Le Masque de la Force
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Nar shaddaa, la lune des contrebandiers... A perte de vue s'étendent des édifices aux formes improbables dardés vers le ciel saturé de pollution dans la plus totale des anarchies. L'anarchie, oui c'est le mot. Nar Shaddaa ne dort jamais, pire, elle ne décuve jamais. Ici la vie file à un rythme improbable. Tout est rapide, luminescent, extrême. Ici tout se trouve et tout s'achète. Ainsi, bien qu'en ce jour risque de se jouer le prologue d'un des chapitres les plus importants de l'histoire récente de l'Espace Hutt, le commun des mortels est incapable de discerner la moindre agitation inhabituelle. Pourtant, il suffirait de lever les yeux vers le ciel.

L'Ataraxie, corvette corellienne plénipotentiaire, stationne en vol géostationnaire bien au-dessus des premières cime, à une altitude où l'oxygène n'est déjà plus qu'un doux souvenir. A son bord tout le monde retient son souffle, prêt à agir au moindre signal de détresse... Car au sol, depuis plusieurs heures maintenant, les navettes ont déposé les officiels et leur escortes de militaires et Jedi.

A quelques kilomètres de là, le tableau est quasiment le même. Sacrée ironie. Posée, dissimulée par des systèmes de camouflage et des contre-mesures électroniques, une navette de classe Herald attend sagement le retour de ses passagers.

Si ce jour est si spécial, c'est qu'il voit se réunir un Conseil des Kajidic. Réunion ayant lieu dans l'une des tours les plus sécurisées de la petite lune. Droïdes de combats, hommes en arme, tourelles de défense, protection de chasseurs atmosphériques : les Hutt ne lésinent jamais sur les moyens lorsqu'il s'agit de défense. En plus de tous ces mercenaires recrutés pour l'occasion, chaque Kajidic s'est présenté avec son escorte. A croire que les gastéropodes jouent à celui qui a la plus... grosse. Ainsi, les êtres les plus puissants de cette portion de la galaxie se réunissent... Et l'ordre du jour n'a rien d'anecdotique : décider du sort à réserver au Seigneur de Guerre Borenga Kossakii, après son attaque surprise sur Makem Te qui a manqué de déclencher une guerre galactique. Il est clair que pareille initiative ne peut rester sans conséquence. La traditionnelle neutralité de l'Espace Hutt n'est plus un bouclier derrière laquelle se dissimuler... Il va falloir punir et assumer d'une manière ou d'une autre les choix d'un seul d'entre eux. Et bien évidemment, le principal intéressé, Borenga, n'est pas convié...

Alors que le Conseil commence, que Vogda et Jiliac brisent les règles pour inviter à la table des négocations des délégations républicaine et impériale, tout bascule. Alarmes, alertes intrusion. Les droïdes de combats, piratés, se retournent contre les agents vivants. Les tourelles de défense deviennent folles, tirent sur tout ce qui bouge. Dehors, un escadron de drones sort de nulle part, s'en prend aux chasseurs de la sécurité. Modèle et mode opération inconnu. La tension monte, la panique même. Bardulla ordonne le verrouillage de la salle du Conseil. A présent coupé du monde extérieur, impossible de dire ce qui se passe à l’intérieur... Tandis qu'à l'extérieur le chaos et les combats se déchaînent.


