La Main de la Force
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Darth Magamoth - 50 ans - Tsurr mâle - Commandant en chef des Armées de Darth Ramken

Aoi Takeda avait été rejoint par les troupes du colonel Traz qui avaient pris d’assaut le temple. D’abord étonnés de voir Moh Trekkar vaincu, ils le trainèrent jusqu’à l’aire d’atterrissage qu’avait utilisée les loyalistes pour s’échapper. Suivant silencieusement Darth Night dans son sillage les troupes renégates observaient un silence en présence de leur supérieure hiérarchique, ayant toutefois pris le soin de menotter le Grand Prêtre solidement et de lui insérer un mouchard sous la peau de son dos pour s’assurer qu’il n’aille pas trop loin s’il venait à s’enfuir. Alors que la troupe, suivie par Maxence Darkan arrivait dans le grand hangar principal, les deux femmes du groupe Taozin purent voir un homme casqué portant une armure qui nettoyait ses armes. Il ne portait pas les couleurs des renégats et était de facto, à l’instar de Maxence, l’un des contractuels engagés par les dissidents afin de mener des opérations spéciales sur Khar Delba. Le colonel Traz était présent, accompagné d’un de ses deux lieutenants à ses côtés, il remarqua rapidement l’arrivée de Darth Night.

- Générale. Madame.

Fit le colonel Traz en se mettant au garde à vous devant la Dame Sith. Le colonel portait toujours son treillis de combat, mais plus encore ses plastrons en plastacier sur sa poitrine, son dos, ses épaules, bras et jambes ainsi que sa ceinture à laquelle, était accrochée plusieurs packs ainsi que son pistolet blaster i-21 d’officier. Il avait naturellement pris soin de retirer son casque pour révéler ses cheveux bruns coiffés en brosse. La peau légèrement halée, il mesurait 1 mètre 78 pour environ le même nombre de kilos, avec une allure assez simple suffisante pour se maintenir aux tests physiques réguliers, signe qu’il n’avait plus combattu au sol à courte portée de l’ennemi depuis un moment. D’un ton très poli et quelques peux obséquieux, il tendit le bras en direction de l’homme en armure afin de l’introduire aux deux femmes.

- Laissez-moi vous présenter monsieur Vankrayn qui a participé à l’opération de récupération des artefacts de Trekkar dans la salle des trésors.

Le hangar avait visiblement été un lieu plongé dans le chaos il y a encore quelques minutes. Seule une poignée de soldats loyalistes étaient encore en vie, et environ une trentaine d’entre eux avaient été menottés et rassemblés en un carré de 5 rangées de 6 personnes. Bien entendu ils avaient été désarmés et tenus en joue par sept soldats renégats. La bataille avait été terrible et les corps des morts gisaient encore sur le sol. Les blessés étaient soignés d’un côté comme de l’autre même si, la première priorité des médecins étaient d’abord de traiter les renégats plutôt que les loyalistes. Un ballet incessants de navettes chargeant des prisonniers ou des blessés allait et venait depuis l’aire du hangar dans lequel se trouvaient les renégats. Bien entendu parfois du matériel était acheminé pour assurer l’occupation de Khar Delba avec quelques renforts en plus. Le colonel Traz détailla.

- Le temple est à nous et sous contrôle. Une dernière poche de résistance dans les cellules a encore lieu mais l’affaire sera réglée très prochainement. Nous avons fait très peu de prisonniers car les loyalistes ont refusé à de nombreuses reprises de se rendre. Ils étaient si désespérés qu’ils ont même eu recours à des esclaves pour pallier leurs pertes. Mais leur défaite était inévitable. Ils seront transférés sur Ziost pour subir une mise en quarantaine temporaire afin de faire le tri entre ceux qui seraient susceptibles de combattre pour notre cause et les autres. En fonction de leurs grades, ils seront interrogés pour nous fournir différent renseignement sur l’ennemi bien entendu. Quant à ceux qui refuseraient toujours de servir Darth Ramken…

Il y eut une explosion sourde au loin. Un dernier carré de résistance devait avoir été neutralisé car cela n’inquiéta nullement le colonel Traz qui justement parut rassuré d’entendre ce son. Il reprit.

- Eh bien ils seraient réduits en esclavage pour alimenter les industries sous notre contrôle, et pour les plus dangereux exécutés. Nous ne pouvons pas nous permettre de déployer trop d’hommes à surveiller ou mater des révoltes d’esclaves et en même temps combattre les laquais du Conseil Noir.

Le colonel Traz jeta un regard dédaigneux à l’attention de Moh Trekkar alors qu’une navette approchait. Le modèle variait et était plus souvent utilisé par les officiels de l’Empire, en règle générale cela n’indiquait jamais quelque chose de bon, de surcroit l’escorte de quatre chasseurs accompagnant la descente de la navette vers l’aire d’atterrissage indiquait l’importance de son passager. Le colonel Traz blêmit quelques peu et aboya à ses hommes non affectés à des tâches importantes de se mettre au garde à vous et en deux lignes face à face pour créer une haie d’honneur. Il se pencha vers Joseph Vankrayn, Maxence Darka et Aoi Takeda pour leur chuchoter quelques mots alors que la navette semblait équilibrer sa pression avec l’atmosphère de la planète.

- Darth Magamoth arrive. Soyez sur vos gardes et ne faites pas de vagues. En dépit de la victoire acquise il est assez contrarié…

La rampe de débarquement de la navette se déploya et rapidement le sas s’ouvrit pour laisser sortir deux soldats renégats, des trandoshans, puis un jeune humain dans la vingtaine apparemment aux cheveux roux vêtu d’une tenue Sith assez standard pouvant presque passer pour un uniforme d’officier de la flotte, mais sans galons et de couleur noire. A sa ceinture un sabre laser à lame recourbée était accroché, et le mystérieux inconnu au teint blafard rabattit sa capuche par-dessus sa cape. Il était évident pour un Sith qu’il s’agissait de l’apprenti du seigneur Magamoth. Ce dernier d’ailleurs arriva en tenue de combat avec ses galons et grades, vêtu d’une cape noire à capuchon également et un sabre laser assez imposant. Darth Magamoth, par sa seule présence suscita une certaine forme d’anxiété auprès du comité d’accueil rassemblé par le colonel Traz. Les soldats et leurs officiers étaient tendus.

- Repos.

Aboya d’un air sévère le fameux général Sith. Les soldats et officiers s’exécutèrent comme si leur corps avait obéi avant l’ordre donné par leurs cerveaux. Darth Magamoth mesurait 2 mètres 56 de haut et devait peser pas loin de 190 kilogrammes, et ce n’était certainement pas du gras. C’était à se demander si sa tenue sur-mesure faisait pour que ses coutures ne craquent pas sous la pression de son corps. Il était évident pour Aoi Takeda, Joseph Vankrayn ainsi que Maxence Darkan que ce Sith n’avait certainement pas besoin de son arme ou de la Force pour briser un humain en deux ou le démembrer compte tenu de la grande force physique qu’il devait être capable de déployer.

- Dépêchez-vous d’installer l’holo-communicateur pour établir la transmission avec Darth Ramken et son fils.

Dit-il d’un air malveillant à l’adresse de son apprenti et des deux soldats ayant ouvert la marche. Il respira à plein poumons l’air ambiant, semblant s’apaiser à l’odeur des combats ayant eu lieu avant que ses quatre yeux orangés ne se tournent vers les trois. Ses yeux se plissèrent quelques peu et il semblait se détendre quelques peu après avoir évalué les trois personnages lui faisant face et ayant servi la cause de Darth Ramken. Le Tsurr à la peau bleue sombre s’avança vers eux d’un pas lourd et chaloupé avant de s’immobiliser à environ un mètre devant eux. Il était évident qu’il les sondait intérieurement, son regard semblant percer et mettre à nu les trois renégats. Darth Magamoth soupira, laissant un filet d’air s’échapper de ses narines imposantes avant de mettre ses mains dans son dos.

- Darth Night, Darkan… toutes mes félicitations pour la capture de cet idiot de Trekkar.

Dit-il d’une voix rocailleuse et grave, presque grondante comme un tonnerre lointain annonçant un orage. Il jeta un regard de mépris à l’attention du zabrak, allant jusqu’à retrousser ses lèvres pour révéler ses dents acérées qui pourraient peut-être percer l’armure de Joseph Vankrayn. Darth Magamoth grogna en le voyant, il le méprisait. Moh Trekkar gémit et grimaça en essayant de ne pas croiser son regard, une façon pour lui de montrer sa soumission au général Sith qui venait d’arriver.
Cette attitude de la part de Magamoth témoignait d’une féroce envie de casser davantage physiquement le Grand Prêtre qui, en dépit de ses pouvoirs n’aurait eu aucune chance face au Tsuur s’il avait du combattre en duel l’imposant commandant en chef de Darth Ramken. Il reprit d’un air quelques peu contrarié, visiblement il n’aurait rien reproché aux deux femmes si elles l’avaient tué.

- Cette larve sera utile à l’Empereur… Bien que je regrette que vous ne l’ayez pas abattu à titre personnel. Si vous l’avez vaincu, c’est qu’il ne méritait pas de vivre. Je remarque qu’il lui manque un index… une blessure bien spéciale ?

Puis il pivota vers Joseph Vankrayn, pour lui adresser la parole.

- Je crois me rappeler que vous étiez deux Vankrayn, et pourtant vous voilà seul devant moi. Vous avez de la chance que le colonel Traz m’ait vanté vos mérites… Même si vous avez échoué dans votre tâche, vous avez, d’après certains rapports, fait preuve de suffisamment d’opiniâtreté et de bravoure pour échapper à mon courroux… Racontez moi comment cela s’est produit je vous prie.


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« Colonel. »

Aoi salua enfin Traz par un garde-à-vous martial, si elle avait eu l’occasion de lui adresser la parole, elle ne l’avait pas encore vu en personne. Comme beaucoup d’officier supérieur, sa forme physique n’était plus celle qu’il devait avoir alors qu’il débutait sa carrière, mais il semblait tout de même encore prendre un minimum soin de lui et l’Empire l’avait promus avant tout afin de pouvoir disposer de son intellect. Takeda avait été satisfaite du comportement du Colonel : il avait l’intelligence nécessaire pour traiter avec des individus aussi dangereux que les Seigneurs Sith tout en prenant des décisions viable. Peut-être pas forcément les plus imaginatives, mais qui visait toujours a accomplir l’objectif en établissant des paramètres qui se voulaient rationnel et en cela, il était un individu de valeur que l’armée avait tout intérêt a mettre en valeur. Rapidement, Traz porta l’attention des deux femmes vers un homme dans une armure très ouvragé qui nettoyait ses armes avec un calme olympien. Pour l’historienne qui sommeillait dans l’âme de la Sith, la silhouette de Joseph Vankrayn cocha immédiatement la case « Mandalorien », ce qui était une certaine surprise, étant donné qu’ils étaient devenu extrêmement rare, mais elle n’afficha aucune expression de surprise, son visage s’étant de nouveau dissimuler derrière son masque démoniaque.

« Enchantée monsieur Vankrayn. C’est un honneur de pouvoir rencontrer un Mandalorien, vous n’êtes malheureusement plus très nombreux a parcourir les étoiles, une tragédie des plus regrettables. »

La Sith s’inclina en signe de salut autant que de respect : elle respectait toute forme de culture martiale et les Mandaloriens avaient la réputation d’être les plus grands guerriers de l’univers, son affirmation était donc sincère de la part de quelqu’un pour qui la guerre était une muse, un amant vers lequel elle retournait toujours et sans qui elle ne se sentirait jamais complète. La générale se redressa toutefois rapidement afin d’écouter le rapport du Colonel et s’intéresser a la situation du hangar : la lutte avait été âpre ici aussi et il n’y avait que peu de prisonniers : il y avait quelque chose de presque dramatique a voir que les esclaves n’avaient pas profiter de disposer d’enfin d’arme pour se tourner contre leurs maîtres loyalistes, cela signifiait que le camp renégat n’offrait pas pour eux la promesse de liberté qu’ils devraient incarner. Elle écouta en silence ce que l’état major réservait aux rares prisonniers sans faire de commentaire, même si cela ne correspondait pas spécifiquement a ses propres théories d’occupations. Une dernière explosion retenti, interrompant quelques instants la discussion, mais personne ne fit de commentaire sur cette dernière. Aoi ne fit aucun commentaire, se contentant d’approuver de la tête avant de tirer une petite boite de sa ceinture, elle contenait une médaille représentant le symbole de la Lune de Sang. Elle était décernée par le Bakufu aux individus méritant pour bravoure au combat et disposait tout de même d’une certaine valeur, la réputation de combattant de son peuple n’étant plus a faire. Elle la tendit en l’ouvrant a Traz avant de prendre la parole.

