![[Lannik] Ratatata ! Pam ! Boum ! - Page 2 Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif)
Accueil
FAQ
Rechercher
S'enregistrer
Membres
Groupes
ConnexionTanlo Jakobi
# Re: [Lannik] Ratatata ! Pam ! Boum ! - Mar 22 Déc 2020 - 23:58
Le choc sonna Tertius. La douleur paralysa tout son être, alors que son armure, à moitié explosée et fondue, torturait son être. Un second tir, suivit d'un autre percutèrent l'homme en armure, l'envoyant valser dans un nuage de poussière et de métal.
- On le tient !
Skroutch tira une longue rafale dans le nuage de poussière en poussant un rire de maniaque. Bigord, pour parachever le feu d'artifice, tira un dernier coup de lance-grenade. Le projectile fila droit à travers le nuage de fumée.
Sans exploser.
Tel un requin surgissant de l'eau, le mercenaire s'extirpa du nuage de poussière. Il était méconnaissable, mi-homme, mi-armure. Il tenait la grenade en main, et, prenant appui sur ses jambes, pivota sur lui-même pour la lancer de toutes ses forces sur le duo, qui poussa d'avance des hurlements de panique.
Un tir de blaster de Maxence fila dans l'air et toucha la grenade pile avant qu'il ne la relance.
Elle explosa dans la main du mercenaire, pulvérisant cette dernière et son bras.
Il continua sa course.
De sa seule main libre, Tertius frappa du poing. Ce dernier s'écrasa sur le visage de Bigord, transforma le visage du Calamari en une bouillie sanglante. Le mercenaire se saisit du col de Bigord, et le plaqua au sol. Dans un hurlement sourd, il leva la tête au ciel, et écrasa son front contre le visage du Calamari, sans un "sprotch" ecoeurant.
Il releva le visage, prêt à frapper, avant de gémir, et de tomber en arrière, mort. Skroutch se précipita vers Bigord.
- PUTAIN BIGORD ? CA VA ? T'es pas mort ? ca va ?
Bigord ouvrit un oeil, le seul valide qu'il avait encore, avant de parler. Il n'arriva à quà émettre un gargouillement impossible à distinguer qui expulsa salive et sang un peu partout. Le Calamari était encore en vie, mais clairement hors course.
Un bruit d'enfer, derrière lui. Tanlo Jakobi et le dernier mercenaire continuaient de s'affronter. Leurs corps massif bougeaient à une vitesse inhumaine, à moitié flous, et parcouraient la salle. Tanlo souffrait dans l'échange, moins vif, moins fort que son adversaire, et ne devait pour l'instant sa survie qu'à une plus grande expérience, parvenant à étouffer dans l'oeuf la majorité des attaques adverses. Comme pris d'une inspiration subite, il anticipa un autre coup, et stoppa net le poing de Primus en le tenant dans sa main.
Ils restèrent ainsi, immobiles, pendant une bref seconde.
Puis, d'un seul coup, Primus sembla glisser sur le sol. Il se retrouva les quatres fers en l'air, et parvint de justesse à retrouver son équilibre.
Il reconnaissait ce qu'il venait de subir. Le tremblement dans son coeur. Les fourmis dans son bras.
Stava.
Le vieux en face de lui lui avait "renvoyé" son attaque. Il jura, alors que Tanlo s'esquiva une nouvelle fois, avant de devenir invisible.
Une rafale de tir venant du reste de l'équipe s'écrasa contre son armure. Il fit pivoter ses bras et ses poings, et parvint à renvoyer deux blasters vers eux, l'un touchant Taha'san à la jambe, l'autre manquant Skroutch de peu pour percuter Bigord, qui poussa un hurlement de douleur et de frustration.
Il regarda autour de lui. Ses deux comparses étaient morts. Ses ennemis étaient blessés, certes, mais encore nombreux. Il ne pouvait pas gagner ici. La fuite.
Il se retourna vers la sortie.
Tanlo en gardait la porte.
Le mercenaire s'était mis en garde. Il était dans un sale état. Son visage était plein de sang, ses jambes étaient tremblantes. Son bras gauche pendant lamentablement vers l'avant. Son bras droit, tenu vers l'arrière, paume ouverte, tremblait de manière notable. Il avait d'ailleurs enlevé son gantelet, présentant une main épaisse et puissante, mais nue et vulnérable.
Mais il était décidé à faire barrage de son corps.
Tanlo expira. Inspira. Son coeur ralenti, lentement, alors que son corps semblait lentement s'affaiser. Lentement, une harmonie complète envahi le corps du grand-maître.
Il préparait son coup.
Primus fit son choix.
Il fonça vers Tanlo et la sortie, enjambant les cadavres, se mouvant tel un boulet de canon, en ligne droite. La distance entre lui et l'homme au chapeau se retrouva réduite en un instant. Il frappa du poing. Un puissant direct, rapide comme l'éclair. Le poing frôla le visage de Tanlo, qui se pencha en avant, presque accroupi.
C'est au dernier moment que Primus réalisa, alors que Tanlo pivotait soudainement sur ses appuis pour apposer sa main sur ton torse, que son bras ne tremblait pas.
Il vibrait.
- SOIYIA !
Une onde de choc. Le verre des écrans d'ordinateur et des caméras dans toute la pièce explosa.
Le mercenaire vola en arrière.
Le reste du groupe avait déjà vu des gens se battre. Ils savaient à quoi s'attendre, réalistiquement, lorsque quelqu'un se prenait une attaque si forte qu'il volait en arrière. Il connaissaient les limites du sens commun.
Mais dans le cas présent, la distance sur laquelle le mercenaire s'envola violait toutes les limites du bon sens.
Car le mercenaire ne s'arrêta pas.
Il percuta un bureau, et continua sa route. Un autre. Puis un autre. Cinq, dix, quinze, vingt mètres sans toucher le sol, projeté en arrière, laissant une traînée de fumée sanglante dans sa trajectoire. Il s'arrêta enfin, percutant un pilier.
Le corps de Primus tremblait. Convulsait. Ton sternum avait été enfoncé, l'armure pulvérisée, et un gargouillis sourd émanait de son casque. Son corps glissa lentement sur le sol, avant de s'immobiliser. Du sang se mit lentement à couler de son armure, créant une flaque carmine qui s'étala sur le sol.
Un silence de mort envahi la pièce. Ils regardèrent Tanlo.
Décidément, la galaxie était bien vaste.
Tanlo était resté où il était. En garde, son bras droit tendu vers l'avant, la paume ouverte. Sa main était devenue noire, et il se mit à cracher du sang de sa bouche en disant un "putain", avant de tomber sur son genou. Du sang coulait aussi de ses oreilles, et même de ses yeux.
Dans toute la galaxie, seule quelques dizaines d'individus étaient assez talentueux pour utiliser en plein combat la technique de la paume vibratoire, issue de l'art martial secret des Karkarodon. Tanlo était l'un d'eux. L'attaque était destiné à faire vibrer l'eau à l'intérieur du corps de l'ennemi en frappant un point précis, causant des dommages internes globaux et irrémédiables. mais face à un adversaire si puissant et rapide, le contrecoup l'avait aussi affecté.
Sa vision était trouble. Sa bouche pleine de sang. Il sentait son coeur battre la chamade, le rythme s'accélérant, avant de reprendre la normale. Il espérait que le reste du groupe avait bien vu ce qu'il venait d'accomplir...
... car il n'allait pas recommencer un tel truc de sitôt.
- On le tient !
Skroutch tira une longue rafale dans le nuage de poussière en poussant un rire de maniaque. Bigord, pour parachever le feu d'artifice, tira un dernier coup de lance-grenade. Le projectile fila droit à travers le nuage de fumée.
Sans exploser.
Tel un requin surgissant de l'eau, le mercenaire s'extirpa du nuage de poussière. Il était méconnaissable, mi-homme, mi-armure. Il tenait la grenade en main, et, prenant appui sur ses jambes, pivota sur lui-même pour la lancer de toutes ses forces sur le duo, qui poussa d'avance des hurlements de panique.
Un tir de blaster de Maxence fila dans l'air et toucha la grenade pile avant qu'il ne la relance.
Elle explosa dans la main du mercenaire, pulvérisant cette dernière et son bras.
Il continua sa course.
De sa seule main libre, Tertius frappa du poing. Ce dernier s'écrasa sur le visage de Bigord, transforma le visage du Calamari en une bouillie sanglante. Le mercenaire se saisit du col de Bigord, et le plaqua au sol. Dans un hurlement sourd, il leva la tête au ciel, et écrasa son front contre le visage du Calamari, sans un "sprotch" ecoeurant.
Il releva le visage, prêt à frapper, avant de gémir, et de tomber en arrière, mort. Skroutch se précipita vers Bigord.
- PUTAIN BIGORD ? CA VA ? T'es pas mort ? ca va ?
Bigord ouvrit un oeil, le seul valide qu'il avait encore, avant de parler. Il n'arriva à quà émettre un gargouillement impossible à distinguer qui expulsa salive et sang un peu partout. Le Calamari était encore en vie, mais clairement hors course.
Un bruit d'enfer, derrière lui. Tanlo Jakobi et le dernier mercenaire continuaient de s'affronter. Leurs corps massif bougeaient à une vitesse inhumaine, à moitié flous, et parcouraient la salle. Tanlo souffrait dans l'échange, moins vif, moins fort que son adversaire, et ne devait pour l'instant sa survie qu'à une plus grande expérience, parvenant à étouffer dans l'oeuf la majorité des attaques adverses. Comme pris d'une inspiration subite, il anticipa un autre coup, et stoppa net le poing de Primus en le tenant dans sa main.
Ils restèrent ainsi, immobiles, pendant une bref seconde.
Puis, d'un seul coup, Primus sembla glisser sur le sol. Il se retrouva les quatres fers en l'air, et parvint de justesse à retrouver son équilibre.
Il reconnaissait ce qu'il venait de subir. Le tremblement dans son coeur. Les fourmis dans son bras.
Stava.
Le vieux en face de lui lui avait "renvoyé" son attaque. Il jura, alors que Tanlo s'esquiva une nouvelle fois, avant de devenir invisible.
Une rafale de tir venant du reste de l'équipe s'écrasa contre son armure. Il fit pivoter ses bras et ses poings, et parvint à renvoyer deux blasters vers eux, l'un touchant Taha'san à la jambe, l'autre manquant Skroutch de peu pour percuter Bigord, qui poussa un hurlement de douleur et de frustration.
Il regarda autour de lui. Ses deux comparses étaient morts. Ses ennemis étaient blessés, certes, mais encore nombreux. Il ne pouvait pas gagner ici. La fuite.
Il se retourna vers la sortie.
Tanlo en gardait la porte.
Le mercenaire s'était mis en garde. Il était dans un sale état. Son visage était plein de sang, ses jambes étaient tremblantes. Son bras gauche pendant lamentablement vers l'avant. Son bras droit, tenu vers l'arrière, paume ouverte, tremblait de manière notable. Il avait d'ailleurs enlevé son gantelet, présentant une main épaisse et puissante, mais nue et vulnérable.
