Balian Atraïde
Balian Atraïde
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- Et donc, tu veux pas ouvrir cette cage ?

- Bibibup !

- Hro ca va…où veux-tu que j’aille ? On est sur un putain de vaisseau !

- Babibu BOWWWW !!

- Et reste poli ! Je t’ai pas agressé !

Je me renfrognais, assis au fond de la cellule dans laquelle celui qui se faisait appeler « Mando » m’avait jeté. Comme si j’étais une de ses proies contre laquelle il allait recevoir une belle prime. Et ce damné droïde avait un caractère aussi pourri que le mien. Visiblement cela le gonflait de devoir jouer les baby-sitter – je le citais – à mon égard. Qu’il se rassure sa compagnie ne m’étais nullement sympathique. Quel grossier personnage. Jamais vu cela.

Joseph avait décidé également de faire la gueule. Du moins de rester impassible malgré mes efforts pour le faire sortir de ses gongs. Rien n’y faisait. Je devais cependant lui reconnaitre un certain savoir-vivre. Il me laissait faire mes ablutions, et autres nécessitées biologiques. Ho bien sûr le tout avec ces maudites menottes. Je lui avais fait la remarque pourtant :

- Attends, tu es sérieux. Des électromenottes ? T’es parano ? Où veux-tu que j’aille !?

Seul son silence m’avait répondu dédaigneux.

Connard.

Je pouvais également contrôler l’état de Thélophilus et lui prodiguer les soins nécessaires. Avec mes moyens limités, qu’il soit encore en vie tenait du miracle. Mais j’étais le meilleur non ?



**




- Réveille-toi !

- Ca va… ca va… !

Visiblement on était arrivé à destination. Il me passa – une fois de plus – mes menottes (oui vu le temps que je passais avec elles aux poignets, j’en arrivais à penser qu’elles m’appartenaient). Nous avions été rejoint par un type…immense et…large. Une armoire à glace. Avec un chapeau merdique. Il s’était cru dans un holo-film ? Bref encore une raclure du genre de Joseph. Qu’est-ce que See pouvait bien lui trouver bordel.
Mais le pire était que le géant, s’était mis dans l’idée de me…porter. Oui…me porter, comme si j’étais un sac de grains, ou je-ne-savais-quoi. Genre ? Je peux marcher ! Merde à la fin !

- Mais posez-moi ! Je sais encore marcher! avais-je tenter de pester. Mais rien n’y fit. Joseph quant à lui s’était chargé de transporter le pauvre Thélophilus. Je n’avais pas la moindre idée du lieu où nous nous trouvions. Mais qu’importait, je tâchais de repérer tout ce qui me serait utile. Finalement nous arrivâmes aux coordonnées indiquées. Rien…Quedal…Zobi !

Soudain le sol s’était mis à trembler. Je fus enfin remis sur mes pieds quand, devant nous, une ouverture se fit, libérant le passage d’un escalier qui s’enfonçait dans les entrailles de la planète. Une voix venue d’outre-tombe nous invita à descendre. C’était grave flippant. Surtout que je ressentais quelque chose. La Force…mais obscure, teintée d’une profonde noirceur. Où avais-je atterri ? Chez un Sith ?

Il nous accueillit en bas, encapuchonné. Je ne savais pas qui il était, mais cette noirceur venait de lui. Il révéla son visage bien fait, des cheveux clairs et un maintien parfais. Son sourire était lumineux malgré tout. Bref, un type de belle allure. C’était inquiétant. Il eut un geste, pour qu’on le suive. C’était d’un glauque. Malgré la faible luminosité, je distinguais nettement des cellules. Des squelettes laissés là avaient des airs d’avertissement. L’ambiance était pesante, lugubre, macabre. J’haussais un sourcil…et ne pus m’empêcher de railler :

- Hé bien c’est plus gai dans un cimetière.

La nervosité sans nul doute m’avait fait parler. Mon regard sombre fut cependant attiré subitement par une forme au fond d’une des cellules. Je n’avais pas rêvé. Il y avait quelqu’un enfermé là ! Il avait l’air en mauvais état ! Etait-ce ainsi que j’allais finir ?

Notre route aboutis sur une salle immense. Notre hôte vint prendre place sur une siège aux allures de trône. La mégalomanie des siths…

- Bien, nous voilà enfin tous réunis. Qu’avons-nous là, mes braves ? De quoi mériter une bien gracieuse solde ?

Ben voyons ! Une simple prime ! Voila tout ce qu’on était ? Merde alors ! Le géant au chapeau à la con m’avait poussé devant lui en mettant un genou à terre. L’individu devait donc être important. Et on lui servi des « Seigneurie »…Et on me présenta de la plus limités des manières.

- …Monsieur Atraïde.

- Docteur…c’est docteur Atraïde.

