Galdur
Galdur
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Sleheyron n’était pas vraiment une destination de rêve pour les escapades champêtres et l’accueil de ses habitants, mais c’était le meilleur endroit que Galdur avait été en mesure de trouver afin d’y mener ses exercices de domptage habituels. Pas d’entité Républicaine ou Impériale pour contrôler ou réprimer son accès aux zones naturelles. Même si ici, ce qui n’était pas urbain ressemblait à des steppes de poussières et de volcans. Ces larges étendues vides constituaient pour le trandoshan le terrain d'entraînement idéal. Il avait fait le voyage en compagnie de ses deux varactyls. Tatanka, sa monture habituelle et Hanwi. Hanwi était le petit dernier de l’élevage du temple jedi qui avait atteint l’âge adulte, ce qui avait marqué le début de son entraînement par les soins du trandoshan.

Aujourd’hui était sa première sortie hors de Ondéron, et Galdur entendait bien éduquer l’animal à ses premières chevauchées afin de déterminer sa volonté et son endurance. Perdu au milieu de nul part, le trandoshan et ses bestiaux ne pouvaient pas espérer d’un meilleur endroit.

Le leurre tournant au dessus de sa tête au moyen d’une longue corde qu’il maniait à l’aide de ses deux mains, décrivant des cercles, Galdur entraînait le varactyl à faire courir après le leurre et éventuellement tenter de l’attraper. Cela allait fatiguer l’animal, mais représenterait un bon test de son endurance.

« C’bien garçon ! Allez hop ! On continue ! T’vas finir par l’avoir la friandise… Allez ! Zou ! Un peu d’courage ! »

Tatanka était assise à regarder l’exercice qui dura encore de longues minutes jusqu’à ce que le bruit d’un moteur ne vienne déranger ce dernier. Galdur tourna la tête et cessa de faire tourner son leurre, les varactyls tournèrent la tête. Il y avait au loin la silhouette d’un appareil qui se rapprochait. Probablement un landspeeder. Le trandoshan interrompit l’exercice en observant avec attention l’appareil s’approcher. Ce dernier s’arrêta à quelques mètres de lui et des varactyls, révélant une silhouette au long manteau et chapeautée. L’étranger afficha un sourire, révélant sa nature. Ce n’était pas un humain. Une barbichette, une sorte de carapace sur la figure… un Besalisk ?

« On flâne loin des villes ? Ce n’est pas le commun des gens qui se rendent aussi profondément dans les terres volcaniques. »

Galdur resta méfiant et alerte. Ce genre de discours était parfaitement le genre de choses qu’un antagoniste d’holofilm dirait. Il joua la carte de la discrétion et de la non-agression.

« Beeeeeh. Faut bien s’changer un peu les idées. En plus j’ai un gars et une fille à sortir comme vous pouvez l’voir. »
« Des varactyls. Intéressant… Ne vous inquiétez pas, je ne mords pas… Vous êtes du genre naturaliste à s’intéresser à la faune ? »
« Uuuuh… Si vous voulez ouais. On peut dire ça comme ça j’imagine… Sinon euh… Qu’est ce que vous me voulez ? »
« Inutile d’être aussi défiant enfin… Tenez. Je vous offre un coup à boire ? »

L’étranger sortit visiblement une flasque de sa ceinture qu’il ouvrit et la présenta après avoir bû un coup dedans. Galdur grommela pour lui même et réfléchit… Un petit coup ne pourrait pas lui faire du mal si ? Le trandoshan finit par tendre le bras en prenant la boisson et en prit une gorgée. Les deux individus échangèrent ainsi des banalités et quelques dialogues de sympathie durant quelques minutes. Après avoir présenté brièvement ses animaux, Galdur acheva sa boisson et remonta son pantalon.

« Et ben… Vous avez l’air d’y tenir à vos bestiaux. C’est une qualité rare par ces temps ci. »
« C’pas faux c’que vous dites… Mais qu’est ce que vous voulez eh, on est comme on est. Bon… Ben ce fut un plaisir d’causer un peu en tout cas. J’ferais mieux de me remettre au travail moi. C’p’tit gars va pas s’éduquer tout seul. »
« Certainement. A la revoyure, camarade. »

Galdur s’accrocha et monta sur la selle de Hanwi qu’il relia à l’aide d’une corde aux rênes de Tatanka. Après avoir donné un léger coup de pied dans les flancs de l’animal, ce dernier se mit au galop, commençant à mettre de la distance avec ce curieux étranger au landspeeder.

Mais alors qu’il s’éloignait et pensait pouvoir poursuivre plus loin son entraînement…

Un claquement se fit entendre, suivi d’un sifflement, et enfin, l’impact. Le temps sembla ralentir lorsque le projectile de blaster traversa de long en large le crâne du varactyl que Galdur montait, mettant interruption à sa course alors que ses pattes s'emmêlèrent, rendant son dernier souffle sans un son, sans un bruit. Le sol se rapprocha dangereusement alors que le corps de l’animal pivota avec son cavalier dessus, le projetant sur la terre à pleine vitesse. Le cadavre du varactyl et son dompteur tournèrent et tournèrent sur le sol dur et dans la poussière, la tête de Galdur percutant lourdement la surface rocailleuse lors de la chute en plus de se faire écraser et renverser par la carcasse animale qui lui roulait dessus.


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La cantina de Tiwaren était un endroit peuplé et qui n’échappait pas aux stéréotypes en vigueur. Cartes, mercenaires, ivrognes et contrebandiers. Un véritable tour d’horizon du commun des systèmes hutts. Au centre du comptoir, le weequay propriétaire des lieux était attelé au service déjà bien entamé du début d’après-midi. Un train-train habituel et imperturbable, même le milieu de la pègre et des gens de la moralité douteuse avaient besoin parfois de se rafraîchir le gosier.

La porte s’ouvrit brutalement, dévoilant la silhouette avachie sur l’interrupteur d’ouverture du trandoshan.

«Hey… Z’auriez pas un doc dans les parages ? J’me sens pas très bien. »

Galdur parvint à atteindre finalement le comptoir de boisson en écartant les personnes sur son passage. Il manqua de s’effondrer dessus, au plus grand désarroi du propriétaire qui s’empressa de l’approcher en agitant les mains, abandonnant son service quelques instants.

« Hé ! Hé ! Salopez pas mon comptoir, allez saigner ailleurs vous voulez ?! Allez ouste ! »

Le trandoshan releva mollement la tête en fouillant dans les poches de sa veste trouée d’impacts et de lacérations. Il en tira plusieurs séries de puces de crédits qu’il déposa sur le comptoir. Devant les espèces sonnantes et trébuchantes, le barman les glissa vers son comptoir avant de siffler.

« Hé ! Doc Barnam ! On a un client pour vous ! »

Un humain aux cheveux grisonnants, lunettes sur la figure et à l’âge avancé émergea du fond de la cantina et approcha du trandoshan. Aidé de comparses qui devaient travailler dans le coin, ils soulevèrent à plusieurs l’alien et l’emmenèrent vers une banquette dans le fond de la cantina avant de l’asseoir en position légèrement inclinée. Galdur grommela en se laissant transporter, un peu hagard, ecchymoses sur la figure et lunettes fissurées. La scène ne manqua pas invariablement d’attirer l’attention de la majeure partie de la clientèle de la cantina. Quelqu’un qui se faisait refroidir ainsi, ce n’était que le symbole d’ennuis pour certains… et de prime juteuses pour d’autres. Le vieux médecin déposa un sac qui devait contenir des ustensiles sur la table de cantine avant de se mettre à ouvrir les vêtements du trandoshan, lui retirant sa veste afin de jeter un oeil à ses blessures.

Ce n’était pas très beau à voir.
« Sapristi. Qu’est ce qui vous est donc tombé dessus pour finir dans cet état là ? »
« Un varactyl et un taré armé d’un couteau et d’un blaster.. J’me suis fais attaqué en dehors de la ville...»

Le docteur s’empressa de faire un diagnostique rapide. Il identifia environs six impacts de blaster dans le torse du trandoshan, et au moins le double de lacérations par arme blanche, y compris dans ses bras et proche de sa gorge. C’était à se demander comment le trandoshan avait réussi à se traîner jusqu’en ville. Les quelques détails de la chose poussèrent certains clients de la cantina, sans doute d’autres mercenaires, à s’intéresser à lui.

« Quel genre de taré ? Exactement. Les nouvelles vont vite dans ce coin. Si vous avez un nom ou quelque chose, ca sera assez facile de retrouver le coupable.»

Galdur glissa une main dans sa bouche et finit par déloger un de ses crocs qui pendait mollement de sa gencive avant de le poser sur la table, répandant quelques gouttes de sang vert.

« Aaah le salaud… Il a flingué ma monture, m’a tabassé et s’est tiré avec ma Tatanka… Faut que j’ l’retrouve au plus vite avant qu’il fasse un truc avec elle...»
« Vous plaisantez ? Vous avez été percé de part en part par six tirs de blasters et vous êtes en train de vous vider progressivement de votre sang. D’ailleurs, j’ai intérêt à mettre du coagulant bien rapidement...»
« J’sais pas, mes guiboles sont endommagées ?»
« Je ne pense pas.»
« Bon bah alors j’peux me déplaçer… Un peu d’whisky et ça ira mieux Doc. Au pire si vous avez du scotch, ça ira. »

Le barman approcha finalement de la banquette sur laquelle reposait le trandoshan en plein premiers secours, les bras croisés et soupirant en constant le sang laissé par Galdur sur le cuir de l’assise.

« Eh p’tit gars. Le doc à posé une question intéressante. C’était qui ton agresseur ?»
«J’en sais rien moi… C’était un espèce d’alien louche… Barbichette, des yeux de merlan frit, chitine… J’crois que c’était un besalisk ? Ce wanka a failli me percer un deuxième trou du cul. J’me demande si sa lame était pas empoisonnée… Quelqu’un pour sucer l’venin ?»

Un long silence s’installa dans la cantina, y compris de la part du propriétaire qui plissa les yeux en secouant doucement la tête.

« Vous battez pas, hein, y’en aura pour tout le monde... » gargouilla Galdur.
« Ishnar Loubs. Ca ressemble bien à son travail. Désolé p’tit gars. Mais tu es solo sur cette affaire. T’as déjà de la chance de t’en être sorti. Si j’étais toi, je ferais profil bas et je décamperais de c’te planète au plus vite. »
« Ca va pas non ? Il détient ma Tatanka ! Dès que le doc m’a réparé, je vais directement à sa recherche. Je sais dans quel secteur il s’trouvait !»
« Brave ou un peu con, dans les deux cas, va pas te mettre dans de beaux draps pour le compte d’un simple animal. »

Galdur se crispa et sembla rougir légèrement de colère, il se pencha en avant sur la surprise du docteur occupé à panser les plaies et qui, en conséquence, appuya un peu trop fort sur l’une de ses lacérations.

« Simple animal ?! Ecoute moi bien wanka, je… ARGH ! Non mais ça va pas doc ?
« Il me semblait assez clair que la consigne de ne pas bouger lorsque quelqu’un s’occupe de vous était encore en vigueur. »

Le barman haussa les épaules et s'en retourna vers son comptoir pour reprendre son service.
« Ishnar est l'un des types les plus recherchés du coin. Il a flingué tout ceux qui allaient après lui. Si tu veux mourir, j'ai des cocktails sous le comptoir qui seront plus rapide pour toi. »
« Et vous z'êtes en train de me dire que y'a personne dans ce bouiboui qui a envie de tenter sa chance ?»

Zian Cti Toepie
Zian Cti Toepie
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Zian Cti Toepie n'était pas sur Sleheyron pour le tourisme. Qui y était pour cela ? Planète de déserts et de volcans où les seuls centres d'intérêts étaient ses villes gangrénées par la pègre, sous le contrôle des Hutts, on n'y venait que pour affaire, et souvent on s'y attirait des ennuis. La pègre, Zian Cti Toepie préférait autant qu'il pouvait ne pas s'en mêler, c'était le meilleur moyen de s'engluer dans des situations non désirées. Il se contentait de chasser les primes, sans faire de zèle, pour ne pas s'attirer les mauvais regards. Il ne s'entourait pas, de fait personne n'était là pour le couvrir ou pour le venger, alors autant faire en sorte que ce ne soit pas nécessaire. Un credo qu'il avait pourtant parfois du mal à respecter. Quand il s'était mis en tête de traquer Darth Velvet, il avait dû flirter avec des milieux marécageux, en se rapprochant de trop près de Ragda Rejliidic en personne, et le risque d'avoir un tas de mafieux à ses trousses et d'être la victime d'un règlement de comptes. Risque calculé ? Même pas sûr. Au moins, Zian Cti Toepie n'avait pas d'attache, il restait mobile dans toute la galaxie et donc difficile à localiser. Il fallait bien ça quand on appartenait à une race vivant ordinairement en ruche, dont un individu autonome agissant dans le mercenariat était suffisamment rare pour que le simple signalement de sa race dispensât d'avoir à le décrire physiquement et à chercher des signes distinctifs. Si quelqu'un traquait Zian Cti Toepie, un simple témoin affirmant « J'ai vu un Géonosien ! » sans plus de précisions était déjà un indice utile. Alors, pour traquer Zian Cti Toepie, encore fallait-il savoir où chercher. En bon mercenaire, Zian Cti Toepie n'avait aucun parti pris dans la géopolitique galactique, il s'en moquait totalement : il avait déjà vendu ses services à l'Empire comme à la République ou encore aux Hutts. Il était neutre et présent partout. Et si un jour un chasseur de primes lui mettait la main dessus en représaille pour l'un de ses contrats, alors... il faudrait bien se défendre, seul. C'était déjà arrivé quelques fois, en six ans, mais finalement assez peu.

Aujourd'hui, c'est sur Sleheyron qu'il cherchait un nouveau contrat. Avec toutes les affaires louches et sensibles qui devaient s'y tramer, ça ne devait pas être ça qui manque. On avait toujours besoin de mercenaires, pour tout un tas de raisons. Et Sleheyron était au final comme Tatooine ou Nar Shaddaa, ou même Coruscant. Il fallait aller de cantina en cantina et tendre l'oreille, choper la bonne info et trouver le moyen de se faire embaucher. Certains réseaux de l'holonet servaient aussi.

Soudain, à l'entame de cette après-midi comme les autres, la porte de la cantina de Tiwaren s'ouvrit sur un Trandoshan sanguinolent et titubant, attirant immédiatement l'attention de la cantonade sur lui et les récriminations du Weequay tenancier du lieu, non content de voir quelqu'un saloper son mobilier avec du sang, plutôt qu'inquiet pour l'état physique de ce client inopiné. Heureusement le blessé n'était pas venu les mains vides et le patron de la cantina fut soudain un peu plus disposé à lui trouver un docteur, en la personne d'un Humain grisonnant et myope. Zian Cti Toepie observa la scène un œil indiscret en sirotant son pawei. Le Trandoshan avait une allure de paysan ou quelque chose comme ça. Il portait sur lui un bric-à-brac qui ne semblait pas compter de blaster au premier coup d'œil. En l'écoutant, Zian Cti Toepie déduisit qu'il s'agissait un éleveur de bétail vivant en bordure de la ville.

Le plus curieux dans tout ça, c'est la façon dont il avait été blessé. Alors qu'il chevauchait un de ses bestiaux, il s'était fait attaquer par un Besalisk, apparemment sans raison. Le patron de la cantina eut alors un nom qui lui vint : Ishnar Loubs, un type qui semblait poser des soucis dans le coin. La preuve. Pour s'attaquer gratuitement à un éleveur de bétail, il fallait vraiment n'avoir que ça à faire de s'attirer des emmerdes. Eh bien, si cet Ishnar voulait des emmerdes, alors il en aurait ! Il semblait que Zian Cti Toepie venait de le trouver, son contrat.

Le Trandoshan fut déjà lassé de se faire soigner et voulut se remettre debout : il était prêt à en découdre avec ce Besalish pourtant réputé dangereux. Certes, lui, était un Trandoshan, la réputation de cette race n'était pas à faire, mais il était un éleveur de bétail, même pas armé : que comptait-il faire contre la terreur de la région ? Intéressé, Zian Cti Toepie se déplaça jusqu'à la victime.

ZIAN CTI TOEPIE – Lève-toi quand tu seras prêt, tu vas m'aider à retrouver ce Besalisk.

Zian Cti Toepie s'adressa au barman :

ZIAN CTI TOEPIE – Tu dis qu'Ishnar est recherché... Il y a une prime sur sa tête ?
Barman Weequay – Ouais, l'Empire a mis sa tête à prix. Je vous l'dis, c'est pas n'importe qui, ce type. C'est un tueur à gages complètement psychopathe.

L'Empire avait mis sa tête à prix ?

