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Nai’ah avait voulue ne pas le tuer et bien grand mal lui en avait prit. Sa lame n’avait pas qu’entailler légèrement le dos du garçon, découpant un morceau de sa bure au passage.  A force de vouloir le ménager voilà qu’il s’en tirait plus que bien en virevoltant… au-dessus d’elle. Comme un Jedi quoi ! Avec leurs roulades et leurs bonds, comme pour épater la galerie. Il avait laissé un gémissement s’échapper de ses lèvres avant de l’apostropher sur une pseudo réalité de la situation. Ce qui la faisait éclater de rire en la circonstance.
 
-Nan mais tu te crois où, gamin ?! T’es sur Nar Shaddaa ! Les Jedi n’ont aucun pouvoir ici ! C’est à toi de baisser ton arme ! Sinon, tu vas le regretter morveux !
 
Mais le padawan ne semblait pas l’entendre ainsi puisqu’il cherchait à la trancher en deux. Le p’tit con ! Il cherchait vraiment à la tuer ! L’enfoiré ! La Chiss essayait de parer le coup porté par l’humain mais hélas, la lame l’entamait à son épaule. Poussant un cri de douleur. Au même moment, Darel ouvrait le feu à nouveau. Sans doute pour flinguer le Jedi « beau gosse ». Les tirs fusaient vers lui et un fut paré par sa lame verte et l’autre passait sa garde pour le frapper.
 
Sous le coup de la douleur, la mercenaire reculait lorsque le Chevalier Jedi, maître du gamin, « beau gosse », en profitait lui aussi pour la frapper de concert. Mais fort heureusement pour Nai’ah, le coup n’était pas aussi couillu que celui de son padawan. La chance du débutant, hein ? La Chiss reculait, titubant sous l’effet de la douleur. Non… Cette fois c’était terminé. Elle ne retiendrait plus ses coups sur le gamin. Tant pis pour lui !
 
-Alleeeez !!!! Bute-le Darel ! Bute-le, au lieu de chanter !!!! Hurlait-elle sous le coup de la colère et de la douleur.
 
L’odeur de chair brûlée venait chatouiller ses narines et se mêlait à celle des autres types canés autour d’eux, du carburant qui ne cessait de brûler et du métal fondu. Nai’ah raffermissait sa prise sur sa vibrolame, tandis qu’elle se saisissait de son pistolet blaster dans son autre main. Non, finit de jouer, Jedi !




HRP :

Jet 1 : Agilité pour se défendre de Kolin !
Sacrifice d’un dé pour se mettre à distance !
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Coup critique de Kolin !
Nai'ah : - 18 HP.

Nai'ah est à distance.
Kolin Valkizath
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L’odeur de peau brûlée remonta jusqu’aux narines du padawan alors que son sabre s’était enfoncé dans la chair bleuâtre de son adversaire au niveau de l’épaule. Le garçon retomba au sol sur ses pattes en ayant la satisfaction d’avoir réussi son coup.

- Les règles ont changé. Cette planète est à nous ma grosse !

La Chiss avait crié elle avait eu sa leçon pour l’instant. Kolin était loin d’être un expert au sabre, se considérant comme bien en dessous de la moyenne des padawans de son âge. Arrivé plus tard au Temple il avait beaucoup moins travaillé que les autres et était surpris de son succès. Son lien avec la Force s’était affiné depuis quelques mois, il se sentait plus proche d’elle et en discernait mieux les contours. La belle bleue faisait marche arrière et recula. Froncement de sourcils. La déception l'envahissait au fur et à mesure que grandissait la distance le séparant désormais de Nai’ah Pour être honnête, il s'attendait à tout sauf à ce dénouement. Cette incroyable créature qui l'avait surpris par son audace prenait désormais la fuite, tel un soldat se décourageant d'une guerre qu'il n'a même pas encore terminée.

Ses prunelles malicieuses fixèrent Darel qui continuait à arroser copieusement son Maître. Lyrae avait été touché plusieurs fois par le tireur d’élite poète. Cela ne pouvait plus durer. Attaquer un Jedi ne revenait t-il pas à attaquer l’Ordre entier ? Son Maître était en difficulté, à devoir parer les attaques répétées de Darel il ne parvenait pas à frapper la Chiss avec autant de précisions qu’il aurait dû. Cette dernière ne jouait pas le jeu. Pourquoi ne se rendaient t-ils pas ? Les Jedis n’étaient pas connus pour exécuter les prisonniers. Ces deux drôles de mercenaires au fond étaient aussi paumés qu’eux dans cet enfer de ferraille brûlée et de corps fumants.

Le padawan tendit son bras libre et utilisa la télékinésie pour tenter de désarmer Nai’ai de son blaster. Elle était meilleure à distance, il fallait la désarmer pour l’obliger à revenir au contact. Le jeune Jedi se concentra faisant le vide dans sa tête pour sentir la Force interagir avec lui et l’envelopper tout entier.

En des circonstances bien différentes, Kolin aurait pu trouver le manège de Darel amusant. Il n’était pas le dernier à verser dans l’excentricité et les paroles chantonnées par le Zeltron étaient plutôt drôles au fond.

- On se fait arroser, faut qu’il la boucle le manouche !

Joignant le geste à la parole. Kolin fit un saut de côté en restant non loin de son Maître. En sueur il fit une nouvelle pirouette et abaissa sa lame d’entraînement en direction du bruyant Zeltron. Distrait par le bruit d’un vaisseau qui passait en rase motte au-dessus de leur tête dans un grand fracas, il la manqua.


Jet 1 => utilisation de télékinésie pour désarmer Nai'ah de son blaster
Jet 2 => Attaque au sabre sur Darel
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Télékinésie de Kolin réussie ! Nai'ah peut se défendre avec un jet de force ou de sagesse si elle le désire.
Kolin : - 20 PF.

Attaque de Kolin ratée. (en même temps, je crois que Darel était à distance non ?)
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Je n’ai qu’un amour : moi-même. Je ne suis pas un mec bien pour ça, parce que jamais je ne ferais passer une cause avant ma survie. Je me ferais jamais descendre pour une chose à laquelle je crois, parce que ma foi, je ne l’ai jamais placé qu’en moi. Je suis mon alpha et mon oméga, et je n’en ai pas honte. Je suis mon compas moral. Dans l’espace hutt, on apprend toujours cette règle douloureuse. Crève, ou crève les autres. C’est toi ou eux. Y a pas toi, la loi, eux. Juste … Des gens qui se regardent en chiens de faience en espérant s’en sortir. Alors, je ne fais pas de fausses promesses à ceux que je côtoie. Ils passeront toujours après moi. Je peux les apprécier, je peux les défendre. Mais je serais jamais aussi agressif que quand il s’agit de sauver ma propre peau … ou alors, faudra vraiment un miracle, et beaucoup d’attachement. Y a que Silas que j’ai défendu comme je défendrais ma vie, depuis dix ans. Les autres ? Rien. Enfin, pas rien. Si leur survie est propice à la mienne, je les aiderais. Mais pour m’énerver vraiment, faudra s’en prendre directement à moi. Ce que venait de faire ce gosse. Et il allait le regretter.

