Maxence Darkan
Maxence Darkan
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-Pierre, feuille, ciseaux ! Haha ! J'ai encore gagné !

-Je n'ai pas de mains.

-Justement ! C'est d'autant plus drôle !

-Vous savez qu'on vous attend ? Ça va bientôt faire une demie heure que vous jouait à des jeux stupides avec moi, sans compter les douze minutes et quarante-trois secondes où vous m'avez déconnecté. Pourquoi d'ailleurs ?

-Les femmes ont des besoins. Dans tout les cas ça m'fait chier ! J'ai pas envie d'y aller... J'veux dire, ils ont essayé d'me buter quand même.

-Si vous ne souhaitez pas que ça ce reproduise, je vous conseil d'y aller. Le cockpit s'ouvrit soudainement. Hop, hop, hop, et que ça saute, ne rentre pas trop tard.

-Tu s'ras avec moi pendant la soirée tête de nœuds. Grommela-t-elle.

-Je n'ai pas de tête.

-Oh, j't'emmerde.

C'est sur cette touche de poésie qu'elle bondit hors de son coucou pour se retrouvait au milieu d'une tralée de vaisseaux pour la plupart chics. C'était une espèce de parking improvisée pour le lieux de « fête ». Beaucoup d'invités n'avaient qu'été déposés par leur chauffeur personnel pour fêter la fantastique union entre le clan Dejsadii et les esclavagiste de Kowak, des Zygerriens qui ne refoulaient pas leur nature des plus... originales. Premièrement, la raison de son invitation lui était encore complètement inconnue, après une longue histoire de trafique de drogue arrêté avec l'aide d'un Jedi dans l'espace républicain, il se trouvait qu'il appartenait au dit clan qui, par la suite, lui envoya un petit paquet de mercenaire pour lui faire la peau. Visiblement pas rancunier, le soutien fourni par cette dernière à l'espace Hutt face à l'expansion Sith -qui, il faut le dire, cassait un peu les couilles- les toucha suffisamment pour mettre de côté leurs irrépressibles envies de meurtre. Secondement, elle ne savait même pas si elle avait participé à une soirée dont le budget total dépassé les cent cinquante crédits.

L'idée même qu'il s'agisse d'un piège ne lui traversa pas l'esprit, ils ne sont pas assez subtiles. Par message, il lui était vivement conseillé d'être présentable pour la soirée, mais... Maxence. Pourtant, elle fit de son mieux pour associer ses goûts à une apparence convenable. Un jean noir moulant sans poches latérales -de quoi se sentir nue-, une chemise blanche légère et ample, rentrée dans le pantalon tout en déboutonnant quelques boutons du haut pour un semblant de décolleté -mais bon, avec sa poitrine, elle n'allait attirer que les pédophiles refoulés-. Le tout, avec des baskets noirs aux lacets blancs... Vous n'étiez tout de même pas en train de croire qu'elle mettrait ces horribles choses que l'on appelle « Talon » ? Les cheveux détachés, en ce jour notable, elle se maquilla, je sais, asseyez-vous et reprenez votre souffle. Donc, un peu d'eye-liner par-ci et une touche de rouge à lèvre par-là, pas de quoi casser trois pattes à un canard.

Ce soir là, il ne pleuvait pas, un semblant d'été pour une soirée qui débutait sous une étoile ensommeillée. Elle marchait d'un pas assuré dans une longue allée de gravier dont les quelques buissons taillés et éclairés de lumières chaudes ne faisaient que réconforter l'idée de participer à une soirée chic. Elle ne savait pas qui s'y présenterait... en fait, si, mais la mercenaire n'eut pas l'envie de regarder la liste des invités, tout ce qu'elle voulait se contenter de faire était : prendre quelques petits fours, discuter en hochant frénétiquement la tête et approuver par des « hmm hmm » des « ouais » aspirés et possiblement s'arranger quelques contactes avant de se tirer comme si de rien était.

La cours entourait d'une dense forêt offrait un sentiment de dépaysement mêlé à une sorte d'insécurité. Quant au Manoir dans laquelle se déroulait la réception « grand » s'en montrait un bien faible mot, immense une limite et gigantesque un peu trop. Une architecture d'un banal donnait des relent d'argent jeté par les fenêtres. Une fois arrivé à l'entrée, les quelques marches montées, elle fut accueillie par deux robots assassins au garde-à-vous et un protocolaire derrière un pupitre.

-Nom ?

-Darkan.

-Oh, fantastique, vous êtes venue. Je vous en prit suivez moi. Il lui présenta le chemin du vestibule dans lequel se trouvait une porte détectrice de métaux. Vous en conviendrez, aucune arme n'est acceptée dans l'enceinte du bâtiment. S'il vous plaît. Maxence passa la porte sans souci, elle n'avait pas pris ses blasters sachant très bien qu'ils n'allaient pas la laisser rentrer avec. Le protocolaire continua sa route. Vous faites partie des invités spéciaux de la soirée Mademoiselle Darkan. Montez au premier étage pour rejoindre le reste des invités.

Il la laissa au pied d'un grand escalier avant de retourner à son poste. Un ascenseur sur le côté laissait penser que les Hutts ne s'embarrassaient pas de glisser sur les marches. En montant elle entendait les voix de discussions aristocrates, accompagnées d'un soupçon de rire forcé s'intensifier. En haut, une immense salle se dessina devant elle. Des riches, des marchands, des Hutts, une blinde de monde bien habillé en robes chiques, toges et smokings en tout genre, Zygerriens pour la plupart. Il y avait des tables rondes sur lesquelles des bougies ornées trônaient, d'autres longues avec des petits fours et amuses gueules en tout genre et au milieu de la foule, des serveurs de toutes races transportant des plateaux d'argents avec des collations. Tous des esclaves, juste bien sapés. Un groupe de musicien dans une vogue Jazz donnait une parfaite ambiance. Sur le côté dans des fauteuils matelassés, on pouvait observer des hommes et femmes entouraient de leur petit harem d'esclaves.

Des frissons parcoururent le dos de la blondinette pour s'arrêter dans ses bras, hérissant ses quelques poils. Un endroit de fous, tous plus sales les uns que les autres. Quand elle considéra ses paumes tâchées des innombrables cadavres entassés sur son chemin, elle se sentit étrangement pure.

-Mademoiselle Darkan. Un Zygerrien s'approcha alors qu'elle n'eut pas bougé du haut des escaliers. Content de vous compter parmi nous en ce grand jour. Il lui serra la main avant de la prendre par l'épaule et l'emmener plus profond dans les entrailles du gala. J'ai entendu parler de vous et des... hmm... quelques problèmes rencontrés avec le clan Dejsadii... mais aucune inquiétude, vous êtes une invitée spéciale. À croire qu'ils n'avaient que ces mots à la bouche. Alors n'hésitez pas, buvez, mangez et discutez, la fête ne va pas tardé à commencer. Et... si l'envie vous prend, vous pouvez choisir un de nos... hmm... spécimens.

Esclaves. Il s'éloigna en ricanant pour retourner faire l’accueil de quelques nouveaux arrivants. Ce qu'elle pensait de l'esclavagisme ? Elle s'en branlait un peu, pourtant, une fois plongée dans cet étrange univers, elle ne se sentait foutrement pas à l'aise. Il lui fallait un verre, cette soirée risquait d'être longue, mais même le chemin vers le bar se montrait complexe dû à ces petites merdes ambulantes qu'on appelle communément singes-lézards kowakiens. Accoudée au bar, elle lança un bref regard au serveur qui, sans un mot, s'approcha sourire aux lèvres.

-Vous avez du Whisky Corellien ?

L'homme hocha la tête, s'attelant au service. Elle profitait de la richesse de ses hôtes pour demander les boissons les plus chères. En général elle se contentait d'un Cooler ou d'une bière. Le verre en main, elle s'en alla sur un balcon ou de belles bourgeoises -si on peut appeler ça comme ça- flirtait avec leur compagnon en s'enlaçant et en gloussant comme des dindes. L'alcool posé sur la rambarde, elle attendait sagement que « la fête commence » tout en observant les têtes qui s'alignaient dans l'allée un peu plus bas.
Joseph Vankrayn
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Espace Hutt - Kowak

Joseph ne savait comment, mais les membres du clan dejsadii avaient apprit sa participation à l’expédition impérial des arcanautes. Nul doute qu'il avait était prit pour observateur et conseiller dans l’expédition des hutts. Les limaces devaient certainement se dirent qu'une personne qui avait survécu à une expédition dans les Régions Inconnues serait des plus utiles dans leur petite expédition dans leur coin de la galaxie.

Cela étant dit, il ne put réellement apporter qu'une aide minime dans l'expédition qui avait plus l'air d'un raid pirate qu'une réelle expédition. Contrairement à celle des arcanautes, il n'y avait dans celle des hutts aucun scientifique, d'archéologique ou d'expert xénologiste. Joseph avait d'ailleurs l'impression qu'il était le plus coté là-dessus, après tout il avait bien survécu à une rencontre avec une entité parasitaire millénaire. Cela devait bien compté à quelque chose.

Il avait aidé l'expédition dans les moments de crise ou de question de sûreté, ce qui ne semblait pas être une chose des plus importants pour le commandant de l'expédition qui préférait nettement piller et prendre tout ce qu'il pouvait trouver pour satisfaire l'appétit de ses maîtres.
Certainement que tout cela devait avoir un lien avec l'avancé impérial dans l'espace hutt.

  Il n'était jamais allé à la surface de Shola, une planète volcanique qui d'après les informations des capteurs seraient assez intéressantes pour les entreprises minières et pilleurs. Pilleurs à cause d'anciennes ruines découvert sur la planète... Dont Joseph passa son tour pour les explorer.
Il savait d’expérience le danger mortelle que de telle ruine pouvait receler et il n'irait jamais sans réel gain. Et le clan dejsadii ne le payait pas pour explorer des ruines...

Cela étant dit, Joseph alla sur la surface de Kowak avec plaisir. Enfin ce n'était pas le cas au début, car il y avait eu une escarmouche avec la flotte hutt et les forces de défenses zygerriens. Il devait se dire que c'était quelque chose de normal pour un groupe pour eux de tester les défenses d'une planète avant de choisir quoi faire ensuite. Nul doute que si la défense parait faible, la flotte se jetterait sur la planète comme une meute de chien kath sur une proie sans défense. Et qu'au contraire si la planète était trop difficile à prendre que des négociations étaient alors de mise.

