Le Masque de la Force
Le Masque de la Force
Messages : 5464
Eclats Kyber : 0
Kahin s’est fait de nouveaux amis, ces jours-ci ! Les argazdans sont des humains avec qui il peut être difficile de se lier au premier abord : leur planète forestière et froide en fait des ours pas facilement abordable… Mais ça, c’est avant de boire un verre avec eux. La liqueur d’Argazda, faite à partir de sève de pins du nord de la planète, est parfumée comme un doux chant d’été qui réchauffe tout le corps en cette période venteuse et neigeuse. Et les argazdans aime beaucoup partager leur boisson avec qui sait l’apprécier. Comme Kahin. Comment il est arrivé sur la planète est une autre histoire, mais à l’heure actuelle, il s’est si bien intégré dans la ville qu’on lui a même proposé du travail comme bûcheron dans le coin.

L’un des passe-temps favoris des argazdans, c’est donc de discuter politique dans les cantinas locales. Et en ce moment, il y a de quoi faire, avec la guerre entre l’Empire et la République ! L’établissement dans lequel Kahin a pris ses quartiers, du doux nom du « Bantha fringant », est qui plus est le fief d’indépendantistes affirmés, à qui ce qui arrive à Lorrd (de véritables représailles de la part de l’Empire, et des centaines de morts parmi les civils, bientôt sûrement des milliers, les chiffres des holos ne sont pas très clairs) a beaucoup échauffé les esprits.

- Les rép’s veulent se servir de nous comme des boucliers ! scande l’un d’eux un soir où le Bantha fringant est plein à craquer.
- Ca c’est sûr ! Regardez Lorrd ! En train de se faire dépouiller de leurs terres. Il paraît que les impériaux attachent des têtes de lorrdiens sur les ponts de leurs navires ! tonna un second, en en rajoutant un tout petit pour avoir un effet dramatique. Et la Rép ne lève même pas le petit doigt ! Elle est partie aider Gravled Mex, ça oui, parce qu’à Gravled, il y a de la ressource, si v’voyez c’que j’veux dire !

Concert d’approbations.

- Ils vont faire pareil avec nous, c’est sûr, renchérit le barman. Figurez-vous que j’ai dû fournir un sacré nombre de bouteilles pour une réception qui aura lieu demain dans la journée au service protocole du gouvernement…

Le barman bombe le torse pour se donner de l’importance. Il a rarement des infos de première main comme ça.

- Et oui ! Parce qu’il y a des rép’s qui s’invitent, figurez-vous. Des sénateurs, c’est pas rien !
- Ooooh…

Echanges de regards suspects et chuchotements.

- Ils sont là pour quoi, vous croyez ?
- Hé ! Pour nous convaincre de les aider, pardi ! Comment que tu crois qu’ils font avec les autres ? Ils viennent, ils disent « battez-vous avec nous », et nos chers politiciens vont dire oui parce qu’on leur tend trois poignées de crédits ! Ces incompétents au pouvoir ne savent même pas que c’est se dessiner une cible pour le corps pour l’Empire !
- Quelle bande d’enfoirés ! On avait rien demandé, nous !
- Ouais, il faut les foutre dehors !
- OUAIII S !
- On a qu’à tirer à la courte-paille pour savoir qui va leur faire peur ce soir-même !
- OUAIIIS !

Et bien sûr, c’est Kahin qui a tiré la plus courte.


| ¤ |


Pendant ce temps, Niganoht s’installe tranquillement dans sa chambre d’hôtel. Demain, une grosse journée l’attend : il doit rencontrer, avec deux autres sénateurs, le gouvernement de la planète Azgarda afin de les convaincre de se coordonner avec la République pour défendre les mondes neutres contre l’Empire. En théorie, Argazda est relativement proche de la République ; elle l’a d’ailleurs montré en la soutenant lors de l’attaque de Dubrillion. Néanmoins, le sort chaotique actuel de Lorrd refroidit l’opinion publique, qui préfèrerait ne pas voir cette guerre dans laquelle la planète sera prise, tôt ou tard.

C’est alors qu’il faisait le tour de sa chambre – constatant que les locaux n’était encore une fois pas adapté à un alien de son genre et qu’il allait devoir user de ses quelques astuces habituelles pour se laver et se restaurer – qu’il sentit les pas lourds provenant du couloir. Quand on est un anacondan, on a en effet une sensibilité particulière par rapport à tout ce qui se passe dans le sol. Qui faisait donc ce raffut vibratoire au beau milieu de la nuit, alors qu’il n’avait plus que quelques heures avant que l’aube survienne ?

Les pas se rapprochent de la porte. Quelqu’un essaie de l’ouvrir, et Niganoht se fige sur place. L’intrus pousse un juron d’alcoolique en essayant d’ouvrir la porte, et finalement décide de donner un grand coup de pied dans la serrure qui se déverrouille sous l’impact. Derrière il s’attend à un sénateur endormi dans son lit, du style humanoïde joufflu qui sera de toute façon terrorisé qu’on s’introduise dans sa chambre… Il risque d’être surpris lui aussi !





Seuls les joueurs Niganoht Qademanda & Kahin Giganek peuvent intervenir dans ce sujet. S’agissant d’un combat aux dés, la victoire sera donnée aux joueurs dont les PV ne sont pas tombés en dessous de 10% à la fin de la session. Les règles du combat aux dés peuvent être consultées [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ; elles ne vous dispensent en aucun cas de fair-play et de respect de la cohérence du contexte et de vos personnages.

