-Je suis ravi d'avoir pu vous aider, Dame Derla. Je passerai ces test sous peu. J'espère que la prochaine fois, nous pourrons nous côtoyer avec toute la courtoisie que se doivent deux deux égaux.

La réaction de la Togruta était bien plus extrême et efficace que je ne l'avais attendu. Moi qui me serais contenté de rappeler au chagrien quelle était sa place, je fus surpris de constater que la guerrière avait pu ainsi massacrer le colosse militaire. Finalement, elle était peut-être bien plus sanguinaire que je ne l'étais.

Son numéro avait fait forte impression, et nul ne se permettrait désormais de contester ses ordres. Aussi, lorsqu'elle assigna ses ordres à tous les soldats, ils s'exécutèrent immédiatement, allant s'armer et s'équiper.

Il fallut une petite demie heure à tout le beau monde qui peuplait le camp impérial pour s'organiser. Tout c'était formidablement déroulé, le capharnaüm régnant parmi les soldats disparaissant pour laisser la place à de petits bataillons ordonnés, prêts à donner l'assaut au péril de leur vie. Il y avait dans la façon dont tous ces sauvages meurtriers se soumettaient et obéissaient immédiatement à leurs supérieurs quelque chose d'artistique, de presque spirituel. Je ne pus m'empêcher de réprimer le fantasme qu'un jour, des hordes de Sith se soumettraient de la même manière d'un simple mot de ma part.

Plusieurs petites navettes transportèrent les petits régiments de soldats aux entrées connues, lourdement armés et prêts à en découdre. Quant à notre propre navette, elle prit un itinéraire détourné, jusqu'à ce que nous faisions face à un sol aride et inégal, partiellement recouvert d'un gazon desséché. Nous descendîmes sur le champ, notre simple regard ne parvenant pas à distinguer une quelconque entrée. Les soldats se mirent alors sur la piste de cette dernière. Il leur prit quelques minutes pour découvrir une plaque rocheuse sur le sol, laquelle pouvait glisser sur le côté pour découvrir une entrée verticale, un escalier de métal rouillé permettant d'accéder à un étage inférieur.

-Chacun descend à tour de rôle, soyez le plus discret possible, ordonnai-je.

Aussitôt, les soldat descendirent les uns après les autres dans le trou obscur, sans qu'aucun bruit ne semble indiquer qu'ils avaient été découverts. Peu à peu, la cinquantaine de militaires fut descendue dans l'entrée secrète. Après avoir laissée descendre la togruta avec galanterie, je rejoignis enfin la petite troupe.

Une fois tous de nouveaux rangés en parfait petit bataillon, les soldat ouvrirent la voie, suivant un couloir parfaitement droit, qui nous conduirait enfin à une des poches de résistance. Une fois que nous aurions investi et éradiqué la fameuse poche, nous récupérerions les données nécessaires pour guider les autres équipes et faire tomber tout le système de résistance.

Après quelques minutes de marches, nous parvînmes enfin à destination, les quelques soldats en tête de l'équipe nous faisant quelques signes de la main pour nous signifier que la fameuse poche était juste devant nous. J'échangeai un regard avec Derla, aux aguets à mes côtés, lui indiquant ainsi qu'il était temps pour elle de donner l'assaut.

Bien, il avait au moins accepté pour les tests, même si je sentais que c’était plus pour me faire plaisir ou simplement ne pas me vexer, mais tant pis, je devrais m’en contenter pour l’instant. Nous quittâmes alors la tente, et je pus constater que j’avais réussi mon effet. Tout le monde était en mouvement : les pilotes faisaient chauffer les vaisseaux, les soldats s’armaient et les commandants donnaient les dernières directives.
 
En montant avec Syn dans la navette qui nous était assigné, je vis trois soldats équipé de lance-flammes avec nous, tandis qu’un autre soldat nous donna des masques à gaz.
 
