Ervin Holz
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Ervin se passa une main sur le front pour y chasser l'humidité. La température avoisinait les quarante degrés à l'intérieur de la grotte, l'obligeant à sortir régulièrement pour s'aérer.

Dehors, Malcov, son chien Kath, remua de la queue en voyant son maître approcher.

— Le site C, hein, » haleta Holz. « Et dire que je pariais depuis le début sur le D. Qui aurait imaginé ça ? » lança t-il au chien joueur qui levait les pâtes en sautillant autour de lui.

En tout honnêteté il y eut peu de choses que Malcov fut capable d'imaginer lui-même, si ce n'était qu'il était lui-aussi dans cette foutue jungle humide depuis maintenant trois semaines.

Beaucoup de choses avaient eu lieu depuis la dernière expédition. Les Arcanautes, ce groupe d'aventuriers chargé par le renégat Colonel Fang de retrouver la Main d'Ameht'Tul, une ancienne relique Sith aux pouvoirs dévastateurs, étaient revenus bredouilles de leur dernier périple dans les Régions Inconnues. Sur la planète soupçonnée d'abriter l’artefact, ils étaient simplement tombés sur une bande de mystiques complètement cinglés qui n'avaient visiblement rien à voir avec leur quête. Holz commençait à en avoir assez de cette mascarade, mais il avait une dette envers son employeur qui l'avait jadis tiré des geôles républicaines, et effacé son statut de déserteur dans l'armée impériale. Sans Fang, il était un homme traqué, pris entre les feux de la République et de l'Empire. Il le savait. Il était à son service jusqu'à trouver ce foutu artefact qui signifierait pour lui la libération finale.

— Mon Colonel, les indigènes demandent la raison de notre présence sur leur terre sacrée. Ils n'ont pas l'air très contents. Que dois-je leur dire ? »

Holz se tourna pour faire face au Major Stiegler, l'unique médecin du petit groupe.
Après son retour de la troisième expédition, qui n'avait rien eu d'officiel contrairement à celles qui précédés, Holz avait été arraisonné par le Clergé Sith qui avait des doutes sur ses activités, pour commander un bataillon lors de la campagne de Dathomir. Il avait été promu Lieutenant-Colonel à la suite de cette vaste opération, et ses hommes ne l'appelaient désormais plus « Major », mais « Colonel ». Au fond, Holz s'en moquait. Il ne recherchait plus la gloire, seulement la tranquillité, qu'on lui foute la paix une fois de bon.

— Tenez les à distance, nous partirons d'ici quand nous en aurons fini. » rétorqua t-il en retirant sa chemise pleine de sueur. Désormais torse nu, seul son pantalon noir et ses bottes de cuirs de la même couleur laissaient deviner qu'il était un officier impérial. Les militaires qui l'accompagnaient, ou plutôt les vagabonds, avaient eux-aussi perdus tout signe d'appartenance à l'Empire Sith.

Deux mois après la prise de Dathomir, on pensait avoir définitivement perdu la trace de l’artefact, quand un événement inattendu s'était produit. Le Professeur Tan, emblématique chef scientifique des Arcanautes, qui avait participé à toutes les expéditions, avait semble t-il fait une découverte. Dans son laboratoire du Département d'Archéologie Spatiale de l'Académie de Kaas City, il prétendait avoir découvert l'emplacement du tombeau de l'ancien porteur de la relique, le Mage-Roi Sith Amhotas. En étudiant de nouvelles fresques mythologiques retraçant les travaux de cet antique monarque Sith, il prétendait que le tombeau se trouvait sur une planète tropicale nommée Mimban, dans l'Espace Neutre. En toute logique, la relique devrait se trouver avec son possesseur, c'était en tout cas la logique de Tan qui avait aussitôt alerté Fang, dont il partageait les mêmes convictions idéologiques. Une aversion avérée envers Sith.

Le chantier archéologique était plutôt sommaire. Des trous avaient été creusé devant l'entrée d'une cavité rocheuse, au cœur de la jungle, des échafaudages en bois rudimentaire avaient été érigés dans la grotte, le long de ses parois. D'autres trous avaient été creusé à l'intérieur même de la cavité qui s'enfonçait dans cette région montagneuse de la jungle. Des tentes de toiles étaient regroupées autour d'une navette recouverte d'une une bâche, sur l'un des côtés de l'entrée de la grotte. Ce camp de fortune servait de toit à la trentaine d'individus que comptait l'expédition. La plupart du personnel était attelé aux fouilles à l'intérieur de la grotte. Quelques sentinelles patrouillaient dans le secteur tout autour, sans s'éloigner.

Holz marcha un peu pour s'aérer l'esprit. Il n'avait pas la conscience tranquille depuis qu'il avait quitté l'Espace Sith. Quelque chose lui disait que son absence sur Ziost, où se trouvait son régiment, risquait d'attirer l'attention sur lui. C'était la deuxième fois qu'il justifiait une absence par une mission d'inspection sur autre planète de l'Empire. Chassant ses pensées anxieuses, il s'approcha du rebord d'une falaise et sortit son paquet de cigarran d'une poche de son pantalon. Il se fuma un mégot en contemplant le paysage de canopée végétale qui s'étendait en contrebas de l'immense précipice rocheux, envahi d'une large brume, et d'où s'échappaient toutes sortes de hululement d'une faune inattendue. Après tout, qui viendrait le chercher dans un tel trou perdu ? Personne, bien évidemment, il ne servait à rien de se torturer l'esprit.

Quand il eut fini, Holz jeta son mégot dans le gouffre et repartit vers le chantier archéologique, avant de disparaître à l'intérieur de la grotte.
Darth Khorog
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- Mon seigneur, nous captons un signal impérial. Sa signature correspond à celle que nous recherchons.

Le pilote s’était adressé directement à Darth Khorog. En temps normal cela l’aurait mis en colère, mais la situation était différente. Cela faisait plusieurs semaines que le Haut Inquisiteur recherchait ce signal. Il appartenait à un traître potentiel très ingénieux. Ervin Holtz lui avait compliqué la tâche. Cet officier impérial, remarqué pour ses actions héroïques sur Dathomir, s’était fait remarqué une fois de trop. Son régiment avait signalé des absences répétés, un soldat avait dénoncé des expéditions non autorisés et des rapports de missions incorrects. Ces irrégularités était bien suffisantes pour que Darth Khorog se mette en chasse, qui s’annonçait exaltante. Après tout, le Lieutenant Colonel Ervin Holtz n’était pas réputé pour être un idiot. Bien sûr, officiellement ce n’était qu’une mission d’enquête, du moins ça l’était sur le papier.
Le draethos se tenait sur la passerelle de commandement du « Symptôme », droit et fier, mais son excitation était palpable. Tout l’équipage du croiseur Interdictor Inquisitorial qui se tenait à proximité pouvait le ressentir sans problème. Darth Khorog répondit à l’officier de bord :

- Sortez de l’Hyperespace et approchons nous.

L’homme désigné transmis les ordres et immédiatement le vaisseau, après quelques secousses, passa en vitesse de croisière. Le sous-officier fit immédiatement un rapport sur la situation.

- Nous somme dans le système Circarpous Excellence. Le signal est émis depuis la planète Mimban. Elle n’est peuplé que d’indigènes primitifs et par quelques pirates. L’astre est difficile d’accès et dangereux pour nos vaisseaux mon seigneur.

Mimban ? Darth Khorog avait déjà entendu parler de ce secteur. La route hyperspatiale qu’ils avaient emprunté n’était utilisé que par des pirates. Une nécessité puisque ce système était tout proche de l’Espace Républicain. Ils avaient été obligés de passer par l’espace Hutt du Kajidic Besadii. Une chance que ce dernier n'ait exigé qu’un simple paiement en guise de péage.

- Diminuez les communications au strict minimum. Nous sommes trop près de l’espace républicain, ils ne doivent pas capter notre présence ici. Approchez de Mimban et placez vous en orbite. Officier, où se trouve précisément le signal sur cette planète ?

L’impérial consulta ses ordinateurs de bords quelques instants puis releva la tête :

- Dans l’hémisphère nord mon seigneur, 43 de latitude Nord pour 1.21 de longitude Est. Selon nos senseurs c’est une zone largement montagneuse. Toute la planète est recouverte de marécages ou de jungles. Mais des signes de vies sont tout de même repérés sous la surface.

Le draethos demeura silencieux. Des galeries souterraines ? Un monde inhospitalier. Un peu comme Thosa en somme. Cette planète plaisait déjà à Khorog. Un sourire se dessina sur son visage. Il saisit son communicateur à la ceinture :

- Colonel Sydek, rassemblez une troupe de soldats. Nous allons sur une planète marécageuse et tropicale, qu’ils s’équipent en conséquence. Effectifs réduits. Et dites à Darth Verum de venir dans mes quartiers. Aucun autre vaisseaux n’est autorisés à quitter cette planète, ni à y atterrir. Tout contrevenant se doit d’être détruit sur le champs.

- À vos ordre Excellence, fit la voix dans l’appareil.

Le Haut Inquisiteur fit demi tour et quitta la passerelle de commandement. Il marcha dans les couloirs de l’Interdictor. Tout l’équipage était en pleine effervescence, chacun à son poste, chacun à sa place. Parfait. Il prit l'ascenseur réglementaire, qui lui était exclusivement destiné, et monta en direction de ses quartiers. La porte s’ouvrit et il entra. L’endroit était sobre, la décoration martiale mais très clairement Sith. Des teintures rouges, les drapeau de l’Empire … etc. L’endroit était bien plus spacieux que n’importe quel quartier d’habitation à bord de ce vaisseau, au vu de sa position, il disposait d’un agencement particulier et économique en ce qui concerne l’espace tout en apportant un confort très étudié. Un long couloir desservait une salle d’entraînement, un salon, deux chambres, un bureau avec une bibliothèque holographique et une armurerie pour entreposer l’armure et les divers objets récupérés par le Haut Inquisiteur. Des soldats montaient en permanence la garde devant la porte. Bien sûr URD-788, l’ancien droïde instructeur reprogrammé pour devenir un droïde protocolaire, s’occupait de régence les lieux en l’absence du maître.
Le draethos s’avança et se dirigea vers son armurerie. Il croisa son droïde qui était occupé à nettoyer la chambre à coucher de son maître. En passant devant le salon il aperçut Darth Verum, déjà présent et qui l’attendait patiemment. Parfait.

Khorog entra dans son armurerie et enfila son armure inquisitoriale. Sa tenue de Haut Inquisiteur n’était pas adapté aux marais de Mimban. Une fois changé et inspecté dans son miroir, il se dirigea vers son disciple.
Verum avait prit la liberté de se servir un verre d’alcool. Il était vêtu de la robe d’inquisiteur, son sabre à la ceinture. Il était prêt.

- Seigneur, vous avez débusqué notre proie ?

- Non pas encore. Il nous faut atterrir et nous frayer un chemin à travers la montagne. Tu viens avec moi. Je vois que tu est équipé, alors suis moi, nous allons aux hangars.

Khorog joignit le geste à la parole et prit la direction des hangars.
Leur navette les attendait. Soixante soldats étaient au garde à vous sur la passage du Sith et de son acolyte. Des Landspeeders avaient été chargés ainsi que des droïdes sondes. Parfait.
Le Haut Inquisiteur monta à bord, suivi de ses soldats. Le petit vaisseau, piloté par Iridiaan, décolla et fila rapidement vers Mimban. La planète n’était pas jolie. L’atmosphère était chargé de nuages et de tempêtes. Alors que l’Interdictor s’éloignait d’eux, l’astre lui se rapprochait. Lorsque la navette entra en contact avec l’atmosphère, immédiatement les secousses firent les valdinguer dans tous les sens. Les vents violents rendait le pilotage très difficile et Iridiaan avait beaucoup de mal à garder le contrôle de l’engin. Non sans quelques insultes il maintint le cap.
Il fallut attendre bien deux heures, avant de pouvoir quitter la masse nuageuse et apercevoir le sol. La région était visiblement très montagneuse. La densité forestière y était très intense. Tout autour les marais dominaient. Immédiatement Iridiaan fit quelques vols en rase motte pour repérer un endroit où se poser. Au bout de quelques minutes, la navette se posa dans une clairière.

Immédiatement, Darth Khorog donna ses ordres. Il fit deux équipes de 25 soldats chacun, il commanderait lui même la première et Darth Verum la seconde. Il ordonna aux soldats restant d’établir un périmètre de sécurité autour de la navette et fit envoyer des droïdes sondes pour repérer l’emplacement de leur proie.

Mais moins d’une heure et demi plus tard, des indigènes se présentèrent à eux. Ils étaient armés mais non hostiles. La première réaction de Darth Khorog fut d’ordonner leur extermination. Mais Verum parvint à l’en dissuader, ils pourraient être utiles. Suivant le conseil de son disciple, le Haut Inquisiteur ordonna que les indigènes lui soit amenés.
Il s’agissait de deux Mimbannais. Sans doute des jeunes guerriers. Ils tentèrent de communiquer difficilement tout d'abord mais, surprenamment, ils y parvinrent grâce aux langage Hutt. Après réflexion c’était plutôt logique, la planète se situait en plein sur une route fréquenté par des pirates et des contrebandiers.
Ces deux sauvages purent leur apprendre que des étrangers venu du ciel étaient en train de profaner un lieu sacré et refusaient de partir. Selon leur propres termes, il s’agissait d’une caverne d’un Grand Esprit de leur tribu, une sorte de dieu colérique. Personne n’avait le droit d’y entrer et encore moins d’y creuser des trous !

Le Haut Inquisiteur ne s’était pas trompé. Il avait trouvé le gibier. Maintenant, il était temps de passer à l’action.
Ervin Holz
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Au fond de la grotte, l'équipe du Professeur épaulée d'ouvriers supplémentaires venus en hâte, avait creusé la paroi granuleuse sur une vaste surface. Holz était arrivé ruisselant de sueur au moment où les impériaux découvraient une étrange fissure dans la façade rocheuse. Un phénomène qui n'avait visiblement rien de géologique.
Deux travailleurs s'avancèrent prudemment pour inspecter la faille et constatèrent qu'elle donnait sur un corridor, mais celui-ci était entièrement envahi d'une végétation galopante.

— Un lance-flamme, apportez un lance-flamme ! » hurla Holz qui s'était approché pour examiner la brèche.

Mogg, une brute Houk de deux mètres que Holz avait recruté pour l'expédition, s'en alla chercher l'outil au campement.

Une quinzaine de personnes étaient maintenant présentes sur le site « C » où les quelques scientifiques de l'expédition pensaient sérieusement avoir touché le gros lot : le tombeau royal du Mage-Roi Amohtas, dans cette jungle perdue à des années lumières du monde-nécropole de Korriban.
Au point où il en était, Holz se moquait bien de savoir ce que l'ancien monarque Sith fichait ici. Il espérait seulement que l'emplacement soit cette fois-ci le bon. Et lorsque le Houk refit son apparition en soutenant un énorme chalumeau, l'officier l'interpella du tac-au-tac.

— Mogg, dégage-nous ces lianes. » dit-il en indiquant l'intérieur de la brèche.

Le mercenaire s'exécuta et les impériaux s'écartèrent lorsqu'il déversa un torrent de flamme dans la faille, réduisant littéralement à l'état de cendre les plantes invasives qui se trouvaient de l'autre côté. Holz souffla en sentant la température de la grotte monter d'un cran. Elle était déjà à quarante. Le Houk avait disparu dans l'ouverture et l'officier le retrouva une dizaine de mètres plus loin, poursuivant inlassablement son travail. Il avait dégagé un long couloir très clairement taillé dans la pierre, et qui donnait sur une paroi de pierre ocre devant laquelle il s'était arrêté en grinchant. Le chef de l'expédition s'élança le premier, une lampe-torche à la main, promenant le faisceau tout autour de lui.

— Tonnerre de Ziost ! Regardez ces fresques ! » s'exclama le Professeur Tan qui trottinait derrière lui.

Les murs du couloir étaient recouverts de fresques taillées grossièrement dans la pierre, certaines étaient encore colorées d'anciennes peintures picturales. Holz n'était pas un spécialiste, mais il reconnut largement les motifs et les symboles propres aux anciens Sith. Ce peuple bâtisseurs de royaumes millénaires, sur lesquels l'empire Sith moderne avait pris ses racines. L'énorme dalle de pierre qui fermait le couloir était recouverte des mêmes cunéiformes Sitheses.

— Faites sauter cette foutue porte. » ordonna le Lieutenant-Colonel en indiquant l'obstacle de pierre aux soldats qui le suivait.

— Sauter ? Mais vous allez saccager ces trésors du passé ! Vous êtes entrain de vandaliser la plus importante.. »

— Nous n'avons pas le temps, Professeur, écartez-vous. » le coupa Holz en le traînant vers l'arrière.

Il ne savait pas pourquoi, mais quelque chose le rendait anxieux. Cette terrible impression qui traverse un soldat aguerri quand il avance vers une embuscade.
Depuis qu'il était sur Mimban, Holz n'était pas tranquille. Tout se déroulait trop bien, bien trop bien, malgré la chaleur suffocante. Et quand tout se déroule trop bien, c'est qu'il y a un lézard. Une anguille dans la roche. Quelque chose n'allait pas. Mais quoi ? Impossible à saisir, mais il avait cette terrible sensation d'être observé en permanence. La nuit dernière, Holz n'avait pratiquement pas dormi, tiraillé entre les mouches H'ndo, les moustiques géants, et toute sorte de cauchemars étonnants. Son cerveau reptilien fonctionnait à plein régime. Étaient-ce ces crétins d'aborigènes tapis dans la végétation qui étaient à l'origine de ses tourments ? Ou était-ce quelque chose de bien plus dangereux ? Il n'en savait rien et ne voulait pas s'attarder sur le sujet. Il fallait finir le travail, et le finir vite.

L'explosion tonitruante catapulta des pierres dans tous les sens. Quand les impériaux revinrent sur place, une entrée s'était dégagée. Ils franchirent la brèche ouverte, les uns après les autres, puis se retrouvèrent dans un second corridor beaucoup plus étroit. Cette fois, même le sol était recouvert de motifs cunéiformes et de symboles Sith. Des statues anthropomorphes, taillées dans un métal brillant, flanquaient l'allée de chaque côté, fixées aux parois des murs également recouvertes de fresques.
Le couloir obliquait à gauche, et Holz qui marchait en tête avec Mogg tomba sur une chambre. L’entrée était flanquée de deux colonnes robustes autour desquels serpentaient encore de longues fresques. Le plafond était plutôt bas et toutes les parois des murs étaient richement décorées d'arts pictural. Deux énormes statues chimériques étaient réparties face à face, au centre de la pièce, et se regardaient. Une sorte de puits soutenant une énorme soucoupe métallique où devait autrefois brûler une flamme se trouvait au milieu. En entrant dans la pièce, Holz sentit son holopad vibrer dans sa poche.

— Mon Colonel, c'est le foutoir ici. » déclara le Docteur Stiegler à l'autre bout du fil. « Les indigènes ont entendu une explosion dans la grotte et ne tiennent plus en place. Ils veulent forcer le passage pour voir ce qu'on fait. Je manque d'hommes ! »

— Je vous ai dis de les retenir, nous n'avons pas fini, tirez-leurs dessus et arrêtez de me déranger toutes les dix minutes. » pesta le chef des impériaux en raccrochant aussi sec.

Sa voix résonna dans toute la pièce d'où on n'observait aucune sortie. Tout semblait se finir ici.

— Une idée, Professeur ? » demanda Holz, impatient.

— D'après mes analyses, nous nous trouvons au cœur d'un mausolée incrusté dans la montagne. Nous avons directement emprunté l'entrée, et nous devrions logiquement être dans une sorte d'antichambre qui précède la salle du tombeau. »

— Alors trouvez cette salle. » lui rétorqua Holz avant de se tourner vers les autres membres du groupe. « Vous autres, faites apporter le matériel et mettons-nous au travail. Je veux que tout soit terminé avant la tombée de la nuit. Demain nous lèverons le camps. »
Darth Khorog
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Ainsi donc ils étaient dans une caverne. La piste se resserrait. Cependant il s’interrogeait. Que pouvait bien être l’histoire de ladite cavité. Darth Khorog jeta un coup d’œil à Darth Verum, qui était, en plus être un Inquisiteur, un bon sorcier Sith et alchimiste. Mais il était visiblement absorbé par la discussion avec les indigènes, encore plus enthousiaste que le draethos, mais pour des raisons différentes.
Une chose est sûre. Si le Lieutenant-Colonel Holtz est ici, dans cette caverne, c’est qu’elle à un lien avec les Siths. Sur le rapport qui le concerne, il est précisé qu’il semble rechercher activement des anciens sites lié à l’ordre ou à l’ancien empire sith. Cependant, aucun objets n’en fut jamais rapportés. Pour Khorog c’était évident. Ils les gardaient pour lui. Ou pire encore, peut être vendaient il ces objets aux jedi ? Penser à cela lui fit monter sa colère et sa haine. Sa main gauche commença à trembloter légèrement. Les soldats autours de lui, qui commençaient à bien le connaître maintenant, s’éloignèrent de lui de quelques pas. Les indigènes eux, peu rassurés, se rassemblèrent derrière Darth Verum, comme si il allait les protéger.

