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# Une info peut en cacher une autre [PV Tyr] - Lun 8 Oct 2018 - 21:18
[hj: la façon dont Alycius retrouve Tyr a été choisi par son joueur. ]
Trop nombreux, ils étaient beaucoup trop nombreux à disparaître, tous ces apprentis, et ils lui rappelaient trop Ylm. Derrière son air impassible, Alycius ne pouvait rester insensible à leur sort, davantage en notant la recrudescence de départs imprévus. À ce propos, l'expression était bien choisie, ayant tendance à se convertir en réalité plus qu'en euphémisme. En effet, de plus en plus d'aspirants quittaient volontairement les rangs de l'Ordre, le Conseil le savaient et quelques maîtres voir chevaliers s'interrogeaient. Le côté Obscur avait toujours été attrayant, mais depuis la sortie au grand jour de ses représentants, c'était pire. Les Siths semblaient avoir trouvé une légitimité, perdant de cette noirceur qui freinait les tentés. Ils semblaient pouvoir, sans vergogne et en toute légalité se montrer au grand jour à travers des ruses comme ce fameux traité d'Artorias. Depuis l'enlèvement de Padawans en masse il y avait quelques années, le Nazzar soupçonnait ceux qui y avaient succombé d'être devenus de parfaits hameçons pour les prochains apprentis à dérober à l'Ordre. Un ancien camarade de classe qui proposait une vie luxueuse, glorieuse et facile? Les faibles d'esprits, les rebelles et tourmentés ne risquaient pas de laisser passer l'occasion.
Comme il fallait débuter par quelque part, le Jedi avait choisi un grand dossier -dans tous les sens du terme- sur la pile qui valsait dangereusement en équilibre sur son bureau. Tyr Alaki, un Padawan admis au temple pour éviter la prison, réputé pour son comportement violent et porté disparu suite à une tempête de neige sur Ilum. Le Maître avait cherché le corps sans pouvoir mettre la patte dessus ensuite, Alycius était quasiment certain que le reptile n'avait pas rendu son ultime souffle, surtout que son ancien mentor avait parlé d'une sensation suite au cataclysme: l'aura de son apprenti, quelque part dans les alentours, diffuse maos vivante. En outre, repérer un Chistori sur n'importe quelle planète devait être plus facile que de fouiner la Galaxie pour trouver un humain.
En attrapant cette archive, le bretteur avait failli cracher le café qu'il ne buvait pas. Comment avait-on pu admettre cet individu au sein de l'Ordre? Depuis quand jouait-il les nounous de condamnés? On rejoignait le Temple parce qu'on était sensible à la Force tout jeune, on y restait par conviction. Éviter la prison n'était pas un argument pour y être intégré. Il était évident qu'avec un tel spécimen, les Jedis s'exposaient à des soucis. Franchement, jamais le Nazzar n'aurait songé que sa communauté puisse tomber aussi bas, recruter à tout prix... Il faudrait qu'il en discute avec le Conseil. Conseil où le Maître n'avait pas encore siégé et où il ne s'était d'ailleurs même pas rendu. Pas habitué, sans doute, d'autant plus que sa nomination avait été -à ses yeux en tout cas- une vraie surprise. Bonne ou mauvaise, l'austère Gardien ne s'était pas encore décidé. Bref, Conseil ou pas, il devait décidé à élucider cette fuite de sans-cerveaux.
Après avoir épuisé toutes les options de recherche légales concernant ce fameux Tyr -foyers pour jeunes, propriétés, permis de séjour, carte d'identité.- il était convaincu que le reptile n'avait pas choisi de s'établir sur une jolie planète verte et entreprit de commencer un travail légal, surtout pas avec son passif. Qui aurait pris un ex-taulard qui avait violé sa ''conditionnellel''? Le Jedi avait décidé de se diriger vers les autres options. Il avait déjà fouillé les bas-fonds de Coruscant sans résultat. Aucune de ses sources n'avait su trouver un Chistori dans le domaine de la construction, les combats illégaux et autres boulots sales que pourrait accomplir un être de sa stature. Après Coruscant, il s'était attaqué à Nar Shadaa, une planète appréciée des fripouilles, où les dossiers judiciaires étaient malheureusement beaucoup moins bien ordonnés et fiables. Au bout de plusieurs jours, il avait tout de même fini par repérer un réseau de contrebandiers -l'ancien passe-temps de ce cher Tyr, donc.- caché derrière un nom de domaine Holonet innocent. Sous forme de "courses à domicile", des individus passaient des commandes, et si le Nazzar ne trouva pas directement son Lézard, il obtint une piste prometteuse, un message qui parlait d'une "sacrée bagarre contre une baraque couverte d'écailles et à la gueule de gros lézard". C'était une simple petite ligne bourrée d'abréviations et de fautes d’orthographe mais Alycius n'avait rien trouvé de plus.
Il prit une navette à l'astroport d'Ondéron, choisissant la discrétion pour son arrivée sur cette planète de Malfrats, bien que pour le retour, le Jedi avait déjà demandé à un chasseur de passer le chercher dans deux jours. Cette fichue planète lui raconterait bien assez vite si ce tout aussi fichu Chistori était passé par là et s'il y était toujours. Le premier jour fut mitigé, il obtint quelques témoignages grâce à quelques mercenaires de bas-étages, des indices circonstanciels parlant de ce même "mec" énorme aux crocs saillants et aux écailles violacées. De même, infliger une certaine pression aux autorités pourries jusqu'à l'os lui permirent d'accéder à une signalisation de faute légère -un excès de vitesse- commise par un Chistori. Le nom de Tyr en revanche ne sortit jamais. D'aucune bouche, d'aucun papier. Pour une bestiole primitive, il était plutôt intelligent.
La Force cela dit dût trouver la quête d'Alycius louable puisque le soir, tandis qu'il était revenu à l'Astroport pour chercher un hôtel, il repéra une trace suspecte au sein de la Force. Cela ne voulait rien dire, évidemment puisque Nar Shadaa regorgeait de Sensitifs traîtres ou de Non formés voir non décelés. Intrigué toutefois, le Maître avait choisi de suivre son instinct, occultant soigneusement son aura.
Il s'attendait presque à ce que sa recherche soit vaine lorsqu'il déboucha dans une sorte de garage attenant à l'Astroport. Les yeux du Jedi se posèrent sur une boîte d'outils qui trônait là, assez discrète pour ne pas être vue par le premier venu mais pas suffisamment pour demeurer cachée à ceux qui pénétraient un tant soit peu dans le garage. Une lueur avait attiré la vue aiguisée du Nazzar, lequel ne put s'empêcher d'exprimer sa surprise, yeux arrondies, oreilles brutalement pointées vers l'avant en découvrant un manche de sabre-laser. Par réflexe, son regard sombre remonta la ligne d'horizon signalant un énorme lézard qui s'occupait d'un speeder, presque ridicule à ses côtés. Le Maître, vêtu en civil- chemise crème légèrement ouverte sur sa poitrine et pantalon en toile simple descendant jusqu'à ses genoux retournés- fronça un sourcil. Sûr de sa personne, il ne joua pas longtemps le jeu, pour quoi faire s'il voulait précisément interroger le Chistori? Tout chez Alycius indiquait une certaine confiance en soi, la dominance pure d'un être se sachant supérieur et exigeant qu'on lui obéisse. il n'était en revanche pas agressif.
- Tyr Alaki. Je vous aurai cru plus malin. J'ai eu du mal à suivre votre piste, et au dernier moment, vous avez démonté toute l'estime que je vous portais, ou du moins que je pouvais porter à un déserteur.
Il donna un léger coup de sabot dans la boîte à outils qui contenait le manche de sabre-laser.
- Je suis Maître Alycius El'Dor, je viens au nom du Conseil Jedi. Aucun mal ne vous sera fait si vous acceptez de coopérer en qualité de témoin, ce que je vous conseille très fortement. J'ai quelques questions pour vous.
