La Force
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La Cité Perdue

[Opération 1] - La Cité Perdue Sai.don_beginning_of_a_chord_bridge_over_a_chasm_in_the_jungle__1a486b0f-c8c1-4b24-b9ba-58581b89e4b8


 .・゜゜・ Oola, Kazorof et Zyra    ・゜゜・.


Avec une nervosité perceptible, Oola observait le pont constitué de cordes entrelacées. Ses yeux semblaient drôlement hypnotisés par le  vide intimidant en contrebas. De là où elle se tenait, il était impossible de distinguer le fond du précipice, masqué par une brume épaisse qui s'élevait à partir des profondeurs. Cependant, le son lointain d'un torrent rugissant, se mêlant aux cris primitifs de volatiles reptiliens géants qui résonnaient dans le gouffre, laissait peu de place au doute sur la nature de ce qui se trouvait sous leurs pieds.
Sur leur gauche, un large cours d'eau, s'élançait impétueusement d'une chute d'eau monumentale au loin, pour finalement se jeter dans un lac et disparaître dans le précipice. Ce dernier semblait entourer ce rempart naturel, isolé du reste du monde par l'eau et la dense végétation.
De son côté, Kazorof préférait scruter à distance les ruines de l'ancienne cité perdue. Un mélange harmonieux d'architecture en pierre et de la vie rampante de la jungle. La ville semblait à moitié engloutie par une marée verte et luxuriante. Une pyramide majestueuse, dévorée par des lianes tentaculaires, surgissait comme un fantôme du passé, témoin silencieux d'une ère révolue. L'endroit semblait définitivement abandonné.  Un frisson parcourut l'échine de Kazorof alors qu'il sondait les ténèbres silencieuses de la cité. Où était les indigènes mentionné par la SDEO ?
Zyra, elle, remarqua que la Force semblait vibrer d'une tension inquiétante, suggérant que les réponses à ces questions étaient peut-être plus sombres qu'on ne l'imaginait. Des cauchemars d'une autre époque lui firent surface sans raison, mais sa première réponse fut de mettre fin à son vertige. Elle dût pourtant se rendre à l'évidence. La Force prenait ici une tournure très inquiétante.
Zyra Cassandra Vestali
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Le petit groupe avança lentement, mais sûrement s'enfonçant un peu plus dans la jungle. Zyra ou plutôt Emilinda Kasard jeune xénobiologiste et étoile montante dans ce domaine était restée au centre du groupe afin d'être mieux protégé et plus en sécurité. Elle fut un peu outrée et déçue que la jeune zabrak refuse sa demande. Maintenant que les groupes étaient clairement définis, elle en profita pour bien sympathiser avec les scientifiques utilisant ses talents oratoires pour se faire bien voir et apprécier. Elle laissa ses phéromones de zeltronne faire le reste du travail. Elle posa de nombreuses questions à ses collègues pour en apprendre plus sur eux en faisant comme si elle s'intéressait vraiment à eux. Ce n’était évidemment pas le cas, mais cela lui servait à gagner tout doucement leur confiance. Dans son nouveau rôle, elle se devait de respecter le caractère social et joyeux d'Emilinda afin de ne pas être démasquée même si cela l’aurait étonné. Mais vu la mission, elle ne pouvait se permettre d’être trop négligente. Pour elle chaque détail même ceux qui semblaient les plus insignifiants étaient importants.

Puis soudain une ancienne cité apparut dans la végétation luxuriante alors que l’air semblait toujours aussi lourd et presque suffocant. Puis elle ressentit quelque chose dans la force. Elle se sentit soudainement mal et manqua de tomber au sol, elle posa une main sur un des arbres pour s’aider et fut rapidement soutenue par un des hommes qui composait son équipe et qui s'inquiéta de sa santé. Celui-ci prit son bras libre pour l’aider à faire quelques pas.


Mademoiselle Kasard, vous allez bien ? demanda t-il avec une pointe d'inquiétude dans la voix

Mais elle ne l'entendit pas vraiment. C'était comme si une grenade assourdissante venait d'exploser à côté de ses oreilles et que quelqu'un essayer de lui parler par-dessus. Des souvenirs sombres qu'elles avaient longtemps oubliés ou du moins tenté d'éloigner grâce à la méditation via la force semblaient revenir. Il lui fallut rassembler toutes ses forces pour éliminer cela de son esprit. Cependant, son corps vacilla et elle dut s'adosser à un arbre, par réflexe, elle tira un masque transparent qui pendant sa tenue et le plaça rapidement contre sa bouche et son nez avant d'activer le système qui lui envoya une dose d'oxygène frais. Elle le respira à pleins poumons en essayant de se calmer en inspirant et en expirant lentement. Elle se laissa alors doucement glisser vers le sol. Une fois assise sur le sol recouvert en partie de mousse et de lichen, elle prit quelques instants pour se remettre. Elle avait eu le bon réflexe, car cela semblait fonctionner et elle put se relever avec l'aide de l'homme qui l'avait aidé quelques minutes plus tôt. Elle put voir vers elle les regards inquiets de certains de ses confrères scientifiques. Elle retira le masque et au même moment l'oxygène qui circulait dans un tube situé sur le côté de son paquetage s'arrêta automatiquement.

Je …. dit-elle simplement encore un peu confuse je vais bien simple petite crise de panique dit-elle simplement en guise d'explication avant de revenir vers les quelques individus qui s'étaient arrêtés.

Après quoi ils rejoignirent le groupe pour continuer leurs explorations. Sur sa tablette, elle tapa quelques mots pour envoyer un message à son groupe via une communication secrète et sécurisée. Son groupe attendait ses instructions dans un vaisseau de transport bien armé qui l’avait déposé juste à côté du camp des explorateurs quelques heures auparavant. Pour éviter tout incident de communication dans ce type d'endroit, elle avait écouté les conseils d’un expert en survie et prévu le coup en s'équipant en conséquence. Ainsi sur le haut de son paquetage qu'elle portait sur son dos se trouvait une petite antenne radar de la taille d’un holoprojecteur et qui tournait tout doucement en permanence. Ainsi, son message fut transmis sans trop de soucis et son groupe ne traîna pas trop et décolla avant de rejoindre l’espace avant de suivre les cordonnées gps de la position de Zyra. Une fois, cela fait le vaisseau de transport descendit sur la planète et resta bien au-dessus des nuages se tenant prêt à intervenir pour porter assistance à leur maîtrise en cas de besoin. Après de longues minutes à s’approcher de la cité en ruine la jeune femme se rapprocha du chiss au départ sans vraiment avoir envie de discuter avec lui. Puis finalement elle décida de partager avec lui son ressenti.

