Le Masque de la Force
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Felucia, secteur Thanium. Une jungle luxuriante, pleine de couleurs vives, où ne vivent que des paysans pacifiques… Tout ce petit monde a été absorbé par l’Empire depuis Artorias, voilà désormais quatre années galactiques. Les choses ont-elles tant changé depuis pour la population locale ? Leur seul client, désormais, est l’Empire lui-même. On ne vend plus à grand prix les épices, les vivres, les perles rares portées plus tard par des hauts dignitaires républicains. Terminé. Les prix sont fixes et chutent parfois, au gré des besoins du client unique. Les feluciens survivent, certains y trouvent même des avantages.

Mais toutes ces considérations semblent désormais bien futiles. Dans quelques heures, un jour tout au plus, trois astéroïdes percuteront la planète. Si celle-ci n’est pas désintégrée sous le choc, il y a fort à parier qu’après des explosions dévastatrices qui détruiront la plupart des édifices feluciens, l’atmosphère, le climat, les sols soient modifiés à jamais.
Le plus dur, pourtant, n’est pas de dire adieu à une planète d’ores et déjà condamnée. Le plus dur, pour les feluciens et les milliers d’autres êtres présents sur ce monde, c’est de constater avec angoisse que les vaisseaux affrétés pour sauver les habitants sont bien trop petits pour les contenir tous. La panique embrase les villes, les villages, et surtout les astroports qui sont plongés dans une cohue terrible. Les gens se bousculent, sont prêts à piétiner les uns pour passer devant les autres, et toute forme de solidarité s’est évanouie, dévoilant la nature égoïste de ces êtres en voie de disparition.

La panique est telle que dans la Force, le désarroi se fait sentir à des parsecs à la ronde. Chacun réagit à sa manière… Les Sith, pourvus bien sûr de vaisseaux personnels leur permettant de quitter la planète au moment opportun, débarquent pour forcer l’ordre à revenir dans l’évacuation. Ils décident de qui va vivre ou mourir : après les dignitaires, ils exigent ici que ceux qui montent à bord puissent montrer des papiers d’identité impériaux, là que ceux qui présentent des symptômes de maladie restent sur Felucia afin de ne pas contaminer les convois…
Mais les Jedi ne peuvent pas non plus ignorer cet appel. La plupart de ceux à proximité de la frontière décident de la franchir pour tenter de sauver le plus de civils possibles avant qu’il ne soit trop tard…


Maître Vorkosigan a pris la tête des Jedi qui, ressentant le désespoir de toute une planète dans la Force, ont souhaité rejoindre Felucia pour se rendre utile. Au moment où surviennent ces évènements, il est à bord d’une flotte républicaine pour rejoindre Mon Calamari. Dans le cadre de ses fonctions, en effet, il devait assister à l’inauguration de chantiers navals et de vaisseaux républicains destinés à leur armée… Mais l’appel de la Force a été le plus fort. Il n’était pas possible de laisser toutes ces âmes périr sans lever le petit doigt.
Et surtout… Il sent que quelque chose cloche dans cet étrange scénario : si ces astéroïdes avaient suivi une trajectoire stable depuis plusieurs semaines, ils auraient dû être détectés bien plus tôt, et pas seulement à quelques heures de leur rencontre avec Felucia. Il n’y voit là qu’une solution : les astéroïdes ont dû être déviés… Par quoi, pourquoi… L’enquête doit être menée. La République, toutefois, le supplie de prendre garde à sa sécurité, car les membres du gouvernement ces dernières années, entre assassinats et démissions, sont devenus une rareté…

Maître Vorkosigan accepte ainsi l’aide de Galdur, envoyé des Jedi, ainsi qu’une escorte militaire composée de deux soldats : Deran Sarlions et Korgan Kessel. Le petit groupe rejoint Felucia, faisant fi de la frontière Sith mais informant dès que possible le Moff local, Sigmund Kreing, de leur présence afin de ne pas échauffer les esprits. C’est cet homme qu’il sera important de rencontrer, car Leto a remarqué que le Moff avait appris puis géré la nouvelle de ces astéroïdes de manière bien calme… Comme s’il savait quelque chose.

C’est avec désarroi que le petit groupe républicain, autorisé à atterrir à l’astroport de Kway Teow, découvre le magnifique paysage de Felucia… déformé par des foules d’habitants pris de panique, que les troupes impériales peinent à filtrer et remettre en ordre. D’ailleurs, l’atterrissage du quatuor ne se fait pas sans déboires : leur quai est surchargé de personnes en détresse prêtes à prendre d’assaut leur vaisseau pour pouvoir s’enfuir. Après quelques tergiversations, le Jedi ordonne au pilote de revenir les chercher ici même dans une heure, mais de ne se poser sous aucun prétexte, au risque de voir leur appareil submergé par les feluciens paniqués. Après un accord commun, le ministre de la Justice, l’éclaireur ondéronien et les deux militaires sautent du vaisseau et atterrissent plus ou moins sur leurs pieds, plus ou moins sur la foule, quelques mètres plus bas. Rien de cassé, ils peuvent désormais rejoindre le bureau de Kreing au centre-ville…

Une fois remontée ces rues à contre-sens, où des pillards fracassent les vitrines, où des enfants laissés seuls pleurent et où des groupes d’individus se disputent à mort un passeport impérial dans l’espoir de s’en servir pour quitter la planète, ils parviennent enfin aux bureaux du Moff local.
Qui bien sûr, a déserté les lieux.
Cette fois, Leto en est sûr. Kreing sait quelque chose. Il faut le rattraper avant qu’il ne quitte Felucia !

Seuls les joueurs Galdur, Leto Vorkosigan, Deran Sarlions & Korgan Kessel peuvent intervenir dans ce sujet. S’agissant d’une course-poursuite d’équipe, vous devrez atteindre 40 points avant la fin de cette session de l’Event. Les règles de la course-poursuite peuvent être consultées [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].
Ordre de post : Leto – Deran – Galdur - Korgan

Tour de : Leto. Compétences à utiliser : Intelligence OU Charisme.
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Felucia. Une planète aussi vivace et à la végétation aussi dense ne pouvait pas être menacée par l'extinction et la désolation pure et simple, la Force ne le permettrait jamais. Et pourtant. C'est ce que craignait en tout cas les milliers d'individus qui s’amassaient dans les rues et avenues de la capitale Kway Teow, tentant de forcer les barrages, prendre d'assaut le petit astroport de classe I ou d'embarquer pour un aero-tram voyageant à travers les plaines hostiles de la planète-champignon. Des nuages de fumées colorés et possiblement toxiques s'élevaient ça et là autour de la cité, signe d'affrontement entre les civils et les forces de l'ordre tandis que la navette républicaine Ministry opéra une descente en spirale en direction du centre-ville. À l'intérieur du cockpit, le Maître Jedi Leto Vorkosigan observait tour à tour sur le terminal les analyses topographiques effectuées par les appareils de mesure du vaisseau et les environs directement à travers le hublot latéral. Il n'avait plus vu telles scènes de chaos depuis la dernière guerre civile sur Ord Mantell.

Quelques heures plus tôt, il était plusieurs centaines de kilomètres au dessus, sur le croiseur qui faisait route pour Mon Calamari, là où lui et d'autres dignitaires Jedi et politiciens devaient inaugurer les nouveaux chantiers navals ultra modernes de la République. Mais tout d'abord, des messages de provenances diverses les avertissant de problèmes dans le secteur et de la présence de vaisseaux de guerre d'origine inconnue autour de la voie Perlemienne ; puis les appels de plus en plus alarmistes de la Force lui avait bien vite fait comprendre que Mon Calamari n'allait être que le moindre de ses soucis pour les heures à venir. Dans sa cabine privée, il avait eu accès à d'étonnantes informations via l'Holonet faisant état d'une menace mystérieuse et soudaine sur Felucia, non loin de la position de son croiseur. D'après les journaux diffusés en boucle et en urgence, une catastrophe s'apprêtait à frapper la planète, un, ou plusieurs astéroïdes de taille variable avaient fait leurs apparitions dans l'espace. Chose à priori impensable, scientifiquement impossible sans que les autorités en soient informés des semaines, voir des mois à l'avance. Chose pourtant parfaitement vrai, surtout aux yeux de la Force qui pouvait accomplir touts les miracles. Et c'est après la confirmation du croiseur léger de reconnaissance de la flotte qui ralliait Mon Calamari qu'il comprit qu'aussi saugrenue que la situation pouvait paraitre, elle n'en demeurait pas moins authentique.

Les frontières avaient été délaissées, de nombreux vaisseaux impériaux avaient été réquisitionnés pour l'évacuation d'une partie de la population de Felucia si bien que le croiseur républicain put s'engouffrer dans l'espace impérial jusqu'au secteur Thanium. Tandis que les autorités dirigeantes de Felucia furent contactées par les républicains montrant patte blanche à l'approche du secteur, Leto prit la décision d'aller voir directement à la surface de la planète pour répondre à plusieurs de ses interrogations avant que le cataclysme, visiblement inévitable ne s'abatte.

- « Restez en vol stationnaire au-dessus de ce bâtiment, une fois que nous serons débarqués, restez en attente dans la haute atmosphère de la planète. Ne vous posez sous aucun prétexte. Rapport de situation toutes les heures. Indiqua le Jedi au deux pilotes de la navette Ministry avant de partir vers la soute arrière.

- C'est le débarquement le plus foireux de ma vie ! » Lança l'un d'eux avant de pencher le manche de direction de son engin afin de le rapprocher de la surface.

L'équipe avait déjà été constituée une heure auparavant, des éléments disponibles avaient été rassemblés de la flotte toute entière pour monter une escouade d'intervention dans l'urgence. Outre Vorkosigan qui avait prit l'initiative de descendre sur Felucia, il y avait le Trandoshan Galdur, veilleur Onderonien mit à la disposition de la République par l'Ordre, le Caporal de l'armée républicaine Korgan Kessel et le Commandant des Forces Spéciales Deran Sarlions.

Au fond de la soute, le Jedi ouvrit le sas et fut tout d'abord éblouie par une avalanche de couleurs chatoyantes de la végétation alentours. Puis à mesure que la navette se rapprochait de la civilisation, sa vision put s'adapter. Il ressenti aussitôt une bouffé de chaleur étouffante s'engouffrer dans l'intérieur de la navette, tandis que l'atmosphère saturée en humidité manqua de faire perler une goutte sur son front. Si son organisme de lézard humanoïde ne lui aurait pas privé de cela, nul doute qu'il aurait aussitôt transpiré au simple contact de l'air ambiant de Felucia.

Si les colons Gossam n'avaient pas sut durablement installer leurs cités et leurs installations à la surface de Felucia tant la flore était envahissante et dangereuse, il en était tout autre pour l'Empire. Depuis que Felucia était devenue leur territoire, les services de colonisation et de génie civil impériaux avaient littéralement terraformé la planète, rasant des milliers de kilomètres carré de jungles de champignons et stérilisant les sols à grand renfort de canons orbitaux et de projection de gaz. Ainsi étaient sortis de terre depuis quelques années des villes de permabéton et d'acier auxquels se mêlaient, dans un étrange mélange les champignons géants et translucides poussant à travers les fissures de la pierre et les lierres s'enroulant avec vigueur autour des structures métalliques jusqu'à en modifier leur intégrité physique.

Leto constata, du haut de sa position avantageuse que plus on s'éloignait du cœur de Kway Teow, et plus on pouvait distinguer des bâtiments de formes diverses au proie à la nature qui reprenait triomphalement ses droits. Lorsque la navette se fut stabilisée, six mètres au dessus du toit recouvert de lichen d'un bâtiment à étage unique, Leto bondit en contrebas, très vite suivi par ses compagnons du jour. Lorsqu'ils furent tous réunis et que la navette avait reprit le chemin des airs, le Jedi s'approcha du rebord du toit où il put observer le mouvement de masse, désordonné et brutal vers l'astroport, plus au sud. Laissant vagabonder son regard à travers la foule, il comprit vite qu'il serait aussi inutile que dangereux de tenter de se frayer un chemin à travers l'artère principale. Le brouhaha était dérangeant et incessant, ici et là on pouvait entendre des râles, des pleurs, parfois même des coups de blaster et encore plus de plaintes et de cris qui répondaient. Pourtant, le Jedi constata qu'aucune place forte n'avait été installée par les autorités. Lorsqu'il s'agissait de maitriser une foule dans un vaste espace comme l'artère qui se présentait sous ses yeux, il convenait d'installer des tourelles, des miradors ou quelques installations qui puissent redonner aux forces de l'ordre l'avantage du terrain. Or, dans le cas présent, rien ne semblait avoir été fait. Les quelques gardes et soldats impériaux dans la mêlée se démenaient comme de beaux diables pour contenir les flux écrasant de fuyards paniqués. Ce qui poussa Leto à penser que cet état de panique avait été si soudain que même les forces armées impériales n'avaient put prévoir le coup.

L’absence de place fortifiée, de tourelle de défense et de groupement de force stratégique dans les rues de la cité aiderait probablement le petit groupe à progresser. À moins que le message qui avait été envoyé au bureau du Moff local par la République avant le débarquement du Jedi n'eut été reçu et comprit, ce qui éviterait logiquement que Leto et ses comparses se fassent prendre pour cible par les soldats impériaux. Cependant, il se souvint que lorsqu'il avait prit la navette, le message n'avait pas encore accusé réception, et il avait demandé à l'officier du croiseur de le tenir informé par comlink si il y avait de la progression à ce sujet. Si bien qu'il n'était pas sûr que le Moff de Felucia soit au courant de la présence de hauts dignitaires républicains à même le sol impérial, ici et maintenant.

Qu'à cela ne tienne, c'était un instant de crise, il fallait savoir faire fi des protocoles et agir avec réactivité. Au vu de la situation et des scènes effrayantes de chaos qui se déroulaient sous les yeux du Jedi, que le Moff du coin soit au courant de sa venue ou pas n'y changerait rien. C'était le bordel, et pas qu'un peu !

En s'éloignant du rebord du toit, il s'adressa à ses trois compagnons, tous de solides gaillards en arme :

- « Impossible d'emprunter la voie principale, nous allons progresser par les rues annexes jusqu'au nord. D'après la carte que nous avons vu dans la navette, le poste de commandement impérial se trouve au nord de la ville, à un kilomètre et demi. Expliqua le Falleen en prenant soin de hausser la voix suffisamment pour couvrir le capharnaüm ambiant. Il désigna la direction où aller d'un signe de tête et s'assura que tous avait bien comprit l'objectif. Nous devons entre en contact avec le Moff Sigmund Kreing, dirigeant de la planète. Notre but n'est malheureusement pas d'aider la population car dans l'immédiat, nous en sommes incapables, mais de déterminer si le Moff est conscient et responsable de la situation désastreuse dans laquelle se trouve Felucia. Sous entendu, comme chacun devait s'en douter dans le groupe, qu'une paire d’astéroïdes gros comme les testicules d'un Rancor ça n'apparait pas dans l'espace comme par magie en moins d'une demi journée standard. Si cela est nécessaire, nous devront mettre Kreing en état d'arrestation et l'extraire hors du territoire impérial, si possible en restant en vie. En route. » Conclut le Jedi en prenant les devants.

Il se dirigea vers le rebord du toit, mais dans la direction opposée où il se tenait quelques minutes auparavant. L'immeuble sur lequel ils se trouvaient était peu élevé, il était possible pour des individus physiquement très entrainés comme eux de sauter en contrebas sans se faire la moindre foulure. D'un coup d’œil, le Jedi jugea qu'il n'y avait aucun danger imminent, vers sa gauche se trouvait l'ouverture à l'artère principale, impraticable ; sur sa droite, la ruelle s’enfonçait dans le cœur de la ville. Il passa par dessus le rebord de pierre dont la surface était ci et là recouverte d'une fine pellicule d'huile bleutée issue des étranges variétés de champignons alentours puis posa pied à terre. La ruelle était assez large pour ne permettre qu'à deux membres du groupe de progresser côte à côte, les deux autres étant obligés de suivre en file indienne.

Leto prit la tête du cortège, d'un pas leste, il parcourut une dizaine de mètres avant de bifurquer devant un bâtiment bas de plafond et au mur d'acier visiblement très épais, une sorte de bunker ou d'armurerie impériale qui avait semble-t-il déjà été vidée de son contenu que l'ont devine destructeur. Mais avant de pouvoir faire un pas de plus, le Jedi vu son passage barré par deux énergumènes sortis de nul part, l'un d'eux brandissant un petit pistolet blaster détérioré mais en état de fonctionnement. La situation passablement chaotique avait tout naturellement attisé la soif d'anarchie d'une partie de la population, et les bas instincts de bon nombres de petits caïd s’éveillaient ici comme une fleur au soleil du matin. Cependant, entre une pauvre victime apeurée et cherchant à s'enfuir d'une planète vouée à la destruction, et un Maitre Jedi présent dans cet enfer de son plein gré, il y avait une sacrée différence. Ce que les deux compères, de race Humaine et vêtus de tuniques de contrebandier typiques et usées comprirent rapidement.