Malheureusement, loin de Coruscant, impossible d'arrêter sur le champs le Chistori. Il lui fallait demander un droit d'extradition, très difficile à obtenir sur cette planète plus que désordonnée. Tyr ne devrait pas se sentir trop menacé auquel cas. Alycius le prenait à parti en tant que témoin à défaut de pouvoir le considérer comme coupable de fugitif- briser son accord avec l'administration pénitentiaire l'avait transformé en évadé, et il était normalement recherché par la police en tant que Contrebandier en fuite.-
Trop nombreux, ils étaient beaucoup trop nombreux à disparaître, tous ces apprentis, et ils lui rappelaient trop Ylm. Derrière son air impassible, Alycius ne pouvait rester insensible à leur sort, davantage en notant la recrudescence de départs imprévus. À ce propos, l'expression était bien choisie, ayant tendance à se convertir en réalité plus qu'en euphémisme. En effet, de plus en plus d'aspirants quittaient volontairement les rangs de l'Ordre, le Conseil le savaient et quelques maîtres voir chevaliers s'interrogeaient. Le côté Obscur avait toujours été attrayant, mais depuis la sortie au grand jour de ses représentants, c'était pire. Les Siths semblaient avoir trouvé une légitimité, perdant de cette noirceur qui freinait les tentés. Ils semblaient pouvoir, sans vergogne et en toute légalité se montrer au grand jour à travers des ruses comme ce fameux traité d'Artorias. Depuis l'enlèvement de Padawans en masse il y avait quelques années, le Nazzar soupçonnait ceux qui y avaient succombé d'être devenus de parfaits hameçons pour les prochains apprentis à dérober à l'Ordre. Un ancien camarade de classe qui proposait une vie luxueuse, glorieuse et facile? Les faibles d'esprits, les rebelles et tourmentés ne risquaient pas de laisser passer l'occasion.
Comme il fallait débuter par quelque part, le Jedi avait choisi un grand dossier -dans tous les sens du terme- sur la pile qui valsait dangereusement en équilibre sur son bureau. Tyr Alaki, un Padawan admis au temple pour éviter la prison, réputé pour son comportement violent et porté disparu suite à une tempête de neige sur Ilum. Le Maître avait cherché le corps sans pouvoir mettre la patte dessus ensuite, Alycius était quasiment certain que le reptile n'avait pas rendu son ultime souffle, surtout que son ancien mentor avait parlé d'une sensation suite au cataclysme: l'aura de son apprenti, quelque part dans les alentours, diffuse maos vivante. En outre, repérer un Chistori sur n'importe quelle planète devait être plus facile que de fouiner la Galaxie pour trouver un humain.
En attrapant cette archive, le bretteur avait failli cracher le café qu'il ne buvait pas. Comment avait-on pu admettre cet individu au sein de l'Ordre? Depuis quand jouait-il les nounous de condamnés? On rejoignait le Temple parce qu'on était sensible à la Force tout jeune, on y restait par conviction. Éviter la prison n'était pas un argument pour y être intégré. Il était évident qu'avec un tel spécimen, les Jedis s'exposaient à des soucis. Franchement, jamais le Nazzar n'aurait songé que sa communauté puisse tomber aussi bas, recruter à tout prix... Il faudrait qu'il en discute avec le Conseil. Conseil où le Maître n'avait pas encore siégé et où il ne s'était d'ailleurs même pas rendu. Pas habitué, sans doute, d'autant plus que sa nomination avait été -à ses yeux en tout cas- une vraie surprise. Bonne ou mauvaise, l'austère Gardien ne s'était pas encore décidé. Bref, Conseil ou pas, il devait décidé à élucider cette fuite de sans-cerveaux.
Après avoir épuisé toutes les options de recherche légales concernant ce fameux Tyr -foyers pour jeunes, propriétés, permis de séjour, carte d'identité.- il était convaincu que le reptile n'avait pas choisi de s'établir sur une jolie planète verte et entreprit de commencer un travail légal, surtout pas avec son passif. Qui aurait pris un ex-taulard qui avait violé sa ''conditionnellel''? Le Jedi avait décidé de se diriger vers les autres options. Il avait déjà fouillé les bas-fonds de Coruscant sans résultat. Aucune de ses sources n'avait su trouver un Chistori dans le domaine de la construction, les combats illégaux et autres boulots sales que pourrait accomplir un être de sa stature. Après Coruscant, il s'était attaqué à Nar Shadaa, une planète appréciée des fripouilles, où les dossiers judiciaires étaient malheureusement beaucoup moins bien ordonnés et fiables. Au bout de plusieurs jours, il avait tout de même fini par repérer un réseau de contrebandiers -l'ancien passe-temps de ce cher Tyr, donc.- caché derrière un nom de domaine Holonet innocent. Sous forme de "courses à domicile", des individus passaient des commandes, et si le Nazzar ne trouva pas directement son Lézard, il obtint une piste prometteuse, un message qui parlait d'une "sacrée bagarre contre une baraque couverte d'écailles et à la gueule de gros lézard". C'était une simple petite ligne bourrée d'abréviations et de fautes d’orthographe mais Alycius n'avait rien trouvé de plus.
Il prit une navette à l'astroport d'Ondéron, choisissant la discrétion pour son arrivée sur cette planète de Malfrats, bien que pour le retour, le Jedi avait déjà demandé à un chasseur de passer le chercher dans deux jours. Cette fichue planète lui raconterait bien assez vite si ce tout aussi fichu Chistori était passé par là et s'il y était toujours. Le premier jour fut mitigé, il obtint quelques témoignages grâce à quelques mercenaires de bas-étages, des indices circonstanciels parlant de ce même "mec" énorme aux crocs saillants et aux écailles violacées. De même, infliger une certaine pression aux autorités pourries jusqu'à l'os lui permirent d'accéder à une signalisation de faute légère -un excès de vitesse- commise par un Chistori. Le nom de Tyr en revanche ne sortit jamais. D'aucune bouche, d'aucun papier. Pour une bestiole primitive, il était plutôt intelligent.
La Force cela dit dût trouver la quête d'Alycius louable puisque le soir, tandis qu'il était revenu à l'Astroport pour chercher un hôtel, il repéra une trace suspecte au sein de la Force. Cela ne voulait rien dire, évidemment puisque Nar Shadaa regorgeait de Sensitifs traîtres ou de Non formés voir non décelés. Intrigué toutefois, le Maître avait choisi de suivre son instinct, occultant soigneusement son aura.
Il s'attendait presque à ce que sa recherche soit vaine lorsqu'il déboucha dans une sorte de garage attenant à l'Astroport. Les yeux du Jedi se posèrent sur une boîte d'outils qui trônait là, assez discrète pour ne pas être vue par le premier venu mais pas suffisamment pour demeurer cachée à ceux qui pénétraient un tant soit peu dans le garage. Une lueur avait attiré la vue aiguisée du Nazzar, lequel ne put s'empêcher d'exprimer sa surprise, yeux arrondies, oreilles brutalement pointées vers l'avant en découvrant un manche de sabre-laser. Par réflexe, son regard sombre remonta la ligne d'horizon signalant un énorme lézard qui s'occupait d'un speeder, presque ridicule à ses côtés. Le Maître, vêtu en civil- chemise crème légèrement ouverte sur sa poitrine et pantalon en toile simple descendant jusqu'à ses genoux retournés- fronça un sourcil. Sûr de sa personne, il ne joua pas longtemps le jeu, pour quoi faire s'il voulait précisément interroger le Chistori? Tout chez Alycius indiquait une certaine confiance en soi, la dominance pure d'un être se sachant supérieur et exigeant qu'on lui obéisse. il n'était en revanche pas agressif.
- Tyr Alaki. Je vous aurai cru plus malin. J'ai eu du mal à suivre votre piste, et au dernier moment, vous avez démonté toute l'estime que je vous portais, ou du moins que je pouvais porter à un déserteur.
Il donna un léger coup de sabot dans la boîte à outils qui contenait le manche de sabre-laser.
- Je suis Maître Alycius El'Dor, je viens au nom du Conseil Jedi. Aucun mal ne vous sera fait si vous acceptez de coopérer en qualité de témoin, ce que je vous conseille très fortement. J'ai quelques questions pour vous.
