Le Masque de la Force
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Défense de Nai'ah ratée !
Nai'ah : - 9 HP.
Kolin Valkizath
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Le sabre en l’air, le regard mauvais, les dents serrées, Kolin ne quittait pas des yeux la Chiss qui lui faisait face. Le gamin était perdu, perdu quelque part entre rage sourde et terreur assassine. Tout son corps semblait lui ordonner de plier le genou et de se rendre face à deux adversaires plus forts qu’eux. En en appelant à la Force pour augmenter sa résistance et son endurance il savait qu’il jouait avec le feu. La Force l’aidait quand son propre corps l’implorait d’abandonner, dès que sa toute puissante amie se serait lassée, il serait trop tard. Darel et Nai’ah n’avaient guère de scrupule aucun, ils n’en étaient que plus forts. Tireur d’élite et combattante émérite : on était très loin des entraînements au combat dans les salles du Temple. Ces regards qui transpiraient la détermination le firent trembler.

Il allait à nouveau frapper sauvagement quand la voix de Darel se fit à nouveau entendre.

- Kamaquoi ?

Nai’ah se baissa ouvrant la voie à son compagnon qui l’aligna. Les coups de blasters raisonnèrent. Couvert de sang, Kolin se prépara à parer l’attaque ne sachant que trop bien qu’un échec le condamnerait à rejoindre le grand paradis des ordures. Les tirs furent déviés ou plutôt l’un d’entre eux ; c’était Lyrae ; son Maître. Un soupir de soulagement accompagna l’action héroïque de l’homme agrémenté d’un « merci » reconnaissant.

La discussion s’engagea, encore lui : l’as de la grenade. Kolin soutint son regard en éteignant son sabre, respirant très fort. L’homme était doué en rhétorique, peut-être autant qu’au tir, mais c’était un mercenaire : pas digne de confiance, sans honneur, vendant père et mère pour quelques crédits. Kolin ne les connaissaient que trop bien. Il bluffait, Nai’ah était mal en point elle aussi. Aidés par Lyrae, les Jedis et elles s’étaient rendu coups pour coups et ses cris de douleurs ne pouvaient tromper. Elle aussi, était à bout de force, comme le padawan, elle tenait sur la rage et l’adrénaline. Darel ne s’adressait pas à lui mais ça ne l’empêcha pas de lui répondre, lui crachant sa colère toute entière au visage.

- Viens te battre au corps à corps, viens, viens ! Flipette, chien Kuat, c’est moi qui vais te buter, sur la tête de mes frères ! Garde ta pitié et ton pack, ordure. Je préfère canner que d’te filer le vaisseau.

Hurla-t-il à s’en déchirer les poumons d’une voix chevrotante en bégayant presque de rage. Une nouvelle salve d’insultes - seule réponse qu’un garçon venant des bas-fonds pouvait exprimer dans ces moment-là - allait sortir de sa bouche mais Lyrae fut le plus rapide et hissait pavillon blanc. Kolin plia un genou à terre en entendant les terribles paroles de son Maître qui scellait la fin de leur mission.

- Nan, nan Lyra, on peut pas, la mission. La mission ? LA MISSION !

Une larme perla sur la joue sale du garçon. Une nouvelle larme de colère impuissante. Un matin, était ce hier, un an avant ? Plus tôt encore ? Les Jedis lui avaient offerts un idéal à défendre. Une cause pour laquelle se battre quelque chose de plus grand que lui à embrasser. Il serait plus qu’un gosse perdu, qu’un miraculé parmi tant d’autres. La Force lui avait offert son pouvoir et un Maître qui prenait soin de lui. Les Jedis lui donnaient la chance inespérée de pouvoir changer les choses, d’apporter une pierre à l’édifice pur qu’un jour la Galaxie soit meilleure. Dans sa sensibilité à fleur de peau et dans naïveté qui ressurgissait parfois comme un diable en dehors de sa boite il ne pouvait pas tolérer d’abandonner. Sa vie ne valait pas celle d’une navette mais son idéal oui. Des Darel et des Nai’ah la galaxie en regorgeait. Kolin ne les haïssaient pas pour qui ils étaient mais pour tout ce qu’ils représentaient. Autant de gosses devenus adultes ayant pris le mauvais chemin, le mauvais chemin car il n’y avait que celui-ci à emprunter. Lui, ils ouvriraient d’autres chemins.

