Korgan Kessel
Korgan Kessel
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Pendant ce temps, dans le hangar,

Les hommes et femmes se regardent, mine grave, corps figés, yeux ronds. Au dessus de leurs têtes, le plafond s'est fissuré, dans un craquement inquiétant. La secousse, aussi violente qu'inattendue a pris tout le monde de court. Rapidement, les regards se tournent vers le Zabrak, dernier membre des Typhons encore présent sur place. Celui-là même à qui le Caporal-chef Kessel a confié son commandement. Il secoue la tête, cligne des yeux, reprend sa respiration coupée par la surprise. Les autres aussi sortent de leur mutisme, échangeant des chuchotements :

« Qu'est-ce qui s'est passé... »
« On aurait dit un tremblement de terre... »
« Non c'est sûrement une explosion ! »
« Vous croyez qu'on va... »


Le doute, les questions, autant de distractions que ces hommes n'ont le luxe de se permettre. Ainsi, Zark « Rogers » Roth'gers, lève la main, prétexte de recevoir un appel radio pour leur intimer l'ordre de se taire. Il chuchote alors, dans le micro de son casque, la main posée sur le coté, au niveau de l'oreille :

« Lewis ? Matt' ? Jez ?! Vous êtes toujours là ?! »

L'espace d'un instant, il hésite à contacter directement Kessel... Mais ne sachant comment une telle secousse avait pu avoir lieux, il préfère ne pas déranger son supérieur probablement concentré sur des problèmes bien plus... Meurtriers.

« Ici Lewis, oui on te reçois... »

L'expert en communication tousse à l'autre bout du fil, respiration coupée par la poussière volatile qui sature l'air du petit bunker où il se trouve toujours.

« Putain, c'est quoi tout ce bordel ?! Il se passe quoi dehors ?! »

Instant de flottement. Lewis se racle la gorge, et crache finalement le morceau :

« C'est Kessel. Il a demandé une frappe orbit... »
« UNE QUOI ?! »


Ce cri résonne dans tout le hangar, rebondissant sur les murs fracturés en échos assourdissants. Toutes les têtes se tournent dans sa direction... D'un mouvement de la main, il ordonne à tout le monde de retourner à son poste. Il peste, lâche un chapelet d'insultes particulièrement colorées, avant de reprendre la conversation, usant de tout son self contrôle pour ne pas hurler. Oui, il a le sang chaud.

« Une frappe orbitale ?! Mais il a complètement pété les plombs ou quoi ?! Il aurait pu tous nous faire tuer !! Ces tirs ont une imprécisions de... »
« De plusieurs kilomètres oui... »
« Mac' ? Toujours en vie ? Moi qui me croyait débarrassé de toi... »
« Dans tes rêves le cornu. »


Le visage du Zabrak se pare d'un sourire. Entre lui et Mac' les piques s'échangent facilement. D'un point de vue extérieur on pourrait croire que les deux Typhons ne s'apprécie guère. Il faut dire que tous les opposent... « Rogers » est petit, trapu, aussi haut que large. Une armoire à glace dessinée pour le combat frontal. Et derrière cette masse musculaire se cache un tempérament de feu. Mac' lui, comme bon nombre de Cathar est grand, svelte, taillé pour la vitesse, les attaques éclairs, surprises. Aussi froid que le vide spatial, le félin ne se déride pratiquement jamais.

Rogers soupire. La colère s'estompe aussi rapidement qu'elle est apparue. Finalement, il lâche, résigné :

« J'imagine que le chef avait une bonne raison pour prendre un tel risque... Bon... Je repasse en silence radio... J'espère que le plafond ne va pas nous tomber sur la tête... »

****
Sur le bord du cratère laissé par la frappe orbitale,


« Ok, j'suis pas bien loin... Avance encore un peu... »

Allongé au sol, les yeux rivés sur la lunette de précision de mon fusil d'assaut, je ne rate pas une miette du spectacle qui s'offre à moi. Je me dis... Ces enfoirés d'impériaux sont loin d'être cons. Ils se sont installés dans une cavité naturelle, sorte de d'énorme grotte à l'intérieur de laquelle se trouve tout le matos sensible, dont certainement le générateur de bouclier. Ce dernier, assez puissant pour produire une dôme d'une trentaine de mètres de haut, les protège des frappes aériennes et orbitales. Seuls les longs canons dépassent du rideau d'énergie, crachant sans discontinuer des lasers capable de réduire en pièces une navette d'assaut blindée. Clair que c'est pas du petit calibre... Je pige mieux pourquoi le débarquement autour de l'anus planétaire a été mis en stand-by le temps qu'on les fasse taire.

Autour du dôme s'étend un second périmètre défensif, plus classique, plus rudimentaire, mais non moins efficace. Murs d'enceinte semi-circulaires en duracier surmontés de spires barbelées aussi coupantes que des lames de rasoirs. A leur base sont postés plusieurs nids de mitrailleuses, elle même protégées par des sacs de sables superposés assez haut pour offrir un écran de protection aux tireurs.

Un dispositif efficace, attestant de l'importance des installations se trouvant derrière. Je grimace, méditatif. Lentement, je fais pivoter mon arme de gauche à droite, jouant avec la molette de ma lunette pour ajuster la mise au point. Je ne détecte aucun mouvement. Comme si les installations avaient été abandonnées...

Je me retourne, sur le dos, pour faire face à Jake, qui remonte la pente du cratère laissé par la frappe orbitale. Je lui fais un rapide topo, et ajoute mon analyse perso :

« Ils craignent sûrement un autre tir. Ça expliquerait pourquoi ils ont désertés leurs nids de mitrailleuses pour gagner l'intérieur du dôme. On voit pas grand chose au travers à cause de la réverbération du soleil sur l'écran d'énergie. Mais je ne doute pas que le comité d'ailleurs sera chaleureux. »

Moue méditative. Ouais ça pique un peu de réfléchir, pas trop l'habitude. Je prends encore quelques secondes pour analyser la situation, avant de désigner du doigt la crête rocheuse qui s'étire jusqu'à la grotte utilisée par les impériaux.

« Bon... J'pense que le mieux c'est... heu... de courir le plus vite possible jusque dans les rochers. On pourra progresser sans être remarqué... On s'approche du mur d'enceinte et là... heu... On avise. »

J'vais être franc : c'est pas le plan du siècle. Clairement pas... Mais merde quoi, j'ai déjà vu pire ! Seule chose qui m'emmerde, c'est la première partie : cent mètre de terrain découvert à parcourir au pas de course... Si un impérial nous capte, on va se faire allumer avant même d'avoir sauté derrière le premier couvert.

« Prêt ? »

Question rhétorique...

« Go ! »

Je me redresse d'un bond, fonce droit vers la crête. J'ai l'impression de peser deux tonnes. Mais quand la mort vous colle au cul, soudain, vous faites des miracles. J'crois que j'ai jamais couru aussi vite de toute ma vie. Les cinquante premiers mètres se déroulent sans accroches... Mais soudain, une tête dépasse des rochers vers lesquels on fonce comme des gros malades. Franchement pas une tête amicale, vu qu'elle se trouve sous un casque impérial. Le mec perds plusieurs secondes connement : clairement, il est paumé, désorienté. Sûrement qu'il a eu chaud aux miches quand le déluge de feu est tombé du ciel. Mais il se reprends rapidement, sort une arme... D'un on est au milieu de rien... De deux, la détonation pourrait alerter le dôme tout proche... Raaaah...

Geste désespéré, sans même ralentir, je choppe le pistolet sagement rangé dans le holter à ma cuisse, mais à peine ai-je levé le cran de sûreté, qu'une décharge aussi silencieuse que fulgurante explose littéralement la boite crânienne de l'autre enflure. Je me fige, surpris... Avant de piger...

Putain, avec toutes ces emmerdes, j'avais complètement oublié l'équipe de snipers restés en retrait ! Je lance, dans le comlink' :

« Merci Zoukoff, joli tir ! »

Mais, on me répond direct, la voix grave :

« Zoukoff est tombé monsieur... Mais continuez d'avancer, on vous couvre »

Triste nouvelle. Mais pas le temps de s’apitoyer sur son sort. Si on crève tous ici, son sacrifie aura été vain.

