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# Re: [ Event XIV - Khar Delba ] Attrape-moi si tu peux ! - Mer 11 Nov 2020 - 0:20
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Moh Trekkar - 69 ans - Zabrak mâle - Grand Prêtre de Khar Delba
Moh Trekkar courrait à vive allure, du moins autant que cela était possible jusqu’à ce que Aoi Takeda ne s’interposer devant lui. Il grommela et serra les dents, s’emparant de son propre sabre laser dont il fit jaillir la lame cramoisie dans un vrombissement menaçant. De sa main gauche, il maintenait son bouclier levé qu’il était prêt à abandonner pour puiser dans ses dernières forces pour opter pour un tour plus offensif que précédemment. Ce ne fut pas la peine lorsque le jeune Lloyd engagea le combat contre Darth Night, Moh Trekkar se jeta sur l’occasion et profita de cette fenêtre d’ouverture pour reprendre sa course éteignant son arme.
Le Grand Prêtre ressentit plusieurs décharges de pistolets blaster percuter son bouclier qui se fragilisait toujours un peu plus. Un regard dans son dos, il constata que la jeune Darkan continuait de la poursuivre et gagnait du terrain de part sa meilleure condition physique. Les tirs bloqués par le bouclier demandaient davantage d’efforts au Grand Prêtre qui serrait les dents à chaque tir comme si ces décharges atteignaient son esprit, donnant l’impression d’enfoncer lentement, par à-coups, des clous dans son cerveau.
Son bouclier se brisa enfin lorsque la grenade qu’il n’avait pas vu être lancée explosa sur sa gauche. La protection de Force du Grand Prêtre encaissa le gros du choc, mais l’onde le projeta contre le mur de droite avec violence comme s’il venait de se faire balayer par une main gigantesque. L’impact de son dos contre le mur lui coupa le souffle, vidant l’air de ses poumons pendant la seconde où il défia les lois de la gravité avant que cette dernière ne le fasse retomber face contre le sol. Les os de son dos avaient pris des dégâts, le regard hagard il fixait le sol en respirant bruyamment et très fort pour pouvoir reprendre son souffle, toujours conscient du danger de la situation même si ses oreilles sifflaient encore et qu’il était quelques peu désorienté par l’explosion.
Plusieurs fragments de roche avaient criblé une partie de son épiderme et de son visage, lui crevant l’œil gauche, mais la douleur était secondaire : il avait encore ses jambes et se releva. Les fragments avaient causé des blessures relativement superficielles, et ses os avaient tenu le coup à l’exception de deux côtes probablement fêlées. Il cracha son sang sur le sol, il se releva essayant de reprendre l’équilibre.
Les zabraks même âgés étaient réputés pour avoir un seuil de tolérance élevé à la douleur, la redondance de certains organes internes était également l’une des clefs de leur survie au cours de l’évolution, et si Moh Trekkar était âgé, il disposait des avantages de son espèce. S’il était humain, sans doute que son dos n’aurait pas encaissé le choc. Son œil encore valide vit Maxence Darkan s’approcher de lui arme à la main. Le Grand Prêtre se sentait affaibli, et savait qu’à cette portée la fuite ne serait pas possible tant qu’elle n’aurait pas été neutralisée. Il lui fallait une âme, il lui fallait retrouver des forces… et Maxence Darkan était encore en forme physiquement, absorber sa vie serait la clef de sa survie : oh oui, il drainerait l’énergie vitale de cette femelle comme il l’avait fait avec Darth Curen… Puis il abattrait lui-même Darth Night une fois sa force revenue.
C’était tué ou être tué, et Moh Trekkar ne se laisserait pas abattre par une mercenaire dos au mur ! Si son destin était de mourir aujourd’hui, alors il l’accepterait : ses reliques étaient plus importantes pour Darth Bekhaar que sa survie dans le fond, et s’il ne pouvait gagner cette manche, au moins le Conseil Noir finirait par le venger quand Darth Ramken finirait vaincu et décapité comme Darth Indöles. Grognant, serrant les dents, il prit son sabre laser dans sa main, laissa jaillir sa lame cramoisie et se rua vers elle prêt à la mutiler sévèrement afin de l’immobiliser et siphonner sa vie. Il hurla :
- TON HEURE EST VENUE !
Les 6 escouades de 9 droïdes de combat (54) s’immobilisèrent alors à l’ordre d’un lieutenant présent à cet étage qui s’avança en gueulant à plein poumons sur le mirmillon et à la Sith.
- MAIS QU’EST-CE QUE VOUS BRANLEZ ?! CES DROÏDES DOIVENT APPUYER LA DÉFENSE DE LA PORTE EST ! ILS NE TIENDRONT PAS SANS CES RENFORTS !
Le lieutenant courait après les droïdes et procéda à la reprogrammation de ceux-ci via commande vocale. Ces droïdes étaient prévus pour renforcer la défense de la porte Est du Temple qui menaçait de tomber d’ici quelques minutes sous l’offensive des renégats. Si les dissidents pénétraient en nombre par cette entrée, alors la bataille était terminée : les autres entrées craqueraient, prises à revers par un ennemi présent dans les lieux pouvant à tout moment remonter en force pour prendre possession des lieux et couper toute retraite aux loyalistes.
Suhm portée par le soldat remonta les escaliers à contrecœur et arriva dans le long couloir menant à l’antichambre par une entrée étroite. Le soldat la déposa et sur sa droite, à environ 12 mètres se trouvait Maxence Darkan qui faisait face au Grand Prêtre qui, en hurlant, se jeta sur la mercenaire pour l’affronter dans un dernier effort.
_______________________________________________
HRP : Suhm je te remercie de te focaliser davantage sur ton personnage que sur les PNJ (à fortiori quand contrôlés par un autre joueur ou l’Adepte de la Force). Ces droïdes étaient là à titre illustratifs pour te donner de la matière à faire du rp, et à aucun moment pas présents pour être reprogrammés et utilisés dans le combat.
Invité
# Re: [ Event XIV - Khar Delba ] Attrape-moi si tu peux ! - Mer 11 Nov 2020 - 2:59
« Un jour, vous regretterez de ne pas m’avoir écouté... »
Ce n’était même pas prononcé comme une menace, mais comme si cela tombait sous le sens. Trekkar, qui avait brandit son arme presque maladroitement, preuve qu’il n’était sans doute pas un grand escrimeur, profita du courage d’un jeune homme qu’il ne méritait pas pour tenter de s’enfuir, mais sa co-équipière aurait peut-être sa vengeance, si elle était capable de la saisir. Elle allait devoir une fois de plus mettre Lloyd Hope hors d’état de nuire et cette fois, de façon à ce qu’il ne s’interpose plus avec la mission. Il tentait de compenser la fatigue avec la fougue, mais si Aoi commençait également à ressentir les effets du combat, elle disposait de deux avantages sur l’Hapien : l’expérience des combats prolongé, ayant déjà connu des situations plus intense et difficile que celle-ci, notamment sur Dathomir, ainsi que l’utilisation de deux styles de combat se reposant sur l’économie d’énergie : le Soresu lui permettait d’essayer de fatiguer son adversaire le plus possible et le Makashi de placer des attaque au bon endroit afin de pouvoir le déstabiliser. Lloyd Hope commettait tout simplement une folie en venant l’affronter dans cet état et la Générale comptait bel et bien en profiter pour qu’il se tienne désormais hors du combat de façon définitive.
Gardant une position de garde haute, Aoi déplaçait son sabre-laser avec grâce, parant toutes les attaques de Lloyd en faisant preuve de concentration et de maîtrise. Son masque rendait la lecture de ses émotions impossible, mais son visage n’aurait de toute façon afficher qu’une expression de détermination froide et impitoyable. Il l'affronte sur son plus grand point fort et ses attaques se font moins précises, sans doute à cause de la fatigue et de la douleur. Les ouvertures étaient désormais plus grande, et ignorant l’agitation des combats, Takeda exploita les failles afin de venir blesser son adversaire, utilisant des techniques d’escrimes issue du fleuret : en plaçant des pointes, qui n’étaient certes pas mortels, mais qui visait, grâce aux caractéristiques si particulière des sabres-lasers, a causer des blessures particulièrement douloureuse à sa cible. Elle atteignit une première fois juste sous un œil, qu’elle manqua de peu de crever, mais releva la lame, faisant effectuer un tour à la poignée de son arme avant de frapper de nouveau par un angle inattendu, son corps entier s’étendant avec précision pour venir frapper son avant bras gauche. Il tenta bien de se désengager pour gagner encore du temps, mais il fut déstabilisé par la nature instable du sol et une ouverture béante se présenta dans sa garde.
