Accueil
FAQ
Rechercher
S'enregistrer
Membres
Groupes
ConnexionInvité
# Li Mei, Le poids d'un sabre (terminé) - Mar 14 Jan 2020 - 19:35
 | Nom : Li. Prénom : Mei. Âge : 25 ans. Année de naissance : 21.549 Sexe : Féminin. Race : Humaine. Planète d’Origine : Taanab. Côté de la Force : Lumineux. Rang désiré : Soldat. Caractéristiques : Force : 3 Dextérité : 4 Agilité : 5 Constitution : 3 Intelligence : 3 Sagesse : 2 Charisme : 3 |
Armement:
Mei possède une vibro-lame courte, cadeau de son père pour ses dix-huit ans. Elle y tient comme à la prunelle de ses yeux, sa lame symbolise la bénédiction que son père lui donna afin d'accomplir ses rêves. Longtemps opposé à ce que sa fille unique ne devienne soldat, le vieil homme changea finalement d'avis, lui offrant une lame forgée par les meilleurs artisans de la planète. Simple lame courte à première vue, un ingénieux système permet à Mei de séparer sa lame en deux, lui permettant de déchaîner une pluie de coups sur son adversaire. Mei maîtrise cette lame avec assurance, dans ces deux configurations. Elle la garde toujours sur elle, y compris lorsqu'elle rejoignit la Garde Royale, qu'elle conserve aux côtés de son épée réglementaire.
Cette dernière, le travail d'une année d'un maître artisan, est un privilège immense, accordé à ceux qui rejoignent la Garde. Chaque garde en possède une, un cadeau du roi lui-même, qu'il conservera à la fin de son service, apportant honneur et prestige sur sa famille. Finement ouvragée, gravée du sceau royal, à la poignée recouverte de soie et incrustée d'or, c'est l'incarnation du savoir-faire des maîtres artisans Taanabiens. Li Mei possède également un blaster réglementaire de la Garde qu'elle n'aime toutefois pas utiliser, mais qui s'avère mortel en toute circonstance.
Pouvoirs :
Ambidextrie (rang 2)
Physique:
Li Mei est une belle jeune femme mi-vingtaine. Elle possède un visage juvénile, trait très apprécié des hommes Taanabiens envers leurs épouses qui, bien souvent, ont la moitié de l'âge du mari. Le teint pâle, elle affiche un fin sourire aux sensuelles lèvres rosées dont elle a hérité de sa mère. Ses yeux, d'un noir profond, fixent ses interlocuteurs d'un regard franc et doux. Ses cheveux noir de jais sont fins comme de la soie, la plupart du temps noué en une haute queue de cheval avec un ruban de soie.
Sa silhouette n'est pas en reste. Finement musclée, aux douces formes féminines, pas trop marquées. La jeune femme ne mesure toutefois qu'un mètre soixante-deux pour cinquante-quatre kilogrammes. Elle semble donc frêle et fragile.
Li Mei est des plus douces, son pas est gracieux et svelte, sa voix aux éclats de cristal, parfaite pour la poésie mais bien incapable de lui faire gagner le respect de ses pairs. Elle a essayé une fois de prendre un ton autoritaire, les Gardes en riraient encore aujourd'hui s’ils étaient toujours en vie.
Mei possède diverses tenues qu'elle porte en fonction de ses obligations ou envie.
La plupart du temps elle porte l'armure de Garde royale, une armure finement ouvragée, faites sur mesure pour chacun des hommes composant cette dernière. Arborant dorure et son appartenance à la cour du Dragon Céleste, un tel objet n'a pas de prix.
Lorsque les gardes ne sont pas en service, ils portent un ample manteau rouge en soie, par-dessus une chemise de soie blanche, la tenue étant complétée par un pantalon, lui aussi de soie blanche. La facture de ces vêtements est grande, digne du statut de son porteur.
