Vira fut plus adroite pour éviter un coup de sabre vengeur que la vague de Force qui la projeta contre le mur déjà en piteux état soulevant un nouveau nuage de poussière et l’attention de l’assistance. Elle avait failli récupérer son arme, mais Kolin avait été plus rapide, habité lui aussi par le côté obscur.

Kolin se pencha en avant posant ses mains sur ses cuisses. Ce nouveau pouvoir de Force l’avait épuisé, sollicitant ses réserves vitales jusqu’à leur paroxysme. Toute la violence déchaînée dans l’utilisation de ces deux vagues de Force successives se lisait sur son visage fatigué, couvert de sueur et de poussière.

L’apprentie était-elle morte ? Vraisemblablement.

Les yeux bleus de l'apprenti scrutaient le mur sur lequel la Tortuga avait été projetée, son sourire se crispa à mesure que les fines particules poussiéreuses retombaient au sol. Ainsi donc Vira avait survécu, plus impressionnant encore elle se releva, non sans difficulté mais elle était debout et voulait continuer le combat. L'ancien padawan en fut impressionné, dans ses souvenirs de Jedis il s'était retrouvé plus d'une fois à la place de la malheureuse apprentie. Acculé, blessé mais ne cédant pas à la peur, ivre de courage, ivre du côté obscur. Son ricanement ensanglanté électrifia son échine. Cette fille était courageuse, complètement folle, mais alors, pourquoi appréciait-il autant ce combat. Elle lui ressemblait un peu au fond. Sans savoir quel mal l'avait rongé, il y avait dans son regard de braise quelque chose de magnifique.

Impressionnant, tu es une adversaire de valeur.

Kolin éteignit son sabre, un instant, hors du temps et mêla son aura de Force à celui de la Tortuga. Obéissant docilement à l'injonction. Oui, cette force il pouvait la sentir, pareille à un tambour assourdissant dans chaque midiclorien composant l'être de Vira. La Force était présente, dansant un ballet endiablé, sombre, crépusculaire. La mort à travers la vie.

Kolin s'en délecta, vibrant à mesure que l'aura ténébreuse de son adversaire. L'aura de l'ancien padawan était elle aussi ténébreuse, remplie d'une tristesse qui s'était muée en haine, faut d'amour, autant de regrets et de tristesse qui s'étaient mués en courroux. Un avenir différent aurait été possible, dans un autre univers, moins cruel. Le cœur pur n'avait plus sa place. Gorgé de noirceur, Kolin savait quoi faire.

Je n'ai jamais tué personne. Je m'y suis toujours refusé, par pitié, par faiblesse, je ne sais pas. Tu seras peut-être la première que je renvoie à la Force. Ainsi mon pacte avec le côté obscur sera à jamais scellé.

Poussant un grand cri en rallumant son sabre, il chargea la lame au dessus de sa tête se laissant envahir par tout ce qu'il haïssait le plus au monde. Pour que cette haine devienne son arme.




Complètement dévoré par la colère, il frappa au niveau de l'épaule, voulant en finir. Pour qu'à tout jamais, ce qu'il restait de pur en lui disparaisse, que cette faiblesse meure.

