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La porte avait finalement sauté, et c'était pas trop tôt... Bon, Deran avait été un peu expéditif sur le coup, mais c'est bien parce que tout cela l'avait énervé et qu'il était un peu pressé. Personnellement, être désintégré par un astéroïde surgi d'on ne sait où n'était pas vraiment pour plaire au commandant, et la fine équipe réunie avec lui, impériaux exclus, devait ressentir la même chose... Quoique... Quand on voyait le Trandoshan, on pouvait se dire que son cerveau n'avait pas analysé cela, lui il fracassait tout, un point c'est tout. Il y avait aussi le Jedi, courageux certes, qui tenait à tout prix à réussir la mission, donc lui, inutile de lui dire "On peut retourner à la navette avant de se faire désintégrer?", c'était hors de question. Il ne restait que Korgan. Bon, Korgan ça dépendait des jours, mais Deran ne le sentait pas prêt à exploser stupidement là, mais bien sûr il ne pouvait pas en être sûr. Le coup de blaster rouge qui passa à proximité de Deran lui rappela bien vite que ce n'était pas trop le moment de penser mais plutôt d'agir, il sortit son fusil blaster prêt à faire feu et à fracasser tous ces foutus impériaux alors que Galdur retirait sa tête de l'encadrement de la porte et déclara que le commandant avait raison. Deran faillit rire de cette réplique, comme si le Galdur avait douté des intentions de tous ces petits soldats entassés dans le couloir. Il déclara:


- Ah crois-moi, si j'le dis, c'est que c'est le cas, ils vont pas nous laisser passer. Une idée?


A peine Deran avait-il fini de poser la question que Galdur sortit de sa sacoche, après avoir fouillé quelques instant dedans, une petite grenade. Pas une mauvaise idée. ça promettait une belle explosion ça. Le Trandoshan se releva, arma sa fronde et la fit tournoyer. Là, il avait pas intérêt à se louper, sinon, c'est eux qui y passait. Mais le Trandoshan savait visiblement bien manier son arme et il réussit son coup, la grenade partit dans le couloir. Deran, qui s'attendait à une explosion fût surpris du résultat de celle-ci. Il regarda dans le couloir une fumée verte se répandre et laisser les impériaux assez mal, comme si ce qu'ils avaient mangés ce matin allait ressortir. Alors que le Trandoshan assommait deux gardes avec une sorte de... De quoi déjà? De poêle? Ouais, de poêle. M'enfin, pendant qu'il s'occupait de cela, Korgan ne perdit pas une seconde, et de sa splendide carrure percuta la colonne d'impériaux. Il les enfonça, les soulevant, les mettant à terre, les repoussant jusqu'au bout. Quelques impériaux ne purent s'empêcher de dégueuler, l'un d'eux perdit son casque et vomit même son p'tit déjeuner sur Korgan. Pouah! L'odeur qu'il devait y avoir là... ça promettait pour le reste de la mission... Heureusement qu'ils étaient pas détectable à l'odeur, sinon... Sinon ils perdaient sans mal. Deran s'introduisit dans le couloir derrière le Jedi en regardant le massacre provoqué par Korgan. Les impériaux gisaient là, mal en points, et ils ne semblaient plus en mesure d'opposer de la résistance à quiconque. Finalement... Le commandant commençait à apprécier Galdur. Le Trandoshan avait quand même quelques avantages pour lui, et celui-ci plaisait à Deran. Immobiliser une bonne quinzaine d'impériaux sans mal, c'était plutôt pratique. Deran évita de respirer sous son casque, mais il ne pût s'empêcher de dire:


- C'est pas vrai, moi qui espérer en cogner quelques uns... Il nous en a pas laissé un seul...


Le commandant se mit alors à suivre, avec un rythme soutenu, le Jedi qui grimpait, escorté de prés par l'impérial StarWolf. Ce-dernier donnait les indications au Jedi qui était au courant du nécessaire. Grimpant les marches, Deran s'assura de la présence de toute l'équipe, et c'était le cas. Korgan suivait sans mal, tenu de prêt par Rhino et Maximus, Galdur, comme toujours, un peu en retrait mais qui suivez tout de même sans trop de mal ce rythme là. Bientôt, ils déboulèrent devant la porte du bureau désigné, le Jedi répondant à Maximus qu'il ne reculerait pas. Bon, au moins c'était clair. Une question... Deran n'en avait plus désormais. Ils entrèrent et furent immédiatement arrosé de tirs. Le Jedi en fit dévier quelques uns alors que Deran, arme au poing ne tarda guère à tirer su un droïde. Les tirs à répétition eurent raison de l'un d'eux et Deran le fit sauter alors que ces camarades faisaient sauter le reste. Les pièces de ferrailles tombèrent au sol, quelques étincelles dû à la destruction d'une partie électronique surgissait ça et là par endroits alors que Deran se penchait vers les carcasses métalliques. Et bien, c'était pas trop efficace quand même... Mieux valait de bon soldat, bon viseur et qui savait réfléchir un peu. Le commandant se releva pour noter la présence d'une table d'opération stratégique. Il s'approcha de cette dernière avant de noter la présence de quelques caisses de matériel qu'il s'empressa d'aller ouvrir. La première contenait quelques munitions pour blaster impériaux, c'était toujours utile. Deran trouva aussi du matériel technologique sans doute destiné à réparer les ordinateurs présents dans la salle. Il trouva aussi une caisse qui contenait un peu de matériel de guerre dont quelques grenades. 


- Mais c'est parfait ça, je vais faire mes courses tiens.


Il empoigna immédiatement une grenade qu'il chargea dans sa ceinture tactique ainsi qu'une mine, c'était toujours utile. Le commandant fit le tour de la pièce et s'arrêta devant un droïde étale devant un panneau de contrôle. Il retira le droïde du milieu en le balançant au sol et regarda les multiples boutons. Alors que le Jedi s'occupait de l'ordinateur avec StarWolf, Deran faisait le tour, histoire de voir si un indice où un autre n'avait pas été laissé sur place. Mais apparemment, le moff avait filé. 


- Le moins que l'on puisse dire, déclara Deran à Maximus, c'est qu'il a pris ses jambes à son cou votre copain de supérieur.


Maximus ne déclara rien, mais on devinait très bien qu'il n'en pensait pas moins. Bientôt, Deran et toute l'équipe se rapprochèrent du Jedi qui avait percé selon les termes de Starwolf, les mesures de sécurité du logiciel impérial du moff. En gros, le Jedi était parvenu à s'introduire dans un système impérial et il allait y extraire des informations. Le commandant le regarda faire, tout en gardant un oeil sur l'entrée au cas où un impérial voudrait montrer le bout de son nez. Mais ce ne fût pas le cas, et Deran put voir un étrange message du moff avec ce qui était, pour le moment et peut-être pour toujours, un contact inconnu. Bon, c'était déjà ça, on savait que le moff n'était pas innocent, il ne l'avait jamais été, mais bon... Tant pis. Le Jedi finit par copier les informations sur un datapad alors que Deran allait se foutre dans un coin de la pièce avec Maximus, les deux hommes réfléchissant où avait put aller le moff. De l'avis de Maximus, il était à l'armurerie, un endroit protégé qui pouvait résister à tous les assauts une fois bien défendus. C'était aussi l'un des lieux les plus sûrs. Deran optait plus pour la passerelle de décolla de l'armée impériale, et ce pour deux raisons. Las-bas, le Moff disposerait d'une force armée à disposition, autant terrestre que aérienne, mais il disposait surtout d'un moyen de fuite. Il n'eurent pas le temps d'aller plus loin dans leur raisonnement que l'ordinateur émit un drôle de sons et déclara activer les systèmes de sécurité. 


- C'est jamais bon quand il dit ça un machin comme ça.


Aussitôt dit... Aussitôt fait. Un blaster sortit du mur à une vitesse impressionnante et commença à tirer sur le jedi. Bon sang, c'était un véritable château piégé ici. Alors que le blatser faisait son oeuvre, Deran, sans hésitation se jeta dessus et le bloqua. C'était en fait la solution la plus idiote, car impossible pour lui de se saisir de son arme pour buter cette arme maudite sortie du mur. Tout blaster avait une recharge de gaz ou une capsule pressurisé. Celui-là devait avoir une recharge, mais Deran en doutait, encore fallait-il trouver l'emplacement de la recharge. Deran se mit donc à chercher où pouvait donc se trouvait cette foutue recharge alors que le blaster se débattait dans tous les sens.


Jet d'intelligence: Trouver la recharge du blaster pour la retirer.

Intelligence: 4

Résultat : 5

Jet d'intelligence raté !