« Vous l’avez mérité colonel, voyez cela comme un signe de reconnaissance pour le travail accompli. C’est un honneur ! »

Elle n’aurait pas le temps de rendre cette décoration plus solennelle : comme elle le pensait, Magamoth venait en personne et Traz leur conseilla la prudence, car il était visiblement contrarié. Lorsque sa navette se posa et que le géant en sorti, Aoi en eue la confirmation, tant son non-verbal ne faisait que transmettre un énervement manifeste. Toutefois, si elle pris également la position de garde a vous, elle ne montra aucun signe de stress, trop habituée a faire face a la colère des officiers Sith pour s’en étonner encore, mais aussi certaine d’avoir effectuer sa tâche malgré les difficultés initiale et le fait qu’elle n’était peut-être pas la meilleure personne pour accomplir cette mission. Lorsqu’il ordonna le repos, elle croisa les bras dans son dos et écouta ce qu’il avait a dire : contrairement a l’Empereur, il semblerait bien que Magamoth aurait préférer voir le Grand Prêtre mort : vu le profil des deux individus, peut-être même en raison de l’appartenance de Trekkar au clergé, il n’y avait rien d’étonnant a cela. Une pensée amusante traversa l’esprit de la générale alors qu’ils étaient désormais trois a avoir préférer voir le prêtre mort plutôt que capturé, mais les ordres étaient les ordres et tous devaient prendre sur eux afin de pouvoir accomplir leurs devoir.

« L’envie ne nous a pas manquer monseigneur, mais les ordres spécifiaient une capture en priorité. Le devoir envers l’Empereur légitime passe avant tout. »

Elle laissa a Maxence le soin de justifier sa demande concernant son index, elle avait déjà prélever son propre trophée en prenant son sabre-laser. A la réflexion, la capture du prêtre avait une importance plus grande qu’elle ne l’avait d’abord soupçonner : s’il avait été tué dans les combats, les loyalistes auraient put en faire en martyr afin d’encourager les membres du clergé a combattre plus férocement Ramken : l’utiliser dans la propagande contre eux aurait quelque chose de plus efficace, puisqu’il deviendrait le symbole de la puissance absolue du nouvel Empereur sur le conseil Noir. La perte des reliques étaient certes regrettable, mais en terme de propagande, elle aurait moins d’importance que voir Moh Trekkar contraint de reconnaître la légitimité de Ramken. La politique et la stratégie n’allaient pas forcément de pair, une leçon qui lui faudrait retenir afin de pouvoir mieux analyser les situations dans leur ensemble et s’adapter. Magamoth avait désormais tourner son attention vers le Mandalorien, mais la Sith préféra le laisser se défendre lui-même, les individus comme lui n’étaient pas du genre a se laisser intimider, y compris par des colosses comme le général. Elle attendait l’arrivée de l’hologramme de l’Empereur, qui lancerait sans doute le débriefing de façon plus approfondie.
Maxence Darkan
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Sa mission était un véritable désastre, le plus grand désastre de toute sa carrière de mercenaire, plus précisément de Djiilo. Bientôt, elle allait se retrouver devant le lieutenant supérieur, seul, sans son frère, ni sa sœur d'arme à devoir expliquer pourquoi le prêtre a été capturé. Évidemment, rien ne l'empêchait de mentir, mais elle n'avait simplement pas envie d'y penser pour l'instant. L'armé renégate envahit plutôt vite le temple. Les équipes envoyées sur le terrain accomplirent leur mission à un moment critique de l'invasion conduisant -supposément- le reste des troupes à remporter d'autant plus vite la victoire. Dans tous les cas, Khar Delba allait tomber et personne n'y pouvait quoi que ce soit, même si sa mission s'était passé comme sur des roulettes, même si ce sale fils de pute s'était contenté de se tenir à carreau au lieu de se suicider lamentablement, la planète devait tomber.

Parmi les hommes, Maxence s'était permise de laisser Aoi prendre la tête comme la grande et puissante Sith qu'elle était. Un rôle de hiérarchie qui lui passait bien au-dessus de la tête, elle regardait le collier frappé de cette fleur en métal sans valeur, une sorte de lotus qu'elle avait récupéré du cou de son amie défunte. Au milieu des renégats, elle n'essayait même pas de montrer des émotions. Son visage restait fatigué, certes, elle n'avait subi son pouvoir de corruption qu'un court instant, mais pour son jeune corps inapte à la compréhension de la Force, ce fut largement suffisant pour creuser de premiers cernes sous ses yeux. Elle s'était vue morte, elle avait juste échoué.

Dans le hangar que Maxence se qualifiait de principale pour des raisons de compréhension du terrain qui l'entourait, elle remarqua vite l'armure déjà familière de Joseph. Il devait récupérer les artefacts, mais visiblement, elle balaya toute salle, pas d'artefacts en vue, il n'avait pas réussi.

-L'encasqué.

Lui lança-t-elle, faisant office de « salut » et de « ne me parle pas » à la fois. Elle s'assit sur une caisse pas trop loin de lui, mais sûrement pas trop près, pendant que Takeda s'amuser à jouer à la bonne petite soldate, la mercenaire regardait le sol sans pour autant le scruter, parce qu'elle ne savait pas où mettre ses yeux. La main dans la poche de son blouson caressait les courbes arrondies de la bague qui, bientôt, fera couler plus de larmes qu'on ne pourrait l'imaginer.

Tout le monde au garde à vous, je vous prie, Darth j'ai-une-sale-gueule entre dans la place, accompagné de Darth la-nature-m'a-filé-des-cheveux-dont-tout-le-monde-se-moque, sûrement son apprenti. Maxence, se leva, le minimum qu'elle pouvait offrir pour une contractuelle, elle n'était ni soldat, ni impériale, alors debout, les bras croisés sous la poitrine, derrière Darth Night, elle observait le monstre s'approcher... une carrure qui lui faisait simplement comprendre qu'il fallait oublier les sujets glissants : évitons donc les discussions liées aux confrontations géopolitiques qui touchaient l'espace Kossakii, ce mec était son ennemi, pas parce que, de base, elle devait se placer dans l'autre camp, mais parce que cet enfoiré grappillait chaque jour un peu plus l'espace Hutt et si personne ne l'arrêtait, il boufferait le reste tout cru. Un jour, peut-être, elle brandirait sa tête au bout d'une pique, confrontant l'Empire et son avarice expansionniste.

Idiot était un euphémisme terrible qui frappa son dos de violents frissons. Et même si tout le monde le voulait mort, la blondinette se battrait pour garder le prêtre entre vie et la mort jusqu'à ce que la vieillesse l'emporte. La torture avant tout. Elle arqua un sourcil à la question du grand bleu, parmi toutes les blessures que Trekkar avait subi en fin de combat, sa gueule craquelée, son bras en moins et son œil explosé, c'était l'index qu'il remarqua. Pourquoi pas, après tout, arrêtons nous sur les détailles de la vie, ça donne toujours de belles surprises.

-L'index ? D'une main elle souleva la partie droite de sa veste, de l'autre, elle l'engouffra pour en sortir le doigt en question, enroulé dans un mouchoir. Un trophée personnel. D'ailleurs, fit elle en se tournant vers les soldats, si l'un d'vous a un putain d'bocal rempli d'formol, j'suis pas contre. Nan ? Personne ? Elle ne cherchait pas vraiment de réponses positives. Tant pis.

Elle lui adressa un clin d'œil tinté d'un léger mépris qu'il pouvait remarquer en observant ses sourcils qui tentaient tout leur possible pour ne pas se froncer, elle n'était pas suicidaire, les Siths étaient bien plus colériques qu'une gamine à qui on aurait volé sa sucette, faites un pas de travers et vous vous retrouver projeté dix mètres plus loin en vous faisant engueuler. Ça ne changeait pas les habitudes de Maxence qui méprisait tout ce qui passait, mais tout devenait bien plus accentué. Elle se contenta de détourner rapidement le regard, balançant ses yeux dans un coin du hangar, espérant ne pas l'avoir soutenu trop longtemps dans ses iris jaunâtres.
Joseph Vankrayn
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La mission était un échec... Sa proie c'était enfuît...

Assie sur une caisse dans le hangar principal qui était maintenant entre les mains des renégats, Joseph prit le temps d'examiner, nettoyer et entretenir son équipement qui avait été mit à rude épreuve durant les combats. Avec des gestes mécaniques du à des années d'habitudes, il laissa son corps s'occuper tandis que son esprit rejouer tout le combat depuis le début. Essayant de voir où il avait fauté et qu'est ce qu'il aurait put faire pour changer le résultat final de la mission.

Il n'aurait put rien changer... C'était sa conclusion final après quelques minutes de réflexion sur son problème épineux. Il avait perdu au moment même ou sa partenaire avait décidé de changer de camp en plein milieux du combat. Au vu de l'escorte et de leur capacité, il avait jugé qu'ils auraient eu une bonne chance de réussir la mission si elle ne l'avait pas trahie.
Qu'il était rageant de savoir que l'on aurait put réussir sans cela et il ne comptait pas la laisser sans tirer à si bon compte.

Il avait accepté la mission, avait fait de son mieux et n'en voulait pas à Jez ou à l'inquisitrice. Eux il les comprenaient, c'étaient leur mission que de protéger le convois... Mais la togruta... Si elle aurait simplement abandonné la mission, il ne lui en aurait pas voulu. C'était son choix et même s'il y aurait eu une répercussion sur sa mission il aurait pu laisser passer.
Mais le fait qu'elle se soit mit entre lui et sa mission... Ca il ne pouvait pas...

Il allait devoir lui montrer que se mettre en un mandalorien et son contrat n'était pas la chose la plus idéal.

Il patienta donc tranquillement une fois son inspection et nettoyage finit, regardant les ballets de vaisseaux et d'hommes qui transportaient prisonniers et équipements avant de se faire rejoindre par le colonel Traz et son aide de camp puis part le second groupe envoyé en même temps qu'eux dans le temple sith... Celui-ci était mené par une sith ayant une tenue des plus exotique et dont dans ses suivants étaiet présent Max. 

il ne put s'empêcher de sourire en se disant que les deux folles étaient aux même endroits sans se croiser, en se demandant ce que cela aurait donné si cela avait était le cas. Est-ce que comme la togruta elle aurait rejoint Jez ?
On ne le saura jamais...

Il se releva et laissa le colonel le présenter avant que la sith en charge ne lui adresse de courte parole et salue respectueux, ce qui lui changeait bien de l'habituel sith mégalomane.


" Général... " *On pouvait entendre dans sa voie une politesse mêlée à un calme olympien.* " Certes... mais nous somme du genre tenace. Tant que le manda existera, nous serrons immortel."

Il avait répondu à son salue et son respect par le sien. Son poing fermé frappant sa plaque d'armure dans un claquement métallique au niveau de son cœur tout en la saluant de la tête. Il avait était un temps surprit par l'affirmation de la sith quand à son origine, il était rare qu'on le reconnaisse en tant que mandalorien à la simple vue de sa personne. Cela montrait qu'elle possédait une certaine connaissance là-dedans pour reconnaitre les marques et caractéristiques de son armure à son être profond... Et rien que pour cela, elle méritait son respect.

Il se tourna vers Max une fois leur court échange finit pour la saluer à son tour de manière plus convivial avec un simple...


" Blondie. "

Il avait bien vu que son état, autant physique que mental, n'était pas au beau fixe malgré le fait qu'elle avait réussis la mission. Cela étant dit, ce n'était pas à lui de fouiner dans ce qui c'était passé de l'autre coté du temple surtout dans un endroit comme celui-ci qui n'était pas du tout propice au discutions de cantina.

Il patienta donc comme elle sur une des nombreuses caisses déposés temporairement sur l'aire du hangar tandis que la sith gratifia le colonel d'une médaille. Est ce qu'elle tentait par ce geste de se faire un futur allié dans la nouvelle armée crée où était-ce là un réel geste de gratitude ? On ne pouvait jamais savoir avec les siths mais il parierait que c'était plutôt le second cas...
C'était ce que ses tripes lui disaient...

Il n'eu point le temps à la réflexion car voilà que le big boss arriva de manière théâtral dans le hangar avec un rapide commentaire dudit colonel médaillé... Sur que la cause de son mécontentement était du à l'échec du groupe Rancor, mais Joseph n'était pas prêt à se laisser malmener et mettre la faute dudit échec sur le dos.

