Le Masque de la Force
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Le cirque Shusu n’est rien d’autre qu’un cratère vieux de milliers d’années sur la ligne équatoriale de Gravlex Med, au cœur duquel s’est logée une épaisse jungle. En survolant la zone, on peut donc voir une tâche vert sombre entourée de montagnes aux cimes acérées. C’est à l’intérieur de cette zone que se cachent les Anx depuis des semaines. Il n’est pas réellement étonnant que l’Empire ait eu du mal à prendre la zone : il est impossible de s’y poser à l’intérieur en vaisseau. Il faut donc soit atterrir à l’extérieur, et entamer un véritable voyage à pied, variant escalade et vertigineuses descentes, soit être parachuté directement au-dessus de la jungle. Après cela, la zone végétale et marécageuse relève d’un second défi : des troncs énormes, visqueux et glissants, baignent dans des marais sombres où la lumière du jour perce à peine. La gravité importante de la planète, pour un humain, empêche toute progression aisée au travers cette zone.
Bien sûr, les Anx ont établi des pontons qui conduisent à la cité dissimulée à l’intérieur, selon les informations dont dispose la République, mais ils ne sont guère aisés à trouver dans ce labyrinthe végétal. Cela assure cependant leur discrétion et leur sécurité tout à la fois. La seule chose qui paraît étrange, c’est que l’Empire ne se soit pas contenté de bombarder la zone. C’est donc que quelque chose les intéresse, dans cette singulière zone de Gravlex Med ? Il faut le croire, car des troupes impériales seraient a priori postées à proximité du cirque Shusu, attendant le bon moment pour un assaut…

Le caporal Korgan Kessel est à la tête de son commando habituel, qui est en train de descendre à toute blinde, via un transporteur républicain, aux abords du cirque Shusu. Il fait partie des tous premiers renforts républicains parvenant jusqu’à Gravlex Med… et il est étrangement accompagné de quelques civils, des gueules cassées dont fait partie Jake Darinson. Ses supérieurs ont en effet accepté d’intégrer des recrues un peu spéciales dans les rangs de l’armée : des contrats offerts à des civils qui voulaient bien prêter main forte à la République en ces temps de guerre, moyennant quoi celle-ci pourvoirait un bas salaire minimum et quelques avantages liés à la citoyenneté républicaine. Comme l’effacement de certains casiers judiciaires, notamment… Autant dire que les recrues se sont donc trouvées être un certain nombre de fiers à bras que le caporal va devoir mener à la baguette, encore que ceux-ci ne sont peut-être pas habitués à l’expérience. De toute façon, il n’y a pas le temps de chipoter : s’ils ne savent pas, ils apprendront sur le terrain.

Ce dernier fait leur rencontre au moment où leur navette se pose, bruyamment. Le commando se jette hors du transporteur, et s’écarte au pas de course sur le versant d’une montagne escarpée, qui protège le cirque Shusu sur sa zone nord-est. A quelques kilomètres au sud-est a été repérée un camp impérial – il y en a plusieurs sur le pourtour du cirque – et il va falloir s’assurer qu’il soit inopérationnel très vite. En effet, le cirque Shusu doit à tout prix être protégé – la raison en demeure obscure pour le caporal et son équipe. L’ennui, c’est que les chasseurs impériaux sont nombreux à patrouiller au-dessus de leur tête, et qu’évoluer dans cette zone pour des humains, sur ces montagnes sombres et accidentées, avec une gravité assez forte, est difficile. Attaquer un camp impérial dans ce cadre relève donc de l’exploit…

C’est bien pour cela que l’on a fait appel à l’escouade Typhon !



Seuls les joueurs Jake Darinson & Korgan Kessel peuvent intervenir dans ce sujet. S’agissant d’une course-poursuite d’équipe, vous devrez atteindre 40 points avant la fin de cette session de l’Event. Les règles de la course-poursuite peuvent être consultées [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].
Ordre de post : Korgan - Jake
Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Intelligence OU Force physique.
Korgan Kessel
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Mouvement à la limite de mon champ de vision, je tourne la tête, ouvre de larges yeux et beugle aussitôt :

« A couvert ! »

Les rafales de lasers passent à quelques centimètres seulement de mon visage. Je me jette en avant, la gueule dans la mousse. Je tombe lourdement, roule sur le coté pour mettre à couvert derrière un énorme rocher. Planète de merde ! Saloperie de gravité ! J'ai l'impression d'avoir cinquante kilos sur le dos, malgré qu'on nous ait collé des putains d'armures légères qui protègent quedal. Un tir de cette puissance et je suis cuit, kaput, dead. Le sol est rocailleux, instable, glissant même par endroit... Coup d'oeil en contrebas. Une chute serait fatale. Une pente raide se terminant par une paroi abrupte. Une image me vient en tête : celle d'une colonie de mycoses ayant élu domicile à la périphérie d'un énorme anus... Parce que merde, j'suis pas le seul à l'avoir remarqué non ? Ce putain de cratère ressemble à une énorme trou de balle ! Un trou de balle plein de végétation. En même temps, les Anx, avec leur face de pet, ça m'étonne qu'à moitié qu'ils se soient planqués là dedans...

Derrière mon couvert de fortune, je me redresse, dos contre la pierre, ose un coup d’œil figitif par dessus mon épaule. Une batterie-laser, manipulée par deux impériaux, nous coupe la route vingt mètres environ devant nous, légèrement en surplomb. A peine ai-je passé la moitié de mon visage qu'ils ajustent leur visée, canardent ma position. Les lasers fusent à une vitesse folle, fracassent la roche, la liquéfiant même au point d'impact. Mais j'ai été plus vif qu'eux. Du moins cette fois. Les enfoirés... Leurs tirs de barrages, ininterrompus, cherchent plus à nous clouer sur place qu'à nous faire la peau. Merde, si on bouge pas rapidement, on va se prendre toutes les patrouilles de la zone sur la gueule, sans parler des chasseurs qui décrivent des arcs de cercle autour du cratère depuis notre arrivée.

A cette pensée, je lève les yeux au ciel. Quel enfer... Mais pour le moment les chasseurs ennemis ont mieux à faire que de nous fondre dessus... Pour le moment, ouais, mais pas pour longtemps.

Soudain un type se redresse, façon holofilms d'action bon marché, arme braqué sur l'ennemi. Un mercenaire. Putain de tête brûlée, ce mec est dingue ! Il a à peine le temps de presser la détente qu'il est fauché par une salve de lasers couleur jaunes pisse, littéralement déchiqueté en deux au niveau du torse. La partie inférieur reste plantée là tandis que son buste tombe en arrière, dévalant la pente rapidement avant de tomber dans l’abîme.

Quel con ! Merde ! La forte gravité est un réel handicap, nos mouvements sont ralentis, nos réflexes émoussés, notre précision amoindrie... Impossible de prendre ces enflures par surprise sans y laisser la moitié de nos effectifs déjà bien trop faibles.

« Restez à couvert putain de merde ! Restez à couvert ! C'EST UN ORDRE ! »

Notre meilleure chance, les snipers... Où sont ces enfoirés ?!

Raaaah... Jamais là quand on a besoin d'eux !

****

Sept minutes plus tôt, ciel de Gravelex Med,

« Accrochez-vous, ça va secouer ! »

Le pilote beugle ces mots comme une prière, avant de faire plonger la navette en direction du sol. Une dizaine d'autres nous entourent, en formation serrée, protégés par une poignée de chasseurs. Rapidement, je commence à sentir les premiers effets de l'insupportable gravité planétaire. La coque grince. Je serre les dents.

J'aime pas ça. Vraiment pas merde. Tous ces trucs spatiaux ou aériens... Lorsque ma vie repose entre les mains de branleurs de manches. Sentiment d'impuissance. Si ce type fait la moindre erreur, on est mort. Je peux rien y faire... Juste... Lâcher prise. Je déteste ça.

« Chef, j'ai une question chef. »

Je lève les yeux, croise le regarde de Ken « Matt' » Matthiew. Le comique de service... Et je devine rien qu'à son enfoiré de sourire en coin qu'il va encore nous en faire une. Tssss. Si certains passent leurs nerfs en broyant du noir, lui c'est plutôt en broyant votre sens de l'humour. Je soupire, lève les yeux au plafond, l'air faussement dépité. Souvent, même si je gueule par principe, ses vannes me font bien marrer. Sauf quand c'est trop intellectuel. Ce qui n'arrive que lorsqu'il est bourré parce qu'il se met à parler des langues dont on pige quedal. Bref.

« Chef, imaginez y'a deux sièges devant vous. Sur l'un y'a un gâteau. Sur l'autre une bite bien dure. »

Hein ? Froncement de sourcils.

« Vous devez vous asseoir sur l'une d'elle, et bouffer ce qu'il y sur l'autre... Vous faites quoi chef ?! »

J'ouvre la bouche pour répondre du tac-o-tac :

« Facile, je... »

Mais je bloque direct. Merde. Si je veux bouffer le gâteau je dois m’asseoir sur la bite... Et si je m'assois sur le gâteau, alors je... Putain l'enfoiré ! Y'a pas de solution à son énigme ! Il explose aussitôt de rire, suivi du reste de l'escouade. Raaah, si j'étais pas aussi solidement attaché à ce siège, adossé à la cloison de la navette, je lui en aurais collé une ! Quelle bande de... Tss... heureusement qu'ils sont les meilleurs dans leurs domaines, sinon putain, ça serait de vraies burnes. Paye ton escouade Typhon ! De vrais gosses ! Je lâche, sarcastique :

« Ha... Ha... Trop drôle... Maintenant vous... »

Une déflagration secoue la coque, la navette fait une embardée violente. Aussitôt les communications beuglent dans tous les sens.

« Batteries anti-aériennes sur les falaises ! »
« Rompez la formation ! »
« Gold leader, nous avons besoin de... »


Des centaines de lasers déchirent le ciel, fusent dans toutes les directions. Certains passent si prêts que la coque vibre.

Cacophonie infernale. Je ne m'entends même plus penser. Ma tension est à son paroxysme. Notre pilote change de cap toutes les deux secondes. Dance aérienne de plus en plus folle. Des cris retissent, des navettes sont touchés, explosent. Des dizaines d'homme, impuissants, y laissent la vie en quelques secondes. Le pilote doit hurler comme un dément pour couvrir tout ce bordel :

« Y'a des batteries anti-aériennes partout ! Ces enfoirés nous attendaient ! »

En même temps le contraire m'aurait étonné... Connerie de cratère à la con. Qui a eu cette putain de bonne idée de nous larger là dedans ?!

« J'vous large au site Thêta et je dégage aussitôt ! »

Inspiration, expiration. Mes doigts se crispent sur les sangles. Je n'attends plus que le signal. La navette vire une nouvelle fois, descend encore en altitude, dans le cratère, en rase motte... Si proche de la cime des armes que plusieurs se fracassent sur le ventre de notre appareil, à grand fracas.

« Dix secondes ! »

Ma grosse paluche écrase la fermeture du harnais. Le reste des Typhon fait de même. Et tel un seul homme, l'escouade se précipite sur le râteliers d'armes. Fusil d'assaut, pistolet, munitions, grenades. Je suis paré au combat, les poches de ma ceinture tactiques pleines à craquer.

« Cinq ! »

Soudain l'épaisse végétation laisser place à un flanc de falaise abrupte, nu. Le pilote tire sur son manche, cabre l'appareil au dernier moment. Son poing s'écrase violemment sur son tableau de bord... Et dans une crissement de métal mêlé aux sifflement de l’hydraulique, les flancs de l’appareil s'ouvrent...

L'espace d'une fraction de seconde, c'était comme si le temps s'était arrêté. Le panorama est sublime, à couper le souffle. Vue plongeante sur le cratère, une centaine de mètres en contrebas, au pieds de falaises escarpées. La paroi rocailleuse défile à une vitesse folle.

« MAINTENANT ! »

La navette ralenti à peine, se redresse à l'horizontal... Mais c'est pas le moment de cogiter. Immédiatement, je me jette au travers de l’ouverture... Sensation de flottement... Puis je tombe, entraîné par une gravité improbable. J'active mon mini-jet pack, intégré à la plaque dorsale de mon armure de combat. L'appareil se met à hurler, chauffe, lutte contre les éléments. Sûrement que ces machins n'ont jamais été prévus pour être utilisés dans des conditions aussi extrêmes ! Malgré tout il fait son taff. Ma chute, comme celle de mes camarades est ralentie. Nos pieds touchent le sol, durement mais sûrement...

Et là... J'pige direct que c'est la merde... La scène qui se déroule devant nous aurait eu de quoi faire à elle seule un holofilm post-apocalyptique. Notre point de largage est un minuscule plateau rocheux, à flanc de falaise, surplombant le cratère. Une navette s'est crachée au milieu, dévorée par les flammes, une épaisse fumée noire s'en dégage. Autour d'elles deux autres se sont posées, salement amochées. Un hurlement me fait lever les yeux, une autre nous survole, mais se fait aussitôt descendre par une salve de lasers rouge sang. Elle explose en vol, projetant des débris dans toutes les directions. Par réflexe, je lèves les bras pour me protéger la tête. Paye ton débarquement ! Des centaines de tirs lumineux déchirent le ciel noir de mouvements. Navettes, chasseurs alliés ou ennemis. Au milieu de tout ça des parachutes s'ouvrent, ceux qui ont pour mission de filer directement au cœur du cratère... En parlant de mission...

Je secoue la tête. C'est pas le moment de cogiter merde. Je fonce en direction des groupes d'hommes rassemblés au milieu du plateau sur la défensive. Ils sont en alertes armes serrés entre les mains. Je presse de l'index mon bracelet holocom. Aussitôt, une silhouette familière apparaît. Le Commandant Sarlion, mon supérieur direct. Depuis qu'il a pris du galon, il est souvent réquisitionné par l'état major pour coordonner les opérations. Sa gueule est tout sauf amicale. La tension et la colère est lisible sur chacun de ses traits burinés. Aussi, j'lui fais pas perdre la moindre seconde je braille :

« Commandant ! Typhon est en place. Ainsi qu'une trentaine d'hommes. Nous allons sécuriser le point de largage... »

« Caporal-chef, les ordres ont changés ! »

Putain j'aime pas ça.

« L'Empire a établi des positions avancées sur tout le pourtour du cratère. Plusieurs camps de grandes tailles, fortement défendus, ainsi que des batteries anti-aériennes nichés dans les hauteurs. Je vous transferts les cartes tactiques à jour.

Rassemblez immédiatement les hommes qui ont pu se poser sur le site de largage thêta, et foncez vers le camp le plus proche. La couverture AA est trop dense... Je ne peux vous envoyez plus de matériels ou de renforts. »


Je soupire, ralentissant le pas tout en agitant les bras pour attirer l'attention des heureux militaires et mercenaires se retrouvant de facto sous mon commandement direct. Je rétorque.

« Commandant, sauf votre respect... Mais ce vous nous demandez est impossible ! Sans matériel nous ne pourrons... »

J'suis pas du genre à me dégongler hein, j'ai déjà fait des trucs de dingue par le passé... Mais seulement lorsque j'y avais été forcé, parce que j'avais pas eu le choix. Là on parle pas de mission d'infiltration. Non. On parle de prendre d'assaut une base adverse à peut-être cinquante contre un ! J'suis peut-être bon dans mon domaine, mais, putain, je fais pas de miracles !

« Je n'ai pas fini Caporal-chef. Le camp impérial est directement protégé par deux batteries anti-aériennes. Faites les taire, et je pourrais vous envoyer la cavalerie... Ainsi qu'un petit cadeau qui vous fera bander Kessel. »

Mon doute laisse place à un large sourire... S'il pense à ce que je pense... Héhé.

« A vos ordres commandant ! »

Je coupe la com, me tourne vers la petite troupe. Commandos d'élites, mercenaires intrépides aux couilles aussi larges que leur égo. Même si l'objectif à évolué, le plan reste globalement le même. D'hab j'aurais pesté de devoir bosser avec des enfoirés de civils. Mais franchement, cette fois, j'ai vraiment pas le luxe de faire la fine bouche. J'espère juste qu'ils sauront se tenir et suivre les ordres.

« On se sépare en deux groupes. »

Je me tourne vers les survivants du 45ème escadron de tireurs d'élites aéroportés. Six gars bardés de tatouages, armés de fusils aussi long de mes deux avant bras mis bout à bout.