D’un geste, Aoi se projeta de nouveau en avant, mais elle le manqua seulement de quelques centimètres. Lloyd Hope semblait avoir un instinct de survie particulièrement développé, mais le jeune homme décida sans doute qu’il était temps pour lui de faire retraite, ou d’au moins prendre une pause qu’il aurait bien mérité. Aoi estima que le jeune homme était sans doute trop affaibli pour représenter une menace dans l’immédiat et décida de s’en désintéresser, la situation imposant de toute façon de se concentrer sur l’objectif avant que celui-ci ne soit totalement hors de portée. Un nouveau signal sur une pression rapide sur un bouton de son comlink pour indiquer qu’elle était toujours en vie, et elle fut contrainte à un mouvement de recul face au souffle de l’explosion de la grenade jeté par sa coéquipière d’un jour vers le Zabrak. Celui-ci fut incapable d’absorber entièrement le choc et se retrouva projeter plus loin, subissant plusieurs blessures qui auraient eue raison d’un humain et se retrouvant avec un œil crevé. Takeda décida de se rapprocher de lui d’un pas décidé, son sabre-laser toujours allumé afin de pouvoir parer à toute éventualité. Cette fois, il semblait bien que ce stupide prêtre serait incapable de prendre la fuite et que la mission ne pouvait plus être un échec.
Toutefois, elle n’était pas la seule à vouloir se rapprocher de Moh Trekkar : Maxence, qui souhaitait sans doute enfin obtenir sa vengeance, se rapprochait du grand prêtre avec un regard qui ne laissait aucun doute sur ses intentions. S’il mourrait, Aoi n’en ferait pas une maladie, mais elle savait très bien que le commandement serait déçu. Darkan toutefois ne devait pas s’attendre, après une telle explosion, que le prêtre désormais borgne soit encore capable de puiser dans sa propre colère et sa propre haine afin de pouvoir tenter un dernier assaut. Aoi compris rapidement que si elle n’intervenait pas, la pauvre n’aurait aucune chance de s’en tirer et qu’il fallait qu’elle profite que Lloyd soit à couvert et Suhm toujours absente pour frapper. Elle accéléra le rythme et puisa même dans la Force afin de tenter de prévoir au millimètre près la trajectoire de Trekkar : elle allait tenter de remplir tous ses objectifs en poussant son corps au maximum de ses capacités. Pour se donner du courage et de la volonté supplémentaire, elle hurla, dans son dialecte natal, sur un ton bien plus passionné que l’on aurait put le croire d’une femme habituellement si calme.
« Tennō Heika BANZAI ! »
Sa course prend la vitesse d’une charge déterminée. Son masque lui donnait l’allure d’une créature démoniaque ressentant la soif de sang, pourtant les gestes d’Aoi Takeda étaient toujours réfléchis. Une fois qu’elle fut à portée, elle fit tournoyer son sabre-laser afin de pouvoir tenter de couper la main de Trekkar et ainsi faire échouer son attaque sur la blonde. Un seul coup, qui était digne de la longue tradition des maîtres d’armes du clan Takeda. La Shogun serait-elle capable de réussir, ou manquerait-elle sa cible ? Elle jouait l’avenir de la mission comme de sa malheureuse partenaire d’un seul coup de lame. Il ne s’était déroulé qu’une fraction de seconde entre son cri et le mouvement de son sabre-laser. Les spectateurs de cette attaque devaient sans doute retenir leur souffle, mais la main de la générale ne trembla en aucun instant alors que la lame d’énergie écarlate fendait l’air afin de se rapprocher du poignet du grand maître.
Ce n’était même pas prononcé comme une menace, mais comme si cela tombait sous le sens. Trekkar, qui avait brandit son arme presque maladroitement, preuve qu’il n’était sans doute pas un grand escrimeur, profita du courage d’un jeune homme qu’il ne méritait pas pour tenter de s’enfuir, mais sa co-équipière aurait peut-être sa vengeance, si elle était capable de la saisir. Elle allait devoir une fois de plus mettre Lloyd Hope hors d’état de nuire et cette fois, de façon à ce qu’il ne s’interpose plus avec la mission. Il tentait de compenser la fatigue avec la fougue, mais si Aoi commençait également à ressentir les effets du combat, elle disposait de deux avantages sur l’Hapien : l’expérience des combats prolongé, ayant déjà connu des situations plus intense et difficile que celle-ci, notamment sur Dathomir, ainsi que l’utilisation de deux styles de combat se reposant sur l’économie d’énergie : le Soresu lui permettait d’essayer de fatiguer son adversaire le plus possible et le Makashi de placer des attaque au bon endroit afin de pouvoir le déstabiliser. Lloyd Hope commettait tout simplement une folie en venant l’affronter dans cet état et la Générale comptait bel et bien en profiter pour qu’il se tienne désormais hors du combat de façon définitive.
Gardant une position de garde haute, Aoi déplaçait son sabre-laser avec grâce, parant toutes les attaques de Lloyd en faisant preuve de concentration et de maîtrise. Son masque rendait la lecture de ses émotions impossible, mais son visage n’aurait de toute façon afficher qu’une expression de détermination froide et impitoyable. Il l'affronte sur son plus grand point fort et ses attaques se font moins précises, sans doute à cause de la fatigue et de la douleur. Les ouvertures étaient désormais plus grande, et ignorant l’agitation des combats, Takeda exploita les failles afin de venir blesser son adversaire, utilisant des techniques d’escrimes issue du fleuret : en plaçant des pointes, qui n’étaient certes pas mortels, mais qui visait, grâce aux caractéristiques si particulière des sabres-lasers, a causer des blessures particulièrement douloureuse à sa cible. Elle atteignit une première fois juste sous un œil, qu’elle manqua de peu de crever, mais releva la lame, faisant effectuer un tour à la poignée de son arme avant de frapper de nouveau par un angle inattendu, son corps entier s’étendant avec précision pour venir frapper son avant bras gauche. Il tenta bien de se désengager pour gagner encore du temps, mais il fut déstabilisé par la nature instable du sol et une ouverture béante se présenta dans sa garde.
D’un geste, Aoi se projeta de nouveau en avant, mais elle le manqua seulement de quelques centimètres. Lloyd Hope semblait avoir un instinct de survie particulièrement développé, mais le jeune homme décida sans doute qu’il était temps pour lui de faire retraite, ou d’au moins prendre une pause qu’il aurait bien mérité. Aoi estima que le jeune homme était sans doute trop affaibli pour représenter une menace dans l’immédiat et décida de s’en désintéresser, la situation imposant de toute façon de se concentrer sur l’objectif avant que celui-ci ne soit totalement hors de portée. Un nouveau signal sur une pression rapide sur un bouton de son comlink pour indiquer qu’elle était toujours en vie, et elle fut contrainte à un mouvement de recul face au souffle de l’explosion de la grenade jeté par sa coéquipière d’un jour vers le Zabrak. Celui-ci fut incapable d’absorber entièrement le choc et se retrouva projeter plus loin, subissant plusieurs blessures qui auraient eue raison d’un humain et se retrouvant avec un œil crevé. Takeda décida de se rapprocher de lui d’un pas décidé, son sabre-laser toujours allumé afin de pouvoir parer à toute éventualité. Cette fois, il semblait bien que ce stupide prêtre serait incapable de prendre la fuite et que la mission ne pouvait plus être un échec.
Toutefois, elle n’était pas la seule à vouloir se rapprocher de Moh Trekkar : Maxence, qui souhaitait sans doute enfin obtenir sa vengeance, se rapprochait du grand prêtre avec un regard qui ne laissait aucun doute sur ses intentions. S’il mourrait, Aoi n’en ferait pas une maladie, mais elle savait très bien que le commandement serait déçu. Darkan toutefois ne devait pas s’attendre, après une telle explosion, que le prêtre désormais borgne soit encore capable de puiser dans sa propre colère et sa propre haine afin de pouvoir tenter un dernier assaut. Aoi compris rapidement que si elle n’intervenait pas, la pauvre n’aurait aucune chance de s’en tirer et qu’il fallait qu’elle profite que Lloyd soit à couvert et Suhm toujours absente pour frapper. Elle accéléra le rythme et puisa même dans la Force afin de tenter de prévoir au millimètre près la trajectoire de Trekkar : elle allait tenter de remplir tous ses objectifs en poussant son corps au maximum de ses capacités. Pour se donner du courage et de la volonté supplémentaire, elle hurla, dans son dialecte natal, sur un ton bien plus passionné que l’on aurait put le croire d’une femme habituellement si calme.
« Tennō Heika BANZAI ! »
Sa course prend la vitesse d’une charge déterminée. Son masque lui donnait l’allure d’une créature démoniaque ressentant la soif de sang, pourtant les gestes d’Aoi Takeda étaient toujours réfléchis. Une fois qu’elle fut à portée, elle fit tournoyer son sabre-laser afin de pouvoir tenter de couper la main de Trekkar et ainsi faire échouer son attaque sur la blonde. Un seul coup, qui était digne de la longue tradition des maîtres d’armes du clan Takeda. La Shogun serait-elle capable de réussir, ou manquerait-elle sa cible ? Elle jouait l’avenir de la mission comme de sa malheureuse partenaire d’un seul coup de lame. Il ne s’était déroulé qu’une fraction de seconde entre son cri et le mouvement de son sabre-laser. Les spectateurs de cette attaque devaient sans doute retenir leur souffle, mais la main de la générale ne trembla en aucun instant alors que la lame d’énergie écarlate fendait l’air afin de se rapprocher du poignet du grand maître.