Le blaster tourner dans tous les sens. Deran ne pouvait pas trouver sa recharge et ne pouvait même plus y mettre les mains. Il ne s'était pas arrêter de tirer en plus, ce qui était tout aussi problématique. Ses compagnons s'étaient mis à l'abri, mais Deran se doutait bien qu'il allait falloir détruire cette chose à un moment ou un autre. Prenant son courage à deux mains, il lâcha l'arme qui ne perdit pas une seconde pour se tourner vers lui. Il roula, histoire de ne pas aider l'arme à le viser, tira un pistolet blaster et n'attendit pas, il fit feu. Le blaster au mur aussi. Le tir ricocha sur l'épaulière de Deran alors qu'il tirait sur le canon de l'arme. Bientôt, il ne tarda pas à détruire l'arme d'un coup bien placé. De rage, il alla vers l'armure et arracha l'arme carbonisé. Il se tourna vers les autres et finit par déclarer:


- Je propose que l'on se tire avant que le mur entier ne s'ouvre sur des machins comme ça. Aucune envie de retenter le coup.


La petite équipe ne tarda pas à filer dans le couloir, histoire de sortir de cette salle maudite, mais maintenant, il allait falloir déterminer où l'on allait. Deran finit par dire:


- Je propose qu'on aille chercher le moff à la piste de décollage impériale, c'est le premier endroit où j'irais si je voulais me casser, et c'est bien le seul. Ensuite, s'il est pas las-bas, je propose l'armurerie.


Starwolf acquiesça et ils décidèrent de sortir du palais du moff. La piste, techniquement parlant, n'était pas très loin, mais avec une foule immense dans certaines rues, ça allait impliquer des détours et peut-être des complications. le commandant descendit les escaliers et ils ressortirent tous par où ils étaient venus. Galdur avait le datapad, Ils étaient tous là et ils avaient tout, donc il pouvait y aller. Sans attendre plus longtemps, Starwolf indiqua la direction à suivre alors que le Deran fermait la voix pour une fois et que Galdur restait au milieu du groupe. Il fallait espérer que rien ne vienne entacher la progression du groupe qui marchait à vive allure. Deran n'eut pas le temps de laisser s'exprimer sa pensée que le bruit de la foule se rapprochait. 


- J'ose espérer qu'ils viennent pas sur nous, déclara Deran, sinon, on est cuit.
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Jet de Deran raté.

Points : 27/40


Tour de : Galdur. Compétences à utiliser : Agilité OU Charisme.
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« Déo, uh ? Bah, j'ai « Pisse-de-Schlag de campagne » et « Matinée boueuse ». Si tu veux éviter de te faire choper par des prédateurs, prends le second. Si tu veux repousser les petits animaux, prends le premier. » dit-il en lançant deux flacons vers Korgan.

Visiblement, il n'avait pas la même définition de déo que le commun des personnes dans cette escouade. Sans doute parce que sentir bon était un désavantage, quand on était chasseur ou en milieu sauvage.

« Sinon, j'ai toujours deux trois spores de Félucia. Ca provoque des irritations et des brûlures chez les peaux-lisses, mais ça te purge de toute odeur. Un peu comme de la javel, si ça peut t'intéresser. »

Dommage que le palais en lui même soit vide. Sans doute avait t-il été évacué, depuis le temps. Ils étaient donc arrivés trop tard ou bien avaient fait trop de bruit. Décidément, cette mission perdait minute après minute toute crédibilité et leurs options se réduisaient au fil du temps. Alors qu'ils réfléchissaient à une nouvelle stratégie et que Galdur eut mit la patte sur un datapad, l'apparition non prévue de tourelle de défense vint briser le silence. Le branle-bas de combat s'installa, des tirs furent échangés alors que chacun essayait de se trouver un abri. Galdur parvint à se réfugier sous un bureau où il s'abrita jusqu'à ce que cela prenne fin.

Sarlions s'occupa d'arracher la tourelle et ils filèrent hors des lieux, Galdur quitta son abri et rejoint le groupe. Le temps jouait contre eux et l'étau se resserrait. La venue d'une foule était tout ce qui pouvait leur arriver de pire. Ils contournèrent par ruelles et boyaux jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent nets au détour d'un chemin.

Des impériaux, droit devant, occupés à discuter et visiblement à communiquer par radio. Ils semblaient être activement lancés dans la recherche de leur petit groupe et faisaient étape afin de poursuivre leur recherche. Sans doute l'intrusion au palais avait été remarqué, et ils avaient été envoyés pour les intercepter, cela trahissait aussi, sans doute, que le Moff était encore sur place. Ils étaient relativement bien armés et étaient un peu moins d'une dizaines. Pas question de foncer pour l'instant, ils allaient devoir contourner ou être discrets.

Galdur ouvrit la porte défoncée d'un bâtiment qui avait été pillé et tenta alors de contourner le groupe.

Jet d'Agilité : Discrétion
Agilité : 3
Résultat : 1

S'éclipsant sur le coté, Galdur fit signe aux autres de le rejoindre en s'abaissant sous la fenêtre pour éviter de se faire repérer. Ils allaient devoir passer les uns après les autres en évitant de se faire remarquer. Dans le pire des cas, il pourrait faire une diversion depuis sa position.

« Doucement, tête baissée... » souffla t-il

Le spatioport les attendait.

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Jet de Galdur réussi!

Points : 33/40


Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Sagesse OU Charisme.
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« Je... Heu, merci mon pote... Je vais me débrouiller avec ça. »

Je choppe les deux flacons, sans savoir si Face-d'écailles est sérieux ou s'il se fou de ma gueule. On sait jamais avec ces énergumènes. Matinée boueuse, sans déconner ? Rien que d'approcher mon nez du bouchon m'arrache une moue dégoût heureusement dissimulée par le casque de mon armure de combat. Vu l'odeur, j'aurais plutôt appelé ça matinée bouSeuse après soirée trop arrosée... Mais bon, j'suis pas un spécialiste des parfums, encore moins ceux destinés aux non-humains. C'est juste que ça pue la merde.

Bref, je fou les deux flacons dans ma ceinture tactique, ferme ma gueule, et suit le mouvement. Après l'épreuve de force, j'avoue que j'ai besoin de souffler un peu. Alors je trotte pépère derrière le groupe, tout en prenant soin de rester devant le Transdoshan. Faut pas déconner non plus ! Y'a le Jedi et nos potes d'impériaux devant. Eux, les impériaux, je les blaire toujours pas mais bon, c'est pas à moi de faire ce genre de remarque. Si les autres les trouvent dignes de confiance... Alors peut-être que je me fais des films, j'sais pas...

Soudain des tirs de blasters me sortent de ma torpeur. Merde. J'accélère. Mais j'arrive trop tard. Y'a deux droïdes HS. Le bordel est déjà réglé. Tin, j'ai raté ça ! Bon. Visiblement personne a vraiment besoin de moi dans l'immédiat... Le Jedi s'est mis face à la console, Deran et les impériaux fouillent les lieux... J'vois le commandant qui récupère du matos. Moi pas question que je touche à du matos impérial, j'ai assez donné sur Artorias...

Bref, rapidement, après dix quinze secondes, je me fais royalement chier. Quand y'a pas d'action, j'ai le sentiment de servir à rien... Et les relents de vomis qui tartine la plaque pectorale de mon armure de combat commencent à me donner la nausée. Faut que je fasse quelque chose, et vite. Je tourne sur moi-même. En face du bureau du Moff y'a une porte. Dessus un pictogramme représentant un célèbre petit bonhomme. C'est le même partout, dans toutes les cultures, sur toutes les planètes proche-humaines. Bref, la porte des chiottes pour homme.

« J'vais voir à coté... »

J'y entre, fusil en main.

La dernière fois que j'ai fréquenté des chiottes dans un bâtiment impérial c'était sur Artorias, et franchement, j'en garde pas de super bons souvenirs... Mais je me stresse pour rien. Ici comme partout c'est vide. J'commence à me dire que le Moff a vraiment mis les voiles avec ses hommes. C'est louche. Tout est louche avec les impériaux de toute façon. Mais là c'est encore que d'hab.

J'avance, je m'arrête devant un miroir. Merde, cet enfoiré m'a pas raté. Je suis couvert de gerbe du torse aux genoux. De la bile visqueuse mélangées avec des restes alimentaires plus ou moins digérés. Visez-moi ce tableau putain... Au fond à gauche y'a trois urinoirs dans une alcôve, le reste est occupé par autant de cabines de chiottes. Au moins c'est propre ici. J'ouvre la première, vide. La seconde et la troisième pareil... Bon... Dans la dernière, je m'approche du dérouleur de PQ solidement attaché au mur. Genre le truc industriel, tout en métal, à l'intérieur duquel il doit y avoir cent cinquante mètres de papier blanc et bon marché à vous arracher les poils du cul. Un coup de crosse suffit à l'éventrer, je repasse l'arme en bandoulière.

Je plonge les mains dans le bousin pour sortir le rouleau entier, il fait trente centimètres de diamètre, y'a de quoi faire... Je commence à le dérouler, je coupe une première bande, et tente de m'essuyer, au moins histoire de virer les morceaux poisseux...