« Vous allez monter plus haut sur la crête... Couvrez-nous pendant qu'on progresse par là. »
« A vos ordres. »

Je désigne du menton ce qui semble être un étroit sentier. Il chemine globalement dans la direction de notre objectif. Intérieurement je grimace. Franchement l'environnement n'est pas à notre avantage. De la roche, pas un pet d'ombre ou un arbre derrière lequel se planquer. Mais bon... Faut toujours voir le bon coté des choses non ? Sur un terrain aussi accidenté, l'Empire ne pourra pas nous opposer de marcheurs ou de blindés. Du moins en théorie.

Je me tourne vers les autres.

« Qui d'autre a déjà tenu un fusil de précision ? »

Plusieurs mains se lèvent.

« Toi, toi et toi, avec les snipers. Vous deux aussi pour couvrir leurs miches. Les autres avec moi. Go Go Go ! Typhon ouvre la marche ! »

Putain, j'vais être franc : je déteste être celui qui donne les ordres. J'suis pas un tacticien ou un intellectuel, j'suis pas du genre à garder un coup d'avance. Mais pour le coup la situation est simple. Il va falloir déloger les impériaux en commençant par les batteries AA, avant de s'attaquer à leur camp en contrebas. Bref, rien que de la baston en perspective... Que demander de plus hein ?

****


« Typhon Leader, ! Obstacles dans la ligne de mire ! Tenez bon ! On se déplace ! »

Tenir bon ?! Putain, on a pas le temps de tenir bon merde ! J'inspire, expire... Baisse les yeux sur ma ceinture tactique. Je secoue la tête dubitatif... En temps normal, j'aurais même pas hésité... Mais avec cette putain de gravité... Je grimace. Et puis merde, j'ai rien à perdre !

Je plonge la main dans l'une des poches de ma ceinture, pour en ressortir une grenade cylindique. Modèle standard, capable de faire pas mal de dégats sur des cibles non blindées. Je choppe la goupille entre mes dents, l'arrache d'un mouvement de tête... Et me redresse, genou à terre pour la balancer de toutes mes forces par dessus mon couvert...

[Jet de force pour lancer la grenade assez loin malgré l'écrasante gravité - Réussite]

Faut croire que toutes ces heures en salle de muscu ont payé leurs fruits. Et je parle pas de mes abdos de rêve. Non. La grenade décrit une parabole parfaite, tombe à moins de deux mètres des enfoirés impériaux. Ils baissent les yeux, se jettent immédiatement à terre, lâchant les commandes de leur batterie-laser.

Je n'attends même pas l'explosion pour me relever et foncer dans le tas...
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Jet de Force physique réussie!

Escouade typhon: +2 points

Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Intelligence OU Charisme.
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Et allez... C'était repartit pour un tour... Jake rempilait une fois de plus pour la rep' . Son cul posé sur le strapontin du dropship, il était remué dans tout les sens alors que la dca sous forme de traits multicolores zébraient le ciel autour d'eux.
Une cigarette éteinte accrochée à la commissure des lèvres, son armure de combat Czerka solidement fixé, son blaster lourd à répétition était posé entre ses jambes, crosse sur le plancher, le canon posé contre sa joue.

Le chef de peloton était en train de recevoir des consignes, alors que le jeune homme regardait à sa droite à sa gauche détaillant les autres "volontaires" de la République. C'était pas brillant brillant... Pour sur qu'il aurait préféré rester dans les bras d'Émalia plutôt que crever ici comme un con.
Mais bon c'était une bonne opportunité pour lui de laver son honneur, et puis d'un autre côté dessouder de l'impérial ça n'avait pas de prix, alors autant faire d'une pierre deux coups.

Caporal Kessel apparemment c'était le nom du gros baraqué qui dirigeait la troupe, dans une autre vie il aurait bien aimé faire partie d'une escouade comme ça, bourlinguer dans la galaxie, effectuer des missions complètement dingues comme celle ci plutôt que se la jouer solo. Ouais il aurait bien aimé, et peut être n'était il pas trop vieux pour ça finalement? Mais avec la vie de famille... ça risquait d'être tendu, on ne pouvait pas tout avoir...

Son regard se perdit par la porte latérale en direction du cratère. Merde se dit il, on aurait dit un énorme trou du cul ouvert vers le ciel, ce qui le fit se marrer alors que le dropship était secoué dans tout les sens s'approchant tant bien que mal de la LZ.

Suivant l'ordre du boss, Jake se leva, préparant son arme qu'il plaça en bandoulière et suivit le groupe alors qu'ils sautèrent dans le vide.
Le jet-pack dorsal, petit prêt de la République eut grand mal à le ralentir dans sa chute, si bien qu'il s'écrasa lourdement sur le sol faisant une roulade avant de terminer sa figure artistique sur le dos, observant l'espace d'un instant les lasers dans le ciel.
La gravité était écrasante, les conditions de combat allaient être plus que compliquées que prévu... mais s'ils galéraient, ceux d'en face ne devaient pas être mieux loti! C'était une maigre consolation pour le mercenaire posant genoux à terre se relevant son arme d'un grognement limite bestial.

''Putain ça promet...''

Marmonnât il se levant finalement avant de courir la tête baissée sur le mini plateau rocheux parsemé de corps et de débris de navettes encore en flamme.
Ce n'était clairement pas une soirée placé sous le signe de l'amusement. Il y'avait déjà des cadavres à la pelle, aussi bien de mercenaires que de soldats.

Tu m’étonnes que la république pouvait effacer la dette de certains gars... mais dans ces conditions... il ne resterait peut être plus grand monde pour réclamer le précieux sésame...
Mais le mercenaire n'avait pas le choix, il devait se battre et survivre, c'était ni plus ni moins qu'une bataille de positions.

Se positionnant ventre à terre, batteuse en main, Jake fut rejoint par un autre mercenaire qui frappa de sa main sur son épaule criant par dessus le fracas des blaster :

''Allez viens mec on y va, c'est le moment de devenir des héros !''

Cela n'était pas une bonne idée et le jeune homme le savait pertinemment. Des héros y'en avait plein les cimetières, et se mettre à découvert pour prendre d'assaut les positions ennemies ce n’était manifestement pas la meilleur tactique à adopter...

''Déconne pas mec ! Reste à couvert ou tu vas crever comme un merde c'est moi qui te le dis !''

Lui lança Jake dans l'espoir de le raisonner ! (jet de charisme = échec)

''T'es qu'un putain de pleutre mec !''

L'homme se releva, commençant à tirer avant qu'il ne se fasse cisailler en deux par un tir ennemi, son torse retombant lourdement à coté de lui.

''Je suis pas un froussard, j'ai juste un cerveau... ducon...''

Dépliant aussi rapidement que possible le trépied de sa pétoire, Jake tira le torse ensanglanté pour s'en faire une couverture de fortune. C'était crade oui... mais le gus était mort et s'il ne faisait pas gaffe lui aussi, son tour viendrait bien vite...

Le mercenaire se mit donc en position de tir, l’œil vissé dans sa lunette histoire de donner un minimum d’appui feu pour les troupes en place.
Ce n'était pas les cibles qui manquaient alors qu'il commença à rafaler joyeusement en direction des impériaux, en fauchant quelques uns sous les tirs de son blaster lourd a répétition.
La finesse ? C'était pour les tapettes ! De toutes façon la bataille faisait rage et il n'y avait pas de place pour la finesse.

Le caporal lança une grenade qui fit mouche, du coin de l'oeil Jake le vit lancer l'assaut avec ses hommes.

''Putain ils sont encore plus tarés que moi... ça donnerait presque envie !''

Marmonna le jeune homme revenant mettre son œil dans la ligne de mire visant les position ou le caporal allait frapper.

''KESSEL JE T'ENVOIS UNE BOULE DE FEU !! !''

Gueula Jake alors qu'il envoya un déluge de lasers sur les positions ennemies, à défaut de tuer de l'impérial, il leur ferait baisser la tête, ce qui permettrait au caporal et à ses hommes d'arriver à donner l'assaut dans de meilleures conditions, et quand ils seraient arrivé, Jake les rejoindrait, il ne pouvait pas rester là indéfiniment, ça sentait la frapper de mortier imminente à des kilomètres...
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Jet de Jake raté...

Escouade typhon : 2



Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Dextérité OU Agilité.
Korgan Kessel
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BOOOM, la grenade explose en une rafale d'échos assourdissants.

Je fonce tête baissée, yeux rivés sur l’objectif. L'espace d'une seconde, le temps semble figé. Les tirs s'arrêtent. Les regards médusés, sous les visières, observent la batterie-laser s’effondrer sur elle-même, dans un nuage de fumée et de poussières, sa base sapée par l'explosif.

Moi, bah je perds pas de temps hein. Je serre les dents. Putain j'en chie. En deux secondes, je sue comme un putain de Hutt en transe devant une danseuse Twi'lek. Autant dire que je traîne des pattes. De multiples mouvements droit devant, dans les rochers, me ramènent soudain à la réalité. Chiotte ! Ces enfoirés d'impériaux sont encore nombreux ! Les lasers fusent à nouveau... Et là j'me dis : putain, j'suis au milieu de tout ça, j'vais prendre sacrément cher... Et c'est là que j'entends quelque chose comme :

« BOULE DE FEU »

Bah j'vais vous dire : y'a des moments sérieux ça sert à rien de réfléchir. Vraiment à rien. Bien avant que mon cerveau réagisse, mon corps se jette au sol... Et un véritable déluge de lasers fend l'air juste au dessus de ma tête. Tir de barrage, de dissuasion. Les décharges s'écrasent avec violence contre les rochers, brûlent les chairs. Plusieurs impériaux, surpris, sont fauchés, tandis que les autres se jettent derrière des couverts de fortune. Je beugle aussitôt :

« CHARGEZ ! »

Ouais, c'est un peu oldshool... Mais bon c'est cool non ? Derrière moi, c'est toute la compagnie de fortune qui se met en branle. Merde, on se croirait dans un putain d'holofilm de guerre. J'avoue que l'espace d'une seconde, j'suis un peu paumé. Merde, c'est pas dans mes habitudes de me retrouver comme ça au milieu d'un champ de bataille, d'hab, j'suis plutôt derrière les lignes ennemis. Je me redresse, repars au pas de course, façon sprint de la mort qui tue, la tête dans les épaules. Putain, j'sais pas qui est le type qui canarde comme ça, mais il a intérêt à savoir viser l'enfoiré. L'ennemi se reprend rapidement, riposte. Une tête apparaît à trois mètres seulement, rapidement suivie par le canon de son arme, braqué droit dans ma direction... Sans ralentir, je lève mon fusil et... La boite crânienne du putain d'enfoiré de mes deux explose, comme un œuf dans un micro-onde. Paye ta gerbe de cervelle fondue.

« Typhon leader, on est en position ! On vous couvre ! »

Pas trop tôt. De nouvelles détonations retentissent dans mon dos, celles des fusils de précisions. Leurs lasers bleutés fusent à une vitesse improbable, frappent leur cible avec une vélocité folle, massacrant tout sur leur passage.

« ON CONTINUE ! »

J'suis à bout de souffle... J'ai même pas parcouru trente mètres...

« Ils reculent ! »

En effet, c'est la débandade. Les impériaux se barrent, la queue entre les jambes... Sourire victorieux. C'EST QUI LE PATRON HEIN ?! C'EST QUI LE PATRON ?! Héhé. Je me surprends même à ralentir, les muscles lourds, les veines en feu... Je me retourne, cherche du regard le type qui nous a balancé ses fameuses boules de feu, et lui lance un magnifique « pouce » vers le haut. Beau boulot, il a assuré. C'est l'un des merco. Pas mal pour un civil. Pour autant, faut pas se relacher :

« Ok, on se rassemble, et on... »

Je me fige. Sifflement caractéristique... Merde ! Ils vont quand même pas... Par réflexe je lève les yeux, et hurle :

« TIRS DE MORTIERS !! DISPERSEZ VOUS !! »

Les obus pleuvent de partout. Le sol tremble au rythme de leurs impacts. Projection de terre et d'éclats de roches aussi acérés que des lames de rasoirs. Un nuage de poussières se forme... Le sol, en pente, déjà instable, se fissure, des rochers aussi gros que mon buste roulent, manquent de nous emporter jusqu'au précipice s'ouvrant sur le cratère en contrebas. Bref, autant dire que c'est la merde la plus totale... Pas besoin de plus de détails, si ? J'ai juste envie d'hurler une chose : Putain d'enfoiré d'impériaux des mes couilles à mord moi le nœuds de merde à bordel à cul ! Raaah, on va se faire tailler en pièces ! En une fraction de seconde, en position de sécurité planqué derrière un couvert plus qu'inutile, j'épluches les putains d'options qu'il me reste. Le nuage de poussières est de plus en plus épais, on y voit pas à trois mètres. Si seulement j'avais des yeux pour... Oui ! Les snipers ! Putain Korgan t'es trop intelligent !

« Hé les snipouzes ! On voit quedal ici ! Un peu d'aide serait la bienvenue... »
« Typhon leader, on vous distingue à peine...Attendez... On se déplace, je... Y'a du mouvement... C'est... Oui les Impériaux se sont repliés dans un sorte de... tranchée. Cinquante mètres droit devant. Je vous transmets les coordonnées. »
« OK ! On fonce ! Couvez-nous les miches ! »


L'affichage tête haute de mon casque affiche les détails. Distance, position, vecteur d'approche le plus rapide. C'est risqué, y'a sûrement un paquet de type là bas... Mais on a pas d'autre choix de toute façon. Je balance les ordres.

« Typhons, avec moi. Les autres, au pas de course ! On vous ouvre la voie ! »

Je passe sur un canal de com privé, fréquence réservée à l'escouade. Chacun ses petits secrets hein. Je vais pas laisser le commun des mortels connaître nos stratagèmes les plus sophistiqués.

« Comme à l’entraînement ! Le vol du phénix en rûte ! »

Je m'élance, au pas de course, prend de la vitesse puis bondis. Au même instant, j'active le jetpack. Le machin crache des flammes, me propulse dans les airs...


****

Au même instant, dans la tranchée.


« Restez en position, bande de couilles molles ! Le premier qui bouge, je m'occupe personnellement de son cas ! »

Et pour donner corps à ses menaces, l’officier en charge du peloton sort le flingue de son holster pour le faire tourner autour de son index. Les hommes obtempèrent, peu rassurés... Les tirs de mortiers n'ont jamais été réputés pour leur précision... Alors les voir canarder des cibles aussi proches leurs positions avancées a de quoi faire pâlir... Le nuage de poussières soulevé par le pilonnage est de plus en plus dense, opaque. Les silhouettes ennemis disparaissent rapidement. Certains, sûrement déboussolés, craignant d'être pris par surprise, se remettent à tirer, dans le tas, à l'aveuglette, mais sont aussitôt stoppée :

« Et arrêtez de gaspiller les munitions ! Les chargeurs supplémentaires seront retenu sur vos soldes ! Ne tirez que s'ils sortent du... »

L'enfoiré de gradé ne termina jamais cette phrase. Car soudain, dans un tourbillon de fumée, cinq silhouettes s'échappent du nuage, à dix bon mètres au dessus de leur tête, dans les airs, laissant dans leur sillage une traitée de poussières opaque.. Silhouettes sombres sur fond de soleil jaune-orangé.

****

« LACHEZ LA SAUCE ! »

Mon index presse la détente. Un déluge de feu laser s'échappe du canon de mon arme. L'effet de surprise est dévastateur. Il y a une bonne dizaine de mort avant que le premier ne réagisse, dont un connard d'officier.

L'impulsion nous a fait décoller à dix bon mètres du sol, saut en cloche. L'espace d'un instant, j'ai la sensation de flotter, mais rapidement la gravité reprends le dessus, implacable. Le jet-pack, compense comme il peut. Je tombe lourdement au milieu de la tranchée, et réagit avec une célérité gagnée au fil des entraînement. Espace restreint. D'un seul et même geste, je repasse mon fusil en bandoulière, dans mon dos, en m'emparant du pistolet dans le holster fixe à ma cuisse. Je vise tire, une fois, deux fois, me retourne. Abat un troisième type.

C'est l'anarchie, les tirent fusent dans toutes les directions. Nouveau saut de jet-pack, je bondis de plusieurs mètre pour passer derrière une groupe d'ennemis retranchés. Matt et Lewis me couvrent, pour les prendre en tenaille. Au même instant, une puissante rumeur couvre le chaos. Hurlements d'hommes qui chargent. Le nuage de poussière vomis des dizaines de soldats et mercenaires républicains qui sauvent à pieds joints dans la tranché. Les fusils sont vite abandonnés au profit des pistolets et des armes blanches.

