Halex S'Trasza
Halex S'Trasza
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Fiche de présentation

[terminée]Halex S'trasza (Lecture par Luke Kayan) Lt9y



Nom : S’Trasza

Prénom :Halex

Âge : 20 ans

Année de naissance : 21 546

Race : Humaine

Côté de la Force : Neutre

Rang désiré : Benjamine de l’une des têtes du Triumvirat de Metellos. Appartient à la République.


Caractéristiques :

  • Force : 3
  • Dextérité : 4
  • Agilité : 3
  • Constitution : 2
  • Intelligence : 4
  • Sagesse : 4
  • Charisme : 4



Points Forts :
  • Sa famille, son clan, son réseau : Halex possède un nom. Elle a beau veiller à ne pas s’en servir, elle a conscience qu’elle possèdera toujours cet atout dans sa main.
  • Son imprévisibilité : Halex n’est jamais là où on l’attend. Elle sait s’adapter quasi instantanément et son système de pensée semble totalement nébuleux tant elle raisonne vite.
  • Son éducation : Halex a bénéficié des meilleurs précepteurs que son père pouvait lui offrir. Aucun domaine n’a été interdit à Halex. Y compris ceux visant à faire d’elle l’un des joyaux de sa famille. Très vite, il a été clair que son père la destinait à être une monnaie d’échange dans le but d’accroître la puissance de leur nom.


Points Faibles :
  • Sa maladie : Enfant, Halex était pleine d’énergie. Hyperactive, elle ne savait pas s’arrêter. Mais ses projets d’avenir ont été balayés suite à une maladie infantile. Attrapée à l’adolescence et soignée tardivement, cette dernière lui a fait frôler la mort et a irrémédiablement endommagé ses poumons. Désormais sévèrement asthmatique, Halex est contrainte à un train de vie plus calme et à un traitement qui l’insupporte.
  • Sa famille, son clan, son réseau : Halex est protégée. Sa famille, au sens très large, est puissante. Mais qui dit puissance dit ennemis nombreux.
  • Son impulsivité : Pendant de son hyperactivité, l’impulsivité d’Halex a tendance à la mettre dans des situations complexes. Halex travaille sur elle pour réprimer ses élans premiers. Non sans difficultés.


Caractère :
On ne sait jamais sur quel pied danser avec Halex. Tantôt éduquée, tantôt vulgaire. Tantôt calme, tantôt explosive. Tantôt présente, tantôt absente… Halex fonctionne à grande vitesse. Ses pensées, son humeur et son comportement changent à un rythme effréné sans qu’elle ne semble se fatiguer. Incapable de se focaliser sur une seule chose à la fois, Halex est une jeune femme passionnée et intègre. Elle donne rarement sa parole mais cette dernière est immanquablement respectée. Son sens des responsabilités est vacillant à l’heure actuelle car elle est en rébellion ouverte avec son père. Elle ne désire aucune attache pouvant restreindre ses libertés, pouvant passer pour une noble égoïste alors qu’en réalité, c’est une jeune adulte se cherchant encore par tous les moyens possibles.
D’un autre côté, elle est tout à fait capable de faire preuve d’un pragmatisme éhonté. Tant que l’on n’a pas sa parole, il est judicieux de considérer Halex comme une bombe à retardement. Elle sait survivre et prendre les décisions qui s’imposent, quand elles s’imposent. Mais qui pourrait s’en douter ? Nombreux sont ceux qui s’arrêtent à la première impression donnée par Halex. A savoir une personne fantaisiste, désordonnée, autoritaire, caractérielle, bruyante… Souvent irritante et parfois insolente. Il faut aller bien au-delà de cela pour trouver « l’autre » Halex. Celle qui sait être distinguée, diplomate et manipulatrice. Celle qui sait séduire, être combative, se débrouiller et faire preuve d’audace. Celle qui est plus perspicace qu’elle n’en a l’air. Celle qui est le parfait fruit d’une éducation d’Metellos.
Description Physique :
Du haut de ce mètre cinquante-huit, vingt années vous contemplent à travers ces yeux en amende dont la couleur argentée et la forme sont accentuées d’un trait noir. On pourrait presque penser qu’elle n’a pas terminé sa croissance et qu’elle est encore en pleine adolescence… mais ce serait passer outre une silhouette à la féminité indéniable, des gestes dépouillés de toute gaucherie ou maladresse, des lèvres pleines qui s’étirent dans un sourire énigmatique…
Quelles que soient les circonstances, Halex aime se mettre en valeur et jouer sur les contrastes entre ses choix esthétiques et son physique… le tout avec une préférence marquée pour les teintes sombres qui la rendent moins « éthérée ». Les couleurs sont toujours pures à l’instar de celle de ses cheveux (gris ou blanc). Tout cela rend Halex particulièrement reconnaissable et elle en a conscience. Gare à celui ou celle qui osera lui dire, d’une manière ou d’une autre, qu’elle a un physique de poupée délicate et fragile ne serait-ce qu’à cause de sa taille, de sa santé et/ou de la teinte pâle de sa peau. La demoiselle sait remplir le rôle que l’on attend d’elle : celui d’une noble promise à un avenir brillant… tout en sachant se fondre dans la masse lorsque cela lui est nécessaire.