Je suis un lâche, un trouillard, de ces mecs qui fuient l’affrontement et tentent de passer à travers les mailles du filet, ceux qui ne payent pas de mine et qu’on laisse tranquille un temps en s’attaquant à ce qu’on pense être les gros poissons. C’est exactement ce qui s’était passé. Nai’ah paraissait plus menaçante que moi, elle tenait mieux le choc … Résultat des courses, le mouflet s’était précipité sur elle, et son maître l’avait suivi. Sauf qu’à deux contre une, elle n’allait jamais tenir le choc, ma bleue. Et j’aime pas trop l’entendre beugler de douleur. Saletés de jedis. On a que des blasters pour se défendre, pas de pouvoirs, pas de supers jouets lumineux qui te tranchent. Malgré ça, j’ai visé les membres, pas les points vitaux, en cherchant à les handicaper plutôt qu’à les buter directement. Pour le moment, j’ai plutôt fait un joli carton sur les bras et jambes. Sauf que ça ne suffit pas. Sans doute que d’autres que moi aurait pas fait autant dans la dentelle. Mais j’y peux rien, y a un môme et … J’ai rien contre les jedis. J’ai bossé avec eux, y en a même certains que j’aime bien à titre personnel. Clair que mon mignon d’Hapès, il va pas trop aimer si je fais de ses collègues de la charpie. En même temps, je peux faire quoi là ? Leur dire de charcuter la bleue et hop, je me barre ? Pas question. C’est contre l’éthique du mercenariat. Et puis, ça se fait pas. De base. Lever les mains en l’air et m’en remettre au bon vouloir de deux gus qui n’ont rien à faire sur cette planète, me coller en porte-à-faux vis-à-vis d’un nouveau patron ? Même pas en rêve. En fait, si j’avais été seul, je l’aurais sans doute fait. J’ai aucun amour-propre, de toute façon. Mais Nai’ah voudra jamais. Pas après s’être fait percer la couenne comme ça. Et je la laisserais pas seule dans cet enfer. Elle l’a pas cherchée, elle mérite pas.

Bref, j’aurais pu conserver mes scrupules, tirer de loin avec suffisamment de précision pour les amocher sans les tuer en espérant qu’ils finissent par craquer. C’était l’idée de base, alors, on aurait pris le vaisseau … Et me connaissant, j’les aurais pas laissé crever derrière. Trop de remords derrière sinon. Foutue conscience. Y avait juste un truc à pas faire : me mettre en danger directement. Il pouvait pas le savoir le gamin. Dommage. Parce que j’ai eu beau m’écarter suffisamment pour ne pas prendre son coup, relativement mal ajusté, à croire qu’il a été distrait, je sais que le prochain, je vais le bouffer. Si son boss se ramène, je suis doublement mort. Y a pas quarante solutions. Le fumer, ou se rendre. Le foutre à terre, ou crever d’un coup de sabre dans le bide. Se rendre, pour le moment, j’écarte. Mourir, j’ai déjà dit non merci. Me reste qu’une option, celle que j’aurais jamais utilisé si je me sentais pas menacé, celle que je garde toujours en cas de coup dur, ma cartouche spécial survie.

Mon sourire se fige, mes lèvres s’étirent en un de mes plus rares sourires, celui que je ne sors presque jamais : le mauvais. J’ai arrêté de rire, arrêté de chanter, et ce n’est pas très bon, parce que ça veut dire que je suis sérieux. Mortellement sérieux. Et ce n’est plus l’amuseur de la galerie qui toise le padawan devant lui, mais un prédateur qui ne veut pas être une proie. Un être qui veut chasser, et a justement l’arme pour dans son attirail.

« T’aurais jamais dû faire ça, gamin. »

Plus une once de moquerie, de sarcasme, d’amusement dans cette voix désespérément grave. Juste un constat qui tombe, lourd, presque incongru dans cette bouche qui n’aime que les bons mots et la ripaille ordinairement.

« Jusque-là, j’ai pas visé vos organes vitaux. Vous auriez été suffisamment handicapés, et tu sais quoi ? J’aurais même pu vous soigner avant qu’on se casse. Je suis médecin. J’ai bossé avec les vôtres, sur Rhinnal, plus jeune.

Donc … J’ai vraiment rien contre les vôtres. Je ne mentais pas. »


Sourire qui s’agrandit. Expression un peu peinée.

« Mais fallait pas tenter de me latter la gueule. T’as entendu ce qu’a dit la dame ? Maintenant, je m’en voudrais de la décevoir. »

Tout se passe en un éclair, c’est le métier qui veut ça. Ce genre de botte, on la sort qu’une fois de temps en temps, mais faut que ça vaille le coup. Je raccroche mon blaster arkanien à ma ceinture, avant de bondir en arrière et dans le même temps, ma main libérée vient se perdre dans ma seconde sacoche. Je porte ma surprise à la bouche, je dégoupille … Et je balance avant de plonger à couvert.

Avec une grenade dans la tronche, on va voir s’ils vont encore me dire de la fermer.
Spoiler:
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Jet de grenade réussi ! Coup critique sur Kolin !
Kolin : - 24 HP.


Darel a utilisé sa grenade à usage unique.
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La frustration du coup manqué suivit la douleur, et attisa le sentiment d’urgence qui agitait le cœur du Chevalier. Mais la Chiss avait été réellement blessée par son padawan, ce qui était tout à fait encourageant. Tandis que la femme bleue reculait pour se mettre hors de portée de leurs lames, Lyrae, bien décidé à ne pas la laisser s’en tirer aussi facilement, se lança à sa suite. Sa démarche était quelque peu claudicante – fichu poète ! Allait-il devoir avoir une jambe bionique, après le bras ? Déjà qu’il avait du mal avec l’entretien de celui-ci… Et il n’allait pas demander à Alys d’aller s’en occuper cette fois-ci, ça finirait encore mal !

[Sacrifice d’un dé pour se rapprocher de Nai’ah]

Autour d’eux, malgré les brasiers localisés qui les cernaient, l’atmosphère se dissipait quelque peu. Derrière lui, le poète continuait sa litanie, en prose cette fois, mais Lyrae ne l'écoutait guère, tâchant de rester concentré sur son objectif. Le ciel était enfin parfaitement visible, et leur combat au milieu de cette lune de l’enfer avait soudain tout l’air d’être une anecdote pour les autochtones : personne ne viendrait à leur secours, c’était encore un règlement de comptes, et il valait mieux éviter de se mêler de ce genre d’histoire. Il allait falloir s’en sortir seuls mais… Qu’étaient-ils arrivés à tous les autres ? Ils n’étaient pas les seuls Jedi ici. La plupart étaient dans la tour du Conseil des Hutt. Subissaient-ils une attaque d’ampleur ? Leurs confrères à l’intérieur étaient-ils déjà tous morts ? Si oui, ils protégeaient cette navette pour rien… Sinon peut-être pour sauvegarder leur propre voie de sortie. Comme disait parfois son grand-père, n’entre jamais nulle part si tu ne vois pas par où tu vas sortir. Jusqu’ici, il avait toujours cru que c’était un proverbe à prendre au figuré. Peut-être pas tant que ça, finalement…

Tâchant de s’appuyer davantage sur sa jambe valide, le Chevalier recommença ses attaques vers la mercenaire, convaincu qu’à deux contre un, elle n’avait aucune chance de s’en sortir. Il abattit une nouvelle fois sa lame, cette fois-ci en un élégant coup de taille à hauteur du torse de la Chiss. Si Kolin embrayait derrière lui, alors elle…

[Attaque au sabre sur Nai’ah]

Au moment où il sentit la résistance opposée par l’adversaire, une déflagration retentit derrière lui. Dans un mélange d’instinct et d’expérience, il se propulsa de côté pour ne pas être touché, tout en se retournant afin d’identifier d’où était venue l’attaque. Sur le moment, il avait cru à un retour des drones venus terminer le travail. Mais il n’y avait eu qu’une explosion, et leur navette apparaissait intacte au-delà du panache de fumée qui s’élevait à quelques mètres…

- KOLIN !

