Effrey Qweency
Effrey Qweency
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Fiche de présentation

Effrey Qweency - Maître Jedi (correction Luke) Effrey_3


 
Nom : Qweency
 
Prénom : Effrey
 
Âge : 103 ans
 
Année de naissance : 3582 av. BY
 
Race : Sephi
 
Côté de la Force : Lumineux
 
Rang désiré : Maître Jedi
 
Sabre laser : un manche mauve, finement ouvragé, dont les ornements évoquent quelque chose de floral et de toxique. Un laser violine, peu connu, puisqu’il est rare de la voir dégainer son sabre.
 
Caractéristiques :
 
FOR = 2
DEX = 4
AGI = 4
CONST = 4
INT = 6
SAG = 5
CHAR = 4
 
Pouvoirs :
 
Effrey fait partie de ces maîtres redoutés qui se sont libérés des griffes du Côté Obscur pour embrasser la Lumière. Elle maîtrise ainsi plusieurs arcanes communément associées à l’ombre et impose la solidité de son esprit à la colère ou la haine qu’elle ne se prive pas de ressentir. Ces émotions sont la source d’une part substantielle de son pouvoir, avec le temps elle en a fait ses alliés, aux côtés de Saï Don elle en a fait ses servantes.
 
° Absorption / Dissipation de l’énergie (niv.2)
° Amélioration des Capacités (niv. 3)
° Détection (niv. 3)
° Télékinésie (niv. 3)
° Voile de Force (niv. 2)
° Protection de Force (niv. 2)
° Absorption de Force (niv. 2)
° Guérison (niv. 2)
° Persuasion
° Atténuation des Sens et Capacités (niv. 2)
° Contrôle des Esprits (niv. 2)
° Eclairs de Force (niv. 2)
 
Points Forts : Une force de caractère déconcertante et de belles affinités avec les arcanes s’engouffrant dans les faiblesses de l’esprit. Peu de choses lui échappent quand son regard s’agrippe à quelqu’un et elle sait lire toutes les nuances que peut revêtir le mensonge. Elle sait se faire très discrète et les opérations secrètes sont sa spécialité. Ses connaissances en chimie et botanique lui permettent de réaliser d’efficaces remèdes et poisons.
 
Points Faibles : Pas bricoleuse pour un rond, avec elle il faut que ça tourne et comprendre comment une mécanique fonctionne ne la pique pas le moins du monde.
Son art du sabre laser est assez limité malgré l’enseignement de Saï Don. Elle ne fera pas le poids face à la majorité des initiés.
Son mépris de la médiocrité peut parfois la desservir en société. Têtue et intraitable, il est difficile de débattre avec elle tant ses convictions sont établies. Un siècle d'existence n'arrange rien.
 
Caractère : Un très fort caractère, vitriolique, qui n’épargne rien à ceux qui souhaitent lui en promettre. Fort lucide, elle sait relever la moindre faille dans les mots et les gestes dont usent ses interlocuteurs. Le grotesque lui saute toujours au visage et le rire lui vient facilement, un rire mauvais qu’on n’attend pas, terriblement strident. Elle juge tout et tout le monde, tout le temps, et accepte parfaitement de l’être à son tour. Revancharde et joueuse, Effrey vise la gagne en toute circonstance. Sa mémoire des visages et des gestes est bluffante et elle n’oubliera jamais quelqu’un auquel un défi la relie.
Elle a un rapport bien à elle avec la propriété. Rien n’appartient à personne, nous ne sommes que de passage. Ainsi donc, elle peut voler un vaisseau de belle taille avec autant d’émotion que si elle avalait son petit déjeuner.
Son mental de duracier l’a autorisé à tourner le dos au Côté Obscur, flanqué de l’énergie des femmes de Dathomir, puis de celle de maître Saï Don.
 
