Konrad Howl
Konrad Howl
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- Montagnes aux abords de la capitale, Botajef -

Deux ombres progressaient sur le versant d'une colline - uniquement éclairée par la lumière reflétée par les des deux lunes de Botajef - prise entre des pics rocheux s'élevant haut dans le ciel, étendant de plus vastes ombres qui enveloppèrent bientôt le duo de petites silhouettes. Le lac commença à s'éloigner sous la position élevée qu'ils empruntaient.

Konrad venait de terminer son bref monologue, et écouta à son tour la togruta qui étala quelques détails, revenant sur son duel avec le guerrier sith qui sembla des plus éprouvants pour l'apprenti. Le Colonel ne savait pas réellement comment fonctionnait le passage au stade de guerrier chez les Siths - cela était soit très flou soit plongé dans l'ombre - mais il se dit qu'elle aurait pue appuyer son passage au titre de guerrière avec ce duel, où elle venait de récolter une belle blessure au bras. Malheureusement, elle ne pourrai pas faire ainsi étant donné que cette mission devait à tout prix rester secrète, cela ne pourrai donc pas motiver une "promotion".

Quant à Konrad, il ne cherchait en aucun cas une médaille supplémentaire - il en avait déjà plus qu'assez - mais recherchait uniquement les résultats probants de cette mission à risque. Si les retombées de leur sabotage permettaient à l'Empire loyaliste de reprendre l'avantage, alors il en serait bien aise. Si dans le cas contraire, tout cela avait été inutile, l'officier en serait fort déconcerté. Et à juste titre.

Alors que Malaco parvenait au bout de son introspection en baissant la voix, le Colonel Howl jeta un coup d'œil aux chiffres qui défilaient sur le compte à rebours des explosifs à retardement. Le petit holo-écran indiquait :

00:07:14

Ce qui signifiait que dans près de sept secondes, loin derrière leurs dos, au bord du lac artificiel, dans la base militaire de Botajef, près du quartier des officiers, au sein du hangar principal du complexe, fixé à un caisson, des grenades à concussion exploseraient, perçant le blindage protégeant des missiles dual-ion. La détonation des charges explosives de ces missiles raseraient les entrepôts et...

La base explosa :

Les deux loyalistes se retournèrent d'un seul mouvement vers la grosse jaune qui grossit à vive allure au dessus de la base renégate, l'explosion était si chaude que des flammes bleues purent être aperçues subrepticement au sein des débris de l'entrepôt. Le perma-béton du complexe vola en morceau comme du vulgaire placo pour s'écraser par blocs contre les bâtiments adjacents. Le rouge se dégrada bien vite pour se muer en un épais rideau noir dont la fumée s'élevait déjà très haut dans le ciel.

Une puissante alarme retentit alors, stridente, elle mit en action des myriades de soldats partout autour du complexe réduit en poussières. Le quartier des officiers sembla lourdement endommagé, en proie aux flammes, des militaires tentaient de s'enfuir le plus loin possible de la déflagration. A l'horizon déjà des escadrilles de chasseurs - venant de la base aérienne quelques kilomètres plus loin - commencèrent à se faire voir. Une quantité considérable de matière explosive a déclenchée un puissant incendie parmi les substances inflammables stockées ici.

Une sacré pagaille. Regarder un feu d'artifice aux côtés d'une demoiselle était presque romantique, si l'on exceptait que dans leurs cas des dizaines de soldats de la taille de fourmis peinaient à s'extraire des décombres. Tout de suite moins idyllique.

Konrad, en aillant vu des plus importantes, et ne souhaitant pas s'attarder de trop - bien qu'ils étaient déjà quelque peu éloignés du lieu - détourna le regard pour observer la petite vallée rocheuse qui se dessinait dans la pénombre un peu plus bas en dessous de leur promontoire.