« On a des grenades un peu spéciales, on voudrait pas que vous en souffriez. »
 
« Merci soldat. »
 
J’attachai mon masque tandis que Syn le rendit, son casque le protégeant déjà. Nous pûmes alors décoller, tout le monde étant prêt. Cinq navettes décollèrent, chacune se dirigeant vers une entrée. Je profitais ainsi du trajet pour contacter les capitaines de chaque groupes, leur intimant d’attendre mon ordre pour attaquer, afin que l’assaut soit simultanée et que les rebelles ne sachent pas où donner de la tête et complètement les désorganiser.
 
Le temps que je fasse passer le message au quatre bataillon, notre navette arriva à destination.  La zone semblait complétement à l’abandon. On avait l’impression que personne n’était passé par ici depuis un bon moment. Et ça semblait normal, aucune entrée n’était visible à l’œil nu. Les soldats durent chercher et finirent par trouver une entré dissimulé derrière une plaque rocheuse. Celle-ci dissimulait une longue cage d’escaliers plongeant dans l’obscurité. Les soldats se mirent alors à descendre, activant leur lumières afin d’éviter tout accident. Je passais juste derrière et Syn ferma la marche.  Nous descendîmes alors pendant une bonne paire de minutes, jusqu'à enfin arriver au bout de ces escaliers.
 
Les soldats coupèrent alors leur lumière afin de nous éviter de se faire repérer et nous nous guidâmes en longeant les murs. Il ne fallut pas longtemps pour arriver près d’une poche de résistance. Je regardai une dernière fois Syn, puis me fraya un chemin pour passer devant les militaires. J’envoyais alors le message aux capitaines, intimant aux autres bataillons de se mettre en route et de lancer l’assaut.
 
Pour ma part, je m’avançai encore  un peu vers les rebelles. Une quinzaine se trouvait là. Bien, ce ne serait pas trop compliqué. Je dégaina alors mon sabre et l’alluma, faisant jaillir la lame rouge que je levai vers le rebelles.
 
« Soldats, à l’attaque. »
 
Les bruits de bottes se  firent alors entendre derrière moi tandis que les rebelles complétement surpris se retournèrent vers moi, ne comprenant pas vraiment ce qu’il se passait. En moins d’une vingtaine de secondes le problème fut réglé. Le corps des résistants gisaient au sol ou affalé contre des murs tandis que nous n’avions rencontré aucune perte.
 
« L’assaut est lancé de toute part. Bientôt, tout cela sera réglé. »

Quelques malheureuses secondes suffirent à mener l'attaque à son terme. Sûr que leur cachette était infaillible, les rebelles n'avaient pas pris la peine de suffisamment les surveiller. De plus, ils étaient en train de s'affairer à s'organiser contre les multiples attaques que les impériaux lançaient ici et là. On avait pu les observer s'activer sur plusieurs ordinateurs, passer plusieurs appels, le tout dans un désordre sonore dérangeant.

Une fois l'ordre de Dame Derla donné, les tirs fusèrent, et aucun n'avait vocation à paralyser. Les soldats prirent cependant les précautions logiques découlant de mes instructions : il nous fallait épargner leur matériel informatique pour récolter toutes leurs données. Aussi, je me ruais le plus vite possible sur certains des résistants qui, dans des gestes désespérés, s'apprêtaient à détruire leur propre matériel.

Mon sabre vint faucher ces derniers, sans la moindre précision, cherchant plus à neutraliser qu'à tuer. Ma course fut brève, meurtrière. Je découpais violemment plusieurs chaises, leurs dossiers se sectionnant en même temps que le torse des hommes qui y étaient assis.

Une fois l'attaque éclair donnée, les soldats se ruèrent sur les ordinateurs. Depuis que la togruta leur avait donné une leçon de soumission, ces derniers étaient très réactifs et obéissants.

-Récoltez tout ce que vous pouvez. Pas seulement leurs armes ou la localisation de leurs bases. Leurs noms, leurs familles, leurs domiciles, leurs éventuels contacts en dehors de Llord, je veux tout, ordonnai-je.