Description Physique : 1m61 pour 52kg, nous avons là un petit gabarit aux oreilles pointues dont l’allure féline se cache sous sa large et disgracieuse robe de bure. Des cheveux platine et des yeux de chatte qui luisent d’intelligence et foudroient les imbéciles. Des lèvres pleines, composant souvent une rêche expression sur son visage, et qui s’étirent volontiers pour former un sourire atrocement persifleur. Le menton haut et les oreilles pointues, quelque chose de noble et de souillé transpirant parfois de cette sephi.
Si elle a depuis longtemps effacé les stigmates de Darth Fho sur son corps, ses mains de vieille dame témoignent de son passif avec le Côté Obscur. Ses doigts maigres et effilés de harpie contrastent beaucoup avec la jeunesse apparente que lui confère le sang qui coule dans ses veines. Son allure générale est au diapason de son surnom de « sorcière du temple ». De loin, si elle a rabattu son capuchon sur son front et qu’elle se voûte tel un matou vindicatif, on croirait apercevoir une ensorceleuse grabataire. Une silhouette singulière au sein d’un lieu immaculé.
Pourtant, sous la bure, nous avons un corps de sephi tout à fait tonique, un ventre plat, des jambes puissantes et galbées, une belle petite femme en vérité si l’on ne s’attarde pas sur ses mains.
 
 

Histoire

La force d’invasion de Darth Fho est puissante mais insuffisante pour coucher la défense de Thustra. Le Sith doit se replier et devra se contenter de ses prises de guerre. Parmi elles, une enfant d’un an, une sephi dont le taux de midi-chlorien laisse rêveur.

Fho a beaucoup perdu. La confiance de ses pairs, ses meilleurs hommes, ses plus gros vaisseaux. L’échec est terrible, sa colère noire. Il tue une série de candidats au statut d’Apprenti pour évacuer son trop plein de bile, déferle sur de petits mondes sans défenses pour qu’ils brûlent, brûlent et brûlent. Dans sa fureur, le givin manque d’emporter le nourrisson qui lui rappelle sa défaite. Mais il arrête son geste, il se calme. Il ne peut ignorer ce que la Force lui murmure. Il aura sa revanche.

Intelligent, Darth Fho se fait oublier. Quand on essuie pareil fiasco, les coteries Sith ont tôt fait de vous arracher vos dernières possessions à défaut de vous vider de votre sang. Il revend très vite ce qu’il reste de sa flotte avant qu’on ne la lui réclame et part épandre son ombre sur un monde neutre et sans envergure.

Notre homme dispose d’assez de crédits pour s’offrir une situation confortable. Malgré son irritabilité, il accède aux bonnes grâces des décideurs de ce monde, largement secondé comme de juste par le Côté Obscur. Il se fait passer pour un riche dignitaire dont la femme a trouvé la mort lors de son accouchement. Effrey grandit vite et ne manque de rien, elle appelle le givin « papa », sans aucune malice bien entendu, et apprend tous les jours sur son pouvoir.

Docile ses premières années, la petite révèle rapidement un tempérament ammoniaqué. Fho, dont la sagesse est tout à fait limitée, se pose plusieurs fois la question d’en finir avec cette enfant auquel il n’a pas donné de nom. Mais elle est sa revanche, alors il doit prendre sur lui. Le givin est un faible et la petite le sent très bien. Elle frôlera malgré tout la mort plusieurs fois à son contact, outrepassant parfois les limites avec une audace mal mesurée.

Le Sith est las de cette planète limitée et il est temps pour Effrey de concevoir son sabre. A bord de leur corvette, Fho lui remet un cristal rubis et ce qu’il faut d’alliages et de prismes pour assembler son arme. Ils atterriront quand elle aura achevé son devoir. La patience n’est pas la prime qualité de la jeune Apprentie. Elle peste continuellement, hurle de rage, casse et recasse, les obligeant à se poser une fois pour racheter certains éléments indispensables. Fho achète en quantité, chèrement, et l’échange qu’il a ensuite avec son Apprentie la terrifie. Depuis qu’elle a compris que Fho n’est pas son père, elle se permet beaucoup moins d’écarts. La haine qui anime le givin est effroyable et elle doit se méfier pour survivre.