Le gamin était à terre, mais se relevait visiblement déjà. Lyrae réfréna l’envie de se jeter sur lui pour vérifier qu’il n’avait pas de plaie mortelle, car il savait que les deux mercenaires en profiteraient pour le blesser lui aussi – sinon pire. Et il devait rester en bon état pour tirer Kolin de là avec ses maigres talents de guérison. Et pour ce faire, il fallait mettre en déroute le poète et la danseuse au plus vite.

Et dire qu’il avait toujours voué une admiration certaine pour les artistes… C’était terminé !
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Attaque de Lyrae réussie ! Nai'ah peut se défendre avec un jet d'agilité si elle le désire.
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-Huuuuuuuuuhhhhh !!!! Putain de bordel de merde ! Ça fait mal ! Putain !
 
Eructait Nai’ah en langage basic, n’ayant pas l’envie de priver les oreilles de qui que soit de sa douleur en usant du Cheunh, ou tout autre subtilité de langage dans celle des Hutt ou d’une autre espèce traînant sur Nar Shaddaa… Ou une variante Hutt du coin… Ça existe aussi ! Les insultes, l’une des choses les plus utiles et faciles à apprendre rapidement en ce bas monde. Venant tâter sa blessure d’une main, la Chiss essayait de retenir un gémissement de douleur. Il ne l’avait pas raté, l’enfoiré.

La mercenaire dégainait son pistolet blaster. Arme bien plus facile à utiliser au corps à corps que le fusil Charric. Surtout avec un bras qui n’est plus dispo à 100 %. Il aura intérêt à apprécier tout le mal que l’on se donne pour lui le Hutt Tiscalii ! Et surtout à prendre sur lui les frais concernant les dommages et blessures ! Elle va raquer la limace ! Ouais !

Maintenant qu’elle est à distance, Nai’ah s’attendait à voir le gamin lui foncer dessus et ne pas s’arrêter en si bon chemin, hein. Faire un de ses petits sauts encore une fois et la taillader encore avec son sabre laser. Bah non… Il avait tendu le bras, main ouverte. A quoi il jouait le mioche ? Il croyait quoi ? Que des éclairs ou autres joyeusetés sortiraient de sa petite main ? Il est p’têt pas un manche avec un sabre, mais faudrait pas déconner, non !

Eh bah si ! Enfin pas des éclairs. Mais son blaster. Celui qu’elle tenait plus ou moins fermement dans sa main. La Chiss sentait qu’il voulait se faire la malle. En fait, elle ressentait surtout l’impression qu’une poigne invisible venait de se poser fermement sur le canon pour le lui arracher des mains… V’là qu’il s’envole pour être attiré par on ne sait quel fil invisible vers le jeune garçon. Jeune garçon qui s’en allait déjà pour attaquer Darel ! Heureusement qu’il avait vu le coup venir… Ou qu’il est simplement de la chance ! Ça c’est vrai qu’il en a le bougre ! En revanche, ce que Nai’ah imaginait pas c’est le chassé croisé entre le Padawan et son Maître. Ce dernier venait l’attaquer. Cherchant à lui infliger une blessure au niveau de sa poitrine.

-Héééééé !!!!  HAAAAAAAAAAAHHHHHRRRRR !!!!


Par pur réflexe la Chiss avait reculé légèrement pour éviter que la lame vert claire du Jedi ne vienne l’entamer à son tour. Elle venait déjà d’y goûter à ce genre de lame et n’était pas pressée d’y recommencer ! Hélas, elle était à nouveau frappée par une telle lame au dessus de sa poitrine. Pour peu elle aurait été coupée en deux ou décapitée ! L’enfoirée de Jedi ! Il y eut un flash de lumière suivit par une explosion assourdissante et de la fumée. La mercenaire en avait l’habitude et savait reconnaitre ce genre d’explosion. Ce qui lui offrait un léger moment de répit alors que le Jedi était préoccupé par le sort de son padawan. Bien fait, tiens ! Un sourire malsain déformé par la douleur venait étirer les lèvres de Nai’ah. Darel avait de beaux jouets… parfois. Sa grenade en était une. Un truc contre la douleur ne serait pas de trop non plus  Et à l’endroit où elle avait pétée, le gamin s’y trouvait encore une seconde plus tôt.
 
-Dommage, « Beau Gosse »… Ton gamin est éparpillé façon puzzle ! Ça va être ton tour !
 
Sans attendre, profitant du désarroi du Jedi, la Chiss s’avançait d’un pas pour venir lui planter sa lame dans le corps, cherchant à atteindre le cœur. C’était vraiment terminé de la jouer en prenant des gants… Et traîner sur cette plate-forme plus longtemps n’était pas non plus une bonne idée.



HRP :
Jet 1 : Agilité pour se défendre de Lyrae !
Jet 2 : Agilité pour attaquer Lyrae à la vibrolame !
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Nai'ah ne se défend pas de la télékinésie. Son blaster atterrit dans les mains de Kolin !

Défense de Nai'ah partiellement ratée.
Nai'ah : - 9 HP.

Attaque de Nai'ah réussie ! Lyrae peut se défendre avec un jet d'agilité s'il le désire.
Kolin Valkizath
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D’un geste leste, Kolin récupéra le blaster de Nai’ah dans sa main libre au moment même où il arriva au contact de Darel. Ce dernier eut un regard mauvais où l’adolescent eut le loisir de déchiffrer la sourde colère qui émanait du mercenaire, sa terrifiante tranquilié. Les paroles prononcées par le Zeltron raisonnèrent avec force dans les tympans du garçon le regard rivé sur celui de son adversaire, son sabre prêt à s’abattre à nouveau. Le blaster volé à Nai’ah pointé vers lui. La grosse arme encore chaude tranchant à merveille avec les bras rachitiques de son utilisateur.

- Alors que les gens comme toi me font dégueuler, mercenaire ! C’est à cause de types comme toi qu’il y autant de miséreux dans cette galaxie qui pue de la gueule, à cause de type qui pensent qu’à eux.

Répliqua avec véhémence le morceau d’humain d’une voix aussi froide que la glace crachant presque à la figure calme de Darel. Toutes ses promesses intérieures de rester calme et concentré venaient de s’envoler face à l’infini mépris qu’il pouvait avoir pour ceux qui protégeaient les Hutts et leurs alliés. Par quel tour de force les deux mercenaires pouvaient-il avoir le courage de se regarder en face tous les matins ?
Un regard sur Lyrae lui apprit qu’il avait touché la bleue tenue légèrement à l’écart de lui et de Darel. La voix de stentor de l’autre s’éleva à nouveau brisant le silence qui semblait être revenu sur la plate-forme déserte. Kolin vit trop tard l’arme de jet qui allait causer sa perte.

- Kriff, mais c’est une gr…

Le pauvre gosse ne termina jamais sa phrase. L’explosion fut retentissante, volcanique et aussi violente que celles qui avaient frappés quelques dizaines de minutes auparavant. Kolin fut frappé de plein fouet : le souffle de l’explosion le projeta plusieurs mètres en arrière l’emportant avec un cri de détresse à déchirer le cœur. Une vive brûlure lui lézarda le dos brûlant sa bure alors qu’il retombait se fracassant littéralement contre le sol bétonné de la plate-forme. Les oreilles sifflantes, totalement déboussolé, les yeux clos dans lesquels dansaient une multitude d’étoiles. Une cuisante douleur dans tout le corps, un filet de sang qui dégoulinait de son front ouvert à cause du choc.

