Tchiïki Ranya
Tchiïki Ranya
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Présentation de Tchiïki Ranya [Terminée] 5rgk

     Chers administrateurs, modérateurs et membres du forum,
Bonjour à tous !

Avant de débuter la présentation du personnage que je désirerais incarner parmi vous, je tenais à déjà remercier tous ceux qui liront ce sujet et m'aideront à le faire correspondre à vos attentes. J'avoue avoir longuement essayé de parcourir le forum et ses divers sujets, toutefois je ne suis pas sûr d'avoir réussi à assez m'imprégner de toute la richesse créative que vous avez, tous ensemble, su ériger. Je vous demande donc par avance pardon si j'ai eu des espoirs trop élevés et si je manque de qualification pour vous rejoindre.

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Nom : Ranya
Prénom : Tchiïki
Âge : Cinquante-trois ans
Année de naissance : L'an 21.521
Espèce : Togruta
Côté de la Force : Neutre 
Faction : République Galactique
Rang désiré : Sénatrice de Chandrila

Caractéristiques
(un peu comme ceux d'Anha ^^)

-Présentation de Tchiïki Ranya [Terminée] Caract11

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_- Points forts et faibles -_

Sans ses défaillances, les forces d’un être ne seraient que moins impressionnantes. C’est en suivant cette logique que l’on se rend compte que Tchiïki sut faire preuve, au cours de sa vie, de beaucoup de valeur ; tout en essuyant le revers de la médaille dès lors qu’elle se retrouvait piégée par de vieux démons.
     Bien que née sur Chandrila de parents chandriléens, la politicienne n’était pourtant issue de l’espèce humaine, très largement majoritaire dans le peuplement de la planète. De cette différence, elle arriva à tirer profit ; elle se battit contre le léger et déguisé racisme auquel l’avaient confrontés ses adversaires politiques et se fia au peuple chandriléen, à sa clairvoyance.
     Son intégration au sein du milieu huppé et élitiste de la politique chandriléenne eut beau avoir été semée d’embûches, elle réussit à adopter son système de valeurs et ses habitudes. Cela témoigna de sa grande capacité d'adaptation qui passa par son érudition académique certaine par le biais du savoir livresque. Elle imita et finit par surpasser les autres femmes et hommes politiques locaux, tant son apprentissage des langages, sa compétence d’oratrice et sa rhétorique étaient rodés.

     En dépit de toute la bonté et de la bonne volonté dont Tchiïki put faire preuve, elle restait une femme qui avait l’habitude de se montrer cassante, méprisante et tranchante. Elle aimait presque, pleine d'espièglerie et de malice, déverser son encre noire, gluante et pâteuse de haine. Cela se remarquait en tout premier lieu avec ses collègues de travail et ses interlocuteurs professionnels. Malheureusement, ce mauvais penchant l’amena à être une mère distante, froide et crainte par sa fille. L’histoire ne dit, en revanche pas, si cette mauvaise relation joua en faveur de la tragique disparition de la chétive Léoncie.
     De plus, la chandriléenne développa la fierté teintée de suffisance de sa planète. Il était fameux qu’elle avait beaucoup de mal à admettre qu’elle avait tort, mais était curieusement fort appréciée par toute une frange de son électorat précisément pour cette détermination. Le pacifisme assumé de la Togruta pouvait lui aussi être obscurci par des influences clairement acariâtres. Durant l’attentat commandité par les Siths sur sa planète natale, la politicienne perdit son mari. Chacun pouvait alors légitimement considérer l’opinion que son ascension politique était calculée. Avait-elle pour dessein de réellement œuvrer pour le bien commun, ou bien de se lancer dans une croisade vengeresse ?

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_- Desciption physique -_

     D’apparence, on remarquait forcément que Tchiïki était une Togruta. Femme de grande taille, sa haute stature était encore renforcée par ses montrals ; les excroissances semblables à des cornes que les Togrutas avaient au-dessus du visage. Dans le prolongement de ces dernières, on retrouvait ses lekku ; de robustes tentacules d’un blanc écru, presque trouble, mouchetées d’un brun foncé flirtant avec le noir. Les montrals et les lekku, liés, formaient ensemble une remarquable coiffe charnue attachée à sa tête et descendant sur ses épaules, le long de son buste et dans son dos.
     Plus jeune, Tchiïki aurait incontestablement pu charmer bien des hommes, qu’ils furent de son espèce, ou non. En effet, malgré son âge avançant, on pouvait encore percevoir chez elle une grande beauté. Notre chandriléenne possédait un long et fin visage. Son derme ocre rouge à sienne brûlée unifiait un peu plus sa belle peau élastique, mais épaisse et rebondie. Comparable à l’éclat d’une étoile filante perçant l'irascible pénombre d’un ciel nocturne d’un noir de jais, ses deux yeux châtaigne étaient cependant cerclés de deux cocons d’un blanc de lait.
     Trônait au centre de son visage, son petit nez droit. De là, il couronnait de douces lèvres cotonneuses, des pommettes marquées et une irrésistible faucette entaillant son menton. Si l’on laissait courir un peu plus son regard le long du corps de Tchiïki, on découvrait une femme tonique et musclée. Ceci dit, la vieillesse s’installant en elle, comme des feuilles mortes le long des ramifications d’un arbre en automne, la Togruta commençait à sentir le joug de l'arthrose tasser son dos, malmener ses hanches et rendre ses jambes un peu plus lourdes.
     À l’instar de beaucoup de dignitaires influentes dans la Galaxie, ou de tous ceux qui furent, un jour, emportés par la fougue sapologique ; la politicienne avait cherché à cultiver un certain art de se vêtir. Ainsi, elle demeurait désormais habituée aux longues robes de bal cintrée à sa taille qu’elle couvrait systématiquement de larges et fastueuses étoffes. Enfin, dans une dernière manoeuvre autant personnelle et traditionnelle, que stylistique ; Tchiïki ne portait, autant que cela était possible, de chaussures.

