Maxence Darkan
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Ses iris fixaient l'horizon pour le garder tremblant de chaleur et immobile. Une petite goutte de sueur sillonnait tranquillement sa tempe alors que ses sourcils forcés à vouloir disparaître pour lui donner un peu plus d'air frais sous le double Tatoo de plomb qui lui fracassait sans relâche la caboche et celle de tous les habitants de cette planète qu'elle ne qualifierait pas de maudite, parce qu'au final, elle l'aimait bien. Les voix. Les voix dans sa tête étaient de retour. Pourtant, elle n'avait pas consommé, mais elle les entendait lui crier dessus, pleurer et la supplier de la regarder dans les yeux. Non, ils n'ont rien dit en mourant. Une imagination. Elles la poursuivaient dans ses plus beaux rêves. Je sais, c'est ma faute, foutez-moi la paix. Était-ce désormais la chaleur qui lui brûlait les neurones où les courbes familières de la Rodienne venaient d'apparaître. Juste une dernière fois, toi et...

-Hë, waka'ha. Taka. Taka-taka.

Le petit Jawa la tira par la poche. Derrière elle, le char de Jawto qui lui avait donné rendez-vous pour un dernier remerciement après tout ce temps. Il fallait dire que se faire sauver la vie de Tuskens, bandits des sables et d'un dragon Krayt, il valait mieux garder la mercenaire dans son camp. L'immense char, en bordure de ville avait déployé les grands moyens pour attirer la populace du coin. Les affaires étaient les affaires et, visiblement, ils se faisaient des alliés commerciaux de taille. Les armes, droïdes, bouts de moteurs et autres babioles alignés pour tout le monde, Maxence n'aurait rien à payer, elle. Alors que le petit bonhomme continuait de la tirer, elle aperçut Jawto, un Jawa qui n'avait rien de différent à son espèce si tant est qu'il portait un fanion rouge pour se faire reconnaître. Il s'exclama de joie ou d'on ne sait quelle manière accueillante pour lui présenter quelques-uns de ses hommes tirer une vieille motojet, pas en état de marche. Il s'approcha pour la saluer solennellement en continuant de pointer du doigt le tas de ferraille qui, aux yeux de la blondinette, avait du potentiel.

-Merci p'tit gars. Suivez-moi, j'vais vous montrer où la mettre.

Heureusement le creux dans lequel se trouvait son vaisseau n'était pas loin. Ils lui déposèrent et le mécano qui s'occupait de cette... disons... place de parking en sorti pour considéréer le véhicule plus que dubitatif. En parlant de son vaisseau, il avait fallu que le moteur se mette à fumer aussitôt atterri, crachant par la même occasion une gerbe d'étincelles.

-Vous pouvez m'mettre ça dans la soute ? Ça rentre ?

-Ouais, bah, j'peux essayer. Les gars ? Les gars ! LES GARS ! Une bande de petits droïdes désorganisés surgit. Rentrez la bécane dans le carrosse de madame. Ils s’exécutèrent. J'ai compris c'qu'a déconné, des embouts qu'ont sauté.

-Merde... Elle soupira. Ça m'coutera combien ?

-En fait, j'ai peut-être bien un prix particulier pour vous. Z'êtes mercenaire pas vrai ?

-Y paraît, ouais.

-Ok, alors voilà. Mon frère fait parti d'une petite exploitation minière à... près d'deux-cents kilomètres d'ici. On est souvent en contact et il vient en ville des fois... mais l'exploitation a balancé des avis de contrat pour les aider, askip' y'aurait eu quelques problèmes avec des nomades du désert. Sauf que les autorités locales en branlent pas une et ça va faire près d'dix jours que j'ai pas d'nouvelles. Si vous allez jeter un œil en plus de régler leur problème, j'vous fais les réparations gratices... en plus de la récompense qu'ils donnent. Regardez-la, cette petite radine de Maxence Darkan, prête à risquer sa vie pour éviter de payer une poignée de crédits. Dites que vous venez de la part d'Odyne et ils vous accueillerons à bras ouverts. Elle plissa les yeux. J'peux vous arranger un prix d'ami sur les motojet à louer.

********


Évidemment qu'elle avait accepté l'offre, la mercenaire ne pouvait pas se permettre de refuser près de deux mille crédits de réparation gratuite en plus de se faire payer pour dézinguer quelques idiots du désert. Sur un motojet légèrement rouillée et louée à moitié prix, elle parcourait l'immense mer de sable en direction de l'exploitation minière. Un foulard couvrant sa bouche et son nez, ainsi que des lunettes pour lui éviter les désagréments des grains de sables dans les yeux, elle prit deux bonnes heures pour arriver à bon port, pile au moment où la journée s'ouvrait sur une après-midi ensoleillée, comme toujours.

Les bâtisses se dessinèrent au loin. Elle desserra son emprise sur l'accélérateur avant d'arriver au pas de course dans ce village de fortune. Une vingtaine, peut-être trentaine de maisons et bâtiments en tout genre. Des gens sur le pas de porte qui regardaient l’intrus d'un mauvais œil, les vieillards s'enfermant dans leur propriété à double tour, des hommes et des femmes qui ne pouvaient détacher leurs yeux, certains, la main sur le manche de leur blaster de poche. Pas super rassurant, mais pas un accueil qui lui était complètement inconnu. Elle se rangea sur le côté, retira son blouson de cuir qui la maintenait à l'abri du vent de la vitesse mais pas de la chaleur, Maxence eut à peine le temps de descendre qu'un homme se montra pour l'alpaguer.

-Pas si vite étrangère. Cet endroit n'est pas pour tout le monde.

La quarantaine, mal rasé, des balafres sur le visage. Il était bien sapé et se tenait suffisamment droit pour donner une idée de ce qu'il pouvait représenter ici. Elle baissa le foulard et leva ses lunette sur son front.

-On m'a dit qu'vous avez des problèmes dans l'coins ? Il fronça les sourcils. C'est Odyne qui m'envoie, y' paraît qu'son frère travail ici, il a pas eu d'nouvelles depuis un bout d'temps. J'suis mercenaire, j'peux vous aider à régler vos malentendus... contre rémunération.

-Odyne ? Ah, ouais, Odyne. Le gars qui travail dans la cantina. Son frère est en train de bosser, je lui dirais qu'il attend des nouvelles.

-C'est un mécano.

-Ha ! Ce gars s'arrête pas de changer de boulot ! Elle haussa les épaules. Aller, rentrez donc, on a effectivement du boulot pour vous. Vous devez crever de soif.

Définitivement un accueil étrange. Tatooine n'était pas non plus réputé pour ses manières et sa bienséance. La blondinette s'engouffra dans un bâtiment qui s'apparentait à un lieu représentatif de la loi à petite échelle. Elle s'assit en face d'un bureau, tandis qu'il sortait une bonne bouteille d'alcool fort, réfrigérée pour ce genre d'occasion et lui en servir un bon grand verre.

-Alors gamine, t'es mercenaire, c'est ça ? Elle acquiesça en buvant une grande gorgée. Ouais, ouais, j'aurais peut-être bien du boulot pour... Un nouveau bruit de moteur. Putain, mais c'est la fête aujourd'hui. Reste là, j'arrive tout de suite.

Il venait de sortir, Maxence se tourna sur sa chaise pour observer depuis l'embouchure de la porte une autre motojet arriver en ville. On était reparti pour un tour.

-Pas si vite étranger. L'exploitation est fermée au public.
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Encore une fois, rien à se mettre sous la dent. Il en avait un peu marre de repartir bredouille à chaque fois... Ca devait être la cinquième planète consécutive où il ne trouvait pas de boulot... Marc repris donc la route à bord de son vaisseau. Cependant, il ne savait pas trop où aller et il commençait à tout remettre en question. Avant d'allumer les moteurs, il se dit qu'il resterait ici afin d'établir un vrai plan d'action, et peut-être aussi enfin profiter de sa vie et de son argent durement gagné. Bien qu'il ne soit pas vénale, et ne faisait pas ce métier pour l'argent, il en avait, alors à quoi bon se priver ?

Cadezia était une planète plutôt sympa, Marc s'était dit que, vu la situation économique de la planète, il y aurait des missions pour lui. Raté... Et ce n'était pas en restant enfermé dans son vaisseau que la situation changerait...
Cap donc sur la cantina local, d'expérience il savait que c'était dans ce genre d'endroit qu'il pourrait trouver des informations, des amis, de la compagnie...

- Donnez moi quelque chose d'alcoolisé mais pas trop !

Le barman lui servit un liquide brunâtre et mousseux que Marc but plongé dans ses pensées. Il était vraiment perdu, sans options pour la suite. Il se souvint ce que son père lui avait un jour dit: "Dans la vie, on emprunte parfois des routes sinueuses ou des routes sans issues, mais n'oublie pas que tu peux toujours faire demi-tour, tant que tu gardes tes valeurs". Il n'avait jamais vraiment compris le sens de ces paroles jusqu'à aujourd'hui... Mais était-il sur une route sinueuse ou dans un cul de sac ?

La Cantina n'était pas pleine. Sur certaines tables, on jouait au sabbac, sur d'autres, certains profitaient de la compagnie féminine... Marc, lui, était resté au bar. Mais une table avait attiré son attention. 2 personnes a l'aspect humanoïde discutaient de façon véhémente. L'un était âgé, plutôt mal en point, avec une barbe blanche et une calvitie qui avait déjà fait son travail, l'autre était beaucoup plus jeune, plutôt quelconque et se faisait remarquer par son calme et sa passivité. Marc ne put ni lire sur les lèvres, ni entendre leur discussion mais la personne âge semblait avoir des problèmes. Une aubaine pour Marc. Cet incident pouvait arriver à pic dans sa quête de futur. Il continua de boire, guettant du coin de l'oeil la table à l'affut d'une opportunité.

Cette opportunité ne se fit pas attendre longtemps. Le jeune homme partit, laissant le vieillard seul et déprimé. C'est donc à cet instant que Marc se décida à aller le voir.

- Quelque chose ne va pas mon bon monsieur ? Mais avant, permettez moi de vous offrir un verre.

Sans attendre sa réponse, Marc s'installa et fit un signe au barman de leur apporter quelque chose de liquide.

- Vous êtes bien aimable... Mon fils est un crétin voilà tout...

Marc était persuadé que c'était sa chance d'obtenir une mission. Se découvrir était néanmoins dangereux, il ne savait pas à qui il avait à faire. Cependant, vu le peu de monde dans la cantina, il n'aurait pas tellement de problèmes.

- Tous les parents jugent leurs enfants plutôt sévèrement... Au fait, je ne me suis pas présenté, je suis Marc Nissa, mercenaire et chasseur de primes.

A ces mots, il vit la mine de son interlocuteur changer.

- Vous êtes bien trop généreux pour un chasseur de primes. Mais vous êtes peut être la seule solution qu'il me reste... Etes-vous bon dans ce que vous faites ?

- Tout dépend de ma motivation...

- Malheureusement, je n'ai pas grand chose à vous offrir... Si c'est de l'argent ou des objets de valeurs que vous cherchez, alors vous avez frappé à la mauvaise porte... Vous devriez plutôt aller jouer au Sabbac... Vos gains seront nettement supérieur.

- L'argent ne fait rien à l'affaire. Ce n'est pas ce que j'appelle une motivation. Mais je vous en prie, racontez moi votre problème, je verrais ensuite comment je pourrais vous aider.

Marc avait cette faculté de mettre ses interlocuteurs en confiance. Une capacité qui l'avait grandement aidé dans le passé.

- Vous semblez plutôt honnête... Vous savez, dans la vie, on fait souvent des choix qui auront des conséquences néfastes... J'en ai fait l'amer expérience de nombreuses fois. Mon fils ainé travaille dans une exploitation minière sur Tatooïne... J'ai toujours désapprouvé son choix... Quoi qu'il en soit, il y a quelques mois, il m'a envoyé un message pour me faire part de la situation inquiétante de l'exploitation. Des bandits du déserts viendraient leur causer quelques problèmes. Depuis, je n'ai plus eu de nouvelles de sa part. Mon fils, qui vient de partir il y a quelques minutes, n'a pas voulu aller la bas. Evidemment, si vous pouviez régler cette histoire, ce serait un plus, mais je ne vous en demande pas tant. La seule chose que j'aimerait, c'est de savoir que mon fils est vivant et pouvoir l'extirper de ce bourbier.

Marc hésita, ça ne semblait pas être si compliqué que ça, mais c'était mieux que rien, puis ça correspondait bien à ses valeurs.

- Je sens que vous avez bon coeur, vous ne pouvez pas laisser un vieille homme loin de sa famille. Il ne me reste plus beaucoup de temps à vivre, je le sais, j'aimerais être une dernière fois avec mes enfants.

Marc détestait quand les gens cherchaient des arguments pour le convaincre.

- Bien, nous discuterons de ma récompense à mon retour !

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Tatooïne, une planète désertique que Marc ne connaissait que de nom. C'était la première fois qu'il allait dans le territoire Hutt, une super aubaine pour rencontrer d'autres chasseurs de primes. Il avait honte de se l'avouer, mais c'était cette perspective qui l'enchantait plus que de secourir un homme. Marc trouva sans soucis où se poser... Il loua à un revendeur du coin une motojet. Il avait reçu toutes les informations géographiques de la part du vieillard et il savait qu'il avait quelques centaines de kilomètres à parcourir. Vétu d'une tenue légère, de lunettes de protections et d'un foulard, il commença son voyage.

Au bout de quelques heures, il aperçu l'exploitation. Marc ralentit, les rues étaient désertes, mais il sentait quand même qu'il était observé par les fenêtres. Il atteignit le bâtiment central et se gara. Une autre moto jet était là. Il ne prêta pas forcément attention à ce détail. A peine eut-il le temps de se remettre d'aplomb qu'un homme l'alpagua (comme la lama). Il était plutôt méfiant mais Marc savait y faire.

-Pas si vite étranger. L'exploitation est fermée au public.

- Le père d'un des habitants d'ici, Zondu il me semble, m'envoie. Il n'a pas eu de nouvelles de son fils depuis longtemps. Il m'a dit aussi que vous avez des soucis ici... Je peux peut-être vous aider à les régler.

- Vous arrivez peut-être un poil trop tard, une mercenaire vient d'arriver pour proposer ses services... Mais entrez, ptetre que vous pourrez régler ça entre vous.

Marc vit une jeune femme assise en train de boire. Elle lui jeta un regard dubitatif. Pendant ce temps, leur "hôte" lui servit un verre qu'il s'empressa de voir.

- Comme je commençait à l'expliquait, j'ai peut-être bien du boulot pour vous !
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Évidemment, elle n'était pas seule sur le coup. Un rictus nerveux lui échappa à la vue de l'opportuniste... du deuxième opportuniste disons. Clairement, il n'avait pas la gueule du métier, il était bien trop soigné. Maxence considéra son débardeur qui lui, avait largement fait son temps en plus d'être plutôt sale. Elle n'avait pas bien entendu la raison de sa venu ici, mais ça importait peu, désormais, elle allait devoir s'occuper de tout ça avec un mec qui ne lâchera sûrement pas le bout de gras aussi facilement. Séparer la part en deux, il ne manquait plus que ça. Le balafré lui présenta une chaise au côté de la blondinette avant de lui servir un verre, en voilà un avec une belle descente. Le supposé représentant s'enfonça dans son siège, derrière son bureau, elle croisa les jambes sur son bureau.

-Si j'ai bien pigé, reprit-elle sobrement, des nomades vous emmerdent depuis quelques temps ? Il ricana en se servant un verre. Ça a l'air d'être une putain d'blague ?

-Du calme, du calme. C'est un peu stressant pour moi en ce moment si vous voulez mon avis. Non, elle n'en voulait pas de son avis. En tant que Shérif, j'ai pas mal de truc qui me tombe sur les bras, je suis un peu perdu. Y' a de ça deux jours même pas, ils sont venu pour enlever une femme et son enfant, j'ai rien pu faire... Il haussa les épaules. Je suis seul, qu'est-ce que je peux y faire ?

-Dégainer votre arme et porter vos boules ?