Il distingua rapidement la navette avec laquelle ils étaient arrivés plus bas près d'un gros rocher. Le pilote les avait déposé quelques heures plus tôt près des ruines où ils avaient rencontrés Grenn, et à présent il les attendait dans les rocheuses, à l'abris de la pénombre. Ils allaient devoir descendre doucement pour ne pas se casser quelque chose, mais en faisant un peu plus vite s'ils ne voulaient pas être rattrapés par des soldats à la recherche de fuyards.

Il pivota vers Malaco qui regardait encore l'explosion qui se calmait.

- Allez, rentrons. La guerre n'est pas finie. Lui intima-t'il.

A vrai dire la guerre approchait de son apogée.

Spoiler:


Malaco Signavar
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C’était une sacré explosion, ouais. C’était même très beau. Oh bien sûr il y avait sans doute dû avoir plein de mort dans cette explosions, et peut-être même quelques malheureux agonisant au sol parmis les occupants de la base, mais à première vue, les débris n’atteindront pas les quartiers civils de la ville et les dégâts seront focalisé sur la partie militaire, c’était une bonne chose se dit la Togruta.
Déjà les sirènes commencèrent à hurler et elle pouvait deviner que les équipes de secours allait être sur le branle-bas de combat.
Les équipes de soldats du feu allaient également s’activer et la Togruta put observer les lumières de la ville s’allumer. Nul doute que les habitants devaient se demander ce qu’il se passait et nul doute que sans la preuve que c’était une opération extérieure, les renégats penseront en premier lieu que les saboteurs viennent de l’intérieur. Ho bien sûr ils auront également en tête la possibilité que l’attaque vienne d’un groupe extérieur à la planète, mais sans preuve ils ne pourront pas retirer la première possibilité. Des listes seront faites, des arrestations seront conduites, et peut-être même qu’un coupable sera “trouver” et exécuter. Cela ne fera qu’attiser le mécontentement de la population qui aura de bonne chance de ne pas aimer se faire prendre pour cible, sans compter le fait que les rumeurs vont commencer à se créer et circuleront.

Quand à la disparition de Liriac, son corps était dans un endroit difficilement trouvable et dans un lieu propice à la décomposition très rapide. Elle ne se faisait pas véritablement de soucis, car même si on déterminera qu’il avait été tué, rien ne pourrait prouver qu’il avait été tué par quelqu’un d’extérieur à la planète.

Son regard se porta alors sur les lumières des chasseurs stellaires qui venaient de la base aérienne plus loin, et rapidement Konrad l’accompagna jusqu’au vaisseau. Une navette impériale de classe Deinos, long de 38 mètres, il avait été placée soigneusement dans un espace assez loin de la ville pour ne pas être détectée, mais suffisamment proche pour être rejointe à pied.
De plus, il s’agissait d’un modèle appartenant aux services secrets et si un pilote pensait croire faire affaire à une proie facile, il aurait de sacré surprise. Le pilote arriva après avoir vu le duo s’approcher et voyant la Sith blessée se pressa vers elle.
“Vous êtes blessé.” Dit-il d’une observation très perspicace mais qui montrait plus qu’il voyait bien la situation. D’un ton humoristique elle répondit.
“Vous devriez voir l’autre, il en a perdu la tête.”

Humour Sith.


D’un geste, elle lui fit signe de se concentrer sur le vaisseau et acquiesçant, il commença à démarrer les systèmes plus quelques petits bonus des services secrets siths.
“Brouilleur activé, ils penseront que ce seront des interférences à cause des explosions et des systèmes du coin endommager.”
Dit-il d’un ton assuré avant de rapidement vers décoller l’appareil. Volant à une impressionnante vitesse le plus bas qu’il pouvait se permettre tous feux éteints. Sa propre vision étant assuré par les scanners passif de son vaisseau, ainsi qu’une trajectoire qu’il avait déjà préfaite.

