Invité
Anonymous
Fiche de présentation

San Acide Acd34213

Nom : Seed

Prénom : Sanah

Âge : 28 ans

Année de naissance : 21.545

Race : Humaine

Côté de la Force :
Lumineuse

Rang désiré :
Consultante et conseillère en stratégie politique et géopolitique.

Caractéristiques :
Rang supérieur, 28 points répartis comme suit (au choix du mon correcteur !) :
Force - 3
Dextérité - 4
Agilité - 4
Constitution - 3
Intelligence - 5
Sagesse - 4
Charisme - 5

Points Forts :
   - Manipulatrice : un entrainement de "moineau"
   - Expérimentée : que ce soit des ses connaissances théoriques ou pratiques, elle fut témoin - malheureusement - de beaucoup de choses.
   - Sociable : étranger ou familier, simple copain ou amis, collègue ou ennemi, Sanah saura adapter son comportement, sans gêne aucune à aller de l'avant.
   - Physique (point fort tertiaire) : elle a autrefois subi un entraînement physique intense, mais ces temps sont révolus. Les pirouettes et acrobaties digne des holo-films d'action sont loin derrière elle. Mais c'est un plus !

Points Faibles :
   - Colérique et têtue : l'un et l'autre allant de pair, certaines situations amèneront Sanah à se contrôler sous peine d'un échec cuisant.
   - Passé douteux : ses exactions de jeunesse peuvent la rattraper à tout moment, même enfouies.
   - Utilitariste : l'utilité [d'une chose, d'une action] est le principe et la norme. Quel intérêt, sinon ?
   - Mauvaise perdante, difficulté à accepter l'échec : rigueur et préparation dirigeaient son métier. Un échec était souvent synonyme de mort, et pas dans les meilleures conditions.
   - Attachement amoureux difficile (point faible tertiaire) : lorsque vous avez exercé en tant que "moineau", l'amour doux et la sexualité épanouie ne veulent plus dire grand chose.

Caractère :

Sa tendre enfance fut marquée par la surprotection de ses parents - un peu trop - aimants. Son indépendance, son esprit critique, sa volonté de découvrir, d'observer et de manipuler lui avaient été retirés. Ce confinement avait duré pendant ses premières années, avait continué pendant les années suivantes lorsqu'elle eut atteint sa première décennie. Néanmoins, Sanah est une jeune femme entraînante et entraînée. Ses parents ne purent toutefois empêcher les relations sociales de jouer leur rôle dissident. Fragilisant les barrières qu'ils avaient érigées, au contact d'enfants puis d'adolescents de son âge, Sana avait ressenti une sensation nouvelle : l'envie d'outrepasser cette censure imposée. La violence, les relations d'une nuit, la cigarette, l'alcool, la drogue. Elle avait tout essayé avant ses vingt ans.

Aujourd'hui assagie, adulte et mature, Sanah ne conserve qu'une méfiance relative envers les règles, cristallisée par son passé. Elle comprend le but et la portée de celles-ci, mais leur attribue toujours un dessein implicite : celui de dissimuler quelque chose. Elle garde précieusement ce zeste de « rébellion », légué de son enfance, qu'elle chérit comme un totem intérieur. Elle tient dorénavant à sa liberté comme à la prunelle de ses yeux et évincera, pragmatique, tout ce qui ira à l'encontre de cette conviction. Elle est parfois colérique, têtue comme une mule, mais en générale bienfaitrice. Elle est louée pour sa lucidité, son approche concrète des situations et sa vision globale.

Entrainée pour intégrer les services secrets, à l'issue d'un choix qu'elle aurait espéré ne jamais faire, il lui a été inculqué des valeurs de travail, d'intégrité. « Tout vos actes seront justifiés si vous êtes intègre avec vos convictions et votre parole. La parole vaut l'Homme, ou l'Homme vaut rien. » C'est-à-dire, dissimulé entre les lignes, la manière d'apprendre à faire disparaître la culpabilité des agents. On leur a appris que cette parole pouvait être implicite ou explicite. Dans sa vie, elle s'est approprié cette vision à sa sauce.
Le travail a été rédempteur, pour Sanah. Elle s'y est noyée, devenue « workaholic » de nature. Cette pratique a été renforcée par ses insomnies récentes, non expliquées, qu'elle comblait à la tâche.