Malheureusement, loin de Coruscant, impossible d'arrêter sur le champs le Chistori. Il lui fallait demander un droit d'extradition, très difficile à obtenir sur cette planète plus que désordonnée. Tyr ne devrait pas se sentir trop menacé auquel cas. Alycius le prenait à parti en tant que témoin à défaut de pouvoir le considérer comme coupable de fugitif- briser son accord avec l'administration pénitentiaire l'avait transformé en évadé, et il était normalement recherché par la police en tant que Contrebandier en fuite.-
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# Re: Une info peut en cacher une autre [PV Tyr] - Mer 10 Oct 2018 - 2:04
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# Re: Une info peut en cacher une autre [PV Tyr] - Mer 10 Oct 2018 - 13:32
S'il ne possédait pas cette maîtrise de soi qui faisait en partie sa réputation Alycius aurait ouvert de grands yeux, abordant en prime un air hébété, hagard. Pour être honnête, certes, il avait douté un instant de la véracité des propos de l'écailleux surtout en voyant son air totalement impassible. Difficile en effet de soupçonner un ex-Padawan réputé pour son agressivité capable d'un tel exploit. Cependant, divers indices jouaient contre celui-ci, suffisamment pour mettre le Nazzar sur la bonne piste. Premièrement, si tous les Chistoris se ressemblaient et que si peu d'entre eux parcouraient cette Galaxie, combien auraient donc exactement les caractéristiques de Tyr? Après de longues heures passées sur le dossier, Alycius avait la tête de l'écailleux ancrée dans son cerveau au point de l'exécrer. Il connaissait donc la teinte de ses écailles, la position de ses dents et les nuances qui balayaient son regard reptilien. Deuxièmement et avant tout, le Maître avait été guidé jusqu'à ce garage par une empreinte au sein de la Force, une qui se distinguait parmi la faune des Sensitifs de Nar Shadaa dont certains ignoraient jusqu'à leur lien. Cette aura légèrement plus disciplinée était la marque d'un apprenti possédant le potentiel suffisant pour être formé-ce qui courrait déjà beaucoup moins les rues.- et qui l'avait été au moins en partie. Le sabre-laser dans la boîte à outils-bien qu'il ne corresponde pas à celui utilisé au Temple-, enfin, laissait comprendre que le mécano plein de cambouis avait un passé qui se rapportait, de prêt ou de loin aux Jedis. Deux Chistoris jumeaux, tous deux formés qui ne se connaissaient pas et dont un serait innocent? On n'allait pas définitivement pas réussir à faire passer le lézard pour une couleuvre. Le Maître ne laissa toutefois rien paraître.
- Hum. Je me serais donc trompé. Mais puisque je suis là, pourrions-nous discuter dans un endroit plus calme? J'aimerais avoir des informations sur une enquête parallèle, en tant que mécanicien vous devez voir passer beaucoup de monde, et je ne doute pas que vous me seriez utile.
Si le présumé Tyr voulait jouer le rôle d'un innocent jusqu'au bout, il serait contraint de répondre par l'affirmative. On ne fuyait pas un Jedi si on n'avait rien à se reprocher, y compris sur Nar Shadaa. Tout ce que souhaitait Alycius pour l'instant, c'était isoler l'agressif Saurien. Aux vues de la bagarre qui avait éclaté avec son colocataire au Temple, il craignait que son interlocuteur n'éclate au moindre obstacle. L'air détendu, l'équidé s'autorisa une position plus neutre, presque amicale en s'appuyant sur le mur.
- Où avez-vous trouvé ce sabre?
S'étonna-t-il innocemment en pointant l'objet du délit d'un doigt. Maintenir le mensonge longtemps serait compliqué parce que le Nazzar trop franc n'était pas très doué pour ça. Toutefois, il avait infiltré un réseau de combats clandestins en se faisant passer pour un esclave, sans oublier sa précédente mission avec Ylm et Myir où tous les trois étaient devenus des Siths. La supercherie sensée durer peu de temps pour isoler l'écailleux devrait suffire. Pour illustrer ses précédents propos, le Jedi se décolla du mur nonchalamment, laissant s'échapper un soupir. Il eut un geste du menton pour désigner une courette fermée que l'on pouvait atteindre en traversant le garage. En tant que bon citoyen, Tyr devrait se douter qu'on ne disait pas "non" à un maître Jedi et que l'heure de la pause s'était avancée. Au cas où, Alycius précisa, d'un ton toujours faussement innocent.
- J'expliquerai à votre supérieur pourquoi vous avez quitté votre poste de travail.
Le "ne vous inquiétez pas" couvait dans son regard, en compagnie d'une émotion qui pourrait toutefois le trahir: une certaine impatience et un mépris dormant. Il peinait à croire que l'ex.taulard le croit suffisamment stupide pour avoir recours à cette ruse. "Ce n'est pas moi, c'est mon frère", c'était original mais pas une première, certains évadés l'utilisaient parfois. Tyr devait vraiment être désespéré et ce n'était guère étonnant: il avait accumulé les conneries, d'abord en venant dans le monde Républicain pour profiter du système, puis en prenant le Temple comme un centre de réforme pour jeunes délinquants et enfin en quittant le seul lieu où il aurait pu effacer ses pêchers, devenir un vrai "homme". Au lieu de ça, il continuait dans le champs lexical de la lopette prise de crises colériques de temps à autre comme ça avait été le cas face au Padawan Kalel. Des parasites de la société pour qui Alycius perdait son précieux temps, un temps qu'il aurait pu utiliser pour sauver un vrai apprenti en danger. Mais bon, si le Saurien pouvait lui lâcher quelques infos sur les Siths, sur le long terme, cela pourrait se révéler utile. Il persistait donc à lui désirer poursuivre son interrogatoire. Penser à sa conclusion lui redonnait un peu de baume au coeur, il avait hâte d'ailleurs de la lui balancer dans la figure, c'était tout ce que ce sale gosse méritait.
- Hum. Je me serais donc trompé. Mais puisque je suis là, pourrions-nous discuter dans un endroit plus calme? J'aimerais avoir des informations sur une enquête parallèle, en tant que mécanicien vous devez voir passer beaucoup de monde, et je ne doute pas que vous me seriez utile.
Si le présumé Tyr voulait jouer le rôle d'un innocent jusqu'au bout, il serait contraint de répondre par l'affirmative. On ne fuyait pas un Jedi si on n'avait rien à se reprocher, y compris sur Nar Shadaa. Tout ce que souhaitait Alycius pour l'instant, c'était isoler l'agressif Saurien. Aux vues de la bagarre qui avait éclaté avec son colocataire au Temple, il craignait que son interlocuteur n'éclate au moindre obstacle. L'air détendu, l'équidé s'autorisa une position plus neutre, presque amicale en s'appuyant sur le mur.
- Où avez-vous trouvé ce sabre?
S'étonna-t-il innocemment en pointant l'objet du délit d'un doigt. Maintenir le mensonge longtemps serait compliqué parce que le Nazzar trop franc n'était pas très doué pour ça. Toutefois, il avait infiltré un réseau de combats clandestins en se faisant passer pour un esclave, sans oublier sa précédente mission avec Ylm et Myir où tous les trois étaient devenus des Siths. La supercherie sensée durer peu de temps pour isoler l'écailleux devrait suffire. Pour illustrer ses précédents propos, le Jedi se décolla du mur nonchalamment, laissant s'échapper un soupir. Il eut un geste du menton pour désigner une courette fermée que l'on pouvait atteindre en traversant le garage. En tant que bon citoyen, Tyr devrait se douter qu'on ne disait pas "non" à un maître Jedi et que l'heure de la pause s'était avancée. Au cas où, Alycius précisa, d'un ton toujours faussement innocent.
- J'expliquerai à votre supérieur pourquoi vous avez quitté votre poste de travail.