-J'aime ta façon de voir les choses, mais c'est pas aussi simple que ça en a l'air. Elle arqua un sourcil, c'était pas si compliqué pour elle. Pour le contexte, y' a de ça une poignée de mois, une caravane de nomades est arrivée, des humains. Au début, rien à dire, ils buvaient dans le bar de l'exploitation, payaient et échangeaient des affaires contre des vivres, mais ils se sont installés non loin, au creux d'un canyon. En soit, ça ne m'aurait pas inquiété, mais ils ont commencé à devenir de plus en plus violent et buvaient bien plus, puis la situation m'a échappé avant même que je puisse m'en rendre compte. Ça a commencé par des engueulades, puis des menaces, de la violence et ça c'est terminé par des voles et du vandalisme.

Il leva les mains en l'air, montrant parfaitement son impuissance -ou son incapacité de Shérif, selon le point de vu- avant de les poser lourdement sur ses cuisses.

-Maintenant ils campent dans leur petit canyon et reviennent de temps à autre pour terroriser la population et casser ce qu'ils peuvent casser.

-Ils vous ont tiré dessus ? Des morts au compteur ?

-Non, non, heureusement, non. Enfin... il y a pire. Deux jours de ça, une femme et son fils se sont faits enlever, depuis aucune nouvelle, tout est arrivé si vite que je n'ai pas pu agir pour les en empêcher, en partant ils ont tiré, mais je n'ai pas eu l'impression que leur but était de nous toucher. Je commence simplement à m'inquiéter, l'idée qu'il ne s'agisse simple que d'un début me glace le sang. À la vitesse à laquelle les choses se sont accélérées, ça ne m'étonnerait même pas qu'ils décident de simplement raser l'exploitation.

Il venait de dire ça avec un froid glacial, témoignant parfaitement de la gravité de la situation. Maxence restait hésitante sur la manière d'aborder les choses. Pour l'instant, il ne s'agissait que d'actes de violences gratuites et de vandalismes sans pour autant risquer explicitement la vie des habitants. Le plus complexe restait cette histoire d'enlèvement, bientôt, il y aurait rançon et si l'exploitation ne possédait pas l'argent demandé... alors elle restait en accord avec ces dires. Le pire étant de devoir négocier quelques termes avec cette fameuse caravane contre la paix des habitants, elle n'avait ni les compétences, ni l'envie de le faire.

-Et la ville dans tout ça ? Vous avez demandé d'l'aide en ville, pourquoi personne n'est venu ?

-Tatooine est une planète égoïste. Les gens vivent pour eux-mêmes, on peut rien y faire. Le futur de quelques habitants et d'une exploitation minière comme on en fait à la pelleté, tout le monde s'en fout. Il attrapa un holopad avant de le jeter sur la table pour faire apparaître une carte. On est là. Le canyon et à une trentaine de kilomètres d'ici... l'entrée du moins. C'est tout ce que je sais. Juste une énorme embouchure bien protégée de près de cinq kilomètres de long.

Maxence termina son verre pour jeter un œil à la carte. Rien à dire, juste un canyon. Puis elle se tourna vers le deuxième mercenaire pour le considérer de la tête aux pieds, soigné, certes, mais physiquement en pleine forme, pas de cicatrice au visage, pas de tatouages extravagants, pas une gueule de méchant non plus. Un débutant, ou un mental d'acier. L'âge importait peu.

-Et la femme ? Elle regardait le shérif à travers l'hologramme. Si elle a un gosse, elle a aussi un amant ?

-Son mari est mort. Ça fait trois ans.

-Ah ouais, j'aurais dû y penser. C'était chiant, pas ça mort, elle s'en branlait, mais le fait de ne pas avoir de témoin proche. Les communications, pourquoi le frère d'Odyne ne lui a rien envoyé.

-L'exploitation fonctionne avec un vieux système de relais de communication. C'est la première chose qu'ils ont détruit. Venez, je vais vous montrer.

Il les invita à se relever pour le suivre à l'extérieur. Ce genre de système archaïque n'était pas nouveau, tout le monde n'avait pas accès aux nouvelles technologies de communication dans la galaxie, surtout hors de la République ou de l'Empire. Tatooine, malgré ses ressources souterraine, ne donnait envie à personne, trop désertique, trop vide, trop morte. Alors les locaux faisaient avec ce qu'ils pouvaient avec les anciennes ressources acheté par les générations précédentes, économisant chaque jour un peu plus pour faire de même.

-Voilà. À une cinquantaine de mètres, une antenne relais foutue, bien comme il faut. Je vais devoir en racheter une. Je pense vous avoir tout dit, je vais vous laisser discuter, après tout, il va falloir vous organiser. Si vous me cherchez, je serais dans mon bureau. Il commença à s'écarter avant de retourner. Au fait, j'en oublie les bases. Je suis le shérif Pat. Vous avez des prénoms pour moi ? Un surnom, les mercenaires raffolent de ça.

Effectivement, elle raffolait de ça.

-Max.
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Marc restait silencieux. A la vue de sa "concurrente", il ne se sentait pas forcément de taille. En l'observant, il se rendit bien compte qu'elle avait beaucoup plus de vécu et d'expérience que lui. Et c'est tout naturellement qu'elle prenait le lead de la discussion. Marc lui, se contentait de rester droit sur sa chaise (et dans ses bottes) et écoutait consciencieusement tout ce qui se disait.

Le shérif raconta toute l'histoire d'une bande qui terrorisait la population en plus de kidnapping et de vandalisme. Des sujets auxquels Marc tenait beaucoup à coeur. Alors qu'il était parti dans l'optique de seulement ramener un homme, il se sentait maintenant vraiment concerné par cette mission.

Il était aussi impressionné par son acolyte mercenaire, elle savait poser les bonnes questions. Il ne savait pas comment expliquait ce qu'il ressentait, mais il se sentait comme protégé avec elle, si tant est qu'elle accepte de faire équipe avec lui.

Le shérif leur montra une carte du campement des nomades. Un simple canyon, sans spécificités. Différentes stratégies fusèrent dans le cerveau de Marc.

Le sujet des moyens de communication arriva sur la table. Apparemment, la seule antenne relais était foutu. Pas étonnant et même plutôt logique. Marc savait très bien que souvent, les moyens de communications étaient les premières cibles de vandalisme. Sans communication, aucun moyen d'appeler des secours. Marc avait utilisé cette technique de nombreuse fois.

Le shérif pris enfin congés, se présentant au passage. Il apprit donc que l'autre mercenaire s'appelait Max. Marc se présenta à son tour

- Moi c'est Marc. Ne vous inquiétez pas, nous ferons de notre mieux pour rétablir l'ordre ici.

Marc semblait surement un peu trop confiant mais après tout, ça ne semblait pas être la mer à boire. Pat leur fit un signe de la tête puis retourna vaquer à ses occupations. Marc se retourna alors vers Max.

- Je se sais pas ce que tu penses du travail d'équipe mais je pense qu'on aurait plus de chances si on agissait tous les deux sur cette mission. De toute façon, moi j'y vais... Ah et ne t'inquiète pas pour la prime, je te la laisse à 100%.

Marc n'avait pas l'habitude d'être dirigé ou de faire office d'assistant. Evidemment, il espérait intérieurement faire équipe avec elle, mais ce n'est pas un refus qui allait l'arrêter. Marc se dirigea vers les moto-jet et enfourcha la sienne avant de se préparer au trajet, en remettant ses lunettes et son foulard.

- Ah et j'ai pas mal de stratégies et de plans d'attaques. Si tu te décides à venir, je te les exposerai quand on sera arrivé à quelques mètres du canyon. Il faut que je l'ai de visu pour établir la meilleure stratégie.

Malgré la différence évidente d'expérience, Marc n'allait pas se laisser marcher sur les pieds ni se laisser commander. Il savait évidemment que des compromis étaient parfois nécessaire mais après tout, il n'avait toujours pas la confirmation que Max participerait à la mission. Il savait que la majorité des mercenaires faisait une balance bénéfice-risque avant d'accepter une mission. Marc, lui, considérait toujours que les bénéfices étaient supérieurs aux risques, surtout quand il s'agit de libérer une ville toute entière.

Marc attendit sur sa moto-jet de voir ce que la jeune fille allait décider.
Maxence Darkan
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En voilà un qui n'avait pas froid aux yeux visiblement. S'imposer auprès d'une autre mercenaire dans une mission sans lui demander son avis, voilà qui mériter une médaille du cassage de gueule désiré. Pourtant, elle tiqua de la tête à la suite de cette présence forcée : Il ne voulait pas de la récompense. Elle s'était sûrement trompé sur son compte, elle le considérait comme un mercenaire arrivé là par hasard pour s'occuper d'une petite affaire local et repartir simplement, mais finalement, il correspondait plus à une sorte de représentant de l'ordre de la planète, ce qui expliquait sa dégaine. Il avait du cran et c'était ce dont la galaxie manquait, donc, parlementer sur le fait qu'elle n'avait pas besoin de lui l'emmerdait rien qu'à y penser. Haussant les épaules, elle enfila son blouson, enfourcha sa moto, plaça ses lunettes et son foulard pour démarrer le moteur à grand coup de pied.

-Alors allons-y Marc. Fit-elle laissant transparaître une pointe de son incontournable sarcasme. J'suis sûre que t'as pleins d'trucs à m'apprendre.

Loin d'être friande des stratégies, plans et tous autres types d'organisations, elle commençait à être habituée de voir ses coéquipiers se creuser la tête pour rendre la phrase « on rentre dans le tas et on bute tout ce qui bouge » un peu plus classe et faussement réfléchi. Elle fit rugir violemment son moteur avant de partir sur l'instant, pas dans le but d'en finir au plus vite, dans tous les cas, il fallait toujours attendre les réparations de son vaisseaux, mais parce qu'elle avait besoin d'une bonne bouffée de vitesse. La trentaine de kilomètres qui séparait l'exploitation minière du canyon lui laissait concevoir le genre de nomades auxquels ils avaient affaire. Dans le genre motorisés, pas forcement rapides, mais il fallait voir quelques motojets, speeders vieux comme le monde et peut-être des caravanes plantées à l'arrière des véhicules pour transporter la populace.

Quelque chose clochait dans ce contrat, elle ne pouvait pas dire quoi, mais son instinct d'entourloupe s'agitait dans son cerveau, allumant l'alarme qui faisait tourner les informations récupérer, encore et encore pour y trouver la faille. Le Shérif était un incapable, doublé d'un lâche, c'était une chose, mais certaines choses manquaient d'accords, peut-être dans la façon de présenter la situation. Si son efficacité, lorsqu'elle posait les questions, était dû à la fréquentation de Karm, ce beau parleur qui savait quoi demander à qui, elle avait fini par comprendre ce qu'était une information utile, un mensonge et une redirection de conversation. Toujours apprentie dans cette idée d'être enquêtrice amateure, elle savait qu'il manquait sûrement quelque chose à ses informations, mais elle ne pouvait pas mettre le doigt dessus.

Vu la cadence offerte par Maxence, ils avaient gobé les kilomètres en une petite dizaine de minutes. Deux immenses plateaux surplombant le désert s'érigeaient au loin comme la muraille d'une forteresse imprenable. Elle accéléra d'autant plus. Ses pupilles rivées sur le mur de roche, il ne décélérait pas. L'acouphène était de retour, leur visage dans sa tête et le trou qu'ils arboraient. La peine, la haine, un tout qui la contrôlait. Elle allait le faire, prise de cette folie, elle allait le faire.

Max !

Ses yeux s'écarquillèrent brusquement, tirant sur la gauche du manche, la motojet dérapa si violemment que le bassin de l'engin gratta le sol dans une volée de sable. Complètement arrêté, le souffle presque court, la blondinette admirait l'immense mur de pierre rouge qui ne se trouvait qu'à trois pas d'elle à tout casser. Pas aujourd'hui. Sa tête se tourna vers la droite. L'entrée du canyon était juste à côté d'elle, ce qui signifiait que son corps avait effectivement décidé de la faire foncer dans le mur. Vous m'en voulez, pas vrai ? Sa main tremblante retira ses lunettes. D'accord, j'abandonnerai pas aussi facilement. Un petit balayage de la zone s'imposait. Autour, une mer de sable et des dunes à l'Ouest, pas de traces, pas de campement, le calme plat hors des bruits de leur propre moteur.

-Doe porko canyon !

Cette gamine apprenait vite le huttese, mais son accent restait foutrement à chier. Elle se leva pour se diriger instantanément vers l'une des sacoches accrochées à l'arrière de sa moto. La mercenaire y avait paqueté son matériel et par matériel, on parlait d'une ceinture de munition, de grenades et de chargeurs de flingue évidemment, mais aussi, un paquet de clope. Ça allait faire prêt de trois heures qu'elle n'avait pas fumé, imaginez bien le stresse s'accumuler. Ce fameux canyon semblait bien étroit, largement de quoi faire rentrer les motojets en maintenant une conduite douce, mais sûrement très fourbe et remplit de recoin facile pour se cacher et surprendre les âmes en perdition du désert. Le mieux restait de s' engouffrer à pied.

-Alors le bon samaritain, t'avais un plan tu m'disais. Elle leva les mains au ciel. Alors vas-y, j't'écoute.

La façon dont elle lui parlait restait assez complexe à percevoir. En soit, beaucoup d'émotions contradictoires la traversaient ces temps ci, ce qui donnait d'étranges situations et moments de flottements où on pouvait percevoir une certaine concentration dans ses paroles. La technique employée pour brouiller les pistes de ses émotions, hallucination et moments de folie suicidaire restait de gardait une manière sarcastiquement détacher dans la communication.
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Marc fut amusé par la réponse de Max. Il se rendit compte, peut être un peu tard, de son arrogance. C'est vrai, elle devait avoir beaucoup plus d'expérience que lui, il l'avait bien constaté lors du "briefing". Mais cette mission lui tenait vraiment à coeur et il ne faisait pas ça pour l'argent, contrairement à Max selon lui. Il se disait que pour elle, c'était une mission comme une autre, et qu'à la fin elle prendrait sa récompense et à peine repartie, elle serait déjà sur un autre coup. Du moins, encore fallait il réussir la mission.

A peine Max partit que Marc la suivit. Il essayait de faire le tri entre toutes les informations qu'il avait reçu, pas dans le but de comprendre, mais pour essayer de prévoir ce qui les attendait. Le shérif n'avait parlé d'aucun nombre, ils pouvaient tout aussi bien être une poignée qu'une centaine. Cependant, ils ne semblaient pas être lourdement armés, des blasters tout au plus. Enfin, selon ce qu'il avait compris, ils faisaient des aller-retour rapides et récurrents. Marc venait de faire une ou deux dizaines de kilomètres, il n'était qu'à 10 km du Canyon. En clair, ces fameux vandales devaient se déplacer en moto-jet ou équivalents, ils ne devaient pas avoir de fourgon blindé. C'est là qu'il se mit à regretter de ne pas avoir demandé de quand datait la dernière offensive. Enfin, il savait qu'il y a 2 jours il y eut un kidnapping mais ils étaient peut être revenu d'ici là. En tout cas, aucune trace de roues dans le sable et aucun autre indice.

Après cette rapide étude du trajet, Marc se mit à réfléchir sur les raisons qui ont pu pousser les bandits à kidnapper une femme et son enfant. La femme aurait plus logique et courant, mais pourquoi l'enfant avec ? Surtout qu'il n'y aurait aucune rançon d'aucune sorte. C'était dans ses genres de missions que sa rage et son impulsivité pouvaient exploser. Et il ne devait absolument pas laisser ça se produire. Sa part d'ombre en lui devait rester cacher, surtout en présence d'un autre mercenaire. Non pas qu'il avait une réputation à tenir (parce qu'il n'avait pas de réputation tout court), mais il avait surtout honte.

Arrivé au canyon, Marc descendit de sa moto-jet, enleva son foulard et ses lunettes. Il avait remarqué que Max avait dérapé brusquement à la vue du canyon, il ne comprit pas pourquoi ni comment elle avait pu rater quelque chose d'aussi immense. Mais peu importe, le principal c'est qu'elle soit là. Il observa les environs, toujours aucun indice, ni d'un campement, ni de moyens de transports. Le canyon était entouré de sable à perte de vue.
Alors que Max se préparait, Marc se place à l'entrée du canyon. Il semblait évident qu'il fallait laisser les moto-jet ici, bien qu'elles passaient.

Une fois prête, Max lui demanda son plan, avec un sarcasme a peine masqué, mais Marc resta silencieux quelques instants. En effet, il lui avait promis un plan, mais il espérait en trouver un facile et qui lui sauterait aux yeux. Là, la seule issue était de se jeter la tête première dans le canyon, espérant ne pas tomber sur un bandit derrière chaque rocher.

