Asehla Derla
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Je n’aimais clairement pas cette situation, ayant l’impression de me retrouver bloquer avec cet inquisiteur que m’avait collé le clergé dans les pattes. Et je pouvais tenter de m’en débarrasser autant que je le voulais, il reviendrait à la charge. Moi qui voulais juste l’aide de l’Université Archéologique de Ziost, je me retrouvais avec un seigneur Sith Inquisiteur qui était sensé être là pour veiller à la sécurisation du savoir que nous pouvions trouver. Cela avait beau être plus ou moins dans les prérogatives du Clergé, envoyer un inquisiteur me semblait un peu bizarre. D’autant plus qu’il s’était imposé à moi sans prévenir comme si c’était naturel et j’essayais encore de comprendre à quel moment la demande que j’avais envoyé à l’Université Archéologique avait aussi finit au clergé. Et dire que tout avait bien commencer.
 
Alors que je faisais l’inventaire des possessions de mon ancien maître et qui était maintenant mienne, ayant finalement eu peu de temps pour le faire, je finis par tomber sur différents de ses dossiers de fouille archéologique en cours avant de mourir. Ils semblaient tous avoir un intérêt assez limiter, se cantonnant a des fouilles assez classiques sur des emplacements qu’il soupçonnait abriter d’anciens tombeaux ou temples. Mais l’un d’entre eux sortait du lot. En effet, il comportait des notes en Sithese, le langage de l’ancien Empire Sith qui datait d’il y a un millénaire. Le reste des notes expliquait que tout cela venait d’un droïde semblant dater de cet Empire Sith qu’il avait réussi à réparer partiellement et avait retranscrit toutes les informations que ce droïde lui avait gentiment offert. Voilà qui semblait prometteur. Moi qui voulais suivre les traces de mon ancien maître en faisant mes propres découvertes, ce dossier pourrait m’aider à trouver des choses exceptionnelles dés le début.
 
La semaine qui suivit, je la passai atteler à déchiffrer les différents sigles seule enfermer dans le bureau de mon maître. J’aurais pus demander l’aide de linguistes, mais je voulais que cela reste le plus discret possible afin de ne pas trop ébruiter ce genre de savoir. Cela me prit alors un temps fou afin de tout traduire correctement, surtout que certaines tournures de phrases ou de simples mots du commun n’avaient pas d’équivalent en Sithese, ce qui compliqua encore la tâche, cependant je finis par arriver au bout tant bien que mal. Et cela en valait le coup. Le droïde appartenait à un ancien Sith, disciple du seigneur Ruzya. Le droïde servait alors presque de carnet de bord au disciple, la plupart des entrées ne faisant que concerner son évolution en tant que disciple et contenant quelques informations sur le seigneur Ruzya et de sa puissance. En soi, rien de très surprenant ou de vraiment intéressant pour moi, même si je me doutais que certains historiens adoreraient avoir ce genre d’informations. Cependant au milieu de tout cela se cachait une pépite. Des coordonnés sur Korriban indiquant un canyon mais que le droïde appelait « Le premier caveau ». L’emplacement d’une tombe à n’en point douter.
 
Fière de cette information, je contactai alors l’Université d’Archéologie de Ziost. Mon maître avait beaucoup travaillé avec eux, et cette université était réputé pour sa formation. Ils allaient donc m’être extrêmement utiles pour fouiller la zone indiquer par le droïde. Une expédition se forma alors rapidement et je devais les retrouver sur les lieux sur Korriban quelques jours plus tard. Cependant, à mon arrivée, je fus surprise par la présence d’un inquisiteur : le seigneur Sith Darth Khorog. Il m’expliqua qu’il avait eu vent de cette histoire de tombeau et qu’il avait été envoyé pour vérifier que tout irait bien et qu’en tant que membre du clergé, il était de son devoir de veiller à protéger l’héritage Sith. J’eu beau demander aux archéologues ce qu’il faisait là, aucun ne savait me répondre. Je dus donc faire avec, car si l’envie de l’envoyer paître ne me manquait, après quelques recherches, je vis qu’il était plutôt bien placé dans le clergé. Je n’allais donc pas risquer de me les mettre à dos et accepta la présence du Draethos à mes côtés.
 
Cela faisait maintenant une semaine que nous explorions les différentes gorges du canyon à la recherche du tombeau, mais toujours rien. Je commençais à désespérer, le nez plonger dans mes notes à la recherche d’informations que j’aurais manqué, espérant n’avoir pas fait d’erreur.
Darth Khorog
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Le seigneur Khorog était heureux de l’opportunité qui lui était offerte. L’autre jour un homme l’avait informé qu’une demande avait été faite pour des recherches. En temps normal, le Sith ne se formalisait pas de ce genre d’histoire, mais en ce moment, Darth Khorog était tiraillé par diverses ambitions et des instincts qui le poussait dans des directions diverses. Le sith s’était précipité pour rencontrer cette Asehla et prendre les choses en main avant le ministère de la sorcière suprême. Il était du devoir du Clergé Sith que de protéger l’héritage de ce glorieux peuple.

Le seigneur Sith avait passé de longues journées à organiser la chasse aux déviants. Les Inquisiteurs avaient beaucoup de mal à suivre les pistes d’une organisation clandestine. Des signes alarmants éclataient un peu partout dans l’Empire. Cette opportunité de suivre des recherches archéologique tombait bien. Le Haut Inquisiteur avait besoin de prouver qu’il était plus qu’une machine à tuer. Le Seigneur Bekhaar devenait de plus en plus à cran et Khorog semblait payer de l’anxiété de son maître. Il sentait que quelque chose se préparait, le Cardinal Noir avait toujours été doué pour se douter des dangers sous jacent.

La rencontre avec Asehla Derla avait été un peu froide au début. Elle n’attendait clairement pas l’intervention du Clergé Sith. Sans doute avait elle perçu l’arrivé de l’Inquisition comme une tentative de contrôler ses propres actions. Ce n’était pas faux bien sûr, mais le draethos avait réellement l’intention de découvrir quelque chose. Et il pensait sincèrement que Asehla était tombé sur une dossier intéressant.

L’ancien maître d’Asehla avait été un lettré, un érudit, ses recherches l’avait mené à traquer la piste d’un certain Sith, un Ruzya. L’ancienne apprentie avait repris le flambeau dernièrement. Sans doute espérait elle trouver une tombe à piller, la vider de son contenu pour le son propre profit. Mais le Haut Inquisiteur était là pour lui rappeler que le savoir était la seule réelle richesse qui importait.
Aujourd’hui, ils cherchaient la tombe d’un disciple de ce seigneur Ruzya. Le Haut Inquisiteur avait cherché des traces de ce nom, sans grand succès. il n’y avait que de brève mention sans aucune précision. Mais avec les textes en Sith ancien tiré du droïde qu’avait récupéré Asehla, ils purent déterminer une tombe quelque part dans un canyon dans l’hémisphère sud de Korriban.

Les premiers jours n’avaient pas été facile. Le sith tenait à être là en personne. Il n’avait aucune confiance envers qui que ce soit. Il avait demandé l’intervention de prêtre du Collège de la sagesse pour faire les fouilles en qualité d’archéologue et des soldats gardaient les accès au canyon.

Ce dernier était d’ailleurs particulièrement profonds. Il descendait jusqu’à plus d’une centaine de mètre, le cours d’eau qui l’avait creusé c’était depuis longtemps asséché, laissant ça et là des végétaux aussi secs que de la pierre. Au dessus d’eux, le ciel rouge de korriban était caché par les parois étroites du canyon. C’était un endroit parfait pour une embuscade ici. Et creuser à l’aveugle était totalement proscrit, faire s’effondrer les parois fragilisés par les siècles n’était pas une bonne idée.
Une semaine de recherche sur les lieux n’avait abouti qu’à la conclusion que ceux qui avaient construit le caveau n’avait pas lésiné sur les moyens pour tenter de le dissimuler. Le Haut Inquisiteur avait pourtant fait usage d'appareil sophistiqué, des sondes, des relevés topographique, des droïdes aussi divers que variés pour tenter de trouver un accès parmi les innombrables failles qui parcourait le long des parois du canyon. A ce rythme, ils allaient devoir y passer l'année entière.

Les prêtres avaient du mal à faire des progrès malgré la présence du Haut Inquisiteur qui paraissait de plus en plus lassé de cette absence prolongé d’évolution. Il s’était plusieurs fois prononcé sur l’importance de ces recherches. Pour couronner le tout, des tuk’ata s’était mis à chasser dans les alentour. Ces créatures féroces leurs imposait de se protéger plus encore qu’auparavant. Il ne manquait plus que des criminels ne les attaquent.