Avec autrui, Sanah est loyale et recherche le compromis. Elle s'adapte inconsciemment à son interlocuteur, assurant son succès dans les services secrets. Jadis, elle a cru en la vengeance. Mais cela l'a amenée là où elle est maintenant alors qu'elle vengeait le comportement de ses parents à travers le sien. Comme une destinée, la rancune l'avait placée là où elle se trouvait maintenant, épanouie, mais avait été à l'origine de ses erreurs les plus blessantes.


Description Physique :

Une cascade de boucles brunes, des oreilles attentives souvent dissimulées, un visage ovale parfait à l'expression neutre, un front que seules les rides soucieuses marquent, des yeux ronds et noisette, flamboyants et parfois rehaussés de cernes, un long nez droit qui pointe vers une bouche charnue, légèrement entrouverte.

Sanah n'est pas plantureuse, son corps est musclé, ses bras se balancent au rythme de ses pas assurés, son dos est raide. Des épaules étroites desquelles partent ses bras aux biceps ciselés, des mains fines aux ongles très courts, jamais colorés.

Délicate, sa poitrine décrit des courbes harmonieuses vers son bassin resserré surplombant deux jambes athlétiques. Elle s'habille en fonction des situations.


Histoire :

   La pièce était épurée au possible, vide et triste. Seulement éclairée par un néon de lumière drue, une table en métal froid trônait au centre. Un miroir, rectangulaire, tapissait le mur en face d'elle. Elle déduisit aisément que derrière celui-ci se trouvait sans doute plusieurs personnes qui la dardaient de leurs regards inquisiteurs.
Elle voyait son visage fatigué, l'expression vide, et son oeil droit tuméfié. Le sang palpitait doucement, chaque battement ravivant légèrement la douleur. Ceci n'entamait en rien la détermination qu'elle mettrait dans ce qu'elle s'apprêtait à vivre.
   La porte coulissante s'activa, laissant apercevoir un couloir à l'allure aussi désaffectée que la pièce dans laquelle elle se trouvait. Un homme d'âge mûr, barbu aux cheveux pourtant épars sur son crâne luisant, fit son entrée d'une démarche qui respirait la fierté et la supériorité. Ces talonnettes lançaient des « toc » à chaque pas et l'on entendait légèrement le froissement de son costume trop ample. Un datapad était coincé sous son bras, apparemment éteint. Il regardait dans sa direction, le visage fermé et prit place sur l'unique chaise qui faisait face à la sienne. Les pieds aux coussinets usés grincèrent sur le sol de pierre. Si elle n'avait pas su où elle se trouvait, Sanah aurait volontiers paniqué. Toutefois, l'étape qu'elle allait passer était cruciale. Il posa le datapad sur la table d'un geste maîtrisé, l'écran s'illumina.
   — Votre nom et votre prénom ? s'enquit-il sans même s'encombrer de politesses. Sa voix était terriblement calme, forgée par les années, un peu rocailleuse.
   — Sanah... Sanah Seed, répondit-elle d'un ton impassible. Elle fit taire la pointe de stress qui s'immisça en elle et étouffa un rictus. Plus jeune, ils l'appelaient parfois « San Acide ».
   — Quand êtes-vous née ?
   — Durant l'année 21.545, j'ai 28 ans.
   Son doigt se mouvait sur l'écran, des lignes défilaient. Il opina et releva la tête, jaugeant la jeune femme de ses petits yeux camouflés derrière des lunettes rondes. Paul, se faisait-il appeler, avait un physique atypique. Ses jambes semblaient trop petites et frêles pour soutenir le reste de son corps, carré. Un peu machiste, il se demandait quel concours de circonstances avait pu mener son interlocutrice au visage aussi délicat que celui Sanah devant lui maintenant. Les femmes parvenues jusqu'ici se comptaient sur les doigts boudinés de sa main.
   — Pourquoi êtes-vous ici, Sanah ?
   — Je prévois d'accéder aux épreuves d'un concours de la fonction publique pour être consultante auprès de personnalités politiques.
   — Vous ne prévoyez plus, vous y êtes, rétorqua Paul d'une voix cassante. Un ange passa.
   Sanah se retint de lever les yeux au ciel. Ç'aurait été douloureux, en plus. Il fallut que d'entre tous les examinateurs, elle tomba sur le plus zélé. Et puis, elle n'appréciait pas la proximité qu'il avait installé en l'appelant directement par son prénom, comme s'ils s'étaient toujours connus. Elle s'y fera, se dit-elle.