Sa formation s’est accélérée. Depuis qu’un sabre laser gronde entre ses mains, ils vont de satellites non cartographiés en astroports de seconde zone, se ravitaillant sans jamais trop s’éloigner des quais pour repartir aussi vite que possible. Fho lui enseigne les bases de l’Art Noble à bord de la corvette, il veut l’instruire sans perdre de temps à dissimuler leur nature. A bord de leur corvette, posés sur leur rocher orbital, ils peuvent s’entraîner en pleine lumière dans des conditions acceptables. Cette errance à travers la galaxie va durer plusieurs années. Souvent, le Seigneur Fho est saisi d’une crise d’ennui et perd tout intérêt pour son Apprentie, qui l’agace toujours plus à mesure que les mois se succèdent. Alors il s’échappe aux commandes de son biplace et la laisse seule à bord sous l’étroite surveillance de son équipage musclé. Prisonnière. Lors de ces abandons, Effrey développe ses capacités de contrôle de l’esprit. Une fois même, elle parvient à obtenir du pilote un décollage pour une petite virée. Effrey installée sur le siège du copilote, hilare.

- Allé tête d’endive ! Cap sur la belle étoile là-bas, la belle !

Bien sûr, l’échappée belle tournera court. La fillette a du talent dans la Force mais elle consomme son énergie vitale à grandes bouchées. A son retour une semaine plus tard, Fho ne manque pas de lui infliger le châtiment qu’elle mérite.



Une escale qui s’éternise va nourrir durablement le pouvoir de la petite. La corvette est au hangar, une grave avarie nécessitant qu’elle y reste plusieurs semaines. Effrey a 13 ans et elle a fait une rencontre. Le fils du mécano en chef, Reynart, est de quatre ans son aîné et elle le trouve génial. Elle l’assiste comme elle peut dans sa tâche et quelque chose comme de l’affection se conçoit entre eux. Elle le voit bientôt comme un grand frère. Un jour, Darth Fho se rend au hangar furibond et soulève de terre le paternel de Reynart. Fho veut qu’il accélère, il veut que ce soit terminé dans 24h ou il est un homme mort. Reynart, qui assiste à la scène, se jette sans hésiter sur celui qui s’en prend à son géniteur. Sans crier gare, la Force l’emporte sèchement contre la cloison et détruit sa colonne vertébrale. Le jeune homme est condamné à la tétraplégie. C’est la panique à l’atelier mais rapidement l’Obscur s’abat sur le hangar. Bientôt tous les techniciens reprennent le travail comme des marionnettes. Le Seigneur observe son Apprentie penchée sur le jeune homme. Il lui recommande de l’achever et quitte la pièce. La solitude dans les yeux de Reynart à cet instant, l’angoisse qui le saisit. Effrey pleure en le serrant dans ses petits bras et sa jeune âme se noircit irrémédiablement.

Cap sur Thustra, Darth Pho est décidé, il est temps de prendre sa revanche. Cette fois, il adoptera un autre angle d’attaque. Il lui faudra des années pour investir le plus haut cercle politique, mais l’expérience sera savoureuse. Avec son Apprentie et son brio dans la manipulation des flux éthérés, il se rendra maître de ce monde. Il fera ramper son peuple pour lui faire vomir sa malice. Il se délecte de ces pensées avant de rabattre la couverture sur ses épaules. Il aimerait dormir quelques heures. Mais son sommeil est agité, son esprit est en proie à des visions charnelles et magnétiques. Il est réclamé avec insistance, invité avec chaleur. Et il se réveille brusquement, en sueur, avec une seule idée en tête. Atterrir sur cette planète située aux coordonnées que lui chuchote la Force, Dathomir.

A l’atterrissage, l’équipage n’est pas rassuré. Certains ont déjà entendu parler de ce monde isolé et de ses macabres légendes. A leur grande surprise, ils sont attendus dans cette brume légère qui ondoie à la surface. Un petit groupe composé exclusivement de femmes guette la descente de la rampe. Elles portent des peaux en guise de vêtement et sentent fort. Darth Fho est le premier à descendre. Effrey ne l’a jamais vu d’aussi bonne  humeur. Quand elle découvre le visage de ces femmes, elle est subjuguée par leur présence. Celle qui occupe une position centrale fait un signe au Sith. Et le givin s’avance vers elle, souriant. L’équipage échange des regards hésitants. Fho leur ordonne de rester à bord jusqu’à son retour. Seule Effrey est sommée de lui emboîter le pas.