Il c'était bien entendu redressé de sa caisse, ne voulant donner aucune excuse pour que le sith ne lui en rajoute sur le dos. Déjà qu'ils leur en faillaient peux ou pas du tout généralement, alors avec le dossier que celui-ci ramenait... Le chasseur de prime avait rapidement comprit qu'il allait devoir faire gober de l'herbe à un rancor.

Et après un rapide compliment sur les deux femmes et une intimidation réussit du vieillard qui était anciennement une personne haut-gradé dans la hiérarchie sith... Voilà que c'était son tour de passer au grill.

Cependant, ce n'était pas dans son corps et son âme que de flancher devant l'adversité qu'elle quelle soit et ce fut le corps droit comme son fusil et relevant le visage pour regarder dans les nombreuses prunelles du seigneurs sith qu'il lui répondit sans lâcher un pouce de terrains devant sa pression autant physique que mentale.


" Nous avons prit le chemin transmit par Darth Curen qui nous amena à une porte secrète donnant sur le couloir menant à la salle du trésor. C'est dans ce couloir que nous avons intercepté le convoi d'artefact qui était entrains d'être exfiltré; celui-ci était constitué d'une inquisitrice sith, d'une mercenaire, d'un contremaitre sith zabraak et d'une dizaine d'esclave. J'ai engagé le combat et avait prit l'ascendant sur l'inquisitrice quand la togruta qui m'avait accompagné m'attaqua par surprise et aida l'escorte à exfiltrer le convois de caisse. " *Il fit silence un instant avant de continuer son récit d'une voie calme et posé.* " Au prix de graves blessures, elles réussirent à me retenir assez longtemps pour transporter les caisses sur le monte-charge situé à la fin du couloir où ils furent ensuite déchargeaient et transporter jusqu'au hangar. " *Il enleva lentement son casque et affrontât tête nu le regard du sith, gardant son casque sous la main.* " J'ai poursuivit le convoi, fit jonction avec les troupes du colonel Traz et continua la poursuite jusqu'à ce même hangar où ils s'exfiltrèrent. " *On pouvait voir une colère certes présente mais clairement contenu et parfaitement maitrisé qui ne changeait en rien le ton calme et posé de ses paroles.* " J'aurais pu réussir la mission, si cette aruetii ne c'était pas interposé... mais je la traquerais et lui ferrait comprendre l'erreur qu'elle a commise. "

En se mettant entre lui et sa mission, en l'attaquant et le mettant en danger... Face aux autres combattant mais aussi face à son employeur elle avait brisé une règle fondamentale qui existaient chez les contractuelles et le monde du mercenaria... Joseph allait devoir le lui rappeler et lui faire comprendre que chaque action à ses conséquences.

Il était donc là, face à se tas de muscle et de nerf, dont la réputation de boucher n'était plus à faire et qui surplombait l'humain, mais dont celui-ci lui faisait face et ne semblait ne vouloir rien lâcher. Certains pouvait le traiter de fou ou d'inconscient et cela devait certainement passer dans l'esprit de nombreux soldats présents qui observaient la scène au repos et silencieux comme des statues.

Cependant Joseph ne se considérait pas en tord. Il avait fait de son mieux, il avait continué lorsque son "partenaire" l'avait trahie et mit dans une situation défavorable dans un combat à un contre trois. Il avait poursuivit le groupe de manière acharné sans épargné ses efforts pour réussir la mission alors que tout semblait perdu et que d'autre aurait abandonné depuis bien longtemps...
et ce n'était que lorsque qu'il ne put changer le résultat, qu'il vit le vaisseau traverser l'atmosphère de la planète qu'il arrêta enfin...
Non pas parce qu'il avait abandonné, mais parce qu'il ne pouvait continuer.

Et c'était tout cela, qui lui permettait de faire face, sans honte ni peur, mais avec une certaine tension à Darth Magamoth et faire son résumé d'une voie calme et composé.
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Darth Magamoth - 50 ans - Tsurr mâle - Commandant en chef des Armées de Darth Ramken

- Vous avez bien fait rassurez-vous générale.

Darth Magamoth était mine de rien, également discipliné en matière de suivi de consignes données, à fortiori quand il s’agissait de Darth Ramken. Il n’avait aucunement envie de contrarier l’Empereur, espérant de facto prendre la place de Darth Laduim dans le futur Conseil Noir qu’organiserait le Maître de Ziost une fois le trône obtenu. Le Tsurr écouta la réponse fournie par Maxence et se contenta de plisser les yeux en arborant un air indéchiffrable sur son visage. Il frotta son index ganté contre son pouce comme s’il malaxait quelque chose d’invisible entre ses doigts.

- Je vois…

Fit simplement le seigneur Sith qui avait compris la motivation de la jeune femme : un trophée avait toujours de quoi constituer un certain souvenir. Mais son attention était surtout portée sur le mercenaire en armure qui resta professionnel et très factuel dans son rapport oral. Retirant son casque, Joseph soutint le regard de Darth Magamoth qui planta le sien dans celui de l’humain comme deux personnes se jaugeant mentalement. Il ne flanchait pas et son esprit semblait tenir en laisse une colère qui ne demandait qu’à surgir et exploser. Le Tssur appréciait ce côté brut et sauvage chez le chasseur de primes tempéré seulement par la discipline. Darth Magamoth resta silencieux quelques secondes, gardant ses yeux rivés dans ceux du mercenaire avant de prendre un ton satisfait.

- Vous avez du cran Vankrayn… vous avez combattu jusqu’au bout comme les troupes du colonel Traz ont pu me confirmer vos dires.

Ainsi, le général savait déjà peu ou prou ce qui s'était passé dans les souterrains du temple. Sa question n'avait eu pour objectif que d'évaluer en personne le rapport qu'il avait fourni, celui du colonel Traz au sujet du chasseur de primes. C'était une façon de s'assurer de la véracité de ceux-ci et mettre une vraie valeur sur les compétences et la personnalité de Joseph. Il inspecta le corps du chasseur de primes comme pour chercher des traces de sang, une posture trahissant une blessure et lorsqu’il eut sa réponse, Darth Magamoth inclina lentement la tête à droite.

- Et vous semblez vous en être tiré sans trop d’égratignures pour quelqu’un ayant affronté trois Sith. Rassurez-vous, vous aurez l’occasion de traquer Malaco Signavar qui vous a trahie. Cependant, j’apprécierai énormément m’occuper de son cas personnellement, aussi une fois neutralisée, livrez-la moi. Je veillerai à ce que vous soyez dignement récompensé pour cela.

Le seigneur Sith comptait bien s’occuper lui-même de châtier Malaco Signavar pour sa trahison. Cependant, déléguer la traque et la livraison par Joseph Vankrayn ne le gênait pas outre mesure. Certes, le mercenaire aurait sans doute préféré lui régler son compte en personne, mais Darth Magamoth était prêt à confier une prime substantielle au chasseur de primes pour se réserver ce droit. Mettant ses mains dans son dos, il fit volteface. Il inspecta les soldats s’affairer à faire les différents branchements de l’holocommunicateur dans le hangar et reprit la parole en observant l’intérieur de la cour du temple ou les combats avaient eu lieu, et ou les cadavres jonchaient encore le sol et parmi lesquels, des droïdes et des médecins grouillaient pour capturer d’éventuels blessés, ou soigner les leurs, quand cela était possible. Darth Magamoth reprit la parole.

- C’est un beau jour pour notre cause : nous avons conquis trois systèmes supplémentaires, leurs dirigeants ont soit négocié leur reddition, soit ont été anéantis jusqu’aux derniers. La transition sur ces mondes se fera naturellement avec ceux ayant suffisamment fait preuve de leur loyauté envers l’Empereur. Bien entendu, certaines poches de résistance sont encore actives sur ces systèmes et nous devrons les anéantir ou les réduire à peau de chagrin pour que le Conseil Noir n’essaie pas de les approvisionner et leur fournir un appui susceptible de menacer nos prises…. La guerre ne fera que devenir plus difficile. Nous avons jusque là eu l’avantage de la surprise sur le Conseil Noir qui n’avait pas vu venir notre offensive.

Le Tssur soupira quelques peu d’impatience et hocha la tête de gauche à droite avant d’ajouter.

- Vous serez peut-être surpris de l’apprendre mais Darth Curen a survécu à sa chute.
- Si je peux me permettre général, son pronostic vital est toujours engagé à l’heure ou je vous parle. Il aura besoin de greffes d'organes synthétiques, d'implants, prothèses et d'une lourde réeducation. Sa survie n’est pas encore une certitude, avec tout le respect que je vous dois.

Intervint avec respect et précaution le colonel Traz. La voix de Magamoth se fit quelques peu plus tendue mais il n’en fit rien. Pour lui il semblait déjà évident que le traitre Mirialan survivrait. Il enchaina immédiatement afin de garder le dernier mot et donner quelques détails qui seraient les bienvenus.

- Vous avez raison colonel… mais nos médecins feront le nécessaire pour qu’il ne passe pas de vie à trépas. Il a encore un rôle à jouer pour consolider nos acquis sur Khar Delba.

Le général Sith croisa les bras observant les troupes renégates continuer à se hâter pour finalement annoncer que les connexions étaient établies. L’image holographique d’un jeune homme, un peu brouillée et tressautante, indiquant qu’il était sans doute en voyage hyperspatial apparut. Sur un autre projecteur, l’image sinistre de Darth Ramken jaillit également, de bien meilleure qualité.

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Magamoth approuva sa décision d’avoir laisser vivre le grand prêtre conformément aux ordres de Ramken, ce qui était sans doute un facteur prouvant la loyauté qu’il ressentait pour le nouvel Empereur, car il n’était pas vraiment le genre d’homme a réfréner ses pulsions. Toutefois, il se montra assez compréhensif face aux trois personnes lui faisant face, prouvant qu’il était moins rustre qu’on essayait de le faire croire et qu’il disposait d’au moins une partie des qualités nécessaire pour remplir ses fonctions. Cela ne signifiait pas que la générale ne lorgnait pas sur son poste, mais elle était en partie rassurée sur un point crucial des suites de la campagne : il ne risquait pas de se retourner contre Ramken pour des causes futile et la fidélité serait une qualité très recherché dans l’Empire durant ses prochaines semaines, du côté loyaliste comme Renégats. Peut-être le fait d’avoir été lui-même incapable d’empêcher la retraite des derniers loyalistes, et avec eux celle du trésor de Trekkar, le poussait également a une certaine « compréhension », bien que la Shogun en doutait : il semblait le genre d’homme a vivre en suivant ses intuitions et sa conscience, ce qui pouvait être assez brutal chez les Sith ou la notion de « conscience » était très éloignée du reste de la galaxie.

Joseph Vankrayn fut a la hauteur de ce que l’on attendait des individus de son espèce : direct, clair, et n’affichant aucune forme de crainte. Il avait évoquer l’immortalité de la Manda, et il s’agissait d’un point sur lequel elle était d’accord avec lui : les Mandaloriens étaient comme les Jedi et les Sith : une idée qu’il était impossible de faire réellement disparaître. L’on pouvait certes massacrer ceux qui adhéraient a ses idéaux, les pourchasser et les traquer inlassablement, mais manquer une seule personne, ou pire, une seule donnée particulière témoignant de leur existence revenait a être condamner un jour a les voir renaître. Et la République avait de toute façon déjà fait preuve de son incompétence a finir un travail amorcée, puisqu’elle n’avait pas exterminer l’ensemble des Sith dans le sillage de l’Impératrice Téta, qui avait pourtant fait preuve d’une détermination et d’un caractère implacable qui forçait le rester de la dirigeante de Listehol. Avec un homme comme lui, peut-être que Mandalore pourrait retrouver sa fierté et sa liberté afin de pouvoir jouer son rôle dans l’équilibre de la galaxie. Cela pourrait peut-être enfin offrir a l’Empire l’opportunité de se faire un allié, ce qu’il peinait a faire depuis le début de la guerre, la faute a la politique trop absurde et changeante du Conseil Noir.

Visiblement, il avait été accompagnée d’une Sith qui l’avait trahi au profit des loyalistes… Il y avait malheureusement encore bien trop d’imbéciles croyant les vaines promesses d’un Conseil Noir acceptant de se joindre a une opération qui, aux yeux d’Aoi, ne pouvait aboutir qu’à une seule fin : l’absorption économique et culturelle de l’Empire par la République, un sombre destin qu’elle souhaitait éviter par n’importe quel prix. Elle avait eue l’occasion de se rendre compte elle-même que beaucoup étaient encore séduit par ses paroles vides de sens : après tout, Moh Trekkar comme Lloyd Hope avait commis cette erreur. Mais Magamoth lâcha une information intéressante : Curen avait visiblement survécu a ses blessures, même si d’après Traz, il serait dans un état critique. Visiblement, le Mikado* espérait encore qu’il récupère, quitte a le transformer en cyborg, afin qu’il puisse administrer Khar Delba. Ce n’était pas vraiment une bonne nouvelle pour Takeda, qui avait espérer pouvoir placer un administrateur du Bakufu sur la planète, mais sa survie n’était pas garanti, et s’il mourrait, il faudrait bien trouver quelqu’un d’autre. Mais en soit, sa survie la priverait juste de ressources supplémentaires, ce qui était regrettable, mais pas la fin de la galaxie non plus.