Et là, j'me dis : Merde, ca va pas le faire. Le papier, d'une qualité merdique, devient extrêmement fragile une fois imbibé. Il se désagrège entre mes doigts, réduit en fragments tous plus collants les uns que les autres. Putain. Ca me gonfle. Énervé, je répète l'opération une dizaine de fois... Même résultat...

Je me retrouve avec des morceaux de PQ collés un peu partout sur la poitrine, du grand n'importe quoi ! C'est encire pire ! En plus de l'odeur maintenant, je ressemble à rien quoi !

De colère, je jette le rouleau dans la cuvette et sort de la cabine, sans tirer la chasse. Ouais quand je suis en boule, je suis un dingue ! Putain ! J'me rappelle avoir vu un placard à coté des lave-mains. Je retourne sur mes pas. Il est bien là. Je pose ma main sur la poignée, tire dessus. Verrouillé. Fait chier ! Je tire encore, plus fort. Je sens que ça bouge. C'est pas du costaux... Et moi j'suis Epicanthix hein. Du coup... Je prends un grande inspiration... Et tire de toutes mes forces. J'arrache la porte, qui me tombe sur la gueule...

Et avec elle, une avalanche de rouleaux de PQ.

Genre les réserves pour le mois à venir quoi. La seconde suivante, je suis enseveli sous les rouleaux blancs. J'sais pas si ça se dit : se faire enPQter ? Bah si ça existe pas, je viens de l'inventer. Merde. Je me débats, lutte. Je roule sur un coté, puis sur un autre. Rapidement, un rouleau un peu plus résistant s'enroule, me fait une clé de bras, tandis qu'un autre tente un étranglement. Je parviens à m'en défaire, au prix de contorsions incroyables. Je frappe dans le vide, une bandelette humide se colle sur ma visière, je suis aveuglé. Merde. J'arrive à la retirer, mais je laisse une traînée de gerbe dessus. Quelques morceaux restent collés à la limite de mon champ de vision. La scène de corps à corps ne dure qu'une fraction de secondes, mais je suis en sueur. Finalement, après avoir réduit en charpie l'intégralité du stock de PQ du palais impérial, je parviens à me redresser. Putain. Je regarde autour de moi. Quel carnage. Mais heureusement y'a personne. Pas de témoins. Merde, putain, quelle honte... C'est encore pire que cette fois, sur Aargau, où j'ai dû trimbalé un mec à poil sur mon épaule... Je me remets debout. Bien droit, genre il s'est absolument rien passé ici. Je ne suis au courant de rien ! Mais, par réflexe, je tourne la tête vers les grands miroirs...

Et là, je lâche un « putain de merde ». Je mets pratiquement une seconde à me reconnaître... J'ai face à moi mon reflet... Je ressemble à une sortie de momie imbibée de vomis, portant un casque républicain à la visière dégueulasse. Mon poing ganté s'écrase aussitôt dans le miroir. Je vais...

Soudain j'entends des tirs, ça vient du bureau du Moff. Je m'y précipite... Pour me rendre compte que c'est déjà réglé. Le commandant Sarlions a une sorte de tourelle miniature dans les mains, visiblement arrachée du mur derrière l'ordinateur. Il semblerait que j'ai raté un épisode... J'attends pas que des têtes se tournent vers moi :

« Le premier qui fait un seul commentaire, je suis explose sa gueule, c'est clair ? »


J'crois que Rhino et Maximus pouffent à coté. Mais ma vision périphérique, entravée par le PQ m'empêche de les prendre sur le fait. Je tourne la tête, ils ont aussitôt repris leur sérieux. Putain.

En fait si j'avais rien dit, peut-être qu'ils n'auraient rien dit ? J'sais pas... Dans le doute, moi j'agis toujours. Toujours. J'me sens quand même obligé de me justifier...

« RAS à coté, cet étage est totalement vide. »


Puis tout s’enchaîne. Faut dire qu'on a un putain de compte à rebours au dessus de la gueule. Il suffit de lever les yeux au ciel pour voir trois tâches flippantes. Même si tout s'est fait dans la précipitation, j'approuve le commandant. Moi, perso, si j'essayais de la faire à l'envers à toute la population d'une planète, bah, je resterais dans une zone sécurisée, avec un moyen de fuite à porté de main. Visiblement, d'après ce que je comprends, cet enculé est mouillé jusqu'à cou. S'il bosse avec ou pour quelqu'un, y'a de fortes chances pour qu'il attende le dernier moment pour mettre les voiles, histoire de s'assurer que le boulot sera correctement fait. Ouais j'vois bien le genre.

Mais bon, je garde toutes ces pensées pour moi. J'suis pas payé pour réfléchir ou raconter des trucs pareils. Pourtant, rapidos, cette décision me semble difficile à mettre en œuvre. Même si on a quelques « copains » impériaux prêt à risquer leur cul pour sauver leurs miches de cette planète de merde, une très large majorité de la garnison impériale veut notre peau. En plus j'imagine que le Moff s'est bien entouré... Mais chaque chose en son temps.

En face de nous, une dizaine de gus. Je ressers la prise sur mon arme, et chasse un morceau de PQ resté collé sur le viseur. Je me dis que ça peut le faire... Mais Face d'Ecailles, comme tout à l'heure avec la barricade, trouve immédiatement une échappatoire. Faut croire que ce type est doué pour trouver des chemins dérobés. Une anguille. C'est peut-être pour ça que le Jedi l'a pris avec nous ? Les types doués en improvisation, c'est toujours utile pour ce genre de missions. Moi ça n'a jamais été vraiment mon truc, sauf quand j'ai un putain coup de génie. Ce qui arrive, mais de manière totalement imprévisible...

J'entre dans la bâtiment, et progresse accroupi, tête baissée, pour passer sous les fenêtres. Je suis en alerte. Là j'me dis : Si nos copains impériaux veulent nous la faire à l'envers c'est le moment. Après tout, n'ont-ils pas la preuve que le Moff est un putain de traître ? S'ils transmettaient cette information à leur hiérarchie, ça changerait la donne sur la planète non ? J'sais pas, j'sais plus. Faire des extrapolations c'est pas mon truc. Au final, tout se passe bien, quelques instants plus tard, on ressort de l'édifice par une autre porte défoncée. On est deux ruelles plus loin. Hors de vue et de portée. Nickel. Mais pas le temps de se congratuler, on fonce vers notre objectif. Droit devant. Entre deux toitures, on peut parfois apercevoir l'énorme baie d’atterrissage surélevée, on n'est plus très loin du premier périmètre de sécurité lorsque soudain !

« Halte là ! Qui-êtes vous ?! »

Je me fige. Juste à ma droite, dans l'ombre de l'encadrement d'une porte, y'a un type en armes. Uniforme impérial. En réalité ils sont deux, son coéquipier le rejoint immédiatement. Une patrouille j'imagine. Ils m'observent des pieds à la tête... Bah ouais, j'suis toujours couvert de PQ. Ils s'attendaient sûrement pas à une armure de combat camouflage fond de poubelle. Mais c'est ma chance. La surprise les fait hésiter quelques secondes. Mains crispées, bouche à demi-ouvertes, sourcils froncés, ils n'ont ni tiré, ni alerté leurs potes. Au moindre geste agressif, ils vont faire feu, alors je tente autre chose... Et c'est ma dernière pensée en date qui refait immédiatement surface :


[Jet de charisme pour baratiner - J'ai 3 - RATEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! ]




« Hé les gars ! Baissez vos armes ! On a la preuve que votre Moff est un traite, il faut l’arrêter immédiatement ! »


Droit au but, comme d'hab. Sauf que cette fois, j'sais pas... J'imagine que les gars me prennent pas vraiment au sérieux... J'les comprends, faut dire... J'suis pas vraiment au mieux de ma forme question charisme quoi...

« Mon cul ouais »


Le premier tire. Le laser me frappe à la poitrine. Je suis propulsé en arrière, sonné. Merde. J'sens aussitôt une odeur de cramé. Re Merde ! J'imagine déjà la plaque pectorale de mon armure fondue, ma chair carbonisée... Putain... Pourtant elle aurait pas du lâcher à la première décharge ! Une fumée me picote le nez. Je relève la tête.

« PUTAIN DE MERDE ! ETEIGNEZ CA ! »

Le rayon mortel a mis feu au PQ. Je suis devenu une torche humain... Enfin, une torche Epicanthix. Pourquoi ces conneries ça n'arrive toujours qu'à moi...
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Jet de Korgan raté !

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Tour de : Leto. Compétences à utiliser : Force physique OU Dextérité.
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Lorsque le canon fut mit hors d'état de nuire, Leto se releva de derrière les caisses de matériel où il avait trouvé refuge. Son bras droit l'avait lancé pendant un instant avant que la douleur de la brulure ne s'estompe. Le laser n'avait pas écorché de suffisamment prêt la surface de la peau du Falleen pour pénétrer sa chaire, mais une belle marque rouge gorgée de sang était désormais visible sur son biceps. Pour l'instant, ça irait, du moment que personne ne s'amuserait à appliquer le bout électrifié d'une matraque Bothan à cet endroit...