ZIAN CTI TOEPIE – Pourquoi l'Empire a-t-il mis une prime sur la tête d'un tueur à gages de l'Espace Hutt ?
Barman Weequay – Parce qu'il s'est déjà fait interner dans l'Empire, sauf qu'il a réussi à s'évader. Apparemment il a fait un massacre, et il revient ici.
ZIAN CTI TOEPIE – Dis-moi tout ce qu'il y a à savoir sur lui.
Barman Weequay – C'est un psychopathe.

Ca, on avait compris...

Barman Weequay – Faut pas essayer de le raisonner. Il peut péter un câble pour n'importe quoi et entrer en folie meurtrière. Après, je sais pas, essayez de consulter l'avis de recherche pour en savoir plus ! Moi je sais juste ce qu'ils en disaient aux holonews...
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Ishnar Loubs...
Ancien tueur à gage des hutts qui semble avoir explosé trop de cervelle pour y faire passer la sienne. Joseph avait déjà vu cela chez d'autres membres de la profession, ceux qui à force de tuer ne voyaient plus que cela comme un acte naturel, ou alors un jeu macabre pour les plus pervers d'entres eux. C'était un fait connu de tous dans le milieu que personne chez les chasseurs de primes ne mouraient de vieillesse mais aussi que personne n'en sortait indemne.

Les personnes les plus faibles d'esprit étaient ceux qui y passaient les premiers, les autres qui y survivaient finissaient aussi par craquer mais quasiment tous de la mauvaise manière.
Ishnar semblait quand à lui avoir craqué de la pire manière...
Un comble pour un chasseur de prime d'en avoir une, mais au moins celle-ci payait bien et avec raison.

Via ses contactes dans l'empire grâce auquel Joseph avait put glaner des informations, sans oublier ceux que Darth Khorog lui avait généreusement fournit, il avait put jauger la dangerosité du gaillard. 

Non comptant d'avoir évité de finir comme un légume dans une prison psychiatrique de l'empire, pas le meilleur endroit pour un retirement, il avait réussit à se frayer un chemin pour sortir de l'espace sith et profitait des conflits dans le secteur impérial-hutt pour s'enfuir vers ce qu'on pouvait considérer comme son "chez lui".

Après tout, il était commun pour ceux qui venaient à peine de sortir de prison ou d'autres centres d'internements de se lâcher une fois sortie de celui-ci pour se défouler et vider tout ceux qu'ils avaient en eux. D'autant plus qu'il était aussi normal pour une personne rechercher de quitter une zone à risque et de retourner dans l'endroit qu'il considère comme étant le plus sécurisé pour lui...

Etant dans l'espace hutt, dont certain Kajidic sont actuellement en conflit avec l'empire, on pouvait se dire que l'ancienne planète de Sleheyron qui lui servait de base quand il travaillait encore pour les hutts n'était pas une si mauvaise idée... Si on n'incluait pas les chasseurs de primes à ses trousses.

Joseph avait put glaner quelques informations sur les hauts-faits du recherché en question tout au long de son voyage vers son ancienne zone de confort. Rien n'était plus simple car il n'avait qu'a suivre les cadavres que l'homme laissé derrière lui comme preuve de son passage.
Nul doute que la grosse prime qu'il portait était autant pour la dangerosité de la cible que pour la rage et la honte que devait éprouver les institutions impériales pour sa fuite.

Sur qu'un prisonnier fou qui s'échappe et réussit à se faire capturer en laissant un tas de cadavre derrière lui ne fait pas bonne pub.

Ce qui amena donc Joseph sur cette planète.
Heureusement pour lui, il n'était pas non plus en territoire inconnue. Il lui avait suffit de passer un appel au Kajidic Besadii pour avoir des informations sur la cible et les possibles endroits où il pouvait se trouver avant de faire une élimination et une surveillance des endroits à fortes probabilités via les membres de son organisation.

Heureusement pour lui, il savait que Ishnar ne pourra pas se soustraire au meurtre et à un quelconque acte de violence et qu'il succombera à ses pulsions morbides qu'il le veuille ou non. Il suffisait juste au mercenaire de patienter, jus qu’a ce que l'information remonte.

La véritable question qu'on pouvait se poser était s'il faisait cela avec une raison ultérieure ? Est ce que c'était juste l'oeuvre d'un psychopathe qui ne pouvait s’empêcher de tuer ou alors autre chose ? Après tout pour un sois-disant fou, il avait mit au point une évasion des plus pointilleuses quand on examiner cela avec attention et que l'on n'était pas aveugler par le massacre engendré.

Sous estimer ça sagacité et habileté dans ses réflexions seraient mortel.

Cela étant dit, Joseph était sur la planète depuis plusieurs jours mais rien ne lui avait était rapporté sur un quelconque meurtre ou acte de violence grave lié avec un besalisk, et aucune nouvelle sur les autres zones aussi. Est ce qu'il se serait trompé ?
Il avait réussit à soudoyer un membre des force policière de la planète pour lui transmettre l'information mais pour l'instant c'était le calme plat... 

Enfin c'était le calme plat dans la cantina où il était, avant qu'un trandoshan n'y entre tout ensanglanté appelant pour un médecin et racontant à tous ceux qui voulaient bien entendre son histoire.... Donc toute la cantina en gros... Comme quoi un besalisk l'aurait attaqué sans raison en tuant sa monture et volant une autre.

Jospeh ne put s’empêcher de sourire sous son casque, ayant enfin l'étincelle qui aller l'amener à sa cible.

Restant à sa place dans son alcôve, il regarda un insecte s'avancer vers la table d'opération improvisée et discuter avec le barman qui se rejoignit au groupe, discutant tous autour du trandoshan qui était toujours en prise avec le médecin.

L'insecte semblait être un mercenaire qui voulait certainement voir s'il pouvait profiter d'une petite traque pour se faire de la petite money... Peut-être qu'il pourrait travaillait avec lui et le blessé... Vu la cible et ce qu'il avait put découvrir sur elle, il n'allait jamais être de trop.
Finissant de réfléchir le pour et le contre de la situation, il se leva doucement et sortie de son alcôve pour s'approcher du groupe.


"150.000 crédits..." *Dit-il en coupant le barman*

Il sortit un holo projecteur de sa ceinture et le posa en l'activant sur la table. Celui-ci fit apparaître la prime impériale avec diverses informations sur la cible.

"Assassina, destruction de bien publique et privé, meurtre en masse, agression de membre du gouvernement impériale et plus encore... Je le traque depuis son évasion d'une prison psychiatrique impérial et je ne dirais pas non à de l'aide. Il y a assez pour se partager la prime et l'éleveur..." *Dit-il en faisant un geste de la tête vers le trandoshan.* "... retrouvera sa bête."


PS:
Galdur
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Un géonosien et un humain ? Peut-être qu’il allait pouvoir réussir à retrouver Tatanka… Surtout qu’en dépit des rumeurs locales, ces derniers avaient l’air décidés à traquer le besalisk. En même temps, cent cinquante mille boules, ça faisait un sacré paquet d’arguments possibles pour se lancer sur sa piste… C'était pas tout les jours qu'il devait faire équipe avec un insecte cela dit. Marrant, mais mieux valait éviter de faire trop de remarques sur le sujet, tout le monde n'était pas bon public aux plaisanteries. Le docteur termina ses soins et rebroussa chemin, le devoir accomplit, pour aller ramasser la part des crédits que le barman lui tendit. Le trandoshan, lui, considéra les deux intéressés.

 « Eh ! J’me disais bien qu’il n’y avait pas que des wankas dans c’te coin de la galaxie… Uuh… Bon, vous m’avez l’air tout les deux assez intéressés par l’affaire… Donc j’vais vous emmener sur les lieux d’l’attaque. On arrivera bien à r’monter la piste... Mais d’abord : Faut prendre des forces ! Un truc qui tient au corps ! »

Sur ces mots, il se pencha pour ramasser quelques objets sur la pile de ses possessions par terre : Une timbale métallique et ce qui semblait être une cantine de soupe. Il agita cette dernière avant de retirer tirer sur une languette présente au couvercle, activant l’autocuiseur, la cantine se mettant à émettre un léger bruit alors qu’elle réchauffait son contenu. Il poussa sa timbale vers le Weequay.

 « Café, chef ? S’vous plaît ? »

Le barman haussa les épaules avant de se saisir de la timbale pour aller l’apporter vers l’un des distributeurs qui se trouvait derrière le comptoir. Le temps que le café ne soit servit, Galdur en profita pour rassembler ses affaires et commencer à les ranger. Le trandoshan sortit une vaste gamme d’objets pour les accrocher au fur et à mesure sur sa personne. Il y avait là bien trop de choses pour en faire un étalage complet. Des boucles de ceinture sur lesquelles reposaient des plumes, des petites fioles contenant des champignons, des flacons de liquide, des colliers de dents, des bourses et des petits sacs de cuirs qui semblaient déborder de babioles. Le kit du parfait petit naturaliste sans doute. S’ajouta à cela une sarbacane séparée en trois parties ainsi qu’une paire de bolas, leurs longues cordes reliant les boules métalliques. Il empaqueta l’intégralité de ces affaires au moyen de ceinture, bandoulières et glissa par-dessus sa veste des Rangers Ondéroniens. Ni vu ni connu, le voilà désormais de retour dans son rôle habituel.

On lui rendit sa timbale désormais pleine de liquide noire qu’il attrapa de sa main à trois doigts avant de tourner sur son tabouret en direction des deux chasseurs.

 « M’sieurs, à votre santé. »

Une fois le café englouti, il s’attaqua au contenu de sa cantine. Cela ressemblait à un ragoût constitué essentiellement de haricots et de viande en saumure. Tout en dévorant son repas avec une certaine faim et bruyamment, le trandoshan commença à lâcher au compte-goutte quelques informations.

 « Donc...*Mrph*… Quand j’me suis fait attaquer … *Cromph*… C’était en périphérie de la ville, sur un terrain plat. Ce n’est pas très loin d’ici… »

Il s’essuya la bouche d’un revers de sa manche après avoir terminé son repas. Avant de ranger la cantine et de s’offrir une rasade depuis sa gourde. Repu et hydraté, il réajusta son pantalon avant de se diriger vers la porte de sortie en faisant signe aux deux mercenaires.

 « On s’met en route ? Au fait, moi c’Galdur. Mais tout le monde m’appelle Dudur. Z’avez un moyen de transport terrestre ou bien on y va à pied ?»

Quoi de mieux que de se payer une petite envolée d'adrénaline en compagnie de gens d'armes ? Pas que c'était spécialement ce dans quoi le trandoshan se spécialisait, mais il fallait dire que l'opportunité d'avoir un coup de main pour récupérer sa Tatanka était rudement appréciée.

« C'était vers le nord de la ville. Ma théorie, c'est qu'il s'planque quelque part dans les rocheuses proches des volcans locaux. P'têtre même bien qu'il se planque au milieu d'un gang ou de je ne sais quoi... C'qui veut dire qu'il sera peut-être pas si seul que prévu ! On va faire un plan tout d'suite : Vous tirez, moi j'm'occupe de pister, ok ? Rassurez moi... Vous avez déjà fait ce genre de boulots, hein ? Z'êtes pas de ces types qui prennent juste la pose en faisant les gros durs et qui décampent dès que y'a une mouche qui pète ?»
Zian Cti Toepie
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Pendant que le barman parlait, un autre humanoïde s'approchait. Ce dernier prit soudain la parole pour annoncer laconiquement le montant de la prime sur Ishnar Loubs : cent cinquante mille crédits. Impossible de savoir si cette personne était un Humain : son corps était caparaçonné dans une armure complète avec casque intégral à visière opaque. Lui, pour le coup, avait vraiment l'allure typique du chasseur de prime. Si le Géonosien voyageait léger, lui, au contraire, avait tout l'attirail du métier : un fusil qui n'était pas de n'importe quelle qualité complétait l'armure, et l'on pouvait se demander s'il ne cachait pas quelques gadgets comme un jetpack, un grappin ou un filet pour surprendre ses cibles. C'était de l'ordre de la supposition, du reste.

Le chasseur de primes sortit un holo-projecteur et l'alluma sur le comptoir, affichant l'annonce de prime sur la tête du dénommé Ishnar Loubs. Aucun doute : ce type était là pour lui, contrairement à Zian Cti Toepie qui avait écumé les cantinas à la recherche d'un contrat... et qui venait de le trouver. Le Géonosien parcourut l'holo-fiche des yeux, attentivement. Il nota que la prime n'était réellement “que” de cent quarante mille crédits, le chasseur de primes avait simplement dû arrondir ou alors il n'avait plus le chiffre exact en tête. Cent quarante mille crédits, même divisés par deux – ou par trois si le Trandoshan se révélait utile et efficace dans cette mission et pas simplement une victime – représentaient une coquette somme, l'une des missions les plus juteuses sur lesquelles Zian Cti Toepie avait pu se lancer. Mais attention : une prime élevée pouvait être synonyme de risques élevés. Ils ne seraient pas trop de deux.

Le Trandoshan fut ravi que deux personnes se proposassent de lui rendre justice – même si l'acte ne serait absolument pas désintéressé. Il chassa le médecin, préférant finir de se remettre par lui-même de ses blessures, et trouva un entrain insoupçonné, révélant un caractère bourru et gaillard. Il refusa de partir sur les traces de sa regrettée monture sans avoir pris un bon repas. Parmi tout le bric-à-brac qu'il sortit de son sac sous le regard quelque peu circonspect mais patient de Zian Cti Toepie, il s'empara en salivant d'un plat préparé qu'il mit à chauffer, et demanda au barman Weequay de lui servir une boisson chaude dans son gobelet personnel. Cela rappela à Zian Cti Toepie qu'il n'avait pas fini son pawei, et puisque manifestement la situation n'était pas à l'empressement, il fit l'aller-retour jusqu'à sa table pour ramener son verre. Un instant plus tard, le Trandoshan fut servi en boisson chaude et le Géonosien accepta poliment de trinquer avec lui.

Mangeant bruyamment son repas, la victime reptilienne expliqua s'être fait attaquer sur un terrain plat, à relativement faible distance de la cantina. Une fois son repas englouti, il se présenta, suggérant qu'on l'appelle Dudur. Il demanda à ses deux compagnons armés s'ils avaient un moyen de transport terrestre. Zian Cti Toepie utilisait peu de véhicules puisque la nature l'avait doté de belles ailes insectoïdes, dont le battement bourdonnant lui permettait de franchir de bonnes distances sans toucher le sol et à bonne vitesse. Il laissa donc plutôt le chasseur de primes en armure répondre, se contentant d'entrouvrir ses élytres au regard du Trandoshan pour lui faire comprendre qu'il ne disposait d'aucun moyen de transport faute d'en avoir vraiment besoin.

Dudur le paysan exprima une hypothèse : Ishnar Loubs devait se planquer quelque part dans les rocheuses proches des volcans du coin, et il n'était pas à écarter la possibilité qu'il fasse partie d'un gang, ce qui rendrait sa mise à mort plus dangereuse et difficile. Dudur jouerait le rôle de pisteur. Que pourrait-il faire d'autre de toute façon ? Il n'avait pas su se défendre quand Ishnar l'avait attaqué, et les seules armes que l'on avait pu apercevoir dans tout son fatras personnel avaient été une sarbacane et un bolas. Pour capturer une cible vivante, cela aurait pu être utile. Qui sait, en fait, peut-être que cela pourrait surprendre.

ZIAN CTI TOEPIE – Je n'en suis pas à ma première chasse, et j'ai fait mes premiers pas à l'arène. Tu n'as pas à t'en faire pour moi. Dis-moi, sais-tu bien te servir de ta sarbacane et de ton bolas ?
Joseph Vankrayn
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Il fallait dire, certaine race dans cette bonne vieille galaxie était franchement mieux fournit par la nature que d'autre. A voir le lézard se faire triturer par le médecin de comptoir cela lui rappelait le tradoshan qu'il avait croisé par deux fois dans deux contrats différents.

La première fois, il lui avait tiré dessus puis percuté de plein fouet avec un landspeeder le croyant mort. C'était sous estimer la survivabilité de ces bêtes... Le combat à mort qui avait suivit lors de leur deuxième rencontre avec celui-ci  ne fit que lui confirmer leur résilience, car ce n'était qu'après plusieurs tires de blaster et coup de vibro lame qu'il avait put en venir à bout. Non sans avoir au passage reçu sa part de souffrance avec des cotes cassés et coupures multiples.

C'était donc avec curiosité mêlé avec une certaine envie qu'il regarda son nouveau compagnon de chasse se faire rafistoler sans anesthésie et sans que cela ne semble le déranger plus que ça. Cela étant dit, il se demandait si l'homme avait toute ça tête ou capacité de réflexion...

