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# Retour sur Onderon. [PV] - Dim 2 Oct 2016 - 23:38
An 3484 av. BY, chambre du Jedi disparu Ferus Livian.
Le Jedi jeta un dernier coup d’œil à travers la verrière de permaverre qui décantait la pénombre omniprésente dans le petit appartement poussiéreux, par-delà la nasse grouillante de speeder en tous genres. Là où des milliers d’êtres qui s’affairaient au-dessus des toits d’Iziz pouvaient continuer à vaquer à leurs occupations triviales comme si l’univers n’avait pas changé, et ne changerait jamais.
La silhouette euphonique du palais royal était baignée de reflets orangés sur la toile mourante du soleil couchant, loin, derrière l’horizon, et miroitait comme du spodumène dans le crépuscule.
Il y avait quelque chose d’irréductible dans ce spectacle, d’impérissable, voir mélancolique.
La vie suivrait toujours son court, peu importe la nature des évènements qui la jalonnaient.
C’était dans l’ordre des choses après tout, il en irait toujours ainsi…
Travis détourna ses yeux bleus du panorama et leva la main, se servant de la Force pour actionner à distance les commandes du volet extérieur qui scella les esquisses d’Onderon en même temps que les dérives de son humeur.
Il avait une tâche à accomplir.
Un nouveau mouvement des doigts, et la Force activa l’éclairage artificiel de la cellule, tandis qu’il faisait le compte des affaires ayant autrefois appartenu à l’homme qui s’était le plus rapproché d’un frère à ses yeux.
Il y avait plus d’un an que Ferus Livian avait quitté l’Ordre. Fidèle à sa nature bohème, son ami n’avait emporté que le stricte nécessaire, laissant la majeure partie de ses biens derrière lui - pour le peu qu'un Jedi puisse avoir d'attaches, mais Ferus n'avait jamais été un Jedi conventionnel-, le temps s’était écoulé, et il n'avait jamais remis les pieds dans un temple Jedi. Aujourd’hui la République l’avait déclaré mort après les horreurs de Makem Te, et sa cellule prenait la poussière comme une sépulture à cœur ouvert.
Travis poussa un soupir agacé à l'évocation de cette décision tandis que ses mains se refermaient sur la maquette d'un Pod Racer, sur le bureau. Il avait été aux premières loges quand la catastrophe était arrivé... il se souvenait des explosions, des raies de lumières qui filtraient au-dessus de son cockpit et de la présence de Ferus à ses côté quand la peur avait suppuré de la Force. Il avait assisté en direct à la désintégration de son chasseur et avait vu la silhouette, en scaphandre et combinaison de vol, disparaître dans les marasmes de la bataille. Tout dans un raisonnement logique lui hurlait que son ami n'avait pas pu survivre à pareil accident. Et pourtant...
...il se souvenait clairement de ce qu'il avait ressenti dans la Force à cet instant.
Il avait perçu sa peur, sa souffrance, mais pas le déchirement familier qui éclorait à la perte d'un être cher ; comme si une étoile s'éteignait dans l'immensité de la vie.
Il avait tenté de suivre le cheminement des débris, mais de nouveaux tirs l'avaient pris en chasse et il s'était perdu dans les effluves de la bataille, suivant une ligne discontinue sur les tracés de la Force qui l'avait amenée à parachever avec brio une mission que toutes les statistiques désignaient comme suicidaire, protégeant et sauvant des millier de vies. Pourtant, Travis n'en n'avait pas éprouvé la moindre satisfaction. A l'épilogue du conflit planétaire, la première chose qu'il avait fait avait été de quadriller les centres médicaux dans les grandes métropoles de Makem Te, consultant les registres les plus récents sur les derniers arrivages de rescapés.
Ferus avait été introuvable.
Dans la suite des évènements, il avait été parqué sur Coruscant où on l'avait plongé dans une profusion d'enchaînements médiatiques ; lui et d'autres « héros » avaient été décorés après avoir répondu à des interviews soigneusement élaborés pour lustrer le nouveau visage qu'avait endossé la République, après l'élection d'Emalia Kira à la Chancellerie.