- On pourrait essayer d'escalader la falaise pour avoir une vue en hauteur, mais ça me parait compliqué, voire inutile. Ce que je vois comme solution, c'est de rentrer tous les 2 en même temps, chacun en longeant un des deux bords. Ils s'attendront à ce que des gens arrivent au milieu du canyon, ainsi si ils sont cachés derrière le relief, on pourra avoir l'avantage de la surprise. Quoi qu'il en soit, il faut qu'on joue la discrétion. Ah et heureusement, on ne sera pas trahis par nos ombre. Qu'est ce que t'en penses ?

A ces mots, Marc pris place sur le bord gauche du canyon et sortit son blaster. Il avait dit de jouer la discrétion mais on est jamais trop prudent...
Maxence Darkan
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Elle considéra son coéquipier sans un mot, puis, toujours sans lui dire quoi que ce soit, elle se tourna vers l'entrée du canyon pour un jeter un dernier coup d’œil salvateur. Elle espérait vraiment déceler quelque chose de là où elle se trouvait, mais rien. Ça ne la rassurait nullement, pour autant, elle se rassurait dans l'idée que les choses n'étaient pas exactement comme elle le pensait. Pas de sniper à l'horizon, sinon, l'un d'eux aurait déjà prit une balle, si ce n'était les deux, donc pas vraiment de surveillance. Au loin toujours, elle ne décelait pas de reflet de lunette de tireur d'élite. Le canyon était simplement offert aux visiteurs indésirables. Si l'idée d'un sniper lui avait traversé l'esprit avant de s'y arrêter, la blondinette espérait presque voir Marc s'en prendre une pour s'en assurer, bref, une histoire interne de manque complet de bienséance et de compassion, comme à son habitude, surtout ces jours ci.

Pas un bruit, les moteurs étaient pourtant arrêtés et le vent s'échappait de la crevasse pour caresser son visage d'une brise plus que bienvenu. Les bandits et groupes de nomades n'avaient pourtant pas l'habitude de se cacher du bruit et des oreilles quand ils se pensaient à l'abri dans un tel endroit, alors pourquoi ? Maxence ne trouverait aucune réponse dans tous les cas et elle commençait à prendre un sacré bout de temps à répondre.

-J'vais t'dire un truc, elle pointa le canyon, j'ai un pressentiment à chier. Laisse moi une petite seconde, bouge pas.

Elle s'avança de quelques pas, continuant seule, le problème de visibilité était dû aux zigzags crées par le terrain. Entre les roches, elle venait de disparaître. Durant plusieurs minutes, ne laissant aucun signe de vie, le temps devait se faire long. Puis elle réapparut comme si de rien était, arborant toujours ce visage si fermé, pointant un regard de suspicion à tout ce qui l'entourait.

-Le sol a été balayé. Des speeders sont bien passés par là et sûrement depuis pas longtemps. Ok beau gosse, on va faire comme tu dis, de toute façon, vu le terrain d'merde qu'on est obligé d'se taper, on a pas beaucoup d'choix. Elle ne le sentait pas du tout. Ton arme, tu t'en sers qu'en cas d'extrême nécessité, on sait pas combien y' sont, donc le mieux c'est d'se faire capturé sans avoir buter personne en cas de problème. Aller, en route.

Elle inspira une dernière bouffée de sa cigarette, la fumée s'évaporant dans l'air, elle la jeta avant de grimper sur la paroi plutôt facilement. Il y avait quelque chose de satisfaisant à escalader les choses, une sorte de casse tête physique toujours récompenser par une belle vue ou un raccourcit. Finalement, elle venait d'atteindre une sorte de chemin dessiner par la nature, non sans creux bosses et autres inconvénients des terrains escarpées, mais suffisamment bien arranger pour un débutant en la matière. Une paume fixée sur la parois, elle commença à avancer, les petits éboulis qui se décrochaient sous ses pas lui faisaient lâcher quelques grimaces, mais finalement, le plan de Marc pouvait se montrer assez simple dans la théorie, dans la pratique, il restait la meilleure manière de se déplacer discrètement tout en restant efficace.

À certains moments durant leur petite randonnée lui était venu l'idée de commencer une conversation, ne serait-ce que discrète avec Marc, mais elle s'en empêchait, elle n'avait rien à dire dans tous les cas à part « 'fait chaud, nan ? » ou « qu'est-ce que tu penses des problèmes géoplanétaires Nal Huttaro-Nar Shaddien ? », des questions de merde quoi. Elle n'avait qu'une chose en tête, régler le compte des trous du cul du désert et se tirer avec un vaisseau remis à neuf pour terminer ce qui devait être terminé. Le chemin escarpé venait à se réduire pour retirer le confort de la place, ce qui aurait sacrément emmerdé Maxence pour la suite si le bruit redondant d'un marteau sur du métal ne l'avait pas sorti de ses pensées.

Plus loin, une silhouette se dessina, un homme tapant sur une sorte de boîte, accroupit au sol. Elle jeta un regard au mercenaire en posant son doigt sur la bouche. Elle allait faire ce qu'elle savait faire le mieux, jouer les cons. Avançant encore un peu plus, la blondinette se positionna au-dessus de l'homme, dos à eux, il ne verrait rien venir. Il semblait seul, sans aucune trace de menace supplémentaire autour. Il devait être en train de placer ou réparer des pièges pour empêcher les gens comme Maxence et Marc de s'approche. Pas le temps de réfléchir, la mercenaire se laissa tomber sur lui depuis sa hauteur, amortissant suffisamment sa chute sur lui pour l'étourdir mais pas l'assommer. La classe. Dégainant son arme, elle le braqua sur la tête de l'homme.

-Tirez pas. Pitié...

-Putain, mais t'es qu'un gosse.

Et merde. Un putain d'adolescent de même pas seize piges. C'était pas prévu, personne n'avait dit qu'il y avait des gosses dans le camps des bandits. Maxence avait beau ne pas être une enfant de cœur, elle ne tuait pas les gosses. Ses yeux s'écarquillèrent, mais les enfants-soldats, ça existaient, alors le canon de son blaster restait gentiment collé sur son crâne. Elle réfléchissait.

-G ? La voix d'une femme, double merde. G, quelque chose ne va pas ?

-Aller, lève-toi.

Lui souffla-t-elle en le redressant, une main le maintenant par le cou, une autre pour maîtriser l'arme qui la tenait en otage. La femme en question était armée d'un fusil blaster et très vite, elle pointa la mercenaire, non sans un hoquet de surprise.

-Ça vous suffit jamais hein ? Vous en voulez toujours plus ? Ils sont où tes petits copains ? Elle tenta de regarder par dessus l'épaule de Maxence. Relâche-le.

-De quoi tu parles pauv' conne ? Pose ta putain d'arme ou j'explose le crâne du gamin. Elle prit un ton malicieux. Ou alors. Elle braqua son blaster vers la femme. J'peux juste te buter. Arrête de bouger, toi.

-J'vous en supplie, tirez pas.

Elle allait tirer d'un instant à l'autre.
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Marc était déjà à fond et prêt à se lancer. Il attendit juste le feu vert de Max et il fut coupé dans son élan par son acolyte qui sembla vouloir prendre le lead de la mission. En soit ça ne déplaisait pas à Marc, il n'avait aucun soucis à suivre les ordres, tant qu'il était en accord avec ceux ci.
Il attendit de longues minutes en quête d'un son, d'un signe. Finalement, il la vit revenir, le pas pressé. Il ne s'était rien passé, à part le vent qui balayaient les dunes au loin. Il n'avait quasiment jamais entendu un silence comme ça de sa vie.

La mercenaire revint, lui donnant quelque consignes. Il était heureux de voir que, comme lui, elle prônait la discrétion. Il reprit donc place sur le rebord du canyon et commença à escalader. C'était relativement facile, il suffisait juste de rester concentrer sur le chemin à prendre. Le silence se faisait de plus en plus pesant, la rencontre avec les brigands était imminente et, au fond de lui, Marc redoutait ce moment. Principalement, parce qu'il n'avait quasiment aucune idée de ce qui l'attendait, et aussi parce qu'il ne savait pas encore précisément comment remplir sa mission. Les seuls instants sonores étaient lorsque des éboulis venaient heurter le sol. C'était relativement bruyant mais Marc était assez confiant sur le fait que ça ne les trahirait pas.

Après de longs mètres, Marc commençait un peu à s'ennuyait. Etait-ce la chaleur et le soleil qui le frappaient sur le système ? Ou bien avait-il perdu sa motivation ? Il voulait en savoir plus sur Max, il voulait connaitre sa vie, ses aventures... Si ce n'est avoir une aventure... Mais qu'est ce qu'il lui arrivait ? Déjà, ce n'était ni le moment, ni le lieu, et ensuite, depuis quand était-ce son genre de penser comme ça ?
Il n'eut de toute façon pas le temps de vraiment réfléchir à la question, ni même d'ouvrir la bouche. A quelque mètres, une silhouette apparut. Un être était accroupi et jouait avec quelque chose que Marc n'arrivait pas à discerner. Il jeta un regard à Max qui lui fit signe de ne pas faire de bruit. Il la vit ensuite sauter sur l'être de façon très classe mais surtout très efficace. Alors qu'elle le tenait en joug, Marc découvrit avec étonnement mais non sans surprise que l'être était un enfant, enfin un adolescent plutôt. Il avait imaginé l'éventualité où il y aurait des gens plus jeune, après tout ce n'était pas un vrai groupe de bandits, mais plutôt un camps, il devait surement y avoir des femmes aussi. Et justement, à peine eut-elle le temps de prendre le gosse en otage que Marc entendit une femme arriver. Il avait vu sur une scène très tendu, une impasse mexicaine comme on dit dans le jargon. Max qui pointait un gosse et qui se faisait pointer par une femme. Un coup de feu pouvait partir à tout moment.

Alors que la tension atteignait son paroxysme, Marc ne savait pas trop comment agir, il ne voulait pas qu'il y ait trop de victimes, et surtout pas des femmes et des enfants. Mais il se devait d'intervenir. L'instinct maternel allait lui être d'une grande aide. Il sauta à son tour entre les 2 belligérantes, après avoir rangé son blaster. Il atterris les mains en l'air.

- STOOP

Il se retourna vers Max

- Baisse ton arme

Puis se retourna vers la femme

- Ecoutez, on ne vous veut aucun mal. Nous essayons juste de reformer une famille...

Ca n'avait pas l'air de l'intéresser grandement...

- C'est votre fils ?

Il put déceler un oui dans le regard de la femme.

- Il n'y a rien de plus beau qu'un enfant, et je sais de quoi je parle. J'en ai moi même un... Enfin, j'en avais un... Malheureusement, il m'a été enlevé il y a longtemps... Je comprend que vous ne voulez pas qu'on touche à votre fils... Mais, malheureusement pour vous, vous avez enlevé l'enfant de quelqu'un et sa mère aussi... Vous avez privé un père de son être le plus cher...

Evidemment, il n'avait jamais eu de fils et il savait très bien que le père des kidnappés était mort mais elle n'était pas censé le savoir, et il fallait jouer la dessus.

- Imaginez si j'enlevez votre fils avec son père et que je l'emmenais loin d'ici.

La femme commençait à baisser sa garde.

- Nous avons juste besoin de survivre. Notre chef essaie de faire de son mieux pour nous. Ces villageois... Vous les avez surement rencontrés... Ils sont fermés, austères, ils nous ont jetés dehors sans même nous offrir l'hospitalité...

Evidemment, il s'attendait à ce qu'elle se dédouane, au nom de son groupe... Mais ça ne changeait rien à l'affaire

- Peu importe les raisons de votre antipathie, ce n'est pas une raison pour kidnapper des gens. Conduisez nous à votre chef et nous vous rendrons votre fils...

La femme ne savait pas trop comment réagir puis après quelque seconde, elle leur fit un signe pour les inciter à la suivre. Marc se mit un peu en retrait pour chuchoter quelque chose à Max

- Reste tranquille sur le blaster mais tient toi prête à l'utiliser

Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent à un endroit du canyon beaucoup plus large que le reste, un lieu idoine pour un campement. La femme leur fit signe d'attendre. LEs gens présents commençaient à les entourer, sans forcément montrer des signes d'agressivités mais en montrant des signes de méfiance. Après quelques minutes de silence et de tensions, la femme ressortit suivi d'un homme. Il était assez imposant, très musclé, relativement grand. On voyait clairement qu'il ne fallait pas lui chercher des noises. Sa dentition était plus qu'imparfaite, comme sa peau, bourrée de cicatrices et de tatouages. A sa vue, on se doutait que ce camps était régi par la loi du plus fort. Marc se demandait s'il comprendrait la notion de négociation ou si ce n'était qu'une brute qui n'avait que pour seul réponse la bagarre.

- Bon, c'est quoi vot' problème ? Vous avez pas aut' chose à foutre que de venir me faire chier pour rien ?

Ok, c'était pas ce qu'on pouvait appeler un diplomate ouvert à la discussion.

- Bon, je vais pas y aller par quatre chemin, libérez vos otages et ne remettez plus jamais les pieds dans l'exploitation voisine ou alors on réduit votre camps en cendre et je me sert de vous comme appât à Dragon Krayt !

A ces mots, le chef se mit à rire à gorge déployée et Marc sentit la foule se resserrer et les cerner de plus en plus. Il lança un regard vers Max.

- Bon, je pense que j'ai raté mon coup, si t'as une solution, je suis tout ouïe...
Maxence Darkan
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Marc le bon samaritain de retour pour vous jouer un mauvais tour. N'allons pas nous mentir, Maxence savait parfaitement qu'il ne dégainerait pas son arme pour refroidir la femme en face, un point qui se comprenait, le passé, la famille, un ramassis de conneries qui menaient toujours les gens à faire des décisions portées sur leur petite personne, quand bien même ils la pensaient « juste ». Une injure glissa entre ses dents, seul l'adolescent pu l'entendre. La mercenaire se résigna à le relâcher, après tout, s'il y avait des enfants dans le camps, tuer n'était peut-être pas la meilleure solution. Elle maintenait le gosse pour gardant un œil plus qu'attentif sur sa génitrice, elle ne semblait pas sereine, son enfant comme otage avait de quoi rendre nerveux. Pour cette fois, elle donna raison à Marc, sûrement pouvaient-ils trouver un terrain d'arrangement, calmer l'histoire au plus vite et retourner vaquer à leurs occupations.

Le camp en question était comme elle l'imaginait, fait de bric et de broc, remplit de gens dont le sable et la poussière étaient leurs meilleurs amis, avec des tendances à recycler ce qu'ils pouvaient recycler. Ça puait la merde. Pas littéralement, mais marcher droit dans le camp de grands méchants pilleurs n'avait rien d'une bonne chose stratégiquement parlant. Un chef typique des chefs s'approcha avec une prestance digne d'un bantha dans un défilé de mode et, avant même qu'elle puisse en placer une, la situation venait de dégénérer encore plus. Calcul rapide de la part de Maxence : Elle avait deux armes, chacune rempli de quinze balles respectivement, autour d'eux, il y avait à peu près autant de monde, sans compter le fait qu'il pouvait parfaitement en rester cloîtré dans leur tente, un gamin en otage sous le bras, un bouclier personnel qui, si elle était chanceuse, supporterait une dizaine de balles, le tout en comptant une position défavorable, un Marc dans les pattes et un code d'honneur qui lui disait que buter des gosses était lâche.

Finalement, après avoir braqué quelques secondes ce qu'elle pouvait avec son blaster, elle le baissa, c'était peine perdue, elle ne pouvait pas se sortir de ce genre d'encerclement. Dans un mouvement las, elle relâcha l'adolescent avant de poser arme à terre. Elle savait se battre, mais la seule idée qui lui était venue pour se sortir d'affaire se jouait au millimètre près. Ils restaient armés en face, il venait de les conduire dans une impasse.

-J'espère que t'es content. T'es vraiment trop c...

Elle venait de se prendre un coup de crosse à l'arrière du crâne, suffisamment violent pour l'assommer sur le coup. Tout s'agita dans sa tête, elle était inconsciente, pourtant, il y avait cette partie intérieure qui, par automatisme, bouillonnait, tourbillonnait encore et encore, leur visage, leur voix, elles étaient de retours et d'autant plus fortes qu'auparavant. Prise par la main puis repoussé violemment, Maxence se réveilla en sursaut, le souffle court. Sa vision trouble, elle dut prendre un peu de temps pour se calmer. Finalement, reprenant ses esprits, elle put enfin admirer l'endroit dans lequel elle se trouvait : une cage. Une cage rouillée dans laquelle elle ne pouvait même pas se lever, placé dans le creux du canyon, à une vingtaine de mètres, les gens discutaient comme si de rien était.