Mais il était décidé à faire barrage de son corps.
Tanlo expira. Inspira. Son coeur ralenti, lentement, alors que son corps semblait lentement s'affaiser. Lentement, une harmonie complète envahi le corps du grand-maître.
Il préparait son coup.
Primus fit son choix.
Il fonça vers Tanlo et la sortie, enjambant les cadavres, se mouvant tel un boulet de canon, en ligne droite. La distance entre lui et l'homme au chapeau se retrouva réduite en un instant. Il frappa du poing. Un puissant direct, rapide comme l'éclair. Le poing frôla le visage de Tanlo, qui se pencha en avant, presque accroupi.
C'est au dernier moment que Primus réalisa, alors que Tanlo pivotait soudainement sur ses appuis pour apposer sa main sur ton torse, que son bras ne tremblait pas.
Il vibrait.
- SOIYIA !
Une onde de choc. Le verre des écrans d'ordinateur et des caméras dans toute la pièce explosa.
Le mercenaire vola en arrière.
Le reste du groupe avait déjà vu des gens se battre. Ils savaient à quoi s'attendre, réalistiquement, lorsque quelqu'un se prenait une attaque si forte qu'il volait en arrière. Il connaissaient les limites du sens commun.
Mais dans le cas présent, la distance sur laquelle le mercenaire s'envola violait toutes les limites du bon sens.
Car le mercenaire ne s'arrêta pas.
Il percuta un bureau, et continua sa route. Un autre. Puis un autre. Cinq, dix, quinze, vingt mètres sans toucher le sol, projeté en arrière, laissant une traînée de fumée sanglante dans sa trajectoire. Il s'arrêta enfin, percutant un pilier.
Le corps de Primus tremblait. Convulsait. Ton sternum avait été enfoncé, l'armure pulvérisée, et un gargouillis sourd émanait de son casque. Son corps glissa lentement sur le sol, avant de s'immobiliser. Du sang se mit lentement à couler de son armure, créant une flaque carmine qui s'étala sur le sol.
Un silence de mort envahi la pièce. Ils regardèrent Tanlo.
Décidément, la galaxie était bien vaste.
Tanlo était resté où il était. En garde, son bras droit tendu vers l'avant, la paume ouverte. Sa main était devenue noire, et il se mit à cracher du sang de sa bouche en disant un "putain", avant de tomber sur son genou. Du sang coulait aussi de ses oreilles, et même de ses yeux.
Dans toute la galaxie, seule quelques dizaines d'individus étaient assez talentueux pour utiliser en plein combat la technique de la paume vibratoire, issue de l'art martial secret des Karkarodon. Tanlo était l'un d'eux. L'attaque était destiné à faire vibrer l'eau à l'intérieur du corps de l'ennemi en frappant un point précis, causant des dommages internes globaux et irrémédiables. mais face à un adversaire si puissant et rapide, le contrecoup l'avait aussi affecté.
Sa vision était trouble. Sa bouche pleine de sang. Il sentait son coeur battre la chamade, le rythme s'accélérant, avant de reprendre la normale. Il espérait que le reste du groupe avait bien vu ce qu'il venait d'accomplir...
... car il n'allait pas recommencer un tel truc de sitôt.
Maxence Darkan
# Re: [Lannik] Ratatata ! Pam ! Boum ! - Jeu 24 Déc 2020 - 1:10
-Oh, non... j'crois pas...
La mire de son blaster croisa rapidement la main de la chose en armure. Elle n'avait pas prévu de voir ce troisième explosif rester coincer entre ses doigts sans exploser, mais le monde était fait de ce genre de moment où elle avait réellement l'impression de rêver éveillée. La gâchette pressée, le laser traversa le faible chemin qui les séparait pour atterrir droit sur l'obus miniature, bouclant une bonne fois pour toute, le chapitre de Tertius. En une fraction de seconde, tout lui échappa, elle n'eut même pas le temps de se relever, les tirs, les rebonds, était-ce elle ? Elle ne se souvenait pas avoir tiré, Skroutch alors ? Ou Fély peut-être ? Aucune importance, Taha'san et Bigord venaient d'être touché, encore. Puis l'onde de choque, le coup surpuissant, inhumain, impossible, comment ?
Aussi soudainement que s'enchaîna les choses, elles se terminèrent, par le calme et le silence. Maxence lança un regard, presque apeuré, à ses compagnons pendant que le Gozzo tournait la tête dans tous les sens, Taha'san, Bigord, Tanlo et la Cathare n'avaient clairement, mais alors, clairement pas bonne mine et très vite les choses pouvaient s'empirer. Dans un élan soudain, la mercenaire se précipita auprès de Bigord, le plus visuellement mal en point.
-Bigord ! Hé ! Hé, mon pote, tu m'entends ? T'es là ? Ho ! Bigord ! Il était terrifié. S't'eu plaît, nan, nan, me fais pas ça.
Fély posa sa cheffe contre un mur pour lui filer quelques petites tapes sur les joues et jeter un œil rapide à Tanlo. Dans sa tête, tout devait aller très vite, la situation, malgré le combat terminé, était arrivée à un point terriblement critique.
-Max ! Sur Taha ! Maintenant ! Il venait de reprendre ses esprits. Prend ça. Il lui jeta une trousse tout droit sortie de son sac en bandoulière. Je m'occupe de Bigord, toi, tu m'écoutes et tu fais ce que je te dis, pigé ?
-Pigé. Elle était paumée, mais la trousse en main, elle se dirigea, genou au sol, à côté de la Rodienne. Putain, y a plein d'trucs dans ta trousse, j'fais quoi ? J'prends quoi ?
-Déjà, calme toi. Fit-il en commençant à examiner le Calamari. Si tes mains tremblent, tu vas faire de la merde. Y a une petite boite blanche et rouge. Ouvre-la. À l'intérieur, t'as des aiguilles aseptisés, tu te nettoies les mains, puis tu prends la fiole à l'embout jaune. Tu lui injectes vingt mili... la moitié de la seringue.
Elle prit la seringue, la fiole, puis elle enfonça l'aiguille dedans, remplissant le tout à la moitié, elle souleva ensuite la manche de Taha'san pour regarder son bras, complètement perdue. La blondinette échangea un regard avec son amie qui, elle, ne donnait pas l'impression d'être au mieux de sa forme. L'idée de faire une connerie lui foutait la trouille.
-Max ! Putain d'merde enfonce cette aiguille dans son putain d'bras !
-Ouais ! Mais j'panique là putain d'sa race !
-Trouve une veine ! La plus visible et balance le tout !
Les deux étaient en pleine surcharge mentale et le Lannik semblait tout de même hors combat, recentré sur son ami blessé, lui-même mal en point, ils s'étaient rendus implicitement à l'évidence, ils étaient deux. Elle lui prit délicatement le bras, puis l'embrassa avant d'enfoncer l'aiguille dans la peau. Maxence grimaça, elle détestait les aiguilles. Finalement, elle l'avait fait, le produit venait d'être injecté.
-C'était quoi ?
-Un truc pour ralentir le cœur, elle a sûrement une hémorragie interne après les coups qu'elle a prit. Elle va être un peu dans les vapes, mais faut absolument pas qu'elle s'endorme, fous lui des baffes si nécessaire. Rassurant. Maintenant, Tanlo. Ramène le près de Taha.
La mercenaire se redressa pour sauter au-dessus des tables et s'accroupir auprès du colosse. Elle lui attrapa le bras pour le mettre autour de son cou. Elle compta dans sa tête. Un, deux, trois. Ele se leva, pas loin de cinquante kilos sur ses épaules, le reste, soutenu par les jambes affaibli de l'Ouragan, les muscles de son visage crispés, elle le porta aux côtés de Taha'san pour le poser contre le mur. Elle lui saisit la mâchoire pour forcer un échange de regard.
-Et maintenant ?
-Tu prends les ciseaux, tu coupes ses vêtements et tu tâtes ses côtés, si tu le vois grimacer en souffrant, elles sont pétées, donc tu lui injectes le même produit que Taha avec une autre seringue. Comment il est ? Autre que les côtes ? Sa respiration ? Tremblante, saccadée, grinçante ?
-Euh... Elle attrapa les ciseau pour commencer à lui déchirer ses vêtements. Oreilles qui saignent, les yeux aussi, le visage défoncé, genre... salement défoncé, sans compter les mains. Sa respiration est... euh... normal ? Putain, j'sais pas c'que j'peux considérer comme normal là ! Elle passa sa paume sur son poitrail. J'ai pas besoin d'voir son visage pour sentir qu'elles sont pétée.
-Alors injecte ! Ses poumons sont pas perforés, c'est bien, c'est putain de bien.
La blondinette s’exécuta, toujours aussi mal à l'aise face la petite pointe métallique se posant d'abord calmement sur la peau avant de s'enfoncer. Maxence mit quelques baffes à Taha'san, puis à Tanlo pour qu'il reste conscient, puis, sorti de nulle part, une troupe de Djiilo entra dans la salle, arme en main, ils leur donnèrent très vite de l'aide. Malgré les efforts répétés de Maxence, se résumant à balancer un paquet d'insultes et de baffes à la gueule de Tanlo, il venait de perdre conscience.
La mire de son blaster croisa rapidement la main de la chose en armure. Elle n'avait pas prévu de voir ce troisième explosif rester coincer entre ses doigts sans exploser, mais le monde était fait de ce genre de moment où elle avait réellement l'impression de rêver éveillée. La gâchette pressée, le laser traversa le faible chemin qui les séparait pour atterrir droit sur l'obus miniature, bouclant une bonne fois pour toute, le chapitre de Tertius. En une fraction de seconde, tout lui échappa, elle n'eut même pas le temps de se relever, les tirs, les rebonds, était-ce elle ? Elle ne se souvenait pas avoir tiré, Skroutch alors ? Ou Fély peut-être ? Aucune importance, Taha'san et Bigord venaient d'être touché, encore. Puis l'onde de choque, le coup surpuissant, inhumain, impossible, comment ?
Aussi soudainement que s'enchaîna les choses, elles se terminèrent, par le calme et le silence. Maxence lança un regard, presque apeuré, à ses compagnons pendant que le Gozzo tournait la tête dans tous les sens, Taha'san, Bigord, Tanlo et la Cathare n'avaient clairement, mais alors, clairement pas bonne mine et très vite les choses pouvaient s'empirer. Dans un élan soudain, la mercenaire se précipita auprès de Bigord, le plus visuellement mal en point.
-Bigord ! Hé ! Hé, mon pote, tu m'entends ? T'es là ? Ho ! Bigord ! Il était terrifié. S't'eu plaît, nan, nan, me fais pas ça.
Fély posa sa cheffe contre un mur pour lui filer quelques petites tapes sur les joues et jeter un œil rapide à Tanlo. Dans sa tête, tout devait aller très vite, la situation, malgré le combat terminé, était arrivée à un point terriblement critique.
-Max ! Sur Taha ! Maintenant ! Il venait de reprendre ses esprits. Prend ça. Il lui jeta une trousse tout droit sortie de son sac en bandoulière. Je m'occupe de Bigord, toi, tu m'écoutes et tu fais ce que je te dis, pigé ?