Le Haut Inquisiteur s’adressa à l’officier de cette petite expédition :

- Major Reïkden, quand est il des sondes ? Ont elles trouvés quelques choses ?

Ces droïdes perfectionnés étaient très utiles à l’Inquisition. Elles pouvaient parcourir des kilomètres en un temps record et scanner le sol et la roche sur plusieurs mètres d’épaisseurs. En revanche elles pouvaient être repérés facilement pour quiconque disposait d’un équipement adapté. Le major consulta sa tablette de donnée qui s’adressa à son maître.

- Mon seigneur, nos sondes ont trouvés plusieurs choses. Il y a deux sites de fouilles assez importantes. Abandonnées depuis peu de temps, de quelques mois ou il y a quelques jours. Il y a aussi une installation minière tout proche d’ici, elle semble abandonnée elle aussi mais il y a des signes de vies, sans doute des pirates. Enfin il y a une caverne. Cela ressemble aux propos des sauvages mon seigneurs. Ils ont une navette et l’endroit est gardé par très peu d’hommes. Mais la signature thermique indique une activité très intense. La température à l’intérieur de la cavité est élevé. Il y a sans aucun doute entre vingt et quarante individus, Excellence.

Le major s’était incliné sur le dernier mot.
Entre vingt et quarante personne. Un navette, peu gardé. Il avait envie de se rendre aux deux sites de fouilles abandonnées, mais cette usine pourrait faire une très bonne cachette. Peut être y avait il des renforts ? Ou bien même un vaisseau … Il fallait neutraliser ce lieu. Darth Khorog resta immobile quelques secondes. Il observa les deux indigènes, toujours animé par la colère. Il finit par se redresser et s’adressa à eux :

- Nous allons vous débarrasser des profanateurs, mais vous nous mènerez à eux. Nous entrerons dans la grotte et nous pacifierons ces lieux sacrés. Qu’est ce qu’il en est de la mine au nord d’ici ? Il y a des pirates ? Ou bien les profanateurs y ont aussi poser le pieds ?

Les sauvages restèrent interdits quelques instants, terrifiés. Ils restaient loin de Khorog, comme si son aura les brûlaient. Ils conversèrent entre eux, à voix basse, puis le plus petit des d’eux dit à Khorog :

- Nous vous mènerons aux étrangers sauvages. La grande demeure de métal est abandonnée depuis peu de temps. Les sauvages venus du ciels ont essayés d’y entrer, mais ce sont les Coway qui contrôle les lieux maintenant et ils les ont chassés.

Lorsqu’il mentionna ces derniers, lui et son compagnon crachèrent sur le sol, comme mentionner ces « Coway » étaient une insulte. Des autochtones sans doute. Aucune importance. Il ordonna au major Reïkden de continuer à scanner la région et surtout la mine abandonnée, au cas où.

Darth Khorog monta sur son landspeeder. C’était le signal. Tous les soldats l’imitèrent. Les deux équipes se formèrent et chacune prit un des deux sauvages. L’équipe de Khorog passerait par l’est et l’équipe de Darth Verum, par l’ouest. Ce dernier était censé prendre le camps à revers.

Tout se mit en branle et les speeder s’en furent à toute allure.

La trajet était long et difficile. La jungle était épaisse et la canopée ne voulaient pas les laisser passer. Qu’importe, l’empire ne se laissait pas freiner par des choses aussi futiles. La colonne de speeder qui suivait Khorog suivit un sentier, sans doute utilisé par les sauvages, puis un étroit passage à flanc de montagne. De temps à autre un prédateurs surgissait, il fallait l’abattre. Les blaster sont bruyant, alors Khorog utilisait la force pour tuer ces choses immondes. Il était en colère, il était en chasse. Devant lui la piste s’ouvrait et les premières traces étaient visibles. Des hommes étaient passé par la. Il fit accélérer son engin, suivit par ses soldats derrière lui.
Sur leur route, dans les arbres et sur les corniches, apparaissait parfois un sauvage, de la même race que celui qui accompagnait la troupe, à califourchon derrière un soldat. En voyant cela ils se mettaient à crier et à brandir leurs lances. Khorog ne s’en souciait pas. Joie ou colère, ils mourront de toute façon. Si cette planète abritait des ruines Sith, c’est qu’elle appartenait à l’empire.

Khorog déboucha sur une clairière. Il y avait là une cavité. Mais ce n’était pas la grotte qu’ils cherchaient. Non c’était l’un des deux sites de fouilles abandonnées. Khorog mit pied à terre mais donna l’ordre aux soldats de ne pas l’imiter.
Le draethos s’avança vers le lieu. Des trous béants étaient visible sur toute la clairière. Les reste d’un campements. Les fouilles avaient été faite à la va vite. Le Colonel Holtz était pressé. Khorog entra dans la caverne. Les lieux étaient sombre. Une chaleur encore présente, douce. Les parois de la caverne avait été percé d’innombrables trous, à la pioche ou aux explosifs. Darth Khorog retira son casque pour mieux observer le pan de mur restant, dans un coins sombre. Des gravures rustiques, celle des autochtones. Un morceau d’une fresque qui s’étendait sans doute sur toute la longueur de la parois. Ce seul morceau de racontait pas grand-chose, il n’y avait qu’une silhouette levant sa main, entouré d’autre individus prosternés à ses pieds. Il y avait quelque chose sur cette planète. Visiblement cette grotte ne présentait aucun intérêt, puisque Holtz l’avait abandonné.

Darth Khorog fit demi tour et repris la route avec ses soldats. Le soleil commençait à se coucher, les ombres s’étendait sur Mimban. La nuit allait être longue. Au dessus d’eux, le ciel se mit à gronder. Un tempête approchait. Il fallait faire vite. Frapper la caverne et Holtz. Cette planète était dangereuse. Sur son speeder, le sauvage se mit à gémir en regardant le ciel. Le draethos ressenti sa peur, intense.

Les soldats suivaient leur maître. Ils disposaient sur leurs casques d’une vision nocturne. Khorog n’en avait pas besoin. La pénombre était son élément et il avait la Force avec lui. Il le sentait. Plus il s’approchait de sa proie, et plus quelque chose grandissait en lui. Une puissance. Une véritable effervescence d’émotions. Cette grotte n’était pas normale. Il y avait quelque chose de puissant ici. Khorog se saisit de son communicateur :

- Verum, vous en êtes où ?

Le sorcier sith répondit quelques instant plus tard :

- Nous arrivons à destination, ils ne nous ont pas encore repérés. Des indigènes sont sur les nerfs ici, ils se battent avec les soldats, ils y a des pertes des deux côtés … et il y a … quelque chose dans cette grotte mon seigneur. La Force est très puissante ici, j’ai du mal à me contenir. Faîtes vite, je sens que quelque chose va très vite se passer. Nous n’avons pas le droit à l’échec.

L’échec ? Hors de question ! Darth Khorog fit accélérer son speeder. Ervin Holtz allait comprendre que l'on ne trahi pas l’empire impunément. Il allait souffrir ! Une lueur apparut devant eux, à un bon kilomètre. Sans ralentir, Le Haut Inquisiteur s’adressa alors à ses soldats :

- La caverne est à proximités. N’oubliez pas, nous ne faisons pas de prisonnier. Les soldats sont des traîtres. Seul le Colonel Holtz et ses seconds doivent être capturés. Exterminez tous les autres.

Darth Khorog saisit son sabre à la ceinture et accéléra encore l’allure, il était impatient d’en découdre.
Ervin Holz
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— Vous revoilà enfin, » déclara Vibul Tan à l'intention de son supérieur qui était ressorti s'aérer.

— Qu'avez-vous trouvé ? »

— Voyez par vous-même. »

Le Professeur orienta le faisceau lumineux de sa lampe vers les antiques bas-reliefs qui recouvraient la partie exposée de la façade.

— Je ne vois que des éraflures et des traces remplies de poussière, » riposta Holz. « Ne me faites pas perdre mon temps. »

Tan soupira. Sans doute était-il chagriné devant l'impatience de son interlocuteur qui ne pouvait apprécier sa trouvaille autant que lui.

— Il s'agit d'un plan architectural. Nous sommes bien dans un mausolée royal. Et la chambre du roi se trouve derrière cette paroi. » rétorqua Tan en soupirant, déçu d'avoir dû synthétiser sa découverte.

Les paroles du scientifique agirent comme un filtre sur l'officier impérial qui observait maintenant la paroi avec toute son attention. Ainsi ils étaient si proche du but. Holz sentit son cœur s'accélérer frénétiquement.

— Mogg, ouvre nous une brèche ! » ordonna t-il à l'énorme Houk qui se tenait en retrait du groupe.

Le mercenaire de Sriluur s'empara d'un lourd engin qui était posé contre un mur. Le bruit strident de la scie hyperthermique retentit dans la pièce sans tarder, puis Mogg appliqua la lame recouverte d'une chaîne diamantée sur la paroi de pierre, projetant d'immenses gerbes d'étincelles de tous côtés. Les impériaux reculèrent au maximum pour ne pas être touché, puis au bout d'un moment, le Houk s'arrêta de scier la matière et recula lui-aussi, laissant une figure rectangulaire incandescente dans la paroi.

— Vas-y Mogg ! » hurla Holz en indiquant la figure fumante.

Le Houk obtempéra et catapulta son pied droit vers le mur, projetant l'énorme bloc scié de l'autre côté. Il devait bien peser trois cent kilos.
Un vent glacial frappa aussitôt les impériaux. Il provenait de la chambre qui s'était dévoilée de l'autre côté. Le spectacle qui se présenta alors devant eux sidéra la plupart.

La pièce, ou plutôt la chambre, était de grande taille. Le plafond, monumentalement haut, peut-être d'une cinquantaine de mètres, était soutenu par quatre énormes colonnes réparties en un carré. Les murs et le sol étaient entièrement décorés de fresques dorées et la peinture picturale était cette-fois ci parfaitement conservée. Il y avait des sortes de poteries et de grosses amphores disposées ça et là contre les parois des murs, et recouvertes de motifs cunéiformes colorés. D'énormes soucoupes soutenues par des pieds de pierre étaient aussi disposées dans plusieurs endroits de la chambre. Un soupir de satisfaction s'échappa de la bouche du chef des impériaux lorsqu'il aperçut au centre de la salle, l'énorme sarcophage de pierre qui était bercé d'un rayon lumineux qui sortait du plafond. Il y avait visiblement un trou volontaire dans la paroi, au-dessus du sarcophage. Les lianes qui pendaient dans le vide laisser supposer que la surface que l'endroit sa relié à la surface.

— Par la culotte noire de Darth Revan, nous y sommes mes amis ! Nous l'avons trouvé ! Le tombeau du Mage-Roi Amhotas ! C'est fantastique ! C'est extraordinaire ! C'est.. ! »

Holz écarta le Professeur pour s'approcher du sarcophage de pierre.
Érigé sur un piédestal accessible par de longues marches d'obsidiennes, il devait bien mesurer cinq mètres de long pour deux de larges. On aurait juré dit qu'il renferme une espèce insoupçonnée de colosse plutôt que le corps d'un monarque Sith. Holz fit le tour en observant les fresques du tombeau avec une attention toute particulière. Elles semblaient retracer une histoire chronologique. Un large sourire affiché sur son visage, il recula finalement en s'adressant au groupe.

— Félicitations à tous, notre longue quête touche à sa fin et la récompense finale est à la hauteur de nos efforts. Joloth, et si vous alliez nous chercher une bouteille de champagne de Kaas City ? Nous allons fêter ça ! »

— Ça c'est pas de refus, mon Colonel ! » rétorqua l'Arcanaute qui semblait partager la même gaîté que son supérieur.

Holz avait du mal à cacher sa propre jubilation. Enfin ils y étaient. Enfin ils avaient trouvé ce fichu tombeau. Il ne restait plus qu'à espérer que la relique soit à l'intérieur comme le stipulait le Professeur Tan.
Joloth était parti chercher une bouteille au campement et le groupe d'exploration s'était amassé autour du tombeau, quand soudain Holz sentit de nouveau son holopad vibrer.

— Ervin, on a un problème, et c'est sérieux, faut que tu viennes voir. »

L'officier sentit un frisson tiède lui remonter sa colonne vertébrale en entendant Stiegler qui l'appelait par son prénom. Si le Docteur se le permettait, c'est qu'il y avait effectivement une raison sérieuse à cela. Il répondit du tac-au-tac.

— J'arrive. »

Après avoir indiqué au groupe de pratiquer l'ouverture du sarcophage, le trentenaire retourna sur ses pas en courant, dévalant les galeries dévoilées lors de l'exploration, en direction de la sortie de la grotte.
Dehors, Holz tomba sur Stiegler qui l'attendait. Les indigènes avaient visiblement été dispersé, et plusieurs de leurs corps jonchaient le sol, mais une drôle d'ambiance flottait dans l'air. Le médecin avait l'air tendu, de même que les soldats qui serraient leurs armes et discutaient entre eux à voix basse.

— Qu'est-ce qui se passe ? » demanda Holz, pressé de crever l’abcès.

— J'en suis pas sûr, mais on a peut-être de la compagnie. D'un genre mauvais. Des échos de tirs dans la vallée en contrebas à l'instant. Peut-être des contrebandiers ou des pirates. Mais il y a aussi une sentinelle qui a vu des herbes bouger par-là. »

Le médecin de cinquante ans agita la main en direction d'une zone charnue de la jungle, à une centaine de mètres. Holz regarda dans la direction en grimaçant. Il espérait qu'il ne s'agisse que du fruit de leur imagination. Ils étaient trop proche du but pour qu'un événement inattendu ne fasse capoter toute l'opération.

— Le Professeur a besoin de plus de temps. Préparez-vous » ordonna Holz. « Nous allons voir ça. »

Le campement s'anima des impériaux qui se regroupaient en hâte devant l'entrée de la grotte autour de leur chef. Stiegler avait apporté le contrôleur portatif des drones du camps ; il le donna à Holz qui se pencha sur le petit écran. Aucun des drones sentinelles enfouis sous le sol en périphérie du campement n'avait réagi.

— On dirait une fausse alerte, » déclara Holz, « Mais nous allons tous les vérifier un par un. »

Alors, il prit la tête du groupe. Ils étaient une dizaine, et aucun ne ressemblait à un soldat impérial. Tous avaient troqués leurs treillis pour des tenues beaucoup plus décontractées, et la moitié étaient torses nus. Avec son chapeau de paille et sa chemise blanche ruisselante de sueur, Stiegler, le second de l'expédition, était bien loin du profil d'un officier impérial. De son côté, Holz avait revêtu une veste légère pour se protéger des insectes.
Laissant les sentinelles à leurs postes habituels, le groupe s'enfonça prudemment dans la jungle en direction de l'emplacement de la première sonde.
Darth Khorog
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La nuit était tombé. Cela faisait plusieurs heures que le draethos attendait patiemment, bien positionné sur une petite corniche. Le seigneur Verum était en place, les indigènes attaquaient férocement le camps devant eux. Cependant, dans l’obscurité nocturne, il était très difficile de voir quoique ce soit de ce camps. En tout cas il n’avait rien d’impérial. Un vaisseau était dissimulé sous une bâche, mais les branchages ne lui laissait pas la possibilité de voir quoique ce soit. De leur côté, l’équipe de Khorog s’était arrêté dès qu’ils furent en vue du campement. À un bon kilomètre de là, ils ne faisaient aucun bruit et se contentaient de regarder. Darth Khorog attendait le bon moment. Ervin Holtz n’était pas une proie facile, il sentait peut être déjà sa présence. Mais était ce seulement le bon endroit ?
Soudainement le Haut Inquisiteur eut peur. Et si ce n’était pas ici ? Peut être était-il responsable de cette activité intense ici, mais rien ne garantissait qu’il ne dirige lui même les opérations. Ce doute creusa l’esprit du chasseur qu’il était. L’usine était très proche de la navette. Si c’était là que le traître avait placé son quartier général, il pourrait facilement prendre le contrôle de leur vaisseau et s’enfuir. L’Interdictor ne tirerait pas sur la navette du Sith, le temps qu’ils comprennent la supercherie, il serait trop tard.

Mais pourtant il y avait quelque chose dans cette caverne. Et au vu de l’activité intense, ils n’avait encore pas récupéré ce qu’ils étaient venu chercher. Peut être qu’il avait une chance. Si il parvient à prendre le contrôle de la caverne et de ce qu’elle contient, alors Ervin Holtz aura perdu. Oui c’était cela le plus important.

Derrière le sith, les soldats s’agitaient. Khorog se retourna vivement prêt à sévir, mais le sergent le pris de vitesse.

- Excellence, les cibles s’activent. Nous avons peut être été repérés.

Darth Khorog vérifia avec les jumelles. Oui, ils s’activaient, peut être avaient-ils … Le communicateur du sith s’activa et la voix du seigneur Verum en sortit.

- Maître, nous sommes en position mais je crois que nous avons été repéré. Un petit groupe d’un dizaine de personnes. Mais ils ne se dirige pas vers nous. Nous observons leur progression. Tout indique qu’ils ne sont que des pirates. Ils ne portent pas l’uniforme impérial. Par contre ils sont très bien armés.

Des pirates ? Il est rare de voir des pirates aussi bien organisés. Et si ils sont bien armées alors ils représentent effectivement un danger.

- Ne vous faites pas repérer. Essayons de les prendre par surprise. Ils ont peut être un système de surveillance, faite usage de nos droïdes sondes et de nos capteurs. S'ils vous voient, cachez vous. S'ils aperçoivent un Sith ils vont ordonner la retraite.

Un moment de silence.

- Entendu mon seigneur. Nous ferons selon vos ordres.


Il ne faut surtout pas qu’ils puissent évacuer. Les ordinateurs et les tablettes de données contiennent beaucoup de preuves que Khorog tient à conserver. Ils étaient sûr de pouvoir y trouver les informations qu’il recherche.
Les indigènes eux s’était dispersés. Les sauvages s’étaient montrés impuissant face aux blasters. Ils n’étaient pas aussi efficaces que l’avait escompté Khorog. Avec les jumelles, il repéra un groupe de sauvage un peu plus loin. Ils se regroupaient. Peut être pour un nouvel assaut ? De l’autre côté en revanche, le groupe signalé par Verum partait dans la jungle, entre les indigènes rescapés et l’équipe de Verum.
Le draethos eut une idée. Il se tourna vers ses soldats et leur fit signe de le suivre. Ils avaient toujours avec eux leur guide. Il était visiblement stressé et en colère. Il avait complètement oublié la présence de Khorog. Désormais il n’avait d’yeux que pour le campement. Une juste colère.

Guidé par le sith, la petite équipe s’enfonça dans la jungle. Il n’y avait pas de sentier et la végétation rendaient difficile la progression discrète. Derrière lui les soldats marchaient en ligne resserré. Le petit guerrier sauvage qui les accompagnaient marchaient aux côtés de Khorog. Il était bien plus à l’aise que le sith. En même temps il n’était habillé que d’un pagne, que le vent faisait flotter de temps à autre, dévoilant par la même occasion la nature masculine de leur guide. Une révélation dont Darth Khorog se serait bien volontiers passé.
Ne se souciant pas de l’impudeur de son guide, il jetait de bref coups d’œil à ses soldats. Commando d’élite de l’Inquisition, ils portaient une armure sombre, adapté à l’humidité des planètes tropicales … et à leur faune parfois nuisible. Des insectes en tout genre fondaient sur la peau à la saveur sans doute sucré du Sith.

