"Plus tard, Hugie et moi on sera des Ewoks! Et on reviendra te chercher ,je vous le promets au nom d'Oscar et casquette ! Alors Henry, tu vois, on se retrouvera très vite !" Hance

Nom : Walter

Prénom : Hance

Âge : 8 ans

Année de naissance :- 3491 av. BY (An 21.564) à l'automne.

Côté de la Force : Neutre, il a tout l'avenir devant lui pour choisir. Pour le moment, il souhaite être un Ewok en projet professionnel. Pour lui c'est sérieux ! pour les adultes, c'est juste un rêve de bambin.

Rang désiré : Padawan

Sabre laser: Il a un sabre d’entraînement mais refuse de l'approcher à moins de 100 mètres. Il n'a pas encore construit le sien.

Caractéristiques :

Force : 1
Dextérité: 3
Agilité : 3
Constitution: 2
Intelligence: 3
Sagesse: 3
Charisme: 3

Pouvoirs :

Détection (niveau 1)
Télékinésie (niveau 1)
Langage des Bêtes (niveau 1)

Détection (niveau 1)
Hance, dans un rayon de 10 mètres peut savoir si une bête ou un Homme approche sans avoir besoin de le voir ou de l'entendre. Il en a conscience et trouve ces, comme il les appelle: "Devinettes", très rigolotes.

Télékinésie (niveau 1)
Hance peut dévier des balles et attirer à lui / repousser loin de lui des objets ne dépassant pas le poids d'une pomme. Il le prend comme un jeu conscient et s'amuse bien à s'y exercer. Bien qu'ayant découvert ce don depuis peu, et dans de mauvaises circonstances, cela ne l'effraie plus.

Langage des Bêtes (niveau 1)

Ce pouvoir est de niveau 1.

Pourtant, il peut sembler bien plus puissant vu le lien fusionnel entre Hance et Hugie.
Hugie transmet à Hance tous ses douleurs, ses ressentis et réactions que Hance reproduit de manière inconsciente et incontrôlé. Le chien non-terrien suivant depuis des dizaines d'années la mère de Hance n'est en rien contrôlé par le garçonnet.

On s'alarme même du contraire. Les deux êtres doivent être à moins de 100 mètres l'un de l'autre pour que cela agisse, au temple, il a été décidé de ne pas accepter Hugie.

Cela aurait pu être un choc pour l'enfant, mais le chien lui a fait comme une promesse et une fois par semaine, il trouve le moyen de s'approcher à moins de 100 mètres du temple. Ce qui fait prendre, à Hance conscience de son don. Le pouvoir n'a effet que sur Hugie pour le moment. Et cela suffit amplement au garçonnet.

Et Hance le ressent et est heureux. Hugie est là dans l'air du matin, dans le flot des rivières, dans les blés par milliers et le chant des oiseaux, le frémissement du vent d'une plume tombée et que le chien donne à l'enfant. Chaque semaine, Hance ferme les yeux, et depuis peu il arrive à rendre durant ces échanges.

Il passe en boucle ses journées au temple et tente de les transmettre au chien. Qui ne les comprend pas encore, le don n'étant pas assez développé mais qui commence lui aussi à ressentir si son maître va bien ou non.

Les échanges ne durent que quelques minutes, jamais plus de 15, mais cela suffit à Hance pour sourire.

Personne ne sait et quand l'enfant s'échappe ainsi, le plus souvent dans les abords tout proche de la sortie du temple, presque à la porte , on le gronde un peu le croyant encore perdu dans le temple : «  Alors encore dans la lune ? » Et Hance répond toujours tout sourire : «  Oui ! Toujours ! » car pour lui son ami chien est sa lune, souvenirs infinis, avenir sur la lune où il a grandi Dxun, la lune d'Onderon au passé, présent et futur. Dans ces temps qui déterminent la vie, ces tendresses d'automnes.

Car oui il y aurait pu y avoir un autre soucis : Hance est absolument incapable de mentir. Ainsi quand les Jedis lui parlent de Hugie essayant de lui faire comprendre qu'il ne le reverra pas, de le détacher, l'enfant répond aux adultes en souriant ou boudant un peu de tout répéter selon le moment: " Rohh ! Hugie et moi , c'est juste à la vie et à la mort!"

C'est justement ce qui inquiète les adultes. Ce qu'ils prennent pour un déni n'est cependant que pure vérité. Mais une vérité dîtes à travers les yeux d'un petit padawan plein d'espoir.

Jusqu'à aujourd'hui où la séparation a été plus brutale, et où le chien s'est endormi "pour très longtemps" mais comme Hance l'a appris de Hugie:

« Everything stays
Right where you left it
Everything stays
But it still changes
Ever so slightly
Daily and nightly
In little ways
When everything stays »

Son lien avec Hugie a dépassé la séparation et lui permettra de développer son don langage des bêtes avec d'autres chiens peut-être mais cela se fera sur des années.

Points Forts :

Hance est un petit garçon courageux, plein d'espoir et débrouillard. Il est d'une fidélité sans borne à ses rêves et à ceux qui sont logés dans son cœur.

Il est très sensible à l'art (peinture, musique etc), y est bon, sans y être un génie.

Il est très sensible à la Force mais cette sensibilité passe par l'affectif. Défaut selon les Maîtres du temple prônant le détachement, qualité selon Henry et ses parents.

Points Faibles :

Hance a une santé extrêmement fragile de naissance, une malformation cardiaque, l'épuisant beaucoup, nécessitant de nombreuses pauses. Un rétrécissement aortique plus exactement pas assez important pour être vu dés la naissance, mais l’essoufflant depuis des années. Une observation au stéthoscope et à l’échographie cardiaque, de la valve aortique, chaque semaine lui est fait.

Une opération s'organise peu à peu, mais, selon l'évolution de l'état de santé de l'enfant pourra être fait plus ou moins rapidement.

Perfectionniste à l’extrême et peu respectueux de son corps, Hance peut s'entraîner des heures sans pause jusqu’à tomber d'épuisement que ce soit au niveau du contrôle de ses dons ou en devoirs prescrits par les maîtres ou qu'il se donne à lui même : « Quand on veut devenir un Ewok il faut y mettre du sien ! » dit-il souvent avec enthousiasme.

Ainsi, il n'est pas rare de le voir danser ou chanter ou construire une cabane dans le parc du temple ( récidivant malgré les reproches de ses aînés) ou s'entraîner à grimper ou à sauter de plus en plus haut pour une chute de plus en plus dure...mais ce sont des rituels Ewoks, que Henry disait, importants, alors Hance s'y entraîne aussi.

Malgré une certaine aisance sociale, il va facilement vers les autres, l'enfant a grandi en dehors de toute compagnie de son âge. Ainsi il est souvent mal à l'aise face aux conventions et ne les comprend toujours.