La transmission holographique fut finalement prête et deux silhouettes, dont l’une était Darth Ramken en personne, apparurent devant eux. Aoi s’inclina en signe de respect, elle ne prenait jamais le risque de faire une entorse au protocole lorsqu’elle n’était pas en position de force ou qu’elle souhaitait personnellement marquer sa désapprobation face au comportement de quelqu’un. Elle aurait le temps de s’intéresser au jeune plu tard, mais il lui sembla soudainement qu’elle ne trouvait pas meilleur timing pour faire son rapport, devant l’Empereur en personne. Lorsque la révérence fut assez longue pour respecter le protocole, elle se redressa alors sur le même rythme qu’elle s’était inclinée, puis pris la parole en désignant Trekkar qui observait la scène avec une crainte manifeste, mais qui semblait en même temps avoir renoncer a provoquer les autres êtres présent pour qu’ils le tuent sous le coup de la colère, peut-être avait-il compris qu’aucun d’entre eux ne se laisseraient maintenant dépasser par leurs émotions et qu’il était pris au piège sans espoir de salut. Il restait a espérer que Maxence apprécie le spectacle, sinon la mercenaire risquait de lui en vouloir pour pas mal de temps…


« Tennō Heika, j’ai l’honneur de me présenter devant vous victorieuse : nous sommes parvenu a neutraliser Moh Trekkar sans l’éliminer afin de le présenter devant vous, a la merci de votre volonté. Ce ne fut guère une tâche aisé, il a refuser de se soumettre a votre règne de son plein gré malgré une invitation a le faire, puis s’est servit de ses pouvoirs afin d’éliminer mes gardes du corps ainsi que les deux équipiers mercenaires de ma coéquipière, blessant également grièvement Darth Curen. Le Conseil Noir, dans sa perfidie, s’est contenté d’envoyer une équipe de deux Sith pour tenter de récupérer le prêtre : une certaine Suhm Zurim, ainsi que Lloyd Hope, qui s’est présenté comme l’apprenti du Castellan Noir en personne. »

Elle marqua une légère pause, croisant de nouveau ses bras derrière son dos, puis repris la parole.

« J’ai commis une erreur en pensant que le bon sens serait capable de guider ses âmes a rejoindre votre service : Lloyd Hope s’est obstiné a nous affronter malgré plusieurs propositions de vous rejoindre, ce qui aurait représenter la seule solution pragmatique dans sa situation. Toutefois, il ne maniait pas assez bien son sabre-laser pour nous barrer la route, et Maxence Darkan a su faire usage avec justesse de sa colère afin d’empêcher Zurim de s’interposer entre nous et le prêtre. Nous avons finalement put les contraindre a battre en retraite en nous abandonnant Trekkar en même temps que Khar Delba. »

Elle avait résumer l’opération de la façon la plus brève possible, ce qui laisserait peut-être l’Empereur sur sa fin, aussi reprit-elle rapidement.

« Bien entendu, un rapport complet sur l’opération sera rédiger dès mon retour sur Listehol et transmis le plus rapidement possible vers le Mikado. »

*En Japonais, Mikado signifie « sublime porte » et est utilisé pour qualifier le palais impérial. Aoi l’emploi ici pour qualifier le lieu depuis lequel Ramken exerce son pouvoir.
Maxence Darkan
Maxence Darkan
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Alors Joseph avait aussi échoué de son côté. Putain de journée. La blondinette l'avait toujours vu comme ce mec dont tout le monde parle en le décrivant comme increvable et irréprochable dans la démarche. Maxence aussi le voyait comme ça. Quand même, ce mec venait d'être décrit comme un mandalorien par une Sith, ce n'était pas rien. Ce n'était pas comme si la mercenaire s'y connaissait vraiment en mandalorien, au mieux, elle les décrirait comme : « c'était pas les mecs en armures carrément vénères qui font pan-pan boum-boum dans tous les coins ? » Mais voilà, il n'aura pas fallu moins de trois attardés avec des bâtons qui font swouch-swouch pour l'arrêter, lui, le grand Vankrayn. C'était. Définitivement. Une belle journée de merde. En voilà une qui s'était foutu dans une belle merde : Malaco Signavar trahissant son camp -ironique, je l'admets- pour mettre des bâtons dans les roues d'un chasseur de primes de renommé... peut-être, qu'après tout, le suicide était une tradition Sith. Magamoth semblait conquis par la combativité de ce mandalorien à en devenir.

À vrai dire, c'était face au discours de Magamoth qui jubilait de cette victoire renégate que Maxence venait de se rendre compte de l'étendu de la marée de merde dans laquelle elle s'était joyeusement foutue. Des planètes pour les renégats, Curen toujours en vie, priant pour qu'il succombe de ses blessures, la mercenaire voyait déjà pas mal de problèmes que pouvait lui apporter cette association. Certes, elle venait de participé à l'enfoncement de l'Empire dans une guerre interne qui allait sûrement coûter beaucoup aux deux camp, ce qui, par le biais de son métier et du contrat mis en place avec l'Ordre Jedi, ne se montrait pas si mal, foutre la merde dans le camp de ses ennemis c'était un plus. Le problème restait que, si les renégats enchaînaient les victoires, elle était dans la merde. Elle chassa très vite l'idée de voir un camp face l'autre, ce n'était pas son problème pour l'instant et elle ne voulait pas imaginer une telle éventualité, ce qu'il y avait à retenir, c'était : plus ils s'embourbait dedans, mieux le monde se porterait... mieux elle se porterait.

Elle se rassit sur la caisse pour sortir une cigarette, elle en aurait besoin. Il fallait qu'elle tienne la dernière ligne droite avant de rentrer. Elle leva son pouce en l'air en direction de Joseph, le visage impassible, ce petit malin avait quand même son respect. Un filé de fumée s'échappa de sa bouche, pensive, alors qu'elle posa ses coudes sur ses genoux pour regarder droit devant elle. On y était, le moment tant attendu, la grande cérémonie pré-victorieuse avec le grand chef et son regard supérieur sur ses subordonnés. On retourne au garde à vous, les yeux aussi droits que la colonne vertébral, pas de bêtises et retenez votre respiration. Le grand Darth Ran... Kare... Darth je-fous-la-merde était là pour constater l'état de la situation. Au grand plaisir de Takeda, la victoire était sienne de son côté, la guerrière faisait belle figure devant son supérieur. Jouons tous ensemble les cors mélodieux de l'héroïsme colérique de nos deux chères coéquipières.

-Ah ouais, j'allais oublier... Marmonna-t-elle dans son coin. Le putain d'rapport.

S'ils lui en demandaient un, fallait-il espérait qu'ils appréciaient les comptes rendus de trois lignes bourrés de fautes d'orthographe et de gros mots ponctuant les deux phrases qui les composeraient. Mais ce n'était pas de ce rapport là dont elle avait peur, plutôt celui qu'elle rendrait au lieutenant supérieur Djiilo de sa cheffe pour lui expliquer en toutes lettres -ou en tous mots- le désastre auquel le cartels allait faire face. Sans compter que désormais, quelqu'un allait devoir prendre sa place et ça n'allait sûrement pas être Maxence, du moins, pas pour le moment.

-Et merde... j'suppose que c'est mon moment d'briller ?

Elle se leva, posant sa cigarette sur la caisse, elle se plaça aux côtés de Darth Night, droite, les mains derrières le dos. Cette dernière putain de ligne droite, il fallait faire bonne figure, si elle avait les renégats dans ses petits papiers, peut-être pourrait-elle en faire quelque chose par la suite.

-Je confirme les dire de Darth Night. Malgré la combativité désespérée de Lloyd Hope, l'avarice de notre cher et tendre Trekkar a mené les plans Loyalistes à un échec inévitable. J'vous enverrais mon rapport au plus vite.

Putain, sans déconner. « Avarice » plus construction de phrase réfléchie, il fallait au moins s'attendre à un peu de sarcasme et une pointe d'accent Coruscanti. Était-ce vraiment son tour de parler ? Aucune foutre idée, mais elle n'allait pas laisser toute la gloire de ce brillant échec à la Sith.
Joseph Vankrayn
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- Vous avez du cran Vankrayn… vous avez combattu jusqu’au bout comme les troupes du colonel Traz ont pu me confirmer vos dires.

Alors comme ça le colonel Traz lui avait parlé de lui....
Joseph jeta un coup d’œil dans sa direction et remarqua un petit sourire en coin qui apparut sur son visage avant de disparaître tout aussi rapidement. Heureusement pour lui il semblerait qu'il ne lui ait pas casser du sucre sur le dos et n'ai pas voulu lui mettre des bâtons dans les roues. Ce qui était en sois une bonne nouvelle et lui éviterait de passer un mauvais moment, mais la question qui se posait était s'il avait aussi transmit la demande de Joseph où s'il avait fait "disparaître" cela.

Il se réconforta d'avoir fait le bon choix... qui était d'avoir continué la mission malgré le désavantage et la difficulté de celle-ci. D'avoir tout donné et gardé sa parole et sa part du contrat. Certainement que le colosse devant lui aurait était plus violent que de simplement le juger du regard et lui aurait fait passé un sale quart d'heure s'il avait fait le contraire.

- Et vous semblez vous en être tiré sans trop d’égratignures pour quelqu’un ayant affronté trois Sith. Rassurez-vous, vous aurez l’occasion de traquer Malaco Signavar qui vous a trahie. Cependant, j’apprécierai énormément m’occuper de son cas personnellement, aussi une fois neutralisée, livrez-la moi. Je veillerai à ce que vous soyez dignement récompensé pour cela.

Il était vrai qu'au vu de ce qu'il avait affronté, trois siths et un mercenaire, il s'en était sortie avec perfection... Niveau physique s'entend car il n'avait aucune blessure si ce n'était quelques bleus. Malheureusement ce n'était pas le cas pour la mission en elle même qui était un échec.

Cela étant dit, il venait d'entendre quelque chose qui avait clairement attiré son attention. Malaco Signavar... Quelque chose qu'il marqua dans sa mémoire comme une marque enflammé. Il était vrai que chercher une apprentie sith togruta dans l'empire n'allait pas être une tache facile pour sa vengeance, et cela le serait toujours avec mais c'était plus simple que sans.

Et il semblerait que le colosse ait eu la même idée que lui et préférerais s'occuper d'elle en personne. S'il pouvait joindre son devoir à un travaille pourquoi pas, mais il ne répondit pas à sa parole préférant garder le silence et hocher seulement la tête pour montrer qu'il avait entendu la proposition.

Il remit son casque quand le seigneur de guerre se détourna emporté dans un discours glorifiant pour leur camp. Il l'avait retiré pour beaucoup de raison mais ne compté par garder tête nue plus que de raison... On n'était jamais trop protégé d'un tir perdue.

Il fallait dire qu'il avait tellement l'habitude de l'avoir sur lui que s'en était devenu une habitude.

Pendant le reste de la réunion militaire, il resta debout, silencieux, bras croisé sur son torse à regarder et écouter tout ce qui se disait. Il avait adressé un hochement de tête à Max quand elle lui tendit le pouce. Il avait examiné attentivement l'hologramme du nouvelle Empereur autoproclamé et ce qu'il apprit être son fils. Il avait écouté attentivement le rapport que la sith avait déclaré à celui-ci rapidement conformé par une Max qui n'en menait pas large et qui était presque dans son rôle... Presque.

Joseph quand à lui resta simplement là où il était, sachant qu'il n'avait rien à dire ou faire et n'était pas en droit d'ailleurs. Alors autant évité d'attirer l'attention du pire mégalomane de la galaxie et faire comme les soldats qui les entouraient et se fondre dans la masse même s'il ne le pouvait pas.
La Main de la Force
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Darth Magamoth - 50 ans - Tsurr mâle - Commandant en chef des Armées de Darth Ramken

L’image holographique de Darth Ramken était apparue devant les héros renégats de ce jour. Il avait un air mauvais sur le visage, ses traits étaient tirés, fatigués et le nouvel Empereur semblait clairement pas très aimable à vue d’œil. Ne faisant pas l’effort de sourire, son visage était celui d’un prédateur épuisé après une longue partie de chasse ayant trop duré, même s’il était satisfait des résultats obtenus jusqu’à présent. Il écouta successivement Darth Night faire un premier rapport préliminaire, puis Maxence devant laquelle, sa désinvolture lui fit hausser un sourcil circonspect. Aucun sourire ne vint déformer son visage devant l’attitude de la mercenaire, mais dans son regard il était évident qu’il ne s’était pas attendu à autre chose de la part de l’humaine. Sa voix lugubre s’éleva après avoir observé le mercenaire en armure conserver le silence devant la situation.