S’il avait été superbe, l’explosif venait de le clouer au sol, et il était convaincu que sans la force il serait partit rejoindre les étoiles dans la grande poubelle de la voie lactée.
En très mauvais état dans tous les sens du terme, il se releva et rechuta dans la seconde ayant totalement perdu l’équilibre à cause de son oreille interne malmenée, son sourire n’était plus et s’était effacé pour laisser place à de la peur, la peur de mourir. Kolin avait toujours été un frondeur, méprisant le danger, la peur et parfois sa propre vie. Il ne souvenait pas assez déjà été aussi terrifié par le Zeltron.

Le gosse finit par réussir à se relever en s’aidant de la Force, il fit un pas ou deux testant sa motricité. Il n’entendait plus rien. Lyrae était toujours au combat vaillamment et avait frappé avec succès la Chiss.

En dépit de ses blessures lui faisant souffrir le martyr, il n’écouta que son courage. Attirant son sabre vers lui il le ralluma et arriva péniblement au contact de la Chiss, ne souhaitant plus attaquer Darel : il était terrifié. Clopinant il arma son bras avec l’énergie du désespoir cherchant à faire mouche aidé par la Force, jetant ses dernières forces dans la bataille. Il n’avait pas le droit d’abandonner son Maître, pas le droit d’abandonner son idéal, pas le droit d’abandonner la mission. Il pensa à Joris.

Seuls les lâches abandonnaient.

Spoiler:
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Attaque de Kolin réussie ! Nai'ah peut se défendre avec un jet d'agilité si elle le désire.
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Pauvre mouflet, qui croit tellement dur comme fer qu’il est différent de nous, qui pense que sans les mauvais bougres qui se vendent pour quelques crédits, la galaxie serait plus belle… Dis-moi mon joli, t’as jamais pensé que la différence entre nous, c’était juste que t’avais eu le cul d’être sensible à un truc invisible et ramassé par des types qui te casseraient pas la figure parce que tu leur emmènerais pas le prix convenu pour la came vendue, pour ta sœur envoyée sur le pavé … ? Vu comment il parle, ce gosse, il n’est pas dur de deviner qu’il vient sans doute de coins aussi sordides que Nar Shaddaa. Il a la foi des convertis, si j’ose dire : le genre qui aurait pu mal tourner et se jette à corps perdu pour défendre l’idéal de ceux qui l’ont accueilli, qui le défendent, qui remplissent sa gamelle et lui susurrent qu’il pourra sauver tous ceux dans son cas … Dommage que ce ne soit que des rêves, et que comme tous les rêves, viendra un moment où ils seront fichus en l’air.

Des comme lui, j’en ai vu cent et mille. J’ai été comme ça, fut un temps. Mais j’ai appris. Ou plus exactement, on s’est chargé de m’apprendre que dans cette galaxie qui pue, justement, rien n’est noir ou blanc. Seuls les croyants sont capables de se bercer d’une telle ineptie. Que ce soit en la Force, en la justice … Peu importe. Se raccrocher à l’idée qu’avec un peu de bonne volonté de chacun, c’est joli, c’est doux, ça mange pas de pain. Sauf que rien ne marche ainsi, et que c’est facile quand on a la chance d’avancer vers un futur où jamais la peur de crever de faim se fera sentir. La vérité, ce n’est pas vraiment que ce monde est pourri. En fait, il est juste un chaos, une essence en perpétuelle changement. Et changer ce qui fait le principe même de toute organisation pensante est impossible, que ce soit en la cornaquant par une discipline de fer ou en tentant d’inculquer des idéaux sans fondements à une populace qui s’en cogne comme de son premier blaster. Je ne place pas les deux sur le même plan : je dis juste que les deux sont voués à l’échec. Le second a au moins l’avantage d’être admirable … Quand il arrête de te regarder du haut de sa tour immaculée.

Avec Nai’ah, on perpétue la domination de limaces. Et les jedis ? Au fond, ils sont là pour la même chose que nous : se taper la protection de gros bonnets qui en prime leur crachent à la gueule tous les trois matins et se contentent de se remplir les poches. La République, c’est l’assemblée des Cartels, en version formalisée et avec des lois pour se donner bonne conscience. Parce que dans leur Sénat, y a combien de types qui oeuvrent réellement pour que les choses s’arrangent ? Je veux dire, ni pour leur gueule, ni pour celle de la personne qui les a nommés à cette place, ni pour le fric, ni pour le pouvoir ? Ouais, voilà, de suite, y a pas grand-monde. C’est l’avantage des hutts : ils assument que seule leur pomme les intéresse, au moins. Pareil pour les siths : ils te disent pas qu’ils dirigent pour la prospérité ou tout ce tralala, ils assument que le but, c’est de dominer, d’exploiter, de hiérarchiser les faibles et les puissants. On en pense ce qu’on veut … Mais au moins c’est dit.

Bien sûr que je tente de me justifier. Parce que ce gamin, avec ses mauvaises manières et son courage inébranlable, son envie de croire au fait qu’il construira un monde meilleur … J’aurais aimé être comme lui. J’aurais aimé que le jeune Darel soit à sa place, qu’il conserve ses illusions et ne deviennent pas cette épave qui expulse son spleen par la fumée de sa cigarette presque entièrement consumée. J’aurais voulu ne pas devoir être ce que je suis. Ce môme représente toutes mes occasions manquées, tout ce que j’ai pensé au début de mon exil ici, tous les remords qui m’ont agité les premiers temps, et que l’habitude et la faim ont bouffé jusqu’à les faire disparaître. Kolin, ça aurait pu être moi. Le fait est que ça ne l’est pas. Que j’ai vieilli trop vite, et que je ne crois plus rien, hormis à l’inéluctabilité de crever un jour de mes excès. Alors en attendant ce jour, je contemple tout cramer autour de moi, et j’essaye de me souvenir que les bons et les gentils n’existent que dans les histoires pour enfants. Y a juste les paumés et les certains. Et les seconds n’aiment pas les premiers parce qu’ils leur rappellent leur peur d’échouer, tandis que les premiers voient dans les seconds leurs défaites.

Le pire dans tout ça ? A mesure que la fumée se dissipe et que je l’entends râler, tousser, vivre, je regrette que ce soit le cas. Voilà où j’en suis rendu : je suis déçu de voir qu’un adolescent est encore debout après avoir pris une grenade dans la tronche. Sacrément résistant, n’empêche, le petit. Ou alors, il a été aidé par ses pouvoirs. C’est l’inconvénient, avec les forceux : on peut jamais savoir exactement s’ils ont pas un coup d’avance sur nous. Et il est même pas suffisamment explosé pour arrêter le combat. Même pissant le sang, il continue. Il me regarde … Et l’espace d’un instant, le temps se fige. J’ai rarement été tancé par des yeux pareils. Je n’ai même pas besoin de mes dons d’empathe pour savoir exactement ce qu’il ressent à mon égard. Il a peur. Pire que ça. Il crève de trouille. Littéralement. Quel fait d’armes à ajouter à ma collection : devenir la pire terreur d’un padawan … Bon sang, après tout ça, si on s’en sort, faudra que je me trouve la plus grosse cuvée de whisky corellien de la galaxie et que je me l’enfile. J’ai une folle envie d’être saoul.

