Greg Ory
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La vie est quand même bien faite, par un pur hasard, je retrouve Sylvia dans un couloir. J’ai toujours sous mon bras mes cinq boîtes de lingettes désinfectantes et je lui en tend une, lui précisant :

Elles sont d’excellentes qualités.

Il faut vraiment que je l’apprécie pour faire ce que je viens de faire. Ce genre de marchandise a pour moi, autant de valeur qu’un chargeur pour fusil, si j’étais Kaldor. Elle me réponds:

Oh, merci mon capitaine, on en manquait justement.


Je lui indique ensuite :

Je vais poser cela dans ma chambre et nous pourrons faire un point sur la situation.

Je me dépêche donc de rejoindre mon quartier d’habitation, ne résistant pas à l’envie de me laver une nouvelle fois les mains, puis je la rejoins au centre de commandement. Ce dernier, en l’espace de quinze jours a fortement changé, il est devenu plus complexe et surtout, nous avons une vision complète des lieux en temps réels.

On peut y voir les nombreux bâtiments en construction, les patrouilles, la clôture et le commandant de la base, Hubert Germain est également présent. Ce dernier est plutôt content de nous voir, il y a eu un problème, un jeune homme, sans doute un activiste, a essayé de mettre du sel dans un réservoir de véhicule. Il a été arrêté sans pouvoir commettre son méfait, mais le militaire ne sait pas s’il doit le remettre aux autorités, il a l’air très jeune. Je lui indique donc :

Je vais m’en occuper.

Je rejoins donc la salle d’interrogatoire et voit effectivement un cathar, sans aucun doute un adolescent. Il est menotté et encadré par deux solides soldats. Soupirant devant ses mesures extrêmes, j’indique aux plantons :

Enlevez-lui ses bracelets et allez nous chercher à manger.

Je suis rapidement obéi et je m’installe donc, poussant vers lui son assiette et commençant à manger dans la mienne pour lui inspirer confiance. Ce dernier n’a pas dû manger depuis hier, car il engloutit la ration en moins d’une minute et lâche un simple :

Merci.

Je hoche la tête pour lui montrer que j’ai entendu, puis je lui annonce :

Si tu me donnes le numéro de tes parents, je les appelle pour qu’ils viennent te chercher.

Il me regarde avec de grands yeux et me demande :

Pour de vrai ?

Je lui réponds en lui souriant :

Oui, on n'a pas l’habitude d’emprisonner des enfants chez les miliaires.

Je le vois un peu tiqué sur le terme enfant, mais il ne rate pas sa chance pour si peu et m’indique :

Je suis venu ici avec ma sœur, elle s’appelle Rohyr Risha.

Ce nom me dit quelque chose et il me faut quelques secondes avant de me souvenir qu’il s’agit de la porte-parole des écologistes sur cette planète, pas étonnant qu’il veuille saboter les installations. Il veut sans doute l’impressionner, mais je doute que ce soit la bonne marche à suivre. De toute façon, ce n’est pas mon problème, il faut juste que sa sœur évite de s’en prendre aux militaires sur un malentendu, c’est pourquoi je demande à la sénatrice de venir.

Une fois que nous sommes tous les trois dans la même pièce, je l’informe :

Sénatrice Ekway, je vous présente Risha junior, apprentis saboteur. Je pense qu’il est mieux pour tout le monde que vous vous chargiez de le ramener à son lieu d'habitation.

Si des militaires raccompagnent le gamin chez lui, cela va déclencher des rumeurs à n’en plus finir.

Je les laisse donc en tête-à-tête et je vais rejoindre la jolie zeltronne qui m’attends, j’ai envie d’en savoir plus sur sa culture si « spéciale ».
Evea Ekway
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Lorsqu'un soldat vint chercher la sénatrice, cette dernière avait déjà quittée le toit du bâtiment après avoir aimablement salué Kaldor, s'en retournant vers sa chambre. Elle en fut fort étonnée, qu'est-ce que le capitaine Ory, alors qu'ils venaient de se voir, pouvait bien lui vouloir de nouveau ? Tout ce qu'elle espérait c'était que ce ne fut pas pour une urgence. Mais alors qu'elle s'attendait à une crise, Ory lui présenta le petit frère de Risha, ce qui eu pour effet de détendre la sénatrice qui s'attendait au pire. Elle remercia le capitaine pour cette obligeance et elle se retrouva seule avec le jeune cathar, de toute façon les cathar de Borleias devaient se compter sur les doigts d'une main, ainsi Evea se doutait un peu qu'il était lié à Risha. Elle entama la discussion avec son sourire habituel.

- Bonjour, je m'appelle Evea, je suis une amie de ta sœur. Comment t'appelle-tu ? Elle s'approcha sans montrer la moindre menace... Comment pourrait-elle ? Même un chaton pourrait être plus effrayant que la pantoranne.

- Arin Risha, mais je sais que tu n'est pas une amie de ma sœur puisque tu est la sénatrice d'Alderaan. Répliqua-t'il d'un air hautain.

- Pourquoi est-ce que ces deux choses seraient incompatibles ? Demanda-t'elle avec douceur.

- Parce que tu est venue avec ces soldats pour justifier le fait qu'ils détruisent la jungle, et ma sœur apprécie cette jungle. Voilà pourquoi vous ne pouvez pas être amies, et puis elle me l'aurait dit. Fit-il en croisant les bras, mais il avait perdu ce côté hautain.

- Alors je t'arrête tout de suite, tout comme ta sœur je suis ici pour empêcher que les soldats n'empiètent de trop sur la jungle, et crois-moi je suis plus de son côté que du côté des soldats. Expliqua t'elle en l'invitant à s'asseoir, il refusa.

- Alors pourquoi reste-tu avec eux ? Demanda-t'il, à présent curieux.

- Parce qu'il faut bien que je les surveille pour qu'ils tiennent leurs promesse. Et puis ce ne sont pas eux les méchants, tu aura remarqué que Greg Ory qui était là à l'instant est fort sympathique. T'a-t'il mal parlé ? Elle posait là une question rhétorique visant à apaiser la conscience du "petit", bien qu'il était plus grand que la pantoranne.

- Non. Et cela m'étonne. Répondit-il, s'asseyant enfin.

- Pourquoi cela ? Questionna la sénatrice, s'asseyant à son tour.

- Les soldats tuent des gens, répriment les peuples et obéissent au chancelier qui ne nous veut pas que du bien, surtout pas du bien même. Une pointe d'amertume se fit ressentir dans son bref plaidoyer.

- Tout ceci n'est pas entièrement vrai, mais pas entièrement faux. On a trouvés une entente avec Rohyr pour que les soldats puissent construire leurs bâtiment sans trop toucher à la jungle qu'il est nécessaire de défendre. On a discutée toutes les deux pour trouver ce compromis, comme ça tout le monde repars content, tu vois ? Expliqua-t'elle.

- Oui oui, je comprend. Mais n'empêche. Le cathar se renfrogna.

- N'empêche quoi ? Elle cherchait à lui faire dire toute sa pensée.

- N'empêche que choisir Borleias comme par hasard pour qu'ils fassent leur usine était pas très malin, ils ont ce qui leur mérite. Ils auraient pu la construire sur Fondor ça aurait dérangé personne. Il regarda alors la sénatrice dans les yeux pour la première fois depuis le début.