Au bout d’une minute, il annonça finalement:
“On est bon pour l’instant.”
Pour l’instant oui, car il fallait encore quitter l’orbite de la planète et s’en aller ce qui prendrait encore une poignée de minutes.
La Togruta -qui jusqu’à présent se tenait juste derrière le pilote- commença alors à s’installer sur le siège copilote. Prenant en main une boîte de secours qui se trouvait à portée de main et fit signe à Konrad de l’aider. Il aurait les mains plus stables pour appliquer le médikit de Kolto.
Konrad Howl
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- Orbite de Botajef -


On disait que les lieux dits paradisiaques se bousculaient tels les étoiles dans le ciel.

Et pourtant nul n'avait pu apprécier à sa juste valeur un seul d'entre ces paradis.

Parce que même les pieds au soleil à l'orée d'une forêt, les vibrations des combats troubleraient ce petit coin paisible. C'est ainsi, le paradis est l'objet le plus objectif qu'un être pensant ai pu imaginer, l'un assurerai qu'il le vit dans une forêt luxuriante, son voisin haranguerai que son paradis se résumait à son appartement tandis qu'un autre déclamerai que le paradis n'existait tout simplement pas.

Tous avaient raison... Sur leurs points de vue. Il n'y avait donc pas un seul et unique paradis où tous se rejoignaient, mais bien une kyrielle de paradis objectifs.

Ainsi, en se demandant à quoi ressemblait le paradis idéal - car tout paradis correspond à un idéal - d'un seul être pensant, prenons un homme aux multiples tourmentes : Konrad Howl. En apparence nous pourrions présumer que l'homme en question n'envisage même pas la possibilité de pouvoir un jour pénétrer dans un lieu paradisiaque à ses yeux. Et pourtant, en creusant un peu plus le personnage, nous découvririons qu'il y a bien un lieu fictif qu'il chérissait de pouvoir un jour fouler.

Konrad Howl rêvait d'une galaxie unie. Oui. En effet. Certainement. Une galaxie unie sous une seule bannière, marchant main dans la main sur l'inconnu. Il souhaitait un jour écraser ceux qui se dressaient face à cet idéal fédérateur, il se voyait quelque fois au sommet d'une colline, un tas composé de cadavres ennemis. Les cadavres des ingénus ayant crus que l'Empire n'était autre qu'un petit territoire où fanatiques se reproduisaient en silence.

Et alors, en ce jour, il serait au paradis, sur cette petite colline - métaphore de la dépouille de la république - le sourire au lèvres, contemplant Coruscant, nouveau coeur hiérarchique de l'Empire Sith pour lequel il s'était tant battu. Konrad était un profond altruiste dans le fond, ne souhaitant qu'apporter l'unité dans cette galaxie, et bien qu'il devrait le faire par la force, c'était ainsi, il était un militaire après tout.

Et pourtant, il ne descendait pas encore cette dépouille républicaine, mais bel et bien une réelle colline rocailleuse dont les versants les plongeaient, Malaco et lui, dans une ombre presque complète.

Bien sûr, soyons réalistes deux secondes, Konrad rêvait comme beaucoup d'autres d'une petite chaumière à l'orée d'une forêt luxuriantes face à des prairies fleuries où un sentiers bordé de petits murets, sous un soleil aux douces chaleurs se reflétant sur les ailes jaunes des papillons butinant les coquelicots.

Et pourtant, il était en train de grimper dans un vaisseau métalliques aux parois austères, entouré d'un parterre de roches reposant sur un sol stérile plongé dans la pénombre d'une nuit froide. La seule lueur était celle de l'incendie plus loin derrière la colline qu'ils venaient de descendre bon gré mal gré.

La porte du transporteur se referma derrière les deux impériaux alors que le pilote faisait décoller le vaisseau comme Malaco le lui avait intimé. Visiblement, le pilote des services secrets s'efforçait de rester à basse altitude de manière à ne pas immédiatement se faire prendre en chasse par les intercepteur voletant au dessus du sinistre, cherchant à se poser sans prendre de risques. Tandis que d'autres escadrilles descendaient vers la capitale, prêt à éparpiller de quelconques rassemblements.