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_- Personnalité -_

     Personnalité publique, cette chandriléenne répond fondamentalement à l'archétype local. Femme du monde, elle n’est pas faite pour pour une vie d’ermite solitaire évoluant en autarcie. Elle préfère inéluctablement organiser les solidarités entre ses pairs et est dotée de ce certain instinct à les influencer.
     Docile et pondérée, Tchiïki n’a guère de mal à pénétrer les cercles sociaux de toutes sortes et est habile communicante. C’est sans doutes cette relation aisée à l’autre, alliée à sa prestance immuable, qui lui a permis de se forger l'éminent parcours pour lequel elle est célèbre et reconnue.
     Bénie d’une superbe imagination, elle n’hésite jamais à s’en servir pour déjouer les obstacles qu’elle peut rencontrer. De même, son obsession pour l’hyperprécision de son savoir est plus qu’utile à une femme pour qui l’échec est une mésaventure traîtresse tant elle se sait chevronnée.
     Étant donné que Tchiïki a toujours besoin de longuement mûrir ses réflexions, il est ardu pour elle de décider dans l’urgence. Elle n’est douée pour les grandes actions que lorsqu’elles nécessitent d’être en contact avec son peuple, ce n’est pas la dame des forts agissements “coups de poing”.
     Finalement, on retiendra aussi son savoir-vivre quasi-aristocratique et sa culture du bon ton. Elle a été éduquée et instruite de manière à paraître extrêmement bien élevée et à cheval sur les principes. Fort heureusement, on lui a aussi inculqué à garder les yeux et l’esprit grands ouverts.

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_- Histoire -_


Comme tous les matins du monde, à l’orée du jour, Tchiïki sentit ce même mince rayon de soleil pâle et brillant frôler son visage. Elle retroussa son nez, avec peut-être la ferme intention qu’elle arriverait à vaincre la lumière de l’astre. Elle pivota finalement sur la gauche, au bord du grand lit qu’elle occupait désormais seule et se redressa péniblement pour atterrir en position assise. Elle frotta ses yeux pour chasser sa vision trouble et se leva, avant de prendre la direction de sa cuisine, attrapant au passage une robe de chambre en soie blanche. Alors qu’elle commençait à préparer son petit-déjeuner, elle entendit du bruit dans le couloir qui menait à la chambre de son petit-fils. En fait, le petit monstre était en train de débouler dans la pièce à vivre en courant et criant.

« Bonjour, grand-mère ! Je me suis réveillé tôt ce matin, j’trouve que j’suis particulièrement en forme ». Partagée entre une once de désespoir due à l'énergie que cette petite créature allait lui faire dépenser aujourd’hui et l'émerveillement constant qu’elle avait pour cet enfant, la vieille femme se décida à sourire largement, avant de demander à Isidore, d’une voix relativement emplie d’espoir : « Mon chéri, sais-tu quel jour nous-sommes aujourd’hui ? ». Lui, s’exclama dans un sourire qui découvrait toutes ses dents de lait : « Le jour où j’ai enfin le droit de mettre à la fois du beurre de cacahuètes et de la pâte à tartiner sur la même tartine de pain grillé ? ». La chandriléenne ne pouvait pas résister à la requête si enjouée d’un enfant de cinq ans, elle qui était devenue, pour lui, une femme aimante. « Isidore, tu vas, comme d’habitude, avoir droit à une tartine au beurre de cacahuètes et à une tartine à la pâte à tartiner ». Face au ton et à l’attitude faussement déterminés de sa grand-mère, l’enfant ne put conserver sa moue boudeuse et tous deux se mirent à rire. Tchiïki embrassa son petit-fils alors qu’elle lui apportait une tartine de pain grillé au beurre de cacahuètes avec un soupçon de pâte à tartiner et une tartine de pain grillé à la pâte à tartiner surmontée d’un tout petit peu de beurre de cacahuètes. Le jeune garçon la remercia avant de questionner, alors qu’il avait déjà croqué dans une de ces tartines et bu un peu de lait tiède : « Du coup, qu’est-ce qu’il se passe aujourd’hui ? Elle répondit paisiblement : Nous sommes le trois-cent soixante-septième jour de l’année et c’est aujourd’hui mon anniversaire. Isidore parut étonné, mais en même temps heureux, il se mit à chanter. Joyeux anniversaire, grand-mère ! Passons une bonne journée ensemble ».