Jet de Charisme: impressionner les agresseurs sans combattre
Charisme: 6
Résultat: 6

Jet de Charisme réussi !



Le premier, celui au blaster pointait de moins en moins fermement son arme vers Leto à mesure que les secondes s'égrainaient, tandis que le second commençait déjà à faire marche arrière lorsqu'il vit le visage impassible de sa cible.

Le Jedi ne se laissa aucunement démonter et de sa main droite prit soin d'écarter sa bure de sa hanche, laissant à la vue de tous son sabre-laser reluisant, fidèle à son poste, accroché à sa ceinture. L'homme au pistolaser saisit alors qui il était, ou en tout cas de quoi il était capable. Sur Felucia, comme sur beaucoup d'autres planètes conquises par l'Empire, on avait apprit à craindre et respecter ceux qui possédaient un sabre-laser. Souvent des Sith, toujours des gens particulièrement dangereux et importants. Importuner un Sith était synonyme sur certaines planètes de malédiction pour des générations entières, les représailles ne se contentaient pas de prendre à parti uniquement le responsable des désagrément causés aux Sith, mais bien souvent sa famille et ses descendants pendant de nombreuses décennies.

Et c'est sans mot dire, comme ils furent arrivés, que les deux gredins prirent la fuite. Jamais Leto n'aurait été si soulagé et heureux d'être prit pour un Sith, les deux individus que l'intelligence n'étouffait guère n'ayant même pas fait la différence entre la bure de Jedi du Falleen et les accoutrements généralement plus sombres de leurs bourreaux de cette partie de la galaxie.

La voie était désormais dégagée, il fallait continuer vers le nord pour atteindre le centre de commandement du Moff.

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Jet de charisme de Leto réussi !

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Tour de : Deran. Compétences à utiliser : Force OU Dexterite.
Galdur
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« … Et pourquoi moi, au juste ? » questionna Galdur.
Son supérieur hiérarchique et lui déambulait dans les couloirs de la caserne principale des rangers. Le capitaine en question trimballait avec lui un épais dossier qui était sans doute annonciateur de beaucoup de remue-ménage dans la galaxie.
« C'est une bonne question. En fait, on pensait que vous auriez été le meilleur candidat pour rejoindre Félucia. Vous connaissez les lieux ? »
 « Carrément. J'y ai grillé l'cul d'un Acklay quand j'étais encore jeune. Tout ça avec une fronde ! » répliqua t-il fièrement.
Le capitaine hocha la tête sans mimer d'air sceptique. De toute façon, c'était tout simplement un miracle de voir le trandoshan sans sa fronde, puisqu'il l'utilisait pour absolument tout, dormant même avec en prétextant que cela « capturait » les mauvais rêves.
« Alors vous serrez ravi d'apprendre que je peux confirmer votre affiliation sur place. Par contre, vous serez sans doute moins heureux de connaître les conditions de la mission... »
« Quoi, on veut encore que j'aille déboucher un bantha constipé ? »
 « Hm, non. C'est un endroit public et des civils seront présents, donc je ne veux aucun dégâts collatéraux. Ca veut dire : Hors de question de faire tout péter ou bien de faire appel à vos prétendus « grigris doshiens ». Ok ? »


Galdur eut l'air déçu.
« Dommage, j'avais pas mal de trucs en réserve... »
« Bon... Laissez moi vous expliquer les détails... »


- - - - -


Et ainsi, il s'était retrouvé embarqué dans la navette à destination de Félucia, avec … des collègues d'horizons différents qu'il ne connaissait guère. Comme il ne savait que faire de son temps libre, il s'était mit à chanter un certain temps jusqu'à ce qu'on lui demande raisonnablement de se la fermer.


« Sans déconner les mecs. J'sais bien qu'on s'connait pas mais hé, c'pas comme si on allait foutre les pieds en pleine chasse aux rancors ! »


Non, c'est vrai, mais en apercevant l'état complètement sans dessus dessous de la ville, il se dit aussitôt qu'il n'était en réalité peut-être pas si loin que cela de la vérité. Même la chasse aux rancors organisée était plus calme que cela.


« Woooh... Sacré bordel de cul de foutre de Hutt. J'ai jamais vu autant de bordel depuis le festival annuel de lancer de rat-womps sur Dantooïne. »


Ils mirent le pied à terre et eurent l'occasion de mesure un peu plus l'ampleur des dommages et de l'agitation qui secouait la planète. Apparemment, c'était du sérieux. Son camarade Jedi, sans doute, un espèce de bonhomme aux yeux flippants que Galdur ne connaissait guère, fournit une brève description de l'objectif. C'était clair et concis, au moins. Ils se mirent alors en route afin de mettre le grappin sur le Moff des environs. En chemin, Galdur ne pût s'empêcher d'adresser quelques paroles à l'humain en armes, un certain... Korgan ?


« Pssst ! Hé... entre nous, la force c'est bien beau, mais y'a rien de mieux que les bons vieux fétiches du placard, hein ? Il paraît que tout les soldats en ont un sur eux, même si c'est leur flingue. T'en as ? Ça porte bonheur de partager les grigris. » chuchota t-il.


En chemin, il se mit à déballer sa propre collection de « portes-bonheurs «  qui prenaient la forme d'une série de trucs et de machins accrochés sur une longue ficelle qu'il sortit de sa doublure de veste.
Dans l'ordre, il y avait des plumes, un crâne de petit rongeur, un os quelconque, une brindille d'une plante inconnue, un morceau de corde noué, une patte de lézard bira bira, un tissage en cordelettes, un bout de tissu rouge, un insecte prisonnier dans l'ambre et une tête réduite d'un petit carnivore. Et un collier de dents de requins des mers de Trandosha qu'il portait autour du cou.
Il aurait bien continuer de déballer son jeu et d'adresser des vœux secrets si deux individus ne s'étaient pas mit sur leur chemin. Fort heureusement, le bon ami Leto, qui visiblement, savait comment se tenir pour faire fuir les bleus manquant de volonté, parvint à les faire déguerpir sans même faire preuve d'une once de violence.


D'accord, sur ce point là, il était clairement plus doué que lui.


« Davjäan inyameet! Ha ha ! Vous avez vu leurs têtes ? J'espère que ça continuera comme ça à l'avenir. Beau boulot. Comme quoi les baffes dans la gueule règlent pas tout... Enfin, presque pas tout. »


Dès lors, ils poursuivirent un peu leur route vers le nord en se frayant un chemin à travers les ruelles en ignorants comme ils pouvaient les plaintes des gens environnants. Ce n'était pas toujours facile. Certains restaient à leur place là où d'autres semblaient visiblement hésiter à leur sauter dessus pour x ou y raisons. D'autres encore passaient pour réclamer de l'aide mais furent envoyés tout simplement sur les roses. En dépit d'être assez éloigné des pensées humaines ou tout simplement Jedi, il n'aimait pas vraiment ce genre de situation. Les pillards étaient quand à eux trop occupés à s'approprier tout ce qu'ils pouvaient pour composer une quelconque menace. En tout cas, pour l'instant. Mieux valait éviter les coupes-jarrets.  


Un peu plus loin, ils firent face à un obstacle. Une barricade de débris bouchait intégralement la rue et empêchait la progression.


« Oh allez ! Faites pas chier avec vos merdes. Pouviez pas les foutres ailleurs ? » aboya Galdur en contemplant la pile.  


Il tourna la tête et inspecta les bâtiments sur les cotés. Inutile de perdre du temps à faire le trajet en arrière pour prendre une autre voie.



Jet de Force : Enfoncer une porte adjacente.
Force : 5
Résultat : 4


Notant que les plantes et les émeutes avaient provoquer des dégâts sur un édifice sur leur droite, Galdur approcha de la porte et toqua.
" Attention derrière, on rentre ! " prévint t-il.
Il se recula alors et envoya un bon coup d'épaule droit dans l’encadrement, faisant sauter les supports de l'accès et envoyant le morceau de métal sur le sol dans un nuage de poussière. Le trandoshan s'engouffra dans l'édifice, passa a proximité d'une famille de locaux médusés de cette irruption pour aller ensuite ouvrir une fenêtre.
" Oups. Mes excuses messieurs dames. " dit-il.

Il passa au travers et se retrouva alors derrière la barricade, prêt à poursuivre sa route.


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Jet de Force de Galdur réussi : + 2 points !


Total des points : 3/40



Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Agilité OU Intelligence.
Korgan Kessel
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« Félucia ? Sans déconner ? »

J'crois que c'est les seuls mots qui me viennent à l'esprit lorsqu'on m'annonce la nature de la mission. Si j'étais pas assis, j's'rai tombé sur l'cul... Putain. Là j'me dis : encore une mission de merde. Fait chier, j'ai fais quoi aux dieux de cette galaxie pour toujours me retrouver sur des coups pareils ?? Parce que bon... Après Artorias, Byss, Aargau, puis encore Artorias... Felucia... Sérieux, y'a de quoi devenir taré...

***

Quelques heures plus tard, juste avant de sauter de la navette

Le vent me fouette la gueule. Et pas genre la petite brise matinale... Nan un vieux vent de merde, qui apporte son lot de senteurs apocalyptiques. Odeur de cramé, mort, désolation. Franchement, j'ai pas mis les pieds dans un enfer pareil depuis un bout de temps. En plus quand je vois la gueule de mes camardes du jours, je me dis : Korgan va vraiment falloir te sortir les doigts du cul cette fois. Parce bon... Un Ministre Jedi et un Transdotruc qui ressemble à rien, et qu'à l'air encore plus débile que moi. Mais bref. La mission c'est la mission. Je ferme ma gueule et j'obéis... Quoi que, une remarque me vient à l'esprit :

« Hé les gars... »

J'avise la hauteur qui nous sépare du sol. J'ai déjà sauté de bien plus haut. No prob bob.

« J'suis le seul à me dire que cette putain de planète porte un nom à la con ? Félucia... A quelques lettres près ça fait Fellation... J'dis ça j'dis rien moi ! »

Ouais on se jette dans la gueule du loup sur le petit monde bandant de Fellation. Ca s'invente pas. Putain, la vie à un sens de l'humour merdique. J'm'en serai bien passé.

Je saute, l'opération commence pour de bon. Plus de retour en arrière possible.

***

Quelques instants plus tard,

C'est encore pire que ce que j'imaginais. C'est le chaos le plus total. On est obligé de prendre des chemins détournés pour espérer atteindre notre objectif. Sérieux j'ai pas tout compris, en même temps j'suis pas payé pour réfléchir hein. Faut qu'on arrive jusqu'à l'enfoiré qui dirige ce monde. Putain, y'a des fois, même souvent, je critique nos connards de politiciens qui branlent du vent à longueur de journée... Mais là, franchement, l'empire déconne grave merde. Enfin, c'est surtout cet enculé de Moff déconne grave ! Tous ces gens qui hurlent, qui crèvent, putain ! C'est pas que j'suis un sentimental, mais ça me fou les glandes merde !

Face d'écailles me coupe soudain dans mes pensées. J'pige pas son fétichisme pour les trucs inutiles. Faudrait m'expliquer l’intérêt de partir en mission avec tous ces gri-gri à la con. Moi j'crois pas en grand chose, et sûrement pas en la chance. Tout ce qui compte c'est de rester concentré, et « aware » ! Alors, lorsqu'il me montre tout son barda, j'tente un truc :

« Mon grigri ? Les miens sont dans mon slip : service trois pièces en parfait état de fonctionnement. Là tout de suite c'est pas vraiment le moment... Mais si t'y tiens, j'te montre tout ça après la mission... Tu m'en dirais des nouvelles... »

Alors là, c'est sur : je vais passer pour un putain de gros pédé. Mais rien à battre ! Cette face d'écailles peut bien penser ce qu'il veut... J'espère juste que ça va le motiver à moins m'adresser la parole... Parce merde quoi : on est pas payé pour faire causette ! Si mon but dans la vie c'était de blablater, j'me serai lancé en politique, et j'aurai rien branlé de mes putains de journées...

***

Quelques minutes plus tard,

Ok, je le reconnais : face d'écailles à du style. J'aurais pas fait mieux avec cette porte. Au moins le type a du réflexe, il réagit vite. J'me décontracte un peu. Entre le Jedi qui fait pisser tous les bouseux dans leur froc et lui, on a peut-être notre chance finalement ! Ouais, j'ai toujours été un putain d'optimiste. Sa dernière remarque me fait sourire. J'me déride un peu. Du coup, je peux pas m'empêcher de rajouter :

« Et pensez à bien verrouiller vot' porte la prochaine fois... Parce que y'a vraiment des types pas nets qui traînent dans le coin... »

Haha. Trop drôle. On serait pas sur un monde hostile, entouré de milliers de connards capables de nous plomber le cul à coup de lasers mortels, peut-être que j'aurais explosé de rire. Ni une ni deux, on passe tous par la fenêtre. On se retrouve de l'autre coté de la barricade. De ce coté tout à l'air beaucoup plus calme. Je trouve ça louche.

« Hé les gars... Cette barricade... A votre avis elle est là pour quoi ? »

Question existentielle... Mais bon, une barricade c'est soit pour empêcher les gens de passer, soit pour les empêcher de sortir. Dans un cas comme dans l'autre, j'me dis que c'est pas pour rien qu'elle est là, c'est sûrement pas une déco urbaine new age façon art de rue. Aussitôt mon cerveau cogite. Ouais bon, c'est pas souvent que ça arrive, alors ça fume un peu.

Pendant ce temps, on continue de progresser dans la petite rue parallèle à l'artère surpeuplée. J'sais pas si c'est un effet de ma question laissée sans réponse, mais on avance un peu plus prudemment. Soudain, un bourdonnement de moteur me fait dresser les poils de l'échine. Par réflexe, je me jette sur le coté, derrière une benne pleine d'ordures nauséabondes. Mes deux acolytes, fautes d'autres options font la même chose. Bah ouais, personne n'est assez con pour rester au milieu d'une rue lorsqu'un truc inconnu se pointe devant.

Dix mètres plus haut, un énorme véhicule blindé apparaît à l'angle d'une intersection. Le truc mastoc. Rectangulaire, monté sur huit roues. J'reconnais immédiatement la silhouette, j'en ai déjà trop vu : un transport de troupes blindé, modèle impérial. Ces machins ont un blindage de l'épaisseur de ma cuisse, à l'intérieur y'a peut-être dix, quinze hommes. Au sommet trône une batterie laser capable de nous couper en deux en quelques tirs... On a bien fait de se planquer ouais.

Et là je pige.

La barricade : c'est la limite d'une zone sous contrôles des impériaux, ou un truc du genre. J'imagine le tableau... Sûrement par manque de moyens ou d'effectifs, ces enflures laissent les civils s'étriper sur les axes principaux... Ils se sont retrancher dans ce petits secteurs plus facilement contrôlables. Ouais, ma main à couper que c'est ça ! Mais du coup, qui dit zone restreinte, dit qu'on va se faire tirer comme des lapins si on croise ces enfoirés...

Faut voir le bon coté des choses... On risque plus de tomber sur des petites frappes comme tout à l'heure... J'hésite. Je me suis retrouvé devant, j'ai l'initiative. Tirer dans le tas ? Même si ça me démange, ça serait signer notre arrêt de mort... Et pour tailler le bout de gras avec un Moff impériale y'a deux conditions à remplir : arriver en vie, et éviter de massacrer tous ses hommes... Parce que bon. Bref. Que faire ?

Soudain, j'ai une sensation étrange, comme un picotement, à l'arrière du crane... Merde, je crois que c'est une idée ! Ouah, ca m'arrive pas souvent... Ca fait tout bizarre !

J'vois le véhicule tout-terrain qui s'éloigne lentement. Ses huits énormes roues lui assurent une tenue de route à toute épreuve sur terrain accidenté... En contrepartie, le châssis est assez haut..

Il vient de bifurquer, il nous montre son cul... Il remonte la petite rue dans le même sens que nous. Là j'me dis... Putain ouais ! On l'a notre ticket d'entrée ! Ouais ! J'ai déjà vu ça dans une film..

« Les gars... »

J'suis surexcité !

« Va falloir me faire confiance.... »

Je me redresse prêt à bondir.

« On fonce ! »

Je m'élance en sprint. Par expérience, j'sais que ce genre d'engin a une faiblesse : y'a aucune ouverture à l'arrière, dans le blindage. Alors c'est sur, niveau conception, c'est le top pour protéger les gars à l'intérieur... Mais en contrepartie, ça fait un putain d'angle mort à l'arrière pour le conducteur. Y'a que le type, en haut, qui contrôle la tourelle laser qui peut couvrir la zone, à condition de la tourner à 180°... Et là, visiblement, le type est concentré sur l'avant du véhicule, pour être sur que rien ne va leur couper la route. Si ça c'est pas de l'ouverture, j'y connais rien !