Il le regarda sortir de son sac tout un équipement de cuisine, certainement très utile pour cuisiner dans la nature, avant de se faire sa petite tambouille en plein milieu de la cantine sous les yeux amusés des autres clients. Le barman lui même semblait vouloir lui dire deux trois choses, mais il referma vite son clapé sous le regard de Joseph qui put le voir secouer discrètement la tête semblant désespérer devant un tel client. 

Joseph pour ça part, s'était approché du groupe la bouteille d'alcool léger dans la main, ne l'ayant pas quitté une seul seconde, surtout quand il c'était levé de la table où il était assis pour approcher le groupe. Nul doute que s'il l'avait laissé là-bas sans surveillance, un cloporte l'aurait sifflé dans son dos en deux temps, trois mouvements. Cela étant dit, son facteur arme et armure pouvait aussi agir en facteur déférant...

Poussant ses pensées inutiles et non productives de cotés, il continua de regarder le duo lézard et insecte finir leur nourriture et boisson respective avant de les suivre en extérieure. Il ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil au aile du géonosien quand ils sortirent de la cantina dans la rue. Elle semblait être des cibles plus qu’appétissantes pour le tireur qu'il était et il se demandait s'il allait pouvoir couvrir autant de distance en volant que lui avec son speeder. Il n'était pas un expert en physiologie mais il doutait cependant qu'il allait pouvoir suivre la vitesse d'un speeder...

A moins qu'il se trompait...

Il écouta donc "Dudur" étalé ses hypothèses qui n'était certainement pas tiré par les poils d'un wookie.

" Hmm... Ishnar était un ancien mercenaire travaillant pour les hutts et le fait qu'il soit retourné ici parmi toutes les planètes montre clairement que c'est celle qu'il doit lui être le plus familière ou importante donc c'est presque sur qu'il toi avoir une planque personnelle dans les environs. Pour les hommes de mains... " *Il réfléchit un temps, réfléchissant aux informations qu'il avait sur la cible.* " Il a déjà agit avec des groupes sur son chemin du secteur impérial jusqu'ici, cela étant dit ça c'est toujours finit mal... Pour les groupes qu'il avait temporairement rejoint. Nul doute qu'il doit avoir des gars avec lui, des frappes et petits criminels du coin qu'il doit garder sous sa coupe via promesse et menace. "

Il ne fallait pas prendre la chose QUE comme un psychopathe récemment sortie d'une prison de haute sécurité pour fou, ce qui était le cas, mais aussi comme une personne ne manquant pas de discernement et sournoiserie par le simple fait d'avoir réussit à échapper de la dite prison et éviter de se faire capturer jusqu’à maintenant.

" Il faudra faire attention à de possible piège et autre chose dans le même genre. J’espère qu'en plus de savoir pister, tu pourras repérer de telle chose. "

Il fallait dire que malgré le fait qu'il était un chasseur de prime, il n'avait que peut d’expérience dans la chose. C'était quelque chose qu'il n'avait pas trouvé raison de changer jusqu’à maintenant, peut-être qu'il lui faudrait parler à Dudur après le contrat pour échanger des connaissances avec lui... Il pourrait lui apprendre à tirer pour sa part, même s'il ne semblait pas utilisé le même genre d'arme que lui.

Il semblait être plus du genre tribal...

Il n'écouta qu'a demi-mot la question plus qu'explicite du géonosien qu'il trouvait totalement inutile. N'avait-il pas dit qu'il leur laisser combattre et qu'il n'allait être qu'un pisteur pour eux. Qu'elle était l'utilité de savoir s'il savait les utiliser ? Surtout que vu la personne, il devait clairement pas utilisé se genre de chose comme décoration.

Il écouta donc la réponse du trandoshan avant de répondre à la question de celui-ci concernant le moyen de transport, chose beaucoup plus utile.

" Pour ma part j'ai un speeder loué pour l'occasion, je peux vous y amener pour que vous ayez le votre. Cela nous permettra de nous déplacer plus vite qu'a pied et de ne pas trop perdre de temps sur le chemin au risque de perdre les traces de son passage. " *Il se tourna vers le géonosien un temps.* " Je doute que tu vas pouvoir tenir un speeder avec t'es ailes ? "

Il ne pouvait pas mieux savoir que le porteur d'aile lui-même, il écouta donc sa réponse avant de continuer.

" Et non ce n'est pas ma première traque pour ma part. Loin de là ! Cependant c'est certainement la plus excitante, et auquel j'aurais le plaisir de rajouter à ma collection de trophée. " *On pouvait entendre dans sa voie qu'il avait un sourire au lèvre.* " Je me demande bien ce que je vais pouvoir garder pour ça. "

Après tout, tout ce qu'il avait traqué et chassé pour l'instant était des petites frappes qui avaient crues bon de se mettre leur employé hutt à dos, ou alors la même chose mais version impérial et républicaine. C'était bien la première fois qu'il s'attaquait à un aussi gros poisson qui pouvait mordre aussi fort, et il ne pouvait cacher un petit excitement à cette occasion...

Le chasseur et l'amour du danger ressortant part la même occasion.

" Et moi c'est Joseph au passage... "

Présentation tardive certes, mais mieux vaut tard que jamais.
Galdur
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« Et si t’demande ça, c’est que t’m’as jamais vu planter une mouche s’r les fesses d’un dewback ! Bon, c’tait une grosse mouche, l’genre con comme un cigare mais qui fait l’bruit d’un moteur de speeder quand elle s’déplace et qui est assez ‘gressive. On n’est j’mais un vrai homme tant qu’on s’pas fait piquer l’cul par une mouche de Devaron. »Répondit-il en levant le poing vers le géonosien.

Le moins que l’on puisse dire, c’était au moins que l’humain était sacrément renseigné sur le sujet. Bien, bien, c’était toujours pratique d’avoir un type dans son groupe pour s’occuper de ce genre de préoccupations. Galdur glissa ses mains dans la doublure de sa veste pour en tirer ce qui ressemblait à du tabac à chiquer, probablement de sa propre conception vu la boîte, qu’il glissa allégrement dans sa bouche avant de se mettre à mâcher bruyamment. Et bien, c’était parfait.

« Ha ha ! Regardez nous, wankas. Trois mâles alphas paumés s’r’une planète d’merde, avec la malicieuse intention d’ramener quelqu’un en boîte… N’est invicibles. Uuuh… Vous v’lez le ramener vivant ou bien en kit vot’ criminel ? S’il j’avais un crédit pour chaque fois qu’j’me suis retrouvé emballé dans une chasse à la prime… Ben j’aurais deux crédits, c’qui est pas énorme, mais c’est quand même bizarre que ça m’arrive. Au moins ça aurait payé l’café du matin. »

Ils quittèrent l’établissement et Galdur éventuellement prit un peu de temps pour se repérer et se remémorer un peu l’endroit où il était passé. En un sens, ce n’était pas si difficile, il avait laissé du sang dans les rues et même un aveugle pouvait le pister. Combien de temps il avait marché pour rejoindre la ville par contre… C’était une donnée qu’il avait totalement oublié quand il était trop occupé à prévenir l’écoulement de sang. Dans tous les cas, il apparaissait plus rapide d’emprunter un speeder. Avant que Loubs n’ait réussi à se dégoter une cachette.

« Va pour l’speeder. J’en ai jamais piloté un vu que j’ai le mal des transports, mais j’vais faire en sorte que ça s’passe bien… Euh… Evitez juste les virages trop brusques. Je préfère que le ragoût du midi reste dans mon bide. »

--

Retrouver le lieu de l’attaque ne fut pas si difficile. Galdur avait repéré la présence de charognards locaux dans les cieux, et, avec l’aide de sa mémoire, ils parvinrent assez aisément à retrouver la carcasse abattue du varactyl. Le trandoshan descendit du véhicule pour s’approcher du corps de l’animal. Il plaça une main sur la crinière de plume juvénile du varactyl défunt et respecta quelques instants de silence.

« Gaaah… Mon pauvre Jekaanan… Tu étais un petit wanka quand tu t’y mettais, mais tu restais un bon garçon… Puisse la Déesse de guider vers l’chemin de l’ailleurs et les sentiers sanctifiés. »

Il arracha une des plumes qu’il lissa à l’aide de sa langue, la leva un instant vers le ciel et la piqua dans la poche extérieure haute de sa veste, à côté d’autres petites plumes. Point de trophées de guerre, des souvenirs. Galdur s’empressa de ramasser un peu de poussière et de terre au sol qu’il fit s’écouler doucement sur la face de l’animal mort en marmonnant quelques paroles en Dosh, puis en projetant le tout dans les airs, créant un petit nuage, comme une sorte de rituel étrange. Son devoir accompli, il commença à se mettre en quêtes d’indices quant à la direction prise par Ishnar Loubs lors de sa fuite. Il y avait non loin de là un endroit où le sol était marqué d'égratignures et de taches de sang vert. Pas besoin de chercher bien loin pour Galdur, c’était ici qu’il s’était fait attaquer et qu’il avait été laissé pour mort.

« Uuh… Bon. En gros l’type savait ce qu’il faisait, et j’pense pas qu’il voulait vraiment me tuer, plus qu’envoyer p’têtre un message aux autorités ou mercenaires du coin. Voulait qu’on observe son travail. M’a retiré ma veste avant de m’lacérer à l’aide d’une sorte de p’tite lame, pas une vibro. Une bonne cinquantaine de fois j’dirais… Des coupures peu profondes, mais nombreuses. Pas franchement agréable, si vous voulez mon avis. C'est un truc qui vient des prisons ou des gangs j'crois. Un avis Jojo ? Tu ressemble à celui qui connaît le mieux c'genre de pratiques. Sans offense à toi, l'géonosien, mais les humains ont tendances à vivre dans des trous plus crades que les spires de géonosis. »

Galdur flâna un peu de droite à gauche avant de repérer quelques anomalies dans le sol, principalement des traces noires sur la poussière qui commençaient à s’effacer de part le vent. Il se baissa pour renifler. Cela empestait le cramé et le carburant. C’était sans doute les marques de combustion de l’allumage un peu trop brusque d’un speeder. Les lignes noires semblaient se diriger une grande rocaille qui se trouvait à l’horizon, relativement loin. Le trandoshan pointa du doigt cette dernière.

« Oy. C’est ici qu’il a redémarré son engin, et il a mit le cap vers c’te rocheuse là-bas. C’est qu’une théorie, mais j’miserai bien sur le fait qu’il s’est probablement dégoté une planque dans les environs. Ah d’ailleurs… Déjà entendu parler des Dépeçeurs ? Apparemment, c’t’une sorte de gang qui terrorise les mineurs et les esclaves des environs. J’ai un peu tapé la causette avec certains esclaves avant de venir dans c’te désert volcanique. Ils disent qu’apparemment, ils enlèvent les travailleurs pour les vendre aux esclavagistes ou bien leurs tirent leurs organes pour les mettre sur le marché noir. Si j’étais notre criminel, ça serait un endroit où je m’sentirai parfaitement à la maison, non ? »

Il haussa les épaules.

« Si c’est chez eux qu’il s’planque ou qu’il s’amuse… Y’a des chances que y ait plus de résistance que prévu. Yo euh… L’géonosien, on a pas encore ton nom. C’est quoi ton p’tit sobriquet mon chou ? Les dames veulent savoir … » railla t-il, un grand sourire sur la face.

Zian Cti Toepie
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Non sans familiarité, le Trandoshan se vanta de pouvoir frapper une mouche de Devaron – Zian Cti Toepie ne pensait pas en avoir déjà vu – avec ses armes tribales. Cela signifiait donc qu'il pouvait avoir d'autres atouts que le pistage et avoir plus d'utilité dans le groupe que simplement guider les deux mercenaires – bien qu'ils fussent là plus des chasseurs de prime – vers le lieu de l'attaque. Un détail bon à savoir sans être certain qu'il s'avèrerait utile ; mais avec une cible aussi dangereuse que ce dénommé Ishnar Loubs, mieux valait mettre toutes les chances de son côté.

L'humanoïde en armure semblait bien renseigné sur cette prime et sur le mâle Besalisk à abattre. Il devinait que ce dernier connaissait bien la planète ou au moins cette région, et qu'il y avait sûrement un repaire ; il considérait également la possibilité qu'Ishnar Loubs soit accompagné de malfrats soumis à son charisme et à ses menaces. Attaquer Ishnar Loubs dans son repaire avec cette possibilité qu'il ne soit pas seul, serait donc très périlleux, d'autant que la zone serait sans doute piégée.

Evidemment les ailes du Géonosien ne lui permettaient pas de se déplacer aussi vite qu'un speeder, elles expliquaient simplement sa non-nécessité de posséder un véhicule personnel : il allait en volant tout de même bien plus vite qu'un Humain à pied, et en prenant un peu de hauteur, il n'était jamais ralenti par aucun obstacle. Ses ailes étaient ainsi particulièrement pratiques pour se déplacer en ville, où il se moquait de l'agencement des rues et des bâtiments. Bien sûr, cela ne se faisait pas sans une certaine dépense d'énergie mais le vol restait un moyen de locomotion tout à fait naturel pour le Géonosien, et se faire transporter dans un speeder demeurait une sorte de petit luxe. Evidemment, quand cela lui était proposé, il n'avait aucune raison de refuser. Il fut questionné sur le sujet par le chasseur de primes en armure.

ZIAN CTI TOEPIE – Je ne vais pas aussi vite qu'un speeder, non. Nous pouvons gagner du temps si vous me faites monter.

Le mercenaire insectoïde pouvait tout aussi bien s'en louer un, mais à quoi bon ? On pouvait bien monter à deux dans ces engins, non ?

C'est donc en speeder que le trio arriva sur le lieu de l'attaque. Ce n'était en effet pas très loin du village avec la cantina mais on entrait déjà dans le désert. Hormis le sable à perte de vue, il y avait un chaînon rocailleux rapidement atteignable en véhicule. Dudur estima que son agresseur était parti dans cette direction, après l'avoir lacéré avec frénésie et sans doute avec sadisme. Dudur demanda à Joseph son analyse de ce mode opératoire.

GALDUR – Un avis Jojo ? Tu ressembles à celui qui connaît le mieux c'genre de pratiques. Sans offense à toi, l'Géonosien, mais les Humains ont tendance à vivre dans des trous plus crades que les spires de Géonosis.

Zian Cti Toepie secoua la tête pour signifier que cette remarque lui passait à côté. Si Joseph s'y connait le mieux en pratique de gangs et de prisonniers, alors c'est lui qu'il fallait interroger. Aucun problème. Le Géonosien se déplaça autour du lieu de l'attaque, observant les traces de sang et de combustion, s'imprégnant des odeurs acres qui s'en dégageaient. Il n'avait pas le flair d'un Gamorréen, mais se laisser guider par des phéromones restait dans sa nature biologique, et avec un peu de chances, il pourrait suivre l'empreinte olfactive du véhicule utilisé par Ishnar Loubs. Le problème étant qu'un véhicule n'émettait pas de phéromones. Voilà pourquoi un Gamorréen serait pour le coup plus efficace.

GALDUR – L’Géonosien, on a pas encore ton nom. C’est quoi ton p’tit sobriquet mon chou ? Les dames veulent savoir...
ZIAN CTI TOEPIE – Quelles dames ?

Ce détail n'avait sans doute pas d'importance de toute façon. Tout le monde s'était présenté sauf lui.

ZIAN CTI TOEPIE – Zian Cti Toepie.

déclara-t-il laconiquement. En général les gens avaient du mal à retenir son nom du premier coup et à le prononcer correctement, c'était acquis et cela ne le vexait pas. Il le répèterait si nécessaire. Tout comme il avait l'habitude qu'on l'appelle simplement Zian, comme si c'était son prénom, alors que le Géonosien ne se faisait pas appeler par un prénom et un nom de famille ; c'était donc plutôt à considérer comme un diminutif, pas tant par familiarité que par commodité, et cela non plus ne le vexait pas.

ZIAN CTI TOEPIE – Si notre cible préfère le contact, il n'a probablement pas de snipers dans son repaire. Je me demande si d'une façon ou d'une autre, on pourrait s'en approcher. Si oui, je peux partir en éclaireur. Notre cible est chez elle, et si nous venons à elle, elle aura l'avantage, cela nécessite que nous nous préparions au mieux. L'autre possibilité est de l'appâter ou d'attendre qu'elle passe à l'action à nouveau, nous pourrons ainsi l'embusquer hors de son repaire.
Joseph Vankrayn
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La traque commença... Et s’arrêta à une première étape qui était l'endroit où le trandoshan avait rencontré le criminel.

La rencontre semblait avoir été mémorable et sanguinaire pour le lézard qui s'en était quand même sortie avec une grosse perte de sang et une nouvelle collection de cicatrice sur son cuir.


