Malaco Signavar
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La question sur laquelle méditer. Aurait-elle eu le courage de partir vers les Sith si elle n’avais pas fait cette rencontre? Déjà de base, cette rencontre avait-eu lieu car c’était les Jedis qui avait décidé de l’emmener sur cette mission pour Gree pour un résultat que l’on connaissait, une chaîne d'événement déclencher par des éléments extérieurs conduisant jusqu’à l’issue qu’elle fut capturé puis rencontra Asehla.
Peut-être que si elle n’avait pas eu cette évènement extérieur, elle serait encore en train de suivre d’ennuyeux cours sur des choses qu’elle savait déjà, toujours proie en ce doute qui la rongeait depuis le début et qui ne faisait que grandir.
Avec certainement un peu d’âge et d’expérience supplémentaire… Oui, peut-être qu’elle serait partie d’elle-même à la rencontre des Siths, aussi terrifiante l’expérience était-elle surtout quand on gardait en mémoire le fait que les Siths même étaient à la base du problème… Mais son ancien maître lui avait dit qu’un problème se réglait en confrontant la source, peut-être à l’époque l’encourageait-il déjà à suivre sa propre voie? Il n’était pas un Jedi orthodoxe comme les autres, offrant régulièrement des explications différentes de celle des autres Maîtres Jedis, ainsi qu’une approche différente de la Force et du Code Jedi.

Mais elle devait se concentrer pour pour le moment sur sa mission et tout ce qui en incombait, une menace pour l’Ordre des Siths, une menace pour toute une culture et source de connaissance qui aussi extrême était-elle avait également pour l’ex-padawan le droit d’exister.
Suivant son Maître, elle vérifia naturellement et comme demander par son Maître dans la salle d’interrogatoire que le Commandant ne se tienne à carreau, on ne pouvait pas retirer l’option qu’il était de mèche de son côté avec les Zaha’ri, si l’interrogatoire était brutal: il n’en demeurait pas moins efficace et la Mère du trio bien qu’effondré admettait avoir vue des choses étranges. Mais il y a encore quelques mois, Malaco l’aurait laissé repartir de son côté, mais dans le cas présent. Même Malaco qui se contentait d’observer tandis que Vira contrôlait son corps était contraint d’être d’accord sur le fait que la laisser repartir directement n’était ni prudent, et qu’aucun élément ne permettait de savoir si oui ou non elle était dans le coup. Vira et Malaco étaient tous les deux d’accords entre-elles pour penser qu’elle ne l’était pas, mais également tous les deux d’accord pour dire qu’il valait mieux encore l’interroger quelques temps, la sûreté de l’Empire était en jeu et malheureusement cette dame s’était retrouvé au milieu d’une sombre affaire.

Les jours qui passèrent furent relativement sans évènements. Les lieux furent fouillé mais aucun autre indice n’était découvert.

Puis finalement vint le jour fatidique. Une semaine plus tard après leurs départ de Dromund Kaas, Vira était assise au bar attendant un homme en particulier.
Un Twi’lek du nom de Jib Rako. C’était l’intermédiaire que les assassins avaient rencontrés et Vira était envoyé non pas en tant que Sith visible, mais plus comme appât. Elle portait une tenue civil typique de contrebandier, un pistolet-blaster ET-22 récupérer sur un passeur d’épice et qui lui a été confié pour la semi-infiltration. Son sabre-laser était dissimulé sous les vêtements de son côté, invisible de l'extérieur.

“Qu’est ce qu’j’vous sers ma jolie?” Le Barman du bar était un Rodien qui malgré ses yeux globuleux et plutôt repoussant devait-elle admettre -les Rodiens n’étaient franchement pas des êtres attirant pour elle-, il semblait en revanche avoir un goût car ses yeux n’arrêtait pas de regarder certaines… Parties du corps de la Togruta qui pour éviter de se faire remarquer ne pouvait rien dire. Mise à part sa commande.
“Un Bloody Mary, pas de sucre, pas de glace.”
“Et un Bloody Mary, ça fera 10 crédits Impériaux."
Donnant l’argent, la Togruta commença à observer les alentours et…
Elle partit s’installer sur une table dans le fond, sur laquelle une autre Togruta légèrement plus âgé se trouvait déjà.
“Pas mauvais, mais le nectar est pas encore là.”
Ainsi, la scène était mise en place. Une cantina, une apprentie sith sous couverture. Son maître juste à côté, prêt à intervenir une fois la cible présente.
Asehla Derla
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Je laissai tranquillement les jours s’écouler, m’entrainant un peu avec Vira afin de l’aider au niveau de ses pouvoirs. Elle avait réussi à user des éclairs de Force de manière instinctive sous le coup de la colère. C’était déjà un avancement, mais il fallait maintenant qu’elle puisse le faire dans son état naturel, qu’elle puisse dompter ce pouvoir. Quatre jours ainsi avec des pauses régulières pour l’enquête ne me permirent évidemment pas de réussir à lui apprendre le contrôle de ces éclairs, mais au moins, elle a déjà commencé à avancer, et c’était toujours ça de gagner. En rentrant, nous pourrions enfin nous concentrer sur son apprentissage de la Force qui avait été pas mal laisser de côté pour l’instant, ayant beaucoup dû courir à droite ou à gauche dernièrement. Une fois cette traque finie, nous pourrions enfin souffler et nous poser sur Korriban ou Dromund Kaas.
 
