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COEUR TENDRE OU COEUR DE PIERRE ?
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FT. TYR ALAKI

1051 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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T’es toute seule, allongée sur les draps de ton lit. Il n’y a pas de bruit, pas de mouvement, à peine ton corps se permet-il de se mouvoir pour respirer. Un bras sous ton crâne, essayant de ne pas déchirer les tissus avec tes excroissances osseuses, tu observes le plafond de ta petite chambre. Quelques fois une pensée fugace te traverse l’esprit, un truc comme essayer de voir si ta carcasse est toujours vivant, mais finalement tu te ravises bien vite. Il fait si sombre par ici. Presque les deux soleils de Tatooïne te manqueraient. C’était il y a quelques mois, juste avant que la Grand-Tante se décide à claquer. Pour toi c’était comme si des années étaient passées. Il y a tellement de choses qui ont eu lieu, et d’autres qui se préparent dans l’ombre. Alors t’es juste allongée sur ton lit, dans la pénombre de ta chambre, à attendre un petit quelque chose qui sorte de l’ombre d’un meuble. Mais rien ne se passe dans ce silence, dans ce vide qui s’est fait autour de toi depuis quelques mois. Tu ne vois plus la petite sœur, tu ne veux plus entendre parler du plus grand, les rires et les dires de tes potes t’insupportent, maintenant tu n’as plus tellement l’impression d’être à ta place. Et ça t’agace, ça te frustre, ça t’énerve. En plus de ça tu n’es plus maîtresse de ton corps, celui-ci est criant de douleur si tu oses faire quelques folies de celui-ci. L’infirmière a dit que ça prendrait du temps, mais tu n’as pas envie de prendre ton temps. Tu en as marre de te voir t’émietter sans pouvoir rien y faire, sauf attendre… Pourtant Tu n’es pas de ces personnes impatientes, mais le temps qui s’écoule sans action t’effraie et t’enrage.

Derrière la porte, au bout d’un moment tu peux entendre que cela s’agite, que cela chahute. Le repas du soir est passé, tout le monde retourne dans ses quartiers pour pouvoir se reposer. Depuis que tu es de retourne à Ondéron, après ton petit tour sur Coruscant, tu n’as plus vraiment l’énergie à aller sociabiliser avec le reste du monde qui peuple les couloirs du Temple. L’infirmière a dit que ça serait bien pour toi de retourner vers les autres, faire des efforts, sauf que tu n’as aucune envie de te fatiguer encore plus à tenir la face avec des gens que tu n’as pas envie de voir, et tout au plus, l’envie de mettre à terre et d’étouffer avec leur langue.

Tu soupires. Tu te tournes et tu attends que le bruit extérieur ne soit plus. Tu te dis que tu devrais bien te dégourdir les jambes. A force de ne rien faire tu sentirais presque tes muscles fondre. D’ailleurs c’est probablement ce qu’il se passe. L’infirmière a dit que ce n’est pas bon pour toi, même si tes cicatrices ne sont plus que des stries roses sur tes cuisses. Parait-il qu’il ne faille pas traumatiser de nouveau trop vite ton corps. Sauf que tu n’en peux plus d’être un lion malade en cage. Au fond de toi tu sens ton volcan qui gronde, tu sens que la lave veut jaillir et l’océan de la Force tente de contenir ses ardeurs. Tu aimerais tellement sentir de nouveau les courbatures dans tes membres, tu aimerais sentir les fibres de tes muscles qui se tendent, tu voudrais sentir la sueur, avoir les cœurs qui s’emballent… Mais l’infirmière a dit que ça ne serait pas raisonnable. Mais tu te fiches d’être raisonnable ! Tu te sens t’éteindre petit à petit, plus les jours passent à ne rien faire…

Une fois que le silence a repris place à l’extérieur tu te mets sur tes deux jambes. Rapidement tu enfiles une brassière noire et un bas ample tout aussi sombre, puis déterminée et n’ayant que faire des multiples recommandations que l’on a pu te faire jusque-là, tu pars en direction des salles d’entraînement en essayant de ne croiser personne.
Observant les alentours, tu fais attention à ce que rien ne puisse venir te déranger avant d’entrer dans une salle.
Tout de suite c’est le vide qui enveloppe ta stature rouge. La salle est sombre, tu distingues à peine les objets qui se placent à l’intérieur, tout ce que tu peux sentir c’est toi qui est seule. Complètement seule. Tu oses alors quelques pas et la salle daigne s’illuminer à ce moment-là.
Tu prends une grande inspiration et un léger sourire se dessine sur tes lèvres, sentant petit à petit l’excitation de l’action monter en toi. Sans attendre plus tu vas te saisir d’un bâton d’entraînement et tu commences doucement à t’échauffer avec quelques katas. En même temps tu essayes de faire le vide dans ton esprit, comme on te l’a longuement appris au cours de tes enseignements, et tu laisses donc l’océan de la Force venir calmer les flammes de ton volcan, mais laissant tout de même celui-ci tiédir l’eau de l’étendue spirituelle. Peu à peu tes mouvements se font plus fluides, tu n’as plus vraiment besoin de réfléchir, ton corps trouve le chemin tout seul, il suit le Flux. Presque tu ne ressentirais pas les efforts que font tes membres.
Le bois mou du bâton de combat fend les airs et tes pas se font mesurés et sûrs, tu te risques d’ailleurs même à fermer les yeux, te forçant à faire confiance à ton essence. Les vagues de la Force se font un tout petit peu plus timide, mais rien de véritablement significatif.

Tu te plais vraiment à l’exercice de méditation solitaire. Même si l’état calme n’est pas un état que tu arrives à tenir bien longtemps. Trop souvent des choses remontent de tes abysses et viennent briser la symbiose que tu te donnes la peine de créer avec la Force. C’est peut-être à cause d’éléments extérieurs, mais le plus souvent cela vient de toi, et uniquement de toi. Des idées noires, des choses qui te tracassent, qui t’énervent, te rendent triste… Et en ce moment c’est la mélancolie qui pose son voile gris sur tes esprits.
Tes mouvements ne sont vites plus, tes cœurs se serrent, et des trucs te grattent le coin des yeux. Les bras ballants contre tes hanches, le regard au sol, tu ne t’es jamais senti aussi seule qu’en ce moment.

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    Cela faisait désormais deux semaines que j'étais présent au Temple, dans lequel je ne me sentais pas encore à mon aise bien qu'il y avait du mieux. Je finis pas comprendre que les regards qui me furent destinés au début n'était pas en lien avec ma nature reptilienne, mais au fait que je sois un nouveau. Certains s'étaient empressés de m'adresser le parole, personnes qui je rejetaient souvent d'un revers de la main et ceux me voyant d'un mauvais œil, que je me faisais un plaisir de détesté. Un caractère compliqué ? Complètement, je ne m'étais encore fait à l'endroit où je vivais désormais et le lien avec mon ancienne vie, je me voyais encore comme quelqu'un que l'on avait arraché à sa vie monotone et qui pourtant lui plaisait bien contrairement à cet endroit, c'est pour dire. En venir à regretter fermement une vie de servitude, sans pour autant être un esclave, c'était quelque chose d'osé. Il fallait pourtant que je m'y contraigne et que je mette en tête que si je n'étais pas ici, je serais très certainement derrière le rayon d'une cellule. Allons bons, je me décidais enfin à sortir de ma chambre et à goûter pour la première fois un peu de la sociabilité des autres, tout en ayant une idée en tête. Je prenais donc une serviette, que je camouflais sous mes larges vêtements. Désormais, je m'aventurais un peu dans les couloirs à la recherche d'une vie organique à sang chaud, ou froid, peu importe. Hélas je ne croisais pas grand monde si ce n'est des personnes semblant on ne peut plus plongé dans leurs conversations que je ne désirais pas dérangés. Les cours étaient longs et difficiles en plus de, bien entendu, m'ennuyé. Comme souvent lorsque l'on est contraint d'apprendre quelque chose que l'on ne veut pas.

    Au niveau des études cependant, je ne refusais pas l'aide que l'on pouvait m'apporté. Hélas mon caractère distant que j'avais eu depuis mon arrivée ici jouait déjà en ma défaveur, je me débrouillais donc assez souvent seul. Bien entendu, je ne pouvais fastigié les choses pour cela, je m'enfermais moi-même dans une bulle et cela ne pouvait que me desservir. Parfois d'ailleurs, je voyais des Jedi ou des apprentis avec leurs sabres laser et celait me faisait intérieurement rêvé. Je n'avais eu que rarement l'occasion d'en voir en fonctionnement, l'usage étant restreint en ces lieux, mais je me plaisais à rêver de rendre la Justice avec cela. Pardon ? Oui, en effet, j'avais au moins retenu des cours ce qu'est être un Jedi. Dans les grosses lignes. Pour le moment je me contentais des petits bâtons que je pouvais trouver par-ci, par-là dans les jardins du temple d'Ondéron. Pour l'instant nous ne pouvions sortir en dehors de ces murs, sans que je puisse dire s cela était le cas pour tous les nouveaux s'il y avait une attention particulière à mon égard. Je penchais plus pour la première option. Du peu que j'en savais sur cet amas vert, il s'agissait d'une planète dangereuse, surtout lorsque l'on commençait à s'aventuré en forêt, que j'étais impatient d'affronté cependant. J'avais, en effet, une envie pressante d'en découdre avec cette faune hostile. Et mangé autre chose que ce que l'on nous préparait au temple, parce que ça va 5 minutes. J'étais un carnassier, j'ai besoin de bidoche fraiche et saignante, pas des steaks que je prends par dix en échange de mes déserts à d'autres acolytes ou apprentis comme Kanien, ce petit Ewok trop mignon, qui me remplissaient autant que pouvait le faire une banane.