« Ok ! Faites nous signe si y'a du mouvement »
« Reçu »
.

Rapidement, on gagne les rochers, sans nouvelles encombres. Le type est raide mort, la tête aussi éclaté qu'un fruit trop mûr. Ici le terrain est en pente, chaotique. Mais nous disposons de suffisamment de couvert pour nous planquer si les impériaux se décident à sortir de leur dôme pour reprendre leurs positions défensives. La progression dure ainsi de longues minutes. Plusieurs fois je manque de me tordre une cheville tant le sol est instable. Malgré tout, et ce sans incidents notables, Jake et moi arrivons à moins de deux mètres des murs d'enceinte.

« Toujours aucun mouvement ? »
« Négatif. »
« C'est louche... Ils nous préparent un truc ou quoi ? »


Bon... Dernier coup d’œil par dessus mon épaule pour capter le regard du mercenaire. Dernière ligne droite, la plus risquée... Signe de tête, avant de foncer en mode sprint final. En quatre enjambées je me retrouve dos au mur, fusil bien en main, prêt à réagir. Au dessus de nos têtes s'étendent de longues rangées de fil barbelés. Impossible de passer par dessus, au moins pas au prix de multiples efforts qui nous feraient perdre un temps fou. Je fais signe à Jake de me suivre.

Ainsi j'avance, lentement, sans décoller mon dos du duracier, tous les sens en alerte. On passe le premier nid de mitrailleuse, désespérément vide. Mais bon, j'vais pas me plaindre... Si ?

« Attention ! Ça bouge ! »

Sifflement pneumatique. Merde ! Je me fige, genou à terre prêt à tirer. Deux types sortent. Clope au bec. Le premier s'arrête, regard dans le vague. Il fouille dans sa poche pour en sortir un zippo. Il le porte à ses lèvres se servant de sa paume pour protéger la flamme. Il allume sa clope, file le briquet à son copain. Après avoir tiré une longue taffes, il fait :

« Quel bordel... »

L'autre acquière d'un grognement. Je fais signe à Jake d'approcher lentement. Je lui désigne celui de gauche. J'avance, à pas feutré, dans leur dos.

« Tous ces morts... Pour quoi au juste ?! »

Son interlocuteur hausse les épaules. Perdu dans ses pensées à tirer de grosses taffes. J'approche encore...

« Pour pas grand chose si tu veux mon avis. M'enfin, les ordres sont les ordres... Bon, on devrait se dépècher, le chef va vite capter qu'on est sorti s'en grill... »

Il ne terminera jamais cette phrase. Je lui bondis dessus, Geste vif, net, propre. Mon avant bras se presse contre sa gorge, tandis ma prothèse maintient sa tête en place. Technique classique d'étouffement. Il se débat quelques secondes, avant de tourner de l’œil.

« Jake ! C'est notre ticket d'entrée ! On va chopper leurs uniformes et passer incognito ! »

C'est clairement pas le plan du siècle... J'crois bien que c'est même un putain de gros cliché... Mais bon, j'ai vraiment pas d'autres idées... Aussi, rapidement, je vire mon armure de combat. Je commence par dégrafer la coque protège-burnes, puis les jambières, les bottes, le plastron... J'essaye de ne pas penser aux snipers qui doivent nous mater dans leurs lunettes de précision en se foutant de nos gueules. Merde, il fait un peu froid hein. Sans perdre une seule seconde, j'entame le déshabillage de l'impérial. Il porte une tenue de combat légère, souple, plus proche de l'uniforme que de l'armure. Une bien maigre protection en cas de gun fight... Mais justement... Le but c'est d'éviter les échanges de tir non ?!

Bref, en quelques secondes seulement, je me retrouve à poil, face à un cadavre tout aussi à poil. J'ose même pas tourner la tête pour voir où en est Jake. Chacun a le droit à un minimum d'intimiter non ? Pour déconner je lance quand même :

« Tu vois... J'avais raison. Fumer, c'est dangereux pour la santé... »

Mais au même instant, un voix beugle derrière nous :

« ET VOUS LA ! QU'EST-CE QUE VOUS... »

Je me retourne, volte-face. Le type a la bouche ouverte, les yeux rivés sur ma queue. Par réflexe je porte mes deux grosses paluches à mon organe. Et tente de... heu... Noyer le poisson.

[Jet de charisme échoué]

Je sors les premiers mots qui me passent par la tête :

« Merde quoi ! On peut pu se fumer une pipe... heu... clope tranquille !? »

Bon bref. Y'a des fois où j'arrive bien à baratiner... Là pour le coup faut dire que je suis carrément pris au dépourvu... Je me sens nu et je le suis. Il hurle, en stress total :

« LES MAINS EN L'AIR ! »

Je baisse les yeux sur mon entrejambe planquée derrière mes paumes... Je relève la tête.

« Heu... Non... J'crois que ca va pas être possible... »

La seconde d'après le tir part... Me fauche en pleine poitrine... Black-out total...


****

Après un laps de temps inconnu, lieu inconnu.

Je me réveille en sursaut. Mal de crane indescriptible. J'ai la gerbe au bord des lèvres. Je cligne des yeux, la lumière, pourtant tamisée, m'arrache les rétines. Je grommelle un truc, mais ma gorge est sèche, ma langue inerte. Merde, j'suis où ? Si c'est ça le paradis, je viens de me faire carrément arnaquer ! Je recouvre lentement l'usage de mes sens. Mes membres, tous mes membres, me picotent, comme si des milliers de fourmis les parcouraient. Sensation que je connais que trop bien : tir paralysant. Faut voir le bon coté des chose : au moins j'suis pas mort... Mais j'suis où alors ?!

Je tourne vivement la tête, regrette aussitôt ce geste. Je grimace, cligne des yeux. On dirait... Face à moi plusieurs urinoirs qui puent la pisse. Je suis dans des des chiottes ?! Je tourne la tête de l'autre coté. Jake est là... Entièrement nu ?! Je capte alors que moi aussi... Je suis complètement à poil. Putain. Pourquoi ce genre de saloperies m'arrivent tout le temps en mission... Merde, la poisse me colle au cul.

A poil ET menotté à un radiateur. Rien que ça... Je tente de lâcher un sourire, mais j'imagine que mon rictus ne ressemble pas à grand chose. La moitié des muscles de ma gueule sont encore paralysés. Je claque la langue plusieurs fois, la fait tourner dans ma bouche avant de me hasarder à parler. Face à moi, Jake se réveille également.

« Tu m'échcuchra mon pote... »

Je grimace, tente d'articuler du mieux que je peux :

« Mais là, à cet instant, je donnerais pas mal de choses pour t'échanger contre une Chancelière un peu trop poudrée... »

Y'a quatre urinoirs, plusieurs portes donnant sûrement sur des chiottes. L'unique accès permettant de sortir de la sordide pièce se trouve sur le mur opposée, à coté d'un tas de fringues qui sont sûrement les nôtres. Ces enfoirés les ont même pas pliés...

« Faut voir le bon coté des choses, on est entré sans se faire descendre... »

J'inspire... Expire... Me prépare psychologiquement à la suite des événements. Ca va pas être drôle.

« Deux choses l'une... Soit t'as une idée pour nous sortir de là... Soit va falloir que tu choppes le cutter laser que je planque dans mon cul... »

Et ouais. Vous avez bien entendu. Lorsque je pars en mission, je planque toujours un plan de secours dans mon cul... On peut y mettre un tas de chose en fait, question de mental. Au début ça irrite un peu... Mais quand on se retrouve sous le feu ennemi, on oublie vite cette petite gène. C'est pas la première fois que je me fais capturer, et j'ai remarqué que, souvent, ces enfoirés d'impériaux esquivent la fouille anale. En même temps, je les comprends... Bref. Un plan B merdique pas facile à chier.

« Alors ? »
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Jet de Korgan raté...


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Tour de : Jake. Compétences à utiliser : Dextérité OU Agilité.
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Jake Grogna et se réveilla menotté à un urinoir, sympa comme réveil l'odeur de pisse stagnante.
Tout prés, en face le Caporal chef aussi nu que lui encore plus sympa... Jake cumulait les mauvaises surprises.
Un lancinant bourdonnement frappait l’intérieur de son crane cabossé alors qu'il remua la tête.
Un coup de crosse probablement ou un quelconque tronc contendant... Que s'était il passé ? Il ne savait plus vraiment, son esprit était embrouillé, mais une chose était sûr, leur positions n'était pas des plus enviables...
Grommelant, le jeune mercenaire écoutait Korgan et secoua la tête vivement.