Son regard se dirigea sur sa gauche, puis sur sa droite. Super, Marc était en vie. Ils les avaient attachés, pieds et mains liés dans deux cages différentes, mais l'un à côté de l'autre. Évidemment, il ne lui fallut pas énormément de temps pour voir qu'on lui avait pris ses armes, son équipement et surtout, son bracelet. Cette bande de péquenots du désert avaient entre leurs mains une IA sarcastique qu'ils prieront bientôt jour et nuit s'il les embobinait avec des conneries. Elle soupira.

-J'ai deux mauvaises nouvelles et une bonne. La bonne, c'est qu'on est toujours en vie. La première mauvaise nouvelle, c'est qu'j'me suis retrouvée avec toi pour me charger d'cette mission et la deuxième, c'est qu'ils vont sûrement ramener nos têtes sur des piques à l'exploitation minière.

C'est une mission comme une autre. C'est une pièce de théâtre, on arrive la boule au ventre et on finit par faire le show et gagner, comme toujours.

Fallait qu'tu sois là pour ouvrir ta putain d'gueule.

-Putain d'merde. J'peux pas l'croire... J'avais juste à leur régler leur compte et maintenant on est entre les mains d'paumés à la con. Hé. Hé ! Elle frappa ses pieds sur la cage. Ho ! Sortez-moi d'là ! J'vous jure, j'vais vous l'faire regretter bande de fils de pute ! J'vous parle !

Tout le monde l'ignorait. Maxence avait envie de foutre le feu à tout ce qui bougeait. Elle savait parfaitement qu'ils ne resteraient pas dans cette cage éternellement, s'ils n'étaient pas décapités comme exemple, ils seraient sûrement revendus au premier esclavagiste du coin contre une bouchée de pain ou jetés dans le désert pour se dédouaner moralement de la mort de deux mercenaires. Mais elle n'avait sûrement pas l'intention de mourir aujourd'hui, pour l'instant, il fallait être patient et attendre le bon moment pour frapper.

-Fait chier... Elle se tourna vers Marc. J'suppose qu'on a un peu d'temps à tuer. Maxence Darkan, sûrement la dernière personne amicale que t'entendras. Elle détourna le regard, sachant pertinemment qu'elle allait s’aventurer sur un terrain glissant. T'as dit qu't'avais perdu un gosse, c'est vrai, ou t'essayais d'les amadouer ?
Invité
Anonymous
Ok, Marc avait merdé. Il avait un peu trop sous-estimé les paumés du désert, en nombre et en force... Se reposer sur Maxence était pas vraiment une bonne idée non plus apparemment. La pression se resserrait, se battre commençait à devenir suicidaire, il l'avait bien compris. Ce lui fut confirmer quand il vit Max déposer ses armes. Avec une mine déconfite, il entendit la dernière insulte de Max... C'était mérité, pas de débats la dessus. Il pensait que la diplomatie était une bonne option, c'était raté... Les menaces aussi... Ils auraient peut être du tuer tout le monde et repartir avec les deux personnes kidnappées.
Max n'avait pas eu le temps de finir sa phrase que Marc la vit s'écrouler sur le sol, et Marc eut a peine le temps de réaliser ça qu'il sentit un violent choc sur l'arrière du crâne....

Marc se réveilla en sursaut... Il était dans une cage rouillée, trop petite pour lui et clairement pas confortable. A côté de lui, une autre cage avec Max dedans, il ne savait pas si elle était morte, encore évanouie ou si juste elle dormait. Logiquement, elle ne devait pas être morte, sinon ces sauvages l'auraient déjà jeté dans le désert. Evidemment, ils avaient délestés de leurs armes et de leurs accessoires. Les gens parlaient à quelques mètres d'eux et ne leurs prêtaient pas attention, comme si ils étaient de vulgaires animaux en cage.
Marc tenta de donner des coups de pieds sur la cage pour faire sauter le verrou ou déformer les barreaux mais rien n'y faisait. Soudain, Max se réveilla...

Sans surprise, elle était ronchonne et pessimiste sur le sort qui les attendait. Il la laissa se défouler un peu, valait mieux qu'elle tape sur la cage que sur lui... Il avait envie de lui dire que ça ne servait à rien et qu'il fallait rester calme mais c'était une mauvaise idée, une de plus. Il essayait d'envisager toutes les éventualités possible, comment s'en sortir, ce qu'il allait advenir d'eux, etc... Il fut extirpé par une question de Max sur sa stratégie.

- Hein ? Ah non non, c'était juste une ruse...

Cette réponse jeta un blanc...

- Je suis désolé de nous avoir mis dans cette situation... J'étais persuadé qu'on pourrait les résonner et j'aurais du te laisser agir... Si on s'en sort vivant, te dédommagerai !

Encore fallait il qu'ils s'en sortent vivant... L'avantage, c'est que pour l'instant ils étaient vivant et que tant qu'ils étaient dans cette cage, ils le seraient...

- J'ai peut être une idée...

Jouer la ruse, encore une fois... Même si pour le coup, le mensonge ne serait que partiel... Il chuchota son plan à Maxence

- Faisons leur croire que mes parents sont extrêmement fortunés et qu'en apprenant ma disparition ils seraient prêt à payer une énorme rançon. S'ils sont pas trop idiots, ils vont vouloir en profiter... Si tout se goupille bien, il va falloir faire en sorte que ça soit toi qui fasse passer le message. Ils ne te laisseront jamais partir seul donc ils te donneront surement une escorte. Je pense que tu pourra te débrouiller avec ça... Je sais que ça parait trop facile comme ça mais ils ont pas l'air d'être très fut fut et je pense que l'appât du gain peut leur être fatal...

Marc ne savait pas trop ce que Max pensait de son plan...

- Ensuite, si tu t'en sors, tu sera libre, tu pourra repartir mais ne te sens pas obligé de revenir me chercher...

Soudain, il entendit des pas dans leur direction. Les choses sérieuses commencent...
Maxence Darkan
Maxence Darkan
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-Si j'étais une connasse, j'aurais dit qu'ton plan m'plaisait, mais c'est pas l'cas. T'as merdé, c'est pas la question et j'vais sûrement être la première à m'foutre de ta gueule là-dessus. Le truc, c'est qu'on est des putains d'merc', et si on est mis ensemble sur une mission, on la termine à deux... à part si un d'nous meurt... mais on va éviter d'voir les choses de s'côté.

Maxence se montrant positive, sûrement la magie des fêtes de fin d'année. Elle se tourna, de droite à gauche, quelque chose semblait la gêner, comme la belle au bois dormant, un petit truc qui l'empêchait de se tenir en place. Finalement, après moult mouvements, elle glissa ses bras de son dos pour se tordre et les passer en dessous de ses pieds, terminant par une position franchement plus agréable. Attacher les mains dans le dos, c'était une bonne manière de garder les prisonniers en place, sauf que l'un des prisonnier est une gamine des bas-fonds ayant sûrement trop connu les menottes, il fallait voir un peu plus loin. Son but n'était clairement pas de se libérer, simplement de se sentir plus à l'aise, pendant ce temps là, elle réfléchissait en observant la populace du camp faire ce qu'ils avaient à faire.

-Bon, on peut pas vraiment s'permettre de s'enfuir et buter tout l'monde, y' a des gosses... j'me rabaisserai pas à ça. La première étape, c'est sortir de là et récupérer nos affaires. Petit moment de réflexion personnel. Ok, d'accord, j'avoue, c'est carrément plus facile à dire qu'à faire, mais joué sur la ruse, ça peut l'faire.

Les clans de Tatooine n'étaient pas forcement monnaie courante. Les nomades avaient, dans l'idée, un problème principal dans la vie, l'argent, surtout s'ils dépendaient des petites villes et villages par lesquels ils passaient, donc celui-là pouvait en faire partie. Pour autant, l'autosuffisance n'était pas à sous-estimer. Son cerveau chauffait tout seul. Arquant un sourcil, elle reprit. La loi du plus fort, pour sûr, la gueule, la mentalité, les muscles, aucun doute, il n'avait pas pris la tête du groupe par ses stratégies de développement durable sur le fonctionnement d'un groupe en mouvement. Ce mec était con, con, mais fort. Donc, par principe, tout le monde pouvait prendre la tête, s'ils y mettaient du leur... en terme d'hypothèse, elle restait large sur le sens du mot.

T'es vraiment trop impatiente... laisse monter le suspense.

Un frisson parcouru toute sa colonne vertébrale. Elle se souvenait du moment précis où elle lui avait sorti cette phrase... elle sentait encore ses doigts sur son dos. La blondinette se redressa soudainement pour cogner sa tête sur le haut de la cage et lâche une branlée d'insultes entre ses dents. Passant ses paumes sur son crâne pour le frotter, elle jeta un œil dans le coin, derrière quelques caisses de marchandises, un visage juvénile se dessina, intrigué par les deux gugusses derrière les barreaux. Maxence se redressa du mieux qu'elle pouvait sur ses genoux pour s'approcher, saisissant les dits barreaux de ses mains liées, son regard s'était attendri tout en prenant un ton attentionné, faussement gentil.

-Hé, p'tit gars. G ? C'est ça ? Il restait caché. Aller, ramène-toi, j'peux pas t'faire de mal. Elle leva ses mains liées. Regarde, qu'est-ce que tu veux qu'j'te fasse avec ça ? Il sortit timidement de sa cachette sans s'approcher. C'est bon, j'ai pas t'flingue, c'était d'bonne guerre, j'pensais pas trouver un gosse. Ça a pas l'air de l'rassurer. J'veux juste discuter, rien d'plus, en bonne ennemie, j'admets, j'ai perdu, j'veux juste savoir un truc.

Finalement -et non sans lancer d'étranges regards au-dessus de son épaule-, il marcha jusqu'à la cage, prenant de la hauteur par rapport à la blondinette. Restant à l'écart de deux pas, il les fixait, d'abord Marc, puis Maxence, et encore Marc, il ne semblait pas rassuré, mais gardait une certaine confiance vis-à-vis des cages dans lesquels ils se trouvaient. De sa poche arrière, il sortit une gourde avant de la secouer pour bien leur faire entendre qu'il y avait de l'eau, puis, ses yeux se plantèrent dans ceux de Maxence, une pointe de mépris.

-T'aurais tiré ? Si ton pote s'était pas interposé ? Petite merde préado, j'vais t'péter les genoux. Va falloir être sincère.

-Ok, c'est bon, j'aurais tiré. Et j'ai super soif. Sans détourner le regard, il préféra la jeter à Marc. Putain... c'tait une question piège. Tu m'l'aurais pas filé dans tous les cas ?

-Nan.

-J'peux savoir c'qui nous attend ? Votre chef, il nous a prévu quoi d'beau ? La torture ? La décapitation ? Nous jeter dans une arène pour nous battre contre des trucs gluants et dégueux qui nous boufferont tout cru ?

-Ce sale con à pas les burnes de faire quoi qu'ce soit. Il vous jettera dans l'désert sans même vous péter la gueule avant. La blondinette étouffa un rire. En fait, vous pourriez sûrement nous aider. Il haussa les épaules. Après... si ça vous intéresse pas...

-C'est bon, balance.

-La femme et son enfant enlevé, c'est des anciens du clan. Ils voulaient arrêter de vivre en se déplaçant et ils sont partis y' a longtemps... on les a retrouvé au hasard et Björga nous a explosé une durite en disant à tout le monde de foutre le bordel et les retrouver, maintenant, il veut mener la guerre contre le village et en prendre le contrôle.

-Putain, il est charmant. Et on est censé faire quoi dans l'histoire ?

-Le défier. Quand vous l'croiserez, crachez lui aux pieds, puis touchez-vous le menton et ensuite le front.

-Et le combat, c'est un combat à m ?... Hé ! Il était en train de partir et les ignorait lui aussi. Y' sont vraiment tous complètement perchés... Bon. Elle échangea un regard avec Marc. Chacun notre tour, tu commences ?
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Il fallait s'y attendre, Max rejeta en bloc sa proposition. En même temps, avec cet échec, il avait perdu le peu de crédibilité qu'il avait... La panique commençait à gagner le jeune mercenaire. Il n'avait absolument aucune idée de comment s'y prendre et de ce qui allait se passé. Et si, parfois, cela pouvait amener de la sérénité, là ce n'était pas le cas. Il laissa tomber sa tête contre le fond de la cage et respira calmement. Après tout, il ne pouvait rien faire et il ne fallait pas perdre d'énergie.

Pendant ce temps, Max moulinait. Il s'attendait à un plan digne des plus grand stratèges de la galaxie et fut presque déçu de l'entendre dire qu'il suffisait de se libérer et récupérer leurs affaires. Il se mit même à sourire devant la simplicité et l'impossibilité de ce plan. Marc ferma les yeux afin de trouver un semblant de paix intérieur. Surtout, il avait encore un peu mal à la tête du choc qu'il avait reçu.

Il fut tiré de ses pensées et de son repos par la voix de Max qui appelait quelqu'un. C'était l'enfant qui était à l'origine de leur échec. Il le maudit intérieurement... Si il avait été adulte, ils auraient pu le tuer, ou du moins s'en débarrasser sans remords... Il laissa Max négocier avec lui... Elle se montrait rassurante, ce qui ne collait pas vraiment au personnage. Pour le coup, il n'en voulait pas au gosse de se méfier. Il lui en voulait nettement plus pour le fait qu'il avait de l'eau et pas eux. Il observait la scène et fut surpris de recevoir la gourde. Mais, alors qu'il s'apprêtait à la récupérer, il fut très intéressé par la question de Max. Il allait enfin connaitre la suite des événements.

En fait, rien de surprenant, ils allaient tout simplement être jeté dans le désert. Cependant, il fut plus intéressé par la suite de l'histoire. Comme il l'avait pressenti, c'était plus compliqué qu'un simple défoulement de nomade sur une ville sans défense. Tout dans l'univers est régi par l'argent et/ou le pouvoir. Et, comme on est sur Tatooïne, c'est forcément le pouvoir qui contrôle tout. Cependant ils n'étaient pas plus avancés. Surtout quand il cru comprendre le plan de Max...

- Euuuh... Tu veux vraiment le défier ? Enfin, t'as vu sa corpulence, puis la notre ? Même si on faisait un 2 contre 1 on aurait peu de chance de le battre... D'un autre coté j'ai bien envie de me racheter pour cet échec... Mais honnêtement, je pense qu'on aurait plus de chances si c'était toi qui le défiait... De part ton expérience mais aussi...

Alors que Marc était en train d'exposer son point de vue, un groupe s'approcha des cages pour en extirper les deux mercenaires. Marc jeta un regard Max pour l'inciter à prendre rapidement une décision, qu'elle soit positive ou négative, mais le temps pressait. Ils furent finalement conduit jusqu'à Björga...
Maxence Darkan
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Les choses s'accéléraient et si Marc n'était pas prêt à se foutre joyeusement sur la gueule, Maxence le ferait pour se défouler un peu. Il avait tout de même raison, ce Björga était une vraie montagne de muscles, plus grand que la blondinette et, sans aucun doute, plus fort, mais ça ne faisait pas de lui un vainqueur inévitable. Si la mercenaire avait eu le temps de forger son corps dans les bas-fonds, puis, dans sa belle carrière, elle apprit aussi que la taille ne faisait pas tout. Prise par les bras, poussée au même titre que son équipier vers une tente non loin, ils se retrouvaient désormais devant le chef tant craint, assit sur une vieille chaise rouillée derrière une table sur laquelle se trouvait leurs affaires. Il semblait fort intéressé par les blasters de Maxence qui paraissaient de meilleure manufacture que celui de Marc, mais là n'était pas la question, il ne suffisait pas d'avoir de jolis flingues pour prouver qu'on savait s'en servir. Le design jouait beaucoup, pour autant, elle avait l'œil, son pistolet était sans aucun doute très bien construit.

-Qu'est-ce que j'vais faire de vous ?

-J'aurais dit un truc du genre, une 'tite tasse de thé, un joli feu d'camp et un arrangement à l'amiable ?

-Très drôle, t'es une p'tite marrante, toi. V'voyez, j'pensais à balancer vos corps encore chauds à l'entrée d'leur putain d'village, mais j'vais m'montrer clément. Un joli p'tit tour dans l'désert ça vous botte ? Juste vous deux en amoureux. 'Savez c'que fait la soif ? Elle rend les gens fous. J'ai déjà vu des gens s'entretuer, juste pour boire le sang d'l'autre.