Modalité de combat : Vous débutez à distance.
Ordre de post : Niganoht - Kahin

Niganoht Qademanda
Niganoht Qademanda
Messages : 119
Eclats Kyber : 0
Il fallait se méfier de ce qui pouvait paraître comme une mission de formalité. Argazda pouvait sembler acquise à la République. Lors de l'attaque du Dubrillon, elle avait affiché son soutien du côté des forces de la Chancelière. Envoyer pas moins de trois sénateurs pour en convaincre le gouvernement de lutter aux côtés de la République pour défendre les Mondes Neutres, ça ressemblait à une mission gagné d'avance. On pourrait même se dire que sa proximité avec les planètes de Lorrd et de Gravlex Med permettrait de plus facilement jouer sur la peur de la population pour activer l'envie de se défendre contre l'Empire.

Justement, les choses n'étaient pas aussi simples. Un certain nombre d'Argazdans avaient au contraire peur que leur planète souffre de la guerre et subisse le même sort que Lorrd. Cette dernière était la planète la plus proche d'Argazda, et tout le monde était au courant de la situation humanitairement dramatique des Lorrdiens, qui subissaient des bombardements et à qui la République semblait tarder à venir en aide. S'engager dans la guerre des Mondes Neutres contre l'Empire, c'était donc aussi le risque pour Argazda de subir les mêmes bombardements. La population serait obligée de quitter domicile et de se réfugier dans des abris, or la planète n'y était pas préparée.

Voilà pourquoi, finalement, envoyer trois sénateurs pour discuter avec le gouvernement, ce n'était peut-être pas superflu. Mais pourquoi envoyer un Anacondan, dont forcément l'apparence physique n'inspirait pas la confiance mais plutôt la répulsion ? Parce que cet Anacondan était Sénateur d'une planète en bordure des territoires de la République, toute proche des Mondes Neutres, et qu'il était donc parmi les mieux placés pour exposer les avantages de se rallier à la République. Niganoht Qademanda tenait par ailleurs à préserver l'indépendance d'Agamar sur nombre de sujets, et sa planète, qui était relativement faible militairement, passait des accords avec d'autres planètes de la République pour soutenir ses défenses sans renoncer à cet esprit d'indépendance. Si Niganoht pouvait porter comme argument qu'en appartenant à la République, Agamar ne se sentait pas inquiétée par l'Empire et tirait donc des avantages sans tirer d'inconvénients, cela pouvait constituer un poids de persuasion. En plus, il n'était même pas demandé à Argazda de s'assimiler à la République, mais seulement d'apporter son soutien, avec la redevabilité que la République lui devrait.

Niganoht s'apprêtait à passer une nuit dans sa chambre personnelle, avant de passer aux choses sérieuses le lendemain. Evidemment, la chambre n'était pas du tout adaptée à un Anacondan, mais Niganoht était habitué à ce cas de figure puisqu'il était de loin le plus courant. Même au Sénat, il avait récupéré la chambre de son prédécesseur Male Taoran, lui-même un Humain, sans demander qu'il ne soit effectué des travaux d'aménagement. Il savait se débrouiller dans une chambre faite pour humanoïdes. Et puis, il n'était là que pour quelques nuits et ne voulait pas que sa présence soit perçue comme un dérangement.

La soirée était calme dans l'hôtel. L'une des deux chambres voisines à celle de Niganoht était occupée par l'un de ses deux homologues, et si l'autre était aussi occupée, alors ses occupants étaient discrets. Pourtant, à un moment, le serpent perçut des vibrations de pas étonnamment indélicates. Une personne s'approchait des chambres sans faire le moindre effort de discrétion. Ca aurait pu en rester là, si la personne ne s'était pas approchée précisément de la porte de la chambre du Sénateur. La voilà même qui essaya d'en ouvrir la serrure !

Que se passait-il ? Niganoht pensa tout d'abord à quelqu'un qui s'était trompé de chambre. Il entendit même la personne grommeler devant son échec à ouvrir la porte, et s'apprêta à annoncer que la chambre était déjà prise et qu'il s'agissait d'une erreur, quand la porte fut brusquement enfoncée. Niganoht, alors lové sur un sofa devant une table basse sur laquelle étaient posés un verre de jus de fruits et une assiette vide, se raidit en braquant son regard sur l'intrus.

Un Humain homme, jeune adulte, grand, mince mais large d'épaules, aux longs cheveux noirs, dont la première chose qui frappa l'Anacondan est le relent d'alcool qui l'enveloppait. Cette personne était en état d'ébriété évident. Sur ses yeux, quand il vit que dans la chambre se trouvait un gros serpent, se lut la frayeur en plus de la surprise.

NIGANOHT – Pauvre de vous ! Peut-on savoir ce qui vous prend ? Allez cuver dans votre chambre maintenant si vous ne voulez pas qu'on vous fasse sortir d'ici de force !


[Pas d'action de combat ce tour-ci.]
Invité
Anonymous
Comment étais-je arrivé devant cette porte disloquée ? Cette question n’a pas vraiment d’importance, placée hors du contexte de cette rencontre étrange. Bien évidemment, Nar Shaada fut le point de départ de mon périple, mais le périple lui même disparaît dans les limbes de l’ivresse. Je me souviens surtout d’un bar, de gens, passablement éméchés, avec pour la plupart des rectangles surplombant leurs fronts. Je me souviens avoir relevé ma tête qui reposait depuis un long moment entre mes mains et avoir vu au milieu des lueurs de néons des visages déformés par les vapeurs circulant dans le bar. Je me souviens d’une autre chose : une main fermée tendue vers moi, de laquelle dépassaient des brindilles. Les gens autour de moi semblaient chaleureux, l’un deux, dont j’ai oublié le nom mais dont je peux me remémorer les traits du visage, était assis à coté de moi et les yeux pétillants de malice me demandait de tirer l’une des brindilles. Ce que je fis, nonchalamment.



