Ervin Holz
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Holz dévissa son heaume pour s’aérer la crâne et passa une main dans les cheveux pour y chasser l’humidité. L’air frais de l’altitude qui lui fouettait le visage et balayait son crâne brûlant était un  moment rare de plaisir. Il plissa des yeux devant les rayons qui émanaient de l’étoile responsable du désert aride qui avait recouvert la planète, la température extérieure devait avoisiner les quarante cinq degrés et il n’était même pas encore midi-solaire.
Il était assis, les pieds dans le vide, sur le rebord de la navette qui glissait au-dessus des steppes en soulevant des nappes de poussières, sanglé dans un ceinturon de cuir souple accroché à la paroi métallique de la cabine. Joseph n’était pas loin, et avec eux trois autres soldats en plus des pilotes. Holz jeta un regard sur la gauche pour apercevoir le second aéronef qui les suivaient timidement derrière l’aileron de queue.

— Encore une mission d'routine Colonel ? »

— Nan, cette fois ça a l’air sérieux. »

— Apparemment la zone grouille de ruches aliens, j’ai lu une news sur ces trucs hier. Ils seraient entre trente et deux-cent par colonie et ont un système social basé sur le meurtre. »

— La vendetta tu veux dire ? »

— Nan, c’est encore plus simple je crois chef. »

Holz dévisagea plus attentivement le médecin avec un air amusé. L'homme lui rétorqua avec un sourire qui dévoila ses longues dents jaunes. Mouais. De toute façon ils n’étaient pas là pour du tourisme. Plus vite cette mission serait remplie, plus vite ils dégageraient de ce désert aride.
Holz sentit la navette ralentir et jeta un regard en direction de la cabine de avant pour voir les pilotes qui semblaient échanger en désignant quelque chose devant eux. Leur compartiment bénéficiant d’un système de climatisation beaucoup plus efficace, ces chanceux n’avaient pas retiré leurs heaumes de protection et ne semblaient pas affectés par la chaleur.
En effet l’appareil était sur le point de s’immobiliser, la navette se redressa tout en se mettant à pivoter sur elle-même, signe d’une manœuvre d’atterrissage, soulevant un véritable brouillard de particules qui empêchait le Colonel de discerner la moindre chose dehors. Puis les hauts-parleurs internes se mirent à grésiller en diffusant une voix métallique :

— Cramponnez-vous pour l’atterrissage. »

Holz retira ses jambes du vide avec un effort. Il était vêtu d’une combinaison souple recouverte de renforts d’armure EV-5 de couleur rouge sombre. Beaucoup plus légère et souple que l’armure impériale standard, elle sortait tout droit des usines de Fang qui l’avaient conçu pour faciliter l’évolution en milieu aride. Dans la cabine arrière de la navette, tout le monde ressemblait à de grosses fourmis rouges, en dehors de Joseph qui contrastait dans son armure de combat mandalorienne.
Le chasseur de prime favori du Colonel, mais aussi son frère d’arme, avait accepté ce nouveau contrat pour aider les Arcanautes à s’emparer de la dernière pièce qui leur permettrait de réaliser le basculement du pouvoir Sith. L’équipe était à la recherche d’une antique arme Sith, un canon si gigantesque que Holz avait cru à une blague quand on lui avait montré le plan dévoilé par l'Holocron.  Mais quand Fangues avait convoqué pour diriger l’équipe de récupération, il avait dû s'y faire et accepter l’ordre sans râler. La question était surtout de savoir comment Fang comptait récupérer un truc pareil si son équipe parvenait à le découvrir, a supposer que le canon existe vraiment en l’état, mais le Général lui avait gentiment rétorqué que ce n’était pas son affaire et que tout ce qu’il lui demandait était de le trouver sur le monde désolé de Louxor IV.

À l’intérieur, Holz se retrouva face à la fine équipe, du moins une partie, puisque l’autre se trouvait dans la seconde navette qui suivait derrière. Genou à terre, il activa son vocalisateur qui diffusa son message à chaque élément du groupe par-delà le bruit des turbines.

— Les gars ont est sur Louxor IV, un désert plus ou moins aride qui caille la nuit. Apparemment l’objet qu’on cherche est dans une région montagneuse, mais autant chercher une aiguille sur une plage car la zone est immense.
On va tenter une liaison avec un clan d’indigènes, nos gars se sont arrangés avec eux pour qu’ils nous fournissent des informations. Apparemment, ils ont des choses à nous dire. Mais on va devoir leur filer un coup de mains en échange. C’est le deal. J’ai aucune idée de ce qu’ils vont nous demander, mais comportez vous bien avec eux. On est seuls et proches des frontières républicaines, aucun support, la cavalerie n’arrivera que pour l’extraction. C’est du sérieux. Bonne chance à tous. »


La navette toucha le sol au même moment. La porte latérale de droite coulissa, l’autre était déjà ouverte. C’était un modèle de navette diffèrent de celle qui suivait, cette dernière pourvue d’une rampe arrière. Holz laissa les quatre Arcanautes sortir en attrapant son blaster VB-2 relié à une manière de cuir robuste qu'il passe en bandoulière. Il ferma complètement les yeux en sortant de la cabine pour atterrir sur le sable dur, crachant le sable qui essayait déjà de s’introduire dans sa bouche.
Les turbines baissèrent en intensité, puis le nuage commença à retomber, dévoilant le paysage désolé qui entourait le groupe.
Ils étaient dans une zone de sable et de cailloux où s’élevait de grands pythons rocheux escarpés qui donnaient l’impression d’une ville troglodyte.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Le groupe se rassembla  plus loin où ils furent rejoints par les éléments de la deuxième navette. Aucun impérial ne portait son heaume, si bien que les visages de tous étaient visibles, dévoilant une équipe à majorité masculine avec quelques éléments féminins et exclusivement humaine.

— Tout le monde est là ? Dit sobrement le Holz, Diana, situation. »

— On est dans le Bas-Ehros, région rocheuse avec présence de ruches troglodytes. Deux cent miles des contreforts. »
Retorqua la grande brune aux yeux noisettes.

Diana était à la fois xenobiologiste et expert géographe. Une tête de l’académie de Ziost qui avait été séduite par les discours de Fang. Contactée, elle avait rejoins les Arcanautes à la fin de l’université, son doctorat tout juste en poche. En sa compagnie, Holz savait faire profil bas sur bien des sujets, sachant qu’il avait en face de lui quelqu’un de significativement plus intelligent.
Diana avait en quelque sorte sa némésis dans l’autre équipe. Mako, l’autre fille du groupe, était son inverse physique et de parcours. Plus petite, chevelure blonde et yeux bleus, et issue l’armée impériale pour sa part, mais avec  la chance d’avoir appartenu à la 8e Légion, celle de Fang qui avait fourni la moitié des personnels militaires de la cause.

— Ok, Tilt synchronise le balisage avec ma cross-com, on monte au checkpoint Rancore pour le rendez-vous, déplacement en tirailleurs sur deux groupes de cinq à intervalle de vingt mètres, Joseph et la première équipe avec moi on part en tête. »

— Synchronisation terminée. » fit Tilt.

Tilt avait un parcours beaucoup plus improbable. Ancien chanteur de cantina sur Dromund Kaas avec son groupe, il avait été mis au frais car plusieurs de ses listes contenaient, apparemment, des propos critiquant le pouvoir. Les Arcanautes l’avaient libéré d’une vingtaine d’année de réclusion et il était maintenant une idole au sein du mouvement.

— Soyez vigilant et gardez un œil sur les lignes de crête, n’oubliez pas de prendre vos rations, parce qu’on sait jamais. Ceux qui étaient avec nous sur Mimban comprendront, et faut pas compter sur les Blood Carvers pour vous offrir du thé et des petits biscuits quand vous aurez faim. »

Après quelques glousseries l’équipe se mis en marche, gravissant en file indienne le sol rocheux et accidenté de Louxor, direction le fameux endroit où ils devaient rencontrer un clan de Blood Carvers.
Joseph Vankrayn
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Dans un état rêveur et l'esprit ailleurs, il repensa à tout ce qu'il avait vécu avec le groupe des Arcanautes dont la quasi-totalité étaient maintenant devenu des rebelles pour l'Empire Sith.
Rien de plus normal quand on connaissait leur objectif.

Si on lui avait dit quand il avait signé le contrat pour la première expédition qu'il finirait dans un vaisseau de transport sur une planète désertique encore plus perdu et inhospitalière que Tatooine, et il fallait être fort pour l’être, en compagnie d'un groupe d'ancien soldat impérial rebelle...
Il aurait bien ri pour sur.

Cependant il ne regrette rien, il a vécu une aventure unique qu'il n'aurait manqué pour rien au monde. Il était allé dans les Régions Inconnues, avaient exploré une station spatiale millénaire, affronté une existence dont il avait gardé un bout en souvenir et découvert un camarade métallique qui devait être là avant même la naissance de la République Galactique.
Et cela n'était que lors de la deuxième expédition... Ou peut-être la troisième ?

Il avait rencontré des esclaves, sith, des scientifiques, des soldats, des nobles impériaux...
Il a vu, parlé, combattu ou négocié avec toute les strates que composaient la structure social de l'Empire Sith... Certaines chose lui avaient fait changés d’avis et d'autres n'avaient fait que renforcer ses convictions.

Il a vu l'envers du décor ou du moins ce que racontait les propagandes républicaines sur les soiffards de guerre impériaux.

C'était peut-être pour ça qu'il était venu suite à l'appel du "Major". Peut-être parce qu'il partageait aussi leur conviction, ou tout du moins en partie... Sur qu'une galaxie sans sith ne pouvait que mieux se porter, mais ils étaient aussi tenace que des cafards et pas sur que cet "artefact" pouvait réellement tout changé.

Mais bon... Il n'était pas du genre à casser l'espoir sans preuve et puis il était payé pour alors...
Ne pas contredire son employeur était le meilleur moyen pour garder sa paye au chaud, surtout quand l'employeur était un ancien Général Impérial qui avait une petite armée privée sous ses ordres.

Et intérieurement il n'avait pas oublié qu'au tout début on l'avait engagé pour la trouver cet artefact. Mission qu'il pensait avoir remplit sur cet planète forestière où il combattit brièvement un membre de l'inquisition sith. Mais semblerait que ce n'était encore qu'une pièce d'une carte au trésor bien plus grande. C'était la troisième raison de sa venu, en plus des crédits et du partage de conviction, c'était pour enfin terminé se contrat qui n'avait que trop duré !

Il regarda rapidement le groupe de soldat et le "Major" qui était avec lui dans l'arrière du transporteur. Il en connaissait certaine, tandis que d'autres lui étaient totalement inconnue. Nul doute qu'il y avait eu des pertes et du changement depuis la dernière fois. Mais il était néanmoins contente de voir un visage familier comme Mako, une membre de la 8e Légion qu'il avait fait connaissance sur une base secrète du Général où il avait formé une escouade Spé-Ops à des techniques de combat anti-forceu.

Il regarda avec curiosité la tenu qu'elle portait, une tenu moulante d'une matière inconnue et de couleur rouge qui ne laissait pas de place à l'imagination tant elle collait au corps. Enfin c'était ce que l'on parvenait a voir sous les plaques de protection et l'équipement que tous portaient.


"Qu'est ce que tu regardes le joueur de flûte..."
"Que de belles choses je te rassure..."

Il pouvait imaginé plus que voir, la petite moue qu'elle devait faire et la vengeance qu'elle devait déjà imaginé sous son casque. Les femmes...

Il se tourna vers le "Major" qui semblait avoir plus que chaud au vu de la sueur sur son visage, remerciant à nouveau au passage son casque hermétique et sa combinaison qui lui permettait de ne pas se soucier de la température ambiante. C'était vrai qu'il sortait complètement du lot avec sa tenu brun orangé, couleur qui se fondait parfaitement dans l’environnement sablé de la planète.

Le débarquement se fit sans surprise et tout le groupe se regroupa rapidement, il se demanda un instant pourquoi ils n'avaient pas eu de casque dans leur équipement avant de se concentrer sur le rapport de mission.
Rencontrer les locaux, aider les locaux contre informations puis aller sur zone pour confirmer l'info... A première vu rien d'anormal mais quand on connaissait le genre de locaux sur la planète cela devenait tout d'un coup beaucoup plus atypique et risqué.

Selon les directives de Holz, il partit en tête de colonne jouant les éclaireurs sont fidèles fusil de précision en main avançant une dizaine de mètres devant le groupe et courbé comme s'il avait des poids imaginaires sur les épaules. Il s’arrêtait de temps en temps pour scanner la zone devant lui et enfoncer sa main dans le sable pour sentir des ondes qui indiquerait les mouvements d'une troupe importante... Mais rien jusque là.

Pourtant, il savait que le désert était bien l'un des endroits les plus dangereux, tant par sa nature en elle-même que part les animaux qui pouvaient y habiter. Un ver des sables géants pouvaient t'avaler entier avant même que tu ne saches ce qu'il se passe... Un groupe de guerrier tusken pouvait se tenir à quelques mètres devant toi que tu ne les verraient que quand ils jailliraient de terres comme des mirages.

Il faillait et devait redoubler de vigilance car la mer de sable tranquille qui s'étendait sous ses yeux pouvaient cacher de terrible danger qui pouvait lui sauter dessus à tout moment.
Ervin Holz
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Les soldats impériaux marchaient sur les pentes ocres et rocheuses du canyon. Tout autour se dressaient des pitons rocheux si affûtés qu’on aurait cru qu’ils étaient taillés par une main humaine. Pas un rat dans la zone cependant, à part de drôles de volatiles qui ressemblaient à peu près à des sauriens volants de deux mètres de long qui croassaient en planant au sommet des hauts pics où devaient sans doute se trouver leurs nids.
C’était mort comme pas possible. Joseph avait pris de la distance pour jouer l’éclaireur, ce gars était un traqueur et un pisteur hors-pair et Holz n’avait jamais besoin de lui indiquer quoi faire, il savait déjà tout lui-même et ça expliquait sa présence pour cette mission. Après avoir remarqué plus loin le chasseur qui mettait un genou à terre pour apparemment sonder le sol, un truc que lui seul était capable de faire, Holz se retourna brièvement pour jeter un regard sur le second groupe qui progressait vingt mètres derrière. Les gars étaient plutôt détendus mais restaient en alerte, tenant leurs blasters à deux mains en jetant des regards de chaque côté, tandis que d’autres surveillaient les lignes de crête qui les surplombaient.

Ils marchaient dans un défilé flanqué de collines rocheuses frappées de grottes, qui s’élevaient comme des ruches Killik. En partant ils avaient vu les navettes redécoller, les pilotes étaient allés se poser sur des plateaux plus élevés afin d’être tranquilles en attendant qu’on les appellent. Vu le peu de moyens à disposition, toute l’équipe avait été mobilisée pour aller à cette rencontre au cœur d’un territoire incertain..
Holz ajustait la température interne de sa combinaison quand il sentit ses oreillettes grésiller sur le canal général. C’était la voix de Tilt qui marchait derrière.

— Colonel, on approche de la zone. C’est ce réseau de collines rocheuses à cinq cent mètres là-bas, enfin.. je veux dire à treize heures ! »

Holz entendit aussitôt un soldat qui parlait plus loin derrière.

— Y'a vraiment des gens qui vivent là ? Nan parce que moi on m'a raconté que.. »

— Mettez-là en veilleuse, il y en a partout autour, nous ne les voyons pas mais eux nous observent depuis leurs galeries. Si nous sommes en vie, c’est simplement qu'on a une autorisation. » rétorqua Diana dans le canal, en ramenant le silence quelques secondes.

— Reçu, le lieutenant va entrer en contact. Joseph et moi on l’accompagne, Jourk prend le relais. »

Et tandis que le trio s'éloignait, le sergent Bob Jourk, inoubliable vétéran des Arcanautes, indiquait à ses hommes de se planquer en hauteur en restant discret. Cela incluait de ne pas braquer son arme en contrebas, et surtout pas vers les grottes qui pouvaient êtres des habitations.. ce qui était toujours mieux sur une planète hostile.

Le lieutenant Diana avait escaladé un roc.

— C’est là, cette installation abandonnée. Le terme qu’ils emploient se traduit par « tour du tonnerre ». Je comprends à présent, c’est une struture minière du temps où des compagnies ont essayé de forer cette planète. » fit la brune en désignant la structure depuis son rocher.

Holz vit une sorte de tour robuste qui devait faire une cinquantaine de mètres de haut pour quarante de large. Des tuiles de duracier étaient encore fixées au contour de permabeton dans lequel elle était construite. Le sommet était enveloppée dans une espèce de casque en métal qui donnait à l’installation une apparence anthropique et deux énormes bras robotiques terminés par des pinces sortaient de ses flancs à mi-hauteur.

— Vérifiez vos armes une deuxième fois, on y va. » fit Holz en jouant avec le mécanisme de son fusil VB-5, un blaster court à cadence ultra-rapide comme il les aimait. C'était idéal pour combattre en milieu confiné.

Il marcha en direction de la tour qui s’élevait au milieu d’une zone un peu plus dégagée encerclé de rocs noirs, ses deux coéquipiers n'étaient pas loin. L’entrée triangulaires consistait en une lourde porte de platacier qui coulissait verticalement, reliée de chaque côté à des engrenages qui dépassaient les trois mètres de large. La porte était ouverte et ce truc qui autrefois devait être entièrement fonctionnel était manifestement complètement mort vu l'état d’oxydation.
Alors que Holz s'approchait de l'entrée, le lieutenant leur conseilla de mettre leurs casques, jugeant que le moment était opportun, d'autant que les Blood Carvers avaient apparemment une mémoire photographique au sens « littéral ». Sa vision passa alors en mode numérique et son champs visuel était maintenant complété par de nombreux paramètres. C’était certes encombrant mais il se sentait bien plus en sécurité. Face à des tueurs professionnels, il était toujours mieux de ne pas laisser trop d’informations sur son passage. On ne sait jamais comment les choses peuvent évoluer.


L’intérieur était incroyablement sombre et haut de voûte. Même pas sûr qu’il y ait un étage dans cette foutue tour. Mais dedans, on aurait dit un garage de space-autos tant les babioles de duracier étaient nombreuses au sol et les machines à l’usage inconnu toujours à leur place, inertes, recouvertes par le sable qui s’infiltrait depuis les ouvertures aux parois. Les lourds murs de platacier rouillés étaient recouverts d’entrelacement de tuyaux et d’engrenages sans doute liés à la fonctionnalité de l’installation du temps où cette merde marchait. Il faisait plutôt sombre à l’intérieur, et Holz fit un pas dans le désordre en jetant un œil vers le plafond qui apparaissait à trente mètres au-dessus de lui, une coupole de granacier flanquée de panneaux métalliques et de nombreux autres gadgets fonctionnels sans doute en partie fossilisés par le temps. L’arme en main, l’impérial se promena sur quelques mètres et repéra une porte d’acier fermée qui donnait sans doute sur des pièces périphériques. Il y en avaient d’autres, certaines ouvertes, d’autres closes. La radio le fit sursauter en fendant le silence, ce qui ne le retint pas de soupirer. L'ancien « Major » avait parfois envie d'étrangler ses propres hommes.

— Colonel on est en position sur la ligne de crête, on voit la structure mais pas de couverture possible sur votre visuel direct, va falloir vous débrou.. »

Holz coupa le contact, la situation commençait déjà à l'énerver. Pourquoi tout se déroulait à l'inverse de ce qui avait été convenu ? Normalement ces maccaques devait être là pour les accueillir en comité, et il se retrouvaient à explorer une installation abandonnée. Ce qui n'était pas sans lui rappeler des drôles de souvenirs..

— Joseph, Diana, rentrez par ce côté, dit Holz par radio en désignant une porte de métal ouverte à une dizaine de mètre d’une autre, j’entre par l’autre. »

Il y avait apparemment d’autres pièces tout autour, c’était toujours mieux de vérifier qu’aucune mauvaise surprise ne s’y trouvait avant de rencontrer ces aliens invisibles. Holz espérait que ce soit un retard, car toute autre explication signifiait qu’il faudrait foutre le camps fissa.
Sa masse entra par l’ouverture sans remarquer la forme qui le guettait juste au-dessus depuis une rambarde métallique. Il fut surpris par l’obscurité et activa sans tarder sa VNA. Il se retrouva dans une pièce où régnait un bordel impressionnant. Des chaises métalliques renversées, des tables recouvertes de crasses solides et de babioles en tout genre. Le plafond c’était une autre histoire. Un bordel de câbles qui pendaient de crevasses béantes. Pas de doute les mineurs avaient foutu le camps depuis des lustres. Il n’y avait rien d’intéressant dans cette pièce, l’endroit avait sûrement été pillé plusieurs fois. C’était même sûr. Il remarqua une écoutille entrouverte dans la paroi adjacente d’où émanait un faisceau de lumière. Sans doute la pièce limitrophe où ses coéquipiers étaient entrées, alors Holz s’approcha de la plaque de métal oxydée et posa une main gantée dessus pour la pousser.