Que ce soit verbales : «  A quoi ça sert de dire courage à quelqu'un... ? Henry disait souvent que cela mettait en doute le courage de celui-ci ! » et «  Dire Merci pour tout ne sert à rien car on ne va pas dormir très longtemps de suite, moi je préfère juste Merci. »

Ou quotidiennes niveau pratique : «  Mon lit ? Bah il est fait ! Quoi ? Ah le sac...Bah c'est dans un sac qu'on mettait nos peaux de bêtes, Henry et moi. Et puis le faire autrement sert à quoi ...je veux dire vous savez, j'y dormirai encore ce soir où je le déferai ! » et «  Avec Henry on n'avait pas ce que vous appelez "couverts"...Vos mains ne vous suffisent pas à vous ? »

Ou relationnelles : «  C'est quand même étrange … d'embrasser les gens qu'on connaît à peine, papa embrassait maman je sais bien mais ...lui il la connaissait et l'aimait... ». Au niveau des jeux il est souvent exclu car : « Moi je n'aime pas me battre... »

Hance parle aussi beaucoup...trop. De sa vie, ses rêveries, ses projets, ce qu'il a mangé à midi, si le derniers cours était bien ou ...vraiment « inutile », il lui est déjà arrivé de dire à un professeur :

« Maître non pas que votre cours ne puisse pas apporter aux autres...Mais moi ce n'est pas ce que j'ai besoin de savoir pour plus tard. » sort-il parfois aux entraînements aux sabres ou à d'autres leçons lui paraissant sans intérêt, le pire n'est pas les mots mais le ton qu'il emploie, ce n'est ni un ton de chahuteur ni de garçonnet insolent.

C'est une franchise et un choix de vie qui peut désarçonner mais ne l'empêche pas de copier des lignes puis de recommencer s'il le juge juste, non par provocation mais par une liberté de projet de vie qu'il met au dessus des avis autres. Sa vie il la fera sans qu'on décide pour lui de son chemin, même à huit ans, il en est intimement convaincu, et cette règle de vie, il se l'applique continuellement quitte à désobéir.

Son bavardage est un défaut, incompétent dans l'art du mensonge il est facile à l'enfant d'avouer une bêtise qu'il a fait avant même de s'être fait prendre.

Caractère :

Hance est un rêveur, il voit en chaque être et objet une histoire qu'il imagine. L'enfant est d'un optimisme déconcertant, vu son vécu. Il croit très fort aux fins heureuses.

Altruiste et bienveillant, Hance est prêt à donner sa chance à chacun, il peut se montrer cependant très rancunier et pardonne difficilement qu'on blesse ou dise du mal de ceux qu'il aime.

il est né d'une mère Sith et d'un père Jedi et a été élevè jusqu’à ses presque 8 ans par un ancien marchand d'esclaves, il a connaissance de tout cela mais n'en a pas honte bien au contraire. Il dit souvent quand on le critique de s'en vanter, en se dandinant: " J'existe, alors...ça prouve que les gens bah...ils pourraient vivre en paix."

Malgré sa crédulité enfantine, Hance est prometteur pour la force. Mais il refuse de l'utiliser par manier une arme contre quelqu'un même pour jouer avec le casque. " Faire mal c'est mal !" qu'il ne cesse de répéter au grand désespoir de ses maîtres, en dehors de cela, il a un assez bon potentiel dans la plupart des autres disciplines.

Hance refuse toute agression verbale non justifiée, cependant parfois il lui arrive de manier avec expertise les mots pour se défendre. Mais le plus souvent, il préfère les mots tendresses, les mots qui consolent, les mots tout doux comme son toutou.

La petite "crevette" qu'il est s'émerveille de tout et adore chaque respiration, chaque seconde donnée par la vie.

Curieux à l'excès, il veut tout savoir, tout apprendre, tout connaître d'un coup. Ses "Pourquoi ?" incessant fatiguent mais il ne s'en aperçoit pas et continue inlassablement ses questions.

Il n'a pas du tout conscience de la mort, ses parents, il est persuadé qu'il va les retrouver, qu'ils sont juste endormis un peu plus "longtemps qu'une nuit" et ce tant qu'il ne les oublie pas, cette innocence courageuse bravant tous les mauvais moments, lui a fait laisser Oscar son nounours et sa casquette adorée à Henry. " Comme cela, il se souviendra de moi et me retrouvera ! " Et croire que ses lettres qu'il lâche dans le vent depuis 2 mois en ses 8 ans à présent, arrivent bien à Henry, ce qui n'est bien sûr pas le cas.

Hance en conclusion est un enfant croquant la vie comme dans une pomme adorée.

Il voudrait devenir un nounours de Endor avec Hugie: Un nounours nommé "Ewok", Ewoks que dans ses rêves il idéalise.

Description Physique :

Hance du haut de ses 8 ans est petit et maigrelet. Il a une malformation au cœur qui rend sa respiration difficile après le moindre effort mais qui ne l'arrête pas pour autant.

Malgré son peu d'aptitudes physiques, Hance n'a pas honte de son apparence au contraire, la petit bouille aux cheveux marrons et aux yeux noisettes en attendrit plus d'un, sans trop en jouer cependant. Il sait ses points faibles et arrive à en rire, un rire cristallin plein de candeur, ses yeux noisettes brillent d'espoir à coté de ses petites et rares taches de rousseurs.

De constitution fragile, il tombe souvent malade. Ce qui fait de lui un étonnant survivant de Dxun. Depuis l'âge du biberon, c'est un petit garçon qui vit de soins nombreux et quotidiens de ses géniteurs puis de Henry, le vieux marchand d'esclaves.

A présent, au temple, Hance et le centre médical ont l'habitude de se côtoyer bien trop souvent, mais Hance en rit malgré qu'il n'aime pas avoir mal et ce malgré les inquiétudes régulières des gens le soignant. Il aime bien les soignants et puis les bobos de son corps c'est rien tant qu'on peut les réparer, c'est papa qui le disait !

Le gamin a des petites mains habiles, il joue de la guitare et adore coudre, fredonner mignonnement, coiffer et masser les épaules des autres avec talent, parfois certains se moquent gentiment de cela ou de ses cheveux considérés trop longs pour un garçon selon des camarades, il leur tire la langue en réponse et les défie de faire de même et qu'il ne coupera pas ses cheveux ou "Henry, ne me retrouvera pas ! "

Autant au bras de fer il perd toujours, autant pour faire des tresses c'est lui le plus fort, et il le sait parfaitement et en est très fier ! Il est très agile, et bon acrobate ce qui compense pas mal son grand manque de force physique.

Histoire :




« Depuis ma naissance ma vie est une suite d'automnes. Le premier est une suite de peurs et de fuites, mais aussi la tendresse des bras de maman malgré les cachettes perpétuelles. Son parfum indistinct mais qui devait ressembler au vent et son rire qui était sûrement celui d'une fontaine. Tout cela reviendra, j'ai confiance au réveil de maman, elle va me serrer fort dans ses bras et tout se passera bien. Je laisse le soin à mon auteure de relater mes autres automnes. Et peut-être, me reconnaître un peu pour je l'espère vouloir être mon ami comme les arbres des oiseaux et les blés des sources d'eaux où courent mes pas de souriceaux. » Hance




Je suis une femme seule

Deuxième automne


« Hance, ça va aller... »

La femme qui tentait de calmer le bébé de 1 an n'était encore qu'une adolescente, le bébé arrêta de pleurer quand elle lui passa une main d'une chaleur rassurante sur son front. Le collier argenté au cou de la jeune femme étincelait sous la lumière, le bébé crut à un jeu et se mit à rire en le regardant remuant ses petites mains d'enfant. La femme le regarda attendrie avant de Les entendre.