-Pigé. Elle était paumée, mais la trousse en main, elle se dirigea, genou au sol, à côté de la Rodienne. Putain, y a plein d'trucs dans ta trousse, j'fais quoi ? J'prends quoi ?
-Déjà, calme toi. Fit-il en commençant à examiner le Calamari. Si tes mains tremblent, tu vas faire de la merde. Y a une petite boite blanche et rouge. Ouvre-la. À l'intérieur, t'as des aiguilles aseptisés, tu te nettoies les mains, puis tu prends la fiole à l'embout jaune. Tu lui injectes vingt mili... la moitié de la seringue.
Elle prit la seringue, la fiole, puis elle enfonça l'aiguille dedans, remplissant le tout à la moitié, elle souleva ensuite la manche de Taha'san pour regarder son bras, complètement perdue. La blondinette échangea un regard avec son amie qui, elle, ne donnait pas l'impression d'être au mieux de sa forme. L'idée de faire une connerie lui foutait la trouille.
-Max ! Putain d'merde enfonce cette aiguille dans son putain d'bras !
-Ouais ! Mais j'panique là putain d'sa race !
-Trouve une veine ! La plus visible et balance le tout !
Les deux étaient en pleine surcharge mentale et le Lannik semblait tout de même hors combat, recentré sur son ami blessé, lui-même mal en point, ils s'étaient rendus implicitement à l'évidence, ils étaient deux. Elle lui prit délicatement le bras, puis l'embrassa avant d'enfoncer l'aiguille dans la peau. Maxence grimaça, elle détestait les aiguilles. Finalement, elle l'avait fait, le produit venait d'être injecté.
-C'était quoi ?
-Un truc pour ralentir le cœur, elle a sûrement une hémorragie interne après les coups qu'elle a prit. Elle va être un peu dans les vapes, mais faut absolument pas qu'elle s'endorme, fous lui des baffes si nécessaire. Rassurant. Maintenant, Tanlo. Ramène le près de Taha.
La mercenaire se redressa pour sauter au-dessus des tables et s'accroupir auprès du colosse. Elle lui attrapa le bras pour le mettre autour de son cou. Elle compta dans sa tête. Un, deux, trois. Ele se leva, pas loin de cinquante kilos sur ses épaules, le reste, soutenu par les jambes affaibli de l'Ouragan, les muscles de son visage crispés, elle le porta aux côtés de Taha'san pour le poser contre le mur. Elle lui saisit la mâchoire pour forcer un échange de regard.
-Et maintenant ?
-Tu prends les ciseaux, tu coupes ses vêtements et tu tâtes ses côtés, si tu le vois grimacer en souffrant, elles sont pétées, donc tu lui injectes le même produit que Taha avec une autre seringue. Comment il est ? Autre que les côtes ? Sa respiration ? Tremblante, saccadée, grinçante ?
-Euh... Elle attrapa les ciseau pour commencer à lui déchirer ses vêtements. Oreilles qui saignent, les yeux aussi, le visage défoncé, genre... salement défoncé, sans compter les mains. Sa respiration est... euh... normal ? Putain, j'sais pas c'que j'peux considérer comme normal là ! Elle passa sa paume sur son poitrail. J'ai pas besoin d'voir son visage pour sentir qu'elles sont pétée.
-Alors injecte ! Ses poumons sont pas perforés, c'est bien, c'est putain de bien.
La blondinette s’exécuta, toujours aussi mal à l'aise face la petite pointe métallique se posant d'abord calmement sur la peau avant de s'enfoncer. Maxence mit quelques baffes à Taha'san, puis à Tanlo pour qu'il reste conscient, puis, sorti de nulle part, une troupe de Djiilo entra dans la salle, arme en main, ils leur donnèrent très vite de l'aide. Malgré les efforts répétés de Maxence, se résumant à balancer un paquet d'insultes et de baffes à la gueule de Tanlo, il venait de perdre conscience.
***
-Bon retour chez les vivants.
Maxence était là, seule, assise en tailleur sur une table, elle le regardait droit dans les yeux. La mercenaire arborait un joli bandeau médical neuf à la tête ainsi que des bandages, dépassant de son débardeur, laissant deviner que malgré sa forme durant la mission elle en avait pris un coup. Le colosse venait tout juste de se réveiller et la blondinette était la première à le voir de ses propres yeux.
-J'te conseille pas d'te lever, t'as les côtes en miettes, les os du bras fêlés en plus de tous les trucs compliqués qu'Fély m'a sorti pour dire que t'es un putain d'miracle médical. Mais t'inquiète, les frais médicaux seront grassement payés par les Djiilo en plus d'une compensation parce que tu nous as tous sauvé l'cul. Oh, ouais, j'ai oublié d'te dire, t'es dans une des cellules médicales du complexe minier... 'fin, t'es toujours sur Lannik, quoi. Elle se prit une cigarette, l'alluma puis jeta un cigare ainsi que le briquet sur lui. Tu nous as fait un coma d'près d'deux jours avec des chances d'en survivre de, je cite : « j'crois qu'y va crever. »
Maxence était là, seule, assise en tailleur sur une table, elle le regardait droit dans les yeux. La mercenaire arborait un joli bandeau médical neuf à la tête ainsi que des bandages, dépassant de son débardeur, laissant deviner que malgré sa forme durant la mission elle en avait pris un coup. Le colosse venait tout juste de se réveiller et la blondinette était la première à le voir de ses propres yeux.
-J'te conseille pas d'te lever, t'as les côtes en miettes, les os du bras fêlés en plus de tous les trucs compliqués qu'Fély m'a sorti pour dire que t'es un putain d'miracle médical. Mais t'inquiète, les frais médicaux seront grassement payés par les Djiilo en plus d'une compensation parce que tu nous as tous sauvé l'cul. Oh, ouais, j'ai oublié d'te dire, t'es dans une des cellules médicales du complexe minier... 'fin, t'es toujours sur Lannik, quoi. Elle se prit une cigarette, l'alluma puis jeta un cigare ainsi que le briquet sur lui. Tu nous as fait un coma d'près d'deux jours avec des chances d'en survivre de, je cite : « j'crois qu'y va crever. »
Tanlo Jakobi
# Re: [Lannik] Ratatata ! Pam ! Boum ! - Lun 4 Jan 2021 - 19:29
- Bon retour chez les vivants.
Il avait ouvert les yeux. La vitalité habituelle de son regard s'était éteinte. Ses traits étaient tirés. L'épuisement complet continuait d'habiter son corps, comme un fantôme hantant une maison.
Pour la première fois, il faisait son âge.
D'un air las, Tanlo regarda Max. Malgré les blessures, elle était en forme. Son dynamisme irradiait tel un soleil en plein été, et la jeune femme n'avait rien perdu de sa force ni de sa beauté. Ca le réchauffait presque, au milieu de la morne pièce dans laquelle ils se trouvaient. Il forca un sourire, difficile sachant que toute la moitié de son visage était encore à moitié arrachée. Son oeil droit continuait de cligner. Il avait des millions de questions, mais seul un mot vint à ses lèvres.
- Merci.
Il soupira.
- J'ai l'impression que tout un peloton de troopers a marché sur ma langue avec des chaussettes. Il essaya de se saisir du cigare et du briquet, mais manqua ce dernier à deux reprises. Son bras tremblait encore, et il avait encore du mal à voir en trois dimensions. Lorsqu'il le saisit, il le fixa quelques instants, avant de le poser sur la table à côté du lit.
Il en prendra un plus tard. Maintenant, ce ne serait pas raisonnable.
Et il n'avait pas envie de foutre le feu à ses draps en le faisant tomber.
Il redevint silencieux un moment. Il regardait autour de lui, écoutant Max comme un toutou bien sage. Puis, il sourit.
- Héhé, je n'en ai pas l'air, mais je suis encore solide. Cette vieille carcasse a vue pire dit-il en tapant doucement du poing sur ton pectoral. On avait enlevé ses vêtements, et il sentait qu'il était quasiment nu, à par un boxer et un vieux débardeur blanc. Ses bras massifs étaient nus, et les multiples traces de brûlure, de coup et de balafres sur sa peau (qui était plus de la corne qu'autre chose) confirmaient ses dires.
Il se souvenait de ses derniers instants. Max en train de le soigner et le gifler, sous les instructions de Fely. Comme un vieux droïde planté, son cerveau lui avait fait passer cette scène en boucle pendant deux jours.
- Le vrai miracle, c'est t... c'est vous. Il remua les pieds, légèrement. Il était encore opérationnel. Avec un peu de chance, il n'aurait plus de séquelles. Merci encore Max. Je t'en dois une.
- Deux jours qu'on est ici ? Qu'est ce que ca veut dire ? On s'est fait coincés ? Ou le reste a été nettoyé et on attend des renforts ? Il se rendit compte qu'il n'était pas en était de se battre, et à peine de marcher.
- Putain, c'est pas à cause de moi que vous restez ici, j'espère ? Il jeta un coup d’œil à sa main droite. La peau était devenue violette, avec des boules sombres ici et là, signe de vaisseaux sanguins ayant explosés.Il grimaça.
- Que sont devenus nos cibles ? Et le reste de l'équipe ? Y a pas que nous deux, non ?
Il se rendit compte qu'il parlait trop, et se tut, avant de prendre un air embêté.
- Désolé. Il regarda la porte de la chambre. Il s'attendait à voir surgir des soldats à n'importe quel moment. T'a l'air en forme Max. Je suis content que t'aille bien. Sa voix était rapeuse. Putain, y a de l'eau ? Je crève de soif.
Il avait ouvert les yeux. La vitalité habituelle de son regard s'était éteinte. Ses traits étaient tirés. L'épuisement complet continuait d'habiter son corps, comme un fantôme hantant une maison.
Pour la première fois, il faisait son âge.
D'un air las, Tanlo regarda Max. Malgré les blessures, elle était en forme. Son dynamisme irradiait tel un soleil en plein été, et la jeune femme n'avait rien perdu de sa force ni de sa beauté. Ca le réchauffait presque, au milieu de la morne pièce dans laquelle ils se trouvaient. Il forca un sourire, difficile sachant que toute la moitié de son visage était encore à moitié arrachée. Son oeil droit continuait de cligner. Il avait des millions de questions, mais seul un mot vint à ses lèvres.
- Merci.
Il soupira.
- J'ai l'impression que tout un peloton de troopers a marché sur ma langue avec des chaussettes. Il essaya de se saisir du cigare et du briquet, mais manqua ce dernier à deux reprises. Son bras tremblait encore, et il avait encore du mal à voir en trois dimensions. Lorsqu'il le saisit, il le fixa quelques instants, avant de le poser sur la table à côté du lit.
Il en prendra un plus tard. Maintenant, ce ne serait pas raisonnable.
Et il n'avait pas envie de foutre le feu à ses draps en le faisant tomber.
Il redevint silencieux un moment. Il regardait autour de lui, écoutant Max comme un toutou bien sage. Puis, il sourit.
