Malaco Signavar
Malaco Signavar
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La Togruta eu un petit rire devant les derniers mots de Yalil, un petit rire sans arrogance, bien plus amusant qu'autre chose.
Elle fut forcée de prendre quelques secondes pour se composer.
“Excusez-moi, ce n’est pas contre vous mais je ne peux m’empêcher de noter le nombre impressionnant d’officiers qui pensent la République faible.”
Croisant alors les bras et s’adossant contre un mur, elle repris.
“J’ai été Padawan, j’ai vu la puissance de la République et je suis désormais bien placé pour voir celle de l’Empire. Je vais vous le dire cash: La République est loin d’être la brebis sans défense que vous la pensez être. Vous oubliez également de considérer que pour toutes les forces de l’Empire, nous ne sommes pas sans faille. Vous devriez le savoir vous-même, surtout au vue de notre passif tous les deux, les pièces de rechanges manquent pour les chasseurs, les soldats n’ont pas tous de quoi correctement maintenir leurs armes. Et n’osez pas me dire que cela n’est dû qu'à cause de la Guerre Civil, ces problèmes étaient là bien avant.

La Force de l’Empire vient de sa centralisation des pouvoirs et des décisions prises par un groupe réduit. La faiblesse de la République vient du fait que chaque chose doit être discutée, débattu parmis une assemblé de plusieurs centaines de personnes, chacun disposant de leurs agendas.

Faire la paix avec la République était un mal nécessaire car cela nous aurait permis plusieurs choses, le repos de nos troupes. Une nouvelle vague d’approvisionnement en ressources de guerre et la formation de nouvelles troupes sans avoir un besoin incessant de remplacer les pertes, la fortification de toutes nos possessions actuel pour qu’à l’avenir la République n’ose même plus essayer de reprendre ces territoires.
Nous somme plus petit en taille, mais nous avons en théorie suffisamment de mordant pour la faire reculer... Mais cela uniquement si nous prenons soin de ces dents. Hors en l’état actuel des choses, nos dents sont fragiles, mal entretenues, et sur le point de s'effondrer.

Ramken propose un idéal différent de l’Empire. Très bien, il veut un Empire puissant? Qu’il reste dans les règles de l’Empire, qu’il travaille de son côté pour renforcer et donner plus de force à l’Empire. Des propositions de réformes, des discussions. Tout mais pas une révolution, révolution qui ne fait que fragiliser notre Empire et fait tomber ses quelques dents en état de mordres.
En cherchant à renforcer l’Empire, Ramken à créer une gigantesque carie dans la mâchoire de notre Empire. Une carie visible depuis la République, visible depuis les territoires Hutts.

Nous apparaissons comme faible aux yeux des autres, car nous le sommes désormais. Tout cela car un Seigneur Sith avide de pouvoir ne peut s’empêcher d’ajouter son nom à l’Histoire. Histoire créée par Darth Ynnitach qui parvint à relever notre Empire de ses cendres et nous transformer en mastodonte que nous étions... Jusqu’à ce que Ramken ébranle les fondations même de l’Empire.”



La Togruta poussa un long soupir, s'humidifia de nouveau la bouche après ce long monologue puis repris.

“Le fait que vous pensiez que cet homme puisse sérieusement guider l’Empire vers un Triomphe alors qu’il est en train de la conduire à sa perte me fait honnêtement mal pour vous. Vous devriez pourtant être capable de le voir non?”
Yalil Anoontal
Yalil Anoontal
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Les arguments de la jeune Togruta ne sont pas mauvais, mais certaines de ses affirmations montrent clairement que c'est la haine des renégats qui la guide, et non pas son bon sens. Yalil ne va donc pas batailler plus que ça pour la convaincre, elle semble bien impossible à changer. Au contraire du colonel qui lui, pourrait voir la lumière au bout du tunnel avec des résultats flagrant sur la table, ce que le commandant ne manquerai pas d'avancer s'il avait un peu plus le temps, et s'il était dans un endroit un peu plus neutre qu'un vaisseau ennemi.