Le Masque de la Force
# Re: [ Event XIV - Khar Delba ] Attrape-moi si tu peux ! - Lun 30 Nov 2020 - 13:22
Le Grand Prêtre arriva sur Maxence sabre dans sa main gauche et sa main droite entourée d’une aura inquiétante de couleur pourpre. L’espace d’une seconde, le vieux zabrak sentit un regain de puissance l’envahir. Il retrouverait ses pouvoirs et pourrait annihiler cette petite peste blonde aussi vulgaire qu’un minable cafard. Mais cette sensation grisante fut très vite stoppée nette par un cri provenant de la gauche de Trekkar qui vit Darth Night fondre sur lui, lame à la main. L’immense sentiment de triomphe sur son visage changea instantanément en effroi, cette Sith était sa mort. Il abandonna immédiatement son pouvoir pour reculer d’un pas, mais la lame de la Dame lui coupa le bras gauche au niveau du coude. Moh hurla. Son sabre laser tomba au sol et se désactiva.
Son cri fut strident, mélange de désespoir, souffrance et de rage : il avait été défait par une Sith et une criminelle. Quelle ironie, lui, Maître de Khar Delba vaincu par une traitresse et une vermine de mercenaire ! Qui aurait pu croire ça ? Darth Curen devait sans doute s’amuser de la situation depuis l’au-delà qu’il rejoindrait très bientôt. Son sort devenait une certitude de plus en plus précise ...
Le Grand Prêtre se tourna vers Lloyd Hope, ce dernier pouvait voir dans son visage qu’il n’avait plus le moindre espoir d’être sauvé. Mais qu’il pouvait encore faire quelque chose pour que sa mort ne soit pas vaine. Il puisa dans ses dernières ressources vitales et tendit les bras pour faire jaillir des éclairs de Force dans un nouveau hurlement de rage. Les éclairs seraient mortels pour quiconque se ferait toucher par ceux-ci, mais Darth Night s’interposa entre Maxence et la foudre du Sith pour la protéger. Moh Trekkar jeta des regards à Suhm ainsi qu’à Lloyd pour leur adresser la parole.
- Hope ! Zurim ! Vous devez apporter mon trésor au Cardinal ! Retournez à votre vaisseau !
Dit-il de sa voix rauque et affaiblie, il grimaçait tandis que son énergie filait à travers ses membres. Ayant beaucoup de mal à conserver l’intensité de son attaque pour immobiliser le groupe Taozin, il reprit la parole sur le même ton que précédemment, même s’il faiblissait vue d’œil.
- Il contient la clef de notre triomphe ! Mon apprenti comprendra ! Dites au Cardinal que je suis désolé d’avoir échoué, qu’il puisse me pardonner pour mon obstination ...
Des regrets dans sa voix se faisaient entendre alors que ses éclairs de Force diminuaient en intensité Darth Night pouvait même sentir moins de pression sur ses bras et ses jambes au fil des secondes. Le Grand Prêtre hurla aux deux Sith envoyés initialement pour le sauver.
- Fuyez ! Maintenant ! Je ne pourrais pas les retenir plus longtemps !
Les deux Sith échangèrent un regard entre eux, et Lloyd ouvrit la marche en courant par où ils étaient entrés quelques minutes plus tôt, suivie par le caporal transportant Suhm Zurim. Une fois la porte franchie, le Grand Prêtre poussa un gémissement et tomba à genoux, usé, trop faible pour se mouvoir ou résister à nouveau face à ses deux agresseurs. Sur son visage l’usage intensif du Côté Obscur de la Force avait laissé ses traces si bien que sa peau semblait être parcourue de fissures minces se créant, ses yeux mordorés prirent une teinte beaucoup plus pâle et, acceptant la défaite il n’eut même pas la force de lever son regard vers les deux femmes envoyées par Darth Ramken et déclara.
- Et maintenant ? Vous souhaitez me tuer pour le meurtre de vos compagnons n’est-ce pas ? Allez-y. Je suis à votre merci. Laissez-libre court à votre colère mesdames ... je ne peux plus la sentir en vous ...
Moh Trekkar savait que Darth Ramken le voulait vivant, autant les provoquer pour s’éviter la torture ...[CHOIX LAISSE AUX JOUEURS : MORT OU CAPTURE DU PRETRE]
Aoi Takeda alerta le colonel Traz en lui indiquant d’annuler son ordre et en le remerciant pour son obéissance ; son objectif était atteint.
Lloyd Hope et Suhm Zurim couraient à vive allure, reprenant le parcours les ayant conduits jusqu’ici. Cette mission était un échec. Un terrible échec qu’il faudrait expliquer au Conseil Noir qui ne serait probablement pas tendre avec eux. Le trio descendit un escalier, puis traversa un couloir pour en descendre deux de plus et bifurquer vers l’aile nord par laquelle il était entré. Aucun des défenseurs leur prêtèrent attention, trop occupés à lutter. Ralentis par quelques gravas, ils se dépêchèrent de sortir du temple par un long balcon longeant l'un des murs de l'infrastructure. Ils étaient enfin arrivés à la plateforme d’atterrissage de leur transporteur qui les y attendait. Plusieurs soldats étaient présents, presque une trentaine tous lourdement armés et tellement à cran qu’ils braquèrent leurs armes sur les deux Sith.
- PAS UN GESTE !
Hurla un soldat en braquant son canon blaster rotatif monté sur trépied. A dire vrai trois canons de ce type avaient été montés ici pour défendre le périmètre de toute intrusion renégate.
- Repos soldat ! C’est le groupe Krayt.
Les soldats impériaux abaissèrent leurs armes après ordre du sergent. Les troupes étaient cependant tendues et visiblement au courant de la situation sur Khar Delba : la planète était perdue. Pour l’heure ils étaient les premiers arrivés jusqu’ici, même si déjà au fond du hangar les portes s’ouvraient pour laisser passer un chariot long transportant de nombreuses caisses ... Il y avait derrière eux de nombreux bruits de coups de feu, puis une violente explosion. Quatre personnes accompagnées d’esclaves avançaient malgré tout. Lloyd et Suhm pouvaient être soulagés : au moins tout n’était pas perdu pour le Conseil Noir. Dana Shar, Jezaïl, et Malaco Signavar approchaient avec l’apprenti du Grand Prêtre qui semblait blessé ... Les dernières troupes loyalistes de cet étage fermaient la marche du convoi de reliques alors que les renégats avaient percé leur entrée dans le temple. Se démarquant des troupes dissidentes, se tenait au milieu des flammes comme une image déformée d’un mystérieux poursuivant avec lesquels le groupe Sarlacc avait eu à faire dans les couloirs souterrains de la salle du trésor : vêtu d’une armure, il se montrait plus audacieux et tenace encore que les dissidents mais ne portait pas leurs couleurs.
=> [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] <=
Maxence Darkan
# Re: [ Event XIV - Khar Delba ] Attrape-moi si tu peux ! - Lun 30 Nov 2020 - 16:10
L'explosion était belle, l'explosion était magnifique ! Enfin… Maxence n'avait pas vraiment pu l'admirer, sa proximité de l'explosion força son corps à se pencher en arrière, le creux des coudes contre le visage, un débris s'était permis d'érafler le haut de son arcade, laissant couler une pointe de sang sur son visage qui s'en était si bien sorti jusque là. Elle braqua son arme vers la poussière qui formait un brouillard occultant une partie de sa vision déjà troublée par la rage qui la faisait avancer, elle ne pouvait plus faire marche arrière. Leur regard se croisèrent, animé de cette même flamme de haine qui les consumait de l'intérieur, au parallèle près que la Force conduisait l'autre à sur-estimer sa puissance. Ce vieux croûton n'avait aucune chance. Ils le savaient tous les deux, tuer, ou être tué. Elle éjecta son chargeur, alors que le prêtre se relevait. Elle aurait dû recharger plus tôt. C'était une grave erreur de sa part. La nouvelle cellule d'énergie s'enfila rapidement dans le blaster, mais hélas trop tard, papy Trekkar l'avait atteint.
Sur l'instant, elle tomba sur les genoux. Dans la précipitation, son plan n'avait que partiellement fonctionné, elle fit céder le prêtre. Sa « Force » ne tenait pas face aux Darkan, mais son manque d'attention l'avait conduit à cet instant, son cœur venait de ralentir pour frapper sa poitrine de terrifiants battements, sûrement les derniers. Un voile blanc se figea devant ses yeux et bientôt, elle ne verrait plus rien.
Une grande inspiration, violente, douloureuse lui remplit les poumons pour lui redonner vie sur l'instant. Non, Maxence n'était pas morte, mais elle y avait un peu trop cru. Les paumes sur le sol, Takeda lui sauvait la mise en botté. La mercenaire ne vit pas le coup qui avait tranché le bras du prêtre, ce qui comptait, c'était la Sith qui brandissait son arme entre elle et la foudre. Pathétique, tout simplement pathétique. Si la force de reprendre ses armes lui était venue, elle aurait déjà tiré sur ce petit connard de Hapien et la Twi'lek en train de fuir. Un autre jour. Maxence se redressa lentement, appréciant silencieusement ce moment.
