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« La rupture avec l'Ancien Régime doit se faire dès maintenant ! Nous ne pouvons décemment… »

Habillée d’une combinaison grise anthracite qui recouvrait sa peau bleu électrique d’un tissu légèrement extensible mais aux propriétés thermiques avantageuses, la Twi’lek se tenait dans une longue file d’individus qui patientaient plus ou moins calmement devant des guichets alignés et pourvu de neimoidiens en uniforme : l’étape du contrôle de l’identité. Myir tâchait de ne pas se balancer nerveusement d’un pied sur l’autre et de se distraire en observant à un écran suspendu le Ministre S’Orn gesticuler devant les holocaméras en proférant un discours électoral qui n’avait rien de plus intéressant qu’un autre. Elle n’arrivait guère à s’intéresser à ses propos, tant la perspective de tester sa nouvelle identité provoquait en elle une nervosité rendue quasi insupportable par l’attente le long de cette file. Cependant, les mots « frères Duros » dans la bouche du Ministre captèrent immédiatement son attention.

« … d'une avancée non négligeable dans l'enquête sur le Groupuscule du même nom. Un organisme criminel qui a perduré par l'incompétence, la négligence mais pire encore par la complicité de nos anciens ou actuels dirigeants. Notre politique planétaire est gangrénée depuis trop longtemps par une corruption écœurante… »

Décidément, elle se lançait sur une piste épineuse. Ramener des fonds et des alliances au clan créé par sa nouvelle amie Darth Velvet était un objectif qui certes, ne la passionnait guère, mais qui au moins la tenait occupée. Elle se rendait utile, d’une certaine manière. Du moins, favoriser la moins pire des forces à l’œuvre dans la galaxie était ce qui lui semblait être le plus juste à faire, désormais qu’elle n’avait plus de vie personnelle, ni d’idéal à défendre. Elle soupira en se désintéressant de l’écran, car venait son tour d’être reçue par une neimoidienne vêtue avec sobriété.

- Votre ID, grogna la femme, et Myir déposa la carte devant elle.

Aussitôt insérée, la carte déchiffra un algorithme de sécurité avant d’afficher le visage de Myir en petit holo. Dessous, les lettres « Aayl’alask, 34 AGS » flottaient avec luminosité. La Twi’lek inspira. L’instant suivant, la neimoidienne lui rendit sa carte ID avec un grognement d’assentiment. Myir retint son souffle en reprenant l’objet et le fourrant dans sa besace avant de s’éloigner d’un pas tranquille. Elle n’expira avec soulagement que lorsqu’elle eût dépassé une nouvelle ligne d’agents de sécurité qui ne prêtèrent attention qu’à ses courbes féminines.

- - - - - - -

Le soir même, Myir avait changé sa tenue du tout au tout. Elle se regarda dans le miroir de sa chambre (une cellule louée dans un motel miteux, mais qui ferait l’affaire : ils avaient accepté ses crédits en liquide et c’était ce qui l’intéressait) et fit la moue : elle ressemblait exactement à ce qu’elle détestait : une danseuse de cantina de bas étage. Furieuse, elle retira son rouge à lèvres trop tapageur avec un mouchoir et ajouta un bijou sur son front et ses lekkus en plus de son collier. Ces magnifiques gemmes étaient issus d’un passé qu’elle aurait voulu oublier : c’était les bijoux offerts par l’honorable Vogda. Elle repensa à Emhyr, puis repoussa le souvenir douloureux de leurs étreintes sur Dromund Kaas la nuit du mariage du Hutt avec son sosie. Elle rajouta du noir à ses paupières, et espéra que cette fois elle aurait l’air d’une escort girl plus distinguée, du genre de celles qui accompagnaient de riches neimoidiens dans les dîners mondains de la planète. Car comme l’avait si bien dit S’Orn, la corruption gangrenait la planète… Et les frères Duros n’étaient donc pas de ceux que l’on rencontrerait dans des réseaux mafieux des basses classes sociales : il fallait taper haut si elle voulait identifier un moyen de s’infiltrer dans le fameux groupuscule et y dénicher les dénommés Numb et Boks.

- - - - - - -

Sans son sabre laser, Myir se sentait nue. Ou bien était-ce cette robe pourpre fendue jusqu’en haut de sa cuisse qui la faisait se sentir ainsi ? La Twi’lek se força à afficher un sourire plaisant à l’arrivée d’un groupe d’humains qui se glissaient dans le casino de luxe. Ils eurent un regard appuyé, et elle se demanda si c’était son accoutrement qui ne se fondait pas assez dans la masse. Il était trop tard pour revenir en arrière, de toute façon. Il allait falloir tenter le coup coûte que coûte. Cependant, un bon quart d’heure s’écoula tandis que, transie de froid, elle scrutait les nouveaux arrivants les uns après les autres, à la recherche d’une proie viable. Mais ils étaient tous accompagnés, que diable ! A un moment, le videur se pencha pour lui demander si elle voulait entrer, mais elle persista et lui signala qu’elle attendait quelqu’un qui l’avait invité. Heureusement, il ne pleuvait pas, mais un léger vent froid léchait ses épaules dénudées désagréablement. En attendant, elle faisait mine d’observer la vue sur la ville que la passerelle recouverte d’un tapis de velours lui offrait.

Et enfin, elle l’aperçut. Un neimoidien bedonnant, dans la fleur de l’âge (il lui était impossible d’estimer le nombre d’années pour une race comme celle-ci), qui marchait seul mais le torse bombé comme un véritable roi. Il était vêtu d’un trois-pièces visiblement flambant neuf et d’un petit chapeau haut de forme.
Lorsqu’il arriva à deux mètres de Myir, qu’il avait fait mine de ne pas voir comme tous ceux qui l’entouraient, la Twi’lek s’exclama avec un soulagement non feint.

- Monsieur K’ern ! Monsieur K’ern, c’est bien vous ? Oh, j’étais tant à l’avance, je vous ai attendu plus d’une demi-heure…

Le neimoidien s’immobilisa et la regarda avec des yeux ronds et globuleux de surprise.

- Heu non… Mademoiselle, balbultia-t-il. Je suis Monsieur Jevort et…
- Oh ! Pardon, Monsieur Jevort, c’est bien ça ! Oh, je suis confuse, ajouta-t-elle en se précipitant à son bras, faisant cliqueter ses talons hauts. C’est qu’avec toutes ces invitations, je ne savais plus très bien… Enfin, veuillez m’excuser, tout est réglé maintenant.

Le ventripotent alien parut encore plus surpris. Son regard alla du bras de la Twi’lek délicatement entortillé autour de sa propre manche au visage de Myir, plus haut que lui.

- Mais… Voyons, c’est que…

La Twi’lek pinça les lèvres. Cet abruti ne se rendait pas compte de la chance qu’elle lui offrait ? Il allait donc falloir qu’elle l’aidât un petit peu. Elle surmonta son dégoût (la peau du neimoidien était luisante quand on la voyait de près) et se pencha vers son oreille… Tout en appelant la Force pour un peu d’aide.

[Tentative de lancer Persuasion sur le neimoidien pour le convaincre de se laisser accompagner… Raté !]

- Allons monsieur Jevort, soyez raisonnable. Vous allez m'emmener avec vous dans ce casino, vous me l'aviez promis...

Peut-être était-ce sa nervosité, mais la Force ne vint pas ponctuer ses propos pour les faire entrer dans le crâne du neimoidien comme prévu. Peut-être leur espèce était-elle résistante à la Force ? Toujours est-il que le joufflu alien se dégagea de la prise de la Twi'lek, les joues rosissantes.

- Mais lâchez-moi, enfin ! Je n'ai rien à voir avec vous ! Allez embobiner quelqu'un d'autre ! Oust !

Myir resta interdite en le regardant s'éloigner.

Bon, s'infiltrer dans les hautes sphères de la planète allait être plus difficile que prévu...
Le Masque de la Force
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Joseph Vankrayn
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Qu'est ce qui fait un bon chasseur de prime ?
Hum ?! Une question simple pourtant...
C'est celui qui a le blaster qui fait le plus gros trous ? Non...
C'est celui qui a l'armure la plus perfectionné ? Non plus...
Alors c'est celui qui a plein de connaissance ? Bha ça aide, mais non...

Bon, je vais vous le dire moi...
Ce qui fait un bon chasseur de prime c'est... La persévérance !
Et oui mon gars !! Tu crois quoi ?!
Et c'est qui qui va se taper toutes les infos politiques ? C'est bibi !
Et c'est qui qui va devoir fouiller sur les derniers actes criminelles des Frères Duros pour trouver une piste ? C'est bibi !
Et c'est qui qui va devoir aller à la pêche d'information en risquant sa vie ? C'est... BIBI !
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Cela faisait maintenant un bon moment qu'il n'était pas partit en chasse et cela lui avait manqué.
Il avait trop fait, trop loin et pas dans son domaine d'expertise.
Mais maintenant il était de retour et les Frères Duros ne perdaient rien pour attendre.


Il fallait dire qu'il n'avait pas chaumé, eux qui avaient commencé par des grèves, chantage et coups de pressions... Il étaient passés à la vitesse supérieure avec une tentative d'assassina d'un Sénateur Républicain.
En tout cas une chose était sur... Pour qu'il passe dans la cour des grandes aussi rapidement et qu'après autant d'exaction, ils ne se soient pas fait arrêter ou ne commençaient à être activement recherché que maintenant... Il y avait du soutien de poids derrière eux.

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Après tout on parle ici de neimoidien, des crapauds qui sont prêts à te mettre un procès pour n'importe quelle raison farfelue pour te faire faire faillite et racheter ton entreprise...
Et vous allez me dire qu'ils n'ont rien fait contre les Frères Duros durant tout ce temps...
Impensable... Tout simplement impensable...
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Il était arrivé à cette conclusion assez rapidement, mais le constat ne simplifiait en rien la tache au contraire. Les neimoidiens n'étaient pas connues pour leur extériorisation par rapport au autre race bien au contraire. Alors pour tirer des informations viables sans se mettre a dos la police du secteur il allait devoir la jouer fine... Pour une fois.

Il passa une dernière fois sa main sur son crane chauve comme pour arranger des cheveux imaginaires. Il n'aimait pas du tout ce qu'il voyait...
Lui en tenue de soirée, qui bien que sobre et fonctionnelle, était rehaussé de filigrane en matière précieuse, complété par un gilet à poche noir... De l'or blanc peut être ? Ou de l'argent ? Son ancien propriétaire n'avait pas eu le temps de lui décrire en détail toute la décadence monétaire de son costume.
Cependant, il fallait noter qu'il ne semblait pas apporter une protection quelconque contre un poing dans un gant de protection renforcé...

Il avait donc cette nouvelle tenue, rehausser d'un holster en argent qui contenait un blaster recouvert d'une fine pellicule d'or, incrusté de pierre précieuse... Quand à savoir si tout cela était du toc ou non, il ne pouvait le dire et au fond... Il s'en fichait royalement, tant que cela lui donnait un air de riche c'était bien suffisant.


~~~~
Car oui aujourd’hui il n'est pas Joseph Vankrayn chasseur de prime sur la piste des Frères Duros mais... Où est son ID ? Haaa là !
Donc.. Hum... Rob Von,Heimner...
Bha ! Il y a pire...
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Il lui prit donc son nouveau chapeau surmonté d'une plume rouge qui s'adaptait, par chance, merveilleusement bien à son crane chauve. Lui qui détestait être tête nue n'allait pas voir d'autre choix que de faire avec. La pêche aux informations dans les hautes strates de la société ne pouvaient se faire que de deux façons...
Soit vous connaissez la personne qui a l'information et vous l'enlever pour ensuite la questionner...
Soit vous essayiez de vous fondre dans la masse pour soutirer discrètement des informations...
Et ne sachant pas qui détenait de telle information le choix était  simple...
Mais pas réjouissant...

C'est donc d'un air conquérant qu'il sortie du landspeeder personnel avec chauffeur qu'il avait loué pour l’occasion... Bien entendue loué uniquement par soucis de crédibilité.

C'est donc le regard toujours aussi scrutateur qu'il observa la façade de l'établissement de haut standing... Mélange de tout ce qui se fait de mieux et donc de plus chers, il y avait en son sein toute sorte de commodité pour les plus riches et influant de cette ville... Pour voir et être vue !
Restaurant haut de gamme, casino avec salle de partie privée, spectacle sur mesure et un système de sécurité au niveau de leur moyen...

S'avançant tel un oiseau de chasse sur la piste de sa proie, il approcha du bâtiment a pas lent et mesuré, se remémorant les plus grandes figures du moment pour pouvoir les retrouver à l'intérieure.


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Pour un observateur extérieur et inexpérimenté... Rob semble être quelqu'un se fessant passer pour un délinquant ou membre de cartel... Après tout, il a tout le costume !
Jeune, seul, tatouage de "méchant" au visage, le pas lent mais fluide d'une personne ne semblant rien craindre... Une main "négligemment" posé sur son holster argenté, caressant doucement la crosse de son pistolet blaster en nacre... Tout en remettant en place de son chapeau en cuir de bantha ornée d'une plume rouge...
Et cette petite flûte en acier striée noir qui lui tapote la cuisse...
Une vraie terreur...

Après pour l’œil avertie, il y a des choses qui tiquent... Comme le regard... Le regard froid d'un chasseur qui traque.
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La pluie. Il n'avait pas suffi que la brise légère lui donnât des frissons pendant plus d'une demi-heure, ni qu'elle eût essuyé les regards glacés de ceux qui s'introduisaient allègrement dans le casino. Ajouter la pluie à son cuisant échec quelques minutes plus tôt, c'était vraiment vouloir une Myir en pétard. La Twi'lek respirait profondément, et réajusta le sourire un peu crispé qu'elle s'était composé pour l'occasion. La pluie, elle n'allait pas le supporter. Tant pis, elle allait être moins tâtillonne et se contenter d'une personnalité peut-être un peu moins opulente à accompagner.

A moins que...

Myir se tint aux aguets à l'arrivée de l'individu vêtu d'un costume. Il avait le pas affirmé de celui qui avait l'habitude... Un peu trop affirmé. Qu'est-ce que c'était que cette démarche ? Pour un humain, il se prenait pour Terminator ou bien ?! Bon, elle ne devait plus faire la fine bouche.

La Twi'lek s'élança d'un pas leste vers l'individu qui s'approchait. Du coin de l'oeil, elle aperçut un éclat d'or étincelant. Un holster couvert de métal précieux ? Ca alors, ce ne devait pas être un politicien, mais plutôt un caïd du coin... Hé bien, pourquoi pas, si cela lui permettait d'entrer au bras d'un individu qui était respecté dans la casino, c'était tout ce qu'elle cherchait après tout. Elle n'allait pas avoir peur d'un blaster.

Myir décocha un sourire à l'humain lorsqu'elle arriva à moins d'un mètre pour l'intercepter. Il n'était pas beau, loin de là, mais ce tatouage lui donnait... Un certain charisme. Elle était davantage convaincue qu'il s'agissait d'un représentant de la pègre locale, et c'était finalement parfait.

- Bonsoir ! claironna-t-elle. C'est votre jour de chance, monsieur... ?

Elle attendait d'entendre son nom, avant de poursuivre.

- Figurez-vous que je dois entrer dans ce casino mais que je souhaiterais être accompagnée. Je suis sûre que vous ne verrez aucun inconvénient à ce que je sois en votre compagnie quelques instants ?

Myir avait parlé sur un ton léger. Elle savait qu'avec son accoutrement de fête mais légèrement dénudé, elle devait passer plus pour une escort girl qu'une riche femme, mais on se méfierait moins d'elle ainsi. De toute façon, des femmes riches Twi'lek sur Cato-neimoidia, cela se comptait certainement sur les doigts d'une seule main.

- Oh, excusez-moi, ajouta-t-elle en glissant son bras au creux de celui de l'individu. J'allais oublier. Je suis Aayl'alask. Mais appelez-moi Aayla. Vous venez souvent par ici ?

Pourvu que oui... Il lui fallait absolument quelqu'un qui connaissait du monde, c'était essentiel !
Elle lui fit un nouveau sourire charmeur.
Joseph Vankrayn
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Il est prêt ! Oui, mais pas face à ça...
Çà ? De quoi je parle ?
Et bien du missile à concussion de type Béhémoth en la personne de la twi'lek qui viens de l'apostropher...
Apostropher ? Non... Plutôt hameçonner...
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Tellement concentrer sur le casino et son étape actuel qui était de rentrer dans le-dit bâtiment... Il n'avait pas fait attention a son entourage proche, une erreur de débutant que voilà.
C'est donc partiellement surpris et entièrement distrait qu'il regarda le missile frapper sa cible de plein fouet avec un effet maximal.


- Bonsoir ! claironna-t-elle. C'est votre jour de chance, monsieur... ?

- Euuu... Rob... *Dit-il surpris.*

- Figurez-vous que je dois entrer dans ce casino mais que je souhaiterais être accompagnée. Je suis sûre que vous ne verrez aucun inconvénient à ce que je sois en votre compagnie quelques instants ? 

Pendant le court monologue de la femme, il repris rapidement ses esprits et en profita pour la juger...
Mais attention, il n'était pas comme certains qui regarde les femmes comme des morceaux de viandes ou d'autres pervers qui ne s’arrêtaient qu'a deux zone bien précise de leur anatomie...