Le commandant joint ses mains, et répond d'une voix posée, se voulant même rassurante pour continuer la conversation avec la sith :

-Ne pensez pas que je ne vois pas les défauts de mon camp chère demoiselle. Après tout personne n'est parfait. Mais je pense sincèrement mon camp capable de gagner, et encore plus que Ramekn serait bien plus amène de gouverner l'Empire plutôt qu'une Impératrice faible et un conseil d’arriéré. Je comprend toutefois que je ne vous ferais pas changer d'avis, tout comme vous ne pourrez pas faire changer le mien, c'est ce pourquoi nous sommes en guerre après tout. Quand une...

Un petit bip coupe le commandant dans sa tirade. Fronçant les sourcils, il glisse la main dans sa poche pour en retirer un comlink qui clignote, signe d'une connexion entrant. Le commandant fait un petit sourire à ses interlocuteurs et murmure un petit « excusez moi », avant de s'éloigner d'un pas en arrière et de se retourner pour allumer l'appareil, duquel en sort la silhouette du Lieutenant Melgrave. L'appareil n'émet aucun son, des écritures apparaissant seulement pour informer le commandant, qui lui répond à haute voix :

-Parfait... Oui évidemment... Hm-mh... En effet, vous féliciterez la Lieutenant Gray de ma part.. Oui, absolument. Parfait Lieutenant.

Le commandant ferme la communication puis se retourne vers ses interlocuteurs, pour reprendre la conversation avec un sourire aimable :

-Je m'excuse de ce petit interlude. Vous savez tout comme moi que les subordonnés ont toujours besoin de leur chef pour prendre la moindre petite décision important Colonel Howl. Je disais donc.. Ah oui. Quand une force inopposable affronte un objet inamovible, les résultats ne peuvent être que des plus destructeurs, tel est cette guerre civile pour le moment. Mais je suis sûr qu'elle ne durera pas. Après tout les deux camps veulent la même chose, le retour à la paix impériale. La question sera, qui l'imposera à l'autre, et qui sera prêt à faire allégeance, ou la renouveler au partie vainqueur, afin que l'Empire réuni puisse finalement dominer la galaxie, dont il devrait se trouver maître depuis déjà des centaines d'années.

Terminant son monologue, Yalil se rapproche de nouveau de la table, pour être proche de son blaster si nécessaire. Il ne pense pas que la situation va dégénérer, mais préfère toujours garder une dernière barrière, juste au cas où. De toute manière, la discussion va finir par tourner court, puisque personne ne veux changer d'avis. Et heureusement d'ailleurs, car sinon, cette guerre serait terriblement moins savoureuse.
Konrad Howl
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- Salle de planification,
Corvette de classe Raider l'Impitoyable,
Secteur de la Dague de Crimson, Espace entre Edusa et Vandyne -


"On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut."
- Nicolas Machiavel, Le Prince


Décidemment, il était des plus déroutant que d'observer une jeune Sith débattre de ses convictions avec le commandant Anoontal défendant les sienne de son côté. En invitant son ennemi dans son vaisseau, le colonel avait l'infime espoir de pouvoir retourner le renégat, ou tout du moins de pouvoir le percer à jour. Ceci-dit, le twi'lek s'était montré des plus récalcitrant dans le sens où il restait fixé à sa doctrine tel une moule à son rocher. L'arrivée impromptue de la guerrière avait ravivé l'assaut des vagues, mais la moule n'avait pas bronché, il était à présent inutile de s'éterniser en ces lieux, le temps était des plus précieux durant un conflit à l'échelle galactique, parce que l'espace intersidéral se calculait en mesure de temps, mais surtout parce que le colonel commençait à se lasser des affrontements verbaux.

Le regard du commandant glissa alors dans celui de Howl lorsque le twi'lek eu terminé son harangue, visiblement il s'en remettait à lui, sachant pertinemment que le vaisseau dans lequel ils se trouvait était sous les ordres du cinquantenaire, et de nul autre. Il était le chef d'orchestre en ces lieux, et comme dans toute symphonie, il avait sut garder le silence un moment, dans le but de repartir crescendo. Konrad dévisagea une petite seconde Yalil, impassible.