" Pas te tuer ? Une cinquantaine de coupure ? " *Il jeta un regard vers le traqueur avec un petit sourire moqueur caché sous son casque.* " Tu sais que si c'était quelqu'un d'autre que toi, il serait certainement mort d’hémorragie ? Oublions le fait de survivre à la torture et découpe sadique que tu as eu, il ne faut pas non plus oublier où l'on est. " *Il regarda autour de lui pour ne voir qu'une toundra à perte de vue sans repère naturel à part la colline rocheuse au loin.* " Marcher à pied jusqu’à la ville sans se perdre en tenant tête à la douleur et aux symptômes de la perte du sang ? Non... Il ne pensait certainement pas que tu survivrais. "

Il alla vers son speeder pour sortir un datapad où il essaya de chercher des informations sur le groupe des Dépeceurs.

" Pour les coupures, il ne faut pas chercher plus loin que la folie sanguinaire de la cible. Il à déjà fait pire sur d'autres malheureux qui lui sont tombés dans ses mains... On peut dire que c'est autant une carte de visite qu'un avertissement car il se sait poursuivit. " *Il jeta un coup d’œil sur son datapad avant de le ranger à nouveau dans une sacoche accroché au speeder.* " Quand à ton groupe j'en ai entendu parlé depuis que j'ai patienté sur la planète. Je peux t'affirmer qu'il a était leur rendre visite et qu'il a du se sentir comme chez lui avec se genre de bantha. Il n'a pas eu le temps de le leur mettre à l'envers tout simplement... "

Il se tourna vers l'escarpement rocheux et utilisa sa macro-jumelle pour examiner une première fois tout ça de sa position.

" Ils doivent avoir une planque dans la zone rocheuse avec une zone assez grande pour poser un vaisseau. Se sont des esclavagistes, ils doivent donc avoir un endroit pour faire atterrir leur vaisseau pour récupérer leur marchandise. Ça devrait nous faciliter la recherche... " *Il ramena sa macro-jumelle avant de se tourner vers le géonosien.* " Tu le sous estimerais si tu penses pouvoir le faire sortir de sa planque sans une réelle raison. On va devoir vérifier qu'il fait ou non partie des Dépeceurs même si je suis prêt à parié dessus. Je serais contre le fait que tu ailles en éclaireur, on ne peut pas dire que tu es discret quand tu voles en l'air et je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de géonosien sur cette planète. "

Il se dirigea vers son speeder qu'il enfourcha.

" Autant éviter de nous faire repérer le plus tôt possible. Nous aurons certainement besoin de t'es capacités plus tard. "
Galdur
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Mmmmph. Des fois, il oubliait que son espèce tendait à être un poil plus résiliente que les autres. Il n’avait plus qu’à se considérer comme chanceux, cela dit, si il avait vraiment échappé à la mort. Il adressa un signe des doigts au soleil quelques instants en marmonnant quelques paroles en dosh, histoire de remercier la déesse de sa protection. Mais tout restait encore à faire.

 « Commençons par n’rapprocher du repaire des dépeceurs. Si notre criminel s’cache là-bas, on perd rien à aller jeter un œil de toute façon… On avisera une fois sur place, ca marche m’sieurs ? »



La rocheuse en question était une large formation minérale qui prenait l’apparence d’un goulet perdu au milieu de ce désert de poussière. De l’extérieur, on ne pouvait voir rien sinon ces larges monticules de rocs, mais il était fort à parier que le site était accessible depuis les cieux. Un endroit idéal pour y établir une planque, assez loin de la ville, camouflé par l’environnement et difficile à prendre d’assaut. Comme convenu, Galdur descendit du speeder en titubant avant de se pencher en avant et de mettre les mains sur les genoux. Les transports mécaniques lui avaient toujours donnés mal au ventre et ce n’était pas différent cette fois-ci.

« Oooooh… J’crois qu’j’vais être malade... » gargouilla t-il.

Le temps que ses compagnons analysent un peu la situation, cela lui permettait de se remettre de ses émotions de voyage et de revenir vers eux, pour inspecter le repaire des malfrats. Vraisemblablement la cachette était organisée sur plusieurs étages où des corniches semblables à des échafauds métalliques reposaient, sans doute pour servir de ponts de circulation. Il y avait naturellement quelques veilleurs qui semblaient occupés à discuter entre eux sur certains de ces étages, et approcher directement simplement signifierait se faire repérer d’entrée de jeu…

« … On dirait que y’a des vigiles… Il va falloir qu’on trouve un moyen pour rentrer là-dedans sans faire trop d’raffûts. Faudrait pas qu’le type, si il est là dedans, en profite pour se tirer si il sait qu’on vient après lui… Des idées pour l’approche ? »

Galdur posait la question mais il avait lui même ses petits plans en tête. Après tout il était ici avant tout pour récupérer sa monture, et une pagaille générale ne ferait qu’augmenter le risque qu’elle se fasse tuer dans l’action… Mais ce type, ce Ishnar, n’avait pas l’air d’être du genre à jouer dans la cours des censés non plus… Il se demandait si il n’y avait pas la possibilité qu’il fasse une distraction pendant que ses collègues s’occuperaient de s’infiltrer dans le bâtiment et de se débarrasser des vigiles.

« Bon… ‘Coutez. Ca va paraître un peu débile et même inconscient, mais qu’est ce que vous diriez si j’me contentais de me présenter seul aux portes ? Et j’demanderais à pouvoir rentrer pour défier Ishnar en duel ? A défaut de pouvoir me donner l’accès, peut-être que ça attira suffisamment l’attention des gardes de la porte pour que vous puissiez leur coller une bastos dans la figure, mmh ? »

Ce n’était peut-être pas la meilleure idée puisqu’il se mettait ainsi en première ligne mais il n’avait pas vraiment mieux à proposer. Jouer sur la fibre sadique que pouvait avoir les membres du gang pouvait être une idée… En espérant qu’elle s’avère prolifère dans la finalité : Son truc c’était les terrains ouverts, la jungle et la nature. Pas vraiment les repaires de criminels.
Peut-être qu’il y avait des galeries, mais même en se recouvrant de poussière, il n’y avait pas assez d’éléments ici pour se fabriquer une ghillie qui lui permettrait de passer inaperçu compte tenu de l’absence de végétation.

Zian Cti Toepie
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Joseph apporta une nouvelle information : les Dépeceurs, le groupuscule armé auquel appartenait Ishnar Loubs, étaient des esclavagistes, ce qui signifiait que leur repaire devait être assez grand pour accueillir un vaisseau de marchandises. Du trafic d'êtres sentients, opéré à moyenne distance de la ville, depuis une base bâtie dans la roche, avec le désert pour seul entourage direct. A se demander si les Hutts étaient au courant de leur petit trafic et marchandaient avec eux.

JOSEPH – Tu le sous-estimerais si tu penses pouvoir le faire sortir de sa planque sans une réelle raison.

Il avait semblé à Zian Cti Toepie comprendre qu'Ishnar Loubs sortait assez souvent de sa planque, justement, pour commettre des raids, des attaques plus ou moins gratuites. Précisément comme l'attaque commise contre Dudur ! On soupçonnait le mec de faire partie d'un groupe d'esclavagistes, mais il n'avait pas cherché à capturer le Trandoshan, qui aurait pu être une belle prise, un fermier sans réelle défense mais d'une espèce réputée pour sa force colossale et sa résilience. Il l'avait juste tailladé gratuitement en espérant le laisser crever dans le désert. Ishnar Loubs ne semblait donc justement pas avoir besoin de « réelles raisons » pour sortir de son trou. Il aurait donc suffi d'attendre, pourquoi pas de l'appâter, et de le cueillir par surprise hors de son repaire. Zian Cti Toepie ne comprit pas bien la réticence de Joseph mais se tut.

Le chasseur de primes en armure ne semblait même pas certain qu'Ishnar Loubs fasse réellement partie des Dépeceurs, bien qu'il fût prêt à parier là-dessus. Son mode opératoire ne laissait pas vraiment penser à celui d'un esclavagiste habitué à opérer en groupe, cela ressemblait plutôt au contraire au caprice sadique d'un solitaire. Zian Cti Toepie n'allait pas se lancer dans le profilage de sa cible, ce n'était pas dans ses compétences, mais ses réflexions le poussaient à douter un peu de la logique de Joseph. Ce dernier n'en fut pas à sa seule incohérence :

JOSEPH – Je serais contre le fait que tu ailles en éclaireur, on ne peut pas dire que tu es discret quand tu voles en l'air et je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de Géonosiens sur cette planète.

Certes, Zian Cti Toepie produisait un bourdonnement très peu discret quand il volait, mais Joseph ne l'avait encore jamais vu faire et ne pouvait donc pas le savoir, à moins d'avoir déjà rencontré plusieurs autres Géonosiens tout aussi bruyants et de pouvoir en imaginer une généralité. Il ne parlait donc pas de cela. Et quitte à refuser le rôle d'éclaireur à Zian Cti Toepie en prétextant son défaut de discrétion, Joseph préféra ne pas avoir d'éclaireur du tout et s'approcher directement du repaire en speeder, en plein désert... Comme si cette méthode d'approche était plus discrète... Encore une fois, Zian Cti Toepie se garda de tout commentaire, ne voulant pas se mettre ses deux compagnons à dos et ne se sentant pas du tout de prendre le leadership.
Pour autant il n'en pensait pas moins.

Ainsi les deux mercenaires et le fermier arrivèrent à portée de vue du repaire des Dépeceurs, en speeder. Dudur eut besoin de se remettre les tripes en place, semblant avoir un véritable mal des transports. Zian Cti Toepie le laissa tranquille, préférant observer les lieux, ce que fit également Joseph. Même si, en effet, ils ne pouvaient avoir la certitude absolue qu'Ishnar Loubs se trouvait bien à l'intérieur de ce repaire de brigands, Zian Cti Toepie était d'accord pour estimer que c'était plus que probable, ainsi que les traces de véhicule sur le lieu de l'attaque sur Dudur avait permis de le déduire. Il allait donc falloir infiltrer ce repaire jusqu'à atteindre le dangereux criminel Besalisk. Mission périlleuse. Zian Cti Toepie restait convaincu qu'il aurait été plus prudent de lui tendre une embuscade en terrain neutre, mais il voulait bien relever le défi avec l'entrain de ses deux compagnons.

Dudur suggéra un plan : il se présenterait seul aux portes pour faire diversion, permettant à Joseph et à Zian Cti Toepie d'entrer ou d'attaquer les vigiles de dos. Peut-être y avait-il moins risqué comme plan...

ZIAN CTI TOEPIE – Joseph, tu sais avec qui les Dépeceurs ont l'habitude de faire affaire ? L'un de nous pourrait se faire passer pour un esclave. (son regard glissa sur le Trandoshan) Dudur est déjà lacéré, on aurait pu lui causer cela pour l'affaiblir et le capturer. Soit nous nous faisons passer pour des chasseurs venus vendre un esclave, soit nous faisons croire que Dudur est ton esclave et que tu souhaites parler à celui qui l'a amoché.

A Joseph de trancher s'il préférait le plan de Dudur, le plan de Zian Cti Toepie, ou s'il en avait un troisième à suggérer.
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Il s'étaient rapprochés du monticules de roche avec leur speeder en traversant le désert de dune avant de s'arrêter derrière un tas rocheux avant de s'enfoncer dans les crevasses.

Grace à l'expertise du trandoshan, ils avaient pu trouver assez rapidement la base prétendu des Dépeceurs, groupe criminel d'esclavagiste qui sévissait dans la région et dont la cible pourrait faire partie.

La base des Dépeceurs était installé dans une cuvette. Au fond de celle-ci était installé un camp qui pouvait faire penser à certains bidonville que l'on trouvait fréquemment dans la Bordure Extérieure. Au fond du camp se trouvait des troues à même la parois rocheuse qui laissait suspecter que tout ce qu'il voyait n'était qu'une partie du camp et que le reste était bien à l'abrie dans des souterrains. Quand à savoir s'il y avait d'autres sorties secrètent...

Abaissant ses macros jumelles après avoir examiné pendant un certains temps la base avec ses compères de chasse, une nouvelle réunion impromptue s'improvisa pour discuter de la marche à suivre.

Le trandoshan semblant n'être pas satisfait d'avoir frôlé la mort qu'une seul fois durant la journée, proposa d'aller au porte du camp et de demander un duel avec leur cible... Joseph ne pu que complimenter intérieurement le courage, ou alors était-ce la folie, du lézard qui semblait prêt à tout pour sauver sa bête.

Il fallait dire que les guetteurs ne s'attendaient certainement pas à ce genre de fou devant leur camp et même si cela était une très bonne idée de diversion, il ne voyait pas comment neutraliser silencieusement les portiers sans rameuter tout le reste... Peut-être en utilisant son fusil verpine, il était presque silencieux et si le géonosien pourrait supprimer l'autre...

D'ailleurs en parlant du moustique, celui-ci proposa un autre plan qui était moins suicidaire pour le lézard. Se faire passer pour des chasseurs pour leur vendre le trandoshan ou faire passer le trandoshan pour notre esclave est demander réparation.

Autant l'idée de demander réparation à un groupe d'esclavagiste était le meilleur moyen, de l'avis de Joseph, pour se faire tirer dessus ou pire. Autant se faire passer pour des chasseurs et le leur vendre le trandoshan n'était pas si bête que ça... Bon là aussi il pourrait se faire "voler" leur esclave ou se faire capturer aussi.
Parce que on va se l'avouer, ils ne diraient certainement pas non s'ils ne pouvaient ne pas payer.

Quand à la question...

" Avec qui ils pourraient faire affaire ? " *Il tapa sur sa brassière en réfléchissant et fouillant sa mémoire.* " Ils pourraient vendre leur prise au Khajilit Besadii à coté ou sur Kessel vu qu'ils sont toujours en manque là-bas. Après je ne pense pas qu'ils soient parrainés par un hutt, ils ne sont pas assez gros pour ça... "

Il regarda tour à tour ses deux compères.


" Je n'ai pas d'idée et celle de Z me plait le plus. " *Il regarda le trandoshan* " Si ça te dérange pas d'être enchainé pendant un temps, on pourra jouer avec ce qui t'es arrivé et ta rencontre pour les questionner et voir si le gars qui nous a permit une capture plus facile est avec eux. " *Il se tourna vers le géonosien.* " Tu penses pouvoir infiltrer le camp ? On pourrait faire deux groupes... L'un d'entre nous avec le trando qui font diversion pendant que le troisième s'infiltre."

Il se tournera vers le camp tout en continuant de parler.

" J'ai repéré des angles morts par où l'on pourrait s'infiltrer discrètement dans le camp et vu ce qu'il y a une fois à l'intérieure je pense qu'organiser une seconde distraction est largement possible. "

Le premier groupe pourra s'infiltrer "de front" tandis que le troisième s'infiltrera "par derrière". Le premier groupe aura pour mission de vérifier si la cible était bien présente tandis que le deuxième préparait d'autres distractions pour quand ça allait péter... Et puis, ce sont un groupe d'esclavagiste et il ne voyait rien d'ici qui ressemblait à une cage.

Nul doute qu'ils devaient se trouver dans leur tunnel et qu'une petite libération d'esclave pourrait créer une bonne distraction.


" Je pense pour ma part, pouvoir m'y infiltrer sans me faire repérer. "

On partait donc sur le plan du géonosien avec une petite modification à celui-ci.
Galdur
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Galdur brandit les pattes en l’air avec un air comme outré sur le visage. Lui ? Se faire passer pour un prisonnier ? Oulà, ça allait contre sa religion. Qu’est ce qu’allait dire la Gardienne des Points si elle avait le spectacle de le voir en train de se coltiner des chaînes ? C’était l’équivalent d’un suicide social chez les Trandoshans. Le Trandoshan ne cacha pas son inconfort au moyen d’une formidable grimace et ouvrant grand les narines.

« Yooo, les wankas, faites gaffe à ce que vous dites. Pendant un moment, j’ai cru que vous vouliez qu’j’me fasse passer pour un prisonnier. ‘Tention hein, c’est dangereux de ce mode raisonnement. Des gens sont déjà morts pour moins. » gargouilla t-il.

Devant le silence pesant, Galdur considéra la situation. Oh merde : Ils étaient sérieux. Il se sentait un peu coincé et cerné, faute d’avoir un meilleur plan. Le trandoshan grommela et recula en battant des bras dans tout les sens, faisant cliqueter tout le bazar qu’il transportait sur lui. Oh non non non!Mauvaise idée ! Très mauvaise idée ! Et puis d’abord, qui allait transporter ses affaires si il devait se faire passer pour un prisonnier, hein ?

« Vous avez craqués les mecs. Je peux pas faire ça ! Non vraiment ! Vous savez pas vraiment c’que vous m’demandez là. Me foutre à poil avec une cible peinte sur le cul je peux le faire. Mais ça ? Je peux pas vraiment. Non. Nada. Rien. Que dalle. Prout tiens. »

Il pivota en croisant les bras, montrant son dos et levant la tête comme si il boudait. Non. Il n’y avait aucun moyen pour qu’il puisse être convaincu de faire autrement.