***

Darth Velvet est l'une des rares intruses à savoir exactement pour qui elle travaille... Et elle se garde bien d'y repenser, focalisée sur cette mission dangereuse qui lui a été donnée. Après un périple de plusieurs heures dans les tréfonds crasseux de Nar Shaddaa, elle arrive enfin devant la porte blindée ciblée. Un accès de maintenance vers la tour du Conseil des Kajidic. La couche de poussière indique que celle-ci n'a pas été ouverte depuis des lustres, probablement pas depuis la fin des travaux de construction, des centaines d'années plus tôt. Elle pose sa main sur le pavé numérique du digicode, yeux mi-clos. Elle attend. Soudain son datapad se met à vibrer. C'est le signal. Là haut, à plusieurs kilomètres au dessus de sa tête, les hostilités commencent. Ce sont les drones qui ouvrent les festivités. Elle patiente encore une poignée de secondes... Puis elle déclenche une surtension. Des gerbes d'étincelles s’échappent du pavé. Un claquement métallique indique que la porte est déverrouillée. Elle est épaisse, lourde. Velvet doit user de toutes ses forces pour la pousser juste assez pour s'y glisser. A l'intérieur, les ténèbres. Épaisses, chargées de poussières. Odeur de moisi et de renfermé. Elle récupère plusieurs bâtonnets à sa ceinture, les plie. Le liquide à l'intérieur devient fluorescent, projetant des ombres dans toutes les directions. Elle les jettes aux quatre coins de cette pièce aux dimensions improbables. Ici pourrait être garé un croiseur de combat impérial. L'espace n'est occupé que par quatre large piliers : les fondations de la tour. Rapidement, elle pose dessus des charges explosives. Sa mission : rester à proximité, s'assurer que personne ne tentera de les désamorcer... Et appuyer sur le détonateur seulement lorsqu'elle en recevra l'ordre... Elle espère jamais. Car, en réalité, il s'agit du plan B... Si son employeur n'obtient pas ce qu'il désire... Alors il fera tout sauter.

Au moment où l'enfer commence, Saani, militaire, et Assya, venue en renfort auprès de l'Armée, se trouvent dans le centre de la sécurité de la tour du Conseil. Face à elles, le responsable se décompose après l'appel de Bardulla et le lancement de la procédure de sauvegarde. Il hurle des ordres, court dans tous les sens. Des drones à l'extérieur, des droïdes devenus fous à l'intérieur. La sécurité est dépassée... La tour vibre soudain. Explosion. Un cargo corellien vient de se crasher contre la façade. C'est l'anarchie la plus totale. Mais Saani et Assya, fortes de leur expérience, savent garder la tête froide. Elles remarquent une console dont l'affichage passe du vert au rouge. Elles s’interrogent. L'opérateur le plus proche leur explique, paniqué :

« Intrusion dans les sous-sol ! Une porte a sûrement été déverrouillée sans autorisation ! »

Les fondations ? Pas besoin d'en dire plus. Elles comprennent immédiatement les enjeux. Sans demander la moindre autorisation, elles se précipitent vers le turbo-élévateur le plus proche. Destination : les tréfonds de la tour du Conseil des Kajidic... Que vont-elles trouver là bas ? Elles l'ignorent, mais leur résolution est sans faille... Pour le moment.




Seuls les joueurs Darth Velvet, Saani Ennada & Assya Asharaya peuvent intervenir dans ce sujet. S’agissant d’un combat purement RP, vous serez départagés sur la qualité d’écriture de votre RP, la pertinence, l’originalité et le réalisme de vos actions et de vos choix ainsi que votre fair-play vis-à-vis de vos adversaires.
Ordre de post : Saani – Velvet - Assya.
Darth Velvet
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Le silence. Froid et glacial, mante de givre qui s’imprègne en moi, coule sur mes épaules en une chape oppressante et angoissante. C’est ironique, lorsqu’on sait que plusieurs mètres au dessus de ces voutes de pierres et de béton, la cacophonie d’un chaos prémédité se diffuse et se propage comme une onde sur la surface d’un lac. Mais ici, dans les profondeurs, seul le froissement léger de mes semelles sur la couche de crasse noire perturbe cette absence de sons.

Mon ombre se découpe brumeusement dans la lueur blafarde des bâtonnets fluorescents, me parant, telle un Revenant, des oripeaux fantomatiques d’une Banshee à la lugubre prophétie. Mon oraison funèbre s’agrippe à chacun des piliers sous la forme grisâtre de charges explosives. Quatre piliers, quatre engins et la certitude d’une attente longue et éprouvante.