Le Haut Inquisiteur, chancelant sous le coup de la fatigue, s’essaya près d’Asehla qui était plongé dans les textes traduits. Le draethos n’avait presque pas dormi cette nuit. Il l’avait passé à circuler dans le canyon, tuer des tuk’ata et tenter de trouver une piste. Mais le seul indice qu’il avait réussi à dénicher, ce n’était qu’une vulgaire peinture rupestre à demi effacé. Elle représentait Adas et c’était bien la preuve qu’ils étaient là sur la bonne piste. Il en avait fait part à sa collaboratrice pour tenter de la soulager. Mais lui de son côté restait inquiet.

- Est-ce que vous avez trouvé quelque chose Asehla ? Ce canyon va finir par nous digérer si nous restons trop longtemps ici.

Le soleil était au zénith et les éclairait quelque peu. Le Sith observa le livre par dessus l’épaule d’Asehla. Il était conscient que cette situation était compliqué pour elle aussi. Le seigneur Sith ne manquerait pas de faire de la vie d'Asehla un enfer s'il avait investi sur le mauvais cheval. Il risquait de passer définitivement pour un crétin auprès du Cardinal Noir s'il s'était à ce point excité pour un canyon vide.

- Au moins, s'il y bel et bien un tombeau ici, nous sommes sur qu'il n'aura pas été pillé par des hérétiques.


Vu la difficulté qu'ils avaient pour trouver cette entrée avec leur matériel, aucun risque qu'un criminel pouilleux ai pu réussir.
Asehla Derla
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Hérétique. Voila bien un mot que je n’aimais pas. Hérétique pour qui ? Pour quoi ? Par rapport à quoi ? Je n’avais jamais porté le clergé Sith dans mon cœur, car n’ayant jamais compris leur utilité. Si je n’avais aucun mal avec les inquisiteurs en eux-mêmes, bien que j’y trouvais des choses à redire, le clergé m’apparaissait clairement comme chose d’inutile. Dans ma vision des choses, le clergé représentait quelque chose de très archaïque, mais surtout opposé à la philosophie Sith. Notre credo était l’ascension par la force et la manigance. Nous manipulons, tuons, soumettons, torturons. La fin justifie clairement les moyens pour nous. Rien n’est de trop pour obtenir ce que nous voulons. A partir de ce moment, comment voulez-vous dire de quelqu’un que c’est un hérétique ? Car il est trop gentil ?  Car il ne respecte pas le code Sith ? Mais un de ces intérêts n’est-il pas d’être ouvert à l’interprétation ? Décidément je ne les comprendrais jamais. Et ce n’est pas avec ce qui se passe que ça va s’améliorer. La présence de l’inquisiteur m’insupporte au plus haut point. Il se permet de venir sans que je n’aie rien demandé mais aussi d’amener des prêtes en tant qu’archéologue venant mettre des bâtons dans les pattes des membres de l’Université Archéologique et donc dans les miennes. Malheureusement, je devais faire avec. Si je m’emportais maintenant contre lui, j’aurais le clergé sur le dos et je pouvais dire adieu a toutes mes recherches. Bien que je ne sois pas sûre que cette situation soit mieux à vrai dire. Ils seraient capables de tout me prendre au prétexte de protéger le savoir Sith. Mais bon, je pourrais toujours compter sur l’aide d’Oracci en cas de soucis. La connaissant, elle ne serait pas contre le fait non seulement de m’aider, mais aussi de pouvoir mettre la main sur d’ancien secrets Sith. Si pour l’instant, je devrais faire sans elle, il n’était pas exclu que je lui demande son aide en cas de besoin. Mais pour l’instant, il fallait que je me concentre sur le tombeau.
 
« Non, je n’ai rien, mais si jamais tout cela vous ennuie, vous pouvez rester ici ou repartir. Je terminerais les fouilles moi-même et vous enverrais les transcriptions de ce que nous trouverons si jamais vous ne vous êtes pas trompés. Après tout vous n’êtes là que pour surveiller que pour vous assurez de mettre le savoir en sureté non ? Des copies vous suffiront amplement pour cela. Je me chargerais de passer le tombeau au crible afin de ne rien rater. Je m’en voudrais de vous retenir ici pour rien. »
 
Bien évidemment, j’avais quelque chose, cependant, je tentais de le dissimuler un peu afin de voir s’il tiendrait. Mais je voulais aussi voir son véritable objectif d’où ce petit discours. Ce n’était certes pas très fin comme technique, mais je n’avais jamais été à l’aise dans ce genre de pratique. Je tentais donc avec ce que j’avais sous le coude, attendant de voir ses réactions.
Darth Khorog
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Le Sith sembla étonné par ce comportement. Cette femme semblait vouloir qu’il disparaisse. Dans la pénombre dense du canyon, Darth Khorog se mit soudainement à rire. En voilà une qui avait du cran. Il ne savait pas s’il devait le prendre bien ou mal. Il regarda là l’effronté, un rictus en guise de sourire sur son visage alien. Elle lui déversa du venin gratuitement au visage. Elle semblait inexpérimentée en politique. Autrement elle ne lui aurait pas claqué la porte aussi fermement. Le seigneur Sith se contenta de l’observer fixement, et lui répondit d’un air grave.

- Asehla Derla, sachez que si je fais partie de cette expédition, ce n’est pas pour laisser des pilleurs se gaver du trésor de nos ancêtres. Les profanations coûtent cher et nos prédécesseurs méritent le respect. Plus que vous en tout cas.

Darth Khorog continua à la regarder. Il lui prit le livre des mains sans lui demander son avis et se mit à le feuilleter.

- S’il devait y avoir un échec dans cette entreprise, soyez assuré que vous en assumerez l’entière responsabilité devant le Conseil Noir, et vous devrez rembourser la totalité des fonds engagé pour cette entreprise.

Le Haut Inquisiteur feuilletait le carnet. Il y avait beaucoup d’informations intéressante là-dedans. Il laissa passer une dernière seconde, comme s’il lui laissait le temps de réfléchir, puis il lança d’un ton aussi froid que les pôles magnétiques de Lorrd.

- Oh, et si je vous entends me parler d’un ton aussi venimeux, je vous balance du sommet du Grand Temple de Dromund Kaas. Je ne suis pas le genre à pardonner facilement. Et je sais reconnaître un mensonge quand j’en vois un, dame Derla. J’ai torturé des Sith pour moins que cela et en ce qui me concerne, j’ai horreur des Sith qui me mentent lorsque l’Héritage des nôtres est en jeux. Nos propres soldats se sont amusés à piller le trésor des Sith, croyez-moi que je ne tolérerais aucun vol d’aucune sorte.

Ah ces mots le Sith se tourna vers Asehla. Il était froid et dur mais c’était nécessaire. Il n’allait pas commencer une expédition sans mettre les points sur les "i". Le responsable ici c’était Darth Khorog. Il ne laisserait pas une petite maline comme elle dicter sa loi à un Haut Inquisiteur tout de même ! Le draethos ignorait qui était le maître de cette délinquante en devenir, mais il ne manquerait pas de lui en toucher deux mots. D’un ton plus adouci, tout en lisant les notes, il affirma :

- Ne vous inquiétez pas, je ne compte pas vous spolier des découvertes de cet endroit. En fait vous méritez une récompense, si nous y parvenons et si votre trouvaille se révèle prometteuse. Une juste récompense à la hauteur de votre considérable valeur ... en plus d’un Haut Inquisiteur satisfait dans votre carnet de contacts personnel. Cela signifie aussi que si vous me prenez pour un con, vous n’aurez strictement rien du tout. Pas un seul grain de poussière.

Darth Khorog releva la tête vers elle. Certains prêtres alentours s’était tourné vers eux pour écouter. Mais d’un signe de la main, le Haut Inquisiteur les obligea à se remettre au travail. Ils obéirent prestement. De son côté, le draethos ferma le carnet, le tendit à Asehla et lui posa une dernière question.

- Je préfère que nous sortions de cette expédition fastidieuse aussi heureux l’un que l’autre de cette histoire et en bon terme. Alors je vous repose la question une dernière fois. Est-ce que vous avez trouvé quelque chose, oui ou non ?

Cette fois Darth Khorog était devenu cordial, presque optimiste. Il lui tardait d’avancer et de faire des découvertes. Il n’avait pas l’habitude de ces expéditions archéologique. Cela faisait si longtemps qu’il avait déserté les ruines de Korriban. Cette planète si magnifique, si extraordinaire. Sous le coup de ses souvenirs d’antan, à l’époque où il n’était qu’un humble Inquisiteur tout fraîchement sorti de l’académie Sith de Dromund Kaas, Darth Khorog prit une grande inspiration puis expira lentement. Puis il fixa Asehla à nouveau. Il avait les mains jointes en signe de paix et une attitude posée. Il ne voulait pas faire la guerre, juste partir sur des bases saines et solide. Le Respect et la Discipline.
Asehla Derla
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Je repris alors le cahier contenant mes notes d’une manière un peu sèche, n’ayant pas vraiment apprécier comment il me l’avait dérobé, le défiant légèrement du regard.
 