Cet endroit me fou trop les jetons y a vraiment un truc qui cloche ici dit-elle d’une voix un peu tremblotante vous … dit-elle sans finir sa phrase je …. je pense que je serais plus rassuré si je reste près de vous , car vous devez être l’un des rares ici à savoir se battre du moins si j’en juge par votre équipement dit-elle en l'observant légèrement du coin de l'oeil.
Oola Cha'kin
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- AAAH ! Aaah !

Pendant une durée de quelques minutes, qui avaient semblé interminables à la jeune twi'lek suspendue dans les lianes, l'espèce de panthère avait griffé le tronc de l'arbre où elle s'était réfugiée. L'animal avait grimpé à sa suite avec une aisance toute tranquille, loin de la bête assoiffée qu'Oola s'était imaginée. Avec naturel, elle s'était postée sur une branche voisine d'un bond agile, puis avait tendu sa patte velue pour l'abattre à petits coups rapides le long du bois sur lequel la twi'lek s'était réfugiée. Oola avait enlacé ses doigts autour des lianes aux fleurs d'un blanc éclatant pour mieux s'écarter, des cris de désespoir quittant sa gorge sans qu'elle s'en rendît compte. Kazorof n'était plus visible dans son champ de vision ; seule la créature aux yeux jaunes, ses pupilles verticales légèrement dilatées, paraissait présente - beaucoup trop présente.

- Va-t-en, sale bête ! couina Oola sans y croire.

La créature ne réagit pas à ses paroles. Une fois encore, la queue remuant, elle tenta de faucher les pieds d'Oola d'un geste véloce, et une griffe se planta profondément dans l'écorce. La Twi'lek avait la désagréable impression que le félin n'aurait pu faire qu'une bouchée d'elle, mais qu'elle avait décidé de ne pas le faire. Est-ce que cette satanée créature se contentait de... s'amuser ?! Oola prit une inspiration.

- C'est pas drôle, espèce de gros chat, fit-elle d'une voix tremblante, plus pour se donner du courage que pour réellement parler à la bête, qui pourtant parut comprendre qu'on s'adressait à elle car elle inclinait la tête soudain, curieuse.

Fébrile, Oola plongea la main dans sa sacoche. Elle en ressortit non son blaster, mais une barre de Glucar. Le papier plastique crissa quand elle en mordit le coin pour arracher l'emballage. Puis les doigts violines d'Oola firent émerger la barre odorante et elle la tendit vers la créature.
Sa main tremblait tant que la barre s'agitait drôlement au bout de son bras, obnubilant le regard du félin qui approcha à son tour son nez, intrigué par cette odeur qu'il n'avait probablement jamais senti dans cette jungle.

Une langue énorme, rapeuse, lécha subitement la main d'Oola, et la barre de Glucar fut entièrement engloutie, emballage compris, par le félin. Le visage interdit, le souffle coupé, Oola contempla la créature croquer son butin, des gouttes de salive s'échappant de ses babines.

- O-ok, chuchota Oola, et aussitôt elle remit la main dans sa sacoche pour en sortir une autre. Tu aimes ça. Hein ?

Non sans déglutir, Oola parvint à ouvrir le deuxième emballage. Le félin fut aussitôt intéressé, mais sans attendre Oola jeta la barre le plus loin possible. L'aliment fut suivi des yeux par la créature, tout au long d'une longue trajectoire arquée qui se termina par un plouf !  comme la barre avait terminé sa course dans le marécage boueux.
L'instant suivant, le félin quittait le tronc d'un bond souple, qui manqua toutefois de déloger Oola de sa branche tant l'arbre avait été secoué. Sans attendre, la Twi'lek se laissa glisser au sol, les gestes tremblants, pour s'échapper. La présence de Kazorof juste derrière elle ne lui apparut à l'esprit que quelques minutes plus tard, lorsqu'elle avait réalisé qu'elle n'entendait pas que ses propres pas dans la boue.





Ils avaient couru sans un mot, comme si cela pouvait éviter de déclencher un conflit latent entre eux, à propos de nourriture gaspillée ou de tactique d'apprivoisonnement d'un animal sauvage.
Sans un regard en arrière non plus, comme si cela pouvait leur faire oublier leur étrange rencontre.

Peu à peu, la course était devenue une marche épuisée. Les moustiques et les mouches se collaient à leur peau luisante, mais Oola n'avait plus la force de se débarrasser d'eux. Les yeux hagards, elle marchait aux côtés de Kazorof quand le pont de cordes leur était apparu. Alors, ils s'étaient immobilisés, épuisés, et Oola s'était laissée tomber sur une pierre avec un soupir.

- J'aimerais bien dire qu'il vaudrait mieux faire demi-tour, mais j'ai trop peur de retourner en arrière, chouina-t-elle avec une voix amère, quand elle remarqua qu'un autre groupe s'approchait aussi du pont : une femme semblait mener un groupe de scientifiques.

Tous semblaient en bien meilleur état qu'eux-mêmes - avaient-ils trouvé un véritable chemin quand Kazorof et elle-même s'étaient enfoncés tête baissée à travers la jungle. Oola s'essuya les yeux d'un revers de main rageur, sans empathie particulière pour le malaise dont semblait être victime la femme à la tête du groupe.

Les scientifiques se mêlèrent à eux pour décider de traverser le pont, et la femme s'approcha de Kazorof pour lui glisser quelques mots, sous l'oeil courroucé d'Oola, qui ne pipa pourtant mot. Piquée toutefois dans son orgueil, celle-ci se releva brusquement pour aller attraper le bras du premier scientifique qu'elle eut sous la main.

- Aidez-moi à traverser, exigea-t-elle le menton haut comme si elle avait été une princesse - malgré les rougeurs, la sueur et la boue, le pauvre type en blouse blanche sur lequel elle avait jeté son dévolu n'osa pas la contredire, et ils s'engagèrent à deux sur le pont, laissant Kazorof seul en sa nouvelle compagnie.