- Je voit que tu est bien au fait de la géopolitique républicaine. Tu doit donc savoir que les élections arrivent bientôt, il suffit qu'on vote tous pour la bonne personne et tu verra, les soldats ne seront plus si méchants, déjà qu'ils ne le sont pas beaucoup. Elle sourit, sachant que ce qu'elle disait était particulièrement naïf, mais c'était voulu.

- Tu va devenir chancelière ? Devina le cathar, soudain intrigué.

- Dit pas de bêtise, aller, viens je te raccompagne chez toi. Et elle se leva.

Tout deux quittèrent alors la pièce pour sortir à l'air libre, traversant la petite cour bétonnée pour arriver ensuite dans un espace plus boisé. Arin indiquait le chemin, décrivant de temps à autres les plantes qu'il avait vu dans des herbiers. Evea vit tout de suite qu'il s'y connaissait en botanique, un amoureux des plantes. Puis la discussion revint sur des choses plus amicales et moins officielles.

- Alors comme ça tu habite sur Coruscant ? Elle hocha la tête. C'est pas un peu gris ? Ça sent mauvais ? Les gens sont méchants ? Questionna-t'il en série.

- C'est un peu tout ça à la fois, mais c'est justement dans les endroits les plus sombres, comme Coruscant, qu'il y a le plus de travail pour les gens comme moi. Elle sourit.

- C'est quoi ton travail, mademoiselle la sénatrice d'Alderaan ? Demanda-t'il ingénument. Elle sourit à la plaisanterie.

- Beaucoup pensent que c'est de se prélasser dans des baignoires immenses tout en volant l'argent du contribuable. Ce qui est vrai pour une portion des sénateurs ceci-dit. Mais mon travail à moi, qui me tiens à coeur, c'est de défendre les peuples contre les plus gourmands, les plus avides, les plus égoïstes de la République. En venant sur Borleias, je défend la jungle et les militants contre les industriels avares qui souhaitent la raser. Mon travail c'est un peu d'être la gentille dans ce monde de méchants. Arin hocha la tête, compréhensif.

Et sur ces mots, ils arrivèrent devant une petite maison modeste. La porte verrouillée indiqua que Rohyr n'était pas à la maison, mais Arin avait ses clés. Les deux amis se saluèrent bien respectueusement avant de se séparer, Evea était à présent persuadée que le jeune cathar ne poserai plus problème. Sur le chemin du retour, Evea fut plongée dans une profonde introspection sur le but de toute sa vie.


Kaldor Mantell
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Orbite de Borleias
Flotte Républicaine
Hangar du Touklakos
Quelques jours plus tard

*Clang clong ! Biiiiiiip ! Tssssjjjjjj !*

- Ok, encore un peu à droite Hans !

Le droïde bipa, puis après quelques minutes de travaux supplémentaires, Kaldor referma la trappe de maintenance extérieure de l'ouragan BT-7, s'épongeant le front avec le dos de sa main. Le visage couvert de saleté, il regarda la réparation à présent terminée d'une conduite d'énergie qui faisait des siennes sur l'aile supérieure du vaisseau, mais le problème était maintenant réglé. Redescendant de sa position élevée, le mantellien retira ses gants pour saisir une bouteille d'eau qu'il vida à moitié d'une traite. C'est qu'il en faisait des réparations sur ce coucou ! Au moins il s'agissait de petites opérations facilement réalisables, et moins problématiques que de devoir changer un générateur d'énergie ou encore mettre à jour certains logiciels. Toujours est-il que même si le Touklakos était opérationnel, Kaldor ne l'avait toujours pas utilisé pour une mission quelconque, uniquement en tant que moyen de transport lorsqu'il devait aller quelque part en solo.

- Est-ce qu'il vole ?

La voix féminine le fit se retourner en un éclair, avant qu'il ne reconnaisse Afessucrif, l'enseigne Twi'lek au jolie teint bleue qui faisait office de navigatrice dans l'équipage de Greg. Le caporal-chef était quelque peu étonné de la voir ici : comme d'habitude, la réputation de vaisseau maudit avait fait que personne ne s'approchait du hangars du Touklakos, ce qui ne déplaisait pas forcément à Kaldor qui aimait bien pouvoir travailler en paix.

Mais la présence de la navigatrice ne dérangea pas non plus le beau brun, qui répondit d'un grand sourire éclatant, rendu bien plus visible quand on voyait la sueur et la saleté qui lui couvrait la peau et sa tenue de chantier.

- Bien sûr qu'il vole ! Même si il est bien plus maniable depuis que je le retape.
- Oh, tant mieux alors. La bleue se racla la gorge. Je passais juste dans le coin pour voir comment tu allais, si ça va alors je peux te laisser...
- Oh je vais bien, mais si... si tu veux rester un peu, je peux t'offrir une bière ? J'ai un mini-frigo pour les boissons. Et si tu veux...
- Tu me fais visiter ? le coupa Afessucrif avec un grand sourire. J'adore les vaisseaux, c'est pour ça que je me suis engagée dans la Marine justement.
- Avec grand plaisir. Fit Kaldor avec un grand sourire, avançant vers la rampe d’accès qu'il présenta avec une courbure bien exagérée. Si madame veut bien me suivre.


Quartiers privés de Greg Ory
Pendant ce temps


Les quartiers de l'officier Ory étaient bien spacieux, en plus d'un lit s'y trouvait un petit salon, avec ses fauteuils, un canapé, et même une salle d'eau privée. Privilège dû à son grade, ou bien une faveur faite au vu du nom de son père ? Nul ne le sait, et ça n'était pas à l'ordre du jour de toutes façons.

La zeltronne réfléchissait. La tête posée sur la main droite, la gauche tapotant doucement l'accoudoir de son fauteuil, son buste se soulevant au rythme de sa respiration et de ses soupirs. En face d'elle, le capitaine Ory, lui aussi en intense introspection. Et au milieu, posé sur une table, se trouvait un plateau de régicide. Les deux militaires se retrouvaient presque tous les soirs pour converser amicalement de tout et de rien, même si c'était surtout Sylvia qui parlait de la culture zeltronne à Greg qui buvait ses paroles. Lâchant un autre soupir, la sergente déplaça un Soldat d'une case en avant.
- Les travaux sont presque finis, enfin.
- Oui, il ne nous restera plus que la phase opérationnelle, qui va commencer dans quelques jours, d'après le planning. Il avance un tank, puis lui souris. Je croyais que nous ne devions pas parler travail ?
- Vu qu'on a bientôt finit cette mission, difficile de ne pas en parler.

Le capitaine lui sers un verre de fox.
- Son goût n'est pas aussi mauvais que cela puisse paraître.
- Merci, santé ! Fit Sylvia avec un grand sourire. Ils trinquent, puis la sous-officier avance son Chasseur.
- Hier soir nous n'avions pas fini notre discussion, comment faites-vous pour ne pas vous attacher aux personnes ?
- C'est tout simplement impossible mon capitaine. Lorsqu'on passe du temps avec quelqu'un, on finit toujours par s'y attacher, et c'est encore plus vrai pour mon espèce...