« Pacte ? »
La Togruta eu un petit rire en songeant à cette bêtise tandis que son adversaire tenta une attaque par l’épaule. Son petit rire devint un hurlement de rire tandis que le sabre-laser de son adversaire se ralluma et frappa.
Toujours en hurlant de rire la Togruta se pencha en arrière et recula d’un pas d’un geste presque désintéresser. Ses bras se balançant sans chercher à maintenir un quelconque équilibre, simplement porté par le mouvement. La lame vint effleurer tout de même l’épaule gauche de l’apprentie de Dame Derla. La légère douleur fit cesser son rire, mais pas son sourire.
Dos au mur et légèrement penché en avant. Le ricanement à peine contenu de la Togruta reprenait.
« Un Pacte… Non. Ce n'est pas véritablement un pacte. Pas pour moi en tout cas.»
Ricanant encore quelques secondes, la Togruta finit par se calmer. Reprenant une pose plus à l’aise.
« Il n’y a pas de Pacte pour servir le Côté Obscur, pas plus qu’il n’y en a pour servir la lumière. »
En disant cela, elle tendit se mains, puis les claqua entre elle d’un coup sec.
« Lumière, Obscurité, ce ne sont que les deux facettes d’une même pièce. Chacune ayant ses conditions, ses forces et faiblesse. Les Jedis croient en la toute puissance du Côté Lumineux et redoute celle du Côté Obscur car elle est contraire à leurs conditions. Jedi, Sith. Ce sont des modes de vies, créer autour du Côté de la Force qu’ils servent. »
Continua-t’elle, comprenant enfin ce que lui avais jadis expliqué son Maître Jelo.
« Il n’y a pas de Pacte. Tuer ne fera pas de toi un être plus puissant. C’est ta conviction, ton allégeance, tuer viendra un jour ou l’autre de la même manière que les Jedis peuvent également tuer s’ils y sont obligés Kolin. »
Étendant doucement les mains vers les côtés, la Togruta pencha la tête, son regard toujours plongé dans deux de l’Humain. Vira se doutait que Kolin avait lui-même eu ses propres souffrances, mais sa vision différait de celle de la Togruta. Bah, chacun son expérience, mais son propre avis était déjà fait.
« Lorsque j’ai été capturé, j’ai tué 3 personnes dont un Sith. Crois-tu que cela m’a changé ? C’était un acte de survie, un passage certes important. Mais pas un Pacte. J’ai simplement fait appel à la Force pour récupérer de quoi me défendre. »
Soudainement, la Togruta tendit sa main en direction de Kolin, et ce dernier sentit partir la vibrolame qu’il avait dérobé au début de ce combat. Il ne parvint pas à la retenir et aussitôt la lame se retrouver dans celle de sa propriétaire.
« Un peu comme cela. » Dit-elle sur un ton légèrement amusé.
Elle se mit alors en garde. Prêt à continuer ce petit jeu.

Le rire dément de Vira le fit sursauter alors qu’il frappait. Encore raté ! songea Kolin en serrant les dents, sa lame verdâtre n’avait fait qu’effleurer l’épaule de son adversaire. Il n’était pas assez concentré, trop imprécis dans ses attaques. Il n’avait pas le droit d’être aussi médiocre, surtout quand son adversaire brillait pas ses tours. L’apprenti se repositionna plaçant son arme au-dessus de sa tête, prêt à parer une éventuelle attaque qui ne vint pas. Un moment suspendu, hors du temps où les prunelles des deux antagonistes se croisaient : bleu, rouge. Le feu contre la glace, qui de deux l’emporterait ? Etaient-ils complémentaires ? Indissociables ?

J’ai fait un pacte avec le côté lumineux en servant les Jedis, je croyais que mes pouvoirs pourraient rendre la galaxie meilleure.

D’une démarche féline, le padawan fit quelques pas de côtés jaugeant l’état de son adversaire. La Tortuga était blessée, pas à terre mais blessée. Il sortirait vainqueur de ce combat, il en était à présent presque convaincu. Presque, car une telle assurance ne pouvait le tromper, Vira irait jusqu’au bout. Comme lui ? Il ne le savait pas. Les réflexions de celle qu’il combattait lui vrillaient les sens. Il n’était plus aussi naïf que par le passé. Syn et Lloyd lui avaient déjà donné ce discours, il était globalement d’accord avec les arguments avancés. Mais la mort n’était pas un sujet qu’il avait évoqué. Dans son esprit, la mort était un échec. Tuer était inimaginable, son grand frère Joris, son modèle et idole le lui avait dit une fois. Donner la mort est la preuve que l’on a échoué à protéger ce qu’il y a de plus importants.

Tu crois ? Je préférerai éviter de prendre la vie, je la crois sacrée bien plus que le côté obscur. C’est la différence entre toi et moi.