Ils marchent longuement et silencieusement. Traversent marécage et défilé. Au cœur de la montagne, un camp où vivent d’autres femmes au même parfum musqué. Fho n’est pas dans son état normal, Effrey en est certaine. Les femmes du clan s’affaire autour d’elle tandis que le Sith est mené à l’intérieur d’une sinistre bâtisse. Elles sont plein d’attention pour la jeune fille et font de nombreux commentaires dans une langue qu’elle ne comprend pas. On lui sourit, elle rend les sourires de bon cœur. Seigneur et Apprentie passent deux nuits au camp. Fho est exténué par les orgies quotidiennes que lui imposent ses hôtes. Effrey apprécie de plus en plus ces femmes libres qui la traitent comme leur petite sœur. Et puis le troisième jour, à l’heure où le soleil est au plus haut, un bain de sang.

Fho saillit violemment d’une case, pris dans un courant de Force qui le rabat durement au sol, au centre du camp. Hagard, aussi surpris semble-t-il que son Apprentie, il se redresse soulevé par son pouvoir. Tout à coup le clan tout entier se jette sur lui et déchaîne une haine féroce. Fho est déchiré, transpercé, brûlé, l’Obscur se referme sur lui avec une violence insoutenable. Les visages de ces femmes sont monstrueux, leurs traits sont atrocement déformés. Effrey n’en reconnaît pas une. Une gerbe de sang éclabousse l’adolescente qui n’a pas bougé d’un pouce. Elle regarde le carnage en serrant les poings. Lorsqu’il ne reste plus rien du Sith, c’est le silence.

Tous les regards se tournent lentement vers elle maintenant. Mobilisant son courage, Effrey fronce les sourcils et dégaine vivement. Et son sabre gronde, le laser rouge projetant une chaleur menaçante aux sorcières les plus proches. Elles ont un mouvement de recule. La chef du clan sourit et approche à pas tranquilles. Elle fait circuler ses pensées sur un fil de fraternité jusqu’aux tempes de la fillette.

- N’aie crainte petite sœur, tu es maintenant des nôtres.

Le piège s’est refermé. Le givin, complètement sous emprise, a satisfait le caprice sexuel des furies et elles ont gagné une excellente jeune guerrière. Un an plus tard, Effrey prend la fuite. Elle doit fuir ou mourir, car en vérité la fraternité affichée par les membres du clan est une illusion. Si ces dégénérées se sont rassemblées, c’est uniquement pour assurer leur survie. Elles forment une communauté étrange et malsaine, où les pires rebuts du sexe féminin semblent s’être donnés rendez-vous. Effrey a pu l’apprendre à ses dépends et elle n’est plus propriétaire de son sabre depuis longtemps, la cheftaine étant aussi puissante qu’autoritaire. Ici, c’est la soumission ou les sévices mentaux et physique. Son pouvoir a terriblement progressé depuis mais elle n’est pas de taille face à toutes ses ennemies réunies, et elle s’en est fait beaucoup. La façon qu’elle a de prendre de haut certaines écervelées et de les moquer sans ménagement lui a valu une large inimitié. Aujourd’hui la pression n’est plus tenable, l’égo froissé de nombreuses sauvages représente un danger palpable. En pleine nuit, elle vide sans hutte sans demander son reste.
 