C'était vrai, plus les zeltrons passaient de temps avec les mêmes personnes, plus leur attachement était amplifié, de même que leur connexions aux sentiments et émotions des autres. Sylvia et Kaldor n'échappaient pas à cette règle. Greg haussa un sourcil.

- Pourtant, votre société promeut bien l'amour libre ?
- C'est ça, mais être libertin ne signifie pas enchaîner les partenaires sans état d'âmes.
- J'avoue n'avoir jamais vu les choses sous cette angle. J'ai eu de nombreuses sœurs et elles m'ont toujours faire comprendre que le sexe était quelque chose de très important. A réservé uniquement pour la personne que l'on aime pour la vie. Comment choisissez-vous vos partenaires ?

Sylvia glousse, buvant une gorgée de sa bière. Effectivement, c'était pas mal.
- Tout le monde ne pense pas comme ça, il y en a pour qui les plaisirs charnels sont, au contraire, un simple besoin et n'y prennent aucun plaisir. Quant à mes critères de partenaires... Elle s'adosse sur son fauteuil, plissant légèrement les yeux dans un regard joueur. J'aime les hommes et les femmes, mais j'ai une préférence pour les premiers. Surtout si ils sont... athlétiques. Mais je veux aussi quelqu'un qui sache faire preuve de respect, voir de douceur de temps en temps. Mais le plus important, c'est qu'il y ait du plaisir, alors ça donne un très large choix de partenaire.

Le capitaine ouvre de grands yeux, très intéressé.
Donc après le sexe, vous ne vous sentez pas obligé de passer votre vie avec lui ?

Hochement de tête, grand sourire taquin.
- Ce n'est pas faux, mais vous savez, il est tout aussi possible pour un zeltron de se mettre en couple, même si la monogamie nous est impensable : imaginez tout le plaisir que nous pourrions rater en ne restant qu'avec une seule personne ! Vous connaissez l'expression : plus on est de fous, plus on rit. Elle boit une autre gorgée. Je vous avoue que c'est aussi mon cas~ Elle, faire du gringe à un officier supérieur ? Mais non voyons, ce n'est qu'une simple discussion ! Elle pointe le plateau de jeu. C'est à vous au fait.


Complètement fasciné, le pauvre capitaine joue n'importe qu'elle pièce et se sers une grande gorgée, avant de lui demander :
- Il est donc possible d'avoir des relations rien que pour le plaisir ? Sans engagement ?
- Mais bien sûr mon capitaine ! Du moment que c'est quelque chose qui est consentit dès le départ, bien entendu. Elle affiche une mine de réflexion, puis demande, hésitante. Mon capitaine, est-ce que je peux vous poser une question... disons, intime, puisqu'on parle de ça ?
- Bien sûr.

La zeltronne se racle la gorge, se penche et se lance à voix basse, une précaution inutile vu qu'ils étaient seuls. Vu ce que vous me dîtes sur les propos de vos sœurs, et vos propres questions, est-ce que... enfin vous voyez... vous avez eu une expérience ou pas du tout ?

La question fit rougir son interlocuteur, mais ne l'empêcha pas de répondre avec honnêteté :
- Il se trouve que j'ai été avec une Jedi pendant mon adolescence, nous avions un peu commencé mais elle a été enlevé et j'ai fait une dépression. Puis, j'ai embrassé une collègue, mais elle morte peu de temps après dans mes bras. Alors la réponse est non, je n'ai pas vraiment d'expérience.

Sylvia hocha la tête, devinant la tristesse que Greg éprouve en parlant de ces souvenirs.
- Je comprends... navrée de vous embêter avec ça. Elle bouge une de ses pièces au hasard. Ne vous inquiétez pas, vous finirez forcément par trouver quelqu'un, ça viendra un jour. Finit-elle en affichant un sourire encourageant.

Un sourire que lui rendit Greg :
- Je vous avouerais que maintenant que j'ai appris que l'on peut avoir une expérience sans avoir à se marier après, je me sens un peu bête. Puis il lève la tête, lui disant d'un ton sûr.Vous avez devant vous le nouveau Greg ! Impétueux et libre !

Cela fit rire la sergente, qui garda son éclatant sourire.
- Heureuse de l'apprendre, mon capitaine. Prenant une longue gorgée de sa bière avant de reposer son verre vide, elle reprit d'un ton presque aguicheur. Et que compte faire le nouveau ténébreux, impétueux et libre capitaine Ory ?

Surpris par la question de la jeune femme, le brun lui répondit :
- J'en ai absolument aucune idée ! Où les gens se rendent d'habitude pour faire des rencontres sans lendemain ?

Sylvia glousse, décidément elle ne s'ennuyait pas avec ce capitaine.
- La plupart du temps, c'est dans un bar, sinon certaine boites de nuit. Mais si vous voulez passer directement à l'action sans perdre de temps, il y a toujours les professionnelles, si vous voyez ce que je veux dire... Est-ce qu'elle venait très clairement de conseiller à un officier supérieur d'aller aux putes ? Si c'était quelqu'un d'autre, elle serait bonne pour passer un long séjour au trou !

Greg réfléchit un moment et lui dit:
- Un bar ou une boite de nuit ? Pourquoi pas, le nouveau Greg n'a peur de rien ! Pour les prostituées, je ne sais pas trop, j'aurai peur d'abuser de la situation. Le mieux ce serait de trouver une personne attirante, travaillant dans l'armée, mais pas dans la Flotte, pour ne pas avoir de gêne ensuite.
- Vraimeeeeent ? Vous savez mon capitaine, si vous vous mettez à faire ça, les gens risquent de parler, je vous conseille de le faire quand vous n'êtes pas en service, vous risquerez moins d'ennuis. Une personne attirante, travaillant dans une autre branche de l'armée, mais qui pourrait donc convenir ?
- Vous avez raison encore une fois. Là actuellement, je ne suis plus en service, alors je vais prendre une bonne douche et le nouveau Greg va descendre sur la planète ! Hé ben, il était motivé le Greg ! Ce dernier se lève, puis réfléchit un petit peu et s'assoit d'un air dépité. Ce n'est pas possible également, je suis passé à l'holo-télévision, on risque de me reconnaître. Sylvia, vous qui êtes toujours de bon conseil, vous pouvez m'aider ?

La zeltronne se mit à réfléchir à son tour.
- Hmmm, je vous dirais d'attendre que la mission soit terminée, le travail avant tout. Après, il faudra aviser.
- Très bien, on va faire comme cela, le nouveau Greg va rester calme, mais après cette mission, nous irons faire la fête, cela vous convient ?
- Avec grand plaisir mon capitaine.

Les yeux de la zeltronne pétillaient de malice. Elle n'était pas le genre à séduire pour réussir, pour elle ça n'était qu'un jeu, et Greg pourrait être un compagnon agréable... en dehors des heures de service, bien entendu. Le travail et la discipline avant tout !


Borleias
Nouveau centre de commandement militaire
Encore quelques jours plus tard


Ça y est. Après les négociations, et des jours, des semaines de travaux colossaux, l'usine d'armement était pleinement opérationnelle. Une démonstration était prévue ce jour même, effectuée en publique, sous les regards des journalistes et des militants qui voulaient s'assurer d'avoir fais le bon choix.