- Héhé, je n'en ai pas l'air, mais je suis encore solide. Cette vieille carcasse a vue pire dit-il en tapant doucement du poing sur ton pectoral. On avait enlevé ses vêtements, et il sentait qu'il était quasiment nu, à par un boxer et un vieux débardeur blanc. Ses bras massifs étaient nus, et les multiples traces de brûlure, de coup et de balafres sur sa peau (qui était plus de la corne qu'autre chose) confirmaient ses dires.
Il se souvenait de ses derniers instants. Max en train de le soigner et le gifler, sous les instructions de Fely. Comme un vieux droïde planté, son cerveau lui avait fait passer cette scène en boucle pendant deux jours.
- Le vrai miracle, c'est t... c'est vous. Il remua les pieds, légèrement. Il était encore opérationnel. Avec un peu de chance, il n'aurait plus de séquelles. Merci encore Max. Je t'en dois une.
- Deux jours qu'on est ici ? Qu'est ce que ca veut dire ? On s'est fait coincés ? Ou le reste a été nettoyé et on attend des renforts ? Il se rendit compte qu'il n'était pas en était de se battre, et à peine de marcher.
- Putain, c'est pas à cause de moi que vous restez ici, j'espère ? Il jeta un coup d’œil à sa main droite. La peau était devenue violette, avec des boules sombres ici et là, signe de vaisseaux sanguins ayant explosés.Il grimaça.
- Que sont devenus nos cibles ? Et le reste de l'équipe ? Y a pas que nous deux, non ?
Il se rendit compte qu'il parlait trop, et se tut, avant de prendre un air embêté.
- Désolé. Il regarda la porte de la chambre. Il s'attendait à voir surgir des soldats à n'importe quel moment. T'a l'air en forme Max. Je suis content que t'aille bien. Sa voix était rapeuse. Putain, y a de l'eau ? Je crève de soif.
Maxence Darkan
# Re: [Lannik] Ratatata ! Pam ! Boum ! - Mar 5 Jan 2021 - 14:59
Un ricanement taquin lui échappa en regardant Tanlo reprendre connaissance complètement paumé, mais toujours sûr de lui quant à ses capacités à éviter le suicide. Elle se décida de se lever en le voyant refuser le cigare en lui faisant remarqué qu'il avait la bouche complètement assécher. Elle se pencha vers une petite table, malheureusement trop loin du colosse pour qu'il puisse l'atteindre lui même, où se trouvait de quoi boire. La blondinette renversa une bouteille, remplissant lentement le verre d'eau pour lui poser sur sa table de chevet -celle qu'il pouvait atteindre de sa main valide- pendant qu'il s'épuisait déjà en hypothèse sur une supposée situation critique où les deux se retrouvaient coincé entre les griffes des insurgés. Maxence restait parfaitement calme et prit même le temps de s'attraper une chaise pour s'asseoir aux côtés du colosse.
-C'est bon, calme-toi, c'est réglé, l'assaut est un succès, avec pas mal de pertes, mais on est bon. Et si ça peut t'rassurer, non, on est pas resté que pour toi. Alors... fit-elle pensive, par où j'peux commencer ? Premièrement, l'équipe va bien. Fély s'en est sorti avec trois fois rien, Skroutch aussi. Taha, elle, a prit un sale coup à la jambe en plus du passage à tabac, mais rien d'alarmant, quelques temps en béquille, des soins à la sauce Max et elle sera repartie en moins d'deux. Pas besoin de s'éterniser sur la description des « soins à la sauce Max ». Quant à Bigord... son état est stable... mais il a perdu un œil. C'est pas bien grave, y' s'en remettra, j'pense même qu'une petite prothèse lui déplairait pas. 'fin bref, tout l'monde est en vie et tout l'monde est dans l'bâtiment.
Maxence s'en était sortie avec quelques côtes fêlées et un sacré coup sur la tête qui lui offrit une longue nuit de repos. L'Estafette dans son intégralité avait pris une vilaine branlée, mais en restait victorieuse. Pendant que Tanlo et Bigord se décrivaient comme étant dans un état critique avec une branlée d'autres blessés, les médecins Djiilo se mirent en place remarquablement pour sauver le maximum d'hommes. Dans tous les cas, tout le monde méritait de jolies semaines de repos.
-Les insurgés ont fini par se rendre. Le chef Lannik, Jogaa, est mort en tenant tête à l'escouade d'Abraham. Quant à Lion'he, elle est vivante. Taha'san a préféré la garder en vie, dans une salle rien que pour elle, attachée à un lit, surveillé par deux grands gaillards. J'suppose qu'elle voulait un jugement, ou alors, elle veut la voir intégrer les Djiilo... t'sais, la vieille rengaine de la reconversion des ennemis vaincus, mais j'pense pas qu'ce soit une mauvaise idée.
Voir du potentiel dans son ennemi, c'était typique de la Rodienne. Maintenant, c'était à la Cathare de faire le bon choix, si elle refusait, elle ne risquait pas vraiment l'exécution, mais le Cartel la jugerait à sa manière et elle n'était pas toujours la plus juste. Le destin de Lion'he était en parti entre ses propres mains, elle pouvait largement devenir une grande mercenaire Djiilo et gravir les échelons sans trop de difficultés avec de l'implication et de la bonne volonté.
-On est resté pour plusieurs raisons, la première, c'est qu'on est pas vraiment en état de bouger pour l'instant, la deuxième c'est que, vu qu'on est chargé de prendre la base d'assaut, on doit la gérer maintenant. Faut qu'on organise les hommes, qu'on regarde les trucs à réparer et... oh, ouais, Taha'san m'a incendié quand elle a compris qu'c'était moi qu'avait fait pété la chaudière. Fit-elle grand sourire. 'fin bref, maintenant on attend des hommes neufs pour prendre le relais. Puis elle s'enfonça dans son siège. Évidemment, ton état était bien trop grave pour qu'on puisse te déplacer sur une autre planète et on pouvait pas s'permettre de t'laisser là avec un mot d'remerciement et un bouquet d'fleurs pourris.
Elle tapota ses cendres dans un bol en aluminium sûrement pas fait pour ça.
-J'suis pas là pour faire un concours de celui qui s'lancera le plus de compliments. Mais vois les choses comme ça : l'Estafette faisait son boulot de Djiilo et toi, t'avais beau ne pas faire parti du Cartel, t'as failli y laisser la vie pour des gens qu'tu connais à peine.
Elle n'allait pas s'éterniser plus sur cette affaire, Tanlo leur avait sauvé le cul, un point c'est tout. Elle écrasa finalement son mégots dans ce fameux bol et, alors qu'elle se levait, la porte de la salle s'ouvrit, laissant entrer la Rodienne en béquilles.
-Merde, sans déconner, il est en vie ? S'étonna-t-elle alors que Maxence s'était presque précipitée pour l'aider à marcher vers une chaise. Fély arrive dans pas longtemps, il voulait changer ton pansement au visage. Franchement Jacobi, j'ai pas les mots, au-delà du fait que t'as fait un taff de dingue, j'arrive pas à m'expliquer ce que j'ai vu pendant que j'étais dans les vapes.
Personne ne se l'expliquait vraiment. La blondinette et le Gozzo l'avaient informé de sa sensibilité à la Force, alors tout le monde essayait de se dire que ses muscles mêlés à cette puissance mystique lui permis un tel exploit. En parlant du Gozzo, il entra dans la salle en jetant un regard foudroyant à sa cheffe, puis Maxence.
-Ça pue la clope. Qui a fumé ? C'est un endroit de soins. La coupable leva la main. Putain, Max, je te l'ai dit, si tu fumes, tu sors. Il avait l'air débordé. Bon, Tanlo... ah merde, il est vivant ? C'est super, vraiment super. Poussez-vous, laissez lui de l'air, déjà qu'il est plein de toxine de cigarette, si vous jouez aux câlins de remerciement, il va vraiment clamser cette fois.
Il s'approcha pour l'observer de plus près, une petite lampe entre les griffes, il la fit passer de l’œil gauche au droit tout en grimaçant.
-C'est pas... c'est pas trop grave, ton œil devrait se remettre, évite de regarder les lumières fortes et ferme-le quand tu regardes un écran, ou un hologramme pour l'instant, je peux te filer un cache œil si tu veux. Il passa sa patte sur son cou pour vérifier le pouls. Ok. J'aurais quelques médocs à te filer, rien de bien impressionnant, des anti-inflammatoires, de quoi tuer la douleur, mais le plus important dans ton cas, c'est le repos, bien boire et bien manger. Boire de l'eau. Je précise parce que j'ai retrouvé Maxence complètement bourrée après s'être fêlé le tibia parce qu'elle l'avait mal interprété. Place au pansement.
-J'te préviens, tu vas douiller.
Fély s'attela à retirer lentement les bandages de son visage pour découvrir un spectacle vraiment pas ragoutant. Il restait complètement impassible, tandis que Maxence et Taha'san, l'une à côté de l'autre, grimaçaient salement. Il lui nettoya encore, pour remplacer le tout.
-Skroutch est toujours auprès d'Bigord d'ailleurs, il s'inquiète comme un gamin, c'est trop mignon. Ils ricanèrent en cœur. Alors mon grand. Fit-elle en resservant un verre d'eau. T'sais, on sait tous que t'as ta vie et tes p'tits projets d'avenir, mais les Djiilo te sont reconnaissant et si un d'ces jours t'as, soit besoin d'boulot, soit d'aide parce que tu t'es foutu dans la merde, hésite pas à nous passer un message, on pourra toujours essayer d's'arranger.
-C'est bon, calme-toi, c'est réglé, l'assaut est un succès, avec pas mal de pertes, mais on est bon. Et si ça peut t'rassurer, non, on est pas resté que pour toi. Alors... fit-elle pensive, par où j'peux commencer ? Premièrement, l'équipe va bien. Fély s'en est sorti avec trois fois rien, Skroutch aussi. Taha, elle, a prit un sale coup à la jambe en plus du passage à tabac, mais rien d'alarmant, quelques temps en béquille, des soins à la sauce Max et elle sera repartie en moins d'deux. Pas besoin de s'éterniser sur la description des « soins à la sauce Max ». Quant à Bigord... son état est stable... mais il a perdu un œil. C'est pas bien grave, y' s'en remettra, j'pense même qu'une petite prothèse lui déplairait pas. 'fin bref, tout l'monde est en vie et tout l'monde est dans l'bâtiment.
Maxence s'en était sortie avec quelques côtes fêlées et un sacré coup sur la tête qui lui offrit une longue nuit de repos. L'Estafette dans son intégralité avait pris une vilaine branlée, mais en restait victorieuse. Pendant que Tanlo et Bigord se décrivaient comme étant dans un état critique avec une branlée d'autres blessés, les médecins Djiilo se mirent en place remarquablement pour sauver le maximum d'hommes. Dans tous les cas, tout le monde méritait de jolies semaines de repos.
-Les insurgés ont fini par se rendre. Le chef Lannik, Jogaa, est mort en tenant tête à l'escouade d'Abraham. Quant à Lion'he, elle est vivante. Taha'san a préféré la garder en vie, dans une salle rien que pour elle, attachée à un lit, surveillé par deux grands gaillards. J'suppose qu'elle voulait un jugement, ou alors, elle veut la voir intégrer les Djiilo... t'sais, la vieille rengaine de la reconversion des ennemis vaincus, mais j'pense pas qu'ce soit une mauvaise idée.