L’enfant et sa grand-mère passèrent effectivement une très agréable journée ensemble. Après s’être préparés et fait beaux, ils sortirent acheter au marché local de quoi préparer un véritable repas de gala à midi. La totalité des citoyens qu’ils croisèrent ne manquèrent aucunement de s’incliner légèrement devant leur responsable politique, marquant ainsi leur respect, témoignage de sa popularité. De retour chez eux, Isidore et Tchiïki cuisinèrent ensemble un faux-filet de fecklen, accompagné d’un gratin et de haricots. Ils se régalèrent, firent une sieste sous le soleil, à demi abrités par une majestueuse herbebaume et bercés par le glas aqueux d’un ruisseau. Ils jouèrent à la balle — la grand-mère eut tout de même un peu de mal à suivre le rythme effréné de la pile électrique qui lui tenait lieu de petit-fils. Après cela, le jeune garçon se mit en tête de grimper en haut d’un des arbres de la propriété de sa grand-mère ; elle ne fut pas forcément contre, mais dut décidément se résoudre à ne pas l’imiter. Elle préféra admirer ce spectacle de vivacité et de vie lui remémorant sa lointaine jeunesse, cette époque où elle aussi grimpait aux arbres, chevauchait des ghorlas, entretenait ses amourettes.

En fin d’après-midi, le père d'Isidore, le gendre de Tchiïki, rentra de son travail. Il avait été convenu que tous trois se rendraient au restaurant pour dîner. Ils profitèrent donc d’un crémeux velouté de butternut et de patates douces relevé d’un brin de curry vert, d’un moelleux gâteau de semoule complète, orné d’une ratatouille gastronomique de légumes tous chandriléens, avant de clore cette vogue gustative par une tarte tatin servie avec une boule de glace à la vanille de Bourbon fondant sur la pièce maîtresse du dessert. Le repas était terminé, le jour commençait à décliner et les paupières de l’enfant à se fermer. Avant que le crépuscule n'envahisse tout de pénombre, notre grand-mère décida de ramener l’endormi chez elle ; tandis que son gendre buvait un premier Irish coffee, au bar du restaurant, entouré de futurs amis. Une fois rentrés, la femme politique mit son pyjama à son petit-fils et l’aida à se brosser les dents. Elle le coucha dans son lit d’enfant et s’en alla après avoir déposé sur son front un tendre baiser. Elle sortit ensuite sur la terrasse et s’assit sur une souche, allumant une cigarette qu’elle se mit à fumer. Soudain, elle aperçut de l’autre côté de la baie vitrée Isidore arriver, traînant son Ewok en peluche et se frottant les yeux. Elle se précipita vers lui, demandant ce qui n’allait pas. L'enfant ne répondit pas, préférant aller s’installer dans le hamac tendu derrière la souche d’arbre où la Togruta fumait. Il contempla les étoiles et sans la regarder déclara : « Ce matin et au restaurant, les gens se ressemblaient tous. Nous ne leur ressemblions pas. Pourquoi ? Est-ce que c’est de là que je viens, moi ? ». Il pointa du doigt la voûte céleste dont son regard ne s’était pas décroché. Face à la force de la demande du garçon, Tchiïki resta d’abord sans voix, le souffle coupé. Elle reprit finalement ses esprits avant de commencer l’autobiographie contée suivante.