« Faites votre mission en surveillant les soldats et en m’apportant vos connaissances et vous aurez tout mon respect. Tant que vous n’oubliez pas grâce à qui cette expédition à lieu et que vous tenez votre parole sur les récompenses, je pourrais au moins faire l’effort de vous supporter. »
 
Nous ne deviendrons clairement pas amis. Trop de points divergents entre nous pour ça. Mais effectivement, je pouvais tolérer sa présence et faire fi de ces pseudos menaces à mon encontre. Il n’était pas le premier à m’en faire et ne serait certainement pas le dernier. Cependant, je n’allais clairement pas me laisser marcher sur les pieds ainsi. Il pouvait continuer à jouer au supérieur avec moi, mais je comptais bien me servir de cette expédition et de ses résultats pour gravir certains échelons. Comme il le dit lui-même, faisons-en sorte que cela soit bénéfique pour nous deux. Un peu vaincue et forcé, je repris alors un ton plus neutre et posé afin de continuer cette discussion au calme.
 
« Effectivement, j’ai trouvé quelque chose. A plusieurs moments, il est fait référence à des sortes de repères pour se guider, malheureusement, depuis le temps, c’est extrêmement compliqué de les retrouver. Entre le sable et le temps, la plupart ont été érodés. D’autant plus que les portes du temple, ne sont pas sensés être visible depuis l’extérieur de ce que j’ai l’air de comprendre. Mais je n’ai rien ressenti dans la Force malgré le fait qu’on a traversé en long, en large et en travers tout ce dédale de gorges. J’ai cependant réussi à réduire la zone de recherche à une petite portion du canyon avec ce qui restait des repères trouver. Les archéologues sont maintenant en train de chercher une paroi contenant des inscriptions Sith. Normalement, c’est là qu’on trouvera le tombeau. Ce qui fait qu’il faut continuer à attendre. Et une fois l’inscription trouvé, il faudra aussi que je la traduise pour savoir ce qu’elle contient. Ce seront surement les dernières informations pour accéder au tombeau. »
 
Et je l’espérais vraiment, les informations contenues dans mes notes ne donnant pas plus d’indices que cela. Et les recherches faites sur le seigneur Ruzya dans les archives Sith n’avaient rien donné, du moins dans ce que j’avais pu fouiller. Il y avait donc tout à parier que ce tombeau contienne des informations sur lui. Du moins c’est ce que j’espérais. J’avais pu remarquer que beaucoup de Sith de l’ancien empire gardait une partie de leur savoir dans leur inhumation afin de le transmettre à ceux qui les trouverait. Une manière a eux de marquer l’Histoire et de faire perdurer leur héritage j’imagine. Ainsi, avec un peu de chance, ce tombeau contiendrait des artefacts Sith, des explications sur la magie Sith, un Holocron, une arme ou que sais-je encore. Et alors que je me faisais mentalement une liste de ce qu’il était possible de trouver, un prêtre et un soldat vint nous chercher. Ils avaient trouvé ce que nous cherchions. Enfin, l’on allait pouvoir passer aux choses sérieuses.
 
Nous les suivîmes alors jusqu’à une paroi où étaient effectivement marquer du Sithese. Les inscriptions en elle-même semblaient avoir survécu au passage du temps. C’était assez remarquable. Evidemment, elles semblaient grossières et ne devaient plus être aussi fines qu’avant, mais elles restaient lisibles. J’ouvris alors mon bouquin à la page contenant les traductions de symbole que je connaissais. La phrase me prit un petit moment, mais je finis par réussir à tout traduire jusqu’au Commun. Une fois fait, je posai ma main sur le centre de l’inscription et me concentra, canalisant le côté obscur, le laissant m’envahir. La paroi se mit alors à trembler, un long morceau glissant sur la droite, révélant l’entrée dissimulée.
 
« Seul ceux capable d’user des ténèbres dans leur formes la plus pure pourront entrevoir l’entrée de ce caveau. On dirait bien que l’on vient de trouver ce que l’on chercher. »
Darth Khorog
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Enfin l’entrée s’ouvrait devant nous ! Et quelle entrée ! Quelque chose de remarquable, très original pour cacher un tombeau. Celui ou celle qui y reposait devait être puissant pour avoir recours à de tels moyens. Le passage était néanmoins étroit. Difficile de passer autrement qu’en file indienne. Le Sith se retourna vers ses hommes. Il leur ordonna de se poster ici et de monter la garde. Il prit avec lui d’autre soldats et quelques spécialistes pour les accompagner.

- Restons sur nos gardes. Si cet endroit a été inviolé depuis qu’il fut scellé, c’est que ses systèmes de défenses doivent être intactes. Il faut ouvrir la voie pour éviter de mourir bêtement.

Darth Khorog se retourna vers Asehla.

- Gardons nos sabres en main. Il y a un tombeau non loin dont l’entrée cachait Terentatek dans un pan de mur … j’aimerais éviter une telle déconvenue. Allons jeter un coup d’œil, histoire de repérer les lieux.

Le Haut Inquisiteur attendit que tout se mettent en place. Il était bien évident qu’ils allaient entrer dans le tombeau. Capteurs et blocs de données en mains, les spécialistes du Clergé se préparaient pour holographier tout ce qu’ils allaient pouvoir trouver d’intéressant.
Les premiers soldats ouvrirent la marche. Ils faisaient attention et marchaient lentement. Suivait Darth Khorog puis Asehla. A l’extérieur, des soldats établissaient un périmètre de sécurité et faisaient de plus amples relevés.

L’étroit passage ne semblait pas se desserrer. Pendant cinq bonnes minutes, ils progressaient un à un. Finalement ils débouchèrent enfin de l’autre côté. L’endroit était totalement plongé dans les ténèbres. Les soldats allumèrent les lampes de leurs casques, plastrons et armes à feu, les spécialistes et les Sith eux disposait de lampes accrochées à leurs ceintures. Le draethos lui aimait l’obscurité, il finit par s’en accommoder.

Avec les premières lampes, ils purent éclairer ce qui était déjà un endroit très grand. Le plafond soutenu par d’épais piliers richement décorés en relief, était particulièrement beau avec ses motifs et ses lignes agressives. Le temps semblait figé en ce lieu, la poussière elle-même semblait prisonnière du temps, tombant lentement devant les faisceaux lumineux. Sur le sol, le dallage était impeccable, quoique abîmé en certain endroit, comme si quelque chose de lourd s’y était parfois enfoncer. Cela ne rassura pas Darth Khorog qui resserra sa prise sur son sabre. Il fit signe au lieutenant Jukhal qui commandait les soldats présents dans le tombeau.

Le silence était pesant et la pression qui semblait soudain s’abattre sur eux était écrasante. Il y avait quelque chose dans l’air, à moins que ce soit un son. Oui, une tonalité désagréable, comme si quelqu’un hurlait. Il se tourna vers un soldat et lui demanda s’il entendait lui aussi mais il répondit par la négative. Cela signifiait que le son était dans sa tête. Le draethos se secoua et fit le vide intérieurement et chuchota :

- Ce tombeau est habité, il y a quelque chose qui rode, tenez-vous prêt. Commencez les relevés et envoyez les droïdes sondes, je veux une carte le plus rapidement possible.

Il se retourna vers Asehla et lui demanda :

- Trouvez-vous quelque chose d’intéressant dans cette pièce ? Cela concorde avec vos notes ?

Question idiote bien sûr, mais il valait mieux demander s’ils ne s’étaient pas trompés de porte.

- Est-ce que vous pouvez déjà déterminer à qui appartient ce tombeau ? Pour ma part j’ai … du mal à me concentrer ici.

Le hurlement tentait de percer ses défenses mentales. Mais le Sith tint bon. Il lui faudrait un peu de temps cependant. Il se retourna vers le lieutenant et lui demanda de rendre compte des relevés.

- Nous ne décelons pas d’être vivants dans l’immédiat maître. Mais il y a des signaux magnétiques sous toutes les parois. Des pièges à n’en plus finir je le crains. Nous …


Un bruit sourd retentit alors dans le sombre couloir qui attendait devant eux, là où les droïdes sondes s’étaient avancées.

- Nous avons perdu le signal d’une sonde mon seigneur.


Tous les soldats se mirent en position … mais rien ne vint et le capteur ne détectait toujours pas de signal. Un piège sans doute … mais il ne fallait pas mettre de côté l’éventualité qu’un genre de droïde gardien en soit responsable.