Il ne s'agissait pas seulement de régler le problème actuel. Il s'agissait aussi de prévenir tous les risques à venir. Les femmes de ces renégats deviendraient des esclaves, et leurs gosses seraient au choix enrôlés ou mis en pièces. L'empire entier serait témoin du sort réservé à ceux qui choisissaient de le trahir. A un tel niveau de traîtrise, l'indulgence ne saurait être une issue envisageable.


-Dame Derla, on a récupéré tout ce qu'on pouvait. On connait leurs effectifs, et nous sommes en mesure de cartographier intégralement la fosse, vint nous prévenir un des gradés après une dizaine de minutes passées à écumer les données des rebelles.

-Merci, beau travail soldat. Transmettez à toutes les troupes, lui répondis-je aussitôt.

Les impériaux avaient désormais tout ce qu'il fallait pour éradiquer nos opposants. Nous pourrions contourner leurs défenses, les immoler, les gazer, ou plus simplement, les mitrailler sans relâche. La victoire était à portée de mains. Tout ce qu'il manquait, c'était le feu vert de la guerrière Sith.

-Madame, souhaiteriez-vous que nous nous joignions à la suite des combats ? lui demandai-je.

En réalité, mon intervention serait superflue, car tout ce qu'il nous fallait désormais, c'était attendre que les soldats remplissent leur part du contrat. Notre mission était presque arrivée à son terme, nous étions parvenus à débloquer la situation.

J’étais satisfaite. Les soldats exécutaient les ordres sans broncher, avec rapidité et efficacité. Ils avaient compris que s’ils devaient obéir aux gradés, ils devaient avant tout allégeance au Sith. Et ce rôle me plaisait. Je ne pensais que je prendrais autant de plaisir à exercer cette autorité envers eux au vu de mon côté renfermé, mais je devais bien avouer que cette mission était en train de réveiller certaine chose en moi, et je me demandais si d’autres choses en moi se ferait connaitre. Il fallait maintenant voir comment aller évoluer la mission, mais entre le meurtre du commandant et cette soudaine prise de pouvoir, je sentais déjà que je changeais intérieurement. Je devenais plus franche, et ça ne faisait aucun doute que Syn faisait partie des raisons de ce changement. Son assurance et sa vitesse à prendre des décisions y étaient pour beaucoup. Tout cela m’influençait et m’amenait à revoir beaucoup de chose sur ma façon de fonctionner. Ainsi, cette mission qui ne m’enchantait guère et l’apprenti que je considérais plus comme un poids qu’autre chose étaient tous deux en train de me faire prendre conscience de ce qui se cachait en moi depuis tout ce temps et qui ne demandait qu’à sortir. J’exprimais enfin la vraie moi, et non plus ce masque que j’utilisais depuis de très nombreuses années.
 
Les soldats terminaient d’utiliser les différents terminales se trouvant dans la pièce, récoltant toutes sortes d’informations qui pourraient nous être utiles pour la suite des opérations. Mais, Syn demanda en plus à récupérer les informations sur les relations des rebelles. Je comprenais facilement où il voulait en venir, mais je n’étais pas d’accord. Ce n’était pas ainsi que l’on gagnait une guerre. Evidemment que la terreur marche, mais ce n’est pas en tuant et esclavageant des innocents que l’on se met le peuple dans la poche. Tout ce qu’il y voit, c’est des actes de barbaries gratuites. Et ce n’est pas ainsi qu’on se créée une légitimité pour gouverner la galaxie. Tout ce que l’on risque c’est de se retrouve avec des émeutes et de plus en plus de rebelles. Et Syn ne s’en rendait pas compte. Il ne comprenait pas que cette guerre était autant politique que militaire. Il ne saisissait pas l’importance du peuple dans cette histoire. Mais il n’était pas le seul. Beaucoup était dans son cas. Seul quelques Guerriers et les Seigneurs savaient que nous devrions jouer sur les deux tableaux pour l’emporter.
 