Je fonce. L'air siffle à mes oreilles. Pas le temps de me retourner pour voir si les autres me suivent. S'ils sont pas cons, ils le feront. Le transport blindé avance lentement, prudemment, à moins de quinze kilomètres heure. En moins de trente secondes, je suis à son niveau...

[Jet d'agilité pour faire une glissade, passer sous le châssis, et m'y agripper]

Sans être un putain d’athlète, j'ai quand même une bonne forme physique, doublée d'un entrainement digne des Forces Spéciales... Etre Epicanthix ça a ses avantages... Enfin bref, tout ça pour dire que je gère à mort. J'suis un vrai dieu. Je me jette sous le véhicule, façon glissade. Je tends immédiatement les mains. Elles se referment sur le premier machin qui dépasse. J'ai jamais été un pro de la mécanique, j'saurai pas dire de quoi il s'agit. Mais bref. Je m'y accroche, passe me pied gauche derrière un tuyau, le droit pareil. De ma main libre, je choppe le filin fixé à ma ceinture tactique. D'hab ça sert pour les descentes en rappel, mais là, on va dire que je viens de lui trouver une autre utilité. En quelques manipulations, rien de très compliqué, je passe le câble autour de plusieurs tuyaux et supports qui m'ont l'air solides. En même temps, les Impériaux sont réputés pour construire des trucs énormes et endurants. Comme ma bite. Bref, je me retrouve solidement attaché sous le châssis. Je peux relâcher un peu la tension dans mes bras... Je lance alors la cantonade :

« Et voilà comment les abrutis vont nous conduire droit chez eux ! »

Encore faut-il que le véhicule remonte les rues jusqu'au palais du Moff... Au pire, on improvisera s'il bifurque à nouveau. Je me serai jamais lancé dans ce genre d'acrobatie si j'avais pas eu un minimum de confiance en mes camarades du jours. Je me dis, le Transdoshan, tout comme le Jedi ont l'air d'être des types solides. Si je peux le faire, eux aussi... Sinon ils ont rien à foutre ici, parce que c'est que le début des emmerdes...
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Jet d'agilité de Korgan réussi : + 2 points !


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Tour de : Leto. Compétences à utiliser : Agilité OU Force physique
.
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Cela faisait moins d'une demi heure que Leto se trouvait sur le terrain accompagné de ses trois camarades du jour que déjà ceux-ci avaient l'air très à l'aise. Le Jedi ne s'était pas permit d'analyser leurs comportements outre mesure ou de sonder leurs esprits, leurs personnalités un brin extraverties suffisaient à comprendre qui ils étaient. Très vite, le Trandoshan et le caporal échangèrent quelques paroles, bien que ceux-ci n'ai pas donnés véritablement l'impression qu'ils soient très copains. Sur le coup, cela avait fait très étrange à Leto de se situer aux côtés d'un Trandoshan qui ne passe pas chaque minute de sa vie à élaborer un plan machiavélique pour exterminer la race Wookie. Quand ceux-ci n'étaient tout simplement pas préoccupés par la façon dont ils allaient décapiter le Maître Jedi, devenu depuis quelques temps leur ennemi juré.

Et quand bien même il avait défoncé la porte à grand renfort de coup d'épaule bien senti, Leto ne parvenait pas à ressentir en lui toute la hargne et la cruauté de ses congénères. Il avait plutôt jugé son acte comme celui d'un combattant d'expérience, prompt à réagir vite et bien et doué d'une capacité d'adaptation très intéressante. Surtout dans la situation délicate dans laquelle ils se trouvaient touts les quatre. Aussi, il avait perçut des bribes de la conversation que lui et Korgan avaient eu et en avait tiré une conclusion, peut-être hâtive et incertaine, mais en tout cas très intéressante. À savoir que le Trandoshan semblait avoir des croyances, peut-être en une force supérieure, une énergie omniprésente. Ou peut-être tout simplement croyait-il en la chance, celle qui arrange bien les choses et qui accable de fatalité ceux qui le méritent. Leto connaissait assez mal le fonctionnement de la société Trandoshane, les mythes entourant leur Déesse et leur système de point. Mais il préférait faire équipe avec un partenaire qui croyait en quelque chose plutôt qu'avec un être désabusé à qui on ne pouvait plus rien faire espérer ni croire. Car en général, ce genre d'individu n'avait plus rien à perdre, et pouvait être extrêmement imprévisible, dangereux. De plus, cela prouvait que le Trandoshan avait une conscience, ce qui, en temps de guerre n'était pas du luxe.

Le second comparse à avoir prit la parole pour le moment était probablement un des individus les plus imposants que le Jedi ai vu, pour un Humain en tout cas. Encore que, Humain, reste à prouver, Leto estima qu'il s'agissait plutôt d'un Epicanthix, quand bien même cela n'avait guère d'importance. Malgré son mètre quatre vingt dix passé, le Falleen se sentait drôlement petit à côté des deux armoires à glaces qui le suivait. Pour autant, le caporal républicain avait bon fond, visiblement toujours le petit mot pour détendre l’atmosphère. Leto n'y prêtait que peu d'importance, mais il se doutait que ce genre de comportement pouvait passer aux yeux d'autres soldats pour du je-m'en-foutisme enfantin. Peut-être un moyen de se rassurer ? Souvent, le simple son de la voix ou le fait de se forcer à débiter quelques âneries en pleine situation de stress suffisait à apaiser les nerfs. Mais il s'agissait aussi, peut-être tout simplement du caractère enthousiaste du soldat. Qu'importe, tant que celui-ci faisait bien son travail, et malgré son grade relativement modeste, Leto put constater très vite que ses gestes et son comportement, notamment fusil en main était très professionnel.

Peut-être un peu trop détendu soudainement par l'assurance et le semblant de maitrise dont faisaient montre ses acolytes, Leto se surprit à penser à une boutade qu'il aurait voulu lancer en réponse à Korgan. Lorsque celui-ci conseilla aux pauvres habitants de la maison envahie par les quatre guerriers de verrouiller leur porte car ''des types pas nets'' rodaient dans le secteur, le Falleen se demanda si en vérité il ne devait pas parler de lui et des autres. Puisqu'au final, le Jedi et les soldats semblaient plus dangereux encore que les petits malandrins jean-fesse qu'ils avaient croisés tout à l'heure.

Leto fit bien de ne pas se laisser aller car l'instant d'après lui réclama toute sa concentration. Se dissimulant derrière un petit aseptiseur d'air destiné à éradiquer les spores des quelques champignons toxiques alentours -des appareils disséminés dans toute la ville pour rendre les environs vivables autrement que pour les Feluciens, Leto vit défiler le transport blindé impérial à moins de quatre mètre de sa position. Il ne savait pas si tous ici présent avaient déjà vu un de ces engins, mais lui le reconnu pour avoir eu l'occasion d'étudier succinctement le matériel militaire récent de l'Empire, sans pour autant en connaître toute les failles. Mais il n'eut pas le temps de freiner les ardeurs de son co-équipier qui s'était déjà élancé vers sa cible :

- « Attendez, nous devons le ... ! Trop tard, Korgan était déjà à douze mètres devant, en quelques foulées il allait atteindre le blindé et s'y accrocher. Dés lors qu'il eut atteint le transport, Leto comprit ce que le soldat avait l'intention de faire. Et il constata qu'il avait réussi son entreprise, c'était malin, et il était habile, mais il y avait un détail que le caporal n'avait pas prit en compte. Un détail qui pourrait bien lui coûter la vie ! Sans plus tarder, il se tourna vers le Trandoshan et le gradé et expliqua : Ce blindé se dirige vers le prochain poste de garde, et si ils ont respectés le protocole, ils ont installés des détecteurs thermiques pour chaque passage de véhicule, afin de dénicher toutes traces intrusives. Dit-il de façon alarmante, en se relevant il ajouta : Il ne va pas bien vite, si nous nous dépêchons et si nous coupons à travers cette ruelle en face, nous arriverons au poste de contrôle avant lui. On avisera une fois là-bas, il ne faut absolument pas qu'il se retrouve seul où il est mort ! »

Sans attendre l’acquiescement de Galdur et Deran, Leto jeta un œil sur la gauche, puis sur la droite avant de bondir à travers la voie dégagée pour rejoindre l'encablure juste en face. En traversant le chemin, il avait vu du coin de l’œil le véhicule bifurquer, il ne lui restait qu'une centaine de mètres à parcourir tout au plus avant de se voir stoppé au poste de contrôle. Pas le temps de demander au Trandoshan et au militaire de déchausser leur talon aiguille, tout allait se jouer en quelques secondes. Leto fondit alors à travers la ruelle, l'ombrage créé par les bâtiments mi-haut adjacents lui conférent une discrétion tout à fait appréciable lorsqu'il parvint à l'arrière de la structure visée. Il n'y avait là qu'une petite tranchée et quelques caisses de matériel renversée pour former un semblant d'obstacle censé freiner une attaque massive de civil, rien de bien solide en somme.
Le Jedi sauta facilement au dessus de la tranchée, songeant que ses compagnons n'auraient aucun mal à faire de même et ouvrit la porte arrière du poste de contrôle, par chance non verrouillée.

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L'intérieur du bâtiment était sombre, assez exiguë et avec absolument aucun confort, un véritable centre de contrôle militaire en somme. Bien différent des nuanciers très vivaces de vert, bleu et jaune que proposaient les extérieurs de Felucia. Gris, terne, froid et métallique. Encerclé d'écran et d'ordinateur en tout genre à l'éclat rougeâtre, sur sa droite, Leto remarqua un support de rangement fixé à même le mur mettant à disposition six fusils blaster et autant de cellules d'énergie de rechange tandis que devant lui, penché sur une console de commande un officier impérial grommelait. Ce dernier, de taille moyenne et monté de son calot réglementaire ne prit pas la peine de se retourner, quand bien même il avait entendu le coulissement de la porte dans son dos.

- « Ah, Drazin, c'est toi ? T'en as mis du temps bon sang, j'y comprend rien à ce nouvel ordinateur, tu veux bien y jeter un œil ? » Fit l'officier impatient, croyant s'adresser à un de ses collègues, peut-être même son subordonné. Ce qui signifiait qu'il y avait encore un impérial dans les environs que Leto n'avait pas croisé.

Jet de Force : assommer l'impérial
Force : 4
Résultat : 3

Jet de Force réussi !


Pas le temps d'y penser, si l'officier voulait de l'aide pour maitriser l'ordinateur, le Jedi était prêt à la lui fournir. D'un pas sûr, il s'approcha dans le dos de l'homme et lui porta un vigoureux coup du tranchant de la main sur la nuque. Leto surplombait de deux bonnes têtes l'impérial et le poids de sa frappe eu facilement raison de ce dernier qui tomba sans connaissance aussitôt. À l'extérieur, il discerna le grondement grandissant du véhicule blindé qui arrivait devant le bâtiment, à travers le hublot il constata qu'il s'agissait bien du transport emprunté par Korgan puis reporta son attention sur le tableau de bord qu'il avait sous les yeux. D'une rapide recherche panoramique, il entra dans le programme de gestion des systèmes de sécurité et put désactiver les capteurs thermiques du poste de contrôle. Par chance, l'officier avait déjà entré son code d'authentification, lui permettant ainsi de faire ce qu'il voulait du système informatique tout entier du poste de sécurité.

Le blindé s'arrêta, les alarmes ne se déclenchèrent pas et rien sur le moniteur ne bougea, Korgan n'était pas repéré ...

Cependant, rien ne semblait encore résolu. Et comme l'avait noté Leto en entrant dans la structure, il n'y avait qu'un homme, c'était étrangement dépeuplé pour être un poste de sécurité digne de ce nom. Surtout quand on sait quelle scène de chaos se jouait à quelques avenues de là. Il entendit le claquement d'une paire de botte sur le plancher de plaque d'acier et eut tout juste le temps de regarder par dessus son épaule pour voir fondre sur lui la crosse d'un fusil blaster. Il se laissa tomber sur le côté pour esquiver l'attaque de justesse tandis que l'assaillant fit s'écraser son arme sur le rebord du clavier de l'ordinateur.
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Jet de force de Leto réussi : + 4 points !


Points : 9/40


Tour de : Deran. Compétences à utiliser : Sagesse OU Charisme
.
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Deran regarda le sol défiler à bonne vitesse. La navette survolait une marée humaine, véritable mer de mains, de bras, prêts à vous saisir et à grimper dans votre navette rien que pour se tirer de cette maudite planète qui n'offrirait guère plus de refuge. Le commandant des forces spéciales avait vu la planète de loin, véritable petit paradis à première vu, qui était en fait un véritable enfer, ou alors un paradis éphémère qui allait bientôt connaître sa fin. L'annonce de la nouvelle était telle que Deran ne pouvait s'empêcher de penser, alors que la navette commençait à se stabiliser pour laisser débarquer ces passagers, que face à une nouvelle comme celle-ci, ils devaient être les seuls fous à courir après le responsable du problème plutôt que de se tirer loin d'ici. Ils étaient payés pour ça, mais parfois, le commandant se demandait s'il ne devrait pas demander une hausse de salaire, ou au moins une prime de risque. Le commandant écouta l'avis du caporal. Korgan était une fois de plus en mission avec lui et ce n'était pas pour déplaire à Deran qui cette fois n'avait pas soufflé son nom. Le commandant formait avec son caporal, un véritable duo d'enfer, et souvent... Ils faisaient tout péter quand ils étaient ensemble. C'était leur truc. Les réflexions de Korgan quand au nom de la planète font sourire Deran qui saute derrière le Jedi sans se poser de question, mais un petit sourire aux lèvres tout de même. Sauter de si haut, Deran l'a déjà fait, mais il est vrai que pour quelqu'un de peu entraîné, ça peut paraître un peu fou. Sans se poser d'autres questions, le commandant suit le jedi, dont il n'a même pas pris le nom. Il faut dire qu'il n'a pas eu le temps. Mais pas du tout. 


Les quatre compères ne tardèrent guère à arriver sur un toit. Deran resta un peu en retrait alors que le jedi analysait la situation ou du moins observait la foule en bas. N'importe qui savait que passait par l'artère principale, grande avenue de Felucia était une véritable souricière et que tous seraient ralentis. Ils avaient beau être en arme, et être de solides combattants à la carrure assez forte, On ne leur céderait pas le passage, d'autant qu'ils étaient sur une planète qui était tout sauf républicaine, autant dire qu'ils étaient loin d'être les bienvenus pour les autorités locales, et qu'ils ne pourraient aider personne. La foule amassée là était compacte, pleine de couleur, et si Deran avait été un artiste, nul doute qu'il aurait été inspiré par tant de motifs chatoyants, aux couleurs si diverses. Pourtant, on le sentait clairement, une onde de peur intense se dégageait de cette foule, on entendait les cris des femmes cherchant leurs enfants, celui des hommes hurlant à la mort pour s'échapper, et dans ce chaos, quatre idiot, eux bien entendu, allaient devoir chercher un moff. Deran ne déclara rien bien conscient qu'il allait devoir fermer sa gueule pour une fois. La fine équipe était composé d'un Jedi donc, à l'allure de lézard assez... Bizarre, mais Deran retint sa langue au vu de l'individu qui devait être capable de le broyer d'une seule pression de main. Le caporal bien sûr, faisait parti de la fine équipe qui ne l'aurait pas été sans lui, et l'on retrouvait un trandoshan qui était apparemment fort sympathique. Avoir une bestiole comme lui, c'était plutôt pas mal de toute manière. Ça avait toujours son utilité.


Finalement, le Jedi se retourna vers l'équipe et donna les directives principales, ou plutôt les objectifs de la mission. Ok, on devait aller retrouver le moff, on ne pouvait pas venir en aide à la populace, ça Deran l'avait bien pigé, et si possible, on devait arrêter le Moff. Pas de souci... Et essayer de revenir en vie... Oui, ça pouvait être une bonne option au fond, et Deran se dit qu'il allait suivre la directive. Cette option lui plaisait bien d'ailleurs. Sans un mot, ils suivirent le Jedi... Enfin, sans un mot, c'était parler un peu vite, car le Trandoshan semblait être un bavard et Deran l'entendit discuter avec Korgan. Il parlait de quoi? De grigri? Deran n'eut pas le temps d'en entendre plus que deux gars surgirent devant le groupe, menaçant le Jedi de leurs blasters. Ce genre de types profitaient de la situation pour dévaliser une bonne partie de la populace sans doute, mais ils avaient affaire à bien plus qu'un citoyen lambda. Le jedi, impassible, resta devant eux et ne bougea pas, éveillant déjà la peur chez les deux individus qui finirent par fuir à la vue de son sabre-laser. Un sith s'en serait servi tout de suite lui, mais les deux voleurs n'avaient sans doute pas eu le temps de réfléchir à cela et avait opté pour quelque chose de plus... Rentable: La fuite!! Deran ne pipa pas un mot et préféra s'abstenir de tout commentaire alors que le Trandoshan n'hésita pas à commenter l'action. Le commandant sourit une fois de plus... Décidément, il était tombé sur une équipe de comiques aujourd'hui. Entre Korgan et ses réflexions quand à un foutu nom de planète et le trandoshan et sur ses commentaires de baffes, on avait la totale... Quoique lui ne valait pas mieux dans certains cas, c'était clair.