Asehla Derla
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Moi qui m’attendais à une sorte de hall grandiose, je fus bien déçue de voir un simple passage étroit. Décidément, ils s’étaient assurés que trouver ce tombeau soit un vrai travail de titan, mais ce n’était pas ça qui allait me décourager. Après tout le temps que j’avais déjà passé sur cette histoire, je n’allais pas décourager alors que j’étais à deux doigts de mettre la main sur ce que je voulais. Je laissai alors Khorog s’occuper des troupes avant de suivre, m’installant au centre de la file indienne. Je pris bien évidemment quelques archéologues avec moi, leur demandant d’enregistrer le plus d’informations possible sur leur datapad et de m’envoyer note et vidéo une fois que nous aurions fini. Ayant toujours quelques doutes sur l’inquisiteur, je préférais ne pas prendre de risque et avoir mes propres données. Il serait encore capable de me refuser ça.
 
Nous nous engageâmes alors dans le passage l’un derrière l’autre jusqu’à arriver dans une grande pièce à l’architecture travaillé et sentant le Sith au vus des gravures sur les piliers. M’aidant de la lumière des différentes lampes éclairant une bonne partie de la salle qui pour le coup, étant parfaitement semblable aux grandes pièces que l’on pouvait trouver dans beaucoup de tombeau. Malheureusement, le propre de ses salles, c’est que bien souvent hormis quelques décorations, ici des statues représentant un Sith au Sang pur, surement le seigneur Ryuza, il n’y avait rien. Je continuai alors mon rapide tour de la salle, mais rien de plus. Juste le passage par lequel l’on était venu ainsi qu’un grand couloir en face de nous, faisant bien cinq mètres de haut et nous permettant facilement d’avancer à trois voir quatre en même temps. J’entendis alors la question de Khorog, y répondant rapidement.
 
« Soit le tombeau du seigneur Ryuza soit celui d’un de ses disciples. »
 
Le seul problème que j’avais avec cette salle, hormis qu’elle soit vide mais je m’y attendais un peu, c’était le bruit sourd resonnant dans mon crâne. J’avais beau chercher son origine, impossible de la trouver. Et seul Khorog semblait également le ressentir. Un évènement lié au côté obscur surement. Je tentais alors de rapidement dresser une liste des créatures ou objets pouvant produire ce genre de choses, mais je fis rapidement sortie de mes pensés par un hurlement provenant du couloir, me faisant dégainer et allumer mon sabre instinctivement. Automatiquement, je pensais à un chien Tuk’ata, ses créatures étant légions prés des temples, agissant toujours comme des fidèles gardiens. Mais était-ce possible pour eux d’avoir réussi à survivre pendant près d’un millénaire ? Je connaissais bien évidemment certains effets de la Magie Sith permettant d’altérer le vivant et de créer différentes créatures mutantes. Il n’était donc pas impossible que ce qui nous attendait de l’autre côté du couloir soit quelques choses de bien plus puissants et dangereux que ce a quoi on pouvait s’attendre. Une sorte de tension monta alors chez tout les membres du groupe, attendant de voir ce qui allait se passer, le calme étant revenu trop soudainement d’un coup depuis le cri.
Darth Khorog
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Il leur fallut attendre un temps très long avant de pouvoir continuer. Des projecteurs furent amenés pour éclairer toute la salle. Des soldats prirent positions et installèrent les premiers postes de défenses à l’entrée du couloir obscur. Les scientifiques et les chercheurs du Clergé se mirent à travailler ensemble sur les passionnantes fresques sur tous les murs. Le Haut Inquisiteur était excité. Il ne pensait qu’à progresser plus encore. C’était la première fois qu’il entrait dans un tombeau Sith inviolé. Il n’avait pas envie de profaner la tombe mais parfois il valait mieux le faire soit même pour éviter que des trésors ne tombent entre de mauvaises mains. Le Sith déplorait les pillages répétés des tombes des seigneurs Noirs. Il espérait que celle-ci recèlent de nombreux artéfacts. Ce n’était pas pour lui mais bien pour sa carrière. Il lui fallait montrer à Darth Bekhaar que le draethos n’était pas un idiot que l’on envoi faire uniquement du sale travail. Sauf que sûr, les ambitions de la jeune Sith présente avec lui pourrait poser problème si elle persistait à se montrer aussi hostile.

Un autre bruit retentit dans le couloir. Il y avait là bas quelque chose qui avait détruit un droïde sonde. Le seigneur Sith fit se déployer les soldats à l’entrée du couloir. Il n’allait pas laisser cette chose les harceler de loin. Le lieutenant Jukhal s’approcha de lui.

- Mon seigneur, les relevés sont incomplets mais ce tombeau est vaste. Il s’étends sur plusieurs niveaux mais de nombreux passages sont bloqués par des éboulements. Il y a des traces qui indique la présence notable et massive de tuk’ata.

Bien sûr. Ces chiens sont toujours très présents dans ce genre d’endroit. Le lieutenant donna des ordres pour renforcer la sécurité et envoya un rapport de mission à la Citadelle, la le QG de l’Inquisition (qui justement se trouvait sur Korriban).

- Il va nous falloir plus d’information que cela. Les sondes continue de faire des relevés ?

- Affirmatif, mais difficilement. Certains tuk’ata en ont repérés quelques uns et semblent les prendre en chasse. On en dénombre une vingtaine d’individus jusqu’ici.


Le Sith se détourna du lieutenant et s’avança vers Asehla, penché sur les épaules d’un scientifique et d’un prêtre qui semblait débattre de la signification d’un passage de la fresque.

- Dépêchez vous de faire les relevés Asehla. Cet endroit s’avère très dangereux. Mes hommes vont faire ce qu’ils peuvent mais il ne faut pas trop tarder. Est-ce que vous savez vous battre contre des créatures issue de l’alchimie Sith ?

Il se pencha à nouveau sur les épaules des deux chercheurs.

- Qu’est-ce que vous avez trouvés là ? Est-ce une représentation d’un sorcier Sith ? Que fait-il ?

Il observait la fresque qui montrait un homme entouré d’éclairs et de silhouette prostrés. Cela ressemblait à une situation typique d’un Sith qui soumet d’autre Sith. Mais Darth Khorog n’était pas aussi bon en histoire que les deux chercheurs en dessous de lui. Il répéta sa question un peu plus fort, et posa la main sur l’épaule du prêtre pour lui faire comprendre qu’il attendait une réponse.
Asehla Derla
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Finalement, nous dûmes mettre notre avancée en pause, ne pouvant continuer d’avancer à l’aveuglette. Il fut alors décider de commencer à ramener du matériel afin d’occuper cette première pièce avec notamment des spots lumineux et la mise en place de poste de défense. Je laissais alors faire le Clergé sans trop rien dire, ayant pour ma part décidée de me concentrer sur autre chose. Je jetais un rapide coup d’œil aux archéologues de l’université, qui semblait avoir été mis un peu de côté par le Clergé, les deux équipes ayant du mal à travailler ensemble. Mais je ne pouvais pas y faire grand-chose pour l’instant. Je devais me contenter de rester à ma place si je ne voulais pas trop me faire remarquer. Cependant, cette situation commençait à faire germer une petite idée dans ma tête. Mais ça attendrait la fin de l’opération. Pour l’instant, j’allais m’atteler à autre chose.

Pendant les chercheurs du Clergé s’extasiaient devant les peintures murales révélé par les projecteurs, j’en faisais des photos avant d’aller m’installer tranquillement dans un coin et m’atteler à leur analyse avec notamment mes textes traduit sur le côté. Je me mettais alors à chercher dans mes traductions des passages qui pourraient coller avec les représentations murales afin de voir si je ne pouvais pas en apprendre plus sur ce tombeau. Et effectivement, certaines choses collaient. Les peintures faisait référence a des évènements de la vie du seigneur Ryuza. Cependant, elles se concentraient uniquement sur la période où le propriétaire du droïde m’ayant donné les informations avait été son disciple un peu privilégié. Il y avait bien une ou deux peintures plus globales mais elles étaient minoritaires. Une petite idée germa alors dans mon esprit, mais il fallait que je verifie pour valider ma theorie.

Je me relevai alors de l’endroit poussiéreux où je m’étais installée et me dirigea vers une fresque où deux membres du clergé discutaient de son sens. Je regardai alors par-dessus leurs épaules à la recherche d’un détail bien spécifique. Cependant c’est à ce moment que Kohorg arriva et commença à questionner les deux hommes, voulant plus d’informations sur la symbolique de cette fresque qu’il jugeait importante. J’étais un peu surprise qu’il ne sache pas ce genre de choses, mais autant en profiter et mettre en avant mes connaissances.


« Pour commencer, concernant cette fresque, il s’agit d’un adoubement. Regardez bien les silhouettes. Elles sont toutes agenouillés devant le seigneur Ryuza, mais si vous prêtez attention, quatre d’entre elles sont légèrement avances. Ça semble coller avec mes notes. L’apprenti qui tenait ce journal disait que le seigneur Ryuza avait eu une certaine affection pour plusieurs de ses disciples avec lesquels il a partagé son savoir le plus secret, un peu comme des apprentis. D’ailleurs, nous nous trouvons dans le caveau d’un de ces apprentis. Les peintures murales me l’ont confirmé. Elles correspondent toutes a des moments entre l’apprenti et le seigneur Ryuza.