     « Oui Isidore, tu as raison. Nous, les Togrutas ne sommes pas de Chandrila. Pourtant nous sommes tout autant chandriléens que les humains qui peuplent cette planète, que les pantoriens qui la peuplent, que toutes les autres créatures, espèces, êtres et peuples qui portent les intérêts de Chandrila en y vivant. S’il n’y a qu’une centaine de Togrutas sur Chandrila, c’est parce qu’ils sont arrivés ici en accompagnant mon grand-père.
     Mon grand-père, Mikty’i Ranya, se trouvait être le petit-neveu d’un ancien Souverain de Shili. Ainsi, il m’expliqua que durant toute sa jeunesse, il avait été assez seul. Il n’avait ni frères, ni soeurs. Ses cousins le fuyaient et il était jugé embarrassant par ses parents. Puisqu’il était issu de cette plus petite noblesse, il n’avait pas le prestige requis pour prétendre à une des grandes dames de la Cour. Il s’ennuyait et pour ne plus être laissé pour compte, il tenta un projet fou. Il demanda à la femme avec qui il était en couple depuis toujours, une simple roturière, de le suivre au-delà de Shili. Mikty’i, avide d'aventures et d'espaces, rassembla autour de lui un petit groupe de Togrutas prêts à explorer le monde. Il demanda au Monarque la permission de partir pour le Noyau, à bord d’un unique vaisseau royal. Celui-ci, n’ayant que peu faire de mon grand-père, accéda à sa requête. La troupe, pleine d’entrain, embarqua donc et prit la direction de Coruscant. Il s’avère que pendant le trajet, un des pilotes fit une erreur et que le vaisseau dut se poser d’urgence ici, sur Chandrila. Bien qu’ils aient échoué sur cette planète presque par hasard, le groupe en fut totalement épris. Ils allèrent formuler la demande au gouvernement en place de rester et en obtinrent la possibilité, tant Chandrila se voulait être un havre de paix et une terre d'accueil paisible pour tous.
     Puisque sur Shili, ils vivaient dans des communautés tribales très soudées, nos ancêtres répétèrent un schéma identique ici. Cela coïncida d’ailleurs parfaitement avec le mode de vie des chandriléens qui privilégiaient la vie en plus petits groupes qu’ailleurs dans la Galaxie, ils restaient ainsi proches de la nature. Même si certains ne parlaient que le togru, leur langue natale, ils apprirent vite à parler couramment le basic. C’était dans cet environnement bilingue et en réalité pas si biculturel que je naquis, cinquante-trois années en arrière depuis aujourd’hui. J’eus une enfance très heureuse au sein de notre village. Je le voyais grandir et s’organiser de plus en plus. J’étais formidablement choyée et entourée par mes parents. Papa était pécheur, il voguait sur la calme mer d'Argent. Maman, elle, était botaniste amateure. Elle prenait particulièrement soin de ses parterres de fleurs de sachi et de leurs ruches, de son jardin et de ses points d’eau. J’ai appris beaucoup de choses avec eux, certains savoirs élémentaires comme le calcul, l’écriture, ou la lecture.
     Dès que j'atteignis l’âge de dix-sept ans, j’entrepris seule un long voyage pour Hanna. À cette époque, je n’avais pas la moindre idée de ce à quoi ressemblait la ville où tu vis aujourd’hui et je voulais faire des études supérieures. Je choisis pour monture un de nos meilleurs ghorlas et nous partîmes. Je fus encore un peu plus subjuguée par la bucolique beauté de ce monde qui m’entourait. Je me souviens tout particulièrement de ma rencontre avec des oiseaux bula. Je longeais le littoral et fus captivée par leur bec en forme d'étoile et leur façon plutôt particulière de sautiller sur les plages de sable et de galets. Une fois arrivée à Hanna donc, je m’inscrivis en Licence de Bio-ethno-anthropologie galactiques, un cursus alliant sciences du vivant et sciences humaines.
     Ces études furent réellement passionnantes et ce nouveau monde si cosmopolitique qui s’ouvrait à moi également. Je sentais la légère réticence de certains à mon égard, mais j’allais de l’avant. Désireuse de faire de solides rencontres, je m'impliquai dans la vie associative étudiante. J’avais eu beau commencer avec ma petite association d’atelier-débat sur la mixité culturelle et l’échange, je ne m’arrêtai pas là. De membre du Bureau des Étudiants, j’en devins Présidente. J’organisais mes premières manifestations publiques et m'épanouissais personnellement. Ce ne fut qu’à la toute fin de mes études, alors que je décrochais le grade de Docteure, que je revis tout notre village et que je repartis avec eux. Pendant un an, je restai parmi eux. Je retombai follement amoureuse de ton grand-père, mon amour de jeunesse et nous nous mariâmes. En parallèle, je continuais mes travaux et préparais une seconde thèse : une thèse d’habilitation à diriger des recherches.
     Grâce au soutien de mon mari, ma thèse et moi furent reçues. Pendant trois ans, nous vécûmes à Hanna. Je travaillais comme enseignante-chercheuse à l’université et lui comme garde-chasse à la Réserve des Jeux Sauvages d’Hanna. Nous eûmes une fille, ta maman, Léoncie ; j’ai donc arrêté ma carrière universitaire et nous sommes rentrés l’élever au village, parmi les nôtres. Quand elle eut commencé à aller à l’école, je me consacrai à la vie politique de notre village et fus choisie pour en être la nouvelle mairesse.
     J’étais épanouie ! Je sillonnais chaque matin notre beau hameau pour arriver jusqu’à la mairie. Normalement, cela aurait dû me prendre cinq minutes, dix peut-être si j’avais eu à glisser tel un Hutt ! Sauf que je tenais absolument à conserver la confiance et l’écoute que j’avais commencé à tisser avec mes administrés pendant ma campagne électorale, donc je discutais avec eux, écoutais leurs futiles et insipides tracas. Je me souviens tout particulièrement de madame Kriskr, elle était au moins centenaire ! Elle ne sortait de chez elle que pour aller au marché, le mercredi matin et portait toujours une robe trop longue pour elle. C’est pourquoi elle avait forcément besoin de quelqu’un pour vérifier qu’elle ne marchait pas sur un pli de tissu, elle se serait drôlement esquinter le col du fémur sinon !
