Le Masque de la Force
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Repaire de la Nuit est une petite ville surplombant une immense vallée de marécages. Il n’y a presque aucune défense technologique lourde pour la protéger. Malgré sa proximité avec l’Empire, en effet, la planète ne possède presque aucune richesse. Elle vit de l’agriculture, appartient à la République sans s’être fait remarqué jusqu’ici, colonisée par quelques zabraks à la vie paisible. Qui aurait pu s’attendre à ce que l’Empire s’y intéressât ? Et pire encore, y descendît physiquement pour la prendre d’assaut ?

C’est une proie facile. Les hordes de soldats impériaux engloutissent le terrain avec confiance… Il faut qu’ils se hâtent de gravir le plateau qui conduit à Repaire, afin d’échapper à la seule véritable menace : celle qui provient des airs et de l’espace, où là, les forces républicaines se massent rapidement pour empêcher les impériaux de repartir. Les consignes sont claires : faire une attaque éclair, maîtriser le sol, prendre en otages les civils, pour forcer la République à épargner ses propres populations et admettre que le terrain est devenu impérial. Seulement dans un deuxième temps apparaîtront les vaisseaux lourds impériaux, dirigés par Darth Odium, pour repousser la République d’une pichenette hors du système de Dathomir.

Le commandant Holz conduit sa troupe au pas de course vers Repaire de la Nuit, sans se soucier de ce que les grands pontes impériaux sont en train de manigancer. Sa mission est de percer les maigres défenses de la ville, et il s’en va conduire ses hommes pour ce faire. Il les entend courir derrière lui, il sent leur courage et leur rage de vaincre malgré ces marécages désagréables qui engloutissent leurs jambes jusqu’aux genoux. Les républicains n’ont pas encore envoyés leurs chasseurs décimer leurs troupes. Une fois dans la ville, ils auront beaucoup moins à craindre de ses appareils volants qui ne pourront pas circuler entre les bâtiments. Mais tant qu’ils sont dans la plaine, ils courent un danger important. Il est urgent de parvenir jusque sur le plateau qui soutient la ville.

Ils y parviennent alors même que des vaisseaux républicains surgissent dans les airs, hurlant leur vrombissement menaçant au-dessus d’eux. Les soldats rentrent la tête dans leurs épaules par crainte de projectiles, mais rien ne vient.

- ON POURSUIT ! NE RALENTISSEZ PAS ! leur hurle Holz tandis que lui-même s’extirpe de la fange et, arme en bandoulière, se met à gravir la montagne escarpée et humide des quatre membres.

Il est aussitôt imité par ses hommes. L’ascension est épuisante, mais la peur les fait gravir avec célérité. Enfin, quelques minutes plus tard, ils peuvent de nouveau tenir debout sans leurs mains et reprendre leurs armes. Des tirs proviennent des remparts de la ville, et ils se mettent à couvert derrière des rochers…
Il va falloir trouver un moyen de percer cette défense, se dit le commandant en réfléchissant. Lorsqu’il jette un coup d’œil vers les remparts, il voit perchée sur celle-ci une zabrak vêtue d’une bure qui lance des ordres à quelques soldats défenseurs de la ville. Ils ne sont pas des professionnels, ce sont plus des policiers que de véritables militaires… mais cette femme… C’est elle qu’il faut redouter.

Soudain, Holz comprend : les vaisseaux républicains n’ont pas largués des bombes, non… Ils ont largué des Jedi ! La prise de Repaire va s’avérer plus ardue que prévue…



Seuls les joueurs Evengellyne Belluma & Ervin Holz peuvent intervenir dans ce sujet. S’agissant d’un combat purement RP, vous serez départagés sur la qualité d’écriture de votre RP, la pertinence, l’originalité et le réalisme de vos actions et de vos choix ainsi que votre fair-play vis-à-vis de vos adversaires.
Ordre de post : Ervin – Eve.
Ervin Holz
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Couché à plat centre sous un ciel rouge sang, dissimulé derrière un pan de roches carmines aiguisées, Ervin scrute la silhouette féminine drapée d'une bure qui se tient au sommet d'un rempart de la cité.

-Sans doute leur commandant. » Déclare t-il discrètement en cédant sa paire de jumelle à sa comparse qui se tient allongée, juste à côté de lui.

Lara réceptionne le gadget avant d'examiner à son tour les murailles ocres de Repaire de la Nuit qui se dressent de l'autre côté du no man's land.

-Leurs défenses sont bien fébriles. Ces pouilleux n'échapperont pas à la puissance destructrice de l'Empire, Major ! » juge le Lieutenant qui semble avoir hâte d'en découdre.

-Du calme, Lara, il y visiblement des Jedi avec eux. Je sais d'expérience que ces vermines peuvent renverser le cours d'une bataille à elles seules. »

De bien sombres souvenirs ont justement refait surface dans son esprit. Il pense évidemment à la chute de Dubrillon, seule bataille à laquelle il a participé jusqu'alors. C'est effectivement là-bas que l'officier a pu constater la véritable arme sur pattes que constituaient ces étranges magiciens qui se battaient au sabre laser.

-D'accord, Major, mais c'est quoi le plan du coup ? On va dévaster toute la zone pas vrai ? »

-Non Lara .. la Suprême Leader Ysanne Ha'mi tient à prendre des otages pour faire chanter nos ennemis. Il va falloir faire attention où nous tirons une fois qu'on entrera dans cette foutue ville. C'est les ordres. »

Une trentaine de mètres derrière eux, dissimulés sous une couverture rocheuse autrement plus épaisse, se trouve l'un des quatre bataillons impérial déployé dans la vallée. Fort de cinq cent quarante-quatre éléments, cette unité que commande Holz a reçu la tâche de monter à l'assaut de la cité ennemie, tandis que les autres, restées en contrebas se chargent de bloquer les renforts terrestres et aériens envoyés par la République.