Etant donné son grade dans l'expédition, Joseph eu le droit de participer au négociation en tant qu'observateur et put profiter des moults plaisirs et délices que la planète avait à offrir tout en les écoutants se battre farouchement pour chaque article dans le contrat.
Ce fut donc pour cela qu'il fut inviter à la fête qui allait officialiser le-dit contrat.


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Kowak - Palais du gouverneur zygerrien

Qu'il était bien de profiter de ses hôtes... Après tout ils avaient des crédits à dépenser, et cela certainement dans le but de concurrencer dans leur égocentrisme leur nouveau partenaire commerciale. Cela étant dit, Joseph ne pensait pas qu'il avait gagné leur duel car les hutts avaient déjà du en voir des vertes et des pas mûres dans leur longue existence.

Joseph ne put d'ailleurs s’empêcher de comparer leur petite sauterie avec celle auquel il avait participer dans la capitale impériale avec la haute noblesse. Il ne pouvait s’empêcher de constater que l'ambiance n'était pas la même entre les deux: chez les impériaux cela était plutôt de la richesse silencieuse et un gala, alors qu'ici tout était montré sans artifice ce qui donnait à la réception un air de fête commerciale. 

Il pouvait voir des marchands, pirates, noble zygerrien et autres qui se côtoyait sans pour autant se mélanger. La relation étant dans son début, il pouvait comprendre que cela pouvait être dure de faire le premier pas. Surtout que dans ce genre de milieu social, faire le premier pas était souvent signe de faiblesse...


"Ah ! Mais qui voilà ! Si ce n'est pas le conseiller de gestion de crise, j'espère que vous appréciez l’accueille zygérrien mon chers..."

Joseph, qui était perdu dans ses rêves en regardant la foule se tourna vers le zygérrien qui venait de l'apostropher.

"Hmm... J'ai en effet était employé par les dejsadii pour cela et il se trouve que j'apprécie en effet leur accueille. Messieurs ?"

"Ralhataj." *Dit-il comme s'il n'attendait que cela.* "Derjim Ralhataj. Vous devez certainement vous demander comment je vous connais n'est ce pas ?" 

Pour ne pas le contrarier, Joseph hocha la tête doucement en le détaillant du regard.

"Il se trouve que j'étais comme vous un simple observateur dans les négociations qui se sont tenus, étant un noble de bas-rang je n'étais permis la parole."

"Je vois, cela devait être très contraignant... Joseph. Joseph Vankrayn. Je peut vous être d'une quelconque aide ?"

"Maintenant non..." *Dit-il avec un sourire* "Mais plus tard certainement, il se trouve que j'ai entendu parler de vous par des membres de l'expédition et il se peut que j'aurais besoin des services d'un homme de votre niveau."

"Et bien je vous ferrez transmettre un moyen de vous contacter à la fin de la soirée, je pense que nous aurons un autre moment pour discuter affaire." *Il prit un verre d'un plateau qui passa non loin.* "Il me semble préférable de profiter de la soirée."

"N'est-il pas. Sur ce je vous laisse, bonne soirée."

Joseph ne put s’empêcher de sourire, percevant derrière son sourire de façade et son ton polie qu'il avait mal prit le stop à la discutions de la part du mercenaire.

Il mit cela à l'arrière de ses priorités avant de continuer à observer la foule depuis sa position dans la salle qui le faisait ressortir comme un rancor dans un ranch à bantha. Nul doute qu'il n'avait pas la tenu pour l'occasion, mais il ne comptait pas plaire outre mesure ses employeurs. Il avait fait son boulot, avait était payé et compté bien profiter de l'invitation avant de repartir.

Joseph était donc venu avec sa tenu de travaille, combinaison moulante noire avec plaque composite magnétisé qui couvrait les endroits les plus importants de son corps. Il avait accroché à sa ceinture multipoche sa flûte et son casque, le laissant tête nue. Même s'il n'était pas armé, sa tenu, posture et ce que l'on pouvait lire sur son visage entre deux tatouages montrait clairement de qu'elle bois il était fait.

Toute les discussions qu'il avait put avoir avait été courte bien que chaleureuse, l'occasion était bien entendu trop belle pour être écarté et Joseph faisait un effort pour bien se faire voir autant du clan dejsadii que des zygerriens... C'était après tout, un marché entier de contrat qui pouvait s'ouvrir s'il la jouait bien.


Il sentit alors quelque chose lui tirer l'oreille.
"Arrr... Arrête !"

Il repoussa la main curieuse du singes-lézards kowakiens dont le plumage jaune-bleu le fessait ressortir des couleurs ternes de l'armure sur lequel il se tenait. Il ne savait pourquoi mais les zygérriens lui avait offert la bête comme cadeau mais il ne savait s'il allait la garder ou la manger.
Il fut un temps distrait, ce qui permit au singe de lui prendre sa flûte, par une femme à la tenu aussi déplace que lui et dont la coiffure donne l'impression d'une lame qui fend la foule.

Il ne put s’empêcher de boire une gorgée avec un petit sourire en continuant de l'observer piqué par la curiosité.
Jezaïl
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« Tu ne comptes quand même pas te présenter à la soirée comme ça ? »

Le regard de Volann parcourut sa coéquipière de haut en bas, s’attardant sur le short rapiécé, le débardeur maculé de graisse à moteur et les lunettes de soudeurs qui ornaient son front. Jezaïl haussa les épaules sans se retourner vers lui :

« J’ai rien d’autre, il faudra bien que ça fasse l’affaire.
- Menteuse, je t’ai acheté au moins deux tenues complètes.
- Avec ma part de la récompense d’ailleurs.
- C’était des dépenses nécessaires au business, donc je les ai déduit de la somme avant partage, ça a autant pris de ton argent que de mon argent. Où est-ce que tu les a mis ?
- Je n’aimais pas la couleur alors je les ai foutus dans un incinérateur. »

Il se retourna vers Jezaïl, qui le regardait avec un sourire jusqu’aux oreilles. Puis il sourit aussi, ce qui fit lentement disparaître celui de la contrebandière en même temps que se haussait un sourcil d’incompréhension.


Jezaïl tira un peu sur le tissu, essayant vainement de ne pas se sentir étriquée par la veste de velours rouge qu’elle portait. Elle pouvait supporter la chemise noire et le pantalon blanc cassé, difficilement, mais la veste lui donnait l’impression d’entraver ses mouvements. Elle jeta un regard courroucé à Volann à son côté, qui était parfaitement à l’aise dans sa tenue verte et bleue de son côté. Ce qui n’avait rien d’étonnant, puisque les vêtements étaient à lui.

« J’arrive pas à croire que tu m’aies forcé à mettre cette tenue. J’ai l’air d’une idiote.
- Non, tu as l’air d’une femme d’affaire au style affirmé qui a fait l’effort de s’habiller correctement pour une réunion d’importance. Et d’une lesbienne aussi, mais je ne crois pas que ça te dérange, si ?
- Bof, les zygériennes sont mignonnes mais je déteste avoir des poils sur la langue. »

C’est en ricanant à moitié suite à cette remarque qu’il donna leur identité aux droïdes de garde, lesquelles les laissèrent passer en leur indiquant de rejoindre le salon à l’étage. Tandis qu’ils montaient les escaliers, Volann reprit la conversation :

« Je ne t’entends pas trop te plaindre des chaussures, étonnamment.
- J’ai du mal à en revenir mais je les aime bien en fait. » elle s’arrêta un instant pour regarder ses bottines usées à la couleur jaune criarde : « D’où tu avais ça dans tes placards ?
- Une ex les a oubliées sur le vaisseau. Comme elle s’est amusée à me lacérer une chemise de soie de Kashyyk, je me suis dis que j’allais ‘oublié’ de lui rendre. Ça et son porte-monnaie.
- Un rapport avec cette soudaine invitation au restaurant panoramique sur Corellia ?
- Bingo ! »

Il y avait du monde, et du beau ! Tous ces gens en costume sur mesure, brodés d’invraisemblables décorations, exubérants ou distingués, allaient et venaient à travers la salle, rebondissaient d’une discussion à l’autre. Sans compter les domestiques. Jezaïl n’était pas à l’aise et ça n’avait rien à voir avec la présence d’un grand nombre d’esclaves. Le luxe, les petits fours, les grandes réceptions ça n’était juste pas fait pour elle, elle était trop loin de l’odeur d’huile et du bruit des machines. Elle qui n’avait jamais aimé traiter avec les pontes du milieu, refilant bien volontiers le boulot à Volann depuis qu’ils voyageaient ensemble, elle se retrouvait cette fois entourée de ce genre de types qui tuaient avec des mots.
Tout ça parce qu’ils avaient fais du bon boulot en balisant l’une des routes jusqu’à Kowak, des fois elle avait regrettait d’être aussi douée ! Même si elle devait le reconnaître, ce coup-là elle le devait surtout à son collègue qui avait su bien les placer dans les petits papiers des hutts pour être les premiers à avoir l’information et coiffer aux poteaux les autres équipages qui avaient tenter d’en faire de même. Résultat : grosse prime, bonne réputation, contacts de premier ordre (si t’en es qu’on s’intéressait aux esclaves) et invitation à une grosse cérémonie d’alliance. Elle se serait bien passé de la dernière partie mais Volann avait su lui faire comprendre que c’était celle-là qui sécurisait les autres.
Elle n’avait donc aucune envie de rester au milieu de l’attention dans l’immédiat – plus tard peut-être si elle trouvait une bêtise amusante à faire – et abandonna Volann qui commençait déjà à s’intégrer aux discussions, aussi à l’aise dans cet élément qu’un poisson dans l’eau. Cherchant à éviter les grosses concentrations elle se dirigea vers les balcons, dérivant au hasard entre les serveurs et les invités jusqu’à ce qu’elle aperçoive une tête blonde qui l’interpela. Elle s’arrêta soudainement, manquant de faire trébucher un domestique qui portait un plein plateau de verres, puis se faufila entre quelques personnes qui lui bloquaient la vue pour s’assurer qu’elle avait bien aperçu celle qu’elle pensait.