Psychologie:
Avant l'assassinat du roi Taejo, Li Mei était une jeune femme acharnée de travail. Fonceuse, travailleuse bornée, autant de qualités qui l'aidèrent à atteindre son rêve: rejoindre la Garde Royale Taanabienne. Avec tout ce que cela apportait d'honneur à son nom, sa famille et son clan. Toutefois, cohabitant avec son côté fonceur et bagarreur, Mei était une jeune fille assez réservée. Douce et timide, elle avait également reçu l'éducation que toute jeune femme de famille noble se devait d'avoir, aussi pouvait-elle paraître aussi frêle et vulnérable qu'un roseau dans sa robe que féroce et impitoyable dans son armure. Versée dans l'art du combat comme dans celui de la littérature et de la poésie. Mei aimait à la fois sa vie au palais, les privilèges dûs à son rang, ainsi que ses moments sur le domaine familial, loin de la grande ville, savourant l'air frais sur sa peau, les promenades à travers bois et champs, se réjouissant du chant des oiseaux et du mugissement du vent dans les arbres.
Malheureusement, depuis la mort du Roi, Li Mei a changé du tout au tout. Elle souffre de la culpabilité du survivant, tous ses camarades, y compris son commandant sont morts dans l'attaque du palais par le Grand Conseiller. Le Roi également. Elle a failli à son devoir, apportant la honte sur son nom, et donc sur son clan. Elle n'a jamais osé aviser ces derniers qu'elle était toujours en vie. Préférant que ces derniers croient qu’elle était morte, dans les honneurs d'un combat. Elle sait le Prince Héritier en vie, Prince qu'elle n'a pas non plus su protéger. Agissant de son mieux en sa mémoire, elle espère qu'un jour, ce dernier retourne sur Taanab et reprenne le pouvoir. Ce jour-là, elle lui offrirait sa vie afin d'éponger sa dette et et laver la honte qui pèse sur son clan. En attendant, elle aide comme elle peut la petite résistance qui se forme sur Taanab à l'encontre du Grand Conseiller, dissimulant son nom et son visage.
Points forts :
Li Mei possède une volonté d'acier, depuis qu'elle est enfant, elle a toujours voulut rentrer dans l'armée Taanabienne. Ce qui est des plus étrange pour une jeune femme. Une jeune femme de sa condition, issue d'un milieu de petite noblesse et d'une beauté semblable aurait eu toutes ses chances comme courtisane ou dame de la cour. Ce qui est un honneur des plus grand que l'on puisse accorder à une famille telle que la sienne. Non, Mei voulait suivre la voie de son père et de son grand-père avant lui. Devenir soldat puis capitaine. Ramenant à sa famille les honneurs qu'elle avait fait perdre de par sa naissance diraient les mauvaises langues. Tous étaient contre elle. Ses parents, l'opinion, le système. Petit à petit, sans fléchir, elle gravit un à un les obstacles.
Li Mei possède la condition physique que tout Garde Royal se doit de posséder. Agile, vive, maîtres en arts martiaux, en escrime. Toutefois, étant une femme sa force et son endurance n'égalent pas ceux de ses pairs masculins. Loin de la jeune fleur fragile et vulnérable qu'elle pourrait laisser paraître de par son gabarit, Mei aurait toutefois bien du mal à vaincre certains des colosses de la Garde dans une épreuve de force.
Mei est une jeune femme des plus charmantes. Un visage juvénile, de long et fins cheveux noir de jais et des yeux eux aussi noir, doux et profonds. Sa silhouette n'est pas en reste. Elle aurait assurément eu beaucoup de succès à la cour, toutefois, nombre de prétendant, parfois même de clans bien plus important ou riche que le sien, avaient demandé sa main, main qui fût inlassablement refusée par son père, décidé à aider sa famille au mieux qu'il le pouvait dans la voie qu'elle avait choisi.
Points faibles :
Li Mei a déshonoré son Clan, sa famille, son père, sa mère, la Garde Royale, l'armée et Taanab toute entière. Du moins c'est ainsi qu'elle voit la chose. Seule survivante de la Garde Royale du roi Taejo, elle ne fût en mesure de protéger son roi, ni son prince. Elle ne pût même protéger son commandant, Kim Joon. D'aucun diront que c'est par instinct de survie ou pour continuer le combat. Pour Mei c'est la peur qui l'a poussée à agir de la sorte alors que la majorité de ses camarades gisaient déjà mort autour d'elle. Elle s'empara de l'épée du commandant, afin qu'elle ne tombe pas entre de mauvaises mains et disparut dans la nuit. Elle en garde de profonds remords, s'estimant indigne de porter les armes qu'elle porte. Si un jour elle est amenée à croiser le Prince héritier, Mei lui offrira sa vie.
