La Main de la Force
La Main de la Force
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Le camp des explorateurs s'étend sur un vaste terrain dégagé au cœur de la terrible jungle de Mimban, ensemble de tentes, de structures en préfabriqués et de filets de camouflages. Sur des plates-formes de fortune érigées derrière une barricade de pieux en bois pointés vers l’extérieur, des gardes scrutent l'horizon, prêts à repousser toute menace qui oserait s'approcher.

Devant la tente de commandement dressée au cœur du camps, un petit groupe hétéroclite arrivé par une navette vient de se rassembler. Le silence laisse place à de lointains hululements, graveleux et menaçants, éveillant les frissons de l'inexploré, ou attisant les craintes des plus anxieux. Zyra, pas plus que Kazorof, ne semblent connaître ces « mercenaires » qui ont répondu comme eux à l'offre de la Société des Explorateurs d'Ossus. De son côté, Lynn en observant l'équipe rassemblée autour d'elle, ne peut s'empêcher d'imaginer les nécrologies qu'on écrirait un jour sur chacun d'entre eux !

Un Lannik de petite taille finit par sortir de la tente en s’épongeant le front. Dedans comme dehors, il règne une chaleur humide insupportable avoisinant les quarante degrés.
 

☆ Glimox Pimp, Directeur de la Société des Explorateurs d’Ossus ☆

Hé, salut les comiques ! Bienvenue sur le fief de la Société des Explorateurs d'Ossus. Notre camp est équipé de tout le confort moderne, et même d'une machine à café qui fonctionne... parfois. Comme précisé dans le contrat, nous le mettons à la disposition de ceux qui sont prêts à nous ramener la bête vivante, pour une récompense qui sera à la hauteur de la tâche.

Ja'w est une créature mystérieuse et redoutable, bien plus difficile à trouver qu'un Wookiee imberbe dans la jungle de Kashyyyk. Elle s'apparenterait, selon les dires de l'expédition du Professeur Killinwey qui affirme l'avoir aperçu récemment, à un énorme crocodile sensible à la Force.
Cette jungle est un environnement hostile. Au première abord, l'endroit est peuplé d'une faune dangereuse et soumis à une météo instable qui peut vous tremper jusqu'à l'os. Les bleus sont priés de faire demi-tour..
Faites votre travail, et je vous paierai.

Nous avons identifié trois localisations potentielles où Ja'w pourrait se cacher. Avant de vous en dire plus, je vous demande de vous équiper convenablement et de revenir me voir pour que je puisse inspecter votre matériel. Notre armurerie est à notre disposition, faites-en bon usage ! Nous ne pouvons pas nous permettre de prendre des risques inutiles face à une telle entreprise.

Messieurs, Dames ! Postez librement, sans ordre spécifique, jusqu'à ce que le MJ intervienne avec des instructions. Attendez que tous aient posté au moins une fois avant de reposter. Vous êtes autorisé à sauter le tour d'un joueur passé trois jours sans réponse. N'oubliez pas que le fair-play est l'essence même du jeu..
Zyra Cassandra Vestali
Zyra Cassandra Vestali
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Une nouvelle forte intéressante arriva rapidement aux oreilles de la noble sénatrice du système Zel. Une équipe de chercheur venait de faire une découverte intrigante sur un monde éloigné recouvert par une vaste jungle. La découverte des ruines d'une ancienne civilisation l’intéressait fortement car en tant qu'amatrice d'art sous de nombreuses formes, cette nouvelle ne la laissa pas indifférente. D'ailleurs dans son palais situé sur le monde de Zeltros dont elle assurait la gouvernance se trouvaient de nombreuses pièces d'art moderne et contemporain qui côtoyaient des objets plus anciens et antiques cela pouvait aller d'une épée dont l'acier s'était oxydé avec le temps qu'un buste très noble dont il manquait parfois une partie et dont un hologramme venait combler la partie en question. Au final et selon les désirs de ceux qui l'observaient, un hologramme pouvait projeter une image de ce à quoi aurait pu ressembler la personne représenté sur le buste. Mais ce qui la fit s’intéresser réellement à cette découverte, c'est la mention d'une créature de la force du nom de Ja'w une des plus puissantes créatures liée à la force connut dans la galaxie et qui normalement était supposée être éteinte. Elle arrêta alors tout ce qu'elle faisait consciente qu'une occasion pareille ne se représenterait pas deux fois et surtout cela allait attirer bien des convoitises il faudrait qu'elle soit habile et rusé dans son approche car évidemment elle ne pouvait pas y aller en tant que sénatrice. Cela serait beaucoup trop étrange qu'une personne de son statut prête autant d'attention a cette découverte. Elle aurait pu faire jouer ses contacts et envoyer des personnes sur place mais non pour le coup elle qui était si prudent en temps normal décida de prendre le risque d'y aller par elle-même. Sa curiosité ne saurait être assouvie une fois qu'elle aurait vu de ses propres yeux cette créature presque légendaire dans un sens et surtout elle la voulait pour elle et rien que pour elle. Rien que d'imaginer la puissance que cela pourrait lui apporter elle jubilait mais une fois les douces rêveries passées, il fallait bien revenir à la réalité. Si elle voulait que son plan ait une chance de fonctionner elle allait devoir rapidement et efficacement jouer de son influence et de ses contacts et utiliser ses ressources et autre pour réussir. C'est justement en discutant avec des proches qu'elle apprit qu'une jeune xenobiologiste commencer à faire parler d'elle. Il s'agit d'une humaine assez charmante du nom d'Emilinda Kasard.

Opération 1 - Les secrets de Mimban Rsu1
Emilinda Kasard

Des informations que put récupérer Zyra elle lui ressemblait assez au niveau de la morphologie même si elle était un peu plus petite et plus musclée. En passant par des intermédiaires, Zyra s'arrangea pour lui proposer un poste dans un laboratoire d'une société médicale dont elle était un actionnaire majoritaire et qui se trouver dans le système zel du moins pour le poste proposer car l'entreprise en question avec des structures de rechercher sur différents mondes situés dans l'espace républicain tout autour du noyau. Le poste était évidemment très attirant pour une nouvelle de ce domaine que ce soit au niveau de condition de travail que du salaire et puis faire partie d'un grand groupe c'était toujours intéressant à mettre sur le CV. Durant l'entretient d'embauche de la jeune femme zyra se tenait dans une pièce juste à côté et observait attentivement cette fille en face d'elle au travers d'une large baie vitrer qui lui permettait de la voir sans être vue. Cela lui permit d'en apprendre un peu plus sur elle surtout au niveau de son caractère et de son comportement que ce soit sa façon de parler ou sa façon de se tenir. Pour le coup c'était un vrai défi car Emilinda Kasard était tout sauf noble c'était une jeune femme assez disons pétillante pleine de vie et de fougueux et assez vulgaire en tout cas celon zyra, que ce soit dans sa façon de se tenir sur la chaise ou dans le vocabulaire qu'elle utilisait. Dans le système Zel zyra aurait plus de facilité à protéger la jeune fille et surtout pour éviter que quelqu'un ne vienne l’embêter suite à la future mission organisée par la Société des Explorateurs d’Ossus.

Une fois fait zyra passa à la partie disons make up on lui mit une peau synthétique puis elle se fit colorer les cheveux dans un blanc crème avec une petite mèche noir avec des produits de qualité et avec des techniques pour rendre cela naturel. Après tout, personne ne viendrait trop faire attention à une coloration de cheveux cependant zyra ne voulait rien laisser au hasard. Elle prit également le soin de prend des lentilles de contact aux couleurs des yeux d'Emilinda Kasard. Quand elle eut fini elle allait s'habiller avec les vêtements qu'elle avait commandés et fait acheter par ses serviteurs de confiance. Après une petite mise en beauté, elle s'admira devant un long miroir très luxueux et elle ne put retenir un sourire avec un petit rire amusé. Cela lui rappelait avec nostalgie les pièces de théâtre de son enfance quand elle jouait des rôles divers et varier. Sauf que là le jeu était bien plus risqué, mais elle estima que cela en valait la peine. Pendant qu'elle avait fait tout cela, on l'informait que tout était en place. Les derniers jours avancés tellement vite c'était sûrement du a c'est journée charger pour préparer cette mission ? Quoi que cela ne lui changeait par vraiment de sa vie de sénatrice c'était peut-être dû à l'excitation et à son impatience qu'elle avait bien du mal à contenir un peu comme une enfant qui voudrait ouvrir les cadeaux avant noël. Elle embarqua donc dans un transport de classe Gozanti, cela lui faisait bizarre si peu de luxe dans un vaisseau si classique ? Elle n'avait cependant pas sa propre chambre même si cela lui semble fade et sans style. Il n'y avait qu'une couchette, un bureau et une chaise ainsi qu'un placard pour ranger ses affaires. Heureusement le personnel ici travaillait pour elle ou du moins pour Zyra.


Opération 1 - Les secrets de Mimban F4c5
Transport de Classe Gozanti

Il n'y avait que deux anciens mercenaires des zeltrons assez lourdement équipés et qui lui servait en temps normal de garde de corps depuis des années qui avait connaissance ce qui se trouvait sous le déguisement d'Emilinda Kasard. Durant tout le temps que dura cette préparation et durant son voyage vers le monde hostile elle c'était fournit de nombreux document pour étudier la xenobiologie histoire de ne pas passer pour une idiote. Heureusement elle avait toujours entraîné son esprit et sa mémoire eidétique l'aida beaucoup maintenant est ce que cela allait suffire pour assurer sa couverture ? Elle ne le serait que sur place. Quand elle arriva non loin du camp des explorateurs elle ne quitta pas le vaisseau tout de suite. On s'assura que tout était bien en place notamment que son oreillette était bien placée afin qu'elle puisse communiquer avec les personnes à bord de ce dernier et inversement surtout avec ses deux gardes du corps. Elle prit son grand sac de voyage et une caisse qui contenant différant des outils de médecine et de chimie. Elle aurait bien voulu être assistée d'un droïde mais cela ferait peut-être un peu trop et cela ne serait pas discret par rapport à sa couverture. Elle rejoignit donc l'équipe de scientifiques qu'elle devait rejoindre au camp de base de la Société des Explorateurs d’Ossus afin de socialiser avec ses nouveaux collèges de travail. Même si elle semblait joyeuse et de bonne compagnie elle restait prudente et observait attentivement laissant ses sens en alerte pour essayer de voir si une personne sensible à la force se trouvait dans les environs. Même si pour le moment elle ne sentait rien elle préférait éviter d'utiliser ses pouvoirs de persuasion ou autre et elle se concentra sur masquer sa sensibilité à la force par sécurité. 