Elle sourit en reconnaissant Max’ appuyée sur la rambarde du balcon, et une bêtise traversa son esprit. Elle se défit rapidement de ses chaussures, qu’elle posa sur le plateau d’un serviteur qui passait à côté d’elle en lui demandant de les lui garder, puis elle s’approcha le plus discrètement possible de la mercenaire. Arrivée dans son dos, elle lui cacha les yeux et se hissa sur la pointe des pieds pour lui glisser à l’oreille :

« Devine qui c’est ? »
Maxence Darkan
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Abrutis d'aristos à la con. Pardon ? Oui, Maxence s'amusait à pencher très légèrement son vers pour toucher les nouveaux invités dans l'allée, la plupart du temps elle les touchait, ce qui lui faisait lâcher des ricanements et des esquisses de sourire. La vie était toujours faite de ces petits riens qui ne faisaient pas grand chose, se disant juste profiter d'un moment unique : celui de jeter du whisky qui valait sûrement une branlée de tunes sur des gens possédant une branlée de tunes. Ce n'est qu'à mit chemin du verre qu'elle se demanda si, au final, tout cela ne valait pas plus le coup de le boire ? Et, avant même de pouvoir porter quoi que ce soit à ses lèvres, de douces et discrètes mains vinrent se poser sur ses yeux. Qui était donc cette voie familière ? Elle posa son whisky sur le rebord avant de lever les mains.

-Sissy ? Non, pas assez velue. Taha ? Pas assez rodienne. Dave ? Pas assez masculin. Maman ?! Trop en prison. Oh... Je sais. Elle lui prit les mains, se retournant pour lui faire face. Je-zaïl. Elle fit ensuite glisser sa main le long de sa hanche, se collant à elle, la blondinette l'emporta dans une petite danse au rythme du Jazz qui résonnait. T'as buté un clown pour te fringuer ? Parce que t'as oublié ses pompes... Elle ricana. Moi qui commençais à considérer la proposition du Zyg', on dirait que je suis prise ce soir.

L'apparition de Jezaïl était à double tranchant, premièrement parce qu'elle évitait tout de même à Maxence de tuer tout le monde avant la fin de la soirée et secondement parce qu'elles risquaient maintenant de le faire à deux. Avec la rouquine dans les parages, il ne manquait plus qu'une chose, essentiel, bien trop oublier et pourtant redouté par beaucoup : L'alcool. Énormément d'alcool. Fini de jouer, elle goba ce qu'il restait de son verre avant de le jeter négligemment par-dessus le balcon, propageant un hoquet de terreur parmi les femmes de la haute bourgeoisie face à tant de barbarie.

-Hé. On est des invités de marque. Surtout toi. Elle se tourna vers Jezaïl. Je t'offre un verre ? 'fin... C'est gratuit, mais t'as l'idée.

Elle la prit par le poignet, tant pis pour les chaussures -c'est pour les riches de toute façon-. La conduisant au bar, sur le chemin elle reconnut un homme singulier, pas lui directement, un truc dans sa dégaine, ses vêtements et ce qu'il portait à la taille. Elle haussa les sourcils sans pour autant se détourner de son but principal : le bar. Accoudé une nouvelle fois au comptoir, elle fit signe au barman coupant un couple dans leur lancée d'une commande de cocktails à rallonge avec les petites tranches de fruit sur le bord qui, entre nous, n'ont d'utilité qu'à la décoration.

-La même que tout à l'heure... mais en triple. En attendant -parce que le couple reprit-, elle se tourna vers la foule, toujours les coudes sur le bois. Des fois, j'me dis que j'suis folle... J'ai tué un max de personnes, j'ai même pété la gueule d'une grand-mère une fois... putain sans déconner, ça fait un paquet d'esclaves.

Venant d'elle, l'ironie s'en trouvait fortement palpable, cependant, comme une prise de conscience qui la frappait soudainement, elle n'avait pas assez de neurones pour expliquer pleinement son problème avec tout ça. Même pas sûr que tous étaient majeurs... ou pire, ils les gardaient pour la fin de soirée. Quand on donne un peu de puissance à une quelconque personne, elle finit toujours par faire des folies. Le barman posa les whiskys à leur côté, elle oublia instantanément son ressenti de la situation, elle s'en branle, si elle a de quoi oublier. Les bruit d'une cuillère frappée sur une flûte de cristal tandis que la musique se stoppa. Voilà qui embêtait Max qui avait l'intention de trinquer. Les invités s'attroupèrent non loin du Zygerrien qui avait accueilli la mercenaire au début, il se trouvait sur une estrade montée à cet effet.

-Mesdames et Messieurs, je vous remercie d'être venu en ce jour très spécial je... hmm...

Suis riche, blabla, regardez moi comment je suis pété de tunes. Chaque matin je regarde mon argent en me rappelant qu'il existe des gens pauvres et... Quoi ?! Oui bah, Maxence n'écoutait même pas et j'en ai pas grand chose à foutre de ce qu'il baratine, alors j'invente.

La blondinette en profita -après avoir prit deux des boissons servies- pour se diriger vers l'homme qu'elle avait vu quelque part pour sûr. Faisant signe à Jezaïl de la rejoindre, elle donna un petit coup sur son épaule.

-Toi j'te r'connais pas... mais lui oui. Elle pointa le casque d'un geste de la tête. Arrête de boire ta merde et prend plutôt ça.

Elle lui donna un des verres. L'avait-elle déjà vu sans son casque ? Sûrement, mais la mémoire des visages, spécialement les visages rencontrés dans le cadre « professionnel » lui faisait défaut. Un système de rangement inégal qui en froissait plus d'un. Elle se demanda pourquoi ce petit père Joseph gardait son uniforme de mission, ils avaient l'air de quoi à trois ? D'invités de marque ! Trois belles tâches sur une peinture stupidement coquette. Évidemment, l'autre continuait de déblatérer sur l'incroyable union entre les Dejsadiis et les Zygerriens, un discours d'un banal et cliché -que je vous évite, ne me remerciez pas... ou juste un petit peu- qui se montrait d'un soporifique pour la blondinette.

-Tu t'es fait un nouveau pote on dirait. Putain, elle les détestait, ces singes-lézards débiles. J'te présente Joseph, Lança-t-elle à Jezaïl, un vrai pro de la gâchette si tu vois ce que je veux dire... … Il est vraiment doué avec les flingues. Quant à Jez, c'est... une bonne amie. Elle planta son regard dans celui de la rouquine avant de secouer la tête. Vous pouvez m'expliquer ce qui amène vos petits culs ici ?
Joseph Vankrayn
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Tandis que Kwaak, c'était le nom du singe-lézard kowakien qui lui avait été offert, jouait avec son casque et sa flûte comme d'un instrument de musique, Joseph continuait d'observer par curiosité une jeune femme qui avait attiré son attention.

A première vue, rien ne la faisait ressortir du lot et surtout de la foule de personne qui l'entourait. Ses vêtements bien que propre et bien entretenu n'était clairement pas de haut standard et l'on aurait plus vu cella pour un rendez-vous entre amie à un restaurant qu'a un banquet politico-commercial entre deux groupes galactique influents.

Cela étant dit, il n'était clairement pas en droit de faire une quelconque critique vestimentaire, étant donné qu'il portait sur lui une tenu qui était clairement plus adapté pour un champ de bataille beaucoup plus sanglant et salissant que celui dans lequel il était.

Laissant pour l'instant Kwaak s'amuser avec sa flûte en essayent de taper les convives proches du mercenaire celui-ci ne put s’empêcher de sourire en voyant la femme à la longue crinière blonde s'approcher discrètement et comme un fauve en chasse d'une femme tout aussi petite qu'elle seul adossé à un balcon et dont le dos semblait étrangement familière pour notre chasseur de prime.

Une consœur de travaille certainement ?

Après tout, il serait risible de penser que les Dejsadii n'avait engagé que lui pour une telle expédition et il était curieux de voir qui pouvait donc bien se cacher derrière se dos mystère.

Il regarda la blonde se prendre dans un filet tout aussi caractérielle qu'elle, et les deux femmes se mirent à danser au rythme de la musique, heurtant au passage quelques personnes sans sembler en prendre ombrage. Le duo, qui semblait manifestement se connaitre continua de se frayer un chemin dans la foule qui leur laissa le passage.
Nul doute que les personnes présentes ne voulaient pas tacher aussi bien leur habit que leur ego en ayant une quelconque interaction avec cette catastrophe non naturelle qu'était le duo.

Joseph secoua doucement la tête, avant de cogner distraitement Kwaak qui semblait porter un intérêt plus que coupable à sa ceinture multi-poche et ses multiples gadgets à l'intérieure. Autant éviter qu'une nouvelle catastrophe se déchaîne ici car il ne pensait pas que la fête pourrait y survivre.

Une distraction en entraînant une autre, le duo catastrophique fut oublier aussi rapidement qu'il allait apparaître devant lui avec le discourt du gouverneur Zygerien qui ne choisit rien de mieux que ce moment pour commencer son étalage d'expertise linguistique ou de cirage de pompe pour les êtres de bas communs... En tout cas c'était bien ce que joseph comptait faire, écouter le discours en savourant sa boisson, sans l'apparition des deux madames catastrophes qui se firent rappeler à leur bon vouloir.

Il se tourna vers le duo qui semblait ne plus se lâcher et vouloir finir la soirée bourré avec un petit sourire qui ne pouvait cacher son dépit et son amusement. Comme s'il savait que quelque chose rodait non loin et en savourait l'approche d'avance.

" Bonjour à toi aussi Max, je vois que tu es en bonne compagnie... " *Il adressera un signe de tête cordial à Jez avant de lui adresser la parole.* " Je tire aussi bien qu'elle sait exploser des choses, mais ça je suppose qu'elle en a du te faire la démonstration. " * Il se détourna à demi en tapant une nouvelle fois Kwaak qui semblait vouloir tenter quelque chose avec l'une des deux femmes.* " Pour ma part je suis ici sur la demande des Dejsadii comme conseillé de gestion de crise... Semblerait que survivre à une expédition impérial dans les Régions Inconnues fait de moi un expert en exploration pour eux. " *Il sourit à cela en prenant une nouvelle gorgée.* "Je n'ai pas à me plaindre, la paye est bonne et je me fait de bonne relation chez les hutts... Le seul mauvais point est que je n'ai pas beaucoup d'opportunité pour me défouler malheureusement. "

Il haussera les épaules avant de retourner le regard vers les deux femmes.