Un cri, dans mon dos, tout proche, me fait sursauter, je volte-face, et me retrouve nez à nez avec une vibrolame. Réflexe de survie, je lève mon arme, bloque le coup mortel de justesse, du canon. Le type presse de toute ses forces. Il est costaux l'enfoiré !

[Jet d'agilité pour gagner le combat au corps à corps - réussi héhé ]

Mais j'ai plus d'un tour dans mon sac... Je lâche un putain de rictus sadique... Et je lui porte le coup de grâce : j'active le lance-flamme intégré à ma prothèse de bras. Adios amigos. Une gerbe de flammes bleutées s'en échappent, lèchent son visage, le faisant fondre en un instant. Une odeur de chair carbonisée me monte aux narines. Merde, ça fait des siècles que j'ai pas pris le temps de me faire un bon barbeuk avec des potes autour d'une bière. D'un puissant coup de pied dans la poitrine, je repousse son cadavre, qui s'éclate au sol.

Je mate à gauche, à droite. Combats endiablés, cadavres au sol. Un seul coup d’œil me suffit pour prendre la température, me rendre compte qu'on a l'avantage. Ces impériaux vont pas le poids face à l'élite de la République... Et de leurs copains mercenaires couillus. Les tirs de mortiers se sont tus, remplacés par les détonations des snipers qui massacrent tout ceux qui tente de s'enfuir. La tranchée a été taillée à même la roche, à coup de découpeuse laser. Elle s'étire sur ce que j'estime à vue de pif une bonne centaine de mètres en direction des cimes rocheuses, pour bifurquer en angle droit. J'me dis : parfait pour progresser à couvert ! Va juste falloir forcer leurs défenses...

Et a peine ai-je émis cette putain de pensée que le destin me fait une vacherie. L'univers n'est vraiment qu'un enfant de salaud. Hurlement de moteurs, dans les cieux. Merde ! Je me jette à terre, une saloperie de chasseur passe en rase motte, balance la sauce, ravage la tranchée à coup de lasers mortels.

« ON DEGAGE ! ON... »

Mouvements droit devant. Deux types déboulent du coude de la tranchée. L'un porte une énorme gatling, l'autre un trépied, qu'il pose aussitôt au sol. Et merde... C'est pas du calibre de pédale... Et.... Je suis genre pas du tout en première ligne... Je baisse les yeux sur ma prothèse et me dit : Bah, c'est le moment de tester mon nouveau gadget. Paraît que c'est un proto encore, j'espère que ces grosses tête d'intello ont pas foiré un calcul.

Je relève l'avant-bras, le place devant moi, à hauteur de ma poitrine... Et presse le bouton dans le creux de mon poignet. Des tiges télescopiques s'en échappent, formant un « X ». Crépitements électriques... Les gars en face tirent. Mais le bouclier d’énergie qui se forme entre elles les encaisse. Les impacts sont violents, multiples, incessants. Des étincelles m'aveuglent, je dois plisser des yeux pour ne pas y laisser les rétines. Je serre les dents, merde, je vais pas tenir longtemps à ce rythme ! Je suis cloué au sol, buste en avant, genou à terre pour ne pas tomber à la renverse... Entre mes lèvres je peste :

« Les gars... J'ai des morbac aux miches... J'veux bien un p'tit coup de main... »

Aie. Putain, ce con de bouclier chauffe en plus ! Il va faire fondre ma prothèse ce con !
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Jet de Korgan réussi

Escouade Typhon: +2 points

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Jet de Jake réussi ! +2 pts.


Escouade Typhon : 6.


Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Constitution OU Force physique.
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Le déluge de feu s'abattit sur les forces impériales, Jake prenait un certain plaisir à avoiner tout ces enfoirés. Les corps tombaient sous ses tirs les uns après les autres alors que Kessel et ses bonshommes dévalaient la pente autant que faire ce peut.

Prenant une seconde pour allumer la cigarette qui était encore accrochée à ses lèvres, Jake en profita pour lever le nez de son viseur histoire d'avoir une vue d'ensemble de la situation.
D'un léger sourire de satisfaction, le mercenaire observa Typhon prendre la position ennemie, les imperiaux reculaient. C'était une petite victoire, mais une victoire quand même, il ne fallait pas faire la fine bouche, surtout en ce moment...

Se redressant malgré l'affreuse gravité qui lui arracha un grognement, Jake replia le bipied sous le canon de sa pétoire encore fumante, replaçant la bandoulière sur son épaule avant de descendre à petit trop le cratère couvert par la détonation des fusils de sniper qui achevait les survivants tentant de s'échapper.

Pas de pitié aujourd'hui. De toutes façons les imperiaux n'en auraient probablement pas pour eux alors autant taper le plus fort d'entrée, ils allaient comprendre leur douleur, parole de Darinson!

Continuant de dévaler la pente le sifflement caractéristique des obus zébra le ciel au dessus sa tête. Bordel de merde... Il n'aimait pas avoir raison, mais d'un autre côté c'était tellement prévisible. La roche en amont commençait à s'écrouler alors que le jeune homme pressa le pas. Si il existait un classement des morts conne, crever dans un éboulement en ferait sûrement partie.

La gravité l'épuisait et le poids de sa machine de mort tirait sur la sangle de sa bandoulière cisaillant son épaule alors que les tirs de mortiers se rapprochaient de lui...

"Putain ça pue de cul!!!"

Cria t'il en sautant de droite à gauche évitant les rochers et autres débris de corps humain qui jonchaient sa descente.
Quelques mètres derrière lui un obus explosa, le projetant de plusieurs mètres en avant, son corps atterrit lourdement prit dans un roulé boulé.
Miraculeusement épargné par les éclats métalliques et autres rochers, Jake se releva dans un cri de douleur, il ne fallait pas rester là, la poussière des explosions avait commencé à envahir l'ancien avant poste impérial, une contre attaque devait être imminente...

Portant son regard plus loin, il vit Kessel et ses hommes charger à l'aveuglette alors que le mur de poussière parsemée de flash multicolores s'illuminait de l'intérieur. Ça devait barder sévère la dedans...
Jetant sa cigarette cassée, le jeune homme en ralluma une prestement grâce à son zippo et reprit sa progression, traversant parmi les cadavre que l'escouade Typhon avait laissé derrière elle. Y avait pas à dire, ces gars c'étaient vraiment des pros...
Sa réflexion fut confirmée lorsqu'il les vit utiliser leur jet pack pour donner un nouvel assaut dans une tranché hors de portée.

"Pas de doutes... Il sont encore plus cintrés que moi..."

Siffla le mercenaire entre ses dents tout en enjambant les cadavres, fusil mitrailleur en mains. Des cadavres, partout, Le mercenaire devait parfois grimper un petit monticule de corps encore chauds, le souffle coupé par la gravité écrasante.
Il était à la traîne, essayant de rejoindre le groupe de combat aussi rapidement que sa progression lui permettait.

Et les fusillades reprirent de plus belle, un chasseur mitrailla de ses lasers la tranchée ou Kessel devait avoir atterrit, ou pas très loin, Jake avait assez de mal à se repérer dans ce merdier.
Mais il fallait continuer à avancer, ce qu'il faisait avec toutes les peines du monde, son oreillette crachotait une demande de soutient. Ça devait être le caporal, Jake pressa le pas jusqu'à finalement avoir un contact visuel
De la situation.
Ouais... clairement il était dans la merde. Il se faisait mitrailler par une gatling fixe, pas le genre de situation très enviable en gros...
L'espace d'une seconde Jake se demanda quoi faire, mais en y repensant ça serait peut être jouable...
D'un geste rapide il actionna son jet pack le propulsant d'un magistral coup de pied au cul dans les airs en direction des deux imperiaux envoyant toujours un feu nourrit sur le caporal Kessel qui semblait se protéger derrière une sorte de bouclier d'énergie.
Coupant la propulsion au moment opportun, le mercenaire se prépara pour un choc brutal mettant ses pieds en avant face au tireur.

(Jet de constitution pour le choc de l'atterrissage = réussite. )

Grognant et vociférant, Jake frappa le soldat à la poitrine de plein fouet avant de lui même tomber au sol, l'autre soldat se jetant sur lui presque instantanément.
Tirant sa vibrolame de son fourreau placé sur son épaulière, luttant contre son assaillant, il lui planta dans la jugulaire, un flot vermeille recouvrant son armure Czerka. Et de un.
Se relevant, haletant, le jeune homme se saisit de son blaster à répétition et abattit sa lourd crosse à plusieurs reprise sur le crâne du soldat à terre.
Le souffle court, il regarda Korgan, fermant sa main gantée de cuit noir relevant son pouce vers le ciel, cigarette toujours miraculeusement accrochée à ses lèvres.
Putain c'était pas une partie de plaisir cette mission...

Alors qu'il s'apprêtait à reprendre son souffle, le chasseur revint dans leur direction, mitraillant de plus belle leur position.
Les deux homme se jetèrent sur le côté, recouverts de terre et autres choses peu descriptible.

Maugréant, le mercenaire se leva après avoir rampé sur quelques mètres se dirigeant vers la gatling. Le chasseur revenait et gestion coup ci il allait leur trouer la paillasse pour de bon....

"Attends un peu fils de pute...."

Jake saisissant les deux poignées de l'arme fixe se tourna en direction du vaisseau, alignant les six tubes de l'arme qui crachèrent une multitude de traits d'énergie, frappant implacablement le vaisseau qui dévia de sa trajectoire avant de s'écraser une centaine de mètres plus loin.
Souriant devant l'explosion, le jeune homme se redressa. Décidément les grosses pétoires c'était vraiment son rayon!
Saisissant son blaster lourd, il se dirigea vers Kessel, surveillant toutefois les alentours.

"Alors? Ça gaz mec?"

Dit il désinvolte, souriant avant de tirer sur sa clope et de souffler la fumée par le nez.
Jetant encore quelques regards à droite et à gauche, il demandait toutefois à moitié sur le ton de la rigolade à l'homme qui n'avait que quelques centimètres de plus que lui, mais sûrement un vingtaine de kilos en plus mais pas un pète de gras.

"Vous recrutez pas par hasard? On a l'air de bien s'amuser avec vous! Bon alors, c'est quoi la suite du plan? J'ai pas que ça a foutre non plus j'ai ma chérie qui m'attend à la maison!"


Korgan Kessel
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Je me redresse, à bout de souffle. Ces enculés m'ont pas raté. Ma prothèse est brûlante, le bouclier d’énergie en surchauffe totale. Je l’éteins, ouvre ma visière pour tenter de recouvrer une respiration régulière, tout en secouant le bras, dans l'espoir d'en faire baisser la température la plus rapidement possible. Putain, ils vont m’entendre ces fouines de labo ! Le mercenaire qui m’a sauvé les miches approche, je lui décoche un :

« Beau boulot mon pote. »

J'suis pas du genre à lancer des fleurs aux gents hein. Alors ce compliment, il vaut son pesant de cacahuètes. Je le mate droit dans les yeux. Clair qu’il en a vu des choses ce gars, pas le genre de type qui se laisse facilement dépasser par les événements. Tant mieux, c'est ce qu'il nous faut aujourd'hui. Tout le monde ici lui en doit une, ce putain de chasseur aurait fait un vrai carnage s'il était repassé une seconde fois. Il me pose une question, j’ouvre la bouche pour répondre… Mais aucun mot ne sort. C’est quoi la suite du plan hein ? Putain, c’est une bonne question…

La tranchée est à nous. Mais les pertes sont conséquentes. Des morts, des blessés. A ce rythme on n'atteindra jamais notre objectif. Pour autant, je reste positif. Ouais, j’suis un putain d’optimiste. Maintenant qu'on est entré dans leur système de défense, nous déloger leur coûtera énormément d'hommes s'ils foncent tête baissée. Ca va les forcer à réfléchir et prendre du recul…

Je grimace, la cervelle en ébullition. Merde, j'ai pas l'habitude de cogiter comme ça moi hein... En plus avec tout ce bordel ! Merde ! Ce trou d'uc de cratère et son pourtour sont devenus un véritable champ de bataille. Des groupes ont été débarqués un peu partout, maintenant isolés des renforts à cause de la couverture anti-aérienne. C'est marche ou crève. Au-dessus de nos têtes, les combats font toujours rage dans les cieux...On devine les reflets des lasers que s'échangent les navires spatiaux... D'ici là qu'un nous tombe directement sur la gueule. Putain, j'devrais pas penser à tout ça, ça va nous porter la poisse !

J’fais signe au mercenaire de patienter, et sors la tête de la tranchée, mate ce qui se passe dehors.

« C’est trop calme… Beaucoup trop calme. Ils nous préparent un truc les enfoirés. Je peux le sentir... »

De ce côté, le sol est plus plat, plus lisse… Comme si les impériaux s’étaient emmerdés à le damer, pour en gommer toutes les aspérités afin de nous priver du moindre couvert pour progresser. Autant dire que mettre le pied dehors serait signer son arrêt de mort. C’est pas un champ de bataille, mais un champ de tir, avec nous dans le rôle des pigeons. De-ci, de-là, je distingue des monticules bombés à l’aspect tout sauf naturel. Des bunkers enterrés. Je soupire. Ces enfoirés ont tout prévu… Tout prévu pour nous ralentir, nous forcer à nous battre pour chaque centimètre carré de terrain rocailleux. Je peste, ça va mal finir cette histoire... Ça sent le piège à plein nez : l’Empire nous attendait, a fait le nécessaire pour qu’on se pète les dents sur leurs défenses. Raaah.

Mon regard dérive encore, sur la gauche, vers les crêtes rocheuses qui forme la toile de fond de ce tableau désolé. A leurs pieds, dans un renfoncement naturel de la roche, je distingue très nettement la batterie anti-aérienne, notre cible. A un bon demi-kilomètre. Une distance qu’on pourra jamais parcourir à terrain découvert. Les rayons du soleil se reflètent sur l'écran déflecteur qui la protège. C'est pas du matos de pédé. J'comprends mieux pourquoi ils peuvent pas les shooter depuis le ciel. Je prends une inspiration... Expire. J’ouvre à nouveau la bouche pour dire un truc, mais je me fais couper la chique par un putain de sifflement. Cheveux qui se dressent sur la tête. Réflexe de survie, je me jette contre la cloison la plus proche, en position de sécurité, les bras sur les têtes, visière de nouveau baissée...

Les tirs de mortiers reprennent.

Le premier explose à une bonne dizaine de mètres. La pluie d’obus fait trembler la tranchée, la roche se fissure par endroits. Les enculés ! Ils veulent nous forcer à sortir ! Mais j’pige direct que leurs tirs sont imprécis. Il va leur falloir plusieurs minutes pour ajuster leur portée. Un sursis qu’il faut immédiatement mettre à profit.

Je beugle dans mon comlink pour surpasser les échos des explosions.

« ZOUKOFF ! IL NOUS FAUT UN MARQUAGE LASER SUR LES MORTIERS ! MAINTENANT !  »

****

Au même instant, plus haut sur les crêtes,

Zoukoff peste, affalé derrière une vieille souche d'arbre arrachée depuis des lustres. Il serre les dents, lutte contre la douleur qui lui vrille l'épaule. Les impériaux sont sorti de nulle part, personne ne les a vu venir ! L'armure de combat n'a pas résisté aux lasers. Elle est noircie, fondue même, des filaments de polymère se mélangeant à ses chairs carbonisées. C'est pas beau à voir. Au sol, non loin, deux cadavres encore chaud. Positions improbables, tels des pantins désarticulés. Il secoue la tête, fou de rage. Ces enculés vont payer... Son fusil de précision gît non loin, sur la rocaille. Entre ses doigts crispés, il ne lui reste qu'un ridicule pistolet blaster. Pour autant, il ne s'avoue pas vaincu, ni lui, ni le 45ème escadron de tireurs d'élites aéroportés. Il inspire un grand coup, puis se redresse, pose la crosse sur la souche, et tire, les deux mains sur l'arme. Les lasers fusent, d'abord imprécis. Mais rapidement il fait mouche. Un type en uniforme noir tombe, fauché en pleine poitrine. L'ennemi réagit avec célérité, lui rend ses coups. Il se jette à nouveau à couvert, manquant de se faire arracher la tête. Soudain, son oreillette se met à grésiller... Les hurlements de Korgan lui pètent les tympans :

« ZOUKOFF ! IL NOUS FAUT UN MARQUAGE LASER SUR LES MORTIERS ! MAINTENANT !  »

Il jure, puis répond :

« J'voudrais bien Caporal-chef ! Mais on est occupé ! »

Et comme pour prouver ses dires, une rafales de lasers s'écrasent sur son couvert, arrachant des échardes de bois noircies qui se plantent dans son armure. Rapide coup d'oeil, par dessus son épaule. Son regard se pose sur le plateau rocheux en contrebas. Il constate que les tirs de mortiers ont repris, et que s'il ne fait rien, des dizaines d'hommes vont se faire tailler en pièces par les obus. Il ferme les yeux, se masse la base du nez, prend une décision. Cette fois, il s'adresse au reste de son groupe de sniper, éparpillés derrière tout ce qui peut servir de protection.