     Un an après mon élection, mon mandat arrivait déjà à son terme. Désireuse de continuer ce que j’avais commencé à entreprendre, je me remontai les manches et repartis en campagne. Ce que je préférais par-dessus tout, c’était le porte-à-porte ! C’était le moyen d’obtenir l’exact reflet de la situation de notre communauté et les moments idéaux pour élaborer un projet municipal participatif. Ce fut par exemple dans ces moments-là que nous décidâmes de rénover l’école communale pour accueillir encore plus décemment les jeunes Togrutas. En effet, chez nous, les couples avaient pour habitude de faire beaucoup plus d’enfants qu’ailleurs sur Chandrila ; ce qui expliquait pourquoi notre croissance démographique était si importante. Nous évoquâmes également le pavement de nouveaux chemins et de routes allant jusqu’à d’autres hameaux, humains.
     Face à la réussite que j’avais insufflée en deux années à notre commune, nous nous fîmes de plus connaître par notre voisinage. Nous, Togrutas, n’étions ainsi plus les “exilés” que les dirigeants d’Hanna avaient gracieusement accueilli, puis laissé pour compte. Nous tissâmes des partenariats avec les villages humains alentours : la coopération et la solidarité entre nos deux espèces étaient nées. Ensemble, nous réalisâmes la réhabilitation de nos berges sur la mer d'Argent. Les bras et les esprits humains et Togrutas travaillant ensemble : voilà une belle leçon de vivre-ensemble. Maintenant que nous étions sortis de l’ombre, je pensais qu’il était temps pour moi de passer la main. Un humain, ou un autre Togruta, allait à merveille administrer cette ville naissante pendant que je devenais la nouvelle figure politique du canton.
     Soudain, je me rendis compte de la dure réalité de la politique. Tout n’y était pas idyllique et je fus éliminée dès le premier tour des élections cantonales. Je compris que quelque chose me manquait : des contacts, de vrais alliés au poids considérable. Je rencontrai plusieurs exploitants agricoles, arboriculteurs, éleveurs et pêcheurs pour comprendre les problèmes auxquels ils étaient confrontés au quotidien. Tous me répondirent que la si bonne insertion de Chandrila dans l'économie galactique se faisait au détriment de leurs rémunérations et de leur bien-être personnel. En effet, pour que nos denrées soient achetées en plus grande quantité par les systèmes du Noyau, les firmes d'import-export et les grossistes alimentaires faisaient très régulièrement pression sur notre Gouvernement pour obtenir des tarifs toujours plus préférentiels. Je me rendis compte que cela se faisait donc au détriment de la qualité de nos si beaux produits et pensais que si nous débloquions les fonds nécessaires à la production d’une meilleure marchandise, alliée à une confection moins onéreuse, nous parviendrions à satisfaire toutes les parties.
     Ce pari pesa, puisque je sortis victorieuse de la bataille politique suivante pour le poste de représentante du canton. Je me demandais à ce moment-là si le fait que les chandriléens votent tous les ans (à part pour leur dirigeant) allait être une chance pour moi, visiblement oui. Je me rendis compte que même si l’Assemblée des Cantons de notre province siégeait à l’occasion de nombreuses séances, peu de représentants s'investissaient et étaient assidus. Toutefois, accompagnée des rares élus qui ne préféraient pas dépenser leur enveloppe parlementaire “en représentation”, je pus créer mon premier mouvement politique : le Parti agrarien.
     Le Parti agrarien avait une ambition que nous qualifions de "centrale", c’est-à-dire que nous avions la volonté de ne nous aligner ni sur le modèle de la gauche sociale-démocrate et communiste, ni sur celui de la droite libérale et conservatrice. Il s’agissait, pour nous, de défendre les intérêts et les valeurs des agriculteurs en essayant de trouver une troisième voie, une alternative au capitalisme libéral et au socialisme. En termes de revendications, le Parti agrarien affirmait la primauté des intérêts matériels en agissant socio-économiquement, tout en pensant également et de plus en plus aux intérêts idéels. Ces revendications ont précisément pour objet : le prix des produits agricoles, le développement d’une agriculture raisonnée et de la permaculture, ou encore la décence des conditions de vie du bétail et des exploitants. Il s’attache à la défense du monde rural et de la nature. Ses membres promeuvent les intérêts économiques et sociaux des agriculteurs, ainsi que l'intérêt environnemental des terres. Tout cela fait du Parti agrarien un parti d'avenir et un parti durable.
     Je pris la décision de développer le Parti agrarien dans d’autres provinces en nous trouvant de nouveaux alliés, plutôt que de directement me précipiter pour devenir moi-même représentante de ma province. J’appréciais grandement voir le projet du Parti agrarien séduire des militants et des élus de milieux différents et commençais à penser que je pourrai réellement changer les choses. Pour autant, il y avait un revers à ce médaille qui commençait tout juste à briller. Léoncie avait atteint l’âge de raison et changeait tellement. Elle allait commencer à devenir une grande fille et sa propre mère n’était même pas là pour observer ce spectacle de vie. Cela doit expliquer pourquoi je fais tant attention à toi, Isidore. Même quand j’avais de longs moments d’intimité à la maison, je les passais à entretenir ma passion pour ton grand-père. Je n’étais que la marâtre qui demandait à une pauvre enfant désireuse de libertés de ranger sa chambre, de ne pas manger trop de sucreries, de se brosser les dents et de démêler ses cheveux avant d’aller se coucher. Avec le recul, je me disais l’autre jour que c’était là mon plus grand échec… 