" Je me rattraperais avec une petite chasse dès que nous aurons finis ici... " *Il tourna son regard vers Jez* " Et toi ? "  *Dit-il avec une pointe de curiosité.*

 
Jezaïl
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Jezaïl se laissa entraîner par les mains de Max’, oubliant les chaussures qu’elle n’avait de toutes façons jamais payées. Se retrouvant rapidement avec un verre à la main, elle parcourut la salle des yeux à la réflexion de sa compagne sur la population de la salle. Elle avait raison bien sûr mais cela ne faisait ni chaud ni froid à l’artificière qui se contenta de hausser les épaules. Tant pis pour ces pauvres bougres, elle avait d’autre chats à fouetter et ce n’est pas comme si elle pouvait y faire grand-chose après tout.
Elles furent rejointes par un type qui n’avait visiblement pas envie de ressembler à autre chose qu’à un mercenaire. Peut-être était-il embauché pour la sécurité mais dans ce cas il se comportait bizarrement. Lui et Max’ se connaissaient, visiblement, et la blonde présenta Jezaïl qui ne put s’empêcher de glousser et de laisser une main glisser sur les fesses de la mercenaire tout en se rapprochant un peu d’elle.

« Ah, les explosions il me semblait que c’était plutôt mon domaine. » dit-elle en posant une main sur sa poitrine de façon exagéré comme un artiste qui se vanterait de sa dernière création. « D’ailleurs c’est beaucoup trop calme pour l’instant ce soir... »

Oh oui que n’aurait-elle donné pour voir cet endroit dévasté par une bonne explosion, ses colonnes ciselées s’effondrer, ses meubles de bois précieux voler en éclats et toute cette foule s’éparpiller en hurlant… Ce n’était pas du sadisme, mais le décorum lui pesait et parler d’explosions lui donnait des envies d’un chaos qu’elle appréhendait mieux. Elle soupira de dépit avant de revenir dans la conversation.

« Oh les régions inconnues, j’ai eu l’occasion d’y aller une fois. Ça ne s’est pas très bien passée... je crois. Il faudra que j’y retourne un jour mais ça ne s’improvise pas comme ça. »

Elle sirota une gorgée d’alcool avant de répondre à leurs questions sur sa présence :

« Et bien moi et Volann on a balisés une route hyperspatiale pour rejoindre ce trou paumé. Apparemment ils sont contents de pouvoir envoyer leur marchandise ailleurs alors on est généreusement remerciés. Franchement je me serais bien passé de la soirée… enfin maintenant je ne la regrette pas. »

Elle jeta un coup d’œil à Max’ en finissant sa phrase. Avant qu’elle n’ait pu reprendre la parole, Volann débarqua dans leur petit groupe, juste après s’être excusé auprès d’une superbe zygérienne à la robe beaucoup trop coûteuse pour ne pas être importante.

« Ah, Jez’, ravi de voir que tu t’es trouvé des amis, j’avais peur que tu passes ta soirée à boire dans ton coin. » Il engloba tout le petit groupe d’un geste des mains avant de les saluer : « Max’, c’est un plaisir de te revoir et malgré tout toujours un peu triste de voir que tu la préfères à moi. Enfin ne t’en fais pas, je me débrouillerais pour vous laisser le vaisseau ce soir. » plaisanta-t-il tout en venant déposer un baisemain qui se transforma en une bise charmeuse, après quoi il se tourna vers Joseph : « Il ne me semble pas que nous nous connaissions monsieur. Volann, enchanté. » Il lui tendit la main en même temps qu’il lui adressait un sourire avenant sous sa moustache impeccable, tandis que le mercenaire se présentait : « Vous m’arrangeriez si vous me disiez que vous êtes plus sérieux que ces deux-là, au moins je ne serais pas trop inquiet à l’idée de ne pas les retrouver en un seul morceau. Sinon… et bien au moins je suis absolument certain que la soirée sera mémorable ! Sur ce, désolé de vous avoir importuner, je vous laisse. »

Alors qu’il partait rejoindre le groupe de négociants qu’il avait abandonné, il se pencha sur l’épaule de Jezaïl et lui glissa à l’oreille, sur un ton qui n’avait rien à voir avec celui, plaisantin, qu’il avait jusque là :

« Ne reste pas seule, cathar psychopathe à trois heures. »

Puis il la dépassa non sans lui adresser un petit regard qui trahissait son inquiétude. De son côté Jezaïl avait perdu son sourire et scruta la direction qu’il lui avait indiqué jusqu’à ce que ses yeux se posent sur une fourrure d’un noir de jais dont le propriétaire lui tournait le dos mais elle eut la certitude instantané que sa présence n’était en rien du au hasard. Elle resta quelques secondes à le fixer, se demandant ce qu’elle allait faire désormais qu’elle l’avait vu, quand son attention fut de nouveau prise par ses deux compères.

« Hein, on me parlait ? »
Maxence Darkan
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Étonné sans trop l'être, elle se contenta de jeter un petit sourire coquin à Jezaïl comme si de rien était, puis, dans la foulée, elle glissa sa main dans son dos, passant sur ses reins pour atterrir sur sa hanche, si la rouquine se rapprochait, la blondinette se collait. Ces deux là étaient de sacré bêtes dans leur domaine... je parle des armes. Sans aucun doute Jezaïl était la plus grande artificière qu'elle avait connu.

-J'aurais dû acheter des feux d'artifice avant d'venir... sinon j'ai des grenades, on peut toujours s'arranger avec ça.

Avec elle, c'était différent, les limites disparaissaient, déjà qu'elle ne les respectait pas énormément de base, mais quelques verres d'alcools biens corsés et une Jezaïl déchaînée suffisait amplement à transformer une bonne soirée mondaine chiante en un champ de bataille jouissif. Peut-être, se disait-elle, que Joseph se lâcherait un peu de son côté quant à la tenu en « société ». Connue pour être une vraie cuve, Maxence buvait son verre bien plus rapidement que ceux qui l'entouraient, pas pour autant qu'elle se remettrait en question.

-Oh... moi, j'ai eu quelques problèmes avec les Dejsadiis. Disons que j'ai un peu foutu en l'air un de leur trafique de drogue républicain et qu'ils ont décidé d'essayer d'me buter. J'vous l'donne en mille, j'leur ai foutu une raclée et maintenant, on peut considérer ça comme une sorte de soirée de réconciliation.

La blondinette non plus ne regrettait pas cette soirée en compagnie d'une femme aussi... talentueuse ? Pour ça part, elle n'était jamais allée dans les régions inconnues, les mercenaires de sa trempe ne sont pas choisis pour les expéditions, elle restait plutôt flanquée sur les enquêtes de péquenots de l'espace et aux entourloupes des Kajidics. Elle fit les yeux doux à Volann qui jouait de son charme, pas le genre de choses qui laissent les jeunes femmes pleines d'hormones indifférentes.

-Oh Volann, quel homme attentionné vous faites là.

Elle ne savait pas vraiment si elle allait réussir à tenir jusqu'à la fin de la soirée pour améliorer plus en profondeur sa relation avec la rouquine. Dans tous les cas, il avait raison sur un très joli point, la soirée se montrerait mémorable. Volann, reparti faire la cours à de belles femmes de la haute, laissa les mains baladeuses des jeunes femmes s'adonnaient à on ne sait quelle sorte de malaxage. Sur ce, le Zygerrien termina son discours :

-... c'est donc en ce jour, que nous scellons une amitié qui... hmm... je l'espère, se montrera longue et prospère. Lieutenants Dejsadii, représentants et invités de marques, profitez donc des quelques rafraîchissements proposés. Le banquet commencera d'ici peu.

Il descendit de son estrade, attrapant de belles jeunes par les reins, collier au cou, pour les emmener discuter avec lui dans la foule aristocrate. Tout le monde recommençait à se disperser, virevoltant de discussion en discussion, la musique Jazz reprit de plus belle et une trâlée de nouveaux spécimens débarquèrent pour le plus grand bonheur de tous. Un homme fort peu habillé s'approcha du groupe, ignorant complètement les deux femmes, il leur passa devant pour s'adresser directement au chasseur de prime, une paume de sa main glissa lentement sur son armure pour lui tourner autour.

-Vous m'avez l'air d'un homme très... tendu. Peut-être, puis-je vous être utile. Je m'y connais beaucoup en... massages.

Maxence pouffa de rire avant de poser son poing sur ses lèvres en s’éclaircissant la voix. En soit, Joseph avait affaire à un homme terriblement beau et les abdominaux apparent de l'homme laissaient imaginer le genre d’entraînement par lequel il était passer pour en arriver là.

-Nan... fit-elle en souriant, nan Jez, c'est pas à toi qu'on parle.

Son regard se dirigea vers le Zygerrien en chef de cette cérémonie, parlant à Volann, il ne s'était contenté que d'échanger quelques mots avec lui avant de pointer directement la rouquine du doigt, le redirigeant vers le groupe. Dans la foulée, Maxence essaya de trouver ce qui détournait tant l'attention de sa compère, pas pour autant qu'elle trouvait quelque chose dans ce chaudron ethnique remuant dans tous les sens.

-Qu'est-ce que tu regardais ?

-Mademoiselle Wilpott ! Coupa instantanément l'homme, grand sourire aux lèvres. Puis il se tourna vers Joseph. Monsieur Vankrayn, je vois que vous trouvez... hmm... bonne compagnie en ces lieux. Je voulais m'assurer de vous accueillir de moi-même ici et vous présente mes remerciements quant à votre... hmm... présence pour les festivités. Mademoiselle Wilpott, mademoiselle Darkan, monsieur Vankrayn, vos réputations vous précèdent. Je ne suis pas surpris de... hmm... vous voir ainsi réunis. Puis il continua en se penchant vers eux, un petit rictus amusé. Si le travail vous manque je… hmm... peux sûrement vous arranger deux ou trois contrats avec certains de nos compères qui ne manquent jamais de mission pour les gens comme vous.
Joseph Vankrayn
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Les soirées mondaines sur une planète gouvernait par des esclavagistes étaient sur des plus extravagantes et remplit d'attractivité... Et cela pour tout type de gout et couleur.

Au fil d'une discutions des plus calmes avec les deux femmes qui ne se lâchaient plus et semblaient redécouvrir le corps de l'autre avec leur main. Il apprit deux, trois choses sur les deux donzelles... 