    Je me devais cependant d'avoir de la retenue au risque d'être pris en flagrant délit de raquette, bien qu'il y avait encore de plus gros mangeurs que moi. D'ailleurs, il était peut-être possible que l'on me tourne le dos à cause de ça, car parfois je ne prenais pas forcément des gants. Quand mon estomac crie famine, il est vrai que je n'a pas vraiment la tête à avoir un esprit chevaleresque ou agir en individu de grande classe. J'ai juste faim. Donc oui, parfois on peut me tourner le dos pour cela en y réfléchissant. Mais même un sabre ou quelque chose s'en approchant je faisais plus envie qu'une bonne pièce de Bantha, c'est pour dire. La décision fut donc prise que ce soir, je m'aventurerais dans une pièce prévue pour l'entraînement, que j'avais aperçut quelques jours auparavant. Pour cela je pris la décision d'attendre que personne ne traine dans ce coin, me tenant dans dans un coin en observant les personnes, en prétextant le fait que j'étais pensif et que j'avais besoin de m'isolé loin des quartiers. Puis, arriva rapidement le moment où il n'y avait plus un chat. M'avançant vers la porte, celle-ci s'ouvre automatiquement à mon arrivée, alors que je sortais par le col de sous mon vêtement ma serviette. Et non pas celle pour faire du sport, toute fine, non, la bonne grosse serviette de bain de standard pour humanoïdes standards. Celle que j'utilisais pour la douche était encore plus grosse que celle-ci. Et une fois à l'intérieur, qu'elle fût ma surprise ?



    « SHRAA ?! »

    Au point que je me mit à éternuer sous le choc de la voir ici, ce qui résonna légèrement dans le couloir. Je me faufilais alors rapidement à l'intérieur, en regardant dans les yeux celle que j'avais tant de mal à regarder de la sorte en temps normal, que je n'avais pas recroisé depuis l'épisode de la chambre. Quelle honte pour moi, d'ailleurs, j'évitais carrément d'y pense et j'avais littéralement couru pour ne pas rester dans ce mauvais couloir A ce moment-là, je n'avais aucun doute sur le fait qu'elle me rappellerais cet épisode, mais qu'intérieurement j'espérais qu'elle ne le fasse pas.

    « Qu'est-ce que tu fais là ?! [ »
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FT. TYR ALAKI

725 MOTS
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Lorsque la porte de la salle d’entraînement s’ouvre tu relèves aussitôt la tête pour voir ce qui osait venir te déranger. Par la même occasion le faible lien que tu avais réussi à mettre en place avec la Force s’effondre et tes abysses remontent immédiatement à la vue du personnage s’imposant dans le cadre de l’entrée. Un reptile colossal s’invite dans ton moment privilégié, et ça voix rocailleuse s’esclaffe dans le silence qui plaisant tant à tes oreilles, ce à quoi tu réponds avec aigreur et ironie, « Non c’est ta mère, abruti ! », restant fidèle à toi-même. A ceci le lézard te répond par un éternument indélicat qui te tire une grimace de dégout. Le bâton de combat ballant contre ta hanche, et ton autre poing dans le creux de tes côtes tu notes que, « Ça coule de ton museau, c’est dégueulasse. », même si ce n’est pas vrai, tu as juste envie d’être gratuite et infecte pour le mettre mal à l’aise. En plus de ça tu le toises de haut en bas, comme tu as l’habitude de le faire avec tout et tout le monde. T’as cette sale manie de toujours tout regarder sous toute les coutures, puis au bout d’un moment tu plantes tes yeux dans ceux de l’autre et tu joues toute seule à celui qui détournera le regard en premier. Jusque-là t’as toujours été brillante à ce petit jeu, « Sinon s’que je fais là, c’est que je viens me détendre en comptant les petits pois. Et toi là, tu viens m’importuner. », réponds-tu au futur sac à main. Au bout d’un moment un petit sourire carnassier s’étire sur tes lèvres, comme quand t’as une sale idée derrière la tête. Ce truc qui se tient devant toi c’est Tyr, le bleu qui s’est trompé de chambre et qui est venu te casser les noises avec son innocence. Tu te souviens très bien de ce qu’il s’est passé, et tu te souviens très bien que ça t’a fortement agacé, et de plus, actuellement disons que tu n’es pas au meilleur de ton humeur et t’as besoin de te défouler sur quelque chose… ou quelqu’un.

Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu fonctionnes comme ça. Jusque-là t’as réussi à rester calme et sereine, mais dès qu’il y a quelqu’un de nouveau dans ton entourage tu n’es plus certaine de rien alors au creux de ton ventre ton volcan se met en ébullition, plus fort, plus virulent, il veut exploser dans tous les sens. D’un coup tu te retrouves en colère, tu n’as plus envie d’être là, tu as envie de briser les objets, les gens qui gravitent dans ton environnement, dans ce que tu ressens comme ton espace vital. T’as envie de fuir de ce que tu comprends comme une prison oppressante. Tu apprécies la tranquillité, la solitude… Du moins c’est ce que t’as toujours cru jusqu’ici.
En ce moment tu ne veux pas avoir affaire aux autres, mais en même temps cette absence d’âmes te pèse de plus en plus. Te voilà donc dans un dilemme compliqué.

« Ok, la bête. Tu sais à quel point j’aime pas ta gueule de sac à main. J’suis plutôt de sale humeur du coup je te laisse trois secondes pour te diriger vers la sortie… », sommes-tu clairement à l’entité écailleuse te faisant face à quelques mètres. En même temps, de façon nonchalante tu jouais avec ton bâton, l’air de dire que s’il ne faisait pas ce que tu demandais ça serait lui le mannequin d’entraînement. De plus tu as ta petite fierté, alors tu ajoutes, « Puis tu sais au Temple les pervers on aime pas trop ça… Je pense que tu veux pas savoir ce qu’on fait à ces gars-là. », tout en inspectant l’état de tes ongles parfaitement coupés.
Ce soir t’as pas tellement envie de te forcer à observer le minois et le corps d’un autre. T’as juste envie de te confondre avec ta solitude et te laisser aller avec celle-ci. Oui, tu sais que c’est plutôt malsain, que tu devrais peut-être faire quelque chose pour te sentir mieux, sauf que t’as pas envie de faire l’effort. T’as pas envie de rire, t’as pas envie de sourire, d’avoir une vie tranquille, un bon comportement. Surtout avec ce qu’il se passe dehors, avec l’État de guerre déclarée contre l’Empire.


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    Ce qui était étrange avec certaines personnes, même lorsque je voulais paraître avenant ou tout du moins non agressif, était que l'on s'adressait parfois à moi en ce sens. Je dirais même que pour une certaine Zabrak en particulier, que je ne nommerais pas afin de ne pas attirer les suspicions, c'était constamment. Certes cela était un bien grand mot, vu que c'était la deuxième fois que nous nous adressions la parole, mais le courant ne passait définitivement pas. Lors de notre précédente rencontre, je m'étais efforcé de rester courtois en poli, pour ne pas dire plus. Mais cette fois, je ne comptais pas vraiment respecter les ordres du Maître que j'avais croisé ce jour-là à la lettre. Shraa m'avait clairement parlé de façon méprisante et humiliante sur la fin, avant que je ne daigne enfin lui répondre de la façon qu'elle cherchait : Par l'agressivité. Hélas, elle ne semblait comprendre que cela afin de respecter les autres ou encore plus les détestés, je ne sais pas vraiment à vrai dire. Toujours est-il qu'elle semblait constamment vouloir être au-dessus de moi, visiblement nullement impressionnée par ma voix ou ma carrure, ou du moins elle ne le montrait pas. Nous nous étions quitté en mauvais terme et j'avais bien l'intention de lui faire ravaler ses mots, mais non sans négocier. A moins que je redevienne véritablement qui j'étais avant mon arrivée au temple et la poussé dans ses retranchements, en la forçant à agir la première. Personne dans les couloirs, une pièce avec uniquement deux formes de vie à l'intérieur, de quoi s'entrainer ou se battre. Tout était réuni pour que je privilégie une situation à une autre.

    « Non c’est ta mère, abruti ! », ce à quoi je répondais pas éternuement, qui ne la laissa pas indifférente « Ça coule de ton museau, c’est dégueulasse. », me faisant avoir le réflexe de très vite porté mon bras à mon museau en passant sur celui-ci, comme pour cacher la scène, avant de passer le serviette sur les narines. Jetant un petit coup d'œil furtif, cette remarque ayant jeté un profond malhaise, je fus heureux de constater qu'il n'en était rien. A peine arrivé que visiblement, elle avait déjà le désir de s'amuser avec moi sauf qu'elle venait aussi de me pousser à prendre une décision et aujourd'hui cela ne passerait pas. En toute politesse, j'attendrais donc la fin complète de son discours. « Sinon s’que je fais là, c’est que je viens me détendre en comptant les petits pois. Et toi là, tu viens m’importuner. » Ses paroles ne m'échauffaient même plus l'esprit et elle devait s'en rendre compte, je prenais du recul par rapport à tout ça ,mais surtout ma décision était prise. Je comptais faire en sorte qu'elle donne le premier coup, déjà que je comptais la prendre à son propre jeu, mais aussi, car je me libérerais ainsi du fait que je sois en tort, me donnant un sentiment de défense et non d'attaque « Et bien je » « Ok, la bête. Tu sais à quel point j’aime pas ta gueule de sac à main. J’suis plutôt de sale humeur du coup je te laisse trois secondes pour te diriger vers la sortie… ». Ceci était le genre de choses que m'énervait déjà nettement plus, le fait que l'on me coupe la parole. Et d'ailleurs c'était la première fois qu'elle le faisait, ajoutant ainsi encore un peu plus dans le manque de respect flagrant, m'amenant à me demander si j'étais même bien un membre du temple à ses yeux jaunes, que j'essayais de fixer depuis maintenant un moment. Le bâton qu'elle agitait le long de sa jambe finit par m'attirer, je pouvais sentir le message qu'elle voulait me faire passer, qui était plutôt clair avant d'être affirmé par sa phrase suivante « Puis tu sais au Temple les pervers on aime pas trop ça… Je pense que tu veux pas savoir ce qu’on fait à ces gars-là. ».