Histoire :

Il y a vingt ans, naissait Halex. Fruit inattendu d’une union qui n’avait jusque-là produit que des mâles. Si elle fut aussitôt adorée par ses cinq frères et son père, Halex fut tout aussi rapidement rejetée par sa mère qui ne vivait que pour ses fils et voyait un danger en l’existence d’une fille. Luzia fut bientôt rongée par l’amertume de constater que l’attention habituelle qu’on lui portait avait été déplacée à sa benjamine. Et au lieu de chercher une autre manière d’exister, la génitrice d’Halex entra dans une spirale d’autodestruction. Ce fut ainsi qu’avant même d’être capable de bafouiller « maman », Halex perdit sa mère suite à une sombre affaire d’infidélité, faute ô combien impardonnable sur Metellos. Le scandale fut étouffé grâce au suicide fort opportun de Luzia. Il permit alors à Ga’hyus de s’afficher en veuf éploré, portant sa fille et entouré de ses fils en pleurs. Un bon point pour ses affaires politiques.

La prime enfance d’Halex fut heureuse. Attentif à son image de veuf responsable de six enfants dont un en bas âge, Ga’hyus emporta sa fille partout avec lui. Ils furent nombreux à s’extasier devant les sourires et les facéties de la gamine qu’elle était alors. Mais ils furent tout autant à demander à ce qu’elle respecte les codes de la société qui l’entourait. On tenta donc, très tôt, de museler la nature bouillonnante d’Halex qui, encore trop jeune pour résister, fit ce que son père lui demandait afin qu’il ne cesse pas de l’aimer. Et quand elle fut en âge d’apprendre, aux alentours de quatre ans, Halex fut dotée des meilleurs précepteurs disponibles. Les mêmes que ceux dévoués à l’éducation de ses plus jeunes frères, Thyberr et Maxym, âgés respectivement de trois et un an de plus qu’elle.

Rapidement, ils prirent l’habitude de se retrouver à la première occasion. Une profonde complicité se développa entre les trois derniers de la fratrie S’Trasza et il ne fallut pas longtemps pour que la villa urbaine de la famille résonne de leurs bêtises et des cris des serviteurs les recherchant. Quelques mois placés sous le signe des rires enfantins et d’une innocence rapidement perdue.