En attendant, l'escouade Raptor, déjà en armure de combat, le capitaine Ory ainsi que la sénatrice Ekway se trouvaient dans le nouveau hangar qui allait servir à stocker les robots une fois leur construction achevée. Et les trois prototypes déjà assemblés avaient l'air bien prometteurs.

- Hé ben, belles bêtes. Siffla Kaldor.
- Le IM-20 prototype. Châssis en alliage titane-duracier à 70-30. Alimentation par quatre piles à combustible au bassin. Autonomie sans recharge par pile: 300 heures. Articulations en chevilles trois ...
- Drann, c'est gentil mais on sait déjà ce qu'ils font. Le coupa doucement Sylvia.

En effet, tout le monde était déjà au courant des [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].

Quoi qu'il en soit, ils étaient impressionnant vu de près.
Greg Ory
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C’est la guerre ! Enfin, après tous ces efforts, nous voyons là le résultat de nos efforts, les trois prototypes sont tout simplement superbes ! Mais l’aspect esthétique n’est pas le plus important et je donne rapidement les consignes aux robots :

Allez jusqu’à la colline 289, prenez les trois mannequins au sol et ramenez-les ici, le plus rapidement que vous pourrez.


Autant commencé par un exercice simple. Les trois silhouettes de métal partent en courant et je les suis sur les écrans. Ils reviennent rapidement avec leurs butins. Le temps est bon, voire même très bon, mais n’importe quel droïde peux faire la même chose. Il faut maintenant passer à la véritable partie du programme et je donne l’ordre via mon intercom :

À mon signal, faites déchaîner les enfers !


Puis je me retourne vers les robots qui me regardent de leurs yeux inexpressifs :

Second exercice, trois mannequins sont bloqués dans un char de combat, coordonné sud-est cap 657, vous me les ramenez à tout prix.

Encore une fois, pas de questions, pas de demande de renseignement, ni de récrimination, les soldats parfaits obéissent sans hésitation. Ils obéissent à leur programmation et foncent dans la direction que je leur ai indiquée. Je les suis grâce à mes écrans quand ils sont arrivés dans la zone une, j’indique à l’artillerie :

Feu !


Aussitôt, des explosions encadrent les robots, mais ils avancent malgré tout. La zone est désertique, choisis spécialement pour cela, la faune et la flore n’étant pas impactée. Les éclats ne semblent pas leur faire grand-chose et ils entrent dans la zone deux, un immense lac. Ils ne peuvent pas nager, car ils sont trop lourds, mais marchent au fond de l’eau, sans aucun problème.

La zone trois est constituée d’une petite montagne, qu’ils escaladent grâce à leurs servomoteurs, s’aidant aussi bien des bras que des jambes. Mais le plus dur reste à venir, car à peine ont-ils posé le pied sur la zone cinq que des droïdes de combat apparaissent et leurs tirent dessus. Nos propres forces ripostent et je peux voir qu’ils sont diablement efficaces.

Même en étant en infériorité numérique, ils ne cèdent pas un pouce de terrain. Ils éliminent petit à petit leurs concurrents, malgré plusieurs coups directs. Après cet échange de feu nourri, ils accèdent enfin à leur objectif. Il s’agit d’un char à répulseur RY-90 Ouragan. Sa tourelle laser à répétition est tordue et ils sont obligés de dessouder une paroi pour accéder au cœur du véhicule.

Ils récupèrent rapidement les mannequins et prennent un autre chemin pour rentrer, moins direct, mais qui permet à leurs précieuses cargaisons de ne pas être trop secoué. Ils arrive en très mauvais état, mais encore opérationnelle et dépose avec une douceur surprenante les mannequins.

Je me tourne vers Kaldor et la sénatrice, leur montrant quantité de diagrammes :

C’est absolument parfait. Nous en avons fini pour aujourd’hui au niveau opérationnel, il faudra faire un nouveau test avec des soldats et nous aurons réussi notre mission.


Je suis vraiment très satisfait, les ingénieurs de la République sont vraiment remarquables.
Evea Ekway
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- Très impressionnant, en espérant que ces droïdes serviront en majorité à sauver des vies comme dans ces tests. Avait commentée la sénatrice après la réussite de la présentation. Elle jeta un coup d'œil à sa montre.

- Mais ça va être à mon tour de faire la présentation publique d'un nouveau projet. Une journée plein de rebondissement. Je vous retrouve après ma conférence de presse que je vous invite à suivre. Elle s'était adressée Ory, mais aussi à l'escouade Raptor en présence.

Et sur ces mots, Evea sourit et adressa un clin d'oeil aux militaires. Ces derniers lui rendirent son sourire, tout émoustillés qu'ils étaient de leur succès avec leurs droïdes. L'armée avait aujourd'hui accomplie son objectif, et Evea allait accomplir le sien, en effet, elle avait une conférence prévue d'ici une petite heure, elle se devait donc d'être prête. Et présentable. Oh ce n'était pas que son chemisier était sale ou peu digne d'une sénatrice, au contraire même, mais si elle voulait se présenter comme fer de lance de la lutte environnementaliste - ce qu'elle s'apprêtait à devenir - il fallait porter une tenue plus colorée. C'est ainsi que la sénatrice s'en retourna à ses appartements afin de revêtir une robe achetée justement sur Borleias pour l'occasion.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

- La robe borleienne portée par Evea -

Une dizaine de minutes plus tard, la sénatrice se tenait sur une estrade en plein air devant une foule de journalistes et d'écologistes, un simple pupitre entre elle et tout ce monde. On aurait juré que cela tenait plus du meeting politique que de la simple conférence de presse, et cela n'aurait pas été une impression fausse : Evea allait jouer sa quinte flush royale pour remporter la partie. Comme promis. Après une brève introduction des plus solennelle, Evea en vint au plat de résistance, arborant un magnifique sourire, embrassant du regard la foule, parlant d'un ton posé et articulant élégamment chacun de ses mots, les rayons de soleils se découpant sur chacun des plis de son élégante tenue, en toute simplicité, et venant baigner son visage dans une douce lumière, elle tint à peu près ce langage :

- Pour ceux qui connaissent les sénatrices Amonute et Ranya, respectivement sénatrice d'Ithor et de Chandrila, deux mondes particulièrement préoccupés par la cause environnementale tout comme Alderaan ou le votre. Sachez donc que nous travaillons toutes trois sur une proposition de loi qui trouvera un consensus au type de situation qui nous a bloquée ici. En effet, bientôt nous soumettrons devant le sénat une proposition de loi relative à la création d’un Protocole citoyen pour l’environnement dans l'ensemble de la République. Si la loi est acceptée, réjouissez-vous d'avance, Borleias retrouvera une pleine souveraineté de son environnement ! Je tiens à ajouter que Borleias est un des moteurs de cette proposition de loi, une loi républicaine rédigée tout particulièrement pour votre cause. Une clameur traversa la foule, l'annonce qui venait d'être faite semblait banale pour les néophytes en politique, mais une telle proposition de loi était réellement exceptionnelle.

- Fariboles ! Lança quelqu'un dans la foule, avec incrédulité.