Elle va vivre seule durant de longues années, se nourrissant de racines, de baies, de petit gibier. Les connaissances en herboristerie qu’elle a acquises auprès de ses chères soeurs lui permettent de mettre sur pied un petit commerce lucratif. Car elle a beaucoup de talent au bout de son pilon. Le bouche à oreille fonctionne et les clans maîtres de cette drôle de région viennent bientôt lui acheter ses mixtures. Les sorcières de la Montagne Chantante, de la Cascade Brumeuse, et de la Rivière Furieuse apprennent son nom. Ces grands clans sont représentés par des femmes tout à fait différentes de celles qui ont adopté Effrey à l’époque. Elles sont bien plus nombreuses et leurs camps ressemblent à de petites cités. Leurs visages sont doux. Elles sont puissantes dans la Force mais d’une façon très étrangère à la jeune ermite. Tout comme les harpies de la montagne noire, elles ignorent tout de la Force. Elles usent des flux naturellement et n’ont pas de mots pour les qualifier. Effrey sait parfaitement à quoi elle est confrontée. Ses clientes dansent avec le Côté Lumineux.
 
Un matin, elle se lance dans une petite expédition jusqu’à la source où s’abreuvent celles qu’elle appelait « sœurs ». Elle met trois jours pour s’y rendre en toute discrétion. Une fois là haut, elle déverse un poison de sa confection d’une redoutable efficacité qui finira sa course dans la citerne de ces chiennes. Qu’elles meurent, ces saletés.
 
Dotée d’une intelligence vive, Effrey ne commet pas d’impair, use subtilement de son pouvoir, et se fait même quelques amies malgré son caractère. Son ton direct et son humour grinçant ont séduit quelques clientes pleines d’esprit. Après cinq ans d’ermitage elle pense qu’il est peut-être tant de virer sa cuti. Et puis elle a envie de sexe.
 
C’est au sein de la Montagne Chantante qu’elle élit domicile, à 21 ans. Ses copines la cooptent avec chaleur et le clan l’accepte très vite. Ici, elle découvre beaucoup de choses et son âme s’adoucit, un peu. Ici, elle gagne un prénom, celui d’Effrey. Cette société matriarcale lui convient tout à fait. Les hommes ont accepté leur nature irresponsable et puérile et admis que le gouvernail est bien plus sûr entre les mains d’une femme. Elle ne connaîtra pas le grand amour mais aura beaucoup d’amants. Ce qu’il est bon d’être aimé ! L’Obscur recule d’année en année chez elle et ses pouvoirs muent au contact des sorcières chantantes. Elle tombe souvent malade mais sa science lui permet de tenir bon. Une nuit cependant, elle manque de devenir folle. Les courants éthérés se rencontrent avec une violence terrible entre ses tempes. Dès lors, elle traverse des phases de schizophrénie aiguës et le clan fait cercle autour d’elle pour l’apaiser dans la Force. Ce schisme intérieur aura des séquelles sur son corps et son esprit, mais ses nouvelles sœurs sauront panser ses plaies.
 
Des années ont filé quand un déchaînement de violence s’abat sur la Montagne Chantante. Ces furies monstrueuses, Effrey les reconnaît tout de suite. Et celle-ci, qui manipule cette lame rouge, son sabre laser ! Cette harpie mène les autres, cette chienne porte les stigmates du poison d’Effrey, elle a survécu et refondé une horde, mais elle n’a pas une chance face à la sephi et les siennes. Effrey décide de faire taire les émotions qui affluent depuis les profondeurs de son âme, parvient à faire le vide, et c’est un massacre. Les doigts encore chauds des éclairs de Force générés pour tuer, elle détruira le sabre maudit sans hésitation aucune.
 
Durant des décennies sa vie dans la communauté la comble à bien des endroits. L’organisation de la cité est seine et franche, le mensonge est ici chose très rare, et chacun œuvre pour le bien de la grande famille sans négliger ses propres besoins. Certes la vie est difficile, l’autarcie exigeante, mais Effrey y trouve son compte, épaulée de la Force dans ses tâches quotidiennes. Bientôt, elle est nommée par ses sœurs pour mener les tractations avec le gouvernement républicain qui s’intéresse d’un peu trop prêt aux ressources que pourraient receler leur montagne. La fermeté dont elle fait preuve, son charisme et son pouvoir éteindront les velléités naissantes chez les autorités.