Le calme revint, le groupe se réunit pour décider de la suite des opérations et il fut décidé qu'ils iraient chercher du côté de la plate-forme d'embarquement. Si le Moff devait fuir, c'est surement ici qu'il irait.

En quittant les lieux, Leto témoigna de sa bonne impression à Deran qui avait agi comme il aimait, avec courage certes mais discernement. Ce dernier avait tout d'abord cherché à mettre hors circuit le canon avant d'utiliser la force en dernier recours. Une telle méthode avait de quoi plaire à presque n'importe quel Jedi.

- « Bien joué soldat. Dit-il sobrement. Mais ne relâchez pas votre concentration, rien n'est finit. »

Le groupe progressa de nouveaux à travers la capitale de Felucia en direction cette fois-ci du nord-est mais étrangement, plus ils semblaient se rapprocher du but et plus Leto commençait à avoir des doutes. Il craignait d'échouer dans sa mission, le trop peu de soldats impériaux hormis ceux du camp orange qu'ils avaient croisés jusqu'à présent le faisait croire que le Moff était déjà loin de Felucia. D'un autre côté, le peu de soldats pouvait s'expliquer par le fait qu'un grand nombre d'unités étaient occupées à contenir le début de guerre civile qui grondait aux alentours du spatioport de Kway Teow. La Force semblait lui murmurer quelque chose de presque inaudible pour l'instant. Et même si Leto était un fervent adepte de la Force Vivante, celle qui lui disait de se soucier plus de l'instant présent que de l'avenir incertain, il était compliqué de ne pas s'attarder sur les ramifications de l'avenir en de pareille circonstances. Surtout quand l'avenir immédiat et proche était aussi sinistre que celui de la pauvre planète Felucia...

Il ne fallait pas craquer, il ne fallait pas perdre sa concentration et continuer d'espérer une issue favorable à tout ceci. Si lui, le Maitre Jedi perdait consistance, qu'adviendrait-il des soldats autour de lui, des hommes dont la vie dépendait de sa capacité à les diriger ? Il ne restait plus qu'à espérait que le Moff soit encore à portée et presser le pas pour le rattraper.

Le groupe débarqua dans un bâtiment bas aux abords de la jungle, en dehors de la ville. Un sentier se perdait au milieux des amas de champignons géants violacés et des hautes herbes. À quatre cent mètres, un peu en contre-bas était visible le bas de la structure qui constituait le nouvel objectif de Leto et ses camarades. La plate-forme d’atterrissage militaire était surélevée d'une trentaine de mètres, prenant la forme d'un vaste plateau rectangulaire soutenue par quatre pilonnes d'acier plantés dans le sol, à chaque coin du plateau. Un cinquième pilonne, plus large était bâtit au centre et servait à rejoindre le sommet de la plate-forme à partir du sol.

Cependant, il était visible de leur position que l'entrée de ce pilonne était sévèrement gardée, ce qui fit regagner substantiellement de l'espoir au Jedi pas déduction. Si autant de soldats prenaient encore la peine de surveiller cet endroit stratégique, c'est que le Moff n'était pas encore parti. Ou peut-être n'avaient-ils pas été mit au courant tout simplement, et abandonnés ici à leur triste sort, dans leur ignorance … ? Pas le temps de réfléchir puisque Leto fut tiré de ses pensées par un petit coup de coude sur le côté, c'était Starwolf qui l'interpellait. Il lui fit signe de la tête en direction de la fenêtre en face de lui. Haut dans le ciel, des épais nuages gris s’amoncelait au-dessus d'eux. Leur vitesse de déplacement semblait surnaturelle, comme si il s'agissait en réalité de croiseur. Des croiseurs implacables, extraordinairement grands et vaporeux, mais tout aussi menaçants que les vrais...

- « Ça ne me dit rien qui vaille... À votre avis, il se passe quoi ? Demanda Starwolf à Leto.

- C'est la conséquence de l'approche des astéroïdes dans l’atmosphère de Felucia. Une dépressurisation se créer avec la force cinétique des astéroïdes, si bien qu'elle aspire à elle les nuages alentours comme un entonnoir... Expliqua le Jedi.

- Et en décodé, ça veut dire quoi, mec ?! Grogna Rhino, agenouillé à l'autre bout de la pièce.

- Ça veut dire qu'il va pleuvoir à verse et qu'il va souffler très fort dans pas longtemps. Une tempête se prépare. Expliqua de façon plus concise le Jedi.

- Super génial... » ironisa le soldat.

Lorsque Galdur et Maximus eurent terminés leur petite opération de reconnaissance, ils indiquèrent par où le groupe pouvait progresser pour contourner les quelques gardes impériaux aperçus. Ils se remirent alors en route, s'enfonçant cette fois-ci bel et bien dans la jungle exotique de Felucia. En sortant peu à peu du périmètre de la ville, les installations impériales censées rendre les environs plus vivables, tant d'un point de vue géologique qu’atmosphérique perdaient de leur influence. La nature reprenait ses droits et la véritable facette de Felucia se dévoilait.
À la surface de cette planète étonnante un climat pour le moins chaud et humide sévissait, et chaque parcelle de terrain épargnée par l'occupation impériale était envahie par une faune et une flore aux proportions assez importantes, les plantes s'avérant particulièrement dangereuses. Contrairement à la majorité des écosystèmes forestiers, la flore de Felucia n'était pas constituée d'arbres mais de champignons géants, et ces derniers, bien qu'arborant des couleurs vives allant du vert au bleu turquoise et d'apparence inoffensive, n'hésitaient pas à décharger un nuage de spores toxiques et des épines empoisonnées si l'on s'avise de les frôler d'un peu trop près.

Aux abords de la plate-forme d’atterrissage, la jungle avait été rasée sur plus d'un kilomètre de diamètre, mais avait reprit vie en moins de six mois standard. Ce qui témoignait de l'incroyable vivacité de la végétation Feluciene. C'est en s'étonnant de la variété de la flore qu'il avait à hauteur d'yeux que Leto ne put même pas déceler la présence de deux soldats tout proche d'eux. La visibilité étant assez appauvrie à cause de la foultitude de champignons multicolores alentours, aucun de ses compagnons n'avaient vus les deux soldats armés sortir de derrière un rocher, le fusil en joue ! Leto, qui se situait en milieux de file ne pouvait pas tenter grand chose pour l'instant, c'était Starwolf et Korgan qui avaient pris les devants.

Tout se passa très vite, les cinq premières secondes, le Jedi avait probablement pensé comme le caporal et avait envisagé d'ouvrir la discussion. Peut-être qu'eux, comme les soldats du camp orange n'étaient plus tant que cela fidèles au Moff et qu'ils surveillaient la plate-forme d’embarquement plus par devoir que soumission. Peut-être était-il possible de s'en faire des alliés supplémentaires ? Mais la douce utopie du Jedi prit brutalement fin lorsqu'il vit tomber à côté de lui Korgan qui venait d'encaisser un tir de blaster en pleine poitrine.

Aussitôt, la Force fit réagir le Falleen une fois encore cent fois plus vite qu'il ne l'aurait jamais cru possible. Il leva les deux mains devant lui en direction des soldats et la seconde d'après, ils furent tout deux propulsés en arrière pour venir s'écraser sur le pied d'un champignon de six mètres de haut.
Ils n'étaient pas morts, mais n'allaient pas tardé à l'être, et ceci n'aurait même pas été du ressort du Jedi qui se préoccupait déjà plus du sort de son compagnon que de celui de ses agresseurs. Les deux soldats impériaux reprirent très vite leur esprit, sous le choc, il avait lâché des mains leurs fusils blaster et entreprenaient d'essayer d'en reprendre possession en tâtonnant à l'aveugle sur le sol, le temps de définitivement pouvoir se remettre sur pied. Le premier avait eu le souffle coupé sous l'impact de sa colonne vertébrale sur le tronc du champignon géant, le second s'était mal réceptionné et s'était tordu la cheville.

Mais quelque chose d'infiniment plus dangereux leur tomba sur la tête. Doucement, et émanant du sommet du champignon, une vague nuée de spore jaune et à l'odeur particulièrement âcre vint englober les deux impériaux. Sans se douter de ce qu'il se passait, les deux soldats se remirent enfin sur pied, quelques secondes passa avant que Leto et les autres ne les voit tousser, de plus en plus fort, suffoquer, se tenir la gorge, leurs visages tordus d'une douleur soudaine et acerbe. Les soldats tombèrent à genoux, à mesure qu'ils respiraient les spores du champignons, leurs poumons fondaient, leurs gorges s'enflammaient et leurs vaisseaux sanguins bouillonnaient. Puis ils tombèrent en avant, de l'écume jaunâtre s'écoulant de leur bouche et de leur nez. Ils étaient morts, le poison libéré par le champignon géant, qui avait activé un système de défense naturel suite à la secousse ressenti ne leur avait laissé aucune chance. Effrayant spectacle.