La première étant qu'elle semblait toutes les deux sur la même longueur d'onde et qui devait être lié à leur rapprochement. Quoi de plus dangereux qu'une mercenaire sans complexe fan d'explosion ? Deux mercenaires sans complexe fan d'explosion bien sur ! Elles avaient certainement du faire connaissance dans une mission, comme Joseph et Max et cela avait du accroché entre eux deux... En tout cas plus qu'entre Joseph et Max.

Il ne pouvait s'empêcher de secouer la tête en les voyants discuter sur la manière d'animer la soirée et qui bien entendu impliquait la présence d'explosif... A d'autre il ne les auraient pas crues capable mais les deux tempêtes sur pattes devant lui, c'était tout le contraire.

Si Jez semblait être là avec son compère pour un simple boulot, Max elle semblait être là pour faire la paix avec un khajilit hutt. A cela, elle remonta dans l'estime qu'il lui portait car ce n'était pas tout le monde qui pouvait énerver un clan hutt, survivre et faire la paix avec eux.

Cela étant vu par les autres comme un signe de faiblesse qu'aucun hutt ne pouvait se permettre de montrer dans leur implacable lutte de pouvoir. Elle devait donc cacher plus qu'elle n'en montrait si elle avait réussit à faire la paix avec eux.

Max venait à peine de finir de parler que le compère de Jez entra dans la conversation avec une magnifique zygérienne qui fit de l'œil à Joseph. N'adressant qu'un signe de la tête à la femme, il se tourna vers l'homme avant de lui serrer fermement la main avec politesse.

" Alors je pense que vous pouvez avoir l'esprit tranquille, mais je ne promet rien. "

Après tout, il était prêt à les retenir si cela pouvait mettre en danger les débuts de relations qu'il était entrains de créer dans cette soirée mais il n'était pas là pour être leur boniche. Si elle voulait s'amuser il n'avait aucun droit de le leur refuser et puis il n'aura qu'a regarder le spectacle et tout nettoyer derrière eux... Cela étant dit, Volann n'avait pas tord, cela serait une mémorable soirée.

Il regarda d'un œil distrait, l'homme glissé quelque chose discrètement à l'oreille de Jez, qui immédiatement et sans discrétion se retourna pour regarder un groupe de zygérien qui discutait non loin dans la salle. Suivant son regard le mercenaire regarda un temps le zygérien qu'elle venait de fixer avant de se détourner à son tour distrait par un homme qui ne semblait avoir peur de rien.

Il fallait dire que Joseph n'avait pas l'habitude de se faire aborder aussi franchement et sans gant, encore plus par un homme. Son regard froid et son corps tendu par ce qu'il considérait comme une agression ne lui permit autre chose que de répondre à la proposition de ce malandrin qui semblait tout se permettre.

Un sourire qui n'en était pas un apparu sur son visage qui sembla par sa simple présence refroidir l'engouement de l'homme musculeux qui c'était permit de le caresser par dessus son armure.

" Je n'en doute pas... " *Dit-il en gardant son sourire et en lui prenant la main, ce qui semble-t-il donna une fausse impression à l'homme.* " ...mais je ne requiert pas vos service et la prochaine fois... " *Il lui tordit brusquement la main et lui fit une clé sans pour autant la fracturer.* " ... on ne touche pas sans autorisation. "
L'homme était à genoux devant lui tenant la main de Joseph avec son autre main comme s'il pouvait faire quelque chose pour s'en libérer ce qui était bien entendu futile. La poigne de sa main semblait être en beskar et entre deux grognements de douleur, l'homme comprit rapidement qu'il s'était frotté à quelque chose de dangereux.

" Excusez moi... Je vais prendre congé alors... "

Il lui tordit un peu plus la main avant de le relâcher brusquement le faisant tomber par terre.
Se relevant rapidement en se tenant sa poignée qui était maintenant enflée et rouge, il lança un dernière regard vers l'homme en armure avant de disparaitre dans la foule pour ne plus revenir.

La scène avait bien entendu attiré l'attention de certains autour d'eux et pour cause, voir un homme baraqué et qui faisait une tête de plus que son opposant se faire maltraiter comme si c'était un enfant tandis qu'un  singes-lézards kowakiens en avait profité pour monter sur l'homme agenouillé pour lui taper sur la tête devait entre dans la catégorie amusement pour les personnes présentes.

Il regarda l'homme disparaître et remarquer quelques regards perçants de la part de quelques zygériennes qui semblaient s'attarder sur sa personne après une telle scène. Nul doute qu'il allait avoir des prétendantes devant une telle prestation d'autorité sur un autre. Chose que les zygerriens semblaient apprécier manifestement.

D'ailleurs, une personne partait qu'une nouvelle arrivait dans le groupe, cette fois-ci ce n'était nul autre que le chef de la soirée qui semblait vouloir bien se faire voir part le groupe.
Chose que Joseph n'allait bien entendu pas laisser passer.

" Pour ma part je suis toujours à la recherche de contrat et je ne refuserais pas votre aide pour faire la liaison avec vos camarades. On n'a jamais assez de travail dans notre profession et si cela permet d'avoir de nouveau amie, c'est tout aussi bien. "

Oui il n'avait pas le niveau d'un sénateur républicain pour faire une exposition sur une nouvelle loi à voter mais il pouvait quand même se débrouiller pour paraître cordial et agréable... Du moins, un minimum et seulement avec les personnes qui ne le touchaient pas sans raison.
 
Il jeta d'ailleurs un regard vers une zygérienne au pelage orangé qui n'avait de cesse de lui faire de l'œil non loi. 

" Je risque d'avoir besoin de vous pour me mettre en contacte avec certain de vos semblables d'ailleurs. "

L'homme jeta un coup d'œil dans la direction avant de se tourner à nouveau vers le mercenaire avec un petit rire.

" Bien sur, bien sur... hmm... Vous pouvez comptez sur moi voyons, je suis sur que vous... hmm... serrez en bon compagnie. "
Jezaïl
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« Oh. »

Dit simplement la rouquine en regardant le spectacle offert par le mercenaire et son prétendant trop entreprenant, gratifiant la scène d’un léger mépris. Quand ses yeux revinrent vers l’endroit où se trouvait le cathar, il n’y avait plus de fourrure noire, seulement celles anthracites ou brunes des zygériens.

« Mademoiselle Willpott… »

Le nom provoqua un tic sur le visage de la rouquine, un sourcil bondissant jusqu’à ses cheveux à l’instant où les vibrations atteignirent son tympan. Elle pivota d’un bloc pour se retrouver face à l’hôte de leur soirée sur lequel elle posa un regard noir. Il ne devait pas s’y attendre du tout parce qu’il eut un très léger mouvement de recul avant de se reprendre presque instantanément. En arrière-plan, Volann faisait de grands gestes pour essayer d’attirer l’attention de sa collègue et lui faire comprendre de mesurer ses paroles, laissant sa compagne à fourrure dans une grande perplexité.

Heureusement ce fut Joseph qui parla le premier, ce qui laissa le temps à la contrebandière de mâcher ses mots pour les attendrir quelque peu. Ce faisant, elle ne put s’empêcher de remarquer quelques esclaves qui transportaient une caisse de matériel sur un chariot antigrav, en lisière de la pièce. Son œil expert et avide remarqua tout de suite la forme caractéristique d’une fusée de décoration à trajectoire programmable. En clair, un truc avec lequel on pouvait beaucoup s’amuser. Elle les regarda partir, et tandis qu’ils disparaissaient dans le jardin, elle ne se gêna pas pour couper la parole en apostrophant le maître de cérémonie :

« Bon en ce qui me concerne je m’en fous de vos politesse, si vous avez un job pour nous vous pouvez en parler à Volann il sera ravi d’entraîner sa langue avec vous avant de passer à sa nouvelle copine, moi j’ai pas la patience pour ceux qui mettent leur nez où il n’a rien à faire et autre fouille-merde du même acabit.
Bonne soirée ! »


Elle attrapa Maxence par le bras sans laisser au zygérien le temps de se remettre de sa surprise et entraîna la blondinette à sa suite à travers la salle, sans trop se soucier de si Joseph allait ou non les suivre. En dépassant un Volann dépité elle lança quelques mots à la compagne de celui-ci :

« N’oubliez pas de lui demander sa spécialité, avec la langue, elle est d’enfer ! »

Puis elle continua sa course, fuyant le majeur dressé du ralltiirien. Elle déboucha sur le palier d’un escalier qu’elle dévala, Max’ sur les talons, avant de prendre un chemin de gravier qui s’enfonçait dans l’obscurité et dont la surface, comme balayée, lui indiquait à coup sûr que c’était par là qu’était passé le chariot. Elles s’éloignèrent rapidement du cœur de la soirée, le bruit de celle-ci diminuant d’autant plus vite qu’elles empruntaient un chemin secondaire, légèrement camouflé derrière d’épais buissons et autres ornement, sans doute normalement prévu pour les domestiques plutôt que les maîtres.
Quand Jezaïl aperçut le petit équipage d’esclave non loin devant elle, affairé à débarquer les caisses du chariot, elle poussa Max’ dans un arbuste en fleur qui les cacherait efficacement de ceux sur le chemin. Accroupie et guettant les mouvements des artificiers, elle sentit deux mains commencer à se glisser sous ses vêtements et se retourna vers la mercenaire.

« Je ne t’ai pas amenée ici pour ça. » pouffa-t-elle : « Pas tout de suite. Attends un peu d’accord ? »

Elle glissa une main sur la joue de Max’ et planta un baiser sur ses lèvres, puis un deuxième un peu plus long, avant de se retourner vers les esclaves alors que ceux-ci avaient laissé les caisses et revenaient vers elle, avec le chariot.

« Chut. » murmura-t-elle en posant un doigt sur les lèvres de la mercenaire.

Heureusement la nuit était profonde et les esclaves n’avaient aucune raison d’être aux aguets aussi passèrent-ils devant elle sans soupçonner leur présence. Quand ils se furent suffisamment éloigné, Jezaïl se glissa hors de leur cachette et sautilla vers la caisse abandonnée comme un enfant vers un sapin de Noël. En plus, elle constata qu’ils avaient même laissé sur place tout le petit matériel pratique pour les futurs artificiers : assortiment de pinces en tout genre, fils, station de programmation et les indispensables lampe torche. Elle en tendit une à Max’ avant d’ouvrir la boîte pour en révéler le contenu et ne put réfréner un petit cri de joie en constatant qu’elle était pleine à ras-bord de feux d’artifice plus intéressants les uns que les autres. Elle attrapa avidement l’une des fusée les plus grosse, celle qu’elle avait aperçu dans la salle de réception.