Voir du potentiel dans son ennemi, c'était typique de la Rodienne. Maintenant, c'était à la Cathare de faire le bon choix, si elle refusait, elle ne risquait pas vraiment l'exécution, mais le Cartel la jugerait à sa manière et elle n'était pas toujours la plus juste. Le destin de Lion'he était en parti entre ses propres mains, elle pouvait largement devenir une grande mercenaire Djiilo et gravir les échelons sans trop de difficultés avec de l'implication et de la bonne volonté.
-On est resté pour plusieurs raisons, la première, c'est qu'on est pas vraiment en état de bouger pour l'instant, la deuxième c'est que, vu qu'on est chargé de prendre la base d'assaut, on doit la gérer maintenant. Faut qu'on organise les hommes, qu'on regarde les trucs à réparer et... oh, ouais, Taha'san m'a incendié quand elle a compris qu'c'était moi qu'avait fait pété la chaudière. Fit-elle grand sourire. 'fin bref, maintenant on attend des hommes neufs pour prendre le relais. Puis elle s'enfonça dans son siège. Évidemment, ton état était bien trop grave pour qu'on puisse te déplacer sur une autre planète et on pouvait pas s'permettre de t'laisser là avec un mot d'remerciement et un bouquet d'fleurs pourris.
Elle tapota ses cendres dans un bol en aluminium sûrement pas fait pour ça.
-J'suis pas là pour faire un concours de celui qui s'lancera le plus de compliments. Mais vois les choses comme ça : l'Estafette faisait son boulot de Djiilo et toi, t'avais beau ne pas faire parti du Cartel, t'as failli y laisser la vie pour des gens qu'tu connais à peine.
Elle n'allait pas s'éterniser plus sur cette affaire, Tanlo leur avait sauvé le cul, un point c'est tout. Elle écrasa finalement son mégots dans ce fameux bol et, alors qu'elle se levait, la porte de la salle s'ouvrit, laissant entrer la Rodienne en béquilles.
-Merde, sans déconner, il est en vie ? S'étonna-t-elle alors que Maxence s'était presque précipitée pour l'aider à marcher vers une chaise. Fély arrive dans pas longtemps, il voulait changer ton pansement au visage. Franchement Jacobi, j'ai pas les mots, au-delà du fait que t'as fait un taff de dingue, j'arrive pas à m'expliquer ce que j'ai vu pendant que j'étais dans les vapes.
Personne ne se l'expliquait vraiment. La blondinette et le Gozzo l'avaient informé de sa sensibilité à la Force, alors tout le monde essayait de se dire que ses muscles mêlés à cette puissance mystique lui permis un tel exploit. En parlant du Gozzo, il entra dans la salle en jetant un regard foudroyant à sa cheffe, puis Maxence.
-Ça pue la clope. Qui a fumé ? C'est un endroit de soins. La coupable leva la main. Putain, Max, je te l'ai dit, si tu fumes, tu sors. Il avait l'air débordé. Bon, Tanlo... ah merde, il est vivant ? C'est super, vraiment super. Poussez-vous, laissez lui de l'air, déjà qu'il est plein de toxine de cigarette, si vous jouez aux câlins de remerciement, il va vraiment clamser cette fois.
Il s'approcha pour l'observer de plus près, une petite lampe entre les griffes, il la fit passer de l’œil gauche au droit tout en grimaçant.
-C'est pas... c'est pas trop grave, ton œil devrait se remettre, évite de regarder les lumières fortes et ferme-le quand tu regardes un écran, ou un hologramme pour l'instant, je peux te filer un cache œil si tu veux. Il passa sa patte sur son cou pour vérifier le pouls. Ok. J'aurais quelques médocs à te filer, rien de bien impressionnant, des anti-inflammatoires, de quoi tuer la douleur, mais le plus important dans ton cas, c'est le repos, bien boire et bien manger. Boire de l'eau. Je précise parce que j'ai retrouvé Maxence complètement bourrée après s'être fêlé le tibia parce qu'elle l'avait mal interprété. Place au pansement.
-J'te préviens, tu vas douiller.
Fély s'attela à retirer lentement les bandages de son visage pour découvrir un spectacle vraiment pas ragoutant. Il restait complètement impassible, tandis que Maxence et Taha'san, l'une à côté de l'autre, grimaçaient salement. Il lui nettoya encore, pour remplacer le tout.
-Skroutch est toujours auprès d'Bigord d'ailleurs, il s'inquiète comme un gamin, c'est trop mignon. Ils ricanèrent en cœur. Alors mon grand. Fit-elle en resservant un verre d'eau. T'sais, on sait tous que t'as ta vie et tes p'tits projets d'avenir, mais les Djiilo te sont reconnaissant et si un d'ces jours t'as, soit besoin d'boulot, soit d'aide parce que tu t'es foutu dans la merde, hésite pas à nous passer un message, on pourra toujours essayer d's'arranger.
Tanlo Jakobi
# Re: [Lannik] Ratatata ! Pam ! Boum ! - Lun 11 Jan 2021 - 0:59
Il poussa un rire lorsque Max évoqua l'accident de la chaudière. C'était un avantage d'être des troupes de choc. On a le droit de tout casser, et c'est les autres derrière qui se tapent la reconstruction. Il se saisit du verre d'eau, trinqua avec Max, et enfin, bu le liquide tant désiré soupirant de bonheur en sentant le liquide clair et froid descendre dans sa gorge.
Il n'avait même pas mal, probablement grâce aux nombreux medocs que lui avait injecté Fely.
Il était bien là. Mais quelque chose le tracassait.
-Merde, sans déconner, il est en vie ? Franchement Jacobi, j'ai pas les mots, au-delà du fait que t'as fait un taff de dingue, j'arrive pas à m'expliquer ce que j'ai vu pendant que j'étais dans les vapes.
- Salut Chef ! dit-il avec un signe de tête, index sur sa tempe. Et ouais, pas de bol, faudra me payer. Si vous avez 15/20 ans devant vous, je pourrais vous apprendre ça, hahahahaAIE ! dit-il en grimacant et en se tenant une côté.
- Poussez-vous, laissez lui de l'air, déjà qu'il est plein de toxine de cigarette, si vous jouez aux câlins de remerciement, il va vraiment clamser cette fois.
Le blessé ouvrit grand les bras.
- Calins ! Il semblait de bonne humeur, mais intérieurement, il fronçait encore les sourcils. Un petit coin de sa tête essayait de le faire se focaliser sur quelqu'un, ou quelque chose, et il n'arrivait pas à mettre la main dessus. Etait-ce les murmures ? Non, c'était autre chose. Pas son instinct, mais sa mémoire. Il écoutait sagement les recommandations du médecin.
- Pas d'inquiétude Fély. Je prend aucun risque sur ce genre de chose. J'ai un médecin traitant et des check-up tous les deux mois. Lorque Fely ouvrit les bandages, on pouvait voir que la peau de ses joues était presque intégralement arrachée, au point qu'on pouvait voir ses molaires et ses prémolaires. La vision était surnaturelle lorsqu'il parlait, animant certains muscles de sa machoire.
Il lui mit de nouveaux bandages. Plus propres, qui sentaient bons le désinfectant.
- Merci Fély, super boulot. Content de voir que tu va bien. Il continuait de boire, alors que Max, serviable, remplissait son verre presque aussi vide qu'il le vidait.
- Je retiens l'offre Max. Pour l'instant, je pense pas avoir besoin de votre aide, généralement, en dehors de mes petits boulots, je peux régler mes problèmes moi-même. Ceci dit, j'accepte volontier un dîner avec vous dans un coin bien côté avec de la bonne bouffe ! Les repas sur Nar Shadaa sont pas fameux dit-il.
Ils continuèrent de parler et de rire, racontant les exploits des jours précédents, mais aussi les aventures du passé. Ils parlaient de batailles, de razzias, d'échappées talentueuses, de victoires, mais jamais de défaites !
Puis, à un moment, Tanlo ouvrit grand les yeux.
- Oh putain, je sais. Filez moi un papier.
Confusion, regards étonnés. De quoi écrire ? Sur un papier ? on fouilla un peu partout, avant de trouver dans la salle, un vieux carnet de commande avec des pages blanches, et un crayon papier. Tanlo prit le crayon d'un main un peu tremblante, avant de commencer à écrire des coordonées.
- Les trois gus qu'on a rencontré, ils me disaient quelque chose et je viens de me souvenir. Ils viennent de l'école Nrujima. Un monastère planqué sur une lune paumées dans un sous-secteur isolé. J'ai essayé de me faire accepter chez eux y a genre une décennie, sans succès.
Les chiffres s'enchaînaient les uns les autres, alors que Tanlo inscrivait les données de navigation. L'artiste martial n'était pas un intellectuel. En dehors des arts martiaux, sont intelligence était dans la moyenne, au mieux. Mais il avait bonne mémoire, et roulait un peu sa bosse en navigation, capable de faire ses propres chemins personnalisés sans l'aide de son droïde.
- Des fanatiques psychopathes, et je le pense vraiment. A côté d'eux, je suis un amateur. Les trois mecs qu'on a croisé font parti de leurs apprentis confirmés. Ils en ont probablement un peu plus d'une centaine de ce calibre.
Il tendit le morceau de papier à Max et Taha'san.
- Je sais pas ce que les Lanniks leur ont promis pour que cette secte leur file du personnel, mais je pense que ce serait intéressant pour vous d'enquêter un peu. Leur monastère se trouve là-bas si ça vous chante d'y faire un tour. Si une alliance durable est confirmée, alors vous avez intérêt à faire le plein de munitions explosives et anti-blindage car ces mecs déconnent zéro.
Il n'avait même pas mal, probablement grâce aux nombreux medocs que lui avait injecté Fely.
Il était bien là. Mais quelque chose le tracassait.
-Merde, sans déconner, il est en vie ? Franchement Jacobi, j'ai pas les mots, au-delà du fait que t'as fait un taff de dingue, j'arrive pas à m'expliquer ce que j'ai vu pendant que j'étais dans les vapes.
- Salut Chef ! dit-il avec un signe de tête, index sur sa tempe. Et ouais, pas de bol, faudra me payer. Si vous avez 15/20 ans devant vous, je pourrais vous apprendre ça, hahahahaAIE ! dit-il en grimacant et en se tenant une côté.
- Poussez-vous, laissez lui de l'air, déjà qu'il est plein de toxine de cigarette, si vous jouez aux câlins de remerciement, il va vraiment clamser cette fois.
Le blessé ouvrit grand les bras.
- Calins ! Il semblait de bonne humeur, mais intérieurement, il fronçait encore les sourcils. Un petit coin de sa tête essayait de le faire se focaliser sur quelqu'un, ou quelque chose, et il n'arrivait pas à mettre la main dessus. Etait-ce les murmures ? Non, c'était autre chose. Pas son instinct, mais sa mémoire. Il écoutait sagement les recommandations du médecin.