Du côté de l’enquête, nous n’avions pratiquement rien de nouveau. Les trois ferres passaient leurs journées entre leurs différents lieux de travails et la cantina. Selon leurs collègues, ils n’avaient rien de bizarre et semblaient normal. La seule chose qui pouvait sortir de l’ordinaire, c’était qu’ils étaient les seuls à avoir des jours de congés contrairement aux autres. La société pour laquelle ils travaillaient envoie chaque jour un message aux employés pour leur dire sur quel chantier ils allaient travailler et certains jours, les freres n’avaient rien. Il n’était donc pas compliqué de comprendre que la société servait de façade. Je ne pris même pas la peine de faire arrêter le patron, trop risqué. C’était le risque de tout mettre en branle. Je préférais laisser cette décision à ceux qui mèneraient la vraie traque contre les Zaha’ri. Je pouvais cependant ajouter tout cela dans mon rapport qui commençaient déjà à donner à peu près leur manière de procéder, chose qui permettrait à l’avenir de pouvoir protéger leurs futures cibles. Cela sous-entendait quand même que diverses entreprises étaient infiltrées. On n’avait pas affaire à un petit groupuscule comme on le croyait, mais a une véritable organisation qui allait demander un peu plus de boulot que prévue. Tuer leur chef ne suffirait pas. Il allait falloir démanteler tous les réseaux. Je souhaitais en tout cas bonne chance à ceux qui allaient devoir gérer ça. Pour ma part, on allait se planquer et attendre que la crise passe avant de ressortir. Pas envie de passer mon temps à être menacé par ces types qui voulaient se venger.
 
 
 
Vira et moi attendions toutes deux a une table quand la cible entra et se diriga vers une table. Je me leva et me dirigea vers elle. Je la plaquai alors contre le mur d’un seul coup avec la Force.
 
« Bien, je vais faire court. On sait que tu donnes parfois des missions de livraisons à trois frères. Dis-nous tout de suite le nom de celui qui s’occupe de te fournir ces missions à livrer et je te laisse partir. »
 
Elle n’hésita même pas.
 
« Un homme du nom de Shan Spatha. Il travaille à l’agence de bâtiment de la région, celle qui s’occupe de quasiment tous les chantiers. »
 
« Merci, c’est ce que je voulais savoir. »
 
 
PRESENT

Nous finîmes par arriver à la caserne et je fis mon compte-rendu. Nous pouvions maintenant arrêter celui que nous voulions sans crainte.
Malaco Signavar
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Un speeder quittait de nouveau la caserne impérial de la ville, à son bord se trouvait les deux Siths qui après avoir fait leurs rapport partir directement vers celui qui enfin pourrait leurs donner le lieu et l’identité de ce grand maître.

Shan Spatha, devaronien, mâle, agé de 57 ans, déjà connu pour quelques affaires de bagarre, et il était également réputé pour être une fine gâchette, vestige d’une période où il fut chasseur de prime avec une spécialité pour les assassinats. Il n’était plus dans la fleurs de l’âge mais de l’avis d’Asehla il ne posera pas véritablement de problème.
Derrière le speeder, une barge de débarquement porteau le sceau impérial était présent et suivais avec la même destination.