Son envie alors, à 85 ans, la planète où elle est née, Thustra. Et elle s’envole pour quelques parsecs, ce n’est qu’un au revoir. Là-bas, Effrey se met en quête de sa famille. Elle est ici pour un véritable retour aux origines et elle prendra tout le temps qu’il faudra pour rattraper le temps perdu. Les analyses ADN sont formelles, le sang des Qweency coule dans ses veines, et le registre indique qu’elle s’appelle Vespid. Là-bas, elle peut faire le deuil de ses parents et faire la connaissance de sa tante, Zitta, une femme étonnante et pleine de chaleur, qui ne comprend pas pourquoi elle a mis autant de temps à revenir. C’est que l’Obscur éteint durablement ce genre de volonté, nous égare… Elle y reste près de deux mois et épluche les archives qui traitent de l’attaque du Sith. Elle lit beaucoup et suit volontiers sont énergique parente dans ses randonnées. Mais son authentique famille et sa véritable terre lui manquent. Ce sentiment la surprend, mais c’est ainsi. De retour à Dathomir, la Montagne Chantante donne une fête pour elle. Elle a choisi de conserver le seul prénom qui lui sied : Effrey.

Cet épisode sur Thustra laisse ses marques et remet certaines choses en perspective chez Effrey. Fho, tout le mal que tu as fait. Et il y en d’autres comme toi, plein d’autres, et cette pensée lui bondit furieusement au visage comme la lange d’un oggdo affamé. Un instant, elle croit entendre le murmure de la Force, et puis le feu, partout en elle, le feu de l’Obscur. Elle ouvre une main et son regard s’intensifie, des traits électriques matérialisés entre ses doigts. Lentement, les muscles de son visage composent un sombre masque. Au creux de sa paume les flux s’accélèrent, et la colère se mue en rage et en haine et tout son être devient tranchant. Et tout à coup plus rien. Les paupières closes et les traits détendus, elle expire. Ses doigts se sont refermés sur le feu noir, étouffé. Lorsqu’elle ouvre les yeux, une détermination nouvelle vient de s’y loger.

Peu après, alors que ses pensées sont dirigées vers le futur, elle rencontre Saï Don dont le vaisseau s’est posé fortuitement sur Dathomir, planète républicaine. Cet homme va brusquement infléchir le cours de son existence en lui ouvrant les portes du Temple. Le Maître Jedi a décelé tout le potentiel chez cette femme, au premier regard il a su qu’il pouvait la guider vers un nouvel horizon. Farouche, elle commence par envoyer le Jedi sur les roses. Rationnelle, elle finit par embarquer. Les adieux à ses sœurs sont difficiles, c’est un déchirement. Mais Saï Don a su convaincre, elles comprennent les raisons d’Effrey, cette sacrée Effrey, et ne peuvent douter de la bienveillance du vieux maître Jedi.
 
Effrey a 87 ans lorsqu’elle atterrit sur Ondéron. Au Temple, on apprend rapidement à la craindre. Cet infâme caractère et cette prompte intelligence, cet œil qui s’accroche avec facilité à vos failles, ces mots crachés comme le feu d’un dragon. Effrey terrifie son monde, et le surnom de « Sorcière » a tôt fait de circuler dans les couloirs et de courir sur les langues. Pourtant on s’accoutumera à cette austère et âpre femme, originale mais fiable, fatale enquêtrice à l’humour caustique.

C’est Saï Don en personne qui se charge de parachever sa formation. Notre sephi maîtrise les flux éthérés de façon très instinctive et il lui permet d’ajouter un peu de conscience dans ses gestes. Au début, cet entraînement est loin d’être une sinécure et le vieux maître regrette presque son initiative. Prendre une Apprentie centenaire et caractérielle, quelle folie ! Malgré ses facilités dans la Force, Effrey n’a pas manié le sabre depuis plus de 70 ans et la remettre dans le bain ravive toutes les blessures infligées par Darth Fho et sa sombre école. Lui enseigner les sept formes et faire taire l’Obscur qui n’a pas tout à fait renoncé à elle vont prendre du temps. Mais ils le prendront, s’apprivoisant l’un et l’autre, se découvrant des richesses tout à fait stimulantes et partageant nombre de goûts. Il est drôle et plein d’esprit, elle aussi, et une véritable amitié va naître entre ces deux-là.