    Pour cette fois, l'accusation étant pourtant bien trop grave pour que je ne la prenne pas en compte. Peut-être n'était-ce pas dans sa stratégie de me pousser à sortir de mes gongs, mais elle avait réussi. « Je ne suis pas un pervers ! Je me suis perdu dans des couloirs que je ne connaissais pas ! Comment oses-tu dire une telle chose ?! Je présume que tu ne vois pas de problème à ce que je reste n'est-ce pas ? Mais non, bien entendu. Je vais m'arranger pour que tu la fermes une bonne fois pour toute. » Je jetais alors avec force ma serviette contre le milieu du mur, avant qu'elle ne tombe au sol avec la gravité. Entre temps, je m'étais déjà avancé vers le présentoir où étaient présents les bâtons et j'en saisissais un en porta un regard a celui-ci en le tenant fermement dans ma main droite par une extrémité. « Ceci n'est pas un exercice, amène toi ! » dis-je en me mettant en position défensive, le bâton en avant et les pieds écartés à largeur d'épaule, le torse gonflé et le regard déterminé.
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FT. TYR ALAKI

757 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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Tu vois que l’autre ne semble pas décidé à quitter les lieux, ce qui te contrarie un peu. Le sourire un peu mesquin qui c’était dessiné sur ton visage devient un froncement de sourcils désagréable. Presque tu pourrais montrer les crocs dans le but de faire fuir l’animal, mais au vu de sa stature tu te doutes bien que la situation serait ridicule. Entre lui et toi, même si lui ne connait pas grand-chose à ton monde, dans la hiérarchie de la survie, dans son ignorance il est toujours ton prédateur, plus lourd, plus fort, faisant donc de toi une simple proie lors d’un combat singulier. Dans la raison il n’est pas bon pour toi de provoquer la bête, mais disons que tu n’as rien de raisonnable en ce moment et surtout aujourd’hui. De toute façon tu l’as bien fait avant, quelques semaines au paravent et rien de fâcheux n’est arrivé à ton entité. Mais en réfléchissant un peu, tu te dis que maintenant que tu es en capacité de te mouvoir sur tes deux jambes, de façon plus ou moins stable et sans douleur, la donne a très certainement changé pour la tête du reptilien.
En attendant celui-ci riposte à ta dernière réplique ce qui te fait lever les yeux au ciel durant sa courte complainte de pauvre être mâle qui n’a pas fait exprès de faire le voyeur. De toute façon tu te contre fiches de ce qu’il peut avancer, toi tu ne vois que les faits. Et si vraiment il n’avait pas fait exprès, et bien c’est tout de même de sa faute, il n’avait qu’à faire attention et se renseigner.
« Ah, en plus d’être un pervers on menace les gonzesses. Comme ça tu veux que je me la ferme… », reprends-tu en regardant voler contre un mur la serviette qu’avait apporté le reptile. Cette scène te parait particulièrement irréaliste tellement celle-ci semble clichée. En vérité, même si Tyr est un personnage qui t’irrite, disons qu’il t’amuse aussi, à presque part égale. Sinon on dirait bien que tu as réussi à le faire sortir de ses gongs, ce qui pour le coup ne t’amuse pas vraiment, tellement ce fut rapide, même presque évident.

Le lézard vient ensuite te défier en position… En position novice disons-le. Toutefois tu ne peux pas lui retirer qu’il y a de l’idée dans son engagement, mais tout ce que tu trouves à répondre c’est un soupire un peu désespéré. Sans rien dire et laissant fuir quelques secondes tu passes ta main sur ton visage avant de faire craquer ton cou tout en grattant les excroissances se trouvant sur tes coudes. Finalement tu lui accordes quelques mots, « Bon si tu insistes… De toute façon si tu commences à te positionner comme ça… ça va pas être bien compliqué pour moi de te coller quelques tartes. », puis tu te mets en position. Ton regarde se fait maintenant neutre, ton bras droit protège ton visage, mettant en avant ton excroissance ressemblant à un croc, ta jambe du même côté se place à l’avant, le reste à l’arrière, et ton arme de fortune couvre une partie de ton bras gauche.
Il est vrai qu’à ce nouveau tu pourrais te faire aimable, sauf que tu n’en n’as aucune envie et tu ne feras donc aucun cadeau à ce Chistori. Déjà qu’il a l’outrecuidance de t’importuner, que tu acceptes de lui accorder quelques minutes de ton temps, tu ne vas pas en plus lui apprendre à te survivre. Non, plus vite tu lui fais son sort, plus vite tu pourras retrouver ta tranquillité.

Cependant tu as un peu envie de joue avec ce tas d’écailles. Comme il le demande… Même si dans la logique tu es sa proie, il est vrai que tu te plairais à le prendre pour un morceau de viande tendre. Alors tu gravites un peu autour de lui, tu observes ses articulations, ses muscles, tu essayes de comprendre comment il respire. Mais tu ne fais pas ça trop longtemps, il ne faudrait pas que l’animal s’habitue trop à la sérénité
Un pas, puis deux, puis un troisième, et enfin le premier coup vient de ta part. Les articulation de tes jambes se plient et tu vises ses genoux dans le but de le faire tomber. C’est rapide, chirurgical, « Et bien sûr tous les coups sont permis. ».
Ce qui déplaît à l’Ordre chez toi ce n’est pas autant le fait que ton comportement soit difficile à contenir, c’est plutôt le fait que tu peux être très mesquine.

[ Dé d'agilité (6/5)Échec | Tentative de toucher les articulations des genoux. ]


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    Mon sang froid n'avait fait qu'un tour suite à l'accusation de Shraa, qui était probablement la pire que l'on puisse me faire. J'avais certes eu une vie de hors-la-loi, je n'en étais pas pour autant quelqu'un de respectable dans mes agissements, bien qu'il m'arrivait de commettre des erreurs comme le jour auquel la Zabrak faisait allusion. Pour dire vrai, dès que l'avais vu dans cette salle, l'idée de tourné les talons me vint vite à la tête, quitte à lui donner une nouvelle fois la victoire. La dernière fois, j'avais pris la fuite de manière assez hâtive, pour ne pas être repéré par les autres féminines du couloir, je ne voulais pas reproduire ce genre de défaite. Je m'étais senti très mal après cela et malgré la rancœur que j'avais pour cette femme à peau rouge, je n'avais pas entendu de rumeur à ce sujet. Soit la chose se faisait encore plus en secret dans mon dos, soit Shraa n'avait pas balancé. Pour cela, elle méritait déjà un certain respect, que je ne lui montrerais pas, bien entendu. Pas maintenant en tout cas, je suis sur le point d'être en plein combat et je suis tout à fait conscient que le moindre égarement peut m'être fatal, il faut que je me concentre sur l'instant présent. « Ah, en plus d'être un pervers on menace les gonzesses. Comme ça tu veux que je me la ferme… ». Je n'ai jamais manié le bâton de ma vie, je suis un adepte du blaster et encore. Je m'apprête a affronté là quelqu'un de beaucoup plus expérimenté que moi, comme le sont probablement la quasi-totalité des apprentis du Temple. Désormais, j'observe l'échauffement de Shraa, toujours en position. Je n'ai aucune peur d'elle et je suis confiant, tout en essayant de faire en sorte que mon cerveau ne divague pas trop, je ne daigne donc pas lui répondre. « Bon si tu insistes… De toute façon si tu commences à te positionner comme ça… ça va pas être bien compliqué pour moi de te coller quelques tartes. » Il n'y a pas de monde autour de nous, pas de hurlement, pas de personnes qui sautillent, juste le calme et le bruit de frottement des semelles de la Zabrak sur le tatami sous nos pieds, observant ses pas pendant qu'elle tourne autour de moi. Elle est d'apparence fine, semble être agile comme tu ne le seras probablement jamais, si elle arrive à trouver ma faille je sais qu'elle ne me lâchera pas, le tout étant d'essayer de la maintenir à distance avec mes grandes jambes et mes grands bras. Peu importe la position que j'ai, si elle s'approche j'aurais beaucoup plus de mal.

    Elle et moi, désormais c'est tout ce qui m'intéresse, elle ne connaît pas mon habilité avec une arme et heureusement, la logique ferait qu'elle décide de me tester avant d'attaquer, je profiterais de ce moment-là pour contre-attaquer Cela restait ma meilleure façon de l'emporter. Je n'étais pas fou, elle ne ferait de moi qu'une bouchée, il faudrait que je profite de la moindre opportunité. Reproduisant ses mouvements un peu comme un miroir, je me déplace en rond face à elle en maintenant la distance qui nous sépare. J'observe ses mouvements fluides, qui ne font que confirmé ma pensée, elle est vive et encore je ne l'ai pas vu en action. Toujours aussi attentif, j'observe ses moindre faits et gestes, regardant désormais son bassin et non plus fixement ses pieds. Il est si facile de faire des feintes avec son corps, j'ai vu ça dans de nombreux match sur Holo-projecteurs. Si une partie du corps ne peut pas feinter, c'est bel et bien le bassin, qui est un os et uniquement un os et un os, ça ne feinte pas. Sinon c'est qu'il y a un problème. Mais encore faut-il savoir lire le mouvement de celui-ci au travers d'une couche de vêtement et ça, c'est autre chose.
    « Et bien sûr tous les coups sont permis. ». Ses paroles me déconcentrent et c'est avec un superbe réflexe que je balaye soudainement avec mon bâton devant mes jambes, déviant le coup à destination de celles-ci « Tous les coups sont permis. » Cela était prévisible, je suis grand et lourd, si je me retrouve au sol le combat est déjà perdu et j'avais bien anticipé l'attaque. Dans la foulée, je ne lui laisse pas le temps de dire ouf et envoie un coup en rabattant avec rapidité et force ce qui me sert de sabre à destination du sommet de son crâne. J'ai bien l'intention de la sonner et de prendre la suite à mon avantage.


