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Hein ? Quoi ? Comme hier... mais zut de zut, c'était un entrainement. Un entrainement c'est fastoche mais là ?! En plus j'ai de la sève qui coule du nez à force d'avoir maintenue le bouclier dans mon état. Korg', c'est une idée vraiment pourrie. Dommage que j'ai juste pas le temps de lui dire. Ma bouche s'ouvre façon poisson hors de l'eau mais en fait ça l'empêche pas de me chopper par la taille et de me brandir façon bouclier.

Enfin brandir, ça en fait ça dure exactement 2,5 micro-secondes, parce que l'instant d'après je chute, je me casse carrément la figure ! Il m'envoie valdinguer à couvert et pour la seconde fois depuis que je suis entrée dans ce foutu préfabriqué, je me retrouve à embrasser le sol. Et bien je peux vous dire qu'il est pas tendre le salaud. Il me rappe la joue. Sûre, si je m'en sors, je vais avoir besoin d'un ravalement complet tant je vais être violette d’ecchymose. Tout ça parce que Korg' a les biscotos ramollos. Pffff c'est quoi ce type avec du chewing gum à la place des muscles !

« Mon poids est très bien ! J'y peux quoi si tu as des marshmallows à la place des biceps ! »

C'est vrai ça ! En plus c'est typiquement masculin d'accuser les autres au lieu de se remettre en question ! Moi... trop lourde, non mais n'importe quoi, je suis plume ascendant miniature ! Une vraie naine ! La taille d'une ado ! Comment il peut me ficher son coup de mou sur le dos. Et l'autre qui continue de nous canarder. On se croirai au tir au pigeons ! D'ailleurs si ça continue on va finir en charpie, honnêtement je ne me sens pas de tenir mon bouclier. Il finit par lâcher, et je suis aussi essoufflée que si j'avais couru un sprint. Contrecoup. On va jamais s'en sortir. Enfin pas comme ça.

« ça va être dur de te couvrir... j'suis à sec »

J'ai beau réfléchir, je vois pas quoi faire. Je me recroqueville derrière notre barricade de fortune. Elle vibre. Elle va lâcher. Bon sang on va se faire zigouiller et on aura même pas réussi à ce que ce soit utile. Merde !

« Korg'... je vais tenter un truc, j’espère que t'as encore du jus, parce qu'il va falloir que tu maitrises ce gars tout seul. Je vais juste t'ouvrir une fenêtre.»

Hummm.... j'ai carrément pas intérêt à foirer moi.

JET de SAGESSE

« à 3.... 1... 2 … 3 ! »

Je jaillis comme un diable hors de ma boite et balance une vague de télekinésie pour désarmer l'impérial. L'arme s’éjecte. Je sais pas comment j'ai réussi, mais j'espère que mon partenaire va assurer, parce que moi, j'ai les jambes qui flageolent et je suis pas sûre qu'elles me tiennent debout encore longtemps !
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Jet de Jesaëlle réussi ! + 2 points.

Score : 34/35.


Tour de : Korgan. Compétences à utiliser : Charisme OU Intelligence.
Korgan Kessel
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« Hého ça va hein ! »

Ouais je peste. Moi ? Mauvaise foi ? Allez vous faire foutre ! Je la regarde. Elle me regarde. Retour instantané au sérieux... On est si prêt du but, même si on chie dans la semoule... Je hoche la tête, grimace. Ouais on a tout les deux bien morflés... J'ai connu bien pire, physiquement... Mais la fatigue est bien là. Et elle va pas disparaître comme ça, comme par magie. Faut qu'on en finisse au plus vite ! Alors quand Jez' me dit qu'elle a un idée, j'fais direct :

« Çà marche... à trois... »

Compte à rebours. Je me redresse, muscles des jambes bandés à m'en faire péter les tendons. L'autre en face tire encore, encore... J'sais pas ce qu'elle va nous pondre, mais je m'attends au pire...

Trois !

Je me redresse, saute par dessus la table, même pas le temps de réfléchir. Confiance aveugle ouais. Si elle foire, je crève. Mais, avec un sourire carnassier sur les lèvres, j'mate l'arme de l'autre abruti lui échapper des mains... DANS TA FACE ! Haha ! Je fonce sur lui. Trop stylés les Jedi... Merde, pourquoi j'sais pas faire tout ça moi ? J'serais une vraie machine à tuer... Bref, je fonce. L'autre en face, ouvre des yeux énormes. Surprise totale. Il pige quedal. Il se jette sur le coté, s'étale de tout son long dans l'espoir de chopper son flingue, qui glisse au sol, emportée par la poussée télékinétique. Il tend le bras, à s'en désarticuler l'épaule... Ses doigts se posent sur la crosse, sa poigne se referme dessus...