Les soldats d'Ervin sont murés dans leur silence, accroupis, agenouillés, parfois allongés même, derrière leurs abris de fortune, inertes tels des statues de pierre. Des tirs ennemis tombent parfois ça et là sur les rocs alentours, mais pour le moment la situation est sous contrôle. Lorsque les deux officiers reviennent de leur reconnaissance, après avoir escaladé le parapet de rochers qui les séparent de la troupe, tous les militaires leurs lancent un regard interrogateur.

-La charge. » dit simplement Ervin en sortant une cigarra de son paquet métallique.

-La charge, commandant ? » rétorque une première classe qui a l'air recenser tous les attributs du bleu.

-Allez, garçon. »

Le Major tapote l'épaulière du jeunot dont il constate que le teint de son visage commence à blanchir à vue. Les hommes qu'on lui a confié ne proviennent pas à sa prestigieuse huitième légion d'appartenance, formées d'impitoyables vétérans rompus à la guerre. Celle-là n'est autre que la treizième légion « Faranna », essentiellement constituée d'auxiliaires fraîchement enrôlés, et très jeunes pour la plupart. Á part les officiers qui portent l'armure noire traditionnelle et le heaume intégral sub-triangulaire, les combattants baignent dans de légères armures écarlates et sont coiffés d'un heaume qui ressemble plus à une cagoule qu'à un casque de combat.

Un sergent à la voix grave et portante se met à beugler tout haut. Les fantassins comprennent aussitôt que le moment fatidique est arrivé, et tous se mettent à enfiler leurs casques, à vérifier leurs armes et leurs matériels, à se glisser de discrets encouragements entre eux.

-Vibro-lames au canon ! Hauts les têtes, les blasters c'est que d'la merde ! »

-Lieutenant, envoyez la musique. » ordonne Ervin en enfilant son casque intégral. Les choses sérieuses allaient commencer. Lara escalada un rocher qui surplombait toute la troupe, ne se souciant guère des tirs qui ricochaient ça et là tout autour.

-Nous sommes la première vague de feu, ça fait plus d'ennemis à tuer. On attaque en tirailleurs sur deux lignes à intervalle de cinquante mètres. Vous prenez vos repères et vos distances sur moi et le Major, et sur les gars de votre compagnie. Vous tirez sur tout ce qui se trouve à votre portée jusqu'à ce que les escouades de flanc décrochent. Quand un camarade tombe vous continuez. N'oubliez pas, la Suprême Leader Ysanne Ha'mi nous regarde, nous allons avoir l'honneur de lui montrer ce que nous savons faire. POUR L'EMPIRE ! »

-POUR L'EMPIRE ! ! ! »

Le large rugissement des hommes de troupes s'étend alors bien au-delà de leur zone de crapahutage, pour se porter jusqu'aux remparts de la cité ennemis, jouant sans doute sur le moral de leurs des défenseurs.

Les Impériaux vont attaquer.
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Evengellyne scrutait l’horizon. Elle attendait patiemment que l’ennemi vienne jusqu’à elle. Qu’ils osent venir s’en prendre à ces civils et ils auraient à faire à elle. Droite dans sa posture, elle ne bougeait pas d’un pouce, telle une statue. La crise s’était emparée de la République et elle s’était retrouvée dans une navette, elle ne sait trop comment à attendre qu’on veuille bien la larguer au-dessus de la ville. Elle avait atterri tel un chat à proximité de Repaire de la Nuit sur Dathomir. Une planète pourtant parfaitement tranquille. Enfin cela était avant que l’empire ne vienne tout gâcher ici aussi. La ville était principalement habitée par des Zabrak, c’était peut-être pour cela que la communication était rapidement passée entre la jedi et les habitants de la ville. Et puis, elle avait un argument en plus, elle était médecin. Elle espérait bien ne pas trop à avoir à utiliser la Force pour les soigner au fur et à mesure qu’ils sont blessés, mais sait-on jamais.

Dès son arrivée à Repaire de la Nuit, la jedi s’était entretenue avec les dirigeants. Ils n’y avaient pas réellement de combattant ici. Il faut dire qu’ils ne s’étaient pas non plus attendus à ce qu’on vienne combattre dans leur ville, évidemment. Alors la jeune femme devrait organiser le tout et le plus rapidement possible. Malheureusement, le temps s’était vite, trop vite écoulé. Déjà la bataille allait commencer. Alors Evengellyne grimpa en haut de la muraille et regarda en direction des marécages bien plus bas. La main sur son sabre, elle scrutait les lieux comme un prédateur cherchait sa proie. Sacrée proie, il lui faudra sûrement plusieurs jours avant de ne s’en remettre. « Mes amis, la bataille sera rude. Je ne vous cache pas que nous aurons certainement des pertes. Mais je ferai en sorte qu’elle soit aussi minime que possible. » commença la Jedi d’une voix à la fois ferme, entraînante et peut-être un brin presque défaitiste, comme s’ils devaient déjà penser à leur mort futur. Puis elle fit quelques pas sur les remparts et reprit. « Messieurs, en positions. Nous devons empêcher ces impériaux de pénétrer la ville. » La Zabrak fronça les sourcils, il y avait du mouvement. « TOUS EN POSITION. » cria-t-elle pour bien se faire entendre.