« Les gars, à mon signal... Couvrez-moi ! »

Décompte. Trois, deux un... A zéro, tous ses hommes se lèvent, tirent. Les impériaux, surpris, ont le réflexe de baisser la tête, de se planquer. Zoukoff se redresse, fonce en direction de son arme, plonge littéralement en avant. Ses doigts se referment dessus, il se retourne, fait volte-face, droit comme une bite un soir de baise. Œil dans le viseur, il lui faut moins de trois secondes pour repérer la fumée dégagée par les mortiers. A environ un kilomètre, à l'orée d'un petit bosquet d'arbres torturés par les éléments. Il retient sa respiration, stabilise sa visée... Puis presse le bouton du désignateur laser. La cible est marquée...

La seconde suivante, un laser rouge-sang lui fauche le visage, arrachant os et chairs sur son passage. Tué sur le coup, il tombe lourdement au sol, alors que ses hommes hurlent son nom.

****

L'affichage tactique de mon casque indique une série de coordonnées. Je lâche un sourire satisfait.

« J'ai la cible, merci Zoukoff ! »

Aucune réponse, mais j'ai pas le temps de m'en inquiéter. Je change immédiatement de fréquence :

« Commandant Sarlion ! Ici Kessel ! J'ai besoin d'un appui aérien ! Aux coordonnées suivantes ! Je répète, j'ai besoin d'un... Commandant ?! Y'a quelqu'un ?! LEWIS ?! »

Hylo Lewis, l'expert en communications de l'escouade. Je lui décoche un regard assassin qu'il ne peut voir au travers de ma visière fumée. Mais le Mirialan est loin d'être con, il connaît son job. Il répond aussitôt :

« J'ai rien non plus. L'Empire brouille nos communications longues portées. Nous sommes coupés du reste de la flotte... »
« Putain de merde ! »

Les obus continuent à tomber, de plus en plus précis. L'un d'eux explose tellement proche de la tranchée, qu'une gerbe de terre manque de nous ensevelir. Mon plan tombe à l'eau ! Impossible de demander un support aérien ou un bombardement depuis l'espace ! Merde ! On n'a plus le choix :

« On va devoir bouger ! Que tout le monde se... »
« Je peux le faire Caporal. »


Kharr « Mac » Maccog, le big boss de l'infiltration dans l'escouade. Ancien agent des services secrets républicains, ce cathar est capable d'entrer et de sortir de n'importe où sans se faire capter. Même de vos chiottes, alors que vous coulez un bronze, un magazine coquin entre les mains. Froid, comme à son habitude, il ne parle que lorsque c'est nécessaire.

« Mac ? »
« Je peux m'occuper des mortiers. »
« C'est du suicide, tu seras isolé derrière les lignes ennemis... »
« C'est pas comme si on avait le choix. »


Accepter, c'est l'envoyer au casse-pipe, je m'y refuse catégoriquement... Sauf que ce putain d'enfoiré de chaton a raison. J'ai pas le choix. Je fais, dépité, résigné :

« Ok... »

Signe de tête, à la fois encouragements et adieux. Mais déjà ses doigts agiles activent son générateur de camouflage, qu'il porte à la ceinture. Sa silhouette devient floue, pour pratiquement disparaître. Rapidement, d'un bond, il sort de la tranchée, fonce en direction des coordonnées transmises par Zoukoff. Je soupire, me tourne vers le mercenaire. Si j'me fis à ma mémoire des visage, j'crois que son nom c'est Jake ou un truc du genre, j'ai parcouru son dossier, comme celui de tous les mercenaires affectés sous mes ordres. Je préfère savoir avec qui je bosse. J'lui fais, entre deux tirs de mortiers, pour changer de sujet :

« Entre nous, tu devrais pas fumer. C'est dangereux pour la santé. »

Sourire carnassier, faussement amusé. J'ai pas tellement l'humeur requise pour me fendre la poire, mais ruminer ne sauvera pas des vies, au contraire. Je passe à l'action.

« Tu viens avec nous. Toi, toi et toi, aussi. Les autres, restez ici. »

J'ai la sensation de faire mon supermarché. Je me tourne vers Jesaëlle, une Jedi qui a rejoint l'escouade il y a peu, continue sur ma lancée :

« Occupe toi des blessés, Jez'. Me faut un maximum de gars capables tenir une arme, même s'ils tiennent plus sur leurs deux jambes. On va remonter la tranchée, faire le plus de bordel possible, pour attirer les tirs de mortiers sur nous. Ça vous filera un peu de répit... En croisant les doigts pour que Mac réussisse son coup... »

Sinon, bah... Pas besoin se faire de dessin. Je chasse cette pensée funeste, et sans autre mot, je fonce en direction de la gatling abandonnée par Jake. Derrière elle, la tranchée fait un coude, et s'enfonce dans les lignes ennemis. Aucune idée de ce qui nous attend là bas. Mais au lieu de continuer, je m'arrête, hypnotisé par la taille de cette arme. Putain, il me la faut ! Je me jette dessus, la bave aux lèvres. A MOI A MOI A MOI. Mes énormes paluches se referment dessus, je la soulève... Salope, qu'elle est lourde !

[Jet de Force – Echec - Je suis trop deg' -_-]

Je serre les dents, devient aussi rouge qu'un fond de culotte d'une gamoréenne en chaleur. Et j'dois vite m'avouer vaincu. GRAVITE DE MERDE PUTAIN ! Je peste, file un grand coup de pied dans le trépied qui se casse alors la gueule, emportant l'arme avec lui. Raaaah. Je me tourne vers les gars derrière moi :

« Le premier qui se marre, il se prend mon pied dans les couilles. »

D'autres tirs de mortiers frappent à quelques mètres seulement, soulevant poussières, et faisant trembler le sol au point de nous faire perdre l'équilibre. Retour à la dure réalité...

« Go ! Go ! Go ! »

Pas une seconde à perdre. Je fonce, les autres aux talons. A intervalle régulier, je sors la tête de la tranchée, tire dans le vide, histoire que les artilleurs puissent suivre notre progression. Et comme je l'avais espéré, ces enfoirés tentent de nous canarder, délaissant les autres restés en retrait. Au moins on fait pas tout ça pour rien. Mais rapidement notre progression est stoppée. Contre toute attente, la tranchée est déserte. Probablement dégagée pour éviter le friendly fire à coup d'obus. Elle continue sur une centaine de mètres, pour s'arrêter nettement par une... porte. Un bunker pour être précis. Un bunker avec une putain de porte blindée aussi épais que... Bah qu'un truc super épais quoi. Autant dire qu'on va pas la défoncer d'un coup d'épaule. Aucun système de verrouillage n'est visible, pas boitier où taper un code, pas de serrure rien. C'est bloqué de l'intérieur. Je me tourne vers Matt', le technicien de l'escouade :

« Une idée ? »
« J'imagine qu'il y a un verrouillage mécanique. La porte est certainement plus solide que le mur, on pourrait placer des charges sur le pourtour pour faire sauter les gonds et... »
« Mouais... »


J'suis pas vraiment convaincu. Bouffer pratiquement tout notre réserve d'explosifs juste pour une putain de porte. Niet. Pas question. En plus, franchement, il a l'air de pas y croire lui même. On pourrait toujours sortir de la tranchée, tenter de contourner cette verrue de permabéton. Mais paye ton risque, on va se faire allumer... Mon regard se braque sur Jake, je relève ma visière.

« Et toi la grande gueule. J'suis sûr que t'as un truc à dire... »
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Le membre 'Korgan Kessel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Jet de Korgan raté!


Escouade Typhon : 6.


Tour de : Jake. Compétences à utiliser : Intelligence OU Charisme.
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Jake se mit en position de tir, le bipied de son arme posé sur la haut de la tranchée, surveillant les environs le temps que Kessel puisse faire un état des lieux de la situation.
Comme le caporal le disait si bien, c'était beaucoup trop calme, et en générale cela voulait deux choses : soit ils avaient gagnés, ce qui était somme toute peu probable vu la résistance précédente, soit les renforts se mettaient en marche.

Mais la chute de nouveaux mortier met fin a leurs réflexions. La troupe se mit rapidement à couvert alors que le bosse lui fit une remarque qui le fit sourire, baissant la tête à chaque explosions près deux, le mercenaire tira une bouffée sur sa cigarette, soufflant sur le coté.

''Dangereux chef ? Je parie que c'est plus risqué de fumer que de rendre service à la république...n'est ce pas ?''

Et oui, le mercenaire savait aussi faire preuve d'esprit quelque fois, il était évident que sa réponse était des plus ironiques, et puis merde, il aimait fumer, c'était peut être un des seuls amusements qu'il avait ici, enfin peut être à part tuer des impériaux...
Korgan lui était affairé avec la radio, en train d'essayer de trouver une solution pour les sortir de ce guêpier.
Le caporal le désignant du doigt, Jake opinât lorsqu'ils se remirent en route dans la tranchée, tirant parfois dans la direction des ennemis potentiels pour qu'il concentrent leur tirs veux eux, laissant un peu de répit aux blessés.

Il passèrent une nouvelle fois près de la gatling et le chef décida d'essayer de s'en emparer, mais ce fut peine perdu, l'arme était bien trop lourde et volumineuse même pour un gaillard tel que lui. Ce petit bijou était vraiment sexy, mais c'était comme pour les femmes, valait mieux un petit coup sur qu'un gros coup pas sur ! Regardant sa propre pétoire il sourit alors que Kessel abandonna rapidement, sous le sourire en coin de plusieurs de ses soldats.

Le petit groupe se remit en marche dans la tranchée, terminant finalement face à face avec une porte de bunker. Bon ce coup ci c'était mort... Pas la peine d'aller plus loin. Vu la taille du truc, ça allait etre compliqué de trouver une solution...
Le caporal tentait de trouver une solution avec ses hommes alors que Jake regardait la porte d'un air un brin dubitatif.
Son attention fut attiré par Korgan, tournant la tête dans sa direction, fusil blaster lourd en bandoulière, il lui répondit d'un ton un peu léger :

''Si j'ai un truc à dire? J'ai la dalle...''

Jake regarda sa montre, puis ouvrit une pochette tactique sur son gilet, se servant de deux doigts comme une pince pour en tirer une barre de chocolat avant de s'asseoir et de la déshabiller de son emballage plastique.
Croquant dedans, le mercenaire mâchait tranquillement avant de se retourner vers Kessel qui le regardait bizarrement.

''Ouais... je sais... le cholestérol tout ça... C'est mauvais pour la santé...''

Profitant de sa petite pause improvisée, Jake ne perdait tout de même pas de temps pour réfléchir à une solution pour ouvrir cette satanée porte. Ils ne pouvaient pas rester là, fallait passer, rentrer dans le bunker, nettoyer ce merdier. Oui les sucres rapides ça aidait ! Fourrant le reste de la barre dans sa bouche, il se leva rapidement tout en mâchant, regardant à gauche et à droite.

(Jet d'intelligence = réussi!)

''J'ai ptêtre une idée... Je reviens !''

Le mercenaire tête baissée s’éloignât de quelques mètres, semblant fouiller le cadavre d'un impérial, observant son uniforme et son écusson sur son bras. Hmm escouade Hydre... pourquoi pas !
Enlevant le casque et le système de communication du cadavre, Jake fit quelques pas avant de ramasser un lance roquette traînant sur le coté.
Le merdier était lourd mais le jeune homme était vigoureux et dans la force de l'age.

''C'est re-moi ! J'ai été faire les commissions ! Placez vous sur le coté de la porte blindée et dès que ça pète, c'est à vous de jouer les gars!''

Le mercenaire se plaça dans l'axe de la porte, couchée sur le sol, posant le casque sur sa tête, Jake tenta de rentrer en contact avec le bunker.

''Ici l'escouade Hydre, les républicains sont en déroute, les mortiers les ont repoussés, nous avons besoin de ravitaillement et de soins pour les blessés. On a également des prisonniers ! A vous !''

Quelques longues secondes passèrent avant que son interlocuteur ne daigne finalement répondre, un soupir de soulagement semblait transpirer dans sa voix, alors que Jake sourit, armant le lance roquette en direction de la porte, levant le pouce en direction du caporal chef Kessel.

La porte métallique glissa lentement vers le haut alors que le mercenaire voyait déjà les pieds de plusieurs soldats se profiler dans l'ouverture, c'était d'une telle évidence...
Kessel et les autres attendaient patiemment sur les deux cotés à couvert alors que Jake, ayant maintenant assez d'ouverture, pressa la détente de l'arme alors que la roquette partit tout droit en direction des soldats impériaux.

L'explosion secoua la structure et la lourde porte du bunker se coinça dans son rail. Les corps volèrent en divers morceaux plus ou moins identifiables, repeignant les murs d'un joli mélange de rouge et de cramé.
Finalement ces pauvres gars avaient eu une belle mort, il n'avaient probablement pas eu le temps de se rendre compte ni de souffrir. On dit merci qui ?

''Merci Jacky et Kessel !''

Le groupe d'assaut pénétra dans le bunker alors que le jeune homme abandonna le lance patate au sol, reprenant sa bonne vieille pétoire des campagnes pour suivre les hommes a l'interieur de la structure.
Il se demandait bien se qui pouvait se cacher à l’intérieur. N'était-ce qu'un avant poste de ravitaillement ou bien un plus gros complexe souterrain ? De l’extérieur, ils ne pouvaient pas vraiment se rendre compte.


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Jet de Jake réussi!


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Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Intelligence OU Charisme.
Korgan Kessel
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Quinze minutes plus tard, dans le réseau de tranchées souterraines,

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Les lasers fusent, s'écrasent contre les parois de permabéton en projetant des éclats dans toutes les directions. Flash lumineux, aveuglants. Odeur de chairs brûlées, cris des blessés, râles d'agonie. Ici, c'est un putain d'enfer.

Je serre les dents, poisseux de sueur, le souffle court. Blotti dans un renfoncement de fortune, je me fais le plus petit possible... Je me penche, passe la tête, manque de me la faire arracher. Je grimace. La brûlure au ventre me fait souffrir, tout comme celle à l'épaule. Dans un espace aussi réduit, impossible d'éviter tous les tirs. Je peste. Les secondes s'écoulent, aussi longues que des heures. Aussi meurtrières que des millénaires. Enfoirés d'impériaux. Dès qu'ils ont pigé qu'on était entré dans leur système de défense enterré, ils ont réagit direct, en force, ne nous laissant aucun répit.

Face à nous le corridor circulaire semble interminable, à se demander s'il ne fait pas le tour de cette putain de planète. Jonché de débris, caisses, sacs de sable et autres objets balancés à la volée pour offrir des couverts de fortune aux défenseurs et nous ralentir. Les parois en permabéton, gris dépression, sont couvertes d'impacts de tirs et d’éclaboussures sanguinolentes. La progression est lente, fastidieuse, et coûteuse en homme, autant pour un camp comme pour l'autre. Une vraie boucherie. Par endroit, les murs s'ouvrent vers des salles attenantes, minuscules : des nid de mitrailleuses semi-enterrés à peine assez large pour un seul homme. Pas de quoi permettre la progression d'un commando, aussi rapide et efficace soit-il.

Je passe encore la tête hors du couvert, yeux rivés sur l'un de ces postes de tirs. Moins de trois mètres nous séparent... Trois enjambées... Un type se tient debout devant l’étroite entrée rectangulaire découpée dans le mur de la tranchée. Il lève son arme, me vise... Mais s'effondre aussitôt, fauché par mes propres tirs. Face en avant, il s'éclate dans la flaque de sang laissée par un autre cadavre encore tiède. Et un obstacle casse-gueule de plus, un ! Je me plaque dos contre le mur... Profonde inspiration... Mes doigts se crispent sur mon fusil d'assaut... Je beugle :

« Couvrez-moi ! »

Je me jette en avant et me précipite vers l'ouverture. Plusieurs lasers me frôlent, autant amis qu'ennemis. J'en ai les poils du cul qui se défrisent. Cette fois j'ai un putain de bol, pas de nouveau bobos. Je passe l'encadrement, entre dans le nid de mitrailleuse...