Je m’installe dans l’obscurité des fondations, silhouette avalée dans la noirceur ambiante, alors que la pâle luminosité des bâtons s’étiole lentement telles des lucioles moribondes. Les secondes s’égrainent, les minutes ou les heures peut-être, je l’ignore. Le temps n’a plus d’emprise sur moi et je le regarde s’échapper avec la précision d’un métronome. Soudain, le crissement d’une volée de pas déchire ma nuit et dissous ma léthargie. On vient…

Je me recule encore, dos contre une paroi rêche et grossière, drapant mon corps d’un voile de ténèbres et Force. Ma présence s’efface, inexistante et éthérée, me trahissant que par la buée de mon souffle et les dépouilles usagées des tubes fluorescents. La porte, lourde et pesante, grince sur ses rails. Un mince rai de lumière filtre au travers de cet entrebâillement que pour se marquer par l’intrusion de deux personnes. Qui ? Des agents d’entretien ? Des agents de sécurité ? Peu probable… Pour mon malheur, il est plus fortement vraisemblable que cette arrivée soit relative à la confusion que je devine, sans entendre ni voir, aux étages supérieurs. Nul besoin d’être Oracle ou Sybille pour savoir qu’ils ou elles emportent dans leurs sillages, les graines d’un combat futur.

Je ne peux leur offrir la possibilité d’observer sur les piliers, les raisons de ma visite en cet endroit. Pour autant, je n’ai pas davantage le souhait d’ôter leur vie à moins de m’y voir contrainte. Les silhouettes jumelles s’engagent davantage dans mon antre, et avant qu’elles se décident à chasser les ombres par le flux de leurs lampes, ma voix résonne entre les murs, comme celle d’un millier de fantômes, dure, implacable et tristement monocorde.

« Vous n’avez rien à faire ici. Quittez ces lieux immédiatement ! »

La menace gronde sous l’hiver de mon avertissement, pourtant je doute qu’il les atteigne. Pas si elles sont ce que j’imagine, pas si elles incarnent le grain de sable dans mon rouage.

« Partez » clamais-je en ultime semonce,

Comme pour leur rendre ma localisation plus ardue, je me déplace, féline et dangereuse, aussi silencieuse qu’un vornsk en chasse, aussi invisible qu’une ombre noyée dans l’Obscurité d’une nuit sans étoiles. Je suis à la fois suffisamment proche pour porter une attaque d’un bond, suffisamment éloignée pour en esquiver une, bien que je ne sois plus, probablement là ou elles m’imaginent.

Je guette, j’espère… et pourtant ma main glisse inexorablement vers mon sabre, vers cette finalité qu’il me semble difficile d’éviter. Non … mon intuition me murmure que cet affrontement se veut inéluctable… si seulement, elles s’en retournaient.
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Assya avait maintenant pris la tête de son ancienne organisation. Évidemment, elle l'avait renommée et aussi remaniée. Elle n'avait rien laisser au hasard et Johanna l'y avait aidé comme toujours. L'astre Bleuté était maintenant devenu l'Astre Blanc. Le Blanc de la pureté ou simplement symbole de pardon et de rédaction. C'était d'ailleurs assez étrange quand on connaissait le tempérament de celle qui se cachait sous le doux nom de Pandore. Femme aussi belle que redoutable, voilà ce qu'elle était. Pandore et ses malheurs, mais Pandore et son visage d'ange, autant de facette qu'il valait mieux garder à l'esprit. Et pour sa propre sécurité, Assya avait volontairement garder un flou raisonnable autour de cette femme qui ne sortait que le visage voilée par un draps de soi légèrement transparent. Johanna prenait d'ailleurs régulièrement sa place lors de déplacement et bien souvent c'était elle qui parlait alors que les mots n'étaient que le pur produit de l'esprit de sa petite protégée. Protégée qui au sein de l'organisation faisait parti des plus proches de Pandore mais qui se faisait toujours appeler par son nom, Hel.

En tant que nouveau leader de cette organisation renaissante, elle avait eut à cœur de rapprocher, au moins de ses pratiques et dans ses paroles l'Astre Blanc de la République. Elle n'avait pas encore rencontré de membre important mais elle choisissait avec soin les missions mises à disposition des membres. Ce fut alors naturellement qu'elle accepta de partir pour Nar Shadda pour épauler les militaires.