Seconde chose, je ne sais pas comment tuer une créature modifiée par l’alchimie Sith, mais ça ne devrait pas être impossible. Il faut juste redoubler de vigilance. Par contre, les Tuk’ata ne sont clairement pas la chose la plus dangereuse. Dans mes notes, l’apprenti raconte que le seigneur Ryuza lui a transmis des secrets sur l’alchimie Sith et as utilisé ce savoir sur un Doashim »


Je pris alors mon datapad et y afficha une image de la créature.

« Il s’agit d’une créature originaire de Ryloth réputé féroce et agressive. En soi, on devrait pouvoir facilement s’en occuper, mais la façon dont il en parle ainsi que les détails qu’il donne me faire dire que l’on aura à faire a une sacrée bestiole bien plus dangereuse que les Tuk’ata. »
Darth Khorog
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Le Sith réfléchi à ce que Asehla venait de lui apprendre. Les Tuk’ata étaient bien plus dangereux que ce cette jeune Sith s’imaginait. En revanche ce doashim semblait être source de problèmes singuliers. Peut être allait-ils devoir prendre des mesures draconiennes pour terminer cette investigation.

Les tombeaux des Sith étaient souvent sujets à des ingénieux pièges mortels qui coupaient têtes et jambes, écrabouillaient, écartelaient, brûlaient ou faisait fondre tout individu assez stupide pour marcher sans regarder où il met les pieds ou les mains.

- Les Tuk’ata sont des créatures retorses, intelligentes, très agile et faîte pour tuer en groupe. Ce tombeau est infesté de ces bestioles, il y a aussi, j’imagine, des droïdes qui auront échappé à nos sondes.

Le Sith se retourna vers le Lieutenant Jukhal.

- Lieutenant, faites venir plus de soldats et organisez des équipes. Je veux six escouades, chacune allant dans une direction différente. Explorez les tunnels et tentez de libérer des passages sans explosifs si possible.

- Et en cas de présence d’ennemis mon seigneur ?


- Que les équipes n’attaque seulement si elles ont été repérées, je ne veux pas de bain de sang impossible à réparer. Au besoin de je peux intervenir mais je n’ai pas encore le don d’ubiquité.

- A vos ordres seigneur Khorog.

Le lieutenant transmit les consignes et organisa tout ça. Darth Khorog lui se retourna vers Asehla.

- Pensez vous pouvoir venir dans les tombeaux si besoin ? Une lame de plus ne serait pas de refus. Attendons qu’ils débouchent quelques tunnels et nous pourront prendre le relais je pense.

Le Sith passa les heures qui suivirent à écouter les retransmissions des équipes. Les soldats de l’Inquisition n’étaient pas des bleus. Ils étaient entraînés et qualifiés pour tout type de manœuvre. Mais explorer des tombes Sith inviolés c’était une autre paire de manche. Assez rapidement cependant, l’équipe A rencontra un groupe de Tuk’ata et réussit à la décimer. L’équipe C elle aussi affronta les crocs des monstres avec succès. Mais l’équipe D cessa d’émettre. Ils étaient entrés dans une salle dont ils avaient dégagé l’entrée mais tout contact avait été perdu depuis lors. Le Sith était très intrigué. Le Lieutenant fit un appel radio :

- Equipe B, avez-vous faits des progrès ?

- Ici Equipe B, nous sommes en contact avec un étrange obélisque mon seigneur. J’ignore la signification du lieu mais les décorations sont très riches. Cependant je décèle des traces énormes au sol. Des traces qui correspondent au Doashim. Ces traces sont fraîches et se dirige vers les profondeurs mais il y en a plusieurs autres qui sont différentes. Ces traces sont énormes, ce sont de grosses créatures. Recevez-vous notre signal de localisation ?

Le lieutenant répondit :

- Oui Equipe B, nous la recevons. Nous allons envoyer quelqu’un. Établissez un périmètre de sécurité en attendant et restez à couvert. Signalez toute apparition du Doashim.

Le Sith se retourna vers son acolyte Sith, il lui demanda :

- J’ai l’impression que nous allons avoir quelques problèmes si l’alchimie est à ce point perfectionnée sur ces créatures. En tout cas nous avons une piste. Nous devrions rejoindre l’équipe B ou aller là où l’équipe D a disparu. Je ne pense pas qu'ils aient essuyés de grosses difficultés mais peut être sont-ils tombés en un lieu qui brouille les communications. De votre côté, avez-vous trouvé plus d’information sur le Doashim ? Vous avez un avis sur ce qui vous parait le plus intéressant ?
Asehla Derla
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Nous étions dans la partie que je détestais le plus lors des excavations : l’attente. Je ne souhaitais qu’une chose, pouvoir me lancer directement dans le tombeau et fouiller les pièces une à une. Cependant, il fallait que je fasse preuve de patience, laissait au seigneur Khorog la coordination de ses équipes tandis que je continuais mon tour de la salle, essayant de gratter la moindre petite information supplémentaire sur les fresques. Malheureusement, celles-ci ne m’apprirent pas grand-chose de plus, si ce n’est que l’apprenti en question semblait manier une épée Sith selon une des fresques.

Le seigneur m’interpella alors, me sortant de mes recherches, afin de me donner plus d’informations sur l’avancement de ses troupes. Avancement plutôt bon même s’il semblait y avoir des soucis avec une des équipes. Il me demanda également mon avis sur la meilleure marche à suivre. Finalement, on allait peut-être pouvoir s’entendre.


« Je préconise d’abord d’aller voir l’équipe B. Cet obélisque m’intrigue. Quand au Doashim, le journal ne donne pas d’informations précise, mais plutôt une description assez imagée. Une créature écailleuse se tenant à quatre pattes mesurant plus de 2 mètres de long pourvu d’une queue caudale pouvant tout balayer ainsi que de cornes capables d’empaler tout ce qui se trouve sur sa route. Visiblement, l’apprenti n’as fait aucun mélange sur cette créature, se contentant simplement d’améliorer sa taille et sa masse musculaire. Le problème, c’est que dans une zone aussi petite et serré où il n’y a pas vraiment la place pour se battre, il est clairement avantagé. Il va falloir faire être ingénieux pour le vaincre. D’autant plus que visiblement, les écailles sont bien plus solides que celle de base. Les blasters et sabre-laser risquent d’avoir du mal à percer cette défense. »

J’en profitais également pour repasser sur mes notes, mais aucune mention d’un obélisque ou de droïdes comme j’avais rapidement entendu Khorog en mentionner. Ainsi, il n’était pas compliqué de comprendre que l’on risquait d’avoir droit à quelque surprise au fur et a mesure de notre expédition. Tout cela ne me plaisait pas, mais en même temps, il y avait cette euphorie de la découverte qui faisait frissonner mon corps. Plonger au tréfonds d’un ancien tombeau encore vierge de toute découverte et sur lesquels le nombre d’informations est famélique avait quelque chose de vraiment grisant. Même si j’avais déjà participé à diverses fouilles, c’était la première fois que je pouvais vivre une telle expérience. Je jetai alors un rapide coup d’œil aux archéologues de Ziost.

« Vous allez rester ici sous la protection des soldats pendant que le seigneur Khorog et moi-même allons partir a la recherche des autres escouades. Sans savoir ce sur quoi on va tomber, il est plus sage que vous attendiez ici et que vous nous rejoignez une fois la zone nettoyée. C’est compris ? »

J’eu alors droit a un hochement de tête unanimes d’archéologues qui visiblement étaient content de cette nouvelle, ne voulant pas allez risquer leur vie là-dedans. Cette histoire réglée, je me tournai vers le seigneur Khorog.

« Bien, nous allons pouvoir y aller. Je vous laisse prendre la main jusqu’à ce fameux obélisque. »

Je pris alors un sac des archéologues dans lequel je rangeai mon datapad, attrapa une lampe torche et suivit alors le seigneur Sith dans le dédale de couloir du tombeau.
Darth Khorog
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Le Seigneur Sith observa brièvement Asehla donner ses ordres avant d’ordonner à ses propres soldats de veiller sur les chercheurs. Cette tombe semblait intéressante, mais il lui tardait de la quitter. Les tombeaux inviolés avaient tendance à offrir beaucoup plus de résistances que d’autre. Il était étrange de penser que ces murs n’ont connu aucun visiteur depuis l’inhumation du Sith enterré ici, avec sans doute une ribambelle d’objets précieux mortellement maudits. Le Haut Inquisiteur n’aimait pas trop risquer ainsi de provoquer la colère du maître des lieux. Par acquis de conscience, il dit à ses hommes déjà dispatchés dans les couloirs :

- Soldats, ne touchez à rien, ne lisez aucune inscription écrite en langue Sith à haute voix et surtout regardez où vous marchez.