-Charmant. T'sais c'qu'on va plutôt faire. Elle lui cracha aux pieds. Toi et moi, dans une putain d'arène, tes dents dans ma paume et ton corps inconscient en train d'me lécher les bottes. Il haussa les sourcils en lançant des regards à chacun de ses hommes présents. Alors quoi ? Elles sont où tes couilles, tronche de cul ? Elle se tourna vers Marc. J'en fais trop ? J'ai l'impression d'en faire trop.

-T'as pas fait l'signe en entier.

-J'en ai rien à branler d'ton signe à la con. C'qui compte, c'est qu'on s'foute sur la gueule ? Qu'est-ce qu'on attend ?

-Bon. Vous avez entendu la gamine, si elle veut absolument s'faire péter la gueule c'est pas mon problème. Filez-lui d'l'eau, et on commence.

-Ah, genre, maintenant ? Y a pas des préparatifs, des trucs comme ça ?

Visiblement, non. Ils emmenèrent les deux énergumènes à l'extérieur. On donna de grandes gorgées d'eau à la pugiliste amateure avant de détacher ses bras et la pousser sur le sol. Autour d'elle se forma un cercle organique, une arène faite de personnes qui s'attroupaient pour admirer un spectacle qu'ils devaient avoir déjà vu avant. Des cris, des encouragements, des huements et des bras dans les air, des enfants sur les épaules et des chuchotements d'oreille à oreille en regardant la personne qui défiait leur chef. Elle n'en pensait rien. Jetant un regard derrière elle, il y avait Marc, mis au premier rang, garder de chaque côté, les mains toujours liées.

Maxence se redressa face à Björga qui entra dans l'arène en cherchant l'attention du public. Elle se souvenait soudainement de ses moments passés dans l'arène clandestine sur Nar Kaaga, le sang sur les visages et cette putain d'adrénaline qui coulait dans ses veines pour lui faire éclater ses phalanges contre les pommettes de ses adversaires. La belle vie. De beaux souvenirs.

Il se mit en garde, elle fit de même. Le combat venait de commencer. Les poings serrés, elle s'approcha de l'homme, bien plus grand, elle ne comptait pas tout de suite l'attaquer. C'était un premier test. Il commença avec un crochet du droit, un direct du pied et un crochet du gauche. Tous esquivés avec simplicité par la femme, elle comprenait. S'il n'était pas rapide, il palliait ce défaut par des enchaînements violents et difficilement brisables. Il reprit. Direct du droit, glissant le long de la garde de la mercenaire tandis qu'elle exécutait un pas de côté, puis un autre en arrière pour éviter un balayage du bras. S'écrasant sur un mur organique qui la repoussa au milieu de l'arène, elle avait exactement ce qu'elle voulait.

-Alors quoi ? Tu veux d'battre ou jouer les danseuses ?

Cette raillerie de bas étage lui fit esquisser un rictus ravageur. Il allait recommencer. Il s'approcha, élança son poing, glissant dans les cheveux de la blondinette, elle lui saisit le poignet, balança son coude dans le visage de l'homme, puis un coup dans le ventre avant de frapper encore et encore dans sa jambe pour le faire tomber dessus. Ses phalanges s'écraser dans sa mâchoire. Il attrapa le bras de Maxence, l'envoya valser d'un revers de la main et les deux se remirent face à face, poings lever. Troisième round. Elle lui fondit dessus, un échange de coups violents, durs, acharnés. Elle prenait de sacré choque, mais en mettait plus.

Dans l'élan de l'action, son pied s'élança dans la rotule de Björga, puis un coup de genou dans le thorax avant de passer derrière et monter sur son dos. Une main sur la nuque, l'autre tabassait du mieux qu'elle pouvait le flanc de son visage. Puis il eut la saisit et la projection au sol. Elle reprit son souffle rapidement en se relevant. Elle était en sang, l'échange de coups avait fait des ravages, mais son adversaire n'était pas en très bon état non plus.

Le quatrième et dernier round était court, mais violent. Maxence réussit à faire vaciller cette montagne en quelques coups de pieds sur les flancs, des coups au visage, mélanger à des esquives in extremis, se soldant pas un balancement de bras précipité. Il venait de l'attraper. Enfonçant son pour dans le visage de la femme, désormais complètement sonnée et prit d'une haine sans pareil, un cri de rage lui échappa tandis qu'il la laissa s'écraser sur le sol.

Par on ne sait quel miracle, elle était toujours consciente, mais gémissait de douleur sur le sol. Björga avait beau faire le fier face à son public, il avait une sale gueule bien arrangée par la gamine. Maxence fut traînée jusqu'à Marc, puis jetée comme si de rien était. Sur le dos, elle leva son pousse en l'air.

-Et maintenant ? Tu veux tenter ta chance toi ?

La mercenaire lui lança directement un regard depuis le sol avant de hocher difficilement la tête.

-Vise... les rotules... et éclate lui les dents.

Si la taille vous manque, mettez les gens à la votre.
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Marc resta silencieux pendant le trajet puis lorsqu'ils arrivèrent devant Björga. Il ne voulait pas commettre un impair qui allait encore plus compliqué la tache. Il restait simplement neutre, surtout lorsque Maxence commençait ses provocations. Il ne pouvait pas lui en vouloir de se défouler un peu, mais il savait que ça serait purement inutile, à part retarder un peu l'inévitable. Il était en tout cas content de voir qu'elle prenait le lead de la situation et donc qu'elle initierait surement le défi. Et justement, à peine étaient-ils arrivés qu'elle cracha au pied de Björga. Ca y est, on ne pouvait plus reculer. Il ne savait pas vraiment si elle pensait avoir ses chances ou si elle se forçait car c'était la seule issue possible.

Un cercle se forma instantanément, Marc fut mis aux premières loges et Maxence commença son combat. Marc tenta au maximum d'analyser les techniques de combats des protagonistes. Il remarqua que Björga tapait fort alors que Maxence était plus tactique et tapait les zones sensibles. Marc était assez nerveux. Il avait peur de devoir se battre mais aussi qu'il arrive quelque chose de grave à son acolyte. Plus le combat avançait plus Marc commençait à prendre espoir et même à se prendre au jeu du supporter. Malheureusement, si il préférait la technique de Max, ses coups ne valait pas la puissance d'un coup du colosse. Après 4 round acharnés, Max fut violemment projeté au sol puis trainé jusqu'à Marc, le visage en sang... Marc avala sa salive, il ne pouvait vraiment plus reculer. Dans un dernier souffle, Max lui donna le conseil de viser les rotules, chose qu'il avait effectivement prévu de faire. Sans laisser le temps à Björga de reprendre des forces, il cracha à ses pieds, signe qu'il voulait continuer le combat.

Si Marc essayait le moins possible de s'énerver, c'était pour éviter de déclencher la production de cette si belle hormone qu'on appelle l'adrénaline. Dans le passé, il avait fait des choses horribles et était même souvent en état de transe sous son effet. Mais aujourd'hui, il voulait absolument en avoir. Si ça n'allait pas lui donner plus de force, ou plus de capacités physiques, ça lui réduirait considérablement son ressenti de la douleur et ça désinhiberait totalement sa peur. Deux choses qui pourraient être des freins à une éventuelle victoire.

Marc avança au milieu du cercle et se mit en position de boxeur. Il ne dut pas attendre longtemps avant de recevoir un premier coup qui l'envoya directement au sol. Marc sentait l'adrénaline monter. A peine relevé, il réussit à esquiver un deuxième coup puis enchaina avec un coup de pied dans la partie latérale du genou. Ca y est, il se trouvait presque dans état second. Il enchaîna les coups de pieds en alternant la gauche et la droite, recevant de temps en temps un coup qui l'envoya au sol, mais il trouvait la force de toujours se relever. Il ne réfléchissait plus et tentait de viser les rotules puis quelque fois l'entre jambe ou le torse. Après de longue minutes, il sentit tout de même la fatigue et la douleur le gagner. Mais il n'abandonna pas pour autant. Son adversaire commençait aussi à flancher surement plus gagné par la fatigue qu'une véritable faiblesse physique.
Alors que Marc était au sol, il vit le mastodonte foncer sur lui. Dans un dernier élan, il donna un violent coup de pied sur la cheville gauche qui fit trébucher le monstre. Son pied à la hauteur de sa tête, il rassembla ses dernières forces pour asséner un puissant coup de pied dans le visage de son adversaire. Il se leva ensuite rapidement mais non sans mal, prit la tête de Björga entre ses mains et lui donna un puissant coup de genou. Il ne savait pas si cela serait suffisant mais il n'avait plus aucune once d'énergie en lui. Immédiatement après, il s'écroula sur le sol, inconscient...

La première chose qu'il sentit était un matelas, dur mais doux. Marc peina a ouvrir les yeux... Il entendit des voix autour de lui. Il n'était pas mort, c'était une bonne nouvelle. Il réussit enfin à ouvrir l'oeil gauche mais fut immédiatement aveuglé par la luminosité ambiante. Ce ne fut pas aider par le fort bourdonnement qu'il entendait dans sa tête et la douleur présente dans chacun de ses muscles et de ses membres. Restant allongé, les yeux fermés, il demanda avec difficulté:

- Qu'est ce qui s'est passé ?

Il ne savait pas ce qui était advenue de Max, ni de Björga, ni même s'il était toujours dans le camp...
Maxence Darkan
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Elle n'arrivait pas spécialement à se redressait : elle le pouvait, mais elle n'en avait pas envie. Finalement c'est le gosse, G, qui, sorti de nulle la prit par les épaules pour la soulever et la forcer à regarder Marc se battre contre le colosse. Son visage lui faisait foutrement mal, la blondinette pouvait même sentir le sang redescendre de sa tête. Au moins, il y était allé et même mieux, quand elle fit bien plus attention, son regard se rétablissant du flou forcé par le tournis, elle remarqua qu'il avait prit en compte ses conseils. G, accroupi à ses côtés observait sans dire un mot, ni même jeté un œil à la femme salement amochée. Il manquait de souplesse, d'un jeu de jambes réellement construit, à vrai dire, il n'avait pas vraiment de connaissance sur le placement ou même le sens de la défense... pourtant, elle le sentait bien. Maxence ouvrit grand les yeux, il venait de lui saisir le crâne, puis coup de genou dans le visage et les deux s'étalèrent en même temps sur le sol.

Tout le monde se figea. Ils étaient tous étonnés, pris de hoquet, presque d'effroi, la seule à crier de joie était la blondinette qui leva les mains en l'air en continuant de s'extasier, regardant tout autour d'elle. La foule se dispersa, des hommes ramassèrent solennellement Björga pour l'emmener dans sa tente non loin, accompagner par ce qu'il semblait être un médecin. Quant à Marc, d'autres le traînèrent sur le sol, empoignant Maxence par la même occasion. Une autre tente, moins solennellement cette fois, l'homme inconscient fut allongé sur un matelas un peu pourri et la blondinette, elle, n'avait nulle part où s'asseoir, alors c'était par terre qu'elle se posa.

Crier plus tôt lui ponctionna les dernières forces qu'elle avait, mais dormir, elle ne se le permettait pas, il fallait rester sur ses gardes, donc, veillant sur Marc comme elle pouvait en vérifiant qu'il n'en était pas mort. Le sang sur son visage commençait à sécher, les croûtes fraîches sur son arqua se craquelé à chaque haussement de sourcil, chaque mimique de visage, mais elle s'habituait vite. Le temps se faisait long, seule consciente de cet espace restreint, elle ne tenta même pas de sortir pour voir ce qu'il se passait à l'extérieur. Les voile de la « porte » se secouèrent et le gosse entra. Maxence se leva pour lui faire face. Il avait un plateau dans la main comportant deux gourdes et des chiffons, pas de nourriture.

-C'est bon, laisse moi passer. Il força le passage. J'ai de quoi vous nettoyer un peu, vous êtes plein de sang, c'est pas présentable. Elle leva les yeux au ciel. Vous avez eu de la chance, Björga s'est montré trop sûr de lui, il aurait simplement pu s'arrêter à ta défaite et vous balancer dans l'désert. La blondinette prit les devants en attrapant une gourde et un chiffon, l’imbibant pour le passer sur le front de Marc. Vous vous êtes vraiment battus comme des nazes.

-On s'en branle, on lui a pété la gueule, c'est tout c'qui compte. On pourra bientôt récupérer nos affaires ? Il haussa les épaules. Putain, vous commencez vraiment à m'les briser, on a fait votre truc, maintenant à vous d'honorer l'marché.

-C'est plus compliqué qu'ça en à l'air. Vous pouvez simplement prendre vos affaires, vous tirer et revenir plus tard avec plus d'hommes pour tous nous buter. Quand il remarqua qu'elle en avait fini avec son équipier, il prit le relais pour nettoyer le visage de la femme. Les têtes discutent de ce qu'on va faire de vous. T'en fais pas, on va pas vous enterrer sous une dune.

-Tu m'as l'air foutrement gentil d'un coup. Nouveau haussement d'épaules. Dans l'pire des cas, qu'est-ce qu'y' peut nous arriver ?

-J'dirais... la sentence initiale. Peut-être. J'y retourne juste après, j'essaye de vous défendre pour que votre pénalité soit la plus basse. J'ai juste à faire les yeux doux, prendre une voix d'gamin et leur dire que tu m'as épargné et bien traité, même si c'est mentir.

-Et pour la femme et son gosse ?

-Pas votre problème, déjà, faudrait que vous sortiez de là en vie, ensuite on verra. Il se réveille, tu pourras lui expliquer. Oh, ouais, d'ailleurs, vous pouvez sortir, prenez l'air, y' aurait peut-être même des gens qui vous adresseront la parole.

Super. Marc avait prit un méchant coup sur la tête et le supportait mal. Maxence ayant grandi dans les bas-fonds à se foutre sur la gueule dès que possible, se plongeant ensuite dans un des métiers les plus violents, elle apprit à ses dépends à tenir la douleur des coups. Pas de quoi être une monstre ne sentant rien, pour dire, elle ne faisait pas abstraction des douleurs physiques ou musculaire : elle ne le disait simplement pas.

-C'qui s'est passé ? Hmm... La blondinette caressa son menton pensive. Ça dépend, avant ou après t'être pris une branlée ? Elle ricana. C'est bon, j'déconne. … J'suis pas vraiment la mieux placée pour parler en plus. Elle l'aida à se redresser en lui tendant une gourde. Vous vous êtes tout les deux mis K.O, du coup ils nous ont emmené ici et... et pas grand chose en fait. « Les têtes » discutent de notre sort. Franchement, j'suis pas sereine, j'sens qu'ils vont paniquer et essayer d'nous buter... tu causes bien toi, t'as pas un moyen d'nous arranger un compromis ? 'fin... pas maintenant, t'as l'câne en bouilli et p't'être même des côtes fêlées, on peut sortir de la tente s'tu veux.
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Son sang résonnait dans ses tempes, chaque mouvement était une douleur sans nom... Il reconnu la voix et la façon de parler de Maxence, qui était donc toujours en vie, et n'avait pas réussi à identifier l'autre voix. Elle l'aida à se redresser, ce qui lui fit un mal de chien, et lui donna une gourde. Il avait bien besoin d'eau, bien que chaque déglutition était douloureuse.

Elle lui expliqua qu'il ne s'était pas passé grand chose, que les deux s'étaient évanouis en même temps, et que les "têtes" réfléchissaient à leurs sorts. En somme, un peu un retour à la case départ.

- Attend, attend, l'autre gosse, il nous avait pas dit que si on battait la brute, on pouvait être libre ? J'ai l'impression qu'on a fait tout ça pour rien là...

Sa colère compensait sa douleur, bien qu'il se sentait toujours faible. A sa grande surprise, Maxence lui demanda d'utiliser ses "talents" de réthorique.

- T'es sur de toi ? J'ai l'impression que chacune de mes paroles n'a fait que nous enfoncer un peu plus dans la merde... Il se mit à rire, nerveusement. Mais bon, tu vas me dire qu'on peut pas faire pire...

Paradoxalement, se savoir encore en danger et se dire que leurs avenirs étaient peut etre entre ses mains donnaient à Marc une nouvelle force. Il n'était pas au top de sa forme, mais au moins il arrivait à se mettre debout.