Pour me retrouver nez à nez avec une arme, et, évidemment hein, un putain de connard de l'autre coté de la crosse. Le gars hésite même pas, direct il presse la détente... Réflexe aiguisé par des centaines d'heures d’entraînement : je lève le bras, dévie le canon. La salve mortelle frappe le plafond, juste au dessus de ma tête. Aussitôt, je lui balance un putain de coup de pied dans le bide. Plié en deux il recule... Pour se manger mon uppercut dans la gueule. Craquement sinistre : sa mâchoire ne résiste pas, héhé. Frapper avec une prothèse en métal, ça fait des dégâts hein. Il lâche son arme, porte ses mains à son visage maculé de sang. Le liquide carmin ruisselle entre ses doigts... Mais j'ai pas vraiment le temps savourer mon triomphe. Alors, je pose le canon de mon fusil sur son front et fait :

« Sans rancune mon pote. Rien de personnel hein. »

Et presse la détente... Rapide et efficace.


****

Quinze minutes plus tôt, à l'entrée du bunker,

J'vais vous dire franchement un truc. Lorsqu'un mec me dit qu'il est allé faire des commissions... Bah... Voilà quoi... J'me dis qu'il est allé couler un bronze quoi, pas vous ? Si ? Alors quand ce même mec, se repointe quelques instants plus tard avec un énorme lance-roquette entre les mains, tout un tas d'images chelou tournent dans ma cervelle... Genre les endroits d'où il a pu le sortir. Je secoue la tête pour les dissiper. Merde, c'est VRAIMENT pas le moment.

Je lui fais un signe de la tête. Ça va le faire. Je me positionne contre le permabéton, à gauche de la porte. Le petit groupe se départie de part et d'autre de l'ouverture...

Sifflement de la roquette, explosion. Je me précipite par l'ouverture. Ça gigotte encore à l'intérieur. Y'a des types en vie, même si certains ne sont déjà plus en un seul morceau. Ils sont sonnés, déboussolés. Sans hésiter, je lève mon arme, les achèvent. Un vrai tir aux pigeons. Putain c'est vraiment pas beau à voir. En quelques secondes seulement, tout est nettoyé, y'a plus rien d'impérial en vie dans cette putain de boite de conserve.

« On se déploie ! Couvrez toutes les entrées ! »

A vrai dire y'en a pas des masses... La porte par laquelle on est entré, et une étroite cage d'escaliers qui s'enfonce de plusieurs mètres dans les entrailles rocailleuse de cette foutue planète. Au bout, un tunnel, sorte de tranchée enterrée. Sur l'un des murs du bunker, une large fente s'ouvre sur le champ de bataille, avec au milieu un nid de mitrailleuse occupée par une gatling laser fixée au sol, tournée vers l'extérieur. Déjà plusieurs des nôtres se jettent dessus, sourire au lèvres, prêt à faire payer aux connard d'impériaux le moindre de leur faux pas dans leur ligne de mire. Je fais, réfléchissant à voix haute :

« Ils vont vite piger qu'on est entré dans leurs défenses. Faut pas qu'on traîne ! »

Si jusqu'ici y'a pratiquement aucun mouvement ennemi, c'est parce que ces enfoirés se terrent, nous attendent, espère qu'on se fasse tailler en pièce par les tirs de mortiers de plus en plus précis. Mais lorsqu'ils comprendront qu'on se planque à présent à l'intérieur même de l'un de leurs bunkers, ils vont se mettre à bouger, c'est clair. Aussi, sans perdre de temps, je balance dans mon comlink, com' courtes portées qui ne sont pas encore brouillées :

« Jez' ! Ramène tout le monde ici. On a trouvé une bonne planque. »

Clair que je vais avoir besoin de tous les hommes encore en état de courir et de tirer. Les autres auront cas rester ici pour nous couvrir les miches, et empêcher les impériaux de nous contourner. Bref, dans ma tête le plan continue se s'articuler. Mais je me fais couper dans mes réflexion, par l'appel de Matt', juste derrière moi.

« Chef ! Y'a du matos informatique ici ! »

Je fais volte-face. Le technicien des Typhons a allumé une torche pour explorer le fond du bunker dont les ampoules et les néons ont été soufflés par l'explosion de la roquette. Et effectivement, au sol sont éventrés plusieurs consoles projetées là par le souffle.

« J'sais pas ce que c'est... Peut-être les restes d'un poste de communication, ou alors carrément autre chose... »

Quoi que ce soit, ça peut nous sauver la peau du cul. Je fais, me tournant tour à tour vers mes deux soldats  :

« Matt', Lewis, c'est votre job. Rafistolez ça ! Si c'est effectivement un poste de communication, on pourra peut-être s'en servir pour passer outre le brouillage. »

J'ouvre la gueule pour dire un autre truc lorsque je me fige. Je mets plusieurs secondes avant de piger l'origine de mon trouble... Silence de mort... Les mortiers se sont tus aussi soudainement qu'une envie de chier.


****

Quelques minutes plus tôt, sur le champ de bataille.

Mac' file à vive allure sur le champ de bataille. Son camouflage optique, bien qu'inopérant face à des détecteurs thermiques ou infrarouges, lui offre une relative sécurité. Les premiers mètres sont hasardeux. Les tirs de mortiers pleuvent, tombent sans faire de distinctions. Plusieurs fois, des explosions proches manquent de le faire trébucher... Mais loin de se déconcentrer, de paniquer, il garde son cap : ce foutu bosquet d'arbres où se terrent l'artillerie impériale marquée par le Caporal Zoukoff.

Rapidement, sa progression devient plus facile. Les mortiers suivent les mouvements de ses alliés et camarades, de plus en plus loin derrière lui. Après quelques minutes de course folle, voilà qu'il foule un no-men's-land, aussi calme et inerte que la mort elle-même. Soucieux de conserver ses forces pour l’inévitable confrontation qui l'attend, il ralentit le pas, espérant reprendre son souffle sans pour autant perdre de temps. Chaque seconde est précieuse, car les vies de dizaines d'hommes sont en jeu.

Yeux rivés sur son objectif, le cathar est imperturbable. Son esprit est imperméable aux pensées parasites. Il ne quitte le bosquet des yeux que pour consulter le bracelet d'alimentation de son camouflage optique. La diode, initialement verte, passe lentement au jaune, signe qu'il a consommé déjà un quart de son autonomie. Ce dispositif est gourmand en énergie, il n'est pas prévu pour être utilisé de longues minutes durant, mais plutôt pour des traversées éclairs de zones autrement inaccessibles. Encore cinq cent mètres... Trois cent... Deux cent...

Enfin, il arrive à proximité du bosquet. Arbres torturés par les éléments, déformés, tortueux. Rares sont les feuilles qui s'accrochent encore à ces branches blanchies par le soleil. Au sol, une véritable orgie de végétaux et de mousses rend la progression difficile. Ronces, buissons. Rien d'impénétrable, mais le moindre bruissement malencontreux pourrait alerter les impériaux. Aussi, Mac' se décide à contourner le bosquet, suivant son orée, restant à l'ombre de ces géants difformes. Rapidement, il constate que les échos des déflagrations causées par le feu des mortiers deviennent de plus en plus précis... Et enfin, il les voit :

Blindés rectangulaires surmontés d'une tourelle aussi longue que large, tournée vers le ciel. Du sacré matos. Garés en rang d'oignons à la lisière des arbres, ils profitent ainsi d'un couvert naturel pour se soustraire aux regards des appareils de détection spatiaux et aériens au dessus de leurs têtes. Mac' s'arrête, s'autorise quelques précieuses secondes pour cogiter. Il repère plus d'une trentaine d'hommes disposés en arc de cercle autour des engins. A genoux, debout, couchés derrière des sacs de sables posés avec intelligence pour leur permettre de tirer sur tout ce qui pourrait approcher. Il grimace, feulement félin. Malgré l'avantage offert par son camouflage optique, l'attaque frontale est à exclure.

Faute d'autre solution, il décide donc de s'enfoncer dans les bois, pour contourner les lignes de défenses. Seul contre tous. Les déflagrations des tirs font trembler la végétation, arrachent feuilles et branches mortes qui tombent au sol recouvrant le tas de végétation épineuse. Expert en infiltration, Mac' profite de ces tirs pour avancer, profitant des détonations pour couvrir le bruit de ses propres pas. Il progresse ainsi, plusieurs minutes durant, sans rencontrer la moindre résistance... Jusqu'à ce qu'un mouvement à la limite de son champ de vision lui interdise tout déplacement. Rapide coup d'oeil sur son bracelet. La diode vient de passer à l'orange. Mauvais signe.

Devant, à quelques mètres seulement, un gars lui tourne le dos. Le type fait face à un arbre, les jambes légèrement écartées, en train de pisser contre le tronc. Il sifflote l'air de rien... Il n'est pas seul. Une voix sort d'un buisson.

« Nos chefs sont quand même de sacrés enfoirés... »
« Attention à ce que tu dis... »
« Nan mais sérieux ! Ça fait des mois qu'on prépare le terrain ! On trime pour creuser des tranchées, couler des tonnes de permabéton... Et tu vas me dire que personne n'a penser à monter des chiottes ?! Le fleuron de l'artillerie impériale... Contraint de chier entre deux buissons ! »
« Putain, arrête de causer merde. Tu me stresses, j'arrive pas à pisser. »
« Et moi je dois dire quoi hein ?! J'ai des échardes plein le cul ! »


La conversation continue encore, sur le même thème. Mac' évalue la situation. Impossible de les contourner... Il s'avance encore, prudemment, à pas feutré... Jusqu'à ce que sa botte écrase un morceau de bois sec qui se rompt dans un craquement sonore. Le pisseux se retourne instantanément :

« Y'a quelqu'un ?! »

Il range sa bite en urgence, plisse des yeux. Il distingue vaguement un mouvement... Mais lorsque celui-ci se précise, il est déjà trop tard. Une silhouette floue lui fonde dessus. La seconde suivante, un couteau de combat lui tranche la gorge. De son autre main, Mac' presse sur ses lèvres, pour lui interdire tout râle d'agonie. Le type, par réflexe, se débat... Mais rapidement la vie abandonne son corps tandis que son uniforme s'imbibe de sang. Il devient lourd, ses pieds se dérobent sous lui... Le Cathar l'accompagne dans sa chute, pour en limiter le bruit.

Il fait alors volte-face. Le second impérial s'est redressé. Yeux rond, bouche ouverte. Il s'apprête à hurler quelque chose, lorsqu'un sifflement fend l'air. Un couteau de lancé se plante dans sa gorge. Regard interloqué, le type se fige, comme paralysé, avant de finalement tourner de l’œil, et de s'effondrer dans sa propre merde. Cette fois, la chute fait plus de bruit, attire l'attention. Une nouvelle voix demande :

« Ca va les gars ?! »

Ces bois sont truffés d'impériaux. Pas le temps de cogiter, il faut agir à présent. Mac' fonce, en direction de la voix. Il ne cherche même plus à progresser silencieusement. Il contourne un gros arbre, tombe nez à nez avec un type en train de fumer. L'autre ouvre de large yeux, tente de chopper son arme. Mais Mac' lui tranche la gorge, sans même ralentir.

D'autres mouvements. Bruits de bottes sur les feuilles mortes. Soudain, un cri retenti derrière lui :

« ALERTE ! HOMMES A TERRE ! »

Impossible de faire marche arrière à présent. Mac' accélère encore, repère un arbre, plus gros et solide que les autres. Il bondit, s'accroche aux branches, se hisse. L'instant d'après, une dizaines d'impériaux passent en trombe sous lui, courant en direction des cris. Agilité féline, il redescend alors, et continue en direction du mortier automoteur le plus proche. Son bracelet se met à clignoter... Batterie vide...

Il bondit, saute à l'arrière du blindé. Le type aux commandes sursaute, se retourne, mais se bouffe déjà un coup de pied magistral dans la gueule. A coté de l'énorme pièce d'artillerie, un rail automatisé fait remonter les munitions stockées à l'intérieur du véhicule. Le Cathar choppe une charge d'explosif, la colle contre l'un des obus... Et fonce aussitôt vers le mortier suivant. Il ne se donne même pas la peine de monter dessus... Il dégoupille une grenade, la balance...

Explosion tonitruante. La seconde d'après, la première charge explose à son tour. La déflagration projette Mac' dans les bois, sonné. Du métal en fusion retombe lourdement au sol, l'incendie se propage à une vitesse folle aux sous-bois... Les flammes lèchent alors une caisse de munition posée à coté d'un mitrailleuse-laser... Nouvelle explosion. Des hommes courent dans tous les sens, paniqués, abandonnent leur poste. Une véritable réaction en chaîne... Les explosions se succèdent, alors que les flammes dévorent tout sur leur passage... Mac' se redresse, titube... Et plutôt que de s'enfuir, tente de s'enfoncer dans les bois... Rapidement, l'incendie l'encercle.


****

Retour à l'instant présent, dans les tranchées souterraine,


Cliquetis métalliques au sol. Je baisse les yeux... Une grenade roule à mes pieds... Mon sang ne fait qu'un tour. Saaaaaalooooopeeeee. Je gueule :

« GRENADE ! »

Et fout un putain de coup de pied dedans, façon dégagement de Huttball. Le machin sphérique décolle, retour à l'envoyeur. Elle n'a même pas retomber qu'elle explose déjà...

J'vous laisse imaginer ce que donne ce genre de détonation dans un espace clos hein... Je suis sonné, oreilles qui sifflent. Mais en vrai pro, je me reprend rapidement. Putain, c'est maintenant ou jamais. Je fonce, arme levée, doigt crispé sur la détente. Mon arme crache laser sur laser, alors que j'avance dans le tranchée, à découvert. En face, les impériaux sont eux aussi secoués, mais je leur laisse pas le temps de recouvrer leurs esprits. J'en abat un, deux. Un troisième tente de riposter, mais il crève avant même d'avoir pu lever son arme. Ceux qui ont encore assez de cervelle pour penser, reculent, cherchent à se mettre à couvert. Face à moi, la tranchée se sépare en deux, en « Y ». A gauche, une nouvelle porte blindée bloque le passage, a droite le tunnel s'enfonce encore plus loin dans les lignes ennemies, où se regroupent les impériaux, toujours aussi désireux de nous tailler en pièces.

Moi, bah je fonce à gauche un. Ce « Y » est un couvert parfait. Je me retourne, fais signe aux autres de me rejoindre. Sans même sortir la tête, je canarde la section de la tranchée occupée par les impériaux, pour permettre aux miens de passer. Après quelques instants, la détente devient aussi molle que le cul d'un Hutt. Je recule, pour recharger mon arme...

Ça me donne quelques secondes pour cogiter. Mes yeux se posent sur la porte blindée. Celle-ci est protégée par un boîtier digicode. Chiotte. Si Matt' avait été là, on aurait sûrement pu l'ouvrir... Moi j'me dis : si c'est fermé à double tour, c'est que y'a un truc cool derrière non ? C'est sûrement pas les WC où le placard à balais, c'est net. En plus elle est large, trop large pour être honnête, y'a forcément un truc énorme derrière ! Mais impossible de l'ouvrir... Fait chier ! Je regarde alors autour de moi. Jake est pas loin, je me glisse à son coté, et reprend le canardage en règle en tapant le bout de gras :

« Pour répondre à ta question de taleur mon pote. Ouais Typhon recrute, mais que les meilleurs hein. »

Ricanement entre deux salves de lasers.

« Tu te débrouilles pas mal... Mais tu vois, tout ce bordel, c'est notre quotidien. Faut être prêt à risquer ses miches pour des connards d'ingrats qui sauront jamais rien de ce que t'as foutu pour eux. »

Je sors la tête, tire à nouveau.