- T’as pas le droit d’abandonner, tu me dégoutes ! J’te déteste !

Cria à nouveau Kolin en dégageant la main de son Maître sur son épaule. Cette fuite était intolérable. Kolin aurait préféré mourir que d’abandonner. Dans la Cour des Miraculés personne n’abandonnait. Cette option n’était même pas envisageable. Tuer ou être tué : cette règle était la clé de voûte sur laquelle se construisait les souterrains de Coruscant à des milliards de parsecs des lois de la République. Inutile d'avoir peur, n'ont peur que ceux qui peuvent perdre quelque chose. Kolin avait déjà perdu. Logique implacable du gagnant malchanceux... Lyrae ne pouvait l’ignorer.

La déception suintait sur son visage alors qu’il offrit un regard implorant à son Maître. Un nouveau sanglot irrépressible s’emparant de son visage. Chamboulé et blessé, il ne contrôlait plus rien, plus rien, esclave de ses instincts et ses pulsions.

- Je t’en supplie, Lyra, Lyra, LYRA !

Joris le lui avait toujours dit « la peur change les hommes en esclaves, elle nous fait oublier tout ce pourquoi nous nous battons et tout ce en quoi nous croyons. », « L’intégrité c’est de faire ce qui est juste, d’être fidèle à ce que nous sommes et à ce qui nous anime, surtout dans les difficultés ». Certains mots à l’époque avaient échappés à Kolin mais seul le sens final important : Lyrae et lui ne pouvaient pas abandonner. Les principes ne devaient pas seulement s’appliquer quand ils arrangeaient leurs propriétaires. La Force tourbillonnait encore dans tout son corps. La main crispée sur son sabre, il attendit que Nai’ah se rapproche pour récupérer son blaster, il tendit l’arme, la tête baissée. Lorsqu’elle le récupéra, il ralluma son sabre, vif comme l’éclair.

- Crève !

Une pirouette pour se mettre derrière elle, il tenta ni plus ni moins de l’embrocher comme un rôti. De sa main libre, une fois son coup porté ; il appela à nouveau la Force – abusant de sa générosité – pour la concentrer dans sa paume et lancer une vague de Force à quelques centimètres à peine de son adversaire.
Spoiler:
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Attaque de Kolin réussie ! Nai'ah peut se défendre avec un jet d'agilité si elle le désire.

Vague de Force de Kolin réussie ! Nai'ah peut résister à l'aide d'un jet de sagesse si elle le désire. Nai'ah est repoussé à distance du duo Jedi.
Kolin : - 22 PF.
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N’importe quel mercenaire vous le dira : il n’y a rien de plus précieux que la parole donnée, en ce monde, car elle constitue le seul passeport de bonne conduite qu’on a tous, l’unique moyen de montrer qu’on est pas un traître, un lâche, un de ces types que tout le monde fuit et qui finissent avec une vibrolame plantée dans le dos. Parler de code d’honneur, pour ce que la plupart des bénis oui-oui appellent la racaille, c’est vrai que ça fait rire. Et pourtant, je ne connais pas de caste plus codifiée que celle des mercenaires. Dans ce milieu, on a tous notre réputation et tout passe par la parole. La plupart des contrats s’acceptent oralement, éventuellement avec une signature, le partage se décide ainsi entre partenaires … Les ordures sont ceux qui ne respectent pas leurs promesses. Et ceux-là sont souvent des loups solitaires aussi redoutés qu’efficaces, qui s’attirent autant de crédits que de haine accumulée qui finit par les consummer immanquablement, quand un rival mal assagi aura enfin ourdi le traquenard adéquat. Il y a ceux qui font au gré du vent, la majorité. Et puis, il y a ceux qui, une fois leur parole donnée, considère que leur honneur est engagé. Je suis de ceux-là.