- Comme le disait mon grand père, je me reposerai quand je serais mort... T'as dit qu'ils étaient actuellement en train de débattre, et bah allons y sur le champ...

Marc ne se pensait pas capable d'un tel leadership et d'une tel prise d'initiative, mais il devait avouer que cette mission commençait à le gonfler. De tous les camps, de toutes les planètes de la galaxie, il a fallu qu'ils aillent dans le pire...

Boitant, avec des difficultés pour respirer correctement, aveuglé par la lumière du jour, mais avec un pas déterminé, il se dirigea vers la tente principale. Beaucoup de gens étaient présent, faisant un cercle autour d'autres gens qui avaient l'air plus importants et respectables. A peine eut-il poussé le voile de la tente que le silence se fit. Tout les regards se dirigèrent vers lui. Il se faufila entre les gens pour attendre le centre du cercle, quelle ne fut pas sa surprise quand il vit un blaster pointer en sa direction.

- On peut discuter non ? Ca fait 2 jours que vous débattez de quoi faire de nous et vous seriez prêt à flinguer la première personne venu vous apporter de vrais arguments ?

L'homme rangea son blaster. Celui qui semblait présider l'assemblée se leva.

- Parle prisonnier, mais sache que si tes paroles nous déplaisent, notre réflexion se trouvera fort accélérée.

- Merci, j'apprécie le geste... Bon, il me semble que selon le code de votre groupe, nous avons défiés loyalement votre chef et on l'a battu. Enfin, pour être plus précis, je l'ai battu, sans ôter le crédit à ma dévouée partenaire. Ce qui veut dire que légalement, je suis censé devoir diriger ce camp, ainsi...

Le président de l'assemblée le coupa sans sommation

- Ce n'était pas un défi loyal, vous n'avez pas fait tout le geste, et vous vous êtes mis à 2 pour le battre. Ce n'est pas comme ça que les choses se passent ici.

- Si je puis me permettre... Le jeune garçon prit à son tour la parole. Marc espérait qu'il serait de son coté, après tout, c'était le seul à avoir montré un peu de compassion et surtout, il leur avait indiqué comment s'y prendre. La fille n'a pas fait le geste entièrement mais dans la cohue du changement de combattant, je l'ai vu faire le geste. Cela vous aura peut être échappé mais je vous garant qu'il l'a fait.

- Au changement de combattant, tu dis ? Tu sais ce qu'il en coute de mentir dans cette assemblée ?

- Oui, mais je vous garanti que je ne ment pas, je maintiens mes propos...

- Bien, j'ai du mal à concevoir que ce geste ait pu nous échapper, mais puisque tu confirme tes propos... Prisonnier, continue tes propos...

- Je disais donc, diriger ce groupe, honnêtement, je m'en fous. Je veux juste 2 choses, d'abord je veux qu'on rende à ma partenaire et moi même nos équipements et nos armes. Ensuite, nous sommes venu ici pour récupérer une femme et son enfant. Nous aimerions donc les récupérer. Ensuite, nous partirons et vous laisserons en paix...

- Comment ? Vous ne pouvez pas refuser de diriger, c'est contraire au code... C'est inédit, c'est absurde, c'est...

Un brouhaha commença à s'installer dans la tente, si bien que plus rien ne devenait intelligible.

- Réfléchissez bien, je pense que c'est la meilleure option pour tout le monde...

Le président éleva la voix

- Je demande à tout le monde, excepté les membres du conseil de sortir de la tente, nous allons réfléchir et rendre notre verdict.

Marc fit un signe de tête et se retira. Dehors, il fut rattrapé par le gosse qui l'emmena un peu à l'écart...

- Les connaissant, ils n'accepteront jamais... Tu t'es bien débrouillé pour reconnaitre que le défi était légal mais tu vas être obligé de diriger le groupe...

- Je n'ai pas fait le geste...

- Je sais, mais de toute façon je ne compte pas rester dans ce camp longtemps. J'ai été impressionné par votre courage, à toi et à la fille, je perd mon temps ici...

- Je t'en suis reconnaissant... Ca va prendre combien de temps la délibération selon toi ?

- Tout dépend, ça peut durer quelques minutes comme plusieurs heures...

- Bien, je vais retourner dans ma tente alors...

Avant de se recoucher, il lança un dernier mot à Maxence

- T'avais peut-être raison en fin de compte...
Maxence Darkan
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Maxence l'avait suivi jusqu'à l'entrée de la tente où elle posa une épaule contre une des armatures pour observer la scène de loin : un sourire moqueur se dessina sur son visage en les écoutant parler. Elle avait mis indirectement Marc dans une étrange situation et la différence culturelle se faisait ressentir. Entre les traditions figées dans un temps qu'il était impossible de définir et des vagabonds de l'espace en mission pour rétablir la paix dans une exploitation paumée au milieu d'une planète désertique, dur de s'entendre en donnant raison à l'autre. La femme et le gosse semblaient constamment être mis en arrière, comme une honte à cacher, des rebut à laisser en place, ou une sorte de tabou répété que tout le monde cherchait à oublier. Peut-être, n'était-ce pas la première fois que des fuyards disparaissait sous le joug de Björga ou ses prédécesseurs : cette tribu s'écroulait silencieusement.

Elle suivit ensuite Marc et G, sans dire un mot, elle était bien trop occupée à sentir les battements de son cœur dans ses blessures, des regards tournaient dans leur direction, celle de l'homme en particulier, la prestation de la blondinette mise à l'écart par la victoire de son partenaire, en temps normal, elle se serait sentie prête à faire une scène face à ce manque de reconnaissance, mais il fallait voir les choses en face, c'était une perdante et lui le vainqueur. Signe de tête à l'adolescent, retour à la tente, elle s'écroula sur ses fesses, en tailleur près de la couchette de Marc, elle lui tapa l'épaule.

-J'ai tendance à avoir raison, ouais. … Mais tu m'as l'air mal barré, entre les têtes qui veulent absolument d'toi qu'tu deviennes chef et les habitants qui t'mattes comme si leur seul désire c'était d'te voir à poil dans une orgie d'bantha... ouaip-ouaip-ouaip... 'fin bref, repose-toi, j'dois aller voir un truc.

La mercenaire se redressa l'air grave. Écouter G parler, lui rappela une personne, l'intelligence en plus : elle-même. Quitter sa première vie et s'aventurer dans l'inconnu, le plus joli lancé de dé qu'une personne puisse faire, mais un dé à une vingtaine de faces et dix-neuf vous envoie à la mort ou la pauvreté pour une seule vers la gloire et la richesse. La blondinette quitta la tente pour traîner dans le village de fortune où les yeux glissaient le long de ses courbes. Après de longues minutes, elle finit par le trouver, le gamin en question, s'adonnant à d'étranges magouilles sur une sorte de boite conique.

-Tu comptes quitter le village ? Il tourna lentement la tête. T'es qu'un gamin sans aucune compétence, incapable de s'défendre aux poings, incapable de tenir une arme et surtout, complètement paumé au milieu du désert. Il se leva en serrant ses doigts. Tu quitteras rien du tout, tu vas rester sage, réfléchir à ta vie et trouver un avenir dans ton groupe.

-J'emmerde mon groupe. Il s'approcha. Et j't'emmerde. Tu t'crois plus maline que les autres, quelque part, j'suis plutôt content qu'ce soit toi qu'ais commencé contre Björga, si ton pote l'avait amoché et qu'tu l'avais terminé, t'avoir comme cheffe aurait été la plus grosse honte de la galaxie. Il la poussa. T'es une minable et t'as aucune idée de c'que tu racontes.

Elle hocha la tête. Son sourire de retour, elle venait d'entendre ce qu'elle voulait entendre. Ce gamin savait pertinemment qu'elle était capable de tirer sur sa mère, ou peu importe ce qu'elle était, de lui péter la gueule sans une once de remord et sûrement plus, pourtant il lui tenait tête.

-J'peux p't'être te trouver un moyen de quitter le camp. Une carrière de mercenaire, ça t'tente ? Froncement de sourcils. J'pourrais pas t'filer d'vaisseau, mais un logement ouais, je paye l'hébergement, tu grandis et tu m'rembourses plus tard. À moins qu'tu comptes rester sur cette planète pourrie jusqu'à la fin d'ta vie.

-Nan, sûrement pas, j'en su...

Des cloches résonnèrent dans tout le camp et G attrapa le poignet de Maxence pour la tirer dans le camp jusqu'à un point de rassemblement où Marc se trouvait déjà, bien au milieu, tenu par des hommes, devant tout le monde. Maxence se fit remarqué et le gamin ne put la maintenir très longtemps alors que des hommes l'empoignèrent pour l'écarter et la mettre à genoux. La foule se sépara, laissant un chemin entre elle et son équipier.

-Le conseil a fait son choix, nul ne refuse le titre de chef. La blondinette pouffa de rire alors qu'elle venait d'être mise en joue par un homme. Aujourd'hui signe le premier jour de ton commandement, cette femme ayant échoué face au défi, son sort t'appartient.

-Vous êtes sûrs que m'menacer d'mort c'est la meilleure idée ? Marc, fait pas l'con, dis leur juste de m'libé...

-Silence. Seul lui décidera de son nominatif en tant que chef.

-Ah parce que Björga a choisi lui même ce nom d'mer...

Petit coup de crosse dans le dos pour lui remettre les idées en place. Ses yeux balayaient les têtes de la foule sans pour autant trouver G.
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C'est vrai... Il était mal barré... On ne change pas des traditions ancestrales comme ça du jour au lendemain, surtout après un pseudo discours d'un étranger, prisonnier, et condamné à mort par dessus le marché. Alors que Maxence quittait la tente, il en profita pour se reposer... Il tomba dans un sommeil précaire où chaque bruit le réveillait... Il visualisait la journée qui venait de passer. Chaque minute passé dans ce village ne faisait qu'accroitre son désir de départ... Pour la première fois de sa courte vie de mercenaire, il ressentait de la lassitude et une envie de tout plaquer pour retourner dans sa vie luxueuse et confortable d'avant... D'un autre coté, il n'aurait jamais autant voyagé, rencontrer des gens, découvert de nouveaux modes de vies... Il était dans une situation difficile, certes, mais qui valait le coup...

Il fut sorti de son introspection par de lourds sons de cloches... Pas très agréable avec les migraines qu'il avait... Il supposait que c'était un signal pour retourner dans la tente principal, et ses soupçons furent confirmé par l'attroupement qui s'en suivit.

Il n'eut pas fait quelques pas qu'il fut attrapé par 2 hommes qui le conduire au milieu de la tente. Quelques secondes après, il vit Maxence tirée aussi par 2 hommes mais qui semblait dans une plus mauvaise posture... Marc ne comprit pas tout de suite.... Comme il le redoutait, le conseil lui refusa sa requête et il devait être nommé Chef... Il dut ensuite décider du sort de Maxence.
Pris de court, il ne savait pas vraiment comment réagir... Une de ses brillantes idées lui vint en tête...

- Bien, puisque c'est la règle, faites place au chef Nissa.

Il n'avait pas choisi un nom très original mais au moins, ça avait le don de rendre ses nouveaux sujets en extase...

- Voici donc mes premières décisions en tant que chef de cette tribu ! Je rend d'abord sa liberté à la prisonnière... Ensuite, j'exige que vous rendiez leur liberté à la femme et à l'enfant que vous avez kidnappé, il y a de ça quelques semaines...

Si effectivement il n'avait qu'à dire ces mots pour les voir se réaliser, alors la vie en deviendrait beaucoup plus simple...

- Je vous demande maintenant de quitter la tente SAUF toi Max, j'ai à te parler... Ensuite, tu pourra disposer...

Alors qu'il levait la séance, un grand vacarme se fit entendre dehors... 2 explosions coup sur coup... La panique atteint rapidement les rangs de la populace... Des tirs fusèrent ensuite à l'intérieur de la tente, sans toucher personne... Marc était désarmé et il ne pouvait laisser Maxence comme ça... Soudain, il aperçut G arriver en courant !

- Vite, vous avez très peu de temps pour vous enfuir, dépêchez vous...

- Mais qu'est ce que tu fous ? Je venais de libérer Maxence et moi et même la femme et son enfant et tu fais tout foirer...

- T'as donné l'ordre, quoi qu'il arrive il sera exécuté, t'en fais pas pour ça... Les gens croiront que vous êtes mort, enfin surtout toi, la fille là, on s'en fout un peu, et moi je serais loin d'ici... Enfin, si vous voulez bien m'emmener avec vous ? En tout cas, on doit pas rester là...

Marc courut à l'arrière de la tente, puis G lança une des grenades de Maxence pour détruire entièrement la tente...
Maxence Darkan
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Qu'est-ce que c'était que tout ça pouvait être donc que ce foutre bordel ? Aucune idée et Maxence n'eut qu'un simple réflexe guerrier, c'est-à-dire se lever en baissant son centre de graviter et fixer son regard droit vers le danger, prête à bondir offensivement ou prendre ses jambes à son cou, mais non, c'était G, ce petit malin, ou idiot, pour la blondinette disons malin, venait de semer la panique en tirant dans tous les coins et en faisant péter des trucs. Il avait de l'avenir dans le métier celui-là. Il tenait leurs armes sur ses épaules, un sac dans le dos, il voulait simplement s'enfuir, profiter de l'agitation des deux mercenaires étrangers pour partir. La blondinette, en pleine course, le rattrapa pour attraper un de ses blasters.

La confusion était totale, les gens couraient dans tous les sens, les guerriers s'armaient et le groupe en fuite trouva facilement un chemin vers la sortie de ce village improvisé. Mais parce que les choses sont faites pour vous les briser à chaque instant, courir à la vue de tous les trahis inévitablement. Un homme cria la fuite du chef, et celle de la prisonnière libre, désormais armée. Sur l'instant, tout le monde crut à un enlèvement, ce fut la panique, plus encore. Pas d'hésitation permise pour Maxence qui se mit à courir à reculons, elle pouvait en tuer plus d'un, mais si sa maîtrise des armes se montrait létal, alors elle savait aussi les manier de façon à ne pas tuer. Plusieurs coups de sommation lui échappa, laissant de l'avance aux deux autres, elle les rejoindrait. Les secondes s'écoulèrent, les positions adverses se multipliaient, la mercenaire se mit à courir, suivi de prêt par les lasers opportunistes d'une cible en fuite.

Parmi les roches bancales du canyon, son souffle résonné dans tout son corps, les battements de son cœur dans ses tempes, elle courait si vite qu'elle rattrapa ces deux compères, déjà près des motojets toujours en plan au milieu du désert. Attrapant G par le col, elle bondit sur lé véhicule, s'assura qu'il était bien derrière elle et alluma les moteurs avant de partir au quart de tour. Elle n'était pas sûre qu'ils étaient encore suivi et les chances qu'ils aient eu le temps d'enfourcher leur propre véhicule restaient faibles.

Maxence prit la tête du duo de moto, les conduisant, non pas vers le village, mais bien au milieu de nulle part. Au coin d'un rocher suffisamment grand pour faire de l'ombre sur plusieurs mètres à l'arrivée de l'aube. Elle se frotta les yeux, prise par les quelques grains qui lui frappaient le visage, puis elle saisit G une nouvelle fois pour le faire chuter et donner un coup de pied dans les armes qu'il portait pour éviter les bêtises, passant au-dessus de lui, ses mains le maintenant au sol.

-Tu peux m'expliquer c'qui t'as pris ? T'es con ou quoi ? Alors qu'il se débattait, elle lui enfila deux baffes. T'es vraiment un sale petit abruti.

-Mais... putain, mais lâche-moi. Il la repoussa pour s'écarter précipitamment, fesses sur le sable. T'es complètement tarée. J'vous sors de cette merde et c'est comme ça qu'tu réagis ?

-Nous sortir de la merde ? Tu t'fous d'ma gueule ? Tu viens d'nous y faire plonger. On était à ça d's'arranger pour trouver un moyen d'se sortir de tes traditions à la con, mais maintenant on est recherché par tes petits potes qui doivent déjà être en train d's'organiser pour nous retrouver.

Un silence pesant s'installa alors qu'ils se regardaient dans le blanc des yeux. Maxence pensait réellement qu'ils n'étaient vraiment à rien de pouvoir tout arranger, avec Marc en position de chef de tribu, les différents entre l'exploitation et les nomades pouvaient se régler en un claquement de doigt, une réunion de libération de la femme et son enfant, une autre d'organisation face à la querelle puis tout le monde se tirait discrètement pendant la nuit et le tour était joué. S'ils acceptaient réellement tous les ordres donnés par leur grand manitou, qu'il ait disparu ou non n'aurait rien changé. G venait littéralement d'enrailler chaque rouage, le plaçant en tant que traître, Maxence en tant que kidnappeuse et sûrement Marc en tant que lâche.