— Rien de ce côté, de la poussière et des débris, dit Holz en esquissant un regard au plafond d’où venait de tomber une fine traînée de poussière, Diana on est sur de la localisation ? »

— S’il y a un défaut de balisage ça ne vient pas de moi. Pas certains qu’il y ait beaucoup d’autres tours de forage dans le secteur, Colonel. »

Un grincement retentit dans toute l’installation. Holz se redressa. il venait du niveau supérieur. Il y en avait donc bien un. Ses mains se refermèrent sur son blaster, c'était sans doute le frottement du vent sur les tuiles de duracier mais .. on ne sait jamais.

— On dirait que l’endroit est plus grand. Que quelqu’un aille voir ce qui se trame là-haut, peut-être y trouverons nous des indices. »
Joseph Vankrayn
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La mer de sable venait de s’arrêter sur des rives rocailleuses qui donnait ensuite sur des collines qui contraster avec la plaine de sable. Le jaune agressif venait maintenant faire place au marron pâteux et dilué par des années d'agression sous le soleil, mais il ne fallait pas pour autant abaisser sa garde, car si le voyage avait était jusque là sans soucis... Les tripes du mando lui disaient bien que quelque chose n'allait pas.

Le silence, c'était beaucoup trop calme est silencieux. Serte il était sur une planète dont l’espèce native était une sorte de groupe d'insecte qui tuaient pour un rien et même s'ils n'avaient pas de raison de rester à la surface il y aurait dut avoir des traces ou marques qui indiqueraient le passage ou l'activité de ces natifs. Mais il n'y avait rien, il ne voyait rien et n'entendait rien...
Et la localisation de leur rendez-vous ne lui faisait pas plus plaisir.

Diana disait que c'était une structure minière, lui il appelait ça un piège.
Une tour situé dans un endroit totalement dégagé et entouré de piton rocheux qui rendrait une extraction de la zone difficile s'ils étaient encerclés... Et vu ce que l'on racontait sur le nombre d'habitant par ruche, ce n'était pas avec deux escouades qu'ils pourraient s'en sortir sans lourde perte.

Il jeta un rapide regard sur la structure et les deux bras mécaniques qui étaient sur les flancs. Cela devait être une zone de chargement pour vaisseau vu que c'était le seul endroit dégagé à la ronde et les bras mécaniques devait certainement servir au déplacement de matérielle ou caisse remplit de minerais. Il était déjà allé dans une zone de minage intensive est pouvait facilement identifier le but de l'installation... Mais cela ne changeait pas le fait qu'il détestait l'endroit !

Suivant le "Major" depuis qu'ils s'étaient avancés dans le terrain rocailleux, il le regarda mettre son masque avant de prendra la tête du trio. Bien sur Joseph en faisait partit, ce qui ne l'étonnait guère après tout il fallait bien qu'il garde tout le monde en vie quand tout partira en vrille.

Allumant la torche intégré dans son casque, il commença à surveiller les environs en prenant garde à ses pas. Avec l'état dans lequel était l'installation, il fallait être des plus prudents pour ne pas marcher sur une zone fragilisé. D'ailleurs à certain endroit dans le mur, il pouvait voir des troues qui devait bien faire la taille de sa tête et qui semblait avoir était creusé... Des bestioles semblaient avoir un temps utilisé l’endroit comme habitat.

Ils avaient passés la zone de chargement et de stationnement pour rentrer dans ce qui semblait être la zone de travaille principal de l'infrastructure. Comme s'ils faisaient la visite dans les bureaux d'une grande entreprises, il y avait un couloir centrale qui donnait accès à plusieurs bureaux et autres salles de parts et d'autres dont le but était depuis longtemps perdu sous la poussière. D’ailleurs en parlant de poussière, il prit un temps pour l'examiner et ne put constater de passage récent. 

Sous son regard, il ne pouvait voir qu'une couche uniforme et épaisse de poussière qui ne laissait pas imaginé le passage de quelque chose ou quelqu'un depuis au moins plusieurs années... Et si c'était le cas où était donc les insectes qu'ils devaient rencontrer ?

Le "Major" fit la jonction avec eux vers la fin du couloir n'ayant lui aussi rencontré personne, cependant la lieutenant confirma à nouveau que la balise émettait bien de la tour. Ce qui ne laissait pas d'autre choix que de la fouiller de la base jusqu'au toit s'il le fallait.

Regardant autour de lui, il remarqua alors ce qui ressemblait à un ascenseur situé au fin fond du couloir partiellement caché par l'obscurité et une porte situé juste a coté. Ne perdant pas de temps, il s'y dirigea en rangeant son fusil blaster dans son dos avant de commercer à forcer l'ouverture des portes de l’ascenseur. Sous le regard des deux militaires, il s'acharna à les ouvrir avant de regarder dans le puits d'obscurité qui s'étendait devant lui.

Se penchant, il pouvait constater qu'il n'y avait pas que des étages mais aussi des niveaux inférieures, combien et jusqu'où il n'en avait aucune idée mais si l'installation avait tourné pendant un moment il pouvait y en avoir une dizaine.
Remontant la tête, il vit la porte fermé de l'étage supérieure et le câble centrale qui pendait et se balançait sous le vent qui passait maintenant dans le tunnel.


"Le passage à l'air praticable en dernier recours."

Serte, il allait d'abord vérifier que l'escalier à coté, si c'était bien un escalier de service, était praticable avant de passer par là. Mais en plus d'avoir un accès de secoure, avec la seul porte ouverte, il pouvait maintenant se replier et s'échapper par l'ascenseur si quelque chose tournait mal. Il sortit d’ailleurs un béton lumineux de sa ceinture et l'enfonça dans une fissure du mur pour marquer le niveau du rez-de-chaussé.

Tel un rayon de lumière, il pourra savoir où se situe la direction de la sortie s'il devait descendre en rappel dans l'ascenseur.

Une fois avoir créer un moyen de replie secondaire, il se dirigea vers la porte, un pistolet blaster à la main avant de l'ouvrir et d'examiner son état. Bien qu'ayant une couche de sable et poussière, il semblait encore en état d'utilisation et c'est avec les sens au aguets qu'il prit a nouveau le tête de cortège.

Au fur et à mesure de la monté, l'endroit ne devenait de plus en plus sombre et son rayon de visibilité n'était plus que ce que sa lampe pouvait éclairer devant lui. Cependant, il pouvait entendre des bruits... Des petits tapotements dans les murs... Et il semblait avoir vu des formes bouger à la lisière des zones éclairés par sa lampe mais sans réellement pouvoir voir ce qu'il en était.
Ervin Holz
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Joseph avait repéré un ascenseur.

"Le passage à l'air praticable en dernier recours."

Le Major l’éclairait de sa lampe-montée en braquant son arme vers le haut du long conduit d’où serpentaient comme des lianes des câbles usés. Holz se figea en tendant l’oreille vers l’extérieur. Des bruits sourds retentissaient quelque part, au loin, avec de longs intervalles entre eux. Ses oreillettes grésillèrent, il vit que ses coéquipiers captaient eux aussi l’appel.

— Ici Jourk, tardez pas trop, une tempête approche, on voit de gros nuages gris qui soulèvent le sable au loin. J’ai jamais vu un truc pareil. »

— Jourk, t'as jamais vu une tempête de sable ? »

— Colonel, c'est beaucoup trop demander à un fermier de Ventooine. » c’était la voix de Mako, qui ne manqua pas de provoquer quelques rires épars dans le canal.

— C'est plus que ça, y’a comme des éclairs qui retentissent à l’intérieur du nuage, le nuage est vraiment énorme. »


Alors ils optèrent pour les escaliers, qui juxtaposaient l’ascenseur et qui étaient bien plus praticables.
Le mercenaire passa le premier, suivi du Docteur et Holz ferma la marche. Il faisait un noir d’encre si bien que Holz qui avait désactivé sa VNA continua de balayer son canon autour de lui en projetant de longs miroitement lumineux.
Le trio gravit trois blocs de marche en permabeton, il y avait un sas transversal à chaque niveau mais comme les entrées étaient comblés sur les deux premiers, les trois Arcanautes continuèrent directement vers le dernier.

L'un des faisceaux dévoila alors un sas complètement defoncé qui était ouvert. L’entrée du troisième étage. Holz qui se trouvait derrière les autres braqua sa torche vers les escaliers par mesure de sûreté avant de l’abaisser pour activer son com-link. Un bruit d’activation de radio retentit.

— Holz pour Jourk, ras au rez-de-chaussée, trois étages au-dessus dont les deux premiers bloqués. On inspecte le troisième. »

Il ne reçut aucune réponse. Il répéta, mais idem.

— Sûrement la taille de la structure. On captera de nouveau au rez-de-chaussée. » fit Diana dans l’obscurité.

— Écoutez-moi bien les gars, il parlait dans le communicateur, il y a problème ici, ce retard c’est pas normal. On inspecte l’étage puis on descend en bas pour indiquer aux autres de venir. »

— Il y a encore le sous-sol, voir les sous-sol. »

— Affirmatif, mais on va pas le risquer sans les autres. M’est d’avis qu’on a intérêt à rester groupé sur cette foutue planète, Lieutenant. »

Alors le trio s’engagea par l’entrée béante qui sembla les engloutir tout entier. Holz avançait presque à reculons en gardant un œil derrière eux. Comme Joseph ne portait pas d’armure impériale et n’avait pas de VNA intégrée à son équipement les deux impériaux utilisaient seulement les lampes de leurs armes pour éviter tout aveuglement. Il pensa à confier un système de vision nocturne à Joseph quand l’autre équipe viendrait avec le matériel.

Ils avançaient à petit pas dans un long couloir flanqué de sas rouillés, parfois ouverts, en risquant des observations rapides dans les salles adjacentes qui étaient accessibles. Un foutoir de débris et de machines fossilisées engloutis par les ténèbres. Un bruit de raclement contre le métal produisit une décharge dans la colonne vertébrale du chef impérial. Ça venait d’une salle adjacente qui était ouverte. Le trio courut se plaquer contre le mur, armes figées devant eux.
Quand ils entrèrent, rien. Mais quelques secondes venaient à peine de s’écouler qu’un bruit de succion résonna et quelque chose sembla sauter d’un coin sombre. Le faisceau de Holz balaya la zone et termina sa course sur Joseph qui se débattait avec ... mais c’était quoi ce truc bordel ? Il voulut tirer par réflexe mais releva son arme, la chose qui ressemblait à une pieuvre s’était enroulée.

— Lieutenant éclairez cette connerie. »

Holz voulut libérer Joseph en projetant un coup de crosse, mais la chose qui poussait des hululements insupportables restait collée. Joseph était entrain de danser sur place, Holz balança son arme pour tenter de saisir cette merde avec ses mains. Sans ses gants plaqués en kalachite il n’aurait pas osé.
Joseph Vankrayn
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Ils étaient rentrés dans l'étages le plus haut de la tour, étage qui semblait être la zone du générateur et tout ce qui concernait la réserve d'énergie du bâtiment. Bien entendu tout était trop usée pour une quelconque réutilisation, ce qui voulait dire au passage qu'ils pouvaient oublier l'ascenseur...
Ils allaient devoir la faire en descente en rappel.

Il venait de finir d'examiner un panneau de commande qui devait certainement rallumer les générateurs, si ceux-ci étaient en état de fonctionner avant de se retourner brusquement en braquant l'entré d'une salle où un bruit laissant présager une présence si fit entendre.
Jetant un coup d’œil rapide et voyant le "Major" lui faire un signe de tête, il s'avança fusil blaster en main pour examiner la salle.

De ce qu'il pouvait voir avec la faible luminosité de leur trois lampes associés, la salle semblait être remplit de serveur et autres objets électroniques qui devaient certainement servir à la gestion d'informaiton. Cependant, il n'eu pas plus de temps de se pencher sur la véritable utilité de ces objets ou de la salle en elle même quand... Du coin de l’œil... Il vit une grosse masse sombre qui lui sauta dessus... Tel un morceau d'ombre qui semblait vouloir l'engloutir !

Il eu tout simplement le temps de voir deux énormes dards avant de brandir son fusil comme d'une protection, en tombant à la renverse sous le poids de la charge. La bestiole pesait son poids et semblait mettre tout son énergie pour lui planter ses crocs... Crocs dont semblaient goutter un liquide qui devait être un poison des plus mortelles ! 

Il pouvait sentir les membres de la bestiole s'enrouler autour des siens, comme s'il voulait fusionner avec lui, ce qui était pour lui déplaire. Maintenant son fusil dans sa gueule, il dégaina sa vibrolame dans son brassard et commença à lui asséner des coups dans son ventre.
La carapace qui semblait le recouvrer rompit facilement face au tranchant de la lame et ce fut sous les hurlements et cries de la bestiole qu'il ne cesse de frapper comme un boxeur ne pleine lutte. Frappant, frappant, frappant au point d'enfoncer entièrement la lame dans le ventre et de le remonter tout du long... Lui éviscèrent entièrement la parois ventrale dans un crie de rage !

Ce fut dans un dernier crie et soubresaut que la bestiole lâcha enfin prise et tel une marionnette à qui on aurait coupé les fils, se laissa tomber par terre en s’affaissant et formant un tas de membre déformé. Prenant une grande respiration, Joseph s'appuya sur ses jambes avant de se redresser en jetant quelques bâtons lumineux pour mieux illuminer la salle.
S'enlevant le plus gros du sang de la bestiole avec le sable, il en profita pour examiner ce qui ressembler entre un croisement d'une araignée avec un poulpe... Ce qui lui donna un frison, sachant qu'une telle bestiole lui avait collé le corps comme un amant trop pressant.

Il remarqua au passage que le corps de la bestiole semblait se décomposé rapidement sous les lampes du trio, ce qui expliquait pourquoi ils les avaient évités jusque là et pourquoi ils ne restaient qu'a la frontière des zones lumineuses... Cela aurait facilité la chose s'il aurait put rétablie le courant dans le bâtiment, peut-être qu'un ingénieure pourrait créer une batterie de secours au cas où.

En tout cas, il n'y avait aucun personnelle dans les étages, ce qui ne restait que les sous-terrains à fouillés et s'il y avait encore plus de ces bestioles en dessous, alors il n'avait apporté pas assez de bâtons lumineux.


"Je pense qu'on peut descendre se regrouper avec les autres."

Cependant avant de partir, il allait prendre un petit quelque chose de la bestiole comme trophée. Après tout c'était la loi de la jungle, elle avait essayé, elle avait échoué... Et maintenant il la dépouillé.

Même si ce qu'il lui prit était l'une des deux énormes crochets à venins... D’ailleurs, il en avait récupéré dans une fiole ça pouvait toujours servir qui sait...
Surtout qu'elle devait avoir pleins de frère et sœur pour la venger !
Ervin Holz
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Après ce fâcheux contretemps où Joseph avait encore risqué sa peau, ils étaient redescendus avec prudence en couvrant les angles morts. Arrivés en bas Holz qui marchait en tête aperçut des soldats impériaux qui arrivaient par l'entrée. Qu'est-ce qu'ils foutaient là se disait t-il. Ils étaient supposés couvrir la zone. Jourk leur fit un signe de la main.
 
— Chef on vous recevait plus, la tempête a l'air de provoquer des interférences. » fit l'impérial en désignant l'extérieur du menton. Le seuil fut franchi par le reste de l'équipe tandis que les parois de la tour minière commençaient à grincer sous le coup des rafales de vents.

Sur une poutre métallique au-dessus d'eux, la forme qui les guettaient depuis tout à l'heure se laissa subitement glisser dans le vide, elle chuta l'instant d'une seconde et retomba sur ses pattes souples. L'être longiligne se releva en écartant légèrement ses bras qui tenaient deux lames cyans. Personne ne l'avait encore remarqué quand une voix attira toutes les attentions vers Joseph derrière lequel Holz vit cette créature de cauchemar. L'être croassa en regardant Joseph.
— Vous voilà enfin, impériaux... » dit-il avec un accent très prononcé. Une sorte d'insecte-humain de deux mètres avec un exo-squelette naturel.
— Vous êtes le contact ? » fit Holz qui s'approcha de lui. « Vous jouez souvent à cache-cache comme ça ? »
— J'attendais que vous soyez regroupés, je ne fais pas confiance aux étrangers, tout comme vous n'aviez pas confiance en moi en laissant vos hommes à l'extérieur .. » rétorqua l'alien en rangeant ses lames dans son dos.
— On est à la recherche de ceci. » fit le Colonel qui venait de sortir un papier arraché d'un manuscrit.
Le plan de ce qui ressemblait à un canon était dessiné dessus sous plusieurs angles et complété de caractères Sithese. Holz vit le Carver sourire, ce qui l'aurait facilement fait déglutir s'il n'était pas un vétéran de l'armée impériale. Mais peut-être que ses hommes chiaient déjà dans leur froc.
— Je sais. Je peux vous y emmener, mais ça aura un prix. L'engin que vous cherchez est dans une zone montagneuse contrôlée par un clan adverse et grouille de DCA avec portée orbitale ... Ils abattront tout ce qui vole trop prêt de chez eux, vous voyez ? Ces défenses sont coordonnées par une station radar foutrement bien planquée au cœur de leur territoire. Mais moi, à force d'arpenter leur zone pour récolter des pilons de cristaux nova .. je l'ai trouvé y'a un an de ça ! Je peux vous y emmener sans vous faire repérer, vous aurez besoin de la désactiver pour récupérer votre arme. Ils ont déjà abattu un croiseur marchand qui volait à soixante-mille pied, vous pouvez aller visiter l'épave si vous me croyez pas. »

Holz glissa un regard vers Joseph puis Jourk, avant de revenir sur l'alien.
— Votre prix, c'est quoi ? »
— Un clan adverse du notre retient mes frères dans une prison plutôt bien défendue. Leur libération sera le prix de cette info que vous ne trouverez nulle part. Croyez-moi. » il recommençait avec son sourire si bien qu'Holz avait envie de lui coller une balle dans le crâne. En plus il se permettait une telle demande. Il espérait quoi encore ? Qu'on l'aide à reprendre la planète entière sans doute.
— On est pas venu avec l'armée impériale, moi et mes gars sommes une dizaine avec deux navettes mon vieux. »
Diana lui fit d'ailleurs remarquer qu'il n'y aurait plus d'effet de surprise s'ils se faisaient déjà repérer sur cette prison. Mais le Batorien déclara qu'il s'agissait d'un clan différent de celui qui gardait ses convives et qu'il n'entretenait aucun contact entre eux. Holz sentait qu'il n'avait pas le choix et il fut satisfait d'avoir recruté Joseph pour cette mission, car ses services risquaient d'être réclamés...

Une vingtaine de minutes plus tard, les deux navettes impériales suivaient le Batorien qui volait à la surface des profondes crevasses qui traversaient le sol du massif. Holz était dans la première navette et se cramponnait à une rambarde pour rester en équilibre, tant les manœuvres des pilotes étaient régulières. La localisation du canon était entre leurs mains, mais il fallait d'abord libérer ces aliens retenus cette foutue prison. Les pilotes volaient bas pour ne pas se faire repérer en suivant le chasseur de l'informateur. Quand ce dernier perdit davantage en altitude le pilote impérial prévint qu'ils allaient arriver. Holz sortit de la navette et s'approcha de l'informateur qui lui désigna un endroit à l'horizon. A travers ses jumelles il vit la prison, deux bâtiments entourés d'une clôture métallique marquait l'entrée d'un complexe plus grand. Il aperçut une silhouette sur le toit d'une tour, un Blood Carver. Dégommer cette face de sauterelle le démangeait, mais une approche plus professionnelle était réclamée. Il activa sa com.