Malgré ses déclarations sur le bûcher funéraire de son épouse, Ga’hyus se remaria peu avant les cinq ans d’Halex. Il lui avait fallu cinq ans pour « oublier » sa tendre Luzia et céder aux charmes d’Ennoh. Comme dira bien plus tard Halex : « Des charmes… les seuls qui lui sont connus sont directement issus du poids politique de son frère…. ». Fleur se voulant délicate mais aux manières vulgaires et aux raisonnements nébuleux, Ennoh ne parvint jamais à s’acclimater au tourbillon incessant des trois derniers enfants de son époux. Et accaparée par son propre désir d’être mère, elle rata la possibilité de faire de ces trois marmots des alliés dans sa quête désespérée de se faire une place dans le clan S’Trasza.

En attendant de produire l’enfant qui mettrait à mal la cohésion des S’Trasza, Ennoh tenta de prendre en main la petite dernière dans le but de la préparer à assumer son futur rôle d’épouse. C’était sans connaître Halex et en se sous-évaluant grandement l’affection de Ga’Hyus pour sa seule fille. En moins de temps qu’il en fallait pour le dire, Ennoh se retrouva face à une véritable levée de boucliers à laquelle se joignirent les trois aînés. Jusqu’au départ de Maxym pour l’Académie, durant la huitième année d’Halex, la guerre fut larvée entre les enfants S’Trasza et leur belle-mère. Celle-ci, croyant que l’isolement – imaginé – d’Halex la rendrait plus malléable, tenta une nouvelle fois de la mettre au pas.

Erreur s’il en était. A huit ans, l’enfant esquissait déjà les premiers pas de l’adolescente puis de la femme qu’elle deviendrait. Bien qu’encore en apprentissage, elle avait appris de ses frères ses premières manœuvres et manipulations. Oh, elle n’était pas très douée mais cela suffit pour faire de la villa urbaine un lieu où résonnaient, désormais, les cris. Chaque tentative d’Ennoh transformait les lieux en succursale d’une cantina mal famée des bas-fonds de Corsucant. L’épouse et la bru étaient intraitables. L’une voulait mater la seconde qui, elle, voulait sa liberté. Dans une autre famille de Metellos, peut-être, Halex aurait, sans nuls doutes, été remise à sa place par son père. Mais chez les S’Trasza, Halex était intouchable. Tant qu’elle ne dépassait pas les limites, la préadolescente restait libre de ses choix.

De dépit, Ennoh parvint à convaincre son époux de patronner l’une de ses propres cousines, arguant la nécessité pour Halex d’avoir des amies. Le patronnage incluant des séjours plus ou moins longs de la protégée, Ennoh espérait attirer à elle le prestige dont elle s’estimait dépouillée par sa bru insoumise. Ainsi s’instaura un jeu quelque peu pervers. De son côté, Ennoh cherchait à faire de sa cousine, Karla’Koè, le nouveau joyau des S’Trasza. Du sien, Halex apprenait à tenir son rang et les codes de sa classe sociale avec l’aide de ses frères et les épouses des deux aînés. Dans les coursives feutrées, débutèrent des simulacres des affrontements politiques se déroulant à plus grande échelle.

La nature bouillonnante d’Halex ne résista pas aux tentatives –réussies – de ses frères pour policer son caractère et la sociabiliser. Elle trouva un exutoire dans des sorties nocturnes durant lesquelles elle suivait – sous l’apparence d’un jeune garçon – ses frères incapables de lui dire non. Sous leur égide, elle fit ses premiers pas dans un monde qui aurait dû lui rester interdit. Elle quitta, de cette manière, la sécurité de la cité volante où elle avait vu le jour et « foula » pour la première fois le « sol » de Metellos. En vérité, ses frères, malgré leur jeunesse, n’étaient pas fous : quand Halex sortait avec eux, ils restaient dans les niveaux acceptables du stratabloc 7. Et par acceptables, ils entendaient les niveaux aptes à procurer à leur turbulente sœur, tous les frissons d’excitation qu’elle recherchait. Ils auraient pu continuer longtemps de la sorte, ancrés dans cette sorte de statu quo, si un beau jour, les cadets de la fratrie S’Trasza ne s’étaient pas fait surprendre par leur aîné, Ga’Hyus dit « le jeune » pour le différencier de son père. La fureur du patriarche fut des plus mémorables et à la hauteur du risque encouru par Halex et ses frères. Ceux-ci furent renvoyés à l’Académie avec interdiction d’en sortir jusqu’à la fin de leurs classes. Quant à Halex, son père céda enfin aux propositions d’Ennoh qui s’empressa de couper les ailes de la gamine.