   — Vous êtes né en 25.545, vous avez grandi avec vos deux parents sur Coruscant, ici-même. Vous êtes arrêtée pour la première fois à l'âge de quatorze ans pour détention de drogues illégales. Puis à nouveau à quinze, dix-sept et enfin dix-neuf. Crimes en bande organisée, vols, braquage. Précoce. Jamais détenue plus de quelques jours, une amende, faute de preuves vous accablant. Tout ça au nez à la barbe de tout le monde. Vous n'avez jamais bougé de Coruscant, cela dit. Vous étiez le cerveau, cachée...
   À cette époque, en un battement de cil, elle aurait commencé à conter ses faits d'armes, ses accomplissements. L'oeil avide, elle se serait remémoré le respect de ses pairs, hommes et femmes. Elle aurait narré, vibrante de fierté, ses plans les plus audacieux, ses coups les plus téméraires, ses stratagèmes les plus farfelus. Avait-elle réussi, une après-midi ensoleillée, à dérober 1,2 millions de crédits à une banque coruscanti et faire accuser le gang adverse ? Oui, à l'âge de dix-huit ans. Avait-elle réussi, une nuit si noire que même les étoiles avaient cessé de briller, à soutirer les bijoux de luxe d'une célébrité dans un hôtel privé ? Oui, durant sa vingtième année. Avait-elle réussi... à tuer deux personnes... ? Oui... Sa gorge se noua et pendant que l'examinateur fixait son datapad, elle ferma les yeux.
   Paul marmonnait comme s'il parlait pour lui-même, détaillant la vie de la jeune femme. Elle serra les dents. Il laissa planer sa dernière phrase puis nota quelque chose qu'elle ne put déchiffrer.
   » Mais finalement, vous avez failli. Deux morts. Vous en rappelez-vous ? – Aimait-il cela ? – Vous avez été mise à pied, placée en détention, mais cette fois, c'était grave. Vous avez eu le choix, n'est-ce pas ? – Tiens !
   Armé d'un marteau dur et froid, il venait de planter avec force un pieu dans son coeur. De plus, « le choix » était un bien grand mot. On lui avait présenté deux solutions : la prison pour plusieurs décennies ou le service. Elle n'imaginait qu'à grand peine que quiconque, l'esprit sain, choisisse la première option. Pas dit toutefois que la seconde lui offre la liberté. Elle avait donc décidé de servir la République.
   — Oui. Et j'ai choisi de servir.
   — En effet, vous avez servi les services secrets pendant les cinq années suivantes. De vos vingt-et-un ans jusqu'à l'année de vos vingt-six, fit-il l'air faussement contrit. Vingt-et-un an seulement...
   Quel homme antipathique ! A tout moment, elle aurait pu réagir et surenchérir. Elle s'en garda. Ses paroles vitriolées trahissait son complexe de supériorité qui suintait de son faciès et sa gestuelle.
   » Qu'avez-vous fait durant ces années ? la questionna-t-il.
   — J'ai d'abord été un moineau, puis je suis devenue opératrice de terrain. En tandem avec un autre agent infiltré, j'étais ses yeux et ses oreilles, dans son ombre, invisible. Durant la dernière année, j'ai été à la tête de la coordination d'une petite équipe d'agents de terrain, répondit-il d'une voix égale.
   Il touchait et jouait volontairement avec ses cordes les plus sensibles. Durant ses débuts aux services secrets, elle fut entraînée à devenir "un moineau", dans le jargon. Les moineaux, c'étaient de jeunes filles conditionnées et surentrainées à perdre tout amour-propre, tout égo, pour amadouer et soutirer des informations sensibles aux hommes les plus faibles. Elle avait une certitude aujourd'hui : la plupart le sont.
   La République les utilisait, mais ne les assumait pas. Si bien que leur camp d'entraînement, celui duquel Sanah était sortie, occupait une vaste zone, discrète, sur la planète boisée Monastery, limitrophe au territoire républicain. Cryptographie, psychologie, processus cognitifs, armes et poisons, éducation physique, tenues et postures. Comme si le destin l'avait punie d'avoir eu une éducation en dents de scie, plus jeune, il la renvoyait dans le pire enseignement. Les moineaux sont affiliés aux services secrets républicains, pas même connus des agents travaillant là-bas. Créés quatre ans avant son arrivée, durant les années 21.560, et nés de la folle lubie paranoïaque du Ministre de la Sécurité Intérieure de l'époque, le programme servait principalement à utiliser les prisonnières encombrants les prisons républicaines, mais guère plus. Leurs résultats, toutefois, avait assurés leur pérennité jusqu'à ce qui serait le coup d'éclat, longtemps après dans le futur, en 21.572 et leur participation active aux arrestations retentissantes de traîtres. Ainsi, ils sont restés, depuis leur sinistre création, assujettis au Ministre de la Sécurité Intérieure dans le plus confidentiel des secrets.