En plus, il fonce à nouveau sur Nai’ah, qui est une nouvelle fois aux prises avec l’autre jedi. Saletés, ils vont me la mettre en pièce, ma Chiss ! Allez, tant qu’à finir dans les tréfonds de la morale … Autant y aller jusqu’au bout. De toute, faut cesser le combat au plus vite. Elle tiendra plus très longtemps. Et si elle tombe, avec les deux sur le râble et avides de vengeance … Ouais, bah, code ou pas, je donne pas cher de ma peau. La protéger, c’est aussi éviter que je finisse mal. On s’y retrouve. Et je vois qu’une solution pour que ça s’équilibre, pour les contraindre à reculer : achever ce que j’ai commencé.

Flingues braqués sur ma cible mouvante, j’ajuste … Et je tire. Droit dans le dos.
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Le Masque de la Force
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Jet de Dextérité de Darel réussi!

Kolin peut se défendre avec un jet de dextérité s'il le désire.

Second jet de dextérité de Darel raté.
Lyrae O'Sil
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L’intervention de la Chiss ramena le Chevalier au combat présent. Elle l’avait appelé beau gosse. Quel comble, il était déjà doublement pris, si elle savait ! Il lui jeta un regard exaspéré au-delà de sa lame lumineuse, avant de voir, étonné, qu’elle avait les mains vides. Qu’est-ce que… Son regard se déporta pour s’intéresser de nouveau à son padawan. Un sourire étira les lèvres du Chevalier : non seulement Kolin était de nouveau sur ses pattes, mais en plus il tenait dans ses mains l’arme de la Chiss. Joli tour, pour un débutant !

- Bien joué, Ko !
lâcha-t-il entre ses dents, mais le padawan ne pouvait probablement pas l’entendre de là où il était.

Peut-être la grenade l’avait désorienté, peut-être que ses oreilles sifflaient et qu’il serait incapable d’éviter les prochains tirs du poète. Lyrae s’efforça de repousser ces pensées désagréables pour se concentrer sur ce que lui vivait à l’instant présent.

- Rapplique maintenant, reste pas à découvert ! lui cria-t-il.

Pour la classe des maîtres Jedi qui, par souci de discrétion, confiaient leurs ordres à leurs padawans par la pensée, on repassera. Lyrae était un pragmatique, et il se fichait pas mal que les deux mercenaires connussent leur tactique : l’important était d’agir vite et bien.
D’ailleurs le padawan chancelant parvenait à les rejoindre tandis que le Chevalier devait se reconcentrer sur son combat : la Chiss avait dégainé sa vibrolame de nouveau et paraissait encline à ce qu’ils échangeassent quelques coups d’un peu plus près. Parfait. Une vibrolame ne faisait pas le poids face à une lame laser, il aurait tôt fait d’en découdre, après quoi il occuperait le poète pour qu’il leur lâchât la grappe…

- Ko, mets-toi derrière elle, que l’autre ose pas tirer de peur de la blesser ! lâcha-t-il en même temps que sa lame verte venait contrer avec brutalité l’attaque de son adversaire.

[Défense contre l’attaque de Nai’ah]

Son geste fut légèrement trop rapide, et la lame de la Chiss put glisser le long de celle de Lyrae pour s'abattre sur son bras. Sa main bionique ne lui faisait ressentir que de façon limitée la douleur, mais l'électrification de la vibrolame s'étendit brièvement à tout son corps, lui arracha un bref cri de souffrance. Il chancela brièvement en évitant une nouvelle attaque, songeant avec dépit que son bras tout neuf allait de nouveau être dans un piteux état pour un bon moment. Il sentait l'odeur de la chair synthétique qui avait brûlé, et un court-circuit l'empêcha de mouvoir correctement ses doigts. Heureusement, son bras droit, valide, était le principal.

Sans attendre, Lyrae repartit à l'assaut. Il tenta une feinte, puis deux pour désarçonner la Chiss, avant de l'attaquer d'un coup de taille qu'elle para néanmoins. Le laser tinta de façon caractéristique contre la lame électrisée, et Lyrae se servit de sa force pour repousser la Chiss. Il put faire un pas, l’obligeant à reculer, puis un autre. Avait-on idée de se battre en pareille tenue ?

[Attaque contre Nai’ah]

D'un coup d'estoc, il tenta d'enfoncer la pointe de sa lame dans l'épaule à demi découverte de l'adversaire. Avec un bras en moins, on verrait si elle serait toujours aussi vaillante !

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Défense de Lyrae ratée !
Lyrae : - 9 HP.

Attaque de Lyrae réussie ! Nai'ah peut se défendre avec un jet d'agilité si elle le désire.
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-Huuuuuuuuurrrrhhhh…
 
Ça faisait un mal de chien ! Sa poitrine était douloureuse. Son épaule était douloureuse aussi ! Heureusement que Darel est toubib et qu’il pourra sans doute lui arranger ça ! Encore qu’il faudrait qu’ils n’aillent pas plus loin les deux comiques en bures crasseuses et avec leurs fichus sabres lasers ! Ce qui semblait bien être le cas…

La lame de son épée glissait sur… une prothèse ! Le Jedi avait une fichue prothèse ! Merde ! Déjà qu’il ait réussi à dévier le coup, c’est qu’il était rapide, mais pas assez. En plus de cela il fallait qu’il ait un bras robotique ! Encore un qui avait le malin et qui en avait payé le prix… Et il avait dû s’améliorer entretemps… Le champ électrique de l’arme crépitait alors que le duracier creusait un sillon dans le bras métallique. De la mauvaise qualité chez les Jedi ? Certains points d’articulations allaient lâcher et Nai’ah l’entendait gémir de douleur. Une odeur plus atroce que la chair brûlée venait chatouiller ses narines. C’était celle de la chair SYNTHETHIQUE brûlée. Il n’y a rien de pire que ça ! Même pas… Par exemple, le corps de ce pauvre type le ventre ouvert et la tripaille à l’air à deux pas d’eux. Nan, même pas ça…

Le Jedi reculait. La Chiss aussi. Il lui fallait reprendre position avant de pouvoir attaquer de nouveau. Car s’était bien son intention. Celle de l’Hum aussi sans doute ! Un vrombissement d’une lame laser se faisait entendre sur sa gauche. Le gamin !!! Il était encore en vie celui là ? Il se prend une grenade dans la tronche et il respire encore ! L’enfoiré ! Bon, il boitait quand même. Il avait pris cher quand même ! Mais encore assez vaillant pour venir l’attaquer ! Même si ses gestes n’étaient pas assurés… Nai’ah laissait sa lame glisser devant elle, à la verticale, pour dévier le coup porté à l’horizontal du Padawan. Ce fut presque le cas… Glissant le côté pour venir lui griller la couenne au niveau de la taille, coupant en partie son armure et brûlant sa chair.
 
-Huuuurhhh !!! Tu m’ramènes mon blaster ! P’tit voleur ! Lâchait-elle dans un sourire déformé par la douleur.
 
Du coin de l’œil le Jedi, son maître attitré, revenait à la charge. Dans le même temps deux détonations partaient de l’autre côté de la plate-forme. Ça, c’était Darel qui essayait de la soutenir. Sympa, vraiment ! Lui qui n’est pas du genre à chercher la bagarre, à ne pas la désirer. Lui qui est du genre couard à se planquer dès que ça canarde. Le Zeltron tenait bon et continuait de la couvrir. Un ami en somme, une denrée rare sur cette planète corrompue jusqu’au noyau. Le premier tir était bien cadré, pas le second hélas. Le laser écarlate passait un peu trop haut en crépitant.
 

D’ailleurs, en parlant de laser qui crépite… Y en un autre. Vert celui là qui revient bien vite, trop vite même. Du coin de l’œil la Chiss la voyait revenir, ainsi que le type tenant le sabre laser. Nai’ah ne voulait lui laisser l’opportunité de frapper. Donc elle le repoussait d’un coup de pied pour qu’il ne vienne l’attaquer, frappant à l’entrejambe. Bien fait !  Touché ! Mais….
 