[ Dé d'agilité (-=5/4)Échec | Tentative de toucher le crâne. ]

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FT. TYR ALAKI

559 MOTS
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Le bois de ton arme aurait pu faire une première rencontre avec les écailles du colosse reptilien, mais malheureusement ce ne fut pas le cas. On pourrait appeler ça la chance du début puisque Tyr a réussi à dévier ton assaut avec une contre-attaque hasardeuse. Dans tes bons jours tu l’aurais noté à la personne, sauf qu’actuellement tu n’as pas envie de dépenser des efforts en langage agréable. Toutefois tu dois t’avouer que cette petite entrée en matière te donne espoir en une exercice peut-être un soupçon intéressant avec ce novice sorti de derrière les fagots. De plus celui-ci semble tout à fait à l’aise avec le fait que tu comptes réellement combattre sans règles précises. Tant mieux pour lui, parce que si cela avait était de l’autre bord tu en aurais tout autant que faire.
Même si le début n’était pas mauvais et un peu rageant pour toi, disons-le, la suite en est toute autre. Le lézard après avoir bloqué tes avances se lance dans l’intrépide aventure d’essayer de venir te fendre le crâne en deux. Sauf qu’heureusement pour toi le tas d’écaille n’est pas assez rapide et tu as grandement le temps de te défaire de sa trajectoire, ce à quoi tu réponds par un ricanement en plus de te sentir profondément offensée par son incompétence. Clairement le point était gratuit, en moins de deux il aurait pu te mettre à terre étant donné la force qu’il a mis dans son attaque, sauf que l’apprenti n’a aucune précision. En attendant tu te dis que tant mieux que cela ne se soit pas fait, tu crois que l’infirmière aurait fait en sorte de te mettre dans une camisole de force pour que tu n’ailles pas te faire plus mal que de raison sans son autorisation.

« Ce n’est pas très courtois de vouloir assommer les autres… Après de la part d’un sac à main c’est assez logique. », rétorques-tu à ton adversaire en t’éloignant un peu de lui. Tu sais que s’il te tombe dessus c’est terminé pour toi. Même si tu te sens d’attaque, tu gardes tout de même en tête que tes jambes sont encore fragiles et que tu ne dois pas trop jouer dessus. Tu sais pertinemment que le moment où tu sentiras que cela tire tu devras réduire tes mouvements au minimum… C’est pour ça que tu dois vite mettre à terre cette montagne à l’aspect rocheux et lui régler son compte dans un temps restreint.
Tu sais que d’essayer le même coup afin de le faire tomber n’est pas très original ou même intelligent, mais disons qu’au vu de la stature de la chose c’est un peu compliqué de faire autrement. Même si le Chistori ne sait pas vraiment comment se tenir, il n’en reste que les autres parties de son corps intéressantes sont protégées.
De nouveau tu gravites autour de lui, le feintant de temps en temps dans le but de le déstabiliser, mais l’animal reste sur ses positions. Finalement l’exercice sera peut-être un tout petit peu plus compliqué que prévu.
En même temps que tu l’observes tu joues un peu de ton bâton pour essayer de le déconcentrer. Tu fais tourner l’objet entre tes doigts, tu coupes l’air en deux, puis d’un coup d’un seul, tu plonges vers le bas pour essayer de nouveau de lui couper l’herbe sous le pied.

[ Dé d'agilité (4/5)Réussite | Tentative de toucher les articulations des genoux. ]


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    Ce fût chanceux que j'avais réussi à parer son attaque, mais hélas la suite ne serait pas à mon avantage. En effet, suite à ce qui pouvait s'apparenter à la chance du débutant, j'avais entamé une contre-attaque précipitée en sachant pertinemment que cette occasion ne se présenterait pas deux fois. Un coup qui fut à la fois trop lourd et donc trop lent en plus d'être on ne peut plus approximatif s'apprêtait désormais à me mettre en échec. Heureusement que la jeune Zabrak n'avait pas profité du trou béant qui se présentait à elle suite au mouvement que j'avais effectué, digne des plus grands gags. Nous ne pouvions donc pas nié que malgré tout, la chance me suivait encore jusque-là, mais pendant encore combien de temps ? Son ricanement ne me laissa pas indifférent bien au contraire, car je savais très bien que je venais tout simplement de loupé des points gratuits « Ce n'est pas très courtois de vouloir assommer les autres… Après de la part d'un sac à main c'est assez logique. » Elle n'avait pas tort en soit, mon attaque fut contrairement disproportionnée par rapport à la sienne et j'en venais même à regretter d'avoir fait cela, pour quand elle attaquerait à son tour. Je me surprenais moi-même à la regarder pour écouter ce qu'elle disait, sans dire un mot et non avec un regard de haine, mais bien d'écoute, tout en étant encore sous le choc de terme de sac à main me désignant.

    Désormais, j'hésitais à frapper et mon attitude laissait transparaître cette faiblesse que je n'avais pas encore eu le don de cacher, mon torse ayant dégonflé de façon assez visible. Pour moi cela ne se voyait pas, mais pour un combattant ce ne devait pas être si insignifiants que cela. M'avait-elle déjà brisé le moral ? Non, il fallait que me ressaisisse, car de la pitié elle, elle n'en aurait pas.Nous nous remettions alors en positon en tournoyant tous deux en nous opposant l'un face à l'autre, mordant à plusieurs reprises à ses feintes, montrant bien ton niveau non pas de débutant, mais de néophyte. Intérieurement elle doit rire et peut-être me qu'elle me test depuis tout à l'heure, ce qui expliquerait le fait que la contre-attaque n'est pas eue lieu alors qu'elle avait un boulevard devant elle. C'est alors que je me mis à avoir la certitude qu'elle jouait avec moi et cette idée m'irritait au plus haut point, alors que je regardais son bâton quand elle le bougeait, avant de la regarder à nouveau. Je tombais dans tous ses stratagèmes depuis maintenant un moment et il fallait que je me ressaisisse véritablement. Le coup manqué était du passé et désormais, il faut que je pense à autre chose en arrêtant de me torturer l'esprit avec tout un tas de questionnement. Et ce comportement, je le finis par le payer. La Zabrak reproduit exactement le même coup qu'elle avait tenté auparavant et cette fois je suis surpris, je n'ai même pas le temps de bloquer quoi que ce soit que je sens une douleur vive au niveau de mon genou, qui ne me fait pas grimacer pour autant.

    [ Dé d'agilité (1/5)Échec | Tentative d'esquive au niveau des genoux. ]


    Je ne l'avais pas vu venir et à peine ma jambe avait-elle décollé du sol que je me prenais un coup assez fort au niveau de l'articulation, qui suffit à me faire tituber par manque d'équilibre et à finalement me retrouver genou au sol. Cela était surtout dû à ma panique d'être déstabilisé plutôt qu'au coup en lui-même que Shraa venait de me porter. « Non non non ! » dis-je à voix basse mais perceptible, me maudissant moi-même. Mon poids non négligeable faisant que lorsque j'étais déstabilisé, ma jambe ne reprenait pas tout le temps appui comme je le voulais et désormais, je me retrouvais en extrême mauvaise posture devant Shraa, dans une position que je devais justement éviter de me trouver à tout prix. Cette fois, j'avais cessé de réfléchir et désormais je brassais à vive allure l'air devant moi, de gauche à droite, à ma hauteur d'épaule droit devant moi depuis la nouvelle taille qui était désormais la mienne, en espérant me relever rapidement si je parvenais à lui porter un coup.

    [ Dé d'agilité (2/5)Réussite | Tentative de toucher l'abdomen. ]


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708 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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Lorsque le bois de ton arme rencontre les écailles du Chistori les muscles de tes bras se tendent et encaissent le choc. L’animal semble se dégonfler – au sens propre – et au fond de toi cela t’attriste un peu. Tu as comme l’impression qu’on se joue de ton être, qu’on te fait une petite blague, qu’on se moque délibérément de toi. On pourrait penser le contenu de cette affrontement stimulant, mais en fait ce ne sont que des déceptions qui semblent de plus en plus prendre place. Au bout de quelques minutes, quelques pas, quelques coups, voilà que la hargne qui était montait si vite en toi, lorsque le faciès du lézard s’est imposé à ta vue, redescend tristement se terrer entre tes côtes. Presque pourrait-on lire sur ton visage à quel point la situation te blase. En un rien de temps te voilà avec une petite moue au coin des lèvres, l’air de dire que tu t’ennuies. L’espace d’une fraction de seconde tu t’étais dit que cela aller être un peu intéressant, mais en fait non, tu as été un peu trop optimiste et d’ailleurs tu ne manques pas de t’en plaindre, « J’ai cru qu’ça aller être un peu intéressant… Finalement non. Pourquoi t’es venu ? », et tu gravites de nouveau autour du reptilien se trouvant avec un genou à terre, « Genou au sol ? … Tu vas donc prêter serment à ta Reine, le sac à main ? », ironises-tu alors qu’une flamme mesquine danse dans tes yeux d’ambre.
Tu aurais aimé lui mettre un coup en plein visage, mais le bougre s’est mis à soudainement s’agiter frénétiquement, t’obligeant à reculer. Il en fallut d’ailleurs de peu avant que tu te prennes un sale coup dans l’estomac. Tyr a beau être un petit nouveau qui ne connait rien à rien, il a tout de même l’avantage de la corpulence, et même si ses gestes sont aléatoires il y a tout de même de la force.

Tu le regardes faire. On dirait qu’il se trouve déjà dans ses derniers retranchements. Si vite… Il n’y a que ce qui ont peur qui ne pensent plus à leurs gestes, « Sérieusement… Si tu commences comme ça tu n’intégreras jamais le Temple… », tu t’avances de nouveau en lançant ton sabre de fortune vers l’avant afin de parer ses inutilités. Le reptile utilise ses forces de façon bien stupide et cela t’agace profondément. Premièrement parce que tu aimes quand les choses sont bien faites et donc stimulantes, secondement parce que ça t’empêche d’avoir une vue sur son anatomie, et troisièmement parce que ça te fatigue de devoir faire attention à ce qu’il ne t’esquinte pas comme un crétin décérébré. Tu te sentirais bien bête de te faire mettre à terre par un abruti qui ne sait pas manier ne serait-ce qu’un morceau de bois.