   — Fulgurant... Vous n'avez effectivement pas tardé à grimper les échelons, commenta-t-il. Il paraissait dubitatif, pareillement à celui qui doute de l'enfant menteur. L'air siffla entre ses dents, lourd de sous-entendus. Paul détacha les lunettes de son nez, sortit un mouchoir gris de sa poche, usé, et les essuya consciencieusement avant de les visser à nouveau devant ses yeux verts. Il réfléchissait.
   Elle croisa son regard, brièvement. Tout deux savaient à qui il faisait référence. Sanah comprit bien vite que les deux hommes ne s'entendaient pas. Sa réflexion avait jeté un froid sur l'ambiance déjà si peu chaleureuse. Grendo S'orn, le Neimodien Ministre de la Sécurité Intérieure. Paul était vraisemblablement l'un de ses subalternes, dévoué à la Cause, mais certainement pas à son supérieur. Elle avait rencontré le ministre et même travaillé pour lui. Ce fut à ce moment-là que les choses changèrent. Une mission difficile, elle avait du renouer avec des pratiques qu'elle avait espéré oublier, lui rappeler que le moineau n'était pas qu'un oiseau. L'espionne en était ressortie au plus bas, ses barrières mentales brisées, trahie par un membre de son équipe puis violée. Elle s'était dangereusement et contre son gré rapprochée de la fine ligne qui séparait vie et mort. Elle doit sa survie à la chance. Cette pensée déclencha une sourde et violente colère en elle. Ses main, posées sur ses genoux sous la table, s'agitèrent légèrement.
   — Oui, j'ai rencontré Monsieur le Ministre à la suite d'une mission... périlleuse. Je suis encore vivante, mais mes... – Elle inspira profondément. Elle dirait ce qui devait être dit. – Mes agents n'ont pas survécu malgré le succès des opérations. Monsieur S'orn m'a récompensée, d'où ma présence.
   Dans la voix de Sanah, il n'y avait aucun orgueil mal placé, aucune volonté d'en ressortir triomphante au dépens de ses camarades tombés. Juste une plate et froide exposition des faits.
   » Il a proposé de m'ouvrir une place pour les concours de la fonction publique.
   Peut-être l'avait-il renvoyée en enfer. Grendo S'orn était l'archétype de Neimodien financier, débordant de confiance. Elle l'avait rencontré en 21.571. Comme les gens de son espèce, il parlait le basic avec un fort accent. Sans réellement détecter s'il était reconnaissant ou simplement opportuniste, il proposa mielleusement à Sanah de mettre son expérience à profit. Ses doigts courts orchestraient un puissant réseau. « Vous pourriez... par exemple, être consultante ! Les politiques ont besoin de vous, de vos capacités et de votre expérience ! Ne laissez pas ces obstacles, difficiles je vous l'accorde, se mettre en travers de ce pourquoi vous vous êtes battue. Je pourrais, disons, appuyer. » Opportuniste, cria une voix dans son esprit ! Cherchait-il à égrener des pions sur l'échiquier politique ? Elle obtempéra toutefois. Rien ne l'obligerait à lui rendre des comptes, après tout. Tel est pris qui croyait prendre, targuait un proverbe humain.
   — Bien, bien. Je vois, susurra-t-il. Quelques notes supplémentaires s'ajoutèrent. Vers quelle personnalité politique vous orienteriez-vous ?
   — Je n'en sais rien, je n'ai pas encore décidé, lâcha-t-elle, dure. Pas question de répondre à ce type de question.
   — Pourquoi vous engagez-vous aujourd'hui ? Qu'espérez-vous défendre ?
   Il ne l'y prendrait pas. Cette interrogation, tranchante, lui fut posée à son entrée dans les services secrets. "Pourquoi voulez-vous rejoindre les services ?" s'était-elle vue demandé. Une mûre réflexion de quelques secondes, et elle avait lancé, bravache : "Ce serait vraiment utile une accréditation de sécurité". Et elle avait été accepté. Révélateur.
   — Je m'engage pour que vous n'ayez pas à craindre une personne avec des informations confidentielles. Pour le reste, ce sera à vous de me le dire.
   Il haussa un sourcil de surprise brisant son masque impassible pour la première fois depuis le début de l'interview. Il ne répondit pas et enchaîna directement.
   — Nous attendrons de vous de l'intégrité. Nous renvoyons tous ceux qui essaient de passer les épreuves avec des moyens détournés. Si vous vous faites prendre, c'est la porte de sortie. Bien compris ?
   Elle acquiesça. Un écran de fumée. Paul lui lançait un défi. C'était une invitation à le faire, à être créatif et à ne pas se faire prendre. Décidément.