L’Agence de construction “Artotech’”. Qui se vantait d’avoir les meilleurs ouvriers du système planétaire à bon coup de publicité, l’Empire avait même fait sous-traiter certains travaux par eux, cependant rien n’indiquait que la totalité des ouvriers bossant dans cette agence était de mèche avec les Zaha’ri, du moins elle l’espérait sinon ce groupuscule était bien plus qu’une épine dans le pied de l’Empire. Mais une véritable menace qui pouvait avec quelques coups bien ciblé véritablement être dangereux pour les Siths.
Arrivant devant le bâtiment; la navette se posa et aussitôt une dizaine de Soldars Lourd Impériaux dans leurs imposantes armures noirs sortir de la barge, suivit de soldats impériaux traditionnelles dans leurs armures grises plus légères.
Entourant le duo de Sith ils ouvrirent violemment les portes et commencèrent à foncer dans chaque recoin du bâtiment.

“Où est Shan Spatta?!” Hurla l’un d’entre eux à la gestionnaire de l’accueil qui était naturellement terrorisé.
“En… P-Premier étage! Aux ressources humaines!”
Aussitôt les troupes de chocs prirent la tête, Vira les suivants et étant juste derrière eux. Observant leurs manières de faire, et finalement ils arrivèrent devant la porte.
Ce type était littéralement le Directeur des Ressources Humaines de l’Agence, pas étonnant qu’il savait qui prendre dans l’entreprise.

Cependant, alors que le soldat en tête s’apprêtait à ouvrir la porte, la Sith eu un mauvais pressentiment et le repoussa légèrement, prenant la tête.
Dégainant son sabre-laser elle trancha d’un coup vif la porte qui ne résista pas sous l’effet d’une tel arme…
Et elle se retrouvait nez à nez avec un détonateur thermique sur le point d’exploser… Comme elle l’avait pressentie.
D’un mouvement sec de la main, le petit mais puissant explosif fut projeté par la fenêtre qui se brisa aisément, l’explosion eu lieu à l’extérieur du bâtiment, quelques bouts de métal venant s'égratigner sur les parois de l’Agence.
Deux tirs de blaster fonçèrent alors vers la Togruta qui dévia les tirs avec aise, derrière elle. Le soldat qui aurait précédemment péri sous l’effet de la grenade si Vira n’était pas intervenue s’avança et d’un oeil expert fit feu sur le Devaronien, un tir qui le toucha de plein fouet.
Un tir assommant et non léthal. L’onde bleu le frappant et aussitôt la cible s’évanouissa.
Quelques instants plus tard, tout était sous contrôle et en prime de cela… Vira et son Maître pouvait voir que le Dévaronien avait tenté d'effacer tous les fichiers sur son datapad, mais n’avait pas eu le temps d’appuyer sur la confirmation de l’ordre de suppression.

Désormais il ne fallait plus que le ramener à la base et laisser l’interrogatoire avoir lieu, ensuite elles pourraient clôturer cette phase de l’affaire… Et peut-être enfin un peu se reposer.
Asehla Derla
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Nous avions enfin fini notre participation à cette traque. Ce n’était pas trop tôt. J’avais cependant un léger doute quant à savoir si j’avais réussi à montrer à Vira ce que je voulais à propos de côté obscur. Mais ses réponses avant l’interrogatoire, me laissait à croire qu’elle savait sur quelle voie elle s’engageait. Je pouvais donc être un peu plus relax.
 
Alors que Vira et les soldats attachaient notre homme à l’arrière de la navette, je terminais mon compte-rendu de la mission
 
« Les Zahar’i ont sans doute des agents infiltrés dans différentes sociétés afin de dissimuler leurs actions. Cela fait de ce petit groupe, un réseau tentaculaire plus grand qu’il n’y parait et plus complexe à abattre. Couplée à leur méthode d’assassinat, cela rend ces assassins encore plus dangereux car bénéficiant du soutien d’un nombre de personnes importantes. La question est de savoir comment ils ont réussi à corrompre autant de monde. Nous ramenons avec nous un de leur intermédiaire. Si nous n’avons pas directement l’emplacement du grand maître, l’intermédiaire récupère les missions directement de lui. Il pourra donc nous aider à trouver sa cachette. Nous laissons cependant son interrogatoire à des professionnels afin d’éviter toute erreur. »
 
Je fermai alors mon datapad avant de m’enfoncer dans mon siège, me mettant à soupirer et pensant à ce groupuscule. SI évidemment, j’étais loin d’être une pro-Ysanne ou même de vénérer le conseil noir, cela relevait plus du fait que je trouvais une apprentie inapte à reprendre un empire entier et que je me fichais bien de ce que faisait le conseil. Cela ne venait pas d’une haine d’une utilisation soi-disant erronée du côté obscur. Et cette haine est tellement grande que je ne peux m’empêcher de me demander commet on peut en arriver là. Enfin si, je comprenais la haine qu’on pouvait avoir pour des gens qui imposait un système qu’on trouvait mauvais et qui du coup nous envoyait l’image qu’on était dans l’erreur et qui pouvait finalement amener à se renfermer en petit comité et faire naitre une sorte de doctrine. Je n’avais aucun problème à concevoir ce genre de chose.
 