Kazorof
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Des deux proies de choix dont elle disposait, la créature avait opté pour celle qui hurlait le plus fort. Perché en haut des branches, Kazorof s'évertuait de son côté désarticuler les pièces de son blaster pour les remonter à la va-vite, essuyant vainement les tubes et mécanismes de ses manches trempées de sueur. La voix de la twi'lek, le fit brusquement relever la tête, et il l'observa avec des yeux ronds comme des billes agiter une barre protéinée. Le fait est que le plan, si foireux soit-il, fonctionna, et il ne lui fallu pas plus de cinq secondes pour descendre à son tour de l'arbre dans lequel il s'était réfugié. Talonnant Oola, il la poussa à plusieurs reprises tandis qu'elle jetait de temps à autre un regard vers l'arrière avec terreur.

Aucun mot ne fut prononcé, pas même alors qu'ils regagnèrent le chemin et commencèrent à ralentir l'allure, pas même alors que le calme semblait s'installer de nouveau autour d'eux. La chaleur ne s'était en rien atténuée, et il n'avait plus l'impression que d'être une immonde flaque de sueur. Les tissus lui collaient à la peau et les frottements provoqueraient probablement des brûlures ça et là. Il ne commenta pas la stratégie, bien qu'intérieurement il était un peu impressionné du sang froid dont elle avait preuve. Il oubliait parfois combien Oola, comme lui, connaissait les valeurs de la survie. Elle ne se montrerait peut-être pas aussi inutile qu'il le pensait. Bientôt, ils parvinrent aux abords d'un pont immense qui s'étendait presque négligemment au-dessus de la jungle, et sans la moindre concertation ils s'arrêtèrent.

- C'est mort., il répond en haletant. On est pas v'nu pour chasser des putains d'chats géants.

Paf. Un moustique trouve de nouveau la mort au-dessus de sa clavicule. La paume relevée suinte ostensiblement sous le soleil. Une équipée les rejoint alors, et le regard méfiant du chiss se pose sur celle qui était plus tôt partie pour rejoindre la rivière. Les plans avaient changé, semble t-il. Il planta brièvement les yeux dans ceux de Oola comme un avertissement. Un rappel de ce qu'ils s'étaient dit plus tôt. Lorsque la troupe arriva à leur niveau, il les salua d'un signe de tête imperceptible, le visage fermé. Il se détourna presque aussitôt pour observer ce qui se trouvait de l'autre côté du pont. Les lieux semblaient bien trop désert à son goût. Aucune trace de vie à la ronde. Seules des ruines, à demi englouties sous des kilomètres de végétation.

Il l'avait entendu plus tôt, le nom de cette femme. Emilinda Kasard. Elle ne lui avait rien inspiré de particulier, si ce n'est qu'il ne l'imaginait guère chasser du crocodile. Les apparences pouvaient toutefois être trompeuses, et il était bien placé pour le savoir. Sa réplique le fit hausser un sourcil, et un rictus caractéristique lui fendit les lèvres tandis qu'elle se rapprochait de lui. Décidément. Il redressa brutalement son attention sur Oola lorsqu'il la vit entamer la traversée aux côtés d'un de ces foutus biologistes, et il attrapa presque instinctivement le bras de Miss Kazard en conséquence, l'entrainant avec lui.

- Les ruines d'une civilisation partie depuis une bonne éternité, si vous voulez mon avis. Pas de quoi s'affoler. Au pire nous ne trouvons rien, au mieux une piste solide vers ce que nous recherchons tous.

La façade ne manquait pas de réalisme. Puisqu'ils sembleraient qu'ils dussent partager la compagnie de ces messieurs dames, autant prétendre l'accepter à bras ouverts. Et s'il pouvait récolter quelque information sérieuse au passage, grand bien lui fasse. Le grincement du bois sous leurs pieds sonnaient comme une menace dans l'air, qu'il se décida fermement à ignorer.

- Que ferez-vous face à Ja'w si vous êtes inquiétée par un endroit pareil, Miss ?

La plaisanterie respirait le sarcasme, bien qu'il ne s'éloignât pas de son flanc, et l'aidât même à trouver son équilibre sur les planches branlantes.
Zyra Cassandra Vestali
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Zyra enfin Emilinda Kasard fut amusé par le comportement de la twil'ek même si elle n'en laissa rien paraître. Elle ignorait ce qu'elle faisait dans ce groupe , car elle ne ressemblait pas trop à une scientifique et ne portait rien sur elle qui l'aurait définie comme telle. Mais bon si elle se trouvait en cet endroit dangereux, c'est qu'elle devait avoir au moins quelques compétences utiles à l'expédition. Cependant, elle concentra son attention sur Kazorof qu'elle désirait charmer et se mettre dans la poche. Elle se laissa donc entraîner par le mercenaire, quand il la tira un peu pour l'entraîner avec lui sur les cordages et le pont branlant. Elle espérait bien que cette archaïque emplacement  tiennent jusqu'à leur arrivée de l'autre côté. Elle resta proche et pour ainsi dire coller à lui et elle profita de ses phéromones de Zeltron pour accentuer un peu sa comédie et s'attirer la sympathie du jeune Chiss.

Je .... dit-elle un peu hésitante en réfléchissant oui vous avez sûrement raison , après tout, vous devez avoir beaucoup d'expérience que moi dans ce domaine dit-elle d'une voix douce et un peu plus rassurer

Zyra avança prudemment cherchant parfois les mains de son protecteur quand les siennes parcouraient un peu timidement les codages. Puis elle cherchera à prendre doucement une des mains du mercenaire pour l'amener jusqu'à son bassin comme pour la guider et la protéger avec un rapprochement physique disons plus important. Puis elle pencha un peu sa tête en arrière pour venir toucher l'épaule de son accompagnateur pour lui dire au creux de l'oreille.

Oh pas grand-chose rigola t-elle de façon douce dans un murmure, je compte sur mon beau et vaillant protecteur pour assurer à ce moment-là dit-elle toujours un peu amusé toujours dans un petit murmure mais j'assure dans d'autres domaines dit-elle de façon suave et un peu coquine pour terminé

Un sous-entendu assez clair sauf pour quelqu’un qui aurait l’intelligence d’un rancor qui ne serait jamais sorti de sa grotte. La jeune scientifique se remit alors en route toujours en veillant à rester proche du mercenaire qu’elle comptait bien utiliser pour veiller à sa protection voir pour l’aider à récupérer la créature du nom de ja’w si des fois le groupe dont elle faisait parti venait à tomber dessus.
Oola Cha'kin
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Le paysage était écrasant. Des nuées d'oiseaux sauvages s'envolaient des ruines qui se découpaient contre la roche, entre les arbres touffus, et les cris des volatiles rappelaient étrangement à Oola les huées menaçantes de la foule lorsque les moteurs d'un speeder crachaient sur les passants une fumée noire et épaisse, déclenchant la mauvaise humeur de quelques dames pressées de se bousculer le long des échoppes aux étalages criards.
Pourtant, ici, rien n'avait à voir avec la fraîcheur et la pénombre constante de Nar Shaddaa : malgré l'humidité qui faisait perler des gouttes de sueur dans la nuque et sur les lekkus de la twi'lek, le ciel de nouveau visible entre les branches les baignait d'une lumière étrangement apaisante. Sous le pont de cordes, l'eau s'enroulait en bouillons grondant autour des pierres qui parsemaient la rivière - avant de se déverser en une longue traînée, cascade impressionnante sous leurs pieds, dont l'issue se perdait, hors de vue, dans l'écume blanche qui formait un nuage de brume épais.

