Le Masque de la Force
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Jet de Nikihia raté.


Séléné : 8
Soleil Vert : 16


Tour de : Lloyd. Compétences à utiliser : Force OU Dextérité.
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L'équipe du Séléné, blessée, est arrivée dans une impasse et est contrainte de se cacher pour ne pas être pris entre les tirs. Tant pis, il faudra attendre patiemment pour pouvoir sortir à découvert et rejoindre le Séléné. En espérant qu'il ne soit rien arrivé au reste de l'équipage...

Quant à Mat' et Lloyd, ils ont perdu la trace du capitaine Ventarë mais ils gardent le cap vers la zone où sont posés leur vaisseau.


Mat'aenna et Lloyd Hope remportent la course.



Vous pouvez, si vous le souhaitez, poster à ma suite pour poursuivre ou clore le RP.
Lloyd Hope
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Mat' était si sûre d'elle que plusieurs fois pendant leur course folle, comme cela avait été le cas sur Mon Calamari, Lloyd avait eu l'impression que c'était elle qui le protégeait lui, et non l'inverse. Avait-il l'air si fragile que cela, ou bien comptait-il beaucoup plus aux yeux de la Twi'l'ek qu'il ne le pensait ? Voilà une idée qui donnait des ailes au Hapan qui détalait déjà à toute allure.

Des détonations retentissaient derrière, devant, en-dessous et au-dessus d'eux. Flydon Maxima était devenue un enfer enfumé et Lloyd se demanda si quelqu'un n'aurait pas la furieuse idée de dépressuriser le tout pour se débarrasser de ses occupants. Mais non, tenta-t-il de se raisonner : il y avait autant de républicains que d'impériaux ici : peu importe qui était l'auteur de l'attentat, il ne sacrifierait pas autant de personnes de son propre camp. A moins qu'il n'y ait un troisième camp... ? Le Hapan sentit un frisson lui parcourir l'échine tandis qu'ils parvenaient à la fin de la quatrième volée de marches, essouflés. Finalement, ils avaient eu de la chance : il semblerait qu'il ait fait le bon choix en choisissant les escaliers. Mais le Soleil Vert lui semblait encore si loin, si inaccessible... Et même s'ils parvenaient à grimper dedans, qui savait s'ils pourraient s'échapper sans se faire dégommer depuis l'orbite de Flydon ? Ca allait être coton ça aussi...

Lloyd était en train de s'interroger sur la possibilité de rejoindre l'équipe du Séléné quand tout s'enchaîna sous ses yeux ébahis : Mat' tira sur la commande d'ouverture d'une porte coupe-feu, poussa un cri de rage, frappa la paroi branlante qui ne céda pas et, dans la foulée, se retourna pour atterrir sur ses lèvres.

Il y eut un bref instant de flottement pendant lequel le Hapan se demanda si Mat' ne s'était pas cognée la tête quelque part à un moment ou à un autre. Mais non, elle l'embrassait bel et bien et il se dépêcha de lui rendre son baiser en passant un bras autour de sa taille.

Alors là, c'était la meilleure et la pire chose qui leur arrivait aujourd'hui. La meilleure pour des raisons évidentes : Lloyd n'avait pas embrassé de fille depuis au moins deux ans d'une part, et d'autre part il était transi devant cet Twi'lek courageuse qu'il côtoyait tous les jours mais dont il avait toujours imaginé qu'il n'était d'aucun intérêt pour elle. Et dire que pendant tout ce temps, il s'était fustigé d'avoir des sentiments pour elle et que...
Et si ça n'avait rien à voir ? Et si elle savait qu'ils allaient mourir et qu'elle s'était donc dit qu'autant se payer du bon temps ? Bah, ça lu irait aussi pour le moment !

La pire, parce que Lloyd se sentait brusquement incapable de lâcher la Twi'lek. Impossible. Le temps pressait et pourtant, il retenait Mat' contre son torse haletant. Les yeux clos, ce baiser lui paraissait infini. Dans le temps, dans l'espace, dans l'émotion. Il essayait de graver dans sa mémoire ces merveilleuses sensations - les lèvres brûlantes de Mat', sa respiration chaude contre sa propre peau, son corps menu qui palpitait contre le sien... Il faudrait qu'il n'oublie jamais cet instant de grâce, même s'il devait mourir dans les minutes qui viendraient.