Ce fut le sabre à la main que le draethos aperçu les premiers sauvages. Ils étaient nombreux mais impossible de calculer leur nombre dans l’obscurité. Les indigènes les avaient repérés de loin et braquaient leurs lances sur eux. Comme si cela pouvait changer quoi que ce soit.
Immédiatement le guide s’adressa à ses congénères. Il chuchota rapidement dans langue que Khorog ne comprit pas. Au bout de quelques minutes de discussion silencieuse, un guerrier s’avança vers le Sith. Il était droit et fier, il planta sa lance dans le sol et tendit le bras.
La première chose à laquelle pensa Darth Khorog, ce fut de le lui couper pour lui enfoncé dans la gorge. Non mais à quoi pensait il cet espèce de trou du cul dégénéré ? On se prosterne devant un Sith !
Remarquant la main tremblotante du draethos, le guide lui dit à l’oreille que le chef attendaient un salut de guerrier.

« C’est pour l’Empire », se dit Khorog. Et puis ces sauvages méritent bien cela. Ils affrontent des humains trop bien armés pour eux et en redemandent. Ils étaient fort et méritaient plus de respect de sa part.

Le Sith tendit lui aussi son bras et saisit fermement celui du chef autochtone, puis se firent une accolade tout ce qu’il y a de plus virile, sans se lâcher le bras. C’était une preuve de respect.

- Chef des Rthurg’datk. Protecteurs de la Caverne des Esprits. Elle sacré. Ils nous ont tués, beaucoup de morts. Vous défendre Caverne des Esprits avec nous ? Vous frères de Chasse ?

Il s'exprimait dans un Hutt très approximatif, mais c’était compréhensible. Ils étaient une sorte de guerriers sacrés. Étrange culture. Darth Khorog n’était pas du genre à converser avec les populations sauvages, mais celle ci lui plaisait beaucoup. Il acquiesça à la question du chef. Oui ils serait frères de chasse.
Les guerriers sauvages crièrent de joie, avant de se taire rapidement sur un geste du chef. Ce dernier sortit alors une longue dague et s'entaille la main droite, puis la tendit au Sith. Une serment ? Un pacte ? En voilà quelque chose de stupide. Et de dangereux aussi, mélanger son sang avec celui d’une espèce alien inconnu pouvait avoir des conséquences néfaste pour la santé. Mais Khorog ne craignait pas cela. Et puis il sentait que le chef avait une présence. Le Sith se saisit de l’arme, retira son gant et s'entaille à son tour la main. Le chef et le Sith s’empoignèrent férocement en se regardant droit dans les yeux. Étrangement la main de Khorog lui brûlait un peu, mais cela n’avait rien de naturel. La Force était à l’œuvre. Ce chef était sans aucun doute sensible à la Force.

Chassant toute ses pensés de sa tête, il remit son gant sans prendre la peine de la bandés. Le chef lui ne se souciait pas non plus de sa propre main, dont le sang goûtait doucement.

- Vous êtes plus fort que mes guerriers pour vous battre dans cette jungle. Un groupe de nos proies s'est aventuré hors du campement. Aller les harceler, chassez les. Nous leur couperons la retraite en nous attaquant directement à leur camps. Vous essayez de les rabattre vers l’ouest. Il y a d’autre frères de chasses comme nous. Ils les tueront quand nos ennemis seront à portée.

Le chef tenta de suivre les propos du Sith, mais finalement ce fut le guide qui traduisit les propos de Khorog. Suite à quoi il hocha la tête et fit un signe aux guerriers qui disparurent en quelques secondes sans faire le moindre bruit. Khorog lui se retourna vers ses soldats. Ils attendaient son ordre.
D’un signe de la main, ils prirent la direction du campement. En rang serré et à pas lent. Il ne fallait pas que le gibier ne flaire leur présence. De plus le terrain est sans doute miné, ou piégé.

- Sortez vos détecteurs.

Si des capteurs avaient été placés, il ne faudrait surtout pas qu’ils ne les déclenche. Puis le Sith se saisit de son communicateur

- Seigneur Verum, les sauvages vont nous aider. Ils vont tenter de harceler les cibles pour les rabattre vers votre position, mettez vous à couvert et soyez prêt à tirer.
Ervin Holz
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Ils pénétrèrent dans la jungle nauséabonde. Les précipitations fluviales étaient élevées en cette saison, et l'air était si humide qu'il était impossible pou un organisme commun de transpirer, ce qui rendait l'atmosphère terriblement pénible. Des rayons lumineux traversaient l’enchevêtrement des lianes et autres plantes qui recouvraient la forêt vierge. L'air sentait la terre mouillée et le rance et bourdonnait d'insectes divers. Holz sursauta en voyant une guêpe de la taille d'une pastèque passer devant le groupe en bourdonnant. Il n'avait pas fait deux pas de plus qu'un énorme ophidien surgit d'un entrelacs de tiges brunes en s'éloignant dans une direction opposée, glissant méticuleusement sur le sol végétal. Il devait bien mesurer huit mètres.
L'endroit grouillait d'une faune étonnement nombreuse et semblait traversé par une terrible sélection naturelle. Mais l'officier impérial avait la tête ailleurs. Il était tiraillé par cette histoire de détonations et d'herbes qui bougent. Il était inconcevable pour lui, qu'après deux années à chercher la relique, et alors qu'il était enfin proche de son but final, la situation ne lui glisse entre les mains. Non. C'était hors de question. Cela ne pouvait être tolérable !

Les Arcanautes se déployèrent en ligne en arrivant sur la première zone à inspecter. Sous leurs bottes, les petites tiges tubulaires qui couvraient le sol éclataient avec un bruit de succion et répandaient un jus fétide de couleur orange autour d'elles. Holz leva les yeux vers la canopée végétale, un lacis de tiges vertes et noires, et se passa une main sur sur son crâne ruisselant de sueur.

— Déployez-vous par binôme mais ne vous éloignez pas. Karter, avec moi. »

Le jeunot emboîta le pas de son supérieur en serrant son fusil dans ses mains. Lui non plus n'avait pas l'esprit tranquille, quelque chose dans sa tête lui disait qu'un danger rôdait dans l'ombre, à proximité.
Les impériaux tournèrent un moment autour du site avant de se regrouper prêt de l’emplacement où le droïde sentinelle était enfoui.

— Foutredieu, RAS ici, on dirait. » déclara Stiegler en sortant une fiole métallique d'une poche de son pantalon. Il prit quelques gorgées de Whisky avant de la ranger.

Holz se passa une main sur le visage pour y chasser l'humidité qui avait déjà repris sa place. Il baissa finalement la garde de son arme, mais Malcov, son chien Kath, se mit à grogner au même moment.

— Qu'est-ce qui se passe Malcov ? Qu'est ce que tu sens mon chien ? » dit-il en relevant son baster.

Le fauve s'était immobilisé devant un bosquet et avait adopté une posture agressive, celle qu'il prenait devant un intrus. Tout le monde braqua son arme dans la direction suspecte. Holz sentit une décharge lui filer le long de la colonne vertébrale.

— Sortez-les mains sur la tête, où on vous transforme en passoire ! » hurla un soldat à destination de la présence invisible.

Un bref moment s'écoula, puis un drôle de mammifère porcin, ressemblant à une grosse boule de poil, sortit des feuillage en ignorant les impériaux. Ces derniers se regardèrent les uns après les autres. Holz rigola. Puis le groupe entier éclata de rire pendant bien une dizaine de secondes. Sur place, on sentait que les nerfs avaient eu besoin de se relâcher. Mais Holz s'immobilisa, car parmi les rires de ses comparses, il crut bien entendre un hurlement. Un Arcanaute s'effondra au sol en criant. Une lance de deux mètres lui avait troué le coffre et ses ombilicaux sanglants sortaient de l'infâme plaie qui s'était ouverte dans son bassin. Des mouches carnivores s'agglutinaient déjà tout autour du festin qui s'offrait à elles. Une seconde lance perfora le crâne du pauvret qui regagna le sol en tressaillant. Holz se jeta au sol en apercevant la pluie de javelots qui s'abattaient sur lui. Il frissonna quand des hululements guerriers résonnèrent de tous côtés. Les indigènes attaquaient.

— Utilisez les détonateurs thermiques, vite !! » ordonna t-il à l'aveuglette.

Couché au sol au côté des autres membres du groupe qui avaient déjà commencé à riposter, il pestait d'avoir foncé dans le piège tendu par ces primitifs. Comment cette piste avait-elle pu lui sortir de la tête ? Les indigènes qui ne supportaient pas la profanation de leur territoire étaient depuis le départ la piste la plus probable aux manifestations étranges autour du camps. Mais Holz fut presque satisfait qu'il ne s'agisse que d'eux. Il pouvait maintenant mettre de côté l'autre piste qu'il soupçonnait, et à laquelle il ne voulait plus penser du tout. Ce n'était qu'une basique embuscade de sauvages décérébrés qui allaient bientôt goûter à la technologie impériale.

Une première explosion retentit dans la zone, déversant un déluge de flammes tout autour. Holz sentit aussitôt une odeur une viande brûlée s'infiltrer dans ses narines. L'explosion de la seconde grenade ramena plus de calme. Les lances avaient cessé de pleuvoir en abondance et les Arcanautes avaient pris le relais en se relevant et en ouvrant le feu, progressant méticuleusement dans la forêt à la manière d'un arc tendu. Les soldats renégats mitraillaient frénétiquement la zone en découpant la végétation qui dissimulaient leurs cibles, réduisant la couverture végétale à l'état de confettis qui flottaient dans l'air humide. Les tirs du pistolet de Stiegler claquaient comme un fouet parmi les détonations plus régulières des autres membres du groupe armés de blaster automatiques. Holz tira dans la tête d'un indigène qui avait surgi de sa cachette avant de lui foncer dessus en brandissant une arme rudimentaire. Le corps souple du sauvage s'effondra dans la brousse, révélant le deuxième guerrier qui le suivait dans sa course. Le trentenaire l'abattit d'un tir entre les deux yeux, mettant fin à cet excès de zèle. Mais au même moment, un deuxième homme s'effondrait, le thorax perforé par un javelot. Il tomba sur ses genoux et se mis à baver, avant de vomir un geyser de sang.

— Gaffe à vous, ils enduisent leurs lances de toxines, faut qu'on dégage d'ici au plus vite ! » cria Stiegler par-dessus le bruit des détonations et des hululements de leurs ennemis.

— Allons-y ! ordonna Holz. « Au camps ! »

La situation était sous contrôle, malgré la perte de deux hommes. Une nouvelle attaque de sauvages qui allait nécessiter de prendre des mesures adaptées. Holz prévoyait déjà d'envoyer une navette raser les villages voisins pour ne plus être dérangé.

Les impériaux parvinrent à semer leurs poursuivants en les tenant à distance avec leur armement lourd. Deux d'entre eux transportaient le deuxième homme touché qui hurlait à n'en plus pouvoir. La douleur du venin le faisait terriblement souffrir. Parvenus au campement, les sentinelles se précipitèrent à la rencontre des rescapés.

— C'était quoi mon Colonel ? » demanda hâtivement un soldat en chargeant son fusil à impulsion.

— Simplement ces abrutis d'in.. »

Holz se retrouva couché sur le dos. Il avait le visage humide. Son cerveau était engourdi par la concussion, comme légèrement paralysé. Sa cuisse le brûlait. Au-dessus de lui, les entrelacs emmêlés de la canopée dessinaient toujours leur treillage de lumière et d'obscurité. Il observait les plantes, persuadé d'avoir été frappé par la foudre, quand deux décharges de blaster passèrent au-dessus de lui dans un sifflement aigu.
Il entendit des cris frénétiques aux alentours. Stiegler qui hurlait des ordres, Karter qui gémissait. Le mugissement rauque d'une arme lourde, le bruit sourd d'un fusil de précision au lointain. Il se redressa. Sa chemise était maculée de sang et il avait un trou dans sa cuisse d'où jaillissait un torrent de sang.

Le campement était attaqué.
Darth Khorog
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Les hommes de Darth Khorog s’avançaient dans le sous-bois. L’éclat des étoiles et des lunes ne parvenaient pas à percé l’épaisse canopée. Le silence était total. Doucement, les soldats passaient un à un en une parfaite file indienne en direction du camps. L’ordre du Sith avait été suivi à la lettre et les détecteurs fonctionnaient. Jusqu’ici aucune menace. Les lueurs du campements se faisaient de plus en plus proches. Le draethos espéra que les indigènes parviendrait à rabattre le groupe vers l’équipe de Darth Verum. Rien n’était sûr, ils étaient trop primitifs pour cela. Qu’importe, ils les ralentiront sans aucun doute.

Le plan de Khorog était simple. Investir le campement, prendre possession de la navette des ennemis puis les forcer à s’enfoncer dans la caverne. Hélas il n’avait pas de poison à sa disposition. Qu’importe, ils étaient préparés au pire.

Devant eux, le sol montait. Une pente couverte par la jungle rendait la progression particulièrement ardue au vu du caractère silencieux de l’opération. Khorog n’était pas très doué pour cela. Il laissait donc ses soldats prendre la tête. Lui fermait la colonne. Attentif aux moindres mouvements suspects. Les insectes eux étaient déjà au rendez vous. Ces choses immenses grouillaient de partout. Quelques uns étaient attirés par l’odeur du sang de Khorog.
La jungle était vivante. Même la nuit ne parvenait pas à la calmer. La faune nocturne à fait prit la place des diurnes. Reptiles, mammifères, insectes, volatiles etc. Des animaux dangereux et susceptibles de faire échouer l’opération.
Njarr-irr n’était pas comme ça. Elle n’était pas aussi vivante. Par contre elle était bien plus bruyante. Une bonne pluie, voilà ce qu’il lui faudrait à l’instant. Une bonne averse tropicale pourrait leur permettre de dissimuler leur progression bien plus efficacement. Au lieu de cela il y avait une chaleur humide et lourde. Ses soldats ne se plaignait pas, leurs armures les protégeait de l’humidité permanente. Mais la chaleur c’était une autre histoire. Darth Khorog lui n’avait pas un d’équipement similaire. Il n’en avait pas besoin.

- Mon seigneur, nous sommes au contact du campement. À quinze mètres devant nous.


La colonne s’immobilisa, aux aguets de la moindre menaces et des ordres du Haut Inquisiteur. Ce dernier remonta la file et observa la vue qu’il s’offrait à lui. Une large cavité s’élevait, béante. À ses pieds, d’innombrables trous. L’entrée de la caverne étaient éclairé de façon rudimentaire mais efficace. Garantissant une certaine visibilité sur la courte zone défriché autour du campement. Non loin de la cavité, une grande bâche recouvrait une navette impériale. Visiblement c’était là que demeurait les proies.
Sous cette immense bâche, un feu de camps brûlait et des hommes mangeaient tout autour. Ils étaient trop loin pour entre quoi que ce soit, mais leur dialecte semblait impérial. De part et d’autre de la zone, des hommes patrouillaient, aux aguets. Ils n’avaient pas encore vues l’équipe du Sith. Mais cela n’allait pas tarder.
C’était des soldats impériaux. Il n’y avait plus aucun doute la dessus.

Lorsque les premiers coups de feu retentirent, les traîtres d’impériaux se redressèrent et prirent leurs armes. Les indigènes avaient engagé le combat avec le petit groupe égaré dans la jungle. Immédiatement Khorog donna ses ordres.

- Déployez vous, je veux une ligne prête à tirer sur le campement et une autre prête à accueillir les survivants de l’embuscade.

Les hommes du Sith se mirent en mouvement. Prêt à tirer.

De l’autre côté, les bruits de combats cessèrent. Les indigènes avaient été repoussés. Ils avaient échoués. Darth Khorog se saisit de son communicateur.

- Seigneur Verum, qu’est ce qu’il en est de votre côté ? Les ennemis sont à portée ?

- Négatif maître. Les indigènes ont été décimés. Nos proies n’ont subit que deux pertes et quelques blessés léger mais rien de grave. Ils sont en route vers le campement.

Il ne faut surtout pas qu’ils y parvienne. Il faut séparer leurs forces. Ils n’en seront que plus facile à éliminer. Cependant il était sans doute trop tard pour y parvenir maintenant. Le temps que Verum ne puissent rattraper les fuyards, ils auront déjà atteint le campement.

- Dans ce cas rejoignez le campements et encerclez le par l’ouest. Nous les prendrons en tenaille. Dépêchez vous.

Cela leur prit une bonne quinzaine de minutes. Les traîtres couraient à travers l’épaisseur de la jungle, comme s'ils avaient rencontré la mort, ou l’humiliation. Au choix. Khorog pouvait suivre leur progression grâce au blessé qu’ils transportaient. Il hurlait si fort qu’il fallait être sourd pour ne pas l’entendre.

Lorsque le groupe débouchât dans le campement, toutes les sentinelles accoururent pour aider leurs compagnons. D’autre qui était sous l’immense bâche, se levèrent aussi pour leur apporter assistance. Idiots qu’ils étaient. Ils laissaient toute une partie du campement sans défense. L’une des sentinelle s’adressa à un homme, sans doute un chef de patrouille.

- C'était quoi mon Colonel ?


Colonel ?! Ervin Holtz ! C’était le moment. Alors que Holtz s’apprêtait à répondre, Khorog leva son poing et tous les soldats visèrent ensemble comme un seul homme. Sous le coup de l’adrénaline, l’air s’immobilisa autour du Sith. Même la faune sauvage avait fait silence, comme si elle attendait, impatiente, le déroulement du combat à venir. Lorsque le draethos abaissa son poing, un déferlement de tir laser balaya le groupe. Aucun n’était à couvert et quelques uns furent tué sur le champs. Les autres, blessés, tombèrent à terre, hors d’état de nuire ou sonné par l’attaque. Les soldats de Khorog ne s’arrêtaient pas de tirer. Immédiatement, le Sith donna l’ordre à ses soldats de prendre position dans le campement, de s’y mettre à couvert.

Un à un, les impériaux sautaient par dessus la butte et courraient en direction des rochers et des souches. Ils ne restaient pas groupés mais se couvraient les uns et les autres. Peu de temps après cela, c’est l’équipe du seigneur Verum qui entra en action. À peine arrivé sur les lieux, il ouvrirent le feu à grands coups de blaster, de détonateur thermique et de décharges ionniques, éteignant par la même occasion, l’éclairage des lieux. Ils étaient faits comme des rats.

Mais c’était sans compter sur leur propre force. Pour le plus grand plaisir de Khorog, les proies n’allait pas se laisser faire. Des fumigènes furent lancés pour brouiller la vision des agresseurs, les blessés furent évacués, Ervin Holtz, aidé par l’un de ses hommes parvint à se mettre à l’abri malgré son trou béant dans la cuisse. Tout autour d’eux, la défense s’organisa, en quelques seconde, les traîtres se mirent en positions, armes à la main. Quelle rapidité. C’était sans aucun doute l’élite de Ervin. Ses meilleures troupes. Cela signifiait qu’il n’y aurait pas de quartiers. Parfait.

L’excitation était à son comble. Il était là. Le combat faisait rage et il y avait déjà des morts des deux côtés. Mais il ne fallait pas intervenir tout de suite. Non pas tout de suite ! Il fallait faire monter la peur, l’anxiété encore un peu plus. Tout n’était pas parfait.

Sur ordre de Darth Verum, lui aussi dissimulé, les soldats de l’inquisition lancèrent à nouveau des explosifs, qui firent leurs effets dans les rangs des traîtres puis des fumigènes.
L’équipe de Khorog en profita pour avancer par le côté et prendre en tenaille les traîtres. Ils avaient atteint la navette, il ne pourront pas s’enfuir !

Pour le draethos il était au paradis. Cela faisait quatre ans. Quatre putains d’années ! Enfermé dans cet enfer, à purger et nettoyer. Mais maintenant il était en plein cœur d’un combat … douce extase. Cela lui avait terriblement manqué. Ces proies se défendaient bien. C’était honorable, et cela lui donnait faim. Il lui fallait les dévorer ! Sur le champs ! Ah pourquoi attendre ? Pourquoi faire durer le plaisir ? Ils sont à portée pourtant !

Il exultait de plaisir et de soif de sang. Ses soldats le ressentirent et en furent galvanisé. Le Haut Inquisiteur avait soif, il avait faim, du sang et de la chair de leurs ennemis. Réussir la mission ou se faire dévorer. Au choix.

Quelque part un chien Kath se manifesta, Khorog lui souriait à la nuit, caché derrière son tronc d’arbre, la sabre à la main. C’était un bonne chasse.
Ervin Holz
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Holz se jeta dans les herbes pour éviter une nouvelle salve de blaster. De nouvelles décharges de laser passèrent à côté en sifflant.