La petite équipe ne continua pas longtemps bientôt bloquée par une première barricade. Korgan posa une question, à la fois stupide et intéressante. Si il y avait une barricade c'était pour pas aller derrière, ça c'était évident, et c'était pour les empêcher de passer, les empêcher d'aller plus loin, mais pourquoi ici, c'était là une bonne question que le commandant Sarlions se posait aussi. Il préféra se taire, alors que le Trandoshan, plus direct quand à lui pensa à fracasser une porte pour éviter de faire un détour compliqué. Deran suivit cette bonne idée et rentra lui aussi dans la maison alors que le Trandoshan s'excusait auprès des dames. Le commandant repassa par la fenêtre, heureux d'avoir une bêbête comme lui. Un Trandoschan, dans votre camp qui plus est, c'est toujours très utile. Une fois ce problème réglé, ce fut Korgan qui eut la brillante idée de se jeter sous un camion impériale. Non, il ne faut certes pas la prendre dans le mauvais sens, mais le prendre au sens littéral du terme était on ne peut plus... Adapté. L'idée de Korgan n'était en soit pas idiote, mais il n'avait pas pensé à tous les détails, et à vrai dire, lui non plus. Ce fut le Jedi qui prit conscience du problème et rapidement. Deran n'y avait pas pensé, et dans la cohue de ces pensées, il parvint tout de même à avoir assez de réflexe pour suivre le Jedi qui s'élança à la poursuite du camion. Le jedi les entraîna dans des recoins sombres pour arriver le plus vite possible au poste de contrôle. Le militaire suivait comme il pouvait l'allure rapide du Jedi, et derrière lui, le Trandoshan suivait très bien. Il cavalait l'animal bon sang!!


Le Jedi sauta quelques caisses et une sorte de tranchée où avait été jeté pèle-mêles diverses caisses et des barres d'aciers, comme pour faire une sorte de petite barricade qui serait inutile face à une horde de citoyens enragés. Deran sauta lui aussi le petit fossé sans difficultés et arriva droit derrière le Jedi qui venait juste d'assommer l'impérial en poste. L'endroit, sombre et un peu étroit était rempli de matériel impérial, quelques fusils blasters traînaient sur un râtelier.  Déjà armé, le commandant n'en prit aucun. Alors qu'il inspectait la salle où de multiples boutons clignotaient. Quel bordel... Deran était loin d'être doué dans la technologie, lui... Du moment que ça avait une détente et que ça tirait, ça lui convenait. Bon, il ne pouvait pas nier qu'il avait quelques connaissances, et puis, avoir travaillé dans la mécanique des speeders et de quelques transports corellien, c'était quand même un domaine auquel il avait touché. Il contempla le matos malgré tout... On leur fournissait pas de la merde aux impériaux quand même. Leto se chargeait de résoudre le problème de Korgan, qui, trop rapide, était maintenant sous un camion et qu'il risquait d'être repéré. Bon, on faisait quoi, on désactivait tout? On fracassait tout? Deran n'eut pas le temps de penser plus qu'un sinistre craquement l'interrompit. Il fila vers la direction du bruit, fusil pointé devant lui. Par chance, il tomba sur un impérial trop occupé à vouloir fracasser la tête du Jedi qui avait dû  esquiver un premier coup vu la gueule sympathique qu'avait le clavier défoncé. Sans perdre de temps, Deran leva sa crosse et assomma le type d'un bon coup. Il avait évité de tirer, histoire d'éviter les emmerdes, et il voulait éviter les morts. Le type s'étala de tout son long. Le commandant l'avait frappé assez fort, il ne se relèverait pas de sitôt. Le bruit du blindé qui s'éloignait fit comprendre à Deran que le Jedi avait fait ce qu'il fallait pour Korgan, un détail de moins à régler. Soudain, on eut droit à des coups sur la porte, et une voix se fit entendre:


- Tout va bien là-dedans, j'ai entendu du bruit. ça va?


Nom de... Le bruit provoqué par la petite bagarre avait dû attirer une sentinelle. Il ne restait plus qu'à improviser. Bon, comment faire, on lui ouvrait, on le chopait, on l’assommait aussi et on en parlait plus? mouais... Pourquoi pas? Non, non, trop risqué. Ou alors, on pouvait directement le tuer en sortant. Bon, là c'était hors-de-question. Deran finit par se dire que le mieux était d'imiter l'un des deux types. Il fallait lui répondre comme si tout allait bien. Il se posa et finit par répondre:


- Tout va bien, c'est l'autre idiot qui s'est pris les pieds dans son foutu siège. Il fait jamais gaffe cui-là j'te jure...



Jet de Charisme : Faire croire à l'impérial que tout va bien

Charisme : 3

Résultat : 6

Jet de Charisme raté!


- Vous êtes sûr... Attendez je rentre.


"Et merde" Pensa Deran qui regarda, désolé, ces camarades de jeu. Bon, il fallait le laisser rentrer... Deran se retint de ne pas retenir la porte. Au moment ou la porte s'ouvrit, et que l'impérial rentra, Deran l’assomma d'un solide coup de cross que le pauvre type n'eut pas le temps d’esquiver... Par contre... Bonjour la discrétion. Deran claqua la porte espérant qu'on ne l'ai pas vu. Bon sang... Il aurait dû se douter que ça ne marcherait jamais le coup de l'imitation... Ah putain. Deran tendit l'oreille pour voir ce qui allait se passer et en espérant que Korgan s'en tire mieux que lui.


- Bon j'suis désolé pour la discrétion messieurs, on re-passera... Mais j'avais pas trente-six milles solutions.
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Jet de Deran raté!


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Tour de : Galdur. Compétences à utiliser : Agilité OU Intelligence
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Galdur
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« Quoi ?! Mais attendez Maître ! Y'a aucun moyen que je puisse... » commença t-il. « Hééé ! Revenez ! »

Et le voilà qui devait maintenant partir aux fesses d'un Jedi bien plus agile que lui sur un terrain où il n'était pas nécessairement des plus avantagés. Là où Leto bondissait ou évitait les obstacles, Galdur était contraint de se les manger dans la face, de briser des caisses ou des fragments de murs endommagés par la végétation. Rapidement, Deran le dépassa.

« C'est pas juste hé ! Z'avez des guibolles adaptées aux rues, moi j'ai l'habitude de la boue et des cailloux ! »

Se faisant finalement distancer au fil du temps, non pas par fatigue mais par manque d'aisance sur le terrain urbain, Galdur fut contraint de progresser en loup solitaire l'espace de quelques temps, s'efforçant de suivre la direction empruntée par ses camarades. Quand il atteint finalement le poste... Il y avait déjà plusieurs personnes au sol. Cela avait sans doute chicané sévère, mais au final, ses compagnons semblaient encore en état. Le véhicule quand à lui s'était bel et bien stoppé au niveau du poste, mais allait sans doute pouvoir continuer sa route maintenant que les contrôles avaient été fait. Il fallait juste espérer que ça ne rapplique pas en masse à cause du bruit. Se glissant dans le poste à son tour en espérant ne pas être observé, il souffla en regardant ses camarades.

« Et dire que j'ai raté ça... » gargouilla t-il en rentrant à son tour dans le poste.  « Enfin, comme tu dit, b'jour la discrétion. Enfin... J'peux peut-être arranger ça en sur-jutant et en envoyant un jumeau. Si ça marche, ça pourrait foutre le merdier sur leurs coms. » dit-il.

Le processus de « surjutage » et de « jumeau », comme disait Galdur, était en réalité une de ses techniques qui consistait à surcharger les systèmes de communication afin d'envoyer un énorme parasite sur les fréquences, là où le « jumeau » était un signal qui surfait sur ce parasite afin de se dissimuler. C'était loin d'être discret, mais cela permettait éventuellement d'attirer l'attention d'autorité sur le parasite en question et même parfois de semer un peu de confusion sur les flux de communication. Ensuite, c'était avec la chance. Soit ça passait et le message passait inaperçu, soit ça cassait et cela finissait par se faire griller.
C'était assez difficile à décrire en tant que tel, quoiqu'il en soit, cela reposait sur un usage assez inédit du système : Exploiter une destruction désirée de l'appareil. Oui car le surjutage rendait immédiatement H.S l'engin. Le problème était que Galdur savait le faire avec des systèmes de communication portatif, et non pas, comme ici sans doute ,des postes de sécurité aux systèmes de communications relativement plus avancés et efficaces.

Ça allait passer ou casser. Mais pour une fois, Galdur espérait que ça casserait. Des agents qui ne répondent plus à leurs engins risquait de se faire remarquer très vite. Un peu de confusion dans tout ça pouvait éventuellement leur donner plus de temps. En gros, c'était comme faire un brouilleur éphémère maison.

Jet d'Intelligence : "Surjuter" les systèmes.
Intelligence : 3
Résultat : 4 - Raté

« Allez chérie, tiens bon... tiens bon... » grogna t-il abrité sous le panneau ventral du tableau de bord.

Un grand "Clac" se fit entendre et soudainement, certains écrans du poste de sécurité virèrent au noir là où certains éclatèrent tout simplement dans une odeur de brûlé.

« Et merde ! J'crois que j'ai juste tout défoncé ! Je me ferais jamais à ces nouvelles technologies impériales. C'était pas le rouge qu'il fallait couper ! » aboya Galdur.

Pas de surjutage, alors. Les systèmes avaient implosés avant que le parasite ne soit envoyé. Un gâchis en soit. Galdur se redressa, s'épousseta et souffla.

« Bon. Bah le temps va jouer contre nous. Tant pis, va falloir prier pour qu'ils remarquent pas que des agents manquent à l'appel trop tôt ! »


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Jet de Galdur raté !

Points : 9/40


Tour de : Korgy. Compétences à utiliser : Charisme OU Intelligence.
Korgan Kessel
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Ai-je besoin de préciser que quand j'ai une putain d'idée en tête.. Bah j'l'ai pas ailleurs ?! Si dans tous les régiments par où j'suis passé, on m'a rapidement surnommé la tête brûlée... C'est pas pour rien, hein ! Enfin bref. Moi quand je fonce, je fonce. Point barre.

« Écoutez... »


Je bloque mes pieds comme je peux sous les supports de tuyauterie. C'est peut-être l'échappement, j'sais pas trop. J'ai jamais été du genre bricolo. Comment dire... J'ai pas des doigts de fées moi. J'ai toujours été plus doué pour tout casser que pour réparer des trucs.

« A force de pratiquer ces enfoirés d'impériaux, j'commence à piger leurs méthodes »


Putain, j'ai les bottes qui glissent, heureusement que le filin m'aide à tenir. C'est quand même une idée à la con que j'ai eu ! Mais bref, trop tard pour faire marche arrière.

« On va forcément passer par un avant-poste, ou un point de contrôle... Là, y'a une chance sur deux pour que ces connards aient installé des détecteurs thermiques, ou un truc du même genre... Alors faut rester attentif, si on voit qu'on risque de se faire griller, faudra dégager rapidos, et improviser... »

Personne ne dit rien... Bah ouais, c'est mon charisme naturel ça. Ils ont trouvé leur boss !

« Alors, faites moi confiance... J'ai déjà fait pire ! Si je vous dit qu'on saute, on saute ! Ok ?! »

Là, je me contorsionne pour les regarder droit dans les yeux. J'aime lire l'approvation sur le visage des gars avec qui je pars au feu. C'est le seul moyen de voir s'ils ont tout bien pigé. Parce que bon, la moindre erreur, et on est cuit. Bref, je tourne la tête.

Et là je lâche un :

« Putain de merde ! Les enculés ! »

Je suis seul. Tout seul. Putain de merde, ils sont où ? J'y crois pas ! Ils m'ont pas suivi ! A moins qu'ils aient eu des emmerdes ?! Non, merde, j'aurais entendu quelque chose... Putain... Je rêve ! Encore venant de cet abruti de Jedi ou de l'autre face d'écailles, j'veux bien, ces gars sont des amateurs... Mais le commandant Sarlions ?! Merde quoi ! Moi qui commençait à l'apprécier ! Fait chier ! J'fais quoi maintenant ?!

Je pose tapote le coté de mon casque, pour vérifier la fonction audio. Tout est Ok... Mais j'hésite. Rompre le silence radio c'est se tirer une balle dans le pied. Si quelqu'un me capte, je suis mort, dead, kaput. Surtout que je suis seul pour sauver mes miches maintenant, merde ! Bon... Je cogite encore une poignée de secondes, le temps presse... Et je me dis merde. Tant pis. Il a du y avoir un truc, ou j'ai raté quelque chose... Faut que je sorte de là.

Je détache le filin de duracier, et me laisse tomber. Je touche le sol lourdement. Le choc me coupe le souffle. Le transport blindé continue d'avancer. Quelques secondes plus tard, il me dépasse entièrement, le soleil, déjà haut, me fait plisser les yeux. Là haut, y'a trois tâches sombres qui me rappellent l'urgence de la situation. Dans quelques heures c'est fini, tout est fini... Pas le temps de se poser des questions existentielles, faut agir ! Je roule sur le coté, jusqu'à me retrouver dans l'ombre d'une façade d'un bâtiment éventré. Une végétation dense recouvre les murs décrépits. Je m'y fond le temps de me redresser, genou à terre, et de vérifier que j'ai pas été capté. Je soupire. Putain, j'ai les boules. Je tourne la tête. A gauche le transport s'éloigne toujours, l'air de rien, nickel... A droite la rue que je viens de remonter accroché dessous. Elle est déserte. J'ai pas le choix, faut que revienne sur mes pas, savoir pourquoi les autres ont pas suivi. Je me relève, jette un dernier coup d’œil à la ronde... Et m'élance en sprint. Pas une seconde à perdre.

Je progresse à fond les ballons. Mais toujours à l'ombre des hautes façades de la petite rue. Fusil blaster en main, j'suis prêt à faire face. Y'a personne pour me couvrir, je risque de me faire trouer la peau à tout moment. Putain ça craint. Mais je m'excite pour rien. Je croise personne. En moins de cinq minutes je suis de retour à la case départ, au croisement d'où est sorti le transport de troupes tout à l'heure. En face de moi cette connerie de barricade. Je me mets à couvert, tend l'oreille, ouvre grand mes yeux. J'entends rien, même pas un pet de mouche. Aucun mouvement. Putain, ils sont plus là.

Merde, s'il leur ait arrivé une couille, je peux pas les contacter... Sinon je vais me griller quoi ! Tin, faut que les retrouve, et vite !

Du coup, je sors lentement de mon couvert, pour me positionner au milieu du carrefour. Si j'ai raté un épisode, doit y avoir des traces, j'sais pas... Je repasse mon arme en bandoulière, avant de m'accroupir. Je vois nulle part des traces de lutte ou de sang... Ni de...

« Halte là ! Redressez-vous les mains en l'air ! »

Je sursaute ! Et merde ! Mais faute d'autres options, j'suis pas en position pour me défendre, j'obéis lentement. Fait chier ! Ils devaient m'attendre, à moins que je sois tombé sur une patrouille... Putain la poisse. Je me retourne. Quatre types. Armures de combat impériales complètes. Rien que ça. J'ai quatre fusils d'assaut braqués sur la poitrine. C'est chaud. Là, je me dis : Mon Korgan, t'es un homme mort. Mais visiblement, le quatuor hésite à faire feu. Moi à leur place, ça serait déjà réglé.

« Tu vas déposer lentement ton arme au sol, ainsi que ton casque. »

Je grimasse. J'aime pas ça... Je vais être à poil. Mais je me dis que c'est mieux que de se faire plomber le cul. Du coup je m’exécute. J'ai pas vraiment le choix hein. Lorsque je laisse tomber lourdement mon casque sur le sol, celui qui semble leur chef me pose une autre question :

« T'es de la République c'est ça ? »

Et là, mon cerveau d'intello commence à cogiter. Sans déconner ? Avec l'énorme blason imprimé sur la plaque pectorale de mon armure, j'pense qu'aucun doute n'est possible... C'est comme le port-salut les gars ! Sérieux... Mais je me dis qu'une question aussi conne cache forcément quelque chose. Alors, j'me dis, j'ai quoi à perdre de tenter un truc ?

[Jet de charisme pour baratiner - Réussite !!!]


Je prends un air sérieux. C'est comme un air de débile, mais en plus constipé.

« Ouais j'suis de la République... Et si je suis ici, c'est pas pour vous emmerder les gars... »


Sortez les violons... L'instant émotion arrive.