Évidemment, elle pouvait compter sur ses compétences de politicien et ses phéromones de zeltron pour s'assurer une meilleure intégration dans le groupe. Ce qui était amusant ce que cette fois, on ne risquait pas trop de se méfier de cette capacité de zeltron car grâce a sa nouvelle identité elle ne ressemblait pas du tout a un représente de ce peuple de proche humain. Elle n'en disait rien mais la distance entre le vaisseau et le camp de base l'avait un peu épuiser ou du moins elle n'aurait jamais imaginer que porter autant de matériel sur une si courte distance représenterai un défi aussi important. En même temps vu l’atmosphère assez lourd ici cela n'arranger pas les choses. Heureusement, elle trouva parmi ses confrères scientifiques des individus bienveillant et serviable qui voulaient bien l'aider dans cette tâche en échange d'un petit sourire en apparence charmeur. Plus le temps passé plus elle prenant vraiment du plaisir à jouer ce personnage un peu rebelle et malicieux, mais en même temps très libre et très enjouer sans le savoir peut-être qu'intérieurement elle enviait cette jeune scientifique insouciance qui croquer la vie à pleines dents qui parler sans filtre et qui n'avait pas autant de poids et de responsabilité qu'elle sur les épaules. Elle fut tirée de ses rêveries par la voie d'un Lannik de petite taille qui commença un discours. Pendant celui-ci, elle croisa le regard d'une séduisante jeune femme à la chevelure rousse et aux yeux bleue, elle lui adressa un petit sourire à la fois amicale et amuser avec un clin d'œil à la fois malicieux et coquin. Le type de regard et de sourire qui veut dire «  hum t'es plutôt jolie toi tu me plaît bien »

À la fin de son discours Zyra compté bien aller faire inspecter son matériel mais chose étonnante pour un œil extérieur son équipement semblait de très bonne facture plus que ce qu'une jeune scientifique en xenobiologie comme elle pouvait se permettre ou du moins ce que Emilinda Kasard aurait pu se permettre. Aussi prudente et intelligente qu'elle était zyra n'avait pas pensé à ce point de détail. Même si sa tenue se voulait un peu relax, la matière des vêtements était parfaite adapter à l'humidité ambiante et sous son t-shirt elle portait une protection légère qu'on réservait normalement à des militaires et non à des civils même si on peut en trouver à des endroits peu fréquentable et vendu par des individus peu recommandables. Un militaire ou un œil expert dans ce domaine aurait sans trop de difficulté pu le remarquer, car son t-shirt blanc colle parfois a cette protection quand elle se déplaçait.
Gary Kovani
Gary Kovani
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Alors que la navette quitte l’orbite, que la coque gronde, victime l’agression pernicieuse des premières couches de l’atmosphère épaisse chargée d’humidité, je laisse mon regard se perdre dans les étendues quasi-infinie de ce monde jungle dépeuplé. Du moins il l’était, jusqu’à très récemment.

Que disait mon Maitre jadis... Oui : "On n’a jamais une seconde chance pour faire une bonne première impression”. Très con, mais très vrai. La première impression est instinctive. Une myriade de sentiments entremêlées qui naissent avant même que la raison les structure. Une construction difficile à briser, car elle devient rapidement le socle sur lequel se fondent les pensées plus inspirées. Des préjugés en somme, mais qui ont la peau dure, même lorsque l’on en prend conscience. Il est tellement plus facile de se conforter dans ses idées, que de tenter d’en approcher d’autres. Encore un biais intellectuel partagé par une large majorités des espèces sentiente de cette galaxie.

Toute la coque vibre. Mes phalanges gantées se serrent sur le harnais de sécurité, qui plaque mon buste contre l’assise rigide sur siège. Il y a deux rangées, rivetées contre les cloisons, en face à face, à l’image de ce que l’on peut trouver sur les vaisseaux militaires de ce type. Il ne faut pas être concepteur pour comprendre le confort des passagers n’a pas été la première des priorités...

« Ot’ji niwi, ahi’ti ! »

Je baisse les deux sur le Jedi miniature assis sur ma gauche. Je soupire, discrètement. Je ne voudrais pas le vexer. Un Jedi Jawa. Je me suis toujours demandé comment ils l’ont dégoté celui-là… Une boule de poils d’un mètre de haut, emmitouflée dans une longue robe écrue. La profonde capuche dissimule entièrement son visage, à l’exception de la luminescence de ses yeux, jaunes comme les soleils jumeaux de Tatooine. Par soucis de discrétion, il ne porte aucun arme laser à sa ceinture, tout comme moi. Nous avons fait le choix de dissimuler notre affiliation à l’Ordre Jedi, le temps requis pour mieux évaluer qui seront les têtes brulées recrutées pour cette mission périlleuse : la traque d’une créature mythique, pure spéculation cryptozoologique. Mon acolyte baragouine encore quelque chose. Deux sièges vides nous séparent d’autres aventuriers, nous offrant un semblant d’intimité. D’autant que la chaotique entrée atmosphérique produit un chaos ambiant assourdissant. Tout tremble, grince ou agonise : plaques de blindage extérieurs, rivets comme caisses de matériels débordant de la soute devenue impraticable à moins d’être contorsionniste. Il s’appelle « Ou-thi-ny ». A prononcer avec une voix suraiguë, et comme si on essayait de cracher sa propre langue accentuant le « t ». Un prénom vachement répandu à ce qu’il parait.

« Moi aussi je préfère la terme ferme… » J’ignore son âge. Je ne connais même pas l’espérance de vie approximative d’un Jawa ! Mais il a reçu ses galons de chevalier il y a seulement quelques jours, c’est sa première mission sans un Maitre jedi pour lui couvrir ses arrières. Visiblement ma présence, peut-être que ma réputation m’a précédée, ne l’aide pas à trouver la paix intérieure. Il est aussi possible qu’il soit claustrophobe. Alors, pour détendre l’atmosphère, je tente une petite… blagounette :

« Un cousin peut-être ? Ja’w, Jawa… Imagine, on tombe sur le bestiaux, et il te dit : je suis ton père… »

Sur l’instant, je crois qu’Ou-thi-ny est en train de  faire une crise d’épilepsie en sifflant un râle d’agonie proche de l’ultrason. Mais non, il est mort de rire. Machinalement, je souris à mon tour, amusé par son amusement.

« Pas de stress l’ami. On se la joue cool. On apprend ce qu’il y à apprendre, et on avise le moment venu. Le plus important dans un bon plan, c’est de ne pas avoir un bon plan. Il faut être capable d’improviser au fur et à mesure. Et ça c’est ma spécialité. On garde juste l’objectif fixé en tête : s’assurer que ce que nous trouverons ne tombera pas entre de mauvaises mains… »

Je pense particulièrement aux Sith. Les aventuriers opportunistes ne m’inquiètent pas trop. Ceux là sont plus là pour le frisson, l’adrénaline, et la perspective d’accrocher un trophée unique sur la cheminée de leur vaisseau spatial. Y’a vraiment des vaisseaux avec des cheminées non ? Peut-être pas. Les Sith, eux, pourraient désirer étudier la créature, voire la pervertir. Nous devons les en empêcher.

Ou en étais-je au fait ? Ah oui, la première impression. Ignorant qui répondrait à l’appel de l’opaque société des explorateurs d’Ossus, j’ai misé sur un accoutrement discret. Une chemine légère, crème. Un pantalon de similicuir moulant noir, agrémenté des bandes de tissu bordeaux, sur les flancs, des chevilles aux hanches. Par-dessus, je porte un large poncho écru, rappelant la couleur traditionnelle des kimonos de l’Ordre. Un large chapeau conique, qui dissimule le haut de mon visage, et donc mes œillades curieuses, appuyées sur certaines silhouettes qui ravivent quelques souvenirs. La galaxie est incroyablement petite. Un look cool, décontracté, et terriblement classe. Tout comme moi, héhé. Une barbe de trois semaines bouffe mes traits, achevant de dissimuler mon visage à ceux qui pourraient me reconnaitre d’un simple regard. Mais cet accoutrement n’a rien d’une tenue de camouflage. Ceux qui m’ont déjà croisé auront vite mon prénom sur le bout des lèvres. Du moins celui que j’aurais daigné leur offrir.

La navette se pose enfin. Toute la troupe sort, aussitôt accueilli par le chef d’expédition qui n’inspire pas vraiment la confiance. Son humour douteux laisser présager une organisation hasardeuse. Je décide de m’équiper avant d’envisager de faire un tour du propriétaire. Personne ne sait que dans ma prothèse d’avant-bras, je dissimule des griffe lasers… Alors je fonce vers l’armurerie pour m’équiper d’un petit pistolet à fléchettes anesthésiantes, ainsi que plusieurs grenades incapacitantes que j’accroche à ma ceinture. Le genre qui aveugle et assourdit dans un rayon de dix mètres à la détonation. Dans une proche, je place une boite complète de fléchettes supplémentaires, une vingtaine. Alors je me retourne, je tombe nez à nez avec le Jawa qui, lui, a opté pour la plus grosse arme de l’armurerie. Un lance filets à armature renforcée qui fait la taille d’un petit lance-roquette. Il pose fièrement avec l’arme sur l’épaule. A sa ceinture, il clipsé trois détonateurs thermiques.

« T’es sérieux Ou-thi-ny ? Tu crois pouvoir crapahuter combien de temps avec ça dans la jungle ? »
« Ou’tha ! Tiwiki ! Rachi’ka ? Ou-thi Ou-thi ! »


Dans mon oreille, le traducteur intelligent traduit ses petits cris en temps réel. Je secoue la tête, dépité.

« Oui, j’imagine que la déforestation à coup de détonateur thermique sera autorisée… Mais le but c’est quand même d’attraper ton cousin homophonique hein, pas de le faire fuir à cause des explosions… » Je m’équipe finalement d’une machette à la lame rétractable esseulée sur un coin d’étagère déjà pillée par les autres mercenaires. Mon instinct me dit que la progression, dans cette jungle inextricable, risque d’être longue, difficile, et énergivore. Je pioche donc, en guise de conclusion au chapitre « équipez-vous pour l’aventure », une grosse poignée de barres énergisantes capables de me maintenir en vie trois ou quatre jours sans repas correct. Ainsi qu’une grosse gourde d’eau. Les Jawa eux ne boivent jamais, je ne sais pas comment ils font… Ils tournent peut-être en circuit fermé ? Erk. Sur Tatooine, c’est sûr que c’est pratique. Je laisse le matériel scientifique à ceux qui savent s’en servir.

Enfin, je regagne le centre du camp, devant la grande tente tout confort du chef d’expédition. Le Lannik à peine plus grand que mon partenaire, mais presque aussi large que haut si on compte ses oreilles prééminentes. Nous glissons, deux silhouettes anonymes, dans le groupe de mercenaire avide de traque.
Spoiler:
Kazorof
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L’opportunité s’était présenté si joliment que Kazorof n’avait pu l’ignorer. Bien sûr, il avait fallu procéder à quelques sommaires investissements. Un fait qui n’eut été pluriel s’il n’avait pas eu depuis récemment une certaine twi’lek à charge, dont il ne semblait pas parvenir à se débarasser. Le cambriolage de Drel’Gun avait du être mis entre parenthèses, évidemment. En sus et place de cette vénérable quête, le chiss avait ratissé Nar Shadaa dans le but d’obtenir deux sacro-saints multipasses de l’espace. Le sien le voyait usurper l’identité d’un confrère moins nébuleux, tout aussi bleu, répondant au doux nom de Karadoc. Une manière de quitter le système hutt qui ne l’aurait sans doute pas effleuré, n’eut-il pas croiser la route d’une information aussi gourmande que celle de l’existence d’une créature légendaire.

Auréolée de crédits dans une telle opulence qu’il ne serait plus question, s’il parvenait à la choper, ni de dissimuler son identité, ni de demeurer cangué entre les relents poisseux de Nar Shadaa et de Nar Hutta. Il serait un chiss libre. Un contrat le liait à un certain Albo, qui était prêt à verser un précieux gain pour la chasse au Ja’w, un spécimen a ajouter à sa large collection, que Kazorof imaginait proportionnel aux dimensions de son organe reproducteur. La prime dépendrait du nombre de jours que durerait la chasse, et il savait n’être pas seul sur le coup. Lui comptait plutôt sur le fait de trouver meilleure offre sur le marché noir. Il n’avait pas écoulé les fins de ses économies dans ce voyage à travers l’espace pour un tarif honoraire des plus standards.

