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# [Taskeed] La douleur de la renaissance (pv Aoi Takeda) - Dim 6 Sep 2020 - 17:16
La nuit régnait sur la pauvre planète de Taskeed. Ce petit monde désolé était battu par les vents et la pluie diluvienne. Un monde tel que Darth Khorog les appréciait. Le Grand Inquisiteur s’était relevé de son siège, sa navette venait d’atterrir. Il avait fait un long voyage depuis le Temple de Raxus pour faire régler la question qui le préoccupait ici. Taskeed était un monde en cours de réhabilitation. Une petite réussite en si peu de temps. Il lui tardait de voir les résultats. A ses côté le pilote de la navette ouvrir la porte qui donna sur l’extérieur détrempé. A l’extérieur, un humain d’âge mur, en uniforme militaire se tenait droit tant bien que mal. L’humain était flanqué de deux soldats au garde à vous.
- Mon seigneur, je suis le commandant Baldis, bienvenu à l’Avant-Poste Militaire XV6-01 ! Venez vite Seigneur Khorog, l’orage ne va pas tarder !
Alors que le ciel semblait déjà plus obscur de seconde en seconde, un éclair zébra le ciel, illuminant pendant un bref instant les environs. Il se trouvait bien au centre d’un avant-poste. Des soldats, l’échine courbé sous la puissance du vent, se cramponnaient à leurs postes et leurs armes en mains, scrutant l’horizon.
- Très bien Commandant, je vous suis.
L’humain se dépêcha d’avancer, ils parcoururent rapidement la vingtaine de mètres qui les séparaient de la porte qui s’ouvrit automatiquement sur leur passage. L’intérieur était blanc, propre, neuf. L’air sentait l’oxygène traité et les produits d’entretiens. C’est à croire que l’Avant-Poste venait juste d’être mis en fonction. Le seigneur Sith suivit le Commandant jusqu’à un vaste bureau, le sien sans doute. Il proposa un siège au Grand Inquisiteur avant de prendre place lui aussi. Par politesse il sorti deux verres et une bouteille d’alcool mais le draethos déclina.
- Commandant Baldis, cet endroit donne l’impression d’être neuf.
- Oui seigneur Khorog, c’est le cas. Jusqu’alors nous avions nos quartiers à la colonie, à 100 km de là. Mais depuis plusieurs mois maintenant, nous avons emménagé ici. Cet endroit nous sert à nous déployer pour contrôler la région. Cette planète est étonnamment, mais vous le savez puisque c’est pour cela que vous êtes ici.
Le draethos prit le temps d’observer l’endroit, il n’y avait presque aucune décoration. C’était spartiate et très utilitaire. Seules les décorations militaires du commandant et ses trophées de guerre étaient exposés. Le Sith hocha la tête satisfait. Il retourna son attention vers Baldis et demandant :
- Comment se porte cette colonie ?
- Taskeed-Central ? Oh la capitale est bien portante. Nous au cours des trois derniers mois, plus nous avons enregistré une hausse des immigrations de plus de 10% par rapport à d’habitude. Nous commençons en tester les agricultures intensives sous serres et les premières mines de forage ont été ouvertes il y a cinq mois. La planète ne servait pas aux hutts sauf pour entreposer des marchandises illégales. Ces entrepôts nous servent encore mais ils ne sont pas sûr. Sans parler du cratère, cette région est très difficile d’accès. Les communications y sont impossibles. C’est là que se trouve leur base, dans une ancienne petite forteresse qu’avait construit un hutt il y a quelques temps.
Le Commandant prit une gorger d’alcool avant de reprendre.
- Les gangsters qui se sont installés dans le Cratère, font beaucoup de ravages. Ils sont fédérateurs et attires les opposants au régime impérial. Rien que le mois dernier ils ont endommagé l’un de nos générateurs d’énergie. Il nous a fallu du temps pour le réparer. Le Gouverneur Verdias ne cesse de râler et d’accuser tout le monde. Il va venir d’ailleurs. En fait ils ne devraient plus tarder.
- Qui va venir ?
- Oh vous savez bien, vous aviez demander l’aide de Dame Aoi Takeda je crois, elle est en route pour le débriefing. D’ailleurs je vois sur mon terminal qu’elle entre dans l’atmosphère. Le gouverneur lui ne devrait pas tarder à se poser aussi, sa navette se pose sur la piste n°3.
Le Grand Inquisiteur se leva alors et demanda où se déroulerait la réunion.
- Oh mais dans la salle de débriefing, si vous voulez prendre de l’avance, elle est au troisième niveau, au sous-sol vous y retrouverez le Maître Inquisiteur Teirins. Moi je vais accueillir le gouverneur et Dame Night.
Le draethos hocha sa tête d’alien et prit la direction du troisième niveau inférieur. Les deux premiers concernaient un centre d’entraînement et des quartiers de vie des soldats. C’était presque une base militaire et non pas un avant-poste. Le Sith était satisfait de ces installations. Lorsque enfin il parvint au troisième niveau, la porte s’ouvrit sur une vaste salle circulaire. Au centre un projecteur holographique imposant projetait l’image de la planète et sa seule ville, Taskeed-Central. Un homme se tenait devant l’image et l’observait. Darth Khorog s’avança et salua l’Inquisiteur Teirins qui se plia en deux devant son supérieur.
- Maître Khorog. Je suis très heureux de voir. Soyez bénis par les Seigneurs Noirs.
Le Sith sourit, Teirins était un mirialan très zélé, il avait aidé Darth Khorog lorsqu’il n’était qu’un Haut Inquisiteur et qui, pendant quatre ans, s’était attelé à la totale purification des éléments perturbateurs au sein de l’Inquisition.
- Darth Teirins, je suis aussi très satisfait de vous voir ici. J’ai besoin d’alliés sûr pour m’occuper de ces sauvages.
- Maître Khorog, je tiens à vous dire que je vous serai éternellement reconnaissant de l’honneur que vous m’avez fait. Être à la tête du Temple Sith de Taskeed, c’est une tâche ardue mais enrichissante.
En effet, Darth Khorog avait nommé le Maître Inquisiteur à la tête du Temple Sith de Taskeed. Une action anodine en apparence mais déterminante en vérité. Car le Clergé Sith gérait beaucoup de chose dans la vie des citoyens de l’Empire, et l’Inquisition en était la branche la plus militaire. C’était ce dont avait besoin cette petite planète en plein développement.
- J’ai entendu dire que Dame Takeda allait venir nous aider.
- Oui c’est vrai, j’ai fait appel à elle. Pourquoi vous la connaissez ?
- De réputation seulement, ce n’est pas un ami du Clergé mais elle est loyale et efficace.
Le Sith n’eu pas le temps d’approuver que déjà le porte derrière lui s’ouvrit. Le commandant entra accompagné d’un petit homme maigre aux cheveux gris, sans doute le gouverneur Verdias, qui se fendit d’un large sourire et salua le Grand Inquisiteur tel que le protocole l’exigeait. Puis une ravissante Dame Sith suivit, sabre laser à la ceinture et le regard pénétrant. C’était Darth Night, alias Aoi Takeda.
Invité
# Re: [Taskeed] La douleur de la renaissance (pv Aoi Takeda) - Dim 6 Sep 2020 - 21:23
Si Aoi s'occupait rarement d'affaire intérieure, il arrivait parfois que certains mouvements criminels exige une réponse militarisée disposant d'une plus grande puissance de feu. Elle avait parfois déployer ses chars afin de pouvoir combattre des criminels affiliés aux Cartels des Hutts ou d'autres organisations criminelles qui avaient eue le malheur de vouloir s'opposer de façon trop frontale a l'Empire. Il s'agissait généralement d'opération simple, ou l'on appliquait une puissance de feu bien trop grande pour la résistance des cibles, une bonne occasion d'offrir un entraînement au tir au troupes. Mais l'affaire du jour était réellement très particulière : elle avait été invitée par l'Inquisition a participer a la purge d'une cellule criminelle installée sur un mode en cours de colonisation : Taskeed. Ce n'était pas une requête banale, le peu d'amour qu'Aoi apportait au dogme était de notoriété publique et généralement, les Inquisiteurs essayaient d'éviter d'avoir recours a elle. Mais elle allait devoir se faire au fait qu'en étant désormais une Dame Sith, elle avait acquis une certaine célébrité et que, de la même façon qu'elle essayait de jauger les individus, savoir a qui elle pouvait faire confiance et qui elle devait au contraire surveiller, d'autre allait agir de la même façon avec elle.
Le Clergé suivait son propre agenda et avait ses propres problèmes. Il était fort possible qu'on l'avait demander en renfort pour s'assurer qu'elle ne poserait pas de problème, mais il restait la possibilité que le problème exige des compétences particulière : soit l'Inquisition recherchait des conseils stratégique, soit ses compétences au sabre-laser : Takeda s'était taillée une solide réputation dans le domaine du duel et son Makashi disposait d'une certaine célébrité : si les criminels abritaient des Jedi Noirs ou des traîtres, sa présence était tout a fait justifiée. Sa position lui aurait permis théoriquement de refuser la demande, mais elle ne voyait aucun intérêt a offrir une mauvaise image d'elle même et faire a l'Inquisition un affront qui ne ferait que lui offrir des munitions contre elle : de plus, en ses temps de paix ennuyeux, elle pouvait profiter de l'occasion pour offrir un entraînement a son corps comme son esprit, a défaut d'un véritable défi digne de son rang. Elle envoya un message en indiquant qu'elle serait présente a l'heure prévu, demanda la préparation d'une navette pour se rendre jusqu'à Taskeed, puis se prépara avant de rejoindre le spatioport afin d'être présentable, il était préférable de ne pas faire de faute de goût vestimentaire lorsque l'on partait a la rencontre d'un Inquisiteur aussi haut placé dans la hiérarchie que Darth Khorog.