''Ah putain je te remercie du cadeau! C'était ça ton plan?! Que je te visite l'usine à suchard! Tu veux pas qu'on se huile le torse et qu'on se frotte les abdos pendant qu'on y est? ''

Était-ce une plaisanterie ? Lui ? Jake ? Explorer le caporal chef pour y récupérer un cutter laser planqué dans son cul ? C'était de très mauvais goût ! Ah non !!! NON NON ET NON!!!
Il allait trouver autre choses... Il devait trouver autre choses... C'était vital.

Se regard se promenait dans tout les sens à la recherche de quelque chose d’utile, n'importe quoi... Mais désespéré... Il ne trouva rien.
Grommelant une nouvelle fois il grimaça, plissant les yeux, révulsé à cette simple idée. Cacher des trucs dans son propre cul... Soit ! Il avait fait du pénitencier... Il connaissait cette pratique, sans toutefois l'avoir utilisé, mais de la à aller fouiller dans le cul de quelqu'un à la recherche de quelque chose de précis... La c'était bien différent !
Ce plan aussi merdique soit-il était leur seul chance... Faudrait bien qu'il se fasse une raison.
Plissant le nez il se resigna.

''Non J'ai pas de meilleure idée ptit génie.... T'as caché autre chose dans ton fion qui pourrait être utile ? Du genre je sais pas moi... La 101 ème division Aéroporté ? Ou bien que sais-je encore, la fanfare du régiment ? Histoire que j'en profiter pour regarder pendant que j'y suis !''

Soupirant longuement il lui fit signe de la tête :

''Bon... Allez merde, tourne toi et approche tes fesses poilus de merde qu'on en finisse !''

Jake n'était pas content, son esprit se refusait à reconnaître se qu'il était en train de faire, regardant Korgan lui présenter son arrière train près de ses mains menottées.
Il vivait un cauchemar éveillé, aurait il seulement imaginé faire ça dans sa vie ? Oh que non.
Le mercenaire renifla bruyamment avant de glisser difficilement deux doigts dans l'orifice du Caporal.
Pour la république Jake, pour émalia, pour... pour... il essayait de trouver une raison à tout cela.

''Détends toi bordel j'arrive à rien!''

Jake grogna, ses doigts happés par le cloaque chaud du militaire, vociféra entre ses dents serrées autant par le dégoût que par son imagination débordante, il eut un haut le cœur, fermant sa bouche et gonflant les joue...
Il ne manquerait plus qu'il aime ça en plus, ce que Jake lui défendit avec véhémence.

''Mec je te jure... t'as pas intérêt de me faire le levé des couleurs version Kessel !''

Il ne manquerait plus que ça au tableau... Se tortillant, le militaire n'offrait pas un terrain assez favorable à la fouille du mercenaire.

''Cambre toi je sens que ça vient!''

Mais le cutter s’échappât des doigts du jeune homme, filant plus profondément dans les entrailles du capitaine.
C’était l'horreur à l'état pur... Jake s'insurgea :

'' Raaaaah!! Salopard va! Il m'échappe!!! Allez!! Cambre toi plussseuuuu! ''

Le sas de la pièce s'ouvrit, alors qu'un impérial entra surprenant deux hommes aux pratiques douteuse...
Devant les yeux du soldat, une vision d'horreur. Deux hommes musclés, nu, menottés à des radiateur, l'un penché en face de l'autre, le deuxième fouillant dans ses entrailles...
Ouvrant grand les yeux et la bouche, l'homme se figea.

''Oh mon di...''

S’écriât finalement le soldat devant cette vision insoutenable, avant qu'il ne se retourne en hâte, se cognant dans la chambranle de la porte avant de sortir tel une fusée, laissant les deux hommes

''Ah ben bravo... Merci... Vraiment !''

Jake maudissait cette idée... Mais il était dans le caporal... A fouiller et refouiller du bout des doigts tentant d'attraper le petit objet. Il lui fallut une bonne dose d'agilité pour enfin arriver à ses fins (jet d'agilité réussi, trop content....T_T )

''ça y est !!! je le tiens !!''

Exultât t'il, récupérant le préservatif.
Un nouveau haut le cœur le surprit, laissant échapper un rot de dégoût alors qu'il déchira et ouvrit le petit sachet de caoutchouc contenant le saint Graal.
Soupirant... n'en pouvant plus, le jeune homme se débarrassa de la relique souillée par les entrailles du caporal et se saisit du cutter les doigts tremblants, s’obligeant à contorsionner ses poignet pour entamer les menottes.
Le métal céda rapidement et, se levant vers Korgan, Jake entreprit de libérer le militaire de ses entraves.

''Venez voir les gars... c'est dingue !''

S’éleva par delà a porte des sanitaires. Il fallait agir, car d'une part Korgan n'avait plus rien « d'utile » dans son petit coffre magique et d'une autre part car ils n'auraient pas une autre opportunité pour s'en sortir...


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Jet de Jake réussi ! + 4 pts

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Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Constitution OU Dextérité.
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Je lève les yeux au ciel, grommelant :

« Pour la fanfare ça peut s'arranger... Mais écarte-toi, où tu risques de prendre des éclaboussures... »

J'dis ça sur un ton sarcastique. Il croit quoi ? Que ça me fait plaisir de m'enfoncer des trucs dans le cul ? Bah non. Mais heureusement que je le fais ! Sinon on serait là comme deux pauvres cons à attendre notre exécution ! C'est déjà un miracle en soit que les impériaux ne nous aient pas fait sauter la tronche, sûrement qu'ils veulent nous tirer les vers du nez, ou un truc du genre. Bref, sans un mot de plus, je tends le cul, et tente de me décrisper autant que possible... Alors ses doigts pénètrent dans mon anus, je grimace soudain, mouvement de recul que je tente au mieux de contrôler. Merde, c'est vraiment contre nature ce truc. Qu'est-ce qui faut pas faire pour survivre... Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort à ce qu'il paraît... J'me demande bien ce que je vais gagner dans cette affaire pfff. Je serre les dents, essaye de penser à des trucs cool... J'sais pas... Des bécanes, des armes. La nature. Une douche. Tous ces machins qui me détendent... Mais faut avouer que l'exercice est difficile, vraiment difficile. En plus cet enfoiré à des doigts énormes !

« J'fais ce que je peux putain... »

La sueur commence à me dégouliner du front. Paumières closes, plissées. Je serre les poings à m'en faire blanchir les phalanges...

« Encore un peu plus loin... Sur la gauche... »

Je lâche un grognement alors que ses ongles m'irritent le conduit. Sur son insistance, je me cambre autant que possible.

« Fait chier... J'crois bien que les vibrations de la moto ont fait remonter le paquet plus haut que prévu... Attends, j'essaye de pousser un peu... »

Dans mon cul, j'sens bien que Jake perds patience. Ses mouvements sont de plus en plus brusques, par deux fois, je serre les dents, me retenant pour ne pas lui hurler d'y aller mollo... Mais tout comme lui, j'sais qu'on a pas toute l'après midi. Alors je pousse encore un peu plus... Jusqu'au moment où un impérial se pointe... Je lâche un putain de soupire, dépité...

« Ouais tu pourras me dire merci quand t'auras sorti tes doigts de mon cul ! Aller grouille ! J't'ai pas demander de me refaire toute la déco intérieure ! »

A cet instant, j'dois faire usage d'absolument tout mon self-control pour garder l'anus le plus dilaté possible... Un seul faux mouvement, et ses doigts pourraient rester coincés à l'intérieur. Enfin, il choppe le sachet, je le sens glisser, il l'extirpe... Je souffle... Ah... Putain... Que c'est bon quand ça s'arrête... L'espace de quelques instants, j'ai encore l'impression qu'il me trifouille le fion, mais la sensation disparaît rapidement, tandis que les irritations s'estompent. Si demain j'ai des hémorroïdes, je saurais pourquoi. Enfin... Si j'ai un demain. Faudrait déjà sortir de ce bordel.