La Prison:

- A tous, objectif en vu à sept cent mètres. D'après l'indic les prisonniers devraient se trouver là-bas. Il y a peu être même un complexe souterrain, aucune idée. On se scinde en deux équipes, Bonzo, Tilt, Diana et Jourk avec moi, infiltration dans un premier temps, si ça merde .. improvisation. »

Il avait prononcé ces derniers mots avec une sensation de prémonition. Mais il choisissait de rester objectif. Il sortit un instant sa vibro-lame pour inspecter son tranchant, non pas qu'il s'en soit servi encore, mais qui sait ? Il la rangea dans son étui d'un coup sec sans même la regarder. Un bleu se serait certainement ouvert le doigt. Puis il se mis à marcher avec son équipe en restant dissimulé derrière un dénivelé de terre rouge de façon à s'approcher sans être vu. Les choses sérieuses commençaient, Holz en était certain.
Joseph Vankrayn
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Ils arrivèrent rapidement au rez-de-chaussé, tout en gardant un œil dans les coins sombres des salles pour éviter qu'une autre bestiole beaucoup trop accueillante ne leur saute dessus.
En tout qu'a il fut bien content de tomber sur la seconde escouade qui semblait avoir prit l’initiative de rentrer dans le bâtiment. Premièrement parce qu'ils auraient perdus contacte avec nous et deuxièmement à cause de la tempête de sable qui étaient entrains de se déchaîner dehors... 
Joseph en avait subis des tempêtes et il ne pouvait rien dire a ça décision qui était des plus logiques. 

Cependant le groupe n'avait pas eu le temps d'en dire plus que le mercenaire entendit quelque chose atterrir dans son dos. La première pensé qui lui vint à l'esprit était une insulte, la seconde était que les insectes devaient vraiment l'aimer à lui sauter toujours dessus. Dans un demi-tour qui se voulait le plus rapide possible, il braqua son fusil blaster qui était au niveau de ses hanches vers le ventre de la chose qui avait ses lames juste en face de son casque.

C'était dans ce genre de face à face où ils se menaçaient chacun avec leurs armes que Joseph remarqua qu'il avait enfin trouvé leur contact. Ce que confirma l'alien avec ses paroles avant que chacun rengaine ou range ses armes.

Il écoutât d'une oreille distraite le dialogue que le "Major" eu avec celui-ci qui se transforma rapidement en une discutions d'holosérie criminelle... Du genre "Je te passe la marchandise contre une faveur... La faveur d'abord est peut-être que je tiendrais parole et ne tenterait pas dans un futur proche de te la faire à l'envers."

Très charmant...
En tout cas Joseph, comme Holz semblait-t-il, sentait qu'il y avait un sarlacc sous le sable. 
Après tout, ils n'étaient pas venu avec un équipement pour un casse, mais pour une reconnaissance légère. Ce qui voulait dire, pas d'arme lourde, pas de vaisseau armée jusqu'au dent et pas d'explosif ou de quoi prendre une place forte d’assaut.
Joseph poussa un soupir sous son casque espérant seulement que les aborigènes de cette planète était aussi intelligent que des gamorréens... Ce qui était certainement trop demandé. 

Mais ils n'avaient malheureusement pas le choix. C'est donc en sortant dans la tempête et se fessant récupérer par leur navette qu'ils suivirent l'alien dans son vaisseau pour faire sortir son frère de prison. L'entraide familial il y avait que ça de vrai, même chez les insectes.

Heureusement, la vu de la prison rassura un peut le chasseur de prime. Il avait déjà fait un tour en prison républicaine, mais ce n'était pas parce qu’il c'était fait arrêter. Non c'était pour un boulot où il devait là aussi faire sortir quelqu'un. Il s'y était prit de manière assez discréte au début en infiltrant la prison comme prisonnier ayant bien entendu au préalable fait chanter un garde en kidnappant sa famille pour ensuite s'évader lors d'une émeute générale qu'il avait mit en branle...

Son passage et recherche lui avait permit d'apprendre deux, trois choses sur les prisons et celle qu'il avait devant les yeux ressemblait plus à une prison qu'il voyait bien dans un territoire hutt.
Des murs en pierre où permabéton surmonté de barrière possiblement électrique... Des bâtiments qui ne semblaient pas dans leur prime jeunesse ni renforcé... Et surtout le manque flagrant de tourelle anti-aérienne qui allait permettre une extraction aérienne d'urgence dans l'une des cours de la prison quand ça allait chauffer.
Car vue comme c'était partit, ça allait obligatoirement partir en improvisation comme l'avait si bien dit le "Major".

Joseph, jetant un coup d’œil derrière lui, pouvait voir au loin la zone qui était frappé par la tempête de sable. Il ne savait pas si elle se dirigeait dans leur direction, ni elle arriverait avant qu'ils aient finit où non leur petite opération, mais il ne serrait pas contre le fait qu'elle leur tombait dessus quand il tenterait d'infiltrer le bâtiment.
Car cela serait un camouflage parfait pour leur petit groupe.

Mais pour l'instant, il allait devoir faire sans. Descendant le promontoire sur lequel ils étaient, ils commencèrent à s'approcher de la prison en utilisant la zone rocailleuse comme couverture.
Ils avaient put observer les différant gardes qui étaient dans les miradors et d'autres qui semblaient patrouiller dans l'enceinte de la prison mais personne en dehors, ce qui était un plus.


"Sur que si c'est une prison de força pour miner leur pilons de cristaux nova on pourrait s'infiltrer via les souterrains." *Dit-il ironiquement*

Ce qui était une idée des plus bêtes soit dit en passant. Premièrement rien ne disait que c'était bien une prison de travailleur contenant une mine, ensuite rien ne prouvait qu'il y avait un chemin dans les souterrains de leur coté qui mènerait au leur. Pour finir, toutes les bestioles là-dedans qui se ferraient un plaisir d'avoir des plats extras planétaires pour changer de leur menu quotidien.

Néanmoins, ils approchaient petit à petit de la muraille extérieure de la prison et la bonne nouvelle c'était qu'elle ne semblait pas électrifié.
Ervin Holz
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Holz mit un genou terre en faisant un signe à l'équipe s'arrêter. Ils s'étaient approchés de la clôture d'acier. L'officier décrocha un gadget cylindrique de son ceinturon et vissa le silencieux au canon de son arme jusqu'à entendre un « clic », allongeant la longueur de l'arme d'une vingtaine de centimètres. Joseph et la seconde équipe allaient apparemment tenter de s'infiltrer par les souterrains, tandis qu'eux s'introduiraient directement en surface.
Le chef des impériaux osa un regard par-dessus la butte pour apercevoir un garde qui allait et venait derrière la clôture. Un autre était planqué dans un mirador sur la gauche, à une centaine de mètres. Quand le premier garde disparut les impériaux s'élancèrent sur les talons de Holz. La sentinelle du mirador remarqua le mouvement et sembla s'activer, c'est du moins ce qu'en interprétait Bonzo depuis sa ligne de mire. Un « plop » assez sonore retentit. La pointe de lance de plasma translucide passa au milieu de la meurtrière et frappa de plein fouet la tête de l'alien dont le corps fut éjecté violemment au sol. Holz et ses éléments étaient en file indienne contre la palissade.


— Une brèche, vite. » fit-il dans la radio.


Jourk décrocha un gadget de son accroche magnétique dorsale, un chalumeau Star-200 qui ne demandait qu'à faire son travail. Ce serait chose faite. Il appliqua la lame bleue vive sur la paroi qui crépita d'une longue gerbe d'étincelles. Mais la combustion provoquait un vacarme de raclement sur le métal. Holz lui fit signe de la main de continuer, quand soudain quelque chose apparut sur la paroi de la palissade à quelques mètres de l'équipe. Une sorte d'holo-caméra était sortie d'un orifice qui s'était ouvert dans le métal. L'engin se déploya et pivota, heureusement, du mauvais côté, avant de retourner dans sa niche. Holz baissa le canon de son arme qu'il tenait pointé dessus, tandis que Jourk reprenait le travail. Le sergent poussa doucement sur la partie du métal cernée d'un traçage rouge incandescent, créant une ouverture de fortune. Ils se retrouvèrent derrière un bâtiment qui les cachaient et se déployèrent méticuleusement. L'équipe se plaqua contre le mur de duracier en évitant d'apparaître devant les hublots, puis chacun mis un genou à terre. Il manquait Bonzo qui était resté à l'extérieur, mais ça faisait parti du plan. Un tireur d'élite n'est pas d'un grand recours en combat rapproché. En couverture par contre...

Holz glissa contre le mur pour s'approcher de l'angle qui lui permettrait de voir le reste du camps. Mais une porte s'ouvrit juste devant lui, frappant sa colonne vertébrale d'une décharge d'adrénaline. Le Blood Carver afficha sa surprise en tombant nez à nez avec Holz qui trouvait toujours ces bestioles encore plus moches vues d'aussi prêt. Il comptait bien lui arranger ce physique peu accomandant. L'alien voulu atteindre quelque chose à son ceinturon mais trop tard .. Holz était déjà sur lui et lui trancha la carotide d'un revers de poignard, si violemment que la tête du Carver bascula sur son cou en ne pendant plus qu'à des nerfs. Le corps s'effondra au sol tandis que Jourk le tirait déjà par les pieds jusqu'à lui. Sans attendre Holz qui avait dégainé son arme de poings jailli dans la pièce, un second Carver se prit un tir en pleine tête. Heureusement qu'il avait avait pris le réflexe de visser un silencieux son arme de poing. La pièce était maintenant sécurisée et le impériaux se déployèrent. Un sas coulissa sur la paroi de droite avec un bruit de déprésurisation, un Carver sauta en braquant son arme sur l'équipe, avant de repartir d'où il était venu, la carcasse désarticulée par un tir dans le système nerveux. Deux éléments, sans doute Jourk et Tilt, filèrent dans cette nouvelle pièce qui s'était dévoilée, vide également. Holz toujours présent dans la première salle braquait son pistolet vers un escalier de métal qui descendait d'un étage supérieur. Il avait rangé son fusil-laser à son accroche magnétique ventrale, sous ses abdominaux. Qui sait ce qui pouvait jaillir de cet étage ? En tout cas il fallait faire vite. Il courut jusqu'à escalier et gravit les marches à une allure déconcertante, Diana dans son dos, un premier étage était vide d'occupant, juste une salle avec du matériel radio, mais une porte donnait sur l'extérieur. Il s'accroupit, l'ouvrit, et sortit. Il était sur une sorte de balcon périphérique qui donnait sur toute la base. Un garde était là, penché sur le balcon en regardant en bas. Holz recula et siffla depuis la pièce, le garde sursauta et s'approcha en l'interpellant dans son dialecte.
La pointe du couteau de combat de Holz fut sans doute la dernière chose qu'il vit … avant qu'elle ne lui perce la cornée puis Holz lui brisa la nuque. Saleté d'alien. Dire qu'il faisait tout ça à cause d'eux. Le Colonel sortit ensuite sur le balcon en se gardant d'apparaître par-dessus la rambarde de duracier, puis il contourna l'étage jusqu'à trouver un autre escalier de métal. Il monta à l'étage furtivement. Il était complètement visible mais les regards n'étaient pas orientés vers lui. Là-haut, encore une mono-pièce, vide, du matériel de communication, des affaires. Par une verrière qui offrait un panorama sur le camps il aperçut le bloc de bâtiment qui marquait l'entrée du camps, à une cinquantaine de mètres de leur position.


— De Holz à équipe 2, un bâtiment sécurisé, on reste en attente de votre progression pour poursuivre la ballade. » dit il en communiquant leur position dans le réseau. Puis l'équipe se répartit aux endroits clés en attendant des nouvelles de leurs coéquipiers menés par Joseph.
Joseph Vankrayn
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Comme quoi dès fois Joseph parlait vraiment trop... Ce qu'il avait dit de manière ironique avait était confirmé par leur guide et ordonné ensuite par le "Major". Le voilà donc lui est son équipe à se calfeutrer les boyaux sombres et sinueux remplit de bestioles meurtrières...
Pour sur qu'ils allaient rentrer incognito dans la prison, personne n'aurez imaginé quelqu'un rentrer par là ! Encore tenter de s'évader oui... Mais y rentrer...

Qu'est ce qu'il faisait pas pour ses missions.
En tout cas, cette fois-ci il était plus qu'équipé ! Si l'on devait comptait tous les moyens d'éclairages ou lumineux qu'il avait sur lui... Presque une dizaine... Sur que pour la discrétion on repassera car il illuminait les tunnels sur plusieurs mètres à la ronde autour de lui et tous les militaires impériaux avaient dus éteindre leur vision infra-rouge ou autre. Sinon ils seraient devenu aveugle à cause du mercenaire...
Mais bon, c'était mieux ça que devoir se farcir une horde d’insecte de la taille d'un chien.


"Alors on en est encore loin ?" *Dit-il en se tournant vers la personne directement derrière lui.*
"D'après les capteurs et la cartographie de la zone, nous allons devoir passer encore par plusieurs tunnels pour aller en direction de la prison... Je dirais 5 minutes à notre vitesse actuelle."
"Hmm... Bon on continue et tout le monde reste bien groupé !"

Cela faisait maintenant une bonne vingtaine de minute qu'il marchait dans le boyaux souterrain, comptait en plus le temps qu'il avait fallut pour seulement trouver un trou pour y rentrer dans les boyaux et vous pouvez imaginer le temps qu'il avait perdu dans leur dédale.
Heureusement les bestioles ici semblaient tout autant, si ce n'est plus, détesté la lumière que celle qu'il avait croisé dans la tour. Donc pour l'instant pas d'attaque de la faune locale et il espérait bien que cela continue jusqu’à ce qu'ils en sortent.

Quand ils passèrent devant l'un des nombreux troues que les dites bestioles semblaient utilisaient, le soldat équipés du capteur qu'il tenait à deux mains leur fit signe de s'arrêter.

"Stop... Nous somme sous la prison."

Tout le monde jeta inconsciemment un regard vers le plafond rocheux. Ils devaient être plusieurs centaines de mètres sous la roche, si ce n'est plus...

"Bon... Est ce qu'il y a un moyen de remonter via un tunnel ? On a pas assez d'explosif ou de matériel pour se faire un chemin assez vite..."
"Hmm.." *L'homme sembla tapoter quelque chose sur l'instrument avant de parler d'une voie peut convaincante.* "D'après le capteur, si l'on prend se passage et que l'on continue, on arrivera dans un cul de sac. Derrière celui-ci se trouverait un autre tunnel qui semble être l'un des tunnels miniers qui remonte à la surface.
"Bonne nouvelle... Nous voilà enfin proche de la sortie."

Il reprit un pas plus léger faisant fit du ton dans lequel le soldat venait de lui dire les informations. Et si ce n'était pas un tunnel minier ? Et bien ils continueraient ! Ce n'était pas un gros problème à part pour l'autre équipe qui avait plutôt conduit une opération plus "classique".

Après tout, il pourrait peut-être créer une révolte de prisonnier, il doutait que des gardes devaient patrouiller dans la mine avec les prisonniers armées d'équipement de minage. Il serait plus intelligent de créer une sorte de poste à la sortie de la mine... Avec de temps en temps des patrouilles pour vérifier que personne n'avait créer un tunnel d'évasion.

Ils arrivèrent rapidement devant le cul-de-sac, derrière eux de nombreuses araignées dont ils entendaient distinctement leur mouvement dans le tunnel. Leur crie et frottement contre la pierre les avaient accompagnés jusqu’à là... C'étaient comme si elles attendaient qu'ils tombaient à court d'énergie pour pouvoir leur sauter dessus.


"Bien..." *Il colla la tête contre le mur de roche et terre essayent d'entendre ou sentir une vibration quelconque.* "Hmm.." *Il se tourna vers le soldat.* "Utilise la sonde."

Il laissa rapidement la place tandis que le reste du groupe surveiller leur arrière et les nombreux trous dans les murs dans lequel il pouvait apercevoir de temps à autre des reflets rougeâtres... 
Heureusement qu'elles ne semblaient pas avoir une intelligence développé car sinon...


"Chef ! Je confirme, le tunnel derrière est connecté à tout une autre série de tunnel dont un mène directement à la surface."
"Bien, sortez vos pelles et commencez à creuser... Vous autres !" *Dit-il en désignant deux personnes dans le groupe.* "Vous surveillez le périmètre avec moi !"

Il regarda la grande majorité du groupe se mettre à trancher dans le mur avec leur outils pour dégager un passage tandis que lui et deux autres soldats accueillaient les bestioles qui s'approchaient un peut trop près a son gout de tir de blaster.

Après tout qui pouvait les entendre tirer sous terre... D’ailleurs, il n'avait pas eu de nouvelle de l'équipe du Major depuis un certain temps... Et vue où il étaient pas sur que leur moyen de communication pouvait transmettre entre eux avec tout ce qu'il y avait.

Il se demandait juste s'il allait devoir utiliser un peut d'explosif pour accélérer la chose...
Ervin Holz
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Pas de nouvelles de l’équipe de Joseph, Holz pensa que c’était sûrement le signal qui n’arrivait pas, car Joseph et ses types s’étaient embarqués dans un souterrain. Inutile de dire qu’aucun n’avait le plan et on ne savait même pas où ça déboucherait.

Les Arcanautes s’étaient dispatchés au rez-de-chaussée et leur commandant inspectait furtivement le complexe depuis la verrière du deuxième étage. La tempête était entrain de souffler des nappes de sables sur la zone urbaine. Holz descendit discrètement les escaliers métalliques extérieurs, c’est là qu’il remarqua qu’une silhouette ui l'observait dans un mirador à cinquante mètres. Le gus pointa quelque chose vers lui, une lunette ? Il vit le Carver se faire éjecter sur place dans sa cabine tandis que Bonzo confirmait l’élimination dans son canal. Ça commençait à chauffer, tout comme son coeur qui battait la chamade dans sa poitrine, car ils étaient quand même entrain d’infiltrer un clan de tueurs professionnels. Bonzo alerta d’une possible agitation dans la base. Holz tiqua. Ils se doutaient de quelque chose ? En tout cas, il allait falloir faire vite. Il rejoignit le rez-de-chaussée où il vit Jourk et Tilt qui finissaient de traîner les corps jusqu’à un container derrière le bâtiment pour gagner du temps. Par la verrière, il vit un groupe de cinq marmules qui avait l’air de marcher vers eux depuis le fond de la base.

Merde.

— Josy ? »

Holz espérait qu’il ne se soit pas perdu dans les souterrains avec son équipe, ou qu’il n’y ait pas fait une « mauvaise rencontre ». Cette planète était moins déserte qu’elle n’y paraissait de prime abord. C’était ça le piège. Foutue mission toujours ultra risquée. Il avait hâte de prendre sa retraite et de s’offrir des vacances à siroter des cocktails sous un bon climat tropical. Loin de toutes ces conneries auxquelles il commençait à ne plus croire.

Ses rêveries ne durèrent que quelques secondes car Jourk et Tilt venaient de fermer la porte arrière et quelqu’un toquait déjà à l’entrée de devant. Les impériaux sautèrent au sol tandis que Holz se jetait dans une planque improvisée derrière un comptoir.

— Gaffe à vos fesses il y en a une dizaine qui viennent de sortir d’un casemate, ça vient vers vous Colonel. » fit Bonzo au grand dam de Holz. Bientôt ces tronches de crêpes seraient sur eux à bout portant. Mécaniquement, Holz porta sa main vers sa vibrolame.

Il y eut des échanges de voix devant l’entrée puis quelqu’un se mis à cogner du poing. Puis à interpeller des destinataires invisibles qui étaient probablement Holz et son équipe. La voix de l’alien qui criait était abasourdie par les rafales de vent qui fouettait et dont le sable soulevé venait rayer les vitres des hublots. Comme personne ne répondait le drôle se mis à crier en martelant la porte, qui au bout d'un moment, fini par s'ouvrir. Holz put lire la stupéfaction absolue du Carver de tête, une espèce de grande asperge de deux mètre à la peau rugueuse et aux yeux verts, quand il tomba sur le militaire en armure rouge qui levait les mains.

— Mknanek N'ja! » fit Holz à travers son vocalisateur qui déformait sa voix. Il avait en face de lui un groupe de cinq asperges qui tenaient leurs armes braquée sur sa tête. Le militaire avait bien cru que l'alien de tête allait faire un salto arrière quand il l’avait vu.