Le "ne vous inquiétez pas" couvait dans son regard, en compagnie d'une émotion qui pourrait toutefois le trahir: une certaine impatience et un mépris dormant. Il peinait à croire que l'ex.taulard le croit suffisamment stupide pour avoir recours à cette ruse. "Ce n'est pas moi, c'est mon frère", c'était original mais pas une première, certains évadés l'utilisaient parfois. Tyr devait vraiment être désespéré et ce n'était guère étonnant: il avait accumulé les conneries, d'abord en venant dans le monde Républicain pour profiter du système, puis en prenant le Temple comme un centre de réforme pour jeunes délinquants et enfin en quittant le seul lieu où il aurait pu effacer ses pêchers, devenir un vrai "homme". Au lieu de ça, il continuait dans le champs lexical de la lopette prise de crises colériques de temps à autre comme ça avait été le cas face au Padawan Kalel. Des parasites de la société pour qui Alycius perdait son précieux temps, un temps qu'il aurait pu utiliser pour sauver un vrai apprenti en danger. Mais bon, si le Saurien pouvait lui lâcher quelques infos sur les Siths, sur le long terme, cela pourrait se révéler utile. Il persistait donc à lui désirer poursuivre son interrogatoire. Penser à sa conclusion lui redonnait un peu de baume au coeur, il avait hâte d'ailleurs de la lui balancer dans la figure, c'était tout ce que ce sale gosse méritait.
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# Re: Une info peut en cacher une autre [PV Tyr] - Jeu 11 Oct 2018 - 18:36
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# Re: Une info peut en cacher une autre [PV Tyr] - Lun 22 Oct 2018 - 12:29
- Pour un non-utilisateur de la Force, vous êtes très au fait de nos capacités avec les gens impatients.
Cela tournait au ridicule, le reptile allant jusqu'à appuyer "comme Tyr" au bout de sa phrase veinée de mensonges. Alycius retint difficilement un soupir aigre, lequel se transforma, par chance, en soulagement lorsque le soit-disant mécanicien décida de coopérer. Au final l'Imprévisible ex-Padawan ne semblait pas si stupide, il suffisait d'avoir les bons arguments et le Nazzar comptait continuer dans cette voie.
Tandis qu'ils se dirigeaient vers la courette, le Maître se saisit de deux petits boulons au prix ridiculement bas. Lui aussi pouvait faire de l'humour quand il le voulait. Un peu noir, un brin sarcastique, certes. Muni de quoi satisfaire le saurien quant à sa remarque "vous devez prendre quelque chose", le Jedi sortit deux piécettes qu'il envoya directement sur le comptoir via la Force. Les ronds dorés émirent un petit bruit caractéristique lorsqu'elles arrivèrent à destination, sous l'air renfrogné d'un patron au tablier sale -ce dernier avait sorti la tête de sa loge en entendant le bruit métallique des pièces roulant sur le comptoir-. Alycius lui sourit d'un air presque aussi peu amical que celui du reptile. Il avait beau avoir des dents d'herbivore, l'équidé puisait dans son regard, tout le poids nécessaire pour faire taire les éventuels empêcheurs de tourner en carré. Le message était clair, ni le chef ni Tyr ne pourraient le détourner de son but, surtout pas avec des exigences commerciales balancées sur un ton faussement humoristiques.
Pour sa part, il était évident que longer la rive dangereuse du mensonge ne servirait à rien. À peine furent-ils éloignés de tout dommage collatéral vivant potentiel que le Maître décida d'aborder franchement le sujet. Il veilla à ce que ses mots soient clairs et nets afin que Tyr se sente rassuré. Son ton ferme démontrait une volonté d'acier, une preuve qu'il ne dérogerait pas à ses propos mais aussi qu'il exigeait l'obéissance du nouveau citoyen. Il fit sauter deux fois les boulons achetés dans sa grande main habile puis les plongea dans une poche de sa tunique.
- Bien. Nous pouvons donc cesser ce petit jeu qui est une insulte, aussi bien à votre intelligence qu'à la mienne. Soyons raisonnables. De prime abord je ne suis pas venu ici pour vous arrêter, vous êtes hors de ma juridiction et l'Ordre ne souhaite pas forcer d'anciens Padawans infidèles à réintégrer leurs rangs. -En d'autres termes, que Tyr soit tranquille, personne n'avait besoin de lui, ni sur Ondéron, ni sur Coruscant.- Cela dit, je pourrais aider les autorités de Nar Shadaa, les aiguiller concernant certains soupçons de contrebande. Vous savez sans doute mieux que moi comment cela fonctionne dans le milieu. La police fait souvent chou blanc, alors quand ils peuvent trouver un bouc émissaire, donner un exemple et rasseoir un brin d'autorité, ils ne se privent pas. Ce serait dommage que vous en preniez pour 20 ans par excès de zèle non ?
Des menaces juridiques simples mais efficaces aideraient peut-être le reptile à réfléchir.
- Inutile cependant d'en arriver ici. Je voulais uniquement m'assurer que vous alliez bien.- Les yeux sombres de l'équidé paraissaient curieusement sincère. Depuis la disparition de sa propre Padawan avant qu'on ne retrouve son cadavre des jours plus tard, le Jedi avait fait des évanouissements d'apprentis dans la nature, une affaire personnelles- C'est chose faite. Mais pour d'autres, les choses ne se déroulent pas aussi facilement. Je soupçonne une recrudescence de passages au côté obscur, soit en douceur parce qu'un Sith les attire, ou par la violence, ce qui est encore plus grave. C'est pourquoi je cherche des témoins. J'aimerais savoir si l'on vous a abordé pour vous faire des propositions concernant le suivi d'une autre voie dans la Force. Si c'est le cas, qui l'a fait, et comment.
Le Nazzar sortit de sa poche un bon vieux bloc-note serti d'un crayon. Il aimait la méthode ancienne, la favorisant aux enregistrements audios bien que pour rester dans la légalité, il extrait de sa ceinture utilitaire un petit micro qui ressemblait fort à un comlink.
- Je dois enregistrer la conversation. Votre position géographique ne sera pas mentionnée, et votre identité protégée en qualité de témoin. Tout cela restera confidentiel.
Tyr avait suffisamment vécu au Temple pour savoir qu'il serait bien difficile d'en violer l'accès. Certaines informations étaient mieux gardés qu'au sein des bâtiments administratifs de la République. Toujours adossé au mur afin d'avoir l'air décontracté, moins dangereux, le Nazzar était toutefois prêt à sacrifier stylo, bloc-note et micro s'il fallait bondir pour se défendre ou rattraper le saurien. Avec ses mots, le maître espérait que ce dernier comprendrait où était son intérêt. Après tout, l'Ordre n'en avait pas après lui. Seul son égo en se rendant peut-être compte que les Jedis ne le réclamaient plus dans leur rang pourrait souffrir s'il se comportait de manière adéquate présentement.
Le regard sombre mais chaud du mammifère se plongea dans les tréfonds des prunelles reptiliennes de son interlocuteur. Lutte silencieuse mais ancestral entre deux créatures au passé animal opposé, au système corporel et mental diamétralement opposés. Aujourd'hui réunis dans la courette d'un garage modeste où le soleil perçait tant bien que mal, ils se contemplaient, souffles presque mêlés. Alycius envoya une légère onde de Force à Tyr, rassurante et peu envahissante, cette dernière frôla le cerveau de ce dernier sans pour autant chercher à en violer le contenu. Il essayait donc d'appuyer ses promesses, mais rappelait également, avec subtilité, qu'il serait inutile de lui mentir. Un Maître Jedi sentait ce genre de choses, davantage encore de la part d'un Utilisateur de la Force peu formé que celui d'un Non-Sensible. Les dons de Tyr communiquaient naturellement avec ceux du Nazzar, ils étaient réceptifs et irrémédiablement condamnés à se soumettre au courant dominateur du Jedi. Pour l'instant, celui-ci laissait le reptile évoluer, parler, se déplacer librement, mais il resserrerait l'étau mental, interrogerait la Force qui habitait l'ex-Padawan et en soutirerait les informations voulues. Du moins, il essayerait, sachant que le processus demeurait compliqué, que les images perçues par le menteur seraient brouillonnes, difficiles à décrypter et que les Jedis avaient très peu recours à cette méthode limitée. Non vraiment, l'équidé préférerait ne détecter aucun voile soupçonneux. Tyr avait tout à gagner en évitant de le fâcher ou de l'impatienter. Vraiment tout.