- Vous avez déjà dû entendre à maintes reprises des politiciens vous faire des promesses, mais qui en toute finalité n'en font rien. Et bien je ne suis pas de ce genre là, la proposition de loi dont je vous parle, je l'ai sur moi, et quiconque ici souhaitant la consulter pourra le faire. Sur ces mots, elle brandit un data-pad comme preuve.

La rumeur se fit d'autant plus vive à la suite de cette dernière réplique, mais aucune colère ne se faisait ressentir, uniquement de l'engouement, de l'étonnement et de la surprise. Tous devaient être éberlués de constater que la politique se préoccupait encore de tels sujets, étant tous persuadés que seul le profit et le pouvoir motivaient les personnalités politiques. Evea venait de prouver le contraire, a minima elle faisait office d'exception qui confirme la règle, mais une exception qui agissait et avait un impact par ses actions. En effet, cela faisait des années que personne n'avait entendu parler de quelque texte portant de près ou de loin sur le sujet de l'environnement, pourtant des centaines de lois et amendements étaient votées chaque années au sénat. Qui plus est, des sénatrices si médiatisées, s'alliant pour proposer un loi environnementale, cela donnait de sacrés espoirs, surtout dans une période électorale où même l'opposition consentirai à voter en faveur d'un tel texte pour remonter dans les sondages. Si le texte était si capital que ce que l'avançait la sénatrice, il y avait de bonne chance qu'il soit adopté. Pour résumer : Tous les environnementalistes de la République applaudissaient en ce moment même la sénatrice Ekway.

Et ce fut sous cette ovation qu'Evea quitta l'estrade en souriant, remettant le data-pad à son assistante, tout aussi souriante. Adna allait assurer la publication publique du texte de loi, de manière à ce que tous les citoyens de la République aient accès au dit texte, comme l'oblige la transparence des institutions imposée par la constitution. C'était un grand jour pour revenir sur le devant de la scène, si le chancelier avait pensé pouvoir éloigner la sénatrice Ekway durant un temps en l'envoyant sur Borleias, il n'avait surement pas prévu qu'elle reviendrai avec un texte de loi qui était soutenu par bon nombre de citoyens. Voilà ce qu'elle avait fait durant les semaines de travaux, pendant que Kaldor faisait des développés couchés et de la mécanique, et que Greg badinait avec la sergente et supervisait l'avancée des travaux, Evea se documentait et rédigeait une loi.


Kaldor Mantell
Kaldor Mantell
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Borleias
Zone de test final
Un mois plus tard


Deux mois.

Deux mois complets que cette mission durait, deux mois complets où Kaldor a alterné entre l'usine pour surveiller les dernières constructions, et faire de la mécanique au vaisseau. Bon, il en avait également profité pour visiter un peu la planète dans son ensemble, et les chefs trouvaient toujours quelque chose à faire, comme par exemple une série d'exercices de survie en milieu hostile, catégorie Nature, paragraphe Jungle.

La conférence de presse donnée par Evea après les premiers test des prototypes eut terminée de faire changer d'avis les récalcitrants, en particuliers les militants écolo.
Toujours est-il qu'aujourd'hui, c'était le grand jour, le jour où le dernier test sera mené, prouvant ainsi que la République mettait son arsenal à jour, ses n'avaient plus qu'à bien se tenir maintenant !

Pour ce dernier test, les grandes pontes avaient de toutes évidences vues les choses en grand : la prise d'une forteresse en pleine nuit, rien que ça ! Enfin, « forteresse » désignait le bunker souterrain aménagé spécialement pour l'occasion, rien de grandiose mais ça ferait l'affaire.

Le bunker était défendu par une escouade de droïde de combat classique, équipés d'armées étourdissantes, tandis que les attaquants n'étaient rien d'autre que Kaldor, son escouade, et une dizaine de nouveaux droïdes de guerre IM-20.

L'heure venue, les attaquants lancèrent l'assaut, protégés par les boucliers des IM-20 avançant devant eux, qui encaissèrent les tirs avec une redoutable efficacité. Sylvia donna l'ordre de sauter, et tandis que les robots faisaient diversion par une attaque frontale, les Raptors s'envolèrent par-dessus pour se poser sur le toit du bunker. L'accès fut rapidement ouvert par une petite charge explosive sur le verrou d'une porte, et les militaires s’engouffrèrent dans la fortification les uns derrière les autres, longtemps habitués à ce genre de manœuvre.

La progression fut rapide, et aucun obstacle ne se dressa sur leur chemin, mis à part quelques défenseurs posés ça et là et qui furent aussitôt mis hors-service. Enfin, l'escouade arriva au centre de complexe défensif et appuya sur le gros bouton rouge posé qui signalait la réussite de la simulation.

Comme pour les test des prototypes, les données relevées étaient plus que prometteuses, de quoi ravir l'État-Major, à n'en pas douter. Dans tous les cas, la mission sur cette planète était à présent officiellement terminée, pour le plus grand plaisir de certains qui n'attendaient qu'une bonne douche.


***


La grande salle où se déroulait la soirée de célébration était remplie de monde. On y trouvait tout ceux qui avaient participé à ce projet, aussi bien les ouvriers que les militants et les militaires, sans oublier la sénatrice d'Alderaan. Tout le monde était sur son trente-et-un, et les conversations allaient bon train. On se vantait ici que l'armement républicain était toujours à la pointe de la technologie, là on parlait des emplois qui furent crées pour aider dans l'usine. En somme, tout le monde était content.

Kaldor remarqua justement que la Fleur Bleue était seule, portant la même magnifique robe qu'elle avait lors de sa déclaration à la presse. Une coupe en main, il s'approche doucement de cette dernière.

- Hé bien Madame, je pense qu'on peut dire que cette opération fut une réussite grâce à vous.
- En effet, et pas seulement grâce à moi, les militaires tout comme les activistes ont apportés leur pierre à l'édifice, sans parler des ouvriers et ingénieurs qui sont ceux qui ont le plus donnés.
- Effectivement... Il se racle la gorge. Vous... Vous êtes magnifique ce soir, cette robe vous va à ravir.
- Hé hé, merci ! Cela signifie que sans cette robe je suis moins magnifique ? Elle sourit. Je vous taquine, et vous êtes plus charmant sans votre armure.

Les pommettes du caporal-chef virèrent légèrement au rouge.
- Merci... Et je sais que même sans cette robe, vous seriez toujours aussi ravissante... Oh, je ne voulais pas le dire comme ça... Quelle boulette !
- Je m'en doute, vous êtes bien trop respectueux d'autrui pour jouer sur ce registre. On commence à se connaître au bout d'un moment quand même, à croire qu'une association avec votre escouade s'est bâtie.

Elle jeta un coup d’œil au reste de l'escouade dont certains membres étaient présents.
Ces derniers étaient dispersés dans la salle, discutant ou traînant au bar. On pouvait voir Sylvia avec Greg, entre autre.

- Oui, une association. Le mantellien soupire, puis se racle la gorge, hésitant. Et dire qu'on s'est rencontré lorsque l'Échange vous as prise en otage sur Coruscant. Votre épaule va mieux depuis le temps ?
- Oh oui, comme un sou neuf, certes les stigmates perdurent, mais rien de dramatique. Rien que je puisse m'en plaindre, vous, vous avez dû connaître des blessures bien plus graves, n'est-ce pas ?