Mon vieux mentor de nautolan avait coutume de répéter que si personne te respecte, faut au moins que tu saches à quoi t’en tenir sur toi. T’es peut-être une fripouille, mais une fripouille honnête, aussi paradoxal que ça puisse paraître. Et quand l’autre partie accepte un accord, si je crois qu’elle a les mêmes valeurs que moi, je me méfie pas. En clair ? J’aurais été contre des siths, d’autres mercenaires douteux … Ouais. J’aurais même pas essayé de la jouer cool et d’offrir une porte de sortie. Mais là, des jedis … On parle de types qui te bassinent à longueur de journée pour t’expliquer à quel point ils servent le bien, que les méchants c’est les autres et qu’ils respectent tout un tas de règles morales. Et ceux que je connais correspondent pas trop mal à cette description.

Attention, j’étais pas sûr que ma manœuvre marcherait pour autant. A vrai dire, j’étais persuadé que j’allais finir par me prendre un coup de sabre. Mais je voyais pas l’intérêt de continuer à s’enfoncer dans ce massacre débile si y avait un moyen même minime de s’en tirer. Alors j’ai mis mon hameçon, et j’ai lancé ma canne à pêche à l’eau dans l’espoir que le poisson morde. Et il a mordu. L’espace d’un instant, j’y ai cru. Je me suis dit que ça y était, qu’on allait pouvoir se barrer de là, que j’aurais pas à définitivement massacrer ce gamin plus qu’il ne l’était déjà. A ce stade, j’en avais plus grand-chose à foutre du hutt. Je voulais juste sauver ma peau et mettre Nai’ah à l’abri pour la soigner comme je pouvais. Le maître nous laissait le vaisseau. Il se rendait. Ma bleue, qui morflait de plus en plus, avait même cessé le combat. J’ai abaissé mes flingues, pour montrer que c’était fini de mon côté. Tout aurait dû s’arrêter là. Alors dis-moi, gamin, pourquoi t’as tout fait foiré ?

Vous savez ce que je crois ? Que face à la mort, on est tous désespérément égaux. Et qu’il faut que j’arrête de me persuader du contraire. La peur nous transforme tous en salauds. Parce que c’est ce que tu es, petit, à exsuder ta hargne comme ça, à te consumer dans la haine comme un gamoréen qui s’est pris un coup de pied dans les couilles à la sortie d’une cantina. Tu te croyais le roi du monde, et soudain, t’as tellement ramassé que tu te vois pas abandonner. T’as jeté aux orties tout ce en quoi tu croyais parce que tu nous détestes. T’es prêt à tout pour nous buter. Qui est vraiment l’ordure maintenant ? Qui est un lâche, à attaquer une adversaire qui ne se bat plus, à la prendre par surprise, d’un coup dans le dos ? Je ressens difficilement de la détestation. Je hais rarement. Et ce moment ne fait pas exception. Sauf qu’à cet instant, je te méprise. Et c’est la pire chose que je puisse offrir à quelqu’un. Se faire regarder de haut par quelqu’un comme moi, j’ai toujours trouvé ça atroce. Ca veut simplement dire que t’es tombé tellement bas qu’après, tu creuses. Et que j’aurais plus aucune hésitation. Tu veux crever ? On va arranger ça. J’ai de la pitié pour les enfants. Pour les gens biens qui respectent leur parole. Qui savent le poids des mots. J’en ai aucune pour les petits cons qui se croient supérieurs alors qu’ils sont les plus pitoyables d’entre nous. T’as voulu jouer ? On va rire. Nai’ah va peut-être crever, et moi avec. Mais j’aurais ta peau. Je t’ai prévenu. Et je tiens toujours mes promesses. Sauf qu’avant, je vais pouvoir enfoncer ton joli maître. Le mépris me rend méchant. Ca a toujours été comme ça. Je ne suis pas quelqu’un de bien. Et quand on m’en donne l’occasion, je ne réprime plus cette part de moi qui ne demande qu’à cracher son venin.