***

   Paul, l'examinateur zélé, laissera plus tard une note après l'entretien. « Les capacités et l'expérience de Sanah sont précieuses. C'est un élément que je considère comme apte à intégrer les concours. Tests psychologiques : RÀS. » Ce qui voulait dire : « l'ordre venait d'en haut ». Après un an de formation, en 21.572, et à l'aube de sa vingt-huitième année, la voici consultante et conseillère avec de nouveaux chemins et opportunités pour cette année 21.573.




Question HRP : Comment avez-vous connu le forum ?
: Coucou ! C'est moi, Lauren !
Invité
Anonymous
Bonjour Sanah Seed et, au nom de tous les Enfants de la Force, je te souhaite la (re)bienvenue. Sache que c’est la Force qui te parle et modère aujourd’hui ta fiche. Je vais reprendre point par point celle-ci lorsque cela est nécessaire, relevant ce qui aura su faire naître en moi le plaisir, relevant aussi ce qui en l’état pourrait empêcher ta fiche d’être validée. Bien ! Commençons cette lecture :

1. Un point capital, le rang désiré. En effet, tu souhaites faire un personnage exceptionnel, à savoir un civil à 28 points de répartition, or la fiche semble un peu courte pour ça et c’est pourquoi je vais, au fil de la lecture, revenir sur les points qui pourraient être développés pour que tu puisses accéder à ce rang. Par ailleurs, tu pourrais très bien remplir les mêmes fonctions auprès d’Emalia sans poursuivre ce profil ‘exceptionnel’ en te contentant de 23 points à répartir :)

2. Le 2/6 en Constitution entre en contradiction avec et l’histoire, et la description physique qui est faite du personnage. Si elle a reçu un entraînement rigoureux par le passé, c’est sa constitution qui en gardera le plus les traces, tandis que l’agilité et la Force se perdront plus vite. Avoir 2 en constitution, c’est la rendre peu endurante et surtout, c’est aussi suggérer que son corps n’est pas si puissant (ce que ta description physique souligne beaucoup).

3. Points Forts & Faibles :

- D’abord la faible constitution du personnage pourrait intervenir ici.

- Ensuite, le fait que ton personnage ne tombe pas facilement amoureuse n’est pas en soi un point faible. C’est un trait de caractère certain, mais de là à dire que ça va la pénaliser tout au long de sa vie… Dans la mesure où tu ne lui réserves pas un destin de princesse au foyer, l’amour semble assez accessoire quand même Laughing Par ailleurs, les autres faiblesses suffisent selon moi.

4. Caractère et Physique :

- « Elle est parfois colérique, têtue comme une mule, mais en générale bienfaitrice. » Bienveillante plutôt, non ? Une bienfaitrice, c’est quand tu donnes aux bonnes œuvres ou que tu donnes ta vie dans l’humanitaire très concrètement, ici, tu parles d’un rapport à l’autre, de fait, bienveillante semble plus approprié.