Cela tournait au ridicule, le reptile allant jusqu'à appuyer "comme Tyr" au bout de sa phrase veinée de mensonges. Alycius retint difficilement un soupir aigre, lequel se transforma, par chance, en soulagement lorsque le soit-disant mécanicien décida de coopérer. Au final l'Imprévisible ex-Padawan ne semblait pas si stupide, il suffisait d'avoir les bons arguments et le Nazzar comptait continuer dans cette voie.
Tandis qu'ils se dirigeaient vers la courette, le Maître se saisit de deux petits boulons au prix ridiculement bas. Lui aussi pouvait faire de l'humour quand il le voulait. Un peu noir, un brin sarcastique, certes. Muni de quoi satisfaire le saurien quant à sa remarque "vous devez prendre quelque chose", le Jedi sortit deux piécettes qu'il envoya directement sur le comptoir via la Force. Les ronds dorés émirent un petit bruit caractéristique lorsqu'elles arrivèrent à destination, sous l'air renfrogné d'un patron au tablier sale -ce dernier avait sorti la tête de sa loge en entendant le bruit métallique des pièces roulant sur le comptoir-. Alycius lui sourit d'un air presque aussi peu amical que celui du reptile. Il avait beau avoir des dents d'herbivore, l'équidé puisait dans son regard, tout le poids nécessaire pour faire taire les éventuels empêcheurs de tourner en carré. Le message était clair, ni le chef ni Tyr ne pourraient le détourner de son but, surtout pas avec des exigences commerciales balancées sur un ton faussement humoristiques.
Pour sa part, il était évident que longer la rive dangereuse du mensonge ne servirait à rien. À peine furent-ils éloignés de tout dommage collatéral vivant potentiel que le Maître décida d'aborder franchement le sujet. Il veilla à ce que ses mots soient clairs et nets afin que Tyr se sente rassuré. Son ton ferme démontrait une volonté d'acier, une preuve qu'il ne dérogerait pas à ses propos mais aussi qu'il exigeait l'obéissance du nouveau citoyen. Il fit sauter deux fois les boulons achetés dans sa grande main habile puis les plongea dans une poche de sa tunique.
- Bien. Nous pouvons donc cesser ce petit jeu qui est une insulte, aussi bien à votre intelligence qu'à la mienne. Soyons raisonnables. De prime abord je ne suis pas venu ici pour vous arrêter, vous êtes hors de ma juridiction et l'Ordre ne souhaite pas forcer d'anciens Padawans infidèles à réintégrer leurs rangs. -En d'autres termes, que Tyr soit tranquille, personne n'avait besoin de lui, ni sur Ondéron, ni sur Coruscant.- Cela dit, je pourrais aider les autorités de Nar Shadaa, les aiguiller concernant certains soupçons de contrebande. Vous savez sans doute mieux que moi comment cela fonctionne dans le milieu. La police fait souvent chou blanc, alors quand ils peuvent trouver un bouc émissaire, donner un exemple et rasseoir un brin d'autorité, ils ne se privent pas. Ce serait dommage que vous en preniez pour 20 ans par excès de zèle non ?
Des menaces juridiques simples mais efficaces aideraient peut-être le reptile à réfléchir.
- Inutile cependant d'en arriver ici. Je voulais uniquement m'assurer que vous alliez bien.- Les yeux sombres de l'équidé paraissaient curieusement sincère. Depuis la disparition de sa propre Padawan avant qu'on ne retrouve son cadavre des jours plus tard, le Jedi avait fait des évanouissements d'apprentis dans la nature, une affaire personnelles- C'est chose faite. Mais pour d'autres, les choses ne se déroulent pas aussi facilement. Je soupçonne une recrudescence de passages au côté obscur, soit en douceur parce qu'un Sith les attire, ou par la violence, ce qui est encore plus grave. C'est pourquoi je cherche des témoins. J'aimerais savoir si l'on vous a abordé pour vous faire des propositions concernant le suivi d'une autre voie dans la Force. Si c'est le cas, qui l'a fait, et comment.
Le Nazzar sortit de sa poche un bon vieux bloc-note serti d'un crayon. Il aimait la méthode ancienne, la favorisant aux enregistrements audios bien que pour rester dans la légalité, il extrait de sa ceinture utilitaire un petit micro qui ressemblait fort à un comlink.
- Je dois enregistrer la conversation. Votre position géographique ne sera pas mentionnée, et votre identité protégée en qualité de témoin. Tout cela restera confidentiel.
Tyr avait suffisamment vécu au Temple pour savoir qu'il serait bien difficile d'en violer l'accès. Certaines informations étaient mieux gardés qu'au sein des bâtiments administratifs de la République. Toujours adossé au mur afin d'avoir l'air décontracté, moins dangereux, le Nazzar était toutefois prêt à sacrifier stylo, bloc-note et micro s'il fallait bondir pour se défendre ou rattraper le saurien. Avec ses mots, le maître espérait que ce dernier comprendrait où était son intérêt. Après tout, l'Ordre n'en avait pas après lui. Seul son égo en se rendant peut-être compte que les Jedis ne le réclamaient plus dans leur rang pourrait souffrir s'il se comportait de manière adéquate présentement.
Le regard sombre mais chaud du mammifère se plongea dans les tréfonds des prunelles reptiliennes de son interlocuteur. Lutte silencieuse mais ancestral entre deux créatures au passé animal opposé, au système corporel et mental diamétralement opposés. Aujourd'hui réunis dans la courette d'un garage modeste où le soleil perçait tant bien que mal, ils se contemplaient, souffles presque mêlés. Alycius envoya une légère onde de Force à Tyr, rassurante et peu envahissante, cette dernière frôla le cerveau de ce dernier sans pour autant chercher à en violer le contenu. Il essayait donc d'appuyer ses promesses, mais rappelait également, avec subtilité, qu'il serait inutile de lui mentir. Un Maître Jedi sentait ce genre de choses, davantage encore de la part d'un Utilisateur de la Force peu formé que celui d'un Non-Sensible. Les dons de Tyr communiquaient naturellement avec ceux du Nazzar, ils étaient réceptifs et irrémédiablement condamnés à se soumettre au courant dominateur du Jedi. Pour l'instant, celui-ci laissait le reptile évoluer, parler, se déplacer librement, mais il resserrerait l'étau mental, interrogerait la Force qui habitait l'ex-Padawan et en soutirerait les informations voulues. Du moins, il essayerait, sachant que le processus demeurait compliqué, que les images perçues par le menteur seraient brouillonnes, difficiles à décrypter et que les Jedis avaient très peu recours à cette méthode limitée. Non vraiment, l'équidé préférerait ne détecter aucun voile soupçonneux. Tyr avait tout à gagner en évitant de le fâcher ou de l'impatienter. Vraiment tout.
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# Re: Une info peut en cacher une autre [PV Tyr] - Jeu 6 Déc 2018 - 21:03
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Le Masque de la Force
# Re: Une info peut en cacher une autre [PV Tyr] - Jeu 6 Déc 2018 - 21:03
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# Re: Une info peut en cacher une autre [PV Tyr] - Ven 7 Déc 2018 - 12:10
[HJ: Jet d'agilité: Plaquage au mur
Jet de force: Maintenir Tyr contre ledit mur]
Les yeux du Nazzar s'agrandirent, laissant s'infiltrer une expression de surprise, rare sur son visage habituellement impassible. Les informations filtrant de la bouche du reptile étaient hautement intéressantes, beaucoup trop sommaires mais capitales, il l'avait senti. Ce qui avait cependant réussi à fissurer son masque de Maître Jedi capable de contrôler n'importe quelle situation était la surprenante attaque de Tyr. Rien ne la laissait présager. Ce fut difficilement que l'équidé esquiva le coup, ce dernier frôla sa cage thoracique pour frapper avidement l'air, démontrant à quel point il l'avait échappé belle. Malgré son attaque désordonnée, le Saurien possédait une puissance brute à ne pas ignorer. Le jeune Nazzar songea un instant à faire jaillir son sabre, en tant que Gardien c'était son premier réflexe. Pour autant, tous deux se trouvaient actuellement dans un garage, certes, loin d'être bondé, mais la chance infime de blesser le gérant ou un client qui rentrerait suffisaient à décourager Alycius. De même, il ne souhaitait pas offrir à Tyr l'occasion de mépriser les Jedis, de se victimiser en claironnant une lâcheté complètement erronée à leur sujet. Enfin, lui aussi grand et puissant, le Maître voulait profiter de l'occasion pour prouver au Saurien que la nature de la personne ne condamnait pas forcément l'individu. Il avait beau être moins lourd, moins armé que le carnivore, lui aussi pouvait répondre, mais avec discipline et calme. Oui, calme, y compris en pleine action.