Le regard du caporal-chef s'assombrit.
- Hélas oui, on peut dire que j'ai ma collection de blessures... certaines sont plus profondes que d'autres. Il redresse la tête. Mais ce sont les risques du métier, et je l'accepte volontiers. Un petit rire. Et puis, ça rajoute du charme.
Evea partagea son rire.
- Vos péripéties sont à la hauteur de votre renommée, vous êtes une véritable vedette à présent ! Mais je sais comme cela vous gène lorsque l'on en parle, c'est compréhensible.
- Disons que c'est quelque chose dont je dois m'habituer. Kaldor la regarda, gardant un sourire aux lèvres. Vous savez... quand je disais que vous étiez toujours ravissante, il y a un exemple particulier qui me vient en tête.
- Tiens donc ? Satisfaites ma curiosité, je vous en prie. Elle arqua un sourcil

- Sur Taanab. Lorsque nous étions au palais impérial, je vous avais rejoins dans les jardins. Le décors était magnifique, et... c'est là que je vous ais vu. Vous suiviez des oiseaux du regard je crois. Et je pense que votre surnom de "Fleur Bleue" vous allait parfaitement dans cette situation : vous détoniez parmi les couleurs présentes. Il boit dans sa coupe, se redonnant du courage. C'est... enfin vous... Par les étoiles, il se sentait ridicule à hésiter ainsi. Vous me plaisez madame, vous me plaisez beaucoup. Chaque fois que je vois sourire, je me sens apaisé...

Il baissait le ton de sa voix à mesure qu'il parlait, autant par timidité enfantine que par crainte d'être écouté par des oreilles indiscrètes, même si le brouhaha de la salle les protégeait.
Prise sous le coup de la surprise, Evea se rattrapa au premier élément d'esquive.

- C'est... C'était une grive que j'observais... Ces oiseaux sont réputés pour être querelleurs, d'où le fait qu'elle invectivait un verdier... analogie parfaite à l'affaire qui nous amenait sur Tanaab... Puis elle releva les yeux pour assumer l'authenticité qu'elle devait à Kaldor Mais je pensais que vous et la sergente Nad...
- Oh, oui, c'est... disons que nous sommes ensemble mais libres... On a dû remplir un formulaire pour ça... Enfin, ça ne la dérange pas quand je vais ailleurs, et de même pour moi qui ne vais pas râler quand elle va ailleurs... Il déglutit, espérant ne pas faire de bêtises, en tout cas mieux valait ne pas détailler complètement leurs vies sexuelles.
- Je vois, je vois, ce qui explique le temps qu'elle passe avec le capitaine... Mais vous avez raison, tout cela ne me regarde pas. Excusez-moi, mais qu'est-ce qui vous a fait que je vous plaise ? Ne vous méprenez pas je n'ai pas dit que vous ne me plaisiez pas... Il disait que c'était sur Tanaab, cela datait déjà de plusieurs mois après tout.

- Oui, c'est vrai qu'elle et le capitaine Ory passent beaucoup de temps ensemble, mais ce qu'ils font ne regardent qu'eux après tout. Un petit sourire. Comme je le disais, c'était sur Taanab, dans les jardins, votre simple présence, votre sourire... et lorsque vous m'avez appelée par mon prénom, ça m'a mit du baume au cœur. Votre visite à mon vaisseau fut une surprise plus que bienvenue qui ensoleilla la journée. Et lors de la cérémonie sur Coruscant, je peux vous dire que j'étais de ceux qui vous applaudissaient réellement. Votre conviction, votre gentillesse, le fait que je pourrais vous écouter parler pendant longtemps sans même comprendre, mais juste pour passer du temps avec vous... Et le morceau de chocolat qui était délicieux. Encore une gorgée. Oh bon sang, ça sonnait mieux dans ma tête, haha... désolé si je vous gêne à parler ainsi...
- Oh non ! Ne soyez pas gênés, je découvre là une nouvelle facette de votre personnage... Je réalise à présent que je ne vous avait vu que comme un soldat remplissant son devoir, ce que vous vous démenez à assener à chaque fois que l'on vous félicite... A force d'être sympathique avec tout le monde, respectueuse, empathique et souriante, je ne pensais pas... Elle qui d'habitude était si éloquente, elle en perdait son basique. Je ne pensais pas pouvoir attirer le regard des autres autrement qu'en tant que sénatrice, où avais je la tête ? Machinalement Evea porta une main à sa tempe, regardant ses pieds.
- Je vois qu'on est deux à se sentir étourdis alors, haha. Il s'assura que personne ne les regardais, avant de très légèrement se pencher. Je vous vois certes en tant que sénatrice d'Alderaan, mais aussi en tant que femme, et je vous le dis franchement : mes yeux aiment ce qu'ils voient. Et puis, j'aime beaucoup le bleu, ça doit aider. Un autre rire.

- Ah ah, je ne connaissais pas vos goûts de couleur, si j'avais su... On devrait parler plus souvent d'autres choses que le travail plus souvent vous ne pensez-pas ? Les gens ne s'envisagent plus assez en tant qu'individus.
- C'est vrai. Et je serais ravis de parler avec vous de tout et de rien. Je peux vous passer ma fréquence personnelle si vous le désirez, nous serons toujours en contact.
- Oh oui ! Hum, je veux dire : Oui je veux bien. Elle se devait tout de même de rester digne devant le caporal-chef.] Avec les événements à venir nous risquons chacun d'être occupés avec nos activités respectives, il ne faudrait pas perdre le contact afin d'apprendre à mieux se connaître personnellement.

Et garder le contact pour mieux se connaître, Kaldor comptait bien le faire. Ce dernier voulu mettre la Fleur Bleue en garde, vu qu'il bougeait partout à cause de son métier, et qu'ils n'auraient que peu de temps de repos, ils finirent par se mettre d'accord pour ne pas avoir d'exclusivité l'un sur l'autre.

Tout le monde était content que cette mission soit terminée, et Kaldor était en plus heureux d'avoir put avouer un début de ses sentiments envers la belle sénatrice, la Fleur Bleue d'Alderaan. Et alors que les convives discutaient et buvaient sans se soucier du duo, une certaine zeltronne avait distraitement suivit l'échange, un petit sourire aux lèvres, avant de reporter son attention sur le beau capitaine Ory qui était aller chercher des verres.
Greg Ory
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Lorsque la sénatrice nous indique que cela va être, une journée, plein de rebondissement, je m’attendais à une déclaration à l’Empire Sith ! Le moins que je puisse dire, c’est que je suis déçu, il ne s’agit que d’une proposition de loi, comme il peut en avoir des dizaines chaque année. En plus, elle porte sur l’environnement, un sujet qui ne m’intéresse absolument pas en tant que militaire. Mais bon, je suppose que nous n’avons pas tous les mêmes objectifs dans la vie.

Les deux mois suivants se passent bien, malgré quelques tentatives d’intrusion vite repoussée par des écologistes un peu trop zélé, l’usine est enfin terminée. Durant ce laps de temps, je me suis beaucoup rapproché de Sylvia. La Zeltronne pour une raison que je ne m’explique pas a absolument tenu à ce que nous nous entraînions ensemble. J’ai passé beaucoup de temps dans la salle d’entraînement à faire des pompes et autre type d’exercice physique pour augmenter ma masse musculaire et mon endurance.