Joseph en rajouta une couche, je soupirais…Ces espèces de rats étaient prêt à jouer les lèches-culs pour avoir leur foutu argent. Je fixais le Sith, essayant de comprendre qui il était et où je me trouvais. Il s’était tourné vers moi, cherchant sans doute à savoir si ce que les deux sbires venaient de tenter de dire était la vérité. Je pris donc la parole à mon tour :

- Sergent Balian Atraïde, médecin militaire du Service de Santé des Armées de la République. Cet homme, je désignais Thélophilus, est mon patient. J’ai dû pratiquer une opération lourde dans des conditions extrêmes. Il faut absolument qu’il soit placé dans une unité médicalisée avec de quoi surveiller ses constantes et lui injecter une batterie d’antibiotiques. Je supportais son regard, avant d’ajouter, et puisqu’on parle de soins, j’espère que le type qui se trouve en cellule là-bas n’est pas important pour vous. Il va mourir si vous ne me laissez pas l’aider.

Même dans une pareille situation, le médecin prenait le dessus. Je ne pouvais pas laisser une personne malade ou blessée sans soin. Ce n’était pas concevable. Mais je m’adressais à un Sith…allait-il seulement m’entendre ? J’avais une vision assez étriquée de ces oiseaux-là. On les disaient cruels et répondant à de vils instincts…Celui-ci allait-il confirmer cela ?







Le Masque de la Force
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À l’attention de Tanlo :

Asmodan haussa les sourcils, agréablement étonné par le comportement, empli de déférence à son égard, du colosse.

- Vous m’en voyez pleinement ravi, je n’en attendais presque pas autant de vous ! À ces mots, il ajouta ce rire léger et mielleux des aristocrates insupportables. Aucune chance donc que l’on puisse remonter jusqu’à vous ? Et par conséquent jusqu’à moi ? Je suis loin d’être inconnu et c’est bien pour cela que je me terre, de temps à autre, ici-bas. Son regard s’emplit d’un air suspicieux et plein d’orgueil, tandis que toujours assis, il s’était redressé vers ses deux employés. Comme c’est charmant, le président de cette stupide Alliance Galactique des Puissances Unies en personne, chez moi, accompagné par un Mirialan fort mignon, qui décorera comme il se doit mes geôles. Mais oui, écoutons désormais Mando nous conter ses exploits ! Il était difficile de savoir si le jeune homme se fichait de ses interlocuteurs, ou bien manifestait étrangement son intérêt


À l’attention de Joseph :


- Républicain ? Serait-ce mon anniversaire ? Que je suis gâté aujourd’hui ! Vous dites pourtant que je vais avoir à débourser mon précieux argent ?! Asmodan mima une mine triste, puis ricana. Lorsque vous quitterez cette pièce, vous trouverez deux grands sacs en toile de jute sur votre droite, ils sont remplis de petites coupures que vous aurez tout loisir de dépenser ! Il y a un peu de chaque devise.. et même des crédits républicains, tout frais ! Nous restons en contact vous et moi, n’est-ce pas ? Si cela vous intéresse – ce serait préférable pour vous –, j’ai encore de nombreuses missions à confier à votre duo. Il finit par croiser les jambes, enfoncé dans son trône gigantesque, avant d’inviter Joseph et Tanlo à regagner leurs vaisseaux. Ils s’exécutèrent, laissant les deux prisonniers gisant sur les dalles de pierres gelés. Étonnement, il ne fallait peut-être autant se méfier du fils de Darth Ramken ?

Quoique…



À l’attention de Balian :


- Il semblerait que vous ayez frappé à la bonne porte, monsieur Atraïde, enfin vu votre état, vous ne devez guère être en mesure de frapper où que ce soit ! Les lèvres de l'éphèbe renégat formèrent un sourire extrêmement narquois. Cette humble forteresse est dotée de tous les équipements dont vous aurez besoin, mais attention, ne vous aventurez guère trop loin. Ses yeux brulaient d’une flamme mystérieuse, contrastant avec la nonchalance dont sa voix était pleine ; après avoir marqué un temps d’arrêt, le Prince noir reprit. Mon bon monsieur, ne vous montrez pas si téméraire et baissez-moi ces jolis yeux. L'homme auquel vous faites référence s'appelle Ervin Holz et rassurez-vous, il en a vu bien d'autres. Mes agents me l'ont apporté il y a quelques temps et même si il bouge peu depuis son incarcération, il sait d'ordinaire se montrer bien plus féroce. Je vous en prie, allez donc redonner des forces au petit papi fan de la paix et au Major Holz, cela vous occupera au moins. Sans même attendre que Balian ne se relève, Asmodan usa de la Force pour lui faire traverser l’interminable salle et lui faire regagner les cellules. Celle d’Ervin s’ouvrit.


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