Elle avait atterri avec les autres sur la planète en plein secteur Hutt et la jeune femme avait un peu grimacé. Les Hutt, elle ne les aimait pas. C'était sur Tatooine que sa vie de tueuse avait commencée. Mais l'assassin prit sur elle et descendit de la navette pour rejoindre la grande tour ou allait se tenir un conseil des plus extraordinaires. Et au milieu de la tour, la jeune femme était en compagnie de Saani, une militaire. Assya, enfin Hel, gardait les yeux ouverts sur tout ce qui se passait et sur tout ce qui pourrait se passer pendant ce temps. Et puis soudain, tout bascula. On commença à s'exciter dans tous les sens, à crier des ordres et la confusion s'installa bien trop rapidement au go$ut de la tueuse à gage. Mais pour une fois, la mission de Hel n'était pas de donner la mort, simplement de surveiller. Hel jeta un coup d’œil à sa collègue du jour et les deux femmes s'interrogèrent. Finalement ce fut un des opérateurs qui leur donna une explication. Quelqu'un avait pénétrer les sous-sols. Les deux femmes n'attendirent aucune autorisation pour descendre dans les fondations.

Une fois se fit entendre dans les tréfonds de la tour du conseil. Elle demandait de quitter les lieux. Un petit rire cynique s'échappa de la bouche de la tueuse. Rien que pour cette demande, elle ferait en sorte de rester le plus longtemps possible. Hel s'empara de son couteau laser et activa tous ses sens. « Qui que vous soyez, vous n'avez rien à faire ici non plus. » rétorqua la tueuse. Puis la voix raisonna à nouveau leur clamant de partir. Cette fois, Hel rigola franchement. Elle s'amusait de la situation, ce qui ne semblait pas être le cas de la militaire à ses côtés. « Partir, mais c'est hors de question. Nous sommes-là parce qu'un individu est entré ici. Vous ne devriez pas être là et je vous demanderai de remonter vers les étages rapidement. » répliqua sèchement la leader de l'Astre Blanc.Hel n'aimait pas recevoir ce type d'ordre. Parce qu'il en s'agissait bien d'un. La personne, homme ou femme, semblait se croire supérieure à elle et cela lui déplaisait fortement. Hel était une jeune femme impitoyable dès qu'il s'agissait de réaliser une mission.
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Tout s'était enchaîné rapidement. Trop rapidement. C'est ce que se disait la jeune femme alors que le turbo-élévateur descendait à une vitesse folle vers les tréfonds du bâtiment. Elle n'avait été mobilisé sur place qu'en soutien, et pilote d'usage pour les personnes qu'elle accompagnait et la voila descendant vers le sous-sol, afin de vérifier le confinement d'une zone dans laquelle une intrusion avait été détecté.

Devait-elle trouvé étrange le fait que le batiment voyait ce jour se tenir un conglomérat d'Hutt importants ? Saani imaginait que non. Que finalement, le chaos qui s'était présenté n'était qu'une chose que l'on pouvait attendre. Regardant son arme, un fusil blaster qu'elle avait reçu pour matériel d'appoint, la blonde devait reconnaître qu'elle espérait ne pas avoir à s'en servir. Elle n'avait pas envie de se retrouver au milieu d'un combat. Sa place, après tout, c'était derrière un tableau de bord de vaisseau. Mais lorsque la porte du turbo-élévateurs s'ouvrit, elle sut. Une chimère que cet espoir.

La zone était plongé dans l'obscurité. Un manteau de noirceur profond, et l'ex-jedi activa presque immédiatement la lampe de son fusil, venant éclairer faiblement les ténèbres qui viserait alors l'arme qu'elle tenait. Avançant prudemment, de concert avec son alliée du jour, la voix de l'intruse l'arrêta. La lumière de sa torche balaya alors la zone, à la recherche de ce qui pouvait être à l'origine des paroles prononcées. L'avantage était que sa comparse continuait le dialogue, mais malheureusement, rien ne semblait sortir de l'obscurité. Pas même une ombre, ou un semblant de piste. Qui que soit l'ennemi, il savait comment se servir visiblement de la noirceur des lieux à son avantage, et malheureusement la configuration de la pièce ne permettait pas d'isoler une zone d'une autre en tentant de se baser sur la voix sortant des ténèbres.

"Continuez..."