« Elle est là ! »

Une Histoire d'amour comme une autre dépassant le temps, dépassant les univers, entre deux adolescents qui n'auraient jamais dû se rencontrer.

Elle pressa le pas dans les ruelles de Onderon. Elles étaient un vrai labyrinthe mais elle savait où aller. Dxun, la lune d'Onderon, Dxun là où le père de l'enfant avait été envoyé. Il avait trahi l'ordre Jedi, il avait été exilé. Elle avait trahi l'empire Sith en l'aimant. C'était il y a un an et 9 mois, une aube d'éternité. Tous les ans, Dxun est si proche d'Onderon qu'un pont se forme permettant d'y aller sans navette. Mais déjà le jour déclinait, elle se mit à courir comme jamais serrant fort l'enfant contre sa poitrine.

Les Siths se rapprochaient et elle savait que ce serait trop tard, qu'elle allait mourir mais son enfant, son tout petit devait survivre, Hugie aboya, c'était une sorte de chien brun non terrestre qui la suivait sans arrêt depuis trop longtemps pour être encore si plein de vie donc terrien, depuis son enfance en fait. Elle sentit quelque chose heurter sa poitrine, le sang coula, c'était trop tard. Elle remit à Hugie le bébé, le chien le prit dans sa gueule délicatement comme un chiot elle mit sa casquette sur la tête du chien qui inclina la tête sans comprendre.

« Hugie, cette casquette là, est à Papa, rejoins Papa, fais ça pour moi s'il te plaît. » souffla t'elle avant de s'écrouler. Le chien brun peut-être car il n'était pas terrien penchant la tête tristement comme un dernier hommage et se mit à courir à perdre haleine. Le nouveau-né dormait paisible dans ce monde guerrier.



Petit

Troisième automne


Hance avait 2 ans à présent. Sur Dxun, il vivait avec Papa dans une cabane en haut d'un arbre, pleine de peaux de bêtes pour se réchauffer. Il faisait toujours froid et humide sur Dxun. Le Papa était en combat de survie permanent contre les bêtes de la lune enivrée de dangers. Mais aussi pour garder Hance souvent malade en vie.

Chaque sourire de Hance lui redonnait courage.

Hance aimait Dxun , il n'y voyait que plantes immenses et merveilles et aimait y faire des bulles de savons ou se promener dans la nature libre et sauvage, en n'allant pas loin c'était convenu avec Papa. Papa ne lui racontait pas son combat permanent, Papa disait dans un rire quand Hance s'inquiétait : « C'est juste que je suis maladroit, mais je suis fort regarde je n'ai même pas mal ! » C'était un mensonge bien sûr. Mais Hance le croyait sur parole et souriait.

Jusqu'à ce jour.

Papa avait laissé Hance seul, pas longtemps, dix minutes peut-être, il devait réparer une arme, les armes tombaient bien trop souvent en panne sur Dxun. L'enfant s'était éloigné en riant sous le ciel bleuté comme rarement. Il pleuvait sans arrêt sur Dxun. Quand Hugie s'en aperçut, ne « sentant » plus son jeune maître près de lui, presque de suite, il aboya alarmé. Mais Papa ne fit pas attention.

Il jouait avec la mélodie du vent, aimait la rosée sous ses mains imprégnant la mousse et riait d'admiration devant la hauteur des arbres et la beauté de ses bulles de savon par centaine.

Brusquement elle apparut au loin. L'enfant étonné penchant la tête sur le coté croyant à un jeu de Hugie : « Cache-cache Hugie ? » L'animal avait la démarche d'un chien mais ce n'était pas un chien. Seulement Hance ne le savait pas, amusé par l'idée du jeu il se leva et dans un rire enjoué il se mit à courir sur ses petites jambes innocemment vers le jeu mortel.

Dans sa démarche gauche la créature pivota ses yeux vers sa proie. L'enfant s'arrêta étonné : « Pas Hugie ? » La bête ouvrit grand sa gueule dégageant une odeur putride.

« Bouah pas bon parfum ! » s'exclama le petit remuant la main dans une grimace.

Un chien aboya et l'enfant se retourna : « Hugie ? » La créature allait en profiter. Mais Papa se mit devant Hance et tira sur le carnivore. L'animal vacilla, ce qui donna le temps au père de dire : « Hugie ramène Hance à la maison ! » L'animal eut une tête de chiot battu inquiet. « MAINTENANT ! » L'enfant sursauta effrayé, Papa n'avait jamais crié devant lui. Papa le regarda droit dans les yeux : « Hance tout ira bien, je vous rejoins très vite. » L'enfant le crut et sourit se mettant sur le dos du chien. L'arme ne marchait plus à nouveau. Mais Hugie et Hance étaient déjà loin quand Papa se fit broyer sous les crocs de la bête nommée Cannok.

Hance aurait dû mourir. Un enfant de 2 ans seul avec un chien ne survit pas sans adulte sur Dxun seul. Mais il n'était pas mort. Il l'avait trouvé, oh ce n'était pas la meilleure des rencontres puisque c'était un marchand d'esclaves autrefois, à présent exilé sur Dxun, il était vieux et fatigué et affamé alors quand il vit le gosse endormi au pied de la cabane il pensa d'abord le dévorer. Les faibles meurent sous les forts non ? Mais un grognement l'en empêcha. Il se retourna et vit le chien, il haussa son arme et...

« NON ! »

C'était étrange cette synchronisation le petit avait crié en même temps que le chien enfin presque comme si le chien avait transmis sa peur mais aussi sa colère à l'enfant. Ce petit n'était pas « normal ». Le chien se déplaça le petit aussi et de la même manière comme si le chien lui faisait ressentir la marche à suivre. Le marchand sortit alors un os de sa poche, tout chien politiquement correct serait tombé dans le panneau. Mais entre le chien et cet enfant la symbiose était troublante. L'estomac du chien gargouilla en même temps que le ventre du petit garçon mais la peur restait alors quand il fit un pas, le chien et l'enfant en firent deux. Il l'approcha sa main le chien grogna, l'enfant pesta un : « Va t'en ! Ou Papa super fort va te gronder ! » furieux. Dans le même temps. Il fit alors une expérience qu'il n'aurait jamais dû faire, il lança une pierre sur le chien et ne le rata pas, ce n'était pas une grave blessure mais le chien couinait la patte en sang à terre. Et étrangement le petit aussi sauf que lui n'était pas blessé.

Il endormit le chien avec un calmant et étrangement l'enfant parut lui aussi très fatigué et ferma les yeux à son tour.




Petit, tout va bien


Quatrième automne

« Je te déteste ! Laisse moi rentrer à la maison ! »

Hance répétait cette phrase un milliard de fois depuis 1 an , voire plus il ne savait pas compter, à ce vieil homme qui les emmenait de force lui et Hugie il ne savait pas où. Mais malgré cela étrangement, il ne blessait plus physiquement ni l'un ni l'autre. Il commençait même à faire attention à eux quand il parlait et dans ce qu'il vivait. Du haut de ses trois ans, Hance et Hugie le chien allaient bientôt en prendre conscience.