~~~~
Non pas de çà avec lui !
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Il commença son examen par le bas et plus précisément c'est pied, avant de remonter lentement le regard qui suivit la courbure de sa cuisse aucunement caché par la robe fendue de la courtisane qui laissé d’ailleurs peut de place à l'imagination.

*Vêtement ample... Jambe musclée...*

Était-elle une danseuse twi'lek qui cherchait un client ? Non la zone ne s'y prêtait guère à ce genre de service de bas quartier... Peut être une escorte qui accompagnait les riches fortunes en manques d'amours propre.
Il continua son examen en remontant encore son regard passant rapidement sur son ventre plat et son buste... Qui l'était beaucoup moins.


*Posture qui met en avant ces charmes... Elle y joue et sait en jouer...*

Rien de plus normal au vue des bijoux posé sur le haut de son buste, qui mettait celui-ci en valeur. Au vue de leur scintillement ce devait être des vrais, mais là encore pure spéculation de sa part...
Car après tout, il n'était pas expert en la matière...

*Son mécène l'aurait laisser tombé ?*

D'une elle était très probablement au-dessus de ces moyens...
Deuxièmement, il était très probablement accosté à cause de sa tenue vestimentaire du moment...
Il s'imaginait mal qu'elle l'aurait accosté s'il était venue dans son habit de travail "habituel"...

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Comme quoi les vêtements... Ça aide...
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Et pour finir son examen, il plongea son regard dans le siens restant quelques instants perdue a l'intérieure... Après tout les yeux ne seraient-ils pas les fenêtres sur l’âme ?
En tout cas les siens étaient riches en informations...
Car sous cette couche de jovialité et d'humeur joyeuse il pouvait voir quelque chose... De l'attente ? De l'espoir ?Il se cachait quelque chose, quelque chose que son instinct voulait lui faire comprendre quand à cette personne.

Il la salua en portant la main à son chapeau et en hochant la tête dans sa direction.

- Il faudrait être fou pour refuser une telle proposition...

- Oh, excusez-moi, ajouta-t-elle en glissant son bras au creux de celui de l'individu. J'allais oublier. Je suis Aayl'alask. Mais appelez-moi Aayla. Vous venez souvent par ici ? 

-Et bien...

Il pouvait sentir son bras coincée dans le sien... Ce n'était pas que dans les cuisses qu'elle avait des muscles.
Cependant cela devait faire un bon moment qu'elle patientait dehors car il pouvait sentir sa peau frisonner sous le vent glacial combiné a cette petite pluie fine qui commençait a plaquer sa robe sur son corps.Avançant bras dessus, bras dessous tel un parfait petit couple qu'il n'était pas, Joseph prolongea son silence pour trouver une réponse adéquate quand un nouvelle événement imprévus arriva.


"Messieurs Von Heinmer ! Messieurs !"

Il tourna rapidement la tête pour voir la personne qui l'appelait et pue voir un Neimoidien en tenue de portier au armorie du casino, armée d'un parapluie qui s’avançait droit vers eux. Ne sachant pas si cette personne connaissait le visage du vrai Heinmer, il trouva rapidement une parade.
Prenant doucement la main de sa belle, il se libéra de sa prise avec douceur en lui fessant face et en étant dos à l'inconnue.
Prenant tout son temps, il enleva son blouson en cuir qu'il passa sur les épaules de la twi'lek comme pour la protéger de la pluie et du froid....Il pue entendre à ce moment là des pas qu'il imaginait être celui de l'employé.


-Messieurs Heinmer... Nous nous sommes inquiété en vous sachant en retard. *Pause dans sa phrase* Et nous n'étions pas prévenue que vous étiez... Accompagné...

Sans se retourner et ajustant le manteau sur les épaules de sa compagne, il répondit sèchement avec un ton qui ne souffrait d'aucune discutions.

- Et je suis sur que vous pourrez faire avec... Je ne doute pas de vos compétence pour vous arranger avec cette imprévue...

- En effet mais...

- Bien maintenant rentrons... Ma compagne à froid et je suis sur que ce n'est pas ce que vous souhaitez...


-Non ! En effet messieurs... Madame si vous voulez bien me suivre...

Il imagina la courbette qu'il due faire dans son dos, son regard perdue dans celle de la twi'lek durant cette discutions invraisemblable.... Et ce petit sourire en coin qui apparue sur les fines lèvres du voleur d’identité.

- Je suppose que ça répond à votre question... *Dit-il de manière taquine en lui murmurant à l'oreille.*

Il passa alors son bras autour de sa fine taille avant de suivre le porteur de parapluie, la main abaissant sensiblement le bord du chapeau comme pour se protéger de la pluie...
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La Twi’lek ne se départit pas de son sourire, quand bien même le regard de Monsieur Rob ressemblait plus à un passage aux rayons X qu’à l’expression empathique d’un être conscient désirant échanger avec un autre. Bon, elle ne serait pas à l’aise avec lui, voilà qui d’emblée était parfaitement clair. Au moins ne serait-elle pas tentée de baisser sa garde avec un individu aussi… Aussi quoi ? Elle n’arrivait pas à mettre de mot sur son comportement et ses expressions atypiques.

Pourtant, il se montrait élégant dans sa manière de répondre. Cela la surprenait presque, mais la confortait dans le choix qu’elle venait de faire. Elle aurait pourtant aimé en savoir davantage sur lui avant de poursuivre mais ils furent interpelés et tous deux tournèrent la tête vers un nouvel arrivant ; un neimoidien qui visiblement connaissait sa proie…

Monsieur Rob, toujours avec ces gestes assurés, se dégagea et retira son blouson pour le mettre sur les épaules de Myir. Ou plutôt d’Aayla. Elle l’accepta avec un sourire timide mais sincère – cette fois seulement. Il fallait dire qu’elle appréciait pouvoir être un tout petit peu plus protégée…
Le portier parvint également à leur hauteur pour s’excuser, et la Twi’lek soutint le regard de Monsieur Rob – il était laid, mais il avait un certain charisme, elle devait maintenant le reconnaître à la façon dont il s’exprimait.

- En effet, chuchota-t-elle en réponse, avec un regard entendu.

Et ils s’engagèrent tous trois vers le casino.

L’intérieur était digne des plus beaux établissements du Noyau. Myir y savoura instantanément la chaleur et la lumière tamisée, pleine de couleurs, qui créait une ambiance à la fois joyeuse et intimiste dans les salles qui se déployaient devant eux. Un immense bâtiment, avec des jeux regroupés par thème, dont certains étaient si prisés que les gens se bousculaient pour pouvoir participer ou ne serait-ce que voir un tableau de résultats. Des rires éclataient ça et là, couvrant une musique de fond créée par un véritable orchestre sur un balcon. La Twi’lek leva les yeux pour les observer et découvrir au passage que l’édifice comportait de nombreux balcons en hauteur, pour des invités certainement davantage nantis, qui avaient les moyens de profiter des jeux du casino sans avoir à être dans la cohue du premier niveau. En outre, d’immenses lustres couverts de pierres précieuses (était-ce des vrais ? Elle n’en savait fichtre rien) se balançaient très doucement au-dessus de tout ce beau monde.

- Par ici, je vous prie.

La Twi’lek sursauta lorsqu’elle comprit que c’était à elle qu’on s’était adressé. Elle ne s’était pas rendu compte que le portier et monsieur Rob souhaitaient continuer leur chemin, toute absorbée qu’elle avait été dans la contemplation des lieux. Elle se recomposa un air plus hautain, qui seyait mieux au rôle qu’elle s’était assignée, et s’empressa de leur emboîter le pas.

Le neimoidien les conduisit vers des escaliers couverts d’un tapis de velours rouge, et ils les gravirent à pas pressés jusqu’au troisième niveau, où ils empruntèrent un long corridor qui desservait des balcons sur la gauche et des alcôves dont l’intérieur était le plus souvent dissimulé par des voiles ou des tentures de haute facture. A travers les tissus, on entendait des rumeurs de conversation, des rires, des tintements de verres.

Enfin, ils s’arrêtèrent devant un balcon et le portier s’inclina respectueusement.

- Madame, Monsieur, par ici, je vous prie. Laissez-moi prendre ça.

La Twi’lek remit le blouson qu’elle portait toujours sur les épaules au portier, tandis que monsieur Rob s’introduisait sur le balcon, où il rejoignait certainement les « amis », qu’il s’apprêtait à rencontrer…
Prise d’un léger frisson nerveux, Myir vérifia sa tenue, s’éclaircit la gorge et fit un appel silencieux à la Force pour lui donner du courage… Avant d’entrer à son tour sur le balcon.
Joseph Vankrayn
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Il était passé... La première étape était une réussite et pourtant ce n'était que le plus simple.
Tout en marchant il fessait un résumé de ça situation, qui bien que bonne, ne l'était pas... Mais alors pas du tout.
Lui qui pensait pouvoir fureter en toute discrétion, voilà qu'il avait usurpé l'identité d'une personne qui semblait etre un habitué du casino. Il devait maintenant considérer que tout les employés ou du moins certains devait le connaitre de vue. A commencer par celui qui l'avait apostrophé...

Il continuait a suivre donc son guide en jetant de bref coup d’œil autour de lui. Et là ou certains se serait émerveillé devant une opulence de richesse, lui garder que les choses pratiques en têtes.
Les différents accès... Les sorties... Les chemins de fuite ou de replis...
Il jeta rapidement un regard vers sa compagne d'un soir quand il l'a sentit ralentir une fois à l'intérieure. Elle semblait émerveillé par l'opulence et la beauté ? De l'endroit... 
A-t-elle point qu'il fallut la ramener dans la réalité pour qu'elle reprenne contenance...


*Tiens... Semblerait que je ne sois pas le seul à jouer un rôle...*

Il reprit alors la marche ne voulant pas donner une raison a son guide de se retourner et en profita pour piocher des informations...

- Bien... Pouvez-vous me donner mon planning...

- Vous avez rendez-vous dans votre loge habituel avec messieurs Aito Laff au sujet d'une affaire privée... Ensuite nous vous avons préparez une table ou Madame sera bien entendue conviée... Et pour finir vous avez votre partie de Pazak privée avec j'en suis sur des personnes qui seront fort intéressantes... Nous avons l'honneur d'avoir a la table l'Oncle du Sénateur de Neimoida en personne... Le grand Ton Quee !
De plus messieurs je dois dire au nom du gr...


Il n'écouta plus l'employé qui fit alors l'éloge du bâtiment et de tous les services qu'il pouvait proposer pour de si prestigieux client... Cependant la phrase concernant l'oncle du sénateur de Neimoida attira pleinement son attention...
Qui de mieux qu'un membre de la famille d'un Sénateur pour connaitre des choses inconnues du grand publique... Mais pour cela encore fallait-il ne pas se faire démasquer jusqu’à la partie privée organisée...


- Nous pourrions par exemple vous privatisez une loge pour vous et votre com...

- Pouvez-vous m'en dire plus sur ce Laff...

-Et bien... Il n'est pas un habitué du casino et tout ce que nous savons et qu'il gère une entreprise d'import-export... Pourquoi...

-Bien... Bien... Je ne voudrais pas que mon temps soit pris pour une broutille...

Le ton sec de sa réplique ne laissait aucun doute sur le fait qu'il ne souhaitait pas continuer la discutions. Préférant imaginer les situations possibles...
Soit cette personne connaissait de visu Rod... Et il allait devoir s'adapter...
Soit il ne le connaissait pas... Et il pourrait encore jouer son subterfuge...
Mais dans tout les cas... Plus il restait, plus il avait de chance de se faire démasquer...