- Quelle belle illusion vous vous êtes crée là. Vous n'êtes pas entre deux, gamin. Vous êtes au bord du gouffre, prêt à chuter au sein du Côté Obscur. Ne le sentez-vous donc pas dans votre colère?
Et nul doute q'un être aussi faible mentalement, incapable de résister à la frustration sombrerait. Du moins, selon Alycius. Cependant, il ne pouvait pas juger quelqu'un pour de futurs crimes potentiels. C'est donc sans brutalité excessive que le Jedi attrapa les épaules du reptile afin de le plaquer contre le mur. Son idée: le maîtriser en le maintenant contre les briques pour qu'il reprenne ses esprits, éventuellement. L'équidé avait en effet bon espoir que ce coup de folie s'arrête comme il avait débuté: en un éclair. Prudent parce qu'il ne voulait pas blesser son adversaire, Alycius fit attention à ce que le plaquage ne soit pas trop fort, tout en puisant dans ses muscles, travaillés patiemment depuis plus de vingt ans, pour qu'il ne s'échappe pas.
- Je crois que risquez de perdre votre emploi.
Annonça-t-il flegmatique par rapport au bruit, encore minime mais promettant d'empirer, que générait leur duel. Pour le moment, seul le bruit mat du plaquage ou l'air jaillissant de naseaux frémissants perçaient à travers la courette, au bout de laquelle le gérant ne pouvait imaginer la scène.
- Je ne défendrai pas l'Ordre, lequel n'a nul besoin de se justifier face à un ingrat, qui, après avoir tout reçu de lui a choisi de cracher dessus. Néanmoins, je m'excuserai en son nom pour ce que vous avez du subir dans la neige. Malheureusement c'est ce qu'inclus la vie de Jedi: le danger.
Ce serait les seules "excuses" ou justifications que l'ancien Padawan entendrait. Pas du tout décidé à rentrer dans le jeu du qui a tort ou raison comme le faisaient certains Consulaires, le Nazzar acceptait, essuyait les insultes sans se sentir vraiment concerné. Il jugeait qu'Archaïques ou non, les méthodes de l'Ordre avaient fait leurs preuves et s'il y avait effectivement des améliorations à faire, ce ne serait pas avec un traître qu'il allait en discuter. Loin d'être touché par cette arrogance dont on l'accusait, parce qu'il n'avait jamais pensé détenir aucune clé, Alycius pariait sur un coup de pied jeté en l'air, par un gamin qui faisait un caprice. Voilà ce qu'était le Reptile à ses yeux, un gosse égaré qui faisait un peu de peine, invoquant au mieux sa pitié en tant que pauvre paumé, au pire son agacement.
- Si ce Refuge vous plaît tant, pourquoi n'y êtes-vous pas demeuré? Et cette femme? L'avez-vous aussi fuit? Vous fuyez constamment Tyr, ne pensez-vous pas qu'il serait temps de vous remettre en question? L'Ordre pouvait très bien ne pas vous convenir, cela arrive et je ne suis pas de ces extrémistes qui pensent que nous devons tous suivre cette voie, mais ce que je vois, c'est quelqu'un qui parle beaucoup, qui s'agace et compare, sans jamais être satisfait. Pourquoi fuyez-vous, de quoi avez-vous peur?
Le museau presque plaqué contre celui de son interlocuteur armé de dents beaucoup plus dangereuses que les siennes, le Nazzar ne cillait pourtant pas. Il essayait d'insuffler un calme froid, prise de recul salutaire et nécessaire, dans l'esprit du Saurien en pleine surchauffe. Sans faire de concessions, il semblait pourtant assez "doux". Il ne cherchait effectivement ni à écraser davantage le gamin, ni à l'humilier, simplement le raisonner.
- La Force brute sans maîtrise ne sert à rien. Vous pouvez continuer à vous battre de manière chaotique si vous le souhaitez, néanmoins je crains que vous ne fassiez que vous épuiser. Et si nous arrêtions, là, maintenant cette stupide mascarade?
Affrontement débile de mâles testostéronés, du moins pour Tyr qui semblait avoir déclenché cette bagarre uniquement par provocation ou se mesurer à un autre représentant du genre masculin. Alycius ne le savait pas trop, mais il notait avant tout l'effarante instabilté de l'ex-apprenti. Il devait bien admettre ne pas savoir à quoi s'attendre présentement: une crise de pleurs ou la violence qui redoublerait. Espérant la première tout en se préparant pour la seconde option, le Jedi banda ses muscles, prêt à répliquer si le dinosaure parvenait à s'extraire de sa poigne. Il avait affaire à un adversaire désordonné mais doué d'un certain potentiel conféré par sa race. Le battre ne serait pas simple, le maîtriser encore moins, surtout s'il s'enfonçait davantage dans sa folie.
Jet de force: Maintenir Tyr contre ledit mur]
Les yeux du Nazzar s'agrandirent, laissant s'infiltrer une expression de surprise, rare sur son visage habituellement impassible. Les informations filtrant de la bouche du reptile étaient hautement intéressantes, beaucoup trop sommaires mais capitales, il l'avait senti. Ce qui avait cependant réussi à fissurer son masque de Maître Jedi capable de contrôler n'importe quelle situation était la surprenante attaque de Tyr. Rien ne la laissait présager. Ce fut difficilement que l'équidé esquiva le coup, ce dernier frôla sa cage thoracique pour frapper avidement l'air, démontrant à quel point il l'avait échappé belle. Malgré son attaque désordonnée, le Saurien possédait une puissance brute à ne pas ignorer. Le jeune Nazzar songea un instant à faire jaillir son sabre, en tant que Gardien c'était son premier réflexe. Pour autant, tous deux se trouvaient actuellement dans un garage, certes, loin d'être bondé, mais la chance infime de blesser le gérant ou un client qui rentrerait suffisaient à décourager Alycius. De même, il ne souhaitait pas offrir à Tyr l'occasion de mépriser les Jedis, de se victimiser en claironnant une lâcheté complètement erronée à leur sujet. Enfin, lui aussi grand et puissant, le Maître voulait profiter de l'occasion pour prouver au Saurien que la nature de la personne ne condamnait pas forcément l'individu. Il avait beau être moins lourd, moins armé que le carnivore, lui aussi pouvait répondre, mais avec discipline et calme. Oui, calme, y compris en pleine action.
- Quelle belle illusion vous vous êtes crée là. Vous n'êtes pas entre deux, gamin. Vous êtes au bord du gouffre, prêt à chuter au sein du Côté Obscur. Ne le sentez-vous donc pas dans votre colère?
Et nul doute q'un être aussi faible mentalement, incapable de résister à la frustration sombrerait. Du moins, selon Alycius. Cependant, il ne pouvait pas juger quelqu'un pour de futurs crimes potentiels. C'est donc sans brutalité excessive que le Jedi attrapa les épaules du reptile afin de le plaquer contre le mur. Son idée: le maîtriser en le maintenant contre les briques pour qu'il reprenne ses esprits, éventuellement. L'équidé avait en effet bon espoir que ce coup de folie s'arrête comme il avait débuté: en un éclair. Prudent parce qu'il ne voulait pas blesser son adversaire, Alycius fit attention à ce que le plaquage ne soit pas trop fort, tout en puisant dans ses muscles, travaillés patiemment depuis plus de vingt ans, pour qu'il ne s'échappe pas.
- Je crois que risquez de perdre votre emploi.
Annonça-t-il flegmatique par rapport au bruit, encore minime mais promettant d'empirer, que générait leur duel. Pour le moment, seul le bruit mat du plaquage ou l'air jaillissant de naseaux frémissants perçaient à travers la courette, au bout de laquelle le gérant ne pouvait imaginer la scène.