Li Mei est une femme. Ce n'est pas un défaut en soi. Mais dans une société patriarcale comme celle de Taanab, si. Voulant prendre les armes et joindre la Garde Royale, Mei dû toujours travailler deux fois plus que ses pairs afin de prouver sa valeur. Et même là, les promotions étaient rares. Sergent quand la majorité de ses camarades masculins qui avaient joint l'armée en même temps qu'elle, étaient déjà officier. Et ce fût pire lorsqu'elle joignit la Garde. Ce n'est que grâce à l'intervention du Conseiller de Droite Han Jeon-su, qui avait contracté une dette envers le père de la jeune femme que cette dernière eu la chance de passer la sélection. Heureusement, son travail acharné et la droiture du Commandant de la Garde qui privilégiant les compétences et le dévouement plutôt que l'apparence, lui permirent de la rejoindre. Elle resta au bas de l'échelle et subit moqueries, quolibets et intimidation de la part de ses pairs, mais jamais ne flancha. En tant que femme, elle doit rester à sa place, à savoir en dessous d'un homme.
Suite à la bataille du Palais Royal, à la quelle Mei parvint à réchapper, elle traîne une blessure à l'abdomen qu'elle n'a pas eu le temps de traiter correctement. La plaie lui cause encore occasionnellement douleurs et saignements.
Les rares survivants de la Garde, s'il en est, sont activement recherchés par le nouveau pouvoir en place, le Grand Conseiller tâchant de réduire au silence tout ceux et celles qui ont été témoins de quelque chose cette nuit là. De même que ses principaux opposants qui ne bénéficient maintenant plus de la protection du Roi ou du Prince Héritier.
Histoire:
Taanab, planète agricole, en proie à l'avidité d'un homme, le Grand Conseiller
Li Mei est la fille unique de Li Wong, chef de la famille Li, vassal du Clan Han qui dirige la province Ouest. Sa naissance fût des plus tumultueuses. Née au beau milieu d'une nuit orageuse, alors que les éclairs zébraient le ciel. Sa mère, Hui mit plusieurs semaines à se remettre de la naissance de sa fille qui s'était compliquée lors de l'accouchement. Heureusement, un médecin du Clan Han était présent sur les lieux et pu sauver à la fois la mère et l'enfant. Toutefois, pour son malheur, Hui ne pourrait plus jamais avoir d'enfant. Bien qu’attristé de cette nouvelle, Li Wong resta fort aux côtés de sa femme et de sa fille. Ils la nommèrent Mei, “Fleur de prunier” en basic, en hommage aux splendides arbres qui ornait le jardin familial, au bord de l'étang, sous lesquels la jeune fille fût conçue.
Li Wong, père de Li Mei et sa femme, Hui
Li Mei était une enfant pleine de vie, souriante, rayonnante. Espiègle et joueuse, la jeune fille adorait courir et gambader dans le jardin, sous les pruniers centenaires à l'ombre rafraîchissante. Étant une famille dite noble malgré leur apparente simplicité de vie, Li Wong voulut offrir à sa fille les meilleurs enseignements possibles, aussi engagea t-il un précepteur du clan Han qui prit en charge l'éducation de la jeune fille. Son avenir était déjà tracé. La jeune fille aurait assurément une place comme Dame de cour, Han Jeon-su, l'un des proches conseiller du monarque devant un service à Li Wong. Bienveillant et aimant la famille de Wong, il lui proposa de lui-même ce service, en paiement de leur dette. Quel honneur pour la jeune Mei. Nombreuses étaient les filles de familles bien plus influentes qui ne se voyaient pas offrir tel privilège. L'appui du conseiller initiant la procédure, le charme, l'éducation et la beauté, que l'enfant affichait déjà, feraient le reste.
Comme tout Taanabien qui se respectait, la jeune Mei fût également initiée aux arts martiaux, véritable mode de vie des habitants de ce monde. Contrôle, maîtrise de soi, discipline, les bienfaits d'une telle pratique étaient nombreux. Et Li Mei adorait ça. À un tel point que son précepteur devait l'arracher à son entraînement pour qu'elle aille manger. Cet intérêt démesuré pour les arts martiaux, couplés aux histoires de son vieux grand-père gâteux, histoires qui laissaient la jeune fille bouche bée, incroyablement captivée, firent naître en Li Mei une envie de plus en plus grande d'être elle-même, un jour, l'héroïne de l'une de ces histoires. Un soir, quelques jours après son douzième anniversaire, la jeune fille confronta ses parents.