Gokusa Sango est le jeune zabrak qui va faire d’elle le maître qu’elle est aujourd’hui. Avec lui elle traque l’Obscur là où il est le plus isolé et le plus dangereux. Avec lui elle débarrasse des mondes investis par des agents du mal solitaires, qui ne bénéficient pas de la protection des coteries Sith mais empoisonnent à eux-seuls des gouvernements fragiles. Ses talents et ceux de son Apprenti sont alors reconnus par le Conseil Jedi.

Aujourd’hui, à 103 ans, Effrey est une figure incontournable du Temple et se pose comme une interlocutrice de choix quand il s’agit d’aborder la face sombre de la Force. On raconte qu’elle est à la tête des Ombres Jedi, un groupe d’élite de sentinelles chargées de traquer l’Obscur jusque dans l’enceinte même du Temple.
 
Ce qui occupe ses pensées en cette heure, c’est la situation de ses sœurs sur Dathomir, tombée sous le joug impérial.



 
Comment avez-connu le forum ? de longue date ! Via un top site je crois à l’époque.
Effrey Qweency
Effrey Qweency
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Hop nouvelle version avec nouveau compte comme demandé.

Te fais part ici des corrections/ajouts apportées (en vert) :

Point faibles : Son art du sabre laser est assez limité malgré l’enseignement de Saï Don. Elle ne fera pas le poids face à la majorité des initiés.


Physique : Son allure générale est au diapason de son surnom de « sorcière du temple ». De loin, si elle a rabattu son capuchon sur son front et qu’elle se voûte tel un matou vindicatif, on croirait apercevoir une ensorceleuse grabataire. Une silhouette singulière au sein d’un lieu immaculé.

Pourtant, sous la bure, nous avons un corps de sephi tout à fait tonique, un ventre plat, des jambes puissantes et galbées, une belle petite femme en vérité si l’on ne s’attarde pas sur ses mains.


Histoire :


[...] Le piège s’est refermé. Le Givin, complètement sous emprise, a satisfait le caprice sexuel des furies et elles ont gagné une excellente jeune guerrière. Un an plus tard, Effrey prend la fuite. Elle doit fuir ou mourir, car en vérité la fraternité affichée par les membres du clan est une illusion. Si ces dégénérées se sont rassemblées, c’est uniquement pour assurer leur survie. Elles forment une communauté étrange et malsaine, où les pires rebuts du sexe féminin semblent s’être donnés rendez-vous. Effrey a pu l’apprendre à ses dépends et elle n’est plus propriétaire de son sabre depuis longtemps, la cheftaine étant aussi puissante qu’autoritaire. Ici, c’est la soumission ou les sévices mentaux et physique. Son pouvoir a terriblement progressé depuis mais elle n’est pas de taille face à toutes ses ennemies réunies, et elle s’en est fait beaucoup. La façon qu’elle a de prendre de haut certaines écervelées et de les moquer sans ménagement lui a valu une large inimitié. Aujourd’hui la pression n’est plus tenable, l’égo froissé de nombreuses sauvages représente un danger palpable. En pleine nuit, elle vide sans hutte sans demander son reste. [...]


[...] C’est au sein de la Montagne Chantante qu’elle élit domicile, à 21 ans. Ses copines la cooptent avec chaleur et le clan l’accepte très vite. Ici, elle découvre beaucoup de choses et son âme s’adoucit, un peu. Ici, elle gagne un prénom, celui d’Effrey. [...]

[...] Des années ont filé quand un déchaînement de violence s’abat sur la Montagne Chantante. Ces furies monstrueuses, Effrey les reconnaît tout de suite. Et celle-ci, qui manipule cette lame rouge, son sabre laser ! Cette harpie mène les autres, cette chienne porte les stigmates du poison d’Effrey, elle a survécu et refondé une horde, mais elle n’a pas une chance face à la sephi et les siennes. Effrey décide de faire taire les émotions qui affluent depuis les profondeurs de son âme, parvient à faire le vide, et c’est un massacre. Les doigts encore chauds des éclairs de Force générés pour tuer, elle détruira le sabre maudit sans hésitation aucune. [...]