Parfois, il se demandait si il était juste stupide, ou trop volontaire. Privé de l’essentiel de ses affaires, Galdur observa les liens à ses mains. Pas trop serrés pour qu’il puisse s’en échapper rapidement, mais pas assez libres pour que ce soit vraiment agréable. Il soupira. Bon… Techniquement, il n’était pas vraiment prisonnier, n’est-ce pas ? La Gardienne ne râlerait pas… Ça n’était qu’une ruse, n’est-ce pas ? Et les chasseurs intelligents utilisaient leur force comme leur intelligence.

« C’est bon ? Vous êtes contents ? J’ai la gueule de l’emploi ? »

Avec ses lacérations qui lui couvraient son torse désormais nu, le Trandoshan ressemblait à un esclave qu’on venait de rouer de coups, lié par les mains. Par contre, impossible de lui retirer ses lunettes. Il ne voyait rien sans elles, et il avait été intransigeant quant à l’idée de les retirer. Encore plus que l’idée de se faire passer pour un prisonnier.

« Z’êtes conscients que votre Ishnar là, il va me griller d’office si il me voit ? On pourra p’têtre passer les gardes des portes d’entrée comme ça, mais dès qu’on sera dedans, on sera grillé sitôt que l’autre enfoiré posera ses yeux sur ma gueule de Doshien. »

Dans tout les cas, il allait les laisser gérer l’entrée dans le planque des écorcheurs. De toute façon, il n’avait pas vraiment de meilleure idée. Une fois à l’intérieur, par contre… Finit, il casserait ses liens et reprendrait sa liberté.

« C’est juste une ruse… C’est juste une ruse… Reste calme Dudur… Guuuh... On y va ? J’ai déjà envie que cela soit terminé. »
Zian Cti Toepie
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Le chasseur de primes Humain en armure complète considéra l'idée de Zian Cti Toepie, et jugea qu'elle était préférable à celle de Dudur. Il y apporta sa petite contribution en suggérant que Zian Cti Toepie et lui ne soient pas tous les deux autour de Dudur, mais que l'un d'eux profite plutôt de la diversion pour infiltrer le repaire.
En revanche, Dudur ne fut pas du totu de cet avis. Mais alors pas du tout. La simple idée de se faire passer pour un prisonnier sembla l'envahir d'une angoisse. Il recula en agitant les bras, narines dilatées, yeux écarquillés, utilisant tous les synonymes de son vocabulaire pour exprimer son refus.
Zian Cti Toepie échangea un regard avec Joseph, se demandant comment réagir : le plan pouvait fonctionner, mais sans le consentement de Dudur, tout tombait à l'eau. Fallait-il revenir sur la première idée de Dudur ? Un plan bourrin qui n'avait que très peu de chances d'éviter des dégâts à l'entrée ?

Zian Cti Toepie n'avait pas envie d'imposer son idée, mais heureusement, après quelques minutes, Dudur se calma et commença à se faire à l'idée de passer pour un prisonnier, bien que cela fût contraire à sa culture. Il ne se laissa tout de même pas ligoter les mains sans grommeler et Zian Cti Toepie ne lui en tint pas rigueur. Zian Cti Toepie inspecta le faux nœud, et expliqua à Dudur l'astuce pour le défaire par lui-même. Si ça pouvait le rassurer de savoir qu'il n'était pas réellement ligoté...

GALDUR – Z'êtes conscients que votre Ishnar là, il va me griller d'office si il me voit ? On pourra p'têtre passer les gardes des portes d'entrée comme ça, mais dès qu'on sera dedans, on sera grillés sitôt que l'autre enfoiré posera ses yeux sur ma gueule de Doshien.
ZIAN CTI TOEPIE – Parfaitement conscient. Cette ruse n'est pas pour duper Ishnar, seulement pour l'atteindre. Pour affronter Ishnar, tu nous seras plus utile en étant libre de tes mouvements et armé. Tu m'as dit que tu savais te battre.

Il restait à déterminer qui de Joseph ou de Zian Cti Toepie resterait avec Dudur, et qui s'infiltrerait à la faveur de la diversion. Zian Cti Toepie avait déjà son avis là-dessus mais encore une fois, il ne voulut pas l'imposer, laissant le leadership à Joseph :

ZIAN CTI TOEPIE – Les Dépeceurs seront moins surpris d'avoir affaire à un Humain comme toi pour du marchandage. Je pense que tu sauras plus facilement que moi les duper. Moi, j'ai la mobilité pour atteindre les entrées en hauteur. (il en pointa une du doigt et ouvrit ses élytres pour illustrer sa « mobilité ») Si tu me montres ces angles morts que tu as repérés, je pourrai en tirer avantage et essayer de neutraliser plusieurs sentinelles.

Si Joseph préférait être celui qui s'infiltrerait et laisser Zian Cti Toepie faire diversion avec Dudur, le Géonosien n'insisterait pas. Même s'il avait pu douter de la logique de raisonnement de Joseph quelques instants plus tôt, il était de toute façon dans sa nature de s'effacer lorsqu'il fallait prendre une décision collégiale.
Joseph Vankrayn
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Il avait l'impression d'avoir demandé à un wookie de se laver ou à un tusken de donner de l'eau ou encore d'avoir comparé une umbarane à une harpienne... Ou vice-versa.
Si les trois exemples auraient tentés de le tuer, le trandoshan n'en était pas loin non plus. 

Il en avait déjà vu, interagie et combattue pour savoir qu'il était dans un état d'excitation assez intense et cela grâce à plusieurs indications physiques. Les pupilles dilatés, les inspirations profondes pour que son corps excité puisse avoir l’oxygène nécessaire et l'état "bouche bée" dans lequel il était... Qui donnait d'ailleurs l'impression qu'il était entrains de lui montrer ses dents comme s'il voulait le mordre.

Il se fit une note mentale de ne plus jamais parler de chaîne ou de prisonnier avec un trandoshan... Semblerait que, comme les wookies, il était très tatillon sur le sujet... 

Il jeta donc un bref coup d'oeil vers le géonosien qui le regarda tout aussi surprit et perdu que lui, tandis que Gugu c'était écarté du groupe. Certainement pour se retenir de se montrer violent envers eux... Après tout ils avaient tous une raison de travailler ensemble... pour l'instant.

Dans tous les cas, Joseph se demanda s'il n'allait pas devoir changer le plan. Peut-être qu'il faudrait menotter l'insecte plutôt que le lézard et que celui-ci ira s'infiltrer dans le camp d'esclavagiste... Sauf si l'autre aussi semblait prendre outrage à cela.
Pour notre chasseur de prime cela ne lui gênait pas. Il c'était déjà fait passer pour un prisonnier pour infiltrer une prison républicaine alors passer un esclave... C'était presque la même chose.
Presque...

Heureusement pour lui et l'insecte, semblerait que Gugu se soit calmé et accepté le plan à contre-cœur. Il lui dit un petit quelque chose pour l'aider à passer la pilule... Comme l'avait fait Z.


" Il te reconnaîtra, mais de là à penser que tu t'es associé à deux chasseurs de primes pour te venger et retrouver ta bête... Il y a un klick. Il aura peut-être des soupçons mais n'aura pas le temps de faire quoi que ce soit avant qu'on lui tombe dessus... Surtout on déclenche un genre de révolte d'esclave. "

Il se demandait bien la fureur que leur compagnon allait faire preuve quand il allait se "libérer" de ses chaines... Surement que du sang coulera à flot pour célébrer cela.

Maintenant qu'on avait le faux esclave, il fallait le vendeur...
Dans son plan, Joseph comptait sur le géonosien pour faire le vendeur tandis que lui s'infiltrerait discrètement dans leur base. Z lui proposait le contraire... Il fit valoir le fait qu'il pouvait être plus mobile que lui via ses ailes et qu'il n'était pas assez sociable au vu de sa rareté.

Ce qu'il dit n'était pas faux... En effet, tout ce qui était rare était chers dans la vente d'esclave. Alors un géonosien qui amené un trandoshan menotté, c'était comme une twilek qui jetait un morceau de viande à un rancor. Niveau intimidation, l'insecte n'était pas un wookie donc il était vrai qu'ils pourraient en profiter pour le capturer lui aussi.

Bon Joseph n'était pas non plus un expert dans ce niveau, mais les mandaloriens avaient encore une certaine réputation dans la galaxie. Il pourrait peut-être en jouer et rajoutait à cela ses armes...


" D'accord, faisons comme ça ! Je vais faire le vendeur, tu t'infiltreras dans leur camp... " *Il l'attirera vers lui pour lui montrer quelques endroits qui entouraient le campement.* " Tu as ici, ici et là. Ils n'ont pas une sécurité complexe, juste des postes de guetteurs qui ont des angles morts dans leur zone de surveillance. Après, je n'ai pas remarqué des accès en hauteurs ou aériens mais je suis sur que tu seras plus expérimentés que moi en la matière. "

Il descendit de derrière la crête pour se tourner vers ses deux camarades.

" Il ne faut pas oublier, on ne rentre que pour vérifier s'il est là. Si c'est pas le cas on essayera de récupérer des informations et on sors... On est pas là pour se faire le groupe d'esclavagiste. " *Il tendra un communicateur au géonosien.* " Tiens pour pouvoir garder contact... "

Après tout... Ils avaient beau parler et planifier, encore fallait-il que la prime soit à l'intérieure du camp. Le comble serait de s'engager contre eux pour découvrir au final qu'il n'avait jamais été là.

Galdur
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Il avait un mauvais pressentiment. Impossible que les choses ne se déroulent correctement et selon le plan. Ce n’était jamais le cas. Mais pour Galdur, la perspective de récupérer Tatanka était assez pour lui faire mettre les pieds droit dans la gueule du loup s' il le fallait. Au moins ses comparses avaient l’air de savoir ce qu’ils faisaient. Lui, il n’attendait que la suite des événements.

-”Ca suffit. Allons-y. Plus nous restons à discuter, plus y’a d’chances que ma Tatanka se fasse dépeçer.”

Ainsi, le faux prisonnier et son faux vendeur se mirent en route, pendant que le troisième se chargeait de s’infiltrer par les voies en hauteur. Atteindre le point de contrôle de la porte principale du conduit qui semblait mener vers l’enceinte de la rocheuse ne fut pas difficile, bien que cela s'effectue visiblement sous le regard d’une sentinelle armée d’un fusil à lunettes. En bas, les deux furent accueillis par un dépeceur ayant quitté son poste de surveillance, fusil en main, pour aller prendre connaissance de ce qui pouvait amener des étrangers sur leur territoire. Un homme. Il portait un casque de police taché et abîmé, probablement volé. Il sembla prévenir quelqu’un au moyen d’un comlink avant de prendre contact avec les deux intrus.

-”Vous, là. Personne ne s'aventure dans ce genre de recoins sans idée derrière la tête. Qu’est ce que vous fichez dans le coin ? Restez plusieurs mètres en arrière. Je n’hésiterais pas à tirer dans le cas contraire.”

Plutôt tendue la sécurité, mais personne ne pouvait leur en vouloir. Les gangs étaient souvent protecteurs de leurs territoires. Galdur préféra tenir sa langue, les yeux rivés sur ses liens qu’il n’attendait que de pouvoir briser. Est-ce qu’ils allaient tomber dans le panneau ? Difficile à dire. Avant que la sentinelle ne puisse avoir de réponses, une silhouette apparut, traversant la porte d’entrée de la planque pour venir rejoindre la scène.

-”Allons, jeune homme. Je crois que ces individus sont ici pour un business tout à fait acceptable, et raisonnable. Inutile de donner mauvaise réputation à notre modeste affaire.”

C’était un Weequay, grand, couvert de cicatrices et porteur d’une tenue de cuir épaisse, probablement créée à partir des animaux qu’ils découpaient. Cela était probablement une sorte d’officier, ou du moins d'individus qui avait une forme d’influence au sein du gang. Il affichait un sourire calme tout en se tenant droit comme un I. A sa ceinture reposait cette sorte de long couteau pointu, emblème du gang et outil principal de leurs méfaits.

-”Qu’est ce que deux gentlemans de votre genre peuvent bien chercher dans notre modeste rocheuse ? Je ne vois pas d’animaux ou de créatures rares ici… Ce n’est donc pas pour les faire abattre et découper… À moins que vous ne vouliez que nous fassions de nouveaux sacs en peau de Trandoshan.”

Les Découpeurs étaient un gang qui terrorisait les zones rurales, mais dont l’activité principale semblait être la capture et la découpe de créatures dont ils vendaient les peaux et faisaient de la boucane de la viande. Galdur garda son calme, essayant d’ignorer son instinct qui lui commandait de réagir. Faire mine d’être muet pourrait peut-être éviter qu’il ne fasse quelconque ennui.

-”Mmh… Ces armes… Cette posture… Cette tenue… Je sais reconnaître un mercenaire quand j’en vois un. Vous n’êtes pas comme les autres, n’est-ce pas ? Vous n’êtes pas ici pour tenter de mettre un terme à nos activités, non. Vous êtes plus malin que ça. Dites moi… Hormis les ragots que les urbains racontent sur notre sujet, connaissez vous un peu la situation locale et nos activités ? Il est intéressant de constater que les gens sont rapides à oublier les services que nous avons fait pour eux, par le passé. Dans tous les cas, parlez. Je suis curieux de savoir les tenants et aboutissants de vos objectifs ici. Personne ne viendrait à notre rencontre pour une simple affaire, surtout en évitant de prendre contact au préalable.”

Du haut des échafaudages, les sentinelles observaient la scène, l’air relativement détendue, mais alertes. Elles semblaient guetter des signes d’échauds fourrés, mais pour l’instant, le Weequay qui faisait affaire semblait diplomate. Peut-être que ces Dépeçeurs étaient plus ouverts qu’il n’y paraissait. Quel pouvait être le rapport qu’ils entretenaient avec Ishnar Loubs ? Était-il un membre du gang ? Un simple contact ou allié ? Ou bien était-il un client pour eux ?

-"Et n'essayez pas de m'entourlouper. Je n'aime pas les menteurs. Mais si vous êtes ici pour faire réellement affaire... Je suis sûr que nous trouverons un terrain d'entente.”

Le Weequay croisait les bras, calme et fixe, comme si il savait la situation sous son contrôle.
Avec cette pseudo-tension qui régnait, cela devrait laisser le champ libre pour que le géonosien puisse se frayer un chemin par en haut.
Zian Cti Toepie
Zian Cti Toepie
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Le plan prenait forme. Joseph était d'accord avec Zian Cti Toepie : un Humain serait plus crédible en esclavagiste, pendant que le Géonosien pourrait s'infiltrer. Il se pencha à ses “oreilles” – ou la zone où elles auraient été situées chez un autre Humain – et lui montra les angles morts qu'il avait repérés. Zian Cti Toepie acquiesca : il faisait le même constat que le chasseur de primes en armure complète. Il dessina rapidement dans son esprit une trajectoire à prendre pour s'élever sur certaines plateformes en arrivant dans le dos des sentinelles sans être vu. Ce devrait être d'autant moins difficile que, selon Joseph, les Dépeceurs ne disposaient pas d'un système de sécurité complexe.

GALDUR – Ca suffit. Allons-y. Plus nous restons à discuter, plus y'a d'chances que ma Tatanka se fasse dépecer.

Zian Cti Toepie se sépara de ses deux compagnons pour laisser ces derniers faire une approche frontale et leurrer les Dépeceurs postés à l'entrée. Il s'envola et suivit scrupuleusement la trajectoire qu'il s'était dessinée afin de rester dans les angles morts. A mi-parcours, il déploya sa vibro-lance, au cas où il aurait besoin de se battre, celle-ci faisant moins de bruit que des tirs de blaster. Surveillant farouchement les mouvements des sentinelles, Zian Cti Toepie vola jusqu'à une corniche, ses pieds se plantèrent dans la roche, et ses élytres se refermèrent pour éviter que le bourdonnement de ses ailes, pour le coup très bruyant, ne trahisse sa discrétion. Zian Cti Toepie avança pas à pas, en équilibre sur la corniche étroite, jusqu'à l'éperon rocheux sur lequel était postée une sentinelle lui tournant le dos. Les quelques mètres lui semblèrent infinis, avec le souci de devoir ne faire aucun bruit. Plus qu'un mètre...
La mini-griffe, pareille à celle terminant une patte d'araignée, située à l'extrêmité de l'un de ses orteils préhensiles, voulut accrocher un morceau de roche hélas friable qui se détacha de la structure. Cela fit déjà du bruit en soi, mais en plus, cela déséquilibra l'insecte qui par réflexe fit vibrer ses ailes pour maintenir son équilibre.
Le mal fut fait, la sentinelle se retourna, et sans hésiter, le gladiateur de petranaki fondit sur l'ennemi, voulant éviter de lui laisser le temps de sonner l'alerte. Sa maîtrise des arts martiaux lui permit contre toute attente de porter la première attaque, extrêmement vive, tel un coup de dard en plein ventre. La sentinelle en eut la voix coupée, portant ses mains à la plaie béante et sanguinolente laissée par la vibro-lance ; le Géonosien, usant cette fois-ci pleinement du potentiel de ses ailes, tournoya autour de l'ennemi, se positionna dans son dos, et utilisa cette fois-ci la hampe de son arme pour l'étrangler, l'empêchant ainsi de crier de douleur à retardement, et contrôlant également la chute de son corps : le tuer simplement sur le rebord de la plateforme aurait été prendre le risque qu'il tombe dans le vide, alertant les sentinelles en contrebas.