— Baaarak Tejoul!! Rajnaek Tuji !! »

Holz ne comprenait rien et se contenta de poser ses mains sur sa tête en s’agenouillant. Inutile de dire qu’il devait être à cent dix battements par minute car ces bougres avaient l’air sacrément imprévisibles. L’un des Carvers sauta littéralement à l’intérieur de la case en lui décochant en coup de pied dans le plastron de ses pattes crochues enroulées dans des bandelettes. Holz gémit. Cette sauterelle de l’espace avait de la force dans les jambes. Le Carver était en train de crier un charabia incompréhensible quand soudain un glapissement ramena le silence. Une explosion d’hémoglobine gicla dans tous les sens et le corps d'un Carver resté dehors n’avait pas encore regagné le sol que les impériaux sortir de leurs cachettes en vidant leurs chargeur sur les aliens. C’était pas beau à voir, surtout à bout portant. Quand le chef se retourna vers Holz il vit en premier le reflet cinglant de sa vibrolame. Puis tout fut terminé.

— Bien joué Bonzo, tu nous a tiré d’une belle m... »

Holz s’arrêtait car une alarme se mis à mugir sur la base.

— Messieurs, Dames on passe au plan B, rechargez vos armes et sortons d'ici en douceur. Jourk, plastifiez cette station radio d’abord. » fit-il dans le canal en rangeant sa lame dans son étui. Il n’avait pas eu le temps de l’essuyer, mais qu’importe.

Il guida le groupe jusqu’à la sortie par laquelle il était entrée et longèrent le bâtiment en restant collé au mur. Puis ils regagnèrent l'arrière du bâtiment voisin en profitant de la mauvaise visibilité, tels des fantômes.
Joseph Vankrayn
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"L'explosion c'est pour quand !" *Dit-il avant de tirer sur un insecte qui avait tenté de lui mordre le bas des jambes.*
"Encore quinze minutes !" *Répondit quelqu'un derrière lui, la tension dans la voie.*
"On n'a pas ! Tu en as cinq !" *Il esquiva d'un bond en arrière une nouvelle attaque avant de planter sa vibrolame dans la tête de l'assaillant.*

Il regarda autour de lui pour estimer le temps qu'ils pouvaient encore tenir sous l’assaut des insectes qui semblaient être devenu berserk au point d'ignorer la lumière qui étaient entrains de les cuire vivantes.

"Ditchuta ! Pourquoi ça tombe toujours sur moi c'est connerie !"

Pourtant tout c'était bien passé au début. La majorité du groupe était occupé en entamé la parois avec les outils qu'il avait tandis que Joseph et deux autres membres surveillaient les alentours.
C'était après une dizaine de minute de minage que les insectes qui les observaient dans l'obscurité environnante avaient commencé à montrer des signes d'agitations.

Tout d'abord c'était des cries et frottement de carapace ou griffe ou croc... Comme si elles essayaient de les faire peur, ce qui bien entendu n'avaient pas marché. 
Ensuite certaines avaient essayé de tester leur défense en tentant de passer de manière discrète ou trouver une faille dans leur protection lumineuse. Tous ceux qui avaient tentés avaient étés abattus mais cela ne les avaient pas empêchés de continuer en prenant au passage le cadavre de leur semblable.

Ce qui était au début de semble teste était rapidement devenu de véritable escarmouche par deux ou trois. Que ce soit par une attaque de front ou par l'un des tunnels de part et d'autre de leur position. L'augmentation des attaques des insectes l'avaient obligés à redisposer les membres de l'escouade et de plus en plus de monde changé leur pelle pour leur fusil et aidaient à repousser les assauts toujours plus fréquents en nombre...
Jusqu’à ce qu'il n'en restait plus qu'un.

Il n'était en rien un expert des insectes et il n'en avait pas dans l'équipe, mais pour que ces bestioles qui semblaient craindre la lumière comme si leur vie en dépendait, ce qui était le cas, les attaquaient maintenant sans s'en soucier... C'était un très mauvais signe.
Est ce qu'il était proche d'un de leur nid ? Ou alors est ce qu'il y avait une entité supérieure et intelligente les dirigeaient depuis l'arrière ?

Dans tous les cas il avait rapidement changé d'avis quand à la manière de casser le mur de roche et avait ordonné a l'expert en explosif de le démolir le plus rapidement possible.
Parce qu'entre finir ensevelit et dévorer vif il préférait encore la première !

Il fallait dire qu'il ne voyait sous la lueur des lumières et lampes qu'une marée de chitine noire qui ondulaient comme une mère et un vacarme assourdissant de crie d'insecte inconnue qui lui vrillaient les oreilles malgré les isolations soniques de son casque.
Il ne fallait pas non plus oublier les attaques suicidaires et incessantes des insectes dont les corps avaient maintenant fait une barricade de fortune avec leur nombre, les aidants dans un sens à défendre leur position.


"A terre ça va péter !"


Régissant à l'instinct, il se jeta sur un genre d’araignée proche pour lui transpercer sa lame, la tuant sur le coup avant de rouler par terre et la mettre sur lui... Avant que tout ne sois que lumière brève et noir absolue avec un sifflement dans ses oreilles qui était un changement bienvenu par rapport au gémissement des insectes.

Il repoussa le cadavre qui le recouvrait en partie avant de se relever, recouvert en partie de substance jaunâtre sur son armure avant de tituber vers le troue dans le mur dont une forte luminosité semblaient en jaillir tel un puits de lumière. La main sur le devant de sa visière il traversa le mur de lumière et s’arrêta un temps pour examiner ce qu'il voyait malgré son mal de crane.

Il pouvait voir des morceaux plus ou moins gros de rocher qui encombraient un tunnel de mine large et qui semblait assez bien entretenu. Il pouvait voir les poutres de part et d'autre du tunnel et les lampes qui étaient accroché au plafond. Tout cela montrait qu'il était enfin sortie des tunnels étroits et grotte naturel pour entrer dans un tunnel minier fait artificiellement.

D’ailleurs, il remarqua ensuite les cadavres qui jonchaient le couloir, mort certainement des débris ou de l'onde de choc de l'explosion. Il se dirigea vers un cadavre encore en bon état pour remarquer qu'il semblait avoir une tenu ainsi qu'un fusil en main. 
Cela devait être certainement une escouade de garde qui avait du être alerté d'une quelconque manière à cause de leur bruit. Après tout tapé à la pelle était aussi discret que de le faire à l'explosif... Peut-être qu'il aurait du le faire au final.

Retrouvant un peut l’ouïe, il se tourna vers un bruit sur sa gauche et vit un membre de l'escouade lui faire signe. Il remarqua alors que le reste du groupe avait profité de la pause momentanée dans l’attaque des insectes suites à l'explosion pour se faufiler dans la brèche et couvrir la retraite.

Après tout rien ne disait que les bestioles n'allaient pas revenir à l’assaut et il avait quelque à trouver aussi.


"On bouge ! Direction la sortie !" *Dit-il en montrant les lignes électriques sur le plafond.*

Certainement que cela allaient les amener en direction de la sortie...

"Et détruisait moi les lumières après notre passage !" 

S'il arrivait à entraîner dans leur sillage la horde d'insecte cela pourrait devenir une arme effroyable à utiliser dans la prison pour générer une panique et confusion totale.
Le risque étant bien entendu que cela se retourne contre eux...
Ervin Holz
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La tempête soufflait à son paroxysme, le sable fouettait partout et la visibilité était maintenant nulle sur au moins dix mètres. C’est dans ce genre de moment qu'Holz avait envie de croire à toutes ces conneries de divinités qui peuvent influer sur votre destin. Mais vu le salopard qu’il était ça voudrait dire que le monde était par définition mauvais. Étrange.

Les « fantômes » de l'Empire sur les talons du Colonel surgirent de l’angle d’un bâtiment pour se jeter en terrain découvert, dissimulés sous les vents de sable qui rougissaient l'horizon. Holz avait remarqué un grand bâtiment à une cinquante de mètre, de l’autre côté de la cours centrale. Il guidait avec vigilance ses gars, Diana sur ses talons en essayant de repérer à l’avance le moindre contour suspect d’une silhouette ennemie qui pouvait jaillir dans le brouillard.
Holz se jeta au sol car son capteur cardiaque s’était mis à vibrer, ses éléments l’imitèrent en une seconde et les voilà allongés en un cercle défensifs au milieu de la cour, les armes braquées devant eux. La situation pourrait presque paraître comique.

— Ça vient, bougez plus. »

Une quinzaine de silhouettes passa à côté en proférant des cris bizarres, à seulement cinq mètres pour les plus proches. Tout du long Holz avait maintenu le canon de son arme en mode rafale braqué sur eux. Son cerveau était dans un état étonnement calme et reposé, sans doute un mécanisme de défense, bien que l’adrénaline fusait dans toutes ses veines. Un autre groupe passa presque en courant, ils se dirigeaient aussi vers la station de contrôle. Holz intima de se remettre debout dans le com-link puis le groupe finit de traverser la court en position semi-accroupie.

Dans le brouillard de sable rouge les contours d’une installation qui les dominait commencèrent à se dessiner. Une grande arche de fer se dressait devant le chef des impériaux. Le bâtiment qu’il avait repéré tout à l’heure. Avec une agilité pareille à un serpent il glissa jusque la paroi de duracier bruni, ses éléments le collant de prêt en file indienne. L’alarme se mis à redoubler d’intensité ce qui ne manqua pas d’accélérer le rythme cardiaque de Holz. Celui-ci indiqua de plastifier sans tarder le sas sur lequel il était parvenu.


— Colonel, on doit se dépêcher la situation est extrêmement critique. »

— J'ai remarqué Lieutenant, Jourk annoncez le feu d’artifice, pas le temps d’attendre la seconde équipe, vous autres préparez vous à entrer. »

— Comment on sait que le gars est dedans ? » fit Tilt méconnaissable sous son heaume rouge. Holz se retourna brièvement vers lui.

— Ça, on en sait rien. »

Le sas se désintégra dans une explosion de shrapnels, en même temps que la station radio, les fantômes rouges se jetèrent les uns derrière les autres dans la brèche, se livrant à l’improvisation totale. Un corridor au plafond très haut avec des passerelles suspendus au-dessus de leur tête qui reliaient sans doute des pièces adjacentes, plusieurs silhouettes dessus, d’autres dans le couloir, des flash qui crépitent, des corps qui s’effondrent, les aliens qui hurlent et les impériaux qui foncent dans la brume ouatée de l’explosion.

— Diana, Tilt, Jourk, allez chercher à l'étage, je continue seul ici. »

— Négatif Colonel, je ne vous laisserai pas seul ! »

— Lieutenant c'est un ordre. »

Le Colonel de l'Empire abandonna ses camarades et longea la paroi en courant, faisant crépiter le canon de son arme pour abattre les aliens qui surgissaient des angles morts devant lui. Holz savait que le temps était compté, se scinder était la meilleure chose à faire, d'autant qu'il n'avait plus de nouvelle de l'autre équipe ce qui n'était pas rassurant. Une grenade désintégra une porte et Holz se retrouva dans une sorte d'antichambre circulaire flanquées de sas adjacents et bercée par une lumière verte. L'endroit lugubre aux parois crasseuses recouvertes d'huile et faiblement éclairé par des lumiglobes usés était dans l'ambiance d'un pénitencier. Holz sentit qu'ils touchaient au but. L'alarme tonnait encore plus fort dans cette pièce. Holz s'approcha d'une porte au hasard quand il sentit une frappe dans ses mollets. Il se retrouva au sol, puis un violent coup le frappa au casque, le faisant presque rouler sur lui-même. Il se releva en projetant instinctivement un coup de tête en arrière tout en saisissant sa vibro-lame à la ceinture, l'alien était déjà sur lui et tenta de le frapper avec l'estoc d'une hache, fracturant l'épaulière de l'impérial qui sentit la lame froide contre sa chair, lui arrachant une plainte étouffée. Il s'ensuivit une lutte violente, Holz avait l'impression de se battre contre une sauterelle géante, puis il finit par être projeté au sol, le Carver se rua sur lui et sauta en armant son bras pour porter un coup fatal, mais l'officier leva les deux jambes et le catapulta quelques mètres plus loin. Il vit l'alien se remettre sur pied en dégainant un .. pistolet blaster qui se mit à charger d'un rayon inquiétant. Holz eut un choc en constatant que son arme n'était plus sur lui. Un frisson tiède lui descendit l'échine, c'était fini, il haleta les yeux écarquillés derrière sa visière. Il allait mourir de la main d'une asperge sur pattes, sur ce désert inconnu.
La langue de flamme avala l'alien quand la porte devant laquelle il se tenait explosa. Dans la fumée apparut la silhouette d'un combattant en armure mandalorienne, suivit de plusieurs types.

Ce bon vieux Joseph.
Joseph Vankrayn
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Il décala légèrement sa tête pour examiner le couloir et la salle adjacente. 
Il pouvait voir de sa position une colonne de prisonnier qui avançait lentement et sous les cries et les coups des gardes dans se qui ressemblait à un ascenseur. Sous le bruit des alarmes et des lumières rougeâtres des spots lumineux tout cela ressemblait, pour le mercenaire, à une évacuation d'urgence des prisonniers.

A chaque fois qu'une vingtaine de prisonnier étaient parqués dans l'ascenseur comme un troupeau, les membres du personnels pénitenciers semblaient appeler quelqu'un qui faisait remonter l’ascenseur.
Sous le regard attentif du mercenaire qui continuait de regarder tout cela sans se faire repérer, il commença a donner des directives aux membres restants de son escouade.

"On intercepte le derniers groupe pour utiliser le monte-charge et on débarque en force à la surface. Une fois en haut libérer le plus de prisonnier pour répandre la confusion et le chaos avant que l'ont prennent la tangente pour faire la jonction avec l'escouade du Major."


Malheureusement pour lui les bestioles avaient arrêtés de les suivre après le deuxième tournant et cela même s'ils détruisaient les lumières. Cela montrait bien qu'ils avaient étaient aussi persévérant plus tôt pour une raison et qu'il n'allait pas pouvoir les utiliser comme moyen de distraction ou autre.
Ce qui était dommage mais ce n'était pas une réelle perte pour Joseph.

Il patienta silencieusement avec le reste du groupe qui attendait son top départ pour lancer l’assaut sur le groupe de garde et prisonnier totalement ignorant de la menace qui planait sur eux.
Il pouvait voir certains gardes qui sous les cries et leurs airs farouches semblaient regarder vers le plafond de temps à autres l'air particulièrement perplexe. Certainement qu'ils se demandaient qu'elles étaient la situation à la surface car sinon ils étaient bon pour croupir sous terre avec les prisonniers... Voir pire.

Dommage qu'il n'avait pas de survivant dans le groupe de garde car il l'aurait bien utilisé comme moyen de distraction lors de l’assaut. Mais bon le faire à l'ancienne était tout aussi bien...
Il suffisait juste qu'il abatte en priorité celui qui était juste à coté du transmetteur au niveau du monte-charge pour qu'il ne puisse pas avertir ses camarades au-dessus de ce qu'il se passait ici-bas.

Voyant qu'il ne restait plus que quelques prisonniers en plus des gardes, ce qui était certainement le derniers groupe... Et que l'alien en charge venait de dire quelque chose dans le transmetteur, certainement pour rappeler l'ascenseur. Il l'abattit !

Les gardes comme les prisonniers se figèrent un instant, tandis que le corps du garde sans vie s’effondra sur le sol, avant qu'un déluge de tir blaster ne s’abattit sur le groupe désemparé.
Les gardes tentèrent de se mettre à couvert et de monter une résistance mais la soudaineté et la violence de l’assaut ne leur permit pas de durer plus que quelques instants face au groupe impérial.

Une fois le dernier garde abattu et les prisonniers contrôlés, il abattit le plus récalcitrant et bruyant du groupe pour montrer qu'il n'était pas là pour eux. Il fit passer dans le lot une image de la cible en laissant aux traducteurs le travaille de leur expliquer pourquoi il était là et pourquoi il était dans leurs intérêts de coopérer.
Cependant, il put constater que cette espèce faisait preuve de persévérance car ce ne fut qu'après le cinquième prisonnier exécuter qu'un, parmi la dizaine restante, sortit du lot pour annoncer qu'il savait où trouver la cible. Une aubaine pour Joseph qui ne pensait pas réellement que cela allait porter un quelconque fruit s'attendant à avoir un tas de cadavre derrière lui.

Il fit monter sur le monte-charge son groupe et les prisonniers préalablement libérer mais toujours sous le jougs de son groupe pour éviter tout problème. En effet, ils allaient pourvoir remplacer les bestioles dans leur rôle pour créer de la confusion et du chaos. Mais cela ne l’empêchait pas de les faire surveiller étroitement car il savait qu'au moindre faux pas il pouvait chèrement le regretter.

La suite des événements suivies son plan.
Quand les parois du monte-charge s'ouvrirent, les gardes postent dans la baies furent accueillit par l’assaut sauvage des prisonniers suivit par le tir de soutient de l'escouade de Joseph qui prit rapidement contrôle de la salle. Il laissa les prisonniers à eux-même avant de prendre une porte annexe qui donna sur un couloir qui semblait amener à une autre section du bâtiment dans lequel il était.

La bonne nouvelle était que l'on lui rapporta que l'on captait à nouveau la seconde escouade et qu'elle n'était pas loin de leur position, le mauvaise était qu'il semblait en plein conflit armée et en difficulté. Ce ne fut qu'après avoir menacé et "adoucit" leur "guide" que celui-ci leur montra docilement le bon chemin pour faire la jonction avec l'autre escouade, même si cela n'était pas réellement vers la direction de la cible comme il semblait le gesticuler et crier plusieurs fois.

Ne sachant pas réellement dans quel état l'escouade du Major était et profitant du chaos que créait les autres prisonniers libérés, il décida de rentrer durement dans tout ce qu'il croisait.
Un garde ? Abattu...
Un prisonnier ? Pareille...
Une porte fermé ? Explosif !

Il l'avait pas sauvé d'une nuée de vert de terre tentaculaire galactique pour qu'il se retrouve sur un tas de sable buté par des insectes !

En tout cas quand il retrouva il était dans un sale état couché par terre avec ses blessures à l'arme blanche. Il en avait bavé mais c'était plus moche à voir que réellement mortelle... Pour l'instant.

"Désolée du retard... Notre guide c'est montré peu coopératif au début mais il c'est où est la cible donc je le garde avec moi."

Autant lui mettre du beurre sur ses épinards car ça devait être la première bonne nouvelle qu'il avait eu depuis qu'on était rentré dans la prison. Il regarda son groupe se dispersée pour soutenir les autres membres impériales et installer un périmètre de sécurité pour leur permettre de faire une situation tranquillement.


Ervin Holz
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Sa vision est floue et vacille, les oreilles siffles. Et cette voix familière qui fait écho dans son crâne comme si ça venait de loin ..

"Dé .. olée ..u .. tard... otre gui .. c'est .."

Holz titube, sa main gantée vient s'abattre sur l'épaule du gars qui lui fait face, sa vision se stabilise enfin. Un mandalorien ? Qu'est ce qu'il fou ici ? Le militaire ne comprend rien et cette acouphène continue de faire vibrer toute sa tête, il se dirige vers le mini-bar qu'il aperçoit derrière l'inconnu, trébuche et se rétame sur des débris épars. Sa vision se défloute enfin.

— Vankrayn belle surprise, cette explosion m'a sonné. Aaah .. j'ai bien cru apercevoir un mini-bar et une bouteille de Kortig dans cette alcôve, mais, il faudra attendre le retour j'imagine. »

Holz dévisse son heaume pour s'aérer la tête et l'accroche à son ceinturon. Ses cheveux ruissellent littéralement de sueur, si bien qu'il se passe une main dedans pour se rafraîchir le crâne. Dans son heaume, la température est assez haute pour cuire un œuf de cochon-globe. Le système de ventilation interne est à cours de batterie. Le Major soupir et vérifie son pistolet blaster avancé Lugo-7.

— Plus beaucoup de munitions, va falloir faire vite sinon ça va se finir en close-combat et .. j'aime pas l'idée de devoir affronter ces machins. Ils visent comme des pieds mais savent drôlement se battre. »

Le mercenaire l'avait encore tiré d'affaire. Décidément ça devenait une habitude. Il lui apprit que le guide savait où se trouvait le colis. Étage supérieur, première à gauche, puis à droite, puis de nouveau à gauche. Faire sauter la porte et accès direct au compartiment des cellules. Parfait. Holz avait fini de se remettre en état et incrusté une nouvelle cellule d'énergie dans son flingue. Il fit claquer la culasse en abaissant violemment l'arme. Il ne pris pas la peine de remettre son casque cependant. Sans attendre ils furent rejoint par le reste de l'équipe de Joseph, tandis que les détonations qui continuer de retentir à l'étage indiquaient que sa propre équipe étaient toujours occupée. D'ailleurs la liaison radio ne fonctionnait pas dans ce foutu bâtiment.