Finalement, les soldats finirent par récupérer tout ce dont nous avions besoin pour terminer cette mission. Ils ne nous restaient plus qu’à prendre l’ennemi à revers. Syn me demanda alors si nous passions à l’attaque. Je donnai le feu vert.
 
« A partir de maintenant, l’ennemi nous aura aussi bien en assaut frontal que dans son dos. Séparez-vous en petit groupes et prenez l’ennemi par  surprise. Il ne s’y attendra pas et n’hésitez pas à faire comme bon vous semble pour régler ce combat. Vous avez carte blanche. En route soldat. »
 
Ils formèrent alors de petites unités et s’engouffrèrent dans des tunnels différents, nous laissant seuls avec Syn.
 
« Bien, nous ne participerons pas à l’assaut apprenti. Il faut que nous discutions. Je n’aime pas beaucoup ton dernier ordre. Je peux savoir ce qui te prend ? Tu crois que c’est en agissant comme des monstres que nous montrerons la puissance de l’Empire ? Certes, c’est en faisant des exemples que le peuple comprend mieux, mais pas dans ce cas. Tu comptes t’attaquer à des gens qui n’ont aucun lien dans cette histoire, et ça je ne le cautionne pas. Cette planète uniquement servira d’exemples. Quand la galaxie apprendra que l’Empire a ravagé le peuple d’une planète entière parce qu’il défait l’Empire, cela suffira à leur faire comprendre. Rebellez-vous et c’est la mort dans la souffrance qui vous attend. »
 
J’espérais une réaction de sa part, mais avec son masque, il m’était impossible de déchiffrer son état d’esprit, même si je devinais sans mal qu’il me regardait avec son regard froid, vide et inhumain.
 
« Ce n’est pas en t’attaquant aux familles des rebelles que l’on fera passer un bon message, à moins que tu ne souhaites que montrer le côté brutal et inhumain de l’Empire. Dans ce cas, c’est réussi. Mais je dirige cette mission, et je prends les décisions. Nous ferons donc passer le message d’un Empire fort qui n’hésite pas à punir ceux osant mettre en péril la paix, et non celui d’un Empire monstrueux agissant comme une machine sans âme et tuant juste pour être l’enfant d’un rebelle qui n’as rien demandé. »
 
Je savais que mon discours n’avait eu aucun effet sur lui, mais je souhaitais lui faire comprendre mon point de vue sur la question. User de la violence quand elle est nécessaire, oui. User de la violence juste pour frimer, non.

Les soldats finirent de récupérer toutes les données qu'ils purent. Ils étaient désormais en capacité d'éradiquer jusqu'au dernier rebelle. Les armes chimiques et autres lance-flammes seraient parfait pour tuer à la chaîne des infidèles de l'Empire sans leur laisser la moindre chance. Si quelques heures auparavant, le dédale de galeries permettait aux lorrdiens de nous piéger à leur guise, cet avantage était devenu une faiblesse mortelle, car il nous serait facile de les assaillir de toute part.

Alors que j'étais prêt à me munir d'un blaster mitrailleur ou d'un lance-flamme, prêt à réduire , au choix, en charpie ou en cendres ces troubles faits, la togruta me coupa aussitôt dans mon élan. Elle souhaitait me garder auprès d'elle pour engager une nouvelle discussion. Je sentais déjà venir de nouvelles remontrances, et une fois de plus, je dus faire preuve de patience et prendre sur moi. Décidément, Lorrd ferait de moi un sage.

La guerrière Sith me dévoila donc une fois de plus le fond de sa pensée. Je comprenais son raisonnement, mais ne le partageai pas. Face à la résistance, la répression devait être encore plus forte, et la morale était à bannir. Certes, massacrer les familles des traîtres était un risque à prendre vis-à-vis de l'image du régime. Mais valait-il mieux laisser une nouvelle génération d'orphelins grandir et nourrir une haine viscérale envers l'Empire ? Faire preuve de clémence revenait selon moi à négliger la menace que représentait ces enfants que nous laisserions vivre.
Mais bien sûr...