- « Bien, je suppose qu'il ne faut pas trop se frotter à la végétation par ici. » Résonna le Jedi, aussi placide que possible.

Le groupe dut emprunter un chemin de traverse une fois qu'il s'était assuré que Korgan n'avait rien de grave, ce qui lui fit perdre un peu plus de temps. Mais comparé à la bataille et au danger qu'il aurait encouru en avançant de front face à l'escouade entière de soldats qui gardait l'entrée principale du pilonne central, quelques minutes à patauger dans la boue et à se faufiler entre les champignons toxiques n'était pas si dommageable que cela. Sous le plateau de la plate-forme d’atterrissage, l'ombre et l'humidité y régnait. Par derrière le pilonne, il n'y avait rien si ce n'est quelques moto-jet encerclées par des lianes translucides et poisseuses et des carcasses de droïdes sondes ici et là, un dépotoir en quelque sorte. Le groupe s'approcha du pilonne, et à mesure que l'immense colonne d'acier se dressait devant lui, Leto sut ce qu'il aurait à faire pour pouvoir s'introduire dans la structure. Il y avait là une grande porte blindée, environ quatre mètres de large sur deux mètres cinquante de haut. Probablement un accès afin d'acheminer du matériel au sommet de la plate-forme d’atterrissage pour entretenir les vaisseaux.

Le groupe se réunit silencieusement autour du panneau de commande de la porte qui grésillait et émettait quelques étincelles.

- « Je comprends pourquoi il n'y a pas de gardes à cet accès, le panneau de contrôle est fichu. Ils doivent penser que la porte ne peut plus s'ouvrir et que personne ne tenterait de passer par là. Confia Leto à ses camarades.

- Personne, sauf les cons que nous sommes, bien sur. » Répondit Rhino en se flanquant un petit coup sur la tête.

Et comme Leto avait déjà fait montre de sa dextérité en bidouillant le programme informatique du Moff ce tantôt, on l'invita à tenter de réitérer l'opération avec le panneau de commande. À ceci prêt qu'il s'agissait cette fois-ci non plus d'informatique mais de mécanique pure, de manipulation de circuit électrique pour être tout à fait exact. Le Jedi se mit alors sur un genoux pour être à hauteur du panneau et décrocha la petite plaque métallique qui lui servait de cache. Là, les entrailles électriques du mécanisme s'ouvrirent à lui. Il étudia un instant la composition de l'entremêlement des fils puis constata qu'il ne s'agissait pas d'un assemblage très compliqué. Une fois encore, ses longues années de Sentinelle où il avait dut se montrer particulièrement polyvalent allaient lui rendre service.

Il débrancha quelques fils, les échangèrent entre eux, dégoupilla un élément, clipsa un autre puis appuya sur le bouton de mise en marche forcé du panneau de contrôle. Ceci eu pour effet non pas d'ouvrir la porte mais d'en faire fermer une seconde par dessus la première, comme un rideau de sécurité supplémentaire.

- « Ah, mauvaise pioche. Constata-t-il à haute voix sans même éprouver la moindre nervosité.

- Il est marrant, vot' pote... » souffla Maximus à l'intention des trois unités républicaines, non sans une once d'aigreur dans la voix.

Puis il se remit à manipuler l'assemblage de fils, différemment de la première fois avant de réussir à ouvrir la porte. Malheureusement, le système était réellement trop endommagé pour que l'on puisse compter sur lui. Ainsi, la seconde porte blindée s'était ouverte, mais la première l'était seulement que d'une vingtaine de centimètres, laissant entrevoir l'intérieur du pilonne central. Une gerbe d'étincelle se déversa du panneau de contrôle qui émit une fumée blanche, signe qu'il avait définitivement grillé. Mais le verrouillage de la porte avait semble-t-il était désactivé, si bien qu'il était encore possible de faire glisser la porte sur ses roulis jusqu'à son emplacement dans le mur. La porte pesait lourd et il n'y avait aucun autre moyen, aucun des membres du groupe ne pouvait se faufiler dans vingt centimètre d'espace libre.

Jet de Force : réussir à pousser la porte coulissante
Force : 4
Résultat : 2

Jet de Force réussi !


En plaçant son dos sur le montant de la porte blindée et en calant le talon de sa botte sur la tranche de cette dernière, Leto poussa de toutes ses forces. La puissance physique déployée par sa cuisse fut telle qu'il ne tarda pas à faire grincer la porte qui glissa sur quelques dizaines de centimètres de côté. Assez pour laisser passer sans trop de difficulté touts les membres du groupe un à un, même les plus imposants comme Korgan et Rhino.

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Jet de Leto réussi : + 4 pts.


Points : 37/40.


Tour de : Deran. Compétences à utiliser : Dextérité OU Agilité.
Invité
Anonymous
Deran et ses amis étaient sortis rapidement du palais du moff, où plutôt de son bunker, à voir selon les définitions des uns et des autres, mais pour l'heure, c'était la plate-forme de décollage qu'il fallait atteindre. Korgan était encore un peu couvert du PQ avec lequel il avait dû se débattre dans les chiottes. Décidément, ce type avait la manie de se choper les pires situations dans une mission. C'était comme ça. Si les impériaux riaient sous cape, Deran ne pouvait pas s'empêcher de se retourner et de lever son pouce pour faire signe à Korgan qu'il se foutait de sa gueule. Il y avait du bon à être dans les forces Spéciales républicaines... C'est que vous aviez le droit de voir et même de participer à des choses toutes à fait inédites. On pouvait pas dire que l'on s'ennuyait dans les forces spéciales, ça c'était sûr, par contre, on avait la fâcheuse habitude d'être en danger de morts en permanence ou presque... Parfois ça avait du bon, mais d'autres fois... C'était la merde. Le commandant suivit donc ses compagnons alors que le rejoignait le Jedi qui le félicita de son action contre cette tourelle. Le commandant hocha la tête en signe de remerciement mais préféra garder la tête froide, comme le disait si bien le Jedi, la mission n'était pas terminé, et ce n'était pas le moment de se relâcher, tout pouvait encore arrivé, aussi, le commandant préféra écouter ce sage conseil et resserra, une fois de plus, la prise sur son arme. Le groupe ne tarda guère à traverser, une fois de plus la capitale où la nature reprenait rapidement et avec plus de forces, ses droits.


Le commandant dût bien admettre qu'ici, la nature avait une emprise importante sur la planète. Si ce n'était les endroits que les impériaux entretenaient, le reste de la ville était en proie à des plantes grimpantes qui se hissaient sur les murs et semblaient vouloir engloutir les bâtiments entiers. Par la même occasion, ces plantes étaient parfois de divers couleurs, et les couleurs chatoyantes donnait une atmosphère de paix, de tranquillité, de bonheur et de joie alors que la réalité était en fait tout autre. Ces plantes cachaient d'autres secrets, et étaient, pour certaines vénéneuses, ou sans l'être, étaient tout même dangereuse. Plongé dans un tableau aux couleurs vives, tout pouvait vous aider à baisser la garde, et le commandant savait qu'il ne devait pas se laisser aller, surtout pas maintenant alors qu'ils approchaient du but. Pourtant, la ville ne semblait plus vraiment aux mains des impériaux. C'est à peine si le groupe croisait des gens. Non, en fait, il n'y avait carrément personne, ils étaient les seuls à parcourir les rues désertes de la planète menacée d'extinction. Pourtant, malgré que les rues soient désertes, on pouvait clairement entendre le grondement d'une foule nombreuse en colère non loin de leur position. Bientôt pourtant, ils furent en vue du spatioport. Alléluia! Deran ne pût qu'observer l'entrée savamment bien gardé. Les quatre pylônes qui soutenaient toute la plate-forme étaient assistés par un énorme pylônes centrale qui devait abriter de quoi monter sur cette foutue plate-forme. Mais Starwolf coupa court aux réflexions de Deran en désignant le ciel qui s'obscurcissait à vue d’œil.