— KARTER, TU LES AS PAS VU VENIR ? KARTER ? » il remarqua le corps démembré de l'éclaireur qui jonchait le sol, à côté de lui. « MEEERDE »

Il connaissait bien Karter, et encore mieux les parents du jeune homme qui avaient eu toute confiance en lui quand il leur avait proposé de prendre leur fils sous son aile dans cette expédition.

Sur une échelle de la peur allant de un à dix, Holz se situait maintenant à sept. Son pire cauchemar était entrain d'arriver. Les langues de plasma chauffées à blancs lui passaient au-dessus la tête, plusieurs décharges creusèrent des tunnels dans le feuillage, en rependant une pluie de sève grasse et de fragments végétaux. À couvert non loin de lui, un Arcanaute équipé d'une carabine à impulsions exerçait tir sur tir sans aucune modération. Plus loin, un autre arrosait la forêt des rafales de son blaster lourd. Alors qu'il était toujours à plat ventre, Holz vit un petit objet ciculaire tomber devant lui. L'explosion du détonateur le catapulta sur plusieurs mètres. Il cracha un filet de sang. Sa vision se flouta, il avait la nausée, mais impossible de se laisser crever ici. Il fallait réagir et vite. Il rampa jusque derrière la base d'une grosse plante affaissée sur elle-même. Une main lui agrippa l'épaule.

— ILS SONT LA, FAUT DÉGUERPIR » lui cria le médecin qui était lui aussi aplatit sur le sol, au côté d'autres survivants.

— JE SAIS, PRÉPAREZ VOUS A DÉCROCHER » rétorqua Holz qui ne souciait même plus de sa blessure béante et des insectes qui essayaient de s'y introduire.

Sur le toit de pierre de la grotte, un soldat venait de regagner son poste de tir dissimulé par des entrelacs de lianes qui pendaient de plusieurs arbres. L'Arcanaute s'allongea en hâte en saisissant la poignée de son arme automatique. L'engin de mort dissimulé dans la végétation était posé au sol, légèrement surélevé par un bipied. Quelques secondes venaient de s'écouler lorsque la mitrailleuse s'éveilla. Des langues de plasma aussi longues que des flammes de post-combustion commencèrent à danser dans les airs. L'arme automatique tirait sans s'arrêter à une vitesse hallucinante, réduisant la végétation en charpie, la transformant en une pulpe de débris poisseux, bombardant frénétiquement les positions des ennemis dans le but très net de les détruire.

— Sortez de là, bordel ! » cria Holz en faisant à tous un signe de la main. « Stiegler, aide-moi ! »

Il se releva en hâte, sa jambe lui faisait mal, mais l'adrénaline atténuait significativement la douleur. L'entrée de la grotte n'était qu'à plus quelques mètres. Il passa un bras autour du cou de son adjoint et s'élança avec lui. Ils se mirent à courir, piétinant et pataugeant, écrasant la broussaille, sous les rafales incessantes de blaster qui filaient dans toutes les directions.
Holz n'avait plus de doute, les serviteurs de l'Impératrice étaient en face. Il avait d'ailleurs reconnu des soldats impériaux qui les canardaient depuis leurs cachettes de fortune.

Seulement quatre personnes parvinrent à rejoindre l'entrée de la grotte. Holz lâcha Stiegler et se jeta par terre, glissant dans un nuage de poussière. Au-dessus de lui, les détonations sourdes qui résonnaient à cadence ultrarapide indiquaient que la mitrailleuse fonctionnait toujours. Mais il savait que ce n'était qu'une question de temps avant que ses adversaires ne la mette hors d'état de nuire. Il soupira de soulagement en apercevant Malcov qui venait le lécher. Son précieux compagnon avait donc réussi à se mettre à l'abri lui-aussi. Il se redressa ; quatre hommes étaient retranchés à l'entrée de la cavité, occupés à retenir les ennemis. Cinq soldats qui venaient du fond du tunnel passèrent devant lui en courant pour aller renforcer le dispositif. Stiegler refit apparition et mit un genou à terre, prêt de lui. Le docteur avait retiré son package et fouillait à l'intérieur pour y chercher quelque chose. Il sentit le froid s'incruster dans sa plaie lorsque Stiegler appliqua sa bombe à bacta. Holz serra les dents. Il réussit finalement à se remettre sur pied et boita jusqu'à son arme pour la ramasser.

— Je vais voir où en est le Professeur, occupe toi de la défense, ils pensent qu'on est fait comme des rats, mais il y a une sortie dans la dernière chambre. On filera par là quand la relique sera en notre possession. »

Il salua son adjoint et disparut dans l'obscurité en boitant, son fauve trottinant derrière lui.
Stiegler introduisit une nouvelle cellule d'énergie dans son pistolet blaster et fit claquer la culasse.

— Messieurs, préparez-vous à déchaîner le glas et la désolation contre les ennemis de l'Empire. » cria t-il à la troupe de vagabonds qui était venue renforcer le dispositif. Il devait maintenant y avoir une vingtaine de personnes pour assurer la défense. « Nous sommes le dernier rempart de la civilisation contre l'impiété des Sith. Nos adversaires pensent nous avoir entre leurs mains, mais notre terreur les attends et nous triompherons ! »

Il y eut des éclats d'encouragement, puis les Arcanautes se répartirent chacun à leur poste. Certains venaient combler le verrou à l'entrée de la grotte qui était en prise directe avec l'ennemi, d'autres se répartirent le long du tunnel qui menait à l'entrée du mausolée. Certains grimpèrent sur les étalages pour s'embusquer à plusieurs niveaux des échafaudages. On fit éteindre toutes les lumières pour optimiser la surprise. Les Arcanautes étaient largement en infériorité numérique, et leur chef savait qu'ils seraient écrasés rapidement. Mais la plupart de leurs soldats provenaient de la terrible 8ème Légion Sith et pratiquement tous avaient participé aux trois expéditions précédentes. Fanatiques, la mort n'était pas leur pire crainte, à condition qu'ils vendent chèrement leur peau.
Darth Khorog
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C’était le chaos total. Les soldats du Colonel Holtz avaient très rapidement reprit le contrôle de la situation. Le traître, soutenu par l’un de ses hommes, rejoignit la caverne. Qu’importe, ses idiots se faisaient tués sous les coups de l’Empire. Les hommes à terre rampait comme les larves qu’ils étaient pour tenter de se mettre à l’abri. Certains essayaient de les aider mais ils étaient abattus sur le champs. Très rapidement les trous à l’entrée de la caverne furent investis par les traîtres pour couvrir la retraite de leurs camarade. Difficile de les toucher de là. D’un autre côté, un second groupe se formait à l’entrée de la cavité, dissimulé dans les rochers ils tiraient sur les impériaux et lançaient des grenades.

Plusieurs explosions forcèrent les hommes de Khorog à reculer. Il ne fallait pas perdre l’avantage. Les hommes de Verum continuaient leur tir de barrage sans s’arrêter. Dans tout ce raffut il était devenu difficile d’apercevoir quoi que ce soit, les lumières extérieures étaient éteintes, la poussière enveloppait tout, les explosion soulevait la terre et la roche. Les troupes de l’inquisition commençaient à déplorer quelques pertes. Rien de trop grave pour l’instant, un ou deux hommes tout au plus. Mais le fait était là, ils n’avançaient pas et les traîtres eux, se réfugiaient dans la caverne.

Peut être y avait il un sortie, par delà la montagne. Au vu des autochtones, il existait d’innombrables réseaux de galeries, naturelle ou non, sur cette planète. Peut être avaient ils placé une navette quelque part, une base, un refuge sécurisé. Mais quoi que ce fut, rien ne l'arrêtera lui. Darth Khorog était né pour vivre dans les galerie. Enfin, ses ancêtres l’étaient.

Le Sith sentait que son tour allait bientôt advenir, son moment d’entrer en scène. Toujours dissimulé derrière son tronc d’arbre, il se ramassa sur lui même et sauta le plus haut qu’il put. Escaladant les branches aux épais feuillages, il prit un peu de hauteur pour mieux contempler le combat.
Indistinctement, il remarqua un des traîtres de séparer du lot pour grimper sur le plafond de pierre de la grotte. Là ! Entre les lianes … un poste de mitrailleuse ?! Comment cela ce faisait il qu’il ne l’ait pas vu plus tôt ? Horreur, avant même que le Sith ne puisse réagir, l’arme se mit en marche et balaya toute la zone. Les soldats de Khorog les plus éloignés se replièrent derrière la butte et les rochers, essayant de survivre aux salves. Les soldats les plus proches eux tentèrent de s’abriter le long de la parois et sous la bâche. Lès combats s’y firent encore plus intenses. Du côté de Darth Verum, des explosions, sans doute des détonateurs thermiques, retentirent, des hurlements de souffrance avec elles.
Sous ses yeux, le Sith pouvait assister à la mort de beaucoup de ses soldats. La mitrailleuse était une menace.

- Sergent ! Des fumigènes ! Hurla le Sith dans son communicateur.

Tout autour de lui, la végétation disparaissait, les arbres étaient réduit en bouillis et le siens allait suivre d’une seconde à l’autre. Darth Khorog leva les yeux vert la mitrailleuse. Il lui fallait sauter pour tuer ce gêneur s’il voulait que ses hommes puissent avancer. Ervin Holtz lui était bien à l’abri dans la caverne, un chien Kath à ses côtés. Il semblait discuter avec un homme, quelqu’un de proche. Un second peut être. Difficile de le déterminer sans les uniformes et avec cette boucherie tout autour. Ils hochèrent la tête puis Holtz partit en courant vers le fond de la caverne.
L’autre lui se mit à crier à ses quelques hommes :

- Messieurs, préparez-vous à déchaîner le glas et la désolation contre les ennemis de l'Empire. Nous sommes le dernier rempart de la civilisation contre l'impiété des Sith. Nos adversaires pensent nous avoir entre leurs mains, mais notre terreur les attends et nous triompherons !

Quoi ?! Les Sith ? Impies ?! Quelle ignominie ! Il se jura de tuer ce blasphémateur lui même. Il était temps de passer à l’action.
Darth Khorog propulsa du haut de sa branche grâce à la Force et s’agrippa au rebord d’un rocher. Il fit jouer de ses muscles et se hissa. Il se retrouva nez à nez avec le mitrailleur qui perturbait le bon déroulement de l’opération. Ce dernier ne le vit pas tout de suite. Trop absorbé par sa tâche, un sourire aux lèvres. Puis il leva les yeux, apercevant les bottes, puis le sabre laser à la main. Il n’eut pas le temps de regarder plus haut, que Khorog alluma son sabre et dans un son sourd si caractéristique, il décapita le traître. D’un geste de la main, il fit signe à un de ses soldats de venir se saisir du poste de mitrailleuse.

- Seigneur Verum, faite avancer vos hommes, qu’ils prennent positions devant la caverne, soyez prêt à intervenir. Assombrissez l’air d’Ombres.

Faire usage de la Force Obscure n’était sans doute pas nécessaire. Le ciel était recouvert de nuages, les lumières des étoiles et des lunes n’éclairait plus les lieux.
Le silence se fit. À l’intérieur de la caverne, les Traîtres avaient éteint toutes les lumières. Ils s’étaient sans doute embusqués. Ils les attendaient.

En quelques minutes, les soldats se regroupèrent. Deux prirent possession de la Navette sous la bâche, d’autre y déplacèrent les blessés. Le poste de mitrailleuse fut déplacé en bas et les deux Sith assombrirent les lieux avec le Brouillard d’Ombre.

- Mon seigneur, ils nous attendent. Nous devrions intervenir nous même. Je sens qu’ils se sont ragaillardies de voir nos soldats tomber sous les coups de leur mitrailleuse. Au lieu de gaspiller des munitions, entrons en scène.

Oui effectivement, il était temps de tuer les soldats du Colonel.

- Soldats, ouvrez le feu.

Cette fois, ce fut les traîtres qui furent balayés par la mitrailleuse. Les échafaudages étaient aussi résistants que des fétus de paille. Les soldats étaient incapables de se protéger face à leur propre arme retourné contre eux. Cependant, utiliser un tel enfin dans un espace aussi réduit était dangereux. Aussi le draethos mit ordonna de cesser le tir. Dans la caverne il y avait des gémissements. Des râles de douleurs. L’homme, le blasphémateur, était encore en vit. Il criait à ses soldats. Khorog n’entendait pas, trop loin. De l’espoir encore ? Mascarade que tout ceci.

Il sauta du plafond de pierre au dessus de la caverne et atterrit à l’entrée, aux côté de Darth Verum.
La caverne était sombre. Mais pas pour les Sith. Il n’y avait aucun contre-jour. Ils n’étaient pas visibles. Aussi ils marchaient dans la cavité. Enfin Verum alluma son sabre laser. La lame rouge sang éclaira des visages d’abord incrédules, puis pétrifiés. Les traîtres étaient en train de rassembler les blessés et de les évacuer vers le fond. Verum fit éclater la foudre. C’était un sorcier sith, la Force était son arme et les soldats y étaient vulnérables. Plusieurs tirs de blasters éclatèrent immédiatement. Darth Khorog alluma alors son sabre et para les tirs. Il fit signe à ses soldats d’intervenir et ils investirent la caverne. Ils tiraient sur les déserteurs impériaux qui vendaient chèrement leur peau.
Les sabres du Haut Inquisiteur et de son disciple paraît les tirs, les renvoyant sur leurs ennemis. Les blessés furent abandonnés et les valides coururent vers le fond de la grotte. Les soldats impériaux balayait le fond de la cavité, condamnant ceux qui tentaient d’échapper à leur destin.

Finalement. L’hérétique se présenta à portée de la main de Khorog. Il tenta de tirer sur le Sith, mais celui ci lui trancha ses deux bras de deux coups de sabre. Il se saisit ensuite de son cou et resserra son poing. Sous les yeux des traîtres, le draethos l’étranglait sans user de la Force ce misérable hérétique qui avait osé profaner le nom des Siths. Une fois vidé de toute vie, Darth Khorog le lâcha, puis le décapita. Tous les autres déserteurs se replièrent à l’intérieur de la caverne. Le Sith lui, écrasa du talon le communicateur du blasphémateur qu’il venait de tuer.

Il leva les yeux et put observer enfin le fond de la caverne. Celui ci avait été recouvert de bas-reliefs. Derrière ce pan de mur explosé, se trouvait une architecture Sith. C’était ici. Par contre, qu’était ce donc ?
Darth Khorog jeta un œil à Darth Verum, d’un commun accord ils hochèrent la tête. Ils avaient du pain sur la planche.

Le Haut Inquisiteur se retourna vers ses troupes. Elles avaient subit des dégâts. À vu de nez il avait perdu plus de douze hommes.

- Sergent, rassemblez vos hommes. Je veux vingt soldats avec moi pour poursuivre les fuyards. Les Dix huit autre, prenez le contrôle des lieux, rassemblez nos blessés dans la navette des traîtres et tenez la prête à décoller. Nous ne faisons aucun prisonniers chez les déserteurs, alors tuez les tous, même ceux qui n’ont plus de tête. Exécution !

Tout le monde se mit en action. Le Haut Inquisiteur se sentait mal. En temps normal il aurait ressenti beaucoup de satisfaction mais là. Il avait peur. Ervin, peut importe ce qu’il cherchait, ne devait pas réussir. Ce lieu le lui disait. Cette aura. Son sabre toujours allumé, il fonça vers l’intérieur de la caverne. Visiblement Darth Verum était d’accord avec lui en disant tout haut ce que pensait son maître :

- Le temps presse.
Ervin Holz
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Holz traversa l'antichambre mortuaire en clopinant. Il était à bout de souffle. Deux soldats impériaux avaient déployé une arme lourde posée sur un trépied, qu'ils avaient embusqué derrière une statue et protégés par des caisses de matériel. Ils saluèrent leur commandant qui continua sans s'arrêter dans sa démarche pitoyable, avant de disparaître dans la fissure qui menait à la chambre royale. Là, il tomba sur Mogg qui semblait garder l'entrée, armé d'un énorme fusil à barreaux.

— Mogg ! Reste ici et monte la garde ! » ordonna-t-il au Houk.

Il se heurta ensuite à Vibul Tan qui arrivait dans l'autre direction.

— Arrière ! »

— J'ai entendu des coups de f.. » le scientifique sursauta en apercevant l'état de Holz dans la lumière. « Tonnerre de Ziost, que vous est-il arrivé ? »

— Arrière, professeur ! »

Tan battit en retraite vers la chambre qu'ils avaient excavée. Il ne restait plus grand monde, la plupart était parti prêter main forte au dispositif de défense. Cinq hommes campaient dans la grande salle, tout au plus. Holz se précipita vers un endroit où des câbles étaient entremêlés autour d'une console qui semblait fonctionner avec une batterie au sodium. Il n'avait plus aucune nouvelle de Stiegler et de l'autre équipe. Les communications avaient été rompu subitement, ce qui ne présageait rien de bon.

— Que se passe-t-il ? » demanda Tan d'une voix plaintive tandis que Holz le bousculait pour passer. « Holz ? »

— Les justiciers de l'Impératrice sont arrivés pour se mêler de nos affaires. »

— Les justi.. vous voulez dire l'Inquisition..? » demanda Tan d'une voix tremblante.

Holz ne répondit pas et s'agenouilla devant la console en éjectant l'opérateur qui y était affecté. Il effectua quelques clics rapides sur le petit clavier qui y était relié. Au bout d'un moment, les images de toutes les caméras de la zone s'affichèrent sur l'écran.
Dehors, toute résistance avait été écrasé et le campement avait largement été investi par des soldats impériaux qui se regroupaient autour de la navette. Holz pesta en constatant que ses hommes avaient été défait dans la grotte, comme en témoignaient les cadavres carbonisés qui gisaient sous les étalages en ruines. Des silhouettes sombres progressaient prudemment dans le tunnel en marchant dans leur direction. Holz frissonna en remarquant les faisceaux de deux sabres lasers qui irradiait d'une aura rouge. Évidemment, ces bâtards de Sith s'étaient joins à la partie et il était clair que toute résistance était maintenant inutile. Il fallait fuir.

— Il s'agit de l'Inquisition ? » relança Tan.

— Ne vous mêlez pas de ça. » riposta l'officier, agacé.

Le vieil homme se frappa le front d'une main et se laissa glisser le long d'une colonne en fondant en larmes. D'abord, il fut secoué de sanglots, puis il se mit à pousser des vagissements de désespoir mêlés de fureur. Il se recoquilla sur le côté comme un enfant contrarié, ruant et agitant des pieds.

— La ferme, Tan, reprenez-vous ! »

Ses lamentations devinrent si bruyantes que Mogg posté à l'extérieur de la pièce passa la tête dans l'angle en lançant un regard interrogateur. Malcov qui ne comprenait rien à la situation tournait autour du scientifique en remuant de la queue.

— Tan, LA FERME ! »

— Oh par tous les chérubins du candomblé Gungan, ma carrière est finie, je suis perdu ! »

Holz connaissait le protocole dans le cas de trahison. Le Clergé Sith mandatait l'Inquisition pour traiter le problème. Cet imbécile de Tan avait toutes les raisons de s'inquiéter, mais Holz ne supportait pas de le voir céder à la panique et transmettre son foutu stresse aux derniers survivants.

— Taisez-vous, c'est un ordre ! Faites ce que je vous dis de faire, aidez-moi à finir le travail.» ordonna t-il en se relevant et en marchant vers le sarcophage.

Tan se reprit et essuya la morve qui dégoulinait de son nez et les larmes qui emplissaient ses yeux brillants.
Le chef des impériaux fouilla dans le kit du scientifique qui était posé sur l'estrade de pierre, contre le sépulcre du monarque Sith. Il en retira un turboscalpel, un outil qui ressemblait à une grosse perceuse.

— Combien de temps vous faudrait-il pour ouvrir le tombeau, professeur ? »

— Sans l'endommager, une semaine.. deux, peut-être. »

— Nous ne disposons même pas d'une heure. »

Holz tenta de faire sauter le quart supérieur du tombeau qui était visiblement fait d'obsidienne ou d'une roche similaire.

— NE TOUCHEZ PAS A CA !! » hurla Tan en lui agrippant le cou. Malcov se mis à aboyer bruyamment.

Le Lieutenant-Colonel se retourna, surpris, et projeta un crochet droit dans la figure du professeur qui fut éjecté sur les marches de l'estrade, les dévalant pitoyablement une à une.

— Emparez-vous de ce vieux fou, il va faire capoter toute l'opération ! » indiqua Holz à deux soldats qui campaient prêt de la porte.