- ... étudié la flore de Mimban bien avant de pouvoir mettre les pieds ici, et aujourd'hui c'est un rêve qui se réalise, racontait avec enthousiasme l'homme en blouse blanche - froissée par les bras d'Oola qui s'était agrippée à son coude comme à une bouée de sauvetage. Et vous, c'est comment ?

La twi'lek déglutit avant de répondre. Elle tâchait de ne pas jeter de regard en bas ; sans succès. A chaque fois qu'elle levait le pied, il lui fallait viser la planche suivante pour y exécuter le pas suivant, et ses yeux ne manquaient pas de loucher en entrevoyant le vide. Littéralement, l'épaisse brume blanche et humide était d'autant plus inquiétant qu'on ne savait à quelle hauteur elle pouvait s'élever ainsi.

- Oola, gémit-elle d'une petite voix, en tâchant de se raccrocher à la conversation.
- Quoi ? Mais non, mais non, il ne faut pas avoir peur.

Oola releva vers le scientifique un regard blasé. C'était un humain roux avec des lunettes, les épaules tombantes, et il sentait une drôle d'odeur de linge mal séché. Il faisait penser à un adolescent, malgré ses poils qui lui mangeaient la moitié du visage. Oola pinça les lèvres en lui décochant un sourire hypocrite.

- C'est mon nom. Oola. J'ai pas peur, d'abord.

Et pour joindre le geste à la parole, elle se redressa pour mieux exécuter le pas suivant en forçant un peu son assurance. Tout le pont trembla et elle lâcha un petit cri.

- MAIS QUELLE HORREUR ! QUI A PU INSTALLER UN TRUC PAREIL !
- Vous m'faites un peu mal quand m...

Le scientifique fut entraîné à sa suite, et le duo traversa le pont dans un drôle de concert : à chaque pas, Oola hurlait de terreur, puis pestait plus fort encore sur les sauvages qui n'avaient pas la moindre idée de ce que pouvait être une infrastructure civilisée. Quand le pauvre scientifique essayait de la ramener, il se faisait littéralement insulter, aussi préféra-t-il se taire.
Quelques oiseaux quittèrent les lieux à tire d'aile, et quand ils parvinrent de l'autre côté, le groupe de scientifiques qui avaient accompagné l'étrange mademoiselle Kasard regardait la twi'lek avec des yeux ronds, atterrés. Oola les dissuada de faire la moindre remarque quand elle posa un pied sur la terre ferme : si elle avait fuir Ja'w, très bien : elle n'avait pas le moins du monde l'intention d'aller griller des chamallows avec un crocodile de toute façon.

Le scientifique roux resta étrangement près d'elle quand elle se laissa choir sur un rocher, le temps d'essuyer de ses mains son visage couvert de sueur. Après avoir repris sa respiration, elle avisa les derniers membres du groupe - en l'occurence Kazorof en bonne compagnie - qui les rejoignait peu à peu, progressant avec une apparente tranquillité sur le pont qui se balançait au rythme de leurs pas agiles. Oola fronça les sourcils, et agita les bras pour les faire sécher - en vain.

- Vous voulez un mouchoir ? demanda l'homme roux d'une petite voix étrangement chargée d'espoir.

Oola lui jeta un nouveau regard assassin.

- Pourquoi, j'ai l'air d'avoir le coeur brisé ? Trouvez-moi plutôt de l'eau fraîche, ordonna-t-elle avec mauvaise humeur.

Le scientifique délogea son sac à dos de ses épaules pour chercher sa gourde, sous les yeux méprisants du reste de l'équipe. Oola se servit à la gourde offerte, avalant goulûment, avant de plaquer la gourde sur le torse du pauvre homme pour s'en débarrasser.

- Bon, pas la peine d'attendre Roméo et Juliette, on grimpe ! décréta-t-elle avec une voix autoritaire.

Oola prit les devants pour se mettre à gravir le chemin. Un escalier de pierre serpentait entre les arbres, pour les mener vers une grande arche que le temps avait couvert de moisissures.
Kazorof
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L'avancée était lente mais sûre, chaque pas d'Emilinda calqué par le chiss. Une main se tenait résolument sur la taille de la jeune femme, une autre assurait une prise contre le cordage du pont. L'air se voulait toujours plus oppressant, et tout son corps reluisait d'une fine pellicule de sueur. La jeune scientifique semblait adorer le rapprochement, et ne cachait nullement ses intentions à son propos. Kazorof préférait prétendre la nonchalance, bien qu'un sentiment semblait l'enlacer furieusement à chaque parole que lui glissait Miss Kasard. C'était dérangeant. Troublant, car familier, et à cet instant plutôt malvenu.

Il était venu chasser le crocodile légendaire, et non la donzelle en chaleur, et il était loin d'un adolescent en rut. Nom d'un Sarlacc.

Son pas s'accéléra presque malgré lui, et les grincements dans le bois accompagnèrent le duo jusqu'à terme de leur traversée. Il était d'autant plus agacé que Oola semblait décidée à le laisser en arrière. Il faudrait probablement attendre qu'elle se casse un ongle ou qu'elle se racle une lek'ku avant qu'elle ne daigne se souvenir avoir besoin de lui sur ce coup. Un coup sur lequel elle ne serait de toute manière pas si ce n'était pas grace à lui. Kazorof darda un œil sur la scientifique avant de lui passer devant, son blaster armé à son bras et une main enserrée sur sa ceinture de grenades.

- Je vais ouvrir la voie. Veillez à ne pas trop vous éloigner. Prévenez-moi si vous entendez quelque chose de suspect.