Demanda-il réellement perturbé en continuant à faire plusieurs pas de côté sous les cris des spectateurs qui s’impatientaient de cette pause improvisée pendant le combat. Tuer était-il inéluctable ? Comme tous les Hommes, il n’avait jamais voulu tuer. Même son père le premier lorsqu’il le battait des années plus tôt et que ses os d’enfants craquaient sous la force de ses poings d’adultes. Il l’avait détesté, mais jamais haï au point de vouloir le mettre à mort. Etait-ce sa faille, le talon d’Achille qui finirait par l’emmener de l’autre côté, là où les faibles reposaient.

Tu crois que ne pas vouloir tuer me rendra faible ? Qu’as-tu ressenti quand tu as pris la vie ?

Répliqua-il quand elle lui annonça que contrairement à lui, la vie n’était pas si importante.
Il s’était laissé distraire et la lame de Malaco lui échappa des mains. C’était donc l’heure de la reprise. Il en prit conscience en un instant. Débarrassé du poids de cette arme, il serait plus rapide. Le combat devait continuer.

En garde Vira !


Sa lame fendit l’air en direction de l’épaule de l’apprentie.

« Tu crois que ne pas vouloir tuer me rendra faible ? Qu’as-tu ressenti quand tu as pris la vie ? »
La Togruta eu un nouveau petit sourire, avant de simplement répondre.
« Ne pas vouloir tuer n’est pas une faiblesse, et peut même être une force en soi. En tuant, j’ai simplement ressenti le fait de retirer une vie pour préserver la mienne. Rien de plus, rien de moins. Faut simplement s’habituer au sang sur les mains derrières. » Dit-elle, ses blessures coulant toujours petit à petit et la vidant de son précieux liquide qui la maintenait en vie.
Ce n’était pas bon, sa vision commençait à se troubler. Et elle ne vit qu’un mouvement flou quand l’Humain passa à l’attaque. Elle tenta de bouger, mais trop tard, la lame vint toucher de manière profonde la chair de la Togruta qui ressentit une vive brûlure. Retenant un cri qui au départ était de douleur, mais passa étrangement à celui de plaisir. La Togruta s’écroula au sol, avec son sourire toujours sur le coin de la bouche.
« Pféhéhé… Et bien, tu va encore devoir te battre derrière je pense. » Dit-elle avec un petit rire qui fut coupé par un grognement de douleur. Se relevant avec difficulté, elle porta alors un maladroit coup de sabre vers le padawan qui rata complètement. Son adversaire n’ayant eu qu’à faire un pas de côté pour éviter le facile coup.
C’était pratiquement fini, non seulement elle s’était laissée désarmée pendant la majeur partit du combat, mais en prime elle continuait de se faire ridiculiser désormais. Mais vue les réactions des spectateurs, cela avait une prestation un peu mieux que la précédente. Tant mieux pour eux, de toute manière se faire rembourser les billets n’étaient pas possible de ce qu’elle savait.
« Jamais eu l’intention de te tuer… Mais l’prochain… Je doute qu’il a les mêmes visions que moi… » Dit-elle en regardant la forme floue qu’elle voyait à la place de son adversaire. La douleur devenait difficilement supportable… Et pourtant une part d’elle aimait cette douleur. Elle n’allait pas bien, mais étrangement se sentait bien. Presque… De la même manière que lorsqu’elle était sur le point de faire connaissance avec Dame Derla dans la navette. Elle se sentait… En paix. Oui… Être au milieu d’un zone ensanglanté elle-même blessé la calmait et lui faisait ressentir quelque chose d’agréable. Héhéhé, elle en apprenait beaucoup sur elle-même d’un coup.
Mais pas le temps d’en profiter. Les dés de la Force avaient choisi, et elle n’avait plus d’opportunité d’attaqué. Contre-attaquer jusque-là avait… Plutôt bien réussi -du moins sur la défense-. Autant continuer à faire ceci, foutu pour foutu de toute manière…