On les avait affichés lors de congrès, et l'HoloNet avait retransmit leurs exploits, narrant leur parcourt comme s'il s'était agit de sportifs de haut niveau et non de guerriers menant un combat anonyme pour préserver l'équilibre dans une Galaxie en perpétuelle oscillation.
C'était subtile... et grossier à la fois. Il n'en ressentait aucune fierté, juste un sentiment de honte pour tout ceux qui avaient perdu la vie dans cette tragédie...
...ça, et une immense solitude.
Avec des gestes précautionneux, il glissa le Pod Racer dans la petite sacoche et traversa la pièce désormais vide à pas mesurés. Le Conseil l'avait autorisé à se rendre sur Onderon pour rapporter les affaires de Ferus sur Coruscant, là où elles seraient collectées et quantifiées parmi les milliards de biens ayant appartenus à d'autres Jedi, morts au champ d'honneur à travers les âges.
Il atteignit l'âtre et se retourna une dernière fois pour embrasser du regard la pièce vide et poussiéreuse.
« Que la Force soit avec toi, mon ami… où que tu sois. »
Murmura-t’il doucement.
Sa main glissa jusqu’à l’interrupteur, et le sas se referma sur tout ce qui le rattachait encore à la mémoire de Ferus Livian.
Définitivement.
Le Padawan longea des couloirs lambrissés de plastocéramique – silhouette élégante d’obsidienne dans un canal d’albâtre -, et s’apprêtait à rejoindre le turbo-ascenseur du spatio-port lorsqu’une sensation d’angoisse, mêlée d'urgence, perça dans la Force, titillant ses perceptions comme un barbillon électrifié. Graduellement, il ralenti ses pas et pivota vers une allée adjacente, sourcilles froncés.
Nouvelle vague dans la Force, nouveau tiraillement.
Intrigué, Travis remonta le corridor pour déboucher sur un hall stylisé où fleurissait les contours fantaisistes d'un Roali.
Une extravagance harmonisé par un Maître d'AgriCorp disparu depuis plus d'un demi-siècle déjà. L'idée étant d'ajouter une touche naturelle, et à grande échelle, dans un milieu fermé ; la croissance de l'arbre étant favorisé par un éclairage UV couplé à une température ambiante simulant les mêmes propriétés de Cérea, le monde d'origine du mastodonte végétale. Les nutriments étaient, quant à eux, relayés par un système d'irrigation souterrain qui s'étendait sous les dalles de plastacier.
Comme la plupart des formes de vie primitives, l'arbre irradiait sa propre signature de Force, mais ce ne fut pas ce qui mis la puce à l'oreille du Jedi.
Une autre présence vibrionnait au pied du résinifère, infime d'apparence, mais semblable à un océan pour cet sorte de troisième œil que Travis Torn avait l'habitude de déverrouiller lorsqu'il accrochait un Point de Rupture.
« Et bien... », dit-t'il en avisant la silhouette de ce qu'il identifiait comme un Initié. « ...l'heure est un peu tardive pour faire de l'exploration, tu ne crois pas ? »
Le gamin eut un mouvement de recul face au regard de chauve-faucon qui le passait au crible.
Il écarquilla légèrement les yeux en avisant la cicatrice sur la pommette de Travis.
L'aîné s'en rendit compte et ses traits s'adoucirent graduellement. Lentement il laissa filtrer des émotions plus lénifiantes tandis qu'un rare sourire ourlait ses traits fins.
« Relax, je ne mange pas les Initiés. Il m'est déjà arrivé de me perdre à moi-aussi. »
Le ton était calme, presque alcyonien, et contrastait totalement avec la froideur douloureuse qu'il avait si souvent réverbéré. Il lui tendit la main.
« Je suis Travis Torn, et toi ? »
« Laïkin. », répondit le petit en nichant machinalement la sienne dans celle du Padawan.
« Et bien Laïkin c'est un plaisir. Qui plus est, tu ne dois certainement pas être le seul à t'inquiéter à mon avis. Qui s'occupe de toi ? »
« Ma maman. »
« Ah… j'en déduis que beaucoup de choses doivent êtres nouvelles pour toi. », se fourvoya le jeune homme. « Et si nous allions trouver ta maman, tous les deux ? », proposa-t'il alors que la petite poigne restait cramponnée à la sienne.