-Bien madame, nous ferons ainsi que vous l'exigez.

Je serai bientôt maître du compromis et de l'approbation à ce stade. Mais il aurait été idiot de me mettre à dos mon équipière alors que j'étais sur le point de rencontrer un franc succès. Mieux valait donc ronger mon frein.

-J'espère que vous avez raison.

Je m'éloignais de quelques pas, pour me munir d'une radio de laquelle émergeait une cacophonie insupportable. J'augmentais le volume sonore, permettant à ma supérieure d'entendre les ordres et les rapports que se transmettaient les impériaux. Manifestement, les nouvelles étaient bonnes.
D'un pas assuré, j'allais m'emparer d'un datapad laissé là par les soldats. On y voyait un plan complet des galeries composant la fosse. Petit à petit, les points rouge qui y représentaient les bases rebelles devinrent blancs, signe que nous les avions pris. Cette couleur blanche se répandait tout le long de la carte comme une traînée de poudre.
Après quelques minutes à observer les lignes et les points se décolorer, il ne restait finalement plus qu'un seul point rouge, plus imposant que ne l'étaient avant lui tous les autres points, seul point de couleur au milieu d'un schéma entièrement pâle.

-Dix. Neuf... commençai-je.

Au fur et à mesure du décompte, on entendait s'élever de la radio des cris, des tirs de blasters. Chaque chiffre que j'énonçai s'accompagnait d'une explosion, ou d'un ordre hurlé à la volée. Et finalement...

-Zéro, concluais-je.

Le rouge vira au blanc. J'affichai ensuite un sourire de contentement. J'avais réussi à mener à bien ma petite mise en scène. La fosse était désormais pacifiée, entièrement sous le contrôle de l'Empire.

C’était tout ? Pas plus de discussion ? Juste un « bien madame » ? Ce type était-il capable d’avoir une vraie conversation à part donner des ordres et proférer des menaces ? Lui qui aimait prendre l’initiative et avoir la verve facile, était bien silencieux. Voilà qui le rendait encore plus énigmatique à mon sens.
 
Nous avions passé quoi ? L’équivalent de 2 jours ensemble, et tout ce que je voyais de ce type, c’était une armoire à glace ne faisant preuve d’aucune émotion ou d’aucun ressenti. Il ne fait qu’ordonner et prévoir comment massacrer aux mieux des gens. A bien des égards, il me faisait penser à moi. Froid et distant, cherchant avant tout à accomplir sa mission dans la plus grande efficacité possible. Mais depuis peu, j’en vois les limites. On ne peut progresser seul contre tous. Cela forge le caractère et fournis une vraie rage de vaincre, c’est vrai, je ne peux pas le nier. Mais il faut savoir se poser et nouer quelques alliances, même si elles ne sont que temporaires. 
 
C’est tout de même ironique que ce soit moi, l’une des personnes les plus renfermés que l’on puisse connaitre qui pense ainsi, mais j’ai également l’impression de changer et de réussir à m’ouvrir aux gens. Cette mission m’aura apporté pas mal de chose finalement.
 
Un silence de mort s’était abattu dans la pièce. Avec le départ des soldats et mon petit discours, l’ambiance semblait s’être alourdie. Mais le silence fut brisé par la voix de Syn. Il tenait un datapad et avait augmentait la radio, les remarques entre les différents soldats s’échangeant rapidement et emplissant la pièce. Syn entama alors un décompte…étrange accompagné de bruit d’explosions et de tir à la radio. Et une fois à zero, plus aucun bruit. Juste une phrase.
 
« C’est fini, on a pacifié la fosse. »
 
La mission était finie. J’attrapai alors la radio et ordonna à tout le monde de remonter. Je repartis également vers la lumière, n’aimant pas trop être enfermé dans ce lieu.