« L'argent, la gloire, tu peux oublier... Même y'a quelques avantages... Par exemple, la dernière fois, j'ai sauvé les miches de la Chancelière et ouais ! Même qu'elle m'a filé une médaille pour ça... Je vais te dire un truc... Ça reste entre nous hein. Dans le genre MILF cochonne, elle est vraiment pas mal. Un peu trop poudrée à mon goût, mais bon, je cracherai pas dessus... Enfin tu vois c'que j'veux dire... Héhé... »

Putain, j'ai raté ma vocation de recruteur. Clair et net. Les échanges de tirs s'éternisent encore de longues minutes. Cette fois, on n'avance plus d'un pet. Merde. Coup d’œil par dessus mon épaule, mes yeux se posent encore sur le digicode... Raaah, y'a sûrement un truc à faire. Et là, j'ai comme un flash :

Je plonge mes gros doigts dans le gilet de Jake, pour en sortir l'une de ses barres chocolatées. D'un coup de dent j'arrache l'emballage, et enfourne les trois-quart dans mon gosier...

[Jet d'intelligence pour trouver une idée - Réussite ]

Et là... Putain, paye tes sucres rapides. Merde. C'est pas possible, ils ont mis des dopants là dedans ou quoi. D'un seul coup j'ai une idée de dingue qui me saute à la gueule. La vache ! Je lâche :

« Elle sont magiques tes barres... »

Je fais volte-face, fonce en direction de la porte blindée... Et d'une pression de ma prothèse, je réduits ce qu'il reste de la barre chocolatée en fine poudre de cacao. Sourire aux coins des lèvres, parce que merde, je me trouve trop intelligent sur ce coup, je lève la main en direction du boîtier digicode... Et souffle sur ma paume. La poudre s'envole, se dépose sur les boutons... Et alors je les vois :

Les empruntes digitales des enfoirés qui ont tapés le code pour l'ouvrir.... 7... 3... 2... Reste plus qu'à trouver la combinaison. Et après la sixième tentative, le pavé numérique passe au vert. Crissement métallique... La porte s'ouvre... Intérieurement j'exulte : Putain Korgan t'es trop un boss. Mais ma joie dure environ trois douzièmes de secondes... Parce que derrière cette foutu tôle blindée, se trouve un sacré merdier. Sacs de sables posés à la va-vite derrière lesquels une dizaine d'impériaux armés jusqu'aux dents manipulent deux gatling-lasers. Même pas le temps de penser « Merde ! » qu'un déluge de feu s'abat sur nous !

Je bondis, pour me blottir contre un mur hors de leur ligne de mire. Nos gars se font allumer, ils reculent. Au milieu du « Y » que forme la tranchée, on est pris entre deux feux. Raaaah. Mais tout n'est pas perdu, au contraire. Avant de me planquer, j'ai juste eu le temps de voir ce qui se trouvait derrière les impériaux. C'est un hangar. Du moins ça y ressemble... Et à l'intérieur, y'a plusieurs véhicules que je n'ai pas eu le temps d'identifier. Une opportunité de ouf à ne pas rater.

Je cherche « Rogers » du regard. Zark « Rogers » Roth'gers, un zabrak à la peau sombre, petit mais trappu. Un vrai spécialiste du combat au corps à corps. C'est le dernier Typhon qu'il me reste à porté de bras, les autres sont occupés ailleurs. Je fouille dans ma ceinture tactique, pour en sortir des pains d'explosif. J'lui fait :

« Rog' ! Attrape ça ! »

Je les lui balance.

« Fait sauter la tranchée ! »

Signe de tête, il a pigé. On peut pas tenir le feu croisé bien longtemps... Alors soit on fait sauter la porte que je viens d'ouvrir, soit on fait sauter la tranchée. Et comme j'ai un bon filling avec ce hangars, j'me suis dis...

Mes yeux se posent sur Jake, non loin. J'exhibe une grenade flash.

« Prêt ?! A trois ! »

J'inspire un grand coup...

« TROIS ! »
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Jet de Korgan réussi!


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Tour de : Jake. Compétences à utiliser : Intelligence OU Constitution.
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Jet de Jake raté...

Escouade Typhon : 18.


Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Agilité OU Force physique.
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Coincés à l'embranchement en Y Jake et Kessel à couvert ne cessaient d'ouvrir le feu à intervalle régulier en direction des impériaux devant eux.
L’échange de tir était nerveux, mais malgré cela une petite discussion s'était engagée entre les deux hommes.

''Risquer mes miches pour des connards qui en ont rien à foutre de moi ? C'est pas un peu ce que je suis en train de faire là ?''

Répliqua le mercenaire alors qu'il sortit de son couvert pour envoyer une salve de batteuse vers les forces ennemies avant de se baisser à nouveau.
Les avantages selon Kessel représentaient tout de même une part belle de leur engagement, lui expliquant que c'était lui qui avait sauvé Emalia et qu'elle lui avait par la même occasion qu'il avait obtenu une médaille pour son fait d'armes.
Jake pensa un instant à le remercier avant que celui ci ne s'étende sur une remarque graveleuse concernant sa milf cochonne un peu trop poudrée.

''Une médaille de la chancelière en plus ? Rien que ça ! Ptit veinard va... T'as une sacrée veine dis donc ! Il doit en avoir de la chance celui qui se la tape, j'suis intimement convaincu que sous ses grands air c'est un méga bon coup !''

Inspirer par le nez et expirer par la bouche... autant user de diplomatie ! A une seconde près Jake allait lui sortir un holo de photo familiale, histoire de lui clouer le bec mais bon... le mercenaire avait d'autre chats à fouetter et puis ces impériaux commençaient à lui courir sur le haricot.
Se relevant pour envoyer une nouvelle rafale vers leurs positions, Kessel vint fouiller dans la poche du mercenaire pour lui piquer une barre de chocolat qu'il enfourna à moitié dans sa bouche.

Ses yeux s'ouvrirent qualifiant la barre chocolaté de magique.
Jake sourit à cette remarque, portant une nouvelle cigarette à ses lèvres, alors que le caporal se dirigea vers le sas situé près d'eux, pianotant sur le clavier numérique, tentant de déverrouiller la porte.
Se remettant à couvert, le mercenaire fut charmé de voir que les sucres rapides étaient bel et bien miraculeux.
Par contre ce qui se trouvait derrière la porte blindée l'était beaucoup moins...
Prisonniers au centre du Y Kessel ordonna la destruction de la tranchée pour se concentrer vers la porte blindée.
Le mercenaire se recroquevilla et se prépara pour la déflagration observant le caporal chef non loin.

Trois ? Trois quoi ? Il tenait en main une grenade, Trois grenades ? Bah pourquoi pas... après tout...
Le mercenaire se saisit de trois grenades au phosphore accrochées à son gilet tactique, les dégoupilla et les lança à la suite de celle du caporal.
Un petit feu d'artifice illumina l'encadrement de la porte. Un gros flash blanc, et trois explosions simultanées.
Ce petit cocktail avait du les calmer car il n'y avait plus de tirs.
Fonçant à la suite de Kessel, Jake observa ce qui semblait être un hangar, alors que quelques mètres devant eux, des impériaux encore fumants. Purée il connaissait son métier ce caporal chef ! Pensa rapidement le jeune homme alors qu'il franchit la porte, terminant d'achever avec les autres membres du groupe les malheureux survivants.

La troupe avait enfin un petit moment d'accalmie. Plus de tirs, plus de soldats. Étrange, où était ils donc ?
Jake haussa les épaules et regarda autour de lui.
Des véhicules blindés légers, quelques un plus lourds, des transports de troupes... Bon sang ils avaient vraiment tout prévus, il y avait de quoi mener une véritable invasion ou siège !
Cependant le regard du jeune mercenaire se reporta sur un gros canon laser disposé au sommet d'un véhicule.

''wah ! La classe celui là il est pour moi !''

Jake grimpa sur le véhicule et ouvrit la trappe d’accès avant de s'y engouffrer.
Et là... le drame se produisit. Des boutons... des boutons partout, dans tout les sens... En haut... en bas... sur les cotés...
Tapotant sa pochette, autre drame se déroula sous ses yeux, plus de barre au chocolat...

''Oh non...'' (jet d'intelligence : echec)

Son intelligence s'était envolée dans l'estomac de Korgan... Bon il y avait plusieurs boutons... Y'en avait bien un qui devait allumer le bordel...
Appuyant sur un au pif, le véhicule commença à gronder, laissant monter un bruit devenant strident avant que le canon ne crache un tir de laser dans le sas en face, le faisant exploser, laissant une ouverture béante de metal déchiré.
Bordel la puissance de ce machin, c'était completement dingue... Si ils étaient tombé en face de ça pendant l'assaut, les choses auraient été bien différentes...

Jake grimaça et leva ses mains ne touchant plus à rien.
Sortant finalement la tête par l'ouverture de l’écoutille, il regarda les soldats entourant le véhicule, se demandant quel imbécile avait bien pu se servir de ça.

''C'est moi! Bon ben c'est ouvert !''

Comme quoi en faisant n'importe quoi parfois cela pouvait ouvrir des possibilités supplémentaires... Bien sur, Jake n'irait pas se vanter d'avoir appuyé sur n'importe quoi... Mais le principal était que la porte du sas était défoncée, et ils avaient assez de place pour faire sortir un véhicule ou plus.

C'était toujours ça de gagné !

Ou pas...



Korgan Kessel
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Y'a une chose qu'est clair et net : c'est que ce mercenaire Jake machin chose, y est pas allé avec le dos de la cuillère. Trois grenades, rien que ça ! M'enfin, je vais pas me plaindre, faut reconnaître que dans le genre efficace... Les impériaux qui nous barraient la route sont à présent éparpillés aux quatre coins du hangar, façon puzzle aux pièces molles et sanguinolentes. Sauf qu'avec un puzzle y'a un modèle pour reconstituer l'ensemble... Là, franchement, je serai incapable de recoller les morceaux, ni même de vous dire combien il y avait de types à la base.

Bref, avec l'autre bourrin on rentre, façon on va tout castagner, même si reste, pour le coup, pas grand chose en face. Tout ce qui bouge, je canarde, même ce qui ne bouge pas en fait, histoire d'être sûr. Sait-on jamais... Mieux vaut ne prendre aucun risque avec ces enfoirés de mes deux. Rapidement la baston s'arrête, faute de cibles. Arrêt sur image, trop d'informations s’agglutinent dans mon petit cerveau surmené. Les sucres rapides ne font plus leur effet faut croire. Je m'arrête, observateur, tentant en une poignée de secondes d'analyser la situation sous tous ses angles. Un hangar semi-enterré. Hauteur sous plafond plutôt impressionnante. J'imagine que le dôme de permabéton a été recouvert de terre et de végétation pour être quasi invisible depuis l'extérieur. Au centre de cet espace, plusieurs véhicules, des caisses. Rien d'autre. Un calme plat. Véhicules blindés léger, transports de troupes... Et un putain d'énorme tank trop cool ! J'en ai les bonbons qui font des bonds dans mon slip. J'ai qu'une envie : monter dedans et jouer avec cet énorme canon ! Pareil engin ferait fureur entre mes mains ! Il doit lâcher une de ces sauces avec un peu de doigté... Perdu dans mes pensées, j'entends à peine Jake. Je me retourne, façon :

« HEIN ? »

Mais rien. Le type a déjà disparu. Merde, il est où ? Pas le temps de me poser trois milles questions....

Soudain la terre tremble sous mes pieds. Secousses qui font grincer les murs, retomber en nappes la poussière jusque là collée au plafond. Mon oreillette grésille. La voix de « Rogers » :

« Caporal ! C'est fait ! Le tunnel a sauté ! »

Enfin une bonne nouvelle putain de merde !

« Ramène ton cul ici, avec tous les autres ! Faut qu'on sécurise le hangar. Et vite. »

Qui dit grand espace, dit nid à emmerdes. Mais vu le matos, pas moyen de passer notre chemin. Faut qu'on prenne possession des lieux et qu'on en tire le meilleur ! Alors je vais avoir besoin d'un max d'hommes sur le coup. Fouiller la zone, faire le tour de tous les angles morts pour s'assurer qu'aucun type ne reste planqué dans un coin attendant qu'on baisse notre garde pour clairsemer nos rangs, ou même juste rancarder ses potes sur nos magouilles.

Alors que la porte que j'ai ouvert avec une intelligence dingue commence à dégueuler nos gars, je passe les consignes :

« Déployez-vous ! Vous trois, montez sur les passerelles là-haut, couvrez la zone ! Toi, et toi, au fond... Toi, par là... Les autres, inspectez les véhicules, ouvrez les caisses... Rassemblement dans cinq minutes, je veux un inventaire complet ! Si y'a le moindre truc louche, tirez d'abord, et gueulez ensuite pour qu'on rapplique vous filer un coup de main ! »

Changement de fréquence, je prends la température.

« Lewis, Matt' ? Des news ?! »
« Pas grand chose chef. On a presque la certitude que c'était un poste radio pour communiquer avec le camp impérial... On essaye toujours de rassembler les morceaux... »
« Aucun mouvement ? »
« Non... Rien pour l'instant »


Putain de merde, c'est beaucoup trop calme. Je continue mon brief, réaliste :

«Ok. On a fait sauter une partie de la tranchée, notre section est isolée du reste du système de défense impérial. Autant dire qu'ils vont débouler à un moment ou un autre pour nous la reprendre... Et en nombre. Mais si on fait pas les cons, on aura l'avantage du terrain cette fois. Je vais vous envoyer quelques gars. Faudra tenir le bunker le plus longtemps possible... »
« Combien de temps ?! »
« Le temps qu'il faudra...»


Autant dire que si on ne fait pas taire rapidement ces canons anti-aérien pour que le commandement nous envoie des copains, on va y laisser notre peau. Dans ma tête, j'ai abandonné toute idée d'assaut direct sur le camp impérial. Leurs défenses sont solides, ils ont tout prévu pour transformer cet affrontement en bourbier... Alors c'est même pas la peine de compter faire quelque chose en infériorité numérique. Je coupe la com. Secoue la tête, yeux rivés sur les deux énormes portes closes du hangar. Une bien maigre protection, ces enfoirés pourraient les faire sauter à tout moment...

Raaah, pour chasser ces putains de pensées qui portent la poisse, je saute sur la caisse la plus proche... Fusil en bandoulière, je choppe le couteau de combat à ma ceinture et l'introduit dans l'espace laissé sous le couvercle mal refermé. Dessus, y'a marqué : ravitaillement. Je m'attends pas à quelque chose d'exceptionnel... La lame glisse, je pousse un coup sec sur le manche. Le couvercle se soulève, tombe au sol... Et là, putain, j'ouvre des yeux énormes...

A l'intérieur, une bonne centaine de rations de combat au chocolat sagement rangées en rang d'oignon. Je plonge les mains dedans pour en prendre une pleine poignée, tente d'en lire l'étiquette. Je pige quedal aux chiffres et aux noms scientifiques à la con. D'un coup de dents, j'arrache un emballage, hume le truc. J'me dis : ça vaut sûrement pas les barres magiques de Jake... Mais ça pourrait faire...

Détonation tonitruante.

Je fais un de ces bonds... Lâche tout. Mes pieds n'ont même pas retouché le sol que mon fusil est solidement ancré entre mes mains, prêt à tirer ! Je peste. La porte du hangar vient de sauter ! Je m'apprête à hurler, convaincu que les impériaux sont derrière ce putain de coup... Lorsque je vois la mine désinvolte du mercenaire sortir de l'écoutille de la tourelle du tank... Raaah. Exactement à cet instant, j'ai envie de lui coller un aller retour !! Raaaah !!! Mais je me ravise vite, et lui balance, un peu secos quand même :

« Descends de là avant de faire une autre connerie ! »

Je peste encore. Mais bon, j'me dis : au moins... Si les impériaux se pointent, on les verra venir. Par réflexe, pour passer mes nerfs, je replonge la main dans la caisse, reprend une pleine poignée de ration au chocolat et je mors à pleines dents dans l'une d'elle. Les autres, je me les fourre dans les poches... Je soupire, cherche du regard un truc à faire. A deux pas seulement, je capte une sorte bâche de protection peine aux couleurs camouflages standard de l'armée impériale... Mes doigts se referment dessus, et je la soulève. J'en reste bouche bée.

Au même instant, j'ai une tonnes d'idées de ouf qui me montent au ciboulot. Façon holofilm d'action d'un autre temps. Ouais... Badass...

« JAKE, RAMENE TES MICHES ! ICI ! MAINTENANT ! »

Ma voix résonne dans l'espace clos du hangar. Un ordre auquel on peut difficilement dire non, surtout après avoir fait une telle connerie hein.