Toute la rébellion de la jeune fille fut inutile. Elle ne pleura pas mais entra dans une opposition muette. Jusqu’à ses douze ans, âge auquel elle débuta ses classes, Halex ne décrocha plus un mot volontairement. Cela ne l’empêcha pas d’apprendre tout ce qu’elle en était venue à estimer comme nécessaire auprès de sa belle-mère et de son amie auto désignée. Tenant enfin sa vengeance, Ennoh fut impitoyable et chercha d’autant plus à modeler Halex que cette « victoire » ne lui apportait pas autant qu’elle ne l’avait espéré. Le départ de cette dernière pour l’Académie signa la mise à l’écart de la femme qui, à défaut d’être mère, avait perdu toute utilité.

Au sein de l’Académie, Halex eut l’impression de renaître. D’autant plus que s’ouvraient à elle des pans entiers de connaissances et de possibilités qu’elle n’avait encore pu imaginer. Elle retrouva ses frères avec joie mais ne chercha plus à sortir du rang. Non pas qu’elle n’en ait plus envie mais simplement parce qu’elle avait appris de ses erreurs. Sachant exactement ce qu’elle ne voulait pas être, Halex se donna les moyens de ne pas le devenir. Et contrairement à la majorité des jeunes filles de l’Académie, elle ne se contenta pas du strict minimum. Au milieu des enseignements théoriques – et parfois pratiques – concernant des domaines considérés comme « masculins » (politique, finance…), Halex opta pour une seule discipline physique vouée à canaliser sa nature énergique : le pilotage.

Il en eut pour se moquer d’elle quand pour la première fois elle s’installa à un poste de pilotage. Seule fille de son groupe, Halex s’entêta et découvrit, de cette manière, l’une de ses passions. Son intégration au sein de l’unité se fit naturellement et bien plus aisément qu’elle ne s’y était préparée. Que ses frères se joignent à elle ajouta au bonheur de l’adolescente qui, des années plus tard, dira que le temps passé à l’Académie fut parmi les plus heureux. Pendant les périodes de révisions, alors qu’ils s’entraînaient à passer un brevet de pilotage en conditions réelles, le groupe d’Halex disparu des radars. Compte tenu des noms concernés, personne ne rechigna à mettre en place des moyens exceptionnels pour retrouver les adolescents. Ce qui, de prime abord, s’annonçait comme un « simple » atterrissage en catastrophe suite à une avarie quelconque, s’avéra être une affaire bien plus complexe qui n’aurait dû concerner qu’un seul adolescent.

Aulus S’Forsza. Héritier des S’Forsza, les ennemis politiques des S’Strasza. Entre Halex et lui, le lien fut immédiat et intense au point qu’il y en avait pour s’effrayer d’un avenir où les deux familles parmi les plus puissantes de Metellos seraient alliées. Alors les deux adolescents furent observés discrètement afin de déterminer si oui ou non, il y aurait mariage. Cela ne les empêcha pas de continuer à se rapprocher jusqu’à tomber amoureux comme seuls les adolescents savent le faire. La rumeur d’une union surgit et on se précipita pour éloigner la menace. Des deux familles concernées, les S’Forsza étaient les moins craints. Aulus fut donc désigné comme cible. Un plan fut monté à la hâte et eut la conséquence désastreuse de non pas tuer un seul héritier mais de mettre en danger une demi-douzaine de progénitures issues de familles diverses, appartenant toutes à la « petite » noblesse de Metellos.