Mais je suis déjà sur lui. Ma botte s'écrase sur sa main. Je presse, bien fort. Craquements sinistre, il lâche un grognement. Je presse encore, comme pour écraser un mégot. Par réflexe, il me choppe au mollet, de son autre main, tente de se dégager, mais sans succès. Je la dégage d'un bon coup de pied. Ses grognements deviennent des grondements. Il lâche, les larmes aux yeux :

« Aaie... Arrêtez, arrêtez... Aaa... ça ! Stop ! »

Je fourre mon flingue dans ma ceinture... Et sans relâcher la pression me baisse. Je le choppe par le col, le force à me regarder bien en face et lui fait, lui susurrant presque à l'oreille :

« Tu vas m'obéir maintenant hein ?! »

[Jet de charisme pour le forcer à obéir à mes ordres – Réussite, hahahaha ]

« Oui ! Oui ! Aie ! Tout ce que... Aaa... Vous... Voudrez ! »

Comme on dit : le fruit est bien mur, prêt à être cueilli pour être bouffé ! Je soulève le pied, le libère. Aussitôt, il se recroqueville, sur lui même, position fœtal, main meurtrie contre sa poitrine. Et là, j'me rends compte d'un truc : le silence. Un silence lourd, morbide même. Je tourne la tête. Jez est HS, pratiquement amorphe au sol. L’impérial cramé est mort, archi-mort, les chairs dévorées par les flammes, méconnaissable. Le silence... Après tout ce bordel, il me fait presque mal aux oreilles. Putain j'aime pas le silence. Je me relève, toujours tenant le guguss par le col de son uniforme. Je le force à se remettre debout. Il est blanc comme le cul d'une vierge. Grand gars tout sec, il est aussi haut que moi, mais pour trois fois moins de poids. Regard de tueur. Il tente de le soutenir une fraction de secondes, avant de baisser les yeux. Je l'ai brisé ouais. J'lui dis, sur un ton calme :

« Si tu déconnes, je te crève... Maintenant, tu vas remettre l'aiguillage en place ! J'veux que le train arrive comme prévu, à l'heure prévue, j'suis clair ? »

« Mais pourqu... »

« Pas de questions ! Exécution ! »


Chien d'impérial. J'ai comme une soudain envie de lui cracher à la gueule. En tout cas il ferme son bec quelques instants, hoche la tête. Je le relâche, passe derrière, canon de mon arme braquée sur la nuque. Il se fige... Puis avance, se dirige vers une console. Sans même poser son cul sur le siège miraculé, il commence à pianoter de sa main valider sur le clavier holographique. L'écran s'illumine. Trop de rouge à mon goût. J'aime pas ça. Lui aussi grimace. Il se sent soudain le besoin de se justifier, sur la défensive :

« Les échanges de tirs ont dû toucher des composants sous tension. Tout le système s'est mis en mode sécurisé... Faut que je reboot la console... Et que je... »

« Ta gueule et fait le ! Merde, on vous paye au blabla dans l'armée impériale ?! »


Cette fois, il a compris. Plus un seul mot ne sort de sa bouche. Toujours derrière lui, canon posé sur la nuque, à mater par dessus son épaule, j'cherche à piger ce qu'il fait. Après le redémarrage tout repasse au vert. Un plan holographique représente de manière schématique le réseau ferré. D'énormes points bleus indiquent la position des aiguillages. En orange, le train, et son tracé prévisionnel en pointillés de la même couleur. Il pose le doigt sur un aiguillage, puis un autre. Le tracé change en temps réel... Pour finalement se terminer juste à coté d'un pictogramme « vous êtes ici ». Je hoche la tête, satisfait... L'autre se redresse et fait :

« Voilà, j'ai... »

Il ne terminera jamais cette phrase. Je lève la main et le frappe durement, de la crosse, sur l'arrière du crane. S'il crève pas, il se réveillera avec une sacrée migraine. Il tombe lourdement, en avant, et fini sa course sur la console, comme pour lui faire un gros câlin. Trop mignon. Parfait... Y'a plus qu'à... Plus qu'à se casser de là ! Je me tourne vers Jez, refourgue le flingue dans ma ceinture.

« Jez' ? Ça ira ? Faut qu'on se tire maintenant ! »

Je m'approche, l'aide à se relever. Elle a morflée, mais semble plutôt bien encaisser. Par contre, vu son état, j'fais une croix direct sur le sprint final pour retourne au point d'extraction initial... Je fouille dans mes poches, retrouve l'oreillette fournie par la résistance. Je la fourre dans mon conduit auditif et l'active :

« Ici Typhon leader. Les paquets sont en place. Dégagez, on va trouver une autre sortie. Terminé. »

Rapide, précis, concis. Ouais c'est du travail de pro ! Je reprends, pour Jez' :

« On sort, on s'éloigne des quais, du hangar... Et on improvise ! »