Une bête d'Onderon alias Drexls se mit entre le chien et l'enfant. L'enfant resta terrifié face au monstre vert au corps griffu, aux dents tranchantes, un dragon, un immense dragon sans aile et au regard mille fois plus cruel. Mais quand le chien reprit courage et montra les crocs, l'enfant prit un bâton et ...l'adulte l'arrêta, il se débattit, le mordit mais le grand ne lâcha pas, il aurait pu s'enfuir et laisser le chien en pâture. Mais non, il serra un peu plus l'enfant se débattant sauvagement. Et tira dans la tête du monstre qui fit volte face et rugit de douleur. L'enfant ouvrit de grands yeux larmoyant, le chien gémissait. L'adulte mit sa main libre sur les yeux de l'enfant.

Il tira une autre fois puis une autre et la tête de l'animal ensanglanté heurta le sol. Hugie était sauvé. Le chien courut vers Hance et lui lécha le visage en gémissant transmettant peur et réconfort, Hance le prit dans le câlin de ses bras dans le même état.

Le soir arriva, l'adulte planta sa yourte en quelques heures laissant l'enfant et le chien dormir pendant ce temps. Quand Hance se réveilla il faisait déjà nuit, la transmission ne se faisait apparemment que dans un sens puisque le chien ne se réveilla pas.

L'homme pestait contre son arme. Même si il la réparait il n'allait pas pouvoir la recharger.

« Monsieur ? » demanda une voix enfantine à la porte. L'adulte se retourna les traits tirés et sévères, mais pour ne pas effrayer plus l’enfant il marmonna : « Va bien ton clébard ? »

L'enfant hocha la tête pour dire oui et se précipita vers lui déposant en la paume adulte quelques balles. « Je les ai ramassés un peu après. » dit le garçonnet calmement. « Je retourne dormir ! » conclut-il timidement.

« Attends ... » La voix de l'adulte était si douce que l'enfant se retourna sans crainte mais étonné de ce soudain ton changeant du quotidien. L'homme lui sourit. Il hésita et s'approcha. « Je suis un marchand, je dois te donner quelque chose en échange. »

L'enfant pencha la tête de coté étonné.

« C'est comme ça que cela marche, j'aurais bien pu t'offrir un Woklings mais je ne sais pas où ces animaux se cachent ! » L'enfant sourit dans un : « C'est beau un nounours ! Papa et Maman m'en avait donné un aussi mais je l'ai perdu... » Devant le silence de l'enfant l'adulte soupira et dit : « Je peux le reprendre s'il ne te plaît pas ! » L'enfant recula d'un pas : « Non Nounours Oscar est à moi ! » Le doudou avait déjà un nom. Sans faire exprès l'adulte sourit attendri.




un jour les enfants

cinquième automne

« Henry, tu fais quoi ? »

Henry leva les yeux de sa feuille et voulut la cacher mais c'était trop tard.

« Ohhhh ils sont mignons ces nounours Henry ! »

L'homme sourit clément face à l'admiration du petit garçon d'à présent 4 ans. L'enfant fixait les dessins fasciné. La relation entre les deux était devenue plus sereine. Une confiance presque filiale unissait le jeune Hance et Henry. Henry n'avait jamais eu d'enfant, oh des aventures il en avait eu et peut-être des bébés de ses mauvaises actions passées mais il ne s'en était jamais occupé. Cela faisait de Hance un enfant différent presque le sien, même si Hance s’entêtait à lui répéter le contraire.

« J’aimerais bien dessiner comme toi, Henry, pour quand je les reverrai le donner, mon dessin à mon papa et à ma maman. »

Henry soupira, il n'avait jamais avoué à l'enfant qu'il était sûrement orphelin, pas la force, il avait fait cependant bien plus cruel, il se faisait sûrement trop vieux, trop lâche.

« Henry tu pleures...Pourquoi ? »

La main de Hance essuyait les joues de l'adulte avec douceur et surprise, il recula vivement la tête et l'enfant s'écroula au sol en disant pardon.

« J'ai un peu mal au dos c'est tout Hance, va plutôt jouer un... »

Mais il n'eut pas le temps de finir sa phrase, Hance, grimpé sur la chaise, lui tapotait le dos.

« Comme ça tu auras moins mal ! » dit l'enfant en s'appliquant à sa tâche. L'adulte rit heureux, Hance sourit, Henry n'avait jamais été aussi heureux, devant lui du moins alors il l'écouta tout en continuant de tapoter.

« Il était une fois un petit gamin né en pleine guerre. L'enfant avait ton âge à présent et comme toi il ne comprenait pas que des gens pouvaient blesser et se blesser pour être les chefs de l'autre. Ce gamin avait un papa il était xénobiologiste, un grand xénobiologiste et il avait déjà rencontré les créatures du dessin. Ces créatures l'enfant avait appris à les connaître dans les lettres de son père.

Ces êtres étaient guerriers, familiaux au plus haut point mais aussi intelligent du bon comme du mauvais coté, ils étaient loin d'être inoffensifs. Le père était un des premiers à les avoir découvert sur une planète qui s'appelait « Endor » une planète encore inconnue du reste du monde et qui l'est toujours.

La mère du garçonnet tenait un bar qui fermait tard le soir, alors quand elle oubliait de coucher le gamin l'enfant relisait les lettres à la faible lueur d'une chandelle. Ces « Ewoks » et leurs petits des woklings, le fascinaient que ce soit par leur rituel, leur caractère plus complexe qu'on ne pourrait penser et leur force, braves et rusés, ils étaient bien plus solides et dangereux qu'on ne puisse le croire. Mais surtout ils étaient unis, ce que l'enfant n'avait jamais connu autour de lui, un monde uni. »

Il y eut un long silence et l'adulte conclut : « Puis un jour le robot que le père avait construit revint sans lettre. Il n'y eut alors plus jamais de lettre. »

Hance pencha la tête sur le coté dans un : « C'est pour ça que quand tu fais dodo tu parles de rejoindre « Endor » Henry ? » Henry fut si embarrassé qu'il faillit envoyer l'enfant balader. Mais les tapotements recommencèrent. « Alors je vais t'aider ! Moi aussi je vais les chercher ! Et plus tard Nounours Oscar , Hugie et moi on sera des Ewoks en vivant avec eux et ton papa ! On sera ensemble comme les Ewoks et on ne fera pas la guerre ! Jamais ! »

Henry sourit et ébouriffa les cheveux marrons comme en remerciement, Hance rit.

« Tu n'es pas si bête pour un gamin tiens ! »

Il tendit une casquette, l'enfant resta silencieux avant d'approcher une main tremblante et de la prendre tel un chat attrape vite sa pitance de peur qu'on la lui prenne.

« C'est la casquette de papa et maman... » murmura l'enfant.

L'adulte acquiesça, il ne voulait pas donner de faux espoirs au gosse, c'est pour ça qu'il ne lui avait pas donné avant mais l'innocence de Hance tombera forcément un jour, il voulait juste, à présent la préserver encore un peu.