Mourir, et ne plus jamais profiter de ces instants ? Si Mat' était attirée par lui, cela signifierait qu'ils auraient d'autres choses à vivre, malgré les Sith et les Jedi à leurs trousses, malgré les batailles, les moments de dèche et les blagues vaseuses de Jake. Mourir et renoncer à toutes ces horreurs parsemées de la douceur de la peau de Mat' contre la sienne ?


NON !

Lloyd attrapa Mat' par les deux épaules et la détacha de lui. Leurs yeux bleus se fixèrent, ceux de Lloyd écarquillés de surprise et d'émerveillement, puis de détermination.

- Mat' ! souffla-t-il, mais le reste des mots ne semblaient pas vouloir sortir de sa gorge. C'est pas le moment mais... Je veux pas qu'on meure ici ok ? J'ai déjà failli te perdre une fois et...

Il ne termina pas sa phrase. Ses traits se durcirent. Il s'en voulait d'avoir été si idiot tout ce temps. Il avait tellement eu peur pour elle ! Jake avait raison, il aurait suffi qu'il lui dise ce qu'il ressentait. Quitte à se couvrir de ridicule, au moins il aurait été honnête. Honnête avec Mat', et honnête avec lui-même.

- Je veux pas te perdre Mat', alors on se casse d'ici et en vitesse, ok ?

Sans attendre sa réponse il referma les yeux et écrasa de nouveau ses lèvres sur celles de la Twi'lek. Il chercha sa main le long de son corps, puis la serra entre ses doigts tremblant.

L'instant suivant, l'ascenseur s'ouvrit à moins d'un mètre d'eux. Vide. Lloyd se jeta à l'intérieur, entraînant Mat' à sa suite.
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Anonymous
Dans la merde. Voilà le seul constat qu'il m'était possible de faire. Nous étions dans la merde jusqu'au cou et cette merde fleurait bon la chair brûlée et les résidus de plasma. La situation me semblait d’autant plus désespérée que les derniers mots de mon Second avaient été précédés d'une explosion conséquente. Foutue guerre ! Nous n'y étions pas préparés...

Les parois de l'ascenseur vibrèrent de façon inquiétante comme pour répondre au silence nerveux qui s'était installé une fois que la voix crépitante de Mac Cload s'était tue. La deuxième mission officielle du Séléné pour la République promettait d'être couronnée d'aubépine plutôt que de laurier. Une nouvelle secousse parcourut la cabine, la lumière tremblota et les freins s'actionnèrent bruyamment jusqu'à l'immobilisation prématurée de celle-ci. Je saisis immédiatement l'une de mes armes pour la pointer sur la fente naissante entre les deux battants de la porte afin de parer à toutes les éventualités – hormis peut-être celle du cadavre chaud qui s'effondra sur mon homme d'équipage. La surprise me rendit manchot au point que les portes étaient déjà venues à trois reprises presser les jambes insensibles de notre hôte lorsque, enfin, nous parvenions à le faire sortir de cette pièce trop exiguë pour nous trois.

L'ascenseur repartit presque aussitôt le cadavre délesté, empli de l'odeur du feu et du sang. Il me fallut quelques instants pour réaliser l'état dans lequel se trouvait alors la jeune femme à côté de moi, plongé que j'étais dans mes pensées, habitué comme je l'étais à cette barbarie. Tremblant comme une feuille, recroquevillée, c'était peu de dire qu'elle avait du mal à encaisser. Depuis ma prise de fonction sur le Séléné, je n'avais eu à travailler qu'avec des soldats confirmés, ou du moins des cinglés dont le principal passe-temps avait toujours été de flirter avec la mort. Comment réagir ? Je n'en avais pas la moindre idée. Ouvrir ma gueule ? Pour dire quoi ? Et cette foutue bataille qui ne cessait de résonner à travers toute l'infrastructure !