Cette terrible et toute puissante brindille allait signer le ton de ma soirée. Par delà l’ivre bonhomie qui m’entourait, une intrigue politique, que j’aurais tant voulu démêler, si je n’avais été dans cet etat, animait la salle d’indignation. Les Argazdans, que j’appris à connaître ultérieurement, sont des types assez bourrus dans le style, du genre, manly man, et pourtant, ils passent la plupart de leurs soirées à parier femmes et enfants pour des histoires de pacotilles. Ici, ce n’était pas le cas, non, ici, c’était une soirée politique.



Mes yeux se posaient sur un monde inconnu. Le sang bouillonnait de toutes parts, les verres éclusés tintaient sans fin, les rires, les cris, la bave, giclaient dans tous les sens, et rien, absolument rien ne semblait pouvoir arrêter l’engouement qui prenait le Bantha fringuant, sinon, ces brindilles. Lorsqu’on me les tendit, un silence de mort régnait dans la salle. Quelques verres bruissaient ça et là, tous les visages étaient tournés vers moi, le barman qui semblait être un homme de bon aloi, me regardait dubitatif et, ce qui semblait être le compagnon de mon périple m’observait avec insistance. J’étais parmi eux probablement le plus atteint par l’alcool. Je tirais la plus courte des brindilles, une rumeur traversait la salle. Moi l’humain, allais assouvir la soif de justice de toute une planète. Moi, l’ivrogne sensible à la force, allais me lever plein d’aplomb, le visage sérieux, pour aller, d’un pas fier et sans reproche, vomir sur le comptoir. Et puis, on allait m’expliquer ce que ce soir je devrais faire.



Un argazdan à la chevelure dorée m’indiquait de la main une série de bâtisses dans lesquelles les sénateurs étaient sensés résider. Il me dit

« Tu y vas, et tu lui fais sa fête ! »

Mais à qui ? Ou plutot, à quoi ? J’avais à ce moment même du mal à savoir ce qu’était un sénateur, et encore plus de mal à comprendre l’imbroglio politique qui concernait cette planète. J’étais bien évidemment du côté de la république, de par mon passé, et comprendre les velléités d’une planète envers l’ordre qui le gouverne, ne devrait pas être fait dans cet état. J’allais ce soir, faire sa fête, au mec qu’était censé aider.



Je titubais donc jusqu’à l’une des bâtisses, un mec m’accompagnait pour m’indiquer une chambre. Bien sur je me trompai trois fois et cognai les murs au passage, devenu moi même gigantesque bantha poilu. Jusqu’au moment où, exaspéré au possible, j’hurlai plein d’alcool et de rage :



« Il est où cet enculé ! »

« Mais ici, imbécile ! »
fit l’argazdan en me montrant une porte au fond du couloir.

Décidé, je m’avançai vers elle et vérifiai si elle était ouverte. Celle ci ne s’ouvrit pas. Au comble de l’énervement, je lui mis un coup d’épaule, puis un autre, rien n’y fit, alors, d’un coup de pied, je la fis céder. Je me ruai à l’intérieur, bien sûr de trouver ma victime endormie, pari facile, me direz-vous. Au premier abord, peut-être, vous dirai-je… Mais la suite… que la force me garde de vous raconter telle histoire… J’allais tomber nez à nez avec la créature la plus étrange, la plus sordide et non-évoluée que le sénat intergalactique ait pu contenir en son sein. Un être me regardait les yeux brillant d’une sorte de peur instinctive mélangée à l’orgueil de se savoir en terrain conquis. Quel vil être ! Un être sans patte, sans pied, rampant au creux d’un fauteuil me dit d’aller me faire voir chez les grecs à la manière des politiciens. Et lorsque je posai mes yeux sur lui, sur cette chose atroce au regard aussi bien qu’à l’esprit, je cédai à mes plus bas instincts.





Un serpent blanc tavelé de taches marrons me regardait.



Je bondis aussitôt sur une table basse tout près du divan sur lequel reposait la bête en hurlant comme une fillette ce qui fit détaler l’argazdan qui zieutait à travers le seuil. Logique ivre; bien évidemment, je brandis le blaster que l’on m’avait donné, oui, on m’en avait donné un, vers la bête, tremblant comme une feuille.  Il me fallut peut-être une bonne minute pour que la peur transperce les vapeurs qui auréolaient mon crâne de fantasques pensées et qu’enfin, tel un bon apprenti, j’essayasse de dépasser ma peur.
Niganoht Qademanda
Niganoht Qademanda
Messages : 119
Eclats Kyber : 0
Qui était cet homme à l'épouvantable odeur d'alcool ? Un Humain, à première mesure, bien que son odeur d'Humain fût engloutie par les relents de boisson nocive. En fait, la vraie question n'était pas qui il était, mais ce qu'il venait faire là. Car bon, qui il était, Niganoht pouvait s'en faire vite une idée : personne de bien important, un soûlard comme un autre. De longs cheveux noirs, un collier, des vêtements légers, une allure svelte, grand pour un Humain, l'œil hagard et en même temps furieux pour rien, propre à celui qui s'est un peu trop imbibé et n'est plus maître de son esprit. En résumé : un Humain quelconque et pathétique qui ne savait pas comment occuper raisonnablement ses soirées.