Il sentit des poids dans sa paume. Des balles...

« Je les ai ramassés ! » sourit le petit gars. Il ne comprit pas jusqu'à cette phrase : « Comme un marchand brave comme toi Henry ! C'est comme ça que cela marche ! » L'enfant à présent coiffé de la casquette sourit. Soudain il sursauta. Hugie avait faim. Lui aussi soudain.

« Va manger il doit rester un peu de dattes et de viande, Hugie a faim. » sourit le vieux marchand qui commençait à s'habituer au lien étrange entre le garçonnet et le chien.

Alors que Hance partit vers le coin lit en peau de bêtes, Henry regarda les dessins et murmura à nouveau très bas la promesse faîte par l'enfant. Un peu tristement aussi, il n'était pas devenu une « bonne » personne comme son père.

Mais ça Hance ne devait jamais le savoir.



Ne touchez pas aux enfants

sixième automne

Du haut de ses 5 ans, Hance faisait du monde un grand jeu mais tombait encore si facilement malade que cela inquiétait le vieux marchand d'esclaves comme il ne s'était jamais soucié.

Mille fois il avait pensé l'abandonner, le confier à quelqu'un, ce n'était pas une vie le vagabondage pour un si jeune enfant. Et puis...Hance était différent, non seulement par le lien fusionnel avec son chien mais aussi, depuis peu, par d'autres manifestations.

Dans un rayon de 10 mètres, Hance pouvait l'alerter si une bête ou un homme approchait sans le voir ou même l'entendre. Beaucoup de pièges posés sûrement par des chasseurs de primes ou autres, étaient ainsi évités. Ils avaient même sauvés et soignés une sorte de renard ne venant pas de la terre avant de le libérer. L'adulte aurait bien mangé l'animal mais la merveille dans les yeux de l'enfant prononçant : « Comme quoi guérir le monde c'est possible », l'avait émue, il lui avait donc rendu sa liberté après des soins et du repos.

Pour Hance tout cela était "naturel", il n'avait jamais connu d'autres enfants, il ne se sentait pas "différent", juste lui, et puis c'était marrant de jouer à repérer les pièges sans même les voir.

Hugie et Hance couraient gaiement dans le monde dangereux de Dxun, alors l'adulte avait fini par se dire qu'ils étaient heureux tous les trois et que cela était suffisant pour rester ensemble.




Stand By Me


septième automne


Un soir, trop épuisé pour monter la yourte, l'adulte, Henry avait fait un simple feu et un lit pour le garçonnet d'à présent six ans et son chien Hugie.

Le feu crépitait, l'enfant et le chien dormaient paisiblement. L'adulte se mit à chanter avec sa guitare donnée par son père autrefois, il y a longtemps, des années, une vie, une éternité:

«When the night has come And the land is dark And the moon is the only light we'll see No I won't be afraid, no I won't be afraid Just as long as you stand, stand by me »

C'était la berceuse préférée de sa mère, mais à présent plus personne ne la chantait avec lui. Il continua malgré tout sur les couplets et soudainement quand il renouvela le premier couplet une voix enfantine se mêla à sa voix : « No I won't be afraid, no I won't be afraid Just as long as you stand, stand by me », il sursauta d'abord et par réflexe sortit son fusil en le pointant sur le crane du nouveau venu qui...se mit à rire en répétant ayant totale confiance en son mentor :

«When the night has come And the land is dark And the moon is the only light we'll see No I won't be afraid, no I won't be afraid Just as long as you stand, stand by me »

L'adulte soupira en baissant son arme dans un : « Hance, ton insouciance m'étonnera toujours...», affirmation suivie aussitôt d'une question du petit garçon curieux, émerveillé du monde l'entourant : « c'est quoi "l'insouciance" Henry ? » L'homme décida de ne pas y répondre et se remit à jouer accompagné en chant de l'enfant sous le feu crépitant.

Des heures passèrent, il commençait à se faire très tard pour un petit garçon de six ans. D'ailleurs il bailla, la guitare cessa le temps que l'adulte prononce cette phrase doucement mais un peu bougon comme d'habitude mais peu à peu l’enfant avait appris que la bougonnerie de son mentor n'était en rien méchante : « Va te coucher Hance, il se fait tard. » L'enfant hocha la tête pour dire oui mais avant de se lever il montra l'instrument : « Tu m'apprendras Henry ? » L'adulte d'abord surpris et pas habitué à apprendre à quelqu'un, il avait été longtemps si seul errant, il croyait que cela le contentait, puis Hance était arrivé dans sa vie bougonna un : « On verra... » Les yeux de l'enfant scintillèrent comme le ciel étoilé. « Promis ? » demanda le gamin. La voix de l'adulte se fit plus douce: « Oui Hance promis, maintenant file au dodo ! » Un grand sourire éclaira le visage de l'enfant et il s'empressa d'obéir rejoignant Hugie son chien non-terrien au pays des rêves.

La chanson continua jusque tôt dans le matin transcendant la nuit, douce, belle, grave de la voix de l'adulte, berceuse au chant et à la guitare qui faisait de Dxun, du moins en apparence, une planète fantastique et aimante de liberté et de joie.

Dés le lendemain, Henry tint sa promesse et Hance apprit la guitare, au début maladroit il progressa assez vite et ses petites mains s'habituèrent aux cordes et sa gorge s'appropria le chant de manière agréable bien qu'enfantine. Un nouveau lien unissait encore plus l'enfant et l'adulte et même Hugie qui les accompagnait en jappant de temps en temps, au début l'adulte grognait mais peu à peu ces mélodies à l'unisson devinrent un bonheur, alors Hugie eut le droit de japper avec eux.

Ensemble, ensemble pour l'éternité.




Count On Me


huitième automne

Plus Hance grandissait, plus le vieux marchand savait que sa place serait mieux ailleurs. Cet enfant était la tendresse de l'automne, le temple Jedi lui ferait une bonne école.

Si ce n'était pas trop tard...Hance avait 7 ans à présent...

Un soir il essaya d'expliquer tout cela à Hance et comme rarement l'enfant entra dans une colère.

« Alors comme ça tu veux te débarrasser de moi et Hugie ? On a fait quoi ? On n'est plus assez bien pour toi ? » cria t'il. L'adulte dépassé voulut lui expliquer que non, que c'était juste mieux ainsi, que...il l'aimait et le rassurer. Mais un fruit mou comme une tomate s'envola et se plasha sur le visage de l'adulte.

L'enfant blêmit de tout son corps en murmurant des « Pardons », C'était la première fois que son troisième don se déclenchait. Il s'enfuit en larmes honteuses, et l'adulte n'eut pas le temps de le réconforter en lui disant qu'il n'était pas blessé, que ce n'était pas contrôlé, qu'il le savait bien. Hugie avait suivi Hance en jappant fort, comme d'habitude.

L'adulte s'assit à sa table et regarda ses rides dans le petit miroir au mur de toiles. Il se sentit soudain très vieux.