Le meilleur moyen de ne pas se tromper était encore d'adopter l'uniforme standard de l'armée : celui-ci était bien taillée, souligner sans trop insister sa silhouette et permettre d'installer ses armes confortablement, un pistolet blaster d'ordonnance qui ne lui servait jamais, mais faisait partie du règlement standard des officiers, et bien entendu son sabre-laser a poignée recourbée, symbole de son appartenance a l'Ordre Sith et son arme de prédilection. Elle ajouta la casquette, Taskeed avait la réputation d'être un monde a la météo peu clémente et cela pouvait donc être utile. Une fois qu'elle fut satisfaite de son accoutrement, elle fit appeler son officier d'ordonnance, qui l'accompagnait dans tous ses voyages en qualité de générale, puis le retrouva sur le spatioport ou ils embarquèrent dans une navette pour rejoindre le point de rendez-vous. Asano Nakajima était également originaire de Listehol. S'il n'avait pas l'imagination de sa supérieure, il s'agissait d'un officier capable qui se fiait a son flair et savait prendre les bonnes décisions. Il était encore jeune, mais Aoi lui prédisait un brillant avenir, raison pour laquelle elle avait choisit de le prendre a son service en tant qu'ordonnance : elle lui enseignait sa doctrine afin que cette dernière se perpétue et même s'améliore avec du sang neuf.
Si elle avait été une femme superstitieuse, elle aurait considérer que son arrivée sur Taskeed était de mauvaise augure : lorsque la navette fut immobilisée, elle se retrouva sous l'orage et la pluie battante. Mais elle ne s'en émeut guère et salua l'officier venu l'accueillir d'un garde a vous martial auquel il répondit sans aucune fausse note, preuve qu'il s'était acclimaté a cette pluie battante. Le lieu était une base militaire, cela ne faisait aucun doute : l'Inquisition devait tenir a ce monde, elle avait mis les petits plats dans les grands, peut-être même était-ce trop pour un monde de cette importance, mais c'était difficile a estimer avant d'avoir assister au briefing d'avant mission. Prévoyante, elle avait porter un grand manteau gris afin de se couvrir du mauvais temps et suivit l'officier a l'intérieur du complexe : il fallait descendre au troisième niveau pour atteindre la salle de briefing. Elle y retrouva Darth Khorog, dont l'importance au sein de l'Empire avait rendu son visage célèbre, ainsi qu'un autre Inquisiteur et un homme dont l'uniforme indiquait qu'il s'agissait du gouverneur local, les décorations ne trompaient pas sur sa nature. Elle fit un garde a vous martial, puis se présenta rapidement.
« Seigneur Khorog, je suis le Général Takeda, et voici mon aide de camp, le Lieutenant Nakajima. Que puis-je faire pour vous être utile ? »
Pour elle, c'était une bonne façon d'entrer dans le vif du sujet et débuter le briefing : femme d'action, Aoi savait se soumettre au protocole lorsque c'était nécessaire, mais Khorog avait la réputation d'être un homme capable de négocier comme d'agir : lui montrer un aspect volontaire semblait la meilleure façon d'établir un contact de confiance a ses yeux.
Le Clergé suivait son propre agenda et avait ses propres problèmes. Il était fort possible qu'on l'avait demander en renfort pour s'assurer qu'elle ne poserait pas de problème, mais il restait la possibilité que le problème exige des compétences particulière : soit l'Inquisition recherchait des conseils stratégique, soit ses compétences au sabre-laser : Takeda s'était taillée une solide réputation dans le domaine du duel et son Makashi disposait d'une certaine célébrité : si les criminels abritaient des Jedi Noirs ou des traîtres, sa présence était tout a fait justifiée. Sa position lui aurait permis théoriquement de refuser la demande, mais elle ne voyait aucun intérêt a offrir une mauvaise image d'elle même et faire a l'Inquisition un affront qui ne ferait que lui offrir des munitions contre elle : de plus, en ses temps de paix ennuyeux, elle pouvait profiter de l'occasion pour offrir un entraînement a son corps comme son esprit, a défaut d'un véritable défi digne de son rang. Elle envoya un message en indiquant qu'elle serait présente a l'heure prévu, demanda la préparation d'une navette pour se rendre jusqu'à Taskeed, puis se prépara avant de rejoindre le spatioport afin d'être présentable, il était préférable de ne pas faire de faute de goût vestimentaire lorsque l'on partait a la rencontre d'un Inquisiteur aussi haut placé dans la hiérarchie que Darth Khorog.
Le meilleur moyen de ne pas se tromper était encore d'adopter l'uniforme standard de l'armée : celui-ci était bien taillée, souligner sans trop insister sa silhouette et permettre d'installer ses armes confortablement, un pistolet blaster d'ordonnance qui ne lui servait jamais, mais faisait partie du règlement standard des officiers, et bien entendu son sabre-laser a poignée recourbée, symbole de son appartenance a l'Ordre Sith et son arme de prédilection. Elle ajouta la casquette, Taskeed avait la réputation d'être un monde a la météo peu clémente et cela pouvait donc être utile. Une fois qu'elle fut satisfaite de son accoutrement, elle fit appeler son officier d'ordonnance, qui l'accompagnait dans tous ses voyages en qualité de générale, puis le retrouva sur le spatioport ou ils embarquèrent dans une navette pour rejoindre le point de rendez-vous. Asano Nakajima était également originaire de Listehol. S'il n'avait pas l'imagination de sa supérieure, il s'agissait d'un officier capable qui se fiait a son flair et savait prendre les bonnes décisions. Il était encore jeune, mais Aoi lui prédisait un brillant avenir, raison pour laquelle elle avait choisit de le prendre a son service en tant qu'ordonnance : elle lui enseignait sa doctrine afin que cette dernière se perpétue et même s'améliore avec du sang neuf.
Si elle avait été une femme superstitieuse, elle aurait considérer que son arrivée sur Taskeed était de mauvaise augure : lorsque la navette fut immobilisée, elle se retrouva sous l'orage et la pluie battante. Mais elle ne s'en émeut guère et salua l'officier venu l'accueillir d'un garde a vous martial auquel il répondit sans aucune fausse note, preuve qu'il s'était acclimaté a cette pluie battante. Le lieu était une base militaire, cela ne faisait aucun doute : l'Inquisition devait tenir a ce monde, elle avait mis les petits plats dans les grands, peut-être même était-ce trop pour un monde de cette importance, mais c'était difficile a estimer avant d'avoir assister au briefing d'avant mission. Prévoyante, elle avait porter un grand manteau gris afin de se couvrir du mauvais temps et suivit l'officier a l'intérieur du complexe : il fallait descendre au troisième niveau pour atteindre la salle de briefing. Elle y retrouva Darth Khorog, dont l'importance au sein de l'Empire avait rendu son visage célèbre, ainsi qu'un autre Inquisiteur et un homme dont l'uniforme indiquait qu'il s'agissait du gouverneur local, les décorations ne trompaient pas sur sa nature. Elle fit un garde a vous martial, puis se présenta rapidement.
« Seigneur Khorog, je suis le Général Takeda, et voici mon aide de camp, le Lieutenant Nakajima. Que puis-je faire pour vous être utile ? »
Pour elle, c'était une bonne façon d'entrer dans le vif du sujet et débuter le briefing : femme d'action, Aoi savait se soumettre au protocole lorsque c'était nécessaire, mais Khorog avait la réputation d'être un homme capable de négocier comme d'agir : lui montrer un aspect volontaire semblait la meilleure façon d'établir un contact de confiance a ses yeux.
Darth Khorog
# Re: [Taskeed] La douleur de la renaissance (pv Aoi Takeda) - Jeu 17 Sep 2020 - 20:59
Le Sith tacha de se montrer le moins agressif possible. Il lui venait souvent le ton de l’accusation et de la colère. Mais c’était un seigneur Sith et il savait se maîtriser. Néanmoins, il avait devant lui une femme habillé tel un soldat. C’était assez déroutant. Seul le sabre laser indiquait qu’elle était une seigneur Sith. Un choix vestimentaire très étonnant. Les seigneurs Sith n’étaient pas contraint de porter un tel uniforme … Le Grand Inquisiteur en conclut que son profil psychologique était correct, en fin de compte. Il tenta de ne pas laisser la colère remonter en lui. Il afficha un visage impassible à la Sith qui se présentait à lui. Il lui fit signe de s’approcher.
Toujours au même endroit, le draethos attendit que Aoi Takeda s’approche. Il lui fit signe de s'asseoir.
- Prenez un siège, Général Takeda. Nous allons discuter de l’opération qui nous concerne. Ce n’est pas grand-chose mais nous pourrions aller plus vite à deux. Bien, inutile de s'appesantir plus longtemps.
Le Sith se tourna vers le Maître Inquisiteur Teirin et ce dernier prit la parole.
- Tout d’abord, sachez que nos soldats sont déjà sur site. Ils n’attendent que nous pour lancer le début de l’opération. Dame Takeda, vous et le seigneur Khorog allez intervenir sur place.
L’homme interagit avec le panneau de commande de l’holoprojecteur et la planète projetée par celui-ci bougea. La projection effectua un zoom sur cratère colossal.