Laïkin eut un timide hochement de tête, et emboita le pas du Jedi à travers les dédales tentaculaires du temple.
C'est alors que...
Le Jedi jeta un dernier coup d’œil à travers la verrière de permaverre qui décantait la pénombre omniprésente dans le petit appartement poussiéreux, par-delà la nasse grouillante de speeder en tous genres. Là où des milliers d’êtres qui s’affairaient au-dessus des toits d’Iziz pouvaient continuer à vaquer à leurs occupations triviales comme si l’univers n’avait pas changé, et ne changerait jamais.
La silhouette euphonique du palais royal était baignée de reflets orangés sur la toile mourante du soleil couchant, loin, derrière l’horizon, et miroitait comme du spodumène dans le crépuscule.
Il y avait quelque chose d’irréductible dans ce spectacle, d’impérissable, voir mélancolique.
La vie suivrait toujours son court, peu importe la nature des évènements qui la jalonnaient.
C’était dans l’ordre des choses après tout, il en irait toujours ainsi…
Travis détourna ses yeux bleus du panorama et leva la main, se servant de la Force pour actionner à distance les commandes du volet extérieur qui scella les esquisses d’Onderon en même temps que les dérives de son humeur.
Il avait une tâche à accomplir.
Un nouveau mouvement des doigts, et la Force activa l’éclairage artificiel de la cellule, tandis qu’il faisait le compte des affaires ayant autrefois appartenu à l’homme qui s’était le plus rapproché d’un frère à ses yeux.
Il y avait plus d’un an que Ferus Livian avait quitté l’Ordre. Fidèle à sa nature bohème, son ami n’avait emporté que le stricte nécessaire, laissant la majeure partie de ses biens derrière lui - pour le peu qu'un Jedi puisse avoir d'attaches, mais Ferus n'avait jamais été un Jedi conventionnel-, le temps s’était écoulé, et il n'avait jamais remis les pieds dans un temple Jedi. Aujourd’hui la République l’avait déclaré mort après les horreurs de Makem Te, et sa cellule prenait la poussière comme une sépulture à cœur ouvert.
Travis poussa un soupir agacé à l'évocation de cette décision tandis que ses mains se refermaient sur la maquette d'un Pod Racer, sur le bureau. Il avait été aux premières loges quand la catastrophe était arrivé... il se souvenait des explosions, des raies de lumières qui filtraient au-dessus de son cockpit et de la présence de Ferus à ses côté quand la peur avait suppuré de la Force. Il avait assisté en direct à la désintégration de son chasseur et avait vu la silhouette, en scaphandre et combinaison de vol, disparaître dans les marasmes de la bataille. Tout dans un raisonnement logique lui hurlait que son ami n'avait pas pu survivre à pareil accident. Et pourtant...
...il se souvenait clairement de ce qu'il avait ressenti dans la Force à cet instant.
Il avait perçu sa peur, sa souffrance, mais pas le déchirement familier qui éclorait à la perte d'un être cher ; comme si une étoile s'éteignait dans l'immensité de la vie.
Il avait tenté de suivre le cheminement des débris, mais de nouveaux tirs l'avaient pris en chasse et il s'était perdu dans les effluves de la bataille, suivant une ligne discontinue sur les tracés de la Force qui l'avait amenée à parachever avec brio une mission que toutes les statistiques désignaient comme suicidaire, protégeant et sauvant des millier de vies. Pourtant, Travis n'en n'avait pas éprouvé la moindre satisfaction. A l'épilogue du conflit planétaire, la première chose qu'il avait fait avait été de quadriller les centres médicaux dans les grandes métropoles de Makem Te, consultant les registres les plus récents sur les derniers arrivages de rescapés.
Ferus avait été introuvable.
Dans la suite des évènements, il avait été parqué sur Coruscant où on l'avait plongé dans une profusion d'enchaînements médiatiques ; lui et d'autres « héros » avaient été décorés après avoir répondu à des interviews soigneusement élaborés pour lustrer le nouveau visage qu'avait endossé la République, après l'élection d'Emalia Kira à la Chancellerie.