« J'suis ici pour aider ! Dans quelques heures ce monde sera détruit... Mes supérieurs pensent que c'est une raison suffisante pour vous filer un coup de main ! Je cherchais à prendre contact avec votre big boss... Mais j'ai pas trouvé son numéro dans l'annuaire... »


Ouais bon ok, je raconte de la merde. J'ai pas pris l'option « négociateur » à l'académie ! Mais, je me dis que ca peut marcher. S'ils avaient voulu me griller la cervelle ça serait déjà fait. Ils veulent forcément quelque chose.

« Ca m'arrache la gueule de dire ça : mais on est dans le même bateau les gars... »


C'est pas faux. On est tous dans la même merde là... M'enfin, j'sais pas comment, sûrement encore un coup de ma bonne étoile, j'vois le canon de l'arme de mon interlocuteur se baisser lentement.

« On devrait l'emmener au commandeur. »

Les trois autres derrière approuvent. Je me rends compte que j'ai visé juste : ces gars sont des simplement des types désespérés à qui on a filé une mission tellement merdique qu'il seraient près à tout essayer pour la réussir. J'connais ça.


****

Camp Delta-7, tente de commandement, dix minutes plus tard.

Ces gars sont encore plus désespérés que je ne le pensais. Ils me conduisent direct à leur supérieur, sans même prendre le temps de me désarmer ou de me fouiller. Face à moi un gars en uniforme impérial d'un noir profond. La largeur de ses galons me dit que c'est pas un rigolo. On me le présente comme le Commandeur du camp Delta-7. Pas un nom. C'est un grand gars tout sec, cheveux coupés courts, gris cendrés. Un cliché sur patte.

« La République est sur Felucia ? »

Il me jette ça à la gueule direct. Même pas de « salut, ca va »... Un connard d'officier quoi. C'est pareil dans toutes les armées. J'ai l'habitude d'être considéré comme un bout de viande.

« Pas officiellement. Avec mon équipe on cherche à contacter votre Moff pour vous aider à l'évacuation. »

Je préfère pas parler de Jedi pour le moment...

« Le Moff ? Cet enfoiré de déserteur ? C'est perdu d'avance... »


Il soupire. Oula, je me dis que c'est encore plus le bordel sur ce monde que ce qu'on peut voir dans les rues. Il continue.

« Il a disparu. En plus d'être un incompétent notoire, ce lâche a abandonné à leur sort des millions de citoyens impériaux ! »

Ouais, il a l'air remonté. Son visage osseux est crispé. Il me regarde droit dans les yeux. Je peux y voir de la détermination... Ainsi que beaucoup de colère.

« Quoi que vous puissiez penser de l'Empire, soldat, nous ne sommes pas tous des monstres sanguinaires, loin de là. Si je pouvais donner ma vie pour sauver les habitants de Felucia, je le ferai immédiatement ! Mais à cause de la gestion de crise désastreuse de Kreing, la situation ici est perdue d'avance. Ces gens sont condamnés... Leur colère les a rendu fous... Ils attaquent nos avant-postes les uns après les autres, pensant y trouver de quoi se survivre. A ce rythme, le palais impérial sera en cendre avant la fin de la journée... »

Il fait une pause dans son inventaire pessimiste de la situation. J'me demande s'il exagère pas un peu... Quoi que, je me souviens avoir vu les émeutes depuis l’aéronef. Il ne vaut jamais sous estimer une horde de citoyens désespérés. Il ouvre la bouche, puis la referme. Ce qu'il cherche a dire a visiblement du mal à sortir...

« Je ne suis pas un lâche... Mais mes hommes ne méritent pas de crever dans un merdier pareil... »

Il hésite à nouveau. Merde, j'me dis que ça c'est du lourd.

« Je requiers l'aide de la République. Sortez mes hommes de cet enfer. En échange, je suis prêt à vous aider, même si je dois passer pour un traître aux yeux de tout l'Empire. »

Merde, je peux pas l'empêcher de lâcher un sifflement. Sérieux ? Même chez nous j'suis pas sur que tous nos gradés auraient autant de couilles pour sauver leurs hommes. Je sais plus quoi penser, putain, ca brise l'image à la con que j'avais de ces connards d'impériaux.

« Monsieur ! »

Un type en armure, genre simple soldat, entre en courant. Face au regard sévère de son commandeur, il lâche aussitôt le morceau. Y'a pas à tortiller du cul pour chier droit ici, j'en viendrais presque à apprécier leur manière de bosser !

« On a quelque chose de bizarre avec le poste de garde sur secteur orange-6. Les systèmes ont grillés, certains de nos hommes ne répondent plus. Il est possible qu'il soit compromis... »


Aussitôt, genre je suis devenu invisible, le commandeur fait volte face pour activer une carte holographique de la capitale planétaire sur sa console. J'ai alors une vision complète du quadrillage impérial. Au centre, le palais du Moff. Autour, tout un réseau de camps, reliés entre eux par des avant-postes gardés et sécurisés. Y'a une énorme brèche au sud-ouest, j'imagine que l'émeute a réussi percer le périmètre. Je comprends mieux l'urgence. Le commandeur pianote sur la console, zoom sur le secteur orange. J'ai toujours eu un très bon sens de l'orientation, c'est primordial pour les missions derrière les lignes ennemies. Je reconnais immédiatement la géographique des lieux. Le secteur orange, c'est là où on se trouve. J'arrive à repérer la barricade, indiquée par une croix noire... Et la rue que j'ai remonté sous le transport de troupes. L'avant-poste orange-6 se trouve comme par hasard à son extrémité. Merde ! J'pige tout de suite que c'est Deran, Face d'écailles et le Jedi qui sont derrière cette alerte !

« Faites évacuer l'avant-poste. S'il est compromis, autant le purger par les flammes, pour ralentir la progression des émeutiers. Ordonnez le lancement d'un missile aux coordonnées suivantes... »


Putain, ça rigole pas. Le gars est prêt à trahir pour sauver ses gars, mais il n'hésiterait pas à tuer de sang froid de centaines d'innocents pour obéir aux ordres ? J'imagine qu'il les considère déjà tous morts vu les circonstances.

« Heu... »

Il relève la tête. Si ses yeux étaient des blasters, il m'aurait transformé en gruyère.

« C'est pas des émeutiers monsieur... C'est le reste de mon groupe. On a été séparé... »

Il se redresse.

« Ecoutez... J'suis pas habilité pour répondre à votre requête, mais mon chef d’escouade oui. Je vous propose un truc... Prouvez votre bonne foi. Faites évacuer le camp comme prévu, histoire de sauver les miches à mes potes... Puis laissez-moi les contacter. Je vous mettrai directement en contact avec eux. »


Il réfléchit. Je lui demande pas la lune quand même ! La question est la suivante : est-il réellement prêt à trahir pour ses hommes ? Visiblement oui. Il s'adresse au soldat :

« Annulez mon ordre de tir, mais confirmez l'ordre d'évacuation de l'avant-poste orange-6. Si d'autres commandeurs remarquent l'anomalie et demandent des comptes, transférez directement leurs appels sur mon terminal privé. Je prends l'entière responsabilité de ces décisions ! Rompez ! »

****

Deux minutes plus tard,

J'entre la fréquence radio dans le transmetteur impérial. La fréquence d'urgence.

« Monsieur Vorkosigan ? Ici le Caporal Kessel.... J'ai quelqu'un avec moi qui veut vous parler... C'est une longue histoire... »
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Jet de Korgan reussi!

Points : 15/40


Tour de : Leto. Compétences à utiliser : Dexterite OU Sagesse.
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Le caporal Kessel ?

Avant de porter son comlink prêt de son visage pour pouvoir répondre, Leto nota la petite diode luminescente colorée sur le côté de son appareil de communication. La lumière rouge prouvait qu'il s'agissait d'un canal de communication sécurisé, probablement un appel d'urgence. Et si cela était vrai, ça voulait dire que Korgan, si jamais c'était bien lui, disposait de la fréquence exacte de son interlocuteur. Fréquence justement connu esur cette planète que de lui, Deran et Galdur. Aucun doute possible alors, à moins d'être un as du piratage informatique...

- « Vorkosigan j'écoute. Pour toute réponse, il reçut une série de grésillement avant d'entendre une voix qui n'était pas celle du républicain.

- Ici le commandant Kanos de l'armée impériale, nous avons avec nous ici présent le caporal Kessel de votre unité. Leto fit un signe de la main à ses deux coéquipiers à proximité afin qu'ils fassent silence et qu'ils se montrent attentifs.

- Que voulez-vous ? Inutile de demander si Korgan allait bien, soit il avait été tué au moment où il avait donné la fréquence d'appel à l’ennemi, soit l'impérial allait mentir pour endormir la vigilance du Jedi.

- Inutile de tergiverser, je vais aller droit au but. Nous réclamons l'aide de la République afin de nous sortir de cet enfer géant. Je suis à la tête d'un régiment entier de bons soldats qui n'ont pas demandés à être lâchement abandonnés par leurs supérieurs. Je sais que vous êtes à la recherche de Kreing. Lui a choisi sa route, que les étoiles le réduise en cendre ! Laissez mes hommes choisirent un autre destin. Voilà qui était fort convaincant. En d'autres circonstances, cela aurait probablement fait chialer Leto. Toujours est-il que derrière ce discours plein de bons sentiments et de dévotion envers ses troupes, Kanos ne répondait pas à la question principale qui causait la tumulte dans l'esprit de Leto à cet instant. Cependant, après quelques secondes de flottement où le Jedi avait interrogé du regard ses compagnons encore présent avec lui, le commandant se décida enfin à rompre le silence pesant : Nous savons où vous êtes, j’envoie une escouade vous retrouver pour vous amener à mon camp. Si vous voulez retrouver votre soldat en vie, ne tenter rien d'imbécile. » Et la communication fut rompue.

Le Jedi garda le silence en rangeant son comlink dans une des petite case de sa ceinture. Il n'avait guère le choix, et il supposait que si il y avait un réel danger imminent, la Force l'en aurait averti. Bien plus vite qu'il ne l'aurait cru, le Jedi, le Trandoshan et le militaire furent rejoins par un groupe de six soldats impériaux, dont au moins deux lourdement armés. Là encore, le choix semblait se faire de lui-même. Au moins, il n'y avait guère de surprise, tout continuait à aller de mal en pis, c'était prévu. En espérant que Kanos n'ait eu qu'une parole et qu'il n'ai fait aucun mal à Korgan.

Avant de partir, Leto demanda aux soldats ce qu'il fallait faire des deux autres assommés dans le centre de contrôle. On lui répondit sèchement que ces ''pov' cons'' avaient choisis de rester fidèles au Moff, et qu'ils avaient mérités ''d'aller se faire enc...''. Un langage tout aussi ordurier mais limpide que ce bon vieux Korgan. Comme quoi, être de deux camps ennemis n'avait parfois pas beaucoup de sens...

À mesure qu'ils s'éloignaient du centre-ville, les sols aménagés pour rendre la surface boueuse de Felucia praticable laissaient place à des lopins de terre et de verdure glissante et à certain endroit phosphorescente. Les détritus ocres et les débris de bâtiment gris laissaient place à des champignons jaunes et verts qui atteignaient parfois le genoux de Leto tandis que le ciel se faisait un peu moins embrumé des fumées noires d'incendies qui s'étaient déclarés au quatre coin de la ville. Le groupe traversa une très vague nuée jaune pâle flottant dans l'air, une odeur âcre leur parvint alors aux narines et réclamerait un petit temps d'adaptation. L'endroit était protégé par un champ chirurgical de stérilisation, certainement dispensé par des générateurs diffusant cette texture flottante en permanence telle qu'on pouvait en trouver aussi sur Haruun Kal ou Jabiim, des planètes très humides où la jungle était reine. Les installations impériales en priorité en étaient équipés, les appareils destinés aux civils étaient bien moins performants. Ils permettaient aux vaisseaux, véhicules et équipements d'être protégés contre les moisissures ultra voraces qui se repaissaient de métaux et de silices. Cela protégeait aussi la plupart des êtres vivants des bactéries et des mousses envahissantes, gloutonnes de la flore épidermique.

À son entré dans le camp, Leto distingua à vue d’œil trente soldats armés, peut-être un peu plus, certainement quelques autres dans les baraquements au fond, et dans le bunker situé à l'ouest dont il nota par la même occasion le canon à ion toujours pointé vers le ciel. Au cas où une navette clandestine se déciderait à tenter le diable, peut-être ? Le groupe passa à côté de deux sentinelles, l'une d'elle déclarait à l'autre d'une voix tonitruante qu'on venait de le faire revenir d'Artorias et qu'il avait un sacré mal aux jambes à force de faire des tours de ronde. Plus loin, un autre type, assis sur une caisse de matériel se plaignait qu'il y avait une drôle d'odeur de … rejet buccal dans son casque et qu'il était sûr que c'était encore un coup de cet ''enfoiré'' de Jaks. À première vue, l'ambiance semblait donc relativement détendue, mais un rapide coup d’œil à travers leurs esprits et leurs âmes, grâce à la Force fit comprendre à Leto que ces hommes étaient à bout de nerfs, sur les rotules, et qu'il en manquait peu pour qu'ils craquent presque tous définitivement. Le commandant Kanos n'avait peut-être pas tord d'exagérer finalement, la vie de ses hommes ne tiendrait peut-être plus très longtemps dans ces conditions...

Le petit groupe fut escorté jusqu'au bâtiment de commandement où Kanos les attendait. Aussitôt pénétré dans la salle des opérations, plusieurs autres soldats prirent la relève et empoignèrent Leto et ses camarades avec vigueur pour les plaquer face au mur le plus proche et procéder à une fouille. On les avaient invités ici, et voilà qu'on les traités comme de vulgaires intrus, chacun d'eux avait le canon froid d'un fusil blaster braqué sur la nuque. Quoi de plus normal au fond, une trêve provisoire avait comme qui dirait été déclarée, mais cela restait un lieux envahi d'impériaux dans lequel gambadaient librement quatre républicains. Leto, Korgan, Deran et Galdur furent momentanément désarmés, ce qui provoqua un profond soupir au Jedi de se voir séparé de son sabre-laser. Qu'à cela ne tienne. Et comme pour rien arranger, on lui réserva un traitement spécial, tandis qu'on déposa les fusils des trois soldats à part, on confia le sabre-laser du Falleen directement à Kanos qui eut un sourire malsain.

Thème musical de la scène: négociation sous tension...
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- « Ah, un Jedi... Pourquoi ne m'en suis-je pas douté plus tôt. Il soupesa le manche argenté de l'arme du Jedi puis planta son regard sévère dans celui du Falleen, qui n'avait en réalité rien à lui envier. Bien, vous connaissez la situation, que proposez vous pour mes hommes ? Leto fut contraint par un soldat qui lui flanqua un coup de crosse dans les reins de répondre au plus vite. Pas très pratique pour négocier quoi que ce soit.

- Vous aussi, vous connaissez la situation, et vous n'ignorez pas que nous en avons après le Moff Sigmund Kreing. Nous partirons au dernier moment, et si possible pas avant d'avoir mit la main sur lui.

- Ce lâche est parti depuis déjà un moment, vos services ne vous ont pas informés ? Inutile de le chercher, c'est finit. Leto n'était pas prêt à en démordre. Le Jedi nota que le commandant accrocha son sabre-laser à sa propre ceinture.

- Permettez moi d'en douter. Il toisa le commandant qui était un peu plus petit que lui. Nous allons partir à la recherche du Moff, et vous n'allez pas essayer de nous en empêcher. La tension commençait doucement à grimper, cela était palpable. Un court silence survint, brisé par l'impérial.

- La mission avant tout, n'est-ce pas ? Foutu Jedi et leur morale de merde. La voix du commandant se fit légèrement plus grave et acerbe. Apprenez qu'ici, malgré les apparences et la ville toute proche, c'est le champ de bataille, Jedi, l'enfer, et que je n'ai clairement pas le luxe de m'encombrer de la morale ! Je veux un sauf-conduit pour moi et mes hommes, et nous allons partir de cette maudite planète sur le champ ! Au fur et à mesure qu'il avait envoyé sa tirade au visage du Jedi, le ton avait nettement monté, désormais des veines se voyaient sur les tempes creuses de l'officier.

- La mission avant tout, n'est-ce pas là ce qu'on vous a apprit à l'académie militaire, commandant ?

- N'essayez pas de vous croire supérieur à nous Jedi, vous n'êtes pas militaire, et vous n'avez pas vécu ce que nous avons vécu, vous ne pouvez pas comprendre ! S'emporta à nouveau le commandant. L'homme sembla se calmer imperceptiblement et fit quelques pas de côté jusqu'à s'appuyer sur une table de projection holographique destinée à préparer les opérations spéciales militaires. À voix basse, il ajouta : je croyais que vous comprendriez, vous, les républicains, les soi-disant défenseurs de la liberté et de la paix. Surtout vous, un Jedi... Leto prit un instant de réflexion en observant ses partenaires par dessus des épaules.