Hance lui était assis dans les feuilles d'automnes un peu plus en larmes. Hugie s'approcha en gémissant. Hance changea de position en hoqueta : « va t'en Hugie, hors de question de te blesser toi ! » Hugie gémit et insista, l'enfant le laissa lécher sa main avant de serrer son chien non-terrien très fort contre lui.

Les heures passèrent froides et silencieuses. L'enfant grelottait malgré la chaleur du chien contre lui.

« Il...va...revenir...nous...chercher...on...doit...juste...attendre... » commençait à attraper froid le petit garçon. Hugie gémit inquiet. Quand soudain il aperçut une silhouette au loin. Hugie aboya fort et fila sans que le gamin comprenne. Hance s'évanouit.

En se réveillant Hance entendit juste deux phrases dans la Flou total, un : « Merci de l'avoir ramené... » et une porte qui claque, oui même une porte claquant forme une phrase, une phrase qui fait mal mais une phrase.

« Hance ! » s'approcha en larmes le vieil adulte, ça faisait comme des rigoles sur ses rides. Cela permit à la colère de Hance de disparaître mais le fit aussi éclater en larmes : « Je suis un Monstre ! » puis il toussa fiévreux.

« Non écoute Hance, je vais te raconter une histoire, ton histoire...Je ne connais pas tes parents mon petit mais la personne qui t'a ramenée à moi les connaissait. C'était une jedi aujourd'hui exilée. » murmura le vieil homme.

« Elle sait peut-être où ils sont ! » s'exclama le petit enfant bien plus fort que le murmure et ce malgré la fièvre.

« Écoute moi d'abord ! » Bougonna le vieil adulte. L'enfant habitué au bougon vieillard qu'il adore lui sourit, ce qui eut, comme par magie, pour effet de faire disparaître la bougonnerie de son mentor aussitôt.

L'histoire de Hance recommença.

« Alors maman et papa étaient censés être ennemis ? »

L'adulte acquiesça.

« Mais il ne l'étaient pas ? »

L'adulte acquiesça.

« Et ils sont morts ? »

L'adulte acquiesça.

« MAIS C'EST GÉNIAL ! » s'exclama l'enfant, déconcerté l'adulte attendit les explications du garçonnet de 7 ans. « Je veux dire s'ils sont morts, ils dorment mais ils se réveilleront ! Et puis je les reverrai sur Endor ! Et on sera tous des Ewoks ! » Déstabilisé, il s'attendait à devoir le consoler, l'adulte éclata de rire. Il voulut ébouriffer la tignasse enfantine et rebelle mais s'arrêta juste à temps.

L'enfant réfléchissait profondément en parlant tout haut.

« Si je vais à cette école, j'aurais plus de chance de réaliser notre rêves Henry pour les Ewoks d'Endor, aller les voir et devenir un des leurs...Mais je veux avoir de tes nouvelles alors... »

Les yeux de l’enfant brillèrent : « Henry s'il te plaît apprends moi à écrire et à lire et à compter ! Comme ça je donnerai cette lettre au vent et il te les apportera, le vent...il sait toujours tout ! »

Henry accepta, ils avaient un an pour tout organiser au prochain automne.



Arbre mon ami

Neuvième automne partie 1

Le jour où il fallut partir arriva. Enfin pas tout à fait, cela se fit 2 mois en avance. Car le pont entre Dxun et Ondéron n'attendait pas les 8 ans de l'enfant.


Tous les ans, Dxun est si proche d'Onderon qu'un pont se forme permettant d'y aller sans navette. Dxun est la lune d'Onderon, celle des exilés, celle de ceux qui n'espèrent qu'à atteindre Onderon, attendant ce jour où le pont se forme. Et ceci pour des bons ou mauvais desseins...


Ce matin là, un dernier secouement tout doux pour réveiller, une dernière odeur de café, un dernier sourire ridé et une promesse faite de l'enfant au vieil homme, une promesse celée par le don d'Oscar et de sa casquette adorée : "Plus tard, Hugie et moi on sera des Ewoks! Et on reviendra te chercher , je vous le promets au nom d'Oscar et casquette ! Alors Henry, tu vois, on se retrouvera très vite !"

L'enfant chantonna de sa voix claire pas d'un talent d'exception mais agréable à écouter tout le long du chemin jusqu'à ce que le vieil homme disparaisse de son champs de vision. Là il s'autorisa à éclater en larmes, Hugie lui lécha la main, l’accompagnatrice comptait les denrées données contre ce voyage, l'enfant regarda la guitare à son épaule , le bien le plus précieux d'Henry selon lui, il sourit en caressant la grosse truffe humide de Hugie disant tout bas comme un secret : « Je lui écrirai tous les jours et je parlerai de toi, le vent lui apportera, le vent ne se trompe jamais ! » Puis il se remit à fredonner et Hugie à courir un peu partout.

Des heures plus tard, l'accompagnatrice réveilla le petit qui était tombé
d'épuisement et dormait à présent sur son dos, ils arrivèrent au pont, enfin non loin.

« Bon on y est, je te laisse ici, une amie Jedi vient te chercher, et tiens ! »

Le gamin se retrouva avec un sabre laser en main un peu hébété. Mais la Jedi Exclue lui répondit simplement : « Je dois lui donner en échange du service de t'emmener au temple ! Et puis au pire si tu meurs sur le pont tu auras fait ton dernier et beau combat et premier...d'ailleurs ! » ajouta-t-elle soudainement en se grattant le menton.

Elle eut ensuite un grand sourire et battit des bras dans un : « Bonne chance Petit ! » avant de s'exclamer aux aboiements du chien non-terrien : « ET ATTACHE CE CLÉBARD ! » Le chien grogna et Hance grimaça, oui façon ils n'avaient pas besoin d'elle pour aller au temple.

Mais quand il vit le bazar de la foule sur le pont une fois par an, il prit peur, mais calma vite son cœur et fonça devant la foule dans un : « RAAAAAAAA je suis un Jedi ! » Le chien croyant à un jeu le suivit en aboyant joyeusement.

Une dame en face de lui, une dame avec des oreilles pointues et une fourrure tricolore. Il se stoppa alors qu'elle brisa le sabre entre ses mains dans un : «  Où tu as eu ça ? » ,

L'enfant balbutia :

« Cestdevotreamiejediexcluejesuishancenavrévousvouspouvezmaidezsilvousplait ? »

Avant de se ressaisir dans un : «  Je suis Hance, votre amie me l'a confié en échange d'aller au temple. » bien fort faisant tourner le regard d'êtres en masses plus ou moins mauvais sur le pont.

« Une amie ? » demanda la dame semblant stupéfaite.

Les regards insistaient, Hance se dandina terrifié, et soudain une créature se précipita sur lui, Hugie aboya et l'enfant hurla, mais la Jedi fut plus rapide, la créature tituba et s'écroula. A moitié en larmes, Hance leva un regard de chiot à la super Jedi qui venait de les sauver.