-Tenter... ma chance.
Sa tête légèrement basculée vers l'arrière, son corps dressé au-dessus de l'homme qui lui devait bien plus que quiconque, un nouveau sourire apparut, mêlant autant rage, que tristesse, que regret, son visage força un air hautainement désespéré. Tellement de choses à lui faire comprendre par le sang, tellement d'idées lui venaient en tête à sur le moment qu'elle ne savait plus où donner de la tête. Moh Trekkar avait une tête misérablement abîmée par sa « puissance », qu'elle ne savait pas s'il tiendrait réellement ce qu'elle lui préparait.
-« Hope », « Zurim », tu peux m'filer leur date de naissance et leur numéro d'sécurité social tant qu't'y es ?
Jusqu'à son dernier souffle, il aura tout fait pour foutre en l'air ses idéaux de loyalistes. La guerre civile Sith ne valait rien aux yeux de Maxence, rien du tout. Si elle n'avait pas besoin de plus pour tout savoir sur les têtes qu'elle rayerait bientôt sur sa liste noire, Trekkar était la première tête. Ses contacts impériaux avaient beau se faire avec ce nouveau conflit, elle leur ferait comprendre comment se bouger le cul.
-Trekkar, mon chou, si seulement t'avais fait fonctionner ton cerveau… on aurait pu faire tellement plus…
Son regard se détourna sur les cadavres de Taha'san et Skroutch, son cœur écrasa violemment sa poitrine. Elle se retroussa les manches, elle avait du pain sur la planche désormais. Ce même sentiment qui la prenait depuis le début, son corps s'en imprégna dans un mouvement violent, la conduisant à ramasser ses armes, plaquant le canon sur le front du Sith, une main derrière son crâne pour forcer sa peau à imprégner la forme de ses délicats blasters qui ne méritaient même pas de faire sentir l'intense chaleur de leurs lasers.
-Ta précieuse putain d'Force t'as conduit à cet instant précis, sombre merde. J'aurais aimé t'dire de t'regarder dans une glace pour voir la tronche que tu tires, mais j'ai pas l'temps. J'vais commencer par toi, puis j'm'occuperai des autres comme il se doit. Je détruirais chaque parcelle de ton existence. Et quand j'en aurais fini… ton nom n'existera même plus dans cette putain d'galaxie. Ses pupilles entourées de stries rouges sanguinolentes se braquèrent sur Takeda. En un tour de main, elle dégaina son autre arme pour la braquer sur elle. J'te vois venir l'emmasquée, éteins ta merde. Elle gigota son Westar-35 pour présenter négligemment son sabre. Ta guerre à la con et tes préceptes d'illuminés attardés, j'en ai plus rien à foutre. Alors fais-moi le plaisir de déguerpir au même titre que les deux idiots.
Aoi n'a jamais été qu'un simple soutien dans cette vengeance. Un pion apparut aussi vite que l’échiquier posé par le Prêtre. Elle lui a servi, pas comme elle aurait dû lui servir, mais elle lui avait sauvé la vie, Maxence gardait un certain sens de l'honneur, même maintenant, elle lui devait au moins la chance de s'en aller sans lui causer d'ennuis.
Sur l'instant, elle tomba sur les genoux. Dans la précipitation, son plan n'avait que partiellement fonctionné, elle fit céder le prêtre. Sa « Force » ne tenait pas face aux Darkan, mais son manque d'attention l'avait conduit à cet instant, son cœur venait de ralentir pour frapper sa poitrine de terrifiants battements, sûrement les derniers. Un voile blanc se figea devant ses yeux et bientôt, elle ne verrait plus rien.
Une grande inspiration, violente, douloureuse lui remplit les poumons pour lui redonner vie sur l'instant. Non, Maxence n'était pas morte, mais elle y avait un peu trop cru. Les paumes sur le sol, Takeda lui sauvait la mise en botté. La mercenaire ne vit pas le coup qui avait tranché le bras du prêtre, ce qui comptait, c'était la Sith qui brandissait son arme entre elle et la foudre. Pathétique, tout simplement pathétique. Si la force de reprendre ses armes lui était venue, elle aurait déjà tiré sur ce petit connard de Hapien et la Twi'lek en train de fuir. Un autre jour. Maxence se redressa lentement, appréciant silencieusement ce moment.
-Tenter... ma chance.
Sa tête légèrement basculée vers l'arrière, son corps dressé au-dessus de l'homme qui lui devait bien plus que quiconque, un nouveau sourire apparut, mêlant autant rage, que tristesse, que regret, son visage força un air hautainement désespéré. Tellement de choses à lui faire comprendre par le sang, tellement d'idées lui venaient en tête à sur le moment qu'elle ne savait plus où donner de la tête. Moh Trekkar avait une tête misérablement abîmée par sa « puissance », qu'elle ne savait pas s'il tiendrait réellement ce qu'elle lui préparait.
-« Hope », « Zurim », tu peux m'filer leur date de naissance et leur numéro d'sécurité social tant qu't'y es ?
Jusqu'à son dernier souffle, il aura tout fait pour foutre en l'air ses idéaux de loyalistes. La guerre civile Sith ne valait rien aux yeux de Maxence, rien du tout. Si elle n'avait pas besoin de plus pour tout savoir sur les têtes qu'elle rayerait bientôt sur sa liste noire, Trekkar était la première tête. Ses contacts impériaux avaient beau se faire avec ce nouveau conflit, elle leur ferait comprendre comment se bouger le cul.
-Trekkar, mon chou, si seulement t'avais fait fonctionner ton cerveau… on aurait pu faire tellement plus…
Son regard se détourna sur les cadavres de Taha'san et Skroutch, son cœur écrasa violemment sa poitrine. Elle se retroussa les manches, elle avait du pain sur la planche désormais. Ce même sentiment qui la prenait depuis le début, son corps s'en imprégna dans un mouvement violent, la conduisant à ramasser ses armes, plaquant le canon sur le front du Sith, une main derrière son crâne pour forcer sa peau à imprégner la forme de ses délicats blasters qui ne méritaient même pas de faire sentir l'intense chaleur de leurs lasers.
-Ta précieuse putain d'Force t'as conduit à cet instant précis, sombre merde. J'aurais aimé t'dire de t'regarder dans une glace pour voir la tronche que tu tires, mais j'ai pas l'temps. J'vais commencer par toi, puis j'm'occuperai des autres comme il se doit. Je détruirais chaque parcelle de ton existence. Et quand j'en aurais fini… ton nom n'existera même plus dans cette putain d'galaxie. Ses pupilles entourées de stries rouges sanguinolentes se braquèrent sur Takeda. En un tour de main, elle dégaina son autre arme pour la braquer sur elle. J'te vois venir l'emmasquée, éteins ta merde. Elle gigota son Westar-35 pour présenter négligemment son sabre. Ta guerre à la con et tes préceptes d'illuminés attardés, j'en ai plus rien à foutre. Alors fais-moi le plaisir de déguerpir au même titre que les deux idiots.
Aoi n'a jamais été qu'un simple soutien dans cette vengeance. Un pion apparut aussi vite que l’échiquier posé par le Prêtre. Elle lui a servi, pas comme elle aurait dû lui servir, mais elle lui avait sauvé la vie, Maxence gardait un certain sens de l'honneur, même maintenant, elle lui devait au moins la chance de s'en aller sans lui causer d'ennuis.
Invité
# Re: [ Event XIV - Khar Delba ] Attrape-moi si tu peux ! - Lun 30 Nov 2020 - 20:51
La lame d’énergie écarlate avait toucher sa cible, sectionnant le bras du grand prêtre et le privant de façon définitive de son sabre-laser. Darth Night avait agit d’instinct, se laissant guider par ce qui lui semblait la meilleure chose a faire et l’espace d’un instant, la situation devint claire : le prêtre était maintenant seul et isoler de ses soutiens et n’aurait plus la force de combattre le Shogun de Listehol, la victoire était finalement sienne. Pourtant, nul sentiment de triomphe ne vint étreindre le cœur de la générale Sith, d’autant plus que le Zabrak tenta une dernière fois d’agir en déployant des éclairs de force mortel. Grâce au Soresu, Aoi parvint a les intercepter en dressant son sabre-laser entre les éclairs et la mercenaire, abandonnant une poursuite contre Lloyd et Suhm aussi vaine que dangereuse : elle aurait permis au prêtre de s’échapper et de toute façon, ils n’étaient pas ses objectifs. Comme le disait toujours son père, le zèle n’est pas une excuse et elle n’avait aucune raison de tenter de poursuivre des simples exécutants : qu’il s’en sorte ou non ne la concernait pas, même si elle ne doutait pas que Lloyd Hope allait sans doute travailler, s’il survivait, pour l’affronter de nouveau, après tout, elle avait désormais clairement afficher ses intentions, n’ayant plus aucun intérêt de les dissimuler.