 Suivant le guide comme son ombre, se positionnant toujours dans son angle mort, il ne s'arreta pas quand celui-ci indiqua la loge tant redoutée.
Tel un soldat qui entre dans la brèche, il écarta vivement le rideau qu'il remit en place derrière lui tout en analysant la scène.

Un neimoidien, seul, le dos a demi-tournés, semblait tenir dans les mains un bol de très belle facture qui contenait des noix dont il était justement entrains de se gaver.
Joseph avait a peine fait un pas dans sa direction qu'il se tourna doucement vers lui...


- Enfin ! Je commençais à m'impatienter... *Il se tourna pour lui faire face.* Je n'ai pas pour habitude qu'on me... *Silence et mélange de stupéfaction et incompréhension sur son visage.* Vous n'et...

C'était donc l'option un... Il connaissait le visage de Rob et il était donc temps d'improviser...
Profitant de son élan, il s'avança rapidement vers le batracien et lui porta un coup du tranchant de la main au niveau de sa glotte... Glotte qui ressortait tel une grosse cible sous-cutanée.


[Jet d'habilitée pour le coup à la gorge... Réussis !]

L'effet fut immédiat... Le coup non létal mais très handicapant obligea la personne à se concentrer sur une seule chose. Tenter de faire rentrer du poumon dans son corps !
Il lâcha donc le bol de noix qui s'écrasa a grand bruit sur le sol et porta ces deux mains à sa gorge tout en essayent d'inspirer en crachotant et dégobillant...

-Arg.. Arr...

Entendant le rideau qui se fessait tiré, signe manifeste que quelqu'un rentré, il mit joua de la situation et se tourna vers le nouveau rentrant... Qui n'était autre que la twi'lek.
Il prit alors de force un bras de Laff qui le regardait maintenant avec terreur et le fit s’asseoir sur l'un des deux sièges de la loge.

- Aayla... Mon amie semble s’être un peu étouffé avec ces noix... Est ce que tu pourrais nous servir deux verres pour l'aider à faire passer tout ça avec de la liqueur... Tu es un ange...

Lui adressant un petit sourire taquin, il tapota l'épaule de son "amie" et se pencha à son oreille une fois que la femme eu le dos tourné.

- Fait comme si j'étais le vrai... Sinon la prochaine noix aura raison de toi... *Continuant de lui tapoter l'épaule*

Il pu voir l'homme faire des hochements de tête d’acquiescement et se releva juste à temps pour prendre la coupe que Aayla lui tendait.

- Merci. *Dit-il à la twi'lek* Bien messieurs Laff, concernant cette affaire privée... *Il s’essaya sur le dernier siège restant.* Pouvez-vous me rafraîchir la mémoire...

Il devait garder la main et continuer de mettre la pression pour qu'il ne puisse pas le griller.

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Le nom de Ton Quee avait interpelé la Twi’lek. L’oncle du Ministre en personne ? C’était parfait… Bien que c’était plutôt leurs opposants qu’elle recherchait, ce n’était pas un mal de tomber sur quelqu’un qui connaîtrait les affaires personnels de la famille. Elle était encore toute à ses réflexions en entrant dans la loge à la suite de Monsieur Rob. Elle fut brusquement interrompue en entendant un bref étranglement. Lorsqu’elle posa les yeux sur le neimoidien, celui-ci avait les mains portées à sa gorge comme s’il était incapable de respirer, les yeux exorbités. Par réflexe, la Twi’lek tira vivement le rideau derrière elle pour dissimuler la scène à l’homme de service qui les avait accompagné jusqu’ici.
Que diable se passait-il ?! En faisant les gros yeux à Monsieur Rob, elle obéit néanmoins en tendant la coupe de noix après l’avoir ramassée au sol.

Ainsi Monsieur Rob était-il un usurpateur d’identité. Quel coup de malchance ! Elle avait espéré tomber sur un habitué du casino, qui aurait pu la mettre en contact avec ses connaissances… C’était visiblement raté. Myir aurait certainement dû faire l’apeurée, à trembler de terreur, mais elle n’avait pas réagi à temps pour que son propre jeu de rôle fut crédible. Elle avait gardé son sang froid et il était désormais inutile de faire semblant d’être une brebis sans défense. Il n’y avait plus rien d’autre à faire que de tirer le meilleur parti de la situation.
L’improvisation commençait.

La Twi’lek se glissa sur l’une des banquettes avec une assurance calculée, les yeux plantés dans ceux du neimoidien dont le visage était devenu moite et livide. Ce dernier bégayait tandis qu’il essayait de s’expliquer.

- Oh M-Monsieur Rob je ne vais p-pas vous déranger, nous de-devions juste p-parler de ce contrat visant à écarter Visio Corporation de l’appel d’offre du gou-gouvernement. V-vous êtes envoyés par la c-concurrence, c’est bien cela ?

Myir fronça les sourcils. Elle ne comprenait rien à son charabia, sinon qu’il y avait un lien avec le gouvernement de Cato-neimoidia.

- Monsieur Rob a des contacts au gouvernement pour favoriser les contrats passés avec le secteur public ? demanda-t-elle froidement.
- Ou-oui mais je ne sais pas qui sont ces c-contacts, il ne m’a jamais r-rien dit pour les protéger… Je vous jure, je ne sais rien de plus !

La Twi’lek soupira. Cet Aito Laff ne leur apporterait rien sur les Duros. Il n’était pas assez important. De plus, maintenant, c’était Ton Quee qu’elle visait dans sa tête. Elle se laissa aller plus nonchalamment sur la banquette, faisant reposer son dos laissé dénudé par sa robe échancrée contre le velours de la loge.

- Monsieur Laff, vous ne semblez pas bien utile à mes affaires. Et vous savez comment la nature est bien faite : ce qui n’a pas d’utilité disparaît. Cela s’appelle la sélection naturelle.

Elle lui sourit avec un brin d’élégance, mais le neimoidien ne parut pas apprécier la remarque. Ses yeux globuleux regardaient tout autour de lui, comme s’il cherchait quelqu’un qui pourrait lui venir en aide. La Twi’lek leva les yeux vers monsieur Rob.

- Je ne sais pas ce qu’en dit Monsieur Rob, mais pour moi, aucune utilité, répéta-t-elle pour signifier à son compagnon de fortune que si le neimoidien avait des informations à lui donner, c’était maintenant qu’il fallait l’interroger.

Quelques secondes s’écoulèrent tandis que Monsieur Rob et le Neimoidien échangeaient à leur tour. Pendant ce temps, le cerveau de Myir fonctionnait à toute allure : en réalité, on pouvait trouver une utilité à ce Laff. Il suffisait de jouer habilement…
La Twi’lek se redressa et se pencha au-dessus de la table comme pour faire une confidence à l’alien.

- Je viens de penser à quelque chose, murmura-t-elle. Vous avez bien quelques marchandises fantastiques qui transitent par chez vous, n’est-ce pas ?
- Que-que voulez-vous dire ? fit le neimoidien, scandalisé.
- Voyons Monsieur Laff, je suis sûr que vous pourriez aller voir le vénérable Ton Quee pour lui faire une proposition avantageuse. Proposez-lui quelques cadeaux…
- M-mais, cela s’apparenterait à la corruption ! Il n’acceptera jamais ! Et pourquoi faire ?
- Oh, ce n’est pas de la corruption si vous ne demandez rien en retour. Ou plutôt, rien d’autre qu’une petite conversation privée. Vous savez, pour consulter votre catalogue.
- Hein ? Mais.. Quel intérêt de…

Myir se leva brusquement et attrapa la cravate du neimoidien par-dessus la table pour l’attirer à elle. Un verre se renversa et le fluide qu’il contenait s’écoula jusqu’au sol. Le visage de la Twi’lek était désormais à cinq centimètres de la face d’amphibien.

- Monsieur Laff, vous allez aller voir ce Ton Quee et vous débrouiller pour l’attirer dans cette loge, et vite. Il ne doit rien soupçonner d’étrange. Si vous prenez la fuite, on vous abat, nos hommes surveillent les entrées depuis le toit. N’allez pas non plus prévenir le sécurité, ils sont avec nous. C’est compris ?
- Mais que-que…
- Vous allez directement voir Quee, vous ne passez pas par la case départ et vous n’empochez pas 20.000 crédits. Si vous faites ce que l’on vous dit, vous repartirez libre et sans aucun ennui. C'est plus clair ?

Aito secoua positivement la tête en tremblant, et enfin Myir le relâcha. Le neimoidien fit un pas maladroit de côté, mais la Twi’lek contourna la table. Lorsqu’elle leva les mains, l’alien sursauta, mais elle se contenta de repositionner son costume, d’essuyer la sueur de son visage avec une serviette, presque tendrement.

- Je suis sûre que vous allez faire du bon travail, chuchota-t-elle à son oreille. Allez-y, maintenant.

Et d’une légère pression de la main, elle poussa le neimoidien au dehors de la loge. Entre les pans du rideau, ils le virent un instant s’éloigner comme un automate.

Bon, elle ne savait pas si ça allait marcher, mais cela lui offrait quelques minutes d’intimité avec cet usurpateur. Elle se tourna vers lui, bien décidée à ne pas se laisser impressionner, et croisa les bras.

- Bon, je vois que vous avez vos propres affaires à mener, remarqua-t-elle sur un ton beaucoup moins badin que quelques minutes plus tôt, lorsqu’ils s’étaient rencontrés sur le parvis du casino. Ecoutez, je n’ai pas l’intention d’enquiquiner vos affaires, qui ne m’intéressent pas. Nous avons deux choix : soit nous nous faisons confiance, et nous avons alors une chance chacun d’atteindre nos objectifs respectifs en nous entraidant, soit ce n’est pas le cas, et l’un de nous devra régler son compte à l’autre, ce qui mettra la panique dans le casino et fera échouer nos deux plans de toute façon. Alors je propose que l’on collabore, qu’en pensez-vous ?

S’allier avec un bandit n’était pas une perspective des plus réjouissantes, mais il y avait longtemps qu’elle avait compris que le bien et le mal n’étaient qu’affaires de perspectives. Elle n’était pas là pour juger, et jusqu’ici, Monsieur Rob avait été entreprenant, mais pas monstrueux. Il était donc pour le moment un partenaire acceptable. Elle aurait tout le temps de se débarrasser de lui plus tard si elle changeait d’avis.
Joseph Vankrayn
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La situation lui glissait entre les doigts et il n'aimait pas du tout ça.
Il a du mal calculé son coup car il semblerait qu'elle ait vue elle aussi la réaction du neimoidien et qu'elle soit arrivé à une conclusion proche de la vérité.
Mais il semblerait que notre escort twi'lek soit elle aussi bien plus que ça...

Peut être était-ce ça que son instinct voilait lui prévenir de manière irrationnelle...
Qu'elle n'était pas ce qu'elle prétendait être...
Mais alors... Pourquoi il sentait toujours ce petit tiraillement interne...
Est ce qu'il y aurait plus encore ?

Pour l'heure il devait continuer l'improvisation et s'arranger de la situation avec la twi'lek qui se mit a cuisiner notre commerçant comme une personne impatiente...
A moins avait-il apprit des choses sur ce Laff même si cela ne l’avançait en rien dans sa traque.


- Je ne sais pas ce qu’en dit Monsieur Rob, mais pour moi, aucune utilité...

Bien sur que non tu ne sais pas qu'elle utilitée il pourrait avoir, danseuse sans cervelle.
Ce rapprochant rapidement du neimoidien, il posa ses mains sur ces épaules et se mit dans son dos.
Elle semblait réellement faire la méchante avec son bâton, il devait alors montrer une petite carotte pour qu'il garde le neimoidien dans de bonne disposition... Comme par exemple pour ne pas qu'ils les dénoncent à la sécurité du casino.

"Vous voyez ma compagne est très directe..." *Prend un vieux com-link qu'il activa pour le faire glisser dans sa poche torsale.* "Alors si vous rester calme et coopérez... Ce rendez-vous pourrais bien être plus profitable pour vous que prévue..." *Il tapota la poche contenant le com-link*
"Mais... Euuu..."

Et voilà que madame d'ailleur reprend toute l'attention du marchand.
Et celui de Joseph par la meme occasion...
Ne venait elle pas de parler de Ton Quee ? Qu'est ce qu'elle lui voulait ?
Profitant du fait que la twi'lek fessait son numéro de charme meurtrier, notre chasseur de prime en chef fessait travailler ces neurones a fond pour tenter de percer a jour les objectifs de cette fausse escort.


*Elle était seul a l'entrée et semblait chercher quelqu'un pour rentrer.... Certainement un pigeon pour tirer des informations... Elle m'a eu moi et a grillé sa couverture quand elle a vue que je n'étais pas le vrai... Vue ce qu'elle demande, elle semble fortement intéressé par Ton... Pur improvisation ou planification... Non... Improvisation... D’ailleurs elle est bien seul vue la menace proféré... Hum...*

Il semblait plus curieux par rapport a la twi'lek que par l'échange a sens unique que prenait la tournure de la discutions... Et puis c'était pour l'arranger aussi qu'elle forçait une entre-vue avec celui qu'il comptait voir... Mais pas ici... Pas maintenant... Et surtout pas en allant devoir accordée son instrument avec celui d'un autre...

*L'assassiner ? Non elle aurait garder sa couverture... Le kidnapper ? Non elle est solitaire et il faudrait toute une équipe avec une organisation militaire... Des informations... Oui... Concernant quelques choses avec le gouvernement... Hum...Quelques choses avec le gouvernement...*

Mine de rien, il avait beaucoup avancé durant sa réflexion interne qui ne fu perturbé que par le bruit du rideau que l'on tira pour voir qu'il ne restait plus que les usurpateurs et faux semblant dans la pièce qui se fessait face.

Elle semblait vouloir laisser tomber les apparences le temps d'une conversation privée... Et bien soit.
Poussant un grand soupir tout en s'installant confortablement sur le fauteuil rembourré, il posa son chapeau sur la table basse avant de se passer rapidement une main sur le crane.


"Et bien... Vue que je n'ai aucun envie de blesser un si jolie visage, ni m’arrêter là, alors autant partir sur une confiance mutuelle implicite... Et il semblerait par chance, que ton affaire avec Ton Quee sur des informations a tirée du gouvernement soit... D'une certaine manière en accord avec ce que je cherche actuellement."