« Tu vas voir, tu vas adorer ! »

Elle commença à tripatouiller la fusée et la station de lancement, entrant tout un tas de coordonnées de vol qu’elle essayait tant bien que mal de cacher à Max’ sans occulter toute la lumière de la lampe-torche de celle-ci. Renonçant rapidement, elle décida de simplement espérer que la mercenaire n’était pas assez calée en voltige pour dessiner le trajet de la fusée avec seulement ces chiffres. Une fois prête, elle sortit la caisse les pièces pour monter une rampe de lancement sommaire et y installa la fusée avant de saisir le boitier de commande d’une main et celle de Max’ de l’autre et de s’éloigner d’une quinzaine de mètre, en direction de la soirée.

« Que la fête commence ! »

Elle pressa le bouton de lancement et la fusée démarra, s’élevant rapidement dans la nuit noire, presque invisible de premier abord tandis qu’elle se plaçait en position. Puis elle commença son trajet, larguant de petits dispositifs cracheurs d’étincelles sur son trajet, capable de se maintenir en vol quelques minutes, dessinant le trajet de l’engin. Un rond. Un deuxième rond. Un long cylindre… Un gourdin d’un genre tout à fait particulier prenait forme dans le ciel tandis que Jezaïl devait de tenir les côtes à force d’en rire et que, de la réception, commençait à se faire entendre un certains nombres de protestations outrées et de gens en engueulant d’autres.
La responsable du spectacle se redressa, luttant pour reprendre son souffle et essuyant les larmes de rires au coin de ses yeux. Quand son regard redescendit de son œuvre vers la caisse encore pleine non loin, réfléchissant déjà à quelle connerie faire rapidement avant que quelqu’un ne vienne les en empêcher, il s’arrêta sur la silhouette athlétique d’un cathar à la fourrure noir, que seule la lumière du feu d’artifice permettait de distinguer dans la nuit. Il lui sourit et elle cessa de le faire.

« Max ? T’as tes armes avec toi. » demanda-t-elle, la voix étrangement plate, tandis que le cathar commençait à venir vers elles.
Maxence Darkan
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Et bien en voilà une que ne manquait pas de se foutre en l'air toute seule. Maxence lui jeta un regard circonspect, pour le peu perdue par ce ton soudainement bien haut. Sur le chemin, dans la salle, tirée par la rouquine, elle lança un clin d'œil suivi d'un baisé volant à Volann. À l'extérieur, la blondinette se retrouva poussée, bien abri des yeux indiscret, elle n'avait rien calculé de ce qu'il se passait, mais elle savait une chose, maintenant, elle voulait s'envoyer en l'air. L'air était un peu frais, mais elles trouveraient de quoi se réchauffait, se disait elle, alors que ses mains qui gardaient toujours la chaleur de l'intérieur du domaine passèrent sous le haut de Jezaïl. Avant même de pouvoir être déçue, cette ensorceleuse mécanique récompensa Maxence pour sa tentative de deux baisés qui, malgré l'intention, lui parurent trop courts.

C'était leur des feux d'artifices et Jezaïl savait comment lui faire plaisir sur ce point. Les explosifs, les trucs qui font du bruit en général et optionnellement terminer nues l'une à côté de l'autre. Un doigt sur les lèvres, des pas en dehors des fourrées, un sourire croqué et un paquet de feux d'artifices par cette fraîche soirée Kowakienne, elle passa sa tête par-dessus l'épaule de la rouquine qui voulait absolument cacher sa surprise, mais quand elle remarqua enfin ce qu'elle faisait, elle n'en pigea pas une. Finalement, reprise d'excitation, Maxence baladée dans tous les coins -elle adorait ça-, la fusée fut lancée pour offrir un fantastique spectacle.

La blondinette s'extasia une seconde sur cette... ce... magnifique phallus de feu. Ses yeux se mirent à briller, reflétant les étincelles dans le ciel, elle appréciait la douce symphonie des indignations, des hoquets de surprise, si ce n'était terreur, qu'elle imaginait depuis la distance avant de se mettre à exploser de rire. Mais c'était la première à le voir, le Cathar en approche. Elle arrêta sur l'instant avant de prendre une position un peu moins accueillante : au début, elle pensait juste à la sécurité ou un technicien artificier en colère, mais il n'en avait pas la gueule, pas les vêtements et Jezaïl lui confirma ses craintes.

-Nan. J'les ai pas.

Sous-entendu qu'elle n'en aurait pas besoin. Évidemment qu'elle ne les avait pas, elles n'étaient pas acceptées à l'intérieur du bâtiment, ce qui pouvait donc la rassurer sur un point, l'homme en face n'en avait peut-être pas. Elle se voyait déjà se foutre sur la gueule, simplement parce que cette façon de s'approcher, sa dégaine, ce sourire, rien allait pour rassurer ses spectateurs. Maxence posa sa main sur le ventre de la rouquine pour le faire reculé et, prise d'un élan chevaleresque, elle emboîta le pas pour venir à sa rencontre avant qu'il ne le fasse à la leur.

En s'approchant, elle constata qu'il était plus costaud qu'elle, légèrement plus grand, mais de pas grand chose, une sale tête se dessina dans l'obscurité et ses yeux de nyctalope -au chat, pas Maxence- semblait légèrement plus intéressait par la rouquine plutôt que la blondinette... et elle le prit hyper mal, comment les gens pouvaient-ils résister aux charme de la plus belle de toutes les mercenaires ? Alors oui, Jezaïl était sexy, mais Maxence ? Elle devient quoi ? Pourquoi se contenter d'une, quand on avait les deux en face ? Bref, on en était où ? Ah oui, la sale gueule. Au moment où il essaya de passer à côté de la mercenaire pour l'ignorer, elle posa sa main fermement sur son poitrail, pas de la même manière dont elle l'avait fait sur la contrebandière, cette fois, les sourcils froncés, les lèvres pincées, le mauvais regard, la totale.

-T'as un problème ?

-Absolument aucun. Fit-il sans détourner ses iris de la rouquine. J'aimerai juste lui parler, rien de plus. Il dénia la regarder. Un problème avec ça, peut-être ?

-Oh ? Non sans coquetterie malsaine, un rictus malicieux crocheta le coin de son visage. Alors tu veux jouer à ça ? J'suis d'bonne humeur mon grand, c'est la fête aujourd'hui, l'esclavage, les cartels, tout ça, on s'éclate, nan ? Alors voilà c'qu'on va faire, tu vas t'chopper une jolie nana avec un beau collier autour du cou, la tripoter pendant des heures sur un canapé avant d'te la taper à l'heure du repas et éviter nos regards. Il se mit à grogner. J'adore tes crocs. Puis à cracher comme un chat. Tout doux mon grand... j'admire une dernière fois ta gueule avant d'la défigurer.

La patte du Cathar balaya l'air tandis que Maxence s'écarta d'un pas en se mettant en garde et contre attaquer sans plus attendre. Ses phalanges effleurèrent les babines du félin. Il fit un premier bond en arrière, puis un nouveau en avant, son tibia frappa les côtes de la blondinette qui, par réflexe, élança son coude dans son visage, enchaîné d'un revers de main, puis d'un crochet. Dans une ultime défense, les griffes de son adversaire éraflèrent son visage de façon superficielle et les deux s'écartèrent. Prête pour un deuxième round, d'autres silhouettes se dessinèrent non loin.

-Hé ! Qu'est-ce que vous faites ici ?

La vraie sécurité cette fois. Maxence prit un air détendu, comme si elle n'avait pas trois lignes parallèles de sang marquées sur sa joue.

-Rien du tout. On est allé voir pourquoi y' avait une grosse bite dans l'ciel. Y' fait sombre vous savez, on s'est pas vu, on s'est cogné. Rien d'plus.

-Vous êtes blessée ? Elle toucha son visage avant de considérer la pointe rouge sur le bout de ses doigts.

-Oh ? Tien, il a les pattes aiguisées, ça a dû lui échapper. Le Zygerrien de la sécurité leur jeta à chacun un regard foudroyant.

-Rentrez à l'intérieur, maintenant. Il leur présenta le chemin. Et que je ne vous revois plus de la soirée.

Le Cathar silencieux s'en alla et la blondinette lui laissa bien le temps de prendre de l'avance avant d'attraper la main de Jezaïl en gloussant. Elle était aux anges, des feux d'artifices, de la baston, la rouquine, le rêve quoi. À l'entrée, quelques riches badauds tentaient de voir ce qu'il s'était passé. Les femmes passèrent à côté sans prêter attention.

-C'tait trop bien. Fit-elle en remontant dans la réception. Pourquoi y' voulait ta peau l'autre ? Elle saisit une serviette pour s'essuyer le visage. J'ai trop envie d'y retourner pour lui régler son compte une bonne fois pour toute.
Joseph Vankrayn
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Comme quoi... Il prenait plus de plaisir à la soirée qu'il n'avait pensé. 

Le voilà là... Entouré d'un groupe de non-humain au racisme tellement d'exacerbé qu'ils en avaient fait un commerce légale dans la quasi-totalité de la galaxie. Comme quoi, on pouvait réellement tout faire quand on avait la passion et la patience.


" Et bien... Si vous voulez bien m'excusez. " *Dit-il en s'excusant envers le groupe de personne.* " Je dois aller surveiller deux gamines qui risqueraient très bien de raser toute la propriété si l'envie leur en dit... " *Le groupe rigola et prit certainement cela pour une blague tandis que Joseph partie en direction d'un balcon.*

Si seulement ils savaient... Si seulement ils savaient de quoi le duo étaient capable... En tout cas Joseph savait de quoi était capable Max et au vu de ce qu'il avait pu voir avec sa courte, mais néanmoins passionnante, interaction avec l'iroquoise blonde il craignait le pire.
Surtout quand son camarade l'avait supplié de la surveiller pour qu'il puisse aller s'amuser dans son coin sans se soucier d'elle...

Donc quand il avait vu partir le duo catastrophe, d'une manière pas du tout discrète d'ailleurs, ses entrailles s'étaient presque retourné. Il c'était d'ailleurs retenue de les poursuivre et c'était au contraire dirigé vers un balcon proche duquel il avait un panorama exceptionnel sur le rez de chaussé et les jardins à l'aldéranniennes  qui s’étalaient jusqu’à là falaise sur lequel était perché le domaine.