L’ennemi se mettait en marche et déjà dans un coin de champ de vision, elle constatait que certains des défenseurs ne semblaient pas dans leur assiette. Les cris des hommes qui avançaient toujours un peu plus semblaient les intimider. « Messieurs, à l’heure actuelle si vous devez avoir peur de quelqu’un c’est de moi et de personne d’autre. PERSONNE. Le premier qui fait marche arrière et ne tient pas sa position je le passe au fil de mon sabre. » rugit-elle pour couvrir les cris des ennemis. Evengellyne n’en était pas tout à fait capable mais elle avait appris le laisser entendre parfaitement. Et cela marcha puisque tous les policiers présents à leur poste se redressèrent et prirent entre leur mains, arbalètes et arcs. Il y avait n grand nombres de carreaux à proximité ou de petite fléchette létales. Les impériaux allaient finir par payer leur insolence. Venir envahir une planète aussi calme, c’était de la provocation et Evengellyne qui ne s’était pas réellement entraînée depuis un petit moment vécut la perspective d’un combat d’un très bon œil. La jedi vérifia rapidement que les soldats avaient bien bander leurs arcs et arbalètes et poursuivit. « Attention… ARMER !!! » La Zabrak sortit la lame de son sabre laser et le tendit sur l’horizon. « A mon signal. Tirez…TIREZZZZZZ ! » ordonna la gardienne en désignant les premiers rangs.
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La légion Faranna attaque Repaire de la Nuit



-En avant bande de macaques. Vous vous croyez immortels ? »

Les soldats se mirent à crier en s'élançant derrière le Major qui fonçait vers les murailles. L'armée impériale se leva à ce moment d'un même bond et franchit la couverture rocheuse. Des centaines de silhouettes écarlates se ruaient vers l'ennemi, hurlant et tirant dans leur élan, telle une mugissante vague sanglante prête à éclater contre le rivage. Ervin courait au milieu des troupes à côté du Lieutenant et d'un jeune porte-étendard qui soutenait un long manche sombre au sommet du quel flottait un étendard de Dromund Kaas. Il y en avait quelques autres éparpillés ça et là, dans la masse rougeâtre, arborant les emblèmes de la treizième légion, ou simplement d'autres symboles de l'Empire Sith.

Le Major entendait tout autour de lui les mugissement fiers des jeunes soldats de l'Empire galvanisés par cette situation incroyable, ils ne formaient plus qu'un seul corps qui fonçait vers son objectif, sous un ciel carmin dans lequel dansaient parfois des météores. Ils étaient sur une autre planète, un autre monde, loin de leurs foyers, loin de la mère patrie, au cœur d'une aventure extravaguante.

Les ennuis commencèrent lorsque l'armée impériale s'approcha à moins de cent-cinquante mètres de la cité. Ervin vit de nombreuses silhouettes se redresser au sommet des murailles adverses, et un sabre laser bleu s'allumer dans les ténèbres. Une décharge lui parcourut la colonne vertébrale lorsqu'il perçut l'horizon se noircir d'une nuée de projectile qui filaient dans sa direction. C'était des flèches, un armement rudimentaire, mais qu'il ne fallait pas sous-estimer. Le Major vit une première classe se prendre un projectile en pleine tête, tandis qu'au même moment de nombreux soldats se faisaient clouer au sol. Il vit la silhouette souple de Lara glisser en mettant un genou à terre, braquant son fusil à lunette vers l'ennemi. Elle tira deux fois avant de se relever et de rattraper les autres soldats qui l'avaient dépassé, tandis qu'en face, deux masses sombres chutaient des remparts avant de s'écraser au sol.

Le Major cracha des ordres dans son vox-link, tandis qu'une seconde salve de flèches descendait vers sa troupe en sifflant.

-Pretoria-II, feu de couverture ! Feu de couverture ! »

-Bien reçu mon commandant, les pathfinders ouvrent la voie. »

Ervin sentit des traits rouges chauffés à blancs lui passer au-dessus de la tête, avant de venir frapper les silhouettes ennemies qui faisaient pleuvoir les enfers sur ses hommes. Les snipers impériaux qui campaient derrière venaient d'ouvrir le feu en ciblant les archers de Dathomir. Les soldats se mirent à rugir d'encouragement en voyant les ennemis chuter des murailles, frappées de plein fouet par les tirs des équipes d'appui-feu, bien que les efforts de ces dernières ne permettent pas d'arrêter les salves meurtrières des républicains qui continuaient à clouer de nombreux soldats à terre.

Dans les ténèbres grenats de l'horizon, Ervin vit la Jedi, debout sur les remparts, renvoyer sans peur les tirs de ses troupes en exerçant des moulinets de sabre. La situation était certes à la guerre, mais il y avait aussi une dimension épique qui flottait dans l’atmosphère, c'était comme si une épopée lyrique se déroulait en ce moment même.
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La bataille avait commencé. Evengellyne était debout sur la muraille. Elle avait donné ses ordres aux défenseurs de Repair de la Nuit. Mais cela ne serait pas suffisant, les impériaux étaient plus nombreux qu’eux et surtout bien plus armés. La Jedi devait trouver une solution et rapidement sans quoi ses hommes seraient tous décimés. La Jedi donnait des ordres pour que les archers tirent. Ils ne devaient pas cesser de tirer et elle, elle se focalisa sur l’armée qui se rapprochait dangereusement. Elle ferma un court instant ses yeux et communiqua avec la Force. Du coin de l’œil elle vit deux Zabrak chuter, tuer sur le coup. Evengellyne fronça les sourcils et abaissa son sabre. Il ne devait pas y avoir trop de morts de son côté sans quoi la cité tomberait. Elle devait prendre le dessus sur les assaillants et rapidement. Elle devait trouver un plan. Défendre ne serait pas suffisant. « Il faut tenir, continuer de tirer. » cria la jeune femme qui entreprit de repousser chaque tir ennemi qui venait sur elle. Son sabre était plus une défense qu’autre chose. Du moins pou le moment parce que la jeune femme commençait à en avoir mare de cette situation.