Il lui fit un signe de main comme pour l'inviter à s’asseoir, tout en prenant un com-link et en le gardant près de son oreille comme s'il écoutait quelque chose.

"Mais penses-tu vraiment qu'il arrivera lui, un simple commerçant a pouvoir remplir sa part ? Ou qu'il ne va tout simplement pas avertir nos "amies" de la sécurité ? Je n'aime pas donner beaucoup de laiberté à des couards car ils ont tendance dès que tu donnes du moue à vouloir s'enfuir."

Il la regarda, piquée de curiosité devant la belle qui semblait bien plus que ce que les apparences voulaient bien laissé croire. Si seulement il n'était pas dans une traque nul doute qu'il lui offrirait bien un verre dans un endroit beaucoup moins luxueux et plus convivial pour discuter.
Mais travaille oblige, il était donc assis détendue sur son fauteuil tout en étant aux aguets...
Certe on parle de confiance mutuelle implicite et oui il n'allait rien tenter contre elle pour l'instant...
Mais le contraire n'était peut être pas vrai...

Ce serait tellement dommage de frapper un tel visage quand même...

"Joseph Vankrayn." *Dit-il en lui tendant la main*

Allait-elle penser qu'il venait de lui dire son véritable nom ou encore un autre pseudonyme ?
Allait savoir... Lui venait de lui dire sa véritable identité en la regardant droit dans les yeux et avec toujours ce petit sourire taquin au lèvre qui ne l'avait jamais quitté...

"Euuu... Keuf.. Keuf... Bonjour j'aimerais voir messieurs Ton Quee c'est pour une affaire qui j'en suis sur l’intéressera au plus haut point..."

Il tendit l'oreille a niveau du com... Maintenant il suffisait juste de croire en la capacité au trouillard de réussir...
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Vu le soupir du faux monsieur Rob, il fallait déduire que lui avoir dévoilé son jeu n’avait pas fait plaisir au partenaire de Myir. C’est sûr, l’inoffensive escort girl qui devenait débrouillarde et ambitieuse, cela avait dû lui faire une douche froide, et il avait dû penser au premier abord que c’était un grain de sable dans sa machinerie pour conduire ses propres affaires. Elle pouvait comprendre cela. Monsieur Rob – elle l’appelait encore par ce nom pour le moment dans sa tête – fit une nouvelle fois référence à sa beauté, d’une façon qui la fit se sentir légèrement menacée. Pour sûr, il avait dû avoir la même réflexion qu’elle : se débarrasser ou non de ce partenaire ? Pour le moment, il avait cependant l’air d’accepter la coopération. Mais ce ton, ce petit sourire, ce regard froid qu’il avait… Elle n’allait pas lui faire confiance de sitôt. Il fallait qu’elle ouvrît l’œil.

- Parfait, dit-elle en lui serrant la main brièvement. Joseph…

Joseph Vankrayn. Un nom qui lui était totalement inconnu – tant mieux.

- Est-il trop indiscret de te demander ce que tu cherches, dans ce cas ?

Comme il l’avait tutoyée, elle lui répondait en le tutoyant aussi, bien qu’elle aurait préféré qu’ils en restassent tous les deux à se vouvoyer. Myir aimait qu’on eût avec elle une distance sociale. Ou plutôt, elle n’aimait aucune forme de proximité, ce qui revenait au même.

- Peu importe qu’il séduisît ou non notre Ton Quee. Tout ce que je veux en réalité, c’est voir l’état d’esprit dans lequel est cet oncle prestigieux. Je n’en suis qu’à prendre des informations. S’il réussit… Tant mieux, ce sera parfait. Sinon… Il sera aisé de démentir et de le faire passer pour un fou ; il ne connaît personne ici.

Myir s’était exprimée avec assurance, mais en réalité elle avait un doute sur le risque qu’elle avait pris. Mais sans risques, pas d’espoir de gains…
Elle se rassit en face de l’homme au visage peu sympathique, l’oreille tendue. Malheureusement, elle n’entendait pas bien ce qui se produisait à quelques mètres de là…

- Je peux écouter aussi ? demanda-t-elle en lui rendant, de façon un peu factice, le sourire taquin qu’il avait eu jusqu’ici.



-----------Niveau 2 du casino, entrée du carré VIP du bar.

- Euuu... Keuf.. Keuf... Bonjour j'aimerais voir monsieur Ton Quee c'est pour une affaire qui j'en suis sûr l’intéressera au plus haut point...

Un garde de race trandoshane, bras croisés sur sa poitrine imposante, toisa le petit neimoidien pendant une seconde étonnée.

- T’es qui ? grogna-t-il.
- Monsieur Aito Laff, président-directeur-général de la société FSDK-Import/Export.
- Pardon ?
- Monsieur Aito Laff, président-directeur-général de la société FSDK-Import/Export, répéta le neimoidien plus lentement.

Le trandoshan eut un nouveau grognement, avant de se retourner avec une lenteur qui visait à traduire tout son manque d’envie d’aller faire le messager. Néanmoins, il daigna tout de même passer la tête entre deux rideaux pour parler à un homme qui n’était pas visible de Laff.

- Qui est-ce ?
- Monsieur Aïtolaf, président-général-ministre des sociétés des fesses décaféinées d’un porc et ses ex.
- Président-directeur-général de la société FSDK-Import/Export ! couina Laff d’une voix suraiguë pour se faire entendre.
- Ouais voilà, pareil.

Il entendit un bref échange à l’intérieur dont il ne comprit pas la teneur, avant qu’un nouveau neimoidien n’apparût aux côtés du trandoshan après avoir franchi le rideau qui délimitait l’espace VIP. Le neimoidien était vêtu d’un costume impeccable et portait des lunes qui rendaient ses yeux globuleux. Encore plus globuleux qu’un neimoidien normal, s’entendait.

- Qu’est-ce que vous voulez ? lui demanda-t-il sèchement.
- J’ai une offre à faire à Ton Quee, et lui uniquement.
- On ne vous connait pas, monsieur…
- Monsieur Laff.
- Monsieur Laff. Ton Quee ne vous a jamais vu et il a des affaires très importantes à traiter ce soir. Je m’occupe d’être un premier intermédiaire. En d’autres termes, si je ne suis pas convaincu, on ne vous laissera même pas une minute pour le convaincre à son tour. Je le demande donc une dernière fois, monsieur Laff. Que voulez-vous ?

Laff respira un grand coup. Il transpirait abondamment, et espérait que cela ne se vît pas trop. Il jeta des coups d’œil désespérés autour de lui. Un membre de la sécurité du casino le toisait à quelques pas – c’était sûr, il le surveillait pour le compte de cette Twi’lek et son compagnon ! Il se sentit plus affolé encore. Il ne savait pas quoi dire, pas quoi offrir. Alors il dit ce qu’il lui passa par la tête, tentant le tout pour le tout.

- Je suis en relation avec des individus qui savent qui a attaqué Ozmac. Ils disent que Quee est visé aussi, et qu’ils peuvent l’aider, s’ils le rencontrent en personne. Là, maintenant, il n’y aura pas d’autre opportunité apparemment. Voilà.

Le neimoidien au costume trois pièces le regarda, éberlué, par-dessus ses lunettes. Après quelques secondes de stupéfaction, partagée par le trandoshan qui semblait réévaluer Laff du regard, le neimoidien à lunettes acquiesça lentement.

- Veuillez patienter, je vous prie, il arrive.




-----------A quelques mètres de là, dans la loge partagée par Myir et Joseph, la Twi’lek se mit à ricaner.

- Joli coup de bluff pour un couard, non ? commenta-t-elle.
Joseph Vankrayn
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Malheureusement... Malheureusement... Elle ne lui avait même pas répondue ou donné un faux nom... C'était au moins a mettre sur son crédit mais quand même...
Ça n'allait pas l'aider a lui faire d'avantage confiance si elle n'échanger pas un minimum...

"Indiscret non... Curieux tout au plus... Mais pourquoi devrais-je te le dire... Vue que tu ne sembles rien vouloir partager ?"

Il continua d'écouter ce qu'il entendait a travers le com-link quand elle lui fit une demande.
Il aurait bien voulue la refuser mais elle devait entendre ce qu'il se disait pour être un minimum au courant et pouvoir réagir selon la situation que le couard allait leur donner.
Il rapprocha alors sa chaise pour poser le com-link dans la coupole à fruit entre eu.

Il écouta la suite de la discutions du com tout en ne lâchant pas du regard la twi'lek devant lui.
Oui elle était dangereuse...
Oui elle pouvait et aller peut être devenir une nuisance.
Mais cela ne voulait pas forcement dire qu'il devait faire quelque chose pour l'instant. La non-réactivité etait aussi un choix, un choix que le patient chasseur devait faire pour attraper sa proie.

C'était comme s'il y avait deux animaux sauvages qui tournaient autour d'une proie... 
Allaient-ils se battre pour la réclamer entièrement ?
Ou allaient-ils faire un compromit ?

Pour l'instant encore fallait-il attraper la proie et ce n'était pas dit qu'il y arriverais...


"Je le concède..." *Dit-il avec un mouvement de tête vers la twi'lek comme pour la complimenter.* "Il a bien joué... Il va falloir maintenant jouer le rôle de personne suspecte voulant tirer profit de la situation en essayent de négocier avec lui... Dire le faux pour avoir le vrai... A moins que tu ne vois une autre alternative chers confrère ?"

Qu'il le veuille ou non les dés étaient jetés et il allait devoir faire avec elle.

"Service !"

Le membre du personnel qui attendait derrière le rideau hors de porté de voie s'approcha du rideau et l'ouvrit pour regarder à l'intérieure.

"Vous m'avez demandé messieurs ?"
"Oui nous allons avoir un invité de marque et j'aimerais quelques rafraîchissement... Il serait regrettable que je doive critiquer les services de votre établissement devant l'honorable Ton Quee..."
"Bibibibien sur messieurs ! Je fait apporter de ce pas des rafraîchissement et des amuses gueulent ! Tout de suite messieurs !"

Il repartie en courant ayant certainement la mission la plus importante de toute ça vie.

Dsl:
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- Comme tu voudras, avait répondu la Twi’lek en haussant les épaules.

Elle-même n’avait pas l’intention de révéler ses motivations pour sa présence, alors il pouvait tout aussi bien rester discret s’il le souhaitait. Myir partait du principe que les ambitions de Joseph étaient certainement inférieures aux siennes. Cet orgueil lui venait-il de ses années dans l’Empire… ou bien dans l’Ordre Jedi ?

En tout cas, leur proie s’était révélée bien plus efficace que prévu. Myir, jusqu’ici, n’avait jamais trop tenté le culot, mais elle devait avouer que pour une première fois… C’était plutôt réussi.
Joseph commanda des rafraîchissements et des amuses-gueules, tandis que la Twi’lek jetait un œil à sa tenue, la rajustant légèrement nerveusement. Elle n’avait pas l’habitude de ce genre de robe qui la mettait trop en valeur… Mais il allait falloir faire avec.

Ils patientèrent de longues minutes avant qu’enfin, des bruits de pas et des voix leur parvinrent jusqu’à la loge. Montée sur ressort, Myir se dressa debout pour accueillir l’homme important qui allait entrer. Mais, à sa grande surprise, ce fut d’abord le grand trandoshan qui entra dans la petite loge. Un véritable monstre aux muscles saillants et au regard de reptile désagréable. Visiblement, Ton Quee avait peut-être concédé à venir, mais pas seul. En effet, le neimoidien aux lunettes suivit en passant le rideau, puis Ton Quee lui-même. Myir le reconnut immédiatement à son visage un peu bouffi, son ventre qui menaçait de faire éclater les boutons d’une chemise en soie colorée et agrémentée de dentelles. Derrière lui, Aito Laff entra timidement à son tour. Myir le congédia d’un regard avant de se tourner vers Ton Quee.

- Monseigneur Quee, bonsoir. Je vous remercie de nous accorder quelques instants, dit-elle avec une déférence toute cordiale.

Elle avait décidé de laisser tomber le côté séduction. Elle n’était pas douée là-dedans et elle le savait. Maintenant que le garde du corps trandoshan était là, il ne fallait pas qu’elle éveilla trop les soupçons. D’ailleurs, la perspective d’un entretien musclé avec l’oncle du ministre tombait aussi à l’eau par la même occasion. Joseph avait raison : il allait falloir discuter, prêcher le faux pour avoir le vrai.

- Asseyez-vous, je vous prie, des rafraîchissements vont nous être apportés.

Ton Quee les toisa tous les deux sans un mot, avant de grogner et de s’asseoir sur une banquette couverte de velours. Son assistant à lunettes le suivit aussitôt, et Myir prit place à côté de Joseph pour leur faire face.

- Qu’est-ce que c’est que ces balivernes ? aboya Quee en fronçant les sourcils. Les assassins d’Uthar Ozmac… Vous êtes avec eux ?

Ses questions avaient plus l’air de provocations que d’autre chose, mais Myir garda son calme. A sa place, elle n’aurait pas été moins agressive que le neimoidien.

- On ne peut pas dire ça comme ça, éluda-t-elle. Mon compagnon et moi ne sommes que des intermédiaires. Nous négocions pour les intérêts de personnes importantes, vous comprenez ?
- Et vous croyez que vous allez me vendre des informations, c'est ça ? J’en sais certainement bien plus long que vous. Vous êtes en train de me faire perdre mon temps !
- Absolument pas. Nous ne sommes pas là pour vous vendre quoique ce soit, bien au contraire. Nous sommes là pour vous aider, Quee.

Le neimoidien au visage bouffi émit un raclement de gorge moqueur.

- Vous allez me faire croire que vous êtes des bons samaritains ?
- Non plus. Disons que nous avons un intérêt certain à ce que ceux qui s’en sont pris à Ozmac ne s’en prennent pas à vous désormais. Et nous savons qui ils sont.
- Tout le monde sait qu’il s’agit du groupuscule Duros ! Vous ne m’apprenez rien !
- Vrai. Mais pour l’atteindre, il aura fallu que l’un des proches d’Ozmac le leur ait permis… Un proche qui l’est aussi de vous, souffla-t-elle sur le ton de la confidence.

Quee eut l’air interdit pendant quelques secondes, avant qu’un hoquet de stupeur le fît s’animer de colère.

- Cet enfoiré de Fin !