     Finalement, comblée par la politique, je continuai mon ascension en briguant la représentation de ma province auprès de la région. Je compris que cela représentait un changement d’échelle et que je devrais passer au stade supérieur si je voulais être un jour la politicienne la plus lumineuse et remarquée de tout Chandrila. Face aux autres représentants de provinces, je sus que j’allais avoir à manier une nouvelle arme : l’argent. C’en était fini de mes relations de proximité avec les cultivateurs et les populations, il allait falloir ruser et je n’étais pas très bonne à cela. Pour devenir de plus en plus puissante, je misais sur les très nombreux lobbys qui pullulaient sur Chandrila. Terre de politiciens à l’envergure galactique, Chandrila était l’endroit parfois pour que les compagnies de l’industrie et de la finance envoient leurs petits soldats au chéquier fourni.
     Après avoir étudié avec minutie ma province et sa région, j'aperçus qu’il y avait de plus en plus de villes sur la carte. Tout en continuant à parler à la base qui nourrissait notre planète et la Galaxie, je devais commencer à me tourner vers les problématiques de la ville. Le confort et le bonheur de la vie sur Chandrila, voilà ce qui enchantait les citadins chandriléens. Pour les conserver, je me devais de les protéger des projets d’urbanisation sauvage, venus tout droit de Coruscant, qui passait parfois entre les mailles du filet gouvernemental et troublait sa vigilance.
     La première bonne rencontre que je fis pour alimenter mon besoin de financement fut avec une commerciale tout droit venu de Raltiir avec une idée jugé folle sur sa planète natale : le financement participation de l'économie verte. En échange d’un soutien au développement des politiques industrielles vertes dans ma province, elle accepta de financer des campagnes de publicité qui rajeunirent et boostèrent l’image du Parti agrarien, formation politique dans laquelle elle croyait. Grâce à elle, les électeurs de la province reconduisirent mon mandat.
     J’en profitai donc pour m’imprégner de plus en plus de la culture chandriléenne, comme j’avais commencé à le faire durant mes études. C’était très intéressant de voir la différence de traitement à mon égard, je n’étais plus une jeune sortie de nul part désormais, mais plutôt une politicienne de seconde zone aspirant à s’élever. Au moins, je découvris, stupéfaite, comment pouvoir se répandre le venin craché par les autres responsables politiques. Il se caractérisait par le racisme. Un racisme nouveau et étonnant qui se mit à sortir dès que je voulus me présenter pour représenter ma région au Sénat de Chandrila. L’argument utiliser pour ternir ma réputation n’avait beau pas être excellent, il suffit à convaincre les votants les plus obnubilés par le culte des politiciennes et politiciens depuis longtemps implantés, responsable de l’establishment. Ils prétendaient en se fiant à d’anciennes rumeurs que les Togrutas étaient capables d'injecter un poison mortel à quiconque qu’ils auraient choisi pour être leur victime. Évidemment, cela incitait à la méfiance. Des études xéno-biologiques ayant déjà été menées montraient que ces rumeurs étaient totalement dénuées de sens. Ainsi, je n’étais pas pas plus capable d'empoisonner quelqu'un qu'un Humain ou un Twi'lek. Je déplore la crédulité et le manque d’information de ceux qui ternissent encore ma réputation, ma loyauté et mon pacifisme à l’aide de ces rumeurs.
     Face au martèlement de ces arguments racistes et également sans doutes à cause de mon manque de préparation, j’échouai au scrutin. Je décidai de ne pas me présenter aux élections sénatoriales de l’année suivante pour parfaire mon engagement et mon programme, tout en me recentrant sur le redéploiement du Parti agrarien. Ce fut un choix tout à fait judicieux, je me souviens d’un jour où j’avais convié une flopée d’investisseurs dans cette villa dans les environs d’Hanna. Les rayons d’un soleil estival réchauffaient ma peau, pendant que nous discutions et prenions le thé au milieu d’amandiers en fleurs. Conquis, tous ces portefeuilles signèrent de généreux dons à mon fond de campagne.
     Le jour des attentats sur Chandrila, ton grand-père m’avait amenée à un sommet de lobbyistes galactiques. Dès que je l’eus quitté des yeux, on entendit le souffle des bombes et les perçants bruits de blasters. Cette journée fut la plus meurtrière que nous ayons jamais connu, mais la mort qui me pesait le plus était celle de l’homme que j’avais aimé toute ma vie… Nous avons tous compris que les Sith avaient orchestrés les assauts, aussi bien ici qu’ailleurs. Je savais déjà que depuis l’attaque du Temple d’Ondéron, quelque chose se tramait et que la perte de foi de la République en les Jedi était une tragédie. On entendait déjà raconter que le Sénat pensait à les mettre sous tutelle. Je pensais être si dévastée par les pertes humaines que nous avions subi que j’allais craquer. Il a été un véritable supplice de trouver la force de reprendre le jeu politique.
     Après avoir échoué deux fois à entrer au Sénat chandriléen, je tenta tout de même ma chance une nouvelle fois. Sans le soutien de feu mon mari, l’homme qui était toujours resté derrière moi, je me sentais étonnement comme motivée par une énergie nouvelle qui avait réveillé une rage de vaincre en moi. Je balaya enfin les préjugés racistes à mon égard et me battis bec et ongle, lors d’explosifs débats retransmis sur la canal local de l’HoloNet.
     En ayant peu à peu monter les échelons institutionnels chandriléens, j’avais réussis à me constituer le réseau que je souhaitais. Je me fis donc élire au Sénat de Chandrila. J’y défendis des plans de soutien et d’aide aux victimes des attentats, la transformation de la Réserve des Jeux Sauvages en une réelle réserve naturelle faite pour un peu plus protéger le trésor qu’est notre faune terrestre et lutta pour la diminution préventive des quotas de pêche, notamment pour aider au développement de la faune marine : des aileronskors aux coquilles de perle en passant par les marmales et les pattes d'étoile. Visiblement, ce programme séduisit beaucoup et pendant que j’étais en passe de me faire élire au plus haut poste de l’État ; toute la Galaxie surveillait de près les agissements des Chanceliers Suprêmes, qu’ils soient Jedi ou non. Les Jedi eurent beau être réhabilités, les tergiversations entre l’Empire et la République n’aidaient pas les tentatives de paix et inquiétaient de plus en plus... même jusque dans les mondes du Noyau.