Pour une première épreuve de discrétion, c'était complètement raté, et il ne dut qu'à ses compétences martiales et à sa vivacité de ne pas avoir déclenché une alerte dès le début. Pas pour rien qu'on le surnommait la Guêpe – bon, aussi, le fait d'appartenir à une race insectoïde favorisait tous les surnoms soulignant ce trait biologique.
Zian Cti Toepie allongea lentement le cadavre au sol. Même si les Géonosiens avaient une force physique étonnante au vu de leur gabarit peu imposant, ils ne surpassaient pas les Humains, Zian Cti Toepie lui-même n'étant de surcroît pas du tout le Géonosien le plus costaud ; étrangler quelqu'un n'était pas chose si aisée car il fallait réussir à maîtriser l'agitation et toute la puissance déployée pour se débattre dans un ultime effort de survie, et Zian Cti Toepie venait de le réaliser grâce à la première blessure sévère qu'il avait infligée et qui avait suffi à affaiblir l'humanoïde à étrangler.

Le Géonosien replia ses ailes et marcha dans le couloir qui débouchait sur la plateforme où avait été postée la sentinelle qu'il venait d'éliminer après s'être créé une première frayeur. Ce couloir avait été creusé grossièrement dans la roche, formant plus une galerie, faisant penser que les Dépeceurs avaient envahi ce plateau rocheux comme des fourmis, en creusant dans tous les sens. Zian Cti Toepie descendit en pente légère, et après une trajectoire en courbe, arriva à un nœud d'où partaient trois autres galeries. Quelques câbles électriques traînaient au sol, remontaient le long d'une paroi, ou suivaient un couloir. L'un des câbles alimentait une caméra, qui ne semblait avoir qu'un tout petit angle mort. Zian Cti Toepie n'avait pas le choix : il devait désactiver la caméra, car il ne pouvait pas marcher vers l'une des issues sans passer devant. S'il la détruisait, l'alerte serait donnée sitôt qu'un Dépeceur s'en apercevrait. Heureusement qu'il s'agissait d'un modèle de caméra bas-de-gamme, offrant un petit angle mort à l'intrus. Et encore, Joseph avait estimé que les Dépeceurs n'avaient pas de système de sécurité complexe, Zian Cti Toepie s'était ainsi attendu à ne même pas trouver une seule caméra. L'insecte frôla la paroi à laquelle était fixé le support de la caméra. A l'aide de ses doigts agile et d'un petit outil sorti du kit qu'il gardait sur lui en mission, il réussit à désactiver la caméra. Une personne n'aurait plus qu'à la réactiver et ce serait moins suspicieux qu'un endommagement pur et dur.

Zian Cti Toepie prit quelques secondes pour lire de petites inscriptions devant chaque galerie reliée par ce nœud. Celle d'où il venait portait l'inscription “Guet 2-2”. Il s'engagea dans la galerie menant au “Vestibule”. Ca ressemblait au nom d'une pièce que Dudur et Joseph allaient sûrement traverser. Si tout se passait bien de leur côté...
Joseph Vankrayn
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”Ça suffit.Allons-y. Plus nous restons à discuter, plus y’a d’chances que ma Tatanka se fasse dépecer.”

Il était vrai que le trandoshan n'était pas là pour la prime ni pour capturer ou tuer le recherché. Il était là pour sauver son animal de compagnie et monture... Sa Tatanka.
C'était une chose que Joseph n'allait pas devoir oublier car cela pouvait se retrouver dangereux pour lui ou la capture du traqué. Il était clair au vu de ses réactions et paroles que s'il devait choisir entre sa belle et son agresseur, il choisira sa belle sans hésiter.

Le groupe se sépara donc, le géonosien partie de son coté tandis que Joseph et Galdur approchèrent à pied de la seule entrée visible de la tanière des Découpeurs. Ils les virent arriver de loin et il fallait dire qu'ils ne cherchaient pas non plus à s'en cacher... Tout d'abord parce qu'ils ne voulaient pas qu'ils se méprennent sur leur intention s'ils venaient à se diriger vers eux de manière suspecte. Ensuite parce qu'ils devaient justement attirer l'attention des guetteurs et gardes postés en surveillance pour que leur camarade puisse s'infiltrer dans leur base sans déclencher l'alarme ou se faire griller.

Il était donc entrains de braquer l'un de ses pistolets blasters dans le dos du "prisonnier" qui marchait devant lui avant qu'ils ne se firent arrêter devant l'entré par un gars qui avait la gâchette qui lui grattait au vu de sa réaction et de ce qu'il donnait comme impression. Heureusement pour lui, la discussion fut vite repris par quelqu'un d'autre, quelqu'un qui semblait avoir une position dans leur groupe...

Après tout, on ne mettait pas n'importe qui de poste à la porte de la base... Enfin surtout pour celui qui devait gérer ceux qui étaient posté à la porte. Et contrairement à ce que le nom de leur groupe pouvait sous-entendre, il semblait avoir la langue bien pendu et la gâchette moins active que ses camarades.


" Pour les sacs ont reverra, je ne pense pas qu'ils vaudraient plus que la prime sur sa tête donc on ne le touche pas. Et rassurez-vous personne ne m'a payé pour que j’arrête votre trafic d'esclave... " *Il regardera le weequay qui prit un air soi disant dédaignant à la remarque.* " Comme vous dites, je suis là pour une petite affaire qui vous ferra gagner quelques crédits et une bonne relation avec un mando. "

A ses paroles, il vit les yeux de l'homme se plisser comme pour l'examiner une nouvelle fois avec plus d’intérêt comme s'il essayait de voir ce qui se cachait sous l'armure.

" Donc... Je m'excuse pour la gêne occasionné par notre arrivé aussi soudaine qu’imprévue, mais je suis sur que vous serez un hôte des plus cordiales en nous invitant à entrer pour continuer notre discussion... " *En voyant qu'il venait de poser une main sur le manche du couteau et qu'il allait refuser, Joseph prit quelque chose dans une des nombreuses poches de sa ceinture qu'il lui lança.* " Et vu que je suis un invité des plus respectueux, voilà de quoi m'excuser pour la gène occasionné... "

Nul doute que s'il semblait être du genre exceptionnel en utilisant plus sa langue que d'autre, il devait, comme tout le monde, aimer gagner des crédits faciles. Comme ceux qui venaient de lui tomber directement dans les mains, alors qu'ils n'avaient rien fait. Dans tous les cas, la rapidité avec lequel il fit disparaître la plaque de crédit et le sourire aussi faux que grand qui venait d'y apparaître.


" Bien sur, bien sur... Suivez moi. "

Le duo se fit donc escorté par le chef de garde et un autre de ses hommes dans un tunnel jusqu’à une grande salle avec de multiple embranchement qui donnait sur d'autre tunnel. Leur guide s'y arrêta d'ailleurs avant de se tourner vers le duo.

" Nous allons nous occupez de votre camarade le temps de notre petite discussion... " *Il sembla comprendre que le mando ne semblait pas être favorable à cela.* " Ne vous inquiétez pas... Il ne lui arrivera rien, si la discussion est rentable. "

Il venait à peine de finir sa phrase que d'autres weequays armés apparurent donnant beaucoup plus de poids à ses paroles.
Galdur
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Galdur fit discrètement quelques pieds et mains pour indiquer à Joseph de ne surtout pas compromettre la situation en ouvrant le feu ou tentant quelque chose. Ils avaient l’occasion de rentrer dans le cœur du territoire adverse sans déclencher de fusillade, l’occasion rêvée pour infiltrer et frapper un grand coup. Malheureusement, cela signifiait aussi qu’ils allaient être séparés tous les trois. Heureusement qu’il avait caché son comlink parce que ce dernier allait s’avérer fort utile pour la suite.

« Ça te pose un problème, le sac à main ? »

On vint lui placer un bon coup de crosse droit dans l'estomac, ce qui le fit se plier en deux et chuter à genoux. Rester dans le rôle était assez difficile pour le Trandoshan, mais il n’avait pas vraiment d’autres choix en l’état. Autant laisser Joseph s’occuper des détails importants… Une fois cet “accord” réglé, le groupe se sépara en deux. Une partie s’occupa d’escorter Galdur vers il ne savait où, l’autre d’emmener Joseph vers les bureaux du leader de gang…
Du côté de Zian, les accès supérieurs le conduisirent à emprunter de petites voies techniques qui devaient servir aux sentinelles pour rejoindre leurs points de surveillances. Quoiqu’il en soit, le chemin emprunté à la fois par Joseph et par Zian devaient les conduire au même endroit, même si sur deux points de vue différents.

Le vestibule de la planque des Écorcheurs était une sorte de grande pièce segmentée en deux niveaux, un rez de chaussée, et une sorte de mezzanine métallique qui suivait le tracé carré du hall. Si Joseph arrivait avec son groupe au niveau de l’entrée du bas, Zian lui se trouvait directement sur la mezzanine en surhauteur, partiellement dissimulé par les rambardes aux panneaux de métal.
Les lieux étaient bien remplis. En premier lieux semblaient se trouver de nombreux petits établis, des séchoirs, ainsi que des espaces où de grands draps blancs avaient été positionnés. Sur ces différents postes, de nombreux écorcheurs qui étaient visiblement occupés à découper, tanner et préparer des carcasses animales de taille variées, séparant les os, la peau, et la viande. L’odeur de boucherie et de sang était omniprésente, alors que les membres du gang, visiblement, avait pour activité principale ce genre de commerce, faisant sécher la viande et empaquetant les fourrures et les cuirs dans des caisses.

Et compte tenu de la réputation du gang, l’idée qu’il puisse y avoir ici autre chose que de la viande animale en circulation était quelque peu… déroutante.

Les carcasses des animaux pas encore en cours de découpe étaient suspendues à des crochets dans ce qui semblait être une chambre frigorifique, dans un renfoncement mural. Là où le commun des écorcheurs semblait travailler à l’aide de hachoirs, couteaux, et autres lames simples, certains, occupés sur les plus grosses carcasses, étaient armés de sortes de grandes scies circulaires. Le sang séché tachait leurs tabliers, habits et lames. Une véritable opération de boucane et d’équirassage de grande échelle. Se trouvait également des cages dans un coin qui semblaient contenir différents animaux, piégés dans les lieux en attendant d’être abattus.

Plus loin, à proximité d’une large porte de hangar se trouvait ce qui ressemblait à un large véhicule à roue… Une sorte de vieux transport qui avait dû voir de l’action, et qui avait été converti en véhicule civil par la suite. Ce genre de choses arrivait tout le temps. L’appareil était au moins impressionnant de part sa taille, et devait pouvoir charger quelques tonnes de marchandise. Plusieurs écorcheurs s’activaient justement à aller et venir, transportant des caisses de fourrures à bord.

Le groupe de Joseph traversa la pièce alors qu’on semblait l’emmener droit vers le poste où se trouvait le supposé dirigeant des écorcheurs.

« Monsieur Zamual va vous recevoir. Il se chargera personnellement de discuter de l'opportunité commerciale apportée par votre personne. »

Depuis sa corniche en surhauteur, Zian avait parfaitement vue sur le groupe qui accompagnait Joseph. Mais plus encore, il fut en mesure d’observer quelque chose, perché sur le transport impérial, visiblement occupé à superviser le chargement des marchandises à bord de l’engin…

Ishnar Loubs, en personne !

--

Galdur avait un mauvais pré-sentiment. Le groupe l’avait mené directement dans de petits couloirs qui menaient à des sortes de zones de stockage, avant de le précipiter dans une petite salle réfrigérée dans laquelle était accrochée des carcasses de viande suspendues à des crochets. Et bien entendu, ils avaient fermés et verrouillés la lourde porte derrière eux, le laissant croupir dans cette prison froide en attendant que ne soit décidé son sort.

Bravo Galdur ! Toujours de bonnes idées et le talent pour te retrouver dans ce genre de galère !

D’autant plus que privé de sa veste, la trandoshan qui avait le sang froid sentait déjà son rythme cardiaque ralentir alors que la fraîcheur commençait à lui mordre les écailles. Il se frotta les bras en crachant un peu de buée. Il avait tout intérêt à trouver un moyen de s’en sortir avant qu’il ne tombe dans les pommes à cause de la réfrigération active…



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Zian Cti Toepie
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La grande salle dans laquelle Zian Cti Toepie arriva par une mezzanine metallique, ressemblait beaucoup plus à un atelier qu'à un simple vestibule. L'odeur le frappa en premier, celle de cadavre, de chair et de sang, mélangée à celle du cuir et aussi de quelques produits chimiques. Le cocktail explosif fit tourner la tête de l'insecte dans un premier temps. Nerveusement Zian Cti Toepie frétilla des ailes pendant plusieurs secondes, fort heureusement le vrombissement était largement couvert par le bruit ambiant des travailleurs et de leurs outils, et ne sapa en rien son objectif de furtivité. Le Géonosien dut tout de même faire un effort de concentration pour réussir enfin à se reprendre malgré la sensibilité de son odorat, et à observer les lieux. Au milieu de la masse de travailleurs de différentes races humanoïdes – les Weequays semblant majoritaires, mais il y avait également des Zabraks, des Niktos, des Chagriens, des Duros et des Humains – le mercenaire furtif réussit à apercevoir son camarade Joseph qui se faisait conduire par un Weequay à travers le “vestibule”. En revanche, aucune trace de Galdur. Qu'était-il arrivé au reptile ?

Un autre élément dans la salle retint toute l'attention de Zian Cti Toepie. Prêt d'une porte de hangar se trouvait un imposant véhicule d'origine militaire, sur le toit duquel était posté un Besalisk. Ishnar Loubs ! Il était là, sous les yeux de Zian Cti Toepie ! Depuis son poste d'observation, il avait l'allure d'un contre-maître, mais Zian Cti Toepie savait qu'il était même bien plus que cela. S'il le voulait, Zian Cti Toepie pouvait le tuer tout de suite, d'un blast en pleine tête. Ce serait toutefois idiot car l'alerte serait aussitôt sonnée et aucun des trois mercenaires ne pourrait sortir du repaire des Dépeceurs, d'autant qu'il fallait d'abord savoir où était Dudur.

La mezzanine métallique faisait tout le contour de la salle et permettait d'accéder à deux autres couloirs que celui par lequel Zian Cti Toepie était arrivé. Il semblait que tout cet étage était destiné à l'accès aux postes d'observation, mais l'essentiel des Dépeceurs occupaient le rez-de-chaussée. Autant continuer d'explorer les lieux pour en avoir le cœur net. En tout cas, Ishnar Loubs était localisé ! C'était le tout premier objectif des deux mercenaires et du faux esclave. Zian Cti Toepie devait attendre le bon moment pour en informer Joseph via le communicateur qu'il lui avait donné avant l'infiltration, en tout cas un moment où Joseph serait seul, si cela venait à se produire.

Une première issue ne le menait qu'à deux directions : “Guet 2-3” et “Guet 2-4”. Retour sur la mezzanine. La dernière issue menait à plus de directions possibles : “Guet 2-1”, “Armurerie”, “Salle de contrôle”, et un couloir en pente ascendante indiqué “Guets 3-1 et 3-2”. Le plus intéressant dans l'immédiat était la salle de contrôle, et Zian Cti Toepie suivit cette indication. Faisant attention à bien garder les ailes fermées dans ses élytres pour ne produire aucun vrombissement nerveux, et avançant à pas feutrés, le Géonosien remarqua des câbles électriques sortant du sol et longeant le mur jusqu'à la salle vers laquelle menait le couloir. Il s'agissait d'une salle de taille moyenne mais encombrée par de gros boîtiers électroniques, ressemblant à des coques de serveurs informatiques dans lesquels devaient être enregistrés les captures des caméras de surveillance. Devant les huits téléviseurs qui n'étaient pas de dernière génération, un Chagrien était affalé sur un siège, en train de jouer à un jeu sur console mobile en jetant irrégulièrement un regard distrait aux diffusions des caméras. La salle était éclairée par une lumière naturelle, puisqu'un mur était ajouré par deux meurtrières, et un ventilateur fatigué aérait le matériel informatique et la sentinelle comme il pouvait.