— Plus de nouvelle des autres, la liaison est morte, sans doute un brouilleur ou un de ces disrupteurs de mon cul ; vous là le guide, passez devant et montrez la marche à suivre, j'ai plus le temps de mémoriser le trajet. »

— Ça, pas question humain, moi devais pas venir ici déjà !! C'est le mandalorien qui m'a obligé !! »

— Tu vas avancer Jenkins, ou je vais commencer à compter jusqu'à dix, et quand je commence ce numéro, soit le gars coopère, soit.. »

— C'est bon, c'est bon humain !! Mais moi m'appelle pas Jenkins, moi suis Rako. »

Avec un flingue pointé sur la tête, vous pouvez apprendre à un novice à danser le bongo en cinq minutes. Un truc toujours bon à savoir.
C'est donc avec un blaster pointé sur lui que l'alien se mis à trotter comme un taunt-taunt dans les corridors métalliques de l'installation. Holz était juste derrière, et Joseph derrière lui, précédent ses hommes. Une porte sauta, puis une deuxième, à la troisième il eu un violent échange de tirs et trois aliens cloués au sol. Le drôle était là, dans sa cellule à rembourrage, plutôt dans un piteux état mais le calvaire était terminé. Les Arcanautes dévalèrent les escaliers après avoir fait jonction avec la seconde équipe. Tilt s'était pris une batos et il avait fallu le laisser derrière. Les honneurs seraient fait sur l'Arca et une lettre envoyé à ses parents sur Dromund Kaas. Il fallait parfois se contenter des choses simples.

Parvenu au rez-de-chaussé, le bâtiment était sans doute nettoyé à deux tiers, mais quand Holz voulu se faufiler par la brèche du sas pour sortir, il vit le projectile lui arriver dessus. Il eut le temps de se jeter en arrière pour éviter l'explosion.

— Canon à barreau dans l'angle, ça vient du toit à onze heures. » souffla t-il dans sa com-link en jetant un regard furtif à l'extérieur.

— Major faut qu'on décampe de ce merdier, ils essayent d'encercler le bâtiment ! »

— Lieutenant, si vous avez une idée lumineuse, n'hésitez pas à la partager avec nous, car .. je crois qu'on en a besoin. »

Un bruit de réaction retentit au-dessus des têtes alors que le plasma continuait de pleuvoir dans leur direction. Il y eut deux détonations sourdes et Holz vit le bâtiment d'où provenait le tir se désintégrer. Un deuxième bruit de réacteurs précéda une salve de tir qui s'abattit quelque part en se mêlant aux beuglements des aliens qui se prenaient tous sur la figure. Une navette était entrain d’atterrir au milieu de la cours en vol stationnaire. La trappe arrière était ouverte et Holz aperçut la silhouette sombre de Bonzo qui jouait avec son fusil de précision.

— On dirait que c'est la relève pour nous. » fit Jourk, satisfait.

Il y avait quarante mètres à parcourir, et vu le nombre de tirs qui s’abattaient sur la carcasse de la navette il faudrait courir vite. Holz se retourna, les paramètres de sa visière tactique repérèrent les visages en les encadrant de carrés verts, il indiqua à Joseph de menotter les deux bougres, quand le souffle de l'explosion le catapulta de nouveau à l'intérieur, l'envoyant rouler-bouler sur huit mètres et se scratcher contre le mur. Par l'enfer. C'était quand même pas ce qu'il croyait ?

— ON A PERDU UNE NAVETTE ! »

Mais non ..

Holz se précipita vers l'entrée en poussant ses hommes pour constater de lui-même. Il n'y avait effectivement plus de navette. Plus de pilotes, et plus de Bonzo. Une carcasse flamboyante tout du moins. Quelle idée de génie aussi d’atterrir maintenant. Les pauvres diables avaient voulu les secourir tout simplement.

Dans la dizaine de secondes qui suivit, Holz et le reste déambulaient dans le bâtiment pour rejoindre l'arrière. Là, Jourk joua de son chalumeau pour ouvrir une belle brèche par laquelle tout le monde sortit à l'extérieur. Le guide leur avaient dévoilé l'existence d'un hangar enfermant sans doute plusieurs véhicules. La situation était apocalyptique, ils étaient dans une base ennemie, cernés, à se promener avec deux prisonniers pour rejoindre un hangar et espérer y voler un véhicule. Il fallait avoir un grand sens de l'optimisme pour y croire, mais, chez les Arcanautes, rien n'est impossible.
Joseph Vankrayn
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Oula... Il semblait un peut perdu vu ces paroles, après quoi de plus normal quand on était dans le rayon d'explosion d'un ouvre porte de qualité militaire.

"Vous me mettrez cette bouteille sur votre ardoise, ce n'est pas comme si je vous sauvez une nouvelle fois la vie."

Au prix de ses tympans et d'un mal de tête carabiné mais bon... C'était mieux que l'autre choix !
Il le regarda se relever, faire un tour de revue de son équipement et de ses armes et retirer son casque au passage... Pourquoi ? Ça il n'en savait rien mais il n’allait pas le lui signaler, éviter de poser des questions inutiles à son employeur est toujours une bonne chose.
Surtout qu'ils avaient autre chose à faire sur le moment.

Il lui laissa donc son "guide" entre ses bonnes mains d'officiers impériales qui semblaient revenir au galop quand il le menace d’exécution sommaire. Rien de mieux qu'une petite menace rapide pour remettre les idées en place... Non ?
Bha après tout c'était un insecte peut importe s'il mourrait, enfin pas AVANT qu'il les amène à la cible.

L'escouade de Joseph mené par le "Major" continua son expédition et son combat dans le bâtiment, rejoignant les survivants de la seconde escouade pour continuer de se frayer un passage manu militari en combattant les gardes et prisonniers enragés.

La bonne nouvelle c'était qu'il avait enfin le paquet. Joseph feta cela en explosant la tête de Rako leur "guide" qui eu un air de surprise sous son sourire satisfait, s'imaginant déjà être libéré et relâché ayant remplit son travaille...
Pourquoi ? Parce qu'il n'allait pas se traîner un poids quand celui-ci était devenu totalement inutile et puis le relâcher ? Jamais de la vie, il pouvait devenir plus tard un possible ennemi ou interférer avec eux. Autant éliminer une possible menace que de la laisser en liberté...
En tout cas il n'eu aucune pensé pour lui après avoir laissé son corps sans vie dans la salle.

Car oui ! Il venait a peine de l'abattre que le groupe était a nouveau sur la route pour s'exfiltrer de la prison... Non parce qu'il ne comptait pas devenir un nouveau incarcéré donc autant fuir quand il le pouvait.

Ayant éliminé le gros des forces ennemies lors de l'allé le retour se fit sans trop d'accrochage même si le groupe avait malheureusement diminué durant l'aller-retour... A chaque minutes qui passaient les blessures s’aggravaient, s'accumuler et les pertes aussi, mais ils devaient continuer car la réussite leur tendait les bras...

Avant qu'elles ne soient brutalement couper sous le tir de suppression d'un emplacement d'arme lourde qui avaient un angle de tir parfait sur leur porte de sortie... Tu parles d'une réussite !
Il entendit plus qu'il n'écouta les injures et directives et ordres qui fusèrent sur le com-link des deux escouades pour essayer de trouver un moyen de neutraliser l'emplacement ou le contourner. Joseph pour ça part n'eu même pas le temps de trouver un emplacement pour voir s'il pouvait abattre l'artilleur ou le canonnier à la manœuvre avant que le bâtiment entier où il se trouvait n'explosa.  

Jetant un coup d’œil par l'un des nombreuses fenêtres du bâtiment, il put apercevoir l'une des deux navettes des rebelles impériaux faire un passage avec ses cannons avant de commencer un atterrissage risqué en plein milieu de la cour... Était-il bon de souligné que malgré son passage la navette était déjà entrains de recevoir des tirs d'armes légères... Et qu'il risquait de se prendre bien plus gros s'il restait là...

Non pas que le geste soit des plus courageux et noble mais une extraction aérienne se fait soit discrètement sans que personne ne le voit, soit après avoir sécurisé un minimum la ZA...
En tout cas le "Major" ordonna à la troupe de se préparer pour un sprint en direction de la navette et de préparer les deux colis au mouvement... Deux ?

Arf peut-être qu'il n'avait pas vu la "libération" de leur guide vu qu'il était a ce moment là en tête de cortège et Joseph en dernier de file... Bha... Pas une perte...

En tout cas ils n'avaient même pas eu le temps de se préparer pour la course, et cela ne faisait que quelques minutes que le vaisseau venait de se poser... Qu'il explosa dans une énorme gerbe de flamme et de morceaux de métal mortel. Il n'avait pas put voir qu'elle en était la réel cause mais il pencherait pour un missile sol-air ou une position d'arme lourde.

En tout cas, s'il ne pouvait plus se servir du vaisseau comme moyen d'évasion il était entrains de leur servir comme nouvelle source de distraction pendant qu'eux était entrains de se frayer un chemin vers un hangar proche qui était... Espérons le... remplit de véhicule prêt à l’emploi.

Ce n'était pas qu'ils n'avaient pas une autre navette mais si ils la perdaient elle aussi, ils seraient tous bloqués sur cette planète pour de longue année... Autant éviter, surtout quand les locaux n'étaient pas des plus accueillants.
Et puis voyant comment avait finit son confrère, Joseph se doutait que l'autre pilote se serait proposé de toute façon.

Ils allaient devoir s'éloigner d'une certaine distance de sécurité avec de pouvoir espérer se faire récupérer par la dernière navette. 

En tout cas, un guide peut en remplacer un autre non ? Et puis c'était aussi pour son bien que de trouver un moyen d'évasion... Surtout quand on lui dit qu'on était engagé par son frère tout de suite ça se passait mieux. Enfin lui on avait pas besoin de le menacer de mort en tout cas...

Les quelques gardes qui s'étaient retranchés dans le hangar de véhicule avaient bien résisté au vagues de prisonnier qui avaient tentés de forcer l’accès pour espérer s'évader de la prison... Après tout, que pouvait faire une horde d'insecte désarmé, désorganisé et pas dans le meilleur de leur forme à cause des multiples abus contre un groupe de garde armé, organisé et retranché dans un bâtiment... Rien...
Et que pouvait faire ce même groupe de garde face à moins d'une dizaine d'ex-soldat vétérans impériaux mené par un ancien "Major" et un mando... Rien non plus.

Enfin, rien était une exagération car les Arcanautes perdirent encore deux membres lors de l’assaut, amenant leur groupe qui étaient au départs dix plus que cinq... Six si on comptait le colis qu'ils se traînaient.
Une fois le combat achevé, ils examinèrent rapidement les véhicules qui étaient dans le hangar pour essayer de trouver les plus performants, utilisable ou en état de marche.


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Le moyen de fuite motorisé...

Heureusement pour eux, ils en trouvèrent... Bon ce n'était pas ce qui se faisait de mieux mais ils ne pouvaient pas faire fine bouche malheureusement. C'est donc en montant à trois dans deux véhicules que le groupe se prépara à sortir moteur rugissant du hangar.

Le problème maintenant était de sortir du hangar dans la cour, où se trouvait la carcasse de l'une de leur navette pour rappelle, prier pour qu'il ne se fasse pas abattre avant de franchir la seul entré de la base... Malheureusement demander que leur véhicule soit équipé d'emplacement d'arme était trop demandé... Bien sur !

Il regarda un temps le groupe qui avait finit de préparer les véhicules et qui gardaient les quelques prisonniers survivants à l'extérieure de cette section du bâtiment pour la garder sous son contrôle avant que Joseph ne leur ordonne de les laisser utiliser les véhicules restants.


"Ils n'ont qu'à servir de cible de distraction quand on sortira..." Fut tout ce qu'il eu à dire pour convaincre les survivants.

Après tout, le véhicule qui allait se montrer le premier allait être celui qui allait se prendre le concentration de tir la plus importante... Rajouter quelques autres véhicules dans le lot ne faisait qu'augmenter leur chance de survie dans un certain sens...
Au préalable ils ne laissèrent aucune arme des gardes traîner...
On était jamais trop prudent...

Tel un flot de locus sur un cadavre bien pourrie, ils se jetèrent sur les véhicules restants se battant pour les places limités sous le regard vigilant des Arcanautes qui veillaient à ce que cela ne déborde pas trop... Abattant au passage quelques prisonniers pour faire porter leur instruction et leur voix.

Une fois que les plus chanceux, ou costaud, avaient complètement surchargé les quelques véhicules restants en état de marche... Joseph actionna l'ouverture du hangar et regarda les insectes sortirent moteur rugissant vers la liberté...
Ou plutôt un tir nourrie d'arme de toute sorte...


Bien entendu tout cela était prévu par Joseph et son groupe qui avait au préalablement jeté toute leur grenade fumigène avant l'ouverture pour aider dans leur échappé mécanique...
Cela plus le groupe de sacrifié qui était partit en premier leur permit d'éviter de se prendre le gros de la puissance de feux des gardes restants qui étaient distrait par les autres bolides.

Joseph était dans le deuxième véhicule et la situation était pour l'instant sous contrôle mais pouvait rapidement aller dans une direction très dangereuse...
La distraction... OK !
La puissance de feu ennemie... OK !
La porte de sortie... PAS OK !

Vous voyez des mouches dans un bocal qui tournoyaient dans tous les sens sans pouvoir réellement s'échapper tant que le couvercle n'était pas ouvert...
Remplaçaient les mouches par des bolides tout-terrains et le bocal par des murs et vous avez la situation dans lequel ils étaient...
S'ils n'arrivaient pas un moyen à ouvrir le bocal, ils allaient à moment ou à un autre se faire abattre sous les tirs...


Absalom Thorn
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Un peu plus tôt, sur Mimban

Et ainsi, mes fidèles Acolytes, laissez-vous pénétrer par ce moment historique, car vous marchez ici au milieu de la légende et nous sommes les premiers, oui, les premiers depuis bien des siècles à pénétrer dans ce caveau antique et à fouler le marbre obscurci par les secrètes arcanes du Côté Obscur de la tombe de l’un de nos terribles Ancêtres. Songez, mes amis, à…

Après quelques minutes d’un discours lyrique qui promettait de durer encore une bonne demi-heure, une silhouette encapuchonnée crut nécessaire de se racler la gorge. Interrompre Darth Noctis était une activité peu populaire parmi ses Acolytes, et parfois dangereuse, mais chacun savait que c’était aussi souvent un geste nécessaire et salutaire.

Hmm…, fit l’Hapien, frustré d’être coupé au seuil d’un magnifique rythme ternaire ?
Seigneur… Il y a un papier, là.
Sans doute un antique manuscrit couvert de secrets maudits ?
Eeeeuh… c’est-à-dire, pas précisément… C’est un emballage pour une portion individuelle de cookies des sables.
Ah.

Un silence consterné accompagna cette révélation d’une importance archéologique discutable.

Date de péremption dans douze mois.
On nous a précédé dans ce tombeau, murmura Darth Venenous, l’Inquistrice kaminoane en laquelle Darth Noctis plaçait une bonne partie de sa confiance. Dispersez-vous, tentez de recueillir tous les indices.

Les trois Acolytes se mirent aussitôt au travail.


***


Dans le désert de Louxor IV

Alors… ?

Habillé d’un treillis militaire couler des sables, Absalom ressemblait plus à un soldat impérial échappé d’une holosérie à succès qu’à un Seigneur Sith lancé à la recherche de précieux artefacts.

Patience.
Je suis très patient, murmura Absalom, dont les jumelles militaires parcouraient inlassablement l’horizon, alors qu’il prêtait une oreille distraite aux chants rituels entonnés depuis plusieurs minutes par les trois Acolytes, assis en tailleur dans le sable derrière lui.
Je n’en doute pas.

Absalom jeta un regard en coin à Darth Venenous. Même après toute cette année, il était bien incapable de savoir quand l’Inquisitrice plaisantait ou non. Les Kaminoans étaient des êtres indéchiffrables, selon lui, et Anna Su n’avait de toute façon jamais été exubérante.

L’idée que n’importe quel guerrier sith de seconde zone puisse être en train de piller un trésor de savoir ésotérique sans même comprendre sur quoi il mettait la main mettait cela dit les nerfs du Seigneur Sith à rude épreuve. Parvenir jusqu’à la tombe du Roi Sith avait été le fruit de bien des mois de recherches patientes et fastidieuses dans les sources historiques, et il n’avait jamais imaginé être coiffé au poteau par des mangeurs de cookies.

Seigneur.

Les chants s’étaient arrêtés et la jeune femme qui parlait toujours pour la Triade s’était approchée de son maître.

Il faut suivre le grand brasier qui vient du ciel.
Hmm.
Désolée, murmura-t-elle en s’inclinant humblement, l’indication est cryptique, mais le message dans la Force est puissant.

Darth Noctis se retint de répliquer que les indications de la Triade étaient toujours cryptiques.

Celle-ci le fut certes moins quand une navette les survola sans les voir, avant de descendre derrière un massif rocheux et, autant qu’ils purent en juger, y exploser bruyamment.

En route, ordonna Darth Venenous.

Bientôt, les trois motos speeder s’élançaient dans un tourbillon de sable, soulevant les infimes particules de roche alors qu’elles filaient en direction du massif rocheux. Très vite, malgré les violents crachats des moteurs qui rejetaient le sable à mesure de leur progression, les Siths entendirent le bruit des combats : une puissante tourelle laser mitraillait… Qui ? Les occupants de la navette ? Ils n’avaient probablement pas survécu. Dans quoi venaient-ils de se fourrer…

Les trois motos s’arrêtèrent à une bonne dizaine de mètres du bâtiment qui était apparu au détour du massif rocheux et où se déroulait de violents combats.

Une forteresse ?
Ou une prison, suggéra le Seigneur Sith, en désignant d’un geste de la tête les miradors.
En pleine évasion.

Les tourelles étaient en effet tournées vers l’intérieur.

L’Hapien descendit de l’arrière de la moto speeder qu’Anna Su pilotait et se tourna vers les trois voyants du Côté Obscur.

Nous aidons les gens à s’évader ou à empêcher une évasion ?

Les trois silhouettes encapuchonnées se laissèrent parcourir d’un frisson imperceptible et puis la porte-parole du groupe murmura d’une voix caverneuse :

Ouvrir les portes. Il faut ouvrir les portes.

Les bruits de moteur redoublaient au-delà de l’enceinte fortifiée du bâtiment. Le Seigneur Sith se rapprocha de son bras droit.

Anna ? Tu t’introduis dans le bâtiment, je fais diversion ?
Je n’aime pas l’idée de vous laisser tout seul.

La Triade ne comptait pas : les voyants seraient probablement capables de se défendre eux-mêmes, si les circonstances l’exigeaient, mais l’essentiel de leurs pouvoirs était investi de leur mission unique et supérieure de divination.

Allons y, trancha Absalom, d’un ton qui tenait cette fois-ci beaucoup plus de l’ordre que de la suggestion.
Bien, Seigneur.

L’Inquistrice savait toujours intuitivement quand les moments de familiarité avec son maître étaient hors de propos. Cette fois-ci, il fallait obéir. Ils enfourchèrent à nouveau la moto speeder, pendant que la Triade se repliait vers les contreforts rocheux, et poursuivirent leur chemin jusqu’aux portes de la prison, dont les gardes, comme le reste du clan qui tenait le bâtiment, étaient absorbés par les affrontements à l’intérieur.

Le moteur coupé, Darth Venenous s’élança vers le mirador le plus proche et, d’un bond prodigieux, parvint jusqu’au milieu du mur, où elle prit à nouveau appui pour se hisser jusqu’à la galerie métallique qui entourait le poste d’observation. La lame rouge sombre de son sabre laser ne tarda pas à s’enfoncer dans le métal de la porte et, quelques secondes plus tard, le canon qui crachait ses traits de laser s’interrompait brusquement, le Carver à la manœuvre ayant très littéralement perdu la tête.