Le vaisseau qui les avait déporté du système n’avait rencontré qu’un bref controle aux bordures du système, après quoi ils avaient fait route à vitesse lumière, dans un bordel de feraille injustement bringuebalant aux goûts de Oola, foutrement amusant si l’on en croyait Kazorof. Le mercenaire n’avait dissimulé que son identité, ne se décidant pas à départir de son long manteau, ou de sa paire de blaster fétiches. Fidèle à lui-même, il se présenta sur le pont le port fier et le regard étincelant, jusqu’à temps que la chaleur ne daigne s’abattre sur son corps bien trop recouvert pour l’occasion, et ne vienne presque le clouer au métal de la navette. Il avait fallu plusieurs minutes avant qu’il ne réalise que l’on pouvait effectivement respirer dans ce bordel tropical.

S’il avait cru que les vapeurs de crasses immondes des bas-fonds de Nar Shadaa aurait suffit à le calfeutrer devant l’extrême, il avait fait une grossière erreur.

Observant les larrons qui participeraient à l’aventure, son attention s’arrêta sur un certain noorien coiffé d’un chapeau aussi comique que conique, et il se pinça les lèvres brièvement. Ne laissa rien paraitre de plus qu’un imperceptible mouvement de tête, preuve s’il en est, de son désir de discrétion. Ce n’est que lorsque le Lannik leur donne le feu vert pour aller dévaliser l’armurerie que Kazorof approche du noorien pour le saluer discrètement, tout en récupérant son propre matériel. Il ne se baladait jamais sans ses blasters, ses grenades, et son couteau de combat, et il avait évidemment prévu un minimum de vivres pour trois à quatre jours entre Oola et lui. Mais l’endroit était clairement dôté de choses qui leur serait essentielle lors de la chasse.

- Alors comme ça on cherche à mettre le grappin sur plus fort que soit ? Karadoc, au fait. Enchanté.

Le prénom déborde des lèvres avec un naturel nonchalant. Les mains ont quant à elle aggripé un filet paralysant, ainsi qu’une veste de chanlon qu’il juge à la taille de la twi’lek qui l’accompagne. Quelques rations de survie ne tardent pas également à rejoindre son sac, ainsi qu’une poignée de bâtons luminescents. Enfin, il récupère un lot de munitions, parce qu’on est jamais trop prudent.
Darth Yrlion
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Les secrets de Mimban


Un air pesant et lourd. Une végétation dense, oppressante empêchant le soleil de diffuser sa lumière. Des ombres. L’inquiétante sensation d’être observé et traqué. Des craquements. Deux points de couleur vive ressortant de l’obscurité. Un cri bestiale… et le néant.

Seul dans sa salle de médiation, Valtus était totalement immergé dans les méandres de la Force. Elle lui envoyait des flashs et des visions plus construites dans lesquels il évoluait. Mais après des heures de médiation, les visions devenaient de plus en plus stables et récurrentes. Toujours cette même jungle, cette même bête que le Sith identifiait comme très certainement un prédateur…

Il était toujours difficile d’interpréter et discerner les choses que la Force cherchaient à vous montrer. Mais il n’y avait aucun doute sur le fait qu’elle cherchait à s’adresser à lui et à lui faire comprendre quelque chose… Aussi, lorsque la nouvelle lui parvint que la Société des explorateurs d’Ossus recrutait des aventuriers dans le cadre d’une expédition sur Mimban, Valtus compris. Il devait se rendre là-bas…


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Le cargo venait de commencer son entrée dans l’atmosphère de Mimban. Dissimulé dans son costume de mercenaire, Valtus ne risquait à rien à prendre ce genre de transport public. Tout avait été parfaitement organisé avec l’Egide pour que le monarque puisse être totalement anonyme, selon sa propre demande. Mais l’Egide avait fait plus que cela. La tenue portée par Valtus était une merveille de technologie. Chaque membre du corps était protégé par des renforts d’armure en matière ultra-légère pouvant résister à une forte pression. Un genre de sac à dos rigide était intégré dans la partie dorsale du plastron dans lequel se trouvait divers équipements de survie et des rations.  Sur la jambe droite, le renfort d’armure comportait un holster rigide dans lequel se trouait un blaster à tir rapide. Sur la jambe gauche, se trouvait un autre genre de compartiment d’une longueur légèrement plus importante dans lequel se trouvait caché son sabre-laser. La casque intégral de la tenue dissimulait parfaitement le visage du Sith et lui donnait aussi des informations diverses sur son environnement, rien de stratégique cependant.

Représentation imagée de ce à quoi ressemble la tenue de Valtus

Spoiler:

Assis à l’écart, il observait les autres aventuriers qui avaient répondu à l’appel de la SDEO. Il y avait de tout de son point de vue. De l’explorateur venu en touriste au baroudeur tenant plus du braconnier que de l’archéologue intrépide. Rien d’intéressant du point de vue du Sith mais ils avaient tous le mérite d’être là… au cas où.

Alors que l’appareil survolait à présent l’immensité de la jungle de Mimban, Valtus fut saisi par une drôle d’impression. Quelque chose dans la Force l’interpelait. C’était proche, de plus en plus proche à mesure que le cargo approchait de son point d’atterrissage. Une présence très familière qui plus est… Comment cela pouvait être possible ?

Le Sith n’avait aucun doute sur son instinct et sur ses sens. Mais lorsqu’il se retrouva à une vingtaine de mètres de son ancien compagnon d’aventure, le Sith n’en revenait pas. Pourquoi la Force s’acharnait ainsi à les rassembler encore et encore ?! Une question qui allait hanter vraisemblablement le Sith pendant encore un moment.

Après le petit discours de bienvenue, Valtus fit comme tout le monde et alla voir l’équipement qui était mis à disposition. C’était plutôt correct, mais son équipement personnel lui suffisait amplement de son point de vue. Mais ce n’était pas la seule raison qui l’avait poussé à se mêler à la foule aventureuse. Il voulait s’entretenir avec Gary. Cependant, le Jedi avait été plus rapide que lui et s’était déjà rassemblé avec les autres.

Comme si de rien n’était, Valtus s’approcha de Gary et son acolyte. Il était juste à côté de lui, les mains jointes devant son torse et fixant son attention sur le chef de l’expédition. La voix de Valtus était déformée par son casque intégral. Sans regarder Gary, il lui glissa sur le ton de la conversation.


 « Que c’est excitant ! A votre avis, combien vont survivre ? »



Oola Cha'kin
Oola Cha'kin
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- A... A un énorme quoi ?!

La voix d'Oola avait couiné quand son minois violet était apparu au-dessus de l'épaule de Kazorof, affublée d'une grimace où se mélangeaient dégoût et horreur.

- Un CROCODILE ?

Elle avait haussé exagérément haut les sourcils - enfin, le maquillage en traits fins qui lui faisait des sourcils comme une humaine, parce qu'elle n'en avait pas réellement - pour marquer sa désapprobation en fustigeant le Lannik d'un regard bleu assassin. Comme le petit Directeur sembla faire autant attention à elle qu'à l'une de ses innombrables mouches qui envahissaient leur champ de vision en bourdonnant désagréablement, Oola détourna le regard avec un soupir avant de se passer une main sur le visage pour y essuyer la sueur qui rendait sa peau moite et luisante.
Elle avait revêtu un petit short en toile marron ainsi qu'un petit haut assorti qui avait l'avantage de ne pas lui tenir trop chaud - et le désavantage certains d'attirer les regards de quelques mercenaires qui les dépassèrent avec quelques sourires mauvais. Oola leur répondit avec un sourire mesquin, qui semblait signifier : "oui, moi aussi je vous ai vus, crétins."  Bientôt, elle arbora une mine dépitée tandis que ses yeux parcoururent les âmes qui s'étaient rassemblées dans le camp. Il y avait plusieurs types bien trop baraqués pour ne pas l'inquiéter ainsi qu'une autre jeune femme qui semblait bien mieux équipée qu'elle. Enfin, Oola avisa le petit jawa et se hâta de serrer contre elle la petite besace qui contenait ses maigres affaires : on n'était jamais trop prudent avec un jawa. Après un regard méprisant envers la créature, Oola se percha sur la pointe de ses pieds pour parler à l'oreille de Kazorof.

- Dis donc, y'a plein de monde et ils ont l'air plutôt expérimentés, chuchota-t-elle en s'aggripant à l'épaule du chiss, sans s'apercevoir qu'elle lui défaisait à moitié sa veste, ce faisant. C'est une sacrée concurrence, on n'a pas trop nos chances non ? T'es sûr que tu veux toujours aller faire cette mission ? En plus, tu vas l'attraper avec quoi ton crocodile, hein ? Ca s'achète des crocodiles, figure-toi, je connais un Hutt qui...

Mais Oola ne termina pas sa phrase : un regard de Kazorof l'avait réduite au silence et elle émit un sifflement désapprobateur en croisant les bras. Au-dessus d'eux, une floppée d'oiseaux sauvages s'envola en un nuée bruyante, au moment où deux types dont l'un en armure commençait une discussion, juste derrière eux. Oola n'entendit que la fin de la phrase mais cela suffit à déclencher chez elle un long frisson, et elle se retourna un bref instant pour adresser au grand type en armure un regard consterné. Alors elle prit le temps d'aviser les armes que portait cet inconnu au visage masqué, puis celles qu'arborait un gars un peu barbu à côté de lui : machettes, grenades. Elle déglutit en se dépêchant de reprendre contenance, réorientant son regard sur le Lannik, mais dans un geste inconscient, elle avait encore agrippé sa besace. A l'intérieur, il n'y avait que le revolver que Kazorof lui avait dégoté, ainsi qu'une lime à ongles, un paquet de mouchoirs, un gel désinfectant, un comlink, des bâtonnets Glucar, l'énergie en barres !, de l'écran solaire et quelques crédits. Dans l'amoncellement de matériel proposé par le camp de mercenaires, elle n'avait rien osé prendre à part un petit couteau à la lame rétractable qu'elle avait glissé dans l'une de ses poches ainsi qu'un petit kit de premiers secours dont l'emballage indiquait qu'il était périmé de quelques mois et qui dépassait vaguement de l'une des poches arrière de son pantalon.
Le regard anxieux, Oola ramena sur son épaule l'un de ses lekkus pour pouvoir nerveusement jouer avec la lanière de cuir qui l'enveloppait.

- Kazzz... adoc. Karadoc, se reprit-elle non sans s'éclaircir la voix après ce fâcheux lapsus.

Aussi, quelle idée de devoir changer de nom. Personnellement, sur ses faux papiers, elle avait choisi le prénom Tyri et le nom de clan Gella. Elle trouvait cela beaucoup plus élégant. Tyri'Gella sonnait beaucoup mieux qu'Oola'Chakin à son goût. Mais Karadoc, c'était... Trop proche pour ne pas se tromper.
Comme le chiss avait l'air de vouloir l'ignorer, elle lui aggripa de nouveau l'épaule pour la secouer avec vigueur.

- J'ai pas pris d'anti-moustique. T'en as pas par hasard ? Ils m'ont déjà piqué ici, et là, et là. Et là...
La Main de la Force
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Alors que l'équipe se rassemble, le Lannik fait claquer sa voix nasillarde.

L'équipe précédente est revenue sans leur chef, il semble qu'ils n'étaient pas prêts pour affronter les dangers de cette jungle.  J'espère que chacun sait où il met les pieds.
Maintenant que ce point est éclairci.. INSPECTION DU MATÉRIEL !


Le Directeur s'approche de Gary et inspecte son équipement.