Une impulsion et voilà que le chiss entamait la côte avec enthousiasme, décidé à rattraper les deux autres au plus vite. Il ne pouvait s'empêcher cependant d'attendre sa nouvelle co-équipière, saisit d'un éternel sentiment de... de quoi au juste il ne savait pas. En tous cas c'était abrutissant et foutrement mal placé, en plus de lui faire perdre un temps incroyable. L'humaine avait beau avoir toutes les formes où il faut, elle avait des difficultés à suivre la cadence, et marquait des arrêts bien trop fréquents à son goût. Bientôt cependant, il devina le dos du rouquin qui accompagnait Oola. Pas trop tôt.

- Vous avez trouvé quelque chose ? Il demanda immédiatement.

Pour l'instant, il n'y avait aucun signe de vie. C'était calme. Sans doute un peu trop calme. Seuls les moustiques les harcelaient à chaque instant, inépuisables et clairement affamés. Kazorof s'envoie une rasade d'eau tirée négligemment de sa sa sacoche, qu'il range de nouveau en quelques secondes. Ses doigts reviennent épouser le blaster comme inconsciemment tandis qu'il guette les alentours. Rien qu'une végétation épaisse qui vient engluer de vieilles pierres ne racontant finalement pas grand chose. Il impulse un nouveau départ. Rien à faire d'autre que d'avancer dans ces foutues ruines.

Il regrette presque de pas être descendu vers la rivière. Pas franchement conseillé de piquer une tête sur la zone de chasse connue d'un monstre reptilien, mais il a l'impression de fondre sur place. Cette planète est un putain de four coincé au thermostat maximum.
La Main de la Force
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L'air était chargé d'une humidité dense alors que le groupe d'explorateurs avançait à travers la jungle de Mimban. La végétation luxuriante prcédant le pont s'écartait lentement, révélant les vestiges d'une ancienne cité cachée sous le voile de la nature.

Lee groupe d'explorateurs émergea d'un chemin étroit pour découvrir une scène captivante. Devant eux s'étendait une cité ancienne, ses tours et ses dômes recouverts de lianes et d'une végétation dense. Les structures en ruine semblaient émerger naturellement de la jungle, comme si la nature elle-même cherchait à reprendre possession de ce qui lui avait été pris.

Les murs de la cité portaient les marques du temps, recouverts de mousse et d'empreintes d'innombrables années d'abandon. Les explorateurs contemplaient, émerveillés, les reliefs gravés sur les pierres, témoins des civilisations qui avaient autrefois prospéré dans ces lieux.

Cependant, alors qu'ils progressaient plus loin, le groupe fût soudainement alerté par un bruit étrange. Des murmures à peine perceptibles semblaient émaner des pierres elles-mêmes, comme si l'ancienne cité réagissait à leur présence. Les explorateurs échangèrent des regards perplexes, se demandant si les vestiges du passé gardaient encore des secrets non dévoilés.

Un énième bruissement subtil dans les feuilles éveilla l'attention de Kazorof. Il leva la tête, scrutant les ombres de la jungle environnante. C'est alors qu'un Mimbanite, jusqu'alors tapi dans l'ombre d'un arbre millénaire, se révéla. Sa peau verte et épaisse se confondait avec l'écorce des arbres, le rendant presque invisible aux yeux non avertis.

Depuis quand les observait-il ? Était-il seul ? Était-il inoffensif ?
Zyra Cassandra Vestali
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Zyra sous le couvert de son identité secrète, continua son petit numéro de charme envers Kazorof en restant près de lui, et elle acquiesça simplement de la tête quand il lui demanda de le tenir au courant si jamais elle voyait quelque chose.

Entendu je vous préviendrais dit-elle simplement

Elle préférait ne pas trop parler a mesure que la traverser se faisait un peu plus dur et rester concentrée sur la traversée du pont qui n’avait pas l’air de première jeunesse. Une fois de l’autre côté, elle sortit un petit tube de sac massif qu’elle mit dans sa bouche. Après une petite inspiration, un liquide bleuté passa dans le tube transparent avant qu'elle ne lâchât un petit.

Ahhhhh ça fait du bien dit-elle dans un léger gémissement de plaisir légèrement surjoué

Elle n’avait qu’une hâte, c'était de rentrer prendre une douce, mais pour le moment, elle préférait rester concentrée, car elle avait une impression assez désagréable concentrant cet endroit. Une fois arrivée non loin du temple, elle commença à observer l'endroit, voire à utiliser quelques outils pour faire des prélèvements, car bon tant qu’à faire autant jouer son rôle à fond. Sur le mur antique, elle retira quelques mousses et végétations pour les mettre dans de petits tubes qu’elle confia à l’un des scientifiques avant de prendre quelques photos de relive et des quelques mosaïques encore en état. En en état tout était relatif vu l'état avancé de délabrement du temple. Emilinda Kasard ne se rendit compte de la présence du petit autochtone qu’après qu’il se soit révélé et immédiatement Zyra s’ouvrit à la force enfin d’essayer de sentir si elle ressentait d'autres présences autour du groupe. Elle n’avait pas forcément envie de tomber dans une embuscade.

Oh regardez un Mimbanite dit-elle à l'attention du groupe à voix basse
Oola Cha'kin
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Oola détourna le regard pour poser les yeux sur un drôle d'humanoïde à la peau verte, le crâne couvert d'une fourrure dont la couleur se fondait à s'y méprendre à la végétation de la jungle, formant une crète qui la dissimulait mieux que n'importe quelle combinaison de camouflage que des mercenaires auraient pu porter. Le mimbanite était torse nu, son poitrail musclé marqué de tatouages étranges, et ses doigts dotés de longs ongles acérés comme des griffes recourbés sur un bâton sur lequel il était appuyé. Etrangement, il ne s'en servait pas pour les menacer, mais il avait brandi l'arme devant lui, en un signe évident pour leur interdire d'aller plus loin.
La twi'lek, le souffle court, le front couleur parme luisant de sueur, posa ses poings sur les hanches, non sans donner un coup de coude à Kazorof pour attirer son attention. Le groupe de scientifiques les rejoignait à pas lents.

- Dites donc, ça vous s'rait pas venu à l'esprit de faire installer une plateforme d'atterrissage par hasard ? railla-t-elle à l'attention du mimbanite.

Mais l'humanoïde la regarda, ses yeux mornes paraissant vides, sans expression.

- Dha werda, jura Oola en huttese. Il ne parle pas le basic !