- Ce que vous voyez là c’est le cratère de Pentakus. Il n’est pas naturel et il émet un puissant champ magnétique qui perturbe tous les capteurs. C’est ici que les ennemis qui nous occupent se sont logés.
Le Maître Inquisiteur leva une main, comme pour souligner une évidence.
- Je sais très bien de quoi ça à l’air, mais ces mercenaires sont très bien installés. Ils bénéficient du financement des Hutts et sont très bien armés. Nous avons aussi acquis de source sûre qu’ils sont dirigés par deux Jedi Noirs.
Une nouvelle fois il appuya sur un bouton et l’holoprojecteur afficha une image différente. Deux visages apparurent, le premier était un homme d’âge mûr, un humain plutôt séduisant avec les cheveux courts et une barbe soigneusement travaillée. Le second était un bith au visage scarifié.
- Le premier est Garid Sara, un maître d’arme Jedi qui a dégénéré au cours des années de guerre avec la République. C’est un psychopathe qui s’est mis à écorcher vif les prisonniers. Il est acoquiné avec un ancien seigneur Sith, Darth Rryok. Ce dernier était un général autrefois, mais il a mal tourné lors de l'avènement de Darth Ynnitach. Les Rebelles Sith sont peut-être dispersés mais lui tente de les faires renaîtres.
Darth Khorog se retourna sur son siège. Il avait déjà lu le rapport de mission. Il se demandait comment ces deux individus pouvaient œuvrer de concert. Ils étaient issus de deux ordres radicalement opposés. Darth Rryok avait été un homme pieux et un vrai Sith avant sa chute. Aujourd’hui il en était réduit à se battre aux côtés de Pirates et autres dégénérés de cette partie de l’Espace.
- Ces deux individus dirigent ces mercenaires. Ils ont deux vaisseaux, une corvette républicaine de classe Thranta et enfin un transporteur hutt modifié tout droit sorti des usines du kajidic Qunaalac. Ils ont beaucoup de pirates. Pour l’essentiel des déserteurs de l’Empire et de la République. C’est un beau bordel là-dedans. Ils causent de gros problèmes ici sur Taskeed. Ces mercenaires se font appelés les “Crocs d’Artorias”.
L’holoprojecteur afficha une zone non loin du cratère.
- Vous allez rejoindre nos soldats qui sont postés ici, à couvert. Ils surveillent l’ennemi depuis plusieurs heures déjà et n’attendent que vous. Nous avons à disposition tout un bataillon, soit 576 soldats, le Major Nurlgos est déjà aux commandes. Nous avons une couverture aérienne et un croiseur Vigilance en orbite, comme vous le savez. Nous avons aussi la possibilité de déployer des marcheurs KX-7 et deux chars à répulseurs. Des AX-110 Zyn modifiés si ma mémoire est bonne. Ils viennent de notre première usine de blindés ouverte il y a peu sur Raxus Secundus maître Khorog. Des chars estampillé “Clergé Sith” !
Ah oui, effectivement, Darth Khorog avait souvenance d’un tel projet. L’un des premiers avec l’intégration de Raxus à l’Empire des Sith. L’Usine était sous le patronage du Maître des Forges bien sûr, mais c’était le Clergé Sith qui en avait la garde et le bénéfice. La Manufacture de construction de Droïde était également en phase finale de construction.
- Très bien, c’est un dispositif pour ce monde, mais j'espère qu'il sera suffisent. Il me tarde de voir nos chars à l’œuvre. Ont-ils été modifiés ?
- Légèrement mon seigneur. Le Maître des Forges à accepter une amélioration du blindage et de la manœuvrabilité. Et surtout, ils ont un scanner plus poussé, suffisamment pour nous permettre de discerner quelque chose dans cette purée de pois magnétique. Nous avons aussi des droïdes lourd mais le cratère perturbe les signaux. C’est impossible de les coordonner depuis ici hélas.
Darth Khorog acquiesca.
- Ce n’est pas grand-chose, si nous devons faire face à tant de résistance. Avez-vous des plans à nous proposer ?
Darth Teirins s’inclina respectueusement.
- Oui seigneur, nous avons repérés deux failles dans le dispositif de ce bunker. Il a été construit en suivant une méthode standard des hutts d’il y a trois siècles. Leur bunker dispose d’aération suffisamment grande pour laisser passer une personne à la fois accroupis. Ces dispositifs ne semblent pas surveillés ni entretenus. Nos éclaireurs émettent l’hypothèse que les criminels ignorent son existence. Moi je pense qu’il s’agit d’un piège. Néanmoins, il y a une autre possibilité, celle de passer par les sous-sols.
Le draethos ne fit rien, laissant son interlocuteur continuer.
- C’est un cratère de nature inconnu, si ce n’est qu’il fut fait par une explosion massive. Le bunker est construit sur un site instable par nature et la géologie n’en fait qu’à sa tête dans leur secteur. Une brèche dans la roche donne sur un sentier étroit. Un passage qui peut être emprunter le long d’un cours d’eau souterrain.
Puis il afficha l’image du bunker vu de l’extérieur.
- Ou sinon on attaque de front. Comme vous pouvez le voir le Bunker dispose de plusieurs niveaux, des postes de tirs avec des postes de mitrailleuses, deux canons anti-aériens, un terrain miné et des tranchés pour repousser les assauts terrestres. Il y aussi une porte blindée. Nous avons les outils pour la forcer mais son épaisseur demanderait vingt minutes au minimum. Je doute qu’ils nous laissent faire.
Darth Khorog contemplait cette forteresse. C’était complètement invraisemblable.
- Mais qu’est-ce que c’est que cet endroit ? demanda le gouverneur Verdias. Depuis quand les brigands disposent de tels infrastructures militaires ?
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Le Maître Inquisiteur répondit :
- C’est un ancien bunker Hutt. Nous ignorons lequel l’a faite construire, mais c’est évident qu’il s’agit d’un entrepôt secret. Il existe un grand hangar non loin de là. C’est une ouverture possible parce qu’on pense qu’un passage mène au Bunker depuis là mais l’endroit est lourdement protégé et surveillé. C’est là-bas qu’ils posent leurs navettes.
Le Grand Inquisiteur réfléchit quelques instants. Puis il s’adressa à Aoi Takeda.
- Qu’en pensez-vous ? Avez-vous une idée Général Takeda ?
Invité
# Re: [Taskeed] La douleur de la renaissance (pv Aoi Takeda) - Dim 20 Sep 2020 - 18:06
Lorsqu'elle pris place dans la salle de briefing, Aoi abandonna sa casquette d'officier pour la poser sur la table avant de croiser les bras sous sa poitrine et se concentrer sur les informations dont disposait les officiels dirigeant ce monde. Si Khorog était présent en personne et qu'on avait même fait déplacer un autre Seigneur Sith, cela signifiait que l'affaire était considérée comme le clergé comme importante. Dès le début, Aoi remarqua une faille dans le dispositif défensif adverse : en s'installant au fond du cratère, l'ennemi abandonnait les hauteurs, pourtant stratégique, a un assiégeant potentiel : une preuve que cet édifice fut construit par des criminels et non des militaires, a moins que l'officier qui avait choisit cet endroit soit le plus incompétent du monde. Dans l'esprit de l'officier, il y avait déjà plusieurs points a exploiter dans cette faille immense du dispositif défensif adverse, mais il lui fallait plus d'information. Malheureusement, le champ magnétique signifiait qu'il n'y aurait aucune photo de drone et l'Inquisition n'avait pas cru bon, ou tout simplement pas songer, a envoyer des équipes de reconnaissance discrète pour photographier les lieux, comme on le faisait en des temps plus reculées. C'était dommage, mais pas une difficulté insurmontable en soit.
Les criminels qui se dissimulaient dans cette base était des mercenaires dirigé par deux Jedi Noirs, un ancien Jedi et un ancien général Sith, une information qui laissa Aoi de marbre. Malheureusement, tous les officiers n'étaient pas originaire de Listehol et n'avait pas la politesse de se faire Seppuku lorsqu'ils déshonorent leurs clans. Visiblement, si l'affaire était financée par les Hutts, les mercenaires étaient composé de pirate originaire aussi bien de la République que de l'Empire. C'était une information intéressante, car cela signifiait que s'il perdait le contrôle de la situation, ils allaient au fur et à mesure commencé à se soupçonner mutuellement. L'on oublie pas si facilement les vieilles rancœurs, et les mercenaires originaires de faction rivales avaient toujours tendance à se surveiller du coin de l’œil. A moins que les deux Jedi Noirs furent capable d'instaurer un semblant de discipline, ce qui était fort peu probable, car les Jedi Noirs eux-mêmes étaient réputé pour leur absence de notion d'ordre, les divisions se révélerait si la situation devenait trop périlleuse pour eux. Elle ne fit aucun commentaire sur la notion de « rebelle Sith », cette dernière étant particulièrement malléable selon les intérêts du pouvoir en place, surtout chez les Seigneurs Sith, et elle n'était pas ici pour parler politique.