Ce qui devait être un simple kidnapping fut un fiasco du début à la fin. L’avarie sciemment provoquée entraîna non pas une panne provisoire mais un atterrissage catastrophique qui rendit l’appareil et ses instruments irrécupérables. L’instructeur dûment payé, au lieu de mener la cible à l’extérieur, fut tué sur le coup ayant rencontré un tuyau qui le traversa de part en part. Il laissa des adolescents paniqués et plus ou moins grièvement blessés qui n’eurent pas le temps de chercher comment se sortir de là. Ils furent proprement assommés et emportés par le groupe de mercenaires embauchés pour l’occasion.

Le contact de son crâne avec l’épaisse couche de crasse mêlée à la boue du sol constitua le rapport initial d’Halex avec la croûte terrestre. Rapidement suivit par le reste de son corps. Il eut quelqu’un pour venir « trier » les adolescents : ceux qui seraient utiles, ceux qui le seraient moins… Les premiers furent mêlés aux blessés. Et les seconds, aux morts et moribonds. Le sang et la boue ayant recouverts la teinte typique de ses cheveux qui distinguait d’ores et déjà Halex au milieu des autres, cette dernière fut jetée dans le second groupe. Sortant de l’inconscience plusieurs heures plus tard, l’adolescente connu des heures horrifiques durant lesquelles elle tâcha, avec ses camarades en état, de sauver ce qui, de toute manière étaient condamnés.


Halex ne sauva personne et, les jours suivants, personne ne vint les sauver. Il fallut un début d’épidémie pour que les ravisseurs songent à prendre des mesures pour éviter plus de pertes qu’ils n’en avaient déjà connues. Certes, les individus du second groupe ne faisaient pas partie des familles les plus riches mais l’on pouvait en tirer quelque chose. Ils n’eurent cependant pas l’occasion de réfléchir en avant : l’assaut de leur repère fut donné sans le moindre avertissement préalable. En quelques secondes, la confusion régna dans les lieux. Quelqu’un mit le feu aux ordures et la fumée envahit les couloirs. Dès lors, il fut question de fuir. Qu’importe que l’on soit un ravisseur ou un assaillant. L’endroit de transforma en piège mortel dont Halex fut extraite par Aulus. Un miracle s’il en était. De leur groupe d’étudiants, seul le quart en sorti vivant ou à peine. L’enquête fut menée par les familles S’Trasza et S’Forsza, désormais unies dans la recherche de la vengeance. Les conjurés furent trouvés, torturés puis jugés. Leurs familles furent exterminées jusqu’au dernier membre, même éloigné.

Cela… Halex le su bien plus tard, lorsqu’elle pu enfin quitter l’hôpital dans lequel elle avait passé les semaines suivantes. Ses blessures non soignées ainsi que les conditions de sa détention et de son sauvetage l’avaient clouée dans un lit où elle avait frôlé plusieurs fois la mort. Pour ne pas risquer de la perdre, ses frères et son père lui dissimulèrent la mort d’Aulus tout comme ils mirent du temps à lui apprendre que ses poumons avaient été irrémédiablement touchés. En elle-même, la maladie n'avait pas été d'une gravité mortelle... pour ceux vivant dans les stratoblocs. Pour une adolescente n'ayant jamais été en contact avec le sol de Metellos, c'était une toute autre histoire. Le système immunitaire ne sachant pas comment réagir, la maladie "rongea" les poumons de l'adolescente plus rapidement qu'elle ne l'aurait dû. Bien que guérie, on fut incapable de rétablir la capacité respiratoire d'Halex. Celle-ci appris rapidement à reconnaître les signes d'une crise d'asthme sévère et ce qui pouvait les provoquer. En revanche, le suivi de son traitement de fond lui posa bien plus de problèmes. Ne supportant pas ce qu'elle prenait pour de la faiblesse, Halex essaya plusieurs fois de se passer de ses médicaments. A chaque fois, en moins d'une semaine, elle terminait à l'hôpital, au bord de l'asphyxie. En désespoir de cause, son père lui offrit un petit droïde voué à lui rappeler qu'elle devait prendre ses traitements et veiller à ce qu'elle le fasse.