Au moins aucun ne fit attention à la petite ombre se déplaçant rapidement entre les vallées scabreuses. Malaco alla s'installer sur le fauteuil du co-pilote devant le cockpit qui permettait de constater que le vaisseau s'élevait peu à peu vers la stratosphère au couverts des haut sommets montagneux grimpant au moins à un millier de mètres. Par chance la topographie de Botajef était propice à ce genre de manœuvre avec de tels pics montagneux couverts de neiges éternelles.

Konrad se désintéressa bien vite de l'évolution de leur trajectoire verticale pour mieux répondre à la demande silencieuse de l'apprenti Sith afin qu'il se charge des premiers soins. Sans mot dire, le Colonel mit genoux à terre et ouvrit la petite boite en composite. Il en tira un petit flacon qu'il ouvrit, relevant les yeux vers la Togruta qui fit un signe de tête. Le militaire déversa ainsi le liquide grisâtre sur une compresse qu'il plaqua sur la blessure insidieuse de Malaco.

Cette dernière ne broncha pas d'un iota alors que Konrad appliquait les premiers soins. Ils ne firent pas attention au moment où le pilote activa le micro pour y déclarait quelques codes de passage, assurément falsifiés. Il faisait son travail, et celui de ses deux passagers était terminé à présent.



« All the leaves are brown
And the sky is gray
I've been for a walk
On a winter's day »


- The Mamas & The Papas - California Dreamin'



- Corvette Raider "L'impitoyable", Orbite d'Ord Cestus -


- Colonel, Quel plaisir de vous retrouver à bord. Scanda Beckett.

- Capitaine. Mettez le cap sur Dromund, nous n'avons plus rien à faire dans le secteur. Botajef ne tardera plus à changer de bannière, l'ennemi a choisi l'anéantissement. Répondit tout simplement Konrad.

- Tout de suite, Colonel. Le Capitaine Beckett pivota vers ses hommes, faisant signe de quitter l'orbite d'Ord Cestus.

- L'apprenti Sith se remet-elle de ses blessures ? Demanda alors le Colonel tout en s'installant dans un fauteuil du pont de commandement.

- Le chirurgien de bord se charge d'elle, mais déjà les premiers soins appliqués ont permis une bonne cicatrisation. Elle se remettra bien vite... Mais pourquoi cette sollicitude si je puis me permettre ? Questionna Beckett, surveillant d'un œil les fausses du pont.

- Cette apprenti méritera une recommandation de la part de nos services auprès de l'ordre Sith. Toujours savoir reconnaitre la valeur de bon soldats. C'était plus un ordre qu'une justification.

- Très bien, j'y veillerai en ce cas. Nous nous joindrons à la Seconde Flotte rentrant sur Dromund Kaas. Le Capitaine se leva alors, appelé par un enseigne.

Le Colonel était monté à bord de la corvette depuis bientôt une heure. Il avait d'abord veillé à ce que Malaco soit prise en charge par le service d'infirmerie, cela aurait été fort dommage qu'elle perde son bras, malgré les premiers soins appliqués il lui fallait une petite chirurgie de routine. Quant à lui, il avait quitté son armure de terrain afin de revêtir son uniforme en tissu, plus léger et confortable, maintenant écarté de tout danger.

Le cinquantenaire ferma les yeux un instant.



« Je voudrais inventer le couteau qui tranche les ruisseaux en deux, coupe les lacs, sépare l'eau vive de la boue liquide. Mais même s'il existait, ce couteau, et que je sache trancher, je ne serais jamais sûr que le plus cristallin des désirs ne contienne pas en germe sa part de boue chiffrée »

- Clovis Spassky.



- Citadelle noire, Dromund Kaas -


- Tu ne sait donc pas où est passé le chef de bureau ? Demanda le première classe Ragetti.