-Super ! Ironisa-t-elle en se redressant. Franchement génial ! Elle attrapa ensuite ses armes. Maintenant, on est bloqué dans une merde sans nom avec des possibilités restreintes. Il est où ? Elle planta son regard dans celui de l'adolescent. J'avais un bracelet, il est où ?

-Je... je sais pas.

Elle lui fondit dessus une nouvelle fois pour le plaquer au sol, prise par la colère. Il lui fallait son bracelet, c'était bien une des dernières choses dont elle avait besoin, mais au moment où elle partait pour l'engueuler une énième fois, un bruit sourd atteint ses oreilles. Plusieurs bruits sourds. Elle se leva, gravit les quelques mètres de dune qui les séparaient de l'horizon pour regarder au-dessus. Des speeders, une branlée de speeders qui s'échappaient du canyon en direction de l'exploitation.

-Merde. Ils foncent vers les mineurs. T'es content G ? C'est c'que tu voulais ? S'acharna-t-elle avant de se tourner vers Marc. T'as pas exigé la paix entre les deux camps à c'que j'sache ? Ça veut dire qu'on est dans la merde. Ils doivent sûrement croire qu'on est retourné là-bas. Va falloir qu'on prenne les armes et qu'on règles nous-même les différents. Elle monta sur sa moto-jet. J'ai compris qu't'aimais pas trop la confrontation, mais soit les deux s'entre-tuent et ça fini en un immense bain d'sang sans vainqueur, soit on calme les ardeurs des nomades.

Parce qu'évidemment, elle se mettait du côté des mineurs, sinon aucun intérêt de prendre part au conflit, la seule chose qui comptait au final, c'était l'argent, rien de plus.

-On peut encore les rattraper et les stopper avant qu'les choses commencent.
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Pourquoi, est ce que pour une fois, le plan ne pouvait-il pas se déroulé comme prévu ? Maxence les avait rattrapé et il s'enfuyait maintenant dans le canyon jusqu'à atteindre les motos.

Marc était trop pris par l'adrénaline et l'agitation pour réfléchir et pour comprendre les tenants et aboutissants. Maxence guidait le convoi abasourdi vers le nowhere... Ils purent prendre refuge à l'ombre d'un rocher... Pendant que Maxence engueulait à juste titre G, Marc lui s'allongea sur le sol pour reprendre ses esprits.

Maxence avait tout dit... La situation s'était nettement amélioré, tout aurait pu être arrangé, ils auraient pu être payé et dégager de ce trou infernal... Mais non... Il fallait que G, pour qui Marc avait eu un peu d'empathie, s'en mêle... Il laissa Maxence se défouler, après tout elle en avait bavé.

Ils furent interrompu par les nomades qui se dirigeaient vers le camp. Aie !

- Bon, je pense qu'on a pas le choix ! Va falloir se battre au bout d'un moment...

Il enfourcha sa moto

- Et G, finit les conneries ! Pas de temps à perdre, on bouge !

Les motos fusèrent dans le désert. Le temps était compté... Marc savait que ça serait trop juste, il fallait juste essayer d'arrivé le plus rapidement possible pour limiter les dégâts.

Arrivés à l'orée du village, un coup de feu se fit entendre. Ils étaient arrivés trop tard... Le Trio descendit de leur moto et s'aventurèrent à pied dans la ville. Marc ne l'avait pas remarqué en arrivant, mais c'était un vrai labyrinthe. Marc chuchota son plan aux deux autres.

- S'ils sont logiques, ils vont penser qu'on se cache et vont se mettre à quadriller les rues. J'ai compté une dizaine de moto jet. Je propose qu'on se sépare et qu'on essaye de les éliminer tous...

G protesta véhément, ne souhaitant pas rester seul

- Ecoute, soit on fait ça, soit je demande à Max de te tuer pour faire croire qu'elle m'a sauvé de ton enlèvement. Et je suis sur qu'elle apprécierait beaucoup plus cette option !

Marc partit dans une ruelle perpendiculaire laissant ses deux camarades derrières. Armé de son blaster, il ne voulait pas tuer les nomades, simplement les mettre hors d'état de nuire... Les rues se rétrécissaient parfois, de vrais coupes gorges... Il devait prendre de la hauteur... Il n'eut pas vraiment le temps de trouver une solution qu'il entendit des bruits de pas venir dans son dos. Il se cacha sous le porche d'une maison et vit un homme passer. Il le laissa tranquille, le but n'était pas de tuer tout le monde mais simplement de retrouver le grand maitre, ou whatever son titre, et ensuite de calmer les esprits...

Il rebroussa chemin, passant dans plusieurs chemins qui se ressemblaient comme deux goutes d'eau, jusqu'au moment où il arriva dans une rue plus grosse que les autres, surement une artère principale. Il devait donc redoubler de vigilance. Il trouva enfin une espèce d'échelle qui atteignait le toit d'une des bâtisses. Il se précipita pour la prendre, monta et put enfin avoir une vue plongeant sur la ville. Enfin sur l'étendue de la ville, car pour voir à l'intérieur c'était beaucoup plus compliqué. A plusieurs centaines de mètres, il remarqua un édifice qui dépassait toutes les autres. Surement, le point central de la ville. Il n'y avait pas de chemins directs pour l'atteindre, il se débrouilla donc en sautant de toits en toits, faisant parfois des détours quand un toit était trop inaccessible. La forme physique et l'athlétisme n'étaient pas dans les points forts de Marc... Il était de temps en temps alertaient pas des bruits de pas ou de voix qui venaient d'en dessous, mais il était suffisamment discret pour ne pas se faire repérer. Après plusieurs minutes, il commençait à se rapprocher. Malheureusement, il venait d'atterrir sur un toit un peu isolé. Deux options s'offraient à lui, descendre ou sauter sur un toi assez éloigné...

Prenant son courage a deux mains, il tenta le saut. Raté... Il s'écrasa de tout son point en contrebas... Cerise sur le gâteau, il atterrit pile derrière un nomade, qui ne manqua pas de s'en apercevoir... Il l'empoigna et le traina...

- Laissez moi, je suis votre chef, vous n'avez pas honte de...

Il reçut un violent coup sur la tête en plus de ses membres et de son torse qui le faisait souffrir après sa chute... Il espérait que Maxence et G s'en sortaient mieux que lui et surtout que Maxence n'avait pas tué chaque nomade qu'elle avait croisée...
Maxence Darkan
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-Tu restes ici. Pas bougé.

Maxence pointa le sol à G comme on le pointerait à un vilain toutou désobéissant. Il devait surveiller les motojet au cas ou, de toute façon il n'avait pas d'arme et personne n'avait de quoi lui en fournir alors personne ne bouge, tout le monde reste en place, s'il foirait une tâche aussi simple, la mercenaire lui ferait bouffer ses pieds. Laissant donc Marc partir de son côté, elle ne faisait quand même pas l'erreur de partir à l'opposé parfait, il fallait dire que la blondinette avait tendance à jouer indirectement en équipe, toujours à faire les choses sans prévenir, au moins, au moindre coup de blaster suspect, elle saurait où aller.

Son côté de l'exploitation était étrangement calme, au loin, elle entendait des cris d'hommes et de femmes, mais pas de tirs, un froncement de sourcils circonspect lui échappa tandis que son petit doigt lui chuchotait la possibilité de prises d'otages. Question de routine, il fallait s'y habituer. Le véritable labyrinthe de rues fatiguait Maxence, beaucoup de fois à se prendre la tête dans un cul de sac, beaucoup d'autres à repérer des nomades se glisser d'un bout à l'autre sans jamais réussir à les retrouver, ce ne fut qu'à l'entente de cris non loin qu'elle trouva un véritable chemin.

Au coin d'un virage, elle admira ce qu'était un homme frappant à la porte d'une maison, tambourinant en criant par-dessus les hurlements apeurés de ce qu'il semblait être une femme à la voix très aiguë... enfin, la blondinette priait pour que ce soit une femme à la voix très aiguë plutôt qu'un•e énième putain de gamin•e. La mercenaire leva une arme, tira sur le côté du genou de l'homme avant de s'approcher pour lui fracasser la tête dans la porte. En voilà un qui se réveillerait avec un joli mal de tête, option boitement à vie... ne vous étonnez pas, c'est ça de se prendre un laser brûlant dans une articulation. Elle frappa ensuite sur la porte.

-Hé ! J'suis là pour t'aider, ça va à l'intérieur ? Pas de réponse. Tu sais, ta sauveuse, ne m'remercie pas surtout, t'inquiète. Toujours rien. Bon tu m'emmerdes.

Elle l'aurait bien laissé en plan, mais son grand cœur altruiste l'amena à forcer la serrure magnétique de bas étage avec un coup de main digne d'une mécano des bas-fonds Coruscantis. La porte s'ouvrit sur une enfant, sauf, qu'il y avait aussi papa avec un fusil blaster qui n'hésita pas à tirer. La balle frôla le visage de Maxence qui se plaqua contre le mur, à l'extérieur.

-J'suis pas l'une d'eux.

-Ah ouais ? Et t'es quoi alors ?

-Pourquoi faut-il toujours que les gens soient aussi ingrats ? Je suis la mercenaire engagée pour me charger de ceux qui vous emmerdent.

-Bah super boulot, visiblement, très réussi.

-Ouais, bah, hé, ça va hein, j'fais d'mon mieux avec c'que j'ai. Pis c'est quand même sacrément culotté, j'viens d'vous sauver les miches, à la place de l'autre gugusse j'vous aurais déjà descendu, vu comment tu tiens ton flingue.

-J't'emmerde.

-Toi j't'emmerde.

-Bon, j'crois qu'on est parti du mauvais pied vous et moi. On va faire un truc, vous allez rentrer tout doucement les mains en l'air et quand j'me serais assurer qu'vous êtes pas une des nomades, j'baisserai mon arme.

-Comment j'peux savoir si tu vas pas m'descendre sur le moment ?

-Vous pouvez pas.

Ça se tentait. Elle rentra, les mains en l'air, toute sourire, l'homme la considéra un instant avant de baisser l'arme et fermer derrière elle. Il jeta ensuite un œil aux fenêtres closes, s'assurant ainsi qu'il ne s'agissait pas d'un guet-apens avant de faire reculer sa supposée fille vers un coin où se trouvait quelques jouets dont elle ne trouva pas la passion d'y jouer. Il lui fit signe de s'écarter des ouvertures pour parler au calme.

-Les nomades ont envahi la ville sans prévenir, ils rassemblent toute la population locale en un même point, il cherche leur chef. Ma femme est partie chercher son frère et notre fils il y a peu, ils étaient ensembles quand tout à commencé.

-Où est-ce qu'ils rassemblent les gens ?

-Dans l'ancien garage, à l'Est de l'exploitation, un grand bâtiment... vous pouvez pas le rater, il arbore une grande enseigne bleu délavée, il est vide maintenant, ça doit être pour ça.

-Bon, combien ils sont ?

-Aucune idée, peut-être une dizaine là-bas, plus tous ceux qui vadrouillent dans les rues pour nous trouver. Inquiet, il demanda. Dites-moi que vous pouvez faire quelque chose ?

-Ça peut s'arranger, ouais, j'ai un partenaire, un mec, la vingtaine, mal rasé, un peu plus grand qu'moi, beau gosse sur les bords, vous l'avez vu ?

Il fit un « non » bien clair de la tête. Avec Marc, elle aurait sûrement pu faire quelque chose, ou au moins mettre un plan de dernière minute pour trouver un moyen de distraire tout le monde, de les faire fuir ou les piéger, un truc dans le genre pour calmer les ardeurs. Pour l'instant, elle n'avait rencontré que très peu d'entre eux sans en tuer aucun, le mieux restant de les résonner avec leur nouveau chef kidnappé. Ce sale petit con de G ne méritait rien pour attendre.

-Bon, restez ici, j'vais voir c'que j'peux faire et j'ramènerai votre femme... peut-être... possiblement... si j'ai l'temps... et l'envie.

Sur ces mots plus que rassurants, Maxence s'engouffra une nouvelle fois dans les serpentins de rues, à la recherche de Marc. Peut-être avait-il trouvé le garage où tous les otages devaient être.
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Dure semaine pour sa pauvre tête... Marc reprit connaissance... La première chose qu'il vit était le sol sableux et poussiéreux... Il se faisait trainer par les bras, sur les jambes. Il ne savait pas depuis combien de temps, mais ce n'était pas une grande ville, donc il n'avait pas du être dans les vapes bien longtemps. Il en avait marre de toujours la jouer diplomatique et patiemment. Il avait atteint un stade où il pouvait tuer chaque nomade et réduire ce camp en poussière, même G qui les avait foutu dans cette merde... Il essayait de se contenir et de rester calme... Mais la chaleur et la petite humiliation de se faire trainer comme un déchet par deux personnes avec le QI d'une huitre ne l'aidaient pas... Un espèce de galet vint lui heurter le genou... C'était la goutte d'eau qui mettait le feu aux poudres...

Il se jeta de tout son poids sur le sol, utilisant le haut de son corps, ce qui désarçonna les 2 nomades. Il enchaina ensuite avec un coup de pied puissant au niveau de la cheville du premier puis sortit son blaster et tira sur le 2e. On pensera aux conséquences plus tard. Il mis le premier en joue...

- Bon, j'ai pas le temps de jouer, vous commencez sérieusement à me souler... Vous faites quoi ici ?

Marc tira à coté de son "otage" pour le faire parler...

- Répond...

- On nous a demandé de rassembler toute la population dans un garage... On est censé te trouver toi et ta pote.

- Bah c'est bon, vous m'avez trouvé... Mais de ce que je constate, ça ne change rien, vu que vous m'avez traité comme un villageois lambda.

- L'ordre était de te ramener aux têtes, mort ou vif...

- Et la fille, vous l'avez trouvée ?

- Aux dernières nouvelles non...

- Il est ou ce garage ?

Timidement, le nomade designa une direction. Marc clôtura cette discussion par un grand coup dans son visage.

- Bon... Il est temps d'en finir...

Marc s'engouffra dans la rue désigné par le nomade. Il avait l'impression que le village était plus vide qu'au début. Soit les nomades avaient finis leurs rondes, soit Marc était très proche du garage et les nomades, eux, s'étaient éloignées.
Après de longues minutes de marche et de petits pas, il tomba sur une grande place, déserte... Il cru reconnaître le bâtiment dans lequel lui et Maxence avaient été accueilli... Cela lui semblait être une éternité... Observant les alentours, il se posa une minute pour réfléchir... Il se souvint que d'ici, ils avaient été conduit à une tour radio, logiquement, dans ce genre de ville, tous les points d'intérêts étaient concentrés au même endroit, ce qui faisait la force et la faiblesse de ce genre d'endroit... Marc se rappelait du chemin mais ensuite c'était un peu du hasard... Marc continuait de réfléchir... En fermant les yeux, il revit son périple sur les toits et quelque chose le frappa. Quelque chose qu'il n'avait pas remarqué de suite mais qui maintenant lui semblait clair.
Il y avait de grosses différences dans l'architecture et l'agencement des habitations à mesure ou il se rapprochait du centre... Ainsi, les premiers toits étaient blancs, épais... Le toit d'où il était tombé était beaucoup plus foncé, beaucoup plus poussiéreux et beaucoup plus fin. Ce que Marc pouvait en déduire était que pour se rapprocher du centre, il fallait suivre les toits foncés... Bon ce n'était qu'une hypothèse mais c'était sa seul piste...

Marc reprit donc son chemin... Il arriva comme prévu à la station radio, il s'était surpris à se souvenir du chemin comme s'il le connaissait par coeur... Maintenant, la suite... Le désespoir le gagna quand il remarqua entre 3 toits noir... un toit blanc... Sa théorie venait de se briser...

Des voix le sortit de sa torpeur... 2 voix masculines et 1 voix féminine. S'il put clairement comprendre que c'était 2 nomades qui amenait un nouvel otage, il ne reconnaissait pas la voix de Maxence, c'était surement une villageoise. Marc suivit les voix, espérant ne pas tomber nez à nez avec eux. Coup de bol, il allait leur couper la route... Les laissant passer, il frappa le nomade gauche puis tira sur le nomade de droite....