Les mois suivants furent consacrés à sa convalescence puis, lorsque sa belle-mère le lui annonça, au deuil d’Aulus. Elle quitta l’Académie après avoir obtenu ses diplômes par processus exceptionnel et s’enferma dans une morne routine chez son père.
Durant cette période, elle supporta même sa belle-mère et sa logorrhée avec une passivité qui ne manqua pas d’alarmer ses frères. Tous tâchèrent de réveiller leur benjamine. En vain. Ce qui la ramena à la vie, pour ainsi dire, fut une question en apparence anodine de la part d’Ennoh : quand Ga’Hyus allait-il marier sa fille ? A presque dix-huit ans, Halex frôlait la péremption sur le marché marital. En général, les jeunes filles se mariaient à la sortie de l’Académie. Pas Halex. C’était une anomalie aux yeux d’Ennoh à qui il tardait de pouvoir être la seule femme dans la demeure des S’Trasza. Si la réponse de son père ne parvint pas aux oreilles d’Halex, la question elle eut l’effet de secouer la désormais jeune femme. Ainsi, du jour au lendemain, la villa urbaine des S’Trasza redevint le théâtre d’affrontements plus ou moins larvés entre la fille de la maison et sa belle-mère. Les nombreuses crises permirent une découverte qui ne calma pas du tout la jeune femme: son état de santé se détériorait. Certes, avec une extrême lenteur mais les médecins étaient formels: pour respirer, elle devait solliciter bien plus ses poumons qui, progressivement, se dégradaient.

De ces années, depuis qu’elle avait été surprise avec ses frères, Halex avait appris les moindres ficelles de la société à laquelle elle appartenait. Son opposition au mariage, bien que clairement déclarée, se retrouva officiellement supprimée par une promesse qu’elle était parvenue à arracher à son père : elle choisirait son mari. Pour jouer le jeu, elle accepta les rendez-vous arrangés, les soirées mondaines… durant lesquelles elle se forgea la réputation d’être une jeune femme éduquée mais imprévisible. Elle noua des relations parmi les grandes familles de Metellos et parvint à attirer l’attention de la sénatrice de sa planète. Sa tante demanda alors à ce qu’elle fasse partie de ses assistantes quand elle était en déplacement. S’il s’agissait de présenter d’autres partis à Halex, cette dernière n’en profita pas moins pour apprendre d’autres rouages politiques, nouer d’autres liens extérieurs à sa planète. Son nom, ses accointances étaient, et sont encore, un atout avec lequel elle sait finement jouer.

Et puis un jour, Halex eut dix-neuf ans. Son père réalisa que sa benjamine s’était jouée de lui à travers Ennoh. Toujours pas mariée, désormais trop âgée pour un mariage endogame, la jeune femme avait profité des occupations de son père pour esquiver une obligation sociale… tout en faisant croire à sa belle-mère qu’elle cherchait un mari. Devant la réaction paternelle, Halex entra clairement en opposition avec sa famille. Ga’Hyus coupa une nouvelle fois les ailes de sa fille en lui disant qu’elle aurait sa « liberté » dès qu’elle aurait un époux. Aidé par ses fils, le patriarche n’eut aucun mal à contrecarrer les plans de son unique fille. Après plus d’un an à ne plus pouvoir agir comme elle l’entendait et surtout sans chaperon, Halex semble céder.

Si pour pouvoir faire ce qu’elle voulait, elle devait avoir un mari… Ok, elle en trouverait un.

Question HRP : Comment avez-vous connu le forum ?: La hype SW IX.

Luke Kayan
Luke Kayan
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Bonsoir et re-bienvenue !