Tan éclata de nouveau en sanglots en tentant de se débattre quand Holz appliqua son outil sur le sarcophage. L'engin n'était d'aucune utilité, alors il empoigna un marteau-piqueur qui reposait au pied d'une colonne. Il s'attaqua brutalement à la couche rocheuse, la faisant sauter plaque par plaque.

— Arrêtez ! Holz, arrêtez tout de suite ! » hurla Vibul Tan. « Vous détruisez... »

— La ferme, Tan, » cracha Holz en faisant sauter de nouvelles plaques de sédiments d'un mouvement fluide et sauvage.

— Holz, réfléchissez nom d'une pipe ! Si nous préservons cette découverte, l'Inquisition en tiendra peut-être compte ? »

Malgré la situation apocalyptique, Holz eut envie d'éclater de rire. Comment Tan, qui était pourtant un individu cultivé, pouvait-il être aussi naïf ?

— Nous rendre, » pouffa Holz, « Vous n'avez donc aucune idée de ce que représente l'Inquisition ? Je les connais, je connais leurs méthodes, j'ai bossé avec eux sur Dubrillon, alors ne m'emmerdez pas avec vos caprices de vieillard sénile. S'ils nous capturent nous serons torturés, écorchés, démembrés et jetés aux Tuk'atas. Vous pigez ? »

Il avait tout fait pour ne pas y penser, et voilà que son collaborateur l'obligeait à envisager cette possibilité. Non. Il ne serait pas pris. Pas vivant en tout cas. S'il le fallait, il se tirait une décharge dans la tête, mieux valait cela que d'être capturé par ces cinglés de Sith.
Il continua à faire sauter les plaques de pierre, massacrant littéralement plusieurs millénaires d'histoire, quand des détonations résonnèrent depuis l'entrée de la chambre. Elles provenaient des pièces voisines. Leurs ennemis approchaient, il était temps de terminer le travail. Holz lâcha son gadget et retira les débris de pierre, aidé par un autre Arcanaute. Le corps du monarque était là. Reposant dans une sorte de un fluide orangé, à l'intérieur d'un sépulcre de verre. Parmi les nombreux objets d'ornements disposés ça et là, il aperçut quelque chose qui se démarquait du reste. La relique était là.
Darth Khorog
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Les soldats impériaux s’activaient autour des deux Siths. Dans la caverne cramoisie, les corps des traîtres étaient foulés du pieds par leurs bourreaux, trop absorbés par les ordres qui leurs avaient été donnés. Les soldats blessés de l’Inquisition furent réunis autour de la navette. Le médecin de l’opération les prenaient en charge. Certains avaient été lourdement touchés par les tirs de cette maudites mitrailleuse, mais la plupart était en état de combattre. Les morts en revanches étaient déplacés dans la navette des déserteurs. Des comptes rendus étaient faits au Major resté à la navette de l’opération, sur le point de départ avec les dix soldats placés en réserve. Dans la caverne, le silence n’était perturbé que par les pas des Siths.

Le zeltron et le draethos marchaient côte à côte et à pas soutenu, ils défilaient et passaient devant les fresques et les pans de murs écroulés. Il y avait là des traces de l’histoire Sith qui avait été balayé à coup d’explosifs. Un véritable outrage. Le seigneur Verum, sorcier Sith, contemplait ce carnage avec un air outragé.

- Seigneur Khorog quelle horreur. Il reste si peu de chose. Ces insectes ont massacrés toute une partie de notre histoire. Elle est perdue à jamais.

Effectivement, ici tout était perdu. Avec un peu de chance, ces incapables n’auront pas pu détruire le reste des lieux. Mais le Haut Inquisiteur en doutait.
Cependant ces gravures auraient pu nous en dire beaucoup sur le maître des lieux. Mais tout ce qu’il restait ce n’était qu’un vulgaire petit fragment.

- Verum ? Est ce que cela vous dit quelque chose ?


Le sorcier zeltron se pencha sur le mur, observant les motifs représentés.

- C’est un seigneur Sith, c’est à n’en pas douter. Mais il est spécial. Il était le maître de ce monde on dirait. Par contre son nom ne me dit rien. Cet individu n’est pas recensé dans nos archives.

C’était quelque chose d’étonnant. Et de regrettable. Le colonel Holtz rallongeait sa liste de méfaits. En plus de profaner les hauts lieux de l’Ordre des Siths, ils les réduisaient en cendre.

Devant eux s’offrait un long couloir. Taillé dans la pierre ocre il était sombre. Rempli de ténèbres. Depuis le fond, l’on pouvait entendre quelques bruits étouffés. Les proies s’affairaient pour rendre la tâche de l’inquisiteur plus ardue. Qu’importe, ils ne tiendront pas plus longtemps que les autres. Derrière les Siths, la vingtaine de soldats étaient prêts à se remettre en marche. Arme à l’épaule.

Darth Khorog se remit en marche. Dans ses pas suivait le sorcier Sith. Ici tous les murs étaient recouverts de signes, de fresques. Toutes racontaient l’histoire d’un Sith. Il était du devoir de Khorog de les préserver. Hors de question que ce misérable puisse continuer de respirer en ces lieux.
Sur le passage du groupe, les insectes filaient entre les pierres. Des arachnides aussi grosses que la main se faufilait entre les fissures dans la pierres. Les toiles d’araignées déjà défaites suite au premier passage des hérétiques. Leurs pas portaient dans ce long corridor. Au moindre coup de talon, le son était répercuté sur tous les murs, démultipliant le nombre de pas, annonçant leur arrivés mieux que n’importe quel droïde de protocole.

De nombreuses salles s’offraient à eux. D’innombrables embranchements, des galeries qui courait sur des dizaines de mètres, peut être des centaines. Mais la plupart étaient impraticable. Dans les ombres des colonnes et des arches de pierres lourdement ornementés, les visages coléreux, outré de l’intrusion, fixaient les impériaux du regard. Darth Khorog ressentait la colère. La haine. Mais cela ne venait pas de lui. Ne de Verum ou des soldats. Pas non plus des traîtres. Non. Il y avait un pouvoir ici. C’était un mausolée. Un esprit Sith oeuvrait peut être en ces lieux ? Si c’était le cas, alors non seulement ils étaient en danger, mais ce mort pourrait causer de gros problème à l’Empire. Le Haut Inquisiteur et son second pourraient ne pas être à la hauteur. Il fallait presser le pas. Le silence, l’absence de voix se fit ressentir. Le monde, soudainement, se fit loin, comme lorsque l’on met longtemps la tête sous l’eau. C’est comme si les pierres prenaient vie et emportaient le draethos et son équipe loin de toute la création.

Finalement, ils virent un éclat, le couloir prenait fin, une salle s’offrait devant eux. Visiblement c’était une antichambre. Khorog entra, Verum aussi. La lumière des torches purent amener plus de visibilité au lieux. Les traîtres y avait déposé des caisses de matériaux et …. une mitrailleuse ?!

Darth Verum réagit au quart de tour et se réfugie derrière une colonne. Khorog lui n’eut le temps que d’allumer son sabre pour parer autant qu’il put les tirs de l’arme sans pitié. Derrière lui plusieurs soldats tombèrent sous les coups, d’autres blessés à la jambe ou à l’épaule.
Ils étaient bien couvert derrière la colonne. Pour Khorog il était impossible de les atteindre. Il était bien trop occupé à parer les tirs de la mitrailleuse pour pouvoir faire quoi que ce soit d’autre. À la place il se contenta de crier :

- Verum ! La Mitrailleuse !

L’inquisiteur zeltron était planqué derrière sa colonne de pierre et parvenait à échapper aux salves. Allait il seulement l'aider ? Il avait une occasion de se débarrasser du Haut Inquisiteur. Cependant il n'échappera pas aux coups de la mitrailleuse.
Les soldats de l’Inquisition se faisaient repoussés, ils furent obligé de reculer pour se mettre hors de portée de l’arme.
Darth Verum lui se concentra, faisant appel à la Force, il concentra la foudre entre ses mains, se décala de la colonne et relâcha la puissance accumulé en criant :

-Maître !

Khorog n’eut que le temps de se jeter à terre. La foudre balaya la pièce pour venir pulvérisé les caisses de matériels et faire exploser la mitrailleuse. La colonne derrière se fissura, la salle trembla suite à se déséquilibre, menaçant de s’écrouler.

Le calme plat le temps que la poussière ne tombe. Puis les l’Inquisition se remit en marche. Les derniers survivants furent pulvérisés par les tirs des soldats qui investirent la grande salle.
Tout au fond, il y avait une fissure. Dans le mur, cette zébrure ressemblait à une blessure suppurante. Une ignoble cicatrice laissé par quelques sangsues. Au delà il y avait de la lumière.

- Mon seigneur, fit un soldat, je crois que nous arrivons au but. Derrière c’est la chambre mortuaire.

Effectivement, le soldat avait raison. Mais si ils étaient parvenu jusqu’ici, alors Ervin avait déjà l’artefact. Une sombre colère l’anima soudain. Le lieu n’arrangeait pas les choses. Dans sa tête des voix résonnaient. Elles hurlaient, elles exigeaient, elles réclamaient. Les siths morts en ces lieux, les esclaves ensevelie vivants avec leur défunt maître. Était ce irréel ? Comme avec son père sur Njar-Irr ? Ou bien était ce la réalité ? À ses côtés Darth Verum ne semblait pas dominé par la rage, mais plutôt par l’horreur.
Ils se mirent à courir. C’était maintenant. C’était là. S'ils n'agissent pas dans ce moment précis ils risquent de perdre quelque chose d’important. Ils le sentaient au fond d’eux même. Ce lieu, caché au milieux d’un planète recouverte d’une jungle épaisse. Un lieu protégé par des sauvages. Un sith inconnu loin de l’ancien empire Sith ! Tout cela était trop important !

Les deux inquisiteurs se frayent un passage par la faille après avoir traversé la grande salle en courant.

Ils y étaient. Une salle très haute de plafond. Les murs étaient recouverts de colonnes noires gravés de signes à moitiés effacés. Des coffres, des sarcophages, des crânes de serviteurs alignés sur tous les murs. Au fond, il y avait une grande porte de pierre. Elle avait été éventré. Sans doute par des explosifs, ou bien par d’autre il y a longtemps. Certains coffres étaient ouverts et vides, des araignées y avait fait leurs demeures. Oui ce lieux avait déjà été découvert.
Au centre de la pièce. Il était là.

Un grand socle de pierre surélevé. Plusieurs marches escorté par d’épaisses et lourdes colonnes colorés de rouge et d’ocre jaune. Des hommes étaient présent. Quelques hommes, apeurés, un homme, sans doute un médecin, qui pleurait toutes les larmes de son corps. Il regardait … Ervin Holtz. Et devant … un tombeau ouvert, massacré à grand coup de burin. Toute une histoire détruite. Tout un pan de l’Histoire Sith arraché. La main gauche de Khorog fut prise de tremblement incontrôlable. La douleur de son épaule se réveilla. À ses côtés Verum lâcha un hoquet de stupeur.
Rouge. Sang. Mort.

Comment ce traître ... Cet enfoiré ... CE MISÉRABLE LÂCHE !
Il n’avait aucun droit de porter les couleurs de l’Empire. Le laisser en vie ?! Il bafoue les traditions des Siths … non. Aucun mort ne serait assez douce pour lui ! L’oubli, la perte. La souffrance. Le Haut Inquisiteur se jura de lui apprendre la réalité de sa vie. Il n'était qu'un vulgaire pion, un rongeur envieux d'un pouvoir hors de sa portée. Ce qui se tenait devant lui n’était qu’un chien galeux.

D’une voix lourde, rendu plus crayeuse que d’ordinaire à cause de la colère, le Haut Inquisiteur dit à son ennemi qui se retourna vers lui.

- Lieutenant Colonel Ervin Holtz. Au nom de l’Inquisition nous vous arrêtons pour haute trahison envers l’Empire Sith. Pour blasphème envers l’Ordre Sith et le Conseil Noir. Pour désertion et enfin pour la profanation inacceptable … de ce mausolée sacré.


Un très court moment de silence durant laquelle Darth Khorog baissa la tête. Le sabre à la main. Il tendit son esprit et utilisa la télépathie pour dire rapidement à Verum :

- À mon signal, la foudre Sith sur les soldats de Holtz, pleine puissance.

Puis le Haut Inquisiteur ajouta, de sa voix menaçante :

- Mais je vous en prie … résistez.

Ervin Holz
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Holz venait de faire éclater la plaque de verre au marteau-piqueur. Il saisit alors cet objet si particulier qui ressemblait à une orbe amarante. Un large sourire se dessina sur son visage : il la tenait enfin, après toutes ces années de recherches, et ces périlleux voyages par-delà l'Espace Connu, elle était enfin là, ferme et tangible, entre ses mains. Il n'avait pas de doute, aucun, sur sa nature tant l'objet était majestueux, singulier et irradiant d'une mystérieuse aura invisible. Holz pouvait la sentir. La relique dégageait une énergie occulte, vibrante, vivante.

Un vent puissant se mit à souffler dans la pièce en soulevant des nappes de poussières. Des mobiliers d'ornements se renversèrent ça et là. La température monta et l'atmosphère devint pesante, on aurait dit que le temps s'était figé et que des milliers d'âmes récitaient dans l’écho l'enseignement d'une histoire très ancienne.

— Malheureux ! Arrêtez !! Vous allez déclencher le courroux de l'esprit du tombeau !!  Cet objet est sûrement frappé d'une malédiction !! » beugla Tan en gigotant inlassablement pour se débattre des geôliers qui l'avaient immobilisé à terre.

Mais Holz n'écoutait pas, tant il était obnubilé par l’artefact. Il n'avait même pas accordé la moindre importance au corps du Sith Pur qui baignait dans sa soupe mortuaire.

Des détonations proches l'arrachèrent à ses pensées. On se battait dans la salle voisine.
Ces salopards de Sith seraient là dans moins d'une minute, il fallait fuir.

— Embusquez-vous en vitesse. » ordonna t-il à ses derniers hommes en se mettant à courir vers une série de caisses qui avaient été amassées prêt du sarcophage.

Le lance-harpon était posé sur une boîte de matériel. Il ne restait plus qu'à espérer que le carreau atteigne la surface. Holz savait que les chances étaient minces, mais il ne voulait pas y penser. Il ne faut jamais penser négativement en situation de grand péril.
Un son bourdonnant l'arracha de nouveau de ses réflexions. Sa tête pivota vers l'entrée de la pièce pour apercevoir .. deux Sith qui venaient de faire irruption avec des soldats impériaux. Trois de ses hommes qui n'avaient pas eu le temps de se mettre à l'abri furent aussitôt mis en joue par l'escorte ennemie, armée jusqu'aux dents. Ce bâtard de Vibul Tan profita de la situation pour se défaire de ses bourreaux, rampant pitoyablement vers les Sith, tel une anguille à la recherche d'un nouveau cour d'eau.
Holz qui était pourtant à moitié dissimulé derrière des caisses fut identifié dans la seconde. Le chef d'inculpation dressé à son encontre ne l'étonna pas, on lui avait évidemment fourré le maximum de charges. La voix de celui qui l'interpellait était déconcertante, dotée d'une sonorité qu'il n'avait jamais entendu. C'était sûrement un maudit alien, mais l'intriguant masque qui voilait sa face rendait toute identification impossible.
L'être baignait dans une armure intégral noire et Holz frissonna à l'idée d'être interpellé par un Inquisiteur. Il avait donc été identifié au préalable. Une enquête avait été dressé à son encontre.
Il soupira en comprenant qu'il était cette fois-ci grillé et qu'il ne pourrait plus mettre un pied dans l'Espace Sith sans prendre de sacrés risques. Sa carrière était finie, il n'était plus officier de l'armée impériale, il était un traître à l'Empire Sith.

Il analysa la situation en quelques secondes. Trois de ses hommes et lui-même étaient pris pour cible. Mogg était caché derrière une colonne. Deux autres soldats n'avaient pas été repéré, l'un était dissimulé derrière le sarcophage, l'autre à seulement deux mètres de lui, allongé derrière une caisse. C'était jouable, risqué, mais jouable.

— Si vous tenez à la pérennité de cette relique il va falloir se calmer là-bas. » tonna t-il vers les loyalistes en exhibant l’artefact au-dessus de sa tête. « Je la fais péter avec moi au moindre mouvement. »

Holz sentit des gouttes de sueurs perler sur son front et et ses tempes, le pari était risqué, mais il n'avait plus le choix. En sacrifiant tous ses hommes il parviendrait peut-être à s'échapper. Il tiqua cependant. Malcov était là, dressé contre les Sith révélant ses rangées de crocs acérés. Holz savait qu'il allait devoir l'abandonner, et c'était bien le seul compagnon qui l'importait dans le lot. Il sentit une boule lui effleurer l'estomac à la pensée de perdre son fidèle ami. Mais il n'avait plus le choix. En un mouvement éclair, il attrapa son blaster de sa main libre et mitrailla une caisse qui gisait prêt de ses rivaux. L'explosion des munitions projeta un certain nombre de personne au sol, tandis que le militaire courait vers la colonne derrière laquelle Mogg était abrité.

— Arrose-moi ça ! » lui cria Holz en glissant sur le sol.

Le Houk le regarda avec une expression insondable qui traduisait sans doute sa gratitude. Il dérapa entre les colonnes en braquant le museau de son canon Korsh 80 vers les adversaires. Les détonations résonnèrent. Trois boules de plasma en fusion filèrent sur les intrus et éclatèrent en formant des explosions, propulsant plusieurs corps désarticulés en l'air et soulevant des nappes de poussières. Les Arcanautes embusqués se dévoilèrent et canardèrent les Sith à leur tour. Holz vida son chargeur sur le Sith qui l'avait interpellé. C'était sans aucun doute le chef du groupe, et aussi le plus dangereux.

— Boss faire attention à professeur ! » déclara Mogg en incrustant un nouveau chargeur circulaire dans son arme.

— Aucune importance. » riposta Holz en continuant de tirer frénétiquement sur les Sith.

Les explosions avaient soulevé un nuage de particules vibrantes entre les deux camps. C'était le moment. Holz lâcha son arme et s'empara du lance-harpon qu'il avait posé à côté de lui. Il se mit à courir en boitant pour s'abriter derrière le sarcophage. Sa cuisse lui faisait souffrir le martyr et son cœur battait à tour rompre. Il savait qu'il lui faudrait des mois pour récupérer de cette épreuve, mais il s'obligea à continuer. Il régla la pression du lanceur sur puissance maximum et cibla la brèche. Un bruit semblable au débouchement d'une bouteille de champagne précéda l'ascension du grappin qui fila vers le haut. Il dépassa largement la fissure. Holz tira sur le fil, c'était le moment de vérité. Il sentit avec soulagement une résistance dans le câble. Le harpon s'était accroché. Il ne perdit pas son temps et actionna le mécanisme, tandis que la fumée s'élevait dans la chambre. La corde se raidit. Holz sentit son poids attiré vers le haut. Il décolla du sol en voyant les lueurs écarlates des deux sabrolasers taillader à tout va.
Son bras s’agrippa à la paroi. Il l'escalada et déboucha finalement de la fissure. L'odeur de rance de la végétation, la pluie et les hululements de la canopée signifièrent pour lui la fin du calvaire dans cette grotte infernale. Fidèle à l'individu qu'il était, il se retourna et se pencha vers le contrebas où les Sith semblaient avoir écrasé les derniers défenseurs.

— Goodbye mes maîtres, mes bons vœux à l'Impératrice, » cria t-il.

Et il décampa, sans demander son reste, vers la mine où se trouvait la seconde navette.
Darth Khorog
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Le traître se préparait à fuir avec ses comparses. Il était prêt des caisses, un de ses soldats survivant tenait un harpon à la main. Ils se préparaient à fuir. Et ce n’était absolument pas une alternative.
Un homme, apeuré, accourut vers eux en les apercevant. Sage décision que de se rendre, peut être que celui ci serait utile. Mais ce n’était pas la cible. Il laissa courir le lâche qui fut fait prisonnier sur un geste du draethos.

Avec Darth Verum, le Haut Inquisiteur était prêt à attaquer mais Ervin brandissait bien haut un orbe… Il l’avait arraché au tombeau ?! La colère était loin de le quitter. Le traître le brandit bien haut au dessus de sa tête et menaça :

- Si vous tenez à la pérennité de cette relique il va falloir se calmer là-bas. Je la fais péter avec moi au moindre mouvement.