C'est correct, à part votre couvre-chef. La faune ne sera pas sensible aux effets de mode, mais plutôt à la nourriture, Monsieur Gary. »

A côté se trouve un Jawa, Karadoc et une Twile'k, qu'il interpelle directement.

Faite un pas en avant et attendez. »

La petite silhouette s'est tournée vers le Chiss.

Ça m'a l'air correct Monsieur Karadoc. Les vivres sont souvent plus importantes que les armes. Évitez la nourriture locale, ses effets sont incertains. »

Gimox revient alors vers la dénommée Oola qui patientait devant les autres.

Cette planète n'est pas recommandée pour les vacances. Nous sommes sur un monde tropical où la sélection naturelle avance à mach 2. Votre tenue convient à un night-club, mais pas pour ce qui vous attends en face. Laissez-moi vous donner un conseil. Le nain s'approche plus prêt de l'alien en la fixant d'un œil cruel. Ne lâchez pas votre partenaire d'une semelle et faite exactement ce qu'il fait. Cela pourra vous être utile. »

L'insolente silhouette pivote pour se retrouver face à Zyra qu'il jauge d'un œil professionnel, sans s'attarder.

C'est correct. »

Chassant la sueur qui commence à s'accumuler sur son front, le Directeur passe au dénommé Valtus qui se tient aussi immobile qu'une statue.

Concept intéressant.. Mais si vous n'avez pas prévu de visiter la grande barrière de corail, évitez de trébucher dans un cour d'eau. Ce lestage atteindra les tréfonds tropicaux en moins de deux. Évidemment vous serez toujours moins dérangé que Miss Tyri avec les moustiques... »

Gimox recule en passant ses mains crochus dans son dos.

Messieurs, dames, je suis déçu ! L'ensemble d'entre vous s'apprête à évoluer dans une jungle sans système de navigation ? Personne n'a embarqué de GPS. Je vais vous donner à chacun une carte tactique étanche fonctionnant avec des piles en lithium. La balise du camps s'y trouve.
L'objectif est dans trois endroits possibles sur vos cartes. Choisissez-en un. Ne me trahissez pas, mes traqueurs sont pro et je suis votre seule issue pour quitter cet endroit.

Bienvenue dans l'enfer de Mimban. »






La caverne bioluminescente
Les Are ‘Are
Le fond du fleuve

Cette caverne se trouverait derrière une grande cascade en contrebas du camps. Mes hommes ont aperçu des alcôves creusées dans les falaises de calcaire, où des reptiles volants géants semblent avoir fait leur nid. En observant bien à travers la chute, on peut apercevoir le miroitement d'une flore bioluminescente qui semble marquer l'entrée d'une caverne plus large, et sans doute plus profonde.

Dans un territoire éloigné dans la jungle, des indigènes Mimbanites occupent des ruine anciennes, envahies par une végétation luxuriante. Ces vestiges témoignent d'une civilisation perdue et abritent un sanctuaire pour Ja'w découvert par l’archéologue Kilinwey. Ce territoire est accessible par un pont suspendu de lianes qui traverse un torrent en aval de la cascade. Il ne serait pas impossible que la créature se trouve dans la zone.

Les profondeurs de la rivière pourraient offrir un refuge idéal pour une créature telle que Ja'w. Au fond, des grottes sous-marines et des crevasses sinueuses sont un labyrinthe naturel pour cette chose solitaire. Aucune idée de quel genre bête rôde dans ces eaux stagnantes, mais vous devriez éviter de vous y aventurer seul… N'est-ce pas monsieur Valtus ?


C'est parti !

Vous êtes désormais libre d'avancer tel que vous le souhaitez. Le MJ interviendra aléatoirement, il n'est pas nécessaire de l'attendre. Veuillez préciser les directions vers lesquelles vous vous rendez. Vous pouvez rester groupé ou non. Veuillez noter qu'il y a plusieurs heures de marche entre le camp et ces différents endroits et qu'il sera nécessaire d'y passer plusieurs posts avant de les atteindre (au moins trois par personne). Alors choisissez bien votre équipe et votre destination !
Clévio Ithari
Clévio Ithari
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Opération 1 : Mimban.
L'Imposteur, Orbite de Manaan.

Clévio avait terriblement besoin d’argent. Fuir la République et les jedi n’était de tout repos, et cela engendrait une hémorragie du portefeuille à chaque accrochage. Nouvelle identité, nouveaux vêtements et les frais de spatioports avaient tôt fait de la mettre à découvert.
Lorsque l’annonce du Directeur de la Société des Explorateurs d’Ossus était apparue alors qu’elle parcourait le flux d’information de l’holonet, la jedi déchue n’avait pas hésité et avait répondu présent.

Non seulement une récompense en crédit sonnants et trébuchants était promise mais en plus, le document affirmait qu’une équipe de chercheurs avait la découverte d’un sanctuaire construit dans une jungle impénétrable par une antique civilisation. Selon les scientifiques, le lieu de culte serait dédié à Ja'w, l'une des créatures de la Force les plus puissantes qui ait existé bien que supposément éteinte aujourd’hui.
Clévio avait déjà lu des histoires relatant l’existence passée de cette créature lors de ses nombreuses heures passées aux archives jedi, mais rien de bien probant. Les rares écrits qui mentionnaient le Ja’w étaient plus proche du mythe que d’un traité sur la zoologie. La perspective de visiter ces ruines et d’en apprendre plus sur l’ancienne civilisation les ayant construites avait rapidement attiser les flammes de la curiosité qui brûlaient dans on esprit… La présence incertaine de la bête mythique avaient transformer ces flammes en incendie.

Après s’être inscrite sous la fausse identité de « Lizbeth Zeryn » archéologue indépendante rattachée à l’université d’Alderande, l’exilée encoda les coordonnées du point de rendez-vous dans son navigateur et après un vrombissement, « l’Imposteur », son vaisseau-cargo disparu dans le tunnel bleu de l’Hyper-espace.

L'Imposteur:

Pendant le voyage qui allait durer quelques jours , la demoiselle inspecta dans un de ses vieux casiers son équipement adapté pour les biotopes jungle. Elle avait acheté ce matériels lorsqu’elle avait participé à une expédition archéologique cherchant à excaver les derniers secrets des Guerres Mandaloriennes enfouit sur Dxun.

Dans ce casier se trouvait un treillis, un casque avec lunettes et lampes torches frontale intégré, un purificateur d’eau, une boussole, un masque respirateur avec trois recharge pouvant durer un jour, une tente individuelle, une pelle , un gourde et une trousse de soin. Comme arme, elle avait un petit fusil à fléchettes tranquillisantes prêt à être nourrit de trois chargeur contenant une vingtaine de fléchettes qui dormait dans sa sacoche. Des rations de survie pour deux semaines étaient aussi présente dans une petite bourse. La nourriture de survie n’était que de simple cube n’ayant aucun goût mais pouvant nourrir un être humain chaque  jour. Le tout pouvant être contenu sur soi et dans un sac à dos.

-« Pratique mais point gastronomique » soupira mentalement Clévio en rangeant tout le matériel dans son sac à dos.

Les autres jours, la jeune femme les passa à changer son apparence. Elle avait teint ses cheveux noirs corbeaux en blonds et les avaient attaché en une queue de cheval très serrée. La fugitive prit aussi la peine de placer sur ses pupille jaunies par le côté obscur des lentilles de contact de couleur vert émeraude. Pour parfaire son déguisement, elle plaça une paire de lunette sur son nez et ne se maquilla pas. C’était toujours difficile pour Clévio de changer d’identité car ses habitudes avaient la vie dure mais sa paranoïa lui susurrait à chaque fois que sa vie était en jeu, alors elle faisait au mieux pour jouer les rôles qu’elle avait créer grâce à des faussaires et de l’argent sale versé aux bonnes personnes des administrations étatiques.

Le jour de l’arrivée, la demoiselle fût en retard on la fit montée sans ménagement dans une navette aux côtés d’autres mercenaires et aventurier comme elle non sans avoir rapidement examiné son équipement. Etant la dernière à embarquer, Ithari s’installa dans le siège du fond où nul hublot était percé, la laissant dans la pénombre.
Assise au fond de son siège, la poitrine comprimée par l’attache de sécurité, la jedi déchue lisait son datapad qui affichait toutes les informations qu’elle avait recueilli sur Mimban. La planète était principalement marécageuse et recouverte de jungle, les habitants étaient des humanoïdes à la peau rugueuse et cramoisie. Leur facies étaient écrasés, faisant ressortir leurs yeux noirs globuleux, cela était dû à leur manière de vivre qui était sous-terraine.

Une secousse sorti Clévio de son érudition, elle leva les yeux de son bloc de donnée et parcouru ses camarades d’infortunes. Beaucoup commençaient déjà à sympathiser. Les oreilles de la jeune femme tentèrent de capter quelques brides de conversations, mais toutes ces voix  étaient noyées par le crissements et les vrombissements du vaisseau entrant dans l’atmosphère. Ces bruits parasites agaçaient la fugitive mais il était hors de questions d’user de la Force pour accroitre ses perceptions et risquer de se faire détecter par d’autres utilisateurs de la Force.
De toute façon, Clévio ne voulait pas se mêler aux autres… elle ne savait point quelles étaient les véritables allégeances de ses condisciples et qui survivrait…
Kranyya Nekro
Kranyya Nekro
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Posée sur une dune, près de notre base, j’admire les deux soleils couchants de Tatooine :
« 5 ans que je suis là, et pourtant je ne me lasse jamais de ce spectacle ! L’ambiance de cette planète est vraiment unique… »
J’inspire d’un grand coup l’air chaud du crépuscule, et je me lève. J’ai passé une bonne partie de la journée ici à méditer, il faut rentrer maintenant. Je me penche et récupère ma sacoche.
« Raaaah j’ai mis du sable de partout ! C’est bon, demain je prends une serviette, je n’oublierai pas cette fois-ci. »
Je secoue mon sac, je ne veux pas en coller partout à la base aujourd’hui, et remet mes affaires dedans. Puis je reprends ma route.

Quelques dizaines de minutes plus tard, j’arrive enfin devant l’enceinte Rocheuse qui dissimule la base Jedi ; en tant que Chevalier Jedi depuis peu, j’y entre fièrement (oui bon, comme tous les jours, mais c’est toujours aussi agréable ahah)
En prenant un des couloirs, un ami m’appelle :
« Ehh Kran ! Viens voir j’ai un truc de dingue à te raconter !
-J’arrive j’arrive ! »
Je trottine en sa direction, il a l’air vraiment enthousiaste, ce qui piqua instantanément ma curiosité, Qaram a toujours les derniers news du coin, que ce soit les petits potins ou les nouvelles Galactiques, un vrai reporter (une vraie commère surtout ; mais bon je ne le blâme pas, moi même j’adore ça)
« Alors alors mon pote, dis-moi !
-Regarde ce que j’ai trouvé, j’ai directement pensé à toi ; tu ne refuserais jamais une bonne mission hein ? Fait bien attention à toi si tu acceptes par contre. »
Il me tend un message de la Société des Explorateurs d’Ossus ; que je lui arracha des mains en trépignant d’impatience dès qu’il me le tendit. Je dévore le message en quelques instants :
« Woooaw, une mission sur Mimban, génial ! Merci pour cette info Qaram ! Je ferais gaffe t'inquiètes pas. »

Je le salua et fis demi-tour vers mes quartiers, toujours le message en main, me repassant les détails. Je n'étais pas parti de Tatooine depuis quelques temps, l'adrénaline d'une aventure ma manquait.
Je ne suis jamais allé là-bas mais je connais bien ce type d’endroit, rien de tel qu’une mission à risque pour découvrir une planète n’est-ce-pas ?
« Récupérer une créature vivante… Ja’w… Récompense ha ! Gros crocodile sensible à la force ?! Eh bah, ça m’a l’air bien intéressant tout ça. »
Il faut bien se préparer ! Je prends ma sacoche et la vide, je dois économiser la place, tous les détails comptent !
J’y fourre une bonne quantité d’aliments simples à conserver et à transporter, du matériel de soin au-cas-où, j’ai beau maîtriser la guérison, vaut mieux être prudent, une boussole et une gourde en acier, avec mon outil d’extraction et de filtration d’eau. Je récupèrerais d’autres trucs sur place, ils ont dit que leur camp était bien équipé. J’enfile une tunique simple, manche longue et pantalon en toile légère, (tenue la plus neutre possible pour cacher mon appartenance à l'Ordre Jedi) il vaut mieux éviter d’avoir les mouvements restreints, se mouvoir dans la jungle c’est une sacrée galère ! De bonnes chaussures de marche et un manteau étanche pour les averses tropicales, et tadaa.
J’accroche mon sabre tant cher à mes yeux à ma ceinture en le cachant bien dans mon dos, sous mon manteau, enfile mon sac en bandoulière et me met en route pleine d’enthousiasme.
J’ai raté la navette qu’ils avaient prévu mais bon, j’ai un petit vaisseau et la destination, j’irais plus vite comme ça.