- Je ne défendrai pas l'Ordre, lequel n'a nul besoin de se justifier face à un ingrat, qui, après avoir tout reçu de lui a choisi de cracher dessus. Néanmoins, je m'excuserai en son nom pour ce que vous avez du subir dans la neige. Malheureusement c'est ce qu'inclus la vie de Jedi: le danger.
Ce serait les seules "excuses" ou justifications que l'ancien Padawan entendrait. Pas du tout décidé à rentrer dans le jeu du qui a tort ou raison comme le faisaient certains Consulaires, le Nazzar acceptait, essuyait les insultes sans se sentir vraiment concerné. Il jugeait qu'Archaïques ou non, les méthodes de l'Ordre avaient fait leurs preuves et s'il y avait effectivement des améliorations à faire, ce ne serait pas avec un traître qu'il allait en discuter. Loin d'être touché par cette arrogance dont on l'accusait, parce qu'il n'avait jamais pensé détenir aucune clé, Alycius pariait sur un coup de pied jeté en l'air, par un gamin qui faisait un caprice. Voilà ce qu'était le Reptile à ses yeux, un gosse égaré qui faisait un peu de peine, invoquant au mieux sa pitié en tant que pauvre paumé, au pire son agacement.
- Si ce Refuge vous plaît tant, pourquoi n'y êtes-vous pas demeuré? Et cette femme? L'avez-vous aussi fuit? Vous fuyez constamment Tyr, ne pensez-vous pas qu'il serait temps de vous remettre en question? L'Ordre pouvait très bien ne pas vous convenir, cela arrive et je ne suis pas de ces extrémistes qui pensent que nous devons tous suivre cette voie, mais ce que je vois, c'est quelqu'un qui parle beaucoup, qui s'agace et compare, sans jamais être satisfait. Pourquoi fuyez-vous, de quoi avez-vous peur?
Le museau presque plaqué contre celui de son interlocuteur armé de dents beaucoup plus dangereuses que les siennes, le Nazzar ne cillait pourtant pas. Il essayait d'insuffler un calme froid, prise de recul salutaire et nécessaire, dans l'esprit du Saurien en pleine surchauffe. Sans faire de concessions, il semblait pourtant assez "doux". Il ne cherchait effectivement ni à écraser davantage le gamin, ni à l'humilier, simplement le raisonner.
- La Force brute sans maîtrise ne sert à rien. Vous pouvez continuer à vous battre de manière chaotique si vous le souhaitez, néanmoins je crains que vous ne fassiez que vous épuiser. Et si nous arrêtions, là, maintenant cette stupide mascarade?
Affrontement débile de mâles testostéronés, du moins pour Tyr qui semblait avoir déclenché cette bagarre uniquement par provocation ou se mesurer à un autre représentant du genre masculin. Alycius ne le savait pas trop, mais il notait avant tout l'effarante instabilté de l'ex-apprenti. Il devait bien admettre ne pas savoir à quoi s'attendre présentement: une crise de pleurs ou la violence qui redoublerait. Espérant la première tout en se préparant pour la seconde option, le Jedi banda ses muscles, prêt à répliquer si le dinosaure parvenait à s'extraire de sa poigne. Il avait affaire à un adversaire désordonné mais doué d'un certain potentiel conféré par sa race. Le battre ne serait pas simple, le maîtriser encore moins, surtout s'il s'enfonçait davantage dans sa folie.
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# Re: Une info peut en cacher une autre [PV Tyr] - Ven 7 Déc 2018 - 12:10
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# Re: Une info peut en cacher une autre [PV Tyr] - Ven 7 Déc 2018 - 12:48
[HRP : Boulet ! J'edit avec Hagr'an du coup pour ne pas fausser le résultat des dés mais il s'agit bien de Tyr ]
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# Re: Une info peut en cacher une autre [PV Tyr] - Ven 7 Déc 2018 - 12:48
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# Re: Une info peut en cacher une autre [PV Tyr] - Lun 17 Déc 2018 - 10:27
[HJ: Jet d'agilité pour plaquer de nouveau Tyr, contre lui.
Jet de charisme pour convaincre Tyr de se calmer.]
Mâchoire contractée, Alycius essayait d'anticiper d'éventuels coups bas de son adversaire révolté, aveuglé. Plus le temps défilait, plus il craignait des débordements sanguinolents, davantage pour Tyr et les civils alentours que sa propre personne d'ailleurs. Une griffure sur le haut du museau, tandis que le reptile se débattait, le brûla avec ardeur mais il ne s'en préoccupa guère, habitué à des combats musclés. Concentré sur son devoir de rester calme, résister à l'envie d'offrir une leçon d'humilité à ce petit pan. C'était ce qui coûtait le plus d'efforts au Nazzar qui tentait de ne commettre aucun impair avec Tyr. Vu le personnage, ce dernier aurait tôt fait de l'utiliser contre lui, contre l'Ordre en entier.
- Je comprends votre colère. C'est vrai que nous n'avons rien vu. Mais il y a tellement de monde. Nous ne sommes pas surpuissants et n'avons jamais prétendu l'être. C'est la raison pour laquelle nous insistons si souvent sur les valeurs du dialogue. En parlant, sans cette fierté, cette volonté de cacher, vous auriez trouvé une oreille. Moi je vous aurais cru, ou du moins j'aurais cherché la vérité. Moi et la grande majorité des Maîtres.
Si la douleur sourde de la culpabilité de n'avoir rien perçu traversa son coeur à la manière d'une lame, le Nazzar essaya de n'en rien montrer. Ce n'était pas le moment. Tout ce qu'il pouvait actuellement tenter était de reconnaître les torts de sa communauté. Un exercice particulièrement dur pour le Jedi, fier d'elle. S'il se critiquait sans hésiter, s'en prendre au système pour donner raison à un sale morveux -parce que son vécu n'adoucissaient en rien ses jolis vices de forme. D'ailleurs, Alycius supputait que si ce n'était pas une Shraa, autre chose aurait un jour fait sortir cet intolérant à la frustration de ses gonds.-
- Reconnaissez que vous auriez pu essayer de nous approcher. De parler au lieu de vous en prendre à votre camarade de chambrée, qui lui n'avait rien fait. La loi de la victime qui devient bourreau est beaucoup plus facile que de prendre son courage à deux mains et venir parler du harcèlement dont on est victime. N'est-ce pas?
D'un ton plus doux, soufflant le chaud et le froid, le Maître profita d'avoir à nouveau une emprise sur l'ex-apprenti afin de le calmer. Il devait le faire sortir de cet accès de colère, éteindre la flamme afin de retrouver le Tyr raisonnable -si ce dernier existait.- c'était en partie pour cette raison que le Nazzar faisait très attention à sa manière de se battre. Ferme, sans concession mais jamais brutal, il cherchait à emprisonner le saurien pour le contenir en évitant de lui envoyer des coups. Liées à une onde puissante mais chaude, il essaya de convaincre Tyr [jet de charisme -réussi]
- Mais tout ceci est du passé. Je ne vais pas vous forcer à revenir, ni rendre des comptes? Je ne vais pas vous emprisonner ni vous retirer à cette vie, comprenez-vous? Il n'y a aucun danger, sinon celui que vous êtes en train de générer, alors ne gâchez pas cette opportunité. Pour demeurer ici, ne pas fuir davantage, encore une fois, arrêtez et je stopperai. Ne déclenchez pas un duel que vous perdriez. Je ne veux pas en venir aux mains. Croyez-le.
Mais il le ferait si Tyr continuait d'augmenter le niveau de violence. D'ailleurs la Force dansait autour de sa personne, invisible aux yeux du chef, toujours et miraculeusement aveugle à ce qui se produisait dans le petit patio. Une chance incroyable pour le reptile de stopper l'inutile combat. Il n'y avait rien à défendre, pas même sa liberté. Au contraire, poursuivre signifiait la perdre, du moins, prendre le risque car, y compris hors de sa juridiction, le Jedi ne laisserait pas un fou à lier se promener librement. S'il devait céder à son fameux chantage, exécuter sa menace, il le ferait, pour le bien du peu de civils honnêtes de Nar Shadaa. Sauf que le Gardien n'en avait absolument pas envie. Au contraire de certains grattes-papiers de l'Ordre qui auraient cherché le moyen de nuire à l'écailleux pour ses débordements, sans chance de retour en arrière, lui valorisait les actions. Arrêter ce duel serait bien difficile pour l'ancien Padawan. S'il y parvenait, il méritait que le Jedi le laisse tranquille. Et puis, Alycius était un peu du genre à considérer que chacun ses problèmes. Si Nar Shadaa devait supporter un ancien repris de justice de petit calibre, un délinquant pas plus dangereux que la moyenne des petites frappes auxquelles elle était habituée, soit. Dans sa propre juridiction, le Nazzar avait beaucoup trop à faire pour s'inquiéter à propos d'un ex-apprenti et de ses combines à deux crédits. Lui n'interviendrait que si Tyr n'avait aucun remède contre sa propre colère destructrice, même s'il ne savait pas encore comment.