Les forces disponibles semblaient suffisante a Aoi afin de mener cette mission : un bataillon au complet, quelques marcheurs de combats et deux chars répulseurs, de quoi mener un coup de main comme celui-ci. Que le clergé soit capable de se procurer ce genre de matériel avait quelque chose d'absurde, alors que sa mission était une mission de maintien de l'ordre et non d'opération contre des armées adverses, mais Aoi avait compris que ce dernier étendait son influence et entendait peser sur tout ce qu'il pourrait, ce qui sous entendait qu'il avait besoin de force armée comparable à des soldats pour raffermir sa position. Cela ne lui plaisait pas, car elle pensait qu'il s'agissait d'un gâchis de ressource, mais elle s'en contentera pour l'instant, car l'opération serait simplifiée par cette présence d'une puissance de feu supérieure capable de venir à bout de nombreux obstacle. Elle attendit en silence l'exposé des plans possible et se rangea rapidement à l'idée que les conduits d'aérations étaient sans doute des pièges et qu'il valait mieux abandonner l'idée de s'en servir. L'idée d'exploiter les sous terrains semblaient plus prometteur, le cours d'eau pouvant même couvrir les bruits de pas des soldats qui seraient chargés de passer par là.
L'assaut frontal en revanche n'avait pas les faveurs de la générale : passer par les mitrailleuses blaster, les mines et les obstacles n'était clairement pas sa tactique favorite. Nombre de Sith aurait simplement choisi cette voie, la plus directe et brutale, sans même réfléchir, car c'était encore, même après dix années de conflits, la doctrine la plus répandue au sein de l'armée. Le grand Hangar en revanche était une cible importante, car il était le lieu de retraite de l'adversaire. Il fallait envisager qu'il essaye de prendre la fuite et donc prévoir des contre-mesures pour s'en prémunir. Lorsqu'on lui demanda enfin son avis, Aoi Takeda avait déjà construit un scénario en tête. Elle se leva, puis se pencha sur l'hologramme et déplaça quelques drapeaux, tout en débutant une explication sur la stratégie qui lui semblait la plus rentable : combinaison de manipulation sur la psychée de l'ennemi, multiplication des routes d'attaques possible et couper la retraite adverse pour s'assurer que leurs adversaires ne s'en remettront pas.
« Traditionnellement parlant, l'armée préfère systématiquement faire usage de l'assaut de masse. N'importe lequel de mes collègues aurait simplement conclu que l'assaut frontal était la seule solution, et défoncer la porte du Bunker avec la puissance de feu supérieure des chars de combats. Toutefois, si nous faisons cela, nous allons essuyer des pertes inutilement et notre ennemi s'échappera par le hangar, nous faisant subir une défaite tactique humiliante. Nous pouvons en revanche créer l'illusion d'un assaut massif en plaçant nos artilleurs hors de portée de leur armes, dissimulée sur les hauteurs du cratère. Dissimuler une base dans une cuvette est, militairement parlant, ridicule : nous avons les hauteurs pour les observer et installer notre artillerie : si vous avez doter votre bataillon des mortiers de dotation des divisions d'infanterie militaire, c'est ici qu'il faudra les placer, et il faudra ordonner un tir de barrage sur le bunker a partir de 15 minutes avant que nous ne nous mettions en mouvements »
Continuant de déplacer des marqueurs d'unité, elle choisit celui la désignant, celui désignant Khorog et enfin celui de l'officier commandant le bataillon, son escouade de commandement et une compagnie entière qu'elle plaça au niveau du souterrain avant de reprendre la parole
« Nous constituerons une force d'élite qui empruntera le souterrain. Moi et le Seigneur Khorog prendrons la tête afin de couvrir nos hommes avec nos sabres-lasers. Le cours d'eau et le barrage de mortier couvrira notre approche. Il faudra ensuite investir la base en frappant vite et fort. Nous devrions semer la panique chez les mercenaires et leur provenance multiple pourrait même causer une mésentente et une mutinerie parmi nos adversaires, ce qui nous offrira des opportunités supplémentaires. Il faudra tenter d'intercepter les deux Jedi Noirs et les éliminer rapidement, la bataille se terminera sans doute dès qu'ils seront mort. Mais l'on ne peut écarter la possibilité qu'ils fassent preuve de couardise et s'enfuit vers le hangar. C'est ici qu'intervient notre troisième force »
Elle déplace encore quelques symboles holographique, puis reprend.
« Nos marcheurs de combat devront être déployée en couverture des deux chars, devant eux et sur leurs flancs, avec une escorte d'infanterie pour prendre le hangar pendant que nous investissons le bunker. Même s'il est lourdement défendu, la puissance de feu supérieure et la vitesse de nos véhicules devraient permettre d'en venir à bout rapidement. Dans l'idéal, il faudrait demander au Croiseur Vigilance de se placer au-dessus de cette zone afin de pouvoir accompagner l'assaut d'une frappe orbitale sur le hangar pour écraser les défenseurs et les démoraliser. Si cela ne fonctionne pas, il pourra intercepter le vaisseau adverse dans sa fuite avant qu'il n'entre en hyper-espace et terminera la mission. Si j'étais en charge de la stratégie de cette opération, voilà comment je procéderais. »
Elle laissa tous les intervenants méditer sur sa proposition en reprenant place, espérant avoir été assez claire et convaincante pour convaincre son auditoire.
Les criminels qui se dissimulaient dans cette base était des mercenaires dirigé par deux Jedi Noirs, un ancien Jedi et un ancien général Sith, une information qui laissa Aoi de marbre. Malheureusement, tous les officiers n'étaient pas originaire de Listehol et n'avait pas la politesse de se faire Seppuku lorsqu'ils déshonorent leurs clans. Visiblement, si l'affaire était financée par les Hutts, les mercenaires étaient composé de pirate originaire aussi bien de la République que de l'Empire. C'était une information intéressante, car cela signifiait que s'il perdait le contrôle de la situation, ils allaient au fur et à mesure commencé à se soupçonner mutuellement. L'on oublie pas si facilement les vieilles rancœurs, et les mercenaires originaires de faction rivales avaient toujours tendance à se surveiller du coin de l’œil. A moins que les deux Jedi Noirs furent capable d'instaurer un semblant de discipline, ce qui était fort peu probable, car les Jedi Noirs eux-mêmes étaient réputé pour leur absence de notion d'ordre, les divisions se révélerait si la situation devenait trop périlleuse pour eux. Elle ne fit aucun commentaire sur la notion de « rebelle Sith », cette dernière étant particulièrement malléable selon les intérêts du pouvoir en place, surtout chez les Seigneurs Sith, et elle n'était pas ici pour parler politique.
Les forces disponibles semblaient suffisante a Aoi afin de mener cette mission : un bataillon au complet, quelques marcheurs de combats et deux chars répulseurs, de quoi mener un coup de main comme celui-ci. Que le clergé soit capable de se procurer ce genre de matériel avait quelque chose d'absurde, alors que sa mission était une mission de maintien de l'ordre et non d'opération contre des armées adverses, mais Aoi avait compris que ce dernier étendait son influence et entendait peser sur tout ce qu'il pourrait, ce qui sous entendait qu'il avait besoin de force armée comparable à des soldats pour raffermir sa position. Cela ne lui plaisait pas, car elle pensait qu'il s'agissait d'un gâchis de ressource, mais elle s'en contentera pour l'instant, car l'opération serait simplifiée par cette présence d'une puissance de feu supérieure capable de venir à bout de nombreux obstacle. Elle attendit en silence l'exposé des plans possible et se rangea rapidement à l'idée que les conduits d'aérations étaient sans doute des pièges et qu'il valait mieux abandonner l'idée de s'en servir. L'idée d'exploiter les sous terrains semblaient plus prometteur, le cours d'eau pouvant même couvrir les bruits de pas des soldats qui seraient chargés de passer par là.
L'assaut frontal en revanche n'avait pas les faveurs de la générale : passer par les mitrailleuses blaster, les mines et les obstacles n'était clairement pas sa tactique favorite. Nombre de Sith aurait simplement choisi cette voie, la plus directe et brutale, sans même réfléchir, car c'était encore, même après dix années de conflits, la doctrine la plus répandue au sein de l'armée. Le grand Hangar en revanche était une cible importante, car il était le lieu de retraite de l'adversaire. Il fallait envisager qu'il essaye de prendre la fuite et donc prévoir des contre-mesures pour s'en prémunir. Lorsqu'on lui demanda enfin son avis, Aoi Takeda avait déjà construit un scénario en tête. Elle se leva, puis se pencha sur l'hologramme et déplaça quelques drapeaux, tout en débutant une explication sur la stratégie qui lui semblait la plus rentable : combinaison de manipulation sur la psychée de l'ennemi, multiplication des routes d'attaques possible et couper la retraite adverse pour s'assurer que leurs adversaires ne s'en remettront pas.
« Traditionnellement parlant, l'armée préfère systématiquement faire usage de l'assaut de masse. N'importe lequel de mes collègues aurait simplement conclu que l'assaut frontal était la seule solution, et défoncer la porte du Bunker avec la puissance de feu supérieure des chars de combats. Toutefois, si nous faisons cela, nous allons essuyer des pertes inutilement et notre ennemi s'échappera par le hangar, nous faisant subir une défaite tactique humiliante. Nous pouvons en revanche créer l'illusion d'un assaut massif en plaçant nos artilleurs hors de portée de leur armes, dissimulée sur les hauteurs du cratère. Dissimuler une base dans une cuvette est, militairement parlant, ridicule : nous avons les hauteurs pour les observer et installer notre artillerie : si vous avez doter votre bataillon des mortiers de dotation des divisions d'infanterie militaire, c'est ici qu'il faudra les placer, et il faudra ordonner un tir de barrage sur le bunker a partir de 15 minutes avant que nous ne nous mettions en mouvements »
Continuant de déplacer des marqueurs d'unité, elle choisit celui la désignant, celui désignant Khorog et enfin celui de l'officier commandant le bataillon, son escouade de commandement et une compagnie entière qu'elle plaça au niveau du souterrain avant de reprendre la parole
« Nous constituerons une force d'élite qui empruntera le souterrain. Moi et le Seigneur Khorog prendrons la tête afin de couvrir nos hommes avec nos sabres-lasers. Le cours d'eau et le barrage de mortier couvrira notre approche. Il faudra ensuite investir la base en frappant vite et fort. Nous devrions semer la panique chez les mercenaires et leur provenance multiple pourrait même causer une mésentente et une mutinerie parmi nos adversaires, ce qui nous offrira des opportunités supplémentaires. Il faudra tenter d'intercepter les deux Jedi Noirs et les éliminer rapidement, la bataille se terminera sans doute dès qu'ils seront mort. Mais l'on ne peut écarter la possibilité qu'ils fassent preuve de couardise et s'enfuit vers le hangar. C'est ici qu'intervient notre troisième force »
Elle déplace encore quelques symboles holographique, puis reprend.