- Trekkar s’était condamné dès l’instant ou il s’est refusé à fuir ou à me prêter allégeance. C’était inévitable. Son arrogance l’aura amené à perdre beaucoup plus en me résistant qu’en choisissant la fuite ou sa servitude. Il est le seul responsable de son échec. Hope est le chien de garde de Darth Laduim, ce qui n’est pas rien. Un guerrier attirer rarement l’attention d’un membre du Conseil Noir sans raison générale. Ne le sous-estimez pas. Vous devrez l’éliminer s’il persiste à se montrer trop fidèle envers son maître, ses talents pourraient nous être utiles mais sous aucun prétexte il doit représenter une menace envers nos objectifs.

Il marqua une courte pause et ses yeux se posèrent sur un datapad qu’un de se ses serviteurs lui avait tendu, l’Empereur reprit la parole sur la même voix.

- Quant à Suhm Zurim, mes rapports indiquent qu’elle sert le seigneur Khorog. Je n’en sais guère plus à son sujet si ce n’est qu’elle fut autrefois une Jedi. On m’a d’ores et déjà fait des rapports préliminaires sur le déroulé de la situation général Takeda. Et je vous félicite d’avoir capturé Trekkar. Je vous présente mes condoléances pour la disparition de vos alliés, mais comme vous l’avez déjà expérimenté par le passé, vous savez que toute victoire comporte son lot de sacrifices. Si cela peut apaiser votre chagrin, sachez que nos forces ont capturé Khar Shian la lune de Khar Delba et que Ventooine, Celanon et Sernpidal sont sur le point de rejoindre nos rangs. Ainsi vos camarades ne sont pas tombés en vain.

Avait-il dit d’un air froid et presque indifférent, contrastant avec l’attitude de Darth Magamoth qui s’était montré un peu plus enthousiaste lors de son arrivée. Darth Ramken semblait déjà s’être lassé de sa nouvelle prise et pensait déjà aux deux ou trois étapes suivantes dans sa campagne, de plus si l’Empereur n’était pas capable d’éprouver la moindre once d’empathie, il n’en restait pas moins poli dans le ton qu’il prenait en s’adressant aussi bien à Darth Night et Maxence qu’à Darth Magamoth. C’est d’ailleurs à lui qu’il prit la parole pour lui donner de nouvelles consignes importantes à être appliquées, sa voix se fit un peu plus sèche et autoritaire lorsqu’il s’adressa à lui.

- Magamoth, dépêchez le capitain Froskan vers Rhelg immédiatement. Que lui et un détachement de sa flotte se dirigent au plus tôt vers ce système afin de le soumettre. Nous devons battre le fer tant qu’il est encore chaud. Nos hommes se reposeront pendant le voyage et veillez à ce que notre personnel médical traite les blessés au plus vite et efficacement. Chaque tête sous nos ordres comptera dans les batailles à venir.

Darth Magamoth se tourna vers son apprenti et lui murmura quelques mots à son oreille. Le rouquin hocha la tête en silence et disparut vers l’intérieur de la navette pour relayer les ordres. Le soin qu’avait explicité Darth Ramken concernant les blessés indiquait qu’il avait clairement l’impression de vouloir sauver l’ensemble des troupes renégates déployés sur ce front. Altruiste ? Pragmatique. Les renégats ne disposaient que de ressources limitées, aussi chaque soldat sauvé était une ressource non gaspillée dans un conflit à l’issue encore incertaine. Dire que les renégats devaient être vigilants et économes quant à la dépense de moyens militaires pour assurer une conquête n’était pas exagéré. Ils avaient moins de troupes, moins de matériel et de vaisseaux que les loyalistes encore majoritaires dans l’Empire. Les renégats devaient agir avec célérité et précision tout en profitant de chaque opportunité que leur donnait la Force dans ce conflit. Darth Ramken reprit la parole.

- Vous êtes quelqu’un de compétent Darth Night, et aujourd’hui en réussissant la tâche que je vous ai confiée, vous m’avez définitivement prouvé votre loyauté. Je suis ravi de voir que je ne me suis pas trompé sur vous…

Asmodan resta de marbre se contentant de passer ses doigts autour de son menton tandis que ses yeux se posèrent sur la générale Sith puis sur Maxence Darkan avec un certain intérêt. Quel était cet intérêt en revanche ? Ça c’était une toute autre question… L’Empereur tendit la main vers son image holographique pour l’introduire à l’assemblée présente dans le hangar.

- Asmodan ici présent, a été missionné pour capturer ou éliminer l’impératrice Ysanne Ha’mi. Et bien qu’il ait lamentablement échoué à mettre la main sur cette petite garce…

Un silence de deux secondes se fit entendre et Asmodan eut énormément de mal à dissimuler la frustration et la blessure d’égo que venait de lui infliger son paternel. Désormais il était évident qu’Asmodan était en train de revenir de Dromund Kaas en direction de Ziost probablement d’où la mauvaise qualité de la transmission émise. Ce dernier termina sa phrase…

- … Il a suffisamment été dangereux pour la contraindre à prendre la fuite. Cette nouvelle vient ébranler le Conseil Noir ainsi que le moral de leurs forces. Je pensais qu’elle démontrerait un peu plus d’ardeur au combat mais visiblement... Elle aura été incapable jusqu’au bout de faire honneur à sa maîtresse. Mais soyez-assurés que leur réaction ne se fera pas attendre. Nous avons jusque là su bénéficier de l’effet de surprise, mais la guerre ira en s’intensifiant tant que nous n’aurons pas pris Dromund Kaas et éliminer les membres les plus loyaux du Conseil Noir. Nous devons faire plier Darth Bekhaar coûte que coûte.

Il pivota ensuite vers Joseph Vankrayn ainsi que Maxence Darkan. Le regard du nouvel Empereur semblait les scruter, les observer comme s’il évaluait leur potentiel. Un léger sourire en biais sur le visage, Darth Ramken déclara simplement.

- Quant à vous, vous serez payés comme convenu pour la tâche que vous avez fournie. Le Colonel Traz ici présent se chargera de vous acheminer votre récompense pour vous la remettre. Seigneur Night, pensez-vous qu’ils pourraient intégrer nos troupes de manière plus régulière et officielle ?

Darth Magamoth semblait plus réservé en cet instant et en retrait, échangeant un bref regard envers Asmodan qui fut quelques peu étonné par cette proposition soudaine. Son père devait avoir quelque chose derrière la tête concernant Maxence Darkan et Joseph Vankrayn. Mais s’il se fiait déjà aux rapports préliminaires qui lui avaient été fournis, alors peut-être que Darth Night devait se douter de ce que l’Empereur allait proposer aux deux jeunes marginaux.
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« Nous sommes un peuple guerrier dont chaque membre né et est éduqué pour la guerre excellence, nous savons que nous ne reviendrons pas tous de cette dernière, mais je transmettrais vos paroles a notre peuple, elles saurons réchauffer les cœurs lourds et accroître la détermination a poursuivre le combat, coûte que coûte. »

Ramken fit une certaine impression a Takeda : certes, il était peu expressif, mais la fatigue était lisible sur son visage, ce qui témoignait de son investissement total a remporter la victoire : elle avait craint au départ faire face a un Empereur auto-proclamer qui se contenterait de vague directive en laissant ses subordonnés assumer le poids de la charge de la guerre civile, mais en l'écoutant s'exprimer, il était désormais évident que cela ne serait pas le cas : Ramken comprenait les implications stratégique d'une campagne militaire et savait visiblement prendre les décisions qui s'imposaient pour remporter une campagne militaire. Son absence d'empathie dans la voix comme le non-verbal ne troublait pas outre mesure Aoi, qui avait été élevée dans une culture encourageant la retenue et ou les habitants avaient du mal a extérioriser leurs émotions. Les Listeholiens étaient réputé solennel, mais pas très expressif en public. L'annonce de nouvelles victoires était en tout cas importante pour la Shogun, qui pouvait constater que la campagne avait poursuivit sur sa lancée initiale et si elle n'était pas aussi spectaculaire qu'elle aurait put l'espérer, elle permettait de consolider la position et de ne pas risquer une contre-offensive qui aurait transformer cette insurrection en vulgaire aventure tournant court beaucoup trop rapidement.

L'Empereur n'avait en tout cas pas de temps a perdre et projetait déjà son esprit dans les batailles a venir. Il comprenait l'intérêt de la vitesse d'exécution, sans pour autant sous estimer l'importance de ménager les effectifs et la santé de ses troupes, car les soldats seraient la ressource la plus essentielle du conflit. Une façon de conceptualiser la guerre qui plaisait a Aoi, qui pour la première fois de sa vie ou presque, avait l'impression de croiser un individu qui pourrait être réceptif a ses idées sur la façon de conceptualiser la guerre a l'échelle stratégique. Il n'était pas encore temps de commémorer la victoire, même si cette dernière était importante : le temps des réjouissances viendraient lorsque le Conseil noir serait enfin destitué et qu'un ordre nouveau renaîtrait des cendres d'un conflit que la Shogun jugeait malheureux, mais nécessaire. L'homme qui se trouvait a côté de lui l'observait avec un œil que la générale n'avait que trop connu, mais qu'elle ignora volontairement : elle avait quittée ce genre de considération depuis fort longtemps et pour le moment, son esprit était tourné vers la suite de la campagne, se représentant mentalement l'évolution de la carte grâce aux informations de Ramken et imaginant déjà la manière dont elle aurait poursuivit les opérations si on lui avait confier le commandement, alors que Magamoth donnait des consignes a son élève afin que celui-ci transmette les directives du Mikado : les ordres devaient être transmis sans délai.

Ramken le présenta toutefois rapidement comme Asmodan, ce qui signifiait qu'il s'agissait de son fils, et créa un moment de gêne lorsqu'il annonça son échec dans sa mission pour intercepter l'impératrice Ha'mi. Toutefois, plutôt que de se battre pour le trône, cette dernière avait choisit la fuite, prouvant ainsi sa couardise et interdisant définitivement aux loyalistes de s'en servir comme symbole de ralliement. Il aurait été plus intéressant de la capturer ou l'éliminer, mais en soit, cet échec n'en était qu'un demi, car ce serait un problème supplémentaire pour le Conseil Noir qui allait devoir jouer l'unité sans aucun symbole de ralliement. Comme le disait fort bien l'Empereur, passer l'élément de surprise initiale, la résistance allait s'organiser et il serait plus difficile de maintenir une vitesse de croisière dans les conquêtes : la Blitzkrieg tel que la concevait Aoi reposait sur trois piliers, et il était souvent nécessaire d'en viser au moins deux : l'Empereur semblait surtout viser l'objectif politique, a savoir la destruction du commandement ennemi, ce qui n'était pas dénué de logique dans un contexte de guerre civile. Il désigna Bekhaar, le Cardinal Noir, comme son adversaire principal, ce qui signifiait qu'il faudrait se défaire de lui ou attiser les divisions entre les membres du conseil pour l'affaiblir.

L'Empereur indiqua finalement aux deux mercenaires qu'il tiendrait sa parole en les rémunérant, puis demanda a Aoi si elle pensait qu'il serait intéressant de les intégrer officiellement dans leurs effectifs. La générale soupesa quelques instants sa réponse : aussi efficace semblait-elle, Maxence ne semblait pas faite pour un cadre militaire : elle avait besoin d'indépendance et savait ce qu'elle faisait, elle représentait un parfait électron libre et l'engager de nouveau pourrait être efficace, mais son cœur brûlait également d'obtenir une vengeance qui pouvait poser problème en opération. En revanche, Joseph, en tant que Mandalorien, représentait un atout bien plus grand aux yeux de Takeda : il pourrait faire bénéficier de son expérience aux troupes et le symbole qu'il représentait pourrait devenir une source de légitimité supplémentaire pour le Mikado. Elle savait ce qu'elle voulait répondre, mais rechercha simplement la meilleure formule pour ne pas froisser Maxence, dont elle respectait les compétences et dont elle comprenait également la colère. Malheureusement, elle n'était pas la meilleure diplomate et préférait souvent être très directe, mettant toujours les pieds dans le plat comme elle l'avait fait lorsqu'elle avait rencontrer Dana Shar. Elle répondit alors.


