Malaco Signavar
Malaco Signavar
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“Crimson, tu t'occupes de l’autorisation d’atterrir.”
Ce n’était pas une question, ce n’était pas une proposition, une suggestion, ou une hypothèse. C’était un ordre aussi immuable et impossible à désobéir, tout comme un soleil ne pouvait pas être fait de glace, ou alors un feu fait d’eau.

Elle attendit la confirmation de l’ordre pendant 5 secondes puis se retourna d’un regard curieux derrière elle, observant l’astromech 3C-C1 qui était lui-même en train de la regarder. Plusieurs secondes passèrent où les deux individus se regardèrent fixement, seul le flot de l’hyperespace changeant la couleur de la scène qui se déroulait dans cette petite navette impériale.
La Togruta leva alors un sourcil en bougeant légèrement la tête, indiquant qu’elle attendait toujours la réponse.
Finalement, une voix électronique sortit du droïde.
“Le mot magique.”

La Togruta poussa un long soupir exaspéré. Elle avait eu ce droïde pour son utilisation personnelle et l’entretien de son chasseur, 3C-C1 était un droïde astromech de l’ancienne génération de 3C. Un ancêtre des T3, considéré injustement comme obsolète et qui pouvait tout de même réussir des miracles.
3C-C1 était un droïde qui servait l’Empire depuis pas mal d’années, surnommé Crimson One du fait de la couleur légèrement rouge de son châssis, et de son numéro de série. C’était aussi l’un des rares droïdes à disposer d’un vocodeur lui permettant de parler le basic… Ce qui le rendait doublement efficace dans sa capacité à détruire les nerfs de ceux travaillant avec lui. Sa rencontre avec Malaco s’était terminée en un “combat” entre le droïde prenant la Sith pour une intrus et tentant de l'électrocuter… Et Malaco tentant de lui expliquer qu’elle était son nouveau propriétaire, tout en ayant le droïde la poursuivant… Une scène qui avait été filmée par les caméras de sécurité mais qui par chance n’ont pas été distribuée avant d’être supprimée par une Togruta en colère, mais également embarrassé.

"S'il te plaît… Ou sinon je te tranche en morceau.”
Tentat-elle d’un regard faussement menaçant et clairement non sérieux.
“Peu probable. Tu l’aurais fait depuis 3 jours si tu étais sérieuse.” Répondit-il du tac au tac.

On disait que ce Droïde avait réussi à faire reculer un Seigneur Sith, Malaco n’aurait pas été surpris d’apprendre que c’était la vérité. Elle l'appréciait en réalité, ce droïde lui donnait un bol d'air frais qui lui redonnait le moral.


Quelques instants plus tard, la navette spatiale quittait l’hyperspace et se dirigeait vers une petite station spatiale qui se situait dans la zone de la frontière entre la République et l’Empire non loin de la planète Rhen Var.
La station.:



D’une longueur de 1 kilomètres 45, la station avait un équipage total de 120 personnes, sans compter les droïdes et pouvait accueillir jusqu’à 325 personnes dans des dortoirs. La station était avant tout une station de carburant et d’arrêt pour les longs trajets. Elle servait également de lieu de rendez-vous entre différents groupes et également un bon lieu où l’on pouvait chercher du travail. C’était un petit lieu perdu dans l’immensité de la galaxie mais également une petite référence chez les vendeurs de vaisseaux et d’information.

Le nom de cette station? “Murmure”, un surnom qui lui venait du système d’annonce vocal à l’intérieur de la station qui ne parlait pas, mais murmurait les informations. Forçant chacun à devoir prêter attention, et encourageant inconsciemment les gens à garder un certain silence.
Qu’est-ce que Malaco devait faire ici? Surprise, mais elle ne serait pas la seul utilisatrice de la Force dans la station aujourd’hui… Bien qu’elle l’ignorait.
Luke Kayan
Luke Kayan
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- Tu ne peux vraiment pas réparer ça Bip ?
- Bwip bôOo bip bip.