Il ne prêta guère attention aux commentaires et regards critique qu'il évoqua en passant entre la fine fleur du bal, et enfila son casque avant d'utiliser les macro jumelles intégrés dans celle-ci pour essayer de suivre la progression des deux femmes depuis son poste d'observation.

Quand on y repensait la scène était cocasse... Des personnes en costards et robe de soirée entrains de regarder un homme en tenu de combat qui lui même était entrains de regarder deux femmes en tenu... spécial.

Est ce que c'était cela que ressentait les parents quand ils avaient des enfants ? Éprouvaient-ils un mélange d'agacement et d'expectation en observant leur enfant pour voir ce qu'ils pourraient faire de mieux... ou pire ?

Joseph était entrains de se poser des questions qui n'avait pas lieu d’être tandis qu'il observait le couple qui semblait s'amuser à jouer à cache-cache dans les jardins... Est-ce qu'ils comptaient aller s'amuser ensemble ou avaient-ils une réel raison à tout cela.
La végétation et les arbres formaient une couverture visuelle qui n'aidait pas pour sa surveillance, mais heureusement pour lui il avait d'autre équipement pour ce genre de tache. Rajoutait à cela le fait qu'elles n'étaient pas non plus des experts en la matière et il arrivait en tout temps à avoir une position précise, si ce n'était approximative, d'eux.

Il regarda le duo, du mieux qu'il pu et l'observa ensuite se diriger vers quelque chose, dont il n'arrivait pas à identifier la teneur... Enfin c'était le cas jusqu’à ce que l'iroquoise ne pille les caisses et se mit à installer des genres de tubes lanceurs qui devaient certainement servir pour quelque chose en lien avec la pyrotechnique. En tout cas la voir à l'oeuvre valait le coup d’œil...
On pouvait voir que la jeunette savait ce qu'elle faisait, ou tout du moins en donnait l'impression.

Il était donc en pleine réflexion quand il repéra quelqu'un qui semblait porter tout autant, si ce n'était plus d'attention que lui sur le duo de drôle de dame... Un cathar à la fourrure aussi noir qu'un trou noir c'était approché petit à petit du duo et il y avait quelque chose de bizarre dans sa démarche, ni trop lente, ni trop pressé... Dans un tempo aussi stable et rythmique qu'un métronome.

Il ne porta donc que peut d'attention, contrairement à toutes les personnes autours de lui, aux explosions et graphiques luminaires qui apparurent dans le ciel, se concentrant uniquement sur ce qui se passait en bas.  

Il regarda le duo réagir, enfin surtout Max en se mettant devant sa partenaire comme pour la protéger de cet inconnu mystérieux et potentiellement dangereux. La réaction du chat quand à elle était, des plus surprenantes... Il tenta clairement de passer Max pour se diriger comme une torpille à proton lock sur sa cible vers Jez qui semblait avoir un visage pale, ou tout du moins plus pale que la normal...

Est-ce qu'ils se connaissaient ? D'ancien camarade ? Amie ? Une vengeance ? Personnelle ? Professionnel ?

Tellement de question auquel il n'avait pas de réponse et dont il n'aurait certainement jamais... Ce n'était pas comme s'il la cherchait activement d'ailleurs, c'était plus pour s'occuper.
Il regarda le duel entre Max et le cathar et les quelques échanges qu'ils eurent avant de se faire interrompre par un groupe de garde qui étaient venu sur place. Certainement qu'ils étaient venu pour inspecter l'origine et la raison de tout ce grabuge et des explosions de feux d'artifices.

Il regarda le duo se séparer et prendre deux chemins différents, cependant il savait... Même du balcon sur lequel il se tenait, il avait pu voir le regard que la silhouette sombre avait jeté sur le dos de Jez...

Le regard d'un prédateur sur sa proie... Celui qui ne reculerait devant rien pour la traquer, même si pour cela il devait aller jusqu'au confins de la galaxie pour l'avoir.
Il connaissait se regard, celui du traqueur envers sa cible...

La chasse semblait être ouverte.
Qui était le chasseur et qui était la proie ?
Cela restait encore à être décidé...
Jezaïl
Jezaïl
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« T’étais géniale ! »

Hurla Jezaïl en sautant dans les bras de Maxence pour l’embrasser avec passion et suffisamment longtemps pour importuner le garde qui voulait les voir dégager la pelouse et retourner à la soirée. Tandis qu’elles remontaient dans la salle de réception elle put apercevoir Volann sur l’un des balcons, lancé dans de grandes explications accompagnés de gestes exubérants. Elle connaissait bien cette attitude, c’est celle qu’il avait quand il essayait d’expliquer et faire excuser une des conneries de la rouquine. Au vu des rires qui animait le petit groupe autour de lui, il semblait avoir plutôt réussi son coup cette fois là. Enfin un des zygériens, de ceux avec la tenue la plus chic, lança quand même à l’artificière un regard lourd et peu amical. Elle se détourna de lui sans en sembler gênée le moins du monde.
Une fois à l’intérieur du bâtiment elle entraîna Max’ vers l’un des coins de la pièce et une banquette abandonnée. Sur le chemin elle attrapa un nouveau verre d’alcool et ne pouvait s’empêcher de lancer des petits coups d’œil à la ronde.

« Je préférerais que tu le fasse pas. Je sais pas de quoi il est capable. C’est pas que j’ai pas confiance en toi hein juste que… merde, je sais pas. »

Elle haussa les épaules. Elle n’arrivait toujours pas à comprendre la façon dont ce type lui pesait sur l’esprit. Il surgissait un peu n’importe quand, parfois il n’apparaissait pas pendant des mois si bien qu’elle se demandait s’il était pas mort, puis sans crier gare il était assis en face d’elle, dans un coin et lui adressait un sourire. Jezaïl ne s’effrayait pas facilement, pour faire un euphémisme. La plupart de ceux qui avaient travaillé avec elle disaient qu’elle était téméraire à en crever ou juste totalement inconsciente. Elle ne s’expliquait donc pas ses propres réactions face à ce type.
Mais ce qu’elle savait quand même c’est qu’au fil des mois, elle avait essayé presque tout pour s’en débarrasser et qu’elle n’était même pas sûre d’avoir déjà réussi à le blesser.

« Sinon t’as tout juste, il veut ma peau. Pour autant que je sache, juste elle. »

La blonde mercenaire semblait ne pas bien comprendre où voulait en venir la rousse contrebandière, aussi celle-ci baissa la voix et commença à expliquer, en surveillant que personne ne laissait traîner son oreille trop près.

« Bon, tu vois tout à l’heure j’ai dis à Joseph que j’étais déjà allé dans les régions inconnues ? Bah quand je suis revenue j’étais un peu… changée. »

Pour l’instant Max’ ne semblait pas comprendre quoique ce soit de plus et l’on ne pouvait guère l’en blâmer. Jezaïl fit claquer sa langue et repris :

« Bon j’te fais la version courte : je suis partie avec une expédition depuis Terminus, en plein vers les profondeurs de l’espace. Je me souviens des débuts : beaucoup de sauts de puce hyperspatiaux, des heures à s’engueuler sur les calculs de trajectoire pour pas être vaporisés, des paysages dont j’ai aucune idée d’où ils se trouvent et, le dernier souvenir un peu clair que j’ai, des genres de bâtiments chelous. Ensuite… trou noir. »

Elle fit le geste de refermer ses mains l’une sur l’autre pour illustrer son propos, laissant quelques secondes à Max’ pour digérer ce qu’elle venait de lui dire.

« Ensuite, mon premier souvenir c’est de me réveiller dans une infirmerie sur Terminus. Des types m’expliquent alors qu’on m’a retrouvé dans mon vaisseau, en train de dériver aux frontières du système.
Sur le coup je me suis dis : ‘Ok, t’as du avoir un accrochage violent, t’as fait un saut hyperspatial mal calibré qui t’as fais tombé dans les pommes au moment de la décélération et la mémoire va finir par te revenir.’. C’était un scénario que j’avais déjà entendu de la part de pilotes de chasse avant ça donc je me dis : peut-être.
Sauf que déjà, je me suis jamais souvenu de plus que ce que je t’ai raconté, et pour avoir essayé de tirer ça au clair il me manque au moins trois ou quatre mois entre mes deux souvenirs les plus proches. Et surtout, personne à Terminus n’a détecté de saut hyperspatial avant que des ferrailleurs ne me tombent dessus par pure chance.
J’ai fouillé l’ordinateur de navigation du Vespide évidemment : le voyage enregistré le plus récent est un saut en direction de Terminus… depuis Eriadu. Le voyage que j’ai fais pour venir rejoindre l’expédition. Ensuite, plus rien. Et en plus même l’ordinateur était complètement perdu sur le temps passé et m’avait fait un calendrier tellement bizarre avec des jours qui changeaient de durée en permanence si bien que j’ai du le réinitialiser.
Mais tout ça, là, c’est même pas le plus bizarre. Non le plus bizarre c’est que quand je suis partie… j’avais deux bras ! »


Elle leva son bras mécanique pour illustrer son propos, faisant légèrement tourner sa main, dépliant et repliant ses doigts.

« Je sais pas si tu t’y connais en prothèse mais mon bras est… pas vraiment normal. J’ai fais quelques cybercliniques et ils ont jamais été vraiment foutu de me dire ce qu’il avait de si particulier mais y a des tas de pièces dedans que personne a jamais vu. Et il est sensible. Genre vraiment sensible, je peux sentir quelques gouttes qui tombent dessus ou un courant d’air. Comme un vrais bras quoi. D’ailleurs j’ai toujours du mal à pas le voir comme ça vu que je me souviens même pas comment je l’ai eu. A part ça il fait rien de spécial, il est pas plus fort ou solide qu’une prothèse classique. A la limite, je peux te dire que j’ai jamais eu à l’entretenir ou à remplacer une pièce. Tant mieux puisqu’il y en a pas mal que je suis même pas sûr que quelqu’un sache les fabriquer dans cette partie de la galaxie. »

Elle se tut un instant, le temps de se contorsionner pour attraper le câble de son implant crânien et venir l’agiter sous le nez de Max’.

« Ce truc aussi me vient de cette époque, et je ne sais pas exactement jusqu’où il remonte dans ma tête. Ni à quoi il sert d’ailleurs, j’ai jamais réussit à le brancher avec quoi que ce soit.
Et enfin, y a tout ça. »


Elle remonta sa manche gauche et, du bout d’un de ses doigts métalliques elle dessina les cercles dorés qui ornaient sa peau.