- « La parole vaut l'Homme, ou l'Homme ne vaut rien. » C’est une faute de ne pas mettre le NE qui marque la négation. :)

- « Avec autrui, Sanah est loyale et recherche le compromis » comment peut-elle être loyale et ne pas supporter les règles ? ^^’ La loyauté, c’est justement s’imposer des règles et suivre envers et contre tout la personne envers qui tu es loyal en raison de principes. De fait, ça me paraît un peu curieux. Après, comme tu dis « avec autrui », je me suis dit que tu avais peut-être pensé à « joviale » Laughing

- Pour la description physique, comme je l’ai dit, tu insistes beaucoup sur le profil athlétique du personnage mais elle ne l’est, selon ses caractéristiques, pas des masses : Force 3, c’est ‘normal’ et Constitution à 2 c’est fragile :)



5. L’Histoire :

- « qui la dardaient de leurs regards voraces. » - Ils vont la manger ? Laughing ‘Inquisiteurs’, ‘curieux’, ‘pénétrants’ à la rigueur, mais voraces ? On la croirait dans un pipe-show xD

- « désaffecté » - En soi, ça veut juste dire « qui n’a plus de fonction », « qui n’a plus d’utilité ». De fait, ce serait davantage « insalubre » ou « vide » :)

- « Puis à nouveau à quinze, dix-sept et enfin dix-neuf. Crimes en bande organisée, vols, braquage. Précoce. Jamais détenue plus de quelques jours, une amende, faute de preuves vous accablant. Vous étiez le cerveau... » - Visiblement elle a fait les 400 coups, ce serait bien d’en savoir un peu plus. Sans briser le dialogue avec l’interrogateur, ce serait cool qu’on puisse accéder à une fenêtre sur le passé de Sannah. Qui ses parents étaient-ils pour lui avoir imposer un cadre si strict qu’elle en est venue à tant de rébellion ? De quel milieu vient-elle ? Sont-ils encore en vie ? D’ailleurs, j’aurais plutôt fait le braquage des 1,2 millions sur le tard, et la dérobade des bijoux comme son premier fait d’armes, histoire d’aller crescendo dans le crime.

- « Mais finalement, vous avez failli. Deux morts. Vous en rappelez-vous ? » Qui étaient-ils, ces morts ? C’est là encore quelque chose que tu pourrais développer. Sur quelle planète, pourquoi, comment, les connaissait-elle ? Sont-ce ses parents ? Etc. Tu vises un profil exceptionnel, il me faut te demander un peu plus de matière Very Happy

- « — J'ai d'abord été un moineau, puis je suis devenue opératrice de terrain. En tandem avec un autre agent infiltré, j'étais ses yeux et ses oreilles, dans son ombre, invisible. Durant la dernière année, j'ai été à la tête de la coordination d'une petite équipe d'agents de terrain, répondit-il d'une voix égale. » Darling, dites-m-en plus ! Par pitié… Razz Laughing Le monde a le droit de savoir ce que vous avez fait ! Very Happy xD

- « Sanah comprit bien vite que les deux hommes ne s'entendaient pas. Grendo S'orn, le Neimodien Ministre de la Sécurité Intérieure. » Comment l’a-t-elle deviné ? D’où est-ce que le méchant affreux pas beau tout vert débarque là comme ça sans prévenir ? La transition entre ce paragraphe et le précédent est assez déstabilisante :) On ne comprend pas trop où tu veux en venir à ce moment-là, quand tu parles des deux hommes, si bien que j’ai dû relire plusieurs fois pour être sûre.

- « Ce fut à ce moment-là que les choses changèrent. Une mission difficile, elle avait du renouer avec des pratiques qu'elle avait espéré oublier. » Dites-nous tout ! Qu’est-ce qu’il vous a forcé à faire ce vieux cochon ? Laughing

- Remarque générale, du coup, moineau de qui ? Pour qui ? Pour quoi ? De la République ? de l’Armée ? La Chancellerie est-elle au courant ? Halussius, Emalia l’ont-ils su ? Qui les forme ? Où ? Avec quels sous ? Quel petit déjeuner ? Développe !