Mon hésitation finit par se muer en l'immobilité la plus totale et lorsque les portes s'ouvrirent, je n'étais même pas parvenu à poser ma main sur cette épaule fragile pour essayer de lui insuffler un peu de force. En avais-je seulement à lui insuffler au final ? Ne me restait plus qu'à lui emboîter le pas, faire comme si rien ne s'était passer pour ne pas l'accabler, revenir là-dessus plus tard, lorsque sa vie ne serait plus sur le point de voler en éclats sur les murs alentours.

Le couloir que nous nous retrouvâmes à suivre était d'un calme particulièrement morbide en contraste avec ce que nous avions emprunté jusque là. Des morts, des parois entières effondrées, des câbles crépitants d'étincelles pour seul éclairage ou presque, nous n'avancions qu'à grand peine. Et dire qu'il nous avait suffit d'un quart d'heure pour nous rendre à cette convocation ! Un quart d'heure ! Et tout ça pour quoi ? Pour une foutue attestation de prise en charge que le Responsable Technique avait oublié de me faire signer ! Mais qu'il se la carre à la raie leur attestation ! Tout ce bordel pour définir légalement que le plein avait été fait pour cette fois aux frais de la princesse ! L'agacement qui me trottait dans la tête, l'inquiétude aussi sûrement, me valurent de ne pas faire attention à cette canalisation qui crachait de la vapeur de façon alarmante si bien que je n'eus pas même le réflexe de me reculer lorsque celle-ci explosa. Les éclats tailladèrent de-ci de-là mon visage, comme un peintre moderne aurait jeté selon sa logique propre et singulière du rouge de façon éparse sur une toile, et mes oreilles sifflèrent si intensément que j'en perdais la vue, ou peut-être était-ce l'inverse ?

Je nageais en plein confusion, mon front rencontra violemment quelque chose tandis que je titubais si bien que je me retrouvais à tomber à la renverse et rencontrait durement le sol, du moins en partie puisque les restes imbibés de sang d'un quelque chose éviscéré étaient venus faire tampon entre mes reins et le sol. Je restais là, perdu, deux, trois minutes tandis que ma tête roulait en tous sens, que la station partait en vrilles et autres sauts de biche curieux pour une station et qu'une étoile traversait le coin de mon œil pour venir gagner un autre coin d'un autre de mes yeux. Doux sifflement d'une soupape de...

Je sortais de mon délire, à moitié ahuri, et m'apercevais que j'avais perdu de vue mon membre d'équipage. Dans la pénombre, je me relevais tant bien que mal, puant la mort, et j'avançais aussi vite que possible jusqu'à retrouver le Timonier Veshi allongé de tout son long dans une flaque de lumière néoneuse. Je tâtonnais immédiatement pour trouver son pouls, constatais avec soulagement son rythme régulier et tentais de la réveiller en la secouant d'abord, puis, au vue de l'urgence de la situation et puisqu'elle n'était visiblement pas décidée à revenir parmi nous, je me vis obliger de lui envoyer une grande baffe à travers la joue histoire que la douleur face le boulot que sa raison se refusait à faire.


« - Allez, Nikhia, vous vous en sortez bien mieux que ce qu'on aurait pu penser, c'est pas maintenant qu'il faut tourner de l'oeil. On est reparti. »

J'étais la jeune femme à se relever puis à marcher. Au fur et à mesure de notre avancée, le couloir se dégagea. Visiblement, nous étions en train de nous éloigner du cœur de l'affrontement et ce n'était pas forcément une mauvaise chose. Une nouvelle porte se trouva bientôt à faire barrage. Ayant retenu la leçon, je lâchais doucement le bras de mon Timonier afin qu'elle puisse elle-même se charger de pirater le système tandis que je tentais à nouveau de contacter le Normandy.

# - Ici le Capitaine Ventarë, Officier Mac Cload, Caporal Midesoa, est-ce que vous me recevez ? #

Et ce maudit sifflement crachotant me vomit à l'oreille le silence de mes hommes...

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