La phrase, dite sur le ton du murmure, visait à n'être audible que pour Assya. Le but de Saani était simple. Il fallait trouver l'intrus... et quelque chose lui titillait l'esprit, semblant indiquer à ses sens que le plus vite serait le mieux. Un vieux réflexe, avec lequel elle avait appris à vivre longtemps auparavant.

Soudain, le faisceau de lumière s'arrêta de bouger un instant. Les yeux de la jeune femme se plissèrent légèrement, alors que son arme éclairé l'un des pilliers de soutien. L'espace d'un instant, il lui avait semblé apercevoir... Mais était-ce possible ? Ou avait-elle rêvée ? S'approcher aurait permis la confirmation, tant la distance était encore trop grande, mais si elle avait raison, cela voulait dire que l'intrus n'était pas là pour de bonnes intentions. Et dans ce cas, toutes deux étaient des troubles-fêtes génantes...

"Le pillier... Je crois avoir vu..."

Difficile d'en dire plus. Aucune certitude, mais surtout, la prudence était de mise. Qu'entendait réellement leur adversaire ? Et puis, était-il un ou plusieurs ?

Darth Velvet
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L’ombre s’écarte sous la lueur inquisitrice d’une torche, dévoilant sans pudeur les silhouettes colossales des piliers. Je retiens un souffle, un murmure lorsque le faisceau fluet m’effleure pour aller se perdre dans les profondeurs ténébreuses, lorsqu’il frôle avec nonchalance, les charges explosives enroulée en collier de perles napalm, breloques grisâtres au cou albâtre des fondations. La voix d’une femme, sèche et coupante, de celle qui réclame l’obéissance, me répond, agitant du bruissement d’un rire, le silence oppressant.

L’espace fugitif d’un instant, j’entrevoie la possibilité d’une issue pacifique, l’espoir de ne pas sortir de son fourreau de ténèbres, la guerrière, l’assassin qui veille en mon cœur. Oui… je pourrais rejeter ma mante d’obscurité, apparaitre dans la lueur de la lampe et les suivre loin de cet hangar pour qu’elles ne devinent ce qui sommeillent serré contre la pierre des colonnes.

Mais la torche s’agite, s’attarde sur les reliefs de la salle, déversant un flot de lumière là où devait demeurer l’obscurité. Se doute-t-elle qu’agissant ainsi, galvanisée d’une juste curiosité et de vigilance, elle m’oblige aux mesures radicales, me contraint à certaines extrémités que j’aurais préféré ignorer ?

Il semble qu’il n’est plus temps d’envisager une solution théâtrale, plus le moment d’espérer les convaincre de sortir par la menace ou la ruse. Dommage… il me peine d’en arriver à la confrontation, mais je ne peux les laisser arpenter le sol de ce hangar au risque qu’elles découvrent mes intentions. Ma main recouvre la garde de mon sabre, et dans la noirceur de l’excavation, mon profil se fige dans une minéralité séculaire, implacable et glacé. Il n’y a pas d’autres mises en garde, pas d’autres semonces ou négociations avant que mon attaque ne les frappe, fulgurante et précise, éthérée comme le souffle d’un ouragan.

Peut-être qu’un maitre jedi entrainé, roué aux combats aurait-il ressenti la surcharge de Force avant sa libération, peut-être serait-il parvenu à l’encaisser à défaut de l’esquiver. Mais … ma lame de Force, vague puissante et létale les fauche, comme le vent ploie et brise les roseaux sur la berge, les rejetant de quelques mètres en arrière, par delà l’entrebâillement de la porte, dans cette ruelle infecte. Je doute de les avoir sérieusement blessées, mais ce n’était de toute façon ni ma volonté, ni mon intention. Juste les expulser de mon antre, juste les occuper suffisamment longtemps pour passer à mon tour par l’ouverture, mettant dans mon dos le hangar et mes petits secrets.