Le Jedi expliqua ce qui se passait en des termes très techniques dont Deran n'y comprit pas grand chose, quoiqu'il avait saisi où voulait en venir le Jedi. Ce-dernier, à la demande de Rhino, expliqua les choses plus simplement. Il allait pleuvoir et une tempête se préparait. C'était jamais bon signe. A partir de maintenant, le temps leur était plus que compter. Si une tempête se préparait, autant éviter de décoller en étant pris dedans. Il fallait que la fine équipe finisse cette mission et vite. Bientôt, les hommes reprirent leur chemin à travers une petite jungle danse de champignon multicolores et de plantes qui pour certaines devaient atteindre au moins trois à quatre mètres. Etre dominé par des plantes pareilles donnait le tournis à Deran qui ne pût s'empêcher de lever les yeux vers le ciel comme pour contempler la cime de ces hautes plantes qui tendaient leurs branches vers le ciel. StarWolf et Korgan avaient pris les devants alors que le Jedi, Maximus et lui-même restait au centre du groupe et que Galdur fermait la marche avec Rhyno. Étonné par ces plantes qui semblaient ne jamais vouloir mourir, Deran ne vit pas les deux soldats impériaux surgirent, et au moment où il baissait les yeux, il n'eut que le temps de voir Korgan qui s'écroulait sous le coup d'un blaster bien placé. Le commandant, sans attendre, courut vers son compagnon alors que le Jedi renvoyait, grâce à la force, les deux individus contre un champignon. Alors que Deran allait relever son compagnon, il nota les flammes qui s'élevaient de lui. "C'est pas vrai..." pensa-t-il "Il y a que moi pour voir ça". Et ça devait être vrai. Le papier toilette, sous le coup de blaster avait pris feu, ce qui était problématique. Pourtant, pris d'un réflexe que Deran ne se serait jamais soupçonné, il pris Korgan, le retourna et le plaqua, ventre au sol pour étouffer les flammes. Il lui écrasa la tête sur le sol, pour être sûr que sa tête soit à l'abri. Bientôt, le soldat épicanthix se releva, l'armure encore fumante.


- Bon, j'suis désolé, mais j'avais pas d'eau sur moi et ma vessie est vide actuellement, alors j'ai pas trop eu le choix. Après... Faut voir le bon côté des choses, t'as plus l'air d'une momie empaquetée de PQ mon gars... T'as plutôt l'air de...
- D'un mort agonisant mon gras!! Reprit Rhino, ou alors d'un cadavre qui a pas eu le temps de finir de brûler.


Deran le regarda, un sourire sous son casque avant de hocher les épaules, de récupérer son fusil qu'il avait laissé tombé au sol. une fois que l'équipe se fût assurée que Korgan n'avait rien, ils purent voir les impériales se tordre de douleur sous l'effet du spore dégagé par le champignon sur lequel le Jedi les avait envoyé buter. "Bon, clairement, lui faut pas l'chercher." Pensa Deran alors que le Jedi arguait justement que se frottait à la végétation ici ne serait pas une bonne idée du tout. Le militaire reprit sa marche, restant à proximité de Korgan tout en notant le trou créer par le Blaster. Une chance que l'armure ait fait son job, sinon, plus de Korgan. Le commandant préféra chasser ses pensées assez sombres alors que Galdur et Maximus partaient en reconnaissance et leur assurait de ne pas avoir de mauvaises rencontres. Bientôt, ils durent affronter la boue, à cela, Deran ne s'en sortit pas trop mal. Patauger dans la boue était le quotidien des militaires parfois. Finalement, ils ne tardèrent pas à arriver en vue de la plateforme. Enfin... Ils y étaient. On touchait au but. Le jedi alla voir la console et l'équipe ne tarda pas silencieusement à l'entourer. Comme des cons si l'on en croyait ce que disait Rhino. Finalement, après les réflexions de chacun, Deran demanda:


- Bon, on fait quoi? On lui demande gentiment de se réparer et de nous ouvrir le passage?


Quelques regard convergèrent vers cet humour un peu mal placé en cet instant, alors que sous quelques demandes pressantes Leto se chargeait d'ouvrir la porte. La première pioche comme il le déclara lui-même fût la mauvaise, et en attendant le ciel devenait de plus en plus sombre, plongeant presque la planète dans la nuit. Pendant ce temps, Maximus finissait par qualifier le Jedi de marrant, ce à quoi Deran lui répondit immédiatement:


- Un marrant qui va vous sauver la vie mon gars.
- Ah bon?, se rebella l'autre, mais à vous aussi si je ne m'abuse.


Deran se grandit pour faire face à la riposte et reprit:


- Non, moi j'suis venu avec lui, et en l’occurrence, j'te sauve aussi la vie.
- Si on vous avez pas aidé, vous auriez jamais put arriver ici.
- Tu déconnes? On était bien lancé, mais on a dût négocier avec les fillettes qui vous étiez pour vous sauver d'une mort certaine.
- Tu veux voir si j'suis une fillette?


L'impérial n'eut pas l'air de trop apprécier et bientôt colla son armure à celle de Deran alors que le Jedi réussissait enfin à ouvrir la porte. Ouvrir étant un bien grand mot alors qu'il allait tenter d'ouvrir un peu plus. Deran profita de ce que le Jedi soit occupé pour déclarer:


- Mon poing dans ta gueule que tu veux sauver ta peau.


Sur ce, l'impérial ferma sa gueule alors que les autres les attendait à l'intérieur. Deran rentra rapidement. Bon, ils étaient dans le petit complexe, fallait monter, et donc, ça voulait dire prendre l’ascenseur. Quelques impériaux étaient à l'intérieur. Deran aperçut alors l'ascenseur au bout du couloir qui se situait dans le prolongement de l'entrée par laquelle était venue les républicains et leurs alliés providentiels. D'ailleurs, il ne semblait y avoir ici que des techniciens et pas de soldats. Les autres devaient être soit sur la plateforme, soit en bas pour protéger l'entrée. L'autre porte, celle par laquelle le groupe n'était pas rentrée était située à l'autre bout de la salle. Deran finit par dire alors que tout le monde allait s'engager pour aller à l'ascenseur:


- Bon, on est tous d'accord pour se dire qu'il faut prendre l'ascenseur. Moi et Maximus, on va juste aller bloquer la porte aux impériaux qui sont de l'autre côté las-bas, ça nous évitera d'avoir une meute de soldats enragés à combattre en plus, et puis, si l’accès leur est bloqué, ils n'auront pas l'idée de venir ici. Alors vous nous attendez trois secondes ici et on revient.


Sans attendre, les deux pistolets dans la main, Deran et Maximus filèrent, se cachant tantôt entre les caisses, tantôt derrière les postes de contrôles ornés d'ordinateur et de boutons qui clignotaient dans tous les sens. Bientôt, Deran fut en vue du panneau de commande. Il tira l'un de ses pistolets, et visa le panneau de commande. Il était un peu loin, mais théoriquement, ça passait. De toute manière, il ne pouvait pas aller plus loin, une armée de technicien les verrait et risquerait d'alerter la sécurité, alors autant ne pas prendre de risque.


Jet de dextérité : réussir à viser le panneau de commandes pour le détruire.

Dextérité : 5

Résultat : 5

Jet de dextérité réussi!!!!!!!!!!!!!!


Deran se concentra, souffla un bon coup sous le regard de Maximus qui, de son avis, se serait approché de plus prés, au moins de trois mètres. Deran, soudainement appuya sur la détente. Le coup partit. Le panneau de commande de la porte reçut le coup de blaster en plein centre. Les gerbes d'étincelles qui suivirent suffire à satisfaire le commandant qui se retourna pour se cacher de la vue de tous les techniciens intrigués qui devaient se demander ce qu'il se passait. 


- Mes respects, chuchota Maximus.
- Merci vieux, mais il faut y aller.


Les deux hommes rejoignirent le groupe qui s'était sorti de l'entrée et se dirigait vers l'ascenseur. Deran rangea son pistolet et reprit son fusil blaster mit en bandoulière quelques secondes auparavant. StarWolf adressa un signe du pouce à Deran alors que ce-dernier rentrait dans l'ascenseur qui avait été ouvert par Galdur.


- On a plus à se soucier des impériaux d'en bas, déclara Deran en regardant le Jedi au travers de son casque, maintenant, on peut se concentrer pleinement sur la fin de cette mission.


L'ascenseur s'arrêta soudainement avec un petit à coup. On était arrivé. Les portes allaient s'ouvrir et Deran ignorait ce qu'il se trouverait derrière. Il finit par hocher la tête et déclara en se tenant prêt à faire feu:


- Messieurs, ravi d'avoir servi avec vous. Allons cueillir notre ami!!
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Jet de Deran réussi : + 2 pts.


Points : 39/40.


Tour de : Galdur. Compétences à utiliser : Dextérité OU Charisme.
Galdur
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Il y avait quelque chose de comique dans cette vision de l'escouade entassée dans l’ascenseur en armes et en équipements. Manquait plus que la petite musique d'ambiance et on pouvait décidément déclarer que cette opération était la plus ridicule jamais vue. Mais non. En lieu et place de s'ouvrir sur ce qui aurait dû être un casino ou le sommet de bureaux, comme le cliché l'aurait voulu, cela s'ouvrit sur un autre couloir qui menait aux sites de départ des appareils. Lorsque les portes s'ouvrirent, le groupe tomba nez à nez, ou plutôt nez à dos de ce qui devait être, eh oui, le Moff en cavale, qui semblait se diriger vers les quais d'embarquement. Il était épaulé de deux impériaux qui pivotèrent sur eux même en percevant l'ascenseur s'ouvrir, tirèrent chacun un pistolet blaster et frappèrent le dos du Moff pour lui indiquer de courir. Ce dernier ne se fit pas prier et détala aussitôt vers le fond du couloir.