- Pas d'inquiétude Fély. Je prend aucun risque sur ce genre de chose. J'ai un médecin traitant et des check-up tous les deux mois. Lorque Fely ouvrit les bandages, on pouvait voir que la peau de ses joues était presque intégralement arrachée, au point qu'on pouvait voir ses molaires et ses prémolaires. La vision était surnaturelle lorsqu'il parlait, animant certains muscles de sa machoire.
Il lui mit de nouveaux bandages. Plus propres, qui sentaient bons le désinfectant.
- Merci Fély, super boulot. Content de voir que tu va bien. Il continuait de boire, alors que Max, serviable, remplissait son verre presque aussi vide qu'il le vidait.
- Je retiens l'offre Max. Pour l'instant, je pense pas avoir besoin de votre aide, généralement, en dehors de mes petits boulots, je peux régler mes problèmes moi-même. Ceci dit, j'accepte volontier un dîner avec vous dans un coin bien côté avec de la bonne bouffe ! Les repas sur Nar Shadaa sont pas fameux dit-il.
Ils continuèrent de parler et de rire, racontant les exploits des jours précédents, mais aussi les aventures du passé. Ils parlaient de batailles, de razzias, d'échappées talentueuses, de victoires, mais jamais de défaites !
Puis, à un moment, Tanlo ouvrit grand les yeux.
- Oh putain, je sais. Filez moi un papier.
Confusion, regards étonnés. De quoi écrire ? Sur un papier ? on fouilla un peu partout, avant de trouver dans la salle, un vieux carnet de commande avec des pages blanches, et un crayon papier. Tanlo prit le crayon d'un main un peu tremblante, avant de commencer à écrire des coordonées.
- Les trois gus qu'on a rencontré, ils me disaient quelque chose et je viens de me souvenir. Ils viennent de l'école Nrujima. Un monastère planqué sur une lune paumées dans un sous-secteur isolé. J'ai essayé de me faire accepter chez eux y a genre une décennie, sans succès.
Les chiffres s'enchaînaient les uns les autres, alors que Tanlo inscrivait les données de navigation. L'artiste martial n'était pas un intellectuel. En dehors des arts martiaux, sont intelligence était dans la moyenne, au mieux. Mais il avait bonne mémoire, et roulait un peu sa bosse en navigation, capable de faire ses propres chemins personnalisés sans l'aide de son droïde.
- Des fanatiques psychopathes, et je le pense vraiment. A côté d'eux, je suis un amateur. Les trois mecs qu'on a croisé font parti de leurs apprentis confirmés. Ils en ont probablement un peu plus d'une centaine de ce calibre.
Il tendit le morceau de papier à Max et Taha'san.
- Je sais pas ce que les Lanniks leur ont promis pour que cette secte leur file du personnel, mais je pense que ce serait intéressant pour vous d'enquêter un peu. Leur monastère se trouve là-bas si ça vous chante d'y faire un tour. Si une alliance durable est confirmée, alors vous avez intérêt à faire le plein de munitions explosives et anti-blindage car ces mecs déconnent zéro.
Maxence Darkan
# Re: [Lannik] Ratatata ! Pam ! Boum ! - Mar 12 Jan 2021 - 18:06
Tanlo avait le mental et, en soit, le corps aussi, disons que, sur l'instant, il n'avait pas fière allure, mais ses blessures ne semblait pas tant que ça lui donner le bourdon. Évidemment, derrière cette gentille manière d'aborder les choses de la part de la blondinette, il y avait bien une intention de possiblement l'intégrer aux Djiilo, si ce n'était, faire en sorte qu'il ne se retrouve pas un jour face à eux, les points serrés, prêt à leur écrabouiller le visage contre un mur. Tout dépendait de la morale de l'humain, certains ne voyaient absolument pas le problème de détruire un ancien allié uniquement parce qu'ils avaient un contrat et un joli paquet de crédits et Maxence ne pouvait pas lui reprocher s'il pensait comme ça. Fut un temps où elle faisait de même.
Puis vînt le moment où il leur tapa une crise, il fallait absolument qu'il marque des coordonnées. Les écrits tremblant du colosse sur le papier, une lune isolée dans le trou du cul de la galaxie, une envie soudaine de revanche sur cette affaire, la mercenaire jeta un œil à sa cheffe qui faisait les gros yeux en regardant dans le vide, un peu trop concernée par ce que venait de dire Tanlo. Maxence jeta un œil aux dites coordonnées, ça ne lui disait rien, puis elle les rentra dans son bracelet, Éos pouvait s'en charger. Pas de cryptage, pas d'endroit mystérieux, juste le satellite d'une planète en bordure extérieure, non loin de l'espace sauvage... ce qui faisait de ce monastère un endroit mystérieux, techniquement. Ils n'étaient pas inatteignables et les problèmes liés à l'espace sauvage ne touchait pas trop les vaisseaux à ce niveau là, mais si l'alliance entre les insurgés, Kossakii et fanatiques martiaux cachait plus, ils ne pouvait pas se permettre de tourner la tête.
-Ouais... j'les connais. Maxence et Fély lui lancèrent un regard surpris. C'était... avant que j'me lance dans le projet de l'Estafette. Moi et un vieux pote, on était des débutants en art martiaux. Elle balaya l'air avec sa main en direction de Tanlo. Rien à voir avec les techniques Stava que t'utilises, on était des amateurs et pour eux, des novices. On s'est juste fait refuser sur l'instant. Mais j'le sentais mal de toute façon, je sais pas trop comment j'aurais tourné en me joignant à eux.
C'était une partie de la vie un peu nouvelle pour les membres de l'Estafette, ils savaient tous qu'elle était pas mal dans les arts martiaux et jouait énormément sur sa carrure pour retourner la force de ses adversaires contre eux-mêmes -ce qui expliquait beaucoup ses connaissances sur le suet et le fait d'avoir remarqué le style particulier du colosse-, mais de là à avoir voulu s'embarquer dans une aventure fanatisée, le médecin et la tireuse restaient foutrement étonnés.
-Si tu dis vrai, l'Ouragan, et qu'il y a plus que le besoin insatiable de vouloir du sang derrière cette alliance, alors on est sacrément dans la merde.
-C'est la première fois qu'ils attaquent le Cartel ?
-Officiellement, ouais, officieusement... je sais pas trop, en fait. C'est assez dur de savoir, ils ont peut-être commencé les attaques face au Cartel avant... mais... ce qui m'étonne, c'est surtout, pourquoi se lier aux Kossakii et à des Lanniks sans importance ? En général, ils cherchent plutôt à s'attaquer à plus gros qu'eux, pas juste des hommes armés compétents.
Maxence se l'avouait, elle était perdue et n'y connaissait pas grand chose, ses yeux jonglaient entre le visage de Taha'san et celui de Tanlo. Ce qui la faisait plutôt tiquer, c'était la location : l'espace sauvage ce n'était pas anodin, l'envie de se cacher y était, ce qui signifiait qu'ils semblaient vraiment suffisamment barrés pour s'isoler dans leur folie. Comme les Hapiens, en moins connus.
-Tu crois qu'ils s'y attendaient ? La Rodienne tourna la tête. La contre-attaque, c'est sûr, ils s'y attendaient, mais pour Tan, ils s'y attendaient ?
-Tu veux dire, qu'il soit là ? Hochement de tête. Et qu'il soit là pendant l'assaut ? Double hochement de tête. Et qu'ils ont fait tout ça, juste pour sa tête ?
-Nan, mais un arrangement : « Aidez nous à tenir les positions et on vous offre sa tête ». T'sais, connaître la vie des gens, c'est vraiment pas compliqué, si j'voulais l'buter, je chercherai tout c'que j'peux sur lui pour trouver le moment où il est vulnérable : en plein dans une base minière paumée sur Lannik en compagnie d'personnes qu'il connaît pas. Haussement d'épaules. C'est facile de faire ça.
-Ok, attend, qu'est-ce qu'y' t'fait dire que c'est lui qu'ils cherchent ? Ils peuvent très bien avoir un arrangement différent. C'est peut-être une mauvaise piste.
-Ouais, mais c'est la seule chose qui leur donne une raison d'être présent sur Lannik. Tanlo... ou toi. Il y eut un vague flottement où elles se fixaient droit dans les yeux. En fait, j'sais pas, j'essaye de trouver une explication, mais ils peuvent avoir décidé d'se tirer d'leur monastère à la con pour vivre leur vie ailleurs, ou s'allier aux Kassakii parce qu'ils s'y connaissent pas en affaire et qu'ils ont besoin d'tunes. Y' a plein d'raisons et Lion'he pourra sûrement nous éclairer dessus.
-Lion'he dort et ne se réveillera pas avant un bout de temps.
-Jakobi, t'as des précisions à nous filer sur l'école Nrudjima ? Franchement, j'en ai qu'entendu parlé de loin et je me suis vite dit que, moins j'en connaissais, mieux je me porterai...
-... mais au grand mot les grands remèdes...
-... donc si ces tarés veulent notre mort...
-... vaudrait mieux qu'on leur fasse comprendre...
-... d'éviter de trop chercher la merde à plus gros. J'adore quand on termine...
-... les phrases de l'autre ? Ouais, moi aussi.
Même si, cette tension sexuelle entre les deux se créa soudainement, la bonne humeur précédente avait disparu pour laisser place à un certain doute dans la tête de chacun. Avoir un culte martial sur le cul, ce n'était pas bon pour les affaires et les Djiilo ne pouvaient pas se permettre de s'ajouter des ennemis, alors, s'il fallait couper l'arbre à la racine, ils le feraient. L'idée même que la prise de cette base soit un simple détour pour atteindre Taha'san ou Tanlo restait tout de même valable, avec des bases tremblantes qui pouvaient rassurer, mais elles restaient des bases.
Puis vînt le moment où il leur tapa une crise, il fallait absolument qu'il marque des coordonnées. Les écrits tremblant du colosse sur le papier, une lune isolée dans le trou du cul de la galaxie, une envie soudaine de revanche sur cette affaire, la mercenaire jeta un œil à sa cheffe qui faisait les gros yeux en regardant dans le vide, un peu trop concernée par ce que venait de dire Tanlo. Maxence jeta un œil aux dites coordonnées, ça ne lui disait rien, puis elle les rentra dans son bracelet, Éos pouvait s'en charger. Pas de cryptage, pas d'endroit mystérieux, juste le satellite d'une planète en bordure extérieure, non loin de l'espace sauvage... ce qui faisait de ce monastère un endroit mystérieux, techniquement. Ils n'étaient pas inatteignables et les problèmes liés à l'espace sauvage ne touchait pas trop les vaisseaux à ce niveau là, mais si l'alliance entre les insurgés, Kossakii et fanatiques martiaux cachait plus, ils ne pouvait pas se permettre de tourner la tête.
-Ouais... j'les connais. Maxence et Fély lui lancèrent un regard surpris. C'était... avant que j'me lance dans le projet de l'Estafette. Moi et un vieux pote, on était des débutants en art martiaux. Elle balaya l'air avec sa main en direction de Tanlo. Rien à voir avec les techniques Stava que t'utilises, on était des amateurs et pour eux, des novices. On s'est juste fait refuser sur l'instant. Mais j'le sentais mal de toute façon, je sais pas trop comment j'aurais tourné en me joignant à eux.