- Si, 'fin en partie, je sait qu'il est descendu à la base, rejoindre le Lieutenant-Colonel Turner. Répondit le première classe Pintel.

- Oui, mais pourquoi ne pas avoir fait venir le Lieutenant-Colonel plutôt que de s'y rendre en personne ? Le Colonel Howl n'aime guère se déplacer en personne en général. Ragetti était dans l'expectative la plus complète.

- Détrompe-toi, cette fois-ci c'est une mesure qu'il a expressément prise lui-même. Lorsqu'il est rentré de mission, il a immédiatement contacté le Lieutenant-Colonel Turner pour procéder à une inspection des entrepôts à missiles dual-ion. Expliqua Pintel en se passant la main sur son crâne dégarni.

- Il préparerai donc le réarmement de la Vème flotte ! La surprise traversa de part en part le soldat Ragetti.

- Mais non idiot ! La Vème flotte a déjà quittée l'orbite avant son retour de mission. Non. Selon le Lieutenant Gibbs, Howl est devenu un véritable maniaque tant qu'à la sécurité accordée à nos entrepôts à munitions explosives. Apparemment il va forcer Turner à multiplier les tours de garde et à installer plus de systèmes de sécurités dans les bases balistiques de Dromund. Pintel commençait à en avoir assez de la curiosité de son collègue, mais d'un autre côté il aimait étaler les informations qu'il parvenait à avoir. A sa grande fierté.

- Tu pense que c'est à cause du Colonel Howl que Turner nous a fait déplacer toutes les caisses de grenades loin des missiles dual-ion ? Avec les gars on a passés deux jours à empiler les caissons de grenades dans un autre entrepôt... Quel tyran. Ragetti reçu un violent coup de coude dans le ventre de la part de son collègue.

- Ferme-là si un jour t'a envie d'être promu ! Parce que c'est pas avec cette attitude que ta paye va augmenter. T'a pas envie un jour de vouloir te payer un nouvel œil ? S'énerva Pintel.

- Oh oui c'est vrai, ce vieux modèle d'œil bionique commence à me gratter... Son collègue lui fit soudain signe de se taire.

- Tait-toi, voilà le speeder du Colonel qui revient... Tiens-toi droit merde !

Un véhicule militaire passa à toute vitesse à côté des deux soldats, le blindé de l'armée transportait visiblement le Colonel Howl, chef du bureau logistique qui rentrait à la citadelle après avoir mené une petite inspection à la base balistique de Dromund. Histoire de s'assurer que les entrepôts étaient bel et bien sécurisés en fonction des nouvelles normes mises en place très récemment.



« Je ne veux pas être le produit de mon environnement. Je veux que mon environnement soit un produit de ma fabrication. »

- Frank Costello.



- Domaine Howl, Dromund Kaas -


Un sombre marais, une impersonnelle baie vitrée, un austère bureau.

La pièce aux parois métalliques uniquement décorée par deux bonzaïs chagriens dans des pots argentés, contenait un coffre à holo-clés, elles même contenant diverses informations et dossiers au contenu défendu. Près de ce boitier sur lequel reposait un képi d'officier, trônait un large bureau d'un bois sombre dont la provenance importait peu ici, devant lequel était installé un homme de forte carrure, juché sur un fauteuil royal.

Il portait un beau costume civil tout en sobriété et tenait entre ces mains veineuses un data-pad duquel l'hologramme d'un plan était projeté. Il naviguait entre les bâtiments du lieu fictif, dont la nature nous était inconnu ici, de petits mouvements de main. Il ne disait mot et ne bronchait pas.

Soudain, il releva les yeux de son bureau, jetant un regard au morne paysage s'étendant sous la baie vitrée faisant face au bureau. Il ne voyait aucune chaumière, aucune prairie, aucune forêt, pas même un coquelicot et pas l'ombre d'un papillon jaune.





Nul paradis en ce monde,


pour l'homme vivant dans la réalité de celui-ci.







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