Assise à table, faisant face à ses parents elle expliqua à ses parents avec respect et humilité qu'elle souhaitait rejoindre l'armée Taanabienne, comme son père et son grand-père avant lui. Une demande qui ne plut absolument pas à ses parents. Mais Alors que sa mère protestait, Li Wong la fit taire. Il révéla alors à Li Mei que, la nuit de sa venue au monde, il avait faillit la perdre, de même que sa femme. Cette nuit-là, il avait prié les Dieux, jurant de se dévouer corps et âme à sa famille si ces derniers les laissaient vivre. Si telle était la décision de Mei, il ne s'y opposerait pas, même si cela lui fendait le coeur. Il ferait même tout ce qui est en son pouvoir pour l'aider à atteindre son but.
Ainsi donc, Li Mei entreprit un nouveau genre d'éducation, à base d'arts martiaux et d'escrime. Li Wong engagea certains de meilleurs maîtres d'armes afin d'instruire sa fille. Parallèlement, elle continuait à suivre une éducation purement féminine, car devant toujours être impeccable et le plus avenante possible avec les gens qu'elle sera amenée à rencontrer. Nombreux sont les fils de nobles à rejoindre l'armée. Et plus nombreux encore seront ceux qui guetteront les moindres faux pas de la jeune femme afin de la railler. Li Mei avait choisi une voie périlleuse, mais c'était là la voie qu'elle avait choisi.
Pendant six ans, Li Mei travaillait quotidiennement, renforçant grâce aux arts martiaux son corps et son esprit. Son physique évoluant, son corps de fille se transformant en celui d'une jeune femme à la grande beauté. Souplesse, équilibre, la maîtrise de son corps était proche de la perfection. Malgré sa désapprobation initiale, Li Wong n'a jamais cessé de l’encourager, observant d'un air fier et paternel sa fille manier l'épée mieux qu'il ne l'avait jamais fait. Ce fût plus difficile pour Hui, sa mère, mais elle aussi était emplie de fierté en voyant sa chère petite fille devenir une jeune femme forte, brave et indépendante.
Li Mei, quant à elle, vivait cela très bien. Concentrée sur son objectif, la jeune femme ne dévia jamais de sa route. Suivant un régime des plus strict et un entraînement quotidien de cinq heures, du levé du soleil jusqu'à midi. Suivi de quatre heures de théories diverses en après-midi. Elle semblait des plus heureuse, perfectionnant son art de jour en jour.
Or, la beauté de la jeune femme ne passa pas inaperçu. Bien que de petite noblesse, nombre de prétendante, parfois même de clans majeurs, virent voir Li Wong afin que ce dernier leur accorde la main de sa douce et magnifique fille. En homme fier, soucieux du bien-être et des rêves de sa fille, et faisant une croix sur de nombreux avantages ou possibilités d'élévations sociales, ce dernier refusait à chaque fois. Cela lui valut d'ailleurs quelques menaces, mais il en fallait plus pour intimider le sage homme.
Le jour des dix-huit ans de sa fille, Li Wong lui demanda de les rejoindre, sa mère et lui, à l'intérieur de la maison familiale. Le vieil homme avait un cadeau pour la jeune femme. Il la contempla avec fierté alors qu’elle se tenait devant lui, quel homme ne le serait pas?. Il posa sur la table basse une boîte de bois précieux, finement ouvragée, sertie de filigranes d'or. Un cadeau, pour Mei, mais plus encore. Leur bénédiction. Quoi que Li Mei décidera de faire, ses parents seraient derrière elle, la soutenant contre vents et marées.
-Appa (Papa), Omma (Maman), je jure de couvrir d'honneur notre famille.
Mei s'agenouilla devant ses parents, leur présentant la magnifique lame ouvragée que contenait la boîte en bois.
-Nae ttal (ma fille), le plus grand de tous les honneurs, c'est de t'avoir pour fille.
Mei embrassa ses parents, les serrant fort contre son coeur, tous prirent un dernier repas ensemble, sous le signe de la joie et du partage, avant le départ de la jeune femme pour l'école militaire.