Il jeta un regard à Asehla qui marchait à côté de lui.

- Vous le savez aussi bien que moi n’est-ce pas. Les tombes vierges telles que celles-ci peuvent être dangereuses. Aussi, nous ferions bien d’ouvrir l’œil de notre côté.

Devant eux, le couloir étroit qu’ils empruntaient n’étaient pas couverts de fresques, contrairement à la salle précédente. Darth Khorog trouva cela quelque peu étrange bien que relativement courant. Le seigneur Sith n’hésita pas à ouvrir la marche, progressant devant Asehla. Il garda sa main à porté de son sabre laser, histoire de ne pas se faire surprendre.
Finalement, ils finirent par déboucher sur une grande salle. Elle était hémisphérique, bordé d’une colonnade sur son bord extérieur et doté d’un genre d’autel en son centre. Un mince filé de lumière éclairait ce dernier, bien qu’il soit dépourvu de tout ornement. Mais sur les murs, en revanche, il y avait tout une immense fresque qui faisait toute la surface du plafond, quasiment non éclairé. Le seigneur Sith braqua sa lampe et interpella Asehla sur ce qu’il voyait.

- Regardez ça ! C’est très ancien, je ne comprends pas tous les détails iconographiques, mais ça ressemble à une procession religieuse, non ?

Il n’y avait pas ou très peu de mots en Sith ancien, seules les images permettaient de raconter l’histoire. Le draethos avait une mauvaise vue et cela le dérangeait énormément pour contempler tout ces détails depuis ici. Ne voulant pas avouer sa faiblesse devant une Sith inférieure, il tenta de ruser.

- Qu’est-ce que vous voyez vous ? Vous avez plus d’expérience que moi dans ce domaine.

Il reprit une pose qui se voulait convaincante, c’est-à-dire tenter de regarder la fresque sans plisser des yeux. Mais plutôt que de s’abimer les yeux sur cette magnifique fresque, il préféra détourner le regard pour scruter les ombres. Il avait cru entendre quelque chose. Il resta calme, c’était peut-être un soldat qui s’était égaré, ou un Tuk’ata blessé et extrêmement dangereux. Le draethos se déplaça dans la pièce, en direction du bruit tout en observant le reste de la salle. Les colonnes étaient imposantes, la couleur dominante semblait avoir été le rouge ou peut être l’orange. Mais le temps avait fait son œuvre et beaucoup de couleurs s’étaient atténuées. Tout au fond, il y avait deux passages bien distincts.

- Je vois deux portes ici, laquelle devrions nous prendre ? Celle de droite semble être la meilleure au vu du plan que nous ont transmises les sondes.
Asehla Derla
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Notre groupe commença alors à s’enfoncer dans le tombeau, les faisceaux de nos lampes éclairant le chemin devant nous. Nous balayions chaque recoin afin de vérifier que nous ne rations aucun élément, mais la lumière ne révélait que des murs striés de divers fêlures témoignant du temps qui s’était écoulé depuis sa construction.

Ce n’est qu’après quelques instants que nous arrivions dans une seconde salle très différente de la première d’où partait différents couloirs. Si la première pièce pouvait potentiellement être qualifié d’antichambre, celle-ci était plutôt le cœur du temple, là où tout se rejoignait. Je dirigeais alors ma lumière vers la structure en son centre, cherchant à comprendre d’où venait la luminosité l’éclairant alors que nous étions sous terre et que je ne voyais aucun trou au plafond. Je touchai alors ce qui devait être un autel, soulevant un nuage de poussière. Je m’interrogeais alors sur son utilité et son rôle ici quand le seigneur Khorog demanda mon aide. Je le rejoignis alors afin d’analyser la grande fresque parcourant le mur.


« Ce n’est pas religieux, à moins que le seigneur Ryuza ait créé un culte autour de lui. Mais le terme de procession me semble effectivement correct. »

Tout en donnant mes explications, je m’assurais que ma lampe suivait mon regard afin de ne pas le perdre.

« Nous avons effectivement tous les disciples du seigneur Ryuza qui le suive avec ses quatre apprentis devant. Et nous avons ici notre cher Sith se tenant légèrement au-dessus et tendant le doigt vers ce qui doit être un temple. Surement un autre lieu important pour lui. Par contre, la représentation est trop classique, ça ressemble à n’importe quel temple ancien. Les très rares phrases peuvent cependant donner quelques indications. Mais impossible pour moi de les traduire maintenant. Je m’attèlerais à tout cela une fois l’exploration finie. »

Je notai cependant rapidement les quelques mots sur mon datapad en les dessinant afin de ne pas les oublier. Je remis ensuite l’objet en place et me remit a parcourir la fresque du regard en espérant pouvoir trouver de nouvelles informations, mais je fus une fois de plus interrompu par le seigneur Khorog. Moi qui espérais pouvoir admirer un peu la pièce et essaye de la comprendre, je poussai alors un soupir de regret.

« La route la plus rapide pour l’obélisque. Je veux comprendre son rôle dans cette structure, surtout si ce tombeau est si grand que ça. Il est fort possible qu’il ait une influence sur les créatures rodant ici grâce au Côté Obscur. Parce qu’avec ou sans modification génétique, je ne connais aucune creature capable de survivre aussi longtemps sans nourriture. Et même avec maintenant que j’y pense. Nous continuerons donc notre route vers l’equipe B si nous voulons progresser comme nous l’entendons dans ce caveau. Il ne s’agit pas d’un simple tombeau comme nous en avons mis des centaines à jour, mais quelque chose de bien plus anciens et rongés par le Côté Obscur. Même moi je navigue en terrain inconnue et cela ne me plait pas. Alors, progressons de la manière la plus sure afin d’éviter tout soucis. »

Je rejoignis alors le Draethos et les soldats.

« Si cela vous convient, remettons-nous en route. Il me tarde de pouvoir explorer cet endroit de fond en comble. »
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Ils marchèrent pendant un petit moment. Le groupe armé restait aux aguets, certains pièges, plus sournois que d’autres, étaient sans nul doutes actifs malgré les siècles passés. Il n’était jamais bon de sous-estimer la sagesse et l’ingéniosité des zuguruks d’antan (les ingénieurs). Darth Khorog restait admiratif de la prouesse artistique du lieu. Des fresques sur les murs racontaient une histoire. Si ce n’était pour la menace sombre que le Sith sentait en ses lieux, ils passeraient des années à scruter le moindre bout de mur à la seule lueur d’une bougie s’il le fallait. Hélas, le temps n’était pas avec eux.
Le draethos sentait aisément que Asehla ressentait parfois une certaine frustration à parfois être bousculé pour avancer plus vite. Sans doute pensait-elle qu’il n’était pas le genre de Sith à aimer ce genre de spectacle. C’était plutôt vrai, bafouer l’enceinte d’un tombeau Sith était quelque peu … blasphématoire, même si selon la Règle du Fort, si l’on est assez puissant pour s’emparer de ce que l’on convoite, c’est que l’on est légitime.

Le Haut Inquisiteur, bien qu’inquiet de temps à autres, prenait le temps de laisser le soin à Asehla de faire des relevés de ces fresques immenses qui couraient le long des interminables couloirs sans portes. Des statues sévères semblaient les surveiller à leur passage. Darth Khorog était habitué à voir ce genre de spectacle, les Grand Temple Sith étaient chacun d’eux beaucoup plus impressionnants là-dessus. Ceci dit, il était curieux de voir le rapport final de Asehla.

Finalement, au bout d’un temps difficilement déterminable, ils débouchèrent sur une autre vaste salle. Celle-ci avait son plafond en partie effondré en certains endroits, laissant la lumière du jour filtrer. Lorsque le seigneur Sith posa le pied dans la grande pièce rectangulaire, toutes les torches s’allumèrent chacune à leur tour, s’embrasant mystérieusement et illuminèrent l’endroit de leurs flammes bleus.

- Voilà quelque chose d’étonnant. Nous ne sommes pas dans la chambre funéraire ici. C’est trop près de l’entrée. Peut-être est-ce une salle dédiée aux serviteurs ? Nous n’en avons pas vu.

Ils avaient traversé quelques salles minuscules, des alcôves parfois, où des esclaves y avait été cloué à même le mur. Les momies avaient le visage déformé par le temps et la décomposition si spéciale du lieu. Le pied dans la salle, Darth Khorog pouvait entendre des chuchotements, mais il ne savait pas si c’était dans sa tête cette fois, ou bel et bien réel.
Malgré la luminosité partielle qu’offraient les trous dans le haut-plafond, le Draethos ne voyait pas grand-chose.

- Soldat ! Voyez vous quelque chose vous avec votre vision thermique ou nocturne ?

L’un des soldats passa sa visière sous différents modes.