Ce qui était un petit voyage s'était finalement transformé en péripétie. À la demande d'un pair, Luke avait longé la frontière afin de "jeter un coup d'oeil" aux négociations entre deux peuples d'une planète qu'il avait mené. Le vieux Mon Calamari avait laissé les dirigeants se débrouiller suite à son départ mais il n'était pas tranquille, comme le Hapien "passait" par là, il ne serait pas à quelques parsecs de plus pour épargner les os abîmés d'un ancien qui ne supportait plus la sècheresse de l'Espace. Malheureusement, la destination avait été trop lointaine pour le chasseur léger que conduisait Bip, le droïd du jeune homme qui s'était un peu amélioré en mécanique. L'engin, déjà âgé avait une pièce qui menaçait de tomber en panne, usée jusqu'au bout par le voyage imprévu.

- Murmure ? Ça ne serait pas une station Ark-Ni ? Non je deviens fou.

Il n'empêche, la situation était gentiment ironique. Le Chevalier partait se perdre dans la Galaxie pour rendre service à un aîné puis échouait dans une station qui avait la même particularité que son compagnon, émettre des annonces à voix basse. Par chance, les négociations menées par le Mon Calamari allaient bien et Luke avait pu envoyer des nouvelles satisfaisantes au concerné. Il ne lui restait plus qu'à faire changer la fameuse pièce, apparemment commune selon Bip, donc facile à remplacer puis à retourner au chaud dans le Temple.

L'endroit étant plutôt vide au regard de sa superficie, il n'était pas très difficile d'y circuler. Par sécurité, le jeune homme avait tout de même une main posée sur le dôme de Bip pour le guider. Dans la masse d'ouvriers mêlés à quelques clients qui s'étaient arrêtés pour diverses raisons, le Chevalier passait inaperçu. Il avait choisi de porter de se changer après son constat pour Maître Mim, étant donné la situation géographique particulière de la station, à savoir juste à la frontière entre la République et l'Empire. Un manteau gris foncé ourlé d'une capuche à fourrure, un jean anthracite et un pull blanc complétaient la tenue d'un jeune homme banal si ce n'était son physique des plus engageants. Sans doute avait-il une démarche un peu raide aussi et le regard fixe, suffisamment pour que les plus imaginatifs devinent un souci de vision, alimenté par la position du petit R2 blanc et jaune qui le guidait. Une seconde, le Hapien stoppa sa route. Il avait senti quelque chose au sein de la Force.

- Hey jeune homme ça va pas d's'arrêter comme ça en plein milieu du ch'min ?

Un grand Duro rustique venait de hurler sur le blond qui avait senti quelque chose de dur s'enfoncer dans son dos. Les articulations des pattes qui servaient de bras à cette race, celles de la charmante femme du râleur.

- Ça va ma Bertha ?

Étant donné les dimensions de la concernée, la scène était rocambolesque, accrue par la silhouette élancé du "coupable" qui, lui par contre, avait volé deux pas en avant lors du choc et sentait une douleur lancinante percer son dos.

- Désolé…

Le Chevalier inspecta rapidement les alentours avant de hausser les épaules. L'impression était partie. Il ne chercha pas plus. La station étant située où elle était, toutes sortes d'individus circulaient dans ces couloirs, d'autant plus que l'heure avançant, il y avait un peu plus de monde. Le jeune homme se prépara mentalement à rencontrer d'éventuels Siths ou assimilés, mais qu'importe. Il ne les imaginaient pas comme dans les holofilms clichés à faire peur, brandir leur arme à la vue d'un adversaire potentiel. Eux aussi avaient à faire. Seule l'aura particulière de Noctis aurait pu vraiment préoccuper Luke mais heureusement et surtout malheureusement, ce dernier était obsédé par Karm. Par prudence et pour ne pas sembler provoquer qui que ce soit, le Consulaire tamisa de son mieux sa présence dans la Force. Impossible de complètement disparaître quand on avait un tel lien avec elle, mais en la diminuant, il espérait passer davantage inaperçu.