- J'aimerais que vous me parliez de ce refuge. Contrairement à ce que vous pensez, nous, je ne suis pas aveuglé par la vision unilatérale de l'Ordre et j'aime découvrir d'autres courants de pensée.
Derrière sa façade inflexible, le Nazzar était ironiquement plus ouvert que d'autres membres de l'Ordre. Avoir subi toute sa prime jeunesse les folies d'une secte, il n'aimait pas les discours ne souffrant aucune confrontation et appréciait l'art du débat. Même si dans ce dernier cas, il favorisait l'écoute à la parole, homme de peu de mots.
- Puis-je vous lâcher et espérer que vous ne ferez par exploser ce garage?
Interrogea le Maître, qui à défaut de ne plus se montrer menaçant demeurait alerte. La Force amassée autour de sa personne pouvait chuter et laisser place à un ciel libre ou se déchaîner en une tempête, certes contrôlée et lumineuse, mais sans concession. À Tyr de décider quoi faire de son ultime opportunité.
Jet de charisme pour convaincre Tyr de se calmer.]
Mâchoire contractée, Alycius essayait d'anticiper d'éventuels coups bas de son adversaire révolté, aveuglé. Plus le temps défilait, plus il craignait des débordements sanguinolents, davantage pour Tyr et les civils alentours que sa propre personne d'ailleurs. Une griffure sur le haut du museau, tandis que le reptile se débattait, le brûla avec ardeur mais il ne s'en préoccupa guère, habitué à des combats musclés. Concentré sur son devoir de rester calme, résister à l'envie d'offrir une leçon d'humilité à ce petit pan. C'était ce qui coûtait le plus d'efforts au Nazzar qui tentait de ne commettre aucun impair avec Tyr. Vu le personnage, ce dernier aurait tôt fait de l'utiliser contre lui, contre l'Ordre en entier.
- Je comprends votre colère. C'est vrai que nous n'avons rien vu. Mais il y a tellement de monde. Nous ne sommes pas surpuissants et n'avons jamais prétendu l'être. C'est la raison pour laquelle nous insistons si souvent sur les valeurs du dialogue. En parlant, sans cette fierté, cette volonté de cacher, vous auriez trouvé une oreille. Moi je vous aurais cru, ou du moins j'aurais cherché la vérité. Moi et la grande majorité des Maîtres.
Si la douleur sourde de la culpabilité de n'avoir rien perçu traversa son coeur à la manière d'une lame, le Nazzar essaya de n'en rien montrer. Ce n'était pas le moment. Tout ce qu'il pouvait actuellement tenter était de reconnaître les torts de sa communauté. Un exercice particulièrement dur pour le Jedi, fier d'elle. S'il se critiquait sans hésiter, s'en prendre au système pour donner raison à un sale morveux -parce que son vécu n'adoucissaient en rien ses jolis vices de forme. D'ailleurs, Alycius supputait que si ce n'était pas une Shraa, autre chose aurait un jour fait sortir cet intolérant à la frustration de ses gonds.-
- Reconnaissez que vous auriez pu essayer de nous approcher. De parler au lieu de vous en prendre à votre camarade de chambrée, qui lui n'avait rien fait. La loi de la victime qui devient bourreau est beaucoup plus facile que de prendre son courage à deux mains et venir parler du harcèlement dont on est victime. N'est-ce pas?
D'un ton plus doux, soufflant le chaud et le froid, le Maître profita d'avoir à nouveau une emprise sur l'ex-apprenti afin de le calmer. Il devait le faire sortir de cet accès de colère, éteindre la flamme afin de retrouver le Tyr raisonnable -si ce dernier existait.- c'était en partie pour cette raison que le Nazzar faisait très attention à sa manière de se battre. Ferme, sans concession mais jamais brutal, il cherchait à emprisonner le saurien pour le contenir en évitant de lui envoyer des coups. Liées à une onde puissante mais chaude, il essaya de convaincre Tyr [jet de charisme -réussi]
- Mais tout ceci est du passé. Je ne vais pas vous forcer à revenir, ni rendre des comptes? Je ne vais pas vous emprisonner ni vous retirer à cette vie, comprenez-vous? Il n'y a aucun danger, sinon celui que vous êtes en train de générer, alors ne gâchez pas cette opportunité. Pour demeurer ici, ne pas fuir davantage, encore une fois, arrêtez et je stopperai. Ne déclenchez pas un duel que vous perdriez. Je ne veux pas en venir aux mains. Croyez-le.
Mais il le ferait si Tyr continuait d'augmenter le niveau de violence. D'ailleurs la Force dansait autour de sa personne, invisible aux yeux du chef, toujours et miraculeusement aveugle à ce qui se produisait dans le petit patio. Une chance incroyable pour le reptile de stopper l'inutile combat. Il n'y avait rien à défendre, pas même sa liberté. Au contraire, poursuivre signifiait la perdre, du moins, prendre le risque car, y compris hors de sa juridiction, le Jedi ne laisserait pas un fou à lier se promener librement. S'il devait céder à son fameux chantage, exécuter sa menace, il le ferait, pour le bien du peu de civils honnêtes de Nar Shadaa. Sauf que le Gardien n'en avait absolument pas envie. Au contraire de certains grattes-papiers de l'Ordre qui auraient cherché le moyen de nuire à l'écailleux pour ses débordements, sans chance de retour en arrière, lui valorisait les actions. Arrêter ce duel serait bien difficile pour l'ancien Padawan. S'il y parvenait, il méritait que le Jedi le laisse tranquille. Et puis, Alycius était un peu du genre à considérer que chacun ses problèmes. Si Nar Shadaa devait supporter un ancien repris de justice de petit calibre, un délinquant pas plus dangereux que la moyenne des petites frappes auxquelles elle était habituée, soit. Dans sa propre juridiction, le Nazzar avait beaucoup trop à faire pour s'inquiéter à propos d'un ex-apprenti et de ses combines à deux crédits. Lui n'interviendrait que si Tyr n'avait aucun remède contre sa propre colère destructrice, même s'il ne savait pas encore comment.
- J'aimerais que vous me parliez de ce refuge. Contrairement à ce que vous pensez, nous, je ne suis pas aveuglé par la vision unilatérale de l'Ordre et j'aime découvrir d'autres courants de pensée.
Derrière sa façade inflexible, le Nazzar était ironiquement plus ouvert que d'autres membres de l'Ordre. Avoir subi toute sa prime jeunesse les folies d'une secte, il n'aimait pas les discours ne souffrant aucune confrontation et appréciait l'art du débat. Même si dans ce dernier cas, il favorisait l'écoute à la parole, homme de peu de mots.
- Puis-je vous lâcher et espérer que vous ne ferez par exploser ce garage?
Interrogea le Maître, qui à défaut de ne plus se montrer menaçant demeurait alerte. La Force amassée autour de sa personne pouvait chuter et laisser place à un ciel libre ou se déchaîner en une tempête, certes contrôlée et lumineuse, mais sans concession. À Tyr de décider quoi faire de son ultime opportunité.
Le Masque de la Force
# Re: Une info peut en cacher une autre [PV Tyr] - Lun 17 Déc 2018 - 10:27
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# Re: Une info peut en cacher une autre [PV Tyr] - Dim 6 Jan 2019 - 16:00
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Le Masque de la Force
# Re: Une info peut en cacher une autre [PV Tyr] - Dim 6 Jan 2019 - 16:00
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