Myir sourit. Elle n’avait aucune idée de qui il s’agissait, mais elle n’avait pas l’intention de laisser paraître quoique ce fût.

- Pourquoi cet imbécile s’en prendrait-il à moi alors que je lui promet la main de ma fille ?
- Demandez donc à Loohy ? hasarda la Twi’lek en haussant les épaules, mais se félicitant intérieurement d'avoir potassé les noms et les liens de parenté de la haute société neimoidienne ces derniers jours.
- QUOI ? Vous sous-entendez que…
- Nous n’en savons rien, ce n'est qu'un scénario à envisager.

Elle ne pouvait pas être plus sincère que cela. Le neimoidien paraissait dans tous ses états. Myir usa subrepticement de la Force pour se rendre davantage convaincante.

- C’est impossible ! cracha-t-il brusquement. Loohy est ma plus fidèle alliée. Et nous étions clairs avec Fenn sur les informations que…

Quee s’interrompit brusquement, conscient d’en avoir trop dit. Il était à point. Myir sourit.

- Il faut que nous rencontrions Fenn pour comprendre ce qui se passe, appuya-t-elle. Et très vite.
- Mais, mais…
- Nous vous tiendrons au courant, ne vous inquiétez pas… Mais il faut les arrêter avant qu’ils ne mettent à exécution un plan qui sera un fiasco diplomatique.

Myir se leva, prête à signifier que l’entretien allait bientôt se conclure. Mais le neimoidien toujours scié par la surprise ne bougeait pas. Il leva vers elle des yeux ahuris, puis suspicieux.

- Qui êtes-vous ? Qu’avez-vous à y gagner à tout ça ? Je vous le répète, si vous pensez me rançonner d’une quelconque manière…
- Ne vous inquiétez pas pour ça, ajouta Myir de nouveau. Je suis personnellement très bien payée par quelqu’un qui a beaucoup à cœur l’avenir de Neimoidia…
- C’est S’orn, c’est ça ?
- Pensez ce que vous voulez, répondit-elle sur un ton taquin. Vous aurez peut-être un service à rendre à quelqu’un, mais cela ne me regarde pas. En attendant, programmez-nous une rencontre rapide avec Fenn. Peu importe où qu’il se trouve, nous nous déplacerons. Au plus vite vous ferez… Au plus vite votre fille et vous serez hors d’affaire.

La Twi’lek se pencha légèrement au-dessus de la table, et sortit d’un repli de sa robe une petite carte à puce qu’elle déposa sur la table devant Quee.

- Voilà des coordonnées auxquelles vous pourrez en toute sécurité envoyer les consignes pour le rendez-vous.

Sans lui laisser le temps de rétorquer, Myir se tourna vers le rideau, qui s’ouvrit sur un serveur aux mains tremblantes. Ce dernier s’empressa d’aller déposer sur la table boissons et coupelles d’amuse-gueules. La Twi’lek profita de la distraction pour s’échapper de la loge, et s’élança à grands pas vers la sortie.

Que ferait Joseph ? Elle s’en fichait, tant qu’il ne détruisait pas ses plans. Après tout, elle lui avait servi Quee sur un plateau d’argent. Il était désormais bouleversé, il pouvait en faire ce qu’il voulait. Ou bien la suivre, ou s’en aller…
Joseph Vankrayn
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Il ne savait pas pourquoi, mais durant les longues minutes silencieuses d'attentes, il avait eu le temps d'observer la twi'lek mystère en face de lui.
Et au fur et à mesure qu'il l'observait son malaise grandissait et il avait comme... Comme l'impression de l'avoir déjà vue.

Il allait lui poser la question d'ailleurs quand leur invité arriva et pas seul d'ailleurs.
Son assistant et son garde du corps était de la partie. Quoi de plus logique pour une personne de son influence, il en fut d’ailleurs surpris. Un seul garde du corps pour un chef d'entreprise millionnaire et oncle d'un sénateur...
Impossible ! Complètement impossible !

Il profita qu'il était sur un balcon pour examiner les autres aux alentours ne se levant pas et ne participant pas à la discutions, concentré sur ses recherches...
S'il devait le protéger, il serait positionné sur un balcon disposer en diagonale pour que les lustres ne bloque pas le champ de t... Là !
Parmi toute ces loges richement éclairées et occupées, il y en avait une qui avait ces rideaux tirées et semblait inoccupée. On aurait pue d’ailleurs le croire si en continuant de le regarder de biais, il n'avait pas vue un reflet entre les rideaux. Il reconnaîtrait entre mille le reflet d'une lunette...

Ce tournant de nouveau vers la discutions qu'elle ne fut pas sa surprise, dissimulé bien entendue, que de voir la twi'lek mener la discutions avec une main de maître.
Prêcher le faux pour avoir le vrai, elle semblait avoir rapidement compris la technique...

C'est donc en sirotant son verre qu'il écoutait, analysé la discutions pour en apprendre autant sur ses cibles que sur l'objectif de la twi'lek...
Elle avait adroitement fait le lien entre Quee et l'excuse du couard pour dérouter la discutions et faire en sorte qu'il se sente personellement impliquée.
Elle a ensuite mener rapidement les soupçons sur une personne ayant des informations sur les Duros et qui est en lien avec Quee.
Donnant à celui-ci que là dit personne voulait maintenant utiliser ces informations contre lui.
Et elle voulait rencontrer la personne pour s'occuper du groupuscule...

Cela ne voulait dire qu'une chose... Elle était là pour, non pas des informations d'états, mais pour des informations sur les frères Duros... Est ce que c'était pour cela le malaise ? Est ce que c'était une chasseuse de prime qu'il aurait déjà croisée ?

C'était tout un spectacle qui c'était déroulé devant lui et dans le rôle de l'acteur principale cette twi'lek qui ne fessait que rajouter de nouvelle question et inconnue.
Dans le rôle quasi-inexistant et on se demande pourquoi il était là... Lui..

Non vraiment elle avait fait du bon travaille, elle l'avait mis à dos, fait en sorte qu'il ne puisse que penser sortir de cette situation périlleuse qu'en suivant ces conseilles... Qui était en fait des directives aux arrondies soignées et qu'il devait suivre la marche imposée...
Non vraiment c'était bien... Le problème c'était qu'il n'était pas réellement compagnon, ni partenaire. Et que ces coordonnées... 
Il ne l'es connaissaient pas !

Mais il connaissait quelqu'un qui les connaissaient... Elle !
Et puis... Ne venait-elle pas dire qu'il était son compagnon ?

C'est donc en se levant a son tour qu'il s'inclina respectueusement devant Quee...


"Ne vous inquiétez pas... Je sais qu'il est difficile de trouver du bon personnel..." *Il jeta un rapide coup d’œil vers le Trandoshan en disant ça... Qui se mit à grogner au passage.* "Mais nous rendrons cela très propre... Tenez ma carte... Si vous auriez vous aussi, besoin de "professionnel" un jour." *Nouveau coup d’œil, nouveau grognement.*

Il posa à son tour une carte de donnée qui contenait tout ce qui était nécessaire pour le contacter... Après tout ce n'était pas tout les jours qu'il pouvait approcher ce genre de personne, alors autant en profiter a la moindre occasion.

Lorsqu'il s'approcha a son tour du rideau pour sortir, le trandoshan s'interposa pour le bloquer. Sachant pertinemment que le reptile a sang chaud n'allait pas rester sans rien faire, il avait en s'approchant poser la main sur la crosse de son blaster pour le sortir et le mettre d'un mouvement rapide sous le menton du trando qui se mit à déglutir.

Pendant que Quee et son larbin regardait la scène en se levant des sièges et se mettant vers le balcon, bloquant la ligne de tir du tireur au passage. Il profita de cette proximité avec le sac de lézard pour lui glisser furtivement son com-mouchard dans une de ces poches de ceintures.
L'obligeant a regarder vers le haut avec le canon du blaster sous son menton qui remontait sa tête.

C'est avec des sifflements de rage qu'il se décala, les mains s'ouvrant et se referment s'imaginant surement entrains de le démembrer et manger vifs. Tel des danseurs, ils tournèrent dans un cercle parfait et Joseph pue sortir en traversant le rideau a reculons.

Une fois de l'autre cotée, il abaissa son arme et avisa un parapluie du casino qui était dans un rangement, le prenant il alla a la rencontre de sa nouvelle partenaire du moment qui avait prie une sacrée avance ne l'attendant pas le moins du monde.

Ayant repérée des ascenseurs en montant, il les utilisa pour arrivée plus rapidement à l'entré et étant en verre, il pue durant la descente garder en visuelle la twi'lek solitaire qui se fesait aborder de temps à autre ralentissent d'autant plus sa marche.


Prenant son com-link, il appela son chauffeur.

"Oui... C'est moi... Je vais sortir accompagné d'une twil'ek... Bleu.. Devant le casino... Oui... Je vous attend."

En sortant de l'ascenseur, qu'il approcha la twi'lek par le coté tandis qu'elle regardait l'extérieure où la pluie ne s'était pas encore arrêter... Et semblait même au contraire s’être amplifiée...

"Excusez moi... Est-ce que vous accepteriez de partager ce parapluie ?"

Il avait ouvert le parapluie et l'avait gardé devant lui, l’empêchant de voir qui se trouvé derrière et vue son caractère il s'attendait a avoir une réponse sec... Mais c'était sans compter sur le fait qu'il releva le parapluie à la fin de sa phrase pour apparaître devant elle, avec toujours ce sourire taquin sur les lèvres.

Il se rapprocha alors les mettant tout deux dans "l'ombre" du parapluie.

"C'était un spectacle des plus impressionnant compagne... J'ai hâte de traquer les "frères" avec vous."

La regardant dans les yeux, il put les voir s’agrandir imperceptiblement... Ce qui ne fessait que confirmer ses doutes déjà bien fondés.

"Ils sont deux... Nous sommes deux... Ils n'ont aucune chance... Mais si je devrais émettre une remarque très chère ce serait que vous pensez que notre chers Quee va appliquer votre plan à la lettre. Ce que je pense fort peut probable..." *Il vit son land-speeder arrivée et se garer devant l'entrée du casino.* "Plutôt que de laisser deux inconnus régler le problème, il va envoyer l'un de ces hommes s'en charger à notre place... Et c'est là que nous le suivrons lui.."

Il s'inclina vers elle en tendant son bras libre vers le landspeeder et tendit l'autre vers elle comme une invitation a l'accompagner.


12/22 - J-9
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Que fichait-il ? Myir mettait un point d’honneur à ne pas ralentir l’allure, histoire de ne pas donner l’air d’hésiter à quiconque pourrait l’observer pour le compte de Quee ou qui que ce soit d’autre. Mais le retard que prenait Joseph sur son propre pas l’inquiétait : était-il resté à discuter avec Ton Quee ? S’il fichait son plan en l’air, elle pouvait être sûr d’avoir perdu une carte d’une valeur inestimable en la personne de Ton Quee. Mais les dés étaient jetés et il faudrait désormais s’en remettre à la Force.

Myir fut arrêtée à deux reprises pour des salutations charmeuses. Elle en profita pour rendre le salut et jeter un coup d’œil derrière elle, mais aucune trace de Joseph. Dans tous les cas, elle ne pouvait pas prendre le risque de s’arrêter là. Elle reprit donc sa marche vers la sortie du casino. Mais arrivée devant les portes vitrées, elle constata avec un soupir d’agacement que la pluie s’était beaucoup intensifiée. Ixta ! Allait-il vraiment falloir qu’elle se ridiculisât en se trempant dehors ?!

La Twi’lek sursauta lorsque Joseph fit son apparition près d’elle. L’instant suivant, elle lui accorda un sourire complice.

- Décidément, vous savez tomber à point nommé, commenta-t-elle en acceptant son offre d’un bref mouvement de la tête.

Elle le rejoignit sous le parapluie, qui offrait en quelque sorte un peu d’intimité, et ils sortirent tous deux dans l’air frais et humide de l’extérieur. Myir avait envie de se retourner pour voir s’ils étaient suivis, mais elle se retint afin de paraître la plus détendue possible. Ce qu’elle n’était bien évidemment pas. Surtout pas lorsqu’elle comprit que Joseph savait désormais ce qu’elle recherchait… Et qu’il sembla qu’il cherchait la même chose qu’elle. Elle se mordit la lèvre, pensive. Etait-ce une bonne chose ? Traquer les frères duros seule était peut-être trop ambitieux mais… Travailler avec un inconnu de ce genre, nul ne pouvait être sûr qu’il ne la doublerait pas au dernier moment pour empocher toute la prime. Or, ce n’était pas tant l’argent de cette prime qui l’intéressait pour sa part. Mais cela, il n’avait pas besoin de le savoir… Pour l’instant.

Myir acquiesça en silence en le suivant vers le landspeeder, sa main posée sur son bras courtois. De loin, ils devaient ressembler à un parfait petit couple. Enfin, avec leurs vêtements, ils devaient surtout donner l’impression qu’un riche mondain s’était acheté une créature exotique pour parader avec elle, mais cela ne changeait pas grand-chose : ils étaient loin de laisser paraître ce qu’ils étaient vraiment, ce qui était le plus important.

- Vous n’avez pas tort, concéda-t-elle. Mais je crois que son premier réflexe va être de nous faire suivre. Votre… chauffeur sera-t-il capable de semer efficacement d’éventuels poursuivants ?

Elle se retint une nouvelle fois de regarder derrière elle. A coup sûr, ce ne serait pas le trandoshan qui serait envoyé pour les suivre ; ces individus-là ne savaient pas être discrets.

- Dans tous les cas, il va falloir surveiller ce que Quee fera de l’adresse de communication que je lui ai donnée. Je vais avoir besoin de repasser prendre quelques affaires à ma chambre d’hôtel. Si vous acceptez de me déposer.

Myir jeta un coup d’œil au visage de Joseph, afin d’épier sa réaction. Après tout, s’il voulait les traquer avec elle, pourquoi pas… Mais il allait falloir que tous les deux collaborassent. Elle voulait savoir s’il était prêt à cela.

Tous deux parvinrent enfin jusqu’au landspeeder, heureusement couvert. La Twi’lek s’arrêta devant celui-ci.

- Il y a une autre stratégie, remarqua-t-elle, qui consisterait à nous séparer ici pour brouiller les pistes et diviser leurs propres efforts. Si vous préférez que l’on se sépare pour se retrouver plus tard, chacun ayant ses petites affaires à régler, je le comprendrai parfaitement.