-AÏÏÏÏÏÏEEEE !!!!! ‘Foooâââréééé !!!!!!
 
La lame laser venait de la frapper au niveau de la hanche, infligeant l’équivalent d'une petite coupure. C'est la combinaison qui a le plus souffert, pas elle ! Instinctivement elle y portait une main, comme si cela pouvait calmer la douleur plus que vive qui traversait tout sa jambe droite.


 
HRP :
Jet 1 : Agilité pour se défendre de Kolin !
Jet 2 : Agilité pour se défendre de Lyrae !
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Défense de Nai'ah ratée !
Nai'ah : - 9 HP.

Défense de Nai'ah presque parfaitement réussie !
Nai'ah : - 2 HP.
Kolin Valkizath
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Que ce combat était inutile. Comme tout le reste. Était-ce donc pour cette liberté là que les hommes se damnaient et combattaient comme des animaux, ll n’était pas exempt de reproche. À plaider la paix, il attaquait de tout son saoul. Quelle terrible hypocrisie. Les coups étaient rendus au centuple, la violence décuplée à mesure que les minutes s’écoulaient sur ce champ de bataille improvisé où chacun combattait pour ses idéaux, ou au moins pour sa vie.
Le padawan avait frappé avec succès, étonnamment. La sourde peur qui l’animait avait trouvé le salut dans la violence, dans sa quête aveugle de frapper encore et encore ses adversaires de toutes ses maigres forces. Plus rien ne comptait ; plus rien d’autre que de l’emporter. Le padawan ne pourrait plus tenir longtemps, sans la Force il serait déjà au sol. La peine, la peur lui donnait l’énergie des condamnés. Il ne voulait pas mourir ici sur cette lune abandonnée. Que penserait Joris, que diraient ses deux petits frères restés dans les souterrains ? Et qu’en dirait Lyrae ? « Le beau gosse » lui avait donné sa confiance, il lui avait craché dans la main. Il n’était pas acceptable de le trahir.

Ses simples paroles étaient des onguents.

Pourtant, son corps tout entier lui disait d’arrêter, de cesser ce combat dans lequel il n’y aurait pas de vainqueur. Darel l’avait brisé tout entier, l’humain en garderait les séquelles longtemps, son cœur encore plus. Qu’il le veuille ou non, Kolin était devenu comme ceux qu’il détestait, comme ceux qu’il avait toujours haïs dans les bas-fonds de Coruscant. Un petit morceau teigneux de trente kilos qui rendait coup pour coup faisant fi de tous ses idéaux. La colère et la violence avaient été ses deux meilleurs amis.

Le padawan entendit l’encouragement de son Maître. Sa voix débonnaire et détachée lui fit un bien fou et lui redonna du courage, la bravoure de voir plus loin que ses membres endoloris dont chaque veine lui ordonnait d’hisser pavillon blanc et de se rendre sans condition face à ceux démons. Kolin était éternellement animé de la flamme de la reconnaissance, voyant dans le regard et dans les encouragements de son formateur une manifestation de confiance, de contentement qui lui remplissait le cœur. Kolin était de ce bois : animal farouche, repoussant, sa domestication était une épreuve mais un fois acquis à sa cause le padawan ne savait trahir. Se sentir valorisé et aimé lui donnait des ailes. Ce sentiment aucun adulte ne lui avait jamais offert.
Le coup de blaster provenant de son pire cauchemar le surpris et le frappa de plein fouet le renvoyant au sol dans un nouveau cri de détresse et d’impuissance. Un râle plus tard prenant appui sur ses bras tremblants, il se releva. Le poète allait avoir sa peau, il en était convaincu, ce combat était son dernier.

La padawan couvert de sang se concentra cherchant quelle solution adopter, quelle stratégie utiliser. Il se mit à réfléchir, les miraculés possédaient ce don. Grandir entre les coups d’un père perpétuellement ivre et les dangers omniprésents de habitants de la cour des miraculés garantissait une force que même la douleur la plus aigüe et le désespoir le plus profond ne pouvait altérer.

Il fit appel à la Force pour contenir sa douleur, que la toute puissante source de toute vie lui prenne sa douleur, qu’elle l’engloutisse et lui redonne sa vigueur. Les yeux fermés, il l’appela, lui hurlant intérieurement de lui venir en aide. Elle lui répondit, il sentit sa cage thoracique se gonfler d’un nouveau souffle, la douleur qui occultait ses capacités se fit moins opaque. Il sentit ses veines se gonfler dans ses bras. La Force lui répondait et lui accordait une dernière chance d’être digne d’elle.

Le garçon écouta son Maître et fit un pas de côté pour se mettre derrière Nai’ah tentant de se mettre hors de portée des blasters de Darel, plus la distance avec lui était grande plus il se sentirait en sécurité.

- J’vais pas tenir Lyra.

Glissa-t-il à l’oreille du Corsucanti qui combattait lui aussi avec bravoure.

Plus rien ne comptait, plus rien n’existait sauf sa cible : la belle Chiss. Sans se départir d’un nouveau hurlement de colère, Kolin la frappa à nouveau au niveau du torse dans un élégant moulinet.

[Désolé pas foufou comme RP...]



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Kolin ne se défend pas du tir de Darel !
Kolin : - 7 HP.

Augmentation des capacités de Kolin réussie ! Kolin obtient 4 en constitution et ses HP sont augmentés de 7 points pendant deux tours.
Kolin : - 25 PF.
HP temporaire de Kolin : 22/68.

Attaque de Kolin réussie ! Nai'ah peut se défendre avec un jet d'agilité si elle le désire.



[Augmentation des capacités : Tour 2/2]

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Encore un carton … Et un loupé, tiens, je dois commencer à fatiguer. Sauf que j’ai beau les plomber, les jedis résistent. En fait, ça pourrait être admirable si ça ne commençait pas à me taper sévèrement sur les nerfs. Sérieusement, faut que je fasse quoi pour qu’ils abandonnent ou qu’ils tombent ? C’est à croire qu’on peut pas les tuer. L’espace d’un instant, j’ai tous les contes à dormir debout qu’on raconte sur eux qui me viennent en tête, que je balaye rapidement. Je sais mieux que ça, je les ai vraiment côtoyé, pas comme tous ces superstitieux qui racontent et croient n’importe quoi. Cela dit, faut avouer une chose : j’aurais jamais cru qu’un môme puisse être aussi endurant. Déjà le plus vieux, il a mangé quelques coups de vibrolames et je lui ai collé de jolis tirs dans le pif, mais alors l’autre … Je lui ai balancé une grenade. En pleine tronche. A pleine puissance. Et pas du petit matériel, le genre violent. Mais je le vois qui continue à tabasser Nai’ah, et bien en plus, pas du petit coup, non, de l’ajusté, du vicieux, et même quand je lui en remets un en plein dans le dos … C’est pas possible. Ca va pas le faire.