- Très bien, voilà ce que je vous propose, d'après nos analyses, il nous reste seize heures avant que le premier astéroïde ne soit trop proche de Felucia et n'embrase son atmosphère, ce qui nous obligeraient à fuir. Le commandant resta penché sur la table holographique, mais il tourna son visage vers son interlocuteur. Je vais partir à la recherche du Moff avec mes hommes, fournissez moi quelques un de vos éléments. Ils connaissent le terrain et les installations, avec eux je gagnerais du temps. Le commandant se releva dans la précipitation et se rua sur Leto pour l'agripper au col de sa bure.

- Et que comptez-vous faire ? Vous baladez avec mes hommes sur Felucia, qui grouille de milliers d'autres soldats qui eux continuent de servir loyalement l'Empire ? À part pour tous vous faire massacrer et sacrifier mes hommes inutilement, je ne vois pas à quoi ça vous servirez ! Grogna-t-il. Décidément, la question de la survie de ses soldats était absolument primordiale. Leto ne se laissa pas démonter, il comprit qu'il fallait donner une garantie à Kanos, faire un pas vers lui pour qu'il soit peut-être rassuré. Sa situation était compréhensible, son régiment entier était à bout de force, et il s'apprêtait à coopérer avec la République, à trahir l'Empire. Il y a bien de quoi être extrêmement méfiant et sur les nerfs.

- Nous serons de retour dans dix heures tout au plus, d'ici là, établissez un point de récupération à l'extérieur de la ville et on s'y rejoint. De là, je contacterais les croiseurs républicains en orbite autour de Felucia qui pourront envoyer des navettes récupérer vos hommes. Le temps de préparer l'opération d'extraction, si nous nous réunissons au point de rendez-vous comme il se doit, et nous serons parti de cette planète trois heures avant que le premier astéroïde nous atteigne. Mais il y avait une inconnue dans l'équation que Leto présentait, et Kanos ne l'avait pas loupé. Il relâcha l'étreinte qu'il avait sur la bure du Jedi, son visage tordu par le doute et l'incertitude, puis il recula de quelques pas. Il craignait d'être trahi par le Jedi, ou par ses soldats, ou pire, tué. Qui sait ce qu'on lui resservait à lui et ses subordonnés comme traitement une fois qu'ils se retrouveraient à bord des croiseurs adverses ?

Mais en même temps, c'est lui qui avait décidé de réclamer l'aide de la République, il se doutait que cela pouvait se finir ainsi. Il n'avait pas fait tout cela pour se voir exécuté comme un vulgaire criminel de guerre au fond de la cale d'un foutu croiseur républicain en orbite autour de Felucia, ça non ! Il fallait tenter autre chose, forcer le Falleen à tenir sa promesse et à être réglo avec ses troupes.

Oui, il le fallait, et pour cela, il n'y avait qu'une solution. La colère monta, Kanos recula à nouveau de quelques pas, son visage fut soudainement barré par une rangée de dents serrées, ses yeux fulminèrent d'une détermination insoupçonnée. L'impérial empoigna son pistolet blaster tandis que les soldats impériaux, très réactifs firent de même. Kanos pointa le Falleen de son arme et les soldats mirent en joue Korgan, Deran et Galdur.

Jet de Sagesse : communier avec la Force afin d'augmenter de façon fulgurante ses réflexes
Sagesse : 4
Résultat : 2

Jet de Sagesse réussi !


- Nooon !!! Hurla l'officier. Mais trop tard pour lui, le Jedi avait tout calculé, la Force l'avait averti plusieurs secondes auparavant, il avait deviné aisément que le dialogue aller se terminer comme cela. En un éclair, le Jedi leva la main, son sabre-laser quitta instantanément la ceinture de son propriétaire transitoire et tourbillonna dans les airs, parcourant les quatre mètres qui le séparait de Leto aussi souplement que si il s'agissait d'une plume téléguidée. La seconde d'après, une lumière verte éclata, transcendant les alentours, et un laser magnifique et mortel vint se poser doucement sur le cou de l'officier impérial, celui-là même qui désormais tenait dans sa main tremblotante un pistolet blaster tranché en deux au niveau du canon. Leto l'écrasait littéralement de sa prestance, si Kanos tentait le moindre geste agressif, il aurait la gorge tranchée. Grossière erreur que de sous-estimer la résistance à la pression d'un Jedi, surtout quand celui qui le menaçait était lui même au bord de la crise de nerf carabinée !

- Je vous offre cette possibilité pour la dernière fois, commandant. Affectez à mon groupe quelque un de vos soldats, je pars à la recherche du Moff tandis que vous, vous évacuez votre campement en direction de l'extérieur de Kway Teow. On se retrouve dans dix heures, et nous sommes tous tirés d'affaire, peu importe que le Moff soit retrouvé ou pas. Faites nous confiance. Dernier coup de bluff pour définitivement convaincre l'impérial, car Leto savait que c'était là qu'il fallait frapper. Ou au contraire, vous décidez de nous affronter, et nous combattons, nous nous entretuons. Il y aura des morts idiotes des deux côtés, et vos hommes subiront de plein fouet un combat meurtrier qu'ils n'auront pas voulus alors que vous aviez eu le choix de tous les sauver. Une minute complète passa tandis que le bourdonnement du sabre-laser, presque rassurant au milieux de ce calme continuait de faire rappeler à tous sa mortelle présence au bord de la gorge du commandant. Ce dernier finit par baisser son bras, il ne pouvait plus blesser quiconque avec son blaster détruit, de toute façon, puis il hocha très doucement la tête afin de ne pas risquer de mourir décapité bêtement.

- Ok, le Jedi est fort quand même... »
Murmura un soldat impérial dans son casque en baissant son fusil blaster, ce que firent tout les autres à l'unisson. Pour toute réponse, ce dernier reçu une petite claque derrière son casque de la part de son collègue, à ses côtés, lui priant de bien vouloir fermer sa gueule, selon ses termes.

Le calme revint, Leto désactiva son sabre-laser, les canons se mirent à contempler le sol tandis que Deran, Galdur et Korgan n'étaient plus directement menacés. Leto accorda quelques minutes au commandant pour qu'il reprenne ses esprits et ils discutèrent ensemble des quelques modalités de leur arrangement. Très vite, il fut décidé que trois soldats impériaux accompagneraient Leto et ses camarades, répondant au nom de code : Starwolf, spécialiste en infiltration en solitaire, Rhino, spécialiste en démolition et Maximus, tireur de précision.

Puis le groupe, renforcé, portant son nombre de membre désormais à sept combattants prit la route. Les soldats impériaux guidèrent la cohorte en dehors du camp, et à travers une petite avenue dégagée aux deux extrémités encombrées de barbelés et de divers matériel de fortification. Puis ils s’engouffrèrent à nouveaux dans un dédale de ruelles, comme au tout début, lorsque Leto et les autres avaient mit le pied pour la première fois sur Felucia. Ils passèrent devant une série de commerces avec pignon sur rue qui avaient été désertés depuis longtemps, chacun délivrant à la vue de tous leurs fruits colorés, leurs légumes variés, leurs poteries travaillées, leurs pièces de rechange de speeder bon marché poussiéreuses et un tas d'autres objets destinés à la vente. Si la bande avait une petite faim, c'était le moment ou jamais de piocher dans un panier de bechtas, des fruits ronds, verts, juteux et doucement sucrés, reconnus pour apporter une bonne dose de vitamine C, essentielle à l'organisme de bon nombre de races vivantes dans la galaxie.

Plus loin, ils arrivèrent devant le palais impérial, qui en réalité ressemblait plutôt un bunker à deux étages, froid, rectangulaire et austère, qu'à un palais au sens strict du terme. Les impériaux avaient suggérés d'emprunter une porte d'entrée annexe, sur le côté du bâtiment, qui à leur avis serait moins bien gardée que l'entrée principale. Cela coulait de source. Ils progressèrent tous jusqu'à pouvoir se mettre à couvert derrière un blindé à l'arrêt, devant l'entrée visée. Accroupi, Leto demanda à Starwolf :

- Si le Moff n'est plus ici, vous avez une idée d'où il peut être, si il est encore dans les parages ? Starworf lança une brève œillade à ses compagnons qui acquiescèrent silencieusement, comme si il s'étaient mit d'accord sans même s'adresser la parole.

- S'il n'est pas ici, il y a deux possibilités : l’armurerie de secours qui est pas très loin à l'extérieur de la ville, au nord-ouest. Elle était prévue en cas d'émeute comme celle-ci. Sinon, il peut être à la plate-forme de décollage de l'armée, celle utilisée seulement par les officiers et leurs navettes, là aussi c'est à l'extérieur, à deux bornes au nord-est.

- Bien, si on ne trouve aucune trace de lui, on ira voir là-bas. Leto s'apprêta à se relever lorsqu'il fut retenu par l'avant-bras.

- Ok, mais faites gaffe, on ira nul part si on s'fait trouer le corps. Starwolf désigna l'entrée du palais impérial du bout du doigt. Regardez un peu là, une tourelle automatique, elle est encore active. Si on a le malheur de passer dans son cône de vision à moins de cent mètres, adiós muchachos ! Leto analysa brièvement le positionnement et le mouvement de la tourelle puis répondit :

- On peut toujours essayer. »

Il se leva alors, cette fois-ci, il n'était plus retenu par l'avant-bras. Il brandi son sabre-laser et s'approcha directement vers la tourelle qui ne tarda pas à capter la présence d'une cible intruse. Un capteur émit une alerte sonore, et une lumière rouge clignota sur le capot de la machinerie avant que celle-ci ne calibre le positionnement de son canon et ne fasse feu.

Instantanément, la cadence de tir devint infernale, une pluie de laser rouge fit barrage à Leto qui dut lever son sabre-laser devant lui pour se protéger. Le tir était précis, orienté vers son torse ou sa tête, si bien qu'il n'était pas obligé de pencher son sabre selon un angle trop large pour intercepter les lasers qui se perdaient trop loin de lui. Il se contenta alors de puiser dans la Force, avancer à petit pas et de temps à autre placer sa lame laser quelques centimètres de côté pour pouvoir parer à toute fuite de traits énergétiques mortels de la tourelle. Des dizaines de tirs ricochaient, s'écrasant sur le mur derrière la tourelle, au sol, et même sur la carlingue du blindé derrière Leto. Tant que les soldats restaient à l'abri, ils n'auraient rien à craindre, la carcasse du véhicule étant assez épaisse pour contenir un feu de cette importance pendant quelques longues minutes.

Puis lorsque Leto se fut suffisamment approché, il orienta son sabre-laser de façon à ce que les tirs de la tourelle repartent directement à l'envoyeur. Pas moins de six tirs en l'espace de deux secondes ricochèrent sur la lame vert et vinrent exploser sur la tourelle et ses pieds qui furent immédiatement mit hors d'état de nuire.
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Tour de : Deran. Compétences à utiliser : Charisme OU Force physique.
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Deran avait assommé l'impérial sans faire d'histoire... Sauf peut-être faire repérer son groupe. Mais par chance, le Trandoshan s'était lui aussi essayé à une petite expérience... Mais apparemment, si Deran avait bien suivi, bien qu'il ait eu du mal, ça avait loupé. Bon, au moins ils étaient deux. Le petit groupe n'avait pas eu le temps de s'affoler de ce problème qu'un autre avait fait immédiatement surface, un appel du caporal. Bon sang, où était-il celui-là? Dans le pétrin, comme d'habitude... Si ce n'est que là, le caporal que tout le monde croyait sous ce putain de blindé, il était partout sauf sous ce foutu blindé. Lorsque le Jedi leur fit signe de faire silence, Deran se jeta vers le petit hublot pour voir le blindé. Bon, effectivement, il ne semblait plus y avoir personne dessous. Bon sang... Deran laissa le Jedi menait la conversation et regarda leur compagnon en haussant les épaules en signe d'impuissance. C'était la merde là. Carrément. Deran regarda le Jedi qui rangeait le comlink, bon, alors, on est tiré d'affaires? Apparemment non, car en voyant rentrer les six soldats impériaux, le commandant comprit qu'on ne faisait que plus s'enfoncer dans les problèmes. Il regarda les deux soldats lourdement armés qui accompagnaient les quatre autres soldats légèrement moins armés. Leurs armures noires, qui n'étaient pas rutilantes, prouvait que ces types avaient dû donner quelques coups récemment. Le jedi demanda ce que l'on faisait des deux types assommés et Deran fit mine de rien savoir. Mais à sa grande surprise, les soldats déclarèrent qu'ils les laissent là. Bonne idée!! Le commandant préféra ne rien dire... ça avait déjà foiré une fois, alors pas deux!


Les républicains furent donc escortés, dans le calme, jusqu'au camp. Le petit groupe commença donc à s'éloigner du centre-ville, chose qui ne posait pas particulièrement problème au soldat. Le sol devenait plus boueux, par endroit glissant, Deran faillit même, malgré ses bonnes chaussures, se vautrer sur le sol. Il parvint à ne pas se casser la gueule, chose inespérée. Lui, il suivait le Jedi, c'était pour l'instant l'ordre premier. Visiblement, ici, les émeutes n'avaient pas lieu. Forcément, elles devaient se concentrer en centre-ville et prés des plates formes de décollage. Il était clair que ici, à part cet air un peu bizarre et cet sorte de poussière jaune qui flottait dans l'air, il ne semblait y avoir pas grand monde. La verdure attaquait certains bâtiments, mais sans plus, pourtant, on ne pouvait ignorer, plus loin, l'immense tâche verte que formait la forêt. Sous son casque, Deran savait qu'il ne craignait pas grand chose puisque le casque filtrait l'air, ce qui évitait au soldat de respirer n'importe quoi. Les soldats qui les accompagnaient n'était pas très bavard et ils ne semblaient pas vraiment animé de haine pour l'instant. Pourtant, rien qu'à la vue de leur blason, de leurs armures de noirs et de rouges, le commandant ne pouvait s'empêcher de vouloir prendre son fusil, de se retourner d'un coup et de tirer sur les soldats. Bon, il était clair que pour le moment, il avait plutôt intérêt à suivre le mouvement sans trop faire d'histoire. Il ne pût que refermer plus fermement la prise sur son fusil blaster, en cas de danger il serait prêt au moins... Enfin, il fallait l’espérer. 


Bientôt, le petit groupe fût introduit dans le camp. A première vu, on aurait pu croire que tout allait bien, les soldats semblaient discuter de tout et de rien, comme si aucun problème n'avait été signalé, comme si la ville entière se portait à merveille et que cette foutue planète était en paix et que son équilibre n'était pas menacée. Pourtant des signes montraient clairement que tout le monde était à cran. Les quelques sentinelles tenaient leurs armes serrées contre leurs armures, prêtes à faire feu, certains soldats étaient méfiants et l'arrivée des républicains n'était pas pour leur plaire. Il était clair que si l'ambiance semblait assez simple et détendue, les hommes étaient sur les nerfs et sans doute que la nouvelle d'un astéroïde filant sur eux à toute vitesse n'était pas pour leur plaire. C'était ainsi. Deran suivit calmement le Jedi qui ouvrait la voix, enfin, dont la voix était ouverte par deux soldats de l'Empire. Il n'y avait plus qu'à espérer que Korgan se porte bien, que les impériaux ne fasse pas de conneries et que la situation se débloque un peu. Bien sûr, là, c'était pas gagné, tout le monde était à nerf, et lui-même ne pouvait éviter d'être un peu crispé... Il fallait dire qu'au milieu de tous ces impériaux, il n'était pas vraiment à l'aise. Il suivit pourtant, jetant un rapide coup d’œil derrière lui comme pour s'assurer que le Trandoshan était derrière lui et c'était bien le cas. La bestiole qui en ce moment même lui collait au cul semblait tout de même effrayer un peu les impériaux qui le tenait à l’œil.


Les trois combattants furent menés au centre de commandement sans doute, là, une autre équipe d'impériaux prit le relais, mais pour les désarmer. Deran fut plaqué sans ménagement contre le mur. Il faillit répondre d'un bon coup de poing, le Corellien en avait parfois marre, et là... Bon au moins Korgan allait-il bien. On lui arracha son fusil des mains, on prit ses deux flingues mais on lui laissa sa ceinture tactique qui ne lui serait de toute manière d'aucune utilité puisque s'il faisait un geste suspect, il était mort. Deran se contint de ne pas provoquer un carnage, spécialité des Correlliens et finit par faire la grimace quoique son son casque on ne le vit pas. Ils furent ensuite mené au commandant. On bouscula Deran pour qu'il ne bouge pas et qu'il reste face contre le mur, il se retourna et leur fit comprendre qu'il les emmerdait. On le plaqua un peu plus. "Je les emmerde" pensa-t-il. Il ne fit aucun geste et vit ses autres compagnons privés de leurs armes restés là eux aussi, impuissant. Si c'est comme ça que les impériaux traitaient leurs invités, pas étonnant que personne ne veuille manger chez eux. Le commandant resta là, le canon d'un fusil sur son cou, prêt à faire feu s'il faisait le mariole, et le corellien ferma son gueule et évita de trop bouger. Ce fût au Jedi que le commandant s'adressa. Mais le coup de cross dans les côtes de ce-dernier faillit provoquer Deran qui se retint de justesse. "Refait-lui ça, je t'en colle une." Impuissant, les Républicains ne pouvaient que rester contre ce mur froid et peu agréable à la vue... Il y aurait eu une femme à la limite... Bon, ça aurait pu passer, et encore, mais là... Un mur. Zut quoi. 