Bilan :

La construction sous forme d’interrogatoire me plaît beaucoup, elle permet un dévoilement dynamique de l’histoire mais qui est ici bien trop succincte ! Tu nous poses des étiquettes sur plein de tiroirs sans jamais les ouvrir ; or, pour avoir un statut comme le tiens, il faut nous en ouvrir quelques-uns et étoffer :) Je me doute que tu as demandé les autorisations nécessaires aux personnages concernés. J’aimerais cependant que tu insistes sur comment tu es arrivée au service d’Emalia, comment tu as gagné sa confiance. Pour ce qui est de l’orthographe/syntaxe/grammaire, mis à part des choses un peu étranges avec les temps verbaux de temps en temps, ça va, pour moi, rien qui empêcherait une validation. ^^ Par ailleurs, j’ai mis en orange les points à corriger nécessairement pour ta validation ; )

May the Force be With You ! Very Happy Nous sommes heureux de te (re)compter parmi nous.
Invité
Anonymous
Bonsoir, merci de cette réponse ! Je vais modifier et/ou expliciter les points que tu soulèves !

1 - Tout à fait, pour le rang. Saï m'a conseillé d'aller éventuellement vers le rang supérieur, mais je n'en tient pas rigueur et je peux tout à fait ne pas l'être. Aucun soucis !

2 - J'ai vraisemblablement mal compris ce qu'était la constitution, je vais modifier un peu. J'imaginais Sanah, à cette époque, comme une agent qui n'engage en général aucun combat parce qu'un combat signifiait qu'elle perdait sa couverture (et il fait froid cet hiver, haha !). J'imaginais l'agent éclair, vite et bien. En plus de cela, j'insiste sur le fait que Sanah est entraînée, et ça englobe beaucoup plus que physiquement ! Mais je modifierai, merci !

3 - C'est pour cela que le point faible est tertiaire, concernant l'attachement. C'était plutôt parce que je ne savais pas où le mettre !

4 - Selon Antidote, "bienfaitrice" : Personne qui a fait du bien, qui a accompli des bienfaits et "bienfaits" : Faveur, bien que l’on fait à quelqu’un. Donc je pense que le mot est choisi ici, même si bienveillante aurait pu convenir.

5 - Non, ici, c'est une citation et cette phrase ne vient pas de moi. Faute syntaxique ou non, je préfère laisser tel quel !

6 - L'irrespect des règles ne rend pas Sanah déloyale. Si, et je dis bien si, elle contourne des règles, elle ne le fera pas forcément en étant malhonnête ou par trahison ! Autrement, une personne suivant les règles aurait été "rigoureuse" ou "formaliste". Je redécouperai également ses caractéristiques, pas de soucis.

5 - Dans l'ordre :

Je parlais ici de manière imagée, mais je peux tout à fait modifier également (pour voraces) et je modifierai désaffecté !

L'ordre des haut-faits n'est pas chronologique, c'est plutôt qu'elle se remémore cela comme cela vient.

Pour le reste, je veux d'abord faire un point. J'ai envisagé l'écriture de la fiche comme j'ai envisagé mon personnage, un reflet : utilitariste, désireuse d'oublier certaines choses, de survoler d'autres. Je dis que le poste visé est de rejoindre Emalia, mais je ne dis pas que j'y suis ! Cette rencontre se fera en RP, ce sera d'ailleurs à Emalia de décider si, oui ou non, elle connaît le passé de Sanah. De ce fait :

- Ces morts sont sur sa conscience et l'homme en face d'elle, de même qu'en pensée, n'a aucun intérêt à connaître. Si elle ne souhaite pas y penser, je peux pas la faire penser quand même.
- Je rebondis, avec justesse, sur ce que vous dites ! Mais non, ces informations n'ont pas à être sues. IRP ou HRP, les services secrets sont des services secrets. Cette culture du secret, j'avais envie de la faire transparaître dans cette fiche.
- "Vous n'avez effectivement pas tardé à grimper les échelons", sous-entendus, l'air siffle entre ses dents. L'homme connaît son passé. Sanah connait son propre passé, implicitement, aucun des deux n'ignore que Grendo est intervenu. Je verrais pour modifier la narration et rendre cela plus clair, ici.
- Grendo, notre ami, l'a forcée à redevenir moineau, ce qu'elle avait abandonné : je préciserai !
- Pour beaucoup de questions que vous vous posez : la mission, son travail de moineau. Utilitarisme : pourquoi en dire plus ? Satisfaire la curiosité, oui. Mais vous connaissez la vie de Sanah, vous savez ce qu'elle a fait, son parcours, ce qu'elle pense. Si ce développement ne tient qu'à la fiche exceptionnelle, je suis prêt, pour la logique que j'ai tenté de suivre dans la fiche, à ne pas y prétendre. ^^