J’ai même appris à tirer avec mon pistolet blaster lourds dans différentes positions, toutes plus étranges les unes que les autres. Elles demandent beaucoup de souplesse et j’ai mis un peu de temps avant de pouvoir les maîtriser. Je suppose que si un jour, je suis derrière un abri de forme un peu bizarre, je pourrais m’en sortir.

Tout cela ne m’empêche de mettre le dernier teste au point avec l’escouade Raptor. C’est moi qui avais mis en place les robots adverses, pour assurer un certain effet de surprise. Mais malgré toutes mes précautions, ils arrivèrent facilement à bout des défenses. En tout cas, j’ai tiré de précieux renseignements de cette simulation en condition réelle.

C’est sans doute pourquoi je suis de très bonne humeur à la soirée de célébration. L’ambiance est vraiment à la détente et je vois Kaldor échanger quelques mots avec Evea, les deux semblant très ben s’entendre. Après avoir désinfecté une coupe, je prends le temps de rejoindre Sylvia qui me fait signe. Elle est assise à une table, un peu en retrait de façon que nous ne soyons pas dérangés et me fait un grand sourire quand je m’assois. Je réponds bien sûr à son acceuil et voyant une sorte de paquet, je lui demande sur le ton de la plaisanterie :

Vous avez déjà fait vos bagages ?


Elle me répond, me regardant droit dans les yeux :

Plus ou moins oui, mais je ne partirais pas avec ce paquet.

Elle tapote l'objet posé par terre et je lui demande, mine de rien :

C'est pour quelqu'un que vous appréciez ?

La zeltronne glousse et me fait glisser le paquet:

On peut dire ça oui.


J’ouvre le cadeau, curieux de savoir ce qu’il y a à l’intérieur et je vois avec plaisir un robot-nettoyeur du dernier modèle ! Il est petit, grand comme une boite à chaussure et entièrement noir. Cela fait longtemps que je voulais en avoir un rien qu’à moi, ceux qui équipent les navires de la flotte sont souvent anciens. En plus, il est entièrement autonome, à seize types de lavage de sol différents, nettoie, se recharge et se vide en continu, le rêve ! Avec cela, je suis sûr et certain que mes appartements seront toujours d’une propreté éclatante. Je peux donc lui dire :

C’est vraiment un superbe cadeau. Je ne sais pas quoi faire pour vous remercier de votre charmante attention.


Prenez-en bien soin, c'est tout ce que je demande.


Je pose avec délicatesse le robot par terre et je lui dit:

Si j'osais, maintenant que nous ne sommes plus en service, je vous ferai la bise pour vous remercier.

Sylvia hausse les sourcils, amusée.

Hé bien, le nouveau capitaine n'a vraiment peur de rien.

Prenant cela comme une invitation, je lève le buste et embrasse la Zeltronne sur la bouche, lui faisant un petit smack, avant de me rassoir, le souffle court. Le teint déjà rougeâtre de la zeltronne rougit d'avantage, ses yeux pétillaient. Un rapide regard autour d'elle pour surveiller que personne n'avait vu, puis elle répondit.

C'était... hé bien Greg, je suis surprise. Faîtes attention à ne pas non plus faire ça à n'importe qui.

Le capitaine pouvait sentir qu'elle tendait l'une de ses jambes sous la table.

Mais j'apprécie, ça prouve que ça vous plaît.

J'ai soudainement très chaud et chose rare pour moi, je dégrafe le col de sa chemine. Puis je serre doucement la jambe de la très jolie femme qui fait face, entre mes propres jambes lui disant, en la regardant droit dans les yeux:

C'est vous qui me plaisez.

La sergente garde son sourire, se mordillant la lèvre inférieure

Le capitaine fait du gringue, qui l'eut cru ?

Elle se penche légèrement en avant.

Je vous le dit franchement vu que nous ne somme pas en service : vous me plaisez aussi Greg. J'ai beaucoup apprécié discuter avec vous durant toutes ces soirées.

Le sourire de Greg s'élargit et il lui dit:

Si vous me plaisez et que je vous plait, quel est la prochaine étape ?

Sylvia se redresse, croisant les bras et affichant un air faussement pensif.

Hmmm, je ne sais pas. Que pourrait-on faire ensuite, mon capitaine ?

Le nouveau Greg dirait au diable les convenances et allons dans ma chambre.
Les yeux de Nad semblèrent briller encore plus.

Le nouveau Greg va droit au but, ça me plaît. Gloussement. Attendons encore un peu, la soirée ne fait que commencer après tout.

Sylvia me regarde tendrement et m'indique de sa jolie voix:

Ça me fait revenir quelques années en arrière, j'ai l'impression de voir un deuxième Kaldor.

Vous voulez dire que le fameux héros de guerre n'a pas toujours été quelque de sûr de lui ?

Au début oui, et puis au fil du temps, avec les missions qui rapprochent, et tout ce qui va avec... Elle soupire doucement. Au moins ça ne nous dérange pas si l'un comme l'autre allons voir d'autres partenaires.

C'est en effet un bon état d'esprit. C'est vous qui m'avez appris que l'exclusivité n'est forcement la norme dans toute la galaxie.

C'est vrai, mais l'important reste de savourer l'instant...

Greg opine de la tête, lui indiquant d'un ton convaincu:

Vous avez entièrement raison. Le nouveau Greg compte bien profiter de chaque moment.

Elle glousse à nouveau.

Alors tâchons de profiter de ce que le reste de la soirée nous réserve

Ce soir, je suis le nouveau Greg, prêt à toutes les folies.

Et joignant le geste à la parole, je vide d'un trait ma coupe.
Evea Ekway
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« Cœurs sensibles, cœurs fidèles,
Qui blâmez l'amour léger,
Cessez vos craintes cruelles :
Est-ce un crime de changer ?
Si l'Amour porte des ailes,
N'est-ce pas pour voltiger ? »

- Beaumarchais. Le Mariage de Figaro, Acte IV, Scène X.

Ce qu'il était arrivé la veille n'avait pas manqué d'ébranler la sénatrice, dans le sens positif du terme. Elle qui jurait que par le respect, l'empathie et le sérieux, elle n'avait pu penser que le caporal-chef ai pu manifester de l'affection plus qu'amicale pour la pantoranne. La soucis étant que le mantellien était sans arrêt réquisitionné par l'armée pour voyager de planètes en planètes, tandis que la sénatrice devait courir de bureaux en bureaux, rédigeant de multiples textes et participant à une multitude de débats, et pas seulement sur Coruscant. Qui plus est, et elle l'avait signifié à Kaldor : Avec les périodes électorales qui se faisaient imminentes, Evea n'allait pas avoir beaucoup de temps libre. Mais même s'ils n'allaient pas avoir l'occasion de se fréquenter dans les mois à venir, il avait bien fait de se déclarer, cela lui avait retiré un poids conséquent et avait détourné un peu la pantoranne des méandres de la politique, son esprit aillant un autre sujet d'introspection à présent. Et dès qu'elle ne saurait que faire ou qu'il lui arrivait d'être assaillie de toute part, elle pourrait se changer l'esprit et trouver du soutien en appelant le soldat, s'il n'était pas non plus assailli par les obligations du métier.