Je fais volte-face, capte son regard, et lui expose le fond de ma pensée. Analyse tactique à la mord moi le nœud, mais que je pense tout sauf déconnante. Clair que j'ai jamais été un putain d'intello stratège, mais j'suis pas pour autant un débile profond incapable de piger ce qui se passe autour de lui. Bref, j'suis dans la moyenne hein. Ni plus ni moins. J'lui fais :

« On est coincé en pleine zone contrôlée par l'Empire. Infériorité numérique. Même si y'a du bon matos ici, ça suffira pas à faire la différence. Au mieux on percera une partie de leurs défenses en profitant de l'effet de surprise... Bref quoi qu'on fasse, on va se faire tailler en pièces si nos enfoirés de supérieurs sont pas fichu de nous envoyer du renfort. »

Je lui décoche un sourire plein de dents.

« Et si on les veut ces renforts ! Faut qu'on se débarrasse des batteries anti-aérienne ! Et pour ça... »

Cette fois, je tire un grand coup sur la bâche, pour la faire tomber au sol... Révélant deux impressionnantes moto-speeders flambants neuves. Rouges sang, le flanc frappé d'un écusson impérial aussi noir que l'espace profond. Si l'on fait l'impasse sur le logo, la vache, elles sont magnifiques. Des bécanes de dingue.

« Toi et moi. »

Dit comme ça, ça fait rêver non ? Mais pour pas qu'il se fasse d'idées chelous... On sait jamais, il avait pas l'air super emballé par mon analyse sur la Chancelière hein.

« J'ai besoin d'un max de type ici, pour tenir les lieux. Si on arrive pas à rester en zone safe le temps que nos potes débarquent, on va tous y passer. Les transports de troupes, le tank, putain c'est cool, mais ils vont se faire allumer par les défenses impériales dès qu'ils mettront le nez dehors... Notre seule chance, c'est de les prendre de vitesse... On sort, on fonce... On traverse leurs lignes... Et on se démerde pour faire taire cette salope de DCA ! Pigé ? »

J'aurais pu ajouter un truc du genre : La république compte sur nous, on est leur dernier espoir... Mais j'me dis qu'il en a sûrement rien à branler, et que ça ferait de toute façon trop théâtral. Le théâtre c'est de l'art, et l'art c'est pour les riches et les pédés. Bref.

« Attend, il manque juste un truc... »

Là, direct, je dégrafe la coquille de mon armure, pour sortir mon zgeg. Et ni une ni deux, je soulage ma vessie sur le logo impérial. C'est tout ce qu'il mérite l'enfoiré !

« C'est mieux comme ça, haha ! Baptisée par les Typhons ! »

Je saute sur la bécane, démarre le moteur, fait hurler l'engin d'un mouvement du poignet. Le bruit me ferait presque bander. Nostalgie. Ça me rappelle la moto que j'ai plié sur Corellia, le jour à j'ai rencontré Jesaëlle... Que de souvenirs. Rapide coup d’œil vers Jake, je plonge la main dans la poche, choppe trois rations au chocolat et les lui balance :

« Tiens, pour celle que je t'ai bouffé. On sait jamais, ça pourrait servir. »

Puis je me tourne vers « Rogers » :

« C'est toi le chef ici. Tu files les ordres et tu gardes le max de monde en vie. Si j'y reste, c'est toi le boss, OK ? Fait rien de dingue. Faut tenir. »

Alors, j'écrase la poignée de l'embrayage, fait hurler de nouveau de moteur. Les répulseurs s'enclenchent, l'appareil s'élève à cinquante centimètres du sol, avant de démarrer en trombe. Je traverse la porte défoncée, m'engage sur la rampe qui remonte à la surface. J'ai déjà pris tellement de vitesse, qu'arrivé en haut, la moto décolle, vol planté, avant de retomber lourdement rattrapée par la gravité planétaire. Son cul touche même le sol, lâchant une gerbe d'étincelles qui me font grincer des dents. Je ne regarde même pas derrière mon épaule, convaincu que le mercenaire m'a emboîte le pas. Ouais par moment, il m'arrive de faire confiance à des enfoirés de civils. Question de feeling. Bref, je fonce, plein gaz...

Et aussitôt, le déluge de feu reprend. Les indicateurs sur l'écran holographique de la moto virent au rouge, une alarme se déclenche alors que l'appareil détecte des ciblages lasers... Je serre les dents, pousse la manette des gaz jusqu’en butée... Une première explosion me secoue, rapidement suivie d'une autre... Gerbes de terre, et de roches. La moto se met à vibrer, commence à devenir incontrôlable. Je serre les dents, use de toutes mes forces pour conserver une trajectoire stable...

[Jet de force pour garder le contrôle de la moto en tirant sur le guidon]

Faut croire que ces engins cachent une putain d'électronique embarquée. Même si je dois tirer comme une brute sur les poignées pour garder la fourche la plus stable possible, la moto-speeder tient le cap.

Autour de nous le chaos se déchaîne, de plus en plus... heu... Chaotique quoi. Notre seule chance de survie, c'est la vitesse... Car devant nous, de plus en plus proche, se dresse le dôme d'énergie qui protège les DCA des tirs spatiaux et aériens. Si rentrer dans le périmètre s'avère déjà du miracle, je ne parle même pas de ce que nous devront faire ensuite... Mais chaque putain de chose en son putain de temps, merde !

Nouvelle explosion, je vire au dernier moment. Plusieurs salves de lasers me frôlent. Depuis leurs nids de mitrailleuses, les impériaux nous canardent. Putains de planqués ! Mais, en vrai pro, je reste aussi décontracté que possible. Paniquer, c'est crever. Proverbe que je viens d'inventer. Merde, le chocolat fait vraiment des miracles sur mon organisme. Du coup, pour rester l'esprit zen, et alerte, j'engage la conversation avec Jake, depuis le micro de mon casque de combat :

« Alors Jake ? Toujours partant ? Ca c'est que le début ! Haha ! »

Puis rapidement, je deviens plus profond :

« J'repensais à ce que tu disais sur la Chancelière. J'ignore si c'est un bon coup... Mais t'imagine, le mec qui se la tape. Genre, elle rentre le soir, le type lui demande : alors chérie, t'as fait quoi aujourd'hui au bureau ? Elle répond : pas grand chose... Ah si, je viens de déclarer la guerre à l'Empire, va y avoir des milliers de morts, la routine quoi... Bref, ça a quand même de quoi tuer tes hardeurs une femme avec autant de couilles non ? »

Question fondamentale qui mérite qu'on s'y penche... M'enfin, peut-être pas au milieu d'un champ de bataille à la réflexion faite... Mouvements à la limite de mon champ de vision. Je vire. Plusieurs silhouettes se détachent de l'horizon. Merde.
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''Désolé ! J'arrive !''

Descendant par petit bonds du tank, Jake se dirigea vers Korgan. Qu'avait il en tête ? Le mercenaire ne savait pas, mais tout ce qu'il se disait, vu le ton du Caporal, ça avait l'air d'urger urgemment !
Se rapprochant du militaire, le jeune homme replaça sa pétoire en bandoulière écoutant ce qu'il avait à lui dire, croisant ses bras sur la lunette de visée de son blaster à répétition.
En tout cas, ça sent le briefing ! Ça fleur bon la bonne explication des campagnes par un gars qui connaît son métier.

Jake écoute, concentré sur les explications pour le moins clairs de la situation . Opinant parfois, les oreilles grandes ouvertes, il était clair que l’armement lourd ne serait probablement pas une bonne idée. L'effet de surprise passé, ils allaient probablement se prendre un retour de bâton de tous les diables.
L'homme connaissait son affaire, et le mercenaire le regarda soulever une bâche, son regard émeraude se posant sur deux magnifiques speeder bikes de l'armée impériale.
Ces engins étaient racés, ils avaient de la gueule !

''La vache elles déchirent...''

Puis écoutant la suite :

''Moi et toi ? Écoutes... on se connaît pas vraiment...et..les mecs c'est pas franchement ma came...''

Il se tut entendant la suite. Ah! non en fait le plan c'était de piquer les deux motos et se barrer vers les lignes ennemies. Une sorte de plan suicide improvisé!

''...Ah ça me rassures … !''

Recuperant des barres de chocolat que le Capichef lui tendit, d'une petite grimace cependant, bon même si c'était impérial... du chocolat ça restait du chocolat... Jake observa Kessel sortir son ptit colibri pour baptiser l'engin d'un joli jet d'urine.

Jake se demandait s'il etait bien sage de faire la même chose. (jet de sagesse échec!) Oh et puis merde ! Tant qu'on y était, autant qu'il fasse pareil, y'avait pas de honte, et puis ça renforcerait probablement le liens et l'esprit d'équipe comme on dit !
Sortant également son bout bien à l'abri derrière une plaque de blindage de son armure, le mercenaire envoya un long jet doré sur l'écusson de sa propre moto.

''Ouais tiens ! à la santé de la république !''

Remballant le matos, Jake s'installa sur son speeder, s'alluma une autre cigarette, et démarra à la suite de Korgan, qui fila comme une flèche à travers la porte du hangar défoncée par le tir du canon quelques minutes auparavant.
Les motos hurlent, leur moteur à répulsion se déchaînant avec une rapidité implacable sur le champ de bataille alors que les tirs s'abattent autours d'eux.
A cette vitesse, tout les deux sont des cibles difficiles à toucher, d'autant plus lorsque le mercenaire zigzag entre les rochers à la suite du Caporal chef qui le contacte sur sa radio pour lui demander mine de rien si tout se passe bien.

''Écoutes, franchement... ça va, il fait beau, le paysage est sympa, jpasserait ptêtre mes vacances dans le coin finalement !''

Sourit le jeune homme alors qu'il dévia de sa trajectoire pour éviter un tir qui s'annonçait pour sa poire. Et Korgan reprit d'un ton plus sérieux, plus profond, plus.... tellement plus en fait !

Le mercenaire à ses mots, secoua la tête un sourire au lèvres. Celui là il avait pas inventé la poudre, mais il n'avait pas été très loin lorsque que ça avait pété !

''Je savais pas qu'on donnait dans la réflexion et la presque philosophie chez les Typhons !''

Jake éclata de rire, ce caporal, il était trop !

''Tu vois caporal, de mon point de vue, j'aurai tendance à dire qu'une femme comme ça ça irait pas pour n'importe qui ! Ouais t'imagine, un pauvre gugus bureaucrate de mes couilles, il serait mort de trouille  et elle se ferait chier... Nan ! Moi je pense qu'elle à besoin d'avoir un gars à qui ça fait pas peur tout ça !
Un gars qui en veut, qui à de la poigne, tu saisis l'idée ? Tiens, regarde un mec comme moi par exemple ! Nan ? Tu crois pas ?''


Le mercenaire envoya un sourire vers Korgan. Le pauvre vieux... si il connaissait la vérité... ça lui ferait un choc, mais bon ! Le jeune homme aux commandes du speeder-bike trouvait ça plutôt cocasse et amusant !
La petite séance d'amusement fut cependant de courte durée, à l'horizon se regroupait plusieurs véhicules légers, et de loin, cela ressemblait carrément à ceux qu'il étaient en train de piloter.
Sans attendre, Jake reprit :

''Fais gaffe ! À 11 heures ! Cinq speeder comme les nôtres, je vire à droite dans leur directions je leur prépare une petite puputerie!''

Appuyant sur l'accélérateur, et grimaçant, Jake tâtonna dans son dos pour récupérer son arme qu'il posa à cheval sur le guidon, ça c'était de l’acrobatie pur et simple, mais devant autant d'ennemis, les deux petits blaster du speeder bike ne faisaient pas le poids. Fallait improviser comme toujours.
Se plaçant dans leur direction, Jake envoyant un feu nourrit de toutes les armes. La crosse du fusil blaster lourd collée contre les plaques abdominales de son armure ne cessait de le marteler alors qu'un chapelet de lasers se dirigeait en face de lui.
Deux des speeder furent détruits, les trois autres se séparèrent.
Un d'entre eux le contourna par la droite, alors que les deux autres partirent à la poursuite de Korgan qui se dirigeait toujours vers le dôme qui protégeait la DCA.
S'il parvenait à semer ses poursuivant, il aurait peut être une chance de s'en sortir, mais Jake commençait à doucement connaître le chef d'escouade, il n'allait pas faire dans la dentelle et tracer tout droit... Sûrement pas !

D'un rapide geste, le mercenaire se débarrassa du fusil blaster, le reposant en bandoulière derrière son dos. Là il allait avoir besoin de ses deux mains sur le guidon s'il voulait la jouer fine avec l'autre speeder qui le poursuivait à présent.
Fonçant à pleine vitesse dans une tranchée, il heurta plusieurs soldats impériaux. Il n'avait plus de contact visuel avec le caporal chef, mais tentant tout de même sa chance, Jake l'interpella sur la radio.

''Alors capichef ? Ça se présente comment ?''

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Jet de Jake raté...


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Un mec comme lui et la Chancelière ?! Cette simple idée manque de me faire exploser de rire ! Genre le mercenaire avec un casier judiciaire aussi long que le bras ?! Mais bien sûr ! Roh, j'imagine déjà le scandale si ce genre de chose devait arriver un jour... Haha... Fendart

Mais mon hilarité intérieure est immédiatement bottée manu militari hors de ma tête. Cinq speeders en approche. Fini de rire, merde, ça se corse grave... En même temps, j'me dis : c'est rare que les missions suicides se passent comme sur des roulettes, fallait s'y attendre. C'est net. Mais comme d'hab, le Jake est un animal réactif, j'lui répond :

« Ok, je maintiens ma trajectoire... »

Faire l’appât, c'est un job pas plus merdique qu'un autre... Ouais. Comme j'dis souvent, à le bon appât, et le mauvais appât. Le bon bah... Voilà, il détalle et fait en sorte d'être suivi... Le mauvais... Bah... Heu... Il détalle aussi... Mais c'est pas pareil. Merde. Bref, vous m'avez compris non ? Souvent les gens savent pas faire la différence, et ça, ça me fout les glandes. Ouais.

En résumé, je continue l'air de rien, laissant deux des assaillants me prendre en chasse, tandis que la troisième vire pour coller au cul du mercenaire. Je grimace : je peux difficilement faire mieux, il va devoir se débrouiller...

En réalité, j'fais pas que foncer l'air de rien. Doucement, pour pas me faire capter, je relâche la manette des gaz, accentue mes esquives pour perdre plus de vitesse que nécessaire. Mécaniquement, les deux enfoirés d'impériaux gagnent du terrain, me remontent. La course poursuite s'éternise ainsi une poignée de minutes, le vrombissement de leurs bécanes devient de plus en plus audible à mesure qu'ils se rapprochent... Toute la subtilité, c'est leur faire croire qu'ils vont m'avoir, alors qu'en fait, bah, je garde le contrôle... Enfin, en théorie quoi. Clair que je suis pas le gars le plus intelligent, mais j'ai mon truc : ce qu'on appelle l'intelligence des mains : pour coller des beignes, j'ai toujours un coup d'avance.

Je tourne la tête, mate par dessus mon épaule.... Et commence à compter. Un, deux... Trois...

Je vire à nouveau, virage sec sur la droite, genre je tente de prendre la fuite. Les mecs mordent à l'hameçon, m’emboîtent le pas. J'accélère alors, reprends de la distance. Quatre... Cinq... Derrière moi, les moteurs hurlent, ils poussent leurs bécanes au max pour me rattraper. Six... Sept... Mon regard se focalise sur ma cible... Concentration maximum... Tout va se jouer à une fraction de seconde... Huit... Neuf...

Face à moi, a face cinquante mètres, une tranchée, protégée par une tourelle laser aux dimensions assez flippantes... Alors que j'approche, elle pivote. Dix. Et tire. Je vire aussitôt, use de tout mon poids, genou à terre, pour effectuer un dérapage de folie. L'énorme laser, aussi large que torse, ne passe qu'à quelques centimètres, frappe le sol derrière moi, libérant un véritable déluge de terre et de roche en fusion. Les enfoirés qui me suivent n'ont pas le temps de l'esquiver, ils passent au travers à tout berzingue. Le premier perds le contrôle de sa moto, se croûte comme une merde. A cette vitesse ses os sont réduits en une purée informe. La bécane elle, part en tonneau, rebondit plusieurs fois avant de se cracher, fumante, au milieu d'une tranchée pleine de soldats impériaux. L'autre, miraculeusement, parviennent à s'en sortir. Merde ! Ca va pas être aussi simple ! Je beugle dans le communicateur :

« Ca se présente... Nickel ! Un à zéro héhé. Après ce que je viens de leurs faire, les gars vont me suivre jusqu'au bout du monde haha ! »

J'ai une vague idée d'où Jake peut se planquer. Alors je fonce, en ligne droite, pour tenter de le retrouver.