- C’est étrange mon seigneur, quelque chose ici brouille la vue, la luminosité est parasitée par quelque chose. C’est impossible de voir quoi que ce soit.

Le Sith pensa quelque seconde. Laissant Asehla aller à sa guise. Peut-être que la menace qu’il sentait venait d’ici.

- C’est étrange, nous n’avons repéré aucun Tuk’ata. Pourtant nos relevés et nos soldats en ont affrontés plus d’un. Où sont-ils passés ?

Ces créatures gardaient les tombeaux et obéissaient à leur maître. Mais ici il n’y a pas âme qui vive … peut-être était-ce cela la clef du problème. Mais quelque chose fini par détourner son attention et il interpella Asehla, le Sith fit un commentaire sur un large pan de mur qu’il venait de repérer.

- Cette fresque est différente des autres. Je ne vois nul esclave, pas de combats, ni les quelconques passages religieux habituels que nous avons perçu tout du long du chemin. On dirait qu’il y a …

Le Sith observa plus attentivement à la lueur d’une lampe de l’un des soldats.

- Un groupe de Sith, des disciples. A moins que ce ne soit des assassins ? Les meurtriers du Sith inhumé ici ? Non ça ne colle pas, ils n’ont pas l’iconographie des traîtres. Je ne sais pas si on est dans le tombeau de Ryuza, mais maintenant nous avons la certitude qu’il avait plusieurs disciples, vu qu’ici j’en vois six. Mais je me trompe peut-être. Que voyez-vous de votre côté ?

Les Traîtres Sith étaient facilement identifiables dans les iconographies religieuses Sith. Bien que l’absence des Tuk’ata était inquiétante, cette fresque soudainement différente perturbait Khorog tout autant.
Asehla Derla
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« Qu’est-ce que vous me racontez-la ? »

Une fois arrivée dans ce qui semblait être une chambre mortuaire, je m’étais empressée de passer en revue les différentes momies habitants le lieu a l’aide de la lumière de ma lampe torche afin de glaner le plus de détails. Malheureusement, le temps avait déjà fait son office, et impossible de dénicher quoi que ce soit d’utile dessus. Je retournai alors inspecter le reste de la pièce a la recherche d’indices pouvant m’aider à comprendre ce lieu. La pièce était rectangulaire et devait faire facilement dans les 50 à 60 mètre carré avec un autre tunnel au bout de la pièce. Les murs quant à était chacun parcouru d’alcôves, contenant chacune une momie clouée au mur. Et au-dessus de ces alcôves, se trouvait de nouvelles fresques à déchiffrer. Je tiquai alors quand le seigneur Khorog m’interpella sur ces fameuses six personnes représentées. Je le rejoignis pour me tenir dressée à côté de lui afin d’analyser la peinture murale et comprendre son sens. Je ne mis cependant pas longtemps à percuter, la représentation étant assez claire.

« Ce n’est pas le caveau du seigneur Ryuza. Nous sommes dans le tombeau de l’un de ces apprentis. Celui a qui appartenait les infos que j’ai récupéré plus précisément. Et je mettrais ma main au feu que ce tombeau fut créé du vivant de l’apprenti. Je suis même prête à parier qu’il a lancé cette construction peu de temps après la mort du seigneur Ryuza. Ces six personnes que vous voyez là, ne porte pas la même tenue que les apprentis de notre seigneur Sith. Elles sont identiques entre elles et bien plus commune. Ce sont les disciples de l’apprenti. Il a du vouloir transmettre également son savoir ainsi que celui du seigneur Ryuza à une nouvelle génération. »

Je ne pouvais que rester pantoise devant cette fresque, n’arrivant pas à décrocher mon regard au vu des diverses questions qui venaient d’apparaitre dans ma tête.

« Le seigneur Ryuza s’est retrouvé à prendre quatre apprentis pour le former et leur transmettre son savoir. Cependant, il a fini par mourir, laissant ainsi quatre héritiers de ses connaissances à la galaxie. Et au vu du nom de l’endroit qui était consigné dans le droïde, « le premier caveau », il y a fort à parier que ce tombeau n’est pas le seul, mais un morceau d’une initiative groupée. Tout cela n’est que conjecture et supposition de ma part bien évidemment. Je ne peux cependant m’empêcher de m’interroger sur le rôle de cet endroit. Un lieu a la gloire de cet apprenti ? Ce ne peut être un simple caveau, j’ai beaucoup de mal à y croire. »

Je quittai alors la fresque des yeux et me retourna pour faire les cents pas dans la pièce en me grattant légèrement le crâne. Il y avait encore trop de paramètres qui m’échappait et je n’aimais pas ça. Mon regard se porta alors sur les momies, cherchant leurs significations. Esclaves ? Disciples ? Ou bien tout autre chose ? Et pourquoi cloué ainsi au mur ? A moins que…

« Restez sur vos gardes. Nous sommes face a une sorte de contrôle des âmes. Je me suis déjà aventuré dans des tombeaux dans lesquels reposaient des anciens guerriers proches d’un seigneur Sith et certains d’entre eux avaient trouvés le moyen de les ramener à la vie quand leurs cercueils étaient profanés. Il s’agit surement de la même chose ici. Si nous ne faisons pas attention, nous pourrions bien provoquer leur réveil. Je conseille donc de continuer à avancer afin d’éviter tout soucis. »
Darth Khorog
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Le seigneur Sith réfléchissait. Cet endroit faisait mention à d’autre apprentis, donc d’autre tombeaux. Il ne faisait nul doute que les disciples du présent apprenti n’étaient pas enterrés ici. Il était même probable que ce soient les disciples qui aient tués l’apprenti de Ryuza. C’est probablement ce que lui-même auraient fait, sans doute. Mais le principal problème était de déterminer ce qui constituait la valeur de cet enseignement. Le draethos n’avait que rarement lu des mentions à un certain Ryuza, il était bien incapable de dater son existence, même au vu du présent tombeau et de son architecture.

- Lorsque des coordonnées sont indiqués dans des tombeaux, c’est généralement dans la chambre funéraire principale. J’ai déjà vu ça, sans parler des esprits Sith qui n’hésitent pas à défendre leurs biens. Je pense qu’ici, au vu de ce que semble raconter ces fresques, le propriétaire des lieux ne doit pas être le genre à rester bien sagement dans son caveau.

Le Haut Inquisiteur approcha son regard des dépouilles dans leurs alcôves. Elles portaient toute la même armure cérémonielle défraichie, et la même épée Sith. Des armes anciennes qui transpiraient la sorcellerie Sith. Elles étaient lourdes et capable de parer les sabres lasers d’antan. Cependant celles-ci semblaient de qualité moindre. Nul doute qu’elles étaient piquetés de rouilles sous cette couche de poussière.

- Ces momies sont armées. Ce sont des épées Sith mais … elles sont normales. Ce sont des Massassi. Regardez leurs armures, et ces marques sur leurs lames. Elles ne sont pas celles des seigneurs.

Le draethos observa la salle. Il ne se sentait pas très bien, un malaise régnait ici. Quelque chose de malsain était à l’œuvre mais le pire c’était ce qui était perceptible des émotions et sentiments très forts ancrés dans les dépouilles et leurs alcôves. La Peur, unique et puissante pulsait de partout à la fois.

- Il y a beaucoup de peur ici, étrange. Généralement ce n’est pas ce qui reste dans ce genre de lieu. Les esprits sont colériques, mais ici la peur est présente et émane de ces dépouilles. Je pense qu’elles ont été momifiées vivantes et contre leurs grés. C’était une pratique déjà ancienne au temps du Seigneur Noir Tulak Hord, alors ce mausolée doit lui être antérieur, je pense. A contratio, à la mort de Marka Ragnos, ses massassi ne l'avait pas rejoint dans la tombe contre leur gré.

Darth Khorog se retourna vers Asehla, l’endroit n’était pas sûr et chaque instant passé ici risquaient d’attiser la crainte des massassi et de les éveiller. Malgré ce que l’on pourrait penser de prime abord, un guerrier dominé par la peur peut être bien plus dangereux et mortel que s’il était dominé par la colère. Le seigneur Sith pointa du doigt l’une des momies quand il chuchota :

- Vous avez raisons, ces momies sont imprégnées par la sorcellerie Sith, elles peuvent s’éveiller n’importe quand. Mais cela nous prouve que nous somme sur la bonne voie. Le chemin vers la chambre funéraire est gardé. Mais il y a une chance pour que nous tombions sur quelque chose de plus vaste et surtout éminemment dangereux. Préparez votre sabre nous serons forcés à le dégainer tôt ou tard.

Darth Khorog joignit le geste à la parole et poursuivit dans le couloir étroit qui s’ouvrait à eux. L’endroit était étrangement … chaotique. Des dépouilles de tuk’ata, très récente, jonchait les lieux. C’étaient les équipes de reconnaissances. Le couloir portait lui aussi ses fresques mais aussi des dépouilles à intervalle régulier. Le Draethos suivait les relevés que ses soldats avaient fait dans leurs explorations. Mais soudainement, celles-ci s’arrêtèrent.