On les avait affichés lors de congrès, et l'HoloNet avait retransmit leurs exploits, narrant leur parcourt comme s'il s'était agit de sportifs de haut niveau et non de guerriers menant un combat anonyme pour préserver l'équilibre dans une Galaxie en perpétuelle oscillation.
C'était subtile... et grossier à la fois. Il n'en ressentait aucune fierté, juste un sentiment de honte pour tout ceux qui avaient perdu la vie dans cette tragédie...
...ça, et une immense solitude.
Avec des gestes précautionneux, il glissa le Pod Racer dans la petite sacoche et traversa la pièce désormais vide à pas mesurés. Le Conseil l'avait autorisé à se rendre sur Onderon pour rapporter les affaires de Ferus sur Coruscant, là où elles seraient collectées et quantifiées parmi les milliards de biens ayant appartenus à d'autres Jedi, morts au champ d'honneur à travers les âges.
Il atteignit l'âtre et se retourna une dernière fois pour embrasser du regard la pièce vide et poussiéreuse.
« Que la Force soit avec toi, mon ami… où que tu sois. »
Murmura-t’il doucement.
Sa main glissa jusqu’à l’interrupteur, et le sas se referma sur tout ce qui le rattachait encore à la mémoire de Ferus Livian.
Définitivement.
Le Padawan longea des couloirs lambrissés de plastocéramique – silhouette élégante d’obsidienne dans un canal d’albâtre -, et s’apprêtait à rejoindre le turbo-ascenseur du spatio-port lorsqu’une sensation d’angoisse, mêlée d'urgence, perça dans la Force, titillant ses perceptions comme un barbillon électrifié. Graduellement, il ralenti ses pas et pivota vers une allée adjacente, sourcilles froncés.
Nouvelle vague dans la Force, nouveau tiraillement.
Intrigué, Travis remonta le corridor pour déboucher sur un hall stylisé où fleurissait les contours fantaisistes d'un Roali.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Une extravagance harmonisé par un Maître d'AgriCorp disparu depuis plus d'un demi-siècle déjà. L'idée étant d'ajouter une touche naturelle, et à grande échelle, dans un milieu fermé ; la croissance de l'arbre étant favorisé par un éclairage UV couplé à une température ambiante simulant les mêmes propriétés de Cérea, le monde d'origine du mastodonte végétale. Les nutriments étaient, quant à eux, relayés par un système d'irrigation souterrain qui s'étendait sous les dalles de plastacier.
Comme la plupart des formes de vie primitives, l'arbre irradiait sa propre signature de Force, mais ce ne fut pas ce qui mis la puce à l'oreille du Jedi.
Une autre présence vibrionnait au pied du résinifère, infime d'apparence, mais semblable à un océan pour cet sorte de troisième œil que Travis Torn avait l'habitude de déverrouiller lorsqu'il accrochait un Point de Rupture.
« Et bien... », dit-t'il en avisant la silhouette de ce qu'il identifiait comme un Initié. « ...l'heure est un peu tardive pour faire de l'exploration, tu ne crois pas ? »
Le gamin eut un mouvement de recul face au regard de chauve-faucon qui le passait au crible.
Il écarquilla légèrement les yeux en avisant la cicatrice sur la pommette de Travis.
L'aîné s'en rendit compte et ses traits s'adoucirent graduellement. Lentement il laissa filtrer des émotions plus lénifiantes tandis qu'un rare sourire ourlait ses traits fins.
« Relax, je ne mange pas les Initiés. Il m'est déjà arrivé de me perdre à moi-aussi. »
Le ton était calme, presque alcyonien, et contrastait totalement avec la froideur douloureuse qu'il avait si souvent réverbéré. Il lui tendit la main.
« Je suis Travis Torn, et toi ? »
« Laïkin. », répondit le petit en nichant machinalement la sienne dans celle du Padawan.
