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    En réalité l'acquiescement de Shraa ne fut pas une surprise car, j'avais fait en sorte de la contraindre à cela. Désormais à califourchon sur elle, sans prendre appui sur son corps, je me retrouvais dans une position dominante au-dessus du padawan. Il m'était désormais possible de voir les différentes expressions sur son visage tout en maintenant une main sur sa bouche pour qu'elle se taise, tout en me permettant de sentir le souffle de son nez pendant que je sentais son ventre ce dégonfler sous moi, assez rapidement. Cela attestait peut-être de l'anxiété, du stress et de la peur à la fois et d'ailleurs tant mieux, car tel était le but. Jusqu'ici j'avais eu envers la Zabrak la même compassion qu'ont certaines victimes pour les bourreaux, jusqu'à ce qu'elle prenne plaisir à me dominer alors que je n'avais jamais voulu en arriver jusque-là. Je m'étais tout simplement attaché au premier padawan que j'avais véritablement rencontré et hélas parfois, il fallait un peu forcer pour être accepté. La Zabrak elle ne vit pas cela comme une main tendue, mais plus comme une occasion d'asseoir sa supériorité. C'était tout du moins mon ressenti, tandis que je continuais d'exercer une certaine pression sur elle en allant jusqu'à la brusquer pour appuyer mes propos. Après l'avoir relevée et plaquée contre le mur, sa position était moins contraignante et désormais elle se permettait à nouveau de vouloir s'imposer lorsque mon souffle lui arriva au visage « Ouais… J’ai… un truc à dire. Tu pourrais éviter de me souffler ton… haleine dans la face ? ».

    Je ne désirais même plus répondre à ce genre de paroles, était-elle déjà suffisamment requinquée pour jouer de nouveau avec moi ? Je lui en laissais l'occasion en la relâchant, sans faire attention au fait que ses pieds ne touchaient plus le sol et encore plus, elle s'écroule en position assise. Visiblement ses jambes n'étaient pas encore guéries et ne parvenait apparemment plus du tout à supporter son poids. Un léger grognement de mécontentement à peine perceptible s'échappa alors de ma gueule. C'est alors que je lui demande ce qu'elle veut pour la suite avant qu'elle n'essaye de se relever « Ouais bah… Moi je peux pas me lever. » dit-elle, me faisant alors regarder ses jambes avec un léger malaise « Putain… Fichues Jambes… Bordel ! ». Je me sentis de plus en plus mal à l'aise en la voyant dans cet état et avait de la pitié pour elle ainsi qu'un mépris envers moi-même tandis qu'elle rampe au sol vers les deux bouts de bois de son ancien bâton de combat. « Hey ! » lance-t-elle en me regardant dans les yeux, voyant en même temps le résultat de mon entreprise. « Bon… Euh… Tu m’aides, le sac à main ? ». Je n'hésite pas une seconde cette fois et me précipite vers elle en mettant un genou au sol et en mettant mes mains sous ses bras en la soulevant légèrement. « Je suis vraiment désolé Shraa ce n'est pas ce que je voulais, pas à ce point-là. Excuse-moi. Redresse toi sur tes jambes » dis-je en ne la regardant plus dans les yeux, mais en me concentrant sur le fait qu'elle ne retombe pas.
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COEUR TENDRE OU COEUR DE PIERRE ?
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FT. TYR ALAKI

583 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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Tout d‘un coup tu te sens mal à l’aise. En fait ça fait un moment que tu te sens mal à l’aise. Pleins de choses parcourent ton corps, ça va dans tous les sens, t’as la gorge prise, les yeux rouges, des tremblements, des sueurs froides et la tête soudainement chaude. En fait tu as du mal à te contrôler, tu commences à te faire peur. T’as comme une envie de vomir, tu sens un truc acide qui te remonte la trachée et ça te brûle de l’intérieur. C’est comme du feu. T’as un peu de mal à respirer et t’es un peu sonnée de ce qu’il vient de se passer. Tout est allé très vite, trop vite pour toi. T’allais pas bien – enfin, tu ne vas toujours pas bien – et puis l’autre est arrivé, tu t’es énervée, vous avez joué des bras, puis finalement tu sais pas trop comment, mais tu t’es retrouvée en mauvaise posture, et te voilà au sol, en aillant gagnée la partie, mais en même temps sans vraiment l’avoir gagnée.