En sortant de la base, je recroise Qaram qui étonné, me dis :
« Et bien Kran tu pars déjà ? Tu perds pas de temps toi.
-J’ai pas une minute à perdre mec, l’aventure m’attends ! »
Je lui lança un sourire complice et sortit en courant.

Arrivé à mon vaisseau, que j’affectionne tant, j’y lance tout d’abord mon sac.
« Mon bon vieux Dath on part en mission ! »
Je monte dans mon intercepteur, rentre les coordonnées et me mis finalement en route :
« Hop, Camp des Explorateurs en pleine jungle de Mimban, me voilà ! »

La planète de la bordure intérieure n’était pas si loin de Tatooine, le trajet fût court. De toute manière, chaque moment passé avec Dath dans l’espace était un bon moment pour moi qui aimait tant piloter. Arrivé dans l’atmosphère, je profite de l’altitude pour admirer le paysage, des marécages, de la jungle… Ettt là ! Une clairière, le camp se trouvait ici.

Après un atterrissage de pro, je bondis hors du vaisseau, enfila mon sac et partis en direction des barricades qui entouraient le camp. Je me remet en tête tous les détails: je suis inscrite à cette mission sous mon vrai nom (qui n'est aucunement connu ni raccordé à l'Ordre Jedi, officielemnt je ne risque rien.) Les gardes qui scrutaient l’horizon m’arrêtèrent :
« Qui va là ?
-C’est moi, Kranyya Nekro, j’ai répondu à l’offre de la Société des explorateurs d’Ossus, je vous avais prévenus que j’avais raté la navette et que je venais de mes propres moyens. »
Une fois le malentendu dissipé ils me laissèrent entrer dans l’enceinte du campement.
Je me dirige vers l’armurerie pour récupérer ce qu’il me manque, croisant en chemin des petits groupes de personnes « Oh je n’ai pas tant de retard que ça, ils sont encore tous là »
« Alors, me dis-je à moi-même, on doit attraper une grosse bêbête vivante, il me faut du matériel adapté, c’est pas avec ma gourde que je vais la ramener… Oh ! Je récupère un pistolet à charges tranquillisantes. Ça c’est ce que je veux dire par adapté, regarde-moi ça comme c’est chouette. »
J’attrape un filet, une petite machette et un revolver, je mis le filet dans mon sac et accrocha les armes à ma large ceinture. Avant de sortir, je pique quelques vivres lyophilisés, vaut mieux trop que pas assez, me dis-je, on sera surement plusieurs.

Toutes mes affaires en main, je gambada en direction du groupe où un Lannik venait de vérifier le matériel des aventuriers et de donner les dernières indications :
« Salut Salut, dis-je amicalement, moi c’est Kran, qui est chaud pour partir en équipe ? C’est probablement plus efficace que le solo dans ce genre d’endroit. »
Gary Kovani
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Il m'arrive de croire que la Force est une entité vivante, tentaculaire, qui unit toutes les créatures de la galaxie, et les guide comme autant de marionnettes, dans son grand dessein. Une pensée qui m'arrache un frisson. Qu'en est-il de notre libre arbitre si notre destin est écrit à l'avance ? Ne sommes nous que de simples acteurs, condamné à jouer un scénario déjà ficelé ? J' aimerais me convaincre du contraire... Mais comment, sinon, expliquer la présence d'autant de mes connaissances ? Je n'ai jamais cru aux coïncidences... Est-ce l’œuvre de la Force ? Ou bien est-ce que mes pulsions suicidaires déteindraient sur les personnes que je fréquente ? En tout cas, si nos destins sont écrits à l'avance, alors celui du Ja'w est déjà fixé depuis bien longtemps.

« Quart Haddock hein ? Moi c'est Demi Flétan. Enchanté. » Je lui rends son salut, un discret sourire au coin des lèvres. Je dois user de tout mon self-control pour ne pas exploser de rire. « La taille ou la force... Tu sais ce que j'en pense... » Je hausse les épaules. « Ce qui compte c'est d'être dans son élément, pour avoir l'avantage.» Une petite pique ironique, affublée d'un clin d’œil moqueur. C'est lui qui a commencé hein ! Le Chiss est certainement bien plus à l'aise dans une jungle urbaine que sous le couvert des hautes frondaisons. D'ailleurs, je me demande si je l'ai déjà croisé ailleurs que sur Nar Shaddaa... C'est que ça doit être vraiment la merde là bas s'il tente sa chance ici. Que cherche-t-il vraiment ? A mettre la main sur le pactole pour acheter ceux qui veulent toujours le trucider ? J'avise sa partenaire. Un petit bout pas dégueux, mais qui clairement n'est pas à son aise ici, en pleine nature sauvage. Probablement une autre de ses connaissances peu recommandables. Il ne faut jamais se fier aux apparences. Les psychopathes ont toujours l'air de personnes ordinaires. « Lorsque le meilleure gagne, c'est que les moins bons ont mal triché, n'est-ce pas ? » Proberve Nar Shaddien, plein de sagesse. Sur ces belles paroles, je m'éclipse. Quelques groupes se forment déjà. Je baisse les yeux pour demander son avis à mon binôme, lorsque je réalise que le Jawa a tout bonnement disparu. Je tourne sur moi même, fend la foule d'aventuriers du regard. Aucune trace. Bordel, il est où ce...

Je me fige soudain. Frissonne. Une ombre s'invite dans mon espace vital. Cette fois je dois lever les yeux. Vers le sommet casqué d'une silhouette en armure intégrale. Ersatz d'un super-héros d'holofilm. Je plisse des yeux. Cette stature, cette aura, cette gestuelle... J'ai l'impression de la connaître. Se serait-on déjà croisé bel inconnu ? « Ça vous excite de compter les morts ? » Drôle de formulation, je réponds du tac-o-tac sans vraiment y réfléchir. J'avise son entrejambe. « Vous avez une braguette rétractable ou un truc du genre ? Parce que s'il faut retirer toute l'amure pour aller pisser, vous allez vite finir sur la liste des... » Je réalise alors seulement. Non impossible ! Je recule d'un pas. VALTUS ?! Je jette un coup d’œil par dessus mon épaule. Où sont les gardes qui ne le quittent jamais ? Planqués dans la forêt ? Restés en orbite en cas de pépin ? Merde. J'imagine parfaitement le souverain de Sigil raser cette planète à coup de bombes spatiales, pour s'assurer que personne ne repartira avec sa proie. Les enjeux viennent de monter d'un cran. Surtout que depuis Phindar, je ne saurais dire si nous nous sommes quittés en bons termes... « C'est pas le tout, mais mon partenaire a déjà disparu... Alors je... Enfin tu vois. A plus tard. »

Je m'esquive. Un cocktail improbable d'humeurs s'invite dans mon esprit. Entre excitation et terreur. Deux sentiments extrêmes que ma formation de Jedi m’efforce de tempérer. Chaque fois que je reste au coté de Valtus un peu trop longtemps, la situation dégénère, et les cadavres s'amoncellent. Il a le don pour faire ressurgir les franges les plus sombre de mon âme...

« Oud'ja Oud'ja ? »
« Hein quoi ? Mais bordel, tu étais passé où ? »
« Ou-thy-ny ! Chalou ! Jaki ! T'chikali ! »


Entre ses mains, le lance-filet n'est plus qu'une carcasse éventrée. La moitié arrière a disparu, quelques fils pendouillent. Une carte électronique dépasse du fuselage modifié.

« Comment ça ? Tu l'as customisé ? On dirait qu'il va t’exposer entre les mains là. Mais t'as fait quoi du reste ? On va trouver quelqu'un pour nous le remettre en état... »
« Tha ! »
« ... »


« Tha » c'est genre la pire insulte qui existe en langage Jawa. Si violente qu'elle n'a d'équivalent qu'en Gamoréen : « Grmfouimf ». J'ai merdé, oui. C'est un truc culturel : ne jamais dire à un Jawa qu'il ne sait pas ce qu'il fait lorsqu'il trifouille un circuit électronique ou bidouille un mécanisme.

« Pardon ! Pardon ! OK ! Donc... Si je résume. Il est deux fois moins lourds, et tu peux maintenant lancer les détonateurs thermiques avec... Super génial, ouhou, trop de la balle... J'espère juste que l'autre comique en chef ne va pas le retenir sur la prime ! Sinon c'est toi qui paye. Moi j'ai rien à voir avec tes magouilles de Jawa. »

Il exhibe aussitôt quelques plaquettes de crédits. Elles ont l'air énorme dans ses petites pâtes velues.

« Ou'thi ! Tha'ny ! Oud'ja ! Oud'ja ! »

Je lève les yeux au ciel. Ma main s'écrase, théâtralement, sur mon visage.

« Donc t'as déjà revenu les pièces « inutiles »... OK. Je ne veux même pas savoir comment, ni à qui... Pourquoi est-ce que j'en étonne hein ? Bon. On peut passer à la suite des évènements maintenant ? »

Je crois même qu'au milieu de la jungle il serait capable de négocier avec le premier primate venu. Après on va nous dire qu'il faut être respectueux des autres cultures, qu'il ne faut pas tomber dans les préjugés faciles hein... Mais bordel, ce Jawa est un préjugé sur pattes !

Après cette petite mise au point, nous nous regroupons avec ceux qui n'ont pas encore quitté le campement. Des discussions fusent en tout sens, sans logique ou organisation. Le Lannik nous a balancé trois localisations, et il laisse la nature faire le reste. Une équipe de mercenaire s'est déjà tirée, vers une destination qu'ils n'ont pas souhaiter communiquer. Chacun sa stratégie. Moi, personnellement, je décide de jouer carte sur table. Je lève un bras et balance :

« Je vais au fleuve. Qui pour m'accompagner ? » J'ai pris un maillot de main dans mon sac, incroyable coïncidence. Ou pas. « Le Ja'w il ressemble à un gros crocodile non ? Donc j'imagine qu'il doit souvent traîner au bord de l'eau... » Une logique comme une autre. Sur mon flanc, le petit Jedi grogne. Il ne sait pas nager.