Par derrière, Zian Cti Toepie approcha jusqu'à lui planter le bout de sa lance dans la jugulaire, et l'allongea au sol en douceur. D'ici, le mercenaire avait ainsi la vue sur huit endroits-clés du repaire. Il remarqua que la caméra qu'il avait désactivée avait été remise en fonction, puisqu'il en reconnut le point de vue sur l'un des écrans. Absolument rien dans la salle ne laissait deviner que deux personnes occupaient le poste ici. Il n'y avait qu'un seul siège, et les affaires d'une seule personne. Les sentinelles avaient été réactives, et Zian Cti Toepie fut rassuré de réaliser que malgré tout, aucune alerte n'avait été déclenchée.

Joseph avait dit que les Dépeceurs n'avaient pas de sécurité complexe, juste des postes de surveillance. C'était vrai pour la surveillance externe. Pour la surveillance interne, le matériel était obsolète mais fonctionnel malgré tout. Les caméras ne produisaient que l'image, aucune capture audio. L'une d'entre elle filmait l'intérieur du bureau dans lequel Joseph avait été emmené. Joseph ne le savait pas, mais à cet instant, Zian Cti Toepie avait vue sur lui, même s'il n'entendait rien de sa conversation avec le dénommé Zamual. Une autre caméra filmait le “vestibule”, permettant à Zian Cti Toepie de garder également un œil sur Ishnar Loubs. Où était Dudur, quant à lui ?
Galdur
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Contrôler son tir et attendre la bonne opportunité avait été sage du Géonosien. Il était inutile de déclencher une fusillade dans laquelle ils risquaient tous de se faire abattre bien rapidement par le grand nombre d’écorcheurs présents dans le grand hall. Ainsi, alors que l’infiltration se poursuivait, nos trois compères avaient cependant pris trois chemins distincts.

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Du côté de Zian, maintenant qu’il avait gagné accès à la salle de surveillance et de sécurité, il avait accès à un visuel intégral des différentes pièces surveillées ainsi qu’une carte de la planque. Vraisemblablement, cet endroit servait d’entrepôt et d’atelier de découpe, puisque outre une baie de chargement, qui représentait la plus grande surface du rez-de-chaussée, se trouvait également une zone de stockage proche. Le véhicule était naturellement parqué sur la baie de chargement, et Joseph avait été emmené au niveau du bureau. Depuis ce poste, Zian pouvait contrôler les alarmes, mais également verrouiller et déverrouiller les accès aux différentes pièces. Plutôt pratique, il fallait bien le dire.

Il avait par ailleurs une vue claire depuis les caméras sur ses deux autres comparses. Joseph dans le bureau, Galdur dans la chambre froide numéro deux.

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Joseph quant à lui fut emmené directement face au représentant des écorcheurs, après avoir traversé un long couloir du rez-de-chaussée. On le guida dans un bureau que l’on referma, deux gardes l’accompagnant. Aussi étonnant que cela pouvait l’être, le représentant des écorcheurs n’était pas une brute bourrue et couverte de cicatrice, à la place se trouvait un vieillard assis dans un fauteuil, des dossiers et des puces de crédits éparpillées sur le bureau. Derrière lui, posée sur un support mural, se trouvait ce qui ressemblait à une longue lame similaire à un couteau à désosser, gravée et à la poignée sculptée en os.

« Ah… Voilà donc notre fameux partenaire de business qui nous ramène un prisonnier. Asseyez vous... »

Ce n’était pas une légende ou une superstition, quiconque avait trempé dans ce genre d’affaires savait qu’il fallait être particulièrement méfiant des vieillards dans un métier où les hommes mourraient jeunes.

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Du côté de Galdur, l’urgence de la situation commençait à se faire ressentir, alors que la réfrigération commençait à mordre ses muscles et à lui faire tourner la tête. Lui qui n’avait pas le sang-chaud, cet endroit était une sorte de piège qui pouvait très bien lui être fatal. Malheureusement pour lui, privé de ses affaires pour passer pour un prisonnier crédible, il n’avait pas grand-chose sous sa main pour l’aider à s’échapper des lieux. Cette chambre froide était isolée et la porte d’accès blindée. Il avait beau tambouriner dessus et donner des coups d’épaules.

« Et merde… J’vais finir comme un surgelé Tronius si j’arrive pas à trouver une solution… Réfléchi Galdur… Réfléchi… Mais réfléchi vite bordel ! »


Il se creusa la cervelle sans réussir à trouver quelconque plan pour s’échapper d’ici. Faute de mieux, il allait devoir remettre son destin à la volonté de ses camarades, en espérant qu’ils arrivent à prendre le contrôle de la situation pour le faire sortir d’ici… et vite. Après quelques minutes de fouille bredouilles, un bruit mécanique attira son attention. Vers le fond de la pièce se situait un volet métallique et un rail sur lequel étaient accrochées les crochets descendant les carcasses. Ce volet était jusqu’ici fermé, le rail était désactivé, mais il venait de s’ouvrir. Très certainement, l’un de ses compagnons avait réussi à lui ouvrir une porte de sortie !

« Uuh… uhh… Liberté. »
grelota t-il.

Écartant les carcasses de viande pour se glisser dans le circuit de transfert, évitant les crochets de boucher et passant le volet ouvert, Galdur transita de la chambre froide numéro deux vers la chambre numéro un. Cette chambre était pour l’instant vide, non réfrigérée et n’accueillait aucune carcasse, probablement en attendant qu’un nouveau remplissage ne soit demandé. Il se pressa vers la porte qu’il ouvrit délicatement, sa tête passant l’ouverture pour regarder de droite à gauche. Un couloir à droite, un virage à gauche, et juste en face de lui une ouverture qui semblait donner sur une large pièce d’où du bruit résonnait. Le Trandoshan approcha doucement et jeta un œil dans la pièce. Ici se trouvait des postes et des paillasses sur lesquelles reposaient de larges bacs qui semblaient contenir… des viscères ? C’était un atelier de vidage. On récupérait les carcasses découpées et on retirait les viscères ici, que l’on stockait ensuite à côté. L’odeur était épouvantable, et l’ouvrage sanglant. Les lieux semblaient pour l’instant relativement vides, à l’exception d’un large Feeorin en tablier qui semblait manipuler une sorte de scie circulaire à deux mains afin d’ouvrir le ventre d’une carcasse fraîchement découpée.

La vision de l'éviscération ponctuée à l’odeur horrible déclencha un haut le cœur à Galdur qui tenta de le retenir autant que possible. Assez pour, ponctué à son engourdissement lié au froid, le faire pencher en avant et heurter légèrement le meuble de l’entrée, ce qui eut pour effet de secouer légèrement les différents objets qui reposaient dessus. Le bruit généré fut suffisant, pour attirer l’oeil du Feeorin qui découvrit ainsi le Trandoshan échappé qui grimaça.

« Euh… Oups ? »
déclara t-il.

Le Feeorin retira la scie circulaire du ventre de la carcasse pour la saisir proprement à deux mains, la faisant tourner dans le vide quelques secondes en toisant Galdur du regard. Ça, ce n’était pas bon du tout. Désarmé, le Trandoshan s’empressa de se diriger vers une table afin de s’en servir comme obstacle pour empêcher son opposant de l’atteindre trop aisément. Le boucher brandit son outil et l’abattit avec grande force sur la surface, générant une pluie d’étincelle alors que Galdur se recula aussitôt, à la recherche d’une issue. Sur son chemin, il collecta différents objets qu’il s’empressa de jeter à la figure du Feeorin dans l’espoir de le ralentir. Principalement des babioles et boîtes qui n’eurent pour effet que d'agacer son opposant qui reprit sa poursuite de plus belle, le moteur hurlant de sa scie émettant ce bruit crispant et aigu. S’abritant sous une table, le Trandoshan reprit son souffle et glissa sa main dans le tiroir le plus proche… Ses doigts se posèrent sur le manche d’un objet qu’il retira… Un couperet à viande !

« Ô Déesse qui vit de la Grande Chasse… Guide mon projectile pour pourfendre mes ennemis »
gargouilla t-il.

Il se redressa, prit un peu d’élan et d’un mouvement ample mais fluide, relâcha le couperet qui s’envola dans les airs en tournoyant, droit vers le Feeorin qui s'interrompit dans sa course en voyant la lame fendre les airs. Le tir était parfait et…

Et il rata.

Ou plutôt, il toucha, mais par la poignée qui se fracassa droit là où le nez se trouvait sur le commun des espèces et rebondit sur le visage du Feeorin. Le lancé avait était un peu trop enthousiaste et pas assez contrôlé. L’impact eut le mérite de faire lâcher sa scie au boucher qui porta ses mains vers son visage en poussant une râle de douleur, les yeux fermés.

« .. J’avais parlé de pourfendre… Mais j’imagine que ça f’ra l’affaire… »
marmonna t-il en regardant le plafond.

L’opportunité se présentant, Galdur s’élança en avant, les bras grands ouverts pour ceinturer son opposant dans sa course, le soulevant et l’emmenant ainsi avec lui dans sa charge, tout au long de la pièce jusqu’à la porte. Les deux se fracassèrent contre cette dernière, le dos du Feeorin servant de bélier, la défonçant et la traversant pour se retrouver à rouler sur la corniche supérieure du rez-de-chaussée, juste au-dessus de la baie de chargement où le grand véhicule se trouvait.

Naturellement, l'irruption soudaine des deux adversaires qui venaient d'enfoncer la porte d'accès aux corniches ne passa pas inaperçue, les Écorcheurs au travail en contrebas de stoppant net pour lever la tête vers le combat. Et hélas pour Galdur, le boucher était un robuste gaillard qui n'avait pas dit son dernier mot, même après que son dos eut été mis à mal par la charge. Renversé sur le dos et avec le Trandoshan faisant pression de son poids pour le maintenir au sol, sa main se dirigea vers sa ceinture d'où il attrapa un crochet à viande qu'il brandit dans la direction du visage de son adversaire. Galdur, voyant du coin de l'oeil l'action mais sachant qu'il ne pourrait l'esquiver proprement se contenta d'incliner la tête pour l'empêcher d'atteindre une partie vitale. Le crochet lui traversa la joue droite, douloureux, mais heureusement guère mortel.

« Ghngggn ! »

--

Juste en dessous, au niveau du véhicule en plein chargement, Ishnar Loubs observait depuis la rampe de montée la brutale interruption et rixe qui opposait l’écorcheur et Galdur. Tiens donc. Il était revenu celui-là ? Ils n’apprenaient jamais la leçon sur cette fiche planète. Qu’à cela ne tienne, il avait des affaires plus importantes à régler. S’allumant une cigarette et donnant quelques coups de poing sur le métal de la rampe d’embarquement, Loubs s’écria.

« Bon ! Ça suffit ! Démarrez-moi ce foutu moteur, on se casse. »

A ces quelques mots, les moteurs du pseudo-juggernaut se mirent à rugir, à la plus grande surprise de certains écorcheurs dans la zone. L’un d’entre eux s’approcha de la rampe d’embarquement alors que Ishnar tirait une énième fois sur sa cigarette, l’air surpris.

« Woah woah woah ! C’est quoi cette histoire ? La cargaison est pour le week-end prochain. Il n’a jamais été question de tout embarquer maint- »

Avant qu’il ne puisse terminer, Loubs glissa une main vers sa veste et en tira un pistolet blaster qu’il pointa et actionna droit dans la face de l’écorcheur qui venait de lui adresser la parole, faisant dégringoler le corps de la rampe avant de se mettre à tirer en l’air.

« Changement de plan les gars ! Il est l’heure de passer à l’action ! »

Alors que Ishnar Loubs disparaissait dans le ventre du véhicule, la rampe d’accès se refermant par la même occasion et les grandes portes de la baie de chargement s’ouvrant petit à petit pour donner accès sur le désert environnant, les choses s’envenimèrent bien rapidement, alors que les Écorcheurs semblaient se retourner les uns contre les autres dans ce qui ressemblait être une mutinerie organisée par les soins du criminel. Couteaux pour couteaux, blasters pour blasters, l’atelier de découpe se transforma en véritable champ de bataille en l’espace de quelques secondes.

--
Dans le bureau où se trouvait Joseph, l’un des deux gardes qui était jusqu’ici immobile dirigea délicatement son bras vers son communicateur de poignet d’où une petite lumière s’était allumée. Mimant l’immobilité pour quelques secondes de plus, il fit preuve d’un geste preste pour dégainer son pistolet blaster qu’il pointa droit vers son camarade à l’autre de bout de la pièce, l’abattant d’un tir net.

« Mais qu’est ce que … » laissa échapper le vieillard qui faisait face à Joseph.

Le traitre pivota, déplaçant son arme de façon à la braquer sur Joseph...

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Zian Cti Toepie
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Le temps que Joseph fasse semblant de discuter affaires avec le vieil Humain qui devait être le chef du repaire, Zian Cti Toepie pouvait garder un œil sur les huit caméras de sécurité et essayer de deviner où était enfermé Dudur, puisqu'Ishnar Loubs était localisé. Il fallait que les mercenaires et le reptile réussissent à se regrouper pour discuter de la seconde phase du plan. Voyons... Où les Dépeceurs pouvaient-ils bien enfermer les esclaves vivants en attendant de les charcuter ? Il ne semblait pas y avoir énormément de salles différentes dans ce repaire ; ainsi, même si Zian Cti Toepie ne voyait pas Dudur sur les caméras, il pouvait limiter les hypothèses quant à sa localisation. Une caméra filmait par exemple une sorte de chambre froide, on y trouvait un stock de viande, et un rail fermé par un volet la reliait à une autre chambre de stockage. Des esses étaient fixées le long du rail, immobiles pour le moment. Une autre caméra filmait la salle de stockage, mitoyenne au “vestibule” où se trouvait Ishnar. Mais Dudur n'apparaissait pas sur cette caméra non plus.

Zian Cti Toepie observa un instant le tableau de contrôle sous les écrans. Il y avait plusieurs boutons ou encore des leviers. Presque tous portaient une étiquette, mais le matériel était vieux et la plupart des étiquettes étaient déchirées, effacées, sales ou carrément décollées. Les Dépeceurs devaient de toute façon connaître la fonctionnalité de chaque commande par cœur depuis le temps. Zian Cti Toepie, en revanche, ne voulait pas faire de bêtise : s'il s'amusait à actionner n'importe quoi, il finirait par engendrer un état d'alerte.

Certains leviers avaient toutefois une fonctionnalité plus évidente : orienter certaines caméras. Toutes n'étaient pas orientables, ce n'était par exemple pas le cas de celle qu'il avait désactivée dans un embranchement, mais il pouvait au moins avoir un panoramique des deux salles qui l'intéressaient le plus : la salle de stockage et les chambres froides. Dudur se trouvait certainement dans une de ces salles.

Il commença par la salle de stockage, et essaya de faire bien attention à tous les espaces entre les caisses, les étagères et autres matériels, mais aucune trace du Trandoshan ici. Il passa à une chambre froide... et à peine commença-t-il à orienter la caméra, que Dudur apparut à l'écran. Il semblait fouiller au milieu d'on-ne-savait-quoi, en panique. Zian Cti Toepie reporta son attention sur le tableau de contrôle, mais il ne vit rien qui indiquait clairement le déverrouillage de la porte de cette chambre froide. En revanche, un levier l'intéressa : le rail à esses. Zian Cti Toepie l'actionna. Il put alors observer sur les caméras le résultat de cette action : les volets s'ouvrirent et le rail se mit à circuler. Cela offrait un conduit par lequel Dudur pouvait s'échapper, et ce dernier ne manqua pas de le remarquer et d'en profiter.

Zian Cti Toepie voulut le rejoindre, mais se renfonça précipitamment dans la salle de contrôle en voyant qu'un Dépeceur patrouillait sur la mezzanine. Merde ! Qu'est-ce qu'il foutait là, celui-là ? Ca aurait été trop beau que Zian Cti Toepie reste seul à l'étage si longtemps ! Le Géonosien se montra patient, attendant le bon moment pour sortir et essayer de retrouver Dudur grâce au plan du repaire qu'il avait trouvé dans la salle de contrôle.

Et en fait, c'est Dudur qui se montra de lui-même... et de façon fracassante... Il était aux mains avec un Feeorin, chacun essayant de prendre le dessus sur l'autre. Ils attirèrent forcément l'attention des Dépeceurs en contre-bas. Toutefois, Dudur n'était censé être qu'un esclave, il n'y avait donc rien d'étonnant à le voir se débattre pour se libérer ; en revanche, si Zian Cti Toepie intervenait pour le défendre, les choses seraient différentes. L'insecte frémit en voyant le reptile se faire transpercer la joue pendant la rixe, et espéra une issue heureuse... sinon il serait obligé d'intervenir et à dévoiler sa présence.