Lorsque le duo fut parti, les éclairs faiblirent avant de s’éteindre, laissant Aoi et Maxence victorieuse avec leur cible a leur merci. Elle n’avait même plus a craindre les derniers défenseurs de la citadelle, les bruits de combats s’intensifiant encore indiquait bien que les troupes alliés se rapprochaient et que ce n’était plus qu’une question de temps avant que l’obstacle des canons blaster a répétition ne soit franchit, sans doute l’arrivée d’un engin blindé ou d’un Sith capable d’en venir a bout. La mercenaire repris le contrôle de la situation, braquant son arme sur le crâne du prêtre qui ne pouvait désormais plus lui opposer la moindre résistance. Son visage présentait les dégâts que provoquait la corruption du côté obscur sur les individus de sa trempe, et Aoi plus que jamais se remerciais de n’avoir jamais céder a ce genre de sirène et d’avoir préférer l’escrime : non pas que son apparence soit si importante a ses yeux, mais ses marques étaient de son avis la raison même pour laquelle le grand prêtre fut vaincu : la voie de l’épée était, selon Aoi, la seule digne pour commander et vivre, ainsi que mourir. Son souhait le plus cher restait de mourir au combat, afin que l’on retienne que sa vie aura été forgée par le combat et qu’elle aura tout donner pour lui… Elle laissa la blonde gérer pour le moment, s’emparant de son Datapad afin de recontacter le colonel : elle n’avait plus besoin du soutien de l’artillerie désormais.
« Colonel, la mission est accomplie, vous pouvez reprendre votre artillerie. Je vous remercie de votre collaboration, vous avez fait un excellent travail. »
Il lui restait toutefois a décider ce qu’il adviendrait du prêtre : Maxence souhaitait l’éliminer, ce qui était fort compréhensible : le visage de la mercenaire trahissait la tristesse qu’elle ressentait face a la perte de ses deux compagnons. Aoi ne pouvait que la comprendre, et elle ne rechercha même pas a lever son sabre-laser alors qu’elle se retrouvait maintenant avec une arme braquée sur elle : si elle souhaitait la vengeance, Aoi ne pouvait lui retirer : c’était la voie de la passion, celle du côté obscur de la Force, Maxence avait vaincu, supplanter les souffrances, elle avait le droit de réclamer son dû. Toutefois, si elle le tuait seulement maintenant, il obtiendrait une mort rapide et c’était clairement ce qu’il recherchait : Aoi ne voulait pas lui octroyer cette mort : Ramken serait bien plus cruel avec lui que ne pouvait l’être Aoi ou Maxence, même en faisant preuve du plus d’imagination dont elles seraient capable en s’associant, la Sith était bien trop directe et préférait trop l’efficacité au sadisme. Si une partie de l’âme de la Samurai désirait la mort de Trekkar, son sens du devoir lui commandait toutefois d’essayer de convaincre Darkan de l’épargner, aussi prit-elle la parole simplement afin de pouvoir expliciter son point de vue.
« Si vous souhaitez réellement l’éliminer, je ne vous en empêcherais pas, c’est votre droit, vous avez mériter votre vengeance. Rien de ce que je pourrais dire ne remplacera la perte de vos compagnons, et je vous adresse mes plus sincères condoléances, toutefois, je vous demande de bien vouloir considérer cette décision sous un angle précis, celui de la vengeance justement. »
Aoi décida de faire une entorse pour quelques instant a la tradition en portant ses mains a son visage afin de retirer son masque blanc. De cette façon, Maxence put constater qu’elle n’affichait pas les traits de corruption que l’on retrouvait sur Trekkar, y compris le regard mordorée. Même si elle n’était pas très expressive, Aoi affichait une réelle sollicitude pour la mercenaire et comprenais son désir de revanche. Ses condoléances étaient sincère, elles n’étaient pas de vaines paroles afin de pouvoir tenter de l’amadouer. Elle savait que dans les groupes de mercenaires, un collègue pouvait rapidement devenir comme une seconde famille, et quoi qu’elle dise, aucun des mots ne serait capable d’alléger sa peine. Toutefois, elle pouvait tout de même contenter la part la plus sombre du cœur de la jeune blonde avec une perspective qui lui offrirait sans doute un peu de joie et de réconfort.
« Le Seigneur Noir Ramken nous a demander de le ramener vivant, et il nous incite lui-même a l’éliminer. Il sait très bien que le sort que lui réserve le nouvel Empereur sera bien plus terrible qu’un tir de blaster dans la tête, ou un coup de sabre-laser séparant sa tête de son corps. Si vous le laissez vivre, il aura tout le temps nécessaire de regretter d’avoir ainsi éliminer vos compagnons et sa souffrance sera inimaginable, pas même pour moi, je vous le garanti. »
Replaçant les bras le long de son corps afin de montrer qu’elle ne représentait aucune menace, Aoi garda son masque dans la main droite, elle le replacerait lorsque cette situation serait résolue. Elle laissait a Maxence choisir la voie qui lui semblerait la plus juste, elle n’avait pas d’argument plus pertinent a opposer a son désir de meurtre.
Lorsque le duo fut parti, les éclairs faiblirent avant de s’éteindre, laissant Aoi et Maxence victorieuse avec leur cible a leur merci. Elle n’avait même plus a craindre les derniers défenseurs de la citadelle, les bruits de combats s’intensifiant encore indiquait bien que les troupes alliés se rapprochaient et que ce n’était plus qu’une question de temps avant que l’obstacle des canons blaster a répétition ne soit franchit, sans doute l’arrivée d’un engin blindé ou d’un Sith capable d’en venir a bout. La mercenaire repris le contrôle de la situation, braquant son arme sur le crâne du prêtre qui ne pouvait désormais plus lui opposer la moindre résistance. Son visage présentait les dégâts que provoquait la corruption du côté obscur sur les individus de sa trempe, et Aoi plus que jamais se remerciais de n’avoir jamais céder a ce genre de sirène et d’avoir préférer l’escrime : non pas que son apparence soit si importante a ses yeux, mais ses marques étaient de son avis la raison même pour laquelle le grand prêtre fut vaincu : la voie de l’épée était, selon Aoi, la seule digne pour commander et vivre, ainsi que mourir. Son souhait le plus cher restait de mourir au combat, afin que l’on retienne que sa vie aura été forgée par le combat et qu’elle aura tout donner pour lui… Elle laissa la blonde gérer pour le moment, s’emparant de son Datapad afin de recontacter le colonel : elle n’avait plus besoin du soutien de l’artillerie désormais.
« Colonel, la mission est accomplie, vous pouvez reprendre votre artillerie. Je vous remercie de votre collaboration, vous avez fait un excellent travail. »
Il lui restait toutefois a décider ce qu’il adviendrait du prêtre : Maxence souhaitait l’éliminer, ce qui était fort compréhensible : le visage de la mercenaire trahissait la tristesse qu’elle ressentait face a la perte de ses deux compagnons. Aoi ne pouvait que la comprendre, et elle ne rechercha même pas a lever son sabre-laser alors qu’elle se retrouvait maintenant avec une arme braquée sur elle : si elle souhaitait la vengeance, Aoi ne pouvait lui retirer : c’était la voie de la passion, celle du côté obscur de la Force, Maxence avait vaincu, supplanter les souffrances, elle avait le droit de réclamer son dû. Toutefois, si elle le tuait seulement maintenant, il obtiendrait une mort rapide et c’était clairement ce qu’il recherchait : Aoi ne voulait pas lui octroyer cette mort : Ramken serait bien plus cruel avec lui que ne pouvait l’être Aoi ou Maxence, même en faisant preuve du plus d’imagination dont elles seraient capable en s’associant, la Sith était bien trop directe et préférait trop l’efficacité au sadisme. Si une partie de l’âme de la Samurai désirait la mort de Trekkar, son sens du devoir lui commandait toutefois d’essayer de convaincre Darkan de l’épargner, aussi prit-elle la parole simplement afin de pouvoir expliciter son point de vue.
« Si vous souhaitez réellement l’éliminer, je ne vous en empêcherais pas, c’est votre droit, vous avez mériter votre vengeance. Rien de ce que je pourrais dire ne remplacera la perte de vos compagnons, et je vous adresse mes plus sincères condoléances, toutefois, je vous demande de bien vouloir considérer cette décision sous un angle précis, celui de la vengeance justement. »
Aoi décida de faire une entorse pour quelques instant a la tradition en portant ses mains a son visage afin de retirer son masque blanc. De cette façon, Maxence put constater qu’elle n’affichait pas les traits de corruption que l’on retrouvait sur Trekkar, y compris le regard mordorée. Même si elle n’était pas très expressive, Aoi affichait une réelle sollicitude pour la mercenaire et comprenais son désir de revanche. Ses condoléances étaient sincère, elles n’étaient pas de vaines paroles afin de pouvoir tenter de l’amadouer. Elle savait que dans les groupes de mercenaires, un collègue pouvait rapidement devenir comme une seconde famille, et quoi qu’elle dise, aucun des mots ne serait capable d’alléger sa peine. Toutefois, elle pouvait tout de même contenter la part la plus sombre du cœur de la jeune blonde avec une perspective qui lui offrirait sans doute un peu de joie et de réconfort.