Je sens la sueur qui coule le long de mon front, ruisselle sous mes vêtements, ce que la chaleur de cette immonde fournaise n’arrange pas. Cependant, entre la trouille qui monte et un petit coup de chaud … Je peux mentir aux autres, mais pas à moi-même. Du moins, pas aussi efficacement. J’ai encore rien pris, pas la moindre petite écorchure, sauf que c’est un peu le but, entre la Chiss et moi. Elle attire les ennuis avec son bouclier, et moi j’arrose. J’ai beau être du genre anguille, on peut pas tout éviter … Et j’ai pas franchement la constitution pour résister beaucoup au corps à corps. Sauf que j’ai beau donner tout ce que j’ai, avoir fait parler ma botte secrète, mon arme la plus puissante … L’avantage décisif tant attendu ne vient pas. Pas aussi vite que je le voudrais. Or, plus je perds du temps, plus ma bleue souffre. Franchement, j’aimerais pas être à sa place, parce que ce qu’elle prend dans la tronche … Outch. En fait, le pire, c’est qu’en entendant ses cris, j’ouvre naturellement mes dons d’empathe … Et c’est horrible. Je sens sa douleur, sa fatigue. J’ai pas besoin de lui demander, d’être à côté pour savoir qu’elle commence à ployer. Le mouflet pue la douleur aussi, la peur … Et la haine. Il frappe comme un sourd, et si je sais qu’il n’y a pas moteur plus puissant, je ne peux pas m’empêcher de me demander si son maître se rend bien compte que sans intervention, son élève risque d’être tellement poussé à bout qu’il pourrait emprunter un chemin fatal. Je connais suffisamment bien leur code pour le savoir. A l’époque sur Rhinnal, j’avais posé plein de questions, en dehors des heures de cours, aux jedis de mon âge, sur leur Ordre, leurs pouvoirs, leurs croyances … Y a pas beaucoup de gens qui ont l’occasion de les côtoyer, et à même pas vingt ans … C’est le genre d’environnement qui vous rend mi-curieux, mi-goguenard, parce qu’on a l’assurance de ceux qui regardent des pseudo-puceaux de haut, et la jalousie discrète d’être en face d’un pouvoir qu’on n’aura jamais. Et je suis pas vraiment du genre à garder ma langue dans ma poche. Dans pas mal de circonstances … Bref, ça n’a pas changé, on va dire. Donc forcément, leur comportement m’étonne pas mal.

Bon, il doit quand même avoir senti le danger, parce que demander au mouflet de faire écran avec Nai’ah, c’est pas idiot. Je peux prendre le temps de contourner, mais je risque juste de le faire se déplacer, et on se ferait une sorte de course à distance un peu débile … Et surtout, complètement contreproductif. Je peux essayer de tirer dans les jambes, mais ça requiert un sacré doigté … En temps normal, j’aurais peut-être tenté ma chance, mais avec le raté d’avant … J’ai pas trop confiance. Et surtout, c’est pas comme ça que je peux espérer le coller par terre. Nan, faut tenter de lui en loger un entre les deux yeux. Comment je vais me débrouiller moi … Allez Darel, mon petit, fais fonctionner ce qui te sert de cervelle, c’est pas souvent qu’elle est sollicitée, normalement, elle devrait être en pleine forme !

Paf ! Ca y est ! Je sais ! Oh, j’en rirais presque tout seul. C’est stupide, dangereux … Et donc totalement génial. Je me mets à gueuler :

« Nai’ah, ma douce … POSITION DU KAMAHUTTRA NUMERO 8 ! LE SABRE RENVERSE ! »

Chacun ses codes. Y en a qui choisissent des numéros, des noms super compliqués en je sais pas quelle langue ancienne … Bah moi, fallait que je trouve un truc qu’on allait piger tous les deux. Et le sabre renversé, c’est la base, quand même, se pencher à quatre pattes pour euh … Hum. On va pas s’attarder sur la logistique originale, ça risque de me déconcentrer. En clair, faut que la bleue pige et se penche en avant, pour me laisser le champ libre. Allez vas-y ma belle … Laisse-moi le champ libre … Voilà ! Feu à volonté ! Et ceux-là, ils partent droit au but, va falloir les manger ou les écarter. Alors, ils vont faire quoi, maintenant ?

« Dis donc, je croyais que vos vies ne valaient pas la peine d’être sacrifiée pour un tas de ferraille. Pourtant, à ce rythme, je vais finir par lui en coller un entre les deux yeux, à ton padawan. Et tu peux lui demander, il sait que j’en suis capable. »

J’en profite pour décocher un regard noir accompagné d’un sourire délicieusement sadique au petit. Tant qu’à jouer les méchants, autant être convainquant.

« Et même si vous nous démontez … T’es sûr d’arriver à le maintenir en vie ? Parce que là, il commence à prendre cher. Moi, je pourrais. Toi … J’sais pas. Tu prends les paris ? »

Eh ouais, il a beau tenir, là, peut-être avec l’adrénaline, je sais bien qu’à pisser le sang comme ça, il est à bout le mouflet.

« Abandonnez, et je vous file un médipack et de quoi le remettre sur pied. Restons civilisés. Sinon … on va s’entretuer.

J’dis pas que des vieux de la vieille comme ma bleue et moi, on aura pas vécu avant. Mais lui … Lui, il a rien vu.

T’es prêt à assumer ça ? »


C’est pas une question en l’air. C’est ce qui est jeu-là. Est-ce que beau gosse, il est prêt à prendre la décision qui pourra faire crever ou rendre invalide son cher petit élève ? Pour un vaisseau à la noix ? Des crapules comme nous, on peut tous donner pour pas grand-chose. Nos vies ont tellement peu de valeur qu’on peut se battre jusqu’à presque la fin, tout donner, et crever pour si peu. Un môme … Un jedi … C’pas ma décision. Mais en vrai … j’trouverais ça un peu con. Alors dis-moi, joli chevalier, tu choisis quoi ? La fuite, ou le combat ? La vie, ou la mort ?

La victoire, ou la défaite ?

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Tir de Darel réussi ! Kolin peut se défendre avec un jet de dextérité s'il le désire.

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Lyrae O'Sil
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Eux, les voleurs ? Alors que ces enfoirés essayaient de prendre leur navette ? C’est qu’ils étaient sacrément gonflés, le petit duo mal assorti qui constituait leurs adversaires ! Et lui au moins, il ne frappait pas à l’entrejambe, quelle garce ! Aucun honneur !

Lyrae poursuivit l’échange avec la Chiss. Ne voyait-elle pas qu’elle était en train de perdre ? Elle n’abandonnerait pas ! A ses côtés, Kolin lui aussi se battait vaillamment, jusqu’à ce qu’un nouveau tir du poète le fît de nouveau chanceler et s’effondrer. Il se releva malgré tout, mais les quatre mots qu’il lâcha à l’attention de son maître fendirent le cœur du Chevalier.

Que valait donc cette navette au regard de la vie de Kolin ? La carcasse de métal représentait une forme de reddition, c’était pour cela que cela lui paraissait si important de vaincre. Aux yeux du Conseil, n’avait-il pas déjà perdu sa crédibilité ? Sacrifierait-il un enfant seulement pour se protéger lui-même au sein de l’Ordre ? Protéger sa place, l’amour de Luuna, l’admiration de Laïkin… Cela valait tout l’or du monde. Mais la vie n’avait pas de prix. Mieux valait perdre beaucoup sans tâcher ses mains d’un être plus innocent que lui, qui avait encore une chance de ne pas tout rater.

Malgré l’affliction, le Chevalier savait qu’il prenait la bonne décision.

- Ok, souffla-t-il à son protégé, avant de se désintéresser de la Chiss.

Lyrae fit volte-face pour affronter le poète du regard. Il hurlait des instructions – en était-ce vraiment ? – à sa partenaire, avant de croiser le regard du Chevalier et de s’adresser à lui. Il avait l’air sérieux. Ses propos étaient sensés, ce qui ne faisait qu’agacer davantage le Jedi. Pourtant, il continuait à tirer en visant Kolin. Lyrae se déporta vivement pour se positionner entre le poète et son padawan, afin d’intercepter au mieux les deux tirs, quitte à prendre le risque d’encaisser à la place de son protégé.