Menottes coupées, je me redresse, m'étire. Déjà des claquements de bottes se dirigent vers nous. La confrontation est inévitable. Je me place juste derrière la porte et tourne la tête vers Jake :

« Prépare toi à les réceptionner comme il se doit... Tu prends le premier »

Elle s'ouvre en trombe. Trois types qui se précipitent à l'intérieur des chiottes.

« J'vous jure ils... »


J'lui laisse même pas le temps de capter ce qui se passe. Directe je lui choppe le bras, l'envoie valser en direction de Jake. Les deux autres, interdits, perdre plusieurs secondes à cogiter. Mon poing termine sa course dans l'estomac du plus proche que je dégage aussitôt, tandis que le troisième tente de se saisir de son arme. Je me jette littéralement sur lui, et d'un coup d'épaule, le plaque violemment contre le mur. Ma main referme sa prise dans ses cheveux... Et dans un hurlement de fureur, je lui claque la gueule contre un urinoir. La faïence vole en éclats tranchants, lui ravageant la moitié droite du visage. Mais déjà, dans mon dos, le type que j'ai frappé au ventre se reprend... Et plutôt que de tenter de m'aligner à coup de laser, il se jette sur moi, m'enserre de ses deux bras musclés pour m'immobiliser. Putain de pédé. Au sol, la gueule cassée peine à se relever... Je penche la tête en avant... Et d'un puissant coup de l'arrière du crâne, je pète les dents de mon agresseur. Il relâche sa prise, je me retourne... Juste à temps pour voir un immense poing voler vers ma face. In extremis, je me baisse. Coup de pied rotatif, je lui fauche les jambes, il s'éclate au sol. Je lui saute dessus, à califourchon, dans l'espoir de l'étrangler. Mais cet enfoiré est vif, il me désarçonne d'un mouvement du bassin. Au sol, je roule. Par réflexe, cherche une arme à tâtons, quelque chose avec laquelle je pourrais me défendre. Mes doigts se referment sur un morceau de tissu... Je tourne la tête : c'est mon slip. Il faut savoir une chose les gars : entre mes mains, tout peut devenir mortel. D'un bond je suis debout. J'esquive un coup de poing, en bloque un autre des avant bras. Au troisième direct, je me glisse sous sa garde, sous son bras, passe dans son dos. Et là, d'un geste vif et précis, je lui passe mon slip par dessus du cou, et tire dessus de toutes mes forces. Il se débat, tente de chopper mon calbut... Mais l'élastique tient bon, on a pas du matos de seconde zone dans l'armée hein ! Un slip de compète je vous dis... La scène dure encore quelques secondes... Le type perds lentement ses forces, ses mouvements deviennent plus lourds, plus lent. Il suffoque, vire au violet. Finalement, il tourne de l'oeil, ses jambes se dérobent sous lui. Je lâche tout, il s'éclate au sol. Je me retourne, l'autre est toujours à quatre pattes, sonné, la gueule en sang. D'un bon coup de pied dans les côtes, je l'envoie rejoindre Morphée.

« Faut qu'on bouge ! »

Mais pas à poil hein. Je me précipite vers le tas de fringues commence à faire le tri et envoie celles de Jake dans sa direction.

« Et tu me fera le plaisir de te laver les mains mec... »

Je saute dans mon armure de combat. Pourquoi ne pas avoir tenté de chopper un uniforme impérial ? Parce que putain, après ce qu'on vient de vivre, j'ai pu envie d'en entendre parler ! J'ai besoin de me défouler, de tirer sur tout ce qui bouge ! J'ai pas la tête à faire de la comédie !

« Faut qu'on trouve comment faire sauter ces DCA... »

Évidemment, on n'a plus aucun explosif, et pour seules armes, on a les pistolets que nous ont offert nos trois potes impériaux. J'en prends deux, un dans chaque main. Ça va être comme dans les holofilm de cow-boy j'te l'dis...

Mais alors que je m’apprête à quitter la pièce, une explosion fait trembler les murs. Une alarme se déclenche. Je pige direct ce qui se passe...

« La cavalerie vient nous chercher, héhé. »

Chez les Typhons, on abandonne personne. Les snipers ont dû passer le mot, informer mes gars qu'on s'était fait connement taupés... Et alors j'imagine que Rogers s'est aussitôt jeté dans le tank pour venir nous offrir la diversion dont nous avions besoin pour sortir de là. Ces gars sont les meilleurs, putain que c'est bon de bosser avec de vrais pros.

Sans perdre une seule seconde de plus en vaines réflexions, je m'engage dans le couloir, Jake aux miches. Les chiottes se trouvent à l'intérieur d'une structure préfabriquée qui doit servir de QG aux impériaux en faction autour des canons anti-aériens. Arrivé à son extrémité, je lève le poing, intime l'ordre silencieux à Jake de s'arrêter. Je passe la tête par l'ouverture. Y'a du mouvement, ça court dans tous les sens. Mais globalement, les types nous tournent le dos, concentrés à se déployer pour contrer la menace ennemi. Un tir de blindé s'écrase contre le dôme d'énergie dans un fracas assourdissant.

« C'est notre chance ! On fonce ! »

Le préfabriqué a été posé au plus profond de la cavité rocheuse. La pénombre joue en notre faveur. Je me précipite dehors, saute littéralement derrière une pile de caisses. D'un coup d’œil, je repère le dispositif qui contrôle le bouclier d'énergie. Une sorte de gros générateur relié à divers instruments par des cables blindés aussi épais que mes avant-bras. L'engin est gardé par plusieurs types, je secoue la tête... Non, trop évident... Les gardes sont en alerte, il sera impossible de les descendre, puis de se rapprocher sans attirer l'attention...

Je cherche un autre idée, laisse mon regarde parcourir la scène... Les batteries DCA continuent de tirer dans le ciel... Elles sont énormes, automatisées. D'autres câbles blindés s'échappent de leurs base pour courir vers des générateurs d'alimentation... Couper le jus ? Pourquoi pas... A coté des câbles, des canalisations filent en ligne droite vers un réservoir volumineux... Et là, ça fait tilt, une petite ampoule s'allume dans mon cerveau. Un réservoir de gaz tibanna ! Hautement inflammable et explosif en espace clos ! Sur Artorias, c'est comme ça qu'avec Deran nous avions fait sauter la moitié d'un destroyer stellaire... Encore faut-il être capable de faire sauter la cuve. Pour cela, il suffirait d'une seule grenade. Une seule...

Je repère un type isolé, à l'arrière des lignes de défense, les yeux rivés sur un datapad. Un officier probablement. A sa ceinture pendant un holster, ainsi qu'une sacoche contenant à n'en pas douter une ou deux grenades.

Je me tourne vers Jake :

« J'ai besoin que tu fasses une diversion... Faut que les types là bas regardent ailleurs. J’abats l'autre gland là, je fonce lui chourer une grenade, et je la balance sur le réservoir là. Ça va faire un gros boom. Explosion en chaîne, adieu les canons. Paré ? Go ! »

J'abandonne Jake, là, disparaît entre les caisses. Et dès que les mouvements commencent derrière... Je sors de ma cachette, ajuste ma visée et tire :

[Jet de dextérité – Réussi]

Le type lève la tête, ouvre la bouche pour hurler quelque chose... Mais le laser lui fauche déjà la gorge. Il retombe en arrière, une plaie fumante à la place des cordes vocales. Je me précipite sur lui, fouille rapidos dans ses poches, trouve exactement ce que je cherche. Je fous l'un des deux flingues dans mon holster, pour me saisir d'une grenade. Puis, sans perdre de temps, je fonce en direction de la cuve de tibanna toute proche... D'un coup de dents j'arrache la goupille... Et la balance... Direct, je me jette à terre, mains sur la tête, prêt à prendre de plein fouet l'explosion titanesque. La grenade, elle, paisiblement, décrit un arc de cercle parfait dans les airs, retombe sur le dessus du réservoir, roule sur un bon mètre... Avant d'exploser.