Voilà une menace bien stupide. Cet objet était un artefact du côté obscur. Très puissant. L’esprit habitait ces lieux mais aussi l’objet. Le Sith jeta un coup d’œil à Darth Verum qui confirma ses soupçons d’un signe de tête. Ervin Holtz ne l’avait pas sentit mais il s’était maudit en se saisissant ainsi de la main. La colère et toute la frustration de l’esprit Sith en ces lieux n’avait jusqu’alors aucune personne sur laquelle faire subir son courroux. Mais en faisant ainsi l’artefact pourrait être détruit et Ervin aussi. Maintenant que le traître s’était emparé de la relique, il y avait fort à parier qu’il ne pourrait jamais se débarrasser de sa malédiction aux effets pour l’instant inconnus. Or il devait rester en vie. Il devait être capturé vivant.

Darth Khorog tarda à donner l’ordre, dans l’espoir que Ervin se rende mais il dégaina son arme et tira sur une caisse de munition à proximité. L’explosion les repoussa contre le mur. Les soldats inquisitoriaux dans la salle funéraire était assez éloignés pour la plupart et purent se mettre à couvert immédiatement après.

- Arrose-moi ça ! Hurla Ervin.

Alors que les tirs de plasmas balayaient la salle, le draethos et ses hommes se mirent tous à couvert. Quelques tirs trouvèrent leurs cibles et des soldats périrent sous les coups. Pour le reste c’était les murs et les colonnes qui souffrait des échanges de tirs. Encore des profanations.

- Soldat ! Feu sur ces traîtres ! Rugit Darth Khorog.

Il n’y avait pas que trois hommes de Ervin finalement, il y en avait bien plus cachés derrière le tombeau et les éléments du décors de la pièce. Qu’importe ils allaient tous mourir.
Le colonel vida son chargeur sur Khorog qui déviait les tirs de blaster tout en restant à couvert de moitié. Mentalement il contacta Verum :

- Maintenant !

Le sorcier Sith libéra la Force qu’il avait accumulé et foudroya une bonne partie des soldats ennemis. Khorog de son côté utilisa un morceau de colonne effondré pour la jeter sur le soldat tireur de plasma.
Ensuite il se jeta dans la mêlé. Le sabre au clair il tenta de porter un coup aux jambes de Ervin qui s’enfuyait comme un lâche, mais il était déjà trop haut pour pouvoir l’atteindre. Il se retourna pour trancher le bras d’un traître qui s’apprêtait à lui tirer dessus, puis l’envoya valdinguer en arrière d’un violent coup de pied. Derrière le tombeau le dernier soldat gardait Khorog en joue et lui tirait dessus. Le Sith paraît ses tirs et son ennemi fut abattu par le tir d’un des soldats inquisitoriaux.

- Goodbye mes maîtres, mes bons vœux à l'Impératrice ! Se moqua Ervin Holtz le visage partagé entre la joie et sans doute de la peur.

- Soldat ! Feu à volonté !

Tant pis pour la relique il ne fallait pas que Ervin ne leur échappe. Les soldats firent feu avec leurs blasters mais rapidement le traître s’était mit à l’abri dans cette faille rocheuse. Tout en haut se trouvait sans doute la jungle.

Darth Khorog était furieux. Il se retourna vers le sarcophage ravagé. La momie Sith était là, désormais vulnérable au temps.
Le lieu s’était allégée de toute sa haine. Finalement l’Esprit Sith était lié à l’artefact que Ervin avait emportée. Ses jours étaient comptés. Il fallait le capturer avant qu’il ne soit trop tard. Qui sait ce qu’il deviendrait alors de lui.

- Excellence, que devons nous faire de cet homme ? Fit un soldat en tenant le lâche de tout à l’heure.

Il était toujours autant apeuré.

- Tu sais où il va ? Répond nous et on te fera prisonnier. Si tu te tais ou si tu nous mens tu mourras sur le champs, dit le Haut Inquisiteur en désignant Darth Verum.

Terrifié, le prisonnier balbutia quelque chose, se prit un coup de poing par le soldat qui se tenait, et répéta plus fort :

- On a une seconde navette à la mine, c’était celle de Ervin, à la base c’était notre camps principal mais les autochtones nous ont forcés à fuir les lieux. L’endroit est abandonné des mineurs et est devenu très dangereux.

La mine était toute proche de la navette de Khorog. Des soldats était encore sur les lieux, une dizaine sous les ordre du major.
Le Haut Inquisiteur fit signe à ses soldats. Ils embarquèrent le prisonniers et l’emportèrent. Le seigneur Verum les suivit jusqu’à la navette des traîtres qu’ils avaient capturés.

Darth Khorog lui s'apprêtait à les suivre quand il sentit un grognement sourd. Il tourna la tête. Dans les ombres se trouvait le chien Kath qui suivait Ervin. L’animal sauta sur le Sith. Khorog se contenta de porter un énorme coup de son poing armuré sur le crâne du chien qui s’effondra au sol en un gémissement sonore qui résonna dans toute la salle. Il tenta de se relever mais le draethos lui asséna un dernier coup puis le chien se figea.
Il n’était pas mort, seulement assommé pour de longues heures. Le Sith avait quelque chose de plus urgent que de tuer un animal ridicule. Il se retourna et rejoignit ses soldats à la navette.

- Major Reïkden, ici Khorog. La cible s’est échappé. Seule. Elle se dirige vers la mine que nous avions repéré un peu plus au nord de votre position. Avec vos soldats prenez la navette et allez vous positionnez à proximité. N’entrez pas en contact avec l’ennemi. Il est en possession d’un artefact Sith inconnu. Il ne doit pas entrer dans la mine. Tuez le si nécessaire mais n’entrez pas en contact physique ni par comlink avec lui. Nous vous rejoignons avec une navette volé à l’ennemi. Terminé.

Le draethos entra dans la navette, les soldats s’y était déjà installé. Ils avaient emportés les speeders et détruits ceux des soldats décédés ainsi que ceux des traîtres. Les moteurs étaient chaud, paré à décoller. Le seigneur Verum donna l’ordre et l’engin s’éleva dans les airs.
Sur ordre de Khorog, ils survolaient la montagne à l’affût du moindre signe des capteurs, prêt à intervenir. Les soldats ne devait pas affronter de Ervin, avec l’artefact en sa possession qui sait ce que ce misérable pourrait faire.

Le chemin vers la mine était longue. Ervin Holtz allait devoir faire une longue route. Le Haut Inquisiteur était prêt à sauter lui même de la navette pour mettre la main sur l’ancien Lieutenant Colonel.
Ervin Holz
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À l’extérieur, la chaleur était si oppressante que Holz émit un hoquet involontaire. Les quelques rayons solaires qui défiaient la couverture végétale se réfléchissaient sur les tubérlaes poreuses, faisant naître de légers reflets sur l'écorce noire d'encre des tiges luisantes et des corolles charnues de la végétation. Il était dehors depuis dix secondes et la sueur ruisselait déjà sur tout son corps humide. Il se donna des claques pour chasser les mouches H'ndo qui cherchaient à lui sucer le sang, regrettant amèrement de n'avoir pas ses lunettes de protection sur lui, puis il s'élança, courant aussi vite que ses jambes pouvaient le porter par cette chaleur, sur un sentier qui menait vers l'est où se trouvait la mine. Là, il retrouverait Joseph et tout rentrerait dans l'ordre. Du moins, il se forçait à voir les choses sous cet angle.

Holz traversa une clairière au sol recouvert de stiges grasses et malodorantes des tubérales noires. L'air sentait toujours autant le rance et bourdonnait de nuées d'insectes. Ça et là autour de lui, de grosses chenilles oranges se tortillaient dans la sève gluante des lianes qui tombaient des arbres, ou se laissaient pendre mollement, accrochées aux pistils des fleurs. Holz courait sans s'arrêter sous le treillage de lumière et d'obscurité de la canopée galopante, piétinant et pataugeant le tapis végétal visqueux, sous le hululement incessant d'une faune qui maintenait son hégémonie sur ce monde perdu, oublié de la civilisation. Il tentait d'ignorer la sueur qui lui dégoulinait le long du corps et sa jambe qui le faisait souffrir le martyre. Il avait perdu sa gourde d'eau quelque part.

Depuis déjà cinq heures déjà il marchait à n'en plus pouvoir ; son entraînement rompu aux marches longues lui avait sans doute sauvé la vie, mais lui-même savait qu'il approchait de ses limites et qu'il n'était pas garanti qu'il arrive vivant à la mine, au milieu de cette jungle hostile, traversée par une terrible sélection naturelle.
Il avait traversé deux fois des forêts vierges dans sa vie, mais celle-là était largement au-dessus du lot. À bout de souffle, il s'arrêta sous des tubérales adultes. C'étaient de véritables monstres carnivores, mais il n'en avait que faire. Des guêpes léthifères vrombissaient dans l'ombre. Il y avait sûrement un nid dans les parages. Mais Holz se moquait de tout cela, il n'en pouvait plus, il devait s'arrêter. Alors il se laissa tomber sur le sol et ventila tel une pompe fonctionnant à plein régime. Il se mit à pleurer, sans doute pour relâcher ses nerfs mis à rude épreuve, mais aussi en pensant à son avenir, à son passé. Sa vie défilait dans sa tête indépendamment de toute volonté de sa part. Tout avait basculé à ses vingt-quatre ans, quand il avait abandonné ses études d'archéologie pour s'engager dans la milice du Seigneur Jugal. Il était devenu un monstre, un psychopathe formé à la discipline des légions Sith. Sur Dubrillon, il avait causé tant de tord à la population, fait exécuter tant de personnes. La République le considérait comme un criminel de guerre et l'Empire Sith comme un traître.
Il se roula dans la vase en sentant un terrible étau écraser son âme damnée. Il avait envie de massacrer le visage de ce salopard qui l'avait démasqué et qui menaçait de faire capoter toute l'opération. Qui était ce foutu Sith, encore ? Ce sale alien qui se dissimulait derrière son masque. Holz jura, s'il sortait de ce merdier, il ferait payer chèrement à ce bâtard, il le traquerait personnellement et lui réserverait un sort chargé de tourments. C'était juré. Cet enfoiré avait déjà un contrat sur sa tête.
Son intellect formé à la discipline de l'armée impériale reprit le dessus ; son esprit avait été poli et affiné par la grande et abominable académie des officiers de Kaas City. Il se redressa, s'assit et inspira profondément afin de calmer sa panique. Ensuite il consulta méthodiquement le localisateur portatif qu'il portait au poignet. Vers le nord, encore vingt-huit kilomètres.
Il se releva et fila dans la direction indiquée, replongeant de nouveau dans la jungle nauséabonde.

Il avait marché cinq heures de plus en remontant le contrefort recouvert par la forêt vierge. En gravissant un sentier visiblement entretenu par une activité autochtone, il trébucha et tomba à quatre pattes dans le sol visqueux. Il était au bord d'une falaise ocre aux parois recouvertes de lianes. Un précipice remplit d'une brume ouatée à n'en plus voir le fond. Son blaster manqua de chuter dans le vide. En bas, le gouffre était sillonné par d'énormes volatiles reptiliens qui glatissaient de leurs cris perçants. La beauté du paysage boosta son courage. Il palpa la poche intérieure de sa veste pour vérifier que l'artefact était bien à sa place, avant de se remettre debout et de poursuivre son inlassable périple. La mine n'était plus qu'à huit cent mètres, accessibles via des marécages infestés de bestioles toutes plus improbables les unes que les autres. Holz refusa de s'y aventurer. En descendant vers la grotte à son arrivée, il avait perdu un homme dans ce marais, le malheureux avait été happé par un reptile de dix mètres. Alors il se força à escalader la paroi rocheuse qui menait sur une clairière où se trouvait la mine. Heureusement, la paroi était recouverte d'un entrelacs de lianes qui rendaient son ascension beaucoup plus facile. Il passa son blaster en bandoulière et saisit une première corde végétale, puis il amorça l'escalade de la maigre falaise. Ses pieds trouvaient facilement des arrêtes de roche où se poser et ses mains s'engouffraient aisément dans les fissures. Une venomigale de la taille d'un parasol était collée à la paroi sur sa gauche. Holz passa à trois mètres du monstre en soupirant. En temps normal il serait redescendu, mais l'adrénaline intense qui coulait dans ses veines avait beaucoup diluée la peur qui l'aurait saisi d'effroi en situation sobre.
Mais un frisson glacé lui traversa l'échine quand il entendit le vrombissement de réacteurs quelque part dans les airs. Il s'immobilisa et sa tête pivota pour apercevoir .. une navette impériale qui passait à une centaine de mètres de lui, à basse altitude. C'était certainement les hommes de mains de ce sale Sith qui avaient été détaché pour le traquer. Holz comprit aussitôt que ses rivaux soupçonnait la mine comme étant sa destination potentielle. Et ils avaient vu juste. Il s'immobilisa pour ne plus bouger du tout, semblable à une statue de pierre dissimulée sous d’innombrables lianes qui pendaient ça et là autour de lui. Un moment passa, puis l'aéronef quitta sa position stationnaire pour glisser vers une destination plus lointaine. Holz reprit son escalade à ce moment là. Son rythme cardiaque en proie au stresse s'était significativement accéléré.

Ses mains usées et sales apparurent sur le rebord de la falaise pour s'y agripper. Sa silhouette se hissa péniblement du précipice pour se retrouver sur une surface plane, recouverte de plantes humides qui le dépassait de plusieurs mètres. Derrière lui, un paysage de montagnes recouvertes de jungles et de brumes se profilait à l'horizon. Il ne put s'empêcher de sourire, malgré la situation, en constatant son périple. Il avait réussi à semer ses adversaires, mais tout n'était pas fini. Il fallait maintenant traverser cette foutue mine pour rejoindre le campement de Joseph qui se trouvait de l'autre côté avec la navette. Alors il pourrait quitter cette maudite planète.
Il s'aventura dans les hautes herbes en toute vigilance. Il se jeta de nouveau au sol lorsque la navette repassa au-dessus de sa tête. Holz ne bougeait de nouveau plus, tel un reptile tapis dans la brousse, cherchant à échapper à son prédateur. Il avait repris son blaster et vérifié l'état de sa cellule d'énergie. Il était désormais en territoire indigène et savait que les drôles ne lui feraient pas non plus de quartier. Mais il avait désormais un objet s acré en sa possession, et il espérait que ça lui soit profitable. Dans le cas contraire, il était perdu.
Lorsque la navette Sith disparut de nouveau, Holz se releva et fila vers sa destination.

L'entrée de la mine était taillée dans la roche d'une paroi, érigée dans une zone recouverte d'une épaisse canopée végétale. Les hululements de la faune invisible poursuivaient leur éternelle chorale. Dissimulé dans des feuillages charnus, Holz aperçut le mur de pierre garni de rangée d'orifices qui ressemblaient à des meurtrières. La végétation galopante qui grignotaient toute la paroi attestait de l'abandon de cet endroit depuis sans doute des siècles. Quelque part à l'intérieur de l'endroit, Joseph avait érigé son campement au fond d'un puits de retour d'air, foré dans la roche par les anciens mineurs, et qui descendait à plus de vingt mètres sous la surface. Le mercenaire s'était mis là pour échapper à la vigilance radar d'éventuels perturbateurs, et les événements lui avait donné raison. La cheminée était reliée en bas à une galerie qui avaient été creusé, il lui fallait donc la rejoindre pour atteindre Joseph.
Holz leva les yeux au ciel. La foudre s'était arrêté de gronder pour laisser place à d'intenses précipitations. Devant la mine, le sol était plus dégagé qu'ailleurs. Il traversa la clairière en marchant vers l'entrée qui se dressait devant lui et la franchit sans hésiter. Là, il régla son arme sur salve automatique et se prépara à abattre le premier sauvage qui lui chercherait des noises. Il était dans un piteux état, ses vêtement partaient en lambeaux et il était recouvert de boue des pieds à la tête. Son corps lui faisait mal et était parcouru de nombreuses plaies et écorchures qui risquaient de s'infecter à chaque minute supplémentaire passée sur ce monde oublié. Il traversa dans la plus grande vigilance une série de tunnels envahis par la pénombre et la végétation galopante, se souvenant du chemin qu'il avait emprunté il y a trois semaines, pour quitter l'endroit avec les membres de l'expédition. L'atmosphère était lourde et chargée en humidité. Heureusement, il faisait plus frais qu'à l'extérieur et l’obscurité était son atout. Quoiqu'il n'en était pas sûr ..

— M'ende ah'ari ! »

Holz sursauta en se retournant, le canon de son blaster pointé sur la tête de l'indigène qui avait surgit de nul part. Mais le drôle n'était pas seul, ce qui fit frisonner le Lieutenant-Colonel. Il était accompagné de toute une horde de sauvages armés de lances sans doute enduites de toxines. Leurs corps étaient rouges et dotés d'une musculature impressionnantes. Ils étaient de petit taille, peut-être un mètre soixante, et avaient des peintures rituelles tatouées le long de leurs corps nus. La plupart portaient des colliers d'os autour de leurs cous, sans doute les restes de leurs victimes, et leurs visage osseux étaient cruels et impassibles. C'était des Coway.
Holz remarqua que l'indigène qui l'avait interpellé désignait son torse du doigt. Il comprit que le bougre avait senti, par un quelconque prodige, la relique qu'ils avait sur lui. Son cœur battait à tour rompre tandis qu'il en comptait une quinzaine, mais il savait qu'il y en avait bien plus que ça. Même en mitraillant dans le lot il ne viendrait pas à bout d'eux, alors il tenta le diable.

— Kawa'mowak Bow ! »

C'était la seule expression qu'il avait retenu du linguiste de l'équipe, et qui signifiait « Retournez chez vous ! ». Mais il avait d'abord pris le soin d'exhiber la relique devant lui. Les indigènes reculèrent alors d'un seul homme, comme frappés par une menace invisible. Leurs visages de marbre affichaient maintenant des expressions d'effroi et de peur. La plupart se prosternèrent devant l'impérial qui ne put s'empêcher de sourire, rassuré que son stratagème fonctionne.
Il continua sa route, et au bout d'un moment, il déboucha sur la zone où se trouvait leur campement. L'endroit avait été piégé avant leur départ, et il se souvenait où chaque attrape avait été placée pour écarter les curieux. Des trous remplis de pieux avaient été creusé ça et là, il y avait de nombreuses mines anti-personnels posées dans des endroits stratégiques et des explosifs avaient été placé sur les parois de certains corridors, de façon à les faire effondrer. Après cette énième étape qui lui imposa des efforts supplémentaires, Holz déboucha enfin sur le campement.
Deux soldats impériaux qui était accroupis entrain de jouer aux cartes le fixèrent avec stupéfaction.

— Mince, le Colonel ? » dit l'un d'entre eux en regardant Holz de la tête au pied, complètement ébahi.

— Bah alors mon Colonel, qu'est ce qui vous est arriv.. »

— La ferme imbécile. Joseph ! Fais chauffer les moteurs, on détale ! »
Darth Khorog
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La navette impériale filait dans le ciel, tel une abeille en quête de miel. Le Lieutenant Colonel Holtz demeurait introuvable. Tous les systèmes du petit vaisseau étaient utilisés pour retrouver la trace du fuyard. Darth Khorog était mécontent. Cette histoire allait mal finir. Il n’avait rien pu faire dans le tombeau pour empêcher la fuite de Holtz. Malgré toute la puissance de la Force et les armes de ses soldats, les hommes du rebelle s’étaient sacrifiés pour permettre la fuite de leur chef. En temps normal un homme comme le Lieutenant colonel Hotz forcerait le respect du Sith. Il s’agissait d’un homme combatif, un soldat exceptionnel et ennemi de la République. Mais le blasphème et la dissidence dont il faisait preuve faisait de lui une créature nuisible aux Siths. Un individu qu’il fallait exterminer.

Darth Khorog observait les soldats avec lui dans la navette. Des cinquante qui étaient venu avec lui, beaucoup avaient péri. Le Haut Inquisiteur ne pensait pas que des traîtres iraient jusqu’à ce sacrifier pour leur cause. Les soldats inquisitoriaux pouvaient ils s’enorgueillir d’une telle loyauté ? Et lui même ? Irait il jusqu’à mourir pour l’Ordre Sith ? Jamais il n’avait envisagé la mort. Et il n’y parvenait toujours pas d’ailleurs et pourtant ce genre de situation pourrait très bien lui être imposé un jour. Ervin Holtz semblait être un homme fédérateur. Les traîtres qu’il avait lui même tués étaient certes morts dans la terreur qu’inspirait le sith mais jamais Khorog n’avait vu de regrets, de doute. Seulement de la fierté et du défi.
C’était frustrant. Mais également très intrigant. Il n’avait affaire à de vulgaires déserteurs. Cette conspiration n’était un simple regroupement d’insectes dissidents. C’était quelque chose de bien plus gros. Cette pensée terrifia pendant quelques instant le draethos. Il y en avait d’autre, sans aucun doute. D’autre soldats, d’autre officiers. Peut être même des Moffs ? À quel point l’Empire était il contaminé ? Comment faire la différence ?
Ah oui, bien sûr. Le professeur Vibul Tan. Le Haut Inquisiteur releva la tête et fixa le prisonnier.