Quoi qu'il en soit, le temps était venu de quitter Borleias, non pas qu'Evea n'avait pas appréciée la planète - tout au contraire même - mais il fallait retourner parmi ses pairs malmenés par les aléas de la politique. Il ne faisait aucun doute que la rotonde avait perdu de son éclat sans l'inamissible sourire de la sénatrice d'Alderaan. Elle allait d'ailleurs avoir pas mal d'affaires à régler en rentrant. Mais pour l'instant elle était occupée à ranger ses affaires dans la large valise blanche qui lui servait pour ses déplacement. Adna Rallathea était là.

- Vous semblez satisfaite, sénatrice. Observa le jeune femme.

- A quoi voit-tu cela ? Questionna Evea tout en pliant ses vêtements.

- Vous êtes souriante, enfin, je veux dire : vous êtes plus souriante que d'habitude, bien que cela semble incohérent avec la personne que vous êtes. Commenta l'assistante.

- Tu trouve ? Demanda alors Evea en relevant les yeux.

- Et vous avez toutes les raisons d'être satisfaite, le travail accompli ici est à même d'apporter le sourire à quiconque reconnait vos idéaux. Raisonna justement Adna.

- Vous avez raison, et ce n'est pas la seule chose qui m'apporte une telle gaieté.

- Le retour sur Coruscant ? S'étonna la blondinette.

- Tu veux rire ? Certainement pas ! S'insurgea Evea, sans perdre son sourire indélébile.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Elle avait enfin pliée bagage, rangée ses livres papier et soigneusement pliée ses quelques tenues après avoir rangée ses affaires de toilette dans sa valise. La sénatrice avait ainsi quittée ses appartements qu'elle avait tout de même améliorée entre temps en y aillant, par exemple, disposée des pots de fleurs et de fougères qu'elle avait récupérée de la jungle environnante. Au moins l'ingénieur ou le cadre qui lui succèderai dans les jours à venir aura un lieu plus coloré que prévu, en espérant qu'il apprécie le végétal. Un petit souvenir de la Fleur Bleue. Mais il était temps de quitter Borleias, et Alderaan avait fait dépêcher une Tantive III afin de ramener la sénatrice sur Coruscant, direction le sénat. Mais d'abord elle se devait de saluer le capitaine et les soldats avec qui elle avait travaillée. Ils attendaient devant la corvette qui s'était posée dans une clairière dégagée. Sur le chemin, Evea croisa la petite famille Risha qui la saluèrent fort poliment, à l'opposé de leur première rencontre. Evea se présenta ensuite devant le capitaine.

- Merci pour tout ce que vous avez fait Capitaine, professionnel du début à la fin. En espérant que vous retrouviez l'environnement sain d'un vaisseau le plus rapidement possible. En espérant vous revoir un jour. Ne voulant pas rendre ces adieux larmoyants.

Passant ensuite à l'escouade Raptor, elle leur afficha son plus grand sourire.

- Je vous dois également des remerciements, à vous je ne vous dit pas que j'espère vous revoir, parce que je sais très bien que nous collaborerons de nouveau. Ce que j'espère c'est de vous revoir rapidement, et pas pour une affaire d'enlèvement ou de guerre civile. Elle adressa un regard timide à Kaldor. Faites bon voyage, et prenez soin de vous. Et sur ces mots elle tourna les talons, grimpant dans la navette à la suite des gardes de l'Alderanian Consular Security.

Evea avait affichée tout du long des adieux un sourire monocorde, mais intérieurement elle était très émue. Elle n'avait pas autant de soutien au sein du sénat qu'elle n'en avait ici. Même si elle était d'un pacifisme affligeant à leurs yeux, elle était respectée et pouvait discuter tout à fait librement avec les militaires. Tout cela s'ajoutant au fait qu'elle quittait cette luxuriante jungle aux chants d'oiseaux pour retourner vers cette forêt métallique aux visages austères qu'était Coruscant. Mais un combat l'attendait là bas. Un combat attendait chacun d'entre eux dans cette galaxie.


Greg Ory
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C’est quand même beau une usine d’armement. C’est ce que je me dis en voyant les différents bâtiments, bruissant d’activités. La jungle a beau être tout autour de nous, les murs en béton l’empêchent de perturber les activités humaines. Je vois de nombreux robots tout autour de moi, certains sont là pour construire, d’autre pour la sécurité.

Les lieux n’ont plus grand-chose à voir avec ce qu’ils étaient au moment de notre arrivé, pourtant, les principales plantes ont été replantés ailleurs. Les animaux sont repoussés à l’aide d’éléments sonores pour ne pas trop les perturbé. J’entends le bruissement de train aérien qui passe au-dessus de ma tête, son coût a été important, mais la maintenance est vraiment plus faible qu'une route en pleine jungle.

En sortant de la base, je vois Rohyr Risha, avec son frère, qui regardent les lieux. Je vais donc les rejoindre et leur demande :

Comment allez-vous ?


Ils semblent surpris de me voir et la jeune femme me répond :

Je pensais que vous aviez déjà quitté la planète.


Je lui réponds en lui souriant :

Ma navette part dans quelques heures, je prenais justement le chemin du retour.

Je la vois qui me regarde pensive et m’indique :

Je n’aurais jamais pensé que vous alliez tenir votre parole.

Je la regarde surprise et je lui indique :

La République s’est engagée et nous respectons toujours nos engagements.

Elle me regarde d’un air dubitatif, se demandant sûrement si je suis sérieux ou pas. Puis elle continue :

Vous aviez déjà gagné la guerre des médias, amenez ici un héros de guerre reconnu et une sénatrice de l’opposition était une idée de génie, je dois l’avouer. Tout le monde sur cette planète a été convaincu, à parts quelques irréductibles, mais vos protections étant efficaces, vous n’avez pas été impacté.

Je hoche la tête et lui réponds :

Je connais bien le cycle de la violence, une autorité suscite toujours une rébellion. Si celle-ci commence à faire des dégâts notable, l’autorité va frapper la population pour la faire cesser, ce qui va entraîner encore plus de rébellion, plus d’attentat, c’est un cycle qui mène à plus de morts et plus de destruction. Il n’y a que deux issus possibles, la fin des libertés pour les gens ou la révolution avec changement de régime.

Je lui montre du bras l’usine derrière moi et je continue :

Notre but n’a jamais été de priver les gens de liberté, mais seulement de les protéger. Dans un monde parfais, les Siths n’existeraient pas, les pirates seraient gentils et les Hutts, des bisounours.

J’entends la Cathar ajouter à mi-voix :

Et tous les soldats comme vous.

Sans me laisser le temps de réagir, elle continue :

Donnez-moi votre numéro, en cas de problème, je vous appellerai pour que vous puissiez revenir ici.

Je lui donne mes coordonnées, puis lui demande :

Qu’allez-vous faire maintenant ?


Elle prend la main de son frère et me regarde droit dans les yeux en me disant :

La galaxie est vaste, les problèmes nombreux et je resterai pour toujours une justicière.

Sur ces dernières paroles, elle me tourne le dos et je les vois partir, vers le soleil couchant, telle deux héros d’holofilm.
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