Kolin se détestait de continuer à frapper cet adversaire qui bien que valeureuse ne pouvait plus gagner ce combat. Son attaque avait frappé au bon endroit, Vira était à bout de souffle, exsangue de ce combat inutile. Elle fut projetée au sol par la puissance du coup porté dans un rire terrifiant. Cette bataille sous les regards des Siths avait quelque chose de paradoxal. Cela aurait dû être Kolin qui aurait dû rire gagnant la bataille et Vira qui aurait dû s’en vouloir de frapper encore et encore pour terrasser un allié dans la Force, que pouvait-il bien se passer.

Il y avait un relent de tristesse dans le regard de l’ancien padawan, non ce n’était pas de la pitié mais de la tristesse. La pitié, il avait pu la ressentir en d’autres occasions contre Lloyd par exemple, maudissant ce dernier d’être si incohérent dans ses paroles, d’être totalement sous l’empire d’un Maître qui lui avait pris bien plus que sa liberté de penser et d’agir. Non, c’était bien de la tristesse car se battre répondait à un idéal, un monument. Dans cette bataille, il n’y avait rien à gagner, rien à défendre.

Il n’eut besoin de faire qu’un pas de côté pour éviter un assaut désespéré qui lui rappela sa propre détermination.

Tuer à l’air tellement simple lorsque tu en parles.

Dit l’apprenti en faisant plusieurs pas de côté ne quittant pas la Tortuga du regard. Ses grands yeux bleus las se portèrent un instant sur les gradins remplis de spectateurs qui éructaient leur envie de sang et de mort. Infamie, eux ne méritaient ni sa tristesse ni sa pitié. Un jour viendrait où eux aussi paieraient mais pas aujourd’hui, aujourd’hui il devait gagner de combat et tous les autres pour se prouver qu’il était un grand guerrier, Jedi ou Sith peut lui importait à présent, il n’était qu’un minuscule humain face à une montagne qu’il se devait de gravir, marche par marche.

Tu crois que j’ai envie de te butter moi ? Abandonne je t’en prie, s’il te plaît. Ne m’oblige pas à faire quelque chose que je regretterai Vira. Je t’en prie, je dois gagner ce combat.
Tu es têtue c’est dingue !

Il avait à moitié crier, implorer Vira de cesser ce combat. Mais au fond, il savait qu’elle en était incapable, ployer le genou ici n’était pas possible, c’était ouvrir la porte aux sanctions des puissants, c’était se mettre en danger. A sa place, Kolin non plus ne l’aurait pas fait. La mort ou la mort, voilà quel étaient ses choix. Il décida de lui en donner un troisième.


Le bras tendu, il frappa à nouveau en serrant les dents visant les jambes. En la privant de mobilité, elle serait obligée d’arrêter le combat. Enfin, vu sa détermination et ses rires ce n’était pas un pari gagner mais cela valait le coup d’essayer.