« Maxence Darkan a été une coéquipière essentielle dans la réussite de cette mission, mais il me semble qu'elle est plus efficace en bénéficiant de la plus grande autonomie. Son cœur est gagné par la colère et la haine, et elle s'engagera sans doute sur un chemin que nous ne connaissons que trop bien, je pense que nous devrions la laisser emprunter ce chemin de la façon dont elle le souhaitera. En revanche, Joseph Vankrayn, en plus d'être un combattant talentueux, est peut-être l'ultime représentant du peuple des Mandaloriens. Si nous pouvions bénéficier de son expertise de façon exclusive durant cette campagne, cela représenterait un apport stratégique décisif, mais il nous faudra en payer le prix, un prix qu'il sera le seul a pouvoir déterminer. »

Pour Aoi, supporter une résurrection Mandalorienne n'avait aucun inconvénient : il s'agissait d'une culture guerrière féroce et importante et Mandalore était en territoire Républicain, il y avait des avantages politique immense a soutenir son indépendance. Mais Ramken ne verrait peut-être pas les choses de la même façon et Vankrayn lui-même n'avait peut-être pas envie de s'engager auprès de la cause des Renégats. Elle avait donc rechercher a faire preuve du plus de tact dont elle était capable en offrant a Joseph l'opportunité de pouvoir, s'il était intéresser par l'offre, annoncer son prix.
Maxence Darkan
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La fin justifie les moyens. Toujours. Une sorte de doctrine qui ne lui était pas inconnue : elle en avait fait des choses pour obtenir ce qu'elle voulait, beaucoup. Ra... k ?... l'emmerdeur impérial n'en avait rien à foutre, il avait gagné, mais Maxence ne pensait rien de ses fausses condoléances, qu'elle avait d'ailleurs du mal à savoir comme étant offerte uniquement à Takeda, ou aussi à elle. Aucune importance, elle voyait enfin la gueule d'amour de Ramken en face d'elle et il semblait satisfait de la victoire. Et voyez-vous cela... la grande Impératrice en personne fuyant lamentablement son trône face aux renégats. Et si tout le monde misait sur le mauvais cheval ? Maxence, loin d'être une professionnelle en géopolitique, surtout pas quand il s'agit de l'Empire dont elle n'est absolument pas originaire, mais le conseil noir souhaite se relever de toutes ses batailles et échecs en ignorant leur tendre héritière ?

C'était principalement en l'écoutant qu'elle se rendait un peu mieux compte de l'étendue de cette gueguerre d'égo. C'était bien plus qu'un temple au milieu d'une planète pourrie, gérer par un idiot, sûrement consanguin, c'était même plus que deux armées sur un champ de bataille, il y en avait sur tous les fronts et tout le monde pouvait tirer son épingle du jeu. Les pions sur l'échiquier étaient encore placés de façon trop chaotique pour tirer d'hâtives conclusions. Le Sith fouteur de merde en haut de la pyramide, son fils, Asmodan en retrait et Magamoth, détourné des conquêtes Hutt pour servir son nouvel Empereur et Takeda, la générale dévouée à sa cause. Jusqu'où iraient-ils pour la victoire ? Là est la question que beaucoup doivent se poser en se frottant impatiemment les mains.

Maxence fronça soudainement les sourcils. Attendrissant. Voir la blondinette comme une alliée, membre de l'armée Renégat, c'était vouloir encore plus que le trône, c'était l'impossible qu'il cherchait. Certes, elle était talentueuse dans son métier, certes, sa présence a sûrement joué dans la balance de cette capture et oui, désormais la guerre la touchait directement, mais ce n'était pas l'Empire qu'elle voulait, juste une tête parmi d'autre, sur une pique rouillée, plantée devant le Conseil Noir. La différence semblait mince, mais elle était bien là.

La peine, pas la haine. Les Siths s'appropriaient souvent trop vite les émotions des gens qui les entouraient. Ils s'appropriaient simplement les émotions, mais elles n'avaient rien à voir avec la Force, juste un lien, créé par l'Être pensant. La colère et la haine ne forgeaient pas une mentalité, mais un chapitre, eux, ne le terminerons jamais.

-Pour tout dire, votre excellence. Enchaîna-t-elle après Aoi. Les mercenaires n'ont souvent qu'un intérêt moindre aux guerres qui les entourent. Dans quoi se lançait-elle ? Et ce qui différencie un de vos hommes des gens d'mon espèce, c'est la foi. Notre foi n'est pas dévouée, notre foi est rémunérée. Si les merc' existent, c'est pour une raison. Une raison que, des fois, eux-mêmes cherchaient. Donc non, j'serais pas une tête parmi vos... Son regard se détacha de l'hologramme pour mépriser les soldats au garde à vous. Petits toutous dociles. Je suis bien plus.

Elle ne se sentait pas supérieure aux soldats : elle était supérieure aux soldats. Cette bande de ramassis de connards incompétents, incapables de prendre des décisions par eux-mêmes, figés dans la docilité face aux « gradés », pathétique, ridicule. Elle les méprisait, tous autant qu'ils étaient. Ils ne valaient pas mieux que des esclaves. Quelques regards s'extirpèrent des rangs pour renvoyer ce mépris à sa propriétaire, mais elle s'en branlait complètement. Un sourire terrible lui échappa, un geste qui témoignait largement de son dédain pour eux.

Elle l'avait déjà dit, elle le disait et le redirait encore et encore, Empire, République, aucune importance, du moment qu'ils payaient, tout va bien, mais les deux camps se servaient des ressources les plus inutiles possibles et tout le monde s'étonnait lorsque que les conflits s'embourbaient.

C'est pour ça que tout le monde pouvait tirer son épingle du jeu et Maxence comptait bien faire de même. Si elle ne portait pas vraiment les Renégats dans son cœur et son métier, elle pouvait s'en servir, ne serait-ce que temporairement et jouer de ça pour avancer. Ses yeux s'éclaircir pour reprendre un ton bien plus neutre, qu'il soit de la gestuelle comme l’intonation, mais ce n'était pas Ratatouille sur lequel son regard se posa, mais bien sa cigarette gentiment en train de se consumer sur le bord de la caisse. Je suis tellement désolée.

-Alors mes services seront payants, un prix de mercenaire, bien plus qu'un chien armé, parce que je suis en capacité de faire avancer les choses.

Elle avait posé délicatement son poing sur la table -ou dans son cul, tout dépendait de comment il prenait cette réflexion- pour faire comprendre que non, il ne disposerait pas d'elle et que oui, Takeda avait raison, Maxence avait bien plus à faire. Le camp n'est qu'une illusion vaguement marqué par « l'organisation » qui en découle. Les seules alliances qui marchent, ce sont celles des intérêts, c'est comme ça que ça marche chez les mercenaires, offre et ils t'offrent en retour. Et devenir contractuel privilégié ne devait jamais être pris à la légère, ne faites pas comme Maxence, donc.
Joseph Vankrayn
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Malaco Signavar, apprentit sith maintenant traitre à la cause Renégate... Trekkar, ancien haut gradé sith dont le sort maintenant n'était à envié par personne... Hope, un membre de l'équipe envoyé pour sauver leur prisonnier... Darth Laduim, membre du Conseil Noir est maitre de Hope... Suhm Zurim, ancienne jedi qui semble avoir tourné son sabre pour l'Empire Sith... Khorog, seigneur sith maitre de l'ancienne jedi... Takeda et Magamoth, général et commandant sith renégat qui avait rejoint l'insurrection pour des raisons aussi personnelles que différentes... Asmodan, sith haut-placé envoyé assassiné l'Impératrice...

Et pour finir... Darth Ramken... L'Empereur auto-proclamé et meneur de cette rébellion armée...

Tellement de noms, tellement de liens qui tel une toile à ses ramifications dans toutes ses personnes présentes et absentes... Et ce qu'il pouvait voir présent n'était qu'une fraction de cette toile qui touchait toute la galaxie de manière directe et indirecte dont lui-même était dans celle-ci.

La vie de milliers, millions de personne étaient dans la balance de quelques mots des personnes présentes ici... N'était-ce pas pour cela que tout le monde courrait après le pouvoir et les postes décisionnelles ? N'était-ce pas pour cela qu'il y avait cette rébellion pour raison initiale à tout cela ? Quelqu'un qui voulait prendre la place d'un autre pour s'approprier tout ce que cette position lui apportait ? On avait beau rajouter pleins d'excuses digne d'un film de propagande le but final ne changeait pas...

Le mandalorien continua donc de se faire discret et d'écouter le débriefing qui c'était ensuite transformer en rapport militaire et planification des prochaines étapes militaires de leur groupe. Nul doute qu'ils comptaient continuer d'enchainer les batailles et les victoires le plus rapidement possible pour étendre leur conquête avant de rencontrer une opposition trop forte pour continuer. Joseph n'était pas un militaire et n'avait aucune connaissance tactique ou information sur les forces en présences mais tout semblait porter sur le fait que les renégats n'avaient pas une base solide pour appuyer leur effort de guerre sur le long terme.

Ce qui semblait des plus logiques quand on y réfléchissait... Il était rare que le coté qui se rebellait avait plus que celui déjà existant.   

Le problème était que le fait d'entendre tout cela rendait sa situation des plus sensibles. En espérant que tout ce qu'ils avaient discutés devant lui n'étaient pas des secrets militaires, le fait de le "patient zéro" se tourne vers eux et les lorgnes n'étaient pas pour le rassurer.

Comme le disait une bonne expression : "La curiosité tue le gungan.", et il était mieux de ne rien savoir que trop dans certaine situation...

La bonne nouvelle arriva avec la confirmation de leur paye... Une bonne chose de faite !
La mauvaise était celle de la question qu'il posa à la générale par la suite... Mauvaise chose que voilà !

Pourquoi mauvaise ? Et bien tout simplement que d'avoir l'attention du chef de la rébellion concernant le futur d'un empire n'était jamais une bonne chose... Surtout si celui-ci était un sith. Nul doute qu'au vu des rapports qu'il avait eu, il semblait vouloir encore utiliser le duo pour d'autres schèmes... Autant travailler en "one shoot" pour lui n'aurait eu aucune conséquence trop importante pour le chasseur de prime, autant s'il continuait à travailler pour eux cela pourrait rapidement changer.

Après tout, il n'était qu'un élément libre qui avait été engagé par les renégats, mais s'il continuait à mettre des bâtons dans les roues au conseil noir en travaillant pour eux... Son relatif statu de mercenaire pourrait rapidement devenir celui d'une cible à abattre par le pouvoir en place. Si ce n'était pas le cas déjà...

Sa tête regardant le groupe qui était devant lui, son regard caché par sa visière se posa sur la sith qui semblait maintenant tenir en partit le destin du duo dans ses paroles. Qu'il écouta avec attention... Il fut assez d'accord avec son avis sur Max, une femme compétente mais qu'il fallait mieux laissé travailler toute seul sans trop de limitation. Du fait de son caractère autant que de sa manière de travailler dont Joseph en connaissait assez avec les missions qu'il avait fait avec elle. 

Il se demanda un temps qu'est ce qui était arrivé durant la mission aujourd'hui pour qu'elle soit dans son état et le commentaire de la sith sur la haine et la vengeance...

Avant que son attention ne sois détourné à nouveau vers la sith quand elle parla de lui... Et autant dire qu'il fut surpris par son commentaire. Autant il pouvait comprendre le fait qu'elle le considérait comme un combattant talentueux, autant il ne comprenait pas en quoi le fait d'être un mandalorien venait faire ici... Comptait-il utiliser cela d'une certaine manière ou alors était-ce juste quelque chose qui augmentait sa valeur en tant que possible contractuel ?

S'il comptait l'utiliser comme image de propagande pour justifier leur coup d'état, ils allaient être déçus. Cependant, Joseph doutait que cela était la volonté de la sith ou de l'Empereur.

Quand à son expertise... Que pouvait-il leur proposer qu'ils n'avaient pas déjà ? Ils n'étaient pas un militaire ou un stratégiste et n'avait aucune idée de comment commander une armée... Tout ce qu'ils pouvaient bien gérer serait en tout et pour tout une escouade, du fait de son expérience avec les Arcanautes et les multiples formations de membres des forces spéciales impériales comme républicaines. Il ne pourrait pas devenir un membre important de leur rébellions, ce qu'il ne comptait pas devenir d'ailleurs, mais il pourrait se montrer plus qu'efficace sur le terrain pour réaliser leur plan... 

Surtout si cela concernait la traque et la recherche de potentielle cible...