« On...peut aller au...temple maintenant Maître....Maître ? »

Elle regarda l'enfant, et ferma son arme avant de le prendre par le main. « On y va, mais reste près de moi » Elle alluma ensuite un appareil et dit, peut-être face au danger de traverser dans cette foule peuplée de colère : «  Apprêtez un vaisseau sur la place »

N'empêche qu'elle étrange histoire, Hance se souvint de l'épisode du fruit et dit honteusement :

« Je sais que Henry ne veut pas que j'ai honte de moi....mais je suis désolé votre amie était peut-être une ennemie qui voulait vous mettre dans l'embarras Maître Frey Laika'ja ! »

Il rougit avant de dire : «  Hugie a regardé votre pins alors j'ai fait pareil c'est tout, ça nous étonnait, j'ai pas fait exprès de lire. »

Il réussit cependant à se calmer et serra sa petite main dans celle de l'adulte. «  En tout cas je vous trouve super cool ! »

Le vaisseau arriva, l'enfant hésita puis y monta voulant prouver à « son » maître qu'il était brave, le chien aussi malgré des réticences. Ils arrivèrent assez vite au temple et pour y être accepté, ayant déjà 8 ans, l'enfant dut batailler face au conseil, heureusement qu'il connaissait la théorie, et oui il y a parfois des esclaves qui en savaient long sur les Jedis et Henry n'était pas né de la dernière pluie.

Une tête timide passa entre ses jambes, c'était mort....En plus il ne savait pas mentir ...mais pourquoi diable dire en riant au conseil que bien que Sith et bien que Jedi traîtres ses parents il les aimait très fort et le marchand d'esclaves aussi !

Alors quand il conclue en disant : « Et ça euh...c'est Hugie ! Il est fun aussi... » tout sourire. La porte claqua.

Une fois dehors l'enfant démoralisé retrouva « son » maître dans la foule.

« Maître Frey Laika'ja.... »

C'est un enfant et un chien aux airs de deux petits chiots qui se retrouvèrent dans les bras du maître implorant son aide.

L'adulte fut surprise par l'enfant qui pleurait dans ses bras. Le conseil Jedi avait parfois des décisions trop tranchées sur les gens. Elle soupira.

« Je vais m'en occuper »



You'll be in my heart

Neuvième automne partie 2

Hance fut accepté à la condition de ne pas prendre Hugie avec lui au sein du temple. A cette nouvelle l'enfant resta debout, choqué. Jusqu’à, jusqu'à ce que le chien comprenne la situation, ressentant la détresse de son maître avant même que cette pierre dans sa gorge n'éclate en larmes de cristal.

Hugie sauta sur l'enfant en larmes et le renversa avant de lécher les larmes salées par l'océan une à une comme on enlève la rosée d'une toile d'araignée, doucement, lentement pour ne pas briser le tableau et que son peintre à huit pattes puisse de nouveau y grimper.

L'enfant saisit la main invisible, la main d'amitié tendue par le chien et grimpa la montagne, comprenant soudain, et caressant avec une même tendresse la fourrure de l'animal.

Il le serra fort avant de lui murmurer à l'oreille : «  OK Hugie, toi et moi ce sera à la vie, à la mort ! »

Un adulte le pressa de rentrer un peu inquiet. Mais l'enfant ne pleurait plus déjà. Il serra fort son chien dans un câlin qui sonnait comme un adieu mais qui n'était , il en était sûr qu'un à bientôt. Et se releva bravement. Hugie partit.

« Je t'aime Hugie ! » cria l'enfant. Hugie répondit en jappant joyeusement. Hance eut un sourire sur le visage et une caresse dans le cœur.

Tout ira bien.

C'est ainsi que Hance entra au temple, il ne sut pas ce qu'elle avait dit pour qu'il y soit accepté mais il lui avait fait une petite poupée la représentant en couture avec talent, sans oublier les lettres de remerciements à Maître Frey Laika'ja par dizaines qu'il donnait au vent tout comme celles d'Henry sûr et certain de leur arrivée. Ce qui n'était pas le cas. Mais la poupée il la gardait pour la donner en main propre à Maître Frey Laika'ja car c'est sûre elle aussi il la reverrait un jour !

Tout comme il ressent Hugie chaque semaine, il le ressentait jusqu’au plus profond de lui, c'était comme la force puissant et terriblement vivant. Mais qui aurait pu être destructeur si Hance n'aurait pas eu une telle foi en la vie.

Deux mois qu'il était au temple, il était bon élève dans de nombreuses disciplines pas toutes et surtout pas au sabre laser refusant de participer au cours même pour faire mal « pour de faux », il avait des ennemis, des amis, il venait d'avoir 8 ans et souriait toujours autant.



Everything Stays

Neuvième automne partie 3

« Hance ! Hance ! HANCE ! »

Le garçonnet venait de tomber encore...Et ce encore non loin de la porte du temple. On commençait sérieusement à se demander ce qu'il y faisait chaque semaine.

«  Qu'est ce qu'il a Hance ? » fut tout ce qu'entendit le petit avant de sombrer.

* «  Hugie ! J'ai peur, il fait trop sombre ! » pleurait l'enfant dans son rêve comateux.

Un aboiement dans l'obscurité.

« Hugie ? »

L'enfant sentit quelqu'un lui lécher le visage et saupoudrer ses larmes de rires. Puis ce quelqu'un lui mit une casquette sur sa tête. L'enfant la prit en main et le chien s'assit sur son derrière.

« Papa et Maman... » murmura sourdement l'enfant.

Le chien aboya comme heureux de l'effet produit.

Hance n'y voyait rien mais Hugie lui avait fait un dernier cadeau : Il n'avait plus peur de l'obscurité.

«  Même si je ne vous vois pas, même si vous n'êtes plus à mes cotés … Je vous reverrai et on sera des Ewoks ensemble hein Hugie ? » L'enfant ressentit Hugie , sa fourrure douce comme la soie, une dernière fois, il ne savait pas pourquoi mais il savait que cette fois cela était vraiment un adieu durant un moment du moins, jusqu'à une fin de long sommeil... 

« Avant de me sentir mal, je t'ai senti tomber. Toi aussi tu vas dormir longtemps Hugie ?  »

Hugie se blottit dans les bras du rêve et fit tomber la casquette d'un coup de tête sur les genoux de son petit maître, dans la casquette une inscription s’illumina : « Everything Stays ».

« C'est la chanson que Papa chantait, la préférée de maman ...
Je me souviens Hugie, Je me souviens ! » éclata de joie l'enfant. Il se mit à chanter ressentant la fourrure sous ses doigts :

« Everything stays
Right where you left it
Everything stays
But it still changes
Ever so slightly
Daily and nightly
In little ways
When everything stays »*

On l'avait éloigné de la porte du temple et étrangement l'enfant reprit des couleurs.

« HANCE ! Cria un professeur inquiet.

«  Maître, Hugie il dort à présent...vous savez...il dort pour si longtemps... » dit faiblement l'enfant. «  Pourquoi m'avoir éloigné de la porte ? Moi je voulais dormir avec lui... » Et il éclata en larmes.

Le lendemain, il se réveilla au centre médical avec le sourire, les rayons du soleil baignaient son lit. Tout restait d'une certaine manière, c'est un cadeau de courage que lui avait fait Hugie. Alors un jour il le reverrait.