« Une farce … C’était ça que t’avais dit, jedi. Dis-moi, maintenant que le moutard qui est censé t’écouter a montré à quel point il s’en fout de ce que tu dis, à quel point il préfère le sang à arrêter le combat … Lequel de nous deux a le plus de raison de jouer au con ? »

Mon visage se tord en un sourire malsain, mauvais. Je sens la colère en moi, elle est froide, mauvaise. Et elle déverse en moi un torrent hideux :

« La paix, la justice … Quelles belles blagues. Tabasser quelqu’un qui a accepté une trêve, dans le dos en plus … Ils sont beaux, les jedis, leurs idéaux et leurs traîtrises. »

Mes yeux se tournent vers le moutard.

« Tu vois, mon joli, jusqu’à présent, la différence entre toi et moi, entre vous et nous, c’était qu’au fond, vous pouviez toujours nous prendre de haut avec vos jolies histoires de valeurs et compagnie. Limite, pourquoi pas. J’aurais pas vraiment pu le nier. On est des crapules, et on a jamais dit le contraire.

Mais toi qui te crois si différent … Si loin de l’image qu’on te renvoie … Finalement, t’es pas comme nous. T’es pire. »


Aucune pitié. Je vais te dire tout ce que j’ai sur le cœur, toute la rancune que j’ai pour tous ceux qui un jour m’ont regardé de haut, avant de s’avilir tellement bas qu’ils me font vomir.

« T’as aucun honneur. Tu sais même pas respecter une parole donnée. Tu nous insultes alors que t’es rien. T’es juste un morpion qui nous hait. Pourquoi ? Parce que t’as eu ce que t’avais cherché. T’as tapé, et on t’a rendu la monnaie de ta pièce. Et t’es prêt à tout pour effacer ça. Claquer contre des raclures comme nous, ça la foutrait mal hein ? T’as pas signé pour ça. T’as signé pour la paix. La bonté.

Tu sais encore ce que ça veut dire, ou tu l’as oublié dans ta rage stupide ? T’es encore capable de réfléchir, ou bien t’es tellement aveuglé par le sang que tu vois même pas jusqu’ou t’es tombé ?

Félicitations, petit. En fait, on avait tort au début. Fais la loi. T’es bien parti pour régner sur Nar Shaddaa. Tu vaux pas mieux. »


Je ne souris plus. Ce qui n’est pas très bon.

« Sauf que tu vois, je tiens pas à abandonner ma couronne de la pire ordure au premier venu. Faudrait pas que t’aie tort, quand même. »

Mes mains se referment sur les crosses de mes blasters.

« Tu préfères crever ? On va voir ça tout de suite. Après tout … Moi au moins je tiens mes promesses. »
Spoiler:

J'ai tiré. Encore. Ils vont faire quoi? Les arrêter? Peu m'importe. Je toise le grand, et je finis de déverser mon fiel:

"Alors, maintenant, tu fais quoi? Tu respectes ce que tu m'avais dit, ou tu cèdes à la colère débile du môme? Tu nous exploses pour rien, parce que tu préfères t'aligner sur un gosse bouffi de haine? Ou t'as encore un peu d'honneur et t'essaye de te comporter en adulte? En jedi? Si ça veut dire quelque chose pour vous, ce nom ...

T'as pas de compte à me rendre. Clair. Tu peux profiter de son petit coup de pute. Vas-y, te gêne pas. T'as juste des comptes à te rendre à toi-même.

Tu choisis quoi? Bute-nous, prends ta place sur les hauteurs des salauds. Rejoins-nous chez les vicelards, les odieux, les traîtres, ceux qui avaient donné leur parole et qui se sont fait baisés pour avoir fait confiance."
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Tir de Darel réussi ! Kolin peut se défendre avec un jet de dextérité s'il le désire.

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Lyrae O'Sil
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La Chiss était considérablement amochée – presque autant que Kolin lui-même. Pourtant, lorsqu'elle récupéra son arme, le Chevalier ne put que se sentir affligé de l'humiliation que cela devait représenter pour son padawan. Oui, ils avaient perdu, tous les deux. Il resserra brièvement sa poigne sur l'épaule du gosse.

- C'est pas grave Kolin, laisse béton. Morts, on servirait à rien pour la mission, ni toi, ni moi, lui souffla-t-il.