La détonation est cataclysmique. Je suis littéralement soufflé, projeté à plusieurs mètres de là. Sonné, je secoue la tête. Raaaah. Je serre les dents, rouvre les yeux. La cuve est complètement ravagée. La déflagration a remonté la tuyauterie, jusqu'aux canons, qui ont explosé à leur tour. Il ne reste d'eux qu'une colonne de fumée opaque s'élevant au dessus d'un amas de métal fondus et déformés. Sourire triomphant... Qui disparaît aussitôt.

Un impérial se trouve debout devant moi, l'air hagard. Il lève son fusil, me fait :

« Tu vas payer... »

J'me dis : bon, ben voilà, fin du voyage... J'aurais préféré partir sur une autre note qu'un fouillage de fion en règle, mais bon... Il lève son arme... J'vous mentirais si j'vous disais que ma vie s'est mise à défiler devant mes yeux. C'est une grosse connerie qu'on nous raconte dans les films. Non, a cet instant, j'ai juste l'impression que le temps tourne au ralenti, j'ai tout le loisir de voir ma mort approcher à grands pas... Son doigt se crispe sur sa détente... Mais aussitôt sa boite crânienne explose, fauchée par un tir de sniper... Je souffle. Putain... Ils vont faire le même coup à chaque fois ? Pourquoi est-ce qu'ils attendant toujours le dernier moment ces cons ?!

L'explosion du réservoir a endommagé le générateur de bouclier. Le dôme est tombé lui aussi. Pris pour cible par l’équipe de snipers, ainsi que par le tank volé, les impériaux se barrent en ordre dispersé, version chaos le plus total. Je me relève, cherche Jake du regard, lui lance un pouce haut pour lui dire « GG mec ». Puis fait dans mon comlink :

« Merci les gars pour la diversion... »

C'est Rogers qui me répond du tac-o-tac :

« Tu devrais lever les yeux au ciel ! »

Je m'execute, sourcils froncés. Déjà des dizaines de navettes fondent dans notre direction. Sans la DCA, la République va pouvoir faire débarquer des centaines d'hommes pour nous épauler...

Mon regard retombe vers l'horizon. A plusieurs kilomètres de là se découpent les fortifications du camp impérial que l'on doit réduire en cendres... Large sourire sur mes lèvres gercées. Je me rappelle les paroles du Commandant Sarlion... Le fameux petit cadeau qui me ferait bander !! Haha !!

« Jake !! Viens ici !! Ils vont nous livrer les bébés !! »

Deux énormes navettes blindées se posent à proximité. Une cinquantaines d'hommes armés jusqu'aux dents en débarquent, troupes fraîches prêtes à défoncer des gueules impériales... Et avec eux, deux caisses volumineuses. Je me rapproche au pas de course.

« Elles sont pour nous ! »
« Minute, on les déploie ! »


Les panneaux d'acier tombent, révélant des exo-armures de combat ultra-lourdes. Les téchos pianotent sur leurs datapad. Sifflements pneumatiques. Ça clignote comme un sapin de noël. Les vérins s'activent... Et les armures se déploient. Cinq mètre de haut, des jambes énormes pourvues de griffes capables de s'accrocher sur n'importe quel type de terrain. Des bras monstrueux, le gauche se terminant par un combiné lance-flamme/gatling, le droit équipé d'un lance-roquettes. Leurs plaques pectorales coulissent, révélant un siège. Je décoche un dernier sourire à Jake, lui file une tape dans le dos.

« Après l'effort, le réconfort mon pote ! »

Je saute dans la première exo-armure. Cul dans le siège, je sangle le harnais. Mes doigts se ferment sur les manettes de contrôle tandis que le blindage se ferme, m'isolant dans une gangue high-tech capable de résister à des tir de plasma. Par la radio, je lance au mercenaire :

« Tu vas voir c'est super intuitif. Tu avances, et tu bourrinnes sur tout ce qui bouge ! Aller go ! Allons faire tomber ce putain de camp impérial ! »
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Jake Essaya un tant soit peu d'oublier ce qui venait de se passer, pour lui comme Korgan ça n'avait pas du être évident, mais il fallait essayer de passer outre car les soldats étaient en approche pour se payer une bonne barre de rire sur leur gueule
Les réceptionnant avec tout les honneurs du à leur rang, c'est à dire à grand coup de bourre pif, coups de latte et autres joyeusetés
Ce ne fut cependant pas très long pour les mettre hors d'état de nuire, Kessel était plutôt doué pour ça et le mercenaire à la solde de la République -enfin plutôt de la Chancelière-
Se débrouillait tout aussi bien alors qu'il lâcha le corps sans vie à la nuque brisée sur le sol en carrelage des sanitaires.
Se rhabillant rapidement les deux homme récupèrent les blasters des soldats impériaux.
Mais pas de temps à perdre, le mercenaire se dirigea rapidement vers un lavabo et, une bonne dose de savon dans sa paume, il frictionna rapidement ses mains pour les laver.

"T'inquiète pas Korgan! Ça faisait justement partie de mes priorités!"

Dit il dans un sourire en coin un peu forcé, débarrassé du jus de fesses du caporal chef dans un soupire de satisfaction.
Puis tout se met à trembler autour d'eux, des détonations et des ondes de choc à vous secouer les tripes comme pas deux! Grognant, le mercenaire se demandait si ce devait être le reste de l'escouade qui bombardent le dôme, ou bien peut être une autre frappe orbital?
Selon Korgan il s'agissait des renforts, c'était de loin la meilleur nouvelle depuis un bail! Et ne perdant pas de temps, Jake le suivit rapidement. Comme disait le caporal c'était le moment où jamais de jouer leur dernière carte.

Progressant, lui collant aux basques tout en continuant de réajuster les sangles de son armure Czerka, vérifiant également que le blaster était prêt à servir, le mercenaire collait le train du militaire qui lui demanda quelques secondes plus tard de créer une diversion pour faire sauter ces putains de DCA.

Opinant rapidement du chef, Jake fila entre plusieurs casse en direction des soldats gardant le générateur.
Ça n'allait pas être de la tarte... mais Korgan avait besoin d'une diversion, alors il allait lui offrire sur un plateau...
Se faufilant au plus près aussi discrètement que possible et visa un des soldats de son blaster avant de l'abattre.
Se relevant rapidement Jake gueula:

"Hey y paraît que les imperiaux sont tous accouchés par le cul! C'est vrai ou c'est qu'une légende?"

Jake tira une nouvelle fois, en blessant un autre avant de se mettre à courir comme un dératé vers la gauche, les soldats se lançant à sa poursuite, le canardant sans commune mesure.
Les lasers frappaient la roche autour de lui, et maintenant il en menait beaucoup moins large...
La course poursuite se poursuivit avant qu'une terrible explosion secoué les alentours.
Le mercenaire tomba au sol et bouffa trois kilos de poussière. Dans tout les cas, il fallait croire que Kessel avait réussi son coup... putain ils faisaient une bonne équipe quand même...
Se relevant en tout en crachant au sol, Jake eu l'agréable surprise de ne plus voir d'imperiaux derrière lui. Ils devaient être mort ou en déroute, pour ça il n'allait pas s'en plaindre!
Se remettant en marche, il abattit deux soldats avant de retrouver le caporal alors qu'il observait la cavalerie rappliquer, putain c'était l'heure des bonnes nouvelles.

"Sur ce coup là j'ai bien cru que j'allais avaler ma chique mon pote... Mais beau boulot avec ces saloperies!"

Jake s'alluma une cigarette, soupirant par le nez un nuage de fumée alors qu'un vaisseau se posa, largant deux caisses métalliques contenant deux espèces de robots géants.
Korgan l'alpaga l'invitant pour le bal.

Regardant l'exosquelette de combat avec un certain à priori, Jake observa le caporal Kessel s'engouffrer à l'intérieur du sien.

"Ça doit pas être sorcier... Et c'est toujours mieux que se battre à poils!"

Plaçant les sangles autour de ses epaules, Jake clipsa la ceinture 4 point et ses mains se posèrent sur les commandes alors que l'armure se referma sur lui. L'affichage tête haute était pour le moins complexe, mais vu que Korgan avait dit que c'était intuitif... c'est que ça devait être vrai...
Actionnant les commandes pour tenter de faire avancer le merdier, le mercenaire grimaça alors que l'exo armure chancela, faisant des moulinets avec les bras pour tenter de retrouver l'équilibre (jet de dexterite = réussite) alors que le pilote amateur aux commandes gueulait joyeusement comme un porc.