« Et pour la Chancelière... Ouais, après réflexion, j'me dis que t'as peut-être raison. Peut-être qu'elle a besoin d'un mec capable de lui pimenter sa putain de vie de bureaucrate. Qui sait. »

Le champ de bataille défile à une vitesse folle.

****

Au même instant, dans le bunker,

Penchés au dessus des vestiges du poste radio impérial, Lewis et Matt' se prennent le chou :

« Nan pas comme ça ! »
« Arrête un peu, merde, je te dis que... »
« Mais non putain ! C'est qui le technicien hein ? »
« Et c'est qui l'expert en com hein ?! »


Frustré, Lewis se redresse d'un bon, balance les composants qu'il a entre les mains.

« Ah bah Bravo l'expert... C'est sûr que c'est comme ça qu'on va la réparer... »
« Ta gueule ! On devrait même pas être là merde ! Les autres se vont découper en rondelles pendant qu'on a les miches bien chaud ici ! »
« Pour une fois... »
« Ca me fout les glandes, j'ai envie de... »


Il croise alors le regard inquisiteur de Jesaelle. Petit gabarit, mais putain qu'elle sait se faire respecter celle là. Les types bronchent pas en général en sa présence. Même Matt', qui a le feu au slip en général se fait aussi doux qu'un chaton. En plus avec ces pouvoirs de Jedi, elle a de quoi rapidement devenir flippante. Bref, Lewis grommelle un truc entre ses lèvres serrées, pour finalement lâcher l'affaire. Gueuler ne fera pas avancer les choses. Il prend une profonde inspiration, pour mieux se calmer. Devant lui le spectacle a de quoi déprimer. Une dizaine de types étendus sur le sol, blessés, plus ou moins en un seul morceau. Jez' fait ce qu'elle peut pour les rafistoler. Au fond, les valides ont les yeux rivés sur le paysage extérieur au travers de la fente horizontale percée dans la paroi de permabéton. Soudain un type beugle :

« Mouvement ennemi ! »

Il n'a même pas refermé son bec qu'une ombre passe au travers de la fente, pourtant étroite, à une vitesse hallucinante. Lewis se fige. La seconde suivante, la lame d'une vibrolame repose sur sa gorge... Face à lui, à quelques centimètres seulement, le visage de Maccog. Le Cathar est mal en point, pelage roussi à plusieurs endroits. Il pue la sueur et la suie. Dans un feulement il fait :

« Si j'avais été un impérial, tu serais mort. »

Ouais, c'est çà façon de dire : salut les gars, quoi de neuf ? Tout va bien ici ? Mais plutôt que de se décomposer, le visage de Lewis se pare d'un large sourire.

« Ouais, tu serais pas mal toi non plus »

Il baisse les yeux. Mac' fait de même... Pour découvrir le canon d'un pistolet posé contre son poitrail, pile poil au niveau de son cœur. Nouveau feulement, cette fois amusé :

« Tu t'améliores... On va finir par faire quelque chose de toi, le bleu. »

Lewis secoue la tête, les deux Typhons baissent leurs armes.

« Pourquoi tu t'acharnes sur moi ? Va falloir te trouver une autre excuse hein... Parce que c'est Jez' la bleue maintenant ! »
« Ouais, mais elle, j'arriverais jamais à la surprendre. Elle me sent venir. »
« Tu parles... »


Enfoirés de Jedi. Pouvoirs cheatés.

« Alors ces mortiers ? »

Le félin hausse les épaules.

« Ils ne tireront pas de sitôt. »


Lewis ouvre la bouche pour en savoir plus, mais est aussitôt coupé par le cri de victoire de Matt', juste derrière :

« Ca y est ! Putain ça marche ! Haha, c'est QUI LE PATRON HEIN ! Lewis ! Ramène tes fesses ! C'est à toi de bosser maintenant, y'a tout un tas de trucs qui s'affichent l'écran, j'y bitte que dalle ! »
« Laisse moi voir ! »


Il se précipite sur la console rafistolée à coup de scotch et de chewing-gums :

« Pousse toi ! Raaah... Attend, c'est quoi ça ?! On dirait une... Oui ! Une clé de cryptage ! Ces codes seront valides encore une bonne heure !! »

Direct, il choppe son comlink et tente de contacter le Caporal-chef Korgan Kessel...


****
Sur le champ de bataille,


Mon oreillette se met à grésiller... La voix d'un Lewis surexcité s'en échappe.

« On l'a Caporal ! On l'a ! La clé pour passer outre le brouillage impérial... On peut... »
« Pas maintenant, je suis occupé là ! »


C'est vrai quoi ! C'est pas le moment !

A vive allure, je passe par dessus une tranchée, manque de décapter plusieurs têtes impériales. Dommage, c'est raté. Les types me répondent par des salves de lasers, mais je suis déjà à plusieurs dizaines de mètres. Par contre, ceux qui me collent au cul, ne lâchent rien. Je peste. Malgré tous mes stratagèmes, ils gagnent lentement du terrain...

« Jake ?! T'es où ?! »

Raaaah, comment il va répondre à ça ? Ici, au milieu d'une tranchée?! Mais y'a des tranchées partout ! Aucun point de repère ! Derrière, le type sort son blaster, commence à me canarde. Il se rapproche de plus en plus. Putain le salaud est pas une pédale, il sait conduire ! Alors, j'me dis... Bah autant tenter le tout pour le tout ouais. D'un coup, sans prévenir, je lève le pied... En un instant, l'enfoiré est sur moi. Il me dépasse par la gauche, tente de m'aligner pratiquement à bout portant... Mais je vire d'un coup sec, nos carlingues d’entrechoc dans une gerbe d'étincelles. Le type, surpris, lâche son arme et fini avec mon coude dans la gueule... Désarçonné, il tombe à la renverse, et crève dans d'atroces souffrances. Enfin j'espère. Aussitôt, je refous les gaz. Rester immobile, c'est signer son arrêt de mort. Dans un nuage de poussières, je vais faire demi-tour à ma moto d'un coup de bassin, et reprends un max de vitesse. Je me fais canarder de tous les cotés ! Y'a qu'un moyen de faire un peu de ménage...

« Lewis ! Mets moi en com' direct avec le commandement ! »
« Tout de suite chef ! »


Nouveau concert de grésillements, rapidement remplacé par la voix sexy d'une opératrice. Merde, c'est pas humain de mettre des nanas avec une voix pareille dans les communications... D'un seul coup, j'ai le sang qui quitte mon cerveau pour gagner... heu... Enfin, je vais pas vous faire un dessin :

« Qu'est-ce que... »

Et moi, je réponds, avec mon tact habituel. Faut dire, vu le merdier dans lequel je me trouve hein, j'ai pas le loisir d'y mettre formes :

« Demande de frappe orbitale ! A deux cent mètres au sud-est de ma position, je répète... Deux cent... »

Mais la connasse en face, me coupe la chique :

« Veuillez libérer cette fréquence immédiatement, elle est réservée au commandement pour les cas d'urg... »

Plusieurs lasers détonnent dans mon dos, alors que Jake allume les galinettes cendrées. Le sang remonte direct là où il n'aurait jamais partir.

[Jet de charisme pour montrer qui est la patron hein.]

« STOP !!! Il me faut immédiatement cette frappe... Putain, poulette, fait pas ta garce... Où tu vas avoir le mort de tout un bataillon républicain sur la conscience... »

Ouais, bon, d'habitude, j'suis carrément plus respectueux avec le sexe faible. Faut dire, quand on a été élevé par une pute aux idées féministes, on apprend les bonnes manières... Mais là, j'ai vraiment pas le temps pour les amabilités ! Vraiment pas ! D'autres lasers me frôlent, je manque de me faire arracher la moitié de la tête !

D'abord, y'a un gros blanc, je crois même l'espace d'une seconde qu'elle m'a raccroché au nez. Sa voix est changée, à mi chemin entre la colère et l'hésitation. Elle répond sec :

« Je vais voir ce que je peux faire... Caporal ? »

Je coupe la com'. Comme si j'allais lui filer mon nom hein. Elle serait bien capable de se plaindre... Pas envie de me retrouver avec un nouveau blâme quoi ! Bref. Je change de fréquence, pour échanger avec Jake :

« T'as tout entendu j'imagine ? Les femmes hein... Franchement, elles sont vraiment pas câblées comme nous... Des fois je me demande si ça serait pas mieux d’être pé... »

Putain de merde, qu'est-ce que je raconte ?! J'allais dire Pédé ?! N'importe quoi ! Rien ne fait plus bander qu'une énorme paire de loches. L'excès d'adrénaline est en train de me griller la cervelle.... A moins que ce soit l'excès de sucre. Saloperies de barres ! Plus jamais j'en bouffe ! Je peste :

« Écoute, t'as jamais entendu ce que je viens de dire OK ? Et fait gaffe, parce que moi j'en connais du monde haut placé dans la hiérarchie républicaine, hein... »

Putain, quelle autorité. Haha, le gars doit être trop impressionné... Soudain une lueur aveuglante manque de me déchausser les rétines... Réflexe à la con, je freine, porte les mains à mes yeux... La seconde suivante, un grondement tonitruant retenti. L'air lui-même se met à vibrer, tandis qu'un souffle brûlant me frappe de plein fouet. Je suis éjecté de ma bécane, retombe lourdement au sol. Sous mon dos la terre tremble, se fissure, craquements sinistres. Puis soudain, plus rien. Silence morbide. Rien. Même pas un tir.

Je suis sonné, j'ai les oreilles qui sifflent. Gout du sang dans le fond du gosier. Je me redresse, chancelant... Face à moi, les défenses impériales nous séparant du dôme protecteur des DCA ne sont plus qu'un cratère fumant. Spectacle apocalyptique. La terre est retournée, cramée, vitrifiée même. Y'a plus rien. Au dessus de nos têtes, la masse nuageuse est comme perforée. Un cercle parfait... On y voir les étoiles au travers. Des cendres retombent lentement, certaines encore parcourues par des flammèches.... Et bé... Si même moi je trouve ça limite trop bourrin... Les frappes orbitales, c'est de la triche !

« Jake ? Toujours là ? C'est maintenant ou jamais ! On se retrouve au dôme ! »

J'enfourche la moto à présent bien cabossée, et démarre en trombes en direction du dôme d'énergie, bouclier déflecteur, qui protège les deux batteries de DCA. Aucune idée de ce qui nous attendra là bas... Mais surement pas des copains. Je rajoute :

« Le dernier arrivé paye la tournée ! »
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Jet de Korgan réussi: +6 points


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Tour de : Jake. Compétences à utiliser : Dextérité OU Intelligence.
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Jake pied au plancher filait sur son speeder bike. Le gars derrière lui c'était un bon, l'impérial était increvable. Essayant différentes feintes et petits trucs à la con, il n'arrivait tout simplement pas à s'en débarrasser, ni même à le distancer.

''Je suis au milieux d'une tranché Korgan ça t'aide pas trop j'imagine! ….Bordel mais c'est pas vrai... je te recontacte dans deux minutes.''

Lâcha t-il entre ses dents serrées alors qu'il jeta un regard en arrière sur son poursuivant qui ne le lâchait pas d'une selle.
Maugréant, pestant, le mercenaire tentait d'analyser le terrain, cherchant une faille pour le piéger, le terrain été chaotique, c'était peut être là sa seule chance de s'en sortir. Mais comme si cela ne suffisait pas, d'avoir un taré en speeder bike qui le suivait, Jake continuait de se faire avoiner par le reste des impériaux. Le jeune homme se doutait bien que la situation de Kessel ne devait pas être plus enviable que la sienne, surtout que lui il était poursuivit par deux moto... Ouais... Bref...

Slalomant entre les obstacles, tout en tentant de se rapprocher du dôme d'énergie, Jake écoutait le caporal se démener le haut commandement pour demander une frappe d'artillerie. Mais son baratin avait l'air d'avoir marché, ce qui était grandement appréciable car vu comme les choses se présentait, Jake ne donnait pas cher de leurs peaux à tout les deux. 

''Teu teu teu ! J'ai très bien entendu et les menaces ça me fait pas peur, moi aussi je connais du monde haut placé ! Mais ça sera notre petit secret à tout les deux hein !''

Le mercenaire éclata de rire avant de virer sec sur la gauche, descendant dans une nouvelle tranchée, tirant avec les blaster de son speeder pour se frayer un passage et abattre par la même occasion plusieurs soldats.
L'imminence de la frappe orbitale représentait cependant pour lui aussi une menace. Il était relativement près de la zone visée et risquait de se faire prendre à partit par le tir républicain.
Le sang de Jake ne fit qu'un tour, il ne devait pas se rapprocher plus, virant à nouveau sur sa gauche, il repartit dans le sens inverse, toujours talonné par son ennemi.

''Putain ! Lui il commence vraiment à me casser les couilles !''

Gueula Jake qui lardait sa monture de coups de talons comme si celle ci allait avancer plus vite, mais rien n'y faisait l'impérial gagnait irrémédiablement du terrain jusqu'à le rejoindre rapidement à la sortie de son virage. Que faire pour s'en débarrasser ? Les idées se bousculaient dans sa tête. (jet d'intelligence = raté, quelle surprise!)
Là il n'avait aucune idée... Il avait la cervelle en sauce blanche...
Le mercenaire n'était pas un expert du pilotage de speeder bike, alors que le gars à sa poursuite, et bien... c'était son taff...
Alors autant y aller comme un bourrin... c'était ce qu'il savait faire de mieux après tout !
Faisant une embardée, il alla percuter de plein fouet le speeder du soldat, se retrouvant au coude à coude avec lui alors que derrière eux un déluge de feu s'abattit sur les positions ennemies, les projetant au sol dans une roulade.
Le sol trembla, la terre monta haut dans le ciel avant de retomber lourdement à cause de la gravité.
Les deux ennemis au sol reprirent leurs esprit s'en suivant un combat au corps à corps difficile, la lourde gravité épuisait le mercenaire qui n'en pouvait presque plus. Vociférant, haletant, tout n'était que distribution de pains, une véritable boulangerie ! Pains de campagne, pains complets il y avait de tout !
Un filet de sang s’écoulant de sa bouche, le mercenaire lança un coup de tête vers l'impérial. Le genre : coup de boule disco et tu repars en dansant !
Sonné l'homme grognât, alors que Jake, serrant les deux lui en donna deux supplémentaires. Heureusement il avait la tête dur ! Plaçant ses mains autour du cou de l'homme Jake serra son emprise donnant parfois des coups de genoux dans ses côtes.
Le mercenaire n'était certes pas doué pour conduire un speeder par contre, pour ce qui était du combat au corps à corps là, c'était son domaine !
Le corps sous lui se raidit, tressauta, puis se relâcha mollement, sans vie.

''Bonne nuit mon pote...''

Soufflant, Jake se redressa, et d'un revers nonchalant de la main il essuya la trace de sang qui coulait sur son menton. Regardant autour de lui, le mercenaire se sentait un peu déboussolé. La frappe d'artillerie avait laissé place à un silence de mort.

Les moto speeders étaient enchevêtrées contre un talus, et le jeune homme soupira à cette vision, ne se sentant plus la force de fournir un effort supplémentaire pour les dégager. La suite du chemin allait se faire à pince... Génial...
Sa radio grésilla alors qu'il porta la main à son oreille, toujours en train de reprendre son souffle.

''Korgan... Ouais je suis toujours là, j'ai eu un ptit soucis de parcours là je suis à pince, j'essaie de te rejoindre au plus vite et bien sur que je payerai la tournée... je me mets en route !''

Soufflant, Jake ramassa son fusil blaster qui lui semblait peser une tonne et se remit en marche au petit trot, la crosse de son fusil plaqué contre sa hanche, arpentant les tranchées ou cadavres s’amoncelaient pèle mêle.
La frappe d'artillerie avait vraiment fait un carnage...
Au bout de longues minutes, et quelques cadavres de plus Jake aperçut le speeder de Korgan

''J'arrive par ta gauche dans la tranchée, désolé pour le retard !''


Spoiler:


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Jet de Jake raté... L'important c'est de participer What a Face

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Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Agilité OU Charisme.
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