« Le Seigneur Noir Ramken nous a demander de le ramener vivant, et il nous incite lui-même a l’éliminer. Il sait très bien que le sort que lui réserve le nouvel Empereur sera bien plus terrible qu’un tir de blaster dans la tête, ou un coup de sabre-laser séparant sa tête de son corps. Si vous le laissez vivre, il aura tout le temps nécessaire de regretter d’avoir ainsi éliminer vos compagnons et sa souffrance sera inimaginable, pas même pour moi, je vous le garanti. »
Replaçant les bras le long de son corps afin de montrer qu’elle ne représentait aucune menace, Aoi garda son masque dans la main droite, elle le replacerait lorsque cette situation serait résolue. Elle laissait a Maxence choisir la voie qui lui semblerait la plus juste, elle n’avait pas d’argument plus pertinent a opposer a son désir de meurtre.
Maxence Darkan
# Re: [ Event XIV - Khar Delba ] Attrape-moi si tu peux ! - Mar 1 Déc 2020 - 0:56
Son blaster tremblait légèrement sur le crâne de Moh Trekkar. Était-ce la haine ou la tristesse qui lui donnait ce sentiment d'anéantissement ? Non. Le regret. Elle devenait un ascenseur émotionnel turbulent, embrumant ses pensées pour n'en laisser que de la bouillie informe. L'arme qui menaçait la Sith baissa au fur et à mesure, jusqu'à retourner dans son holster lorsqu'elle découvrit son visage. Les condoléances faisaient parties des concepts que Maxence ne pouvait pas comprendre, les mots ne rattrapaient jamais suffisamment les actes pour pouvoir être acceptés. Pour autant, le visage d'Aoi avait cette sensation de déjà vu, ce petit truc qui ne semblait pas ressentir quoi que ce soit et qui ne laissait s'exprimer que la bouche. Ce quelque chose qui lui fit tout de même comprendre le fond de la femme. Elle approcha sa tête de l'oreille de Trekkar.
-T'as entendu mon grand ? C'est un joli parcours qui t'attend, tu penses pas ? Hmm ?
Elle le repoussa violemment, son corps s'écrasa sur le sol, pas étonnant, avec un bras en moins pour le maintenir, il n'allait pas faire grand chose. Elle lui enfila un coup de pied dans le ventre avant de lui cracher dessus. Elle voulait qu'il endure la pire torture, mais elle voulait aussi qu'il vive vieux, vieux et désespéré, torturé dans une salle aseptisée où il ne trouverait jamais de quoi se suicider. Elle voulait qu'il soit suffisamment à même de savoir ce qu'il se passait autour de lui pour se rendre compte qu'il n'avait plus rien pour vivre, mais qu'il ne s'habitue jamais à la douleur. Elle voulait qu'il souffre. Maxence resta devant lui, le souffle saccadé, toujours bloqué par cette émotion nouvelle qui ne se défaisait pas, donnant l'impression qu'elle resterait jusqu'à la fin de sa vie. Ses yeux ne pouvaient tout simplement pas lâcher le Zabrak.
Elle souhaitait pleurer, mais ses yeux ne lui permettaient pas. Se tournant vers les morts qu'elle avait désormais sur la conscience, elle s'en approcha sans un mot. Elle s'agenouilla auprès du Lannik, prenant sa main, elle retira la bague de fiançailles qui décorait son annulaire pour la placer dans sa poche, passant ses doigts sur ses paupières, elle croisa ensuite ses bras sur son ventre. Pour la Rodienne, tombée face contre terre, la tourner lui brisa le cœur. Elle passa sa main sur son coup pour en retirer un pendentif décoratif sans valeur qu'elle appréciait porter « pour la chance que cela lui conférait ». Maxence le serra contre sa poitrine. Elle répéta l'action, passant ses doigts sur ses paupières, plaçant les bras de la femme, croisés sur son ventre.
-Je veux… des nouvelles de Trekkar. Je veux qu'il reste en vie et que vous fassiez de sa vie le plus gros enfer jamais créé, compris ? Elle lui tournait le dos, la tête dressée en direction de la porte d'où ils venaient. Je veux que leur corps soient ramenés sur Nar Kaaga, intactes, avec toutes leurs affaires. Si ne serait-ce qu'une égratignure est apparente, je ferais brûler l'Empire moi-même. Puis elle insista. Compris ?
Ses mains tremblaient, sa gorge nouée, pas de larme. Elle avait presque tout perdu, tout ce qu'elle avait battis, les gens qu'elle avait rencontrés pour en arriver là, la dette envers Taha'san, elle venait tout simplement de retomber à zéro, tout ça pour un Sith. Les mailles du pendentif entre les phalanges, elle le considéra de fond en comble, comme si elle pouvait encore y trouver un brin de vie. Finalement, la mercenaire l'enfonça dans les recoins de son blouson. Des testaments. C'est tout ce qu'il restait d'eux. Des testaments et des proches qui s'écrouleront sur le pas de leur porte. Une bande de Djiilo sanglotant la disparition de leur cheffe, de leur ami et Maxence, toujours vivante. Ce n'était qu'en fermant les yeux qu'elle pouvait déglutir.
Finalement, elle se releva, pour enfin planter ses yeux dans ceux de la Sith. La rage venait de s'évanouir, le pouvoir de corruption qu'elle avait subit, même la très courte durée qui l'avait frappé, avait creusé son visage d'une profonde fatigue, cernant ses orbites presque sur l'instant. La folle aux flingues qui menaçait à tout va disparut pour laisser place à la mercenaire attristée. Il ne lui manquait plus qu'une dernière chose. Une tradition chez certains mercenaires qui la répugnait et c'était pour cela qu'elle voulait l'appliquer sur lui. Son ton grave, une voix faucement posée.
-Je veux son index. Celui encore accroché à son putain d'corps.
Elle s'approcha de Takeda, désarmée, sans une once d'animosité dans ses pas, pour finir droit en face d'elle. Dans l'idée, prendre l'index d'une personne que l'on méprisait au plus haut point, revenait à prendre ce qu'il y avait de plus chère à un tireur : le doigt qui appuie sur la gâchette. Certes, Trekkar n'était qu'un vulgaire manieur de sabre, pourtant, le message derrière n'en devenait que plus fort aux yeux de Maxence.
Tu m'as sauvé, c'est tout c'que t'as fait. Vois ça comme du respect, ou d'l'honneur, j'm'en branle. Elle lui tendit la main pour une première et dernière poignée de main. Mais j'te dois au moins ça.
Puis elle repensa à toutes les chances qu'elle avait ratés, ces fois où elle pouvait terminer son combat d'un coup de sabre dans la gorge sans pour autant l'avoir fait.
-Par contre, la vie de Lloyd, j'te la dois pas. On est d'accord ?
-T'as entendu mon grand ? C'est un joli parcours qui t'attend, tu penses pas ? Hmm ?
Elle le repoussa violemment, son corps s'écrasa sur le sol, pas étonnant, avec un bras en moins pour le maintenir, il n'allait pas faire grand chose. Elle lui enfila un coup de pied dans le ventre avant de lui cracher dessus. Elle voulait qu'il endure la pire torture, mais elle voulait aussi qu'il vive vieux, vieux et désespéré, torturé dans une salle aseptisée où il ne trouverait jamais de quoi se suicider. Elle voulait qu'il soit suffisamment à même de savoir ce qu'il se passait autour de lui pour se rendre compte qu'il n'avait plus rien pour vivre, mais qu'il ne s'habitue jamais à la douleur. Elle voulait qu'il souffre. Maxence resta devant lui, le souffle saccadé, toujours bloqué par cette émotion nouvelle qui ne se défaisait pas, donnant l'impression qu'elle resterait jusqu'à la fin de sa vie. Ses yeux ne pouvaient tout simplement pas lâcher le Zabrak.
Elle souhaitait pleurer, mais ses yeux ne lui permettaient pas. Se tournant vers les morts qu'elle avait désormais sur la conscience, elle s'en approcha sans un mot. Elle s'agenouilla auprès du Lannik, prenant sa main, elle retira la bague de fiançailles qui décorait son annulaire pour la placer dans sa poche, passant ses doigts sur ses paupières, elle croisa ensuite ses bras sur son ventre. Pour la Rodienne, tombée face contre terre, la tourner lui brisa le cœur. Elle passa sa main sur son coup pour en retirer un pendentif décoratif sans valeur qu'elle appréciait porter « pour la chance que cela lui conférait ». Maxence le serra contre sa poitrine. Elle répéta l'action, passant ses doigts sur ses paupières, plaçant les bras de la femme, croisés sur son ventre.