[...] La fermeté dont elle fait preuve, son charisme et son pouvoir éteindront les velléités naissantes chez les autorités.

Son envie alors, à 85 ans, la planète où elle est née, Thustra. Et elle s’envole pour quelques parsecs, ce n’est qu’un au revoir. Là-bas, Effrey se met en quête de sa famille. Elle est ici pour un véritable retour aux origines et elle prendra tout le temps qu’il faudra pour rattraper le temps perdu. Les analyses ADN sont formelles, le sang des Qweency coule dans ses veines, et le registre indique qu’elle s’appelle Vespid. Là-bas, elle peut faire le deuil de ses parents et faire la connaissance de sa tante, Zitta, une femme étonnante et pleine de chaleur, qui ne comprend pas pourquoi elle a mis autant de temps à revenir. C’est que l’Obscur éteint durablement ce genre de volonté, nous égare… Elle y reste près de deux mois et épluche les archives qui traitent de l’attaque du Sith. Elle lit beaucoup et suit volontiers sont énergique parente dans ses randonnées. Mais son authentique famille et sa véritable terre lui manquent. Ce sentiment la surprend, mais c’est ainsi. De retour à Dathomir, la Montagne Chantante donne une fête pour elle. Elle a choisi de conserver le seul prénom qui lui sied : Effrey.

Cet épisode sur Thustra laisse ses marques et remet certaines choses en perspective chez Effrey. Fho, tout le mal que tu as fait. Et il y en d’autres comme toi, plein d’autres, et cette pensée lui bondit furieusement au visage comme la lange d’un oggdo affamé. Un instant, elle croit entendre le murmure de la Force, et puis le feu, partout en elle, le feu de l’Obscur. Elle ouvre une main et son regard s’intensifie, des traits électriques matérialisés entre ses doigts. Lentement, les muscles de son visage composent un sombre masque. Au creux de sa paume les flux s’accélèrent, et la colère se mue en rage et en haine et tout son être devient tranchant. Et tout à coup plus rien. Les paupières closes et les traits détendus, elle expire. Ses doigts se sont refermés sur le feu noir, étouffé. Lorsqu’elle ouvre les yeux, une détermination nouvelle vient de s’y loger. [...]


[...] Peu après, alors que ses pensées sont dirigées vers le futur, elle rencontre Saï Don dont le vaisseau s’est posé fortuitement sur Dathomir, planète républicaine. Cet homme va brusquement infléchir le cours de son existence en lui ouvrant les portes du Temple. Le Maître Jedi a décelé tout le potentiel chez cette femme, au premier regard il a su qu’il pouvait la guider vers un nouvel horizon. Farouche, elle commence par envoyer le Jedi sur les roses. Rationnelle, elle finit par embarquer. Les adieux à ses sœurs sont difficiles, c’est un déchirement. Mais Saï Don a su convaincre, elles comprennent les raisons d’Effrey, cette sacrée Effrey, et ne peuvent douter de la bienveillance du vieux maître Jedi. [...]


[...] C’est Saï Don en personne qui se charge de parachever sa formation. Notre sephi maîtrise les flux éthérés de façon très instinctive et il lui permet d’ajouter un peu de conscience dans ses gestes. Au début, cet entraînement est loin d’être une sinécure et le vieux maître regrette presque son initiative. Prendre une Apprentie centenaire et caractérielle, quelle folie ! Malgré ses facilités dans la Force, Effrey n’a pas manié le sabre depuis plus de 70 ans et la remettre dans le bain ravive toutes les blessures infligées par Darth Fho et sa sombre école. Lui enseigner les sept formes et faire taire l’Obscur qui n’a pas tout à fait renoncé à elle vont prendre du temps. Mais ils le prendront, s’apprivoisant l’un et l’autre, se découvrant des richesses tout à fait stimulantes et partageant nombre de goûts. Il est drôle et plein d’esprit, elle aussi, et une véritable amitié va naître entre ces deux-là. [...]
Luke Kayan
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