Merci beaucoup pour la lecture et les questions !
Invité
Anonymous
Les remarques qui n'étaient pas en orange sont facultatives, je ne reviendrai donc pas dessus, tu es libre d'en disposer à ta guise :)

Je vais plutôt revenir sur les points de l'Histoire :

1. Comme tu as mis dans rang "désiré" "Consultante auprès d'Emalia", j'ai pris ça pour un acquis car, dans la fiche, le rang désiré est celui que tu as directement à la validation, pas après avoir fait un sujet avec Jean-Paul qui nous nomme cardinal ou non finalement :) Okay ? Donc logiquement "Rang désiré" pour toi pour l'instant ce serait simplement "Consultante en politique" :)

2. Pour les détails sur sa vie, tu peux très bien le faire en assumant un rôle de narrateur extérieur. Du genre :

"Si elle refusait que cela lui revienne en mémoire, les journaux avaient titrés à l'époque..." De fait, elle ne s'en souvient pas, le mec en face ne s'en souvient pas, tu informes simplement ton lecteur qui peut mieux cerner le personnage car ce que tu ne dis pas, je ne le sais pas.

Pareil pour l'organisation des moineaux. La culture du secret c'est une chose, mais là c'est pas rien comme élément de Background, c'est digne d'un régime dictatorial ce genre de pratiques Laughing Alors la démocratie galactique peut être très corrompue et faire ça, mais j'ignore si ça peut être considérer tellement anodin qu'une petite parenthèse pour expliquer du genre "L'homme, en parcourant de son gros doigt les pages du datapad, se remémorait le peu qu'il savait des moineaux : leurs formations à telle endroit, leur assujettissement à telle personne, leur rôle dans telle section de l'armée". J'aimerais que tu précises car, personnellement, je serais très choquée d'apprendre que des jeunes femmes sont brisées psychologiquement dans mon pays et conditionné pour servir d'agent secret/prostituée avec mes impôts Laughing Tu vois ce que je veux dire ?

J'te laisse faire toutes les modifications nécessaires, fais-moi signe quand c'est fait :) Wink
Invité
Anonymous
J'ai modifié, s'il le faut alors.

Mais du coup, je reste honnête : j'ai du mal avec ce besoin du détail quand ce  n'est pas nécessaire à la compréhension du personnage, de son histoire et de sa psychologique, surtout si la narration sert un but plus précis.

Après coup et avec un peu de recul, je me dis que j'ai peut-être tenté une narration au-dessus de mes compétences et je n'ai pas réussi à dire, ou ne pas dire, ce que je voulais.

Pour les moineaux, je pense que c'est plus quelque chose à ajouter dans le background du forum (Grendo paraissait okay pour en être à l'origine). Mais il faut bien retenir qu'ils ne sont pas rattachés à l'armée ! Ils sont une branche bien plus privée, et secrète, des services secrets. Branche encore à l'oeuvre IRL, dans certains pays ou il y a bien peu de temps. Il est donc peu probable qu'une telle information soit connue ici, dans Star Wars. Même si j'ai finalement parlé et explicité le programme dans la fiche.

Je n'ai pas modifié, par contre, le sujet sur ses parents et sur la mission. Les parents n'ont aucun autre rôle dans ce que j'envisage (voir ep. ArkAngel de Black Mirror où l'on ne voit de la mère que l'aspect surprotecteur). Pour la mission, j'estime que le sujet peut être, et sera, bien mieux développé dans un RP futur, avec Grendo pourquoi pas. Et c'est un peu la même chose avec ses parents. Donc, je ne modifie pas.

Pour le reste, soit tu trouves que c'est suffisant soit tu trouves que ça n'est pas suffisant, ce que je comprends, et je ne prétendrai pas au rang supérieur. Voilà !

Merci à toi !
Invité
Anonymous
Après relecture te voilà validée :) Je te laisse mettre le lien vers ta fiche dans ta signature. Wink
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