Hance entendit un médecin discuter avec un maître dans le couloir :

« Hance est trop faible pour aller en cours. Et dire qu'il nous cachait ça...Il devra sûrement être opéré avant ses neuf ans puis surveillé chaque semaine, son cœur restera fragile et des conséquences et autres fragilités cardiaques peuvent apparaitre même après l’opération, du coup il faudra faire attention à lui même si il semble aller mieux quitte à continuer les pauses. »

« Il paraît pourtant incapable de mentir... »

« Il ne mentait, pas vraiment, en y réfléchissant, il a toujours dit oui, à nos questions, c'est nous qui aurions dû nous en apercevoir plus tôt... »

« Bah son chien est mort à présent.. »

….

« NON ! LES GENS QUI MEURENT C'EST QU'ON LES A OUBLIES....TOUT RESTE D'UNE CERTAINE MANIÈRE ! PAPA Y CROYAIT, HENRY AUSSI ET MOI AUSSI ! ET UN JOUR, UN JOUR, MAITRES, NOUS SERONS DES EWOKS, HUGIE, HENRY, MAMAN, PAPA ET MOI ! »

L'enfant ayant déboulé dans le couloir soutint le regard des maîtres longtemps, avant de tomber, un padawan plus âgé le rattrapa.

« Hance ! » s'affola le Padawan alors que le Jedi soignant allait chercher son équipe. Le maître s'accroupit, peut-être vexé de l'audace du gamin.

« Des Ewoks, peut-être Hance...Mais certainement pas un Jedi, tu refuses le sabre laser, tu as un maladie Hance, un soucis au cœur, depuis la naissance, je ne suis pas médecin mais tu te dépasses trop, tu t'épuises...Tu fais pitié...C'est ça que tu veux Hance faire pitié ? Et puis pense à toi, on est obligé de t'ordonner des pauses toutes les 20 minutes en cours et encore tu ne les fais qu'à contrecœur durant 5 minutes, les pauses ne suffiront pas toujours Hance...Tu dois faire plus attention à toi !  »

Le sang du maître redevint froid et il se releva embarrassé : « Pardon Hance mais...je veux juste te comprendre...La force et l'affection ne devraient pas travailler ensemble... »

Soudain une bille roula vers le Jedi, une bille bleue aux multiples reflets.

« Je...Maman était Sith, Papa Jedi, Maître...Henry, Le Marchand d'esclaves a sûrement fait des trucs très pas beaux aussi...mais moi je les aime... et moi, moi je serai un Ewok... »

L'enfant avait du mal à ne pas pleurer. Le maître s'accroupit pour le regarder dans les yeux.

« Mais pourquoi Hance ? »

« Car un Ewok est le gardien des liens pacifiques, c'est Henry qui le disait, vous dîtes que la force n'est pas l'affection mais moi...c'est ma force à moi... Je l'utilise pour développer mes dons ... » expliqua entre ses larmes le garçonnet.

« Et tu épuises ton cœur psychiquement et physiquement ... » soupira le maître.

Hance sourit franc au maître avant de dire dans un rire heureux : «  Je suis heureux que vous vous inquiétiez pour moi ! Mais moi...moi je vais bien puisque je suis le reflet du monde et qu'un jour tous ces reflets je trouverai le moyen de les unir par les sentiments...Car pour moi c'est ça LA force ! »

Le Maître eut une petite moue triste et ramena Hance au lit : « Dors pour aujourd'hui, tu retourneras en cours demain. »

Hance lui sourit : «  A demain Maître ! »

Devant l'étonnant rayonnement de joie du petit, le Maître rendit le sourire dans un : « A demain ... »

C'est la fin de la fiche mais le début d'une grande Histoire.


Question HRP : Comment avez-vous connu le forum ? :

Je cherchais des partenaires pour le mien et je suis tombée dessus et j'en ai parlé à Maître Frey Laika'ja qui est supra fan de Stars Wars et voilà ♥

En tout cas contente de vous avoir trouvés ^^

J'ai encore plein de lacunes en Stars Wars et édite ma fiche sans soucis. Quand elle pourra continuer sa fiche Maître Frey Laika'ja tiendra compte de la mienne et elle est d'accord avec les interventions dedans de son personnage ^^ Que la force soit avec vous !

Bonjour Hance et bienvenue!

Une très belle plume et un personnage vraiment touchant.

Il y a par contre un petit souci, je vois bien qu'Hugie est important pour toi, mais un chien ne sera certainement pas accepté dans l'enceinte du Temple, sinon on aurait une ménagerie. De plus les Jedis prônent le détachement -bien que les moeurs se soient adoucis ces derniers temps.- Donc malgré le fait qu'il aille dormir dehors et tout avec, je ne le vois vraiment pas accepté Je pense qu'ils essayeraient vraiment de lui faire accepter qu'Hugie doit être libre ou ailleurs (genre en disant à Hance qu'il n'aura pas le temps de s'en occuper, ou que sais-je. Ils sont forts en psychologie^^).

Autre détail: je pense que le terme chien peut être utilisé, après tout il y en a dans Star wars (chiens Akh) mais je pense que "Chihuahua" est vraiment comment dire, trop terrien. Enlève-le.

Voilà pour commencer, merci et bonne édition!

Bonjour Luke et merci beaucoup de ce gentil accueil :)
J'ai édité en suivant tes conseils, j'espère que c'est un peu mieux.
j'en ai profité pour relire avec du recul et enlever des fautes d'inattentions en orthographe.
Je suis prête à éditer autant de fois que nécessaire .
Merci pour ton aide ♥
Je te souhaite une bonne journée.

Bonjour Hance,

Merci d'avoir accepté de changer ce détail d'importance pour toi, je le sais!

il n'y a plus qu'un petit souci de rien du tout: les points faibles. Désormais qu'il n'a plus Hugie, pourrais-tu trouver au moins un autre petit défaut pour contrebalancer un peu le positif ? :)

J'aimerais aussi que tu développes un peu: y a-t-il une raison particulière à ses soucis de santé, cela va-t-il demeurer ensuite? J'aimerais savoir comment les Jedis le prennent en compte et le soignent ou l'aident. Quels sont ses soucis au jour le jour pendant l'entraînement par exemple?

Merci ! Après ce sera bon.

Bonjour Luke et merci encore :)

J'ai édité en tentant de répondre à tes questions,
après je ne voulais pas dire de bêtises et comme je ne suis pas
médecin je ne suis pas entrée dans les détails de sa maladie sans en dire
trop peu cependant (Ne rien savoir peut faire autant de mal que savoir partiellement
et s'étaler dessus) du coup j'ai fait des recherches mais je n'ai pas "joué" les docteurs.

Mais j'espère en avoir dit assez malgré tout pour la cohérence de mes Rps

Hugie n'est plus ... mais je pense que c'était un cap pour que Hance puisse se développer en RP. D'où la dernière partie.

J'ai tenté d'éclaircir le passage du pont au mieux qu'on m'avait dit flou.

J'ai développé points forts et surtout points faibles.

J'ai à nouveau relu pour les fautes d'inattentions.

J'espère que ça ira sinon j'éditerai sans soucis.

Hâte de Rp avec vous

Bonne journée ^^

Bonjour,

parfait, je te valide.

Bienvenue p'tit bout d'chou!