« Ni vraiment un implant ni vraiment un tatouage. J’en ai sur tout le flanc… m’enfin ça tu le sais déjà. » Elle vint déposer un baiser sur les lèvres de Max’ : « Et c’est eux qui m’attirent des emmerdes.
Vois-tu, de la cinquantaine de crétins avides de richesses et de frissons à être partis de Terminus – sans même compter les droïdes – je suis la seule à être jamais revenue. Si t’y ajoutes mes petites modifications, y a tout un paquet de gens qui se sont mis à penser que je leur cachais quelque chose. Ou juste que mes bizarreries cachaient quelque chose, genre que tout ça serait une carte. Si c’est le cas, j’ai jamais réussi à la lire.
En tout cas j’ai déjà eu plusieurs types qui voulaient me capturer ou juste récupérer mon cadavre et, pour autant que je sache, celui-là est le dernier en date. Même s’il est assez… différent de ceux qu’il y avait avant. Et non, avant que tu ne poses la question, je ne sais pas qui l’envoie. »
Maxence Darkan
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Maxence était bien au courant que tout le monde avait leurs petites histoires secrètes et un peu honteuses, ou leur passé merdique avec des familles alcooliques, des abandons et des kidnappings, mais foutre couille de bon Dieu, celle de Jezaïl, c'était un autre niveau. Partir dans l'espace profond, les régions inconnues ? Pourquoi, foutre Dieu, quelqu'un voudrait partir là-bas ? C'était la mort assurée, ou la chance de ne rien trouver, à part peut-être des trucs mystiques à la con sans aucune importance.

Elle se demanda l'espace d'un instant à quoi pouvait ressembler Jezaïl avant ses implants. Parce que, même si la rouquine ne se représentait pas comme le modèle de beauté auquel tout le monde pourrait penser, la blondinette la trouvait magnifique... est-ce que sa prothèse lui rajoutait un charme ? Indubitablement. Serait-elle d'autant plus belle avec son corps entier ? Difficile à dire. Maxence attrapa doucement la main mécanique de Jezaïl quand elle lui présenta, par instinct. Elle le caressa, la sensation métallique, parallèle à l'idée qu'elle puisse sentir sa peau lui donnait d'étranges sensations. En fait, elle se l'avouait, il y avait un côté vachement plus existant maintenant. Puis il y avait le câble, qu'elle n'osa pas toucher, c'était beaucoup à comprendre pour la mercenaire, elle avait toujours cru qu'il s'agissait d'implant post-accident. Et si elle ne lui avait jamais posé de question à ce sujet, c'était uniquement parce qu'elle avait toujours cru que la rouquine s'était faite exploser par inadvertance... n'allez pas dire qu'elle eut tort de penser ça.

Elle accepta le baisé, qu'elle trouva une nouvelle fois trop court. Elle se souvenait passer son index autour d'un de ces anneaux, comme elle le faisait pour les présenter.

Maxence resta un moment silencieuse. Jezaïl était -possiblement- une carte vivante. Pour les astronavigateurs, cette femme pouvait valoir tout l'or de la galaxie et elle venait de lui annoncer de but en blanc, comme ça, sans même réfléchir, juste parce qu'elles s'étaient envoyées en l'air de temps en temps. Est-ce qu'elle avait considérée l'idée de la revendre au plus offrant pour une branlée monumentale de tunes, juste une petite seconde ? Putain, complètement. Est-ce qu'elle comptait le faire ? Vraiment pas. Par contre... putain de sa mère, c'était quelque chose à encaisser, même venant d'une personne qu'elle ne connaissait pas vraiment, tout était nouveau, aucune idée que ce genre de technologies puissent être implantées sur, même dans une personne. Sur ce, elle se rapprocha, posant ses mains sur ses hanches pour se coller à elle.

-Ça fait... 'fin j'veux dire, c'est une sacrée révélation qu'tu viens d'me balancer alors qu'on s'connait pas vraiment. Mais j'ferais en sorte de garder ça pour moi, j'ai sûrement pas envie qu't'as belle gueule soit visée par le premier trou du cul du coin.

Puis elle passa une main sur sa joue, remontant légèrement sa crête rousse sur le côté.

-Si tu veux pas qu'j'aille lui régler son compte, j'irai pas lui régler son compte, par contre, si jamais il t'emmerde, que tu changes d'avis et qu't'as besoin d'aide... tu sais très bien que j'pourrais rien refuser à tes beaux yeux. Elle eut un moment de réflexion avant d'ajouter. Et ton joli p'tit cul. Maintenant suis-moi, j'ai des trucs à t'dire.

Elle lui prit la main pour la diriger vers un canapé un peu plus loin, à l'écart, dans le fond, loin des oreilles indiscrètes et proche des gens qui tripotaient allégrement les esclaves. Elle poussa Jezaïl dessus avant de passer au-dessus, à califourchon. Elle lui prit les poignets pour accompagner les mains de la contrebandière sur ses hanches, les siennes, sur ses épaules. Maxence lui offrit son plus beau rictus amusé.

-J'm'y connais pas en prothèse -pas pour l'instant en tous cas-, mais si tu veux, j'peux essayer d'trouver deux ou trois spécialistes méconnus et vraiment spéciaux qui pourront t'éclairer là-dessus, en deux ou trois coups d'fil, j'te trouverai un truc facilement. Et même pour le truc qui pendouille derrière ta tête. Elle pencha la tête sur le côté en détournant légèrement le regard. C'est qu'des propositions, t'es pas obligée d'accepter. J'peux même essayer d'savoir qui est l'type qui t'pourchasse. C'est toi qui vois.

Elle lui faisait ses propositions sérieusement, ce n'était pas comme si des personnes comme Jezaïl traînaient partout dans la galaxie, elle ne voulait sûrement pas perdre un esprit comme elle et toutes les folies qu'elle s'imaginait vivre avec.

-J'avais un dernier truc à t'dire... ton histoire... j'crois qu'ça vient d'animer un truc en moi. Je sais pas, mais tes trucs de bras et d'implant... elle haussa les épaules en réfléchissant à ce qu'elle pouvait dire de plus sincère à ce propos, ça m'excite de fou. Et pour peu, elle en était déjà rouge. J'veux dire, Jezaïl l'aventurière de l'espace qui se réveille amnésique avec des prothèses en plus de se faire pourchasser par des gens qui veulent sa peau, le tout, pour des raisons inconnues... 'fin, tu sais, m'en faut peu pour être prête avec toi alors, franchement, qu'est-ce que t'attends pour me foutre à poil ?
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Ce qui suivait le duo n'était maintenant plus un chasseur aux poils noirs et aux griffes aiguisés. Celui qui venait de prendre place et qui était entrains de surveiller le duo avec autant, si ce n'était plus, d'attention et recouvert d'un froid métal et armés jusqu'au dent... Pas du genre pointu non plus.

Le mandalorien continuait donc de surveiller le duo en espérant qu'elle n'allait pas non plus s'amuser à faire autre chose, ou des choses encore plus innovantes et explosives. Pour l'instant elles avaient plus fait leur gamine qu'autre chose et il espérait qu'elles continuaient comme ça... Non pas qu'il pensait s'amuser dans une telle soirée, mais il n'avait pas non plus prévu de la passer à en surveiller des gamines qui avaient un trop plein d'énergie.

Quand elles entrèrent dans le bâtiment à nouveau, il du s'excuser auprès des personnes avec lequel il avait commencé à discuté nonchalamment tandis qu'il gardait le duo dans la périphérie de sa vision. Maintenant qu'il les avait perdus, il fallait changer de poste d'observation. Se fondant dans la masse de la foule et la traversant comme un poisson dans l'eau, il reprit rapidement un contact visuel et continua sa surveillance en restant assez loin pour ne pas se faire remarquer, mais assez prêt pour intervenir au cas où....

Mais si elles étaient d'humeur joueuses et taquine quand elles étaient sortis du bâtiment la rencontre avec le chaton semblait avoir calmé en partie le duo. Il était bien trop loin pour entendre ce qu'elles pouvaient bien se dire à voie basse... Et il ne cherchait pas réellement à le savoir non plus. Comme elle, il s'incrusta dans un nouveau groupe dans la salle qui discutait non loin d'eux. Les deux femmes, dans un genre d'alcove privée, semblaient continuaient à se rapprocher et parler entre elle. Max semblant prendre l'ascendant autant dans la discussion que dans leur situation tandis qu'elle se mit à cheval sur l'iroquoise dans un plaisir et une attente charnel plus que visible.

Ce qui n'était pas une mauvaise nouvelle pour leur surveillant, nul doute qu'elle serait trop occupé et ne penserait pas à créer le chaos si elle était occupé à faire autre chose avec leur doigt et leur corps. D'ailleurs, ils n'étaient pas le seul duo à partir dans des discussions beaucoup plus privée et intime... Dans d'autres endroits des couples s'étaient rapprochés et des esclaves avaient étés réquisitionner pour "animer" certains invité.

Joseph en profita pour attirer l'attention d'un esclave en faisant signe, avant de lui murmurer quelque chose à l'oreille. Celui-ci acquiesça avant d'aller vers le duo et de fermer les rideaux de l'enclave qui permettaient à ceux à l'intérieure d'avoir une plus grande intimité et solitude... Ou qui ne voulaient tout simplement pas servir de spectacle pour les autres.

Joseph quand à lui ?
Et bien... Il passa la soirée à nouer des contactes avec le plus grand nombre possible de participer à cet événement. Qu'ils étaient membres de l'Empire Zygerrien ou membre du Khajilit ou simple marchand passant dans le secteur... Cela ne changeait rien pour lui, tous étaient des clients potentiels et il ne rejetait personne pour ce qu'il était car pour lui... ils étaient des tas de crédits sur pattes.

Tous...
Et puis son Clan avait un besoin constant de crédit, matériel, arme et véhicule qu'il devait fournir... Des groupuscules à contacter et à établir des accords avec ceux-ci et l'Empire Zygérien en est un choix plus que passable pour de tel chose... Surtout quand cela concernait le rachat pour avoir du sang frais dans leur rang.

Après tout n'avait-il pas été adopté ? Et puis ils étaient certainement mieux qu'une vie de servitude au moins avec eux ils finiraient libres... ou mort en tentant de le devenir.
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