- Nous pouvons que tous nous accorder sur le dernier point que vous venez de soulever commandant. Il se leva, ne le quittant pas du regard. Voilà donc ce qu'il va arriver pour le moment : Nous allons vous remercier pour votre venue dans notre espace en ayant révélé la présence de pirates, puis vous allez retourner sur votre frégate et repartir d'où vous venez. Et bien que nos routes risquent de se recroiser de nouveau, je pense que nous en avons terminés pour aujourd'hui. Il glissa pour se rapprocher de Malaco. Aucun de nous ne souhaite engager d'hostilités, c'est équivoque. Sur ces mots il ouvrit la porte qui donnait sur le pont de commandement.

Des soldats des deux camps attendaient de l'autre côté, chacun prêts à raccompagner leurs supérieur. Si Anoontal ne voulait pas allonger sa position délicate dans l'espace loyaliste, il allait certainement suivre les prérogatives énoncées par le colonel. Il avait été bel et bien confirmé que les renégats avaient finis ici à la suite de la poursuite des pirates et non dans un but de reconnaissance ou d'invasion. Toutefois, il était amplement possible que des renforts d'Edusa aient pu être contactés, alors si les loyalistes pouvaient souffler d'une seule attaque la frégate d'Anoontal, il ne faudrait pas que l'escarmouche évolue en bataille de grande envergure.

Les dégâts occasionnés seraient fort regrettables pour les deux camps, surtout sans aucune carotte au bout du bâton. En revanche il avait été des plus édifiant de discuter avec le stratège adverse plutôt que de se lancer prestement dans un affrontement avec comme beaucoup de chefs militaires l'auraient fait sans réfléchir plus que de mesure. Le colonel était un homme d'action mais à la réflexion bien campée, sachant quand parler et quand agir. Il était à présent inutile de combattre, ce serait encore et toujours un gâchis de ressources.

Sans un mot supplémentaire, il passa le pas de la porte, attendant les deux autres de l'autre côté, surveillant toute réaction inattendue.



« Le chef militaire ne dit pas qu'il a de l'autorité ou du pouvoir, il lui suffit de le montrer pour le faire respecter. Lorsqu'il parle, cela doit se ressentir en son être, son ton et sa posture, et pas seulement dans ses paroles. Si le chef militaire se comporte en tant que tel, il sera obéit et respecté par ses hommes tandis qu'il sera craint par ses ennemis. Voilà l'une des règles omnipotente à tenir en tout temps lorsque le moment de parler est venu et que le temps de combattre s'est estompé. Voyez une discussion avec un ennemi comme une symphonie, si vos échanges y sont primordiaux, le silence est également une arme, laisser un silence avant de s'adresser à une personne va dans le sens où vous signalez que vous menez la danse.

Montrez-lui que vous avez le pouvoir de le faire attendre lorsqu'il attend une réponse, faites durer le silence lorsque l'adversaire s'enhardit, abrégez-le lorsque vous retrouvez l'irréfragable avantage qui vous est dû. Enfin, le chef militaire a en toute circonstance le dernier mot, aucun autre ne doit se l'octroyer, se réconfortant ainsi dans l'optique qu'il a terminé la discussion. Assurez-vous qu'il n'ait pas ce réconfort en quittant les lieux lorsque vous avez dit ce que vous aviez à dire. »


- Essai sur l'Art de commander, Col. Howl.




Malaco Signavar
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La Togruta eu un petit sourire en entendant le comlink sonné. C’était le même comlink qui lui avait permis de savoir que sa présence avait été découverte sur Edusa et lui avait permis de faire sa sortie avec une bonne partie des forces de défense de la planète à ses trousses... Bon d’accord c’était quelques patrouilles simplement mais une vingtaine de chasseurs rien que pour elle!
La différence fut que le comlink cette fois écrivait les mots au lieu que ce fut en audio-audio. Au moins cela évitait les oreilles curieuses de savoir la discussion et la Togruta se garda bien de tenter de lire ce qui était écrit!