Pendant ce temps, Darth Noctis s’était transporté au pied du second mirador qui encadrait les portes principales. Là, il avait murmuré des mots anciens, des mots oubliés de tous et qu’on ne se murmurait plus que dans les cercles de Sorciers Sith. Puis il renversa la tête en arrière et, de sa bouche grande ouverte, qui s’était mise à pousser un gémissement guttural, étranglé, des pattes velus commençaient à sortir.

Une manifestation du Côté Obscur, créature difforme et arachnoïde, s’extirpait de lui péniblement. Bientôt, elle parvint cependant à étendre quatre ailes membraneuses et, grosse comme deux points, à s’élever dans l’air brûlant de Louxor IV, alors que Darth Noctis reprenait tant bien que mal sa respiration. L’abomination fonçait vers le mirador et elle en percuta les vitres de plein fouet mais, au lieu de s’y écraser, son corps se mue en fumée épaisse, crasseuse, qui s’insinua dans les interstices de la construction, pour se reformer de l’autre côté.

Le poste d’observation fut bientôt rempli de cris terrorisés, tandis que la chose hideuse tentait de plonger ses mandibules brûlantes, acides, dans la face de l’artilleur Carver, qui avait commencé à mettre en joue le premier mirador, en se rendant compte qu’il venait d’être compromis. Anna Su dirigea le canon dont elle venait de prendre le contrôle de son côté et les rayons laser se déversèrent sur la façade. Elle avait visé approximativement d’abord, peu habituée à manier des engins lourds, mais, en forçant, elle remontait péniblement la ligne de mire et, enfin, c’était tout l’habitacle qui était noyé dans le feu lumineux.

La manifestation de l’Obscur se dissipa : le Carver avait eu le temps de souffrir, avant d’être fauché par les lasers. Un instant, Darth Venenous considéra la possibilité d’anéantir la résistance des gardes de la prison en les alignant dans la cour depuis son canon, mais elle sentit bien qu’elle maîtrisait trop mal l’arme pour ne pas courir le risque de tuer aux passages les prisonniers mutinés, dont la Triade avait recommandé de favoriser l’évasion.

L’Inquistrice abandonna donc son poste, pour emprunter le turbolift du mirador. Au moins, désormais, gardes et évadés jouaient à armes moins inégales : les deux canons d’artillerie s’étaient tus, et l’on se faisait face avec des armes de poing. Noctis, pour sa part, en était réduit à patienter, les mains croisées dans le dos, face à l’immense porte. Plongé dans le Côté Obscur, il frémit à peine quand les lourds battants d’acier et de pierre s’ébranlèrent, pour s’ouvrir de quelques dizaines de centimètres à peine.

Darth Venenous, debout au milieu des cadavres de deux gardes qui avaient inutilement tenté de protéger la console qui contrôlait l’accès au camp de prisonniers, avait jugé plus prudent d’interrompre l’ouverture, pour éviter que les bolides des mutinés ne bondissent dans le désert, sans leur laisser la possibilité de les interroger.

Darth Noctis se glissa par l’ouverture. La Kaminoane émergea du poste de contrôle et activa les deux côtés de son double sabre laser. Désormais, les matons étaient pris en tenaille par les Arcanautes, Joseph et les prisonniers d’un côté et deux Siths pour le moins déterminé de l’autre.
Joseph Vankrayn
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"Quelqu'un à une idée parce que je vais pas réussir à continuer d'esquiver longtemps !"

Il braqua brutalement le volant du bolide vers la droite esquivant une rafale laser venant d'un mirador. Il pouvait voir via son HUD que le canonnier semblait rire à gorgé déployé, cela devait être un jour des plus joyeux pour lui, tirant depuis le mirador en sécurité.

"Je pourrais faire le bélier avec mon bolide pour vous permettre de vous exfiltrer ?!"

Il entendit Mako lui répondre sachant très bien qu'elle serait capable de se sacrifier si cela permettrait la réussite de la mission... Comme tous membres de la 8ème Légion.

"Tu finiras en crêpes !"
"Si t'as mieux le flûtiste crache le..."

BOOM !

Une explosion soudaine faillit lui faire perdre le contrôle du véhicule et l’entraîner en tonneau, ce ne fut qu'en se penchant de l'autre coté avec le reste des passagers et après quelques mètres sur deux roues qu'il réussit a en reprendre le contrôle.

Un buggy venait de se prendre une rafale en plein dans le moteur ayant entraîné une réaction en chaîne et explosion... La bonne nouvelle était que ce n'était pas le buggy de Mako... La mauvaise était que le nombre de cible se réduisait, ce qui augmentait la puissance de feu qui les visaient...


"Ici Joseph ! Vautour 2 détruisait nous les emplacements d'armes lourdes !"
"Vautour 2 en approche ! ASZ 5 min !"

Pendant qu'ils étaient entrains de faire des cercles dans la cour de la prison, détruisant les herses de métal qui étaient installés pour délimiter des zones de repos pour les différents blocs, les soldats tiraient sur tous les gardes qui passaient tandis que les prisonniers continuaient de se battre contre les gardiens avec des armes improvisés.

Le bon coté de la chose était qu'ils étaient entrains de submergés les gardiens qui semblaient tenir la ligne à grande difficulté, nul doute que si les canons étaient utilisés sur les prisonniers la révolte aurait été maté depuis longtemps.
Il avait d’ailleurs était impressionné quand il vit un véhicule piloté par un insecte percuter de plein fouet dans une charge suicide un mirador dont l'explosion entraîna son effondrement, tuant moult prisonnier et garde dans la chute.

Le sable était devenu depuis longtemps rouge et noir, entrecoupé de trace de tir blaster et de corps sans vie qui commençaient à s'entasser dans la cour et ne faisaient que s'accumuler.

Cependant, Joseph remarqua rapidement quelque chose de bizarre... Un mirador se mit à arrêter de tirer sur les buggys rendant la situation moins dangereuse. Il pensa un temps qu'un prisonnier avait réussit a y monter et a s'occuper du canonnier avant de retourner le tir sur un bâtiment remplit de garde.

"Mako il faut profiter de la distraction pour attaquer le poste de contrôle au niveau des portes !"

Les deux bolides prirent chacun un angle serré avant d'accélérer vers le poste de contrôle en zigzagant et évitant les tirs éparses et carcasses de véhicules qui ralentissaient leur progression.

Voyant le poste de contrôle se rapprochait rapidement, il put constater qu'un autre emplacement venait d’être neutraliser mais la personne ne sembla pas avoir eu le temps de retourner l'arme avant que l'étage ne fut sous le tir intense d'une escouade de garde... Il avait du mourir, mais cela avait de nouveau crée une distraction autant pour les Arcanautes que pour les prisonniers.

Le moral ne faisait qu'augmenter au fur et a mesure que de plus en plus d'emplacement d'arme et de cellule de garde résistante tombaient au fil du temps.
Un groupe voyant la liberté proche devenait de plus en plus sauvage tandis que l'autre voyant la défaite de plus en plus inévitable perdaient leur cohésion.

Débarquant des véhicules en faisant un tir de couverture et abattant tout garde qui était assez fou pour sortir sa tête des fenêtres les surplombants, il allait ordonner au trio mené par Mako d'investir le poste de contrôle quand il vit quelque chose qu'il n'aurait pas imaginé voir ici...

Un sabre laser...
Et pas de n'importe qu'elle couleur d’ailleurs...
Un rouge !


*Merde me dit pas que l'Inquisition nous a suivit jusqu'ici quand même !*

Le trio qui était en route fit rapidement demi-tour en braquant la chose de 2m de haut armé d'un double sabre laser sans pour autant tirer. Eux qui pensaient pouvoir enfin sortir de la prison voilà qu'ils étaient de nouveau bloqué mais par quelque chose de pire.

Joseph regarde la sith avant de remarquer quelqu'un en tenu militaire qu'il ne pensait pas voir ici. Il sortie à moitié son corps du véhicule, se servant du toit comme un support pour mieux viser.


"Messieurs Halom... Qu'elle surprise de vous voir ici... En telle compagnie..."

Il fallait dire qu'il en avait vu des têtes dans son travaille, mais celle-là... Elle était difficilement oubliable. D'abord parce qu'elle n'était pas moche à regarder mais aussi parce qu'il était rare qu'un gigolo s'adresse et s'incruste dans une table remplit de mercenaire entrains de faire la fête...
Le meilleur moyen pour finir sur le cul dans le meilleur des cas.
Aussi parce qu'il est la personne qui doit ravitailler en matérielle son convacle... Gros point que voilà !


"Si vous pourriez dire à votre compagne de nous laisser passer cela serait pour le mieux..."

Il jeta un rapide regard vers la forceu avant de se retourner vers l'homme désarmé.

La situation était devenu des plus étranges au niveau de l'entré de la prison. D'un coté nous avions deux personnes qui semblaient être arrivés ici comme des touristes. De l'autre coté nous avions le groupe des Arcanautes qui restaient sur leur garde par rapport à eux essayant de jauger s'ils étaient des ennemies ou non. Proche des Arcanautes se trouvaient des membres du clan Batorien qu'ils devaient sauvé qui observaient les échanges avec les deux groupes...

Et derrières et autours de se stand-off ils pouvaient tous entendre les bruits, cries et autres de combats qui semblaient s’amenuiser au fil du temps qui passait. La prison semblait rendre ses dernières armes sans chercher à se rendre... Pas sur que les prisonniers leur auraient laissés le choix de toute façon.

Les quelques gardes survivants entre les deux groupes tentaient de se faire petit, tandis que certains prisonniers curieux venaient créer un demi-cercle a plusieurs mètres des Arcanautes pour observer ce qu'il se passait.

Joseph regarda derrière lui se demandant s'il n'allait pas finir en sandwich avant d'entendre le rugissement du moteur de Vautourd 2 qui après avoir fait un passage qui détruisit les derniers emplacements d'armes qui tiraient encore, se mit à tourner en cercle autour de la prison.
Un petit rappel salutaire pour les Arcanautes qui reprirent un peu courage avec le soutient aérien.


"Je suis actuellement en plein travail, donc je ne pense pas que j'aurais le temps de discuter avec vous autour d'un verre..."

Il venait à peine de finir qu'un autre vaisseau, de facture non-impérial, s'approcha de la prison avant d’atterrir dans la cour et une personne que Joseph reconnu descendit accompagné de deux gardes.

"Kraaa ! Bravo, bravo ! Vous avez bien travaillé... Bien..." Il fera signe au Batorien qui était avec les Arcanautes en parlant dans leur langue. Ceux-ci se mirent à courir vers le vaisseau du guide sous la protection des deux gardes armées qui repoussaient tout prisonnier voulant s'inviter à leur bord. "Vous avez bien travaillé... Je ne penserais pas que vous réussiriez à vrai dire... Mais je vais pouvoir vous indiquez la station radar comme convenu, mais avant..." Il tendit un doigt crochue vers le duo près de la porte d'entré. "Qui sont-ils ?"

Voilà que la situation venait encore de changer passant d'une confrontation de deux à trois parties, voir quatre si on rajoutait les prisonniers qui n'avaient aucun rapport avec aucun des parties présents.

Joseph se tourna vers Halom.


"Eux... Et bien..."

Amie ? Ennemie ? Connaissance et rencontre fortuite ? 
Ce qui était totalement improbable au passage...

De plus que faisait un sois disant chef d'entreprise de transport sur une planète aussi sauvage et inintéressante commercialement avec une sith...
Halom semblait cacher plus que ce qu'il avait put découvrir sur lui en faisant une petite vérification de routine... Surtout quand on pouvait voir via leur réaction physique et coup d’œil que c'était Halom et non pas la sith qui semblaient diriger leur petit duo...
Absalom Thorn
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Monsieur Vankrayn quelle…

Darth Venenous fit soudain un bond spectaculaire et, après un salto parfait, atterrit à quelques centimètres à peine de son maître pour enfoncer l’une des lames de son sabre dans le crâne d’un Carver qui s’était fait des idées de grandeur.

… heureuse coïncidence, conclut nonchalamment le Seigneur Sith, alors que le cadavre s’effondrait au sol.

L’arrivée du vaisseau, l’irruption d’une Sith, la destruction des tourelles de contrôle et l’irruption d’un commando bien entraîné avaient achevé de démoraliser les gardes survivants. Dans ce désert où la guerre était d’ordinaire réglée par les affrontements de clans plus ou moins organisés, la brutalité surnaturelle de l’heure qui venait de s’écouler avait laissé le clan désemparé. Ceux qui n’avaient pas trouvé la mort dans les affrontements considéraient désormais un avenir sinistre : dépossédé des esclaves qu’ils avaient tenus prisonniers, sans main d’oeuvre à exploiter, avec tout un camp à rebâtir, ils se retrouvaient livrés à la violence aride du désert, qui les tuerait plus lentement, mais tout aussi sûrement, que les tirs de blaster.

Ah, oui, pardon, déclara Absalom quand le Blood Carver qui venait d’arriver dans un vaisseau dont la carlingue paraissait entièrement constituée de pièces détachées hétéroclites soudées ensemble au petit bonheur la chance le désigna de l’un de ses doigts squelettiques. Je manque à tous mes devoirs et à la politesse la plus élémentaire.

L’Hapien fit deux pas en avant.

Darth Noctis, Seigneur Sith, pour vous servir.

C’était le genre de présentation qui jetait un froid en société et, la seconde suivante, une partie des blasters de l’assemblée, principalement ceux des Arcanautes, se trouvait pointer sur Absalom et Darth Venenous. Le regard du Sith s’arrêta sur les hommes et les femmes qui accompagnaient Joseph Vankrayn.

Arcanautes, je présume ? Vous vous êtes acquis une petite réputation au sein de l’Empire et si je ne m’abuse, la tête de votre chef est ardemment recherchée par l’Inquisition impériale. Mais je ne doute pas que des gens aussi bien informés et déterminés que vous savent que mes propres relations avec l’Inquisition sont…
Désastreuses, marmonna Darth Venenous derrière lui, beaucoup trop bas pour que quiconque l’entende.
… en demi-teinte.

Autrement dit, il n’avait aucune intention de tenter de les arrêter — et il était à peu près sûr de ne pas y suffire seul.

Au demeurant, je suis là parce que je recherche des artefacts. J’ai été guidé ici après avoir visité la tombe d’un ancien souverain sith, là-bas…

De geste de la tête, il désigna la silhouette diaphane de la planète autour de laquelle Louxor IV orbitait et qui se dessinait à moitié dans le ciel lunaire.

… et je soupçonne que c’est aussi votre cas.

Principalement parce qu’il voyait mal quelle autre raison pouvait pousser qui que ce soit sur une lune désertique à peu près dépourvue d’intérêt. Et puis Absalom ne croyait pas aux coïncidences, il croyait dans la Force, et la Force l’avait mis sur le chemin de Joseph des mois plus tôt pour préparer cette rencontre, dans ce désert, au milieu des ruines et des cadavres. Il en était convaincu.

Peu importe, trancha le Carver qui lançait des regards anxieux sur l’horizon où l’air se distordait à cause de la chaleur, au-dessus des sables brûlants, vous avez pas été discrets, mieux vaut pas s’éterniser ici. Vous discuterez de vos petites affaires ailleurs.

Absalom se pencha à l’oreille de Darth Venenous pour murmurer :

Dites à la Triade de se régler sur nos balises et de nous suivre à distance en motospeeder.
Je vous accompagne, s’empressa de répondre l’Inquisitrice, qui craignait que son maître ne lui ordonne d’aller protéger les voyants plutôt que lui.
Naturellement.

En quelques minutes, l’embarquement dans le vaisseau du Carver fut réglée. On était obligés de s’y tasser les uns contre les autres et Noctis, qui n’aimait guère voler, s’y sentait déjà mal à l’aise. En décollant, l’appareil se mit à vibrer de toutes parts. La mâchoire du Seigneur Sith se crispa malgré lui. La perspective de mourir explosé en des milliers de petits morceaux dans un désert oublié de tous n’était pas tout à fait la fin glorieuse à laquelle il aspirait.

Dites moi, Jo…

Le reste de sa phrase fut couvert par le fracas du métal, et le vrombissement des moteurs, et un chuintement inquiétant dont il préféra ignorer l’origine. Toute conversation fut impossible, pendant les dix minutes que le vaisseau du Carver prit à les ramener jusqu’aux galeries creusées dans le massif rocheux où le clan avait élu domicile — une sage décision, jugea Darth Noctis, quand le vaisseau commença ses manœuvres de stabilisation, pour se poser sur un plateau de quelques dizaines de mètres de large, tant cette montagne paraissait plus difficile à prendre d’assauts que le camp de prisonniers laissé désolé après leur passage.

Je ne cherche pas des armes, expliquait quelques minutes plus tard le Seigneur Sith, alors qu’ils étaient rassemblés autour d’une table métallique fabriquée à partir d’une vieille turbine de croiseur impérial, ni des richesses. Rien de ce qui pourrait vous être directement utile dans le trésor d’un roi sith. Des manuscrits, des artefacts, ce genre de choses. Des objets d’un intérêt ésotérique, en somme.

C’était au demeurant la pure vérité. Darth Noctis n’avait pas d’installations ni de flotte militaires : ses préoccupations étaient toutes différentes.

L’assaut de la prison a eu un impact considérablement sur vos forces, et j’en suis navré. Des blessés, des morts peut-être. La perte d’une navette. Et la résistance ici est assurément plus considérable que ce que j’avais anticipé moi-même. Une alliance de circonstances me paraît d’autant plus profitable que nous avons, dans une certaine mesure…

Son regard d’un bleu perçant, surnaturel, dériva vers les Arcanautes.

… des opinions convergentes.

Un cliquetis indiqua que le Blood Carver commençait à s’impatienter. Maintenant qu’il avait récupéré ses frères, sa principale préoccupation était de faire sortir les traîtres impériaux et le Seigneur Sith de ces galeries. Plus il les entendait discuter, plus il comprenait que leur présence pouvait constituer pour lui et les siens un grave danger. Mais il s’agissait de ne pas les brusquer, parce que s’ils en venaient à se disputer, dans ses souterrains, les dégâts pourraient être considérables.

Mon bras droit, Darth Venenous, comme vous avez pu le constater, est une combattante exceptionnelle. J’ai trois voyants avec moi, qui pourront nous aider à reconnaître le terrain. Et j’ai moi-même…

Il haussa les épaules d’un air dégagé.

… mes petites spécialités.

Terrifiantes, les spécialités en question, mais pour l’heure, il préférait rester vague.

Trouvons cette batterie, neutralisons-la, emparons-nous de ce que nous sommes venus chercher, respectivement, et chacun serait satisfait, et considérablement moins en danger que si nous choisissions d’opérer seuls. Qu’en dites-vous ?
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Joseph était tête nue, son casque posé sur la table qui le séparait de cette personne qu'il pensait connaitre. Un seigneur sith rien que ça...

Il fallait dire que le voir ordonner ou plutôt parler pour la sith qui l'accompagnait lui avait donné la puce à l'oreille. Après tout, les sith étaient réputés pour être des égocentriques surdimensionnés qui n'appréciant guère d’être sous les ordres de quiconque et profite de chaque opportunité pour asseoir leur domination et puissance...
Sauf dans le cas où un autre sith plus puissant ou plus haut gradé dans leur hiérarchie interne est là... Dans ce cas, comme une meute de chien suivant un Alpha ils se font tout petit.

Dur de voir en quoi le dindon qui pourrait certainement gagner le concours du mâle le plus beau de la galaxie peut cacher sous son caleçon mais il le savait capable...
Personne n'était un seigneur, surtout chez les sith, si il était faible...

Il n'aurait certainement pas décrit cela comme une heureuse coïncidence mais il y avait une chose sur lequel Darth Noctis avait vu juste... L’assaut sur la prison leur avait coûté une navette et presque la moitié des soldats. Il avait trois morts, un grièvement blessé qui ne pourrait pas participer à l’assaut sur la station radar et de multiple blessés léger qui allaient devoir faire avec.
Le blessé lourd étant le "Major" en plus de cela, ce qui faisait de lui de facto le leader...

Joseph connaissait la puissance que pouvait avoir un sith, pour l'avoir vu et subis... Leur pouvoir mystique se révélant des plus utiles dans les multiples formes dans lequel ils pouvaient l'utiliser sans oublier leur sabre laser.