Après un soupir, la Twi'lek se mit à fouiller sa sacoche, pour en tirer l'une des barres énergétiques avec lesquelles elle se promenait toujours. Elle osa faire un pas vers le mimbanite, agita le petit objet coloré devant lui, en se penchant en avant pour se mettre à sa hauteur.

- Pour toi si tu nous aides, dit-elle, avant de recommencer en se servant de sa main libre pour mimer ses propos : pour toi - index vers le mimbanite - si tu nous - index pointé vers elle puis les autres - aides.

La créature cligna des yeux, hébétés. La twi'lek ne se démonta pas : elle entreprit d'ouvrir le petit sachet coloré, fit apparaître la barre chocolatée pour en décrocher un petit bout qu'elle porta à sa bouche.

- MMmmmh, fit-elle en se frottant l'estomac, mâchonnant avec force de bruitages incongrus, puis elle en décrocha un deuxième bout pour le tendre vers la créature. Pour toi ? Tu nous aides à chercher un crocodile ?

Oola mima avec une main la gueule béante d'une créature qui s'ouvrait et se fermait. Les yeux du mimbanite allait d'une main d'Oola à l'autre, et vice-versa. La twi'lek tordit son cou pour apercevoir ses comparses, et leur faire des gros yeux excédés.

- On est tombés sur un qu'a pas les fusibles alignés, on dirait...
- Vous permettez ?

Le scientifique roux avait fait un pas, brandissant un étrange pistolet doté d'une fléchette dont les plumes colorées et synthétiques étaient marqué d'un logo abscons. Il le porta près de son oeil, pour viser, alors qu'ils n'étaient qu'à trois mètres de la créature.

- Qu'est-ce que c'est que ça ?

Le scientifique baissa la main.

- Une fléchette hypodermique pour une injection à distance de Midiozolam, précisa-t-il avant de se remettre à viser.
- Hein ?! Redites ça en basic ?

Le scientifique baissa de nouveau le pistolet.

- Une fléchette qui va s'implanter dans son corps pour le mettre sous sédatif.
- Sédatif ?
- Heu... Oui, l'endormir, quoi. La dose est assez forte, j'espère que ça ne le tuera pas.
- Alors c'est comme ça que vous arrivez chez les gens, vous ?
fit Oola en croisant les bras, la barre énergétique toujours à la main. S'ils ne parlent pas votre langue, vous les sédatisez sans autre forme de procès ?!

Le scientifique sembla hésiter. Il se tourna pour regarder ses confrères, ses yeux quémandant de l'aide derrière ses lunettes épaisses et embuées par l'humidité de l'atmosphère.
Kazorof
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Son regard planté sur la créature, Kazorof s'était figé dans ses mouvements, et ses doigts avaient naturellement pris leur position offensive le long des courbes familières de son blaster. La créature lui était pour ainsi dire inconnu. Un mimbanite, d'après la scientifique qui se tenait toujours à son côté. Un terme familier. Certains corsaires en avaient évoqué l'intelligence médiocre. Voilà qui expliquait l'air ahuri et l'absence de réflexe défensif tandis qu'une troupe entière de mercenaires le cernait, armée jusqu'aux dents. À moins qu'une horde de cousins verdâtres ne se terrent dans le reste des ruines à leur insu, les observant depuis le début de leur traversée.

Immédiatement, les yeux flamboyants se mirent à guetter les alentours avec minutie. Il cru déceler du mouvement un peu plus haut. La végétation était certes dense, mais l'absence complète de la moindre brise rendait impossible l'agitation qu'il percevait à présent en plusieurs endroits tout autour de leur groupe. Il s'avança presque brutalement dans la direction du scientifique pour abaisser l'arme et siffler entre ses dents comme un avertissement. Son regard allait du binoclard à Oola, et sa voix ne fut presqu'un murmure tandis qu'il annonçait :

- Il n'est pas tout seul.

Le chiss ne déserrait pas sa prise sur son blaster, mais il ne le braquait pas non plus ni sur la créature, ni sur celles qu'il imaginait grouillantes au milieu des ruines dans lesquelles ils avaient eu la merveilleuse idée de s'enfoncer. Était-ce une bonne nouvelle que de savoir qu'elles n'étaient pas si abandonnées ? Il n'était sûr de rien. De ce qu'il avait comme information au sujet des Mimbanites, elles n'étaient pas des créatures dangereuses. Pas non plus intelligentes. Mais il avait entendu parler de cousins un brin plus inquiétant, et provenant de cette même planète.

- Je suggère qu'on joue les explorateurs pacifistes. Ces trucs nous observent mais ne nous ont pas encore attaqué. Évitons de leur donner une bonne raison de le faire mh ?

Les perles rouges s'appuyaient contre les binocles épaisses du scientifique.

- Gardons nos munitions pour Ja'w.

Le nom sembla faire réagir le mimbanite, et Kazorof braqua sur lui toute son attention.

- Ja'w, ça te parle ?

Soudainement, la chose se mit en branle, et le chiss ne manqua pas de prendre sa suite avec précipitation. Son pas assuré avala avidement les mètres, bien qu'il conserva le réflexe de jeter un œil aux divers endroits qui s'agitaient autour d'eux. Où qu'aille le mimbanite, il ne s'y rendait pas seul.
La Main de la Force
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À l'évocation du Ja'w, le Mimbanite sembla submergé par la peur. Ses yeux s'écarquillèrent, et sans attendre une seconde de plus, il tourna les talons et s'élança dans la jungle dense en direction d'une destination inconnue. Les explorateurs échangèrent des regards perplexes avant de décider de suivre le Mimbanite, intrigués par le lien entre sa fuite précipitée et l'évocation du Ja'w. Un sentiment d'excitation et d'anticipation planait dans l'air, alors qu'ils s'enfonçaient plus profondément dans la jungle de Mimban. Le mouvement rapide de l'autochtone laissait présager une connaissance profonde du terrain.

Soudain, ce dernier poussa un cri guttural déchirant le calme de la jungle. Son cri était une mélodie discordante dans l'harmonie de la nature environnante. Les autres créatures de la jungle semblaient percevoir cet appel, car les bruits ordinaires de la vie sauvage s'intensifièrent. Des oiseaux aux plumes chatoyantes s'envolèrent en pépiant, tandis que des prédateurs furtifs se glissèrent silencieusement entre les arbres. Les arbres eux-mêmes semblaient murmurer en échangeant des vibrations à travers leurs racines.