"Putain de merde....je vais me casser la gueule! Wooooh Wooooh Wooooh!! Attends... je crois que j'ai pigé le truc... ah c'est bon! Putain en fait ouais c'est pas compliqué! Allez c'est parti pour la baston!"

L'exo armure se stabilisa et commença à avancer à la suite du militaire. Vu le nombre de gâchettes sur le système de commandes il devait un avoir un paquet d'armes la dessus, tant mieux fallait bien ça!

Avançant vers de nouvelles lignes ennemies les deux hommes suivit de prêt par l'infanterie républicaine commencèrent à ouvrir le feu.
Jake choisit le lance roquette en premier lieux, Lancant une salve sur une tourelle laser qui explosa dans une gerbe de feu.
Continuant de progresser, il s'arrêta au pied d'une tranchée, lâchant un déluge de feu à l'interieur grâce au lance flammes intégré, il continua à arroser tout du long, remontant vers la casemate, l'inondant du liquide enflammé, les corps hurlants et en feu courant en tout sens avant de tomber sans vie, carbonisés.
Les énormes machines faisaient le nettoyage de gros alors que les troupes à pieds faisaient les finitions.

"Dis donc caporal chef, t'aurai pas pu me passer un de ces bébés plus tôt? Parce que la c'est tout de suite plus amusant!"






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Le puissant poing mécanique de l'exo-armure s'écrase avec violence sur le sommet de la tourelle impériale. Crissement du métal. Sous la pression, elle se déforme, se compresse. Le canon se tord, pointe vers le ciel.

Putain que c'est bon ! Je m'active comme un dingue sur les commandes... L'exo-armure relève le bras, ses énormes doigts se referment sur le canon, puis, d'un geste brusque j'en arrache littéralement la partie supérieure, que j'envoie valser à dix bons mètres de là, au milieu du champ de bataille. Elle roule, rebondit plusieurs fois, avant de terminer sa course dans une tranchée au milieu hurlement d'hommes paniqués. Rapidement, les tirs reprennent. Plusieurs font mouches, ricochent sur le bouclier déflecteur intégré. Héhé. Il faudra plus que ces piqûres de moustiques pour me faire reculer... Nouvelle pression sur les commandes, l'avant-bras s'ouvre, révélant un tube télescopique... La seconde suivante, une volée de roquettes s'en échappent. Explosions. La tranchée adverse vole en éclats, ses occupants avec.

« Si j'avais pu les avoir plus tôt, putain j'aurais sauté sur l'occasion hein ! »

Il me prend pour un con ou quoi ? M'enfin, j'vais pas me fâcher avec un type qui est devenu une sorte... heu... d'intime ? Clair que j'ai pu grand choses à lui cacher à celui-là.

« Tu piges pourquoi le haut commandement voulait qu'on fasse sauter les DCA hein ? Maintenant, ils peuvent nous larguer des renforts et du matos en masse ! »

J'avance, piétine le champ de bataille. A chacun de mes pas le sol tremble.

« Continue d'avancer ! On fait le gros du ménages... Les autres s'occuperont des finitions héhé. »

Le but : ouvrir une voie à l'infanterie. Dans notre dos, les hurlements des répulseurs nous indiquent que toujours plus de navettes de débarquement se déposent, avec à leur bord des troupes fraîches, qui ne demandent qu'à bouffe de l'impérial !

Un tir de roquette me fait soudain revenir à la dure réalité. L'engin explosif s'écrase sur le fuselage latéral, manquant de me faire basculer. Je grogne, tire de toutes les forces sur les commandes pour garder une assiette stable ! Saloperie ! Autant les boucliers déflecteurs c'est le top pour encaisser les dégâts directs... Autant les détonations sont une vraie plaie pour les appareils bipèdes, dont l'équilibre ne repose pas sur grand chose. La gravité locale n'aide en rien. Je serre les dents, peste, sue à grosse gouttes, alors que les muscles de mes bras se crispent à m'en faire péter les tendons. Les vérins sifflent, souffrent, mais finalement compensent la puissance de l'impact. Putain, celui qui vient de faire ça il va m'entendre !

Je me retourne, l'affichage tête haute, en jaune pisse fluo, me retransmets les données tactiques, calculant la position du tireur à partir des résidus de la traînée... Un bunker s'entoure rapidement d'un cercle rouge, indiquant une menace imminente. Chiotte ! Flash lumineux, nouveau tir de roquette. Saloperies !

Direct, je lève le bras droit, presse la détente. L'énorme gatling crache alors un déluge de lasers, environ soixante à la seconde. Les six tubes long de deux bon mètres tournent à une pleine vitesse. L'un de mes tirs frappe de plein fouet la tête de la roquette, qui explose en plein vol. Héhé. Maintenant, ils vont en chier... Je continue d'arroser, tout en approchant... Et arrivé à portée, j'active le lance-flamme... La gerbe orangée lèche le permabéton, s'insère par tous ses orifices pour brûler vif les enfoirés qui se trouvent à l'intérieur... Hurlements d'agonie. Soudain le Bunker implose, son plafond s'envole dans les airs, morcelé, soufflé par les réserves de munitions mises à trop rude épreuve.

En quelques minutes, on pratique une jolie percées dans leurs défenses pourtant savamment positionnées. Croire qu'ils avaient misés sur le fait qu'on ne serait pas capable de faire taire leurs défenses anti-aériennes. C'est mal nous connaître !

Alors, pris d'une euphorie victorieuse, j'imagine un truc :

« Lewis ! Est-ce que t'arriverais à pirater les com' impériales pour me mettre en contact avec eux ?! »

« Heu... Oui, ça doit être possible... Minute, faut que je fouille dans tout le bordel qu'ils ont laissé à proximité des DCA. J'te recontacte ! »

Ici, les minutes se payent. D'autres tirs de lasers me frôlent. Pas le temps de rêvasser, on est en plein milieu de l'enfer ! Je me retourne, continue d'arroser tout ce qui bouge...

« Jake tu me reçois ? Faut qu'on reste grouper au max ! Ils vont sûrement tenter de nous séparer pour nous abattre ! »

Même si nos bécanes sont puissantes, résistantes, elles sont loin d'être invulnérables... Et on aurait vite tendance à l'oublier...

Un flash m'aveugle. L'affichage tête haute vire au noir, se rallume, chargé de neige électronique. Merde ! Je beugle, mode panique, dans le comlink, qui par miracle, fonctionnent encore :

« Jake ! J'ai pris un tir IEM ! Couvre moi le temps que je reboot le système ! »

Raaaah, commence ça marche déjà... Ah oui, le gros bouton rouge... A moins que ce ne soit l’autodestruction... Ou alors je confonds avec le siège éjectable... Fait chier. Plusieurs lasers se fracassent contre le blindage. Sans les boucliers déflecteurs, des cratères rougeoyants se forment à sa surface. Merdeeee.

Bon... Bouton rouge ? Bouton jaune... Non, le rouge !

J'écrase ma grosse paluche dessus. Bourdonnement assourdissant... J'me dis... Chiotte, j'ai foiré ! Mais après quelques secondes, le tableau de bord se transforme en sapin de noël un soir de réveillon. Les systèmes redémarrent, l'affichage réapparaît.

« C'est bon ! J'ai récupéré le jus ! Mais je crois que mes systèmes de visées ont bien morflé... »

Mais bon, pas vraiment grave, je prends jamais le temps de viser de toute façon. Je tire dans le tas, point barre. La baston reprend, toujours plus violente à mesure qu'on gagne du terrain. Derrière nous, d'autres véhicules se joignent à la fête. Des mortiers, des tanks aéroglisseurs, des transport de troupes. La ligne de front avance, on tente d'établir un périmètre qui nous permettrait de bombarder le dôme qui protège la base impériale.

Je donne des ordres, en reçoit d'autres. Avec Jake on fait un putain de boulot d'enfer... Et après une bonne demi-heure à en chier, on fini par se poser. L'Empire a reculé d'une centaine de mètres. On occupe leurs principales tranchées. Notre artillerie, à présent en position, pilonne la base ennemi.... Lewis me recontacte :

« Ça y est... j'ai leur canal de communication principal »
« Yeah... »

Je passe sur la fréquence donnée.