Cependant est ce qu'il pouvait leur faire confiance ? Absolument pas...
Ils ne sont connus comme des parangons de vertus au contraire...
Est ce qu'il avait le choix ? Oui et non...

Il pouvait bien entendu refuser l'offre et ils voyaient bien que cela n’enchantaient aucun Arcanautes mais la réelle question était... Pouvait-il réussir sans eux ?
Cela dépendrait de plusieurs facteurs... Qu'elle était le niveau défensif de la station radar ? Qu'elle était la garnison posté ? Est ce que l'ennemie était sur leur garde ou non ?

Autant il aurait refusé avant l'attaque de la prison autant maintenant...

Joseph n'avait aucune apriori envers les deux sith, surtout qu'il avait déjà travaillé pour Darth Nero est qu'il ne lui avait pas fait à l'envers... Cependant qu'est ce qui l’empêcherait de s'occuper du groupe après que tout cela soit finit ? Rien malheureusement.

Il demanda un transfert d'information via Vautourd 2 qui les avaient suivit et était en stand-by à l’extérieur des tunnels. Celui-ci lui confirma qu'il avait, après examen de la zone, découvert que trois personnes sur des speeders ainsi que confirmer ce qu'il avait dit concernant les relations entre le seigneur et l'Inquisition.

Aucune relation notable n'a était établit entre les deux...
Mais cela ne voulait rien dire réellement, car s'ils avaient réellement voulu cacher cela au monde ils en avaient les pouvoirs...

Il décroisa les bras et posa ses mains sur la table.


"C'est d'accord... Vous aurez l'exclusivité sur tous les bibelots que nous trouverons et nous aurons l'exclusivité sur les armes et toutes choses liés dessus. Notre collaboration se terminera lors de la neutralisation de la station radar." Il prendra son casque sur la table pour le remettre sur son crane chauve. "Ensuite nous ferons route à part..."

Normalement pour eux, une fois la station radar neutralisé, tout ce qu'ils auront à faire est d'appelé le reste de la flotte pour qu'il commence l'excavation de l'arme en question... Ce qui n'était alors plus de son ressort et qui amènerait à la fin de son travaille.
Il se tourna vers leur informateur.


"Alors ? Comment on y va à cette station ?"

Le carver s'avança comme s'il avait attendu cette question pendant un long moment, ce qui était par ailleurs le cas, et posa sur la table cabossé un holoprojecteur d'un certain age.

"Krr... Ici..." Dit-il en pointant la carte 2D de ce qui devait être des passages dans la montagne. "En empruntant ce sentier et passant dans cette faille..." Il remontera son doigt crochu le long d'un trait sur la carte. "Vous arriverez sur le flanc de la station qui est perché tout en haut de la falaise sur un pic rocheux..."

Joseph examina rapidement le plan holographique qui perdait de sa consistance et luminosité de temps à autre se demandant si le plan était fiable seulement.

"Donc nous devons seulement emprunter un étroit passage pour remonter la faille où la station est posté... Et pourquoi il n'y a pas de sécurité installé sur cette voie si connue ?"

Il savait qu'il n'allait pas aimer la réponse quand il vit le sourire, ou plutôt la démonstration de la dentition du "guide" à cette question.

"Krrr... Pas besoin garde... Les tentacules gardent pour eux..."
"Les tentacules ?"

Il posa sa main sur son casque, ayant déjà eu une rencontre avec une espèces extra-planétaire qui avait elle même des tentacules... Autant dire qu'il évite de manger des pieuvres depuis cela...

"Qu'elle genre de bestiole on parle là ?"

"Krrr... Pas savoir, personne jamais vu à part les tentacules... Ils sortent de troue dans les parois de la falaise... Attrapent tout ceux qui passent... Mangé certainement... Pour ça que personne passe par là et qu'il n'y a pas de garde..."

Il se mettra à sourire au Arcanaute qui se sentaient tout d'un coup trahie et avoir par l'insecte. Eux qui venait de saigner et perdre de leur membre venaient d’être récompensé d'un trajet qui n'était pas aussi fiable et sécurisé que promit.

"On fera avec..." Dit-il d'une voie ferme, coupant cours aux paroles virulentes qu'il entendait derrière lui, imposant le silence dans son groupe.

Est ce que c'était un sarlacc ? Ou alors une autre bestiole tout aussi terrible que le parasite pensant tentaculaire des Régions Inconnus... Cela ne devait pas être le cas sinon il se doute qu'il y aurait encore un insecte comme lui en vie si c'était le cas.

"Et tu nous accompagneras..." *Dit-il en pointant du doigt le carver qui perdit aussitôt son sourire.* "Après tout, tu es notre guide... Et je ne part jamais sans..."

Ils avaient leur propre mode de transport avec Vautour 2 et il se disait que pour sa propre survie il n'allait pas refuser quand il était entouré d'autant de personne... Et que personne dans son clan ne serait prêt à prendre le risque de le sauver... Et puis ce n'était pas comme s'il allait dans un endroit dangereux... 

N'est ce pas ?
Absalom Thorn
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Le Carver regarda tour à tour le Seigneur Sith, le mercenaire et les rebelles impériaux. Les accompagner dans le défilé jusqu’à la station n’avait pas fait partie de leur accord, mais c’était une proposition — un ordre, plutôt — qui méritait considération. Si ses invités indésirables voulaient le forcer, ils en auraient probablement les moyens. Ses frères de clan étaient épuisés, affaiblis par leur captivité et les affrontements dans la cour de la prison : impossible de compter sur eux pour se battre contre les Arcanautes et deux Siths. Et puis…

Trrrrès bien, fit-il dans un vrombissement prudent.

Et puis c’était peut-être l’occasion de se faire de puissants alliés.

Voler jusqu’au sentier. Marcher après, emprunter le défilé. Vous…

De son doigt squelettique, il désigna l’assistance armée jusqu’au dos.

Affronter les tentacules, moi… montrer la batterie. Mais après…

D’un haussement des épaules, il leur fit comprendre qu’il ne comptait pas participer à l’assaut. Darth Noctis se tourna vers son Inquisitrice.

Appelez la Triade, qu’ils nous rejoignent au plateau de décollage.

Le Seigneur Sith avait acquiescé sans hésitation quand Joseph lui avait exposé les termes de leur marché. Au fond, il espérait que les Arcanautes trouveraient ce qu’ils cherchaient. Les rebelles impériaux étaient une bouffée d’air nécessaire. Il ne croyait guère au succès de leur révolution, mais elle avait le mérite de mettre sur le devant de la scène des alternatives crédibles à l’organisation de l’Empire. Une vertu dialectique, en quelque sorte.

La troupe hétéroclite reprit le chemin de l’extérieur. Dans les galeries, les Carvers ramenés au bercail les suivaient d’un regard perplexe. Toute cette histoire demeurait pour eux bien confuse. Pourquoi une Sith, une troupe de soldats et un top model étaient-ils venus de les tirer de leur prison ? Des propos incompréhensibles s’échangeaient sur leur passage, mais Absalom n’y prêta aucune attention. Les Carvers étaient à ses yeux trop primitifs, trop inhumains probablement, pour qu’il songe à les faire rentrer dans ses calculs politiques.

Vautour 2 les attendait sur le plateau rocheux qui dominait un désert uniforme, prêt à décoller. À côté, trois silhouettes en robe de sith, noire, la capuche tirée sur leur face, de sorte qu’on ne pouvait même pas savoir si elles étaient humaines ou non, attendaient sans bouger. Elles étaient si silencieuses, si immobiles, qu’on se demandait presque si l’on n’avait pas affaire à des statues — ou si elles existaient vraiment.

Mais quand Darth Noctis passa près d’elle, les trois silhouettes, d’un même mouvement, au même moment, de la même façon, inclinèrent la tête avec un profond respect, avant d’emboîter le pas au Seigneur Sith à l’intérieur du vaisseau. Bientôt, Vautour 2 s’ébranlait pour s’élever dans l’air brûlant, rasant autant que possible le relief montagneux, pour que sur les radars se massent se perdent contre celles de ces amas de roche immense.

Une idée, demanda le Seigneur Sith, à voix haute, de sorte que tout le monde pouvait l’entendre, à son Inquisitrice ?
Sur les tentacules ?

La Kaminoane secoua lentement la tête. Leur escale sur Louxor IV avait été inopinée et les informations réunies sur la lune, minimale.

Cherchez, ordonna le Sith aux trois silhouettes qui avaient retrouvé leur immobilisme mutique.

Il y eut comme un frémissement dans le vaisseau, une vague sensation de malaise, alors que la Triade commençait à déchirer les voiles entre le proche et le lointain, l’immédiat et l’avenir, le réel et l’irréel. Les trois esprits des Acolytes se mêlaient l’un à l’autre et, comme à chaque fois, ils perdaient dans cette union puissante un peu de leur personnalité, de leur individualité, de leur raison, sacrifiant leurs pensées propres au Côté Obscur pour atteindre à la clairvoyance surnaturelle que leur Seigneur exigeait d’eux.

Plus les secondes passaient, plus on eût dit que les trois Siths étaient en train de s’étouffer. Leur respiration était devenue haletante, difficile. Mais Darth Noctis demeurait indifférent à leur détresse. Et puis il y eut un soupir de soulagement et une voix féminine s’éleva de l’une des capuches :

Buisson tentaculaire d’Arzid.

Darth Venenous rentra le nom dans son datapad, avant de lire tout haut :

Une espèce de plantes carnivores dont les tentacules servent à attraper les proies de petite taille qui passent à proximité, endémique à la planète Arzid.

L’Inquistrice releva les yeux.

Petite et endémique, insista-t-elle.
Importée par le Roi Sith, répondit la Voyante, qui peinait encore à retrouver sa respiration, le fruit d’une expérience alchimique pour créer… une protection organique… une plante millénaire… immense… Affamée.
Les tentacules en soi sont certes un problème, intervint le Sith, mais les moyens que nous emploierons pour nous en défaire aussi. Si nous faisons trop de bruit pour nous frayer un chemin…
La garnison. Plus d’effet de surprise.
Donc… Sabres laser, vibrolames, lances flammes, mais pas d’explosifs et pas de blaster, je suppose ?

C’était une question adressée à Joseph, qui avait pris, en l’absence du Major blessé, la direction de l’expédition des Arcanautes. Après tout, c’était eux les spécialistes de l’armement. Pendant ce temps, Vautour 2 avait commencé ses manœuvres pour se poser à l’orée du sentier qui les conduirait jusqu’au défilé et jusqu’au monstre végétal et vorace qui n‘attendait que leur passage pour se rassasier.
Joseph Vankrayn
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"Il semblerait..." Fut tout ce qu'il dit avant de descendre de la navette.

Une fois pied-à-terre, il dirigea son regard vers le sentier étroit qui commençait dans la falaise avant de s'y perdre à l'intérieur hors de vu.

Il jeta un regard vers le trio d'inconnu qui faisait partie de la suite du seigneur noir et ne savait pas trop quoi penser de ces personnes. Certainement des serviteurs de moindre rang au vu de leur réaction sur l'air d'atterrissage quand il l'on saluait bien humblement contrairement à celle qui se tenait fièrement à coté de lui tout le temps... Comme le garde du corps qu'elle devait être.
Et peut-être sa maîtresse à temps perdu ?

En tout cas il semblerait avoir fait un petit tour de force dans la navette durant le voyage... Pour réussir à trouver le nom et l'origine de la bestiole était en soit très impressionnant il en conviendrait... Il aurait bien aimé avoir un tel pouvoir pour traquer certaines primes qui était des plus glissantes, mais quand il voyait ce que cela semblait leur coûter.
Il était tout d'un coup beaucoup plus heureux de ne pas avoir cette puissance mystique et de se contenter des moyens du bord qu'il avait.

Mais peut-être que contre un payement à Darth Noctis il pourrait l'utiliser à court terme et il aurait bien une idée très particulière sur ce qu'il rechercherait... Lié au Mando'a par exemple...

Il surveillera les Arcanautes survivants et vérifia que chacun avait en sa possession une vibro lame en plus d'un kit d'escalade. Compte tenu de leur petit nombre et de leur type de mission, il n'y avait qu'un set d'unité incendiaire dans les réserves...
Ce qui était déjà mieux que rien.

Cependant, une fois que tout le monde était équipé et prêt à partir en direction du défilé une question se posa dans l'esprit du mercenaire... Celle de la disposition de la troupe !

En effet en se rapprochant de la faille dans la falaise et du sentier qui devait les amener tout en haut, il pouvait voir que cela devait un ancien sentier de chasse ou animale depuis longtemps abandonné. Pour une excellente raison certainement mais il n’empêchait pas qu'elle en demeurait de petite taille. Une personne de front, deux si on voulait risquer une chute...

Dans une telle situation l'organisation de la colonne est primordiale pour pouvoir réagir à tout imprévue seulement il y avait un problème, ou plus exactement six pour être exacte. Autant leur "guide" pouvait être facilement mit dans les rangs car il ne s'opposerait pas tant qu'il n'allait pas le jeter comme chair à canon, autant les sith...
Autant dire qu'il n'avait aucun réel pouvoir décisionnaire sur eux et ne pouvait pas leur ordonner quoi que ce soit, il n'était pas tenté de revivre un étranglement mystique aussi-tôt.

Il organisa donc la colonne comme suit. 
Tilt, le chanteur de cantina, sera de tête de colonne suivi par Marc l'unité incendiaire, derrière eux se trouvera Joseph qui surveillera leur guide pour qu'il ne lui arrive rien. Fermant la marche de la colonne des Arcanautes se trouvera Mako avec le Lieutenant Jourk qui gareront un œil sur leur "camarade" encapuchonné.

Le groupe se mit rapidement en place avant de commencer à s'avancer dans le sentier en colonne.

Il n'avait rien dit au seigneur et pour cause., celui-ci avait put clairement voir et entendre les directives que le chasseur de prime avait donné. Joseph ne pouvait rien faire d'autre de toute façon dans ça situation. Il ne pouvait clairement pas leur demander d'avancer les premiers dans un passage clairement dangereux, mais s'ils étaient derrière eux c'était son groupe qui passait pour les "démineurs" pendant qu'eux derrières étaient peinards...
Cela pouvait se retrouvait très avantageux aussi s'ils décidaient de se retourner contre eux au pire moment... Du genre en prise avec un groupe de buisson.

Il n'était décidément pas dans la position la plus favorable. Il le savait mais n'y pouvait malheureusement rien.  Surtout qu'il n'avait encore pas de quoi était réellement capable le buisson tueur...

Surtout que des buissons, il y en avait énormément...
Certes ils ressemblaient plus à des paquets de branche morte posé ici et là au hasard, mais là n'était pas le problème. Le problème était que la colonne devait passer proche de certains de ces buissons, rendant la tension palpable à certain moment. Et cela sans compter les crevasses, failles et trous en tout genre qu'il y avait sur leur coté de falaise pouvant abriter autant de danger.

Il savait qu'il allait leur arriver quelque chose et c'était avec sa vibro lame en main et contre son flanc qu'il se préparait au pire, son autre main fermement agrippé telle une serre contre l'épaule du "guide" qui n'en menait pas large non plus.
Absalom Thorn
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Beaucoup de bois sec, bonne nouvelle.

Le Blood Carver lui jeta ce qu’Absalom interpréta comme un regard inquisiteur, auquel il répondit par un haussement d’épaules avant de déclarer :

Dans un désert, les buissons comme ça, ça brûle souvent.

Puis, après cette remarque cryptique, il appela :

Joseph…

La voix du Seigneur Sith, tendue, disait assez qu’il était gagné comme les autres par la nervosité générale. Le défilé rocheux, avec ses buissons de ronces séchées, paraissait tout droit sorti des holowesterns les plus terrifiants, là où les mercenaires, blasters au poing, ne s’engageaient dans des canyons inquiétants que pour se faire dévorer par quelque monstre surgi des profondeurs de la montagne.

Laissez-nous nous occuper de la…

Le nom de « buisson tentaculaire » ne contribuait pas beaucoup à la dignité épique de la situation.

… chose, conclut Absalom, faute de mieux.

Pas terrible non plus.
Personne n’irait chanter la légende des Arcanautes contre la fougère.

Les trous. Fixer les trous. Le monstre vit dans les trous.
Darth Venenous ?

La Kaminoane hocha lentement la tête.

Triade, préparez votre Feu Obscur. Je vais attirer l’attention de la créature. Vous autres, protégez nos sorciers et notre guide. Seigneur… ?

Darth Noctis laissait presque systématiquement la gestion des opérations pour ainsi dire militaires à son Inquisitrice. C’était le propre d’un bon chef que de savoir reconnaître ses faiblesses et de les combler par les aptitudes de ses subordonnés. Mais Darth Venenous était toujours gênée quand elle se retrouvait en situation de donner des ordres à son maître.

J’attends tes conseils.
La Triade enflammera les tentacules de la créature, dont j’aurai attiré la situation et…

Elle fit un signe vers l’unité incendiaire.

Marc, intervint Noctis qui, en bon politicien, retenait facilement les visages et les prénoms.
Y contribuera. Je suppose que la créature, après un moment, va se rétracter dans son terrier… ses galeries… son… bref, son repaire. Et vu sa taille, nous aurons besoin de vos…

À nouveau, elle hésita. Darth Noctis ne faisait pas facilement l’étalage de ses pouvoirs, bien conscient que le mystère qui entourait les facultés d’un Seigneur Sith était souvent sa meilleure arme de dissuasion.

Aptitudes, suggéra-t-il ?
Voilà. Prêts ?
Navré, messieurs, elle est un peu directive et pas très diplomatique, mais je puis vous assurer qu’elle sait ce qu’elle fait et de la sorte, vous devriez être protégés.

La stratégie de Darth Venenous présentait à ses yeux un triple intérêt : d’abord, elle lui semblait efficace contre le monstre alchimique, et c’était l’essentiel, ensuite, elle constituait une démonstration de force de nature à calmer les éventuelles velléités de trahison des Arcanautes et enfin, elle protégeait autant que possible ces mêmes Arcanautes et offrait le meilleur des gages de bonne volonté.

D’un geste de la main, Noctis invita la Kaminoane à procéder.

Prêts, fit l’Inquisitrice à destination de la Triade et de Marc, l’incendiaire ?

Les Sorciers Siths relevèrent les bras et, pour la première fois, leurs mains apparurent. Tous étaient apparemment des humains ou des proche-humains.

Venenous activa son double sabre laser.
La Triade se mit à entonner de sombres incantations.
Noctis, lui, avait fermé les yeux et il se plongeait dans la Force, et dans la Force vivante en particulier.

Et puis la Kaminoane s’élança dans le défilé, seule. Un premier tentacule sortit brusquement de l’un des trous à flanc de canyon, que l’Inquisitrice évita avec la même aisance acrobatique dont elle avait déjà fait preuve dans la prison. Bientôt, ce furent des dizaines, peut-être des centaines de tentacules qui fouettaient le mince défilé dans le canyon. Le sabre laser vrombissait et tranchait dans le vif, alors que les réflexes de l’Inquisitrice, décuplés par la Force, lui permettaient d’éviter toujours de justesse ces lianes assassines.

Chacune faisait peut-être une trentaine de centimètres de diamètre et plusieurs mètres de longueur. On apercevait sur certaines des traces de morsures et de griffes, ou des cercles noirs, quand la fibre végétale avait été calcinée par un tir de blaster, et c’était autant de témoignages des combats infructueux qu’hommes et bêtes avaient dû mener pour se tirer de son étreinte mortelle.

Le chant de la Triade était de plus en plus obsédant. Soudain, des boules de Feu Obscur jaillirent de leurs doigts, pour s’emmêler dans une torsade brûlante et partir consumer les lianes les plus proches. Noctis entendit un juron d’un Arcanaute, derrière lui, et puis Marc activa son lance-flamme. Le vent brûlant qui s’engouffrait dans le canyon attisait la fournaise. La chaleur, déjà difficile à supporter sur Louxor IV, était devenue presque intenable. On n’apercevait plus guère les éclats lumineux du double sabre laser, à travers les flammes et la fumée.

* Stop ! *

L’ordre de Darth Venenous avait résonné dans l’esprit commun de la Triade et le Feu Obscur se tarit. Quelques secondes plus tard, la silhouette de l’Inquisitrice se dessina dans la fumée et, d’un dernier bond, elle émergea de l’incendie, en sueur, essoufflée et une partie de sa robe de bure sombre réduite en cendres.

Seigneur…, fit-elle d’une voix rauque.