Ton regard est planté dans le sien. Tu ne dis rien. Vous ne dites rien. Tu sens que tes cœurs veulent battre plus fort, ils veulent s’exprimer, mais quelque chose les en empêche. Vos armes d’entraînements te semblent lourdes tellement vos forces mutuelles se repoussent, d’ailleurs tu peux voir que ton bras trembles de cet effort. Intérieurement tu te dis qu’heureusement pour toi qu’il est trop stupide pour être déloyal et ne pas user directement de ses muscles et griffes contre toi.
Toutefois tu ne te fais pas attendre plus longtemps. Voilà quelques minutes qui se sont passées, maintenant tu voudrais retrouver ta tranquillité des débuts pour pouvoir te faire mal toute seule. « Maintenant je sais pourquoi ta race ne se fait pas voir… vous êtes si faibles. Pourquoi tu veux rester ? Abandonne et rentre dans tes quartiers ! », lui dis-tu sur un ton provocateur, mais surtout haineux. Actuellement tu n’en n’as que faire d’humilier cet être que tu trouves médiocre. Tu lui porte un nouveau coup, un coup d’estoc en plein dans la poitrine, ta fausse lame dépassant de quelques bons centimètres de ton coude. Tu ne souhaites pas donner de ton temps à des misérable comme lui. Mais sait-on jamais, sur quelques mauvais mots de ta part peut-être qu’il se réveillera, qu’il réagira. Parce que pour le moment tu ne le vois que sur la défensive, craignant tes assauts.

[ Dé d'agilité (5/5)Réussite | Se défend. ]
[ Dé d'agilité (2/5)Réussite | Tentative d'un coup dans la poitrine. ]


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    « J’ai cru qu’ça aller être un peu intéressant… Finalement non. Pourquoi t’es venu ? » dit-elle pendant que je me trouve alors un genou au sol. Elle était maîtresse dans l'art de déstabiliser ses adversaires ou du moins, me déstabiliser. Le fait que je sois un nouveau n'y était pas étranger et je le savais, en plus d'une envie insaisissable de dominer moralement son prochain, et elle y arrivait. Si encore il ne s'agissait que de piques, cela passerait sans doute sans soucis, mais les actions lui donnaient raison. Le véritable problème était là, je ne pouvais la contrer par les paroles et cela me démotivait encore plus « Genou au sol ? … Tu vas donc prêter serment à ta Reine, le sac à main ? », et ce n'était rien à côté de ces paroles. Elle m'enfonçait à coup de talon et je pouvais le deviner à la façon dont-elle le disait, tout en ironie. Elle se mouvait autour de moi tel un fauve et je n’ai pas assez confiance en cette Zabrak pour tenir une conversation censée avec elle. « Ce n'est pas ce que tu attends ». J'étais probablement dans ma psychose, ou non d'ailleurs, mais je voyais très bien un coup arrivé à ce moment-là. Son bâton toujours en main, elle n'avait pas baissé sa garde agressive et attendait, peut-être, un relâchement de ma part pour profiter de ma faiblesse actuelle pour envoyer un nouveau coup que je ne pourrais éviter. Nez creux ou non je décidai de frapper avec frénésie devant moi pour l'empêcher d'approcher. A vrai dire, je crois que je la crains en ce moment. Bien qu'aucun de mes coups n'atteignirent leur but, je l'avais au moins fait reculer et je ne risquais plus rien désormais. « Sérieusement… Si tu commences comme ça tu n’intégreras jamais le Temple… », toutes ses paroles raisonnent dans ma tête, je les entends constamment, me remettant en question à chaque moment où elle ouvre la bouche. Puis elle se remet à avancer, parant cette fois-ci mes coups. J'espérais vraiment sortir de ce guêpier avec cette technique, mais il n'en serait rien, elle était déjà sur moi et je ne pouvais plus que me défendre désormais. Désormais, nos batôns d'entraînement sont l'un contre l'autre, elle force avec ses bras pour passer mes gardes alors que de mon côté, j'essaye de la repoussée.

    Elle est juste devant moi, son corps domine le miens en taille alors que j'ai toujours un genou au sol. Elle pousse de toutes ses forces vers moi qui suis en position de relative faiblesse, et je ne pouvais que remercier la force naturelle de mon corps pour la contenir. Elle serait probablement passer à travers la défense de nombreuses personnes. Concentré sur les bâtons, je finis pas levé la tête et le regard afin de la regarder dans les yeux, en constatant qu'elle me fixait déjà de ses yeux jaunes et rouges, d'un air déterminé. Son regard est tellement parlant, tellement fixe, il dit clairement qu'elle veut ma peau. J'essaye de résister, mais au bout de quelques minutes, mes globes oculaires d'un noir profond et à la pupille violette, commencent à vouloir s'évader. Mon regard fond sous le sien et elle ne peut que le voir. Elle s'affirme, me contraint physiquement et psychologiquement elle domine. Je songe alors à lui envoyer un coup de griffe en enlevant une main du bâton, mais cela est beaucoup trop déshonorant.


    « Maintenant je sais pourquoi ta race ne se fait pas voir… vous êtes si faibles. Pourquoi tu veux rester ? Abandonne et rentre dans tes quartiers ! », les mots sont forts choquants, beaucoup trop, j'en perds mes moyens je m'en mords la langue et je pousse un léger crie strident, comparable à un couinement animal, tout en faiblissant énormément ma garde, lui offrant le champ presque libre vers ma poitrine. Elle peut me rabaisser personnellement, elle le sait et elle ne s'en prive pas, mais avec cette première phrase en particulier, elle vient de me mettre en rage. Elle ose insulter mon peuple, que je ne connais que si peu et que pourtant je défends avec acharnement, quand bien même il m'est exilé quelques années après ma naissance. Un membre de notre espèce ayant eu le don de la Force, ne peut vivre parmi les autres. Ce sont les traditions et j'ai aujourd'hui apprise à accepter, mais « Plus jamais ! Plus jamais !!! », dans un élan de colère comme je n'en ai jamais eu au Temple jusque-là, je relâche mon bâton et donne un coup d'avant-bras aussi fort que je peux dans son arme pour la dévié et envoie un uppercut à destination de son ventre, sans me soucier de ses blessures, tout en me redressant sur mes deux jambes.

    [ Dé d'agilité (3/4)Réussite | Tentative de dévier au niveau de la poitrine. ]
    [ Dé d'agilité (5/4)Échec | Tentative d'un uppercut dans le ventre. ]


    [spoiler= NB Staff] Arme utilisée : Bâton d'entraînement en bois

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627 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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Le combat que tu as engagé est saccadé. Tu cherches, tu taquines, tu tourmentes la proie qui a eu le malheur de tomber entre tes griffes de fauve agité. En l’instant tu es un électron instable. Même si tu ne souhaites ne rien en montrer tu angoisses de l’issue de l’événement. Au fond tu es craintive de ce qu’il peut arriver ; gagner ou perdre t’importe peu, tu sais parfaitement qu’à la fin tu te retrouveras seule. Pourtant c’est ce que tu souhaites, tu le souhaites depuis le début, mais en même temps tu voudrais que cela en soit autrement. Tu ne sais pas, tu ne sais plus, c’est compliqué entre tes parois crâniennes. Pleins de choses viennent parasiter tes pensées, c’est comme une multitude d’insectes qui bourdonnent dans ta tête. T’as comme l’impression que quelque chose te grignonne de l’intérieur, et ça tiraille encore plus ton humeur. Alors t’es mesquine, t’es méchante, ta langue est acide.
Tes dernières paroles offusquent profondément le lézard. Tu le vois, tu l’entends, il couine comme si une flèche venait de le toucher en plein dans sa cuirasse. Ceci occasionna un nouveau réflexe qui t’empêche de le mettre à terre. Tu te recules donc. De toute façon tu n’as pas vraiment le choix, la bête se libère, ses deux jambes se relèvent et s’attaque à ta carcasse musclée. La voix d’outre-tombe de ton adversaire s’élève enragée, alors toi aussi tu attaques, tu vises la poitrine, tu veux qu’il tombe, mais la bête balaye ton arme d’un revers de main, la faisant voler loin dans la pièce, se brisant en deux. Un peu choquée par ce qu’il se passe actuellement tu as l’esprit de reculer, esquivant par chance l’uppercut qui était destiné à ton estomac.

On dirait bien que tu as réveillé les bas instincts de Tyr, « Alors comme ça le sac à main peut se transformer en animal sauvage ? Intéressant… », fais-tu remarquer l’air faussement impressionnée.
Tu ne sais pas pourquoi tu te comportes comme ça avec les autres. Tu ne sais pas pourquoi tu te sens obligée d’être méchante comme ça, aussi désagréable. C’est vrai que tu aurais pu tenir ta langue, mais ça te fait tellement de bien de pouvoir défouler tes nerfs comme ça, et encore plus si c’est sur quelqu’un d’autre, et mieux lorsque ce quelqu’un est faible, a des points faibles.