« T'as cas modifier ton arme pour qu'elle puisse tirer les détonateurs thermiques sous l'eau, non ? Tu me couvriras depuis le bord. »

Une proposition ironique... Mais qui déclenche une série de cris suraigus. De toute mon existence, je crois que je n'ai jamais vu un Jawa aussi excité. Je lui tapote le dos. Toute cette énergie le rendrait presque... mignon.

« En route ! »

Sur la carte tactique, le point bleu ne semble pas si éloigné du camp de base... Mais à mesure que nous approcherons du fleuve, les abords marécageux risquent de nous ralentir. Comme d'habitude, je n'ai pas choisi la facilité... Mais sinon on s'ennuierait, pas vrai ?
Clévio Ithari
Clévio Ithari
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Opération 1 :
Camp des explorateurs, Mimban.

L’air poisseux de Mimban dû au soleil souverain dans le ciel et l’étouffante couverture des arbres touffus recouvrant de leurs chappes végétales les nombreux marécages de la planète irritait grandement Clévio.

La jeune femme avait vu le jour sur Dantooine et était plus habituée aux climats tempérés avec de temps à autres des averses. Ici, le climat tropical, les marécages traîtres ainsi que les jungles labyrinthiques étaient à l’opposé de ce à quoi était habitué son corps.

Une fine couche de transpiration avait recouvert son visage, le faisant luire au soleil et collant sur son front dégoulinant les mèches de cheveux rebelles ayant échappés à sa queue de cheval . Pour la quatrième fois dans la journée, Ithari passa de l’eau froide sur son visage afin de chasser la sueur et se remettre les idées en place.

Une fois rafraîchie, la demoiselle vit son reflet dans son miroir de survie, elle prit du temps à comprendre qu’il s’agissait bien de son reflet. Contemplant cette personne nouvelle, elle se mit à réfléchir sur la mission et la machine bien rodée carburant aux longues heures d’études aux archives jedi qu’était son esprit se mit doucement en marche.

Le J’aw était une créature crocodilienne et devait donc évoluer dans un milieu aquatique. De plus, dans un environnement aussi hostile que Mimban, une source d’eau était endroit indispensable pour quelconque animal vivant dans cette jungle. Prédateurs et proies se pliaient à cette règle naturelle mais pour un crocodilien, les fleuves et rivières sont aussi bien une bonne source d’hydratation que de nourriture. Si il chasse à l’affût, le Ja’w n’aurait aucune difficulté à se repaitre d’une bête malchanceuse ayant fait l’erreur de boire à l’amont du fleuve.

Clévio regarda la carte qu’on lui avait fournie et marqua le fond du fleuve comme destination principale. Les données qui défilaient sous ses yeux ne la rassuraient pas. Moult grottes étaient creusées sous l’eau et des crevasses sinueuses forment un labyrinthe naturel mortel. Pour embellir le tableau, le terrain alentour était un marécage putride où les insectes et l’humidité n’épargnaient ni Hommes ni machines. Traquer la bête ne serait pas une mince à faire au vu de l'air de chasse qui étaient clairement à son avantage... Tous ne survivraient pas.

En soupirant, elle enfila une combinaison étanche sous son treillis avec difficulté avant de fixer sur son visage son masque respirateur qui fit un bruit de ventouse une fois posé sur la bouche de la jeune femme. Elle compléta ses protections avec des lunettes et un casque à larges bords et enfin harnacha son sac à dos et quitta sa tente en ramassant son fusil.

Bien que cela soit imprudent, Clévio avait conservé son sabre-laser dans la poche fermée de son pantalon. Sentir le poid de cette arme élégante d’une époque civilisée la rassurait quelque peu… Bien plus que l’important fusil de précision qu’elle tenait à l’épaule.

Des petits groupes d’explorateurs s’étaient formés et certains semblaient se connaître depuis longtemps. Elle voyait une t’wilek à la peau violacée embêter un chiss au visage calme et froid, un homme vêtu d’une armure imposante marqué d’un triangle rouge à l’envers sur la visière de son casque, une iridonienne radieuse souhaitant rejoindre un groupe et en improbable duo composé d’un jawa et de… Gary Kovani ?!

Le sang de Clévio ne fit qu’un tour et la peur inonda son estomac avant de se répandre dans tout le corps. La chaleur tropicale laissa sa place à l’étreinte glacée de l’effroi.

La dernière fois qu’elle avait vu cet homme, c’était lorsqu’elle lui avait faussé compagnie sur Naar-Shaaddaa et maintenant, le hasard ou cette maudite Force les avaient réuni sur cette planète perdue… Tout ce la jeune Ithari voulait, c’était se faire un peu d’argent pour continuer de fuir les jedi et la République… Et voilà qu’un de leurs meilleurs détectives était sur place.

Tentant de soulager sa conscience, Clévio espéra qu’il n’allait pas partir vers le fleuve. Sur trois sites de présence probable du Ja’w, il allait surement choisir la jolie grotte luminescente et…

-« Je vais au fleuve. Qui pour m'accompagner ? »

Les espoirs de Clévio s’étaient effondrés en une seule phrase et machinalement, elle avait levé la main pour suivre l’homme. Bien que la peur empoisonnait son esprit, la raison délivra à la jeune femme son antidote : Elle s’était longuement déguisée et son masque respirateur couplé avec ses lunettes teintée dissimulant ses yeux jaunes et son casque à larges bords masqueraient le visage de l’exilée.
Une fois débarassée de ses craintes, la demoiselle vint à la rencontre du duo improbable et leurs tendit la main. Son respirateur grésilla et une voix robotique bien que féminine cracha :

-« Je me nomme Lyzbeth, Archéologue… Je me joins à vous pour monter une expédition au fleuve… Peut-être devrions-nous proposer à la jeune iridonienne de nous suivre ? »
Zyra Cassandra Vestali
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Zyra ou plutôt Emilinda Kasard observait un peu tout le monde, mais difficile de trouver des alliées dans ce qui allait sûrement être une chasse des plus dangereuse. Elle avait commencé à faire connaissance avec quelques scientifiques et quelques membres de l'expédition quand elle entendit les différents choix de certaines personnes elle commença à réfléchir. La caverne bioluminescente ne lui semblait pas une bonne solution, c'était vraiment le coup à se prendre un tir dans le dos et si jamais la créature devait sortir des profondeurs de cette dernière, il risquerait de lutter dans un terrain restreint où les mouvements seraient réduits sans parler du fait que la créature aurait plus facile à les voir venir. De plus elle aurait du mal à prévenir, l'équiper rester en arrière pour venir la chercher en cas de besoin et surtout pour s'occuper de transporter la créature une fois neutralisée enfin ça c'est si la créature n'était pas trop grosse, car pour l'heure il n'avait pas encore vraiment d'idée sur la taille réelle de la créature. Pour la rivière, elle n'était pas trop motivée, elle préférait aller explorer les anciennes ruines là ou selon le peu d'informations qu'ils avaient servait de refuge à la créature sensible à la force. Elle devrait sûrement être dans le coin si c'était une créature plutôt territoriale sauf si le Ja'w n'en avait rien à faire de protéger son sanctuaire et avait trouvé peut-être un meilleur endroit pour s'installer. Tout cela n'était que de la théorie et il fallait choisir du coup Zyra sous les traits de la charmante Emilinda Kasard s'approcha d'une jeune Zabrak à la peau grisâtre.

Salut Kran dit-elle avait un sourire amical après avoir retiré la sucette couleur framboise de sa bouche moi c'est Emilinda Kasard mais on s'en fout un peu non ? Tu peux m'appeler emi et je serais partante pour qu'on fasse équipe, dit-elle en marquant une légère pausec'est sur qu'en groupe c'est mieux perso j'ai pas trop envie de me faire croquer par la première bestiole qui pourrait se présenter ah et sinon je suis une xenobiologiste après bon je ne suis pas très forte en combat, mais dit-elle en regardant un peu la jeune zabrak elle en profitant pour reprendre sa sucette en bouche durant quelques instants avant de la retirer Toi tu sembles savoir te battre non ? J'aurais bien besoin qu'on veille sur moi dit-elle avec un petit regard charmeur et un clin d'œil un peu coquin alors que naturel ses phéromones de zeltron remplissaient un peu l'air autour d'elle avant qu'elle ne s'approche pour murmurer à l'oreille de kran et puis si ça te dit après la mission on pourrait passer peu de temps ensemble hum ? histoire de faire mieux connaissance ? Murmura t-elle d'une voix suave en laissant échapper un petit rire doux et amuser le tout ne laissait pas trop de place au doute quant à ses intentions

Puis dès qu'elle eut terminé Zyra reprit sa place en face de Kran attend sa réponse et fit signe à quelques personnes de l'expédition avec qui elle avait pu s'entretenir de la rejoindre afin qu'ils puissent s'organiser.

Moi j'aimerais bien aller voir les ruines je pense qu'y' a pas mal de choses intéressantes à trouver en plus du ja'w dit-elle simplement autour d'elle sans chercher à imposer son choix a ceux qui l'entourenttu en penses quoi toi Kran ? Demanda t-elle simplement toujours avec se regard un peu charmeur vis à vis de la jeune zabrak
Kranyya Nekro
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Après avoir posé ma question à qui voulait bien l’entendre, je reparcouru des yeux tout le beau petit monde qui était réuni dans cette clairière : une twi’lek en pleine discussion avec un Chiss bien armé, un type en grosse armure (purée il devait avoir vachement chaud avec ce truc), une jolie demoiselle masquée face à face avec… mais ?!
J’écarquille grand les yeux pour voir si ma vision ne m’avait pas trompé ; mais c’était belle et bien Gary accompagné d’un petit Jawa.
Je ne le connaissais pas très bien, mais ce type était bien connu sur notre base de Tatooine ; certes plutôt à la mauvaise réputation si on écoute les bruits de couloir ; mais les Jedi aventureux et autonome c’était pile ma came, je fais partie de ces gens-là (c’est sûrement la raison pour laquelle je suis ici, en terrain inconnu pour une mission à l’apparence bien dangereuse ahah…)
C’était ma veine ! Il y avait quelqu’un de l’Ordre ici avec moi, Super ! Quoi de mieux que de le suivre pour en apprendre un peu plus sur lui et effectuer cette mission en toute sécurité sur cette terre inconnue.