C'est alors qu'Ishnar annonça mettre les voiles, et visiblement, ça n'avait pas été prévu. Une mutinerie ? Oui, ça y ressemblait tout à fait. Ishnar tira sur l'un des Dépeceurs et força la sortie de la baie de chargement à l'aide de ses complices. Zian Cti Toepie jeta un œil sur la caméra filmant le bureau où se trouvait Joseph. L'Humain âgé n'était pas au courant de cela, au vu de son attitude. Ni l'un des deux gardes derrière Joseph. Le dernier garde, lui, se retourna contre ses pairs, tuant d'un tir son homologue, avant de braquer son arme vers Joseph, tandis que le chef des lieux était debout à devoir gérer le chaos, comprenant vite que son autorité était contestée par le Besalisk et ses complices.

La situation profitait donc à Zian Cti Toepie qui n'avait plus besoin de rester caché. Il surgit hors de la salle de contrôle et vint planter sa lance dans l'épaule du Feeorin pour aider Dudur. Il rétracta ensuite son arme pour dégainer son pistolet et essayer de tirer sur Ishnar, mais le véhicule quittait déjà la baie avec le Besalisk à l'intérieur. Zian Cti Toepie pointa une direction du doigt en disant à Dudur :

ZIAN CTI TOEPIE – Leur armurerie est par là ! Vas-y vite récupérer tes armes ! Je couvre Joseph !

Zian Cti Toepie se déplaça sur la mezzanine pour avoir un angle avantageux, et abattre depuis la hauteur les Dépeceurs qui risquaient d'attaquer le mercenaire. Pour quelques uns, il ne tira que dans les jambes : il fallait garder des complices d'Ishnar en vie afin de les interroger.
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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S'il avait imaginé qu'il serait possiblement séparé de son "prisonnier" Joseph n'était quand même pas ravie de voir que son hypothèse c'était avéré correcte quand il échangea un dernier regard avec le lézard qui était amené il ne savait où...

Fallait dire que celui-ci semblait avoir un amour profond et sincère pour sa monture au vu de ce qu'il était prêt à risquer et à subir pour la retrouver, entier de préférence.

Quand aux "Ecorcheurs"... Il fallait dire qu'ils avaient réussir à le surprendre quand il avait été escorté pour aller voir le chef du gang. Il avait complétement creuser une énorme base dans la colline avec tout ce qu'il fallait pour vivre confortablement pour des troglodytes.
D'ailleurs quand il vit le nombre de personne là-dedans, il se félicita de ne pas avoir attaqué de front la base... Cela aurait été suicidaire... Quoi que d'autre dirait aussi que entrer là-dedans pour discuter avec le chef alors que la cible concerné était peut-être l'un de leur membre l'était tout autant.

Le mandalorien n'eu pas le temps de s'arrêter pour examiner la salle plus en détaille et fut rudement poussé dans le dos pour s'engager dans un couloir qui amenait au bureau du chef, celui-ci avait même une vue plongeante sur l'atelier à l'étage en dessous où ils semblaient remplir la soute d'un mastodonte métallique qui pouvait facilement passer pour un transport de troupe d'assaut militaire.

La discussion ? Si elle était cordiale et polie en surface, chaque mot était aussi aiguisé et tranchant que les lames qu'ils utilisaient dans leur travaille. Nul doute que le vieillard en avait vu des pires et des meilleurs et Joseph n'avait pas son expérience linguistique en la matière...

Oui il avait vécu de nombreuses années dans le milieu criminelle... Oui il avait travaillé avec plusieurs grand syndicat du crime... Oui il avait fait son lot de travaille gris voire complétement noire et pouvait tenir une discussion de bar avec des portes-blasters du dimanche... Mais là il était entrains de se faire cuisiner façon muchi mustafarien et ça sentait le grillé à des klicks à la ronde.

Le vieux avait facilement comprit que son "invité" n'était pas seulement là pour une proposition commerciale... Le problème étant qu'il n'arrivait pas à juger ou avoir plus d'information sur la teneur de sa venu et la raison de ses actions... Était-il là pour les tuer ? Non au vu de ce qu'il disait ou de ses actes ? Le prisonnier était-il un complices de l'homme ? Certainement, mais pourquoi l'avoir présenté comme un prisonnier à vendre ? Est-ce qu'il l'avait doublé ?

Tellement de chose avait traversé l'esprit du vieillard et les suppositions ne cessaient de fuser dans tous les sens... Quand à Joseph... Il essayait par tous les moyens d'avoir le plus d'information possible sur sa cible pour savoir qu'elle action serait possible par la suite....

Bien entendu sa tentative ne fut en rien discrète et révéla une raison de leur présence... Ishnar Loubs... Tiens tiens... Ils avançaient enfin... Cependant, t'en ait que la discutions entre les deux hommes semblaient enfin avancer, le Besalik en question avait prit de l'avance sur tout le monde...

Et s'ils n'avaient pas été dérangé quand Galdur et le Feeorin s'étalèrent pêlemêle sur la corniche métallique qui surplombait la grotte principale, le fait que l'un des gardes ne se mettent à abattre le second et ne tourne le canon de son blaster vers le chasseur de prime changea la donne...

Le traitre Ecorcheur avait certainement pensé que Joseph, étant désarmé, représenté une moindre menace que son compère qui l'était lui... Grosse erreur que voilà !
Certes, Joseph n'avait plus aucune arme "visible" sur lui, mais cela n'amenuisait en rien sa dangerosité pour le simple malfrat lambda qui le sous-estimait gravement.

Celui-ci avait à peine eu le temps de tourner son arme vers sa nouvelle cible que Joseph avait eu le temps d'activer ses réacteurs dorsales pour partir dans une charge puissante vers le traitre le heurtant de plein fouet épaulière métallique en premier. Il sentit plus qu'il n'entendit les cotes du Weequays se briser sous sa charge et l'homme tomber au sol en criant de douleur en lâchant sa poigne sur le pistolet blaster qu'il avait dégainé. 

Celui-ci fit un arc de cercle en plein air et Joseph l'attrapa au vol en fessant un demi-tour pour braquer le vieillard qui lui aussi venait de prendre une arme caché sous le bureau.
Le duo se regarda dans un silence pesant, brisé par la respiration saccadé et gémissement de douleur du traitre et des cries et bruit qu'ils pouvaient entendre de l'autre coté de la vitre qui donnaient une vue sur le chaos ambiant.


" Il semblerait que la situation sois en votre défaveur... " *Annonça Joseph après quelques temps.* " Je pense que l'on doit renégocier les termes de notre accord. "

*Profond soupir* " Soit... Que voulez-vous ? "

" La monture du Trandoshan que Loubs a ramené, ainsi que Loubs lui-même... Le reste ne nous concerne pas. "

" J'ai peur que cela ne soit pas possible... " *Il remarqua certainement que cela n'avait pas plus à l'homme armé et continua rapidement en secouant sa main de libre.* " J'accepte les termes, seulement... "

" Quoi ?! " *S'exclama Joseph qui semblait clairement s'impatienter.*

" La bestiole que vous parlez... Bha Loubs là prit avec lui, il c'est attaché à ça il parait "
"Et Loubs ? Il est où ? "
*Le vieillard abaissa son arme et s'approcha de la fenêtre avant de pointer du doigt l'énorme véhicule qui sortait sous quelques tirs tout aussi inefficace qu'inutile.* " Là dedans et votre bestiole aussi... "

Joseph l'avait rejoint après avoir exécuté le blessé au sol pour éviter toute surprise.

" La bonne nouvelle, c'est que je sais où il va... " *Il reçu pour cela un regard de la part du mandalorien.* " Nous avons une crique non loin où nous avons nos vaisseaux, il va certainement profiter de ça et fuir avec les traitres qui sont avec lui et me voler ! " *Le vieillard semblait reprendre de l'énergie avec la haine et la colère qui l'animait* " Quelques uns de mes hommes vous escorteront et guideront là-bas, cependant... Vous n'avez que Loubs et la bestiole, vous ne touchez à rien d'autre ! "

Les hommes se firent de nouveau face à face.

" Comme je l'ai dit... Je ne suis là que pour lui... Votre guerre interne ne me concerne pas et je ne suis pas un voleur. "
" Ha bon ? Et vous êtes quoi alors ? "
" Un mandalorien... "

" Hmph... "

Il escorta le vieillard qui se mit à battre le rappel de ses Ecorcheurs qui lui étaient encore loyaux pour mener une contre offensive contre les traites qui semblaient avoir étés abandonnés à leur compte par Loubs qui avaient prit de l'avance dans leur plan de rébellion et fuite éperdue...


Spoiler:
Galdur
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« Ggmh ! Mmghn ! Mgmhn ! »


Il gargouillait en agitant les bras au sol, avant de glisser délicatement les mains vers l’intérieur de sa bouche. Avoir les doigts patauds n’était clairement pas un net avantage sur ce coup là. Essayant de retirer le crochet planté dans sa joue, le trandoshan faisait coulisser délicatement l’objet métallique en évitant de se déchirer plus que nécessaire la figure. Quelques tours de doigts et un peu délicatesse, il retira le crochet dont il se débarrassa avant de se redresser, adressant quelques paroles au Géonosien.

«Davjäan inyameet … Merci mon frère. »


La blessure était superficielle, bien que désagréable. Mais le trandoshan en avait vu d’autres, cela se soignerait rapidement. Se remettant en position debout, il essaya de prendre conscience de son environnement. Qu’est ce qui se passait ici ? Ce qui avait été à l’origine une infiltration quelque peu malencontreuse venait de tourner en fusillade et castagne intense un peu plus bas. Galdur grimaça quelque peu et passa la main derrière la nuque… C’était de sa faute pas vrai ?

« Hmm… Désolé. J’ai merdé. »
avoua t-il.

Une mutinerie semblait avoir pris racine, à en juger par la vision singulière des écorcheurs occupés à s’étriper aux moyens de leurs couteaux à désosser et autres blasters. Est-ce que Ishnar avait réussi à manipuler assez de monde pour se garantir une porte de sortie en plus d’une part du capital du gang local ? Il était rusé le bougre… Et nul doute à y avoir qu’il trahirait sans aucun doute ses nouveaux complices dès que la première opportunité se présenterait. L’observant disparaître dans ce véhicule blindé qui préparait sa sortie, Galdur ne se fit pas prier lorsque le Géonosiens lui somma d’aller récupérer ses affaires.

Malheureusement pour lui, une grande partie de ces dernières étaient restées dans les sacs de selle de Tatanka. Tant qu’il ne la retrouvait pas, impossible pour lui d’accéder à la majeure partie de son arsenal. Point de bolas, point de sarbacane, pas grand chose.

Il se consola en récupéra quelques crochets à viande qui reposaient sur les établis proches ainsi que quelques chaînes utilisées d’ordinaires pour suspendre les carcasses animales. Depuis le promontoire, il eut ainsi tout le loisir de voir Joseph ainsi qu’un vieillard débarquer dans l’entrepôt principal, alors que les écorcheurs encore vivants finissaient d’abattre leurs mutins et semblaient se regarder avec méfiance, ne sachant plus vraiment à qui accorder leur confiance. Le gigantesque véhicule fit rugir ses moteurs alors que ses roues se mirent à le tracter en avant, vers les grands terrains poussiéreux locaux.

« Mais qu’est c’qui s’passe ?! »


Le vieillard accompagnant Joseph distribua quelques ordres et tenta de rétablir son autorité. C’était bel et bien une mutinerie, fomentée par Ishnar Loubs et ses complices. Ce dernier prenait sans doute la tangente vers le spatioport le plus proche, afin de s’envoler avec autant de bénéfices que de marchandises qu’il était ainsi parvenu à détourner.
Galdur apprit également de la bouche du mercenaire que sa protégée n’était hélas pas détenue ici, mais avait été embarquée avec sa cage dans le véhicule. Il frappa du pied sur le sol.

« IshnaaaaaaAAAAR ! »


Les écorcheurs s’activèrent, pressant un bouton et relevant un rideau de fer qui servait visiblement à dissimuler des land-speeders et motos-speeders dans un garage approprié. Certains embarquèrent aussitôt sur les différents véhicules, se préparant pour la course-poursuite. La suite de l’action était donc toute tracée. Il n’y avait pas assez de véhicules pour tous, aussi, le trandoshan s’empressa de grimper sur l’arrière, d’un land-speeder, s’accrochant au moyen des crochets et se positionnant sur la coque extérieure.

« Faut pas qu’on reste là ! On peut encore l’chopper, mais faut faire vissa ! C’foutu engin est plus lent que ces speeders ! Jo ? Zian ? Conduire ou flinguer ? »


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Joseph Vankrayn
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" Je pilote... "

Joseph monta à la suite de son camarade d'écaille dans le landspeeder, ne voulant pas d'Ecorcheur dans le véhicule préférant éviter toute possible complications. Après tout, leur alliance était une alliance temporaire de circonstance et la confiance qui régnait entre les deux groupes était au mieux limité et au pire inexistante.

Certe le groupe avait été la cause du déclenchement de la révolte qui était entrains de mariner dans le groupe... Donc... d'une certaine manière le vieux leur était redevable. Mais il était aussi la raison d'une perte importante de matérielle, homme et produit destiné à la revente et pour çà pas sur qu'il était redevable...

Ouai... On pouvait dire que leur relation était du genre doux-amers... Et pas dans le bon sens.

Dans tous les cas le vieux chef semblait avoir repris du poil de la bete en cirant et beuglant à ses hommes comme pas deux. Il semblait mener ses troupes dans une extermination totale et sans merci des rares "traitres" qui n'avaient pas eu ou pas pu s'enfuir de la base avec leur compagnons et tentaient de survivre dans un dernier carré mortel... Certainement qu'ils se rendront avant cela, mais quand à leur destin après ? Peut-etre qu'ils finiront comme les betes qui étaient passés entre leur main...

Pour Joseph, tout cela n'avait aucune importance, ou alors la seul chose importante là-dedans qui le concernait était le groupe de "loyaliste" qui c'était mit en tête de poursuivre les "renégats" qui avaient piqué leur unique véhicule de transport et de fret avec une cargaison de produit prêt à la vente... Et ils semblaient ne pas s'arrêter là et finir leur coup en volant le vaisseau qui était posé non loin dans une crique rocheuse.

Sortant de la caverne et roulant sur les dunes de sable, ils pouvaient voir au loin un énorme nuage de poussière qui indiquait la direction dans laquelle se trouvait leur cible et la bête à sauver... Une course-poursuite s'engagea alors entre les trois groupes qui avaient chacun leur raison et leur but... Plus ou moins lié dans ceux-ci.

Le premier groupe était celui des "renégats"... Constitué d'un véhicule de transport, qui pour Joseph, semblait être le bâtard nait de l'accouplement entre le blindé rampant de transport utilisé dans l'armée impériale et le char des sables Jawas... En gros un gros tas de métal sur roue qui semblait n'avoir aucune armée incorporé dans sa structure pour la plus grande chance de ses poursuivants... Même si de nombreuses "fenêtres" permettait quand même à ses occupants actuelles de tirer sur Joseph et compagnie...  et de quelques speeder volés qui étaient en pleine échanges de tirs avec leurs confères "loyalistes"

Le second groupe était celui des "loyalistes"... Beaucoup plus nombreux il constituait d'une dizaine de speeder et de quelques landspeeder non-armé dont les passagers n'étaient pas moins impatient d'utiliser leur arme ou crochet comme Joseph avait pu le voir avec un weequay qui n'avait pas eu peur de sauter sur un speeder "renégat" pour le tuer avec son arme improvisé... Bon, il ne réussit pas sa manœuvre vu que le "renégat" avait réussit à l'esquiver et ils laissèrent le suicidaire loin derrière sans s'arrêter dans leur course poursuite... Vivant ou mort qu'importe.

Le troisième et derniers groupe était bien entendu celui de Joseph et compagnie qui était en queue de colonne et qui rattrapait petit à petit le véhicule de transport des "renégats"... Nul doute qu'il était beaucoup plus lourd et lent qu'eux et la seule chose qui empêchait les "loyalistes" comme les mercenaires et compagnies d'aborder celui-ci était les speeders qui l'escortaient et qui faisaient interférences...


" Il faut essayer des neutraliser son escorte... Ou trouver un moyen de s'approcher suffisamment pour l'aborder... Si on continue comme ça on ne réussira pas à l'intercepter avant d'arriver au vaisseau ! "

Joseph pourrait laisser la place de conducteur à un autre et abattre l'escorte s'ne était une de bonne idée tiens...

" Si vous prenez le manche à ma place je pourrais en abattre quelque un... " *Il vira brutalement pour esquiver un tir de blaster qui venait du véhicule de transport et alla heurter un speeder qu'il envoya valser dans une dune où il s'y écrasa.* " Houla... Pas passer loin celle-là ! "
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