Alors, qui était cet Humain, au-delà de ces faits primaires, Niganoht n'en avait rien à faire dans un premier temps, même s'il pourrait toujours se poser la question plus tard. Ce qu'il voulait savoir tout de suite, c'est ce que cet homme venait faire à enfoncer la porte de sa chambre dans un bruit de tempête. N'y avait-il donc aucun corps de sécurité efficace pour surveiller le périmètre de l'hôtel où étaient accueillis les trois sénateurs ? Comment un ivrogne au niveau de furtivité proche du néant avait-il pu si facilement se rendre jusque dans la chambre de Niganoht sans que personne ne lui dise que l'accès à cet endroit était interdit par mesure de sécurité ? Argazda ne faisait pas partie de la République et ne devait pas avoir l'habitude d'en accueillir ses représentants. Alors les sénateurs couchaient dans un hôtel quelconque et sans service de sécurité. N'importe quel dégénéré pouvait très bien essayer d'approcher un sénateur pour lui régler son compte.

Comme cet Humain, juste là.

Niganoht comprenait donc la situation dans laquelle il était : au mieux il aurait un ou deux voisins d'hôtel qui taperait sur un mur pour réclamer le silence, mais si ça devait tourner en bagarre, personne n'oserait intervenir. Allez, on appellerait la police et Niganoht aurait le temps de se faire agresser.
Niganoht n'aimait pas être accueilli en grandes pompes, il ne voulait pas que son statut lui octroie trop de privilèges, comme si finalement tous ceux sur Agamar qui le jugeaient indigne de sa fonction avaient réussi à instiller cet inconfort en lui. Niganoht n'était qu'un animal de compagnie devenu sénateur ; il acceptait plus facilement que l'on continue de le traiter en animal de compagnie plutôt qu'on courbe l'échine à en lécher le sol en cédant à tous ses désirs. Niganoht ne faisait pas de caprices, et voilà pourquoi il ne se plaignait pas quand on le faisait dormir dans une chambre dont aucun équipement n'était adapté à sa morphologie si particulière, ou dans un simple hôtel au milieu du quidam en tourisme.

Mais peut-être que là, il aurait dû. Il aurait dû demander à être hébergé dans une résidence surveillée. Il ne savait pas si les deux autres sénateurs descendus sur Argazda avec lui étaient agressés eux aussi ce soir-là ; mais s'il était le seul, alors c'était presque une chance que ça tombe sur lui, car lui, au moins, il savait se battre.

Il fixa l'intrus qui ne daigna pas quitter les lieux mais au contraire s'introduisit sans gêne dans la chambre en sautant même sur la table basse, écrasant l'assiette au passage, sans renverser le verre de jus de fruit, par miracle. Voilà qu'il se saisit d'un blaster et le pointa d'une main tremblante vers l'Anacondan.

NIGANOHT – Doucement ! Que voulez-vous ?

Ce ne fut qu'un moyen de gagner du temps pour planifier son action. Niganoht avait déjà décidé de neutraliser cet ivrogne pour lui faire regretter sa bêtise. Il avait juste besoin de trouver le bon moment pour agir. En faisant samblant de vouloir discuter, il pourrait le prendre par surprise.
Comme à cet instant, où il bondit au sol depuis le sofa et enserra un pied de la table basse pour la tirer brusquement. Cela ne devrait pas être difficile de faire perdre l'équilibre à l'ivrogne...

[Pas d'attaque directe, mais un jet de Force pour faire perdre l'équilibre à Ka'hin en tirant la table basse d'un coup sec.
Ca ne rentre pas vraiment dans le système de combat, je ne sais pas si ce genre d'actions est autorisé. L'idée est que Ka'hin doivent passer une action à se rétablir après la chute, et peut-être qu'il se fasse un peu mal en tombant de la table, si mon jet est réussi.]
Le Masque de la Force
Le Masque de la Force
Messages : 5464
Eclats Kyber : 0
Le membre 'Niganoht Qademanda' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'6' :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Résultat :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Jet de Force de Niganoht réussi!

Ka'hin ne pourra jeter qu'un seul dé à son prochain tour!
(Tu n'as pas a utiliser de dés pour te redresser, la perte de dé compense cela)

Ps: Niganoht ton action est un poil limite puisque rien n'assure que Ka'hin tomberait juste en retirant la table. Si tu veux être certain de le faire chuter il vaudra mieux que tu agisses sur lui directement la prochaine fois.
Invité
Anonymous
Imbécile que j’étais, ayant sauté sur cette table basse, je me retrouvais devant la bête lové, enchevêtrée sur elle même au fond d’un sofa rouge. Je dois avouer que son aspect était fascinant, dans l’obscurité paisible de cette chambre d’hotel, plus ou moins luxueuse, décorée ça et là de plantes dans des pots qui offraient à la bête comme un milieu naturel. J’observai la bête, stupéfait, tremblant comme un feuille tout d’abord, puis, lorsque mille tours eurent été fait entre ma tête et mon coeur, laissant à mon corps le temps de ressentir la peur, l’être entrouvrit ses mâchoires et sa langues s’en échappa plusieurs fois, formant quelques syllabes pointues sur les s, quelques mots ensuite, puis une phrase. Mon sang ne fit qu’un tour et de surprise le haut de mon corps pencha vers l’arrière, tandis que mon blaster cliquetait bruyamment. J’étais saoûl, pardonnez ma réaction aussi puérile que stupide, mais imaginez vous à ma place lorsqu’un animal que l’on aurait dit sauvage, se met à vous parler et cela avec l’aisance d’un homme éduqué. Je ne pus contenir ma stupeur et mon visage dégradé en une grimace effrayée :