« Nos marcheurs de combat devront être déployée en couverture des deux chars, devant eux et sur leurs flancs, avec une escorte d'infanterie pour prendre le hangar pendant que nous investissons le bunker. Même s'il est lourdement défendu, la puissance de feu supérieure et la vitesse de nos véhicules devraient permettre d'en venir à bout rapidement. Dans l'idéal, il faudrait demander au Croiseur Vigilance de se placer au-dessus de cette zone afin de pouvoir accompagner l'assaut d'une frappe orbitale sur le hangar pour écraser les défenseurs et les démoraliser. Si cela ne fonctionne pas, il pourra intercepter le vaisseau adverse dans sa fuite avant qu'il n'entre en hyper-espace et terminera la mission. Si j'étais en charge de la stratégie de cette opération, voilà comment je procéderais. »
Elle laissa tous les intervenants méditer sur sa proposition en reprenant place, espérant avoir été assez claire et convaincante pour convaincre son auditoire.
Darth Khorog
# Re: [Taskeed] La douleur de la renaissance (pv Aoi Takeda) - Sam 10 Oct 2020 - 15:34
Le Sith écouta attentivement les proposition d’Aoi Takeda. La femme parlait d’une voix sure et semblait ne pas douter d’elle-même. Le Sith garda pour lui certaines remarques. Il observait le plan qui lui était proposé devant ses yeux. Il était facile de penser que les mercenaires allaient se laisser prendre au piège, mais il en doutait en son fort intérieur. Aoi Takeda et lui étaient des Seigneurs Sith. Leurs présences dans la Force étaient fortes. En face les deux renégats allaient sans aucun doute pouvoir ressentir cette impression dans la Force. Il fallait compter sur une attaque éclair en espérant que la surprise prenne.
- Nous pourrons faire ainsi oui. Mais il n’y aura pas de bombardement orbital, le cratère brouille les signaux, nous pourrions tout aussi bien être la cible en lieu et place du Hangar en question. Il va aussi falloir faire vite, les chefs adverses vont nous sentir dans la Force. Cependant c’est un bon plan, au vu des fortifications ennemis, je doute que nous puissions espérer mieux.
Le Seigneur Sith se retourna vers ses autres interlocuteurs.
- Est-ce que tout est prêt pour notre départ ? La tempête va durer mais cela sera en notre faveur, nous aurons l’avantage de l’obscurité et du tonnerre.
- Affirmatif monsieur, nous pouvons y aller ! Fit le Maître Inquisiteur. Je vous en prie, après vous.
Darth Khorog et Aoi Takeda firent le trajet vers la navette, ce n’était pas la même que tout à l’heure, c’était un modèle militaire assez spécial. Les moteurs de cet engin peu commun étaient conçus pour manœuvrer dans les vents violents. Le Grand Inquisiteur espérait que le pilote pourrait faire face au défi qui l’attendait. Il monta avec Darth Night et s’asseyait sur le siège qui se présentait à lui. Bousculé de droite à gauche à cause des vents violents, le Sith avait du mal à entendre le pilote qui lui indiquait le temps de vol.
Le Sith observa quelques instant son allié et lui demanda à travers le hurlement du vent :
- Vous avez déjà un de l’expérience militaire. Est-ce la première fois que vous affronter ce genre d’ennemi aux côtés de l’Inquisition ?
Ils discutèrent un peu de tout et de rien, sur certaines opérations et affrontements pour faire passer le temps de trajet plus rapidement. Ce dernier était long d’ailleurs, il leur fallu un temps qui paru interminable à Darth Khorog pour atteindre le camp de base.
La petite armée s’était retranché en dehors du Cratère, hors de vue des sentinelles ennemis. Le Major Nurglos, commandant de cette force armée, vint les accueillir. C’était un humain très propre sur lui, il portait l’uniforme de la Garde planétaire de Taskeed. C’était donc un colon, bien que soldat de métier. Le Major était de taille moyenne, le crâne rasé et imberbe. Il avait un œil cybernétique ainsi que sa main gauche. Il portait un pistolet blaster dont le manche était très usé. C’était une arme qui servait souvent. Le regard du Major était froid et perçant. Ils se mit au garde à vous devant les Sith.
- Seigneur Khorog, nous sommes à votre service !
- Repos Major. Voici Darth Night, elle va nous aider à nettoyer cet endroit. Bien, voici nos plans, nous allons entrer en action dans vingt minutes, préparez vos hommes et les chars.
Rapidement, ce fut le branlebas de combat. Tous les soldats, entraînés, furent rapidement près à entrer en action. Darth Khorog pouvait même ressentir leur impatience.
Invité
# Re: [Taskeed] La douleur de la renaissance (pv Aoi Takeda) - Ven 16 Oct 2020 - 3:48
« C’est pour cela que nous devons respecter les délais défini de la façon la plus scrupuleuse possible : l’enchaînement est conçu pour semer le doute : ils ne seront peut-être pas dupe, mais les mercenaires eux hésiterons face à la multiplication des menaces, ce qui signifie que nous avons une occasion de semer la discorde dans le dispositif adverse avant même d’être au contact de l’ennemi. Tant pis pour la frappe orbitale, elle aurait été utile, mais nous pouvons nous en passer. »
Aoi n’avait pas établi son plan sans y réfléchir. Certes, il n’était pas parfait, aucun ne l’était. De plus, elle savait fort bien qu’il fallait toujours s’adapter selon les évènements du champ de bataille et que, peut-être, une ou plusieurs parties de son plan allait s’effondrer face au contact de la réalité du terrain, mais elle n’était pas inquiète pour autant : elle disposait d’assez de ressource afin de pouvoir s’adapter et faire preuve de son grand sens stratégique. L’historienne rajusta sa casquette dès qu’il fut décidé d’adopter son plan : elle avait fait un exposé assez efficace pour convaincre les membres présent de suivre ses idées, même si chacun avait sans doute des réserves sur un point ou un autre du plan : elle regrettait presque de ne pas voir plus d’opposition : un brainstorming était toujours constructif et elle n'hésite jamais à intégrer dans ses plans des idées qu’elle jugeait bonne, voire à revoir totalement celui-ci si quelqu’un apportait une meilleure idée sur la table. Mais l’Inquisition était une organisation religieuse, mais une organisation militaire : s’ils l’avaient fait venir, c’était sans doute afin de pouvoir bénéficier de ses compétences dans le domaine militaire autant que de ses talents à l'épée. Elle ne montre aucun signe de nervosité en suivant le groupe vers la navette : un bon officier commande sans connaître le doute.
Les conditions de vol seraient loin d’être idéale, mais Aoi Takeda s’installa avec dignité, son aide de camp sur ses talons, et les deux militaires se montrèrent stable, une marque indiquant qu’ils avaient sans doute déjà connu de nombreuses fois cette situation : ils étaient capable de bouger pour anticiper des secousses afin d’éviter de prendre le risque de se blesser avant même d’engager le combat. Elle entendit la question de Khorog, et savait déjà que sa réponse allait sans doute le décevoir : si elle avait combattu aux côtés de nombreux soldats contre des ennemis aussi divers que variés depuis le début de la guerre, elle n’avait encore jamais participé à une opération de l’Inquisition. La manière dont elle considérait l’organisation n’était un secret pour personne, mais ce n’était généralement pas le genre de détail qui freinait habituellement les inquisiteurs. Pour une fois, la Shogun pouvait toutefois plaider non coupable : sa présence ici en était une preuve en soit : il s’agissait purement et simplement d’une opportunité qui ne s’était pas présenté, pas d’une esquive volontaire de la part de la Sith qui avait plutôt tendance à foncer a la rencontre d’un combat lorsqu’elle en rencontrait un plutôt que de tenter de le fuir.
« Avec l’Inquisition oui, mais j’ai déjà fait face à ce genre d'individus dans l’armée, ou en accompagnant des opérations de la police militaire. La trahison est un sport chez les Sith et il arrive que l’on soit contraint de faire le ménage, mais j’imagine que je ne vous apprend rien. »
Elle participe à l’échange de banalité stratégique sans problème, sachant ce qu’elle devait répondre à chaque question : elle ne fit nullement preuve de zèle, mais d’efficacité : certes, la stratégie militaire avait quelque chose de passionnant pour elle, mais elle préférait interroger des vrais stratèges militaires pour nourrir sa soif de connaissance. Elle était capable d’être pédagogue, mais avait-elle réellement envie d’enseigner les subtilités de la Blitzkrieg à un membre du clergé ? Si Takeda n’était pas froide, elle était efficace et ne perdait pas de temps en détails inutiles et après tout, c’était bel et bien ce que l’on demandait à un officier de l’armée non ? En tout cas, elle ne ressentait aucun complexe face à son attitude et sa nature. Lorsqu’ils arrivèrent non loin du cratère, ils furent accueillit par un homme dont le nom cadrait relativement mal avec l’allure, mais qui était à mi-chemin entre le colon et le militaire de carrière : ses prothèses cybernétiques trahissait son statut de vétéran, mais l’uniforme indiquait qu’il faisait partie des forces locales : peut-être avait-il simplement rechercher un endroit qui lui semblerait plus tranquille pour finir sa carrière tout en servant l’Empire. Manque de chance pour lui, deux Jedi Noirs semblaient bien décidé à ruiner ses plans de carrière et il allait devoir prouver qu’il savait toujours faire usage d’une arme.