- Allons prendre un café. - Suggéra le Jedi pour essayer de remiser ses inquiétudes habituelles à plus tard.- hum... Je ne sais pas s'ils vendent du jus d'huile non, mais on pourra leur demander.

Le droïde et son compagnon entrèrent dans le centre névralgique que la station, plus animé. Le Hapien crut à nouveau sentir une effluve étrange au sein de la Force mais s'en détourna volontairement sagement. Sa propre aura était aussi tranquille qu'un lac un beau jour de printemps. Il ne voulait générer aucun conflit et espérait que le potentiel autre Sensible (apparemment plus sombre) fasse de même. Après tous, même les Siths avaient besoin de faire réviser leurs vaisseaux. Les Padawans pensaient, jeunes, que tous étaient bons à être arrêtés à vue, mais la réalité était autre. Sans aucun crime, nul droit à leur passer les menottes. Il était donc probable que ce Jedi là et son éventuel reflet obscur s'ignorent au même titre que les nombreux passants qui pénétraient dans le bar Au boulon heureux

- C'est un joli nom quoiqu'un peu convenu. - Concéda calmement le Consulaire à son compagnon à roulettes. Malgré une gêne certaine car peu habitué à circuler dans des stations si cosmopolites, Luke tâchait de conserver un air neutre. Il était à vrai dire, surtout désœuvré. Flâner, visiter, prendre un verre sans aucun but derrière (comme attendre une source par exemple) n'était pas dans ses coutumes. Mais aujourd'hui il n'était qu'un voyageur lambda qui devait attendre la réparation de son chasseur. Lâcher prise comme Karm le faisait, apte qu'il était à toujours profiter des situations simples ou complexes. Prendre un petit café donc, et attendre...

La sensation sombre passa plus près de lui, comme pour le narguer. Luke s'obligea à l'ignorer pour continuer sa recherche intensément : l'entrée de ce fameux bar.

Malaco Signavar
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“Navette YI-258, autorisation d’atterrir accordé, emplacement 03.”

Le Droïde envoya une réponse affirmative à la Station et le Sith commença les procédures d'atterrissage, manoeuvrant soigneusement dans l’axe qui lui était définie tandis qu’elle voyait un emplacement de parking s’illuminer grâce à un puissant projecteur, des droïdes commençant à entourer ledit emplacement et observant la navette se poser tranquillement. Ils n’avaient pas intérêt à faire la moindre connerie sur la navette, après tout elle avait pu l'emprunter au Temple Sith sur Dromund Kaas grâce à quelques coups de pouce de Jarren. C’était d’ailleurs pour lui qu’elle effectuait ce voyage et elle n’était pas mécontente de s’éloigner de la Capitale Impérial pour respirer un peu.
En revanche elle n’aimait pas être si proche du territoire Républicain, cette station se trouvait littéralement sur la frontière entre l’Empire et la République, et de ce qu’elle avait compris il n’était pas anodin de voir de temps à autres un vaisseau de la République et un autre de l’Empire se regarder en chien de Faïence avec la station entre les deux.

Aujourd’hui cela ne semblait pas être le cas et encore heureux, elle n’aimait pas l’idée de tomber sur un vaisseau de guerre, les Républicains auraient peut-être la tentation d’essayer de la capturer au vue de la guerre civile ayant lieu dans sa faction.
Bah elle se faisait sans doute des idées,la République de toute manière n’allait pas se risquer dans un nouveau conflit de sitôt après les dernières pertes, non?