« Allo ? Ici la République. On vous encercle, ce n'est qu'une question de temps avant que votre bouclier ne tombe... Rendez-vous, et vous sauverez la vie de nombre de vos hommes ! »

[Jet de charisme – Echec]

« Allez vous faire foutre enfoirés de Républicains ! »

Oui bon bah... Ça valait le coup d'essayer non ? Mais alors que je m'attends à ce que le type change de fréquence, il continue :

« Et n'allez pas croire que nous sommes faits... VOUS êtes exactement là où vous DEVEZ l'être... »

Il coupe. Sueur froide. Merde. Là j'me dis, y'a un truc louche...

« Jake... Je sens vraiment pas cette hist... »

Soudain, c'est l'apocalypse. Multiples détonations. Le sol se met à trembler, craque sous nos pieds. Des fissurent se forment. Je m'accroche aux commandes, mais l'exo-armure est entraînée dans l'effondrement. Les enculés ! Ils ont minés toute la zone ! Je bascule, perds complètement les contrôles. Mon ex-armure se fracasse lourdement au sol...

Puis soudain plus rien... Je suis immobilisé, à demi-enseveli sous les décombres. Notre artillerie est mal en point, des centaines de nos hommes sont morts sur le coup. Putain ! J'y crois pas ! Ils nous ont volontairement laissé avancer pour mieux nous piéger ?! Putains d'enculés !

« Jake... Toujours là ? »

Raaaah, ils vont payer !!!
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Jet de Korgan ratée...


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Tour de : Jake. Compétences à utiliser : Constitution OU Agilité.
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"J'arrive à toute blinde Korgan !" 

Jake poussa les manettes en avant alors que l'exo-squelette de combat commença à courir dans la direction de celui du caporal manifestement en mauvaise posture.
D'une glissade sur le sol, il se plaça entre les ennemis et lui, sa monture commençant à se faire mitrailler de tout les cotés.
Son bouclier avant était tombé en rade, le mercenaire grimaçait, sous les impacts en partie dévié par les plaques d'armure réactive, mais il commençait à prendre plutôt cher.

"J'ai pas dis mon dernier mot bande de fils de pute !" 

Le bras gauche replié devant le cockpit pour se protéger, Jake commençait à grogner sous les tirs qui secouait la carcasse métallique du mécha ennemis avant qu'il ne se retourne vers eux tendant les deux gigantesques bras pour tirer dans leur direction avec toutes ses armes à disposition.
Il fit un vrai carnage, les corps volaient dans toutes les directions, une véritable boucherie.
La gatling crachait sans s’arrêter, les rocket quittaient le tube pour venir s'abattre sans relâche à quelques dizaines de mètres plus loin.
Un tir bien placé à l'épaule vint cependant arracher le bras gauche du robot qui tomba fumant quelques mètres derrière lui.

Jake commençait à transpirer à grosses gouttes.

"Ça va être encore long ? Je vais claquer si ça continue... !" 

Il entendit le caporal lui informer que son mécha avait morflé mais qu'il était une nouvelle fois dans la course alors que le mercenaire soupira de soulagement retrouvant son binôme pour ravager les lignes ennemies.

Les deux combattirent côte à côte, Kessel semblait préparer un truc de son coté, mais Jake etait trop concentré à viser les impériaux et survivre pour se préoccuper des affaires du caporal.
Mais au bout de quelques minutes, une terrible explosion le secoua alors qu'il perdit connaissance quelques secondes.
Lorsqu'il reprit connaissance, dans le poste de pilotage remplit d'une légère fumée acre, Jake constata que son exo armure se trouvait à moitié ensevelie à trois ou quatre mètre sous terre.

Grognant, alors qu'il se cogna la secoua un peu la tête pour reprendre ses esprit, le militaire le contacta pour savoir s'il était toujours en vie.

"Mais putain c'était quoi ça ? Je suis toujours en un seul morceau... Enfin je crois..." 

Il regarda ses membres, tout avait l'air en place, il avait envie de fumer, sa caboche arrivait donc à raisonner un minimum, tout avait l'air d'aller, mais pour combien de temps encore ?

(jet de constitution réussi)

Le mercenaire regarda tout autour de lui dans la cabine de pilotage, l’intérieur était secoué d'étincelles, ça n'avait rien de bon... L'affichage tête haute sautait de temps à autres mais se stabilisa finalement.
Il lui manquait un bras, mais il devait se sortir de ce merdier dard dard sinon ce coup ci ils allaient vraiment lui foutre une putain de rouste direct dans le trou et peut être même s'en servir pour l'enterrer... sympa le cercueil...

Le mercenaire remua les jambes de l'exo-armure pour tenter de se dégager, poussant les rochers qui étaient sur lui.
Plusieurs soldats impériaux se précipitèrent vers le bord du trou pour l'aligner, mais levant le bras, il déploya la baïonnette et en planta un, venant le brûler alors qu'il était en face du lance flamme. Secouant le bras pour que les restes humains encore brûlant quittent la lame, il se saisit d'un autre soldat à pleine main pour venir le fracasser sur le second.

"Putain faut que je sortes de là..." 

Se surprit-il à penser tout fort alors que d'autres soldats arrivaient. Jake tentait de les garder à distance, remuant la lame, et balançant quelques giclée de lance flammes.
Remuant frénétiquement les pieds, il parvint à se dégager des blocs de gravats et entreprit de remonter, se servant des griffes il escalada le cratère et arrivé en haut, une roquette frappa son Exon-armure de plein fouet.
Les voyants virèrent au rouge alors que l'alarme se mit à gueuler à l'intérieur.

"Korgan, me joujou va rendre l’âme, je m’éjecte !" 

Le mercenaire n'avait pas besoin de chercher le levier d’éjection, tout n'était que rouge et pointait dans sa direction alors qu'il tira vivement dessus.
Un énorme coup de pied vint s'abattre sur son cul alors que l’arrière du mécha explosa et que le siège ou il était sanglé s'échappa dans une traînée de fumée à plusieurs mètres en l'air avant que des rétro fusées ne freine sa chute à un ou deux mètres du sol.

Grimaçant de douleur, le mercenaire desserra ses sangles et rampa sur le sol.
Lorsqu'il releva la tête, il souhaita presque avoir crevé dans l'explosion de son engin.
Des ennemis. Partout...



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Je secoue la tête, à moitié dans les vapes. Goût du sang dans la bouche. Merde, j'ai l'impression de mettre fait rouler dessus par un gang de motards pédés en rût. La vache... Même ma pire cuite ne m'a jamais mise dans cet état...

Je peine à bouger, bras ankylosés, tandis que cette voix qui répète les mêmes conneries en boucle commence à me rendre complètement dingue.... Usant de mes dernières ressources, je hurle :

« MUTE ! SILENCE ! TA GUEULE ! FERME LA ! »

J'ignore laquelle de ces commandes vocales est la bonne... Mais aussitôt un silence de plomb me tombe droit sur la gueule, seulement bouleversé par les grésillements électriques des panneaux éventrés. Des étincelles dansent devant mes yeux, le tableau de bord est en miettes.... Putain... Qu'est-ce qui... Instant de flottement, puis mes souvenirs me sautent à la tronche. L'Empire, les mines, les explosions... Merde !

Mon sang ne fait qu'un tour. Sécrétion d'adrénaline en masse. J'ai l'impression d'avoir du feu dans les veines. Mon esprit se réactive, conscient de l’imminence de la contre-attaque impériale. Je tourne la tête à gauche, à droite. La pénombre est presque totale. Mes gros doigts luttent pour défaire le harnais. Saloperie... Ces machins sont sensés nous sauver la vie non ? Chiotte. La boucle est déformée, tire dessus de toutes mes forces... Energie du désespoir. Jusqu'à ce qu'enfin elle cède. Je me jette immédiatement sur mon comlink, tombé entre mes cuisses. Je tente de répondre à Jake, mais c'est trop tard. Il s'est éjecté... C'est vraiment pas bon.