Le fait d'avoir un contrat d'exclusivité avec eux était aussi alléchant pour le mercenaire. Il pourrait alors demander une plus grosse paye qui pourrait être utilisé pour son clan et son développement avec de l'équipement militaire et un soutient par eux. Le danger étant comme il l'avait pensé plus tôt que sa participation intensive dans cette guerre dans leur camps pouvaient avoir des répercussions futurs immenses... Surtout s'ils perdaient la guerre.

C'était comme miser sur un cheval lors d'une course alors que l'on avait aucune information sur celle-ci... et qu'elles étaient possiblement truqués dès le départ.

Il réfléchit donc à toute allure à ce qui pouvait être un moment important pour lui et qui aurait des répercussions certaines dans le futur, tandis que Max posait ses conditions à sa manière... Ce qu'il fit à son tour une fois qu'elle termina de parler.

" Je ne suis pas Mandalore... Je ne représente pas les miens dans cette guerre qu'est la votre. " *Il voulait être clair sur ce point et avait dit cela avec une voie portant sa volonté inébranlable sur le sujet. Il n'entrainerait pas les "Mandaloriens" avec lui dans cela, même s'il en était possiblement le derniers représentant. Il n'était pas Mandalore et ne pouvait porter une telle décision sur ses épaule... Pas encore.* " Je ne suis, comme la dit ma confrère, qu'un mercenaire que vous avez engagé et que vous pourrez à nouveau commissionner si vous avez besoin. " *Il serait en effet suicidaire que de dire autre chose à se moment là.* " Cependant si vous voulez l'exclusivité de ma personne, ou celle de mon clan... Il faudra alors revoir le prix. " *Oui il avait parlé de son clan... Pour le meilleur ou le pire.*

Certes il n'était pas Mandalore, pas encore, et certes se joindre de manière aussi proche et officiel à ce groupe pouvait se montrer plus que dangereux dans l'avenir... Mais il ne pouvait laisser passer cette occasion unique qu'il avait de pouvoir travailler pour eux et de changer drastiquement les conditions de son clan et de sa propre personne. 

Il n'était plus seul... Il devait aussi penser à son clan et peut-être que sa décision serait celle qui l'amènera à sa destruction, mais cela pouvait aussi être celle qui la portera à de nouvelle sphère.

En tout cas c'était bien la première fois que son clan avait une occasion d'être engagé pour quelque chose d'aussi unique. 
La Main de la Force
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Darth Magamoth - 50 ans - Tsurr mâle - Commandant en chef des Armées de Darth Ramken

Darth Ramken avait eu pour ambition de monnayer les services des deux mercenaires ici présents pour s’assurer qu’ils rejoignent les troupes renégates dans des corps spécifiques presque clandestins. Il était indéniable que les compétences de Darkan et de Vankrayn étaient assez spéciales et atypiques, loin des engagements militaires classiques et rangés et ce savoir pouvait-être utilisé pour constituer des unités spéciales qui se chargeraient d’agir dans affiliation officielle aux renégats afin de mener des missions et opérations clandestines. Bien entendu, Darth Ramken avait envisagé faire de ces deux marginaux des commandants à la tête de ces groupes spéciaux, mais il avait déjà sa petite idée sur la question. Maxence Darkan était beaucoup trop portée par son propre cœur et sa colère la rendant difficilement contrôlable et disciplinée, capable d’agir sur des coups de têtes au détriment de consignes clairement données.

Elle pouvait s’avérer utile pour des contrats occasionnels, mais il serait impossible de bâtir quoique ce soit de sérieux et de durable avec Maxence aux yeux de Darth Ramken. En revanche, Vankrayn était le plus prometteur des deux sur ce terrain là : il était un professionnel qui avait eu de la ressource, discipliné qui avait su improviser quand les choses tournaient mal, et c’était un profil psychologique que recherchait davantage l’Empereur. Darth Night avait eu la même clairvoyance que l’Empereur sur la question en donnant son opinion : un point que Darth Ramken appréciait particulièrement, permettant à Aoi Takeda de gagner des points dans son estime même s’il ne laissa absolument rien paraître de tout ceci sur son visage bleuté.

Les réflexions de Maxence Darkan ne firent que confirmer ce que pensaient les deux Sith à son sujet. Le colonel Traz restait de marbre même si ses poings se serrèrent en l’écoutant parler, tout comme ceux de ses hommes qui étaient assez prêts pour l’entendre. Ceux-ci se crispèrent et nul ne doute que sans la présence des officiers comme Traz, Darth Magamoth ou Darth Ramken et Darth Night, les choses se règleraient de manière beaucoup plus rapide et beaucoup moins polies.

- Je vois.

L’Empereur ne considérait pas les choses de la même façon que Maxence et l’ambiance se refroidit immédiatement. Chacun des renégats présents ici savait une chose : on pouvait payer un homme pour prendre les armes, on pouvait payer un homme pour risquer sa vie et prendre une colline, mais on ne pouvait pas payer un homme pour qu’il puisse croire en une cause plus grande que lui. C’était bien la foi qui permettait de déplacer des montagnes selon le point de vue de l’Empereur. A dire vrai, l’avis de Darkan n’avait aucune importance. Elle refusait d’avoir un statut de contractuelle régulière, c’était son choix. Et même si Vankrayn s’exprimait pour rappeler sa place de mercenaire, il semblait se montrer plus professionnel en répondant que tout serait une simple question de prix. Darth Ramken savait que s’attacher les services d’un héritier du peuple de Mandalore pourrait faire rejaillir sur lui un prestige certain. L’Empereur reprit la parole en s’adressant cette fois-ci à Joseph Vankrayn.

- Et vous serez payé à votre valeur Vankrayn, soyez-en assuré. Je partage l’avis de Darth Night sur votre compétence. Si cela vous sied, je peux vous confier une tâche importante qui saura faire appel à votre expertise du combat…

Son regard se posa sur Maxence Darkan puis sur le colonel Traz à qui il donna un ordre.

- Colonel Traz, veillez à donner sa récompense à Madame Darkan. Son contrat a été accompli et nous ne manquerons pas de la recontacter si nous avons une mission à lui confier.

Il était clair que la suite de la conversation avec Joseph et Aoi Takeda ne se ferait qu’une fois que Maxence Darkan aura rejoint son vaisseau avant de quitter Khar Delba. Son attitude et ses paroles avaient visiblement crispé de nombreux soldats présents, des officiers ainsi qu’irrité Darth Magamoth. L’Empereur ne voyait pas l’intérêt de poursuivre plus loin cette conversation avec quelqu’un n’ayant pas une attitude des plus professionnelles et décrite comme étant instable. La mission qu’il allait proposer à Joseph Vankrayn requérait des qualités que la jeune femme n’avait pas encore développées ou acquises. Le colonel Traz s’exécuta et invita Maxence Darkan d’un geste de la main à se diriger vers l’intérieur du hangar ou plusieurs caisses étaient installées. Les prisonniers loyalistes avaient été évacués ailleurs depuis plusieurs minutes, et ne restaient que des soldats renégats qui s’affairaient à récupérer du matériel, effectuaient quelques réparations ou traitaient des blessés superficiels qui seraient transférés en dernier vers les infirmeries.

- Veuillez me suivre je vous prie.


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Maxence adopta une attitude des plus décomplexée et n'hésita pas a faire dans la provocation, ce qui ne surpris guère Takeda qui ne releva même pas l'insulte. Être sous l'autorité de Darth Ladium fut une insulte assez grande durant toutes ses années pour qu'elle soit blindée contre toute sorte de provocation désormais, mais elle avait son propre avis sur les personnes qui agissait comme elle. Si l'on prenait la peine de l'analyser de façon froide et rationnelle, le point de vue de Maxence n'était pas dénué de vérité, mais il dissimulait a ses yeux la crainte d'appartenir a quelque chose de plus grand, d'entrer dans l'histoire avec un grand H. Même parmi les combattants décidant de rejoindre une cause, beaucoup recherchait rien d'autre qu'accomplir leurs devoirs sans s'exposer a la grande Histoire et il fallait respecter ce souhait. Le reste n'était que la provocation dont la jeune femme semblait être coutumière et il devint évident qu'elle s'était attirée l'inimitée des militaires. Takeda elle n'afficha aucune réaction, elle tiendrait parole et veillerais a ce que les corps de ses compagnons lui soit rendu. Elle sentait que la mercenaire s'engageait sur un chemin sombre et il fallait la laisser faire ses choix. La vengeance avait toujours un prix, une dure leçon que les Sith apprenaient tous un jour où l'autre.

Joseph était incontestablement le plus prometteur des deux et ce dernier posa ses conditions. Il ne souhaitait pas qu'on le retienne pour être le Mand'Alor, le légendaire chef suprême des Mandaloriens, dont la réputation affirmait qu'il était le plus puissant guerrier de tous l'univers, mais en revanche, il était prêt a négocier un contrat d'exclusivité selon des tarifs plus avantageux, ce qui était une bonne nouvelle pour le nouvel Empereur et tous les renégats. S'assurer ses services exclusifs permettrait de disposer d'un ou de plusieurs, puisqu'il mentionnait un clan, guerrier d'élite spécialisé dans des actions spécifiques, le genre d'opération discrète qui pouvait pourtant changer le cours de la guerre. Du reste, vu l'équipement de Joseph, particulièrement le fusil de manufacture Verpine, Aoi préférait se situer du bon côté de l'arme que du mauvais, car elle ne pourrait pas faire grand-chose contre ce genre d'arme : son sabre-laser n'était d'aucune utilité contre un projectile solide lancé a une telle vitesse. Elle ne savait pas comment il était parvenu a ce construire un tel matériel, mais Aoi était certaine qu'il avait sans doute rouler sa bosse dans toute la galaxie pour en arriver là et qu'il n'y avait sans doute plus grand-chose capable de le surprendre.

L'Empereur tira ses conclusions et visiblement, elles n'étaient pas éloignée de celle de la Shogun. Il comprenait l'intérêt de garder les services exclusifs de Joseph et affirmait qu'il était prêt a payer ses services au prix que le mercenaire jugerais juste. Il fit preuve d'une diplomatie certaine avec Maxence a qui il accorda sa récompense avant de la congédier : maintenant qu'il était acquis qu'elle souhaitait conserver son indépendance et n'était pas intéressée par un contrat d'exclusivité, il était préférable en effet de poursuivre les discussions lorsque cette dernière aurait quitter le briefing : la situation stratégique des soutiens de Ramken imposerait des décisions rapide et décisive afin de conserver le plus possible l'élan initial, et pour cela, il était nécessaire de ne s'exprimer qu'entre personne de confiance. L'espace d'un instant, Aoi se demanda comment le Conseil Noir allait gérer la situation, allaient-ils prendre des décisions rationnelles ou seraient-ils gouverner une fois de plus par leur soif de pouvoir et préféreraient-ils se diviser sur la marche a suivre ? Elle était plus encline a croire en la seconde solution, même si elle savait qu'il était préférable de se préparer pour la première, au cas où : la tâche d'un stratège militaire était d'avoir une réponse préparé a n'importe quel situation, surtout les pires.

Traz fit preuve d'une retenue très professionnelle en proposant a Maxence de la raccompagner alors qu'il désirait sans doute lui coller un tir de blaster entre les deux yeux en cet instant et Aoi espérait que la blonde comprendrait que face a des individu comme Magamoth, il fallait également savoir quand arrêter la provocation sous peine de prendre des risques inconsidéré pour sa propre existence, tout le monde ne laissait pas les insultes rebondir comme Aoi. Encore que si Darth Ladium avait l'outrecuidance de l'insulter, elle préparerait sans doute une réponse énergique, car son inimité pour le Castellan Noir était si grande qu'il lui faudrait absolument répondre a une provocation. Mais de son point de vue, elle était sans doute encore trop insignifiante pour qu'un individu comme lui daigne l'insulter personnellement, encore qu'elle s'était montrée si vindicative lorsqu'elle en avait discuter avec Lloyd Hope qu'il était possible que ce dernier fasse un rapport sur elle et attire son attention sur sa personne. Qu'il essaye pour voir… D'une certaine façon, Darth Night n'attendait que cela, ce serait lui accorder une certaine forme de crédit et donc de légitimité, exactement ce dont elle avait besoin pour rallier plus de soutiens dans l'armée chez tout ceux épuisés par l'incompétence du Castellan et qui désirait une voie nouvelle.