Ce qui me surprenait était plutôt leur façon d’agir. Ce genre de groupuscule reste bien souvent discret et en petit comité. C’était la première fois que je voyais ce genre de secte prendre autant d’ampleur et ne pas avoir peur d’attaquer et de faire parler d’elle.  On ressentait clairement l’envie de défier le pouvoir en place. Mais cela pouvait apporter une réponse sur le nombre de leur intermédiaire. Des gens qui n’aimaient pas spécialement la nouvelle impératrice et voulait la voir tomber sans pour autant adhérer au Zahar’i. Mais cela devenait trop politique pour moi et c’était quelque chose que je n’aimais pas trop, laissant ça aux gens plus doués que moi. La Force me convenait très bien.
 
Nous finîmes alors par décoller, notre transport nous ramenant sur Dromuund Kaas pour laisser notre prisonnier à ses futurs geôliers pendant que Vira et moi poursuivrons son entrainement, cela ayant trop tardé récemment.
Malaco Signavar
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Elles étaient enfin en route pour Dromund Kaas, la mission accompli et cette fois il fallait laisser faire les services de renseignements et d’interrogatoire de l’Empire. Cela avait prit au final une semaine pour remonter la piste et certains pourraient croire que cela était rapide, pourtant...
Pourtant la Togruta avait trouvé le temps long, et visiblement l’atout principal des Zaha’ri résidaient dans leurs guerriers sur qui ce grand chef avait dû compter pour bloquer les pistes, à trois contre deux, cela avait mal débuté pour le duo qui avait dû se défendre, mais les assassins avait commis l’erreur de les sous-estimer chose qui s’était révéler fatal pour eux, et salvateur pour les Siths.
Désormais Vira allait pouvoir reprendre un entraînement un peu plus poussé et développer ses nouvelles capacités et affiner sa maîtrise de la Force ainsi que du Côté Obscure.

Pourtant elle continuait de songer à la discussion qu’elle avait eu avec son Maître, sur son avenir chez les Siths et la voie qu’elle avait décidé de marcher. Et une question relativement simple s’était posé dans la tête de la jeune Togruta par rapport à son Maître Asehla Derla.
Est-ce que cette dernière avait un jour été tenté de rejoindre les Jedis pour voir si pourquoi pas elle ne s’y épanouirai mieux?

Après tout, elle avait été au départ esclave puis avait rejoint les Siths, se calant sur eux car c’était le seul modèle qu’elle avait eu. Mais si elle était une Sith terriblement efficace, elle semblait presque désintéressé par ce qu’offrait le Côté Obscur, le traitant presque comme un simple objet à manier avec précaution. Toujours avec un certains contrôle de ses émotions, s’en était d’ailleurs impressionnant et parfois elle se disait qu’Asehla pouvait presque passer pour un droïde organique.

Une petite fluctuation dans les système de la navette la tira de son questionnement, quelques petits réglages et le problème était résolu. Après tout, c’était elle qui pilotait la navette et avait prit goût à cela depuis son entré chez les Siths.
Elle avait d’ailleurs vue une annonce comme quoi l’Armée Impérial était à la recherche de Siths souhaitant effectuer des formations de pilotage de chasseur…. Une chose qui l’attirait grandement et dont elle avait déjà une certaine expérience… Du moins du côté de la République.

Observant son Maître qui déjà commençait à prendre un repos bien mérité, la Togruta réfléchissa à ce que la Force lui réservait comme avenir, et si elle allait finir six pieds sous terre, ou bien si elle parviendra à percer et à se hisser vers les hautes sphère de l’Empire. Car au final, Puissance est Connaissance, Connaissance est Puissance, Puissance est Pouvoir. Pouvoir qui lui donnera la Victoire, Et de par cette Victoire… Elle brisera les chaînes qui la retienne de son plein potentiel.

Mais ici, elle ne pouvait que patienter. Et continuer à apprendre.

S’installant en tailleur, dos au cockpit, elle commença lentement à méditer, et à attendre.
Tout vient à point à qui sait attendre, et Vira avait du temps devant elle.
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