Elle fut tirée de ses pensées par le tremblement du vaisseau se posant sur le sol et dans un geste mécanique coupa tous les systèmes d’un rapide mouvement de main, déconnectant chaque système dans l’ordre de la checklist qu’elle avait désormais mémorisé par cœur.
Crimson de son côté s’occupa de couper les transmissions et rapidement le duo sortit du vaisseau, se retrouvant alors nez à nez avec…
Un homme en uniforme accompagné de deux droïdes de sécurité. Et il était visiblement très nerveux à en juger par la sueur qui coulait le long de sa joue et sa main poing serré juste à côté d’un blaster dans son étui.
“B-Bienvenue sur la Station Murmure madame, nos services sont à votre disposition le temps de votre séjour.”

Haussant le sourcil, la Sith croisa les bras légèrement amusée.
“Vous accueillez tous vos clients de cette manière?”
“Seulement ceux pouvant détruire cette station d’une pensée, mon supérieur à appris à ne pas maltraiter les utilisateurs de sabre-laser, particulièrement ceux arrivant de l’Empire Madame.”

Il eu pour réponse un petit rire amusé de la situation.
“Nous avons en effet une certaine réputation à être irritable n’est-ce pas? Détendez-vous, je ne suis pas là pour créer des ennuies, mais uniquement pour obtenir des renseignements. Allez dire à votre patron qu’une faveur qu’il doit à Jarren est demandée. Le maître de cette station va avoir une petite discussion avec moi.”

Ne disant mot, l’officier fit signe aux deux droïdes de combat de se mettre en position et aussitôt ils se placèrent en garde du vaisseau, visiblement cherchant à montrer qu’ils allaient le protéger de toute intrusion.
Pendant ce temps, la Sith fut amenée dans une salle d’attente, d’où elle rejoindra ensuite directement le maître de la station…

Simultanément, des rumeurs venaient à se répandre dans le Bar, une Sith était présente et voulait "discuter" avec le Maître de la station. Certains allant de bon train pour dire que le Maître avait attiré le courroux de l'Empire... Et certains se demandant si le Maître allait se faire tuer.
La rumeur venait d'un simple type étant rentré, mais ayant vue la scène qui s'était écoulé quelques instants auparavant, et avait tendu l'oreille.

Le Maître était une Twi’lek à la peau rouge plutôt bien constituée et qui en temps normal serait cordial, et agréable à discuter avec… Mais qui avec la présence du Sith oscillait entre la paranoïa, la panique, et un sang-froid qui ne demandait qu’à partir. Il faut dire que oui… Les Siths avaient tendance à créer cette effet.
Luke Kayan
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[HJ : Désolée ce n'est pas super, mais j'ai un peu brodé. Luke n'a aucun élément pour intervenir là Razz ]

Luke haussa un sourcil, étonné. Les Siths ne devaient pas être légion dans le coin mais quand même. Ils étaient à la frontière, les Impériaux devaient pulluler et parmi eux, certainement, des Siths. Vrais, faux, habillés en civil, détectés ou non. Luke haussa les épaules, il ne pouvait rien faire, tant que la soi-disant tueuse n'avait rien fait, intervenir serait risquer un accident diplomatique et, certes, une injustice. On n'arrêtait pas les gens par pure suspicion. Ça avait été une leçon difficile pour le Hapien que d'apprendre à laisser passer de potentiels psychopathes que son instinct pressentait comme tel, mais c'était la loi, personne n'était au-dessus, pas même les Jedis.

Les rumeurs enflaient cependant, indiquant que le maître ou plutôt la dirigeante de la station avait des ennuis avec l'Empire et que ladite Sith aurait été envoyé pour régler ses compte avec. Bien qu'il ne veuille ni s'en mêler sans preuve, ni même s'approcher afin de ne générer aucun conflit, le jeune homme finit par se dire qu'il devrait jeter un oeil (même s'il n'était pas le plus indiqué pour ça). Après avoir payé sa boisson et tourné un peu afin d'explorer les environs, le jeune homme avisa une salle d'attente juxtaposant le bureau de la fameuse dirigeante dont certains parlaient déjà au passé. Les civils étaient parfois effrayants d'anticipation. Le microphone qui avait donc la particularité de murmurer indiquait les départs et les arrivées, preuve que Luke était au bon endroit. Personne ne pourrait le soupçonner de faire de la discrimination envers la Sith, mais en étendant prudemment son aura, il pouvait sentir quelques remous. L'alerte serait légère, amortie par sa retenue au sein du Grand Courant Mystique, mais il serait attentif, sans compter que les rumeurs se transformant en cris aideraient sûrement.