« oh mon dieu ! Un S-S-s-e-rpent qui parle ! »



Sans m’en rendre compte ( comme si je pouvais alors me rendre compte de quoi que ce soit) j’avais longuement appuyé sur le « s », comme si j’avais moi même était une sorte de mutant, tel que celui qui était face à moi. Mutant, c’est peut-être un peu vache, peut-être que nombres d’individus faisaient parti de son espèce, de sa race. Etait-il une sorte d’extraterrestre, dont l’origine m’étais inconnu ? Probablement, mais cette question, je n’étais alors pas capable d’en formuler la moindre partie. J’étais pétrifié, lentement les tremblements s’étaient mués en une stabilité totale, courbée vers l’arrière, penchant dangereusement du dos vers le sol. C ‘est alors que la table, aidée par le serpent, bascula, me tirant d’autant plus vers l’arrière. Je valdinguai dans les airs, fis un salto arrière, qui me fit voir plusieurs fois le plafond, pour finir par m’écraser face contre terre. Néanmoins, toujours le doigt sur la gâchette, un tir sortit de mon blaster, duquel je ne pus voir la destination.



Je ne me souviens pas exactement combien de temps je passai sur le sol. Mon interlocuteur animal put néanmoins entendre quelques brefs ronflements. Puis, je me relevai, une main me grattant le sommet du crâne, qui me tirait sur les tempes de manières insupportables. La gueule de bois me direz-vous. Le choc m’avait fait à moitié cuvé et je prenais à présent conscience de ce qui venait de se passer. Le serpent, sa longue queue discrètement enroulée autour d’un pied de la table traîtresse, m’avait savamment renverser. En plus de parler, l’animal était donc rusé, chose que je n’apprécie guère chez les gens, étant moi même assez naïf. La tête baissée, les yeux vers le sol, comme quelqu’un qui cherche ses mots, je dis :



«  J’imagine… Hips... Que vous êtes un des sénateurs en déplacement sur cette charmante planète… J’ai un message pour vous de la part de ses habitants. Voulez-vous l’entendre, avant que... je m’en aille... »



J’étais certes naïf une fois saoul, terriblement même, cependant une fois la lucidité revenue, j’étais moi même capable d’être rusé et souvent un hoquet me prenait dans ce genre de moment. Tandis que je parlais je le tenais toujours en joue d’une main, de l’autre, je titillais le pommeau de mon sabre, qui commençait à me démanger. Ma voix avait été sombre, et j’imaginais qu’il ne tomberait pas dans le panneau. Toutefois, j’étais bien décidé à lui délivrer ce fameux message : un bon coup de blaster entre les yeux ! Peut-être un rondelle fumante, cuite à la chaleur de ma lame ? Qui sait ? tout dépendrait de son comportement, de son attitude, car si elle me déplaisait, si par malheur, il prenait le même type d’intonation que toute à l’heure, j’imagine, que les pulsions agressives de toute à l’heure réapparaîtraient, et cette fois, avec bien plus de parcimonie… La peur laissait place, après ma chute, à une intense aversion pour cet être...



[ Au départ, je voulais faire un jet de dextérité pour le tir hasardeux qui se déclenche dans la chute, mais finalement, imaginons qu’il part dans le décor, ce qui sera à mes yeux plus sympathique. Je vais donc récupérer un PF pour ce tour. Désolé pour l’attente!]
[Edit Saï : PF récupérés !]
Niganoht Qademanda
Niganoht Qademanda
Messages : 119
Eclats Kyber : 0
Il ne fut pas bien difficile de faire perdre l'équilibre à l'ivrogne. Son sens de l'équilibre était déjà rendu précaire par l'alcool qui circulait dans ses veines, mais en plus, l'impudent resta ahuri quand Niganoht lui demanda ce qu'il voulait. Dans une exclamation bégayante débile, il remarqua qu'il n'était pas normal qu'un serpent parlât. N'était-ce qu'à cet instant que ça le choquait ? Niganoht avait déjà parlé dès que l'impudent avait enfoncé la porte de la chambre, l'engueulant vertement et lui intimant d'aller cuver ailleurs. A ce moment-là, l'ivrogne n'avait pas réagi du tout. Il fallait croire qu'il n'avait rien entendu, trop hébété déjà par la simple surprise de trouver un long serpent au lieu d'un Humain ventripotent.

Alors oui, le serpent parlait, et il ne faisait pas que ça. Néanmoins, voyant l'ivrogne chuter face la première contre le sol couvert d'une moquette bleu océan salie par endroits, Niganoht ne voulut pas tirer sur l'ambulance. A l'inverse, l'ivrogne tira, lui, avec son pistolet blaster, mais accidentellement, dans son mouvement de chute. Le tir se logea dans un mur, juste en haut d'un tableau abstrait mêlant les couleurs bleue, verte et jaune dans un amalgame sans grande esthétique. Le tir avait-il traversé le mur pour poursuivre sa trajectoire dans la chambre voisine ? Ce fut en réalité le cadet des soucis de Niganoht.

Le choc sonna l'homme un instant. Dans sa difficulté à respirer correctement, il se mit à ronfler, et Niganoht le fixa d'un air dédaigneux qu'il prenait rarement. L'Anacondan se dressa et rampa sur la table basse, toisant l'endormi d'une position légèrement surélevée. Il venait de faire chuter son vis-à-vis en tirant cette table, et maintenant il se posait dessus : n'avait-il pas peur de subir la même action ? Non, bien sûr que non, car il ne se tenait pas sur deux jambes. Il était un serpent, et comment imaginer faire perdre l'équilibre à un être étalé de tout son long sur la surface ?