-Je veux… des nouvelles de Trekkar. Je veux qu'il reste en vie et que vous fassiez de sa vie le plus gros enfer jamais créé, compris ? Elle lui tournait le dos, la tête dressée en direction de la porte d'où ils venaient. Je veux que leur corps soient ramenés sur Nar Kaaga, intactes, avec toutes leurs affaires. Si ne serait-ce qu'une égratignure est apparente, je ferais brûler l'Empire moi-même. Puis elle insista. Compris ?
Ses mains tremblaient, sa gorge nouée, pas de larme. Elle avait presque tout perdu, tout ce qu'elle avait battis, les gens qu'elle avait rencontrés pour en arriver là, la dette envers Taha'san, elle venait tout simplement de retomber à zéro, tout ça pour un Sith. Les mailles du pendentif entre les phalanges, elle le considéra de fond en comble, comme si elle pouvait encore y trouver un brin de vie. Finalement, la mercenaire l'enfonça dans les recoins de son blouson. Des testaments. C'est tout ce qu'il restait d'eux. Des testaments et des proches qui s'écrouleront sur le pas de leur porte. Une bande de Djiilo sanglotant la disparition de leur cheffe, de leur ami et Maxence, toujours vivante. Ce n'était qu'en fermant les yeux qu'elle pouvait déglutir.
Finalement, elle se releva, pour enfin planter ses yeux dans ceux de la Sith. La rage venait de s'évanouir, le pouvoir de corruption qu'elle avait subit, même la très courte durée qui l'avait frappé, avait creusé son visage d'une profonde fatigue, cernant ses orbites presque sur l'instant. La folle aux flingues qui menaçait à tout va disparut pour laisser place à la mercenaire attristée. Il ne lui manquait plus qu'une dernière chose. Une tradition chez certains mercenaires qui la répugnait et c'était pour cela qu'elle voulait l'appliquer sur lui. Son ton grave, une voix faucement posée.
-Je veux son index. Celui encore accroché à son putain d'corps.
Elle s'approcha de Takeda, désarmée, sans une once d'animosité dans ses pas, pour finir droit en face d'elle. Dans l'idée, prendre l'index d'une personne que l'on méprisait au plus haut point, revenait à prendre ce qu'il y avait de plus chère à un tireur : le doigt qui appuie sur la gâchette. Certes, Trekkar n'était qu'un vulgaire manieur de sabre, pourtant, le message derrière n'en devenait que plus fort aux yeux de Maxence.
Tu m'as sauvé, c'est tout c'que t'as fait. Vois ça comme du respect, ou d'l'honneur, j'm'en branle. Elle lui tendit la main pour une première et dernière poignée de main. Mais j'te dois au moins ça.
Puis elle repensa à toutes les chances qu'elle avait ratés, ces fois où elle pouvait terminer son combat d'un coup de sabre dans la gorge sans pour autant l'avoir fait.
-Par contre, la vie de Lloyd, j'te la dois pas. On est d'accord ?
Invité
# Re: [ Event XIV - Khar Delba ] Attrape-moi si tu peux ! - Mar 1 Déc 2020 - 15:51
Finalement, Aoi su se montrer convaincante : même si la souffrance de la mercenaire était évidente sans même usage de la Force, elle fut capable d’envisager le martyr que vivrait sans doute le prêtre lorsqu’il serait emprisonner par Ramken. Il devait maintenant regretter amèrement de ne pas avoir accepter l’offre que lui avait initialement faite Takeda, il aurait put sauver les apparences et sa propre existence d’une torture et d’une humiliation qui serait sans doute longue et éternelle. Pas une seule émotion ne traversait le visage de la Shogun, qui ne ressentait aucune pitié pour Trekkar, qui avait bien mérité son sort, mais elle avait également conscience que c’était le même destin que lui réserverait les loyalistes si elle venait a être vaincu ou capturer. Raison supplémentaire de souhaiter mourir par l’épée, et d’avoir préparer le suicide rituel, juste au cas où… Mais aujourd’hui, c’était elle qui triomphait, et elle avait bon espoir que cette victoire serait capable de créer un élan permettant aux Renégats de pouvoir obtenir davantage de soutien au sein de l’Empire, ce qui signifierait plus de ressources et d’homme mobilisable : son esprit était déjà tourné vers les batailles futures et leurs enjeux stratégique, ce qui était somme toute naturel pour une théoricienne.
La mercenaire abandonna le prêtre afin de pouvoir emporter quelques objets de ses compagnons disparu. Sa peine n’en devint que plus palpable, mais Takeda n’était pas la meilleure personne pour trouver les paroles de réconfort juste : sur Listehol, ce n’était pas si difficile, la tradition martiale de la planète préparait n’importe qui a perdre un proche sur le champ de bataille, pour certain, il s’agissait même d’une fierté, le patriotisme aidait a accepter cette tragédie. Cela facilitait ainsi le travail de deuil et Aoi pouvait se reposer sur les discours les plus classiques de la nécessité de l’ultime sacrifice, de l’honneur de mourir pour le drapeau et les valeurs de Listehol, d’une mort héroïque et non vaine, même lorsqu’elle-même n’en croyait pas un mot. Mais toutes ses paroles, toutes ses idées étaient creuses et vide de sens pour une mercenaire et cela, Takeda le savait très bien. La générale serait a jamais impuissante a calmer la peine et la douleur de Maxence et en cet instant, elle était convaincu que même le Jedi le plus illustre de sa génération serait incapable de lui venir en aide. Elle espérait simplement qu’elle serait capable de surpasser cette peine et d’en faire une force capable de lui faire soulever des montagnes, car c’était ainsi que l’on construisait une vie : en surmontant tous les obstacles : ce qui ne tue pas rend plus fort.
La mercenaire, après avoir pris soin des deux corps, établit une liste d’exigence. Elle souhaitait savoir ce que deviendrait Trekkar, espérant sans doute qu’il subisse un sort a la hauteur de ses crimes, ainsi que l’envoie des corps sur Nar Kaaga. Aoi réfléchit instantanément a l’aspect logistique de cette demande et le plus simple lui semblait encore de passer par Listehol afin de pouvoir ramener les deux corps en compagnie de ceux de ses gardes du corps, pour s’assurer qu’ils ne seraient pas abîmée. Le problème serait de passer les lignes loyalistes, mais Maxence pourrait sans doute le faire de façon plus efficace qu’elle, surtout qu’avec Magamoth a la tête des Renégats, il n’y avait que peu de chance que les territoires Hutt se montre particulièrement conciliant, même pour une mission a l’objectif aussi noble que celle-ci. La générale repris la parole afin de pouvoir répondre et expliquer la logistique qu’elle comptait employer afin de pouvoir assurer sa demande, c’était tout ce qui était en son pouvoir avec ses fonctions actuelles.
« Je vais faire transporter les corps jusqu’à mon fief, Listehol, en compagnie de ceux de mes gardes du corps afin de m’assurer qu’ils ne seront pas altérer. Vous pourrez envoyer une navette les récupérer, je vous transmettrez les accréditations nécessaire pour un rendez-vous fixer a votre convenance. Concernant Trekkar, je vous tiendrais au courant selon les informations que j’obtiendrais, mais je vous suggère tout de même de rester a l’affût des médias impériaux : il y a de forte chance que son sort devienne un enjeu de la propagande médiatique du conflit. »
Que Ramken médiatise le châtiment qu’il lui infligera afin de montrer ce qui attend a ceux qui défie son autorité, ou au contraire que ce soit les loyalistes qui tentent d’ériger sa souffrance en martyr pour encourager la résistance sans retraite, quelque chose lui disait que le destin de Moh Trekkar ne resterait sans doute pas dans l’ombre… Mais dans le pire des cas, elle espérait que l’Empereur accepterait de la renseigner sur le sort qu’il lui réservait, cela ne lui coûtait a priori rien de demander elle-même. La mercenaire fit une demande plus inattendue : elle voulait l’index de la main valide de Trekkar, puis vint lui proposer une poignée de main, expliquant que puisqu’elle lui avait sauver la vie, elle lui devait au moins cela. Aoi l’accepta, serrant d’une façon assez vigoureuse la main de la mercenaire sans appliquer de force excessive non plus, elle n’avait pas le gabarit pour cela de toute façon. Un sourire triste se dessina sur ses lèvres lorsqu’elle lui expliqua qu’elle ne lui devait pas la vie de Lloyd Hope. Elle avait l’intention, sans doute, de l’éliminer elle-même. La vengeance de Maxence Darkan serait un chemin long, et pavé du sang de ses ennemis. Quelque chose lui disait que cette histoire finirait sans doute mal, mais la vie de Lloyd Hope n’était pas si importante, du moins pour l’instant, dans les plans d’Aoi Takeda : elle ne pouvait pas le tuer elle-même car Dana ne lui pardonnerait jamais, en revanche, si Maxence était capable de l’éliminer, cela signifiait qu’elle était la plus forte et c’était l’ordre naturel des choses, elle ne s’y opposerait pas.