Dire que le Jedi comptait simplement passer, tout en appliquant les conseils de certains de ses pairs qui le trouvaient trop tendu ou zélé. Une ironie lorsqu'on appartenait à l'Ordre Jedi et où tout le monde essayait de bien faire son devoir, mais Luke, certes, était un cas à part. Malgré quelques améliorations, il était ce que les mauvaises langues qualifiaient de "coincé". Dans tous les sens du terme : appliquer son devoir à la lettre impliquait aussi respecter es limites parfois handicapantes de ses principes et les coupler aux restrictions Républicaines. Parfois, d'autres règles locales s'ajoutaient même. Autant dire qu'un Gardien de la paix était beaucoup plus embarrassé qu'un hors-la-loi agissant sans scrupule. C'était d'ailleurs une des principales faiblesses du Côté Lumineux : bloqué par leur morale, une série de règles, ils faisaient passer autrui d'abord. Cette raison forçait d'ailleurs Luke à rester en-dehors du bureau. Il ne voulait même pas prendre le risque de passer discrètement dans le couloir, c'était trop risqué pour le bien-être de la diplomatie dans un endroit frontalier se prétextant indépendant. S'imaginer les journalistes salir son cher Ordre à coup de "c'est une invasion des Jedis qui essayent encore de s'imposer" ou pire comme l'avait insinué Grendo S'Orn "ils croient vraiment pouvoir passer au-dessus des lois" faisait frissonner le Hapien. Avec Karm, il avait déjà joué sur le fil du rasoir pour le bien d'une mission, mais aujourd'hui, il n'y en avait aucune. Juste une poignée de gens terrifiés, il ne savait pourquoi, par la présence d'une Sith comme la station devait en connaître parfois. Peut-être qu'aujourd'hui, le statut de l'Enfant de la Force Obscure était particulièrement visible ? Si elle n'avait pas pris la peine de se cacher et se baladait sabre à la ceinture, le Chevalier comprenait que les civils soient inquiets. D'ailleurs, les Siths n'étaient pas reconnus, il pourrait l'arrêter pour port d'armes illégal ? Non, vraiment, ce genre de coup en se servant de la loi comme bouclier était trop tordu.

Attendre, c'était ce qu'il y avait de mieux à faire, attendre et se dire qu'en cas de problème, les figures d'autorité officielles de la station sauraient réagir. La sécurité des zones frontalières était toujours surentraînée, habituée à toutes sortes de déviances de toutes sortes de passagers. Au mieux, si son intervention était justifiée, le Hapien ne doutait pas que la sécurité soit assez compétente pour chercher de l'aide parmi leurs passagers issus de tous bords. Ils trouveraient bien sa carte d'identité de voyageur et feraient appel à lui, ou appelleraient directement l'Ordre qui lui demanderait d'aider... Ou alors, quelque chose se produirait dans le petit bureau et Luke le sentirait. Une main posée sur le dôme de son R2, l'air si paisible qu'il ne donnait vraiment pas l'impression d'avoir ce conflit intérieur, le blond ressemblait à un voyageur qui attendait l'arrivée d'un autre ou le départ de sa navette. Il était assis bien droit, attentif aux haut-parleurs, l'air, au pire, légèrement préoccupé mais qui ne l'avait pas dans cette station murmurante ? C'était reposant mais ridicule, de quoi avoir peur de rater sa navette ou l'annonce de transports privés réparés. Bon et alors ? Ces rumeurs ? Elles se calmaient ?
Malaco Signavar
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C’était une catastrophe, une véritable catastrophe se disait le Maître -ou plutôt Alas’kwen- qui était en train de faire les 100 pas de manière nerveuse dans son bureau. Jarren! C’était Jarren qui l’envoyait, de toutes les personnes à qui il devait une faveur c’était ce type qui venait collecter, et il ne prenait même pas la peine de se déplacer, nooooon cela aurait été bien trop facile. Il envoyait un Sith! UN SITH! Un des êtres réputés les plus dangereux de la galaxie. Si certains ne connaissaient pas la différence entre un Jedi ou un Sith, Alas’kwen ne s’y trompait pas. Il les avait déjà vues à l'œuvre et n’avait aucune envie de s’en attirer les foudres -dans tous les sens du terme-.