Quelques instants plus tard, l'ivrogne revint à lui. Il fallait espérer que l'addition de la surprise et du choc de cette chute lui avaient fait recouvrer ses esprits. En tout cas, il se leva lentement, son blaster en main. Niganoht lui avait posé quelques questions, la plus importante étant la raison de son irruption, et l'Humain aux longs cheveux sombres en désordre comprit qu'il était venu le moment de répondre :

KA'HIN – J'imagine... Hips ! que vous êtes un des sénateurs en déplacement sur cette charmante planète... J'ai un message pour vous de la part de ses habitants. Voulez-vous l'entendre, avant que... je m'en aille ?

Il lui restait encore à récupérer un peu mais il était au moins capable d'avoir des pensées cohérentes et d'articuler des phrases intelligibles. Il y avait donc du mieux. Il était aussi capable de... pointer son arme vers Niganoht. En le toisant, l'Anacondan réalisa en effet que son interlocuteur le mettait en joue. Qu'est-ce que c'était que ce coup fourré ? Il espérait vraiment apaiser la situation en pointant son pistolet blaster droit sur lui ?

Niganoht resta le visage impassible. Puisque l'ivrogne voulait jouer aux dupes, Niganoht allait rentrer dans son jeu pour le prendre par surprise.

NIGANOHT – Maintenant que vous semblez en possession de vos esprits, je vous écoute.

A peine eut-il fini de prononcer le mot “écoute”, qu'il effectua une détente droit vers le haut du corps de l'Humain, mâchoires ouvertes.

[Jet d'attaque au corps-à-corps : échec]

Peut-être aurait-il dû se laisser une seconde de plus à la fin de sa phrase, car pour le coup, il confondit vitesse et précipitation. Sa détente ne fut pas suffisante et quand son museau arriva à quelques centimètres de l'Humain, il avait déjà l'avant du corps trop tendu. L'Anacondan se laissa alors retomber au sol, formant une sinusoïde en rampant sur la moquette, gardant son interlocuteur à l'œil, et lâchant ces mots pour faire bonne figure malgré sa tentative d'attaque lamentable :

NIGANOHT – Mais sans pointer votre arme sur moi ! Ceci est un avertissement.

Voilà, autant faire comme si c'était fait exprès de ne pas l'avoir mordu tout de suite...
Le Masque de la Force
Le Masque de la Force
Messages : 5464
Eclats Kyber : 0
Le membre 'Niganoht Qademanda' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'6' :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Résultat :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]


Attaque de Niganoht ratée !
Invité
Anonymous
«  Le peuple de cette contrée… Ne semble pas beaucoup apprécier vos petites mag... »

Ici, j’étais coupé par une gueule béante arrivée à quelques centimètre de mon visage. Je reculai la tête, mais cette fois aucune expression d’effroi n’éclaircit mon visage, et tandis que ma chevelure battait vers l’arrière, je l’observai droit dans les yeux. Mon regard devint sombre comme la nuit qui nous enveloppait, percée ça et là par l’éclairage miteux de ce pittoresque hôtel. Je n’écoutai pas même sa seconde phrase, et regardai vers la baie vitrée qui donnait sur le quartier d’où le bar fameux duquel je venais faisait briller son éclairage.

«  Hips...Vos magouilles et vos ruses de politiciens semblent avoir exaspéré les habitants de cette ville, plus encore de cette planète. Je ne sais pas quel est votre lien avec la république, mais sachez qu’elle n’est désormais plus accueillie d’applaudissement par l’opinion publique. Je ne sais d’ailleurs pas quel sort réserve la république à cette planète dans le conflit qui fait rage à travers la galaxie. Cette planète est belle, paisible, je n’accepterai pas de voir les Argazans forcés d’entrer dans un conflit qui ne les concerne pas. J’aime la république, j’aime la démocratie, mais les politiciens corrompus ne sont pas les bienvenues parmi nous, plus maintenant. »

Mon ton grave s’arrêtait pour laisser la pièce s’emplir d’un silence qui dura quelques secondes. Puis, pris d’une froide détermination, revoyant en image les sourires et les rires qui emplissaient le Bantha Fringuant, je reposai mes yeux sur cette créature difforme. Sa dernière ruse avait fini de me décider. Depuis quelques temps le doute me taraudait, taraudait mes verres, mes draps. Les jedis… les siths… Je n’en connaissais que trop peu, mais mon expérience du jedi qui avait été l’ami de mon père en disait long sur leur lien avec la république. La république serait à la solde d’un conflit entre jedis et siths ? Cet empire dont je connaissais l’existence depuis peu grâce aux pauvres holonews qui faisaient ma culture politique d’alors, était-il vraiment si mauvais ? Le comportement de ce soit-disant sénateur avait fini de me décider, les Argazans n’entreraient pas dans ce conflit de pseudo bienfaiteurs et de pseudo malfaisants. Tout n’était pas noir ou blanc, ça, la fréquentation des bars me l’avait appris. Mais lorsque l’on croise un être aussi fourbe, qui par deux fois essaye de vous la mettre à l’envers, on a vite fait de se faire une opinion sur le reste de sa race. Je ne pris même pas la peine de m’éloigner lorsque je tirai une flasque de mon manteau pour boire au goulot.