Elle fit alors un pas en arrière et s’adressa à un soldat non loin. « Amenez-moi les soldats blessés tout de suite. » Il fallait limiter les pertes et la Médecin avait une idée. Elle allait soigner au fur et à mesure les blessés pour qu’ils retournent rapidement au front. C’était un moyen comme un autre de retarder l’échéance. Elle se mit plus ou moins à l’abri des tirs. Si elle était touchée ce n’était pas aussi grave que si c’était un des défenseurs. Elle portait toujours le fameux collier Félucien aux propriétés mystiques. Il avait la particularité d’augmenter ses capacités de résistances déjà supérieures à la normal de part sa nature Zabrak. Elle ne pouvait pas faire plus pour le moment. Elle n’avait pas les capacités nécessaires pour opérer un bouclier de Force pour protéger les siens. En revanche, elle pouvait repousser les tirs avec de la télékinésie. Et une idée lui vint alors en tête. Mais pour la mettre en œuvre, elle devait s’entretenir avec des défenseurs. Eux seuls pouvaient lui dire ce qu’il y avait comme faune sur Dathomir. Une faune lui permettant de l’utiliser contre les envahisseurs. Puis elle devait choisir entre un animal faisant suffisamment de dégât où un groupe d’animaux plus petits lui permettant d’en manipuler plusieurs à la fois dans une certaine mesure évidemment. Evengellyne continuait de réfléchir à son plan tout en repoussant les attaques de ses adversaires. Puis elle délaissa son patient un petit instant et se concentra sur les premières lignes qui approchaient. Elle visa un petit groupe et les envoya valser dans les airs grâce à la télékinésie. Ceux-là au moins ne reviendraient pas tout de suite. Après quelques minutes de réflexion elle utilisa son pouvoir de langage des bêtes pour envoyer un groupe de rapace survoler les lignes ennemies. Elle devait avoir une vision générale de leur dispositif et le cas échéant connaître quelles armes elle pourrait leur subtiliser.

Le petit groupe de rapaces s’envola et se déploya pour couvrir l’ensemble des adversaires. Ils firent plusieurs vols au-dessus d’eux et revinrent ensuite se poser auprès de la Jedi qui entrepris d’entre en communication avec chacun d’eux. Ils avaient tous vu une partie de l’ensemble, à elle de le reconstituer et vite parce que pendant ce temps les impériaux avançaient toujours. Elle constata que certains avaient des armes à feu puissantes et très intéressantes. Il fallait onc les leur rendre pour se battre à armes égales et diminuer les pertes côtés Repair de la Nuit. Un des rapaces lui appris également que les marécages étaient remplis d’animaux et notamment des animaux ressemblant à des serpents avec des crochets sûrement très dangereux. La jedi laissa alors un fin sourire illuminer son visage de Zabrak. Elle avait là un atout dont les impériaux ne pouvaient avoir connaissance. Elle se concentra et lança son attaque en ne repoussant as volontairement l’un des tirs qui vint entailler son bras. Les reptiles frémir dans les marécages. La jeune femme entrepris d’entrer en contact avec deux individus et les lança comme une charge sur les forces impériales par derrière. Ainsi ils étaient pris pour le moment en tenaille entre un ennemi invisible qui commençait à faire des dégâts dans les troupes impériales, et les défenseurs qui n’arrêtaient toujours pas de tirer leurs flèches.
Ervin Holz
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-Déployez les échelles télescopiques! » hurla Ervin dans sa vox-link, tandis que les soldats venaient se plaquer les uns après les autres contre les remparts pour s'abriter des tirs adverses.

Au prix de nombreuses pertes, la première vague était finalement parvenue à atteindre le pied des murailles. Les premiers escabeaux furent érigés et des soldats commençaient déjà à monter les unes derrière les autres, tels d’inarrêtables colonnes de fourmis rouges, tandis que la deuxième vague de feu approchait à grandes enjambées.
Parmi la seconde vague d'attaque qui était toujours en mouvement, certains militaires s'arrêtaient brusquement dans leur course en se jetant à plat ventre pour couvrir la progression de leurs frères d'armes, déversant des déluges de plasma contre l'ennemi pour le forcer à baisser les têtes. Derrière eux, les équipes de pathfinders fauchaient les défenseurs adverses avec une précision autrement plus mortelle.

Dans son com-link, le Major entendit la voix de Lara qui ordonnait un barrage de fumigènes. Les bruits épars, semblables au débouchage de grosses bouteilles gazeuses, résonnèrent de tout côté. D'imposants nuages de brume rougeâtre vibrante s'élevèrent doucement dans l'atmosphère, recouvrant temporairement une large partie du lieu de lutte. Certains ennemis étaient subséquemment aveuglés partiellement pour un court laps de temps, permettant aux soldats impériaux de continuer de gravir les remparts inlassablement, plaquant de plus en plus d'échelles télescopiques contre le mur de la cité ennemie.

Lorsque la seconde vague arriva finalement sur place, une étrange et alarmante nouvelle provenant des équipes d'appui-feu postées à l'arrière parvint jusqu'au commandant impérial.