« Et bien Laïkin c'est un plaisir. Qui plus est, tu ne dois certainement pas être le seul à t'inquiéter à mon avis. Qui s'occupe de toi ? »
« Ma maman. »
« Ah… j'en déduis que beaucoup de choses doivent êtres nouvelles pour toi. », se fourvoya le jeune homme. « Et si nous allions trouver ta maman, tous les deux ? », proposa-t'il alors que la petite poigne restait cramponnée à la sienne.
Laïkin eut un timide hochement de tête, et emboita le pas du Jedi à travers les dédales tentaculaires du temple.
C'est alors que...
Luuna Shein
# Re: Retour sur Onderon. [PV] - Mer 12 Avr 2017 - 5:03
Vide,
- La chambre de la chevalière l'était complètement et cette situation lui rappelait étrangement une situation similaire s'étant produite la semaine d'avant. Se mettant en chasse Luuna se rendit compte, après quelques dizaines de minutes à parcourir les cachettes favorites de sa petite tête blonde préférée que Laïkin avait choisi de lui désobéir pour aller faire une de ses escapades nocturnes dans le temple malgré l'heure tardive. C'était à croire que lorsque l'un de vos enfants devient enfin sage, le second récupère toutes les mauvaises habitudes laissées à l’abandon par le premier !
Que n'avait il pas compris dans la phrase : interdiction d'escapade nocturne ce soir Laïkin. Interdiction ou bien escapade voir encore nocturne ? La question restait entière et serait sans l'ombre d'un doute à lui poser lorsque qu'elle l'aurait retrouvé à faire je ne sais quelle bêtise ! Et dire qu'il n'avait pas même encore fêté ses six ans, qu'est ce que cela sera lorsqu'il en aura onze ! Sa sœur n'avait pas été de tout repos a cette age là, mais il faut bien avouer que plus jeune elle n'était pas plus facile à vivre...
Se saisissant de sa bure, la Zeltronne quitta sa chambre à la recherche du garnement qui allait entendre parler d'elle. Heureusement qu'ils vivaient au temple et qu'il n'y avait pas la moindre chance pour qu'un enfant de son âge ait pu sortir des murs de celui-ci. Luuna se demandait encore comment faisait Isana à l'époque ou Jana était jeune et lui en faisait voir de toutes les couleurs. Cela devait être beaucoup de stress pour une maman de ne pas savoir à quels endroits son enfant disparaît de longues heures durant. Certes, Ertagas n'était pas aussi peuplée qu'Ondéron et bien moins dangereuse, mais tout de même !
Se laissant guider par la Force, la Zeltronne commença a déambuler dans les larges couloirs du temple en grande partie desserts. L'heure n'était pas tellement avancée, mais la plus part des initiés avaient un couvre feu afin d'être en forme pour leurs cours du lendemain. Laïkin était sans doute un des enfants les plus favorisé par le fait que ses parents vivaient au temple et s'occupaient de lui, mais sans doute ne s'en rendrait il compte qu'une fois devenu plus grand et qu'il devrait se plier à toutes les règles des lieux.
Marchant en silence, la trentenaire se demandait ce qui avait bien pu pousser son fils à lui désobéir. Il y avait évidement de multiples choses qui lui venait en tête, la première étant qu'il était capricieux comme la plus part des enfants de son age et qu'un non n'était à ses yeux qu'une façon de dire oui essayes si tu l'oses... S'il avait été plus âgé le défi d'un autre élève en classe aurait pu s'envisager, mais à son âge c'était fort peut probable bien que la Zeltronne ne s'en étonnerait pas. Les enfants au temple étaient bien plus éveillés que la plus part des autres enfants de la galaxie et donc cette option n'était pas a écarter. Il restait aussi l'inévitable Jana qui s'amusait à taquiner son petit frère avec un plaisir pour le moins malsain...
Traversant une nouvelle coursive, la Jedi aperçue au loin la petite tête qu'elle recherchait, celle-ci accompagnée par un jeune homme qui semblait avoir décidé de venir en aide à l'enfant. Commençant à marcher en leur direction, Luuna prit la parole en pointant du doigt le petit garnement.
" Laïkin O'sil ! Qu'est-ce que maman à dit concernant les sorties nocturnes ?! "
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