« Oh merde ! Rattrapons le ! » aboya Galdur en s'élançant en avant.

Il y avait pas mal de techniciens dans le coin malgré tout. Les tirs des impériaux passèrent au dessus de la tête de Galdur pour aller s'écraser sur les murs ou au plafond. Dans sa course, le trandoshan renversa un technicien, fit voler des paquets de dossier et s'empressa de ramasser le premier objet qu'il pouvait charger dans sa fronde, ici, un aérosol qui devait servir pour nettoyer les surfaces métalliques. Dépassant rapidement les impériaux qui allaient être occupés à riposter face à ses camarades de mission, Galdur s'éclipsa rapidement en tournant au bout du couloir, là où le Moff s'était dirigé. Il était hors de danger des tirs de l'escorte, désormais, et talonnait le Moff qui interpella un autre garde au fond du couloir.
L'impérial en question était situé dans ce qui semblait être un sas à double fermeture qui devait faire office de lieu de transition entre le complexe et les embarcadères. Il pressa un bouton sur un console accrochée au mur du sas et, lentement mais sûrement, les portes se mirent à coulisser vers la droite avec un décalage, la porte de devant se refermant en première par rapport à l'autre. Le garde tira au jugé vers Galdur qui fut contraint de se plaquer sur le coté afin d'éviter l'essentiel des tirs, lui faisant perdre une avance cruciale.

« J'ai pas l'temps... J'ai pas l'temps ! » aboya t-il.

Il chargea l'aérosol dans sa fronde et se mit à la faire tourner alors que le Moff passait la première porte avec un bon tiers restant de l'ouverture. Galdur arriva peu de temps après et tenta de se glisser dans la fine ouverture. Il y parvint en partie, jusqu'à ce que son épaule gauche fasse obstacle et, ainsi le coince dans la fermeture alors que la porte continuait inexorablement son chemin, commençant alors fortement à faire pression sur son bras gauche. Grognant et constatant que ses choix étaient limités, observant que le Moff s'apprêtait tout juste à passer dans la seconde ouverture aidé par l'impérial qui lui tendait la main, Galdur brandit sa fronde. Ca allait devoir être un bon tir...

Jet de Dextérité : Toucher le panneau de contrôle de la porte.
Dextérité : 5
Résultat : 3


L'aérosol traversa la pièce et alla frapper de plein fouet le panneau de contrôle de la porte qui se referma soudainement juste au nez du Moff. L'homme se prit la surface de plein fouet dans sa course et rebondit mollement en arrière pour aller s'écrouler au sol, le nez saignant. L'objectif était accompli : la course avait été interrompue et Galdur avait touché sa cible. Néanmoins, lui était toujours coincé dans la porte.

Tant pis pour lui, ca n'allait pas être agréable, ca allait le faire souffrir le lendemain, mais une mission était une mission et elle devait être accomplie.

Le coulissement de la porte ne pouvant être annulé par ce panneau, le métal fit pression sur le bras de Galdur, presque au niveau de l'épaule jusqu'à ce qu'un craquement plus que désagréable se fit entendre. La bouche du trandoshan s'ouvrit dans un "BWAAAAAAH" auditif.

Le bras gauche du ranger tomba mollement sur le sol de son coté de la porte désormais close en rependant un peu de sang sur le métal.

C'était à relativiser. L'expérience pouvait avoir l'air assez douloureuse et elle l'était MAIS, pour un trandoshan, c'était un prix relativement maigre. Car si ils pouvaient survivre à un empalement ou bien à la perte de l'intégralité de leurs membres moteurs, un bras tenait plus de la formalité. Après tout, ça repoussait !

" Oh, génial. Une veste toute neuve. Et va me falloir un mois pour repousser ça. " grogna t-il en inspectant

Il saisit la jambe du Moff de sa seule main et tambourina la porte à coup de pied afin que l'on puisse l'ouvrir, la commande se trouvant juste à l'entrée du sas.

" Eeeh ! Je l'ai, vous pouvez ré ouvrir ! Y'a quelqu'un ? EHO ! "

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Jet de Galdur réussi : + 2 pts.


Points : 41/40


Course poursuite terminée ! Bravo !

Vous pouvez vous arrêter là, ou continuer encore un peu, de manière purement "rp" pour clore le sujet en beauté. Merci simplement de ne pas quitter le système de Félucia, ou de faire "parler" le Moff. Les révélations arriveront au tour suivant...

Korgan Kessel
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Spoiler:

La porte de l'ascenseur s'ouvre... Et là j'en crois pas mes yeux. Un type correspondant parfaitement à la description du Moff Kreing est seulement à quelques mètres de nous ! Putain le coup de bol ! J'entends même Rhino à coté de moi avoir un hoquet de surprise. Mais le gars est lourdement escorté... Et la situation est loin d'être à notre avantage, malgré notre supériorité numérique. Faut dire : on est entassé dans un ascenseur comme des sardines... Les derniers entrés sont les premiers sortis... C'est à dire Face d’Écailles et moi même...

Ouais après le coup du PQ qui prend feu, sérieux, j'ai arrêté de faire le malin. J'sais pas ce que j'ai aujourd'hui, j'ai l'impression de passer à coté de la mission. Du coup je suis resté en retrait après avoir chaudement remercié Deran de ne pas m'avoir pissé dessus... Ce qui explique ma position dans tout ce bordel.

Bref, lorsque Face d’Écailles sort en trombe, à la poursuite du Moff affolé, je me retrouve face aux deux types de son escorte. Aussitôt je bondis sur le coté. Un tir me frôle l'épaule et s'écrase dans la cage d'ascenseur derrière moi. J'entends un cri étouffé, mais pas le temps de tourner la tête. Je me plaque au mur, tombe sur le genou, épaule mon arme et tire. Ça c'est largement dans mes cordes. Après toutes ces heures passées sur un champ de tir à m’entraîner... Le premier rayon touche sa cible au torse, le second en pleine tête. Le premier impérial, fumant, le casque éventé, s'effondre. Le suivant, paniqué, recule tout en nous canardant. Je me jette au sol. Mais d'autres tirs le fauchent aussitôt.

Le silence retombe... Enfin pas vraiment.

Un gémissement me fait sursauter. Ca vient de l'ascenseur ! Je me redresse et cours voir ce qui se passe. Merde ! Le tir perdu a frappé Rhino au niveau bide. Son armure de combat a stoppé la majeure partie de l'impact... Mais face à des armes lourdes, la plaque abdominale n'a pas totalement résisté. Elle est éventrée, fondue, noircie... Dessous, on devine un magma chair carbonisée qui mélangée au métal surchauffé. Un filet de sang et de lymphe suppure de la plaie pas vraiment jolie jolie. Ça lui fait un mal de chien, j'en doute pas. Deran est à coté de lui. En fait il était juste derrière lui au moment de l'impact, Rhino lui est littéralement tombé dans les bras... Ça a beau être un putain d'impérial, ça me fou quand même les boules. Je me tourne vers le Jedi :

« Y'a pas moyen de faire quelque chose pour le soigner ? J'sais pas, un truc de Jedi ? »


J'sais pas vraiment de quoi sont capables ces types... Mais on raconte tellement de conneries à leur sujet. Si la moitié est vraie ca devrait aller hein...

Soudain un autre cri me faire faire volte face ! Merde ! Galdur ! Je l'avais presque oublié !

« Je m'en occupe ! Restez là ! »


Rhino est touché, on ne peut pas tous y aller. Y'a une poignée de technicien prêt à sonner l'alarme si on les laisse un peu trop seuls... Et en plus faut que certains restent pour couvrir notre unique voie de sortie... Parce que bon, c'est bien beau de chopper un impérial, mais encore faut-il se casser en vie pour pouvoir dire que la mission est accomplie non ?

Du coup je m'élance à la poursuite de Galdur, de là d'où viennent les cris de douleur. Je remonte le couloir, tourne au bout de celui-ci... Et là je suis stoppé net. Visage figé par la surprise. Y'a un sas fermé... De l'autre coté j'entends Galdur tambouriner... Tandis qu'au sol, juste devant moi.. Bah... Y'a un bras sectionné, dans une mare de sang. Merde ! C'est quoi ce truc ?! Je devine rapidos son proprio... Y'a pas trois milles types couverts d'écailles dans le coin ! Je secoue la tête, et avance, en beuglant :

« Galdur ça va ? »

Question con ! Le mec a un bras en moins quoi...

« Bouge pas, je vais te filer un coup de main ! »


J'suis tellement dans le truc, que je me rends même pas compte de l'ironie de ma phrase... Mais bref. Je repasse mon fusil en bandoulière et m'approche du panneau de commande. J'suis pas sûr qu'on peut ouvrir le sas d'ici. Y'a des boutons partout merde, j'appuis dessus, il se passe rien, même pas un bip. Alors de colère, j'arrache la façade.