-Pretoria-II pour Dragon Krayt, nous sommes attaqués, l'ennemi a des serpents de guerre, je répète, l'ennemi a .. aaaaah ! »

Ervin coupa la communication qui s'était brutalement transformée en un grésillement parasite. Il sortit ses jumelles tactiques qu'il braqua en direction de l'arrière des lignes. Une décharge glacée lui parcourut la colonne vertébrale lorsqu'il aperçut la nuée de monstres informes qui se ruaient vers eux par derrière. Il était certain que les équipes de pathfinders avaient été décimée vu la quantité d'animaux qui déferlaient sur eux. Il se demanda comment ces créatures avaient pu escalader les parois qu'il avait gravi avec ses troupes pour atteindre le plateau. Mais l'heure n'était pas aux énigmes, il fallait agir vite.

Une demi-compagnie quitta son abris en s'avançant légèrement vers le no man's land. L'unité se mit à tirer sur les bêtes qui approchaient, couverts tant bien que mal par des soldats qui mitraillaient le sommet des remparts pour empêcher les archers adverses de trop allumer leurs potes. Pendant ce temps, les colonnes d'attaquants impériaux continuaient de gravir les échelles en balançant sans interruption des grenades soniques et des détonateurs thermiques sur les républicains. La situation était apocalyptique.

-Ici Dragon Krayt, repliement de la ligne centrale et rabattage des flankers sur ces saloperies. »

Les chefs d'unités positionnées sur les ailes, au pied des remparts, se pressèrent d'obtempérer à l'ordre. Tandis que la demi-compagnie qui avait ouvert le feu sur les créatures s'empressaient maintenant de retourner aux abris en courant, les escouades disposées sur les flancs se mirent à brutalement ouvrirent le feu, provoquant un double tir croisé contre la horde de bêtes. Cette manœuvre destinée à neutraliser le mystérieux commando ennemi avait nécessité de démobiliser des troupes d'assaut sur les ailes, mais Holz était confiant. Il misait sur l'armement rudimentaire de ses adversaires pour parvenir à les submerger quand même dans un assaut frontal.
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Son attaque avait porté ses fruits. L’arrière de l’armée impériale se désagrégeait. Elle avait toujours su que l’apprentissage du langage des bêtes allait l’aider un jour ou l’autre. Et désormais, elle savait mieux que personne, qu’elle avait raison. En plus, ce contrôle entraînait ses sens. Le seul problème, c’était qu’elle ne pouvait pas à la fois s’attaquer à l’arrière et à l’avant de l’armée. Ce qui eut pour conséquence l’avancée des troupes impériale. Elle vit alors des échelles commencer à se dresser le long des murailles. La Gardienne devait agir et vite pour repousser tout ça. Les impériaux étaient proche désormais, trop proche à son goût et les défenseurs de Repair continuaient de subir les attaques incessantes des assaillants. Cela devait s’arrêter peut importe comment elle y parviendrait. Elle devait protéger ses habitants c’était son devoir en tant que Jedi mais aussi et surtout parce qu’elle était médecin. D'ailleurs, puisqu’elle était médecin elle avait accès à tout un tas de produits. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Pourquoi n’y avait-elle pas pensé plus tôt. Elle se mit alors en retrait du théâtre des opérations pour la deuxième fois et griffonna une liste qu’elle tendit à un défenseur. « Vous pouvez me trouver cela ? Ou à défaut, des produits avec sensiblement les mêmes propriétés ? » L’homme la fixa, dubitatif. Visiblement, il ne comprenait absolument pas pourquoi elle demandait tout cela. Qu’importe, elle ne lui demandait pas de comprendre son cheminement de pensées mais simplement d’aller lui chercher ce dont elle avait besoin pour parvenir à ses fins.

En attendant le retour de l’homme, la Jedi se concentra sur l’ennemi et envoya cette fois un seul rapace fondre sur un seul ennemi. Mais la jeune femme n’avait pas choisi la personne au hasard. Il s’agissait du bras droit de celui qui semblait commander tout ce beau monde. Evengellyne aida le rapace à être plus rapide que d’ordinaire grâce à la Force et surtout à soulever une proie bien plus grosse que ce qu’il avait l’habitude de chasser. Il finit par prendre entre ses puissant serre la femme. Un trophée qui visiblement empêcha les hommes postés au sol de tirer sur lui. Il ramena la jeune femme auprès de la jedi. La Zabrak la regardait avec ce regard aussi dur que la glace qui existait au sommet des montagne de la planète Nelvaan. Elle était une Jedi, mais c’était aussi une guerrière et face à l’Empire, elle était prête à tout. Les Siths l’avait privée d’un père et d’un potentiel amant, la liste ne devait plus jamais s’agrandir. Elle garda un œil sur la jeune femme et la teint en respect avec la lame allumée de son sabre. « Vous feriez mieux de dire à votre chef de stopper immédiatement son avancée s’il n veut pas retrouver votre corps transpercé par mon sabre. » siffla la médecin. L’acte la répugnait mais si cela était le seul moyen pour que les impériaux cesse leur progression alors soit.