Li Mei s’entraînant sans cesse, maniant avec grâce ses deux lames
C'était dur, très dur, Mei le savait en partant. Pas difficile pour les cours, ni la discipline, ni même le physique. C'était sa condition de femme qui lui donnait tant de mal. Seule et unique fille de sa promotion, elle devait travailler deux fois plus que ses pairs pour seulement obtenir la note de passage de ses instructeurs. Cela pesait lourdement sur le moral de la jeune femme, n'ayant aucun ami, aucun soutien, ses parents étant loin désormais. Durant ces années à l'école militaire elle prit également connaissance des troubles et de la situation galactique globale, connaissance des généralités de la politique et du grand conflit opposant Empire et République. Toutefois, elle ne pouvait se permettre d'y prêter plus attention que cela, la poursuite de ses rêves et la situation sociale tendue sur Taanab accaparant toutes ses pensées.
Seule et intimidée, Mei finit toutefois par progresser au sein de l'école militaire. Néanmoins, elle du se contenter du rang de Hasagwan (sergent) quand tous les hommes de la promotion recevaient des postes et affectations d'officiers supérieurs. Li Mei garda la tête haute et prit ses nouvelles fonctions avec l'humilité et le respect qui lui étaient propre. Ce furent trois années difficiles, étant affectée aux pires endroits possibles, toutefois, les choses allaient bientôt changer
Un jour, lors d'une de ses rares permission, Li Mei était rentrée à la maison, voir ses parents, appréciant chaque court instant qu'elle pouvait prendre à leur côté. Tandis qu'elle parlait de son quotidien, Li Wong décida de faire quelque chose qui allait changer le destin de sa fille, pour toujours.
L'actuel Conseiller de Droite Han Jeon-su, un homme puissant, influent et droit, devait depuis des années un service à Li Wong, à titre d'ami. Il avait déjà tout organisé pour que la jeune Li Mei soit reçue au palais comme Dame de cour. Toutefois, la demande de Wong lui parut des plus audacieuses. Tâcher de convaincre le Commandant de la Garde Royale que Li Mei, simple Hasagwan, aux notes tout juste passables, n'ayant eu aucune promotion depuis son entrée dans l'armée, méritait tout de même une chance de passer les sélections. Nul ne sut comment, mais Han Jeon-su parvint à convaincre le Commandant Kim Joon. Après tout il n’était stipulé nul part dans le Code de Loin de Taanab qu’une femme ne pouvait pas passer ledit examen...
Un oubli évident puisqu’on s’était toujours imaginé dans cette société patriarcale que les femmes n’en seraient tout simplement pas capables. La jeune femme reçut donc une convocation au Palais à l'aube de ses vingt-quatre printemps. Une chance inouïe, inattendue. Et Li Mei comptait la saisir.
Heureusement pour elle. Le sens du devoir et les compétences importaient plus au Commandant Kim, que l'absence de pénis de Mei. La sécurité du palais, la vie du Roi, du Prince héritier et de tous les officiels du royaume étaient en jeu. Li Mei passa les sélections, comme quarante-neuf autres fils de nobles. Cinq furent retenus. Mei en faisait partit, comme les quatre autres, elle reçut des mains de son Commandant sa lettre et son titre, marqués du sceau du Prince.
Li Mei dût retenir une larme, lorsque, agenouillée devant sa majesté elle reçue de ses propres mains son sabre, cadeau du Roi à ceux qui dédiaient leurs vies à la protection du Dragon Céleste. Elle imaginait tous ces regards accusateurs, réprobateurs, mauvais, qui la fixaient, et, parmi eux, deux regards emplis de fierté. Appa, Omma.
Et c'était repartit. Bien que le Commandant estimait la jeune femme, ce n'était pas le cas de ses pairs. Elle fût systématiquement envoyée à la garde des grandes portes du Palais. Un poste ingrat, fatiguant et lassant au possible. La vie au Palais était encore plus difficile que ce qu'elle connaissait. Mais l'honneur qui découlait d'un tel poste rayonnait sur sa famille et son nom. Rien ne lui importait plus.