En vérité j'suis pas aussi confiant que j'en ai l'air. Même sans l'explosion finale, notre petit numéro n'est pas passé inaperçu, tous les renforts impériaux du secteur vont être là d'une seconde à l'autre. On ressort, rapide coup d’œil à gauche, puis à droite. Au fond, ça castagne toujours. Empire contre ouvriers Artoriens... J'crois que tout ce foutoir a cristallisé la colère d'un peuple dominé. Comme pris d'une fureur collective, les gars se battent avec tout ce qu'ils trouvent. Y'a des dizaines de cadavres au sol. Je leur tourne le dos, m'éloigne rapidement des quais en contournant le centre de contrôle des aiguillages. Face à nous, un grillage bardé de barbelés, peut-être même électrifié... Il s'étend à perte de vue... Et forcément on n'a aucun matos pour passer ça...

Un bourdonnement me fait soudain sursauter. Je lève la tête. Une navette décrit un cercle, juste au dessus de nous, descends rapidement... Merde ! Faut pas qu'on traîne ! Je m'approche encore du grillage. L'appareil se pose juste derrière nous, le souffle des répulseurs manquent de nous faire tomber... Je lève la main, pour...

« Si missa être voussi, pas faire ça ! »

Je fais volte-face. Un gungan. Il me regarde de son air de débile mental. Il cligne des yeux, visiblement amusé par son entrée en scène... Putain si je m'attendais à ça... Il se tient au bas de la rampe. Qu'est-ce qu'il... Je remarque alors son uniforme, genre de la sécurité incendie. Ou un truc du genre. Sa navette porte le même emblème. Il reprends :

« Noussa vient juste de finir largage d'eau sur flammes... Noussa déposer voussi en chemin ?! »

Ces enfoirés de gungan... Tout le monde les prend pour des cons, mais ils ont réussi à s'infiltrer dans toutes les strates de administration impériale... Je secoue la tête, dépité, puis monte sur la rampe... Le gungan me file un coup de coude et ricane :

« Hihihi, noussa avoir ajouté dans l'eau trucs chimiks pour grossir flammes... Eussa pas prêtes de s'éteindre ! Mais chut ! Secret-secret de noussi ! »

La rampe remonte, je prends place dans le cockpit, derrière le siège du pilote. Un autre gungan est là. Il me fait un signe de la tête. Sourire forcé... Ils sont en train de nos sauver les miches, je vais quand même pas les envoyer chier hein... La radio grésille alors, quelqu'un hurle :

« Unité 6-2 ?! Que faites-vous ?! »

Le co-pilote répond, direct, d'une voix de débile congénital :

« Noussa être posé ! Noussa tromper bouton ! Rouge, pas bon ! Bleu, bleu les chocottes ! Grosse makine être tombé du ciel ! Noussa... »

« Mais c'est pas possible... Qui m'a fichu des empotés pareils... Rentrez immédiatement où je vous colle au trou pour le reste de vos jours ! J'espère que vous n'avez pas rayé la peinture... »


« Oui-da big boss chef ! »

Communication coupée. Mais comment tout le monde peut tomber dans le panneau aussi facilement ?! C'est dingue ! Soit ces gungan sont vraiment des débiles, soit en fait... Putain, c'est des génies... Non... La fatigue me fait délirer...

« Vostra train arrive... »

Électrochoc. Je plonge frénétiquement les mains dans les poches de mon bleu de travail en lambeaux. Mes doigts se referment sur le détonateur. Je le sors, pose mon gros pouce sur le bouton, puis me tourne vers Jez' et lui tend :

« A toi l'honneur, Typhon sept. »


****

Les charges explosent. La motrice du train répulseur, soulevée par le souffle, déraille... Gerbes d'étincelles, crissement de métal... Lancé à pleine bourre, elle s'encastre, avec une violence folle, dans la façade de l’entrepôt. La tôle se déchire, comme du papier, la bâtiment, déjà bien amoché, s’effondre sur lui-même... Le train arrache tout sur son passage. Paye ton inertie. En fin de course, presque au ralenti, mais toujours doté d'une force de destruction incroyable, il perfore l'autre extrémité du bâtiment, s'engouffre sur le parking où sont stationnés des centaines de véhicules en tout genre. Réaction en chaîne... Les premiers, pulvérisés, sont projetés contre les suivants, qui s'emboutissent à leur tour sur d'autres... En quelques secondes à peine, les belles rangées ne ressemblent plus à rien... Enfin si : à un gros amas de métal informe, haha ! Coup d'oeil à Jez', sourire sur les lèvres. Je lui fais, triomphant :

« Ça c'est pas de la diversion de pédé hein ! Quand je vais raconter ça aux autres, ils font être deg' d'avoir raté ça ! »

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Jet de Korgan réussi ! + 6 points.


Score : Score : 40/35.

Score atteint !



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