Sans rien répondre, Absalom s’avança à son tour, à pas lents, alors que le vent dissipait déjà la fumée de l’incendie. Le monstre sith avait rétracté ses tentacules carbonisés, tranchés, mutilés à l’intérieur du mur rocheux du canyon. Partout, par terre, des tronçons calcinés et sectionnés encombraient le chemin. Certains frémissaient encore, agités par les ultimes soubresauts de leur existence maudite.

Vous devriez…

Darth Venenous était enfin parvenue à se relever et elle s’adressait désormais aux Arcanautes.

… vous reculer… si vous tenez… à la vie.

Darth Noctis était désormais debout face aux innombrables ouvertures qui trouaient la pierre. Il tendit les mains. Après un dernier coup d’oeil, pour s’assurer que leur équipe était hors d’atteinte, le Sorcier prit une profonde inspiration et pénétra le mystère de la Force Vivante : celui de la vie et de la mort, de sa vie à lui et de la mort des autres.

Tout autour de lui, les buissons se mirent à flétrir, rapidement vidés de leur énergie vitale. Le Champ de Mort s’étendait mètre après mètre, pénétrait les souterrains du canyon et submergeait, comme une vague mortifère et impitoyable, l’invention hideuse. Absalom ouvrit brusquement les yeux. Il sentait la vie affluer en lui. Une vie pleine du Côté Obscur, malsaine, torturée, depuis des siècles, une vie primitive et simple, qui s’éteignait peu à peu pour le nourrir.

La sève noire de la créature en train d’agoniser commençait à suinter par les orifices de la pierre. Sous leurs capuches impénétrables, les trois sorciers de la Triade contemplaient leur maître avec une vénération malsaine. Il y avait quelque chose d’obsédant dans la présence de Noctis, à mesure qu’il se gorgeait de l’essence vitale de la créature et de tout ce qu’il venait de tuer, autour de lui. Les rougeurs qui étaient apparues sur sa peau à cause du soleil du désert se dissipaient alors qu’il retrouvait sa beauté inaltérable, inhumaine.

Et puis ce fut fini. Le vent continuait à souffler, mais le reste, sur une dizaine de mètres tout autour du Seigneur Sith, n’était qu’un silence de mort : plus de frémissements des tentacules dans la roche, plus de bruit discret des insectes décimés qui avaient jusque là grouillé sous le sable, plus de cris rauques des oiseaux squelettiques et membraneux qui nichaient dans le canyon et dont les corps sans vie gisaient désormais au milieu du bois flétri.

Absalom, encore enivré du Côté Obscur et de toutes ses vies qu’il venait d’aspirer, se tourna lentement vers les autres et déclara d’une voix dont l’écho résonna dans leurs esprits :

La voie est libre.
Joseph Vankrayn
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La colonne venait à peine de s'avancer dans le sentier qu'une voie retentit derrière eux faisant arrêter leurs pas.

Il entendit le seigneur noir proposer leur groupe pour nettoyer le passage, une demande que ni lui, ni les arcanautes ne refusèrent trop comptant de laisser le dangereux nettoyage à quelqu'un d'autre. Est-ce qu'il avait fait cela, car il voulait réduire au minimum les pertes possibles ? Est-ce que c'était un moyen de montrer leur implication dans la chose et qu'il était digne de confiance ?

Difficile a dire car pour Joseph seul un sith pouvait comprendre un autre sith, dans le meilleur des cas... Cela pouvait très bien venir d'une réflexion louable comme du pire des stratagèmes, mais tant que cela était profitable pour lui et les membres de son groupe... C'était tout ce qui comptait pour l'instant.

Ils écoutèrent donc tous la "Tige" expliquer son plan dont la quasi-totalité consistait sur l'utilisation de leur pouvoir, ce qui était logique en soit au vu des personnes concernées...
Surtout qu'il pourra voir de très près de nouvelle utilisation de leur pouvoir, toujours une bonne chose que de mieux comprendre les outils et armes de ses futurs adversaires.
Non pas qu'il ait pensé a les trahir ou attaquer durant la mission, cela serait des plus suicidaires vu leurs situations. Mais pour plus tard...

En tout cas nul doute que ce qu'il vit en valait son pesant de crédit s'il revendait l'enregistrement à des nobles en mal d’expérience nouvelle. Qui pouvait se vanter d'avoir vu un groupe de sith réduire en bouilli, découpé en rondelle et fait un barbecue avec une espèce alien tentaculaire...
Joseph lui pouvait...

Il poussa un soupir d'appréciation devant la maîtrise martiale de la "Tige" qui, il ne pouvait pas dire le contraire, savait manier ses armes. Il pouvait voir l'agilité de son corps et l'avantage qu'offrait sa taille anormale combiné à ses sabres démesurés lui donnant une portée d'attaque anormalement grande. Grommelant sous son casque, il calcula qu'il ne pouvait tenir que quelques passes avec elle si cela venait en un duel à l'arme blanche...

Après tout il était spécialisé au tir à longue distance pas au combat d'arme de mêlée...
La suite fut encore plus intéressante néanmoins...
Les trois acolytes ou larbins qui suivaient le seigneur c'était mit à chanter d'obscur mantra et semblait préparer un "sortilège" qui prit rapidement l'aspect de flamme... Spécial.
Du genre à te brûler au point de laisser que des cendres de ton corps...

Vint ensuite le clou du spectacle avec l’intervention du seigneur dont ses serviteurs se mirent tous sans exception à s'éloigner de lui et avertirent les arcanautes de faire de même.
Comparé à la "Tige" qui avait découpé les tentacules en sashimi de manière spectaculaire ou les flammes du "Trio" qui avait tout réduit en cendre, le seigneur n'était pas aussi... Impressionnant.

Pourtant... Dès que Darth Noctis avait fermé les yeux, semblant se concentrer sur quelque chose d'immatérielle. Joseph avait senti ses tripes se tendre...
Et quand elles lui faisaient ça, c'était toujours mauvais signe.
Il ne savait pas pourquoi, mais se que le seigneur était en train de faire était d'une dangerosité extrême, au point d'avoir les poils électrifiés et tendus comme des antennes holo.

La réalité de la chose le frappa aussi durement que s'il était tombé du haut de la falaise et lui montra que ses tripes avaient encore une fois vu juste.
Une "Zone de Mort" apparut autour de l'Harpien qui semblait avoir réduit à néant toute vie qui l'entourait et cela sur plusieurs mètres de distance. Il fallait dire que les quelques oiseaux qui étaient tombés autour d'eux comme frappé par la foudre avait de quoi rendre la chose mémorable.

De la puissance à l'état brute et du pouvoir inégalé...
Que faire face à ça ? Que l'on porte la dernière armure ou bouclier ne protégerait certainement pas son porteur d'une telle... chose. Heureusement cela semblait demander une certainement préparation et concentration mais c'était bien le seul défaut qu'il pouvait décerner en si peu de temps.

Comme il le pensait, éviter le plus possible de s’aliéner ou de combattre des forceux en tout genre et surtout les sith car ils faisaient partie des ennemies les plus dangereux de la galaxie et de loin.

"Impressionnant... Nous allons reprendre la tête maintenant."

Oui cela était impressionnant, nul doute qu'il aurait difficilement fait mieux sans aucune perte. Cela dit il n'était pas née avec un tel pouvoir et n'en avait pas besoin car il avait confiance en lui pour y arriver sans. N'était-ce pas comment il avait vécu depuis toujours et le fait qu'il comptait combattre et traquer dans un futur proche de tel être...

La proie et le chasseur peuvent changer très rapidement, le tout était d'avoir le plus d'information possible et de préparer la traque du mieux qu'il pouvait.
Cela serait certainement des plus excitants...

-

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Station radar ciblé...

Il regarda la station radar qui était situé plusieurs dizaines de mètres au-dessus du groupe qui avait fini de monter le sentier à la nuit tombé. Activent les jumelles intégrées dans son casque, il étudia la zone et les possibles plans d'attaques qu'il pourrait mettre en place.

La station semblait positionné au bord de la faille, encré par plusieurs pilonnes qui semblaient maintenir la structure de tomber. Il balaya rapidement l'idée de les détruire, car ils n'avaient pas les explosifs pour cela, il était venu léger et sans aucun kit de démolition à part quelques grenades.

Il remarqua la plateforme d’atterrissage qui devait certainement servir pour tout ce qui concernait approvisionnement de la station en matérielle ou en personnelle. Transporter tout cela en vaisseau devait certainement être plus rapide, rentable et utile que de le faire à pied ou en véhicule. Surtout quand on voyait les bestioles qui traînaient dans les environs.

Certainement due à leur position dans une zone arrière de leur clan ou le fait qu'il était tard, il ne vit que peu de présence ennemie du coté de la faille ou sur la piste d’atterrissage vide. Point part lequel il décida d'infiltré la base.

"Bon... Voici le plan !" Dit-il en se tournant ver le groupe derrière lui. "Nous allons utiliser les grappins pour monter au niveau de la piste atterrissage et la sécuriser. Après avoir neutraliser les ennemies présents nous nous dirigerons vers la station en elle-même. On la nettoie et la sécurise avant de la mettre hors de service, puis on appelle la cavalerie pour qu'il vienne nous chercher !"

Il avait détaillé le plan avec des tracés dans le sable pour montrer les détailles de chaque phase tout en restant le plus général possible car il n'avait après tout aucune information précise. Et s'il avait comprit quelque chose avec les plans, c'était que les plus simples étaient toujours les meilleurs.

"On peut s'attendre à quel genre de résistance ?" Dit-il en se tournant vers leur guide.

"Krrrr... Un dizaine... Maximum... Pas besoin de grand monde pour surveiller des écrans..."

Il regarda "l'insecte" un temps avant de se détourner de lui et jeter un coup d’œil vers les sith.

"Nous passerons les premiers et nous vous ferrons signe une fois la voie dégagé."

Une fois que tout semblait en ordre, il sépara les survivants en deux escouades de trois qui allaient infiltrés la piste d’atterrissage et le pont la reliant à la station par les deux cotés. Tirant leur grappin, ils se mirent rapidement à grimper vers le pont avec les moteurs les tirent vers leur destination.

Ce n'était bien entendu pas la première fois qu'il devait infiltrer un endroit interdit d'accè et sécurisé et il savait que les membres de la 8ème Légion étaient aussi des soldats d'élites qui étaient entraînés dans des opérations d'infiltrations. Il en avait d’ailleurs entraîné certains sur leur base secrète quand Fang l'avait engagé.

Grimpant silencieusement le rebord du pont métallique, il se cacha derrière un tas de caisses qui faisait une parfaite cachette derrière lequel il pouvait espionner les environs.

"J'ai un tango au niveau de la zone d’atterrissage. Deux autres aux niveau du pont métallique."

Tout semblait au beau fixe pour eux. Un d'entre eux qui semblait admirer la vu tandis que deux autres à plusieurs dizaines de mètres derrières lui était entrains de discuter autour d'un feu. 
Il était vraie qu'avec la venu de l'obscurité, la chaleur avait diminué drastiquement et qu'il serait entrain de souffler de la vapeur s'il n'avait pas son équipement sur lui.

Le trio ne semblait pas conscient de la menace qui se rapprochait d'eux dans l'ombre.

"Moi et Miko le duo... Jourk le solo... A mon signal."

Si il avait le temps d'observer la base et de tirer des informations, il aurait attaquer juste après le changement de quart et après que leur ravitaillement hebdomadaire était passé. Cela lui aurait permit d'éviter une surprise mais il n'avait pas le temps et devait faire avec.

Il avait deux choses de leur cotés, le fait de ne pas avoir était repéré jusque là et le fait qu'il faisait nuit. Il n'aura pas meilleur moment pour attaquer çà il en était sur.

"Trois... Deux... Un... Top !"

Tel des prédateurs se jetant sur leurs proies désemparées, Joseph prit appuis sur le tas de caisse derrière lequel il se cachait pour sauter sur sa cible. Le fait de discuter autour d'un feu avait certainement du diminuer leur vision car ce ne fut que quand il allait le heurter de plein fouet qu'il vit le visage de "l'insecte" montrer quelque chose et se déformer.
Est ce que c'était de la surprise ? De la peur ?

Nul doute que de voir surgir de l'ombre un humain en plein air et qui semblait se diriger vers sois à toute vitesse devait être une vision des plus inhabituelles...

Dans tout les cas, le poids d'un Joseph en pleine lancé était des plus "percutants" et il ne put se maintenir debout et s’effondra avec lui. S'étant préparé à cela, Joseph put profiter du moment de distraction de sa cible et de sa vulnérabilité pour lui transpercer la trachée durant l'impacte et l'empala en s'effondrant sur lui. Retournant la vibro lame dans la plaie et le décapitant presque au passage, il se releva tout aussi rapidement pour examiner comme cela se passait pour les deux autres cibles.

Il fut accueillit par la vision de deux autres cadavres se vidant de leur sang et tressaillant de leur dernier souffle de vie. Tout semblait s’être déroulé sans accro.

"Jetaient les par dessus-bord !"

Pendant que les arcanautes se débarrassaient des cadavres, il sécurisa des cordages avant de faire signe au sith situé en dessous que tout était sous contrôle et qu'il pouvait donc monter.

 "On continue..." Dit-il une fois la jonction entre les deux groupes effectués.
Absalom Thorn
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Seigneur ?

Il y avait une pointe d’inquiétude dans la voix de la Kaminoane, alors qu’ils patientaient au pied de la falaise, en attendant de recevoir le signal des Arcanautes partis sécuriser la piste d’atterrissage. C’était que la nuit était tombée, presque brutalement, près de l’équateur de la planète : les étoiles, les lumières de la station et la demi-silhouette de Mimban autour de laquelle orbitait la lune jetaient les seules lueurs sur le désert. Mais pour un Hapien comme le Jedi Noir, c’était fort insuffisant, et Absalom était entièrement aveugle.

Ce n’est pas la situation idéale, je ne vais pas vous mentir, murmura Noctis, que l’ironie de son pseudonyme frappait de plein fouet.

Le regard de l’Inquisitrice s’arrêta sur le Carver qui venait d’enfiler des lunettes de vision nocturne.

Donnez-moi ça, ordonna-t-elle.
Mais certainement pas.
Une réponse audacieuse, remarqua Noctis à demi-voix, plutôt pour lui-même que pour leur guide, que la lame d’un sabre laser rouge, tenu par Darth Venenous, venait de disposer à plus de générosité.

Anna Su tendit les lunettes à Absalom qui les ajusta sur son nez. L’opération était compliquée par les différences physiologiques entre un Carver et lui. La constitution de ses yeux s’adaptait mal à l’image fractionnée que les lunettes prévues pour l’insectoïde lui renvoyait, mais c’était probablement mieux que rien.

Alors ?
Disons que je ne vais pas m’inscrire à une compétition de fléchette.
C’est bon, intervint la porte-parole de la Triade, en apercevant la silhouette sombre de Joseph en haut du ravin.
Allons-y.

Venenous s’engagea la première, avec une facilité déconcertante. Les prouesses acrobatiques dont elle avait fait preuve quelques minutes plus tôt en affrontant furent renouvelées, alors que son maître s’engageait derrière elle, avec une grâce beaucoup plus… discutable. L’alpinisme n’était pas précisément l’activité favorite d’Absalom, ni d’ailleurs des trois prophètes de la Triade, et ce furent des Siths pantelants qui s’établirent finalement sur la plateforme d’atterrissage.

Sans commentaire, marmonna Absalom, avec ses lunettes de mouche et son point de côté, en sentant sur lui le regard goguenard de Venenous.
Dites-vous que ça fait les biceps.
Mes biceps se portent très bien comme ça, merci.

Derrière eux, la Triade était en train de cracher ses poumons.

D’un autre côté, je préfère monter à la corde en haut du ravin que de me faire jeter sans corde depuis le haut du ravin.

Et après avoir vu le verre à moitié plein, les cinq Siths et leur guide rejoignirent les Arcanautes, occupés à forcer la porte de la station, aidés par la couverture de l’obscurité. Les sécurités informatiques étaient somme toute rudimentaires : dans ce recoin de la galaxie, on ne pouvait pas précisément s’offrir les dernières inventions des cryptographes de génie et, si Absalom avait vu autre chose que les images à demi psychédélique d’un kaléidoscope pour un enfant, il se serait rendu compte que la station aurait eu besoin d’un sérieux effort de rénovation.

Un crépitement électrique se fit entendre, suivi d’un bip caractéristique, et les deux lourds battants de la porte auxiliaire, qui jouxtait celle, plus large, donnant accès au hangar pour le ravitaillement. Absalom réprima un soupir de soulagement en constant que l’autre côté, à l’intérieur, la lumière électrique inondait un vaste espace où s’entassaient tout un bric-à-brac mécanique, qui n’était sans rappeler le repaire de leur guide.

Ils se dissimulèrent derrière des caisses dont, à en juger à l’emblème qu’on y avait gravé, avaient dû être extraites plus ou moins illégalement de la cargaison d’un transport impérial. De toute évidence, en tout cas, la station était entretenue avec des pièces détachées rassemblées au petit bonheur la chance, au gré du charognage ou des prédations, dans ce désert hostile où les ressources étaient rares. D’ailleurs, le regard du Carver qui les accompagnait faisait déjà l’inventaire de cette caverne au trésor.

À gauche, tout près d’eux, et à droite de l’autre côté de la salle, deux escaliers métalliques menaient à la même galerie supérieure qui desservait les couloirs conduisant aux autres étages de la station circulaire. Débarrassé de ses lunettes de vision nocturne, et après avoir cligné plusieurs fois des yeux, Absalom parvint enfin distinguer la silhouette de deux Carvers qui, adossés au garde-fou, discutaient dans les cliquetis de leur langue incompréhensible. Une manière très personnelle de monter la garde.

Ces malheureuses sentinelles offrirent une cible parfaite à deux tirs de blaster qui les firent basculer dans le vide et la troupe s’engagea dans l’escalier.

On devrait sécuriser la batterie anti-aérienne elle-même en même temps que le poste de commande, déclara l’Inquisitrice, au cas où des renforts ou un vaisseau de ravitaillement se présente.

En la matière, Absalom s’en remettait à l’avis de sa seconde.

Joseph, j’imagine que l’un de vos hommes sera plus habitué que nous pour manier ce genre d’équipement et…

Une alarme soudaine coupa la parole à l’ancien Sith. Ses sons stridents étaient emmêlés de quelques mots cliquetés.

Nous avons été repérés, expliqua obligeamment le Carver.
Sans blague.
Leur clan va probablement envoyer des renforts.
Je couvre la piste d’atterrissage, déclara la Sith, avant de se tourner vers la Triade :Tenez au courant de la progression des transports.
Fort bien.

Absalom, lui, emboîta le pas aux Arcanautes qui se dirigeaient désormais d’un pas de course vers les étages supérieurs de la station, pour neutraliser le centre de commandement. Derrière lui, le guide était obligé de courber la tête : de toute évidence, le bâtiment avait été construit pour servir aux besoins d’humanoïdes plus petits que lui et, en bons opportunistes, les Carvers ne l’avaient investi que bien plus tard.

Au détour d’un couloir, au moment de s’engager dans la coursive qui menait vers la salle de contrôle, ils furent accueillis par des tirs barrages, que les Arcanautes en tête de file évitèrent de justesse, avec les réflexes de soldats bien entraînés. Une guerre de position s’engagea, les Carvers protégés par les portes métalliques à demi-ouvertes de la salle de commandement, les Arcanautes en embuscade aux angles du couloir.

Donnez-moi quelques secondes, déclara le Seigneur Sith, qui fermait la marche.

Ses mains parallèles l’une à l’autre, les doigts légèrement courbés, il se mit à concentrer la Force entre ses deux paumes. Petit à petit, un tourbillon d’énergie télékinésique s’y formait, dont la puissance montait progressivement. L’homme avait de plus en plus de mal à empêcher ses mains de trembler, tant la sphère devenait instable et puis, à la dernière seconde, il tendit les mains pour la projeter dans la couloir.

La déflagration de Force fila à toute vitesse en fissurant les murs sur son passage avant d’exploser violemment contre les portes métalliques. Elle n’avait probablement pas fait trop de dégâts au-delà, mais les tirs avaient cessé pour quelques secondes : c’était la fenêtre d’opportunité dont les soldats avaient besoin pour prendre le couloir et donner l’assaut sur le poste de commandement.
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