« Mon nom est Ka’hin Giganek… Hips… Cette planète… Hips n’entrera pas en guerre» Fis-je en tanguant à nouveau.

Je lançai en cloche le blaster dans la direction du serpent. C’était la seule chose que je pouvais faire pour ne pas me sentir coupable d’éliminer un être sans défense. Je ne pensais même pas au fait qu'il n'avait pas de main. Je ne savais pas réellement si la venue du sénateur aller décider ou non de l’entrée en guerre d’Argazda. La seule chose qui comptait dans mon esprit brumeux c’était de faire payer à ce petit fourbe ce qu’il venait de me faire, de lui faire regretter amèrement ce regard dédaigneux qu’il avait posé sur moi. De lui faire regretter d’être né,d’avoir croiser ma route, d’avoir d’enquiquiner mes potes ! j’étais bien beau, moi qui était venu le déranger jusque dans sa chambre, mais les quiproquos se résolvent trop souvent par la violence, ce qui n’était pas pour me déplaire.

« Laissez... hips... Argazda en paix ! »
Fis-je en dégainant mon sabre que j’allumai aussitôt, bras droit tendu sur le coté, lui laissant, là encore, une ouverture. sa lueur jaune se répandait abondamment dans la pièce, revêtant les meubles et un coté de mon visage d'un hâle doré. L'ombre ainsi chassée donnait à cette scène, bien qu'absurde, une note de gravité qui convient bien aux pièces jouées à l'opéra de Coruscant, enfin, pour le moment, je n'en avais encore jamais vu.


« Avant de vous tuer, j’aimerai bien savoir qui vous êtes et ce que vous avez prévu pour cette planète. Vous répondrez, je l’espère. » Le regardant, les yeux luisant de mon envie d’en découdre, la tête penchée en signe d'interrogation, le dos légèrement voûté vers l'avant, bras gauche tendu sur le coté dans l'expectative. Ce qui me donnait l'allure d'un crucifié.
Niganoht Qademanda
Niganoht Qademanda
Messages : 119
Eclats Kyber : 0
Dans cette situation, Niganoht s'attendait à ce que son interlocuteur se mette en colère parce qu'il venait d'essayer de l'attaquer, ce qui au demeurant aurait été bien hypocrite de sa part puisqu'il avait été le premier à passer à l'offensive en le menaçant avec son blaster, sans parler du fait même d'avoir fait si brutalement irruption dans la chambre en enfonçant la porte et en montant sur la table basse. Cet ivrogne n'avait rien à foutre là et Niganoht comptait bien le renvoyer d'où il venait. Néanmoins, l'Anacondan n'était pas une brute sans cervelle, et puisque son interlocteur décidait maintenant de prendre la voie plus diplomatique, il allait l'écouter et répondre.

KA'HIN – Hips...Vos magouilles et vos ruses de politiciens semblent avoir exaspéré les habitants de cette ville, plus encore de cette planète.

Il regardait par la baie vitrée en disant cela, perdant son regard sur l'étendue citadine qui reposait sous le voile nocturne. Il devait se sentir proche des Argazdans pour se permettre de parler en leur nom. Il oubliait simplement une chose : si Niganoht, tout ouvert d'esprit qu'il était, devait discuter avec un représentant de cette planète, il ne choisirait pas un ivrogne sans manière. Justement parce que les Argazdans méritaient sans doute mieux que d'être représenté par cet énergumène.

KA'HIN – Je ne sais pas quel est votre lien avec la République, mais sachez qu'elle n'est désormais plus accueillie d'applaudissements par l'opinion publique. Je ne sais d'ailleurs pas quel sort réserve la République à cette planète dans le conflit qui fait rage à travers la galaxie. Cette planète est belle, paisible, je n'accepterai pas de voir les Argazans forcés d'entrer dans un conflit qui ne les concerne pas. J'aime la république, j'aime la démocratie, mais les politiciens corrompus ne sont pas les bienvenus parmi nous, plus maintenant.

L'autre erreur de cet homme était de penser que le conflit entre la République et l'Empire ne concernait pas Argazda. Pour l'heure, il avait en partie raison, de fait, puisqu'Argazda n'était pas directement menacée. Seulement, si cet homme se tenait un tant soit peu informé des actualités galactiques, il devait savoir que l'Empire avait réussi un temps à posséder Dubrillion et qu'il attaquait désormais Lorrd et Gravlex Med. Les Mondes Neutres avaient donc tort de se croire en sécurité et de vouloir rester neutres, car tôt ou tard, une attaque impitoyable de l'Empire pouvait leur tomber dessus. Argazda n'avait aucune raison de faire exception.

KA'HIN – Mon nom est Ka'hin Giganek... Hips... Cette planète... hips... n'entrera pas en guerre !

Il avait la politesse de se présenter, mais Niganoht s'en moquait complètement, pour le coup. Il se fichait de savoir comment cet homme s'appelait, ce n'était qu'un impudent doublé d'un ivrogne qui n'était vraiment pas le mieux placé pour représenter les habitants d'Argazda ni même simplement ceux de cette ville.
Niganoht fut surpris de le voir lancer son blaster en cloche dans sa direction. Niganoht chassa l'arme d'un mouvement de queue pour ne pas se la prendre sur la couenne.

KA'HIN – Laissez... hips... Argazda en paix !