Elle lui laissait ainsi le choix quant à la suite, et même une échappatoire, dans le cas où il souhaiterait désormais faire cavalier seul. Après tout, ni l’un ni l’autre ne pouvait encore faire pleinement confiance en leur nouveau partenaire.
Joseph Vankrayn
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- Décidément, vous savez tomber à point nommé...

Il abaissa la tête dans sa direction comme pour la remercié du compliment.
Elle accepta son bras et son parapluie salvateur pour une telle personne dans une telle tenue vestimentaire...
Joseph se permit un bref moment d'égarement en imaginant la twi'lek dans une telle tenue mouillée sous ce déluge... Pour sur que cela pourrait même ce vendre à certains holo-magazine pour un bon prix.

Mais il n'était pas un photographe tendancieux et avait plus important à faire.
En tout cas, elle avait beau être pensive, elle semblait dans tout ces états. Elle avait le regard absent comme prise dans une réflexion intense qu'il pouvait voir avec son petit mordillement de la lèvre qui donnait d’ailleurs un certain éro...

Non ! Il devait rester concentré ! Et heureusement que le temps n'était pas au beau fixe pour lui rappeler qu'il y avait toujours quelque chose pour vous rappeler que la vie était... Très difficile.


- Vous n’avez pas tort. Mais je crois que son premier réflexe va être de nous faire suivre. Votre… chauffeur sera-t-il capable de semer efficacement d’éventuels poursuivants ?

Il se mit à rire devant cette remarque.

- Lui ? Non... Même dans les lignes droites je me demande s'il ne va pas taper quelqu'un et il vole a la vitesse d'un bantha... Et je ne peux décemment pas le jeter de la place conducteur pour prendre ça place... *Il murmura* Même si c'est pas l'envie qui me manque.

Il se questionna un tant sur l'identité de leur possible poursuivant... Certainement le tireur embusqué.
Il sourit à cela, il avait l'impression d’être pris en chasse par un double... Mais entre l'original et une parodie il allait bien montrer qui était le plus fort s'il allait le suivre.

- Dans tous les cas, il va falloir surveiller ce que Quee fera de l’adresse de communication que je lui ai donnée. Je vais avoir besoin de repasser prendre quelques affaires à ma chambre d’hôtel. Si vous acceptez de me déposer. 

Il lui jeta un rapide regard et ils se regardèrent dans les yeux intensément...

~~~~
Est ce qu'il y a un quelconque sous entendue à cette proposition ?
Dans d'autres circonstances il aurait certainement dit oui... Mais là, il y a un risque certains que la proposition n'était qu'une excuse pour avoir un endroit tranquille où l’éliminer sans témoins.
Qui avait dit qu'il n'aimait pas le danger ?
~~~~


Elle pue voir ses yeux avoir une lueur joueuse et le même sourire taquin sur son visage.

- Et bien je serais un bien piètre compagnon si je ne vous ramène pas en personne très chère.

Ralala... Etre peut être poursuivie par une personne qui à peut être la mission de les tuer tout en allant chez une autre personne dont il ne connaissait rien qui prévoyait peut être aussi de le tuer...
Pour une fois c'était une expérience nouvelle et très... Excitante !

Cependant devant le landspeeder qui n'attendait qu'eux pour partir, elle s’arrêta devant celui-ci et lui parla dos tournée, l’empêchant de voir son visage tandis qu'il la protégeait du mieux qu'il pouvait de la pluie.
Et ne pouvant pas lui demander de se dépêcher sans passer pour un malpolie il ne pue donc que faire avec...


- Il y a une autre stratégie, qui consisterait à nous séparer ici pour brouiller les pistes et diviser leurs propres efforts. Si vous préférez que l’on se sépare pour se retrouver plus tard, chacun ayant ses petites affaires à régler, je le comprendrai parfaitement.

Ne pouvant voir son visage il y avait là deux hypothèses.
Soit elle était sincère, ce qui démontrerait soit qu'elle se soucis un petit peux de son avis...
Soit elle mentait, ce qui pourrait dire tout est n'importe quoi...
En gros il n'était pas plus avancé mais pour lui la question ne se posait même plus. Il avait déjà fait son choix dès qu'ils avaient discutés en privés dans le balcon.

Profitant du fait qu'il se tenait le bras, il lui fit faire doucement demi-tour pour qu'ils puissent se regarder face à face, dans les yeux, sans se cacher.


- Je suis un homme de parole et tu es ma partenaire... *Il lui sourit* Pour le meilleur et pour le pire... Et ce jusqu’à ce qu'on botte le cul aux frères ou tout ceux qui se mettront sur notre chemin.

Il laissa sa phrase en suspense pendant un instant pour qu'elle comprenne une certaine facette de lui... Celle qui était pour lui aussi important que sa vie... Qui était sa vie... Son intégrité et sa parole donné...Cela ne voulait pas dire qu'il lui fessait totalement confiance, mais cela lui montrait que de son cotée il n'allait rien faire contre elle... Après est ce qu'elle allait le croire...
Elle seule pouvait le savoir...


- Ne devrions nous pas y aller... *Il lui murmura* Tu va allez attraper froid à rester ici...

Ils rentrèrent alors dans le landspeeder et il savait qu'il lui avait donné nouvelle matière à réflexion durant le trajet.
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Alors que la pluie battait toujours doucement leur parapluie, Myir regarda Joseph dans les yeux près du landspeeder. Etait-il sincère ou comptait-il la piéger ? Faire confiance n’avait jamais été son fort, mais il fallait admettre que l’humain semblait l’avoir acceptée pleinement comme partenaire, ce qui la poussait désormais à en faire autant. En tout cas, il ne lui avait pas mis de bâtons dans les roues jusqu’ici, alors pourquoi s’inquiéter ? Parce qu’elle était parano, voilà tout. Et que ce trait de caractère l’avait aidée à survivre plus d’une fois.

Toutefois, avec un léger soupir de soulagement et un sourire de reconnaissance, elle acquiesça avant de s’engouffrer dans le landspeeder. L’intérieur était doté de sièges en cuir confortable. Elle ne parvint pas tout à fait à se détendre. L’endroit était si étroit.

- Je loge actuellement à l’Hôtel de l’Hypervoie, sur le grand boulevard, vous savez…

Le chauffeur acquiesça d’un bref mouvement de tête et démarra.

Myir resta mal à l’aise pendant le trajet, imaginant toutes sortes de scénarios. Où les emmenait-il ? Joseph pouvait avoir profité de leur séparation quelques minutes plus tôt pour donner des consignes particulières à son chauffeur, aussi s’attendait-elle à tout instant à ce qu’ils bifurquent dans une allée sombre où des camarades de Joseph les attendraient.

Mais rien de cela ne se produisit, et le landspeeder finit par ralentir sur un long boulevard illuminé de lumières artificielles et s’arrêter devant son hôtel. Joseph avait donc dit vrai… Myir lui accorda un regard entendu.

- Je n’en ai que pour quelques minutes, lui dit-elle en se levant et en ouvrant sa portière.

D’un pas rapide, elle s’introduisit dans l’établissement et avala les quelques mètres qui la séparait de l’ascenseur. Malheureusement, à cette heure où les gens partaient ou revenaient pour leur dîner, elle était loin d’être seule et elle dut attendre que d’autres personnes montent pour que la machine pût se mettre en route. Ils s’entassèrent dans l’ascenseur. Quelques niveaux plus hauts, la Twi’lek se fraya un chemin pour sortir et constata avec soulagement que personne ne la suivait.

Elle s’introduisit dans sa chambre avec une carte magnétique et se hâta de retirer cette robe bien trop légère et la jeter au sol, pour la remplacer par une combinaison de voyage autrement plus confortable. Elle prit également son sac, lequel contenait notamment son sabre laser, son datapad et quelques effets personnels, qu’elle balança sur son épaule avant de repartir à la hâte.

Mais lorsqu’elle ouvrit la porte de la chambre pour sortir, elle se retrouva nez à nez avec le canon d’un fusil blaster.

- On n’bouge plus, ma p’tite.

De l’autre côté du canon, un humain à la pilosité foisonnante et rousse, mais pas un gabarit très impressionnant. Myir serra les dents, faisant mine d’être apeurée. Non pas qu’avoir le crâne troué ne lui faisait pas peur, mais ce n’était pas la première fois qu’elle se trouvait dans la ligne de mire d’une arme, ce qu’elle ne souhaitait pas que l’homme se douta.

- Qui êtes-vous ? siffla-t-elle. Que voulez-vous ?

L’homme haussa les épaules mais la garda en joue, un œil braqué sur la lunette du fusil. Elle se dit que c’était un drôle de réflexe : elle était à bout portant, pourquoi avait-il besoin de viser ?

- On m’a juste demandé de vous cueillir, dit-il sur le ton de l’indifférence. Alors vous allez lâcher ce sac, faire demi-tour et vous diriger gentiment vers la fenêtre…

Myir réfléchit à toute allure, mais obtempéra néanmoins. Il fallait endormir la méfiance de l’homme le temps qu’elle trouvât une solution…
En s’approchant de la vitre, mains en l’air, elle coula un regard vers la rue.

Le landspeeder n’était plus là. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Allait-elle devoir se débrouiller seule ?
Joseph Vankrayn
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Il semblerait que ce qu'il lui avait dit avait fait son effet... Ou alors elle jouait très bien la comédie.
Il fallait penser positif sinon il n'avancerait pas.

Il la suivit dans le landspeeder et se retrouva collé à son corps en partie mouillé mais néanmoins chaud. D’ailleurs due à se rapprochement, il pouvait la sentir comme gênée par cette proximité. Qui pouvait se comprendre aussi par les petits mouvements qu'elle avait pour changer de position ou de place.

Joseph était quand à lui, occupé a vérifier qu'il n'était pas suivis, ce qui n'était pas facile au vue de la circulation importante. Mais le bon coté de la chose quand on à un chauffeur privé c'est qu'on pouvait se concentrer sur autre chose sans faire d'accident... Ensuite c'était que le chauffeur, croyant à tord qu'il allait profiter du voyage pour s'accoquiner avec la twi'lek, roulait à une vitesse digne d'un bantha.


~~~~~
Et pour une fois que ça ne lui donne pas envie de tenter de passer à l'avant du landspeeder pour virer le pilote pour prendre sa place...
Pourquoi ?
Parce que si on avance à cette vitesse tous les autres véhicules sont obligés de les doubler à cause de leur lenteur... Ce qui permet de chercher l’intrus plus facilement !
Celui qui les suis et qui ne les dépassent pas...
Au bout d'un moment et en éliminant petit à petit... L'intrus est rapidement démasqué.
~~~~~

Il ne repéra leur poursuivant que vers la fin de leur trajet. Ce n'était certainement pas son premier essais mais qui manquait clairement de patience car s'il n'avait pas accéléré brièvement à un moment... Joseph n'aurait certainement pas remarqué qu'il l'avait déjà vue derrière eux plusieurs blocs en arrière.
Et pour un conducteur de speeder aller à cette vitesse était tout sauf normal.

Il fut interrompue par son examen du conducteur par l’arrêt du landspeeder devant ce qui semblait être l’hôtel de la twi'lek.

- Je n’en ai que pour quelques minutes

Il n'eu pas le temps de l'avertir pour la filature ni de lui proposer de l'accompagner qu'elle partie t'elle un chasseur stellaire vers l’hôtel... Était-elle si gênée que ça par leur promiscuité...
C'était une question qui méritait réflexion, mais pas maintenant.

Se tournant vers le chauffeur il lui dit.

"Roule..."
"Mais est là..."
"Elle ne vous paye pas, mais moi si... Roule.."

C'était avec un grognement qu'il démarra le landspeeder et repris la route pendant que Joseph examinait attentivement le prochain mouvement de celui qui les suivaient.
Allait-il continuer de le suivre lui ? Ou allait-il plutôt rentrer dans l’hôtel ?

Il continua d'examiner les véhicules derrières lui mais force et de constater qu'il ne voyait plus le speeder... Il avait fait son choit et il ne restait plus qu'a intervenir avant qu'il ne soit trop tard.


"On fait demi-tours !"
"Quoi ?! Mais..."
"Pas de mais !"

Il dégaina son pistolet blaster rutilant ce qui finit de tuer dans l’œuf toute réticence du conducteur qui fit un demi-tours sur place et accéléra l'allure en direction de l’hôtel...
Il semblait manquer clairement de sang-froid sous le stress car il faillit plusieurs fois rentrer dans des véhicules sur le chemin du retour.
Une fois arrivée devant l’hôtel, il lui jeta l'une de ses dernières plaquettes de crédits au chauffeur.

"Laisse tourner le moteur et attende moi... Je ne serais pas long."

Sans un regard pour le chauffeur, il colla son bras tenant le pistolet sur son torse et plia sa veste par-dessus... C'était une des nombreuses techniques pour se balader l'arme au clair et prêt à tirer sans attirer l'attention des gens autours.

Il se dirigea rapidement vers l’accueil, avec un sourire qui se voulait amical sur le visage.


"Bonjour... Je suis venue chercher mon amie Aayl'alask... Vous pourriez me donner sa chambre ?"

L’hôtesse le regarda de haut en bas avant de dire comme si elle connaissait déjà la réponse.

"Vous aussi ? Et bien... Chambre 206 troisième étages couloir de gauche... Amusez-vous bien..."

Il était en retard... Il était en retard...
Il se dirigea vers un ascenseur en courant et passa sa main entre les battants pour les retenir avant de se glisser a l'intérieure en réussissant a garder sa veste sur son arme.
Saluant une vieille femme qui le regardait comme un monstre sortie d'une boite, il appuya sur le bouton du troisième étage et du patienter le temps du trajet.


*Allez... Plus vite... Allez..*

Les portes venaient a peine de s'ouvrir qu'il se rua à l'extérieure sous l'air choqué de la vieille dame... Regardant dans le couloir de gauche, il pue voir au loin une porte ouverte qui semblait correspondre au numéro que l’hôtesse avait donné.
Ralentissant en approchant de la porte ouverte, il se colla au mur le temps de vérifier le numéro inscrit sur la porte.

*206... Merde...*

Jetant un rapide coup d’œil, il pue voir la scène une fraction de seconde avant de se mettre à couvert... Le conducteur semblait mettre en joue la twi'lek qui était de dos et regardait vers l'extérieure par la vitre.