D’un mouvement fluide, j’égrène sur le métal riveté du portique, et sur les murs adjacents, une ribambelle de mines, profitant de ce court instant où elles gisent dans la crasse de la ruelle, l’esprit dérouté et les idées floues, ce laps de temps entre engourdissement et sursaut de survie. A défaut de réussir à les maintenir à distance, je peux toujours sceller l’entrée du hangar en le condamnant. C’est un peu une police d’assurance, la certitude que quoi qu’il m’arrive, elles ne pourront jamais atteindre les charges explosives sans désamorcer au préalable celles de l’entrée au risque de voir tout s’écrouler comme un château de cartes… et puis… je peux encore les déclencher moi-même si cela s’avérait nécessaire.

Je me place face à elles, leur laissant une unique occasion de tirer leurs révérences avant que cette ruelle, étroite et sordide, enfumée et nauséabonde, ne s’emplisse du rugissement des armes et des diaprures de mon sabre.

« Vous pouvez encore choisir de partir… »

Doucement, dans un chuintement, promesse d’un combat à venir, le laser rougeoyant de mon arme se déploie, trait de sang sous les néons grésillant de la rue. Mon regard éperonne les leurs, et mon faciès demeure de jade alors que dans mes prunelles brillent les prémices d’une violence sourde et sauvage.


[Edit : oublie d'un mot]
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L'ombre, les ténèbres, l'obscurité, autant de facteurs qui faisaient jubiler la tueuse cachée au fond du cœur de la jeune femme blonde. C'était un jeu, rien de plus, rien de moins, un jeu où le prix n'était nul autre que sa vie. Mais la vie était devenue un jeu pour Assya. Chaque jour, elle jouait un nouveau rôle lorsqu'elle partait en mission. Chaque jour, elle endossait le costume de Pandore. Combien de temps cela allait-il durer ? Elle l'ignorait complètement. Mais au moins, elle était libre de jouer ou de cesser de jouer à tout instant de sa vie. Les jeux, elle les avait toujours aimés. Sans aucun doute parce qu'ils permettaient de ne plus penser à la réalité. Mais en ces temps, le jeu avait un autre goût, un goût de défit et de mort. Bien plus que d'ordinaire et Hel ne savait pas pourquoi. Peut-être parce qu'elle ne parvenait pas à identifier son adversaire. Cela était une évidence, cette situation, Hel ne la vivait que rarement et à chaque fois elle le vivait très mal. Elle avait pour habitude de cerner sa proie ce qu'elle n'avait pu faire. Normalement, elle aurait fait des recherches, elle aurait appris ses habitudes, ses manies et tout ce qui faisait d'un individu, un être tout à fait à part et unique. Mais là, rien, elle n’avait rien eu le temps de faire. Elles avaient juste entendu les bruits et suivi les indications de l'homme.

Et puis soudain, la militaire se mit à éclairer les ténèbres, cherchant sans doute la personne qi les avait interpellés. En soit, cela ne dérangeait nullement Hel. Jusqu'au moment où elle lui souffla de continuer de «discuter», si toute fois on pouvait appeler cela ainsi, avec leur interlocutrice. La jeune blonde se tourna rapidement vers la militaire et la fusilla presque du regard. Ses yeux pâles, bien trop bleu pour être des vrais fixèrent la militaire d'un regard presque meurtrier et carnassier.

« Je ne te permets pas de me donner des ordres. Je ne suis pas là pour t'obéir mais pour prêter main forte. Je pourrai tout aussi bien m'en aller et te laisser seule avec cette personne. Alors ne me tente pas.» lâcha-t-elle froidement. La nouvelle leader de l'Astre Blanc n'avait pas l'intention de devenir un gentil toutou que l'on emmène pour s'en faire obéir. Hel n'agissait que sur demande et avec l'établissement d'un contrat et c'était bien la seule raison qui la poussait à être encore là. La seule si on ne parlait pas du fait qu'elle essayait de rapprocher l'Astre de la République, chose d'autant plus délicate que son organisation était une organisation criminelle et que personne n'avait réellement vu le visage de Pandore, femme toujours coiffé de manière très élégante et le visage couvert d'une résille épaisse et blanche.