Il était clair que les impériaux avaient un objectif en tête à cet instant: Quitter cette foutue planète... Felucia. En y repensant, c'est vrai que Felucia faisait penser à Fellation, au niveau du nom... Le type qui lui avait donné ce nom devait avoir les idées un peu tordu. Mais Deran abandonna un peu vite ces idées et se concentra sur la conversation qui se menait. Le Jedi voulait continuer la mission pour ne pas dire la terminer, et le commandant de la base voulait un sauf-conduit pour lui et ses hommes pour quitter cette maudite planète. Apparemment, le moff s'était tiré, mais le Jedi était convaincu du contraire. Punaise, deran espérait ne pas être venu pour rien... Si le moff en question s'était tiré... Ses supérieurs allaient entendre parler de Deran. Les envoyer sur une planète pour choper un mec déjà parti... Non, là c'était trop. Mais le jedi semblait si convaincu que le commandant se plût à croire que le moff était toujours là. La conversation était devenu pleine d'animosité, d'un côté le commandant qui ne voulait pas perdre une seconde de plus pour se barrer, de l'autre le Jedi qui ne partirait qu'en dernier moment s'il le fallait. Deran voyait très clairement la tension qui montait entre les deux protagonistes et bientôt, le canon d'un blaster fût pointé sur chacun d'entre eux. Le Jedi fût pourtant rapide et comme s'il l'avait prévu, il reprit son sabre et trancha le blaster de l'impérial qui devenait par là-même inutilisable et menaça, encore plus froidement que l'impérial, le commandant. Il plaisantait pas le type là. Deran vit clairement le commandant qui tremblait un peu et ces hommes devenir moins sûr d'eux. Parfait!! Il se retourna un peu pour mieux voir la situation. Bon, on était pas encore sorti du trou cela dit. Finalement, les armes se baissèrent après la sage déclaration d'un soldat quand au Jedi et après que ce-dernier ait proposé une dernière fois sa proposition à l'impérial. La tension descendit d'un cran et leurs armes furent rendus aux républicains.


Deran arracha le fusil qu'on lui tendait, repris assez violemment ses pistolets blasters qu'il rangea en regardant l'impérial qui se fit tout petit. Il reprit en main son arme et se tint droit alors que le Jedi réglait les dernière modalités. Ah, on se sentait mieux avec une arme entre les mains tout de même. Surtout dans ces conditions extrêmes. Deran l'aurait presque caressé tellement il était heureux de la retrouver, surtout qu'il tenait, tel un maniaque, à son armement. Trois hommes, des impériaux pour sûr, rejoignirent les quatre combattants. StarWolf, un pro de l'infiltration, l'espion par excellence, Rhino, le pro de la démolition qui, rien qu'à sa carrure, le laissait entendre, et enfin Maximus, le tireur d'élite. Bon, l'équipe s'était agrandie et c'était toujours mieux à sept que à quatre. Le commandant impérial prenait des risques, mais de toute manière, il n'avait pas trop le choix. Finalement, après que le Jedi eut terminé, on fit signe aux soldats qui menèrent le petit groupe en dehors du camp et les firent rentrer, à nouveau en ville. Arme prête à faire feu, Deran ne se posa pas de question et suivit les impériaux qui les menèrent à travers les ruelles. Quelques plantes par ci ou par là, mais moins de végétation que tout à l'heure tout de même. Le commandant put admirer quelques boutiques, abandonné bien sûr. S'il voulait faire ces courses c'était maintenant. Le Corellien ne put résister à l'envie de prendre un fruit et il retira son casque pour manger. Les impériaux le regardèrent, un peu décontenancé.


- Quoi? faut bien se nourrir les gars, et comme je suis pas sûr de terminer en vie, autant profiter de la vie et des bonnes choses.


Le goût sucré du fruit fût d'ailleurs agréable au républicain qui le termina rapidement. Bon sang, ça donnait de l'énergie ce truc, Deran était prêt à sauter partout. Il suivit sans trop faire d'histoire avant de venir se mettre à la hauteur de Korgan pour déclarer:


- Mon cher Korgan... On a cru que vous étiez sous le blindé et on vous avez préparé le passage, mais vous avez encore trouvé un moyen pour rendre cette mission attractive.


Deran remit son casque après un bref sourire alors que Korgan le regardait. Le commandant se reprit alors:


- Mais je peux vous promettre que cette fois je n'ai pas soufflé votre nom pour m'accompagner.


Le commandant reprit sa marche, un peu plus optimiste, comme si manger lui avait permis de prendre les choses du bon côté. Grâce à son casque, il entendait, au loin, les clameurs de la foule qui protestait. C'était normal, tout le monde voulait quitter cette foutue planète... Sauf eux quoi. mais eux ils faisaient jamais comme les autres, donc bon, il ne fallait pas s'étonner. Le commandant et tout le groupe finirent par arriver en vue du palais. Immense bâtiment de pierre qui tranchait avec la verdure de la planète. Il se démarquait par sa masse et semblait écraser le paysage de sa taille et de son importance. Il devait être, du ciel, très visible et avait plus l'aspect d'un immense Bunker que d'un palais à proprement parler, mais Deran se garda du moindre commentaire. Un esprit fort des impériaux proposa de passer par une porte moins bien gardée que l'entrée. Merveilleuse idée, au moins les chances d'êtres troués de part en part était réduites. C'était toujours une bonne nouvelle. La petite équipe contourna donc l'entrée pour arriver à ce nouvel objectif qui fût atteint très rapidement. Le commandant et toute l'équipe s’arrêtèrent derrière le Jedi qui fût stoppé par StarWolf qui lui indiqua la tourelle laser alors que la fine équipe restait cachée derrière un blindé. Deran se tourna vers Rhino et déclara:


- Tu pense que l'on peut détruire cette porte avec le blindé?
- Sans souci, il suffit de bien viser.
- Tu peux t'en charger?


L'impérial hocha la tête alors que le Jedi se jetait devant la tourelle. Soit il voulait mourir, soit il était sur le point de tenter un truc génial. La tourelle ne mit que quelques secondes à s'enclencher et lâcha de mortels laser rapidement. Le Jedi dévia les laser alors que l'équipe resta à l'abri. Bientôt, les tirs cadencés de la tourelle ne se firent plus entendre. Alléluia!!! Alléluia! Alléluia! Deran osa, avec StarWolf sortir la tête pour voir ce qu'il en était du Jedi et ils le découvrirent près de la tourelle, complètement détruite, renversée. Le républicain et l'impérial se regardèrent tous les deux au travers de leurs casques. Deran déclara:


- Bon, ben au moins... On sait qu'il faut pas trop l'emmerder le type.


L'autre acquiesça en silence alors que le blindé tirait sur la porte. Alors que la porte commençait à se détruire sous l'effet des tirs, Rhino s'arrêta de tirer. Deran sortit de derrière le véhicule alors que Rhino se postait sur le toit. Il semblait plutôt énervé.


- Putain, ils m'ont laissé un chargeur à moitié vide et ils ont pris le reste les enfoirés!!


Deran mit son arme en bandoulière et sans se poser de question décida d'essayer d'enfoncer la porte qui ne résisterait sans doute pas. Après ce qu'elle venait de subir, nul doute qu'elle devrait s'ouvrir sans trop de mal. Deran fonça donc vers la porte, épaule droite en avant pour bien enfoncer la porte. Si les tirs l'avaient bien détruites, normalement, elle cédait.


Jet de Force : Enfoncer la porte annexe

Force : 5

Résultat : 6

Jet de Force raté !


Et... Elle fit tout, sauf céder. Il enfonça son épaule, la porte bougea mais ne tomba certainement pas. C'était les vitamines C qui lui avaient fait croire qu'il pouvait démolir uen telle porte, il aurait dû s'en douter pourtant qu'il risquait de ne pas l'enfoncer. La douleur qui suivit dans l'épaule de Deran ne fût pas agréable, car même s'il possédait une splendide armure de combat, il sentit le coup. Il s'éloigna finalement de la porte, assez énervé d'avoir raté son coup mais ne se démonta pas. il sortit une grenade de sa ceinture tactique et la laissa prés de la porte si là elle cédait pas, c'était qu'il y avait une dizaine d'épaisseur. il lâcha la grenade avant de courir un peu à l'abri. La porte explosa et vola en éclats. Il fût rejoint par Rhino et qui siffla face au boulot accompli. Un sifflement de respect et d'admiration. Oui, Deran pouvait être bourrin quand il le voulait. Il déclara:


- Ouais, ben elle m'à fait chier c'te porte... Enfin, maintenant elle est ouverte, termina-t-il en s'adressant au Jedi.


Oui, la sécurité était alertée, aussi, mais bon, au point où l'on en était, entre les coups de blindé, la tourelle qui avait tirée avant de se faire détruire, forcément que le groupe avait dût être repéré. La fumée provoquée par l'explosion se dissipa finalement et Deran regarda à l'intérieur. Bon, à première vu un couloir semblait se dessiner. Et maintenant? On entrait et on cassait la gueule à tout le monde, ou on avait une autre optique? Deran se mit dans le carde de la porte et finit par demander:


- Quelqu'un sait où on va là? Parce que je suis jamais entré là moi perso et...


Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que des soldats impériaux surgirent. Ah, ils restaient des types à l'intérieur? Bon, il ne restait plus qu'à les éliminer. Deran se retourna vers ses amis impériaux... Enfin amis était vite dit, mais bon, pour le cups ils étaient plus copains que rivaux, c'était une bonne chose. Il demanda alors:


- Et eux? Il faut les descendre où... On les démonte.


Il arma son arme tout en disant cela, prêt à en découdre avec la vermine. Oh joie... Pourvu qu'on les démonte, un peu de baston, ça n'allait pas lui faire de mal après tout ces événements... Mais peut-être que les impériaux n'attendaient que ça... Et le trandoshan semblait lui aussi vouloir un peu d'action, tout comme Korgan qui ne tenait pas en place. Le Jedi semblait plus calme, mais bon, on savait de quoi il était capable de toute manière.
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Jet de Force de Deran raté.



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Tour de : Galdur. Compétences à utiliser : Intelligence OU Sagesse.
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Eh ben, en voilà un revirement de bord. Eux qui devaient à la base éviter les impériaux se trouvaient maintenant avec plusieurs d'entre eux, visiblement proches de la mutinerie, qui les avaient rejoints après des négociations presque musclées. Les choses avaient tournés de manière... assez étranges, en leur faveur. Enfin, disons que cela aurait put être pire. Sortant ses fétiches des sa poche, Galdur prit le soin de les embrasser un à un avant de les ranger.

« Je savais que je pouvais compter sur vous. » dit-il.

Ils reprirent alors la route, épaulés cette fois par ces trois impériaux. Galdur n'avait rien de particulier contre l'Empire, pas plus qu'il n'en avait contre la République. Cependant, plus il était loin de leurs affaires, mieux il se portait, un peu comme cette histoire de sénat ou encore de constitution galactique. Tant que sa voie n'était pas interrompue par l'une des deux factions, il n'avait aucune raison de détester une ou l'autre. C'était simplement le job de Ranger qui exigeait parfois de se salir les mains. En chemin, ils firent irruption sur ce qui semblait avoir été une place du marché avant que les gens ne désertent les lieux. Un grand sourire naquit sur le visage du trandoshan qui s'empressa d'aller piller les étales et de remplir à ras-bord son sac.

« Oh, bon sang... Il y a de quoi se faire une de ces soupes, de quoi déchirer sa mère en deux ! »

Il perdit du temps et fut contraint de courir pour rattraper les autres, le package alourdit par les charges de bouffe qu'il avait récupéré. Tant qu'à faire, hein... Personne n'allait les utiliser sinon. Alors autant les prendre avant que quelqu'un d'autre ne les voles. Quand il revint aux cotés de ses camarades, exploitant la carcasse d'un blindé comme couverture, la bouche pleine de nourriture, il se rendit compte qu'on avait tenté, et finit par faire exploser la porte de ce qui devait être le palais alors que Maître Leto, ça devenait une habitude, avait sans doute fait face à ce qui devait être une tourelle automatisée.

« Bien fait pour leurs gueules. Si ils voulaient pas que ça arrive, ils auraient mieux fait d'être en personne ici plutôt que de compter sur des IA. »

Un poil obscur, Galdur n'aimait pas vraiment la manière dont les gens avaient tendances à automatiser tout ce qu'ils pouvaient, y compris la sécurité. On était jamais mieux servis que par soi même.
Passant une tête dans l'encadrement de la porte, Galdur la retira juste à temps pour éviter un laser rougeoyant qui lui grilla quelques écailles.

« Bon... J'crois qu't'a raison Sarlions. Ces Wankas vont pas nous laisser passer. Ca me paraît risquer de foncer dans l'tas. »

Il tenta de chercher dans son sac, à la recherche de la première chose qui pouvait lui venir sous la main...

Jet d'Intelligence : Piocher projectile adapté.
Intelligence : 3
Résultat : 1

Il finit par en sortir ce qui semblait être une grenade de forme cylindrique qui, quand on la secouait, semblait contenir une sorte de liquide. Galdur réfléchit un instant. Oui, il reconnaissait ce truc. Ça allait faire parfaitement l'affaire. Il y avait tellement de merdier dans son sac qu'il n'était jamais vraiment sûr de ramasser ce qu'il voulait, et il oubliait parfois ce qui composait x ou x projectile.
Chargeant la grenade dans sa fronde, il se mit aussitôt à la faire tournoyer avant de la lâcher avec force, exploitant un rebond sur le mur pour aller glisser la grenade au pied des gardes sans se risquer à devoir se pencher dans l'encadrement.

La grenade émit un "Psschhhhit" quasi-immédiat et une fumée verte s'envole avec rapidité, se diffusant dans l'air. Les gardes eurent l'air tout d'abord étourdis, ils devinrent pâles et eurent des hauts-le-coeur. Au bout de quelques secondes, le premier fut contraint de retirer son casque... pour pouvoir vomir de tout son saoul et ramper à quatre pattes, prit de nausées et de vomissements incontrôlable. Le second ne tarda pas a subir le même sort. Le temps que l'agent de maladie se dissipe dans l'air, Galdur eut le temps de rentrer, de se saisir de sa fidèle poêle à frire, et dans deux "Pang" successifs, étala les gardes neutralisés au sol.

" Hé, évitez de trop respirer l'air dans le coin. Simple conseil. " dit-il, les narines serrées.

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Jet d'Intelligence de Galdur réussi!



Points : 25/40


Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Agilité OU Constitution.
Korgan Kessel
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Alors que le commandeur impérial échange avec le Maitre Jedi, je me dis que ça pue la merde. Et ça sent pas qu'à moitié... Trois hommes armés entrent. Ils m'entourent. Merde, j'suis trop con des fois... J'suis passé du rôle de messager à celui de moyen de pression. Ou un truc du genre. Les minutes passent. Finalement il est question de rapatrier tout le monde ici pour terminer la causette... J'me dis qu'en face à face, si ça part en couilles, au moins je serai pas le seul à me faire trouer la peau... Maigre réconfort. Mais bon, j'suis pas un gars difficile, je prends ce qu'on me tend ! M'enfin, pas tout non plus hein... Qu'on me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit merde !

Les trois gars me lâchent pas d'un poil. Le commandeur fait les cents pas. Les minutes deviennent longues... Je regarde autour de moi. Mais bon. C'est une tente de commandement monté un peu à la va-vite, on sent que la situation est pas sous contrôle. Je reporte mon attention les enflures qui me collent comme des furoncles au cul d'un gamoréen. Putain ça c'est de l'expression imagée. Ils portent des armures de combat flambant neuves. On sent que c'est pas des troufions de base. Des genres de Forces Spéciales Impériales ? Aucune idée. En tout cas les types portent leur noms peints en petites lettres dorées sur leur poitrine, au niveau du cœur. Drôle d'idée, mais pourquoi pas. StarWolf... Maximus... Rhino... Rhino ?! J'peux pas m'empêcher de l'ouvrir, comme d'hab :

« Hé Rhino ? C'est un surnom? C'est à cause de la carrure ? »

Il me répond sèchement :

« Non, c'est pour la corne... »

Oooook. L'enfoiré, il vient de me renvoyer dans mes vingt-deux exactement comme je l'avais fait tout à l'heure avec Transdoshan nommé Galdur. Vous connaissez l'histoire de l'arroseur arrosé ? Bref. Ca me vexe un peu. Je ferme ma gueule jusqu'à l'arrivée de mes camarades... Et là, vous connaissez la suite de l'histoire.