Tout bascula cette fameuse nuit. La nuit où le Grand Conseiller se présenta, en armes, menant une troupe de guerriers au Palais. Li Mei ne prêta pas grande attention à la conversation que menaient, d'un côté le Grand Conseiller, de l'autre, Son Altesse le Roi et son Altesse le Prince héritier. En garde, guettant le moindre geste des soldats face à elle. Malheureusement, les paroles ne raisonnèrent personne ce soir-là et le combat commença. Inégal, injuste, la Garde se battait à un contre cinq. Un à un, les fiers guerriers tombaient sous les coups, non sans emporter de nombreux adversaires avec eux. Se battant aux côtés du Commandant, Mei tua trois ennemis, avant d'être transpercée par la lame d'un de ses opposant. Heureusement légèrement blessée, elle vit, gisant à ses côtés, mortellement blessé son supérieur. Alors que les derniers Gardes tombaient autour d'eux, que le Roi gisait dans une mare de sang, il n'y avait plus de traces du Prince, le Commandant lui intima l'ordre de fuir et de continuer le combat d'une autre manière.
Trop de vies avaient déjà été gaspillées.
S'emparant de l'épée de Commandement, pour qu'aucun traître ne puisse mettre la main dessus, Li Mei profita des connaissances qu'elle avait des souterrains et passages dérobés du Palais pour en sortir, échappant par là même à ses poursuivants qui passaient chacun des survivants et des témoins au fil de l'épée. Fuyant à travers champs, Li Mei leva les yeux alors qu'un vaisseau: “Le Dragon Céleste” s'élançait vers le firmament.
-Pehya (Majesté)...
PS: Petites précisions HRP: Tous ce qui concerne Taanab a été validé avec Lee Yeong, histoire, culture, tout. Je le félicite pour son travail de fou sur ce monde et le remercie de m'avoir partagé ses écrits pour rédiger ma fiche. Merci
Invité
# Re: Li Mei, Le poids d'un sabre (terminé) - Jeu 16 Jan 2020 - 1:00
Bien le bonjour Li Mei. Tu es habitué au forum, alors je pense que les présentations resteront succinctes. Je suis l'Oeil — Lauren — et je vais m'occuper de la correction de ta fiche, en accord avec le contexte du forum et avec l'aide du staff, bien évidemment.
Je pense que je répète ce que tu connais déjà, mais le processus vise à être constructif : je vais énoncer les points positifs comme négatifs, afin que tu te lances à l'aventure sur des bases saines.
Avant toute chose, je vois que tu as sans doute oublié d'annoter les points forts et les points faibles de ton personnage. Remédie-y vite !
Je voudrais ensuite te féliciter pour la qualité de ton écriture. Ça reste agréable et fluide à lire, c'est plaisant ! Je te note simplement quelques phrases — relecture, je suppose — qui sont construites bizarrement :
« [...] se remettre de la naissance de sa fille qui s'était passablement compliquée. »
« Bienveillant et aimant la famille de Wong lui proposa lui-même ce service [...] »
« plût » — ici, une simple petite correction (tant que je la voie) sans accent, puisque c'est du passé simple.
Caractéristiques :
Ton personnage sert vraisemblablement dans une Garde Royale. De plus, sa condition féminine lui a supposé des efforts supplémentaires, si j'ai bien saisi. Aussi, il me paraît que tu pourrais peut-être équilibrer le Charisme avec la Dextérité et/ou l'Agilité, dont elle ne doit pas manquer.
Pouvoirs :
L'ambidextrie, je cite « plus une compétence ayant recours à la Force qu'un véritable pouvoir [...] Cette technique requiert donc un très bon niveau d'agilité, et la Force vient, en complément, aider le combattant à garder le rythme avec un équipement si particulier. »
Déjà, ton personnage est-il sensible à la Force ? Malgré tout, il nécessite un très bon niveau d'agilité alors que tes choix de caractéristiques lui offrent un niveau moyen.
Je vais, de mon côté, me renseigner plus précisément sur cette compétence d'ambidextrie.
Description physique :
Rien à signaler !
Description psychologique :
Rien à signaler !