Evengellyne laissa la jeune femme s’exécuter et avertir son supérieur. Pendant ce temps, l’homme était revenu avec tous les produits qu’elle avait demandés. C’était parfait, après tout, la médecine était une question de chimie et avec ses ingrédients, elle pouvait facilement fabriquer une petite arme chimique. Un gaz toxique qui rendrait assez malade les assaillants pendant plus d’une semaine. Evidemment, elle était médecin elle ne pouvait pas créer un gaz mortel, pourtant ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Mais elle avait des principes tant Jedi que médicaux et donner la mort ne faisait pas parti de sa ligne de conduite. Et puis pour pouvoir confectionner ce gaz elle devrait tenir éloigner de tout cela sa captive. Elle sortit alors de sa bure une petite seringue et fixa la militaire. « Ne bougez pas je vous prie. » demanda-t-elle faussement avant de venir lui piquer le bras. Voilà qui était une chose réglée. Elle serait hors d’état de nuire pendant un bon petit moment. Elle la confia alors avec soin à un des défenseurs de Repair. Puis elle se pencha sur les produits et donna quelques ordres à un homme qui semblait plus scientifique que bon tireur. Plusieurs fois l’homme avait manqué sa cible. La Jedi lui demanda alors de confectionner ce fameux gaz dans les plus brefs délais, moins de 5 minutes et elle était généreuse.
Ervin Holz
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Le Major venait d'apprendre « l'enlèvement » de sa comparse par une créature qui avait jailli des ténèbres oniriques. Mais il ne se faisait pas de soucis à propos de ce curieux événement. Lara était une dure à cuir, l'exemple significatif de l'officier impérial prêt à donner sa vie pour l'Empire !

Il était donc maintenant limpide que cette armée démoniaque était au ordre des républicains. Ervin sourit, malgré la situation, en constatant le genre de méthode qu'utilisait secrètement ses ennemis pour se tirer d'affaire.

Mais il déchanta bien vite en constatant que des monstres fonçaient dans sa direction. Visiblement, les équipes d'appui-feu n'étaient pas parvenues à neutraliser la totalité d'entre eux. Et il y avait un second problème ..

-ALERTE AU GAZ, METTEZ VOS MASQUES ! »

La voix d'un sergent avait retentit à plein poumon dans le canal général. Une décharge tiède avait fusé le long de la colonne vertébrale du Major qui n'en croyait pas ses oreilles. Décidément les Républicains étaient bien loin de l'image qu'ils souhaitaient se donner publiquement ! Ces fourbes violaient complètement les lois de la guerre, à supposer que ce gaz soit létal.

Il pressa un petit bouton sur le côté droit de son heaume intégral, activant le système de filtrage isolant contre les agents chimiques et pathogènes. Malgré ce gadget, il se mit à tousser, comme la plupart des autres soldats. Ses yeux coulaient et ses muqueuses lui piquaient terriblement.
Malgré la présence de monstres reptiliens en contact avec ses hommes à quelques pas de lui, sous les remparts ennemis, il se figea un instant, se courbant sur lui-même pour tousser à plein poumon, manquant de déglutir dans son casque.
Ce n'est pas du jeu, pesta t-il intérieurement. Voilà que ses adversaires le mettait doucement en colère. Lui, le terrible commandant du camps L-53 lors de l'occupation de Dubrillon. Un homme qui traînait derrière lui un passé militaire relativement sombre.

Quelques minutes venaient de s'écouler lorsque la voix rocailleuse du Major retentit dans le com-link.

-Qu'on en finisse, ouvrez une brèche dans ce foutu rempart ! »

Deux équipes de sapeurs dispersée sous les murailles convergèrent vers le point désigné par leur commandant. Les tirs ennemis continuaient de pleuvoir malgré les efforts des escouades de couverture, et de nombreux monstres des marécages étaient toujours en confrontation avec une partie des troupes impériales. Ervin ouvrit le feu en toussant, sur un énorme serpent qui venait vers lui, avant que la bête ne soit stoppée dans sa course par une nuée de rafale de plasma émanant de ses hommes proches. C'est alors que l'idée lui traversa l'esprit.

-Dragon Krayt pour l'ensemble, leur commandant est une sorcière Jedi, ordre à vous de la capturer vivante lorsque nous entrerons dans la cité. Je répète, je la veux vivante. »

Celui qu'on avait appelé durant un temps, « Le chasseur de Jedi », lorsqu'il avait été affecté à la contre-guerilla sur Dubrillon, comptait bien interroger personnellement cette mystérieuse silhouette qu'il avait aperçu au sommet des remparts, et qui était sans doute responsable des étranges maléfices qui s'abattaient sur son armée.
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Le temps passait, le gaz avait été confectionné selon ses ordres et il avait en partie fonctionné. Ces maudits impériaux trouvaient un moyen de contrer ses plans et cela commençait sérieusement à agacer la Jedi. La Zabrak sentait son calme s’envoler petit à petit. Bientôt il n’en resterait plus rien et les soldats de l’empire n’aurait plus devant eux une jedi mais une véritable tempête. Heureusement que ces acolytes du corps médical n’étaient pas sans quoi il y a bien longtemps que de toute façon ils se seraient tous éloigner d’elle en prévention de l’explosion. La Médecin serra les dents et inspira profondément. Elle laissa s’échapper d’entre ses lèvres à moitié ouvertes une longue, très longue expiration et se tourna vers l’un des défenseurs. « Faites ce que vous voulez de la prisonnière ce n’est plus mon problème et visiblement ces camarades se moque bien de son sort. » Elle s’y était toujours refusé mais désormais il n’y avait plus d’état d’âmes qui tienne et tant pis de ce que pouvait bien penser le conseil des Jedi. Elle irait s’expliquer en personne s’il le fallait mais pour l’instant, l’heure était à la guerre. Les impériaux semblaient oublier que les Jedi étaient aussi des guerriers en même temps que des pacifistes et parfois ils n’avaient d’autres choix que de donner la mort. Il y avait des limites qu’il en valait mieux pas franchir. Mais visiblement, les impériaux ne l’avaient pas compris. La Zabrak reporta son attention sur les hommes ennemis qui ne cessaient d’avancer, de monter des échelles et bien d’autres choses. L’intervention des reptiles leur avait fait gagner du temps. Et puis soudain, elle vit passer dans un coin de son champ de vision le corps inertes et livide de la prisonnière que le défenseur fit basculer par-dessus les murailles.