La vraie surprise fut en fait de voir cet homme dégainer et allumer un sabre-laser. Niganoht fixa un bref instant la lame flamboyant jaune, effectuant un léger mouvement de recul sur lui-même. La présence de cette arme changeait un peu la donne, il fallait bien le dire... Niganoht n'avait eu que trop rarement l'occasion de se battre contre un Sith ou un Jedi, et la dernière fois, ça avait été dans le cadre d'un duel amical sur Coruscant contre le Padawan Solal Kalel, qui lui-même ne maniait pas de sabre-laser à cause de sa morphologie, et contre le Padawan Glurba Lugliiamo, qui n'était en rien comparable à un Humain. Autant dire que ce n'étaient pas des références.

KA'HIN – Avant de vous tuer, j'aimerais bien savoir qui vous êtes et ce que vous avez prévu pour cette planète. Vous répondrez, je l'espère.

Le dénommé Ka'hin parlait clairement de le tuer. Il comptait bien utiliser son sabre-laser, le combat paraissait donc inévitable. Niganoht comptait autant répondre à ses questions que se battre contre lui, mais il ne pouvait dans sa fougue négliger la dangerosité d'un sabre-laser. Et s'il se faisait découper en deux ce soir ? Un sabre-laser, ce n'est pas rien. Toute arme est potentiellement mortelle, à différents degrés de dangerosité, mais un sabre-laser, ça reste particulièrement intimidant, surtout quand on n'a aucun membre et qu'on ne manie aucune arme pour se défendre et espérer parer les attaques adverses.

Ka'hin annonçait vouloir le tuer, Niganoht n'avait donc pas de scrupule à attaquer le premier, il valait mieux pour lui prendre l'initiative de ce combat, sans pouvoir se le faire reprocher. Mais pas sans répondre aux questions.

NIGANOHT – Et vous croyez vraiment que vous êtes le mieux placé pour représenter cette planète ? N'estimez-vous pas que ces Argazdans que vous tenez tant à défendre méritent d'être représentés plus dignement que par un ivrogne sans manière qui entre par effraction dans la chambre d'un Sénateur pour l'agresser ?

Avant même de répondre à ses questions, en fait, il fallait le remettre à sa place. Son attitude était absolument indigne d'un porte-parole ou d'un diplomate. Autant qu'il en ait conscience, ce rustre.

Un rustre qui maniait le sabre-laser... Niganoht restait intrigué par ce fait. Il avait cru comprendre que seuls les Jedis et les Siths maniaient le sabre-laser, or les Jedis étaient un bras armé de la République. Alors si cet homme refusait de prêter allégeance à la République, il ne pouvait donc être qu'un Sith... Seulement, ça ne collait pas, puisqu'il refusait l'idée qu'Argazda entre en guerre. Les Siths bombardaient Lorrd et Gravlex Med, mais décideraient que d'autres planètes devaient être écartées de la guerre ? Ca ne faisait pas vraiment de sens.
Il était peut-être malin d'éviter d'assimiler tout de suite cet homme aux Siths mais de parler de ces derniers pour voir si Ka'hin allait prendre leur défense.

NIGANOHT – Les Siths massacrent en ce moment-même des innocents sur Gravlex Med et sur Lorrd, deux autres Mondes Neutres qui n'ont pas plus qu'Argazda eu envie de se mêler à la guerre entre l'Empire et la Républiquent. Que se passera-t-il si un jour l'Empire veut toucher à cette planète ? Qui sera là pour la défendre ? Vous seul, avec votre sabre-laser ? La République n'a aucune intention d'asservir les Argazdans, mais une entraide profiterait à tout le monde, la République deviendrait plus forte pour repousser l'Empire et Argazda bénéficierait d'une protection qui lui sera peut-être nécessaire tôt ou tard.

On ne choisissait pas toujours d'être embarqué dans un conflit. Parfois, des gens venaient vous chercher des noises alors qu'ils n'avaient moralement rien à vous demander. Niganoht n'avait pas choisi l'ingérence des Jedis sur Agamar. Argazda ne choisirait pas le jour où l'Empire s'intéresserait à elle.

NIGANOHT – Maintenant, laissez-moi vous donner un cours de rhétorique. J'ai été bien aimable de vous répondre, mais lorsque vous désirez interroger quelqu'un, n'annoncez pas en préambule que vous comptez de toute manière le tuer. Ca ne le rendra pas très coopératif. Et maintenant que je connais vos intentions, je ne compte pas vous laisser me tuer !

S'étant légèrement replié sur lui-même quand Ka'hin avait allumé son sabre-laser, même si ça avait été par crispation au départ, l'Anacondan avait de quoi effectuer une détente pour jaillir sur son vis-à-vis et essayer une seconde fois de le mordre. Ce qu'il fit.

[Jet d'Agilité pour attaquer d'une morsure.
Utilisation de Constriction si la défense de Ka'hin échoue.]
Le Masque de la Force
Le Masque de la Force
Messages : 5464
Eclats Kyber : 0
Le membre 'Niganoht Qademanda' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'6' :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Résultat :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]



Attaque de Niganoht réussie ! Ka'hin peut utiliser un jet d'agilité pour se défendre s'il le désire.
Le Masque de la Force
Le Masque de la Force
Messages : 5464
Eclats Kyber : 0

On ne peut pas dire que la mission de Ka’hin soit un parfait succès, mais il n’a pas encore renoncé. Il fallait dire qu’on ne l’avait pas prévenu qu’il se retrouverait devant un serpent ! Mais il n’est jamais trop tard, ça non ! Et en tant que représentant des Bûcherons d’Argazda, il… Il voulait faire quoi, déjà ? Oh, ce mal de crâne qui lui vient…




Niganoht Qademanda & Kahin Giganek poursuivent l’Event.

Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
skin made by
© jawn