Le problème était qu'il ne pouvait pas intervenir sans risquer qu'il la blesse... Elle devait donc le distraire un temps, mais comment lui faire passer le message sans alerter l'homme...
Examinant rapidement ses options, il prit sa flûte qui pendait toujours à sa ceinture et utilisa le bec comme miroir et tenta de le faire refléter dans la vitre qui fessait face à la twi'lek.

C'était mieux que rien mais allait-elle voir le reflet de ce petit bout de métal dans l’embrasure de la porte ?


16/22 - J-5
Invité
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Ixta, son compagnon l’avait-il déjà abandonné ? Ça paraissait pourtant peu probable, se dit la twi’lek tandis que ses yeux fouillaient la rue du regard. En contrebas, elle crut enfin reconnaître le véhicule, mais stationné en sens inverse. Etait-ce lui qui avait fait demi-tour ou un landspeeder similaire ? Elle était incapable de le dire.

Derrière elle, elle entendait son assaillant remuer ses affaires ; l’ordure fouillait son sac ! Elle entendit des objets tomber sur le sol ; probablement ses moyens de communication et… Mon sabre-laser ! Ca, c’était une catastrophe, mais elle n’avait pas envie de se faire trouver la peau en commettant un geste maladroit.
A cet instant, un reflet sur la fenêtre interrompit ses pensées. Elle crut d’abord que c’étaient les objets remués par l’homme à la barbe qui projetaient cette lueur, jusqu’à ce qu’elle se rendit compte que le reflet oscillait selon un rythme trop régulier. Un appel !

- Tiens tiens tiens, commenta l’homme auquel elle tournait toujours le dos. Qu’est-ce que c’est que ça ?

Elle profita de sa question pour avoir une bonne excuse pour se retourner, ce qu’elle fit lentement. Le canon du fusil blaster était tourné vers elle, et l’homme brandissait le manche de son sabre. Il était difficile de ne pas voir ce que c’était. Au-delà de l’homme penché, elle aperçut enfin la porte ouverte, où un bras dépassait avec un petit miroir. Joseph !
Aussitôt, elle rebaissa les yeux vers l’homme pour ne pas le trahir. Il fallait qu’elle l’occupât…

- Hé bien, commença-t-elle en fouillant son esprit à la recherche d’un mensonge utile. Cela n'a rien d'intéressant, c’est un gage prélevé sur… Quelqu’un. Une cible.

L’homme émit un sifflement d’admiration.

- Vous avez des Jedi dans vos cibles ? Ça alors… Vous d'vez avoir un sacré réseau !

Quel crétin. C’était un sabre de Sith. Mais il ne pouvait pas le savoir… Elle se contenta de lui sourire.

- Ca doit valoir une fortune sur le marché noir, poursuivit-il en dévoilant un sourire édenté. Je le prends pour moi !
- Faites donc. Qu’est-ce qu’on attend, au juste ?
- Des renforts. Ils vont pas tarder…
- Oh.

Oh, pas une bonne nouvelle, ça. Il fallait se débarrasser de lui et prendre la poudre d’escampette avant qu’il ne fût trop tard ! Que fichait donc Joseph ? Sa discussion avec l’homme ne devait peut-être pas suffire, il fallait qu’elle fît une diversion un peu plus importante… Si seulement elle arrivait à désarmer ce type !

Myir fixa du regard le canon de l’arme. C’était un fusil blaster à charge d’énergie, tout ce qu’il y avait de plus classique. Tout le monde savait que ces armes-là était sensible à une surtension électrique… Et ça, c’était dans ses cordes, non ? Elle appela la Force à elle, et tâcha de faire chauffer les composants de l’arme en la fixant d’un regard intense…

[Jet de Sagesse pour utiliser Surtension sur l’arme : réussite !]

L'homme lâcha brusquement son arme en émettant un cri de douleur. Le fusil avait dû chauffer brusquement. Inutilisable ou non, peu importait, il était désarmé !
Le Masque de la Force
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Joseph Vankrayn
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Il pouvait voir une situation qui ne semblait pas favorable pour sa compagne du moment et l'homme se sentant certainement en sécurité... Ou pensant avoir la situation sous contrôle se mit a une petite séance de fouille pour certainement dénicher des petits extra.
Il oubliait ainsi une règle essentielle quand on est seul, toujours vérifier ses arrières, ce que Joseph fit en regardant rapidement le couloir derrière lui part acquis de conscience...

Il semblait d’ailleurs si mettre à cœur joie e fouillant dans le sac en jetant tout ce qui semblait ne pas l’intéresser... Barre de nourriture protéinée, com-link, maquillage avant de s’arrêter de se mettre a siffle comme s'il avait trouver un trésor.

A cause du miroir improvisé qui était le bec d'acier de s flûte et de l'angle de vision il ne put voir ce qui avait tant intéressé le roux... Mais il put clairement entendre leur discutions.


*Un sabre laser ?!*

La twi'lek semblait avoir de plus en plus de mystère au fur et a mesure que le temps passait...
Est ce qu'elle était, comme la twi'lek qu'il avait croisé dans une expédition impériale, une ancienne Jedi reconvertie ? Est ce qu'elle avait réussi à abattre un jedi comme elle semblait vouloir l'affirmer ? En le charmant et le plantant ?

C'était peut etre ce que son instinct voulais lui avertir ? Qu'elle était un forceu ? 
Non il sentait toujours ses tripes se retounaient et il avait toujours cette impression fugace de la connaitre.
Mais il en discuterait et réfléchirait à ces questions plus tard. Les renforts étaient en route et vue qu'il n'avait pas ses équipements sur lui il doutait fortement de pouvoir tenir tête à tout un groupe.

Heureusement, il semblait qu'elle avait remarqué sa présence par le coup d’œil qu'elle jeta au miroir, il ne lui fallait plus qu'attendre la distraction... Distraction qui ne fit que confirmer ses suspicions.

Elle se mit à regarder l'arme... Non, elle se mit à fixer le fusil blaster que l'homme de main lâcha en criant de douleur... Comme si l'arme l'avait mordue ou quelque chose dans le genre et ce sans qu'il ne semblait rien se passer autour de lui.

Si ça c'était pas un truc de la force, il voulait bien faire une danse corélienne.
Mais la distraction était là et son opposant était maintenant désarmée !

Il se rua sur lui, blaster doré dans une main et flûte en acier dans l'autre qu'il tenait tel un poignard. Son adversaire eu juste le temps de se tourner a demi dans sa direction, ayant certainement entendue un bruit, avant qu'il ne lui plante le bec de sa flûte dans le cou.

Sous la charge, il enfonça profondément l'arme dans son cou qu'il perça comme un fruit trop mure... Ayant déjà utilisé sa flûte dans de tel situation, il avait placé les trous pour les doigts vers le bas.
Et c’était donc par ces troues que des filets de sang sortirent de la flûte pour venir former lentement une flaque de sang. Due  la promiscuité, il pouvait voir dans les yeux de l'homme une pure terreur du à la certitude de sa mort proche.

N'étant pas particulièrement sadique et friand de faire durer la mort d'une personne, il recula en emportant avec lui la flûte. Le mourant s’effondra alors sur ses genoux, les mains au niveau de son cou pour retenir du mieux qu'il le pouvait la vie qu'il le quittait... Avant de s'affaler sur le sol dans un gargouillis.

La première chose qu'il fit c'était de vérifier qu'il n'était pas trop taché de sang... Et a part le bout de ses bottes et quelques taches sur sa veste qui lui avait épargné de s'en retrouver couvert ce n’était pas le cas.
Il jeta donc la veste, remit son pistolet blaster dans son holster, sa flûte à sa ceinture. Qu'il avait préalablement nettoyé sur le corps de l'homme qui finissait de se vider de son sang...
Il prit le fusil blaster et son com-link tout en jetant vers le twi'lek le sabre laser qu'il tenait encore serré dans son autre main... Comme s'il voulait qu'il vienne avec lui dans la mort.

Jetant un regard rapide vers la twi'lek pour voir si elle était toujours d'attaque, il se plaqua contre l'entrée de la chambre pour jeter un coup d’œil dans le couloir l'arme plaqué contre son torse.


"Allez on décampe... J'ai pas envie de croisé ces amies..."

Le passage semblait toujours libre, mais pour combien de temps encore...
Pas le temps pour lui poser les questions, pas le temps pour montrer quoi que ce soit pour le meurtre de sang froid qu'il venait de faire. Son objectif était simple, sortir lui et elle de cette hôtel en vie...
Et gare à ceux qui allaient s'interposer !
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Myir retint son souffle lorsque Joseph entra précipitamment suite à sa distraction. Ni une, ni deux, et il avait planté une drôle d’arme dans le coup du barbu. Un instrument à vent ? Quel drôle de… La twi’lek retint un haut le cœur à la vision du sang jaillissant par les trous de la flûte. Non pas qu’elle n’était pas habituée au sang – elle avait connu bien des champs de bataille – mais elle avait été prise par surprise devant une telle méthode. Elle se garda cependant de faire un commentaire. Joseph était venu l’aider, et elle ne pouvait que le remercier pour cela.

La twi’lek resta quelques instants pétrifiée devant la scène qui se déroulait sous ses yeux, avant de baisser les mains qu’elle tenait toujours inutilement levée en l’air. Elle acquiesça silencieusement d’un mouvement de la tête en direction de Joseph et attrapa son sabre-laser.

- Merci, dit-elle simplement, et elle le suivit vers la sortie.

Sur le passage, elle récupéra son sac et y fourra son sabre ainsi que les autres choses que l’homme avait renversé, puis le balança sur son épaule. A son tour, elle alla se pencher pour jeter un œil dans le couloir.

- Les escaliers, chuchota-t-elle à Joseph en lui indiquant une direction du menton.

Plus prudent que l’ascenseur, dans lequel on pouvait les piéger. Tous deux s’élancèrent dans le couloir au pas de course vers les escaliers, qu’ils commencèrent à dévaler…

Tatatatatata.


La Twi’lek se figea net. C’était une arme automatique qu’ils venaient d’entendre et qui provenait du bas des escaliers. Des cris leur parvinrent aussitôt. Merde, Quee avait-il les moyens de se payer un tel scandale rien que pour eux ? A moins que ce ne soit d’autres personnes venues la chercher elle précisément… Elle n’avait aucun moyen de vérifier.
Elle fit signe à Joseph de la suivre, et ils sortirent de la cage d’escalier au niveau du premier étage. Au pas de course, ils traversèrent de longs couloirs en évitant soigneusement les ascenseurs et les escaliers principaux. Myir haletait ; il fallait trouver un chemin qui leur permit de sortir sans croiser les ennemis ! Elle s’élança finalement dans un minuscule escalier de service, Joseph sur ses talons ; et ils sortirent à l’air libre dans la rue à l’arrière de l’hôtel. Bingo ! Avec l’obscurité de la ruelle à cette heure de la nuit, ils allaient aisément se fondre dans les ombres pour s’enfuir…

Ils alternèrent course et pas tranquilles en fonction des regards qui se posaient sur eux. Plus aucun bruit suspect ne leur parvenait de l’hôtel. Bonne nouvelle ou non ? Ils n’avaient pas le temps de retourner voir. Ils contournèrent un bloc d’immeubles avant de revenir vers l’hôtel par un autre chemin et ainsi s’approcher du landspeeder de Joseph, toujours stationné où il avait déposé l’humain. Avec précipitation, les deux fuyards s’introduisirent dans le véhicule étroit. Mais au moment où Myir posait ses fesses sur la banquette en cuir, elle s’immobilisa : quelque chose n’allait pas. L’instant suivant, elle poussait Joseph pour ressortir rapidement : le chauffeur avait été exécuté d’un tir de blaster dans le crâne.

Ils ressortirent donc et se mirent à courir à toutes jambes dans une allée adjacente. Ce ne fut qu’au bout de quelques minutes qu’ils ralentirent et s’accordèrent quelques minutes de répit, dans une ruelle. Myir s’adossa à un mur pour reprendre son souffle.

- Bon, je ne pense pas qu’ils aient pu nous suivre, commenta-t-elle en regardant Joseph.

De sa ceinture dépassait la crosse de son arme couverte d’or et de gemme. C’était d’une discrétion… Ce type était-il vraiment riche, ou bien avait volé cette arme à Rob ? Et que penser de cette flûte…

- Mes condoléances pour votre chauffeur, j’espère que vous n’y teniez pas trop, dit-elle en regardant autour d’elle, ses yeux fouillant la ruelle à la recherche d’un véhicule qu’ils pourraient utiliser.

Mais un véhicule pour aller où ? Au moment où elle se posait cette question, son comlink bipa dans son sac. Elle le sortit précipitamment et lut le message qu’il avait reçu. Un sourire éclaira son visage encore un peu violacé à cause de la course folle qu’ils avaient faite.

- Nous avons un rencard avec Dardo Fenn ! claironna-t-elle en lui montrant le message. Sur Humbarine…

Drôle de destination… mais visiblement, ils avaient suffisamment fait peur à Ton Quee. Piège ou pas ? Difficile à savoir, mais c’était une piste…
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Il fallait croire qu'elle n'était peut être pas aussi prête pour ce métier...
Rien qu'avec la tête qu'elle venait de faire, proche de la déglutition quand il avait tué l'homme de main. Mais heureusement, elle ne s'évanouit pas et sembla vite se reprendre...
Ce qui lui évitait une scène irréaliste comme l'aider à marcher ou à la transporter.

Elle prit d'ailleurs la tête du duo et se mit à marcher et à prendre les escaliers plutôt que l'ascenseur.Un choix qu'il aurait de même fait, car beaucoup plus sécurisé que l'ascenseur.
Il la suivait donc blaster en main et prêt à cracher la mort sur tout ce qui semblerait être un ennemi ou dangereux.Il était devenue le guerrier qu'on avait formé depuis son enfance a être.
Examiner tous les accès, les possibilités de fuite, les possibles menaces...

Il couvrait de temps en temps leur arrière, mais se concentrer pour suivre le rythme de la twi'lek qu'il sentait soutenue. Elle sortit au premier pour éviter de passer par le hall d'entré qui semblait être remplit d’ennemie et préféra le guider vers une sortie de secours en cas d'incendie ou autre.

Quelque chose le gênait dans l'histoire... Il avait vu le roux, mais pas ceux qui venaient de rentrer dans l’hôtel...
Déjà que son ego de professionnel était touché, il ne pensait pas le neimoidien capable de faire un tel éclat pour "juste" s'occuper de deux inconnues. Est ce que les frères duros surveillaient Quee ?
Les questions étaient de plus en plus nombreuses et il lui faudrait bientôt toutes les noter sur un datapad... Si seulement il avait le temps.