C'était une partie de la vie un peu nouvelle pour les membres de l'Estafette, ils savaient tous qu'elle était pas mal dans les arts martiaux et jouait énormément sur sa carrure pour retourner la force de ses adversaires contre eux-mêmes -ce qui expliquait beaucoup ses connaissances sur le suet et le fait d'avoir remarqué le style particulier du colosse-, mais de là à avoir voulu s'embarquer dans une aventure fanatisée, le médecin et la tireuse restaient foutrement étonnés.
-Si tu dis vrai, l'Ouragan, et qu'il y a plus que le besoin insatiable de vouloir du sang derrière cette alliance, alors on est sacrément dans la merde.
-C'est la première fois qu'ils attaquent le Cartel ?
-Officiellement, ouais, officieusement... je sais pas trop, en fait. C'est assez dur de savoir, ils ont peut-être commencé les attaques face au Cartel avant... mais... ce qui m'étonne, c'est surtout, pourquoi se lier aux Kossakii et à des Lanniks sans importance ? En général, ils cherchent plutôt à s'attaquer à plus gros qu'eux, pas juste des hommes armés compétents.
Maxence se l'avouait, elle était perdue et n'y connaissait pas grand chose, ses yeux jonglaient entre le visage de Taha'san et celui de Tanlo. Ce qui la faisait plutôt tiquer, c'était la location : l'espace sauvage ce n'était pas anodin, l'envie de se cacher y était, ce qui signifiait qu'ils semblaient vraiment suffisamment barrés pour s'isoler dans leur folie. Comme les Hapiens, en moins connus.
-Tu crois qu'ils s'y attendaient ? La Rodienne tourna la tête. La contre-attaque, c'est sûr, ils s'y attendaient, mais pour Tan, ils s'y attendaient ?
-Tu veux dire, qu'il soit là ? Hochement de tête. Et qu'il soit là pendant l'assaut ? Double hochement de tête. Et qu'ils ont fait tout ça, juste pour sa tête ?
-Nan, mais un arrangement : « Aidez nous à tenir les positions et on vous offre sa tête ». T'sais, connaître la vie des gens, c'est vraiment pas compliqué, si j'voulais l'buter, je chercherai tout c'que j'peux sur lui pour trouver le moment où il est vulnérable : en plein dans une base minière paumée sur Lannik en compagnie d'personnes qu'il connaît pas. Haussement d'épaules. C'est facile de faire ça.
-Ok, attend, qu'est-ce qu'y' t'fait dire que c'est lui qu'ils cherchent ? Ils peuvent très bien avoir un arrangement différent. C'est peut-être une mauvaise piste.
-Ouais, mais c'est la seule chose qui leur donne une raison d'être présent sur Lannik. Tanlo... ou toi. Il y eut un vague flottement où elles se fixaient droit dans les yeux. En fait, j'sais pas, j'essaye de trouver une explication, mais ils peuvent avoir décidé d'se tirer d'leur monastère à la con pour vivre leur vie ailleurs, ou s'allier aux Kassakii parce qu'ils s'y connaissent pas en affaire et qu'ils ont besoin d'tunes. Y' a plein d'raisons et Lion'he pourra sûrement nous éclairer dessus.
-Lion'he dort et ne se réveillera pas avant un bout de temps.
-Jakobi, t'as des précisions à nous filer sur l'école Nrudjima ? Franchement, j'en ai qu'entendu parlé de loin et je me suis vite dit que, moins j'en connaissais, mieux je me porterai...
-... mais au grand mot les grands remèdes...
-... donc si ces tarés veulent notre mort...
-... vaudrait mieux qu'on leur fasse comprendre...
-... d'éviter de trop chercher la merde à plus gros. J'adore quand on termine...
-... les phrases de l'autre ? Ouais, moi aussi.
Même si, cette tension sexuelle entre les deux se créa soudainement, la bonne humeur précédente avait disparu pour laisser place à un certain doute dans la tête de chacun. Avoir un culte martial sur le cul, ce n'était pas bon pour les affaires et les Djiilo ne pouvaient pas se permettre de s'ajouter des ennemis, alors, s'il fallait couper l'arbre à la racine, ils le feraient. L'idée même que la prise de cette base soit un simple détour pour atteindre Taha'san ou Tanlo restait tout de même valable, avec des bases tremblantes qui pouvaient rassurer, mais elles restaient des bases.
Tanlo Jakobi
# Re: [Lannik] Ratatata ! Pam ! Boum ! - Dim 17 Jan 2021 - 19:40
Tanlo, toujours allongé dans son lit, regardait le reste de l'équipe disserter. Silencieux, il les laissa enchaîner théories et observations. Il s'installa en tailleur, ses jambes recouvertes par les draps et les couvertures, frottant son menton. Le regard dans le vide, il réfléchissait.
-... les phrases de l'autre ? Ouais, moi aussi.
- Trouvez vous une chambre les filles... grogna Fély.
- Nan, je pense que vous faites fausse route. Pas de complot ou de traque ici. Juste le hasard.
Il haussa les épaules, paumes vers le ciel.
- Je suis une personnalité publique. J'ai un dojo sur Nar Shadaa. J'ai même un apprenti qui fait tourner un site sur l'holonet. Je suis pas dur à trouver pour quelqu'un de vraiment motiver. S'ils voulaient me tuer, ils auraient envoyés 15 types comme ceux qu'on a affronté à mon dojo et je me serais fait massacrer.
Il s'éclaircit la gorge, reprenant un verre d'eau. Il but, pendant longtemps.
- Arh, putain... du coup, en conclusion, je pense que c'était juste le hasard. Ils étaient là, et pas de bol pour eux, moi aussi. Quant aux raisons de leur alliance... l'argent peut-être ? Je ne leur connait qu'une base, mais s'ils comptent agrandir leur culte et s'installer autre part, il faut des ressources, de la main d’œuvre, et de l'argent. Les gens comme eux et moi... on se contente pas d'utiliser les arts martiaux pour des compétitions officielles, ou atteindre la perfection intérieure ou autre conneries.
Il serra le poing, boule de muscles et d'os, devant lui, l'air carnassier.
- On aime la violence, la vraie. Ils s'entraînent pour la guerre. Assassinat, mercenariat... si les Kasaaki leurs promettent de la thune et un adversaire à la hauteur, ils seront de la partie. Vous avez vu leurs armures ? Celles des plus hauts gradés sont motorisées, avec des générateurs de bouclier, des champs de force, de gravité et même des lasers. Ça coute de la thune.
Il claqua des doigts.
- Y aurait moyen de les mettre de votre côté ou au moins assurer leur neutralité si vous leur promettez plus que les Kosaaki. Mais ca faudra savoir ce que les Kasaaki leurs fournissent. Et s'ils voient que vous êtes prêts à faire des concessions pour ne plus les avoir sue le dos, ils comprendront que vous êtes faibles. Et vous vous ferez harcelés sans cesse.
Et malheureusement, Tanlo n'était pas doué ni en enquête, ni en diplomatie.
- Sinon, sur l'école en elle-même... ils méprisent ceux qui se battent de manière moderne. Un peu enfermés dans leur truc.... les techniques sont vieilles mais ont fait leur preuve. Très offensif, avec des armures anti-blasters, vous avez vu le genre de toute façon. Je vais pas vous faire un cours, mais ca se divise grosso modo entre les bourrins brutaux et les bourrins plus subtils. Surtout des percussions, pas beaucoup de prises ni de jeu au sol... Niveau mental, bah... fanatiques religieux. Mais ils aiment la thune. Je pense que les approcher, normalement je veux dire, diplomatie, ca doit etre possible, mais une seule fois. Après, ils vous tuent à vue.
Il soupira.
- Désolé de pas être plus utile que ça. Je les connais de vue, et de nom, et je sais où ils sont, mais en dehors de leur taper dessus, je n'ai pas vraiment d'utilité... il fit un clin d'oeil. Puis de toute façon, vous pourrez vous en soucier plus tard. Même s'ils sont pas nombreux, ils se foutent un peu de perdre des types. S'ils meurent, c'est qu'ils étaient faibles. Je pense pas que vous risquiez une vendetta, en tout cas, pas avant quelques semaines au plus tôt... largement de quoi nous laisser le temps de fêter votre victoire
-... les phrases de l'autre ? Ouais, moi aussi.
- Trouvez vous une chambre les filles... grogna Fély.
- Nan, je pense que vous faites fausse route. Pas de complot ou de traque ici. Juste le hasard.
Il haussa les épaules, paumes vers le ciel.
- Je suis une personnalité publique. J'ai un dojo sur Nar Shadaa. J'ai même un apprenti qui fait tourner un site sur l'holonet. Je suis pas dur à trouver pour quelqu'un de vraiment motiver. S'ils voulaient me tuer, ils auraient envoyés 15 types comme ceux qu'on a affronté à mon dojo et je me serais fait massacrer.
Il s'éclaircit la gorge, reprenant un verre d'eau. Il but, pendant longtemps.
- Arh, putain... du coup, en conclusion, je pense que c'était juste le hasard. Ils étaient là, et pas de bol pour eux, moi aussi. Quant aux raisons de leur alliance... l'argent peut-être ? Je ne leur connait qu'une base, mais s'ils comptent agrandir leur culte et s'installer autre part, il faut des ressources, de la main d’œuvre, et de l'argent. Les gens comme eux et moi... on se contente pas d'utiliser les arts martiaux pour des compétitions officielles, ou atteindre la perfection intérieure ou autre conneries.
Il serra le poing, boule de muscles et d'os, devant lui, l'air carnassier.
- On aime la violence, la vraie. Ils s'entraînent pour la guerre. Assassinat, mercenariat... si les Kasaaki leurs promettent de la thune et un adversaire à la hauteur, ils seront de la partie. Vous avez vu leurs armures ? Celles des plus hauts gradés sont motorisées, avec des générateurs de bouclier, des champs de force, de gravité et même des lasers. Ça coute de la thune.
Il claqua des doigts.
- Y aurait moyen de les mettre de votre côté ou au moins assurer leur neutralité si vous leur promettez plus que les Kosaaki. Mais ca faudra savoir ce que les Kasaaki leurs fournissent. Et s'ils voient que vous êtes prêts à faire des concessions pour ne plus les avoir sue le dos, ils comprendront que vous êtes faibles. Et vous vous ferez harcelés sans cesse.
Et malheureusement, Tanlo n'était pas doué ni en enquête, ni en diplomatie.
- Sinon, sur l'école en elle-même... ils méprisent ceux qui se battent de manière moderne. Un peu enfermés dans leur truc.... les techniques sont vieilles mais ont fait leur preuve. Très offensif, avec des armures anti-blasters, vous avez vu le genre de toute façon. Je vais pas vous faire un cours, mais ca se divise grosso modo entre les bourrins brutaux et les bourrins plus subtils. Surtout des percussions, pas beaucoup de prises ni de jeu au sol... Niveau mental, bah... fanatiques religieux. Mais ils aiment la thune. Je pense que les approcher, normalement je veux dire, diplomatie, ca doit etre possible, mais une seule fois. Après, ils vous tuent à vue.