Finalement, il s’excusa de l’interruption en mentionnant les devoirs des officiers et la timidité des sous-officiers et soldats avant de reprendre la discussion avec cette fois le Colonel Konrad en guise d’interlocuteur. Elle n’était pas vexée bien au contraire, les paroles de Konrad étaient également intéressantes et si la Sith avait de suite compris que Yalil était un mur qui même s’il voyait le soucis, il avait peut-être trop d’orgueil pour retourner sa veste une nouvelle fois. S’il faisait une erreur, il la fera en restant fidèle à ses valeurs. Une attitude que certains qualifiraient de stupide, elle serait plutôt à appeller cela honorable.


Elle aimait bien ce Twi’lek, il avait un sens de l’honneur et une attitude fortement respectable. Sur bien des points elle la trouvait cochant les cases de l’officier modèle, un peu comme Konrad.
La discussion semblait toucher à sa fin et la Togruta fit alors un geste qui peut surprendre, elle tendit la main vers Yalil pour la lui serrer, ce qui fut plus étonnant fut les mots qu’elle prononça.
“J’espère que vous survivrez à cette guerre Commandant. Il n’est pas tous les jours que je croise quelqu’un comme vous. Sans rancune pour notre petite course-poursuite?” dit-elle avec un petit sourire dénué de sarcasme. Mais avec un certain respect.
Edusa avait été une sacré épreuve pour Malaco mais elle se doutait que cela n’avait pas non plus été de tout repos pour le Commandant, après tout l’échec de la capture d’un espion pouvait dans l’Empire être puni de manière assez violente, dépendant de l’officier supérieur ou bien du Sith en charge d’un secteur. De trop nombreuses têtes étaient tombées à la suite à des échecs d’officiers, sous officiers et de simples soldats. Les Siths pouvaient être adaptable, mais beaucoup d’entre eux étaient surpris en train de passer leurs frustrations sur ce qui les servait. Une chose qu’elle n'espérait jamais faire.

Oui, elle l’aimait bien. Trop souvent elle avait vue des officiers user de leurs positions pour s’octroyer avantages et autres, trop souvent elle avait vue des officiers incapable d’assumer leurs actes et blamait leurs sous-officiers. Il était juste dommage que cet individu avait fait ce qui était pour elle le mauvais choix dans cette guerre et avait partiellement trahi l’Empire, elle pouvait comprendre son point de vue mais elle ne pouvait pas y adhérer. Le choix lui avait été posé à elle-même et son choix avait été contraint, forcé, et elle ne comptait plus faire machine arrière.
Yalil Anoontal
Yalil Anoontal
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Finalement, la discussion s'était plutôt bien passée. Le commandant Anoontal avait été assez content de sa journée ; une petite bataille, une rencontre des plus intéressante et des débats certes qui sont pour le moment stériles, mais dont la fertilité pourrait être ravivée un jour ou l'autre au cours de la guerre civile. Serrant les mains l'une contre l'autre, il écoute avec attention ce que disent ses interlocuteurs avant de sourire à la main tendue, amicale de la Togruta. Yalil contemple cette main tendue un instant, avant de dire d'une voix calme et sympathique :

-Mademoiselle, vous êtes mon ennemi, et même si vous avez mon respect, je ne peux pas vous serrez la main tant que nous serons tout deux opposé. Mais sachez que faire votre connaissance fut un plaisir, et j'espère qu'un jour, nous serons capable de nous serrer la main comme deux personnes travaillant de concert dans le même camp. Sur ce, je pense que... Oui, voilà, mon taxi est arrivé.