Mais son attention fut vite attirée par des mouvements de l’armée adverse. « Non pas ça » siffla la jeune femme. Il voulait passer sous les murailles, elle en était plus que certaine. Elle se tourna alors vers ses hommes. « Mettez les blessés dans les hauts quartiers et fermez les portes des différents secteurs de la ville. » La ville était construite toute en hauteur sur plusieurs niveaux. Il fallait coincer l’ennemis entre deux. Evengellyne réfléchit un long moment et puis reprit. « Ne défendez la zone qu’ils veulent détruire. Repliez-vous dans les hauteurs et formez un goulet d’étranglement depuis la zone de pénétration. Obligez-les à avancer en petit nombre. Et si vous voyez leur chef ne faite rien. Dirigez-le vers moi je m’en occuperais personnellement. » ordonna la jeune femme. Le plan fonctionnera, elle était certaine. Après tout, les défenseurs connaissaient mieux les lieux que ces maudits soldats. Les hommes s’exécutèrent immédiatement et la Jedi soupira et pria pour l’âme de la pauvre malheureuse. Elle aurait préféré ne pas la tuer ou plus exactement la faire tuer. Parce qu’elle savait pertinemment qu’à parti du moment où elle avait dit qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient d’elle, la jeune femme était déjà morte. Elle aurait préféré qu’il en soit autrement mais là, à l’heure actuelle elle devait mettre de côtés ses sentiments de médecin. Il n’y avait plus de place pour la faiblesse des âmes. La Force la guiderait, elle en était certaine. Et alors qu’elle laissait là ses réflexions, elle quittait ce pan de la muraille pour aller un peu plus loin. Elle devait continuer d’observer.
Ervin Holz
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Ervin apprit la nouvelle par l'un de ses subalternes direct. Lara, précédemment enlevée par les républicains, avait été exécuté froidement semble t-il, et son corps balancé du haut des remparts. Cette nouvelle perturba le Major qui pensait sa comparse invincible. Il ne connaissait Lara que depuis un mois seulement, mais il appréciait son tempérament farouche. Ignorant dans quelles circonstances cet événement avait eu lieu, il espérait au moins que Lara se soit battue jusqu'au bout.
Maintenant la République allait affronter la face la plus sombre du Major Holz, qui s'était pourtant juré de ne pas replonger dans ses excès de colère. Sous ses allures joviales, cet ancien criminel de guerre était l'un des officier les plus cruels de l'armée de Darth Ynnitach. Si cette ville venait à tomber, la population locale risquait de payer chèrement cet affront. Le Major faisait effectivement parti de ces individus dangereux qui ne revenaient jamais sur une décision.

Quelques minutes venaient de s'écouler lorsqu'une explosion sourde retentit dans la zone du siège. Un nuage ocre de particules s'éleva à l'endroit où deux équipes de sapeurs avaient fait éclater leurs explosifs, ouvrant une modeste brèche dans les remparts conçus à l'image de leurs défenseurs. Les soldats qui étaient parvenus à prendre position au sommet de la muraille se mirent à tirer frénétiquement sur les miliciens adverses qui campaient par petit groupe au sommet des habitations éparses. Ils firent pleuvoir un déluge de plasma destiné à faire baisser les têtes des archers ennemis, tandis que des escouades se ruaient à l'intérieur de la cité en traversant la brèche. Beaucoup d'entre eux furent victimes de projectiles tirés à bout portant, qui les clouèrent au sol dans d'atroces hurlement de douleur. Il y avait aussi ce foutu gaz qui attaquait les muqueuses et rendait la progression impériale bien difficile. Mais à mesure que les militaires affluaient, et que leurs frères d'armes les couvraient du haut des remparts, l'intrusion devint de plus en plus fluide, ressemblant bientôt à une colonne d'inlassables fourmis rouges montant à l'assaut de la forteresse ennemie.

Ervin laissa bien passer une cinquantaine de soldats avant de s'engouffrer lui-même dans la brèche. Maintenant que Lara était morte, il n'avait plus de subalterne assez compétent pour déléguer directement le commandement.
Les impériaux avaient débouché sur une sorte de place de marché où des stands de vendeurs ambulants, recouverts de draps aux couleurs vives, étaient encore installés ça et là. Les abris étaient rares dans la zone, ce qui continua de causer de lourdes pertes aux envahisseurs. Mais ce n'était qu'une question de temps, et le Major avait justement prévu son coup.

-Dragon Krayt pour l'ensemble des chefs d'équipes, nettoyez en vitesse les habitations du secteur. Nous allons établir une tête de pont pour couvrir la pénétration de nos troupes. » cracha t-il dans son vox-link.

Ervin n'était pas un fin tacticien et il le savait. Le combat ne l'avait jamais vraiment intéressé. Il était un détective et un investigateur qui excellait dans la traque. Heureusement pour lui, son objectif aujourd'hui n'était pas bien difficile. Les républicains avaient perdu dès lors que les troupes d'Ysanne Ha'mi avaient posé le pied sur la planète. De surcroît, les autochtones se battaient avec un armement préhistorique contre des soldats entraînés et armés jusqu'aux dents. Aussi le Major ne doutait pas de l'issu de la bataille, et se moquait du nombre de morts qui serait à déplorer dans ses rangs. Il était simplement ici pour prendre cette ville, et il avait hâte d'y parvenir, espérant ne plus jamais avoir à commander de troupes sur le front.