Les mains nues, l’idée d’aller au corps-à-corps te passe rapidement à l’esprit, mais tu te ravises vite. Un peu plus grand que toi, certainement bien plus lourd, si tu t’approches, s’il t’attrape… Tu deviendras la proie pour de bon et tu finiras bien vite à terre. Tout tes maigres efforts précédents sont maintenant réduits à zéro à cause de quelques mots stupides de ta part, « Je crois que j’ai touché la corde sensible… », en disant cela tu te diriges rapidement vers les deux morceaux de ton ancienne arme et les jette sur le reptilien… Mais tu rates ta cible. Merde…
Au plus vite tu vois où se trouve les autres armes : Tyr est devant, impossible d’y accéder sans te faire réduire en purée. Peut-être que tu pourrais te jouer de lui… Mais en même temps il a tellement l’air hors de lui qu’il ne réfléchirait pas trop et pourrait t’attraper au vol.
Tu essayes d’appeler la Force à toi, mais celle-ci te tourne le dos. Maintenant tu dois jouer le tout pour le tout. Avec un tel gabarit tu n’as pas d’autres choix que d’attaquer les jambes alors tu te lances dans une aventure périlleuse. Un pas, deux pas, trois pas, puis tu passes derrière lui, tu tentes de lui faucher les deux jambes pour le faire tomber en arrière. Tu sens que tu vas passer un sale quart d’heure…

[ Dé d'agilité (5/5)Réussite | Tentative d'un balayage des jambes. ]


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    Sous l'effet de la colère et de la haine, qui m'aurait sans nul doute causé d'énormes problèmes si un maître était présent, je me rendais à peine compte que je venais de brisé l'arme de la Zabrak, qui s'envola un peu plus loin suite à la puissance du coup que j'avais envoyé. Me commençant enfin à me redresser sur mes deux jambes, bientôt je serais de nouveau à pied d'égalité avec elle tout en pouvant enfin profiter de ma force physique. Cependant, je ne veux toujours pas utiliser mes griffes car je reste un minimum conscient, cela se verrait directement sur la padawan. Je serais donc légèrement mon poing droit pour éviter que mes propres griffes ne me blessent. Préparant mon coup, mon poing droit quitte le sol et je le fais se dirigé droit vers le ventre de Shraa qui est désormais sans défense et dont le devant est exposé à une attaque. Je ne réfléchis pas à savoir si cela pourrait empirer ses blessures ou non, je cherche uniquement à laver l'affront qui a été fait et que je juge impardonnable. L'attaque que je m'apprête à lui envoyer est lourde et aussi puissante que ma rage, que je n'extériorise pas par des hurlements ou ce que font d'autres créatures quand elle se battent. Ceci n'est pas dans mes habitudes. Quand je fracasse, c'est tout en silence. Aucun doute qu'elle ferrait de grands dégâts si je la touchais.

    Mais hélas le destin s'acharnait contre moi, ou tout simplement la supériorité de mon adversaire, bien trop agile pour moi qui suis habitué aux assauts brutaux et à utiliser mes griffes et mes crocs. Visiblement, mes capacités s'arrêtent là vu qu'elle esquive mon coup comme elle a fait pour tous les autres depuis que nous avions commencé ce combat, simplement en se reculant.
    « Alors comme ça le sac à main peut se transformer en animal sauvage ? Intéressant… » « LA FERME !» lui dis-je instantanément. Elle me gonfle avec ses remarques, son irrespect que j'ai subi depuis mon arrivée au temple il y a deux semaines après que j'ai pénétré dans sa chambre. Désormais j'avance vers elle plein d'entrain et déterminer à prendre le combat en main, qu'il tourne à mon avantage « Je crois que j’ai touché la corde sensible… » . J'ai eu entre-temps la lucidité d'esprit de placer de façon à bloquer l'accès aux armes derrière moi et celle que j'avais est trop loin d'où se tient Shraa, j'agis tel un mur infranchissable devant elle. Mon torse s'est de nouveau gonflé, mes naseaux expirent rapidement l'air qui était dans mes poumons avant de se regonfler à nouveau, tout aussi rapidement. Ma tête est légèrement baissée vers les bas, mon regard fixe le sien et bien que ma nature ne permettre pas d'exprimer des émotions faciales, on peut très vite deviner que je ne suis pas dans l'optique de tapé la discussion et de boire un thé. Elle me lance alors les deux bouts de bois survivants de son arme, hélas pour elle aucun des eux ne m'atteins tandis que je me déplaçais légèrement pour me remettre face à elle. « C'est con, hein ? T'as un problème psychomoteur, tu flippes ? »

    Je me doute qu'elle ne veut pas m'affronté au corps à corps, son tempérament montre bien sa lâcheté une fois qu'elle n'a plus d'arme en main. Elle est visiblement moins forte que ce que je pensais, mon énervement était apparemment on ne peut plus efficace. Commençait-elle à douter ? Son attitude le montrait mais pas son visage, elle avait comme cette faculté à cacher ses émotions contrairement à de nombreux humanoïdes. Désormais, elle fait quelques pas en essayant de se jouer de moi, mais je ne peux survivre à sa rapidité. Je me recule assez rapidement mais elle parvient à passer dans mon dos sans que je parvienne à me retourner, elle fauche mes deux jambes. Mes deux pieds n'étant plus en contact ferme avec le sol, je décolle littéralement de terre et retombe lourdement sur le tatami, qui couvre quasi intégralement le bruit de ma chute. Je retrousse légèrement les babines sous la douleur, dévoilant mes épais crocs, tandis que l'un de mes bras qui j'avais involontairement balancer en arrière venant à la rencontre dans la jambe de Shraa. Tournant rapidement ma tête vers elle, je lui saisis alors la cheville la serrant fortement avant d'essayer de me mettre en position ventre au sol afin d'essayer la ramener vers moi avant qu'elle ne prenne une des armes sur le présentoir à quelques centimètres d'elles.

    [ Dé d'agilité (6/4)Échec | Tentative d'évitement d'un balayage. ]
    [ Dé d'agilité (6/4)Échec | Tentative d'attaque. ]


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781 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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Tu sens que ça monte. Tu sens que des choses se fissurent, s’éclatent. Le lac froid du reptile devient aussi bouillant que ta lave, si ce n’est plus. Quelque chose change dans son regard, c’est puissant, c’est brûlant, colérique. Ses paroles ne sont plus polies comme tu as eu l’habitude d’entendre, elles sont plus rudes, elles tremblent dans sa gorge. Presque tu pourrais voir sa hargne s’échapper d’entre ses écailles qui se jouent des reflets de la lumière un peu jaune des néons de la salle d’entraînement.
Au creux de toi tu sens quelque chose qui remonte tes organes et vient vriller tous tes membres. C’est l’adrénaline qui vient se mêler étroitement avec ton sang chaud, tu te sens boostée, presque euphorique de voir ce que tu as réussi à faire. Alors tes lèvres découvrent un sourire mesquin où quelques railleries fuient. Mais en même temps quelque chose d’autre te tiraille, on dirait que c’est de la peur. Alors tes cœurs battent fort, très fort, presque ils en seraient à se désynchroniser tellement la pression est forte.
Assez vite l’adrénaline se fait accompagner par un sentiment de crainte obscure. Tu n’as donc plus le temps de réfléchir et tu feintes la bête, la fauchant à ton passage. Il a essayé de t’avoir, il aurait pu te faire la peau, il aurait pu te briser la mâchoire, au moins comme ça tu ne dirais plus des insanités. Sauf qu’il n’en n’est rien, ou presque. Ses pieds se désolidarisent du sol et il chute. Ça voudrait dire que tu as gagné ? « Alors c’est qui qui a des problèmes psychomo- », commences-tu alors que tu pars vite chercher une arme, sauf que le lézard t’attrape la cheville et te fait lourdement chuter au sol.
Aïe… Trop tard, tu es déjà trop loin des bâtons de bois, il te tire à lui.
Le reptilien sert fort sur ta cheville à tel point que tu sens tes nerfs qui remontent vers tes cicatrices et tu n’arrives pas à retenir ton couinement de douleur.

Tu voudrais te relever sauf que tes jambes ne t’obéissent plus. D’un coup elles se retrouvent avec des spasmes et il t’est impossible de les contrôler. Tu détestes ça. Tu détestes ne plus avoir le contrôle sur tout. Tu détestes lorsque tu te trouves visiblement en position de faiblesse. Tu penses alors à ton échec cuisant sur la lune Hutt, tu te souviens à quel point tu as été mauvaise et obligée de rentrer au Temple. Alors tu enrages. Tu enrages si fort. C’est tout de leur faute ! Uniquement de leur faute ! essaye de te persuader les voix qui sonnent dans ton crâne.

A vrai dire, ensuite tu ne sais pas vraiment comment tu as fait, mais tu t’es retrouvé à étrangler l’animal. A califourchon sur le torse massif de ton adversaire, tes mains sur sa gorge, ton regard jaune et brûlant dans le sien hurlant toute ta haine, ta peur… et ta tristesse par tes pupilles noires qui ne sont que deux tout petits points au milieu de l’ambre.
« Pourquoi on ne me laisse pas tranquille ! Pourquoi on ne me laisse pas tranquille !... », répètes-tu tout en serrant plus forts tes doigts fins sur les écailles du cou du reptile. Tu sens que celles-ci s’enfoncent dans ta peau, presque pourraient-elle la transpercer. Et tu secoues, tu secoues, tu secoues fort, tu voudrais que son crâne éclate sous tant de violence.

C’est trop pour toi. C’est beaucoup trop pour toi tout ça. Tu sens que tu vas lâcher. Ton souffle se fait difficile, tu as les poumons qui se remplissent de mucus. Tu commences à avoir terriblement mal à la poitrine tellement tes cœurs battent fort, ils veulent fuir, ils veulent sortir de leur prison, il se déchirent pour se défaire de ta cage thoracique.
« Pourquoi vous me laissez pas seule ! pourquoi vous me laissez pas seule ! … », tu commences à t’essouffler, mais tu hausses tout de même le ton, « POURQUOI VOUS ME LAISSEZ PAS SEULE… POURQUOI ?! POURQUOI ?! POURQUOI FAUT-IL…. POURQUOI VOUS… POURQUOI VOUS ME… », c’est difficile, ça râcle la gorge, c’est presque inaudible, « …vous me laissez seule… », et les mots sortent enfin. Pourquoi, c’est vrai ? Pourquoi tout le monde t’abandonne ? Pourquoi t’es obligée de subir ça ? Au début c’était la famille, puis après la vieille tante, puis la petite, le frère… et lui là, le reptile, le chistori, pourquoi il te laisse faire…
T’en a marre. Marre de tout ça. Seule ou pas, tu ne sais plus vraiment ce que tu veux… Alors tu pleurs. Tu craques. Tes mains relâchent un peu leur emprise. Tu ne secoues plus.