Histoire :
Comme je le disais précédemment, l'histoire est simple, mais efficace. Je comprends la vie de ton personnage sans effort et c'est très positif ! Seuls quelques petits points :
– Alors même que tu insistes sur l'entraînement intensif de Li Mei (allant même jusqu'à lui faire subir 12h de travail par jour !), les autres clans et membres de la société — noble, en plus, je pense — ne semblent pas s'offusquer plus que cela des volontés de Mei. Est-elle la première femme ? Comment le perçoit le Roi ? Le Prince ? Sont-ils profondément conservateurs vis-à-vis de leurs idées d'inaptitude de la femme ou, comme tu sembles le suggérer, sont-ils prêt "facilement" à accepter leur arrivée ?
– A quel âge exactement Li Mei est-elle convoquée au Palais ? En lien avec le point précédent, n'a-t-elle reçu aucune résistance, aucune pression, avec ces épreuves nobles ?
– ton histoire me donne la sensation d'être toutefois décrochée de Star Wars et du forum. Il s'en passe des choses dans la galaxie, notamment depuis les 25 dernières années ! Li Mei n'entend-t-elle rien des affaires extérieures ? Qu'en penses-t-elle ? Tu n'as guère besoin d'en faire une dissertation, mais simplement raccrocher Li Mei aux événements hors de Tanaab pourrait permettre d'ancrer un peu plus ton personnage sur le forum.
Afin de confirmer la fin de ta fiche, nous sommes d'accord que ton personnage commencera son aventure en tant que fuyard, après le coup d'état tanaabien, c'est cela ?
Voilà pour ce premier passage, il n'y a rien de bien grave et je souligne à nouveau la qualité de ta fiche. Je te laisse me répondre et procéder aux changements avant de continuer !
Bien à toi !
Invité
# Re: Li Mei, Le poids d'un sabre (terminé) - Jeu 16 Jan 2020 - 15:32
Coucou Lauren,
Merci pour ta réponses tardive (je sais que tu voulais aller te coucher en plus
)
1- Ouais, pas d'excuse du coup, je les avais, mais j'ai complètement oublié de les joindre. C'est chose faite.
2-Corrigé
3- Retrait d'un point de charisme et ajout d'un en agilité. Cela dit, c'est compliqué de faire ressortir quelque chose avec 23 points et aucuns "pouvoirs".
4-J'attends ton retour sur ambidextrie
5- Alors non, ça n'enchante pas forcément le monde ce qu'elle fait. Mais du moment qu'aucune Loi ne l'interdit et que Mei réussit, ils ne peuvent pas vraiment s'y opposer. Le Roi étant malade il s'en fiche en peu. Ajout d'un petit passage montrant que le Prince valide cela.
6-Ajout de l'âge (24), oui, elle en subit, je me suis rendu compte que tout ça était dans points forts/faibles, vu qu'il manquait un bout ... voilà.
7-Ajout d'un petit passage disant qu'elle en a pas grand chose à faire de ce qui se passe ailleurs, son travail et la situation tendue sur Taanab accaparant toute son attention.
8- En effet, je laisserai à Lee à notre premier Rp de définir qu'elle genre de fuyarde elle est (du point de vue du Grand Conseiller)
Pour les questions en lien avec Taanab, j'ai encore une fois demandé son avis à Lee, je ne fais que le citer.
Merci à toi !
Merci pour ta réponses tardive (je sais que tu voulais aller te coucher en plus
)1- Ouais, pas d'excuse du coup, je les avais, mais j'ai complètement oublié de les joindre. C'est chose faite.
2-Corrigé
3- Retrait d'un point de charisme et ajout d'un en agilité. Cela dit, c'est compliqué de faire ressortir quelque chose avec 23 points et aucuns "pouvoirs".
4-J'attends ton retour sur ambidextrie
5- Alors non, ça n'enchante pas forcément le monde ce qu'elle fait. Mais du moment qu'aucune Loi ne l'interdit et que Mei réussit, ils ne peuvent pas vraiment s'y opposer. Le Roi étant malade il s'en fiche en peu. Ajout d'un petit passage montrant que le Prince valide cela.
6-Ajout de l'âge (24), oui, elle en subit, je me suis rendu compte que tout ça était dans points forts/faibles, vu qu'il manquait un bout ... voilà.
7-Ajout d'un petit passage disant qu'elle en a pas grand chose à faire de ce qui se passe ailleurs, son travail et la situation tendue sur Taanab accaparant toute son attention.