« Faite comme il vous plaira, mais méfiez-vous : même si le Castellan Noir est trop aveuglé par le dogme pour comprendre l’art de la guerre a l’échelle stratégique, il n’a sans doute pas choisit ce garçon par hasard : il a plus de ressource qu’il n’en a l’air. Si vous souhaitez l’éliminer, préparer-vous pour un dur combat. »
Se servant de la Force, Aoi attira a elle l’un des Katana de ses gardes du corps, puis s’empara de la main de Trekkar avant trancher l’index d’un geste assuré. L’homme poussa un nouveau cri de douleur, mais ce n’était plus qu’une blessure parmi d’autre et il semblait même trop fatigué pour pouvoir hurler. Elle banda ensuite rapidement la plaie pour qu’il ne se vide pas de son sang, et entoura l’index dans un mouchoir avant de le faire voler par la Force jusqu’à la mercenaire. Elle s’empara ensuite, toujours avec la télékinésie, du sabre-laser de Trekkar afin de l’accrocher a sa ceinture : il viendrait rejoindre dans son manoir sa collection de trophée afin de se rappeler de ses exploits, mais aussi de garder en mémoire qu’un jour, ce serait peut-être le sien qui rejoindrait la collection d’un autre. Elle adressa un dernier signe de tête a la mercenaire, un signe de reconnaissance et de respect, puis se tourna vers ses gardes du corps, plaça également les corps de façon a les rendre présentable, s’empara une a une de leurs plaques d’identification, et sorti une chaîne qui en contenait déjà plusieurs dizaines d’une boite accroché a sa ceinture afin d’en ajouter quatre autres, quatre nouvelles âmes a venger dans sa quête pour offrir a l’armée impériale le visage qu’elle méritait. S’emparant de nouveau de son comlink, elle donna des instructions pour que les six corps soient récupéré et transférer pour un voyage en direction de Listehol, puis reçu un message indiquant que l’Empereur souhaitait un débriefing de la mission. Adressant une dernière prière a la Déesse du Soleil pour les âmes des défunts, elle souleva Trekkar par le col pour le forcer a se remettre debout et le tira derrière elle afin de l’emmener vers ses supérieures, sa mission étant désormais accomplie.
[Fin du RP, capture de Moh Trekkar]
La mercenaire abandonna le prêtre afin de pouvoir emporter quelques objets de ses compagnons disparu. Sa peine n’en devint que plus palpable, mais Takeda n’était pas la meilleure personne pour trouver les paroles de réconfort juste : sur Listehol, ce n’était pas si difficile, la tradition martiale de la planète préparait n’importe qui a perdre un proche sur le champ de bataille, pour certain, il s’agissait même d’une fierté, le patriotisme aidait a accepter cette tragédie. Cela facilitait ainsi le travail de deuil et Aoi pouvait se reposer sur les discours les plus classiques de la nécessité de l’ultime sacrifice, de l’honneur de mourir pour le drapeau et les valeurs de Listehol, d’une mort héroïque et non vaine, même lorsqu’elle-même n’en croyait pas un mot. Mais toutes ses paroles, toutes ses idées étaient creuses et vide de sens pour une mercenaire et cela, Takeda le savait très bien. La générale serait a jamais impuissante a calmer la peine et la douleur de Maxence et en cet instant, elle était convaincu que même le Jedi le plus illustre de sa génération serait incapable de lui venir en aide. Elle espérait simplement qu’elle serait capable de surpasser cette peine et d’en faire une force capable de lui faire soulever des montagnes, car c’était ainsi que l’on construisait une vie : en surmontant tous les obstacles : ce qui ne tue pas rend plus fort.
La mercenaire, après avoir pris soin des deux corps, établit une liste d’exigence. Elle souhaitait savoir ce que deviendrait Trekkar, espérant sans doute qu’il subisse un sort a la hauteur de ses crimes, ainsi que l’envoie des corps sur Nar Kaaga. Aoi réfléchit instantanément a l’aspect logistique de cette demande et le plus simple lui semblait encore de passer par Listehol afin de pouvoir ramener les deux corps en compagnie de ceux de ses gardes du corps, pour s’assurer qu’ils ne seraient pas abîmée. Le problème serait de passer les lignes loyalistes, mais Maxence pourrait sans doute le faire de façon plus efficace qu’elle, surtout qu’avec Magamoth a la tête des Renégats, il n’y avait que peu de chance que les territoires Hutt se montre particulièrement conciliant, même pour une mission a l’objectif aussi noble que celle-ci. La générale repris la parole afin de pouvoir répondre et expliquer la logistique qu’elle comptait employer afin de pouvoir assurer sa demande, c’était tout ce qui était en son pouvoir avec ses fonctions actuelles.
« Je vais faire transporter les corps jusqu’à mon fief, Listehol, en compagnie de ceux de mes gardes du corps afin de m’assurer qu’ils ne seront pas altérer. Vous pourrez envoyer une navette les récupérer, je vous transmettrez les accréditations nécessaire pour un rendez-vous fixer a votre convenance. Concernant Trekkar, je vous tiendrais au courant selon les informations que j’obtiendrais, mais je vous suggère tout de même de rester a l’affût des médias impériaux : il y a de forte chance que son sort devienne un enjeu de la propagande médiatique du conflit. »
Que Ramken médiatise le châtiment qu’il lui infligera afin de montrer ce qui attend a ceux qui défie son autorité, ou au contraire que ce soit les loyalistes qui tentent d’ériger sa souffrance en martyr pour encourager la résistance sans retraite, quelque chose lui disait que le destin de Moh Trekkar ne resterait sans doute pas dans l’ombre… Mais dans le pire des cas, elle espérait que l’Empereur accepterait de la renseigner sur le sort qu’il lui réservait, cela ne lui coûtait a priori rien de demander elle-même. La mercenaire fit une demande plus inattendue : elle voulait l’index de la main valide de Trekkar, puis vint lui proposer une poignée de main, expliquant que puisqu’elle lui avait sauver la vie, elle lui devait au moins cela. Aoi l’accepta, serrant d’une façon assez vigoureuse la main de la mercenaire sans appliquer de force excessive non plus, elle n’avait pas le gabarit pour cela de toute façon. Un sourire triste se dessina sur ses lèvres lorsqu’elle lui expliqua qu’elle ne lui devait pas la vie de Lloyd Hope. Elle avait l’intention, sans doute, de l’éliminer elle-même. La vengeance de Maxence Darkan serait un chemin long, et pavé du sang de ses ennemis. Quelque chose lui disait que cette histoire finirait sans doute mal, mais la vie de Lloyd Hope n’était pas si importante, du moins pour l’instant, dans les plans d’Aoi Takeda : elle ne pouvait pas le tuer elle-même car Dana ne lui pardonnerait jamais, en revanche, si Maxence était capable de l’éliminer, cela signifiait qu’elle était la plus forte et c’était l’ordre naturel des choses, elle ne s’y opposerait pas.
« Faite comme il vous plaira, mais méfiez-vous : même si le Castellan Noir est trop aveuglé par le dogme pour comprendre l’art de la guerre a l’échelle stratégique, il n’a sans doute pas choisit ce garçon par hasard : il a plus de ressource qu’il n’en a l’air. Si vous souhaitez l’éliminer, préparer-vous pour un dur combat. »
Se servant de la Force, Aoi attira a elle l’un des Katana de ses gardes du corps, puis s’empara de la main de Trekkar avant trancher l’index d’un geste assuré. L’homme poussa un nouveau cri de douleur, mais ce n’était plus qu’une blessure parmi d’autre et il semblait même trop fatigué pour pouvoir hurler. Elle banda ensuite rapidement la plaie pour qu’il ne se vide pas de son sang, et entoura l’index dans un mouchoir avant de le faire voler par la Force jusqu’à la mercenaire. Elle s’empara ensuite, toujours avec la télékinésie, du sabre-laser de Trekkar afin de l’accrocher a sa ceinture : il viendrait rejoindre dans son manoir sa collection de trophée afin de se rappeler de ses exploits, mais aussi de garder en mémoire qu’un jour, ce serait peut-être le sien qui rejoindrait la collection d’un autre. Elle adressa un dernier signe de tête a la mercenaire, un signe de reconnaissance et de respect, puis se tourna vers ses gardes du corps, plaça également les corps de façon a les rendre présentable, s’empara une a une de leurs plaques d’identification, et sorti une chaîne qui en contenait déjà plusieurs dizaines d’une boite accroché a sa ceinture afin d’en ajouter quatre autres, quatre nouvelles âmes a venger dans sa quête pour offrir a l’armée impériale le visage qu’elle méritait. S’emparant de nouveau de son comlink, elle donna des instructions pour que les six corps soient récupéré et transférer pour un voyage en direction de Listehol, puis reçu un message indiquant que l’Empereur souhaitait un débriefing de la mission. Adressant une dernière prière a la Déesse du Soleil pour les âmes des défunts, elle souleva Trekkar par le col pour le forcer a se remettre debout et le tira derrière elle afin de l’emmener vers ses supérieures, sa mission étant désormais accomplie.
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