« T'inquiète ca va le faire ! Je gère ! »


Je me dis ça plus pour me rassurer qu'autre chose. Merde y'a des fils partout, de toutes les couleurs. Dans les films ils coupent toujours le rouge... Je hausse les épaules, j'ai pas grand chose à perdre. Je tire un grand coup dessus, le connecteur d’arraché du circuit imprimé. Mais rien ne se passe. Le bleu alors ? La lumière de la pièce s’éteint. Merde c'était pas celui-là ! Après trente secondes de manipulation, j'ai déconnecté tous les fils... Et bon... A part avoir coupé la lumière, la clim, le recyclage d'air et les petites loupiotes de la façade arrachée... Ben j'ai pas fais grand chose.

Bon, retour aux bonne vieilles méthodes. Des fois que je me demande bien pourquoi je cherche à faire compliqué quand je peux faire simple hein. C'est parce que je suis un intellectuel ça, c'est clair.

Bref, je recule d'un pas, plonge une main dans ma ceinture tactique pour en ressortir une grenade. De l'autre main je relève la visière de mon casque, et récupère le chewing-gum que je mastique depuis le début des opérations. C'est un vieux toc. Mais par expérience, le chewing-gum ça sert toujours à un moment ou un autre. Je colle le truc mâchouillé sur la grenade, que je plaque ensuite contre la porte du sas, pile au centre... Là je fais :

« Recule un max mon pote ! Ça va déménager ! »


J'arrache la goupille et m'éloigne au pas de course. Trois secondes plus tard c'est l'explosion. Booom. Un souffle ardent me frappe au visage, l'air chaud me brûle les yeux, l'onde de choc m'assourdit. J'ai les oreilles qui sifflent. Quel bordel ! Y'a de la fumée et des débris métalliques partout... Je tousse. Mais faut voir le bon coté des choses : y'a un trou béant dans ce putain de sas maintenant. Je hurle, parce je m'entends même plus parler :

« Aller fonce ! Y'a forcément quelqu'un qui nous a capté ! Faut qu'on se tire au plus vite ! »

J'avance, choppe Galdur par l'épaule pour l'aider à avancer... Ça blessure n'est pas belle à voir merde. Ressortir d'ici avec deux blessés, ca va être chaud. Le moff lui est un poids mort. J'sais pas si c'est Galdur qui l'a fracassé ou si c'est l'explosion qui l'a assommé... Mais il bouge plus, complètement dans les vapes.

« Merde mon pote... Qu'est-ce qui s'est passé ? »


Je me souviens comme si c'était hier lorsque cet enculé de Sith sur Byss m'a tranché l'avant-bras... Mais bon, pas vraiment le temps de jacasser. Je presse le pas pour revenir. Malgré sa blessure Galdur tient la route, merde c'est transdoshan sont sacrément costaux.

On revient rapidos dans la petite pièce où se trouve l'ascenseur... Mais immédiatement je sens le truc louche : les techniciens ont disparus. Début, face à moi y'a le Jedi et Deran, ils vont une drole de gueule...

« Désolé les gars, on aurait voulu éviter ça... »


Putain ! Maximus et StarWolf sont juste derrière Deran et Leto. Armes braqués sur leur nique, à bout portant... Merde, j'imagine tout de suite le tableau : je parie qu'ils ont profité de l'explosion, qui a dû surprendre tout le monde, pour retourner la situation à leur avantage... Mais pourquoi ? J'ai rapidement ma réponse :

« On a rien contre vous. Alors faites rien de stupide. »

C'est Maximus qui parle. Rhino est inconscient, au sol, toujours au milieu de l'ascenseur.

« Je dois même vous avouer que j'ai plutôt apprécié traîner avec vous... Mais on est pas des traîtres, plutôt crever ! Je sais pas ce que notre commandeur avait en tête... Mais c'est quoi la suite si on vient avec vous ? On sort tous d'ici, et nous on fini au trou dans un bagne Républicain ? Non merci ! Retourner dans l'Empire ? Encore pire ! On va être fiché maintenant... Non, notre seule option c'est de livrer le Moff à l'Impératrice, en espérant qu'elle passe l'éponge sur nos méthodes douteuses...

Écoutez, sérieux, j'ai rien contre vous. Cassez-vous d'ici. Barrez-vous... Quittez Felucia. Laissez l'Empire régler cette affaire. Les techniciens sont sorti pour sonner le retrait général des forces armées. Dans moins d'une heure nous aurons tous évacué... Ouais, ça me fait chier de condamner des millions de civils comme ça... Mais tout ça c'est la faute de cet enfoiré ! On peut plus rien y faire maintenant... »


Je grimace. Putain j'avais raison depuis le début. C'est une règle élémentaire : ne jamais faire confiance à un traître ! Traite un jour, Traître toujours ! Mon regard se tourne vers Leto, puis vers Deran. Je fronce des sourcils derrière la visière de mon casque, et hurle :

« Il a dit quoi ?! Parce que y'a eu une explosion, j'entends plus rien... »


Le pire c'est que je déconne pas. J'ai vraiment rien pigé à ce qu'il vient de nous raconter... Du coup, j'sais même pas comment réagir...
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Mission accomplie pour le quatuor improbable, constitué dans l'urgence ! Après une course-poursuite mouvementée, émaillée d'imprévus et de contretemps, le Moff Sigmund Kreing a été capturé. Celui-ci cherchait visiblement à s'enfuir de Felucia, abandonnant son monde et ses hommes...

Objectif atteint ! Toute l'équipe passe au tour suivant !

Mais l'aventure ne se termine pas tout à fait comme prévu. Les soldats impériaux ayant aidé nos protagonistes ont retourné leurs combinaisons. Ainsi, nos quatre héros sont conduits, sous escorte armée, à bord d'un transporteur... Destination : un vaisseau-prison en orbite. Le Moff, lui, est amené sur le croiseur Interdictor The Imperial Jailor, tout juste arrivé en renfort pour tenter de reprendre le contrôle de la situation, pour y être interrogé...
Spoiler:


Dans une salle d'interrogatoire, à bord du croiseur interdictor The Imperial Jailor, en orbite autour de Felucia…
L'homme a le visage en sang. Le nez explosé, des dents déchaussées. Il grogne. Sanglote. Une voix impétueuse, autoritaire, lui demande :

« Déclinez votre identité ! »


Le type souffle entre ses lèvres fendues :

« Je suis le Moff Sigmund Kreing... »


Son tortionnaire le frappe à nouveau : un direct du droit qui s'écrase sur sa joue balafrée. Sa mâchoire craque mais reste intacte. Du travail de pro.

« Recommencez tout depuis le début ! »


« Je... J'ai été contacté y'a un mois par un Hutt... Borenga... Il savait tout de moi... Il m'a menacé de révéler mon petit trafic à l'Impératrice... Pour... Sauver la face, et épargner ma famille, j'ai été obligé de coopérer... Je ne savais pas... Je ne... »


Il le frappe. Encore un coup de poing, mais cette fois dans les cotes. Le Moff grogne, tousse, crache du sang.

« Les faits ! »


« Les faits ?! Ce Borenga est un enculé ! Il m'a dit préparer un gros coup ! Je ne savais rien d'autre ! Il a fait tracter ces astéroïdes par des vaisseaux modifiés, avec des faisceaux tracteurs surpuissants ! Putain vous m'écoutez ?! C'est Borenga qui est responsable de tout ce bordel ! Il m'a demandé de fermer les yeux sur tout un secteur de l'espace, je pensais qu'il trafiquait de la contrebande... J'étais au courant de rien d'autre... »

Le bourreau lui assène un énième coup de poing. Dans l'estomac, pour changer. Souffle coupé, Sigmund tourne de l’œil, avant de vomir le contenu de son estomac sur ses genoux. Il reprend, difficilement :

« Je... vous... dis... la vérité... Putain j'aurais jamais... condamné quatre milliards de vies comme ça ! Quand... j'ai compris... c'était trop tard... Je ne pouvais plus... faire marche arrière... Puis après, ses vaisseaux... ont brouillé... toutes nos communications... »

« Alors t'as voulu sauver ta peau ?! »


« Je... Non... Je devais retrouver les gars de Borenga, ils devaient me... cacher... Personne n'aurait jamais su... Ma famille aurait été sauve... »


« Où ça ?! »


Le Moff prend une profonde respiration. Son corps n'est plus qu'une immense plaie ouverte. Le simple fait de respirer lui arrache des râles de douleur :

« Derrière les astéroïdes... Ses vaisseaux tracteurs sont toujours là, pour corriger leurs trajectoires... »


Il relève la tête, regarde son tortionnaire droit dans les yeux.

« Si vous voulez encore sauver Felucia, c'est par là qu'il faut commencer... »


// Alerte générale ! Signatures hyperspatiales détectées ! Des vaisseaux viennent d'entrer dans le secteur sans autorisation ! Alerte générale ! A l'ensemble de l'équipage : tout le monde aux postes de combat ! //

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