Et à la fin de sa phrase, des lumières peuvent se faire remarquer à l'extérieur du vaisseau. Les Lakkis du Twi'Lek l'avait averti du comlink qui avait émit un tout petit bruit, signe donné par ses subordonnés pour signifiait que sa flotte était là.
En effet, à l'extérieur de l'Impitoyable, prêt d'une quinzaine de vaisseaux lourds venaient d'arriver, sortant juste de l'hyperespace et se mettant en formation juste derrière l'Aimable, tandis qu'une frégate s'approche de l'Impitoyable avec une lenteur calculée. La flotte renégate se met en place assez rapidement, mais ne semble pas faire de manœuvre offensive ; pas pour le moment en tout cas.

Yalil fait un sourire à la Togruta puis amorce un demi-tour pour sortir de la pièce mais s'arrête après avoir fait seulement un pas. Souriant pour lui même, Yalil tourne la tête sur le coté, conservant sa position, dos tourné à la Sith, puis ajoute d'une voix calme :

-Oh et tant que j'y pense. Cela ne vaut pas grand chose, mais sachez que sur Edusa au moins, vous avez gagné un petit surnom après des militaires locaux. Silence. Rien de bien extraordinaire, mais il semble que votre coup d'éclat, et surtout votre entêtement à ne pas vouloir me répondre vous a offert cette petite gloire. Mes félicitations.

Puis il reprend sa marche, en ayant récupéré son blaster au passage, puis il continue d'avancer un peu, jusqu'à ce que finalement il s'arrête devant le colonel. Le Twi'Lek fait un nouveau sourire à l'intention de son homologue militaire, puis ajoute ses derniers mots avec un air presque amusé :

-Je vous remercie de votre pacifisme, il vous honore. Il en va de soit que la journée semble être fini pour nous deux, nous avons assez batailler ainsi. Au plaisir de vous revoir Colonel Howl, en espérant que notre prochaine bataille nous verra encore collaborer, et non pas en tant qu'ennemi.

Puis après un hochement de la tête, le Twi'Lek récupère ses gardes, et avance tranquillement dans le couloir, son pas s'étant ralenti par rapport à d'habitude. Il arrive finalement à la navette qui l'avait amenée, celle ci ne faisant pas un long trajet de retour puisqu'elle dépose le Commandant sur le Pacifique qui s'était stationné juste à coté de son camarade l'Impitoyable.

Les quelques secondes de vol permettent au Commandant de souffler, sa position droite se détendant un peu alors qu'il décontractent ses muscles, tendus pendant toute la conversation. C'était une épreuve des plus intéressante, clairement, mais assez éprouvante, surtout face à un tel maître de la stratégie.
De retour sur sa frégate, Yalil retrouve son fauteuil de commandement, saluant ses subordonnés d'un signe de la tête, et s'y assoit dessus tranquillement. Le Twi'lek pousse un soupir de satisfaction, puis tend la main pour récupérer les nouvelles les plus récente du reste de la mission, qui est visiblement une réussite totale, malgré la petite escarmouche spatiale. Satisfait, un micro-sourire se dessine sur ses lèvres tandis qu'il réfléchit déjà à la suite de la journée. C'est une odeur qui détourne son attention des positions stratégiques devant ses yeux, et d'un geste preste, il attrape un sandwich qu'on lui avait préparé pour son arrivé et qu'un de ses soldats lui apportait.

Les yeux fixé sur le rapport, le commandant avale sa nourriture, puis pianote sur son écran de commande pour préparer la transmission de ses futurs ordres. En quelques secondes, ses subordonnés se mettent à l'entourer et les images des capitaines des différents bâtiments se mettent à apparaître un peu partout en hologramme autour de lui. Le Commandant, sans quitter les yeux de sa lecture, dit alors d'une voix pensive :

-Messieurs Dames, nous retournons à Edusa. Cette fois-ci, les loyalistes ont le droit de partir, mais croyez moi ce sera la seule et unique fois. Que tout les bâtiments fassent demi-tour. Et faites savoir au Général Merdon que j'ai le nom de l'Espionne Togruta ; je suppose qu'il voudra mettre sa tête à prix. Oh ett tant que j'y pense... Bonne journée, Messieurs Dames, vous avez répondu à mes attentes. Que demain soit aussi productif qu'aujourd'hui. Fin de communication.
Konrad Howl
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- Pont de commandement,
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Le colonel répondit au signe de tête par un geste analogue à celui du commandant, visiblement une certaine estime mutuelle s'était tissé entre les deux officiers. Comme le disaient les grand maitres, il était capital de connaitre son ennemi, ceci-dit la façon par laquelle ils avaient procédés avait permis au renégat d'en savoir un peu plus long sur le colonel, également. Ce qui finalement promettait un duel des plus pittoresque si les deux adversaires se retrouvaient dans une situation plus disparate.