A si, y'a juste un moment, je réponds à Deran :

« Oui bah j'étais sous ce blindé hein ! Jusqu'à ce que je me rende compte que personne m'avait suivi ! Putain, vous êtes que des lâcheurs ! La prochaine fois que l'un de vous a besoin que je lui couvre ses arrières, il peut aller se faire foutre ! »

Ca vient du cœur, à n'en point douter.

****

Quelques minutes plus tard, au pied du palais impérial,


Comptez pas sur moi pour faire la même connerie deux fois ! Plus question de passer devant avec une équipe pareille ! Alors du coup, en bon petit soldat, je trotte à l'arrière... Enfin pas complètement non plus. Y'a le Transdoshan qui en chie derrière... Mais bon, déjà qu'il est pas gaulé pour la course, il se trimbale tout un tas de saloperies. Bref, qu'il se démerde. Je fais en sorte de rester à proximité de Deran, et de nos nouveaux « amis ». Sans dec, je leur fait pas confiance. Je me demande ce qu'ils ont en tête.

Soit ils comptent vraiment trahir l'Empire en nous aidant, soit ils vont nous trahir à un moment ou un autre au profit de l'Empire... Dans un cas comme dans l'autre ces gars ne sont que des putain de sales traîtres. Et moi, j'aime pas les traîtres ! Alors, j'reste un minimum en retrait, histoire de les garder à l'oeil. Au moindre geste suspect, je leur explose la face.

Enfin on arrive à destination. On a pas perdu de temps cette fois. Mais l'édifice est tout autant un palais qu'une place forte. Même avec les trois impériaux, ça va être tendu... Mais c'est sans compter sur les cabrioles de notre pote Jedi. Bon... Sur les Jedi, j'en pense des choses. Des bonnes et des moins bonnes. Surtout des moins bonnes. Celui-là, j'sais pas, j'sens que le courant passe moyen. Peut-être sa face de vipère. Mais bon, faut reconnaître un truc : il maîtrise son arme. Finalement, l'approche de l'édifice est une formalité. En quelque enjambées, on se retrouve contre la façade, hors de vue des fenêtres des étages supérieurs. Couvert par les tirs du blindé réquisitionné par Rhino, qui tente de nous percer une entrée.

Pourtant, malgré l'adrénaline, le sérieux de la situation, je ne peux m'empêcher d'exploser de rire lorsque je vois le Commandant s’éclater comme une merde sur la porte en tentant de l'enfoncer ! Énorme ! Il aurait pas du bouffer ce fruit, il va avoir la chiasse toute la journée. Je me rapproche pour le chambrer... Mais lorsque je vois ce qu'il tient à la main... Merde ! Je me jette sur le coté. L'explosion fait voler des éclats tranchants dans toutes les directions. Oreilles qui sifflent un peu, je me redresse aussitôt. Çà bouge de l'autre coté de l'écran de fumée.

Je pose ma main sur le canon de l'arme de Deran, et lui chuchote :

« Fait gaffe. Si tu commences à buter de l'impérial à la pelle, j'sais pas comment vont réagir nos trois autres potes. Faudrait trouver une solution plus... propre... »


Le mot juste. Galdur balance sa petite trouvaille. La scène qui s'en suit est... comment dire... atypique ? Une colonnes de gars au teint subitement verdâtres, et dont les plus proche du nuage nauséabond lâchent des gerbes dans toutes les directions. C'est ce qu'on appelle repeindre les murs et le sol... Pour un peu, et j'pourrais dire ce qu'ils ont bouffé ce matin. Dégeux, mais j'ai vu pire.

Là j'sais pas, à cet instant précis, je sens comme une chaleur me monter du bas des reins jusqu'aux joues... C'est l'appel de l'action. J'sais pas quoi, mais j'sais que c'est le moment de faire un truc. J'analyse rapidos mes options...

Une colonnes de types coincés à gerber dans un couloir. Ils sont une dizaine... En bref : y'a pas trois milles solution ! Faut foncer dans le tas ! Je hurle :

« Maintenant !  Go ! Go ! Go ! »


L'effet de surprise, y'a que ça de vrai. Sauf quand ça surprend aussi ses alliés... C'est comme ça qu'on se retrouve seul comme un con après. Mais bref.

Je bondis sur mes jambes et m'élance en avant. Quand j'étais sur Ord Mantell, j'ai faisais parti de l'équipe de Huttball de la base. Ma spécialité : les placages musclés. J'ai ça dans le sang, que voulez-vous... Épaule en avant, respiration coupée... Je percute le premier type.

[Jet de force pour enfoncer la colonne de gars qui rendent leurs petits-dejs ! (j'ai 5) - REEEEUUUUSSSIIITEEEE (pile poil) ]

BAAAM. Le choc est violent, mais je gère à mort. Je percute le premier au niveau du sternum, alors qu'il se relève, la visage déformé par la douleur. Il est projeté en arrière, sur le second, emporté à son tour... Et ainsi de suite.

« Aaaaaaaaa... »

Je hurle pour me donner encore plus de rage, mes muscles sont bandés comme rarement.

« ...llllleezzzzzzz »

Je les repousse toujours. Je force comme une putain de brutasse. Deux mètres plus loin, j'vois ce qui ressemble au palier d'un escalier. Bref, j'vois une rambarde quoi. Je hurle de plus belle...

«... Vouuussss.... »


En transe, je les repousse encore. Le dernier, dégringole l'escalier, rapidement suivi par ses camarades. L'instant suivant, je me tiens, en sueur, essoufflé, en haut de la première marche. En contrebas, y'a une masse informe de types enchevêtres les uns sur les autres. Ca gigote comme un tas de vers de terre.

« Faire... Foutre... »

Ouah. Merde. C'était tendu. J'ai tous les muscles qui tremblent ! Grave !

Et pour être sûr que les types ne se relèvent pas tout de suite... Je plonge ma main dans l'une des poches de ma ceinture tactique, pour en sortir une grenade lacrymo. Je la balance en bas. Elle rebondit sur le tas d'impériaux, roule. Explosion étouffée. Une épaisse fumée s'échappe du cylindre. Les types se mettent à tousser, gémir. Entre ceux qui sont écrasés au dessous, et ceux du dessus qui gerbent, entre deux quintes de toux tout en pleurant, les yeux exorbités, le tableau est juste fantastique. De l'art ! Korgan t'es un artiste ! Du putain d'art contemporain ! Je m'en frotte les mains, fier de moi.

Mais trêve de contemplations. J'me dis que y'a surement d'autres types dans le coin. Faudrait être complètement con pour baisser sa garde. Je reprends en mains mon fusil passé en bandoulière, et me tourne vers les autres. Je pose mes yeux sur le premier impérial, c'est Starwolf :

« Tu connais la maison ? C'est par où le bureau du Moff ?! Là-haut ?! »


Je désigne l'escalier qui conduit à l'étage depuis le palier où je me trouve toujours. Une odeur musquée me monte soudain au nez. Je baisse les yeux sur mon armure. Je grimace. Je passe ma main gantée dessus... Elle est toute... poisseuse. C'est sur que foncer tête baissée sur des gars en train de rendre leur petit-dej, ça laisse quelques traces. Je relève la tête et cherche le transdoshan du regard :

« T'as pas un déo dans tout ton bordel ? Sinon il vont me sentir venir à trois kilomètres... »
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Jet de Force de Korgan réussi!



Points : 27/40


Tour de : Leto. Compétences à utiliser : Dextérité OU Intelligence.
Invité
Anonymous
Leto aurait préféré que leur entrée se passe dans un peu plus -non, beaucoup plus de calme et de discrétion. Ce genre de débordement d'exubérance avait tendance à profondément l'ennuyer, lui bien sur qui était plus habitué à la retenu, la réflexion, tel un bon vieux Jedi à l'ancienne. Néanmoins, avec toutes ses aventures, il avait acquit le recul nécessaire pour reconnaître que la méthode de Galdur, Korgan, Rhino et consort ne manquait pas d'efficacité.

Mais tout cela n'avait de toute façon plus beaucoup d'importance lorsque l'ont reconsidérait la question des astéroïdes prêt à pulvériser la surface de la planète dans quelques heures. C'est pour cela que Leto enjoint ses compagnons à ne pas trainer dans les couloirs, quand bien même ceux-ci avaient été brillamment dépeuplés de leurs gardes. Ouvrant la marche, suivi de prêt par Starwolf qui lui donnait des indications en temps réel sur la direction à suivre, Leto gravit les escaliers jusqu'au premier étage, pivota sur sa droite, traversa deux coursives et parvint au seuil du bureau de commandement impérial.

Là, Maximus, le troisième soldat impérial fit noter à ses camarades qu'il restait probablement des sentinelles à l'intérieur même du bureau du Moff mais Leto répondit qu'ils n'étaient pas arrivés si prêt du but pour renoncer et prendre peur maintenant. Puis en ouvrant la porte coulissante qui siffla dans un bruit d'air comprimé caractéristique, le Falleen bondi sabre au clair. Il fit d'abord ricocher quelques tirs de blaster qui provenaient de la gauche, et comme prévu, ils étaient attendus de pied ferme. La pièce était vaguement rectangulaire, d'une douzaine de mètres de large sur six de profondeur. Sur la gauche, une grande table d'opération stratégique avec en son centre une plaque de transpacier à la vertical sertie de courbes et de lignes blanches, bleues et rouges afin de pouvoir afficher des statistiques et des analyses de terrain lors de l'élaboration de stratégie de guerre.

À droite, un fourbis de caisse de matériel en vrac réuni autour d'un petit générateur de secours censé alimenter une partie du complexe si jamais le générateur principal venait à être endommagé. Quelques tirs supplémentaires se succédèrent à la rencontre du sabre-laser du Jedi jusqu'à temps qu'il soit suffisamment bien positionné dans la pièce pour constater que cette fois-ci, ce n'était plus des soldats impériaux qui l'attaquaient mais des droïdes de combats à la carlingue grise éraflée qu'on devinait tout sauf de première jeunesse. Très vite, Leto maitrisa deux droïdes sur la gauche de la pièce, tandis qu'au moins le double avait été mit hors d'état de nuire de l'autre coté par ses compagnons.

Une fois le calme revenu, Leto constata avec un brin d'amertume que le Moff n'était pas présent. Quand bien même il s'était déjà habitué depuis plusieurs minutes à faire face à cette éventualité décourageante. Et comme tout bon secret se cache derrière un ordinateur, Leto prit la peine de s'attarder un instant sur ceux bordant la salle d'opération désormais jonchée de carcasses métalliques encore fumantes et déversant des flots d'étincelles de leurs circuits à moitié carbonisés.

Jusqu'à présent, et de façon relativement étonnante, Leto et ses camarades n'avaient rencontrés guère de résistance. Bon, faut dire que Korgan qui se décide à envoyer chier une demi douzaine de soldats impériaux d'un coup d'épaule, ça a tendance à radicalement vider les rangs ennemis immédiatement. Aussi, ce ne fut pas surprenant de voir que le programme principal de l'ordinateur personnel du Moff était sécurisé. Il fallait bien que cela arrive à un moment ou un autre. Leto reconnu le système de sécurité employé, lui qui avait déjà dut en manipuler un pour récolter des informations lors d'une de ses missions d'infiltration. Il s'agissait d'un ancien programme impérial de codage relativement obsolète mais facile à mettre en place et dont les mises à jour étaient très malléables, ce qui lui garantissait une grande popularité au sein des ingénieurs et informaticiens impériaux.

Le principe était simple, il y a avait deux séries de caractères, en Aurebesh, l'alphabet syllabique basique en vigueur dans toute la galaxie depuis des millénaires. La première série de caractère était nommée le code, la seconde série était nommée la clé. La clé était le point de départ du système de sécurité, ici, le programmeur avait choisit de la définir par l'entrée ''Moff'', désignée par les caractère Mern, Osk et deux fois Forn. Pour trouver le mot de passe délivrant l'accès au contenu de la mémoire de l'ordinateur, il fallait donc piocher des caractères dans la série ''code'' tout en sachant qu'aucun des caractères présents dans la série ''clé'' ne pourraient êtres valables. Autrement dit, le mot de passe ne comporterait absolument aucune trace des lettres m, o et f composant par ailleurs la clé : moff.

Dans le cas présent, le code était relativement complexe, il y avait bon nombre de caractère Aurebesh et ceci rangé dans un ordre complètement aléatoire, il convenait alors de deviner quel serait le mot de passe en sélectionnant un certain nombre de caractère présent dans la série code. Mais aucun indice ne pouvait faire deviner au Jedi ou à quiconque combien de caractère il aurait fallut sélectionner avec exactitude. Pourtant, dans la même ligne de code, Leto remarqua qu'il y avait deux fois le caractère Grek, autrement dit la lettre g, statistiquement peu usité dans la composition des codes de sécurité. Ce qui lui mit la puce à l'oreille. Si les deux g étaient présents alors qu'il y avait peu de chance de les voir se réunir ici, ce n'était certainement pas par hasard, Leto en était convaincu.

Aussi, la série clé, Moff, lui fit penser instantanément au nom de celui qu'il cherchait ardemment depuis désormais bientôt deux heure ! Sigmund Kreing. Leto fit se déplacer le curseur dans la case où il devait saisir le code pour constater que l'entrée était limitée à neuf caractères, ce qui limiterait son champ de recherche. Et après une petite période de réflexion et une phase d'élimination, il sélectionna un certain nombre de caractères susceptibles de composer le code, puis il se mit à les assembler dans touts les sens possible avant de tomber sur un diminutif du nom du Moff : Sig Kreing.

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Succès ! Le code saisit, le programme dévoila l'intégralité de ses secrets aux yeux de Leto qui put fouiller les dossiers et documents divers contenus dans sa mémoire. Puis, lorsqu'il eut accès à l’historique des holo-mail échangés ces quatre dernières semaines, il fit une rapide sélection de ce qui avait l'air le plus intéressant avant de demander à ses coéquipiers de venir le rejoindre pour s'informer un peu. Avec un peu de chance, peut-être allait-il trouver où le Moff avait projeter d'aller se cacher, puisqu'il avait l'air étrangement au courant de la situation désastreuse dans laquelle était plongée Felucia.

Un échange de message en particuliers attira l'attention de tous.

Sigmund Kreing :
// Ça va trop loin... Je ne peux pas... //

Inconnu :
// Vous savez ce qu'il vous en coûtera si vous me désobéissez ! Vous ne pouvez de toute manière plus faire marche arrière... Tout est en place... Faites ce que je vous ai demandé : la population doit découvrir la menace au dernier moment... //


Le reste de la conversation avait été encodée, et lorsque Leto ouvrit le programme de décodage, il constata avec peine qu'il lui faudrait infiniment plus que quelques minutes pour venir à bout de cette folie informatique. Probablement même qu'il n'en aurait même pas été capable, en vérité. C'est donc par dépit qu'il se décida à saisir un datapad à proximité afin d'y stocker le maximum d'information qu'il avait sut dénicher sur l'ordinateur afin d'en garder une trace et ainsi pouvoir exploiter les dossiers plus tard. Une fois le datapad rempli de ce que le Jedi convoitait, il prit soin de confier l'appareil à Galdur qui pouvait le ranger dans sa sacoche.

Mais à ce moment là, l'écran de l'ordinateur fut contrit de parasite et un son de grésillement se fit entendre, suivi par une voix robotique déclarant « Échec système, intégrité sécurité compromise, activation du système de sécurité de secours ». Aussitôt, dans le dos de Leto, une alcôve dans le mur s'ouvrit laissant en sortir la bouche d'un canon blaster dissimulé et automatisé qui dans la seconde où il fut activé prit pour cible le Jedi. Ce dernier eut juste le temps de plonger de côté avant que le canon ne fasse feu, faisant sauter la console sur laquelle il était en train de pianoter quelques temps auparavant ! Puis une fois s'être recalibré, le canon ouvrit de nouveau le feu, bien décidé à exterminer la présence intruse qui l'avait tiré de sa torpeur.

Jet de Dextérité : contrer le canon automatique dissimulé
Dextérité : 5
Résultat : 6

Jet de Dextérité échoué !


Le Jedi prit de cours et n'ayant même pas eu le temps d'activer son sabre-laser ne put lutter contre la rafale de tir du canon qui s'ensuivit, si bien qu'il fut éraflé au bras droit et contraint à bondir se cacher derrière les caisses de matériel à l'autre bout de la salle !

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'6' :
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Jet de Leto raté.

Points : 27/40


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