Observant les soldats regroupés pour la bataille, Aoi constata que l’Inquisition avait mis les petits plats dans les grands : l’on trouvait rarement un équipement aussi récent et bien entretenu sur le front, mais cela s’expliquait peut-être aussi par le fait qu’une planète comme celle-ci était sans doute un coin plus tranquille que d’autres mondes situé directement sur le front pendant la guerre. De ce qu’elle voyait, il n’y avait pas de raison de s’inquiéter : tant qu’ils obéissent aux ordres sans poser de question, la victoire ne pouvait tout simplement pas leur échapper. Aoi s’intéressa plus particulièrement à la mise en batterie des mortiers de campagne : elle indiqua aux équipes de ses derniers les meilleurs angles de tirs afin de pouvoir tenter de toucher le bunker ou du moins tomber assez proche pour les effrayer. Elle encouragea de quelques paroles ciselées les troupes, puis alla rejoindre Khorog, satisfaite de ce qu’elle voyait. Il n’y avait plus qu’à attendre que le barrage de mortier commence, puis se préparer pour l’assaut… En attendant, elle pouvait encore faire quelque peu la conversation, mais aussi éclaircir un point de détail, sachant très bien qu’il était préférable de ménager la susceptibilité d’un Seigneur Sith, davantage encore lorsqu’il s’agissait d’un inquisiteur.
« Puisqu’il s’agit de votre opération, à moins que vous ne préfériez que je m’en charge, je vous laisse l’honneur de commander. Je pourrais toujours vous assister en cas de besoin, mais si nous suivons correctement le plan, nous ne devrions pas rencontrer de problèmes particuliers. Avez-vous une idée de l’équipement dont disposent ses mercenaires ? Juste pour savoir si nous risquons de croiser quelques modèles exotiques, plus dangereux pour nous qu’un blaster standard. »
Aoi n’avait pas établi son plan sans y réfléchir. Certes, il n’était pas parfait, aucun ne l’était. De plus, elle savait fort bien qu’il fallait toujours s’adapter selon les évènements du champ de bataille et que, peut-être, une ou plusieurs parties de son plan allait s’effondrer face au contact de la réalité du terrain, mais elle n’était pas inquiète pour autant : elle disposait d’assez de ressource afin de pouvoir s’adapter et faire preuve de son grand sens stratégique. L’historienne rajusta sa casquette dès qu’il fut décidé d’adopter son plan : elle avait fait un exposé assez efficace pour convaincre les membres présent de suivre ses idées, même si chacun avait sans doute des réserves sur un point ou un autre du plan : elle regrettait presque de ne pas voir plus d’opposition : un brainstorming était toujours constructif et elle n'hésite jamais à intégrer dans ses plans des idées qu’elle jugeait bonne, voire à revoir totalement celui-ci si quelqu’un apportait une meilleure idée sur la table. Mais l’Inquisition était une organisation religieuse, mais une organisation militaire : s’ils l’avaient fait venir, c’était sans doute afin de pouvoir bénéficier de ses compétences dans le domaine militaire autant que de ses talents à l'épée. Elle ne montre aucun signe de nervosité en suivant le groupe vers la navette : un bon officier commande sans connaître le doute.
Les conditions de vol seraient loin d’être idéale, mais Aoi Takeda s’installa avec dignité, son aide de camp sur ses talons, et les deux militaires se montrèrent stable, une marque indiquant qu’ils avaient sans doute déjà connu de nombreuses fois cette situation : ils étaient capable de bouger pour anticiper des secousses afin d’éviter de prendre le risque de se blesser avant même d’engager le combat. Elle entendit la question de Khorog, et savait déjà que sa réponse allait sans doute le décevoir : si elle avait combattu aux côtés de nombreux soldats contre des ennemis aussi divers que variés depuis le début de la guerre, elle n’avait encore jamais participé à une opération de l’Inquisition. La manière dont elle considérait l’organisation n’était un secret pour personne, mais ce n’était généralement pas le genre de détail qui freinait habituellement les inquisiteurs. Pour une fois, la Shogun pouvait toutefois plaider non coupable : sa présence ici en était une preuve en soit : il s’agissait purement et simplement d’une opportunité qui ne s’était pas présenté, pas d’une esquive volontaire de la part de la Sith qui avait plutôt tendance à foncer a la rencontre d’un combat lorsqu’elle en rencontrait un plutôt que de tenter de le fuir.
« Avec l’Inquisition oui, mais j’ai déjà fait face à ce genre d'individus dans l’armée, ou en accompagnant des opérations de la police militaire. La trahison est un sport chez les Sith et il arrive que l’on soit contraint de faire le ménage, mais j’imagine que je ne vous apprend rien. »
Elle participe à l’échange de banalité stratégique sans problème, sachant ce qu’elle devait répondre à chaque question : elle ne fit nullement preuve de zèle, mais d’efficacité : certes, la stratégie militaire avait quelque chose de passionnant pour elle, mais elle préférait interroger des vrais stratèges militaires pour nourrir sa soif de connaissance. Elle était capable d’être pédagogue, mais avait-elle réellement envie d’enseigner les subtilités de la Blitzkrieg à un membre du clergé ? Si Takeda n’était pas froide, elle était efficace et ne perdait pas de temps en détails inutiles et après tout, c’était bel et bien ce que l’on demandait à un officier de l’armée non ? En tout cas, elle ne ressentait aucun complexe face à son attitude et sa nature. Lorsqu’ils arrivèrent non loin du cratère, ils furent accueillit par un homme dont le nom cadrait relativement mal avec l’allure, mais qui était à mi-chemin entre le colon et le militaire de carrière : ses prothèses cybernétiques trahissait son statut de vétéran, mais l’uniforme indiquait qu’il faisait partie des forces locales : peut-être avait-il simplement rechercher un endroit qui lui semblerait plus tranquille pour finir sa carrière tout en servant l’Empire. Manque de chance pour lui, deux Jedi Noirs semblaient bien décidé à ruiner ses plans de carrière et il allait devoir prouver qu’il savait toujours faire usage d’une arme.
Observant les soldats regroupés pour la bataille, Aoi constata que l’Inquisition avait mis les petits plats dans les grands : l’on trouvait rarement un équipement aussi récent et bien entretenu sur le front, mais cela s’expliquait peut-être aussi par le fait qu’une planète comme celle-ci était sans doute un coin plus tranquille que d’autres mondes situé directement sur le front pendant la guerre. De ce qu’elle voyait, il n’y avait pas de raison de s’inquiéter : tant qu’ils obéissent aux ordres sans poser de question, la victoire ne pouvait tout simplement pas leur échapper. Aoi s’intéressa plus particulièrement à la mise en batterie des mortiers de campagne : elle indiqua aux équipes de ses derniers les meilleurs angles de tirs afin de pouvoir tenter de toucher le bunker ou du moins tomber assez proche pour les effrayer. Elle encouragea de quelques paroles ciselées les troupes, puis alla rejoindre Khorog, satisfaite de ce qu’elle voyait. Il n’y avait plus qu’à attendre que le barrage de mortier commence, puis se préparer pour l’assaut… En attendant, elle pouvait encore faire quelque peu la conversation, mais aussi éclaircir un point de détail, sachant très bien qu’il était préférable de ménager la susceptibilité d’un Seigneur Sith, davantage encore lorsqu’il s’agissait d’un inquisiteur.
« Puisqu’il s’agit de votre opération, à moins que vous ne préfériez que je m’en charge, je vous laisse l’honneur de commander. Je pourrais toujours vous assister en cas de besoin, mais si nous suivons correctement le plan, nous ne devrions pas rencontrer de problèmes particuliers. Avez-vous une idée de l’équipement dont disposent ses mercenaires ? Juste pour savoir si nous risquons de croiser quelques modèles exotiques, plus dangereux pour nous qu’un blaster standard. »
Darth Khorog
# Re: [Taskeed] La douleur de la renaissance (pv Aoi Takeda) - Jeu 26 Nov 2020 - 12:06
Le Grand Inquisiteur observait lui aussi les soldats. Le camp de base était très actif et les soldats étaient prêts pour le combat, ou presque. Les réglages de dernières minutes et les habituels petits problèmes techniques imprévus qui survenaient étaient rapidement corrigés. Le camp était bien protégé par les brouilleurs de signaux et les par des dispositifs armés. Le camp était à la lisière de la zone de brouillage naturel du cratère, mais assez proche pour permettre de frapper rapidement. Aoi Takeda elle, encourageait les troupes et donnaient quelques conseils utiles. Si le draethos désapprouvait sa tenue, qui selon lui ne reflétait pas sa nature de Sith, il appréciait son investissement pour le moral des troupes. Finalement, elle parvint jusqu’à lui. Ils discutèrent avec le Major Nurglos des moyens et du plan qui avait été décidé. Darth Night elle semblait subtilement remettre en cause la capacité du Grand Inquisiteur à commander les troupes. Le Sith aurait haussé un sourcil s’il avait eu. Puis la Sith enchaina en lui demandant s’il avait des informations concernant les équipements de l’ennemis. Le draethos tourna alors la tête vers le Major Nurglos qui à son tour questionna du regard un soldat positionné derrière lui. Celui-ci s’avança et dit rapidement :
- Nos éclaireurs ont pu déterminer trois types d’ennemi. Ceux qui sont lourdement armuré et qui utilise des armements tout aussi lourds. Ils sont positionnés à des endroits stratégiques et sont bien protégés. Ils sont assez peu mobiles mais très difficile à approcher. Viennent ensuite des mercenaires mobiles, armé de fusils blasters, ils sont équipés de grenades flash et thermiques. Ils sont rapides et réactifs, ils sont les gros de leurs troupes. Enfin il y a des individus qui agissent seuls, des tueurs à gages redoutables et dont le rôle semble l’embuscade et la furtivité, équipés de générateurs d’invisibilité, de vibro-lames et de fusils de précisions, ils ont des armures légères aux multiples fonctions tels que des fléchettes incapacitantes, des grenades toxiques, ils ont des respirateurs, une vision nocturne et thermique. Pour l’origine de ces équipements ce sont des produits issus de corporations Républicaine sauf pour les tueurs à gages qui eux sont équipés par la Corporation Czerka.