Le Mimbanite, toujours en course, continuait son cri guttural, avertissant ses semblables d'un danger imminent. Les explorateurs, imprégnés de l'énergie électrique de l'instant, suivirent l'autochtone vers sa destination inconnue. À l'approche d'une clairière, le Mimbanite ralentit, jetant un dernier regard anxieux en direction des explorateurs. Ses cris cessèrent, mais son langage corporel révélait une inquiétude palpable.

Le groupe d'explorateurs émergea enfin d'une végétation dense pour découvrir une clairière baignée de lumière. Au centre de cet espace ouvert, se dressait majestueusement un ancien temple, sa silhouette imposante se détachant contre le ciel verdoyant. La clairière était une oasis de tranquillité, le chant mélodieux des oiseaux et le doux murmure d'un ruisseau voisin emplissaient l'air. Les arbres entourant la clairière semblaient former une barrière protectrice, comme si la nature elle-même reconnaissait la sainteté de cet endroit.

Le temple sacré, construit dans un style architectural unique propre à Mimban, arborait des sculptures complexes représentant des scènes de l'histoire ancienne de la planète. Des lianes serpentines s'accrochaient aux pierres, ajoutant une touche de nature à la structure. Des gravures rupestres couvraient les murs, racontant des légendes oubliées.

En s'approchant, les explorateurs ressentaient la solennité de l'endroit, un respect naturel s'insinuant dans chaque pas. Le portail du temple était richement orné, incrusté de gemmes dont les éclats réfléchissaient la lumière du soleil. Les colonnes massives soutenant la structure semblaient avoir résisté à des millénaires d'histoire et de mystère.  L'un des membres de l'expédition, spécialiste de l'histoire ancienne, reconnut le temple comme un site sacré de Mimban, une découverte scientifique incroyable renfermant peut-être des secrets enfouis depuis des générations

Sans attendre, le Mimbanite s'éclipsa dans les profondeurs du temple, laissant les explorateurs perplexes devant l'entrée. Ils échangèrent des regards, se demandant quel mystère résidait à l'intérieur de ce temple ancien, et comment il était lié à la fuite précipitée du Mimbanite.

[Opération 1] - La Cité Perdue Ancien11
Zyra Cassandra Vestali
Zyra Cassandra Vestali
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Emilinda Kasard observa l’un des scientifiques qui semblait préparer quelque chose. Il était vraiment sérieux ? Quel intérêt d’endormir un indigène ? le but de l’expédition n’était pas d’enquêter sur les différentes peuplades primitives de cette planète afin d’en apprendre plus sur eux mais bien de trouver et de capturer la créature du nom de Ja'w

Je suis assez d’accord avec mademoiselle , cela ne se fait pas trop de plus j’ai du mal a voir ou cela pourrait aider l’expédition d’endormir un Mimbanite ? demanda t-elle en haussant un sourcil interrogateur

Emilinda Kasard, une fois qu’elle aura entendu les paroles du chiss qu’elle tente de draguer depuis le début, va se retourner vers les autres membres de l’expédition présents ici.

Je ne pense pas qu’il sache où… dit-elle sans finir sa phrase en se tournant légèrement voyant le Mimbanite s’enfuir.

Elle se sentait un peu bête, car il semblerait que la petite créature sache où se trouvait le Ja'w. Emilinda Kasard fut intriguée de voir que malgré la différence assez flagrante de culture, la créature qui semblait toute fragile semblait savoir de qui le groupe d'explorateurs parlait. Elle eut a peine le temps de voir le chiss disparaître dans la végétation, ce qui la fit réagir presque d’instinct. Elle ne va pas attendre plus longtemps et se mettre à courir, se prenant parfois des tiges en pleine figure à mesure qu’elle cherche à rejoindre son garde du corps aux yeux sombres qu’elle talonne de près. Une fois qu’elle a rejoint ce dernier , elle se courbe légèrement et pose les mains sur ses hanches en reprenant son souffle même si elle en rajoute un peu après tout, il faut bien assurer sa couverture et passer pour une scientifique sans aucune endurance , faible et fragile non ?

Quand elle relève son regard sur la clairière, l'ambiance ici est clairement différente, elle peut le sentir. En s’ouvrant un peu plus à la force, ce sentiment ne fait que grandir. Elle va profiter que tout le monde n’est pas encore arrivé pour chercher dans son lourd paquetage qui se trouve sur son dos, un scan biométrique commençant à faire des relevés basiques sur l’endroit dans lequel le groupe vient d’arriver. Elle va en profiter pour envoyer discrètement un signal à son équipe qui se trouve dans le lourd vaisseau de transport qui attend en orbite basse afin de lui signaler sa nouvelle position. Le signal prendrait sûrement un certain temps à arriver au vu de la densité de végétation, mais au moins elle préparerait une éventuelle fuite, voir peut-être qui sait la récupération de la créature que tous ici recherchent. Alors que le scanner verdâtre de son scanner continuer de faire des relever, elle s’approche un peu de Kazorof pour s’adresser à lui.

J’ai envoyé un signal au camp pour leur signaler notre position, comme ça si on a un souci ils seront prévenus et pourront venir nous chercher; j’ai bien fait non ? demanda t-elle avec un jolie sourire et puis si on trouve le Ja’w au moins ils vont pouvoir rapidement venir le récupérer et nous on va pouvoir rapidement rentrer au camp vu que la j'en peu pu de cette atmosphère dit-elle soupirant tout en secouant le haut de son colle comme pour chercher a y faire rentrer plus d'air

En faisant cela, elle bougea légèrement sur place, faisant l'espace d'un instant bouger sa belle poitrine dont le haut lui moulait le corps en raison de l'humidité et de la sueur. Évidemment, et le faisait expert pour charmer un peu plus Kazorof même si cela était fait de façon subtile, alors que d'une main elle contrôlait les relevés de son bio scanner. Inutile de trop préciser qu'elle remit naturellement un petit coup de phéromone au chiss.
Kazorof
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La course est éreintante, la végétation si dense qu'elle semble vouloir vous étouffer à chaque pas. À moins que ce ne soit l'effet d'une chaleur qui ne va qu'en s'aggravant. Le mimbanite est foutrement rapide, mais il semble ralentir à intervalle régulier pour leur laisser le temps de le suivre. Lorsqu'ils sortent brusquement des immenses crocs de la jungle, Kazorof ne parvient pas à se sentir vraiment soulagé. Ils étaient à présent pleinement exposés, bien plus qu'au cœur des plantes épaisses. Cela dit, ils risquaient aussi bien moins de se faire surprendre par disons, au hasard, un félin géant aux dents acérés.