Avant d’avoir eu le temps de réfléchir plus, une belle femme s’approcha de moi et m’interpella.
Mon teint grisâtre vira instantanément au rouge vif, wow, elle était très charmante, et vraiment avenante surtout, vu ce qu’elle me dit et surtout sur le ton qu’elle emploie.
Les épaules crispées par la surprise d’avoir été aussi ouvertement charmée (et ça avait clairement marché, j’adore les jolies femmes… AAAH, mais de quels pouvoirs détenait-elle pour autant avoir d’emprise sur moi ?! J ’ai l’impression que je vais exploser !) je recule d’un pas, elle venait de me chuchoter à l’oreille (résiste résiste résiste, me répéta-je en boucle, elle dit ne pas savoir se battre, surement la raison pour laquelle elle voulait absolument que je la suive, depuis que j’ai quitté Dathomir vu la façon dont tout le monde me dévisage j’ai l’impression qu’il y a écrit en gros sur mon front « venez voir la seule Zabrak du coin pour la castagne, quoi de mieux qu’une sorcière pour ça ». Puis, aller dans les ruines ? Ce n’est pas vraiment mon truc, le Lannik avait parlé d’un fond de fleuve, avec des grottes sous-marines et une rivière profonde… Avec mon Hydrokinésie c’est là-bas que serais la plus efficace…)

« Ahh, sa-salut Emi, dis-je en sentant mon visage bouillir sous le regard séducteur de la jolie dame (raaah pourquoi ça marche autant sur moi ces petits numéros de charme) enchanté de faire ta connaissance, je- hum, ne suis pas trop une fan de ruines, parce que euhh… »
Je n’arrive pas à trouver une raison pour refuser de l’accompagner, elle me rend trop nerveuse c’est pas juste !
Je ne peux pas me permettre de partir seule avec elle là-bas, qu’elle sache se battre ou pas, c’est trop risqué. Surtout si je n’arrive pas à rester stoïque face à ses charmes très… hum, convaincants… (Pour sûr ils l’étaient. Je ne vais pas refuser sa proposition de ‘’faire plus ample connaissance’’ après la mission ça c’est certain ; ehh ça va, chacun ses défauts…)
Je change de sujet pour dissiper le malaise que je risquai de créer si je m’étalais encore sur mes raisons de refuser de l’accompagner, en essayant de faire refroidir mon visage désormais écarlate :
« Xénobiologiste tu dis ? Génial ! Je suis plutôt calée en Biologie aussi, je ne suis pas vraiment une experte mais j’ai mon petit lot de connaissances… »
Mes yeux s’abaissèrent à nouveau sur la bouche d’Emilinda, qui jouait avec une sucette en maintenant son regard brûlant et déterminé sur moi.
J’essaye de garder mon calme et m’exprimer normalement mais si elle continu de me fixer avec un air aussi irrésistible je vais finir par littéralement me désintégrer sur place.
Elle proposa aux personnes qui s’approchaient d’elle de l’accompagner aux ruines, Super ça me donne une occasion pour m’éclipser !
Je prends un peu de mon temps pour réfléchir à une manière pas trop ridicule de prendre la fuite sans gâcher mes chances auprès de la belle femme aux cheveux blancs quand j’entendis des bribes de la discussion entre Gary et la femme masquée ; parmi lesquelles les mots magiques : « fleuve » et « Proposer à la jeune iridonienne de nous suivre » resonnèrent dans mes oreilles pointues.
Bingo c’était ma chance ! J’attendis que les personnes que la Xénobiologiste avait interpelées s’approchèrent encore un peu puis lui lança, en tentant de garder un minimum la face :
« On m’appelle, on se voit après la mission. » Suivi d’un clin d’œil raté sous la pression.

Rahh, pensa-je en tournant enfin les talons, j’ai vraiment eu l’air d’une imbécile ! D’habitude les jeux de séduction c’es mon truc, pourquoi elle m’a autant eu ? Sûrement faute à des pouvoirs que je ne connais pas. Bref, j’espère que j’ai pas gâché toutes mes chances non plus heeh, elle est vraiment belle !

Quelques mètres plus tard, je débarque dans le dos de la demoiselle à la queue de cheval blonde en lui disant avec mon plus grand sourire et tout l’enthousiasme qui est mien :
« Hey, ça parle de moi ici ? Lyzbeth tu as dit ? Enchanté ! Je lève les yeux vers Gary, en espérant qu’il me reconnaisse ; Moi c’est Kranyya, ou plutôt juste Kran c’est mieux.
J’ai cru entendre que vous montez un groupe pour le fleuve, je comptais y aller également, je viens avec vous. »

Je lance un dernier coup d’œil à la carte tactique offerte par le Lannik, notre objectif était le point bleu, espérons que le Ja’w ai lui aussi choisi ce coin plein de flotte en guise de cachette.

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Image de la tenue de Kran pour l'opération:
Spoiler:
Source: Moi


Rappel des règles : Postez librement, sans ordre spécifique, jusqu'à ce que le MJ intervienne avec des instructions. Attendez que tous aient posté au moins une fois avant de reposter. Vous êtes autorisé à sauter le tour d'un joueur passé trois jours sans réponse.

Clévio et Kranyya, merci de faire attention.
Kazorof
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Kazorof prend sur lui pour pas frapper violemment l'arrière de la tête d'Oola alors qu'elle réussit en l'espace d'une poignée de seconde à foutre le doute sur son nom d'emprunt tout en décrédibilisant complètement ses capacités à gérer la mission. Il articule tout juste un ferme là du bout des lèvres, en lui assenant un regard incandescent. En sus et place d'enfoncer dans le crâne de la twi'lek les enjeux de cette mission, ou même de lui rappeler que de base il aurait vraiment fait sans elle, merci bien, il adresse un hochement de tête courtois vers Kovani. Ce con là aussi serait capable de lui niquer sa couverture, avec un humour aussi pourri. Certaines choses ne changent pas.

C'était pas forcément bon de le savoir là. Ce type avait un certain avantage cosmique dans cette chasse qu'était pas pour lui plaire. La seul assurance qu'il pouvait en avoir était que le type lui tirerait pas dans le dos. Il lui devait au moins ça. C'est pas un truc qu'il pouvait dire du reste des mercenaires, et certainement pas de la boîte de conserve sur pattes déjà excitée à l'idée des prochains morts. Kazorof se contenta d'un reniflement méprisant avant d'enfoncer contre la poitrine de Oola la veste en chanlon, et de repartir dans la direction du lannik. Y allait y avoir de la rivalité, et ça voulait dire qu'il faudrait être constamment sur ses gardes.

Dardant un œil sur chacune des personnes se trouvant là, il récupéra presque de manière absente la carte tactique. Il détestait ce genre de connerie. C'était du genre à être beaucoup trop dans les deux sens à son goût. Avec des dispositifs à la con qui permettraient clairement pas que de retrouver le camp, mais bien de les traquer dans toute cette jungle plus facilement qu'un crocodile. Posant finalement le regard sur les zones de recherche, il s'arrêta longuement sur la ligne sinueuse du fleuve. La remonta jusque la cascade, avec sa fameuse caverne. La chaleur le vit battre des cils englués, et il se frotta les yeux un bref instant. Enfin, il cerna la zone des ruines d'un index pour la montrer à Oola.

Les autres avaient l'air de former des équipes. Cinq partaient pour le fleuve et ses alentours, dont un jawa beaucoup trop armé. Une avait évoqué les Are'Are avant de se rapatrier vers les autres. Pour lui, c'était dans les ruines qu'ils trouveraient des informations solides sur Ja'w. Qui disait constructions disait indigènes, et seuls les habitants de Mimban sauraient dans quelle zone une créature de cette envergure pouvait bien traîner. Surtout il avait toujours eu une préférence pour les groupes restreints. De un à deux tout au plus. C'était la meilleure manière de pas se faire buter par le premier taré qui aurait décidé de doubler les autres.

- On va plutôt tenter notre chance côté végétation. Que les meilleurs survivent, il balança à l'intention du groupe avant de tirer Oola par le bras pour la forcer à s'enfoncer avec lui dans la jungle.

La chaleur était harassante, et il suffit de quelques pas pour qu'il soit en nage, mais il demeurait profondément concentré. Ce n'est que lorsqu'il fut certain d'être hors de portée d'oreilles indiscrètes qu'il se tourna vers sa partenaire.

- On fait confiance à personne ici j'te rappelle. Le truc qu'on recherche à de la valeur. Beaucoup de valeur. Alors évite de balancer mon nom devant les autres et fait comme moi. Aie l'air dure à cuire tu veux ?
Darth Yrlion
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Les secrets de Mimban


Même dissimulés derrière la visière de son casque, les yeux de Valtus n’en demeuraient pas moins perçant lorsqu’ils suivaient Gary en train de partir rejoindre son groupe. Le moment n’était pas encore venu…

Le Sith se déplaça à son tour un peu plus loin, seul, enfin d’observer plus attentivement le reste des « braves ». Quel éventail intéressant et… pathétique pour l’aristocrate qu’il était. Un Jedi révolutionnaire accompagné… d’un Jawa ?! … sensible à la Force ?! De mémoire, jamais dans ses longues et nombreuses lectures dans les archives de Korriban, de Dromund Kaas ou même d’Athyss, il n’avait lu que les Jawas pouvaient être sensible à la Force. Intéressant. La Zabrak sur laquelle Valtus s’attarda ensuite n’en n’était pas moins intéressante et de loin… elle aussi était sensible à la Force. La Lumière façonnait son aura indéniablement, mais le Sith qu’il était percevait aussi le Côté obscur, faible et minoritaire mais bien présent. Une telle aura lumineuse ne pouvait appartenir qu’à une Jedi mais la jeune femme était aussi liée d’une manière ou d’une autre à l’Obscurité…. Très intéressant. A croire que cette aventure somme toute banale attirait les sensitifs comme une fleur attire les abeilles. Il se contenta d’un rapide coup d’oeil sur le reste de la troupe. Une humaine mystérieuse, un Chiss tout aussi mystérieux et sa partenaire twi’lek, une jeune humaine fortunée à en croire son équipement… Un mélange hétéroclite et saugrenu du point de vue du monarque. Il serait plus tranquille seul en définitive.

Après avoir prit la carte tactique et étudié les différents points d’exploration renseignés, Valtus se décida à prendre la route de la cascade, une destination qui ne semblait intéresser personne. Parfait. L’équipement utilisé pour la carte tactique était plutôt simple et basique. Son système d’exploitation du plus commun. Tenant la carte dans sa main gauche, il tendis son bras droit de manière à passer son brassard au dessus de la carte. Une lumière bleue balaya l’appareil à trois reprise. Immédiatement après, la carte contenu sur le datapad s’afficha sur la visière de son casque. Il remit cependant la carte dans son sac à dos intégré dans son plastron. Sans attendre plus encore, il se retira et commença à prendre le chemin de la cascade.

La SDEO avait fait les choses bien de son points de vue, le chemin était relativement bien dégagé sur cent mètres dès la sortie du camp. La terre du sentier que Valtus arpentait était presque lisse et damée. Les arbres et buissons avaient été en partie fauchés grossièrement. Les bois morts et les feuilles flétries étaient encore présents sur le bas côté.

Si d’apparence, la combinaison que le Sith portait apparaissait comme une boîte de conserve étouffante, il n’en était rien. En effet, le matériau composite dont elle était constituée la rendait aussi légère qu’une tenue de Huttball. Doté d’un système complexe et perfectionné, la combinaison que l’Egide avait fournit à Valtus était conçu pour assurer une parfaite autonomie. Recyclage de la sueur et de l’urine, gel dermique thermo-adaptable, captation de la chaleur corporelle pour compléter et soulager l’alimentation les cellules d’énergie, filtration des particules présente dans l’air… même l’énergie cinétique produite par les mouvements de déplacement servait à alimenter la combinaison.

Après plusieurs minutes à marcher, le Sith finit par descendre une faible pente rocheuse qui menait à une petite crique alimentée par la sublime cascade située aux coordonnées mentionnées sur la carte. Valtus resta l’espace de quelques secondes à contempler le spectacle. L’eau jaillissante à plusieurs dizaines de mètres au dessus de là et terminant sa course en une fine pluie tapissant la surface de l’eau turquoise. Sublime… même d’un point de vue d’un Sith. Le bruit cristallin de l’eau ruisselante était ponctué parfois par les cris paisibles des créatures volantes qui allaient et venaient depuis leur nid, situé encore légèrement au dessus de la cascade.