Le Grand Inquisiteur écoutait gravement le compte rendu. Il n’était pas étonnant que les soldats locaux aient eu du mal avec ces criminels. L’homme continua son rapport :
- Nous n’avons pas pu rentrer dans le bunker proprement dit, donc nous ignorons s’ils ont beaucoup d’autre type d’armement. Mais au vu des navettes qui ont été repérés et des soldats en faction à l’extérieurs, il est fortement probable pour le bunker lui-même soit piégé par des explosifs, nous avons eut plusieurs rapports qui semblait confirmé cette hypothèse.
Darth Khorog se retourna vers le Major Nurglos.
- C’est bien la première fois que les Hutts font usage de tels mercenaires, j’ai du mal à comprendre pourquoi ils déploient autant de moyens sur un monde aussi dépourvu d’atout. L’une des lunes de Raxus aurait été mieux indiqué.
Le Major répondit au draethos :
- Nous avons eu beaucoup de mal à nous installer, mais ce n’est pas eux qui ont posé le plus de problème. En réalité nous les avons repérés que récemment. Leurs vaisseaux sont petits et furtifs, assez pour passer au travers de nos détecteurs orbitaux. Nous ignorons quels étaient leurs rôles ou leurs réelles activités si ce n’est la piraterie et l’interception de nos routes commerciales, nous pensons que quelque chose se trouve ici et que les mercenaires servent à la protéger. Si je puis me permettre, messeigneurs, essayez de récupérer leurs données. Cela pourrait être réellement très utile pour comprendre leur manège.
- Je vous remercie soldat. Le Sith se tourna vers Aoi. Qu’en pensez-vous Aoi ? J’ai certes eu mon lot de surprise avec les criminels de l’Empire, mais c’est la première fois que je vois autant d’argent dépensé par les Hutts pour un tel monde. Avant l’arrivée de l’Empire il n’y avait rien que de la pierre et les orages ici.
Dans le camp, les soldats étaient prêts et étaient tous positionnés à leurs postes, ils étaient en avance.
- Pour répondre à votre question de tout à l’heure, je commanderais à mes troupes, le Major Nurglos supervisera l’ensemble de nos troupes mais votre expertise est appréciée vous êtes ma seconde dans cette opération. Qu’en pensez-vous ?
Le Grand Inquisiteur disait cela tout en observant les images holographiques du rapport des éclaireurs. Les armements lourds ainsi que les champs de protections étaient bel et bien la marque des manufactures républicaines et les armures furtives des tueurs à gages semblait être quelque modèle prototype de la Czerka. Le Grand Inquisiteur allait devoir prendre rendez-vous avec les seigneurs incontestés du commerce galactique, encore une bataille mais bien plus difficile que celle qui s’annonçait présentement.
Invité
# Re: [Taskeed] La douleur de la renaissance (pv Aoi Takeda) - Dim 29 Nov 2020 - 14:17
« A ce stade, l’on ne peut qu’émettre des hypothèses. Il serait étrange qu’ils conservent réellement quelque chose de valeur ici sous notre nez : ils pourraient le déplacer vers l’intérieur des systèmes Hutts, plus en sécurité, s’ils y tenaient réellement, a moins que l’on ne parle d’un objet bien trop gros pour être transporter sans équipement lourd. La personne ayant imaginer le dispositif de piratage a put choisir simplement le lieu le plus improbable afin de rendre sa détection plus difficile : après tout, choisir un lieu plus stratégique rend également le choix plus évident. L’on peut également supposer qu’ils veulent établir une base plus solide ici, voire que ce bunker soit la première pierre d’un plan visant a créer une contre-offensive pour nous chasser de ce système. Je suis d’accord avec le Major, obtenir des informations a l’intérieur du Bunker nous serait sûrement utile pour mieux cerner les intentions de l’ennemi. Mais dans un objectif de temps long comme le sont les opérations coloniale, une assistance du renseignement vous sera sans doute indispensable. »
Les nouvelles pouvaient ne pas paraître réjouissante, mais Aoi restait imperturbable face a ses informations supplémentaires. Céder a la panique n’était pas constructif, et montrer des signes d’inquiétudes n’était pas rassurant pour les soldats. Certes, dissimuler des menaces ne l’était pas non plus : un soldat ignorant la véritable nature de ce qui l’attend sur le terrain est moins propice a obéir aux ordres, car il aura perdu une partie de la confiance qu’il accorde a la hiérarchie, mais tomber dans l’extrême inverse pouvait être tout aussi dangereux. De plus, Aoi avait souvent croiser des groupes de mercenaires bien équipé, parfois même mieux que des armées régulière : dans la sphère privée, la réputation permettait de construire une source de revenue solide qui augmentait les profits et permettait l’achat d’un matériel plus lourd. Contrairement a l’Empire, la République disposait d’un marché généralement plus libre et les compagnies d’armement n’étaient pas très regardante sur la nature de leurs clients tant que les crédits étaient versée rubis sur l’ongle. Cela ouvrait le champ des menaces possible et Takeda gardait tous ses paramètres en tête pour adapter ses plans et son comportement en conséquence une fois que les hostilités aurons débuter.
Les trois tueurs a gages représentaient en revanche des cibles plus inquiétantes, d’autant plus alors qu’il y avait déjà deux sensitifs dans l’opération. Cela leur ferait beaucoup de cible et il serait préférable de pouvoir les traiter séparément plutôt que groupé. Un tueur disposait toujours d’équipement menaçant, et Aoi avait parfois même tendance a les considérer comme plus dangereux que Sith ou Jedi qu’elle avait affronter sur les champs de batailles. Elle ferma les yeux un instant, se concentrant sur la Force afin de pouvoir garder l’esprit clair et ne pas prendre le risque de prendre une mauvaise décision en mélangeant les informations. Elle voulait s’assurer qu’il n’y aurait pas de perte excessive a cause d’une menace trop sous estimée. Elle devait également prendre en compte la forte probabilité que le bunker soit piégé, ce qui pouvait amener leur opération a tourner rapidement au désastre. Mais pour cela, il y avait une réponse approprié : chaque problème n’était rien d’autre qu’un défi stratégique qui possédait forcément une réponse tactique précise et efficace, c’était la conviction profonde du Shogun de Listehol et elle comptait prouver une fois de plus qu’elle ne se trompait guère dans ce genre de domaine. Il y avait plusieurs façons de régler cela, mais impossible malheureusement de prendre une décision claire avant d’avoir une idée précise du dispositif des explosifs : trop de possibilité pour être catégorique, il lui faudrait donc être exhaustive.
« Les tueurs a gages ne doivent pas être sous estimé, ils pourraient s’avérer plus dangereux encore que les Jedi Noirs. Si nous pouvons les séparer pour les éliminer un par un, nous sécuriserons nos troupes et nos ressources pour la poursuite du combat. Concernant les explosifs, difficile de faire une analyse sans en savoir plus : nous devrons demander a nos éclaireurs d’essayer de déterminer s’il s’agit d’explosif a commande programmé ou mécanique et adapter notre réponse a cette information, mais ils ne devraient pas prendre le risque de faire exploser le Bunker tant que les Jedi Noirs et les officiers commandant les mercenaires sont encore a l’intérieur. »
Les photos de reconnaissance ne permettait pas de définir ce paramètre, mais elles étaient assez précise pour déterminer des angles d’approche : Aoi désigna plusieurs chemins possible, traçant par des gestes précis plusieurs phases d’approche permettant de sauter de couvert en couvert pour éviter un maximum le tir croisé et pouvoir fournir un tir de couverture efficace. Aucun détails n’étaient négligé et par prévoyance, elle indiqua même plusieurs points de faiblesse potentielle dans la structure même du Bunker, dans le cas ou ils n’auraient plus d’autres options envisageable que sa destruction, il fallait toujours parer a l’option la plus désastreuse lorsque l’on préparait une opération. Khorog régla la question de la chaine de commandement et d’un geste affirmatif, Aoi indiqua que cela lui convenait. On ne l’avait pas fait venir pour autre chose, et elle n’avait pas l’intention de froisser quelqu’un par ses actions, sa présence et ses habitudes étaient déjà assez original en soit pour qu’elle en rajoute encore. Un poste de conseiller lui permettrait de plus de faire des suggestions, mais si personne ne l’écoutait et que les choses ne tournaient pas bien, elle n’aurait pas a assumer la responsabilité de cet échec, c’était en quelque sorte plus sécurisant. Regardant le minutage, elle se tourna vers le Grand Inquisiteur et repris donc.