La fiche est vraiment sympa, originale en plus! study

J'ai juste quelques détails à te demander de préciser: Pour moi "Insoumise" est un peu léger comme point faible, décrit comme ça c'est plutôt un point fort puisqu'elle obtient justement ce qu'elle veut, sa liberté etc. C'est davantage la marque d'un caractère déterminé qui ne semble d'ailleurs pas avoir de conséquences négatives.

La maladie va-t-elle s'accentuer avec le temps? Est-elle dégénerative? On aimerait entendre parler de ces limitations un peu plus dans la biographie, par exemple: peut-elle courir? Quel est ce traitement et que se passe-t-il si elle ne le prend pas pendant x temps? (sans entrer dans des détails médicaux des plus poussés non plus!)

dans les faiblesses tu dis qu'elle développes sa maladie à l'âge adulte, puis dans l'histoire quand elle est adolescente. De plus elle est de suite prise en charge, est-ce que tu sous-entends que ces quelques jours de prises d'otages ont suffit pour que la maladie se déclenche et empire?

Ensuite j'aimerais que tu décrives la découverte d'Halex à sa sensibilité à la Force, et si elle ne l'est pas, que tu le précises aussi. D'ailleurs si elle l'ignore, vu ses origines, comment n'a-t-elle jamais été détectée lors d'une prise de sang, surtout en territoire Républicain. Si tu veux qu'elle ne soit pas testée, il faudra expliquer comment mais aussi pourquoi, ses parents ne voulaient pas que la République fasse ce fameux test.

Si tu considères qu'Halex est au courant de ses dons, comment les a-t-elle découvert, comment a-t-elle pris la nouvelle, qui est au courant?

Voili voilou! Bon courage pour l'édition! study
Halex S'Trasza
Halex S'Trasza
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Coucou !!

J'ai édité.

J'ai retiré les deux points (sensibilité et le point faible "insoumise").

Et j'ai ajouté ça:

Pour ne pas risquer de la perdre, ses frères et son père lui dissimulèrent la mort d’Aulus tout comme ils mirent du temps à lui apprendre que ses poumons avaient été irrémédiablement touchés. En elle-même, la maladie n'avait pas été d'une gravité mortelle... pour ceux vivant dans les stratoblocs. Pour une adolescente n'ayant jamais été en contact avec le sol de Metellos, c'était une toute autre histoire. Le système immunitaire ne sachant pas comment réagir, la maladie "rongea" les poumons de l'adolescente plus rapidement qu'elle ne l'aurait dû. Bien que guérie, on fut incapable de rétablir la capacité respiratoire d'Halex. Celle-ci appris rapidement à reconnaître les signes d'une crise d'asthme sévère et ce qui pouvait les provoquer. En revanche, le suivi de son traitement de fond lui posa bien plus de problèmes. Ne supportant pas ce qu'elle prenait pour de la faiblesse, Halex essaya plusieurs fois de se passer de ses médicaments. A chaque fois, en moins d'une semaine, elle terminait à l'hôpital, au bord de l'asphyxie. En désespoir de cause, son père lui offrit un petit droïde voué à lui rappeler qu'elle devait prendre ses traitements et veiller à ce qu'elle le fasse.

Les nombreuses crises permirent une découverte qui ne calma pas du tout la jeune femme: son état de santé se détériorait. Certes, avec une extrême lenteur mais les médecins étaient formels: pour respirer, elle devait solliciter bien plus ses poumons qui, progressivement, se dégradaient.

au sujet de la maladie.

J'avoue que je me suis basée sur mon propre cas. J'ai choppé une maladie infantile à l'âge adulte (malgré le vaccin). J'ai survécu mais mes poumons ont souffert... #racontagedevie


Luke Kayan
Luke Kayan
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Bonsoir,

Pour moi tout est bon! Du coup tu es validée, tu connais la maison, n'oublie pas de mettre le lien de ta fiche de bio dans ta signature et bon jeu Very Happy
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