Les yeux rougeoyants examinent le temple avec intensité. L'endroit semblait être partiellement retourné à l'état sauvage, bien qu'il ne fit aucun doute que jadis, une civilisation toute entière devait résider dans les parages. Il imaginait sans peine qu'au moins des traces de l'existence de Ja'w pourraient y être trouvées. Confiant, Kazorof étira un sourire satisfait. Il chercha un instant le mimbanite du regard, mais celui-ci avait déjà disparu. Les alentours étaient par ailleurs retombés dans un silence profond qui ne pouvaient signifier qu'une chose. Tous les amis du mimbanite avaient également pris la tangente.

Quoi que ce temple représente ou quoi qu'il abrite, cela semblait fasciner tout autant que terrifier la population locale. Autant dire que ça se présentait plutôt bien. Jusqu'à ce qu'Emilinda n'ouvre la bouche du moins. Toute réprimande qui aurait du naturellement lui couler des lèvres s'étiolent pourtant contre ses dents tandis qu'il observe l'humaine avec ce qui devrait être du mépris, mais ne reflète qu'une intense envie pressante si déplacée qu'il se sent forcé de se secouer pour s'en dépêtrer. Merde. Bon. Ils feront avec le signal. En espérant que ça ne rameute pas tous les autres mercenaires et qu'on ne leur passe pas devant alors qu'ils approchent clairement du but.

- Parfait, Miss Kasard, il se prend même à dire.

Il pourrait s'égorger.

D'un pas déterminé, il commence à avancer en tête, ignorant les regards que peut bien lui lancer Oola.

- Restons sur nos gardes.

L'injonction est sans doute utile. Les scientifiques ont un regard plus fasciné par l'architecture des lieux qu'inquiets de leur environnement, et il n'aime pas ça du tout. Savent-ils seulement se servir d'une arme correctement ? Entamant l'ascension des marches, Kazorof essuie son front à plusieurs reprises, sa seconde main ne quittant jamais la gachette de son blaster. Il ne manque pas de guetter à peu près tout ce qui se passe autour de lui.

- Tyri, respire, il ordonne sans grande empathie à la twi'lek qui a vraisemblablement l'air de vouloir cracher ses poumons.

Il faut dire que la montée est rude. Il n'ose pas vraiment imaginer l'enfer d'avoir vécu là et d'avoir du grimper ces marches au quotidien. Quelle idée de se bâtir des temples aussi haut. Ils y auraient gagné à faire des sous-terrains. C'était bien plus pratique, et franchement plus discret, les sous-terrains.
Darth Yrlion
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La Cité Perdue


PRECEDEMMENT

Le franchissement des portes se fit sans la moindre difficulté pour Valtus. Après avoir traversé un long couloir éclairé à la seule lumière de son sabre-laser, il arriva dans une nouvelle grande salle où trônait une autre statue semblable à celle qu’il avait vue précédemment. Elle était seulement plus grande, plus majestueuse mais elle semblait aussi endommagée. Haute de deux fois la taille de Valtus, la statue était marquée des nombreuses entailles sur toute sa partie inférieure.

Contrairement à la pièce précédente, cette nouvelle salle était plutôt bien éclairée. Un puit de lumière naturelle située dans les hauteurs du plafond offrait un éclairage sobre mais parfaitement suffisant pour voir correctement. C’est la raison pour laquelle, le sith avait éteint son sabre-laser avant de s’approcher de la statue. Il voulait observer mieux les entailles qui ressemblaient à présent de plus en plus à des traces de lacérations ou encore des traces de griffes. Instinctivement, Valtus posa sa main sur l’une des entailles en appelant une nouvelle fois à la Force pour essayer d’en apprendre d’avantage.

Immédiatement, la Force matérialisa dans son esprit l’image de Pomogema sous cette même forme indescriptible qu’il avait vu dans les visions précédentes. Cette fois, il n’y avait pas de doute, située en face de lui à moins deux mètres, elle le regardait. Une nouvelle fois, il entendit se langage incompréhensible et sifflant.


Spoiler:

Malgré la présence accaparente de Pomogema, Valtus cru percevoir une seconde présence dans la vision… Plus imposante, plus menaçante et plus bestiale. Serait-ce la bête ?

La vision se coupa d’un coup. Valtus était comme saisi d’un coup de fatigue aussi brutal que soudain qui lui impossa de se mettre à genou. Cela ne dura que quelques secondes et ses forces finirent par lui revenir peu à peu. Mais l’effet était saisissant. C’est comme si son essence vital lui avait été retirée avant de lui être restituée. Dans son esprit, un simple sifflement de Pomogema persistait et le Côté obscur qui semblait le prévenir que quelque chose approchait.

L’instant d’après, um mimbanais en pleine course arriva par l’entrée principale de la salle. L’impression qu’il avait perçu à travers la Force laissait entendre une présence plus menaçante que ce simple autochtone essouflé et surpris tomber face à face avec lui.


- Encore un…

Valtus avait la main posé sur son sabre-laser mais il doutait de devoir s’en servir face à lui. Le mimbanais s’était arrêté aussitôt qu’il avait aperçu le Sith.

- Encwore Etrwanger ! Pwa le drwoit d’êtrwe là ! Sacrwilège !

Alors qu’il s’apprétait a crier pour sonner l’alerte à d’éventuels semblables. Valtus usa de la Force pour l’empêcher de bouger. Immobile et dans l’incapacité totale de bouger, le mimbanais observa Valtus s’approcher de lui, avec un regard déterminé. Une fois proche de lui, il tendit sa main et commanda à la Force de s’infiltrer dans son esprit.

- Voyons voir ce qui te fait courir comme ça… et ce que tu as d’intéressant à m’apprendre…

Tandis qu’il fouillait dans l’esprit du mimbanais, Valtus sentait une nouvelle sensation naître en lui. Plutôt un… appétit. Comme à chaque fois qu’il usait de la puissance du Côté obscur, ce dernier demandait quelque chose en échange. Le coup de fatigue soudain qu’il avait éprouvé n’était pas si étranger et inexpliqué que cela en vérité. Le Côté obscur lui avait pris des forces et maintenant son corps réclamait de combler se manque d’essence vitale. Le mimbanais semblait être dans la force de l’âge, en pleine forme et en possession de ses moyens. Un mets de choix pour qui maîtrise l’art obscur de l’absorption de vie, comme Valtus. Mais Valtus devait se faire une raison… les informations d’abord… la faim après.




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