Il était flanqué de deux soldats, menotté. Il avait l’air pitoyable mais en même temps rassuré. Il sembla sentir le regard du sith sur lui et tenta de l’ignorer. De la sueur perlait sur son front et Khorog savait pertinemment que cela n’était pas lié à la chaleur, pourtant suffocante, de cette planète. Le professeur Tan savait beaucoup de choses sur cette conspiration, il allait être très utile. Mais pour l’instant il serait très utile dans cette traque.

- Qu’est ce que tu sais d’autre.
Ce n’était pas une question, mais un ordre. Dis moi ce que Ervin Holtz à placé dans cette mine.

Le professeur sembla rassembler ses pensées quelques instants, puis dit avec une voix tremblotante :

- Et bien … il y a quelques solda… des traîtres ! Oui c’est ça des traîtres. Avec une navette et … heu des pièges aussi. Je crois mais ce n’est pas moi qui m’occupais de ça ! Ah non moi je n’était juste qu’un vulgaire scientifique mon seigne….

- Tait toi ! Répond à ma question. Qu’est ce qui nous attends dans cette mine !

Vibul Tan se ressaisit suite à ce haussement de temps, il claqua des temps quelques secondes puis enchaîna :

- Des pièges et un chasseur de prime. Je sais qu’il est compétent alors méfiez vous ! Ervin et lui son doués. Ils ont installés un camps au fond d’un puit d’aération je crois, quelque chose comme ça. Le trajet est linéaire, vous n’aurez qu’à suivre les traces de bottes. Mais attention aux pièges !

À côté de Darth Khorog était assis Darth Verum. Le sorcier Sith hocha la tête. Il dit à son maître :

- Je pense qu’ils sont acculés mon seigneurs. Nous devrions faire attention à déminer la mine avant de poursuivre. S'ils ont des hommes et un mercenaire compétent, les choses pourraient se corser.

Effectivement l’opération entrait dans une phase cruciale. Pour parvenir à ses fins, Khorog allait devoir agir rapidement.

- Nous allons devoir prendre possession des lieux encore une fois. Ils défendront cette mine avec autant de ténacité que le tombeau. Cette fois ci nous seront directement en première ligne. Hors de question de se laisser distancer.

Darth Khorog détourna son regard pour observer la canopée. La navette volait en rase motte. Cela faisait déjà plusieurs heures. Ils avaient quadrillé toute le secteur autour du tombeau et commençait à s’éloigner un peu pour aller vers la mine. Rien. Aucun signal, si ce n’est la faune locale et les autochtones ici et là. Cela faisait beaucoup de signes de vies. Ils recherchaient une aiguille dans une botte de foin. Ce n’était peut être pas la meilleure stratégie finalement, ils aurait du aller directement vers la mine. Le draethos donna l’ordre et la navette prit la direction indiqué par le professeur Tan.

Il fallut attendre plusieurs heures pour voir l’installation. Perdu au milieu de l’épaisse jungle, la mine apparaissait comme un trou rongé par la végétation à flanc de falaise. Sans les relevés du droïde sonde à proximité jamais ils n'auraient pu trouver cet endroit. Il n’y avait pas de piste sur laquelle se posé, ni de clairière assez large à proximité immédiate de la mine. Cependant à quelques centaines de mètres de là la première navette venait de se poser dans une zone adapté. Entre les arbres la navette de Khorog se posa. Rapidement il descendit et s’adressa au Major Reïkden.

- Avec vos troupes vous allez nous ouvrir la voie dans la jungle et investir la mine. Laissez des hommes ici pour protéger les navettes et garder notre prisonnier : le professeur Vibul Tan. Le seigneur Verum et le reste des hommes vont débarrasser la mine des pièges installés par notre cible. L’endroit est gardé par des soldats ennemis. Il faut les éliminer. Seul Ervin Holtz doit être fait prisonnier, les autres doivent mourir.

Le Major s’inclina et exécuta les ordres sur le champs. En quelques instant l’opération se mit en place. L’officier, accompagné de ses hommes partirent en direction de la mine, escortés par Darth Khorog qui décida de les accompagner. Darth Verum lui les suivit à distances avec le reste des troupes. Très rapidement, des autochtones firent leurs apparitions. Ils étaient différents de ceux de la mine. Les peintures, les armes, les motifs n’étaient pas les même. C’était une tribu différente sans doute. Qu’importe.
Les sauvages tentèrent de parler. De communiquer. Ils étaient hostile à la venu des impériaux sur ces terres. Khorog comprenait bien pourquoi cependant il n’en avait rien à faire. Il força le passage. Les guerriers sauvages lancèrent leurs projectiles qui n’eurent que peu d’effets sur les armures des soldats inquisitoriaux. Il furent rapidement décimés. Le Sith lui fit jouer de son sabre et découpa littéralement les autochtones en deux. Au vu de ce spectacles, les sauvages prirent la fuite.

La mine … enfin ! Après de longues heures ils l’avaient atteinte. Les soldats prirent position autour de la mine. Celle ci avait l’air abandonné depuis des siècles. Le mur de pierre était garni meurtrières. Mais … personne. L’endroit n’était il pas défendu ?
Dans les ténèbres de la canopée il était difficile pour Khorog de voir les détails. Il évita de trop s’avancer vers la cavité. Il se tourna vers ses soldats :

- Cherchez des traces, des pièges.

Les hommes s’éparpillèrent alors rapidement et de façon coordonnés. Très rapidement un soldats signala des traces de bottes, fraîches, moins de trente minutes. Ils était tout proche alors. Il fallut attendre un temps semblable pour qu’un passage sûr puisse être délimité dans la mine. À la suite de quoi les soldats et les deux Sith investirent les lieux. Le trajet était long et le professeur Tan n’avait pas menti. Les traces de bottes indiquent une route presque linéaire. La mine était en piteuse état. Combattre en ces lieux aurait pour conséquence de fragiliser les parois des galeries et de faire s’effondrer une partie de la montagne.

Darth Khorog marchait le sabre laser allumé. À ses côtés le Seigneur Verum l’accompagnait et menait les soldats dans la mine. Une partie était resté à l’extérieur, au cas où. Dans cet endroit, les communications passaient difficilement. Sans doute l’épaisseur des murs ou leur composition. À moins que les soldats ennemis n’ai déjà repérés l’Inquisition. Suivant cette intuition Le Haut Inquisiteur força le pas. Alors que l’air devenait plus rance, que les galeries rétrécissait, des lueurs apparurent et des tirs lasers fusent en direction du Sith qui paraît sans difficulté. Ils étaient là. Des hurlements d’alertes furent lancés et tout le monde s’élança à l’assaut.

Darth Khorog laissa les troupes ennemis aux bons soins de ses propres hommes. Il choisit de prendre une voie transversale pour tenter de contourner les ennemis posté dans le premier corridor. Sauf qu’ici se trouvait un poste de mitrailleuse plasma. Le Draethos parvint à esquiver le premier tir, sauta en avant pour parvenir au niveau du soldat et lui percer le cœur.

Rapidement, il poursuivit sa route. Sprintant entre les couloirs, les hommes de Ervin étaient tous monopolisés pour tenter de stopper l'avance des soldats menés par Darth Verum.
Khorog en profitait pour les contourner. Dévalant le long et étroit couloir taillé dans la roche, il finit par entrer dans le fameux puits de retour d’air. Il était grand et éclairé de façon sommaire. Ici il y avait un campement avec un matériel de pointe, une navette … qui n’était pas impériale, peut être était ce du fait de ce mercenaire. Deux hommes se dirigeait vers la navette, personne d’autre. Ervin, tenant l’artefact à la main et … son comparse, masqué visiblement. Peut être quelqu’un dans la navette.
La galerie de la mine qu’il avait emprunté débouchait tout prêt de la navette. Darth Khorog était tout proche de ses ennemis. Ils ne l’avaient pas vu. Il se contenta de marcher à pas rapide, les tirs des soldats faisaient échos dans toute la mine et couvrait facilement le bruit de ses propres pas. Il était tout prêt de sa proie quand il se décida enfin à chuchoter :

- Ervin Holtz.

La voix crayeuse du draethos semblait plus discordante que jamais, excité comme il l’était par la chasse et la proximité de sa proie. Il alluma son sabre laser et le pointa vers son ennemi, prêt à agir au moindre mouvement de ses adversaires.
Joseph Vankrayn
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Qu'il était loin le temps bénis où il pouvait se reposer et boire tranquillement sans risquer de se faire tuer. Dormir dans un endroit confortable et chaud où il ne risquait pas de trouver des bestioles dans un lit bien rembourré. Prendre un bain chaud et y rester pendant un long moment, un très long moment.

Ou tout simplement ne plus a suivre d'ordre ou obéir à quiconque. 
C'était décidé après qu'il aurait enfin finit ce foutue travaille qui avait duré plus que nécessaire et dans lequel il avait plus que travailler et fait sa part. Il s'en irait...
D'abord il irait prendre des nouvelles de ses camarades éparpillés dans la galaxie et surtout dans l'espace hutt. Ensuite, il regarderait ce qu'il avait put manquer dans le reste de la galaxie pour se mettre à jour.

Depuis qu'il s'était engagé dans cet expédition, il en avait parcouru du chemin. Visité une station infecté, sauver un ancien Major et un archéologue connu. Rencontrer une tonne de personne de la noblesse impériale. Se faire engager par un Générale qui allait le payer cortosis sur ongle une fois qu'il allait enfin ramener ledit artefact dans ses mains.
Durant toutes l'expédition, les préjugés qu'avait put avoir les membres impériaux avaient drastiquement changé du petit mercenaire chair à canon en officier d'expédition que l'on respectait.

Comme chacun le sait, les actions parlent plus que les paroles... Surtout pour les militaires et personnes imbues d'eux même, et quand ses même personnes se font sauver la vie par le sois-disant chair à canon... Ils se mettent tout d'un coup à le respecter. Non pas qu'ils étaient tous des connards imbues d'eux même, il y en avait même des bons dans le tas. 
Fallait juste bien chercher.

Et puis, qui avait eu l'idée du puits de ventilation minier ? Et oui... D’ailleurs, il avait utiliser son vaisseau personnel pour le voyage parmi les deux utilisés. Tout d'abord parce que l'on n'était plus sur l'Arcanaute et ensuite parce qu'on était proche de l'espace Républicain... Ou est ce qu'on était à l'intérieure ?

Dans tous les cas, Ruug'la était de la partie et il lui avait transféré toute les informations qu'il possédait sur ce Sith-Roi et cet relique qu'il cherchait. Peut-être qu'il en savait quelque chose mais non, chou blanc et puis ce n'était pas comme s'il espérait quelque chose de lui.
Mais ça faisait plaisir de savoir que dans le lot, il y avait bien quelqu'un sur qui compter, après tout un impérial reste un impérial... Tu ne pourras jamais réellement leur faire confiance.

Qui ne trahirais pas pour garder sa vie... Au moins Ruug'la lui ne le ferait pas, contrairement à Holtz. Ne lui donnait pas tord, il aimait bien cet officier qui n'avait pas son blaster fourré quelque part comme d'autre et il se montrait assez ouvert d'esprit pour un impérial... Ou disons moins insultant envers le tiers personnel et le traitait avec rester.

Mais cet appréciation et se respect ne restait que professionnel et n'allait jamais plus loin, après tout il était un mercenaire engagé et il avait toute une galaxie d'employeurs potentiels.


Il était donc là, assis au coin du feu, remuant les braises incandescentes en réfléchissant à son avenir et à ce qu'il ferait une fois hors de ce contrat qui durait depuis trop longtemps quand un bruit venant d'un tunnel menant vers l'une des sorties attira son attention et de quelque soldat autour du feu.

Il vit arriver le Major... Seul... Ce qui était déjà une mauvaise nouvelle en sois et annonciateur de problème. Il était partie avec l'autre navette et la principale force de cet expédition mené par le Professeur Tan pour allait sur un site de fouille qui était selon le dire du scientifique un emplacement plus que probable pour la relique... D'ailleurs s'il était là c'était à cause de ce qu'il avait dit.

Holtz était donc partit avec Tan et le gros de l'expédition pour gérer le campement principal, pendant que lui et une dizaine d'homme avait créer se campement secondaire comme base de repli en cas de complication.
Et le voir seul, dans cet état, criant de démarrer les moteurs comme s'il avait l'abomination tentaculaire galactique dans son dos n'aidait pas.

Il se releva promptement.


"On se bouge ! Vous empaquetez ce que vous pouvez porter et vous me minez les accès avec enclenchement sur détection de mouvement. Tout ce que vous ne pouvez pas prendre vous le piégé aux détonateurs avec minuteurs et déclenchement manuel ! Si vous êtes pas dans le vaisseau quand il décollera vous serrez abandonnés !"

Il prit son fusil blaster qu'il passa dans son dos pour avoir les mains libres et contacta Ruug'la.

"Vieux, faut qu'on décampe tu as finit avec la stabilisation du propulseur bâbord ?"
"Bouuuu..."
"Quoi ? Pas encore ! Il te faut combien de temps ?"
"Bip bup bup."
"C'est beaucoup trop je te donne une heure..."
"Booo !"
"Tu préfères finir en tas de boulon ? Non, alors finit plus vite."

Il s'approcha de Ervin et l'amena dans une autre grotte plus proche où il lui laissa le temps de récupérer, boire et manger quelque chose tandis qu'il s’arrêtait pour lui expliquer ce qu'il était arrivé.

Une fois finit...


"Donc... Si je comprend bien, on a enfin la relique." *Dit-il en regardant la boule posé sur la table.* "Mais on a maintenant une death squad sith sur le dos et ils savent où on est... Mouaip on dégage !"

Il prit la tête et se dirigea rapidement dans les tunnels en direction de son vaisseau qui était dans le puits principal, le seul puits assez grand pour contenir un vaisseau.

"Dommage pour le Professeur, j'allait lui demander des choses après cet expédition finit... Mais je vais enfin me faire payer et çà c'est pas trop tôt. Et toi ? Tu ferras quoi maintenant que tu as les sith sur le dos ?"

Il se tourna pour regarder Holtz qui était derrière lui, en captant du coin de l’œil une forme à l'entré d'un tunnel secondaire. Il pouvait entendre derrière lui les bruits de combat qui avait commencé et se demandait combien de personne allait pouvoir les rejoindre à temps.
Il pensait d’ailleurs que c'était un membre de l'expédition et n'y fit pas attention, jusqu’à ce qu'il allume un sabre laser rouge.

Se retournant complètement dans un demi-tour rapide, il dégaina ses deux pistolet et se mit à tirer dans la direction du sith. Il savait très bien que cela ne saurait d'aucune utilité mais il fallait gagner du temps...

Le stabilisateur n'était pas encore réparé et il y avait aussi l'artéfacte à protéger.
Pas question qu'il le lui chourait alors qu'il venait enfin de le trouver et qu'il pouvait enfin espérer avoir sa prime.

Et puis... Ce n'était pas tous les jours qu'il pouvait affronter un sith et celui-ci allait payer pour tous les autres qui avaient utiliser la Force sur lui.

Action:
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Tir de Joseph réussi ! Darth Khorog peut tenter de se défendre à l'aide d'un jet d'agilité ou de dextérité s'il le désire.

Tir de Joseph raté ! Darth Khorog n'a pas besoin de se défendre.



Ervin Holz
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L'air était plus frais dans cette partie de la grotte, sans doute grâce au conduit d'aération qui remontait vers la surface. L'atmosphère n'en demeurait pas moins lourde et chargée en humidité, mais Holz s'en moquait. Il était épuisé et son corps lui faisait souffrir le martyr.
Il laissa Joseph l'entraîner plus loin, vers une alcôve taillée dans la paroi. Il flottait dans ce souterrain comme une odeur stagnante de renfermé qui n'aurait été chassée par aucun courant d'air. Là, il se laissa tomber sur le sol sec et poussiéreux de la caverne, et ventila tel un soufflet alimenté par un générateur. Il se jeta comme un animal sur la nourriture que lui apportait Joseph, déchiquetant la tranche de viande séchée qu'il tenait entre ses mains, laissant libre cours à ses instincts les plus primitifs. Puis, il termina en quatre gorgées la bouteille de verre remplie d'un liquide poisseux, sans doute de l'eau trouvée quelque part. Après avoir roté bruyamment, il toussa car il avait avalé de travers. Ses limites n'avaient jamais été repoussées aussi loin ; pas même pendant le stage de survie de l'impitoyable Académie des officiers de Kaas City, pas même sur le champs de bataille.

Adossé contre la paroi humide de la caverne, Holz laissa son esprits errer un instant, il avait l'impression d'être une plume planant au-dessus de l’agitation qui fourmillait dans le périmètre, au-dessus des soldats qui se mettaient en branle, ou encore de Joseph qui criait des ordres ça et là. Apparemment, le vaisseau qu'il espérait être leur salut avait un problème avec son stabilisateur. Le droïde de Joseph et d'autres hommes de mains étaient attelés à la tâche, et Holz faisait tout pour ne pas penser à l'idée que ses poursuivants débarquent avant qu'ils aient quitté l'endroit.
Il reprit son souffle et Joseph revint au même moment, mettant un genou à terre près de lui. Alors, il lui raconta grossièrement ce qui s'était passé, même si ça semblait complètement surréaliste.
La découverte inédite, les indigènes, puis l'arrivée de l'Inquisition Sith et la trahison de Tan. Holz eut un haut le cœur en repensant à ce cloporte qu'il n'avait jamais réellement pu supporter. Mais il fallait maintenant se rendre à l'évidence, Tan avait choisi de sauver sa peau et balancerait tout ce qu'il savait aux Sith pour lui épargner un bien sombre destin. Sa capture allait nécessiter de prendre de nouvelles mesures, mais pour le moment, il convenait de ne pas penser à ça, et de se tirer de cette maudite planète !

— Tu parles .. ce couard a détalé comme un enfant apeuré en voyant ses maîtres nous fondre dessus. Il faudra songer à envoyer quelqu'un lui régler son compte avant qu'il ne file notre identité aux Sith. » il se passa une main dans ses cheveux ruisselant de sueur pour y chasser un peu d'humidité. « Ça change pas grand chose, de toute façon ils m'auraient grillé un jour ou l'autre. Mais avec ça entre nos mains, » il désigna la relique posée à côté de lui, « Je n'aurais pas à me cacher bien longtemps. »

Malgré l'épuisement, la douleur et le stresse, il parvint à esquisser un petit sourire. Après tout, il avait atteint son but, l'artefact, clé de l'extinction des Sith, était entre ses mains. Et bientôt, le courroux légitime des libérateurs s'abattrait contre le troupeau bêlant des foules incrédules.

Holz s'affala sur le sol humide de la caverne, il avait besoin de reprendre encore des forces.

— T'as bien bossé, Joseph. Vraiment bien bossé. Le Boss t'avais promis une solde, mais moi je peux t'avoir en plus un gadget, si tu veux. T'auras qu'à m'en parler quand on sera de re.. »

Il se redressa d'un coup, interdit. Des bruits de détonations résonnaient plus loin dans la mine. Il eut envie de se mettre à pleurer, non pas de peur, mais de désespoir. Après dix heures de marche dans cette foutue jungle humide il n'en avait toujours pas fini avec ses poursuivants. D'un bond il fut sur pieds. Tous ses sens étaient de nouveau en alerte maximale. Il ramassa l'artefact qu'il enroba dans un turban de soie pourpre qui traînait sur une table de bois installée par les hommes de Joseph, et le fourra dans son sac à dos. Tous les soldats du campement avaient saisi leurs armes et venaient de disparaître dans le tunnel d'où les tirs étaient provenus.
Holz se tenait maintenant côte à côte de Joseph qui s'était transformé en véloce prédateur. Quand il s'était retourné vers lui, Joseph avait disparu derrière l'intriguant heaume qui voilait sa face. Il l'avait visé sur sa tête en un temps record, Holz ne l'avait même pas vu faire, sans doute avait-i flairé le danger bien avant lui. C'était dans ce genre de situation qu'il était rassuré d'être avec un véritable professionnel du blaster. Le mercenaire semblait balayer le secteur de son regard perçant, tandis que Holz lui, ne voyait rien dans la pénombre. Quand soudain, il vit Joseph se retourner d'un coup en dégainant ses deux blasters à une vitesse hallucinante. Il recula par réflexe, puis Joseph se mit à tirer comme un dingue sur quelque chose qui était apparu à la sortie d'un tunnel. Holz ne vit pas tout de suite de quoi il s'agissait, mais il crut bien entendre son nom prononcé par quelqu'un. Puis une décharge glacée lui traversa l'échine lorsqu'il vit s'allumer dans la pénombre un faisceau qui irradiait d'une malveillante aura rouge. La lumière émise par le sabrolaser dévoila alors complètement la terrifiante silhouette du seigneur Sith qui avançait vers eux en parant les tirs, tel un monstre inarrêtable. Holz était un vétéran de l'armée impériale, mais ce jour-là, il crut bien voir la mort lui arriver en face.