8- En effet, je laisserai à Lee à notre premier Rp de définir qu'elle genre de fuyarde elle est (du point de vue du Grand Conseiller)
Pour les questions en lien avec Taanab, j'ai encore une fois demandé son avis à Lee, je ne fais que le citer.
Merci à toi !
Invité
# Re: Li Mei, Le poids d'un sabre (terminé) - Jeu 16 Jan 2020 - 22:12
Me revoici !
Au sujet de l’ambidextrie, je peux maintenant confirmer que les non-utilisateurs de la Force ont bien Ambidextrie au niveau 1. De plus, cette compétence concerne toutes les armes et non uniquement les sabres. Tout est donc en ordre de ce côté, merci de ta patience.
Je trouve, vu ton personnage, le retrait du point de charisme en faveur de l’agilité pertinent. Cela s'accorde bien mieux, notamment, avec les qualités que tu décris ! C’est un bon choix. Je rappelle également que le système sera amené à évoluer prochainement. Pas d’inquiétude à avoir.
Point supplémentaire : nous avons discuté, avec le staff, des douze heures d’entraînement quotidien que subit ton personnage à un jeune âge ; au vu de ton texte, on suppose qu’elle est âgée d’environ 12 à 18 ans — c’est vrai que la temporalité est un peu floue ici. Ça n’est clairement pas possible et il serait bon que tu revois tout ça à la baisse — de 7 à 8 heures/jour semble déjà conséquent !
Points forts :
Rien à signaler !
Points faibles :
J’accepte ces points faibles, quand bien même la seconde partie de ceux-ci s’attache plus aux opinions politiques et sociétales de Tanaab qu’à Li Mei (c’est-à-dire qu’ils n’existent pas forcément sur une autre planète).
Concernant les passages que tu as ajouté, ils me conviennent, surtout s'ils ont été vu avec Lee au sujet de Tanaab. Ils sont courts, mais efficaces.
Voilà pour ce second tour qui devrait, je pense, être le dernier. Je te laisse procéder aux dernières petites modifications et je pense que ta validation, ensuite, ne saurait tarder.
Bien à toi,
Invité
# Re: Li Mei, Le poids d'un sabre (terminé) - Jeu 16 Jan 2020 - 22:47
Re-coucou !
Ambidextrie rang 1 de base ? Avec de l'entraînement le 2 est-il justifiable ? Ce qui serait son cas.
L'entraînement est revu à cinq heures d'arts martiaux, du levé du soleil à l'heure du dîner. Plus quelques heures de théories l'après-midi, ce qui inclus les us et coutumes, la bienséance, l'histoire, les arts, la poésie, bref ce qu'une fille de bonne famille doit connaître.
Je crois que c'est bon ainsi.
Merci de ta rapidité !
A bientôt
Mei
Ambidextrie rang 1 de base ? Avec de l'entraînement le 2 est-il justifiable ? Ce qui serait son cas.
L'entraînement est revu à cinq heures d'arts martiaux, du levé du soleil à l'heure du dîner. Plus quelques heures de théories l'après-midi, ce qui inclus les us et coutumes, la bienséance, l'histoire, les arts, la poésie, bref ce qu'une fille de bonne famille doit connaître.
Je crois que c'est bon ainsi.
Merci de ta rapidité !
A bientôt
Mei
Invité
# Re: Li Mei, Le poids d'un sabre (terminé) - Ven 17 Jan 2020 - 14:00
Bonjour à toi !
Après consultation, nous avons décidé de t’accorder l’Ambidextrie au niveau 2.
Aussi, je suis heureux de t’annoncer que ton personnage est validé !
Je ne te fais pas faire le tour des lieux, vu que tu connais déjà bien. N’oublie pas éventuellement ta fiche de personnage. Pour trouver tes futurs partenaires, tu as la zone de demandes de RP.
Que tes aventures soient couronnées de succès !
Bien à toi,
Après consultation, nous avons décidé de t’accorder l’Ambidextrie au niveau 2.
Aussi, je suis heureux de t’annoncer que ton personnage est validé !
Je ne te fais pas faire le tour des lieux, vu que tu connais déjà bien. N’oublie pas éventuellement ta fiche de personnage. Pour trouver tes futurs partenaires, tu as la zone de demandes de RP.
Que tes aventures soient couronnées de succès !
Bien à toi,
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