- Bon, j'en ai tué que 2, ça va...

Il reprit le premier qu'il avait frappé.

- Enfin vous passez par là... Bon écoute moi, je vais me faire passer pour ton pote, on va amener la fille au garage... Si tu fais le moindre faux pas, je te butte... Et si on te demande qui t'a blessé, tu dira que c'est moi et que je me suis enfui...

Le nomade n'eut pas eu le temps d'acquiescer qu'ils étaient reparti, Marc ayant mis le casque de l'autre nomade pour se camoufler. Il espérait que Maxence savait où aller et qu'il la retrouverait là bas...

Après plusieurs minutes de marche, ils arrivaient enfin au garage. Il aurait pu le chercher longtemps... Il était en fait pas au centre du village... Ils entrèrent et le spectacle sidérait Marc... Une centaine de personne était entreposé comme des animaux, tous à genoux, sous le joug de celui qui présidait l'assemblait et qui était le vrai chef en fin de compte.

- Ah parfait, un otage de plus, vous pouvez la mettre avec les autres... Attend, toi, que t'es t'il arrivé ?

- Je me suis fait attaqué...

- Par notre soit disant chef ?

- Oui mais il s'est enfui

- Ainsi, il est bien ici, vivement qu'on le capture... Aucun signe de la prisonnière ?

- Non, il était seul

Marc ne savait pas vraiment à quelle moment il allait se découvrir ni quelle stratégie il allait employer. Il se dit que la meilleure chose à faire était d'attendre Maxence...
Maxence Darkan
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Au pas de course, Maxence faisait demi-tour vers les speeder, lui était venue une idée absolument abominable, quelque chose de complètement fou, qu'il ne faut vraiment pas reproduire à la maison, demander de l'aide à G. Oui, je sais, c'était de la folie furieuse. Dans les rues, le calme était revenu, presque personne ne bougeait, elle n'entendait quasiment plus de cris, seulement quelques haussements de ton qui lui rappelaient gentiment qu'elle se trouvait en plein milieu d'une ville assaillit par des nomades du désert. Combien étaient-ils en tout ? C'était la première question qui lui venait en tête... étant donné la taille de la ville, la blondinette ne pensa pas plus loin qu'une trentaine, grattant la quarantaine, de quoi placer à près d'une vingtaine de gardes à surveiller le garage, le reste, se baladant dans la ville pour accomplir cette rafle lugubre.

La deuxième question des plus importantes, où se trouvait Marc ? Cette information n'avait pas grande importance par rapport à ce que Maxence avait en tête, alors oui, bon, s'il était mort, la situation son montrerait quelque peu gênante, mais s'il était simplement capturé ou encore en train de vadrouillé, ça marchait. Au pas de course, Maxence venait de se tromper de chemin, forçant un demi-tour pour retrouver la bonne route, conduisant à la rue dans laquelle ils s'étaient arrêtés. En arrivant, un tir de blaster frôla son épaule et elle sauta derrière un mur.

-Pardon !

-Pu... mais putain, G, regarde avant d'tirer. C'était bien à elle de dire ça. Où est-ce que t'as trouvé un flingue ? Fit-elle en sortant de son couvert pour venir à sa rencontre. Marc est repassé par là ?

-Nan, j'l'ai pas vu depuis qu'vous vous êtes séparé. J'ai trouver l'blaster sur lui. Il pointa un homme inconscient sur le sol, plutôt surprenant venant d'un gamin. Maxence, qu'est-ce qu'y' s'passe ? J'ai vu les miens emporter des otages, c'est de la folie. Je... je peux aider, s'te plaît, fait moi confiance.

En s'approchant, elle lui retira le blaster des mains en lui lançant un regard inquisiteur, ensuite, elle fouilla les motojets sans trouver ce qu'elle voulait avant de se tourner vers l'homme inconscient, lui non plus n'avait pas ce qu'elle cherchait. Un grognement désappointé lui échappa, puis un claquement de langue sur le palais. Son regard se tourna vers la direction du garage, si elle avait bien retenu, le voyage ne serait pas trop long, mais toujours en pleine connaissance de ses limites, elle voulait laisser une chance aux hommes nomades... une façon de détourner le fait qu'elle était incapable de tous les affronter à la fois.

-Bon, voilà c'qu'on va faire, j'vais t'rendre le flingue, tu vas me suivre et tu vas faire exactement c'que j'te dis, tu m'obéis au doigt et à l’œil. Pigé ?

-Euh... ouais, ouais carrément. Elle lui tendit l'arme qu'il saisit sur l'instant. Alors on fait quoi ?

-Il me faut des explosifs.

Voilà qui n'engageait rien de bon. Sans plus d'explication, elle se relança dans une course effrénée à travers les ruelles sinueuses de l'exploitation. G, comme un grand garçon, ne posa pas plus de questions. En fait, ce que pensait Maxence était simple, exploitation minière égal creuser, creuser égal moyen de creuser, moyen de creuser égal explosif. Non, évidemment, on ne parlait pas d'une mentalité dont la construction transcendait la galaxie, mais bien du cerveau de Maxence. Lui vînt une autre excellente idée, les toits, comme son prédécesseur l'eut fait pour se rétamer sur le sol, la blondinette se sentait prête à prendre de l'avance.

-Ok G, je grimpe, tu restes en bas, j'vais essayé d'trouver un bâtiment qui pourrait correspondre à un endroit où ils entreposent les équipements de la mine. Toi, tu vas aller... par... là. Tu devrais trouver un grand garage avec une vieille enseigne bleue, reste à l'écart, observe et attend mon signal.

-Quel signal ?

Parce que vous croyez sincèrement qu'elle répondrait à ça ? Non. Avec une efficacité remarquable, elle gravit un toit, sautant sur le suivant et ainsi de suite. Au loin elle apercevait les infrastructures plutôt atypiques de l'endroit, très droites, très professionnelles dans la construction, sans hésiter, elle fonça.

Essoufflée de toutes ses singeries, la mercenaire venait au moins d'arriver à l'endroit convoité, un petit ricanement lui échappa en traduisant maladroitement les inscriptions en huttese pour interdire l'accès à quiconque s'amusait à jouer les torches humaines. Elle força le verrou magnétique, les gens avaient à peu près les mêmes dans les bas-fonds, de la vraie sécurité pour les enfants. La porte s'ouvrit sur une bonne dizaine de bidon de liquide hautement inflammable et, sous leur forme compactée comme celle-ci, explosif. Maxence arborait un immense sourire carnassier en se craquant les phalanges.

Du côté de Marc, le plan des nomades semblait se dérouler comme prévu, quelques retardataires à la rafle firent leur apparition, un homme et sa fille, oubliés dans un coin de la ville. Le grand chef allait commencer les festivités qui semblaient encore complètement inconnues, mais quelque chose vînt à les interrompre. Un truc pas des moindres, puisqu'à une cinquantaine de mètres du bâtiment, une énorme explosion détruisit une habitation. Puis une seconde, à l'opposée. Des cris de paniques résonnèrent dans les rangs des otages, une incompréhension totale frappa le visage de chacun des nomades.
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Les derniers otages arrivaient, escortés par les derniers nomades... Toute la population locale était rassemblée dans ce garage sous les yeux sadiques du Grand maitre. La deuxième phase du plan allait se mettre en route. Marc n'en connaissait pas la teneur et il se contentait de suivre le mouvement... Les nomades se mirent à encercler le groupe d'otage et attendaient probablement un ordre qui mit du temps à venir...

En effet, quasiment dans la foulée, une grosse explosion se fit entendre et ressentir, suivi d'une deuxième quelques mètres plus loin. Alors que la panique commençait à atteindre les nomades, Marc, lui, était satisfait... Maxence était enfin entrée en action. Les nomades, et surtout leur chef, ne savait pas comment réagir. Marc avait constaté à plusieurs reprises, qu'ils n'étaient pas très malins, et ça allait encore se confirmer. Le chef commença à hurler des ordres aux nomades, il en envoya quelques un aller voir ce qui se passait. Cependant, dans la confusion, plus de nomades que prévu étaient partis.

Au final, il ne restait plus que 4 nomades dans le garage, en plus du grand maitre. A sa grande surprise, les otages n'avaient pas bougés pendant la vague de panique. Ils n'avaient même pas essayé de se rebeller. Un comportement hérité de la trop longue tyrannie qu'ils avaient subis. Marc se retrouvait donc seul contre 4, avec en plus le risque de voir revenir les autres à n'importe quel moment. Il ne savait pas qu'elle était la suite des plans de Maxence mais il aurait bien aimé la voir arriver rapidement.

Il avait réussi à en mettre KO plusieurs dehors, il pouvait s'en sortir face à 4... Il avait en plus l'effet de surprise, personne se douterait qu'un des soit disant nomade n'en était en fait pas un. Il y en avait 2 qui était resté en bas avec les otages et 2 qui étaient sur une plateforme en hauteur avec le grand chef. Il pouvait la jouer finement ou alors ne pas prendre de pincettes.

Le grand chef était focalisé sur l'extérieur et ne prêtait pas attention à ce qu'il se passait en bas... Un avantage pour Marc. Il fit mine de se diriger vers l'extérieur sous prétexte de voir ce qu'il se passait... Il fut rejoint par un des deux gardes. A peine arrivé, Marc le fracassa contre la porte du garage sous l'incompréhension des otages et du deuxième garde qui arriva aussitôt... Marc ne prit pas le temps de réfléchir qu'il lui donna un coup de poing, assez puissant pour le mettre au sol, puis lui donna un violent coup de pied dans le visage... Etrangement, ces incidents ne mirent pas le grand chef en alerte plus que ça...

- Tout va bien en bas ?

- Un des otages a essayé de s'enfuir, on l'a maitrisé...

- Très bien !

Il regarda dehors et vit une silhouette solitaire arriver, était-ce Maxence ? A sa grande surprise et un peu aussi à sa grande déception, ce n'était que G... Marc sortit discrètement et l'amena à l'écart.

- Qu'est ce que tu fais là ?

- Pourquoi j'ai toujours l'impression que personne n'est heureux de me voir ? C'est Maxence qui m'envoie...

- C'est elle les explosions ?

- Ouais elle a essayé de faire diversion, mais je sais pas ce qu'elle a prévu après... J'ai vu tout les miens sortir, je suppose qu'elle a réussi.

- Ouais, mais espérons qu'elle a prévu un moyen de s'en sortir. J'ai mis ceux qui restaient ko, il en reste plus que 2 plus le grand chef...

Marc désigna le garde qu'il avait fracassé contre la porte

- Prend son casque et son arme et fait comme moi. On va continuer à se faire passer pour des nomades, en espérant que Max arrive rapidement...

- Si elle revient...

- Ta gueule...
Maxence Darkan
Maxence Darkan
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BOUM ! Oh, qu'elle était belle celle-là. Même pas besoin d'utiliser tout le stock, avec deux trois barils et pas mal d'inventivité, on pouvait toujours faire des miracles. Le côté négatif restait qu'elle avait fait sauter une sorte de cagibi rempli de balais et on lui en voudrait sûrement pour ça étant donné qu'ils devaient souvent en avoir besoin ici, mais surtout, une maison... vide, évidemment, vide. Que des petits endroits, rien de bien intéressant, ce n'était pas comme si toute l'exploitation se retrouvait en plein milieu d'une des plus grosses crises qu'elle n'ait jamais pu vivre jusqu'à maintenant, donc la fin justifiait les moyens. Un petit tas de débris se mit à remuer pour laisser retomber une grosse plaque de gré et découvrir la blondinette pleine de poussière.

-C'était pas vraiment censé exploser maintenant... mais bon.

Pas peu dire, que de professionnalisme de son côté. Sauf qu'à l'instant où elle retirait gentiment les paquets de cailloux de ses poches, une bande de nomades se dirigeait droit sur elle, du moins, la position de l'explosion et elle eut même la chance de les entendre se donner l'ordre de se séparer en petit groupe pour retrouver le ou la responsable. Sans plus attendre Maxence baissa ses positions en s'engouffrant dans les ruelles alentours afin de trouver un moyen de les contourner. Deux trois ruelles plus tard, c'était un cul de sac, pas de quoi l'arrêter, gravissant habilement les murs jusqu'au toit. Certes, ce n'était pas très discret de sauter de toit en toit, disons qu'elle voyait un peu ça comme sortir ses cours en plein milieu d'une évaluation pour regarder les réponses : plus c'est gros, plus ça passe.

Sur le bord de l'un deux, un groupe de trois s'approcher lentement des ruines fumantes, armes fermement plantées dans les mains, mauvais regard, mais pas pointé vers le haut. Comme avec G, elle bondit pour atterrir droit sur l'un d'eux et l'assommer sur le coup, face contre terre. Balayant son pied sur le sol pour faire perdre l'équilibre, elle se dressa en poirier, portée par ses bras pour écarter les jambes dans le but de les déstabiliser sur le moment. Sans même dégainer son arme, reprenant son équilibre normal de bipède, elle frappa en plein visage un des nomades, attrapant son fusil pour élancer la crosse dans la tronche de son compère. L'agitant de tête en tête, il ne restait plus qu'elle et trois hommes inconscients. Pour le coup, elle s'était surprise dans les mouvements, faire preuve d'autant d'ingénieusement dans un tel moment, elle ne pouvait que se permettre de tirer son chapeau.

Dans l'ensemble, Maxence avait évité le plus gros de tout le groupe, terminant sa course au coin d'un bâtiment, légèrement sur le côté de l'entrée du garage. Évidemment, il y avait deux gardes, évidemment elle devait toujours tout faire elle-même. Petit hic, il y avait des gens assommé ou mort à côté d'eux... elle n'en pensa pas grand chose sur le coup, des otages qui ont tenté ou qui se sont enfuis, une mauvaise chute, tout pouvait arriver, alors elle préféra ne rien tenter de stupide et se tenir à leur péter a gueule. Où était Marc quand on avait besoin de lui ? Levant les yeux au ciel, elle se détourna pour emprunter un chemin plus long pour longer les murs du garage, arrivant ensuite à destination, le coin, juste avant l'entrée. Ne sachant pas combien ils étaient à l'intérieur, elle ne pouvait pas se permettre de tirer directement sur eux et attirer l'attention, il fallait la jouer fine : courir le plus vite possible pour attraper le plus petit par la gorge et pointer son flingue sur le second.

-Pas bouger, pas bou...

-Maxence, c'est nous.

S'étouffa G dans son bras avant de se faire relâcher.

-Putain, G, qu'est-ce que tu branles là, j't'ai dit d'attendre.

-Ah bah voilà, ça recommence. Maxence lança un regard interrogateur à Marc. Marc s'est fait passer pour l'un d'eux, ils sont plus que trois en comptant Niriam. Ah, ouais, Niriam c'est la tête, j'aurais p't'êt' pu vous informer d'ça avant.

-Ouais, ça aurait pu être utile avant qu'tu fasses péter leur camp.

-Oh, ça va, c'est du passé, faut oublier. … C'était une blague, j'essaye de, vous savez, détendre l'atmosphère.

-Bon, voilà c'qu'on va faire, Marc, tu vas retourner à l'intérieur comme si de rien était, moi, j'vais faire le tour du bâtiment pour me trouver une entrée en hauteur. J'vais descendre les deux types avec lui et on négociera avec sa vie. G... tu bouge pas. Des objections ? Elle n'écouta pas les objections. Alors parfait, en route mauvaise troupe, visez les pieds, c'est super efficace.

Rapidement, en un signe de tête, elle s'écarta de ses partenaires d'infortune pour courir autour du bâtiment. Il était plutôt haut et le seul moyen d'entrer restait les fenêtres supérieures. La mercenaire commençait à avoir les bras qui fatiguaient, mais pour le bien de cette mission et l'argent qui en découlerait, elle se força à grimper le long du mur effrité, aidée par les renforts d'acier qui en ressortaient pour atteindre une large fenêtre. Se rendant compte en forçant qu'elle ne pourrait pas l'ouvrir, perchée depuis sa hauteur, elle dégaina un blaster, éclatant la vitre à l'aide de sa crosse pour glisser à l'intérieur. Accueillie premièrement par des exclamations de surprise, les tirs de blasters fusèrent rapidement autour d'elle.

Maxence roula sur la passerelle supérieure pour se planquer derrière une barrière pleine. Quand elle se redressa, Marc en soutien, les deux armes levées, il ne lui suffit que de quatre tirs pour mettre les deux gardes hors d'état de nuire.
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