Et puis le faisceau de lumière éclaira des piliers. Hel resta concentrée sur leur interlocuteur alors que la miliaire semblait avoir aperçu quelque chose. Le temps fut court et la jeune femme n'eut guère le temps de s'y préparer. Elle avait projeté en arrière. D'un seul coup, elle s'était retrouvée, tout comme la militaire à l'extérieur du hangar. Hel grimaça. Elle n'était pas vraiment blessée, du moins physiquement. Alors qu'elle se relevait, l'ombre se rapprocha. Et ce fut à ce moment-là que l'individu reprit la parole. Cette fois-ci fini de jouer. Il avait assez duré. La voix clair et mordante raisonna une nouvelle fois et Hel sentit ses sens s'éveiller un à un. L'heure du combat semblait avoir sonné alors qu'une lueur rougeoyante se montrait à elles. Hel n'était pas stupide, elle connaissait cette lueur et sa signification. Un utilisateur de la force, elle les craignait comme elle pouvait se sentir attirée par eux, elle qui ne les maîtrisait pas. Couteau laser à la main, elle n'avait heureusement pas que cela. Un petit sourire satisfait sur les lèvres, rapidement ses doigts allèrent se perdre dans une poche pour en sortir un petit carreau d'arbalète finement ouvragée. Arbalète en main, carreau prêt, elle prit juste le temps d'y ficher un étal de rose avant de tirer. Seul et unique avertissement qu'elle donnerait. « Aimez-vous les jeux ? » demanda-t-elle. « Personnellement je trouve que les plaisanteries et le jeux les meilleurs sont les plus courts ? Qu'en pensez-vous ? Voulez-vous jouer avec moi ? » fit-elle souriante. Une poupée de porcelaine aussi dangereuse qu'un animal sauvage, voilà ce qu'elle était.
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Cette femme n'était pas sous ses ordres ? La belle affaire. D'une part, Saani le savait -et ne l'avait d'ailleurs pas compris ainsi, étant plus du style à se laisser diriger que de prendre le lead elle-même- et d'autre part, l'annoncer ainsi était inutile. Pour autant, les autres impressions que ressentait la blonde ne lui fit pas répondre directement.

L'endroit était froid, humide, comme l'est souvent finalement l'obscurité. Elle aurait peut-être du s'y attendre, à ce qui allait suivre. Après tout, toute sa jeunesse, elle y avait été entraîné. Appréhender la Force, connaitre et comprendre ses flux et ses reflux. Pourtant, elle ne fut pas attentive suffisamment que pour éluder ce qui aller se passer. La vague la balaya, la projetant elle et son acolyte à l'extérieur de l'endroit, dans la ruelle.

Alors qu'elle était encore allongée à terre, Saani s'en voulait. Son esprit était encore embrumé du choc, mais ce n'était rien par rapport à ce que son égo pouvait ressentir. Loin d’être orgueilleuse, elle prenait quand même mal ce genre d'échec. Son passé faisait d'elle qui elle était, elle n'avait donc jamais renié ce qu'elle avait appris lors de son parcours initiatique au Temple des Jedi, et si son attention ne s'était pas porté sur les explosifs, elle aurait peut-être pu protéger au possible son alliée de la journée, quoi que celle-ci en pense.

"Gnh"

La pilote rouvrait à peine les yeux, alors que les mots commençaient à prendre forme dans son esprit. Des mots de leur adversaire, visible beaucoup plus clairement si ce n'était à cause du flou qui n'était que la suite de cette sortie violente. Une incitation à partir, gage d'une dernière sommation, à laquelle Hel répondit rapidement par de l'ironie, ou de la provocation.

L'attention de Saani se porta elle sur l'arme. Comment l'oublier, elle qui réveillait une peur ancestrale chez la jeune fille. Peur enfouie depuis l'éternité au plus profond d'elle-même, dont personne n'était réellement au courant. Un sabre laser. Symbole des utilisateurs de la Force, et manieur de celle-ci. Pourquoi ? Pourquoi fallait-il qu'un sabre soit de sortie justement ici ? Pourquoi fallait-il qu'il soit rouge ? Pourquoi fallait-il qu'elle soit une ancienne des Dragons ? Est-ce que seule, elle aurait accepté cette offre de partir sans encombres ? Probablement que non, car finalement elle était sûre de ce qu'elle avait vu.