Et merde, putain de merde, ça recommence

— Dégomme-le, Joseph, » cria t-il en se mettant à courir vers son blaster qui gisait contre la paroi de la mine, quelques mètres plus loin.

Holz saisit son arme. D'un coup de pouce, il projeta le cran de tir sur fréquence ultra-rapide. Il dérapa sur le côté en mitraillant leur dangereux rival qui repoussait aisément leurs tirs, jusqu'à se placer prêt de Joseph pour former un tir groupé. Tous leurs hommes de mains avaient disparu, partis tendre une embuscade à la troupe qui arrivait sans doute dans l'autre direction. Et pendant ce temps, une machine à tuer avait fondu sur eux avec apparemment la ferme intention de les couper en rondelles. Holz pesta en mitraillant le Sith. Il allait mourir sur cette planète poisseuse, sans avoir atteint son but, alors qu'il en était si proche.
Non, c'était hors de question, il allait devoir encore une fois repousser ses limites, même s'il était à bout, même s'il n'en pouvait plus. Et il le ferait.

(Jet d'agilité pour tirer au blaster sur Darth Khorog)

Les détonations crépitaient dans la zone, dévoilant à chaque flash le sinistre visage du Lieutenant-Colonel, frappé d'un terrible rictus. L'officier impérial s'était transformé en une bête sauvage que l'on avait poussé dans les derniers retranchements de son humanité.
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Tir au blaster de Ervin réussi ! Darth Khorog peut tenter de se défendre avec un jet d'agilité ou de dextérité s'il le désire.


Darth Khorog
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Le Draethos s’était avancé à pas silencieux, se rapprochant le plus possible. Les bruits des combats résonnaient jusqu’ici, à tel point qu’il fallait parler assez fort pour se faire entendre. Dans le grand puits, le duo se dirigeait vers leur vaisseau. Visiblement, il n’était pas encore prêt à s’envoler. Les propulseurs n’était pas allumé, les systèmes non plus. Seule la rampe était abaissé. Aucune sentinelle, personne n’était présent pour s’interposer. Parfait.
Le mercenaire était marchait en tête. Ervin le suivait Tout autour d’eux il y avait des caisses ouvertes et renversés. De la nourriture, des vêtements, du matériel plutôt utile pour une expédition sur un monde tropical hostile. Apparemment les soldats du traître avaient eut le temps de plier bagage.
Ces soldats étaient très efficace. En moins de trente minutes, ils avaient eut le temps de préparer une embuscade et de vider le campement de éléments les plus importants. Il étaient réellement dommage qu’ils soit au service de la mauvaise cause.

Une voix s’éleva, celle du mercenaire. Le ton était nerveux, stressé et méfiant :

- Dommage pour le Professeur, j’allais lui demander des choses après cet expédition finit... Mais je vais enfin me faire payer et ça c'est pas trop tôt. Et toi ? Tu feras quoi maintenant que tu as les Sith sur le dos ?

Entre le mercenaire et le sith il y avait le Lieutenant Colonel qui semblait un peu déboussolé par ce qu’il se passait. Cet endroit sentait la peur. Ils étaient terrifiés.

Darth Khorog était sûr eux à porté de sa main, ou plutôt de son sabre. Quand le draethos prononça le nom du traître, cette peur se transforma en méfiance. Le mercenaire se retourna alors avec une vitesse redoutable, il sortit ses armes et scruta les ténèbres des ombres du puits, dans la direction de Khorog. Quand ce dernier, estimant qu’il était inutile d’attendre plus, alluma son sabre et se mit en position, l’homme d’arme se mit automatiquement à tirer. Ervin Holtz affolé, écarquilla les yeux.

- Dégomme-le, Joseph !

Sur ses mots, le traître lui se mit à courir vers son arme. le Haut Inquisiteur tenta de parer les tirs experts de son adversaire immédiat [Jet de dextérité pour parer le tir de Joseph]. Il était doué et malgré la perfection des gestes de Khorog, quelques tirs réussirent à passer la défense du Sith, dont un qui le toucha en plein dans son épaule. L'intense douleur éveilla la colère du draethos.
La voix sourde, entre souffrance et soif de sang, le Sith blessé dans sa chair et sa fierté fit au mercenaire :

- Combien ces traîtres vous paient-ils ? Tuez Ervin et nous vous payeront le double.

Derrière son ennemi, le lieutenant colonel s’était saisi de son arme puis se mit à couvert derrière une caisse. Encore une fois il se cachait. Quel lâche.

S’adressant à lui, le sith fit usage du Dun Möch :

- Abandonne Ervin tu est fini ! Même si tu t’échappe je ne te lâcherais jamais ! Et le professeur Tan me révélera tout … il est très bavard … j’ai déjà appris pas mal de chose. Tout ce que tu as fait est inutile. Tu est un traître à l’Empire et pour tes soldats mort pour toi. Pour que tu survive à leurs dépends. J’ai vu la peur dans les yeux de tes hommes. Et le regret aussi. Monstre que tu est …

Darth Khorog se remit à rire. Sa voix déformé par le côté obscur et la sonorité naturelle du lieux résonnait sur toutes les parois du puits.

- Et puis ton régiment sur Ziost … ils sont tous condamnés pour haute trahison envers le trône. En fait j’ai déjà donné les ordres. Ils sont morts exécutés et sans procès, les carcasses abandonnés aux rancors. Leurs familles aussi souffrent de tes actes. Elles sont en train de nourrir les appétits sexuels dans les bordels Hutts… je te donnerais des places gratuites pour assister au spectacle si tu veux.

Il était pourtant condamné mais il s’accrochait à la vie ! Quel insecte ignorant. Un insecte certes mais terriblement adroit ! L’impérial tira des rafales à répétition, obligeant le sith à se concentrer et à user sérieusement de son sabre pour parer les tirs de blaster combinés. Petit à petit, Ervin se déplaça et rejoignit son comparse, côte à côte, ils faisaient pleuvoir un déluge de tirs laser sur leur ennemi que Khorog tentait de parer, de renvoyer les tirs vers ses proies [Jet de dextérité pour parer le tir de Ervin].

Quelle situation cocasse ! Ils n’étaient que deux mais pourtant ils résistaient encore ! Mais plus pour bien longtemps. Il fallait être fou pour défier ainsi un être tel que Darth Khorog. Le draethos éclata de rire en jouant de son sabre.

Cette chasse était jouissive mais il fallait que ça s’arrête immédiatement. Le mercenaire était dangereux. Peut être que Darth Khorog allait l’épargner ... ou pas. Mais pour le Lieutenant Colonel en revanche … Il avait mal à l'épaule, et c'était impardonnable ! Ils leur fallait souffrir pour expier leurs fautes ! La douleur avant la mort.
Au loin, les combats continuaient, les bruits se faisaient plus proches. Dans le comlink du Draethos, la douce voix mielleuse de Darth Verum annonça :

- Maître, les ennemis faiblissent. Nous en aurons bientôt fini.
Le Masque de la Force
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#1 '6' :
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Déviation de Darth Khorog ratée !

Coup critique!
Darth Khorog: - 12 HP.


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#2 '6' :
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#2 Résultat :
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Déviation de Darth Khorog réussie !
Ervin Holz : - 9 HP.

Joseph Vankrayn
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Il fallait croire qu'il n'avait rien perdu de son adresse durant cet expédition, car il pouvait voir ses tirs traversés les tentatives de protection du sith qui jouait de son bâton lumineux. D’ailleurs il eu le plaisir d'entendre ce qu'il semblait être un grognement de douleur derrière se masque se casque noir.

Les sith adorent les entrés en matière au profit d'un avantage tactique, s'il était lui, il aurait profité du moment pour se rapprocher de ses ennemies et leur tomber dessus avant qu'ils ne puissent réagir... Mais non, il semblait être très sur de lui au point de simplement parer les tirs sans pour autant s'avancer.

C'était quelque chose qui était bon a prendre, il devait mettre le plus de distance entre lui et eux tout en se rapprochant du vaisseau. Après tout, il n'était pas là pour gagner se combat juste gagner du temps... Et le sith semblait même enclin à les aider en commençant à déblatérer des paroles sur une possible trahison de sa part pour hypothétique plus gros profit.

Il fallait vraiment être un gamorréen pour réfléchir sérieusement à sa proposition, bon serte leur situation n'était pas des plus réjouissantes et d'autres auraient certainement considérés la chose. Ils auraient peut être négocier leur départ, laissant les deux personnes s'entre-tuer dans la plus grande gaieté sauvant ainsi leur peau au passage. Mais il n'était pas de ceux-là...

Il avait son honneur, sa parole... Et il l'avait donné au Générale, car les aideraient pour la récupération de cet artefact. Il avait sacrifié énormément pour cet expédition et pour sa parole donné... Des années de travail, des moments de mort certaines. Il avait sué, saigné et il continuerait pour ce qu'il lui avait dit sur dromun Kass...

Renier cela, aurait été comme renié ce qu'il voulait devenir... Non... Ce qu'il était !
Et en plus il pouvait tirer et se défouler sur un sith même si c'était la chose la plus dangereuse et débile à faire dans toute la galaxie.

Profitant que la chose à cape et sabre laser s'adresse au "Major", il activa rapidement sa communication interne avec Ruug'la.

"Alors vode tu as finit ?"
"Bouuu... bipbup !"
"Pas grave tant qu'il vole c'est tout ce qu'il nous faut... Tu feras les finitions en vol, dirige toi vers le poste de pilotage et démarre à mon signal."
"Bip !"

Il passa alors sur le canal général de son groupe où les indications, ordre et cries de douleurs pouvaient s'entendre.

"A tous ceux qui sont encore vivant ! On décolle ! Retournait au vaisseau !"

Pendant toutes les discutions et parole, il n'avait pas oublié de profiter de se rapprocher de la rampe abaissé de son vaisseau. Marchant toujours à reculons, restant entre le sith et le "Major" dans son dos... S'il arrivait au niveau de la rampe c'était leur victoire, mais il restait encore plusieurs mètres avant d'y arriver.

Voulant encore distraire leur adversaire qui semblait avoir finit son monologue digne d'un grand méchant d'holo film. Il l'apostropha de manière d'une manière qui se voulait totalement condescendante et irrespectueuse.

"J'aurais considéré la chose, si tu connaissais la notion d’honnêteté et de respect de la parole donné... Ce que je ne pense pas ! Qui me dit que tu ne me tueras pas après ?" *Il secoua la tête.* "Et puis, je ne suis pas du genre à renier un contrat, j'ai mon honneur et ma fierté..."

Il laissa un instant de silence avant de reprendre.

"Aruetyc sithii'la hut'uun! Mhi mando'ade ven shuku gar shebs !" *Dit-il dans un ton où transpirait clairement du dégoût.*

Il reprit ses tirs en couvrant le retrait du Major. Est ce qu'il allait en partit lui sauver une nouvelle fois la vie... Possible... Est ce qu'il aurait une prime ? Peut être pas...

Il continuait donc à reculer en reprenant ses tirs quand il vit sur sa gauche, trois soldats de son expéditions qui étaient sortit d'un tunnel, se mettant à courir dans leur direction sous des tirs. Cela devait être les derniers survivants, poursuivit par le reste des assaillants. La situation était des plus tendus et leur extraction le sera tout autant.

Mais il avait confiance, après tout il avait déjà survécu à pire, alors pourquoi il ne survivrait pas à cela.


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Tir de Joseph réussi ! Darth Khorog peut tenter de se défendre à l'aide d'un jet d'agilité ou de dextérité s'il le désire.

Tir de Joseph raté ! Darth Khorog n'a pas besoin de se défendre.



Ervin Holz
Ervin Holz
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L'air sentait le phosphore, tant on avait usé de plasma dans la zone. Le museau du canon se mit à chauffer en virant au rouge, et Holz dû arrêter de tirer momentanément. Il avait reculé et se tenait maintenant à une quinzaine de mètres du Sith, ce qui était toujours bien trop prêt à son goût. Le bougre en profita pour le provoquer, et tenter par la même occasion de soudoyer Joseph. Nul doute qu'il serait perdu si le Sith y parvenait à l'aide d'un quelconque subterfuge. Holz savait que ces maudits sorciers étaient capables d'user d'improbables maléfices pour parvenir à leurs fins. Mais Joseph semblait faire parti de ceux qui étaient insensibles à ces perfidies, ce qui le rassura. Il ne s'était en vérité pas vraiment inquiété, connaissant maintenant bien son collaborateur avec lequel il avait sillonné les étoiles pendant plus d'un an, combattu côte à côte comme il le faisait encore maintenant et partagé de nombreux secrets. Joseph était devenu un frère d'arme pour Holz, ce qui était plutôt rare venant d'un sociopathe. Il fallait croire qu'il avait vécu suffisamment de choses avec lui pour que la chose soit considérée.

Holz laissa le Sith déblatérer ses provocations tout en continuant lui-même de reculer vers le vaisseau. Apparemment le drôle s'était mis à en tête de le traquer aux quatre coins de la galaxie, coûte que coûte, c'est dire s'il lui en voulait de son acte. Nul doute qu'il était en présence d'un éminent soldat de l'Inquisition, ce qui n'était évidemment pas pour le rassurer. Il tiqua cependant quand le Sith mentionna Ziost où une purge avait apparemment conduit à l'arrestation de plusieurs de ses complices. Holz pesta, sachant que ce ne pouvait pas être du bluff. La 8ème Légion Sith faisait effectivement l'objet d'un prosélytisme rebelle depuis plusieurs années. Et dans tous les cas, s'il s'échappait, il retrouverait ses maîtres dans une bien piètre situation.

Irradiant de haine, il releva le canon de son arme vers la grande silhouette drapée de noire qui s'avançait vers lui dans une démarche cynique. Une rafale de blaster fila dans la direction du Sith, mais celui-ci exerça un moulinet inattendu qui renvoya les tirs dans sa direction. Il prit une décharge en plein dans la ceinture. La boucle d'acier de son ceinturon n'amortit que légèrement la vélocité du tir et il sentit aussitôt une douleur lancinante sous sa hanche. Il se mit à crier en sautant sur le côté. Le plasma chauffé à blanc était entrain de faire fondre sa peau au-dessus de sa cuisse. Sa jambe gauche lui faisait déjà souffrir le martyr et il se retrouvait maintenant avec une autre blessure. Il n'avait pas souvenir d'avoir été autant amoché dans sa vie, même en ayant arpenté deux fois le champs de bataille contre la République.
Sa tête pivota rapidement, il cherchait Joseph du regard. Le mercenaire s'était reculé prêt du vaisseau et continuait de tirer sur le Seigneur Sith. Alors, Holz leva son arme et aligna de nouveau leur rival, décidé à descendre une bonne fois pour toute ce salopard prétentieux qui serait toujours un frein à ses projets. Il allait presser la gâchette de son fusil-blaster quand il entendit des aboiements résonner dans l'écho de la grotte, en se rapprochant. Une décharge tiède lui traversa la colonne vertébrale. Il venait de reconnaître Malcov. Son fidèle chien Kath avait donc survécu ? Il l'avait sûrement suivi tout au long de son périple en le rattrapant grâce à son odeur. La silhouette du fauve apparut dans l'ombre d'un tunnel, ses yeux irradiaient dans la pénombre, sa langue sortait complètement de sa bouche tant l'animal ventilait sous le coup manifeste de l'épuisement. Il était en piteux état, son pelage pourpres était mouillée, recouvert d'une boue visqueuse, il venait sans doute de traverser toute la jungle pour retrouver son maître. C'est dans ces moments qu'Holz se rendait compte qu'il était encore doté d'empathie, car il sentit une boule de chaleur se former dans sa poitrine. Il était chargé de reconnaissance pour son fidèle compagnon.
Le temps sembla se ralentir. Holz vit Malcov se mettre à grogner en fixant le Sith. Le fauve se cabra en rugissant, avant de s'élancer vers sa cible à une vitesse déconcertante. Ce chien était le meilleur ami du monde, pensa Holz. Il s'élançait contre une machine à tuer pour sauver son maître, défiant volontairement la mort. Il ne fallait pas laisser ce salopard lui faire de mal.
Il releva le canon de son arme et se mit à faire pleuvoir le plasma sur le Seigneur Sith, s'avançant même vers lui en marchant pour nourrir un tir à bout portant. Holz était lui même devenu un fauve. Son humanité n'existait pratiquement plus en l'instant présent, il était une bête blessée qu'on avait poussé dans ses derniers retranchements et qui allait tout donner pour survivre à son prédateur. Malcov venait de se jeter sur le Sith, sans s'y attarder. Le chien avait compris la dangerosité du sabrolaser et se trouvait déjà à plusieurs mètres de lui, aboyant rageusement vers l'agresseur de son maître, se préparant visiblement à le charger une seconde fois.

— Malcov ! Dégage ! Dégage Malcov ! » cria Holz en continuant de s'avancer vers le Sith.

Il ne supporterait pas la perte de son chien. Alors, il continua de mitrailler le Seigneur Sith sans relâche, se moquant complètement de se prendre une seconde parade. Le flot d'adrénaline qui coulait dans ses veines avait significativement étouffé la peur qui aurait paralysé n'importe quel individu normal.

(Jet d'agilité pour tirer sur Darth Khorog)

Un bruit sourd l'alerta. Les turbines de la navette venaient de se mettre en marche. Le droïde de Joseph avait donc réussi à réparer le moteur ? Il jeta un bref regard vers l'appareil dont les réacteurs coaxiaux soulevaient des nappes de poussières sur le côté. L'engin fonctionnait, c'était leur dernière chance de salut. Malcov avait obtempéré à son ordre et avait galopé derrière Joseph d'où il continuait à aboyer vers le Sith.
Soudain, plusieurs silhouettes surgirent depuis l'entrée d'un des tunnels de la mine. Holz les cibla instantanément, mais il fut soulagé d’apercevoir .. des Arcanautes. L'ennemi les avaient visiblement forcé à battre en retraite et serait sur eux dans un instant. Il lut l'expression d'effroi qui se dessina sur les visages des soldats quand il aperçurent la sinistre silhouette du Seigneur Sith qui irradiait de l'aura écarlate de son sabre. La caverne s'illumina alors de nouveaux flashs émis par les tirs de blasters qui filaient dans la direction du Sith. Holz dérapa sur le côte en mitraillant leur rival, filant vers la navette d'où Joseph était lui-aussi entrain de faire feu, couvrant visiblement sa retraite.
La trappe de l'appareil était abaissée. Malcov la remontait déjà dans une pitoyable démarche de chien battu.

— Couvrez notre retraite vous-autres ! » cria le Lieutenant-Colonel aux Arcanautes qui étaient apparus.

Alors, Holz dépassa le chasseur de prime. Il était complètement essoufflé, l'adrénaline ne suffisait plus à le faire tenir debout. Il avait l'impression d'être au bord de l'arrêt cardiaque et commençait déjà à voir des hallucinations. Il apercevait des petits points lumineux partout autour de lui. Il passa une main dans son dos pour palper son sac et vérifier que la relique y était toujours. C'était le cas. Il se retourna à mis-chemin pour mitrailler en direction du Sith et couvrir à son tour Joseph pour qu'il se mette à l'abri.

— Ramène toi, Joseph ! »

Il ne restait plus qu'à espérer que la présence de la relique empêche leurs adversaires de descendre le vaisseau. Holz était sceptique. Alors il eut une idée de dingue. Contacter la République pour prévenir de la présence de vaisseaux Sith sur Mimban.
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