Tu demandes de l’aide. De toute façon tu n’as pas beaucoup le choix. Le bas de ton corps refuse de te répondre, il refuse de t’obéir, comme s’il n’était plus à toi. Ça ça t’énerve profondément. De toute façon tout t’énerve. C’est le bordel entre tes parois crâniennes, ça t’angoisse, ça te donne envie de hurler à la mort. Tu te dis que si tu faisais ça, ça irait mieux, t’aurais sûrement la tête plus légère, mais c’est bizarre, parce que t’as pas la force de le faire. Dès que la température monte un peu trop haut, t’as la tête qui tourne. En fait, t’es en état de choc.
L’autre accourt à tes côtés, il s’excuse, vient te soutenir. Lorsque ses écailles froides viennent en contact avec ta peau, tout corps se crispe et tes cœurs manquent un battement. C’est bizarre comme sensation, c’est la même que lorsque tu as cru que t’allais claquer.
Tu sens que ta carcasse se soulève, t’essayes de jouer des jambes, mais ce n’est rien de bien glorieux, en plus tu n’oses pas t’appuyer sur l’autre, comme si c’était un truc mauvais, alors que dans l’immédiat c’est bien le contraire, « J-… Je me sens pas très bien… », arrives-tu à articuler alors que ta tête tourne violement et que la nausée s’intensifie, « J’crois que c’est… Mieux si tu m’emmène dans ma chambre… Puis… Tu sais où c’est… », dis-tu au reptile avec un petit rire à la fin. Il sait pourquoi tu dis ça, et toi tu sais que ça va le mettra mal à l’aise. Même pas dans ton assiette tu trouves toujours une solution pour être mauvaise… Au moins y’a toujours ça qui fonctionne chez toi, disons que c’est bon signe.

Les néons de la salle d’entraînement te font mal aux yeux, t’as comme mal à l’arrière du crâne.
Alors que vous vous dirigez vers la sortie et tu notes tout de même, « Faut mettre les restes du bâton là. », en montrant une zone où d’autres cadavres en bois gisent.
Petit à petit tu sens des fourmis qui courent dans tes jambes, signe qu’elles redeviennent peu à peu fonctionnelles, mais rien de suffisant pour te déplacer seule sans manquer de te fendre le crâne sur les dalles de l’extérieur. De ce fait tu es bien obligée de t’aider du corps froid du Chistori, un corps froid comme la mort. Et ça te fait froid dans le dos.

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La domination de Shraa sur ma personne avait pris fin, du moins physiquement, mais je n'étais pas pour autant fier de moi. Elle était désormais dans un sale état par ma faute et l'impossibilité que j'avais de me contrôler, ce qui était pourtant la base de l'apprentissage Jedi. Ma présence au Temple était extrêmement récente et je n'étais pas encore encadrer ce fait que ce qui venait de se passer, avait une petite chance de rester dans cette pièce. A la seule condition que la Zabrak garde cela pour elle mais pour le coup, j'avais confiance. Je lui en toucherai deux mots cependant, il serait très dommage que j'ai d'aussi gros pépins aussi vite et avec l'âge qui est le mien, il y a peu de chance que l'Ordre décide de me garder ici. Ainsi une simple confrontation qui avait mal tourner pourrait changer radicalement ma vie en quelque chose d'encore plus difficile à vivre que ce que je vivais présentement. Je me retrouve donc à me précipiter pour l'aider lorsqu'elle le demande, comme pour entrer dans ses bonnes grâces. C'est humiliant, mais nécessaire vu la situation. Dans un premier temps je veux l'aider à se relever pour qu'elle essaye de marcher un minimum toute seule, mais « J-… Je me sens pas très bien… », à peine ais-je le temps de la regarder quelle ajoute « J’crois que c’est… Mieux si tu m’emmène dans ma chambre… Puis… Tu sais où c’est… ». Ni une, ni deux, je glisse un bras derrière ses genoux et un autre sous ses omoplates avant de la soulever à peine du sol pour vérifier si je la tiens bien, malgré la surprise de voir qu'elle est plus que ce que je pensais. Rien d'insurmontable pour autant et je la porte à nouveau, pour cette fois la mettre au niveau de ma poitrine en la soulevant plus ou moins facilement, en n'osant même pas la regarder alors qu’elle savait sans doute très bien que j'étais gêné par sa remarque. Oui, je sais où c'est Shraa... Je te ramène chez toi. Est-ce trop te demander de bien vouloir garder ce qui vient de se passer pour toi ? J'ai seize ans, si tu me balance, je dégage d'ici. Je ferais ce que tu veux. Ce à quoi elle réplique « Faut mettre les restes du bâton là. » tout en désignant un tas de bâtons d’entraînements déjà coupés en deux ou mal en point. Ayant les mains occupées, je fais rouler nos deux cadavres de bâtons au sol avec l'aide mes bottes, puis me dirige vers la sortie. Les portes coulissent automatiquement une fois que je suis assez proche et je jette un œil dans les couloirs, ne remarquant personne. Le temps est compté, je sais que des gardiens patrouillent le soir et je ne peux me permettre de me faire attraper. Après une dizaine de minute je finis par attendre les quartiers des féminines sans avoir eu de problèmes, les couloirs étant étrangement vide et sans surveillance. Une fois devant la porte de la chambre indiquée par la peau rouge, je me baisse légèrement sur mes appuis devant celle-ci afin qu'elle puisse l'ouvrir en douceur avant de pénétrer dans la pièce dont elle était la seule occupante. Je la pose alors sur son lit, à même la couverture et lui lâche Pense à ce que je t'ai dis, avant de m’éclipser rapidement en remettant mon destin ici entre les mains de l'autre padawan.
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