Cela avait été des plus captivant, le colonel observa donc le twi'lek s'éloigner dans le couloir suivit de ses gardes, ne détournant le regard que dès lors où les renégats eurent tournés au bout de la coursive. Dès cet instant, le capitaine Beckett interpella son supérieur d'une voix visiblement alarmée.

- Quels sont vos ordres mon colonel ? La flotte renégate ne manifeste pour l'instant aucune menace directe. Avait-il signifié comme pour se rassurer lui-même.

- Signifiez au capitaine Balbossa de faire rentrer ses chasseurs, orientez les vaisseaux vers le point d'arrivée et préparez vous au saut. Il avait pivoté vers le capitaine.

Beckett inclina vivement la tête et fonça s'exécuter sur le champ, aillant hâte de quitter cet espace des plus hostiles, surveillant d'un œil hagard l'armada visible au loin. Le colonel quant à lui ne manifestait aucun signe d'inquiétude, croisant les bras dans son dos, en faisant attention de ne pas tirer sur le tissus couleur Marpat Shadow d'officier. Notifiant que quelqu'un d'autre attendait près de lui, il fit glisser son regard vers la togruta se tenant toujours sur le pas de la porte, l'observant d'un regard indescriptible.

- Vous avez très bien complétés les propos que j'avais tenu, avant votre arrivée, avec le commandant. En revanche, bien que je ne possède pas de sensibilité extra-sensitive, il est manifeste que notre interlocuteur n'ai pas été le moins du monde effarouché. En espérant que tous les officiers renégats ne soient pas tous aussi flegmatiques qu'Anoontal, il balaya du regard la baie vitrée du pont, par chance nos prérogatives n'étaient pas de livrer combat en ce jour. Et bien que la collaboration avec un tel homologue semble chimérique pour l'instant, j'espère en revanche travailler de nouveau avec vous. Il plongea son regard marron au voile grisâtre dans celui de l'apprentie Sith.

Il signifiait par là qu'il décelait facilement le haut potentiel de la togruta, voyant en elle peut-être une sorte de Lame Impériale, qui lutterait sur tout les fronts et dans toutes les circonstance, crainte par tous les adversaires de l'empire et respectée par tous ses alliés. Et bien qu'une telle utopie soit encore loin, le colonel pensait que l'ascension fulgurante de l'apprenti était imminente si ce n'était déjà engagée. Lorsqu'elle obtiendrai les plus hautes sphères de l'ordre, Konrad voulait être en collaboration étroite avec Malaco, misant d'avance sur le poulain aux plus fortes chances d'arriver au bout de la course.

Sur ces derniers mots, il fit demi-tour, laissant la togruta vaquer à ses occupations, surement embarquerait-elle sur un autre vaisseau de ligne quand ils auraient rejoins la flotte. Mais comme le disait le proverbe : La galaxie était petite, leurs chemins se recroiseraient de nouveau, c'était certain. Le colonel arriva devant la baie vitrée, annonçant aux opérateurs :

- A tous les appareils : Parés à l'hyper-espace ? Des voyants lumineux confirmèrent que les deux vaisseaux étaient parés.

Derrière eux, le vaisseau renégat s'éloignait nonchalamment dans une petite lueur. Les deux camps se tournaient à présent le dos, chacun parés à retourner dans leur espace respectif. Subséquemment au saut, un léger recul se fit ressentir avant d'entrer en hyper-espace en direction du secteur voisin. En espérant ne plus jamais avoir à se retrouver dans une telle situation, les loyalistes s'en allaient vers d'autres cieux.


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