Après un court détour dans des ruelles annexes, ils se dirigèrent vers le lanspeeder qui semblait toujours attendre. Comme quoi lui passer des crédits pouvaient servir...
Seulement en rentrant, il pouvait voir que ce n'était pas tant l’appât du gain qui le fessait rester, mais plutôt le fait qu'il était mort. D'ailleurs en remarquant le cadavre du chauffeur la twi'lek sembla être pris d'une peur panique et lui prit la main avant de le tirer en dehors pour l'amener en courant dans une ruelle proche pour reprendre un temps leur souffle.

Enfin elle, car pour lui cette course était quotidienne surtout qu'il portait généralement son équipement sur lui. Donc courir dans cette tenue légère était encore plus simple pour lui.

Il couvrait donc les ruelles pendant que la twi'lek reprenait son souffle et discutait comme pour se calmer.

"Non pas vraiment, un chauffeur lambda..." *Le ton était froid.*

C'était vrai, il n'allait pas pleurer pour un inconnue qui avait eu la malchance de l'avoir comme client. La vie était comme ça, si ce n'était pas lui ça aurait été un autre...
Il la regarda quand il entendit un bip venir de son comlink et eu un mauvais pressentiment le tenant au tripes.

Il prit son datapad et regarda le signal qu'il avait mit sur le trandoshan et le vit proche... Très proche... Et se rapprochant de plus en plus de leur position.
Réagissant rapidement; il lui prit le comlink de ses mains et le brancha rapidement sur son datapad pour télécharger tout ce qu'il pouvait le plus rapidement possible. Sans la regarder il lui dit...

"Prend mon pistolet... Ils ne vont pas tarder à arriver..."

Dès que le téléchargement fut terminé, il jetta le comlink par terre et le détruit en l'écrasant en rangeant le datapad et prenant son blaster et allant vers la sortie de la ruelle les éloignant des assaillants proche en courant.

"Ils traquaient ton commlink... On pourra leur échapper si on arrive a mon vaisseau..."

Déboulant dans une artère remplit de passant qui s’éloignèrent de lui comme s'il était un dangereux gangster armée et prêt à tirer... Ce à quoi il ressemblait d’ailleurs !
Il regarda rapidement autour de lui pour trouver un véhicule a deux places, assez rapide, et ayant de quoi leur protéger de tirs perdue...


Il avisa une rangée de landspeeder taxie qui était garée sur le bas cotée et se dirigea vers l'un d'entre eu qui avait le moteur brûlant et le chauffeur lisait tranquillement un holo-magazine.
Quel devait être sa surprise quand on le lui arracha brutalement des mains et qu'il se tourna vers Joseph.


"HEY ! ESPÈCE DE C..." *Avisant le canon du fusil blaster.*
"Tu sors.." *Se tournant vers la twil'ek* "Conduis je nous couvre... M'étonneraient qu'ils nous lâche si facilement."

Le chauffeur venait à peine de sortir du poste de conducteur et la twi'lek venait à peine de prendre sa place qu'ils subirent des tirs en pleine rue.

Zap ! Zap ! Zap !

Il se retourna en s'agenouillant en direction des tirs et ajusta sa visée vers le groupe de personnes armées qui sortaient de la ruelle qui venait de précédemment quitter. Sa rafale ajusté en toucha un ce qui obligea au reste du groupe de trouver des couverts derrière les arbres structures et autres décorations de rue.

Ce qui lui laissait largement le temps de s'engouffrer dans l'arrière du landspeeder et de continuer un tir de suppression dans leur direction pour leur faire garder la tête baissé.


"Astroport ! Bloc C-36 ! Remonte l'avenue !"

Zap ! Zap ! Zap !

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Ce type n’avait pas l’air du genre à s’émouvoir facilement. Bah, tant mieux, se disait la Twi’lek. Si elle s’était coltinée un pleurnichard, cela ne l’aurait pas aidé. Mais cette froideur était toujours aussi dérangeante. Il fallait qu’elle s’y fît, cela faisait maintenant des heures qu’il travaillait ensemble et le résultat n’était pas si mauvais !

Elle en était là de ses réflexions quand il lui prit subitement le comlink des mains pour le brancher sur son datapad.

- Hé ! Qu’est-ce que tu fous ! s’écria-t-elle, la colère s’empara rapidement d’elle.

C’était qu’il y avait des données très personnelles sur ce comlink, comme ses vieux échanges avec Emhyr qu’elle n’avait pas eu le cœur de supprimer… Et dans lesquels il ne l’appelait pas par son nom d’emprunt, mais par son vrai nom, à savoir Myir ! Elle tendit la main pour l’arracher mais Joseph avait déjà terminé. Il jeta le petit appareil par terre et le détruisit avant de lui tendre son blaster. Elle le prit avec une moue, mais il ne l’attendit pas et se mit à courir. Après un regard dépité sur son comlink au sol, elle dût se rendre à l’évidence : il était inutilisable et il avait téléchargé des données très sensibles…
… Elle avait donc une deuxième bonne raison de ne plus lâcher ses basques. Myir se mit à courir après lui.

Ils se ruèrent parmi les passants. Myir n’avait aucun moyen de cacher l’arme qu’elle tenait à la main, mais heureusement la surprise ne permettait pas vraiment aux gens de se rendre compte qu’elle était armée, ou alors après coup. Elle craignait davantage ce qui se produirait lorsqu’ils arriveraient au spatioport. On était en territoire républicain, ils ne pouvaient pas juste arriver avec leurs armes à la main ainsi… Et ce n’était vraiment pas le moment pour elle de se faire arrêter par les autorités locales, car celles-ci feraient vite le lien entre Aayl’alask et Myir Alshain…

Ils s’arrêtèrent devant un taxi, dont le chauffeur fut brutalisé par Joseph. Sans hésiter, elle prit sa place et démarra le landspeeder dans un ronflement de moteur, au moment même où Joseph grimpait lui aussi et que des tirs passèrent à quelques centimètres d’eux. L’un des traits d’énergie atterrit sur le capot, brouillant sa vision quelques secondes à cause de la fumée qui s’échappait du métal.

- Chod ! jura-t-elle en ryl.

Heureusement, l’air produit par l’accélération du véhicule dissipa très vite ce désagrément. Myir fit s’élancer le landspeeder sur l’avenue encombrée de véhicules qui lui semblait rouler au pas. Elle klaxonna bruyamment, donna des coups de volants pour se frayer un chemin dans la circulation. Elle entendit des cris de protestation mais n’y prit pas garde.
Des tirs volèrent encore au-dessus d’eux. Elle jeta un regard dans le rétroviseur, pour s’apercevoir qu’un trandoshan sur une motovolante, surmonté d’un petit individu d’une race de petite taille sur ses épaules et armé d’un blaster, les suivaient. Ixta, ils n’étaient pas encore sortis d’affaire. Elle commençait vraiment à se poser des questions au sujet de Ton Quee. Ce type était censé avoir un service de sécurité, mais pas une mafia à ses ordres ? Cette face d’amphibien n’était peut-être vraiment pas qui il laissait croire…

La Twi’lek tourna brutalement sur une route perpendiculaire à l’avenue, un peu moins fréquentée, histoire de ne plus être gênée par les autres véhicules ; car avec leur moto volante, leurs poursuivants circulaient plus facilement entre les obstacles. Dès que possible, elle écrasa le champignon pour prendre de la vitesse. La moto les suivit dans un vacarme d’accélération assourdissant. S’ils ne se faisaient pas flasher par un radar comme ça…
Un nouveau tir de blaster atteignit le flanc du speeder, qui fut secoué un bref instant. Par réflexe, Myir baissa la tête, mais la redressa aussitôt car il fallait bien qu’elle vît où elle allait !

- Borenga jotno… grogna-t-elle entre ses dents, ils commencent à m’agacer sérieusement !

Elle donna un coup de volant pour se remettre dans l’axe de la trajectoire de la moto toujours derrière eux…. Avant de freiner brusquement. Elle et Joseph sentirent leur corps s’écraser contre le tableau de bord, et l’instant d’après…
Il y eut un choc violent. La moto venait de percuter l’arrière du speeder. Avec la vitesse qu’ils avaient prise, leur véhicule dérapa violemment sur le côté après avoir propulsé le trandoshan et à la petite créature – un toydarien ? – par-dessus le landspeeder de Myir et Joseph. Ils virent leur corps retomber comme des poupées sur le bitume, leurs membres ballottés selon des angles inquiétants. La Twi’lek inspira et porta sa main à son front – elle s’était faite une petite entaille en tapant sa tête sur le volant mais rien de grave. Un bref instant de silence s’écoula, tandis qu’ils observaient les deux corps affalés sur le sol. Ils ne bougeaient plus. Morts ? Peu importait.
Myir sembla soudain se réveiller. Elle ralluma le moteur qui avait calé, puis réaccéléra en contournant leurs poursuivants. A une allure un peu plus modérée – il ne fallait plus se faire remarquer – elle emprunta diverses rues pour revenir sur l’avenue principale comme si de rien n’était, malgré l’arrière tout cabossé du landspeeder.

Quelques minutes plus tard, qui s’écoulèrent dans un drôle de silence, ils parvinrent à l’astroport. Myir gara le taxi en vrac le long de la rue. Elle échangea un regard entendu avec Joseph.

- Je te suis.

Avec cette petite aventure, elle avait déjà oublié le numéro du quai.
Joseph Vankrayn
Joseph Vankrayn
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Une twi'lek qui conduit un landspeeder comme si ça vie en dépend...
Un homme tatoué à l'arrière qui tire avec son fusil blaster...
Un trandoshan avec une autre personne qui réplique sur un speeder...
Le tout dans une course-poursuite folle dans les rues animées de Cato-Neimoidia...
On peut se croire dans un holo-film de super productions, sauf que là c’était pour de vrais !
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Zap ! Zap ! Zap !

Il essayait de les avoir, non vraiment il essayait réellement... Mais avec ces mouvements anarchiques de la conductrices, les virages brusques, les accélérations soudains et les arrêts brutales... Il avait plus de chance de mourir a cause de sa compagne ou de tomber que de se prendre un tir des poursuivants.

Bon, il ne pouvait pas la critiquer vue que c'était lui qui l'avait mit là... Mais quand même !
Pour qu'il puisse un minimum tirer droit, il lui fallait un minimum de stabilité !
Et il aurait plus de stabilité sur le dos d'un rancor enragé que dans ce landspeeder...
La bonne nouvelle malgré tout ce remue-ménage c'était qu'elle se débrouillait pas trop mal la conductrice... Comme quoi twi'lek au volant ne veut pas forcément dire mort au tournant !


"OOYYAAA !!!"

En tout cas elle avait réussis à s'engager dans un axe secondaire plutôt étroit obligeant le trandosan à les coller... Ce que la conductrice semblait avoir planifié car elle freina ensuite brusquement pour les heurter et leur faire faire un vol plané non prévue.
Et autant dire que l’atterrissage fut rude... Voire mortel !

En tout cas il y eu un temps mort ce qui permit a Joseph de se remettre droit pour regarder a son tour les deux personnes étalées sur le bitume avant que la Aaya ou qu'importe son faux nom décide de remettre les gazes pour partir d'ici.
Ce n'était pas tout ça, mais ils avaient un rendez-vous et il serait irrespectueux de leur part de ne pas être à l'heure.

Reprenant le pistolet qu'elle avait posée négligemment sur le siège a cotée d'elle, il laissa le fusil dans le taxi cabossé pour ne pas paraître plus suspect qu'il n'était déjà et arrangea son chapeau avant de sortir du véhicule en n'oubliant pas de prendre le sac de la twi'lek tel un gentleman.


"Mais je vous en prie, suivez moi..."

Il lui tendit le bras comme pour l'inviter avant de se diriger vers la zone où était stationné son vaisseau. Il passa rapidement les postes de sécurité, son pistolet blaster jugée conforme donc "inoffensif" et sa carte à jour... La sienne pas celle de Rob.... Ils purent passer sans autre soucis, les membres des forces de l’ordre semblant plus regardant sur les personnes rentrant que sortant de la planète.

Il l'amena rapidement vers la plateforme où son vaisseau "Aay'han" se tenait fièrement et il ouvrit le sas arrière en surveillant leur arrière vérifiant qu'il n'y avait aucune surprise de dernière minute.


"Après vous..."

Il lui montra la rampe grande ouverte qui donnait sur une soute qui contenait quelques caisses... Et aussi 4 cellules...
Il fallait dire qu'il y avait plus accueillant comme salle... 
Il traversa un genre de "salon" où il posa au passage le sac de sa compagne avant de se ruer vers le poste de pilotage où il posa le datapad qu'il brancha au vaisseau pour extraire et enregistrer les coordonnées du rendez-vous... Et tout ce qu'il y avait en plus...


~~~~
Ouuuu qu'il est curieux notre petit Jospeh...
Rolalala le vilain petit curieux...
~~~~

Pendant qu'il téléchargeait et enregistré les données, il commença une procédure de décollage avec toute les procédure à remplir pour ne pas se voir créditer une amende sur son compte.

"Ici Aay'han bloc C-36 demande permission de décoller..."
"Aay'han ici contrôle... Votre décollage était prévue pour demain..."
"Aay'han mon emplois du temps de livraison à changé suite à un transporteur en retard... Demande permission de décoller..."
"Aay'han veuillez patienter..." *Plusieurs minutes de silence.* "Aay'han ici contrôle... Vous avez autorisation de décoller, directive 0-4-5 par 8-7-4..."
"Aay'han bien reçue terminé..."

Il enclencha les moteurs et suivit les indications de la tour de contrôle du secteur pour s’élever vers l'espace, prendre une distance suffisante de la planète avant de mettre les coordonnées d'humbarine dans l'astro-navigateur et de partir vers leur prochaine destination.

Il se laissa aller sur le fauteuil de pilotage en se frottant les mains, la traque était lancée une nouvelle fois et pour une fois... Il n'était pas seul.D’ailleurs il allait avoir un problème là... Il n'avait qu'une seul couchette... Bha !
Il tourna son siège vers la twi'lek et se leva en lui souriant un peut plus chaleureusement que d'habitude.


"Bon... je vous fait visiter ?" 
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