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    Une chose est claire, je n'ai pas l'intention de la laisser s'échapper et prendre une arme pour en finir avec moi, j'avais bien l'intention qu'elle chute après que je lui ai attrapé le cheville en la tirant à moi. Mais pour cela, le facteur temps était indispensable. Peu mobile comme j'étais, si Shraa parvenais à prendre un bâton elle l'emporterait sans aucun doute. Il était risqué que je lui attrape la cheville dans cette position pendant qu'elle se dirigeait à l'opposer de ma position, car en se débattant je risquais fortement et tout simplement, de me prendre son pied en pleine gueule. Pour éviter cela, j'avais tiré d'un coup sec et brutal sur sa cheville tout en la maintenant fortement, ce qui ne manquerais pas de lui occasionner une douleur vive. Et pour dire vrai je m'en moquais de lui faire mal car, au final, c'était soit moi qui le faisait soit c'était elle et je jugeais avoir assez subi pour le moment. Présentement je désirais prendre le dessus et il ne faisait aucun doute qu'elle refuserait cela, le combat était donc loin d'être terminé. Elle a réussi me rendre un instinct limite bestiale, mais je parvenais encore à me maîtriser ou du moins, je reprenais le dessus sur moi-même, petit à petit. Mais dans un élan d'orgueil de la Zabrak avait refusé la défaite et était parvenue à me mettre à nouveau au sol, alors que pour une deuxième fois de suite alors j'avais l'avantage. « Alors c’est qui qui a des problèmes psychomo- », je me refusais à l'idée de me savoir gesticulant à ses pieds tel un ver, sous ses coups de bâtons et heureusement pour moi, cela ne serait pas le cas. Je n'eus pas de coup au visage tandis que je la tirais vers moi et heureusement car le bout de mon museau étant particulièrement sensible. Mais ce que je ne savais pas, c'est que je venais à mon tour de la mettre au pied du mur, le même que celui devant lequel elle m'avait mis. Des couinements de douleurs se font alors entendre, mais je refuse de lâcher prise. Jusqu'ici, ma gentillesse m'avait perdu et je ne comptais pas être de nouveau la victime de ce padawan et ce malgré le fait que j'étais relativement plus faible qu'elle.

    Une fois que je la vois au sol, cela me fait involontairement à relâcher l'emprise que j'ai sur sa cheville et elle ne se fait pas prier pour en profiter. Très vite sa rapidité fait à nouveau parlé d'elle, elle est à califourchon sur mon torse et ses deux mains sont venues me serrer le cou, elle a une force que je ne soupçonnais pas. Jusque qu'ici elle s'était uniquement contenté d'esquive ou de coups plus ou moins lointain, elle montrait là une autre force qu'elle avait, cachée.
    « Pourquoi on ne me laisse pas tranquille ! Pourquoi on ne me laisse pas tranquille !... ». Elle serrait de plus en plus fort, je sentais ses doigts et la paume de ses mains s'enfoncer petit à petit dans ma gorge, se faillant un chemin malgré les écailles et le cuir épai de ma peau. « Uuurrrk », je commence à suffoquer, la pression en si forte, je ne regarde même plus ses yeux et je ferme les yeux comme pour ne plus voir ma vision qui se trouble, dans un veine espoir je porte mes mains sur ses poignets pour essayer de lui faire lâcher prise, mais voilà qu'elle enfonce encore plus et me fait perdre contact avec ses bras en secouant avec acharnement ma gorge de haut en bas, faisant tapé l'arrière de mon crâne contre le tatami « Kkrrrrr ». Je ne suis pas loin de ne plus réussir à opposer de résistance, je ne sais pas jusqu'où elle va continuer cela. J'essaye de me tortiller, mais l'apport en oxygène dans mon corps est désormais si faible que je ne peux plus mouvoir comme je le souhaite ce corps volumineux.

    J'ai le réflexe naturel d'ouvrir les yeux, je n'ai plus assez de force pour les maintenir fermer et je sens que l'emprise ne s'aggrave plus. Est-elle à bout de souffle ? Je ne sais pas, mais désormais je ne bouge quasiment plus sous l'étranglement
    . « Pourquoi vous me laissez pas seule ! pourquoi vous me laissez pas seule ! … », c'est dans un vain espoir que j'essaye de replié mon genou gauche, afin que le pied du même côté prenne appui sur le sol « POURQUOI VOUS ME LAISSEZ PAS SEULE… POURQUOI ?! POURQUOI ?! POURQUOI FAUT-IL…. POURQUOI VOUS… POURQUOI VOUS ME… » le mucus me remonte aussi dans la gorge, ce qui ne change rien à ma façon de respirer cependant, c'est du pareil au même. J'ai uniquement l'impression d'avoir une sensation mousseuse dans la gorge « …vous me laissez seule… », mes narines ne suffisent pas pour absorber suffisamment d'oxygène, puis je sens qu'elle arrête de me secouer. Cette fois, c'est à moi de ne plus me faire prier. Je crache la mousse que j'avais au fond de la gorge, à la fois pour pouvoir respirer à nouveau et brouiller la vision de Shraa. Suite à ce rejet, mes poumons se remplissent déjà d'un peu plus d'air malgré la pression, faisant que même les mains de la padawan autour de mon coup se desserre encore un peu plus. C'est à ce moment que je dois prendre le dessus. Je place ma main gauche sous son bras droit au niveau de l'aisselle et commencer à le pousser sur le côté, tout en me faisant basculer sur le côté à l'aide de mon pied gauche, qui avait préalablement pris une position ferme sur le sol. Shraa aurait sans doute anticipé par une clé de bras ou autre si elle était encore lucide et si sa vision n'était pas recouverte partiellement de mousse.

    Désormais, je la retournais comme une crêpe et me retrouvais à califourchon sur elle, sans m'asseoir sur son ventre pour autant. Ma main droite venait subitement saisir son front et, poussé légèrement comme à la façon d'un secouriste avant de faire du bouche à bouche. Sauf que ce n'est pas du tout mon intention. Sa gorge se présente à moi, tandis que je l'immobilise comme je peux et d'un coup d'un seul, ma tête plonge vers celui-ci tout en ouvrant la gueule. Son cou est alors bloqué dans ma mâchoire, mes épaisses dents venant au contact de sa peau tendre. Cependant, je ne désire plus la tuée, loin de là, juste lui faire peur. J'ai également pris soin de replier ma langue, afin qu'elle touche le moins possible sa peau, car je sais que les humanoïdes détestent cela en général et, je ne désire pas forcément goûter à sa peau tendre non plus.


    « Galme-toi, JShraa ! »

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FT. TYR ALAKI

753 MOTS
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Des fois tu as des poussées de colère à presque t’en étouffer. C’est violent, c’est puissant, volcanique. Tu sens que tout ton sang te monte à la tête à t’en brûler les tempes. Le rouge de ta peau devient encore plus rouge et tes lèvres découvrent des canines proéminentes. Tes yeux s’injectent de sang, tes muscles se tendent, tout tes nerfs sont en alerte. Dans ces moments-là tu n’arrives plus vraiment à réfléchir, tout est flou, tout est lointain, sombre. C’est comme si ton corps n’était plus à toi, qu’on te le volait et qu’on s’en jouait comme on s’en joue d’une poupée de chiffon.
Tes doigts se serrent contre la gorge du reptile. C’est toujours plus fort, encore et encore. Les écailles de l’animal commencent à rentrer dans ta peau, petit à petit, mais tu n’en n’as que faire. A tel point qu’au bout d’un moment il te semble que ta peau s’ouvre, tu as comme l’impression que tes mains deviennent soudainement humides – à moins que cela ne soit que de la sueur ?

Puis tu sens que tes joues s’humidifient, des larmes coulent contre ton visage. Ce ne sont pas de chaudes larmes qui déforment tes traits, non, c’est silencieux, c’est presque doux. Ta vue se brouille et ça te mets encore plus en colère. Tu voudrais hurler encore et encore sauf que ta gorge se met à trembler, prise d’un hoquet, et ta langue n’articule plus rien. Tu voudrais te remettre à serrer tes paumes contre la gorge de Tyr, mais tu n’en fais rien, alors pendant ce temps quelque chose de gluant et moite vient se coller à ton visage, te déstabilisant par la même occasion. Te voilà donc à la place de la bête, et la bête à ta place. C’est cocasse comme situation. Voilà que les rôles s’échangent.
Choquée, tu te mets à gigoter pour essayer de te défaire de cette emprise et enlever ce qui se trouve sur ton visage, sauf que rien n’y fait, l’autre est plus massif que toi. Tout ce que tu peux faire pour le moment c’est essayer d’enfoncer les excroissances de tes coudes dans les côtes de ton adversaire, mais en vain. Celui-ci te prend le front, te presse la tête contre le tatami. Tes bras gigotent, tu essayes d’enlever sa patte froide de ton crâne, mais voilà que c’est toi qui est désordonnée et tu es incapable de faire quoi que ce soit !
Tu sens que l’angoisse t’envahis, qu’elle vient remplacer ton sang bouillonnant de colère. Puis d’un coup, d’un seul, la grosse tête du lézard plonge dans ton cou la gueule ouverte. A ce moment-là, au milieu des hoquets un hurlement vient déchirer tes poumons. Puis un second, puis un troisième, toujours plus strident. Si la salle d’entraînement n’avait pas été bien insonorisée il est certain que tout le peuple du Temple aurait rappliqué.