Une question restait en suspens désormais : l'Empereur avait évoquer une mission particulière a confier a Joseph, mais sans rentrer dans les détails, ce dernier attendant sans doute que Maxence soit partie afin de pouvoir l'expliquer plus clairement. Cela intéressait la générale, qui avait envie de savoir de quoi il s'agissait, par pure curiosité stratégique. Mais elle allait devoir faire preuve d'encore un peu de patience pour en savoir plus, et continuait d'espérer que la mercenaire aurait l'intelligence de partir sans faire trop de vague, dans son propre intérêt.
Maxence Darkan
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Ils sont tout colère. Maxence-la-bonne humeur frappa une nouvelle fois l'environnement qui l'entourait et elle s'en délectait avec un intérêt morbide. Les soldats lui tiraient des gueules pas possible, pas besoin d'avoir la Force pour sentir les ondes négatives du colosse Magamoth qui imposait sa présence rien qu'en la regardant, le fouteur de merde non plus n'était pas ravi, un vrai coup de maître Darkan, quoi. Ça lui faisait un bien fou de se comporter comme ça, mais toutes les bonnes choses ont une fin et mieux valait partir sans chercher d'autant plus la merde : elle venait tout de même de tirer -verbalement- sans sommation sur tout le monde à l'exception notable de Joseph. Son sourire ne s'était pas décollé de ses lèvres, au final, tout ce qu'elle venait de dire, elle le pensait, cette bande de bon à rien comprendrait le jour où elle se retrouverait en face d'eux : ils menaient une vie inutile.

Ses yeux balayèrent chaque homme et femme, désormais les regards étaient tournés vers la mercenaire imbue de sa personne, irrespectueuse et qui méritait une bonne leçon, visiblement, elle était de trop. La blondinette se détacha de sa posture droite, grimaçante de fausse incompréhension, elle haussa les épaules. Tellement susceptibles. Ses yeux roulèrent au ciel, une main passa dans ses cheveux alors qu'elle se dirigeait nonchalamment vers sa clope pour la récupérer. Elle en prit une longue bouffée sans bouger, pour faire chier le monde. Le colonel Traz l'attendait pour la raccompagner, mais elle devait au moins dire au revoir à ses nouveaux super amis. Ce fut vers Aoi qu'elle se tourna en premier pour planter ses iris bleus dans ceux de son masque.

-Takeda... Elle plissa les yeux. C'est sûrement pas la dernière fois qu'on s'voit, si tu veux mon avis.

Maxence inclina légèrement la tête par respect. Ce n'était pas une menace pour un futur proche, son ton neutre laissait plutôt transparaître une indescriptible amicalité. C'était une militaire, comme tous les autres, mais là n'était pas la question, elle sut lui offrir un respect que peu aurait offert à une vulgaire mercenaire et si les quelques mots prononcé plus tôt dans cette immonde salle où Trekkar gémissait encore de douleur sur le sol, elle lui devait la vie, maintenant, les choses dites, les gestes fait, l'avenir décidera du sort qui attendrait les deux femmes à l'avenir. Maxence tourna les talons, direction Traz pour être raccompagnée gentiment à son vaisseau. De la fumée s'échappa de ses narines.

-Joseph.

Termina la blondinette en passant près de lui. Que voulez-vous ? On a pas toujours envie de parler tambouille avec tout le monde, des fois, il fallait apprécier le moment présent, c'est-à-dire, le moment où tout le monde n'attendait qu'une chose, vous voir, soit partir en baissant les yeux, soit morte. Dommage pour eux, la mercenaire ne se trouvait vraiment pas disposer à leur offrir ne serait-ce qu'un quelconque silence, non, à la place, elle termina sa cigarette pour n'en faire qu'un mégot et le jeter au pied d'un soldat au garde à vous. En continuant de marcher, elle maintînt son regard dans le sien avec une haine difficilement oubliable.

-Couché.

Et sur ces belles paroles, elle s'éloigna. Son vaisseau l'attendait. On en venait au moment que toute personne normalement constitué redoutait, le départ, mais surtout, prévenir les proches. Si sa tristesse ébranlait son corps, celles des autres, malgré le mur antipathique que pouvait être la blondinette, lui brûlerai chacun de ses neurones, la faisant lentement glisser vers ce trou sans fin qu'était le pire d'elle-même. Sa main se posa sur la peinture bleue décrépit de son engin, mais elle fixait le vaisseau désormais sans propriétaire de sa sœur et de son frère d'arme. Un hochement de tête lui échappa pendant que Traz lui tendait une puce de crédits.

-Votre part et une compensation pour les proches des défunts.

Lui lança-t-il sèchement alors qu'elle récupérait son dû tout aussi sèchement. Ce sale con devait apprécier savoir que ses compagnons étaient morts, une étrange tension monta entre les deux, prête à exploser.

-Je veux ce vaisseau, elle pointa l'engin, sur Nar Kaaga, sans une seule putain d’égratignure supplémentaire.

Grimpant dans le sien, elle fouilla parmi ses affaires derrière son siège pour en sortir l'holopad d'un menu de restaurant qu'elle avait volé sans aucune raison et le réinitialisé pour y marquer des coordonnées. Elle le jeta ensuite dans les mains du colonel.

-Et si vous pouvez pas, alors contactez-moi, on trouvera un moyen d's'arranger. Si vous pouviez au moins servir à ça.

Le cockpit se referma, n'attendant même pas une quelconque réaction. Elle n'en voulait même pas, de ce vaisseau, mais ne se permettrait pas de le laisser rouiller sur cette planète immonde. Le chasseur passablement bleu se secoua violemment, les réacteurs s'allumèrent, puis, tout juste au moment où le colonel se mit à distance de sécurité suffisante, le chasseur disparut dans les cieux. Ses doigts s'approchèrent du bouton de communication, il fallait les prévenir, il fallait leur dire, tout leur expliquer... allait-elle y arriver ? Sa main préféra se retourner sur les commandes. Elle leur dirait en face.
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Le monde du mercenariat et de manière plus large celui des contrats gris sont toujours plus dangereux et rentables que les autres... Dans la plus part des cas. D'autres étaient de complet guets-apens soit à cause de la dangerosité du contrat en lui-même ou de son commanditaire qui ne comptait pas payer au final.  

Joseph se considérait dans ce milieu comme un vétéran. Il avait pu faire tous les métiers borderlines avec la légalité ou carrément illégale... Mercenaire, chasseur de prime, assassin, explorateur, récolteur de dette... Et il avait eu la "chance" de travailler dans toutes les strates de la société et dans plusieurs différentes sociétés, certaines meilleurs que d'autres... Kajidic huut, sénateur républicain, militaire impérial, indépendant de toute sorte....  
Et malgré tout ce qu'il avait pu faire et à qui il avait fait...

Il n'avait aucune prime sur la tête officielle comme officieuse... 
Pas de groupe criminelle ou de gouvernement qui cherchait à l'éliminer ou se venger d'une quelconque action qu'il avait du faire à leur encontre durant une mission...
Et il gardait une bonne ou au pire neutre relation avec la majorité de ses contracteurs hypothétiques...
Pourquoi ?

Parce qu'il avait toujours fait attention...

Attention lors de ses missions a laisser le moins le moins de preuve, et pas d'indice, possible de son implication dans les affaires. Il était toujours mieux que la personne qui se retrouvait du mauvais coté du bâton pense qu'il en était la cause que d'en avoir une preuve formel. Cela permettait de ne pas avoir de vengeance, en générale, et montrait son efficacité tout en rajoutant de sa réputation dans le milieu...

Attention aussi à toujours garder un partie neutre et sans avis là-dedans et essayer au mieux de rester professionnel et "propre" dans ses relations... Rester respectueux envers son employeur et l'adversaire à abattre était aussi un fait pour lui qui ne pouvait pas amener de tort, tout en lui donnant bonne impression à ses employeurs qui avaient alors plus de chance de le rappeler si besoin se faisaient sentir pour une nouvelle mission...  
Après tout dans ce genre de milieu, il était préférable d'avoir l'air d'une personne à qui l'on pouvait accorder plus de confiance qu'a un porte-blaster que l'on pouvait trouver à tous les coins de planète.

Il ne comprenait donc pas pourquoi Max avait fait tout cela. Si insulter les soldats renégats devant leur Suprême Leader avant de continuer son cirque insolent n'était pas la chose la plus inconcevable à faire... Elle aurait put dire tout autant sans se mettre tout le monde à dos et risquer de se faire exécuter, avec ou sans sommation, sur l'instant. Malgrès tous les regards de haines qu'il pu voir, et quelques commentaires acerbes qu'il avait pu entendre... il pouvait voir la discipline qui régnait dans les rangs dont la présence de leur chef sith en était certainement la cause.

Heureusement pour elle, tout ce qu'il avait pu dire ou faire ne semblait pas être une raison pour la faire abattre, au plus grand plaisir des soldats présents, et elle fut conduit vers la sortie. Poussé de force et avec plaisir certainement.

Joseph quand à lui tiqua quand à la mention d'une mission particulière qui requerrait ses compétences plus qu'expertes. S'il avait attendu le départ de Max pour parler plus en détaille de cela, il y avait fait mention dans la phrase associé de son expertise au combat. Est-ce que c'était une mission d'assassina ? Ou alors d'un assaut sur une zone VIP pour un sabotage ? Est-ce que c'était une mission de traque ? Et si oui qui ? L'Impératrice ?

Dans tous les cas, il ne pu que regarder Maxence lui passer devant lui en la saluant d'un hochement de tête silencieux avant de se poster près de "Darth Night" pour attendre la suite.

Qui dit tache importante dit mission à risque... Qui dit mission à risque dit gros gains...
Il était plus qu'excité de savoir en quoi cela pouvait bien concerner, mais tout cela ne pouvait se voir derrière le masque anonyme d'acier... Ou presque.

La Main de la Force
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Darth Ramken

La silhouette encapuchonnée du nouvel Empereur des Sith vacilla, signe de quelques interférences sur le canal sécurisé des renégats. Intérieurement, Ramken jubilait se laissant même à afficher un léger sourire en forme de rictus au coin de ses lèvres. Toutes ses années de manigances et de supercherie à fomenter un coup d'état magistral s'avéraient enfin payantes. La guerre civile ... sa Guerre était en marche et plus rien ne pourrait l'arrêter.

- Général Magamoth, je compte sur vous pour anéantir la moindre trace de résistance dans le secteur. Je n'ai que faire de prisonniers, Trekkar étant entre nos mains, les autres ne méritent aucune pitié de votre part. Achevez-les immédiatement et sans retenue.

Un ordre que le T’surr ne manquerait pas de respecter à la lettre et non sans un certain plaisir tant il était réputé pour faire couler le sang de ses ennemis.

- Quant à vous deux ... dit-il en se retournant vers le duo. ... il me reste une tâche à vous confier. Si nous voulons maintenir notre domination sur la Caldeira Stygienne, il nous faut consolider notre emprise sur les mondes récemment conquis. Vous irez donc ensemble sur Krayiss, au nord de Khar Delba afin d'aider le Moff Taspacus à établir une stratégie efficace pour contrer la résistance menée par l'Inquisition. Ces vermines doivent être toutes exterminées jusqu'à la dernière !

A croire les récentes nouvelles du front, la situation sur Krayiss était dangereusement instable voir presque chaotique. Bien que Goren Taspacus ai proclamé l'état d'urgence planétaire assez vite après sa prise de pouvoir, il peinait encore à faire respecter l'ordre dans les rues d'Adasmar, la capitale.

- Quant au Moff Taspacus ... s'il s'avère faible et indigne du pouvoir qui lui a été confié ... qu'il périsse de votre main Général Takeda. Vous n'aurez qu'à nommer l'un de ses sous fifres à sa place et vous assurer de son indéfectible loyauté à notre cause. un nouveau sourire de dément se dessina progressivement sur les lèvres du nouvel Empereur dont les yeux injectés de sang fixaient ses deux interlocuteurs face à lui. Vous accompagnerez le Général Takeda dans sa tâche mandalorien. Croyez bien qu'il n'existe aucun prix qui m'est impossible de payer. A votre retour je récompenserai votre Clan par un présent d'une grande valeur ...

De son côté, le Prince Asmodan toisait les deux individus de son regard froid mais animé par le Côté Obscur.

- Et toi je t'attends sur Ziost le plus tôt possible. lui cracha violemment Ramken comme s'il parlait à un vulgaire laquais de bas étage. Il te faut désormais accomplir une mission bien au delà des frontières impériales. Mais saches que cette fois ... l'échec ne sera pas une option. et l'hologramme disparu suivi de près par celui d'Asmodan quelques secondes plus tard.

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HRP : La première rencontre avec Darth Ramken est à présent terminée. Il vous est toujours possible de publier un dernier message pour clôturer le RP de votre côté, en revanche vous l'aurez compris, il fait le lien avec la mission pour laquelle vous vous êtes dors et déjà inscris [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].
Bonne continuation à tous !
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