Je grimace... Mon exo-armure de combat ultra-lourde est totalement HS. Plus rien ne fonctionne ! A tâtons, je cherche la poignée d'ouverture manuelle. Je tire un grand coup dessus. Claquement mécanique, le verrou saute... Posant mes deux pieds sur ce qui était jadis l'affichage tête haute, je presse de toutes mes forces, à m'en faire sauter les rotules... Dents serrées, je lâche un putain de gémissement... Ça bouge, lentement, de plusieurs centimètres... Mais à mesure que la trappe pivote, de la terre meuble dégringole dans le cockpit.

Au dessus de ma tête, de nouveaux tirs se font entendre. Ça canarde dans tous les sens. Pas besoin de savoir ce qui se passe là-haut pour piger que l'Empire vient de reprendre le dessus.... Putain d'enculés... Ils nous ont clairement laissés gagner du terrain pour mieux nous abattre ! Depuis le début nous avions les panards sur un champ de mines prêt à nous réduire en morceaux ! La colère, la haine, me filent comme un second souffle. Hurlant à mon tour, je bande les muscles de mes jambes, poussent comme si ma vie en dépendait. En même temps c'est le cas hein. Bref, après une lutte de tous les instants, l'ouverture est assez large pour que je tente de sortir... Je n'hésite même pas l'ombre d'un fraction de seconde... Tête la première, je m’engouffre dedans, lèvres serrées pour ne pas bouffer la terre qui s'est agglutinée contre.

Enfin, au prix de multiples efforts, ma tête sort, rapidement suivie de mes bras. Dehors, c'est pire que ce que j'imaginais...

Le ciel est chargé de poussières. Tous les bunkers et les tranchées ont sauté. Il ne reste rien de système de défense impérial. Ils ont vraiment tout fait péter, avec nous à l'intérieur. Les lourdes portes blindées du camp impérial sont largement ouvertes, dégueulant soldats et véhicules d'assaut légers. Les nôtres sont mal en point, désorganisés, paniqués. La chaîne de commandement est rompue, les lignes avancées sont coupées de celles plus éloignées. Sans l’héroïsme des pilotes Républicains qui se sacrifient au dessus de nos têtes pour nous couvrir les miches, nous serions déjà mort...

Je peste, m'extirpe de mon trou. Impossible de dire où est Jake, où sont les autres Typhons. Mais... Malgré ce chaos, une chose reste claire : si on ne se reprend pas, on y passe tous. Sans exception... Et moi, j'suis pas du genre à baisser les bras putain de merde. Quitte à claquer, autant le faire une arme dans les mains, en emportant le plus d'impériaux possibles !

Je me redresse, me relève. Seul l'un des bras de mon armure ressort du sol, comme une bite une soir de baise. Le reste est sous les décombres. Je m'approche, passe la main sur le blindage pour virer la poussière. Dessous apparaît l'emblème de l'escouade Typhon... Et soudain, j'ai la moutarde qui me monte au nez. Putain, on a pas fait tout ça pour rien ! Tout ma putain de vie serait s'arrêter maintenant ? Plutôt se faire enculer à sec par un Hutt !

Mes grosses paluches se referment sur le pourtour de la plaque de blindage... Et dans un ultime mouvement de défi, je tire dessus de toutes mes forces, fini par l'arracher de ses attaches. Puis, déterminé comme jamais, j'escalade le bras de l'armure, et me place à son sommet, visible du plus grand nombre... Alors fièrement, je lève les armoiries des Typhons, que tous les républicains ayant encore les yeux dans leurs orbites puissent la voir :
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[Jet de charisme pour faire un discours de dingue]

Je beugle pour me faire entendre, ma voix portée par les bourrasques, relayées par les comlinks :

« SOLDATS DE LA RÉPUBLIQUE !

NOUS AVONS SIGNE POUR EN CHIER, SIGNER POUR CREVER... MAIS PAS AUJOURD'HUI ! »


L'ennemi se rapproche, plusieurs tirs fusent dans ma direction, passent à quelques centimètres de ma tête, mais je ne bronche pas :

« SI NOUS ÉCHOUONS AUJOURD'HUI, ALORS TOUS NOS POTES SERONT MORTS POUR RIEN !! PENSEZ A TOUS CES ANX QUI N'ONT RIEN DEMANDE A PERSONNE ! C'EST POUR EUX QUE NOUS COMBATTONS AUJOURD'HUI ! CAR TELLE EST LA VRAIE RAISON DE VIVRE D'UN SOLDAT : SAUVER DES INNOCENTS EN SE SALISSANT LES MAINS POUR EUX ! SEULS NOUS POUVONS LES ARRÊTER... ALORS NOUS ALLONS LE FAIRE ! QUOI QU'IL NOUS EN COÛTE ! »

Un tir s'écrase dans mon dos, sur l'omoplate gauche... Je tombe genou à terre, lâche la plaque de blindage qui dégringole lourdement de plusieurs mètres... Je serre les dents, use de tout mon self-contrôle pour ignorer la douleur lancinante... Péniblement, je me relève... Et hurle :

« NOUS SOMMES L'ELITE DE LA RÉPUBLIQUE... RIEN NE PEUX NOUS RESISTER !!!

SOLDATS, A L'ASSAUT !!! »


J'suis tellement dans mon truc, que je capte pas tout de suite ce qui se passe. Je ferme la gueule...Et aussitôt le mugissement de milliers d'hommes remplace ma voix éraillée par la fatigue. Les soldats républicains se remettent en mouvement, fonce en direction des troupes impériales alors prises au dépourvues. La bataille reprend, plus violente que jamais... Les premières lignes se jettent littéralement les unes sur les autres. Cette fois, il n'y a pratiquement plus rien pour se cacher, se protéger. C'est un face à face... Homme contre homme. Les corps tombent, rapidement piétinés par les lignes suivants qui n'ont de cesse que de gagner du terrain...

Je souffle, secoue la tête... Puis dans un élan d'euphorie collectique, je me joins aux festivités...


***

Une heure et des centaines de morts plus tard, la base impériale tombe enfin. Au milieu de celle-ci, le corps couvert de sang et de cicatrices, je me laisse tomber, à même le sol, le souffle court. Comme quoi, le moral est tout aussi important que les armes... Si ce n'est plus. Putain, je risque pas d'oublier cette leçon de vie. Je tousse, les poumons plein de fumées et de poussières... Puis tourne la tête, yeux rivés sur une silhouette devenue familière. Je lui lâche un sourire amusé :

« Alors Jake ? Toujours partant pour rejoindre les Typhons ? Si nos boss font vraiment sauter ton casier, tu pourras postuler tu sais... Tu te démerdes bien mon pote, penses
à toutes les vies que tu pourrais sauver en t'engageant. »


J'éclate de rire, puis enchaine, sur un ton plus léger :

« Et pour la tournée... T'emmerde pas, c'est moi qui invite finalement... J'ai besoin de boire un truc... Et vite... »

Je choppe mon comlink.

« Les gars vous êtes là ? »

Les Typhons répondent, l'un après l'autre. Certains sont amochés, mais aucun n'y a laissé sa peau. Si j'avais une femme dans ma vie, j'me serais cru vraiment cocu... Mon regard se pose à nouveau sur le mercenaire, j'explose de rire :

« Et toi Jake, t'es avec quelqu'un ? Tu crois que t'es cocu pour être encore entier ? »
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Le membre 'Korgan Kessel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'6' :
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Résultat :
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Jet de Korgan réussi ! + 6 pts.


Escouade Typhon : 42 !



Le camp impérial est sous le contrôle de l'escouade Typhon !
Mais vous pouvez continuer à RP si vous voulez. Ne partez pas trop loin cela dit on va avoir encore besoin de vous bientôt ! Mais vous pouvez prendre quelques minutes de repos bien mérité !

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Un véritable carnage, comme le caporal Kessel les aime : efficace, un peu de confusion mais juste ce qu’il faut, un tempo hors du commun, et bien sûr, une petite séance en tenue d’Adam. Ca, pour un baptême dans l’escouade Typhon, on peut dire que le jeune Darinson a eu son compte… A voir s’il a suffisamment apprécié le voyage pour retenter l’expérience délicate offerte par le caporal à l’avenir…

En attendant les objectifs sont atteints, bravo messieurs !

Dranor Darinson & Korgan Kessel remportent la course !


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