Il soupira.
- Désolé de pas être plus utile que ça. Je les connais de vue, et de nom, et je sais où ils sont, mais en dehors de leur taper dessus, je n'ai pas vraiment d'utilité... il fit un clin d'oeil. Puis de toute façon, vous pourrez vous en soucier plus tard. Même s'ils sont pas nombreux, ils se foutent un peu de perdre des types. S'ils meurent, c'est qu'ils étaient faibles. Je pense pas que vous risquiez une vendetta, en tout cas, pas avant quelques semaines au plus tôt... largement de quoi nous laisser le temps de fêter votre victoire
Maxence Darkan
# Re: [Lannik] Ratatata ! Pam ! Boum ! - Lun 18 Jan 2021 - 16:07
Alors le colosse avait un dojo sur Nar Shadda ? Typiquement le genre de truc que la lieutenant en cheffe ne pouvait pas rater, mais Maxence, oui. Une manière de vivre difficilement concevable pour la mercenaire qui, déjà, avait du mal à se dire que certaines personnes de son corps de métier puisse avoir une maison fixe sur une planète définie, alors un deuxième boulot avec un, ou des apprentis ? Clairement une façon de vivre en marge.
Tanlo avait un peu tout dit. S'ils pouvaient avoir ces gens de leur côté, fanatique ou pas, intéressé par la tune plus que par le Kadjidic, aucune putain d'importance, il suffisait simplement de les convaincre convenablement. L'argent était une chose, mais prouver leur force en était une autre. Tout le monde dans la galaxie avait une petite voix plus ou moins bien caché qui leur expliquer qu'il ne fallait pas s'approcher des Cartel, à raison, les combattants, eux, n'en avaient rien à foutre, ils voulaient du sang. C'était la seule raison pour laquelle ils devaient accepter l'argent sale des Kossakii.
-J'ai pigé. Taha'san lui lança un regard interrogateur. Ok, alors on a affaire à des fous du sang : soit on les tue tous jusqu'au dernier en épuisant ressources et hommes, mais en s'assurant qu'il n'en reste plus aucun en vie, soit ils viennent avec nous, on est bien d'accord ?
-Ouais, c'est un peu ce qui est sous-entendu.
-Donc, c'est pas l'pouvoir qui les intéresse. J'propose qu'on essaye de les embarquer avec nous. C'est simple, on a largement plus à leur proposer, en terme d'argent, mais faut aussi leur prouver qu'on est des durs, pas qu'on est le Cartel le plus imposant de l'espace, mais qu'on peut aussi leur péter la gueule s'ils refusent.
-Tu comptes sérieusement les menacer avec de l'argent et un couteau sous la gorge ?
Elle hocha la tête frénétiquement, une point d'excitation dans le regard. Fély et Taha'san soupirèrent en même temps. Ils y étaient, les plans foireux de la blondinette. Autant dire que cette affaire ne resterait pas sans suite, le Kadjidic, au-delà de ne pas vouloir se faire plus d'ennemi, pouvait gagner beaucoup à recruter les quelques dizaines de tarés en armure prêts à foutre en l'air le monde à coups de phalanges. Maxence était déjà presque prête à partir, extirpant une cigarette de sa poche, arrêtée in extremis par le Gozzo qui balaya son briquet d'un revers de main avant de lui présenter la sortie, elle se contenta de soudainement se calmer pour s'asseoir sur le sol, juste à côté de la chaise de la Rodienne.
Ce fut la lieutenant qui balaya une nouvelle fois toutes ces mauvaises idées. Elle secoua la main dans les airs comme son inimitable balaie des pensées avant de la reposer sur la tête de la blondinette.
-Assez parlé affaire. Faut quand même fêter cette victoire avant de se relancer à la recherche de tarés des arts martiaux. Fély, regarde dans le placard, j'ai planqué un truc avant son réveil. Il roula les yeux au ciel en s'y dirigeant. C'est juste un petit remontant.
-Nan, sûrement pas. Fit-il en attrapant des bouteilles pour les poser sur une table. Tanlo a tout, sauf besoin d'alcool, il lui faut de l'eau... par contre, nous...
Pas de chance, mieux valait ne pas se tuer à la tâche. Il en avait servi à tout le monde, excepté le colosse qui resta à l'eau, son grand cœur de médecin avait toujours de quoi ravir les patients et Maxence était la première à se plaindre du manque d'alcool. En même temps, le coup du tibia fêlé l'avait marqué et il ne voulait vraiment pas que ça se reproduise.
-J'ai une dernière mauvaise nouvelle pour toi, Tanlo : Tu vas devoir nous supporter quelques jours de plus ici, juste le temps que ton corps puisse supporter un voyage retour sur Nar Shadda où on te lâchera enfin la grappe.
Il tendit ensuite son verre dans les air et tous firent de même.
-À l'Estafette !
Dans l'absolue, cette mission ne faisait pas partie des plus grandes avancées du Cartel, ce n'était que le maintien de l'espace pour éviter de perdre le fil face aux autres. Garder un territoire sein, ne pas avoir à faire face à l'embarras des autres Kajidics qui pourraient profiter de ce moment de faiblesse pour frapper à leur insu, c'était simplement un succès. Bigord, dans cette histoire, s'en était sorti avec un œil en moins, remplacé par une prothèse fonctionnelle lui permettant de retourner la sensation de profondeur. Skroutch, plus de peur que de mal, il avait perdu l'appétit lorsque son meilleur ami était dans un état critique. Fély sut montrer ses talents de commandement en temps que médecin de terrain. Taha'san, elle n'en pensait pas grand chose, désormais, elle avait des hommes à rémunérer et des familles à prévenir. Quand à Maxence, rien de spécial, une journée comme une autre. Tanlo, pour finir resta quelques jours sur Lannik avec ses compères pour reprendre en partie possession de son corps, les cicatrices de ce jour marquées sur son corps et son visage ne dureraient pas... du moins, s'il suivait les conseils du Gozzo et qu'il évitait de faire n'importe quoi.
Un autre jour de gloire pour l'Estafette.
Tanlo avait un peu tout dit. S'ils pouvaient avoir ces gens de leur côté, fanatique ou pas, intéressé par la tune plus que par le Kadjidic, aucune putain d'importance, il suffisait simplement de les convaincre convenablement. L'argent était une chose, mais prouver leur force en était une autre. Tout le monde dans la galaxie avait une petite voix plus ou moins bien caché qui leur expliquer qu'il ne fallait pas s'approcher des Cartel, à raison, les combattants, eux, n'en avaient rien à foutre, ils voulaient du sang. C'était la seule raison pour laquelle ils devaient accepter l'argent sale des Kossakii.
-J'ai pigé. Taha'san lui lança un regard interrogateur. Ok, alors on a affaire à des fous du sang : soit on les tue tous jusqu'au dernier en épuisant ressources et hommes, mais en s'assurant qu'il n'en reste plus aucun en vie, soit ils viennent avec nous, on est bien d'accord ?
-Ouais, c'est un peu ce qui est sous-entendu.
-Donc, c'est pas l'pouvoir qui les intéresse. J'propose qu'on essaye de les embarquer avec nous. C'est simple, on a largement plus à leur proposer, en terme d'argent, mais faut aussi leur prouver qu'on est des durs, pas qu'on est le Cartel le plus imposant de l'espace, mais qu'on peut aussi leur péter la gueule s'ils refusent.
-Tu comptes sérieusement les menacer avec de l'argent et un couteau sous la gorge ?
Elle hocha la tête frénétiquement, une point d'excitation dans le regard. Fély et Taha'san soupirèrent en même temps. Ils y étaient, les plans foireux de la blondinette. Autant dire que cette affaire ne resterait pas sans suite, le Kadjidic, au-delà de ne pas vouloir se faire plus d'ennemi, pouvait gagner beaucoup à recruter les quelques dizaines de tarés en armure prêts à foutre en l'air le monde à coups de phalanges. Maxence était déjà presque prête à partir, extirpant une cigarette de sa poche, arrêtée in extremis par le Gozzo qui balaya son briquet d'un revers de main avant de lui présenter la sortie, elle se contenta de soudainement se calmer pour s'asseoir sur le sol, juste à côté de la chaise de la Rodienne.
Ce fut la lieutenant qui balaya une nouvelle fois toutes ces mauvaises idées. Elle secoua la main dans les airs comme son inimitable balaie des pensées avant de la reposer sur la tête de la blondinette.
-Assez parlé affaire. Faut quand même fêter cette victoire avant de se relancer à la recherche de tarés des arts martiaux. Fély, regarde dans le placard, j'ai planqué un truc avant son réveil. Il roula les yeux au ciel en s'y dirigeant. C'est juste un petit remontant.
-Nan, sûrement pas. Fit-il en attrapant des bouteilles pour les poser sur une table. Tanlo a tout, sauf besoin d'alcool, il lui faut de l'eau... par contre, nous...
Pas de chance, mieux valait ne pas se tuer à la tâche. Il en avait servi à tout le monde, excepté le colosse qui resta à l'eau, son grand cœur de médecin avait toujours de quoi ravir les patients et Maxence était la première à se plaindre du manque d'alcool. En même temps, le coup du tibia fêlé l'avait marqué et il ne voulait vraiment pas que ça se reproduise.
-J'ai une dernière mauvaise nouvelle pour toi, Tanlo : Tu vas devoir nous supporter quelques jours de plus ici, juste le temps que ton corps puisse supporter un voyage retour sur Nar Shadda où on te lâchera enfin la grappe.
Il tendit ensuite son verre dans les air et tous firent de même.
-À l'Estafette !
Dans l'absolue, cette mission ne faisait pas partie des plus grandes avancées du Cartel, ce n'était que le maintien de l'espace pour éviter de perdre le fil face aux autres. Garder un territoire sein, ne pas avoir à faire face à l'embarras des autres Kajidics qui pourraient profiter de ce moment de faiblesse pour frapper à leur insu, c'était simplement un succès. Bigord, dans cette histoire, s'en était sorti avec un œil en moins, remplacé par une prothèse fonctionnelle lui permettant de retourner la sensation de profondeur. Skroutch, plus de peur que de mal, il avait perdu l'appétit lorsque son meilleur ami était dans un état critique. Fély sut montrer ses talents de commandement en temps que médecin de terrain. Taha'san, elle n'en pensait pas grand chose, désormais, elle avait des hommes à rémunérer et des familles à prévenir. Quand à Maxence, rien de spécial, une journée comme une autre. Tanlo, pour finir resta quelques jours sur Lannik avec ses compères pour reprendre en partie possession de son corps, les cicatrices de ce jour marquées sur son corps et son visage ne dureraient pas... du moins, s'il suivait les conseils du Gozzo et qu'il évitait de faire n'importe quoi.
Un autre jour de gloire pour l'Estafette.
[FIN]
Page 2 sur 2 • 
1, 2
1, 2Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