« Nous sommes sur le timing prévu, vous devriez lancer les opérations. L’on ne pourra mieux préparer l’action offensive et nous devons désormais faire confiance a nos capacités d’adaptation a l’imprévu, même le plan le mieux huilé est mis en échec a partir du moment ou celui qui la conçu le lance. »
Les nouvelles pouvaient ne pas paraître réjouissante, mais Aoi restait imperturbable face a ses informations supplémentaires. Céder a la panique n’était pas constructif, et montrer des signes d’inquiétudes n’était pas rassurant pour les soldats. Certes, dissimuler des menaces ne l’était pas non plus : un soldat ignorant la véritable nature de ce qui l’attend sur le terrain est moins propice a obéir aux ordres, car il aura perdu une partie de la confiance qu’il accorde a la hiérarchie, mais tomber dans l’extrême inverse pouvait être tout aussi dangereux. De plus, Aoi avait souvent croiser des groupes de mercenaires bien équipé, parfois même mieux que des armées régulière : dans la sphère privée, la réputation permettait de construire une source de revenue solide qui augmentait les profits et permettait l’achat d’un matériel plus lourd. Contrairement a l’Empire, la République disposait d’un marché généralement plus libre et les compagnies d’armement n’étaient pas très regardante sur la nature de leurs clients tant que les crédits étaient versée rubis sur l’ongle. Cela ouvrait le champ des menaces possible et Takeda gardait tous ses paramètres en tête pour adapter ses plans et son comportement en conséquence une fois que les hostilités aurons débuter.
Les trois tueurs a gages représentaient en revanche des cibles plus inquiétantes, d’autant plus alors qu’il y avait déjà deux sensitifs dans l’opération. Cela leur ferait beaucoup de cible et il serait préférable de pouvoir les traiter séparément plutôt que groupé. Un tueur disposait toujours d’équipement menaçant, et Aoi avait parfois même tendance a les considérer comme plus dangereux que Sith ou Jedi qu’elle avait affronter sur les champs de batailles. Elle ferma les yeux un instant, se concentrant sur la Force afin de pouvoir garder l’esprit clair et ne pas prendre le risque de prendre une mauvaise décision en mélangeant les informations. Elle voulait s’assurer qu’il n’y aurait pas de perte excessive a cause d’une menace trop sous estimée. Elle devait également prendre en compte la forte probabilité que le bunker soit piégé, ce qui pouvait amener leur opération a tourner rapidement au désastre. Mais pour cela, il y avait une réponse approprié : chaque problème n’était rien d’autre qu’un défi stratégique qui possédait forcément une réponse tactique précise et efficace, c’était la conviction profonde du Shogun de Listehol et elle comptait prouver une fois de plus qu’elle ne se trompait guère dans ce genre de domaine. Il y avait plusieurs façons de régler cela, mais impossible malheureusement de prendre une décision claire avant d’avoir une idée précise du dispositif des explosifs : trop de possibilité pour être catégorique, il lui faudrait donc être exhaustive.
« Les tueurs a gages ne doivent pas être sous estimé, ils pourraient s’avérer plus dangereux encore que les Jedi Noirs. Si nous pouvons les séparer pour les éliminer un par un, nous sécuriserons nos troupes et nos ressources pour la poursuite du combat. Concernant les explosifs, difficile de faire une analyse sans en savoir plus : nous devrons demander a nos éclaireurs d’essayer de déterminer s’il s’agit d’explosif a commande programmé ou mécanique et adapter notre réponse a cette information, mais ils ne devraient pas prendre le risque de faire exploser le Bunker tant que les Jedi Noirs et les officiers commandant les mercenaires sont encore a l’intérieur. »
Les photos de reconnaissance ne permettait pas de définir ce paramètre, mais elles étaient assez précise pour déterminer des angles d’approche : Aoi désigna plusieurs chemins possible, traçant par des gestes précis plusieurs phases d’approche permettant de sauter de couvert en couvert pour éviter un maximum le tir croisé et pouvoir fournir un tir de couverture efficace. Aucun détails n’étaient négligé et par prévoyance, elle indiqua même plusieurs points de faiblesse potentielle dans la structure même du Bunker, dans le cas ou ils n’auraient plus d’autres options envisageable que sa destruction, il fallait toujours parer a l’option la plus désastreuse lorsque l’on préparait une opération. Khorog régla la question de la chaine de commandement et d’un geste affirmatif, Aoi indiqua que cela lui convenait. On ne l’avait pas fait venir pour autre chose, et elle n’avait pas l’intention de froisser quelqu’un par ses actions, sa présence et ses habitudes étaient déjà assez original en soit pour qu’elle en rajoute encore. Un poste de conseiller lui permettrait de plus de faire des suggestions, mais si personne ne l’écoutait et que les choses ne tournaient pas bien, elle n’aurait pas a assumer la responsabilité de cet échec, c’était en quelque sorte plus sécurisant. Regardant le minutage, elle se tourna vers le Grand Inquisiteur et repris donc.
« Nous sommes sur le timing prévu, vous devriez lancer les opérations. L’on ne pourra mieux préparer l’action offensive et nous devons désormais faire confiance a nos capacités d’adaptation a l’imprévu, même le plan le mieux huilé est mis en échec a partir du moment ou celui qui la conçu le lance. »
Darth Khorog
# Re: [Taskeed] La douleur de la renaissance (pv Aoi Takeda) - Lun 25 Jan 2021 - 15:13
Le draethos courrait dans le corridor naturel. L’étroitesse du passage rendait singulièrement difficile la progression. Le plan se déroulait comme prévu. Pour l’instant leurs présences dans les galeries souterraines n’avaient pas été révélée par la prescience des Jedi renégats. Leur plan d’attaque avait été minutieusement planifié. Pendant que les mortiers pilonnaient les ennemis, leurs troupes s’assuraient de maintenir le bunker concentré sur eux plutôt que sur leur passage secret dans les entrailles de la terre.
Bien que le passage soit difficile, Darth Khorog se sentait beaucoup plus à l’aise ici. Les draethos avaient une nette préférence à la vie troglodyte. De ce fait il n’avait pas de mal au final pour évoluer dans ce milieu clos et propice au malaise des claustrophobes. A ses côtés, Aoi Takeda s’avançait, tout aussi alerte que lui. Elle et lui maintenaient leurs sens en éveil et gardaient contact avec le Major Nurglos qui commandait les troupes en surface. Rien à signaler, pour l’instant du moins. Mais le draethos savaient que cela ne durerait pas. La galerie continuait à s’enfoncer dans les ténèbres. Le cours d’eau souterrain était à leur droite, loin en contrebas. Le passage flirtait dangereusement avec le vide, une chute serait assurément accompagnée d’une mort immédiate. L’eau qui s’écoulait avec furie faisait tellement de bruit que le petit groupe ne pouvait communiquer que grâce à des signes préétablis.
Les soldats qui accompagnaient Darth Khorog était des commandos de l’Inquisition. Ils étaient habitués à ce genre de situation extrêmes et à réagir à n’importe quel danger. Ils étaient équipés et armés précisément pour l’opération qu’ils avaient commencée.
Finalement, le groupe fini par déboucher sur une vaste salle, une grotte qui bénéficiait d’un énorme système d’éclairage. Cependant, il y avait bien peu de soldat. La salle était totalement vierge de tout stalagmites ou stalactites, ils avaient tout nettoyé à l’explosif. La salle était de forme vaguement ronde, haute de plafond. Tout au fond, sur une plateforme métallique desservie par deux escaliers sur les côtés, se dressait un ascenseur. Il était gardé par deux mercenaires assez peu concentrés. Ils étaient penchés sur leur radio qui transmettait sans doute les informations de l’assaut au-dessus.
Pour être tout à fait honnête, c’est vrai que le boucan des explosions s’entendait jusqu’aux oreilles de Khorog, malgré le bruit du torrent et les tonnes de roches au-dessus de sa tête.
Tout cela était trop facile. Sur le moment, le Grand Inquisiteur craignit qu’il n’y ait des tueurs à gages furtifs dans les parages. Il ordonna à un soldat de vérifier la zone avec un détecteur de chaleur puis il se concentra lui-même. Il concentra son esprit et se servit de la Force pour sonder l’espace autour de lui à la recherche d’êtres vivants. Il ressenti chaque pierre et la moindre humidité. Il ressenti aussi la présence des deux gardes déconcentrés à côté de l’ascenseur. Le Sith se tourna vers ses soldats et Aoi, il tendit son esprit et se connecta à chacun d’entre eux pour leur parler mentalement :
"- Je ne ressens personne ici, il n’y a que les deux gardes. Il faut les neutraliser en même temps pour qu’ils n’aient pas le temps de déclencher l’alarme."
Il se retourna vers le soldat qui était en train d’observer discrètement l’endroit à l’aide de ses appareils et lui demanda mentalement :
"- Voyez vous des caméras de surveillances ?"
Le Sith craignait qu’ils ne se fasse piéger. Il ressentait l’impression désagréable qu’ils étaient surveillés depuis un certain temps. Il lui fallait agir vite pour se sortir de ce tunnel de pierre. Si jamais les grottes étaient piégés à l’explosif … il préféra ne pas y penser.
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