« Galme-toi, JShraa ! », te somme le reptile alors que ta gorge est toujours entre ses crocs. Et étrangement ses mots réussissent à te calmer. De toute façon tu commençais à avoir la tête qui tourne, à force de hurler le reste de ton corps n’est plus alimenté en oxygène.
Tes mains sur son torse tu essayes de le pousser mais ce n’est pas très efficace. Tout ce que tu ressens à cet instant c’est la peur de mourir bêtement le cou brisé par la mâchoire puissante d’un Chistori. En plus de cela tu es obligée de respirer fort à cause de ton agitation, et tu sens les crocs de l’animal qui s’enfoncent doucement dans ta peau ce qui t’effraie grandement, « Lâ… lâch… lâche-moi ! Lâche-moi ! », paniques-tu en poussant Tyr avec le reste de tes forces.
Tu détestes être en position de faiblesse, et tu détestes encore plus le montrer. Ça t’énerve, te fait peur, te rend triste. Mais ce n’est pas à cause de l’autre, non, c’est à cause de toi-même, de ton propre échec. Tu détestes ça, l’échec, l’incompétence, ne pas pouvoir faire ce que tu veux de tes membres. Là t’es offerte. Le prédateur devient la proie, maintenant tu n’es qu’un vulgaire morceau de viande à la merci d’une bête féroce.

Tu voudrais te dégager de là, alors tu prends la mâchoire du reptilien et tu essayes de l’ouvrir ne serait-ce qu’un peu pour t’en échapper.
Toute cette colère que tu avais en toi et que tu transférais sur Tyr s’est envolée pour donner place à de la crainte et de la mélancolie, te laissant étrangement calme.

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    Je ne sais pas ce qu'elle fit avec ses coudes pour se défendre, mais je senti quelque chose s'enfoncer légèrement dans mes côtes, mais la douleur était trop insignifiante pour que je ressente l'envie de lâcher prise. Peut-être que l'adrénaline y jouait. Elle était désormais immobilisée au sol, dans l'impossibilité de mouvoir le haut de son corps à cause de mon poids et ma mâchoire prenait en otage son cou tout entier. Immobilisée, probablement persuadée que j'allais refermer la mâchoire, elle se mit à hurler à plusieurs reprises, tandis que j'essayais de positionner la main que j'avais sur le front devant sa bouche pour couvrir les sons. Je ne savais aucunement si la pièce était insonorisée ou non et désormais, j'étais à mon tour dans l'angoisse, et celle de voir quelqu'un passer la porte. Étonnamment, cela fonctionne alors qu'elle essaye tout de même avec le vain espoir de me repousser. Le fait que je ne maintienne plus son front contre le tatami et que donc, sa tête s'est remise dans une position normale et confortable, fait cependant que je serre un peu plus les dents, histoire de lui rappeler que je suis toujours bien là. Mais pour éviter qu'elle hurle à nouveau, je relâche un peu plus la pression et à peu près une seconde plus tard « Lâ… lâch… lâche-moi ! Lâche-moi ! » dit-elle en essayant de me pousser de toutes ses forces. Ce qu'elle ne parvient pas à faire comme on peut s'en doute, mais elle a probablement senti ma mâchoire se desserrer car elle essaye subitement de l'ouvrir encore un peu plus à l'aide de ses mains, à coup sûr pour pouvoir s'en extraire. Je décide de la laisser espérer, avant de resserrer encore plus la mâchoire jusqu'à faire légèrement pénétrer mes dents dans sa peau, sans passer au travers de celle-ci, je m'efforce donc de ne pas y aller trop fort. Puis, je relâche soudainement l'exercice de ma mâchoire tout en appuyant avec ma main sur sa bouche en veillant à ne pas lui enfoncer les lèvres ou les dents.

    « Bon, Shraa, il y a des limites à ne pas franchir. Je pense que tu l'as vu », dis-je d'une manière plutôt calme avant d'approcher ma gueule de son visage en lui disant, d'une manière un peu plus sévère et déterminée. « C'est la dernière fois que tu insultes mon peuple, T'AS COMPRIS ?! », dis-je en la secouant légèrement cette fois et avec une certaine brutalité avant de la saisir par le col, me relever avec elle et la plaquer contre le mur « Tu n'es plus immobilisée au sol, si tu as quelque chose à dire et que l'on remette ça, tu me le dis. Je me ferai un plaisir de te le dire d'une autre manière. » .Mon regard était plongé dans le sien, ma fureur s'emparait de nouveau de moi et j'étais loin de me douter que petit à petit, je basculais. Soufflant alors dans son visage par les naseaux, je finissais par la pousser contre le mur et me reculait rapidement, afin de lui laisser la place de se mouvoir, l'établi des armes toujours derrière moi. Je n'étais pas fou non plus, je ne la laisserai pas avoir accès avec ce qui me détruisit tout à l'heure. Si elle voulait véritablement se battre, ce serait sur mon terrain et il y avait peu de chance qu'elle prenne ce risque. J'écartais alors les bras en attendant sa réponse « Qu'est-ce que tu choisis Shraa, on en reste-là ou on y retourne ? J'ai perdu ce combat, je ne désire plus me battre, mais ne me laisserais pas faire si ton envie est autre ». Doux pléonasme, quand on sait la raclée que je me suis pris. En tous cas, mon torse n'était pas gonflé, le désire de me battre n'était pas présent, je cherchais juste à l'impressionnée.

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FT. TYR ALAKI

812 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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C’est comme des aiguilles qui te courent sur la peau. Tu sens qu’elles s’enfoncent dans tes chairs petit à petit, et tout aussi doucement la panique et la peur viennent agiter tes cœurs essayant de briser les barreaux de ta cage thoracique. Tes doigts s’agrippent aux écailles de la gueule de la bête, le corps est froid et semble inerte, ça ne semble qu’être des branches mortes, mais pourtant le sang circule par ici, en silence. Tu penses pouvoir te défaire de l’emprise reptilienne, tu penses pouvoir te défaire des crocs qui s’amusent à croquer ton cou, tu penses enfin pouvoir te défaire de cette mâchoire puissante qui presse ton épiderme rouge. Parait-il que les muscles se détendent, que ta peau n’est plus à rude épreuve. Finalement tu ne saigneras pas. Tu tires un peu ta gorge de ce piège mortel, mais alors que tu essayes de fuir ces entraves, voilà que les mandibules s’acharnent de nouveau sur ta trachée, bloquant un élan héroïque. Cette fois-ci rien ne s’échappe d’entre tes lèvres. Tout ce que tu sens contre ta langue c’est l’amertume de la peur. De plus s’ajoute à ça, petit à petit, au fond de ta langue, le goût ferreux du sang. De toute façon tu ne peux hurler car la patte de l’animal vient t’entraver la bouche, t’écrasant la tête contre le sol et laissant ses griffes contre ta joue.

Le visage de l’animal se penche sur le tien. Rien n’est lisible dans ses traits écailleux, ce ne sont que des montagnes gelées qui n’expriment rien, et même, ne semblent rien ressentir. Les yeux noirs du Chistori se plantent dans les tiens qui transpirent l’inquiétude. Tu vois ses crocs qui se découvre tout près de ta peau. Tu voudrais fermer les yeux, ne plus avoir à faire avec cette situation, mais malheureusement tu te trouves hypnotisée par le Chistori qui t’expose sa force par des paroles raisonnantes. Tout ce que tu peux faire c’est hocher la tête, acquiescer alors qu’il te secoue. Tout ce que tu accordes comme réponse oral ce sont des couinements. Peu à peu tu commences à avoir la tête qui tourne, tu as l’impression de manquer d’air.
C’est vraiment étrange comme situation, tu trouves. En un instant tu passes du prédateur au prédaté. Ton assurance volcanique a laissé place à la froideur de la terreur, la peur de la mort. D’un coup, d’un seul, tu changes de regard sur Tyr, cette entité qui n’était qu’une poupée fragile et manipulable comme un pantin.

Ton dos se décolle brutalement du sol pour se retrouve contre le mur. Le choc te fait perdre le peu d’air qui s’était infiltré en toi, te faisant tourner la tête. Puis l’autre te menace de vouloir t’expliquer les choses d’une autre manière si l’envie te prenait de remettre ça. Tes pieds ne touchant pas le sol et ta gorge se trouvant un peu écrasée, tu essayes de te soutenir bon gré malgré au bras de Tyr qui s’acharne sur ton thorax, et fidèle à toi-même tu piques,
« Ouais… J’ai… un truc à dire. Tu pourrais éviter de me souffler ton… haleine dans la face ? ». Sur ces mots il ne semble rien dire et te lâche. Tu aurais aimé retomber sur tes jambes, comme la logique physique le voudrait, sauf que tes muscles ne sont pas du même avis. A peine tes pieds touchent la terre ferme que tes genoux cèdent sous ton poids et tu te retrouves assise au sol, les jambes comme désarticulées.
« Qu'est-ce que tu choisis Shraa, on en reste-là ou on y retourne ? J'ai perdu ce combat, je ne désire plus me battre, mais ne me laisserais pas faire si ton envie est autre », Te demande Tyr. Tu aurais aimé lui répondre que toi tu ne lâches rien… Sauf que force en est que tes jambes t’ont tout de même lâchées. Ceci t’agace fortement, c’est certain, tu forces même un peu pour essayer de te relever, mais rien y fait, tes nerfs refusent de coopérer avec tes aspirations, « Ouais bah… Moi je peux pas me lever. », exprimes-tu. Pour toi c’est comme une défaite de ne pas pouvoir répliquer, alors tu commences à t’énerver contre toi, « Putain… Fichues Jambes… Bordel ! », et avec tes mains tu essayes de les remettre en place.
Profondément agacée tu cherches de quoi répliquer, et oh ! bonheur, tu tombes sur les restes de ton ancien bâton de combat. Ni une, ni deux, tu te traines jusqu’à eux, et tu vas les jeter sur l’animal pour attirer son attention. Mais tu n’en démords pas pour autant, « Hey ! », interpelles-tu Tyr. Tu regards ton adversaire dans les yeux même si tu es rudement diminuée et que ton regard est encore rougit par les larmes, « Bon… Euh… Tu m’aides, le sac à main ? ».

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