Mais il devait bien admettre qu'il n'était pas vraiment convaincu lui-même. Mais c'était la bonne chose, celle qu'aurait approuvé le Conseil, il en était sûr. Il entendit les cris de rage du gosse, gardant le regard dardé sur les deux mercenaires pour ne pas croiser le regard du gamin. Oui, lui aussi il se dégoûtait, il se détestait d'en arriver là. Mais ça n'avait plus beaucoup d'importance, arrivé au point où il en était. Il tâcha de se convaincre que Kolin comprendrait plus tard, lorsqu'il serait adulte, qu'il n'avait pas voulu mettre sa formation ou leur binôme en danger pour une simple navette devant transporter des politiciens...

- Tu verras, murmura-t-il d'une voix morne, on va s...

Mais le gosse lui échappa des doigts. Comme une anguille n'a qu'un mouvement à faire pour s'échapper de la poigne du pêcheur pour rejoindre son élément, Kolin fut porté par son instinct primaire pour retourner au combat, sous les yeux ahuris de son maître impuissant.

- KOLIN !
cria-t-il, exaspéré.

Ce qu'il pouvait appeler ce gosse souvent, c'était pas possible ! Il allait lui mettre un laisse autour du cou bientôt !

Mais à quelques pas, le pire se produisait déjà : Kolin s'élançait sur la Chiss pour mettre un terme à ses dernières capacités motrices, visiblement, l'empêchant de monter à bord de la navette. Le sang du Chevalier ne fit qu'un tour : il savait ce que ça signifiait. Automatiquement, il ralluma son sabre en s'élançant à la suite du môme, prêt à s'interposer non pas entre lui et la Chiss, mais entre le gosse et le poète.La grande gueule avait été aussi sérieuse que lui, il le savait : il mettrait ses menaces à exécution.
Lyrae dérapa pour se mettre en position, face au Zeltron, dos au duel de la Chiss et de son padawan pour protéger celui-ci. Mais le poète n'avait pas décidé de tirer tout de suite. Avant, il avait décidé de leur faire entendre une tirade – d'une certaine éloquence, Lyrae devait le reconnaître. Il allait falloir qu'il déconstruisît tout ce discours auprès de Kolin quelques heures plus tard. Qu'il ne le crût pas : c'étaient eux qui les avaient attaqués ; il était trop tard pour jouer aux victimes. Mais le poète avait cette finesse d'analyse qui lui permettait d'essayer d'instiller le doute chez ses adversaires. Lyrae le toisa, partagé entre l'agacement et la résignation.

- L'écoute pas, Ko, marmonna le Jedi à l'adresse de son cadet. Il essaie de t'rouler dans le sable de Tatooïne.

Mais en fin de discours, le Zeltron s'adressait directement à lui. Lyrae secoua négativement la tête.

- T'as fini de pérorer, l'manouche ? Au cas où t'aurais pas remarqué, mon padawan est si zélé qu'il est prêt à risquer sa vie pour sauver les miches des Républicains dans cette tour. C'est plutôt plus courageux que de fuir comme vous essayez de le faire, alors que j'imagine que vous étiez là pour la sécurité de quelqu'un, n'est-ce pas ? Ah, vous les abandonnez ? Oh, quelle parole exemplaire tu as, le manouche ! le railla-t-il, avant de grimacer un sourire mauvais. Penses de nous ce que tu veux... Comme tu le dis, on n'a pas de compte à te rendre... Seulement la monnaie de ta pièce !

Le poète tirait déjà, Kolin en ligne de mire. Lyrae se déporta dans l'espoir de parer au mieux les traits d'énergie.

[Défense contre les deux attaques destinées à Kolin]

L'un des tirs fut renvoyé dans les airs, mais Lyrae raté l'autre de peu. Il vint se loger dans sa hanche, lui arrachant un bref grognement de douleur. Il se remit néanmoins rapidement en garde.

- Navré, va en falloir plus pour m'abattre...
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Défense de Lyrae ratée !
Lyrae : - 4 HP.

Défense de Lyrae presque réussie.
Lyrae : - 1 HP.
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L’état de la Chiss est si déplorable que finalement, les deux mercenaires renoncent à la navette. Pourquoi se faire trouer la peau pour un tas de ferraille, au juste ?

Lyrae O’Sil et Kolin Valkizath l’emportent par forfait de leurs opposants.
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