Deux soldats firent exploser la porte d'entrée d'une villa carmine aux murs recouverts de lianes. Le sinistre silhouette d'Ervin Holz rentra après ses hommes qui fonçaient déjà à l'étage. Une Zabrak apeurée apparut depuis une pièce du rez-de-chaussé en levant les mains. L'officier l'acheva d'un tir en pleine tête avant de prendre calmement place sur un tabouret. Deux sous-lieutenants qui venaient d'entrer dans l'habitation déployèrent une carte de la ville sur une table. Et tandis que des détonations éclataient à l'étage, Ervin saisit son com-link.

-Trouvez la Jedi. »
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La bataille avançait avec son lot de morts. Mais Evengellyne avait désormais dépassé le stade des convenances et des compromis. Elle se devait de protéger au mieux les défenseurs de Repair de la Nuit. Elle avait ordonné aux hommes de laisser leur ennemi faire une brèche dans la muraille. Elle leur avait aussi ordonné de fermer les différentes portes coupant ainsi l’accès aux différents niveaux de la ville. Mais cela ne suffirait probablement pas, Evengellyne le savait. Elle devait préparer une nouvelle attaque, quelque chose de grandiose. Mais pour cela, elle devait savoir précisément où se trouvait ses ennemis. Pour ce faire, elle envoya simplement un des rapaces en reconnaissance. Elle n’avait plus la force d’ne contrôler plusieurs. L’utilisation de la Force était un peu épuisante et malgré les entraînements pour maîtriser le pouvoir du langage des bêtes, elle n’en était qu’au stade deux. Et elle était encore loin d’aboutir à l’ultime niveau de ce pouvoir fort utile et si tellement sous-estimé. L’oiseau lui apprit à son retour que l’ennemi avait poser ses valises sur la place du premier secteur. Visiblement, elle avait délogé quelques habitants qui avaient refusé de partir. Ils avaient voulu rester, désormais ils étaient morts et la Jedi devait faire en sorte qu’il n’y en ait pas d’autres.

Les Soldats impériaux se mettraient probablement rapidement à étudier les lieux qu’ils occupent par la force des choses. Fort bien, Evengellyne n’en attendait pas moins d’eux. Elle se tourna vers un défenseur. « Est-ce qu’il y a un moyen de mettre à l’abri l’ensemble de la population ? » l’home sembla réfléchir. « L’ennemi se rapproche, nul doute qu’il étudie des cartes qu’on lui aura donné. Est-ce qu’il y a des choses que je dois savoir et qu’il ignore parce que non présente sur ces fichues cartes » l’homme tressailli face au regard de la Jedi. « Il y a des souterrains qui courent sous la ville. Seul le patriarche et son héritier en connaisse la configuration. Ils mènent à l’extérieur, au-delà des marécages de l’autre côté. » La ville de Repair formait presque un ilot entouré de marrais. Evengellyne sourit à l’information. C’était très intéressant. « Très bien que des groupes emmènent les civils dans les souterrains et les conduisent à l’extérieur en lieu sûr. Il nous faut aussi absolument rétablir le contact avec l’espace. » la Zabrak marqua une pause.

« Il y a un moyen de ralentir leur progression ?
- Des Rancors, Madame. Nous en capturons régulièrement. Il passe les marécages et viennent nous attaquer. Ils sont désormais en cage.
- Libérez-les dans les secteurs de la ville. Ils se mettront en chasse tout seul et avec de la chance… »

Avec un peu de chance ils feraient des impériaux leurs quatre-heure. L’homme sembla un peu perplexe mais s’en alla visiblement prompte à obéir. De toute façon, ils n’avaient strictement plus rien à perdre. S’ils ne bougeaient pas, c’en était fini d’eux alors autant tout tenter. Evengellyne fit les cents pas un instant et eut soudainement une seconde idée. Mais avant cela elle devait absolument s’entretenir avec leur chef. « Puis-je vous demander quelque chose. » fit-elle en inclinant la tête en signe de respect. Le vieil homme opina du chef alors la Zabrak poursuivit. « Pouvons séparer le secteur le plus bas du reste de la ville. Si les galeries souterraines s’effondrent, le plateau s’affaisse dans une fosse, n’est-ce pas ? » L’homme hocha du chef. Une vague de tristesse passa devant ses yeux ; Evidemment, elle ne le faisait pas de gaité de cœur. Cela signifiait qu’ils allaient d’détruire volontairement une partie de leur héritage. Mais la décision était prise et le vieil homme semblait l’accepter. Il donna ses ordres alors que déjà des rancors passaient dans les zones en contre-bas de la ville grâce à de petites portes les laissant passer. Des hommes partirent dans les souterrains grâce aux indications du chef. Le travail pouvait commencer et en douceur, les hommes se déplacèrent jusqu’à la frontière souterraine entre les deux secteurs les plus bas. En creusant, ils faisaient des trous qui bientôt firent tanguer légèrement le plafond du sous-sol. Et pendant ce temps, Evengellyne s’attacha rapidement les cheveux et décrocha son sabre. En haut du mur qui donnait sur les secteurs plus bas, elle guettait l’arrivée de l’ennemi. Puis elle finit par s’impatienter et descendit dans le deuxième étage que les défenseurs allaient saboter. Qu’ils viennent donc la déloger, elle les attendait.
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Finalement, Evengellyne comprend que les rancors ne seront pas suffisants pour retenir les impériaux. Et en amont, la population de Dathomir, fuyant dans les souterrains, a certainement besoin d'elle... A regret, elle abandonne son poste et prend aussi la fuite.

Ervin Holz remporte la bataille.
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