     Deux années au Sénat passèrent et je me sentis prête à aller encore plus loin. Notre dirigeant actuel venait d'annoncer qu’il était souffrant et qu’il terminait son dernier mandat. Cette annonce raisonna comme un coup de tonnerre dans le Sénat planétaire, tous les groupes parlementaires étaient divisés et aucune majorité suffisante ne se dégageait pour que son chef de file ambitionne prendre la relève. Il fallut avoir de l’audace, certainement un peu  de folie, mais entraînant la Parti agrarien avec moi, j’étais convaincue que notre heure avait sonné et que nous ne pouvions nous permettre de rater cette fenêtre de tir. De mairesse indépendante de ma petite localité, je débutais la course pour la direction des affaires publiques et du gouvernement. Je fis primer, toute ma campagne durant, ma communion avec le peuple chandriléen, le dépassement de nos différences et scandai les messages d’espoir. Sillonnant plus que jamais Chandrila, je me devais de rester proche et de renouer avec ceux que j’avais pu oublier. Ce fut bon de jongler entre les réunions stratégiques de financement et les prenantes visites d’installations agricoles.
     Une fois élue dirigeante de Chandrila, je mis en place ces promesses de campagne. Sans trop de tractations politiques et d'opposition, des plans pour du matériel agricole de pointe et des installations de dernière génération furent mis en place. Nous rattrapâmes grâce à eux l’avance que d’autres planètes agricoles, comme Alderaan, avait prit sur nous. Pour certifier le résultat de ce nouveau cru d’excellence de nos articles, des délégations chandriléennes parvinrent à négocier des accords pour des appellations d’origine protégé et contrôlé. Enfin, le programme “une hutte à Chandrila” fut un franc succès. Le tourisme à Chandrila bondit, tant la nature luxuriante devenait un paysage en voie d’extinction dans le Noyau. La carte postale chandriléenne attirait tout particulièrement les très riches et puissants : célébrités, artistes de renom, Sénateurs, haut-fonctionnaires républicains, décideurs.
     Je tentai parallèlement d’établir des liens avec notre Sénateur Galactique, Dior Brahir. Son manque de compétence m'effara, il était un pur produit des bulles de savons. Il parlait sans connaître et comprendre le fond des choses. Alors que l’Empire s’étend même sur la République, de nouvelles négociations voient le jour, sans que personne n’ait réellement d’espoirs pour elles. L’année suivante, c’est même la République qui attaque l’Empire. La seule lueur qui vint éclairer cette année ténébreuse ne put être que ta naissance. Je respirais enfin et découvrais les joies d’être grand-mère. Ce bonheur et ce répit furent malheureusement de très courte durée, puisque presque simultanément la République entra en guerre et ta mère s'éteignit. Je réalisai à ce moment-là quelle insensible mère j’avais été. J’étais profondément contrite et je réfléchis à abandonner mon poste.
     À quoi bon vouloir continuer à essayer de servir le plus de monde possible, à leur donner affection et attention quand on n’a été que tyran pour sa fille ? Quand on n’a jamais su lui donner ne serait-ce qu’une perle d’amour. Le souvenir le plus marquant de cette mère tranchante que j’ai été devait être celui du jour où j’ai remporté les élections pour devenir dirigeante. Léoncie avait alors quinze ans. Ce n’est pas parce qu’elle ne voyait pas beaucoup sa mère que l’adolescente ne l’avait pas prise comme son modèle, elle disait à tout le monde au village que ma force de caractère et ma détermination l'inspiraient ; j’avais prouvé, selon elle, qu’être issu à la fois du deuxième sexe et d’une minorité devait plus être un tremplin vers la réussite, vers le fait de se démarquer, qu’un rempart à la poursuite de ses rêves. Léoncie avait décidé de prendre seule la route, pour me retrouver au siège de ma campagne et me faire la surprise de me féliciter. Cette attention paraissait bonne, mais ne l’avait pas été pour moi. J’avais été mortifiée par l’inquiétude en apprenant qu’elle était sortie sans autorisation, ni escorte. J’étais entrée dans une colère noire, ce jour-là.
     Comprenant que les chandriléens et même que la République avaient et allaient avoir besoin de moi, je fis passer mon devoir avant mes sentiments personnels. Je préparais de mon côté des plans pour éviter à la République d’imploser et essayais, lorsque c’était possible, de rassurer et mettre à l’abri mon peuple. Alors que je multipliais les rencontres avec les dirigeants d’autres mondes et les sénateurs, nous nous félicitions enfin au moment où les souffrances de la Galaxie furent abrégées par l’ordonnance par le Sénat d’un cessez-le-feu. Pleine de stupeur, je m'aperçus néanmoins du crasseux parjure du sénateur Brahir : il avait voté contre le cessez-le-feu. C’en était trop, le Sénat chandriléen ordonna sa destitution ; elle fut confirmée par un vote citoyen.
     Des appels des quatre coins de Chandrila résonnèrent pour que je devienne leur nouvelle Sénatrice au Sénat Galactique. Je vivais cela comme une consécration, mais je me demandais si j’allais bel et bien être à la hauteur et si j’allais finalement stopper mon ascension à ce stade diplomatique. J’aurai ce pouvoir. À tous prix, il faudra empêcher la République, ou l’Empire, de disparaître dans un désastreux et horrible bain de sang digne de celui qui solda la Grande Guerre de l'Hyperespace ».