Marchant paisiblement le long du bord meuble, mêlant sable et terre, Valtus observait avec attention les indices et traces qui pouvaient se présenter à lui. Il n’y avait rien de notable à flanc de falaise. Le calcaire était usé par le temps simplement. Observant le bas de la cascade, les capteurs du casque ciblèrent les lueurs luminescentes qui étaient effectivement visibles au travers du mur d’eau. La créature avait été repéré ici et pourtant Valtus ne trouvait aucune trace notable de sa présence passée. Peut être qu’une autre approche était pertinente…

Posant un genou à terre juste à côté de la falaise, Valtus plaqua sa main sur la paroi calcaire et ferma les yeux. La Force se propagea alors à toute la crique, la plongeant soudainement dans un silence total. La bête était une créature sensitive, elle devait donc avoir laisser des traces immatérielles que Valtus pourrait percevoir. L’eau, la roche, la terre, le sable, l’air… le monarque percevait tout d’une manière que seul un sensitif pouvait connaître. Les battements des ailes de reptiles, l’éclosion des œufs, les premiers cris de leurs petits, une meute de prédateurs à crinière buvant paisiblement au bord de la crique… et puis le frisson… l’appréhension d’une menace imminente… Curieusement, la Force semblait volontairement occulter l’image de Ja’w, mais c’était bien lui. La meute s’était dispersée rapidement juste avant qu’il n’approche à son tour de la crique et n’entre dans l’eau sans pour autant être totalement immergé. Il suivit son chemin à travers la cascade jusque dans la grotte qui se trouvait derrière. Plus rien… Valtus ne perçut plus rien de pertinent par la suite.

La crique retrouva sa vie et son agitation paisible quelques secondes après le retour de Valtus dans le monde physique. Il n’avait pas le choix, la suite de son aventure le conduisait directement dans la grotte…

A son tour, il plongea dans l’eau de la crique. Le fond était curieusement moins profond qu’il ne l’avait pensé et que sa perception dans la Force lui avait suggéré. L’eau lui arrivait à peine à la taille. Passant sous la cascade, il grimpa rapidement et facilement sur le pourtour calcaire qui laissa des traces blanches ici et là sur le revêtement de ses gants et de sa combinaison. L’intérieur de la grotte était encore plus impressionnant visuellement que l’extérieur. Se préparant à allumer une lampe-troche, le monarque compris qu’il n’en avait pour le moment pas besoin.

La grotte était tapissée par une végétation aussi luxuriante que lumineuse. L’air y était frais et curieusement plus sec qu’à l’extérieur. Du vert, du bleu, du jaune, du rouge… presque tout le spectre lumineux primaire était visible en regardant les différentes variétés de plantes et autres végétaux. Mais Valtus ne s’y attarda pas plus que ça. Les choix qui se présentait à lui était simple… En vérité, il n’avait pas le choix, il ne pouvait aller que tout droit, plus en profondeur dans la grotte, devant lui. Mais la prudence était de mise. Avant de partir plus avant, trois sphères lumineuses quittèrent son sac à dos et s’envolèrent au dessus de sa tête. Formant un triangle parfait, elles commencèrent à s’enfoncer tranquillement dans les profondeurs tout en balayant la zone d’une multitude de rayons verts. Sur l’écran superposé à la visière de son casque, la grotte et le chemin empruntés par les sphères commençaient à se matérialiser en trois dimensions. Après quelques instants, Valtus se décida à commencer à son tour l’exploration




Oola Cha'kin
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- Et la sélection naturelle avance comme dans un night club, et gnagnagna, moi je peux te dire qu'il a pas dû faire fureur en nightclub le gros lard, ça c'est clair ! Et... Aïe !

Oola se gifla l'épaule avec une grimace d'agacement, abritée par de grands arbres aux feuilles verdoyantes qui la protégeait du soleil sans vraiment lui permettre de rafraîchir ses lekkus luisant de sueur. Elle luttait pour pouvoir suivre correctement Kazorof qui la devançait de quelques pas en enjambant racines et autres végétations luxuriantes. Les mouches avaient eu la bonne idée de rester regroupées au camp et, en entendant quelques mystérieux sifflement provenir d'un arbuste aux branches-lianes frémissantes, Oola fut certaine qu'elles avaient eu bien raison de rester près des tentes. Elle ravala néanmoins ses pensées pour se hâter de suivre le chiss. Hors de question de le laisser s'éloigner.

- Mais je suis une dure à cuire et je fais confiance à personne, tu crois quoi ? Que je compte sur toi en cas de pépin ? Ha-ha-ha, surjoua-t-elle en un rire qui n'avait rien de naturel, je sais compter sur moi-même et uniquement sur moi-même si besoin. Sinon comment j'aurais survécu jusque-là, hein ?

Oola dut s'accrocher à un tronc noueux pour mieux enjamber une colonne de pierre à demi-recouverte de mousse. A mesure qu'ils progressaient, il lui semblait que l'astre qui baignait Mimban de sa lumière chaude était de moins visible. Les arbres s'élevaient plus hauts, et leurs branches s'entrelaçaient et se mélangeaient de façon complexe et tapissée de feuilles aux teintes verdoyantes. Avec la lumière qui déclinait dans ces sous-bois exotiques s'intensifiait aussi l'humidité, à tel point que parfois des gouttes tombaient des arbres. Bientôt, leurs vêtements parurent aussi trempés que s'ils s'étaient immergés dans un étang. Les insectes voletaient, eux aussi toujours plus nombreux, jusqu'à parfois voiler leur vision de nuées inquiétantes. Le seul point positif qu'Oola voyait dans ce théâtre de verdure était les quelques fleurs spectaculaires qui s'épanouissaient, bleues, rouges, jaunes, violettes. Elle aurait voulu en cueillir, mais cela aurait nécessiter de s'arrêter quelques secondes, et elle savait bien que Kazorof ne l'aurait pas attendue. Le chiss marchait devant, silencieux, et elle devinait ses sourcils froncés de concentration sans même avoir besoin de voir son visage.

- On pourrait faire une pause bientôt ? demanda-t-elle au bout d'un moment.

Pas de réponse signifiait non. Oola leva les yeux au ciel pour manifester sa lassitude. Ses yeux d'un bleu électrique se remirent à parcourir son environnement et malgré la chaleur, elle eut un frisson quand elle avisa une araignée suspendue à sa toile au-dessus de leur trajectoire. Elle déglutit et rentra la tête dans les épaules.

- Tu crois que nos armes vont encore marcher avec toute cette humidité ? Ca gêne pas les cartouches d'énergie ? Je croyais que quand on mettait un blaster dans l'eau, on... Ouh !

Oola s'interrompit avec un hoquet de stupeur.

- Kaz. KAZ.

Elle avait campé ses deux pieds dans la boue et ses mains avaient agrippé un tronc voisin tandis que le chiss poursuivait sa marche sans faire attention à elle, sous les yeux effarés de la twi'lek.

- KAZ !!

Quel goujat. Oola osa s'élancer pour l'attraper par le col pour l'empêcher d'aller plus loin, brutalement. Alors, quand elle eut enfin son attention, elle pointa un doigt tremblant en face d'eux.

- Kaz, dis-moi que tu sais gérer ça.

Au milieu de la végétation foisonnante et immobile, une tâche noire était visible... Une tâche noire dotée d'yeux jaunes dardés sur eux.

Opération 1 - Les secrets de Mimban Sai_Don_wonderful_great_dangerous_jungle_panther_lurking_somewh_9a35e497-60b1-4079-a945-720678356600
Kazorof
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Clac. La main de Kazorof venait de s'abattre contre l'arrière de sa nuque, mettant fin à la vie probablement trépidante d'un énième moustique alors même que celui-ci festoyait à lui sucer le sang jusqu'à la moelle. L'air était si étouffant qu'il en devenait presque un calvaire de respirer, et plusieurs gouttes ruisselaient contre sa peau, s'insinuant sous ses vêtements déjà trempés. Il refusait cependant d'oter la moindre couche, qu'il estimait une protection nécessaire à tout ce qui pouvait leur voler tout autour. Ses mains tenaient solidement son blaster à travers les gants tactiques, et son regard glissait sur l'environnement avec grande précaution.

L'incessant bavardage de sa compagne de route se mêlait aux piaillements d'oiseaux exotiques et de singes qui semblaient pulluler au niveau de la canopée, et il n'y prêtait véritablement aucune attention, jusqu'à ce qu'elle se mit à répéter son nom avec vigueur, le saisissant par le col pour le retenir en arrière. Il braqua sur elle un regard noir, son arme abaissée dans la seconde tandis qu'il aboyait un QUOI particulièrement sec et bruyant. La tête brutalement tournée vers ce qu'elle pointait d'un doigt tremblant, Kaz se figea parfaitement. Un énorme félin au pelage éminément sombre braquait deux yeux jaunes sur eux, dans un silence saisissant.

- Bouge pas, il balança à voix basse à Oola.

Il n'avait jamais eu affaire à ce genre d'animal, mais sous ses poils ras se devinaient des muscles puissants, et sa taille laissait présager que d'un bond elle pourrait les atteindre, paralysant un corps tout entier sous ses pattes imposantes avant d'y plonger des crocs acérés. Leur meilleure chance de survie reposait entre ses mains. Il n'hésita donc pas une seconde à braquer son blaster dans la direction de l'animal avant d'appuyer violemment son doigt sur la gachette. Un frottement sonore lui répondit, et il jura. Il détestait qu'Oola ait eu raison. Mais évidemment qu'entre l'humidité ambiante et la chaleur écrasante, l'arme douillait. Fort.

La bestiole les observait toujours, mais son dos semblait s'affaisser lentement, et un long grognement caverneux semblait en émaner. Kaz poussa brutalement Oola sur le côté et ordonna juste :

- Cours.

Certes, ils avaient très peu de chance de semer un truc pareil, mais entre ça et rester devant à sagement attendre qu'elle leur bondisse à la gueule, il préférait opter pour l'option fuite. Pour la première fois de sa vie probablement, Oola ne discuta pas avant de prendre ses jambes à son cou, et tous deux filèrent avec agilité à travers l'épaisse végétation épais, ne faisant plus tant cas ni des moustiques qui les harcelaient par nuée, ni de la chaleur immonde qui les faisait ruisseler par tous les pores. Derrière eux, la panthère s'était lancée à leur assaut, vraisemblablement habituée à l'exercice. Les jambes sautant par-dessus certaines branches noueuses qui semblaient destinées à leur faire un croche-patte, Kaz ne ralentissait pas le rythme, pas plus que sa jeune compagne.

Tous deux étaient des habitués de la fuite en terrain accidenté. Ils avaient simplement bien plus l'habitude d'environnement urbain. Kaz pointa subitement un tronc énorme autour duquel semblaient s'enchevêtrer de grosses lianes, et il articula prestement un les arbres, faut qu'on grimpe dans un arbre dans la direction générale de Oola. Le félin pourrait les suivre, mais que jusqu'un certain niveau. S'ils étaient assez rapides, ils auraient leur chance. Il tata les grenades à sa ceinture, mais se ravisa aussi sec. Pour un peu, elles aussi étaient défectueuses avec toute l'humidité. Il en avait trop peu pour en balancer au hasard de la jungle sans être sûr qu'elle allait réellement détoner.

Son pied s'ancra sur un premier branchage, et immédiatement il se mit à grimper, avec une agilité impressionnante.

La Main de la Force
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La première phase de l'Opération est terminée ! Préparez-vous à embarquer pour de nouvelles aventures sur différents topics, suivant la direction que vous avez choisi de suivre.

Tenez-vous prêt pour la deuxième partie ...
La Force
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Suite de l'Opération


Veuillez suivre dans le sujet qui vous est assigné...

Oola, Kazorof & Zyra : La Cité Perdue

Darth Yrlion : Nids de Charognards

Gary, Kranyya & Clévio : Symphonie de la Jungle


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