« Petit crétin. » Dit-elle avec un rire.
« Si je n’étais pas têtue, je n’aurais pas pu continuer l’entraînement chez les jedis… Et je me serais très certainement jeté du haut d’un pont. » Continua-t-elle sur une voix plus triste.
« Les cauchemars… Je les revois encore et ils sont toujours aussi terrifiant… Mais maintenant… Je sais que je peux les affronter. Et toi, tu as sans doute les tient à affronter également… Hein ? »
Il voulait éviter de la tuer, et elle ne pouvait qu’apprécier le geste. Mais tous les deux savaient qu’elle devait continuer à se battre, c’était l’une des règles officieuses d’un tel duel. Duel où elle s’était engagée et ou… Et bien, elle avait perdu. Tout simplement !
Le jeune homme tenta alors de s’attaquer à l’une de ses jambes, et elle eut juste le temps de dégager son pied pour lui éviter d’être coupé et séparer de son corps. En revanche, pas suffisamment pour qu’une entaille se fasse et neutralise complètement. Dans le même temps, elle avait tenté sa propre attaque pour essayer de donner un coup final a son adversaire, cela avait complètement raté. Et sans un bruit, la Togruta s’effondra au sol sur ses genoux, incapable d’utiliser ses jambes, ou plutôt de véritablement les sentir. Son corps entier était en état d’urgence et seul l’adrénaline la maintenait en était de bouger.
Elle ne poussa pas de grognement de douleur cette fois, mais se contenta :
« Ha… C’est… C’est un peu douloureux. Beaucoup en fait. » Dit-elle en regardant sa jambe. Et… Oula, elle se sentait partir.
Elle regarda alors Kolin et eu un petit sourire.
« Pour le verre, par contre c’est toi qui payes… Je sens que cela va me coûter une fortune pour les soins médicaux. »
Serrant sa vibrolame dans sa main et l’utilisant comme appuis. Elle parvint au bout de quelques secondes à se relever. Et se remit en garde… Un nouveau sourire sur le visage après une légère grimace de douleur.
« Ha… J’ai envie de continuer… Mais mon corps me dit non… On se revoit au bar ! » Termina-t-elle d’une voix enjouée… Avant de subitement s’effondrer au sol tête la première, son arme restant serré dans sa main, la Togruta sombrant dans l’inconscience. Un sourire au coin de la lèvre.

L’ultime coup du coruscanti mit un terme à ce duel. La lame verte avait râpé la cuisse de la malheureuse Tortuga qui s’écroula au sol incapable de poursuivre la joute qui venait d’être remportée par Kolin. Le triste spectacle d’une guerrière à genoux ne le réjouit pas, il n’en éprouva aucune fierté, aucune satisfaction. Les compétences de Malaco auraient pu être tellement mieux employée ailleurs que dans cette arène suintant la mort le sang.

L’avis de l’apprenti n’avait pas changé d’un iota. Il ne prenait aucun plaisir à combattre ce qui aurait dû être un allié. Malaco poursuivrait son chemin et son combat et Kolin lui souhaita intérieurement de réussir. La vision de la souffrance gratuite qu’il avait infligée à Vira lui était presque insupportable. Il ne s’en voulait pas pour autant, quel guerrier aurait-il été en ne donnant pas son maximum lors de la lutte ? Cela aurait été un manque de respect.

Je suis désolé.

Murmura-il d’une voix inaudible couverte par les applaudissements et les sifflets des spectateurs qui exigeaient pour la plupart une mise à mort singulière du vainqueur comme cela se pratiquait dans les colonies sauvages de la bordure extérieure.

Si vous voulez l’achever faites le vous-même bande de chiens, hurla le brun à l’assemblée avec rage. Ce qui n’eut pour effet que d’amplifier les rires et les cris.

Au fond de lui, il ne parvenait pas à comprendre les motivations de Malaco, mais il avait compris en l’écoutant qu’il ne pouvait être un chevalier blanc. Que tous et toutes poursuivaient leur chemin, pavés de sang et de souffrance. Il n’était rien ni personne pour la juger. Ses blessures secrètes lui appartenaient, tous comme les siennes. On ne pouvait aider ceux qui ne voulaient pas être aidés : telle était la réalité implacable que découvrait le brun depuis son arrivée sur Korriban.

Kolin essuya la sueur qui perlait de son front et éteignit son arme qu’il raccrocha à sa ceinture en regard l’apprenti qui partait avec son espièglerie malicieuse. En souriant difficilement, il se promit qu’il lui paierait un verre dans ce fameux bar.

Je n’affronte plus mes cauchemars Vira, j’ai fait d’eux mes alliés.

Dit-il finalement avant de quitter l’arène comme il y était entré, sombre et indifférent, ne prêtant même pas un regard à l’impératrice qui trônait au-dessus. Il avait gagné le premier tour, son objectif se rapprochait : gagner le tournoi pour se prouver qu’il pourrait affronter la galaxie entière.