Tchiïki se leva et alla chercher une couverture pour Isidore qu’elle croyait endormi. Ceci dit, encore réveillé, il se dit : « Au final, est-ce que grand-mère a encore toute sa tête ? Est-ce que ces grands, ces politiciens, ces Jedis, ces Siths ont encore toute leur tête, ou courent-ils de leur plein gré vers leur propre perte ? ».

-~*~-

Je suis parvenu jusqu'à vous en faisant de simples recherches sur le Web. J'avais depuis longtemps envie de reprendre le RolePlay sur une structure différente de celles que j'avais déjà pu fréquenter (forums et serveurs Minecraft autour du monde d'Harry Potter, Pixelmon, Altis Life/Arma 3 & CO). Ayant été conquis par l'excitation due à la sortie du neuvième volet de la saga, j'ai pensé à l'univers de Star Wars que j'affectionne depuis l'enfance.

-~*~-

Dans l'attente d'une réponse de votre part, je vous prie d'agréer, Chers administrateurs, modérateurs et membres du forum, l'expression de mes respectueuses salutations.

Doudoux ⚝


Post-scriptum : Au cas où, je suis un garçon — voilà pourquoi j'accorde mes adjectifs et mes participes au masculin. Cela étant, je comprends parfaitement que pour des raisons pratiques, vous puissiez m'appeler Tchiïki et considérer que je suis une femme. Cela ne me dérange aucunement.

-~*~-

Bonus
Une timeline retraçant les points importants de la vie de Tchiïki
(inspirée par celle d'Alysanne, que je remercie)



Présentation de Tchiïki Ranya [Terminée] 1582577424-untitled-project-2
Luke Kayan
Luke Kayan
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Bonsoir et bienvenue ! study

Pour commencer, désolée du retard, nous avons tous un IRL chargée ces temps-ci :/

j'ai vraiment beaucoup aimé ta fiche ! Tu as une plume superbe et la manière d'amener Tchiiki à raconter son histoire est vraiment originale sans parler du bel effort d'intégration du bakcground du forum !

Par contre, il faudrait revoir les caractéristiques car on ne peut pas commencer avec "6" dans une compétence dès le début, de même en mettant 1 en force tu suggères que ton personnage a à peine la possibilité de soulever son propre poids (j'exagère à peine ^^").

Ensuite, dans l'histoire, je trouve le début très sympa, on se met dans l'ambiance de cette belle journée d'anniversaire mais elle est presque plus développée que l'ascension de Tchiiki. Par exemple, elle passe très vite de déléguée à mairesse à chef d'état... On n'a pas de détail, ni ce fameux racisme sur lequel elle jour (à peine survolé en fait dans la bio, ça ne ressort presque pas.). Enfin il y a trop peu d'échecs, elle entreprend quelque chose ? Hop, réussie. Déléguée, mairesse du village, première tentative en tant que Sénatrice, poste obtenu. Il faudrait beaucoup plus qu'une phrase et un projet à peine développé pour qu'une population élise le membe d'une communauté minoritaire en tant que représentante de leur Planète, du coup j'aimerais des détails qui expliquent ses difficultés de parcours !

Voilà, bon courage dans l'édition de ta fiche !
Merci et bon courage :)
Tchiïki Ranya
Tchiïki Ranya
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Bonsoir Luke, merci infiniment !

Je comprends parfaitement que vous ayez des priorités personnelles. Pendant que j'attendais le traitement de ma présentation, j'ai pu profiter d'une semaine pour découvrir plusieurs membres de la communauté et j'en suis très content :)

Ces compliments me vont droit au cœur, il faut croire que le temps que j'ai pu passer ailleurs à potasser mes RPs a payé ! Je suis heureux d'avoir atteint vos attentes de ce côté-là.

D'accord, il n'y pas de soucis. J'avoue n'avoir pas vraiment compris comment utiliser et repartir mes caractéristiques et ai cru que j'avais obligatoirement à arriver au total de 28. Je m'empresserai de mieux répartir cela ^^

Maintenant que je me retrouve dans le fait accompli, je reconnais cette critique. Trépignant d'impatience, j'ai voulu aller trop vite et ai oublié d'intégrer l'essentiel des notes que j'avais sur mon personnage (je me sens franchement bête -_-).
J'étofferai l'ascension de Tchiïki et les fois où elle a trébuché ; sans oublier de développer le racisme auquel elle a été confronté. Je crois que le projet et le parcours de la femme qui a séduit le chandriléennes et les chandriléens seront prêt mercredi, en fin d'après-midi !

Merci encore, j'espère à très vite ⚝
Luke Kayan
Luke Kayan
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Bonsoir Tchiiki,

il faut bien répartir les 28 points mais du coup, le faire un peu différemment. Tu peux par exemple transférer les deux compétences où tu as 6 dans la Force pour avoir un trois ou augmenter la dextérité (ce ne sont vraiment que des exemples !)

Si tu as une autre question, n'hésite pas ! Bon jeu ! :)
Luke Kayan
Luke Kayan
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Bonsoir Tchiïki, j'ai bien reçu ton mp (après on préfère que vous postiez directement sur vos fiches mais ce n'est pas grave hein ^^) pour moi c'est bon !

Bravo pour ce bel effort, te voilà validée ! study

Je te souhaite donc la bienvenue officielle sur le forum!

Tu peux rédiger l'évolution de ton personnage >> ICI<< ainsi que ses chroniques >> ICI<< si tu le souhaites.

N'hésite pas demander des rp >>ICI<<

Si tu vas être absente(e), signale-le >>ICI<<

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