Que faire, que faire?Se reprenant un verre d’alcool, il réfléchissa quelques instants puis se dit tout simplement qu’il valait mieux la jouer fine et écouter ce que cette Togruta voulait. Oui, c’était de toute manière la meilleure des choses à faire, après tout un Jedi ou un Sith pouvait amplement s’occuper de tous ses gardes sans se fatiguer? Cette… Force qu'utilisaient les sensitifs les rendaient pratiquement invincibles de ce qu’il avait pu voir. Bon sang, il s’était douté que gérer une station se trouvant pile sur une frontière entre deux grosses factions ne serait pas une partie de plaisir, mais tant de compromis d’un côté ou de l’autre, réussir à s’attirer la protection non officiel des deux camps au nom d’une “Neutralité”, permettant aux deux camps d'emprunter ces services tout en échange ne pas y faire de grabuge. Et c’était sans compter le cartel des Hutts qui régulièrement venait poser problème, sans parler des éventuels pirates.

En prime de tout cela, il venait de perdre le contact avec sa fille qui était partie en exploration en dehors du secteur… Et plus particulièrement dans un secteur qu’il savait être dangereux, elle savait se débrouiller, mais il ne pouvait s’empêcher d’être inquiet. S’installant sur son siège, il tente alors de composer avec la situation reprenant son calme… Et reprenant un nouveau verre d’alcool pour la route.
Durant ce temps, Malaco entra dans un ascenseur et finalement au bout de plusieurs seconde arriva à l’étage supérieur où résidait le Maître.

Cependant, en dehors de la station, quelque chose se tramait. Les deux sensitifs à bord de la station pouvaient le sentir, un danger venait d’apparaître sortant de l’hyperespace à proximité direct de la station, un danger sous la forme d’un vaisseau, un vaisseau d’une taille assez grande, et avec suffisamment de canons pour être adversaire de taille.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Aussitôt, les scanner de la station se mirent en branle bas de combat… Et l’annonce passa: vaisseau pirate détecté. Tous les civils et personnels incapable de combattres doivent se mettre à l’abri.

Au moment où la Togruta pénétra dans la salle, Alas’kwen laissa tomber son datapad. Il venait de recevoir un message, ce vaisseau pirate venait de lui envoyer une image de sa fille prisonnière à bord du vaisseau… Et demandait que la station abaisse ses boucliers et désactive ses systèmes de défenses… Personne n’avait besoin d’être blessé… Sauf qu’Alas’kwen savait que si les pirates venaient, les occupants de la station se défendaient, et les pirates riposteraient. Pire encore, ce groupe de pirate était également connu comme esclavagiste et régulièrement apparaissant dans la bordure extérieur pour vendre leurs prises… Les femmes et les enfants particulièrement.

Et devant lui, s’installa une Togruta qui semblait consciente de la situation et commença à parler.
“Vous devez une faveur à Jarren, il est temps d’encaisser.” Dit-elle d’un ton neutre, mais avec un petit sourire qui semblait amusé de la situation.
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