[Double défense contre les tirs dirigés vers Kolin]

Le premier tir ne fut pas suffisamment dévié et vient lui brûler la cuisse, mais le second fut efficacement renvoyé dans les airs. Le poète avait beau avoir la gâchette efficace, Lyrae avait la dextérité naturelle nécessaire pour pouvoir se défendre. Il eut envie de lancer au poète qu'il n'avait pas le courage de l'affronter lui plutôt que le gosse, qu'il n'avait pas besoin de son médipack pour le sauver. Mais il savait que ce n'était que son amertume qui essayait de s'exprimer, aussi garda-t-il le silence, se contentant de défier le poète du regard. Il refréna aussi l’envie de courir au-devant du poète pour en découdre. Cela ne servirait qu’à laisser Kolin aux prises avec la Chiss. Même s’il se débrouillait plutôt pas mal face à elle, la mercenaire pouvait lui asséner un coup qui pouvait lui être fatal vu son état. Il ne pouvait plus laisser le môme se débrouiller seul.

Après quelques secondes d’un étrange silence suspendu, ou plus personne n’attaquait, chacun en position de défense, Lyrae éteignit son sabre laser. Il était toutefois à deux doigts de le rallumer, au cas où cela serait nécessaire. Il soutint le regard étrange du poète.

- Très bien, tu as raison. Cette navette ne vaut pas la vie de mon padawan. Prenez-la.

Les panaches de fumée qui les entouraient ajoutaient à l’atmosphère de tension.

- Rangez vos armes et allez-y. Mais au moindre tir de votre part qui me prouverait que tout ceci ne serait qu’une farce… Je vous finis tous les deux, compris ?

Après un nouveau silence, Lyrae se détourna et se rapprocha de Kolin, veillant à ce que le poète n’essaie pas d’abattre une nouvelle fois le môme. Il posa sur son épaule une main rassurante. Dès qu’ils seraient hors de danger, il s’occuperait de le soigner.
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Défense de Lyrae presque réussie!

Lyrae: -1 Hp

Défense de Lyrae réussie!
Invité
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-Huuuuuuuuhhhh…
 
« La douleur est une vieille compagne ! Avoir mal, c’est être vivant ! » Ce genre de conneries qui traversait l’esprit de Nai’ah, elle ne savait plus combien de fois elle les avait entendu de la part de l’immense Zabrak, Xehraan, lui aurait rabâché en maugréant.  Et de ça, la Chiss en avait eu plus que sa part. Faut dire aussi que sur Csilla, les Chiss ont des expressions dans le genre et toutes aussi pleines d’esprits… à leurs façons. Mis à part pour le Zabrak, il semblerait que ses instructeurs qui leur hurlait ça, aux cadets, n’avaient jamais eu à souffrir dans leur existence. Pas autant qu’elle en ce moment…
 
-Uuuuuuuuuurrrrrhhhh…
 
La mercenaire avait du mal à tenir debout. Son bras lui faisait mal. Son torse aussi. Mais sa hanche était bien plus douloureuse encore. La douleur semblait l’irradier entièrement. Elle claudiquait un peu pour se maintenir droite. Tenant sa vibrolame à deux mains pour éviter de la lâcher. Son coup avait pourtant marché. L’attaque mortelle du Jedi n’avait pas porté ses fruits. Dommage qu’il ait fallu que sa lame glisse pour venir frapper sa hanche. Au moins il avait mal lui aussi ! Et pas que physiquement ! Son amour propre, son égo, en avait surement pris un coup !
 
Du coin de l’œil, Nai’ah avait remarqué que la gamin s’était glissé derrière elle après un énième tir de Darel bien cadré mais qui hélas ne l’avait pas couché à terre ! Futé le mioche, ou plutôt futés les Jedi ! Enfin, que son maître soit aussi stupide de se retrouver à exposer son dos maintenant. Mais à présent, elle était prise en sandwich. Le Zeltron aurait pu être tenté de sortir une connerie concernant cette situation.
 
-Ouais, ouais ! Il en s’rait bien capable ce con !  Marmonnait-elle entre ses dents.
 
Un cri retentissait dans son dos. Un cri de colère. Quelque chose qu’elle connaissait bien. Le genre de connerie à ne pas faire surtout ! La mercenaire savait pertinemment qu’en cas de bagarre celui qui ouvre sa gueule pour frapper ne fait juste que prévenir son adversaire de ses intentions ! L’imbécile ! La belle Chiss se retournait tant bien que mal pour bloquer son attaque. Le but étant de dévier le coup qui lui était porté dans le dos. Le mioche voulait vraiment la tuer ?! Puis la voix du Zeltron couvrait tout le « champ de bataille ». Entendre son prénom avec le qualificatif « ma douce »… Non mais il aurait prit un coup sur la caboche ou quoi ? Position quoââââ ???!!! Ah oui ! L’enfoiré ! C’est sans grande élégance que la Chiss se laissait tomber au sol pour éviter le coup que le gamin lui assénait et ainsi donner le champ libre pour Darel. Qu’il le plombe lui ou son maître, on s’en fiche. Du moment qu’il plombe l’un des deux Jedi !
 
-HHHHHHHHHHHHRRRRRRRRRRGHHHHH !!!!
 
Lui et ses idées lubriques ! Enfoiré de Zeltron. Darel lui avait « tenu la jambe » avec ses histoires de positions du « Kamahuttra »… La spécialité du coin… Surtout au « Hard Shaddaa ». Cette fois c’était son épaule qui était bien « hard »… La même que celle déjà entamée par le mioche quelques instants plus tôt. Alors, non, elle n’offrirait pas ce spectacle au Zeltron, de se pencher en avant dans une position plus que suggestive face aux deux Jedi. Non, à la place, elle s’était plutôt laissé tomber au sol, espérant que le gamin tape trop haut… Pas assez… Les deux tirs de Darel furent intercepté par le Jedi, au moins lui, n’avait pas essayé de la tuer pendant qu’elle était à terre. D’autres l’auraient fait…
 
-‘Fooooââârééé !!! Huuuuuhhhh…
 
Nai’ah ne comprenait pas ce qui se passait. Elle ne comprenait pas trop ce que racontait le « beau gosse ». Mais visiblement les deux Jedi cessaient de se battre. Elle, à terre, les voyait, côte à côte dans une posture plutôt défensive. Le regard de la mercenaire se posait sur le mioche et surtout sur son blaster. Celui qu’il lui avait volé avec ses pouvoirs mystiques.
 
-Héééééé !!! Mon blaster ! P’tit voleur ! Pour ne pas dire autre chose.
 
S’appuyant sur son fusil Charric, la Chiss se relevait, rangeait sa vibrolame et attendait qu’on lui rende son blaster ! Si on arrêtait de se battre, il n’avait plus rien à craindre, non ? Et puis dans son état… Vous la voyez continuer à barouder ? Elle non. Il finissait par le lui rendre. Ensuite elle reculait doucement, plus parce qu’elle avait mal que par prudence. Avant de se retourner pour aller en direction du dernier vaisseau intact sur cette plate-forme.  C’est vrai… Comment le Hutt Tiscalii allait monter à bord ?... Par le monte-charge ? Y avait que ça d’assez large pour le faire monter à bord…
 
-Darel ?! T’as pas un medipack ou deux dans ta sacoche des fois ?!



HRP :


Jet : Agilité… (on va dire Razz) pour éviter l’attaque de Kolin !
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