- Les soldats n’ont pas pu aller jusque-là, ma carte s’arrête ici. Ils ont rebroussé chemin j’ai donné l’ordre. Mais ces cadavres de Tuk’ata indiquent que la zone est encore … habité, si j’ose dire.

Il jeta un coup d’œil dans le couloir en avant, puis au plafond. Puis il reprit la route. Il ne regardait pas les fresques mais tout le reste. Il avait un mauvais pressentiment. Quelque chose allait se produire, mais il ne savait pas quoi. Il tourna la tête vers Asehla qui observait à demi les fresques sur les murs, quand il remarqua l’imminente catastrophe. Sans perdre une seconde, il se jeta sur elle et la poussa sur le côté, tout en attrapant son bras pour éviter qu’elle ne tombe. Puis, il pointa le sol du doigt.

- Attention, regarder ici, là. Il y a une dalle différente des autres. Faites attention où vous posez vos pieds, le couloir est piégé.

Les deux Sith n’eurent pas trop le temps de faire beaucoup plus de chemin. Une dizaine de mètres plus loin, un clic retentit. Khorog n’eut pas le temps de voir qui avait pu poser le pied sur une mauvaise dalle. Tous entendirent un grondement sourd. C’est au dernier moment que le Sith se rendit compte que le couloir avait une forme étrangement … sphérique. Derrière eux, une énorme sphère de pierre roulait à vive allure vers eux, décidée à tout écraser sur son passage. Darth Khorog n’eut le temps de dire qu’un seul ordre, avant de filer aussi vite qu’il le pouvait :

- Courrez !
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Je courrais aussi vite que je le pouvais, légèrement handicapé par ma bure qui me ralentissait dans mes mouvements, le bruit de la sphère rocheuse derrière se rapprochant dangereusement. Et alors que je promenais rapidement mon regard sur le couloir à la recherche d’une issue, Je vis une entrée un peu plus loin sur le côté.

« A DROITE, UNE SORTIE. », m’exclamais-je aussitôt afin de me faire entendre de tous.

Je partis alors en oblique vers l’ouverture avant de sauter dedans pour rejoindre un autre couloir, rapidement suivi par Khorog et divers soldats, la boule nous pourchassant finissant par continuer sa route et nous dépasser pour aller se perdre au bout du couloir. Je me retrouvais alors arcbouté en haletant légèrement et venant essuyer mon front, dégoulinant de sueur à le rendre luisant, du revers de la manche de ma tenue.

« S’il y a bien une chose que je déteste dans ce genre de tombeau, c’est bien ce genre de piège. Je préfère encore me taper des choses relatifs à la Force. »

Je me redressai alors et m’étira légèrement afin de me remettre d’aplomb en regardant notre groupe qui avait diminué. Je comptais rapidement les troupes dans ma tête pour me rendre compte qu’ils nous manquaient deux soldats. Passant alors la tête par l’entrée que nous venions d’emprunter, j’inspecta le couloir du regard, jusqu’à ce que mes yeux finissent par tomber sur deux cadavres semblant avoir été écrasé. Une légère grimace apparut alors sur mon visage en voyant à quel point leurs corps avaient été compressés et réduit en charpie. Je détournai aussitôt le regard, ne voulant pas m’infliger plus longtemps ce genre de vision cauchemardesque. Je me tournai alors vers le seigneur Khorog pour l’interpeller, quelque chose me dérangeant.

« On n’était pas sensé suivre l’équipe ayant trouvé l’obélisque ? Parce qu’il va falloir m’expliquer comment leurs derniers relevés peut être le milieu d’un couloir et qu’on n’ait pas vu cette fameuse structure. J’espère qu’ils n’ont pas bougé de leurs positions. »

C’était à n’y rien comprendre. Je tentais alors de me faire le plan du tombeau en tête avec le peu que nous connaissions, mais impossible d’avoir ne serait-ce qu’une vague vue d’ensemble. Le tout s’étendait sur plus de trois ou quatre niveaux. Ce n’était pas la première fois que j’avais à faire à ce genre de tombeaux. Mais la plupart du temps, je n’avais pas ce genre de problème à régler. Nous étions plusieurs à gérer la chose et les différents groupes avançaient plus ou moins en même temps. On faisait les pièces une par une. Ici, on devait courir après deux groupes distincts à l’opposé l’un de l’autre. Je n’étais pas faite pour ce genre de chose. Alors, je déléguai à contre-cœur.

« Je vous laisse entièrement la main seigneur Khorog. Tout ceci tourne en opération militaire et vous êtes plus à même que moi de gérer la situation. Je vais rester en arrière et ne plus me mettre dans vos pattes jusqu’à les équipes secourus. Cependant, une fois vos deux escouades sauvées, on bat en retraite pour retourner au camp de base. On inspectera ce tombeau plus tard et de manière plus sécurisée. C’est tout ce que je demande. »

Ça me coutait cher, mais je n’avais pas trop le choix, n’étant pas faite pour mener des soldats. Je préférais donc laisser quelqu’un de plus compétents que moi le faire.
Darth Khorog
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Quelques heures plus tard :


Ils avaient manqués de peu la catastrophe. Le Haut Inquisiteur Darth Khorog posa le pied sur le sable froid de Korriban, et goûta la lumière du soleil. Il était fatigué et quelque peu énervés. Au final ils avaient trouvés assez peu de choses, si ce n’est des momies Sith de très mauvaise humeur et des pièges mortels. Darth Khorog avait réussi à protéger Asehla comme il avait pu, la protégeant parfois de façon peu conventionnelle, en la prenant dans ses bras.

Le Sith se retourna, ils étaient sortis par une faille dans le mur, une fissure créé à cause de mouvement géologique ou quelque chose du genre. Ils avaient eu de la chance de la trouver. En bas, dans la chambre funéraire, des bestioles venimeuses envahissaient toute telle une marée grouillante. Ils avaient du se presser pour parvenir à s’échapper aussi vite qu’ils le pouvaient. Les soldats Inquisitoriaux s’étaient montrés dignes de leur entraînement. Mais Khorog leur avait ordonné de se replier, afin d’éviter des pertes trop lourde. Il n’avait gardé avec lui que trois soldats.
Darth Khorog se pencha et tendis la main pour aider Asehla à sortir et à se relever. Afin d’éviter qu’elle ne tombe dans le ravin en contre bas, il la tint par la hanche.

- Faites attention, nous sommes à flanc de falaise. Il nous faut rejoindre le camp, là bas.

Il tendit son doigt griffu alien un coin un peu plus bas, caché par un bord de falaise.

- Vous allez bien ? Vous n’avez rien ?

Le Sith se retourna vers ses comparses.

- Prévenez le camp de base, nous sommes sortis. Qu’ils viennent nous récupérer !

Les hommes s’exécutèrent, utilisant leurs comlinks. Darth Khorog lui amena Asehla à l’écart, dans un endroit plus sécurisé et moins propice aux chutes mortelles. Les rochers étaient friables et quelques peu glissants ici, aussi il fallu un peu de temps pour pouvoir s’en sortir indemne. Mais au final, tout s’enchaîna sans heurt.
Darth Khorog et son petit groupe, embarquèrent pour le camp de base quand un speeder vint les récupérer. Là, dans la tente, les deux Sith firent le point. Cela leur prit un peu de temps, mais ce fut relativement rapide. Ils avaient prit des notes, et des images des fresques qu’ils avaient trouvés. Au final la chambre funéraire était vide des trésors qu’ils espéraient trouver mais les mosaïques funéraires étaient très bien conservés. Darth Khorog avait été impressionné également par la qualité de conservation des momies qui, au final, avait tentée de les tuer.

- Nous savons qu’il y en a plusieurs maintenant. Et nous connaissons certains noms. On va devoir chercher et trouver la piste des autres tombeaux, mais je doute qu’ils soient tous proches les uns des autres, ni qu’ils sont tous sur Korriban.

Le Sith se posa sur la table de travail.

- Vous êtes une bonne historienne Asehla. J’aimerais avoir l’occasion de travailler plus avant avec vous. Cette histoire est passionnante et j’ai bien envie de continuer. Le Clergé Sith n’est pas obligé d’apprendre tout ce que nous auront découvriront.

Le Haut Inquisiteur fit d’un ton plus léger.

- Et cette fois-ci, essayons de ne pas déclencher tous les pièges, n’est-ce pas ?

Le Soleil n’allait pas tarder à se coucher, aussi, ils plièrent le campement le lendemain, après avoir fait un inventaire complet de toutes les découvertes et une planification méthodique de leurs recherches à venir.
De longues et passionnantes recherches en perspectives …
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