Cherchant alors à se redresser, saisissant le blaster qui était tombé par chance non loin, elle activa son comlink pour déclarer :

"Explosif au sous-sol. Évacuez le bâtiment !"

Sans sommation, sa tête se posa sur l'arme et visant, son doigt se resserra sur la gâchette. Elle ne faillirait pas, parce qu'elle le devait et parce que cette alliée était à protéger. Parce qu'elle en avait le pouvoir et la capacité. Parce que c'était ainsi qu'on l'avait instruite il y a si longtemps. Et si un blaster classique était loin d'être à son avantage, la distance jouait en sa faveur.



Edit : balise oublié pour la mise en forme du texte
Darth Velvet
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Un néon siffle, au dessus de nous, son ultime grésillement et son dernier chuintement. Un flash lumineux, sursaut de résignation ou d’énergie, m’illumine un court instant avant de périr, sans un râle, m’ombrant dans une mante plus sombre d’où se découpe en un curieux jeu de lumière mon profil minéral. Mon regard les scrute, les observe, les analyse dans cette attente sournoise d’un déclenchement de violence et d’hostilité. Mais qu’attendent-elles ? Une invitation à entamer cette danse macabre dont le tempo inaudible, trouve un écho au glapissement d’une fuite d’eau sur la carcasse d’une poubelle.

Maintenant que mes couleurs s'affichent, de sang et de violence, se résigneraient-elles à abandonner, à s'en retourner oubliant les fantômes qu'elles ont décelés sous les voûtes du hangar. Je me berce d'illusions, elles se contentent tel un reflet de moi-même de jauger, affiner la stratégie qui m'éliminera de leurs jeux tendis que les secondes, longues et vides, s'égrènent en chapelet. Puis, brisant cet immobilisme pesant, cette voix douce et froide, professionnelle et résolue. Un carreau vole, ourlé des pétales d'une rose, qui sous la chaleur de mon sabre, se dissout d'une pluie de cendre alors que le trait se brise, gisant à mes pieds comme une menace morte-née.


Elle a raison, les jeux les plus courts sont les plus raisonnables. Et l'idée de chaparder au temps, les quelques grains de son sablier, de rester sur la défensive jusqu'au signal du retrait ou de l'application du plan B, me parait soudainement aussi terriblement dangereux que superflu. N'est-ce pas une once d'orgueil qui pointe pour n'imaginer en elles que des adversaires faciles ? Qu'ai-je fait de cette prudence, de ce discernement qui autrefois me définissait autant que ma sombre folie ? Il est agaçant de constater que les événements de la station S empiètent sur ma raison, que le désir de faire rendre gorge à ce fichue hutt brûle mon cœur d'un aveuglement inconséquent.

La salve de la seconde femme me cueille au milieu de mes réflexions, me tirant expressément de mon mutisme silencieux. D'un bourdonnement rubescent, arabesque rougeoyante se déploie ma lame, dans la parfaite expression d'une garde aux milles oscillations. Les tirs m'effleurent, heurtent ma barrière rubiconde, sans parvenir à m'atteindre derrière le flamboiement de mon arme.
Ma riposte est immédiate. Ne cessant mes mouvements circulaires défensifs, je m'élance avec la vélocité d'un vornsk sur sa proie, dévorant la distance qui me sépare de la brune pour me placer au corps à corps, usant ainsi d'elle, comme d'un bouclier contre l'autre. Avec l'étroitesse de cette ruelle, sa relative obscurité et mon emplacement stratégique, dos à la porte minée, j'espère limiter les mouvements de la tireuse tout en me débarrassant de celle à l'arbalète Son coutelas laser fend l'air, cherchant une ouverture que je ne lui offre pas.

Mon art s'expose en série de bottes, et d'attaques, de parade et de contre. J'ai l'avantage de l'allonge, à défaut du nombre, je finis par la déborder pourtant sans chercher à l'acculer, sans désirer l'avantage. Tant qu'elle demeure entre moi et l'autre, elle joue son office, car de ces deux femmes, celle qui m'inspire une certaine nervosité c'est cette autre dont l'aura s'instille doucereusement dans la Force, avec ce flou de ceux qui y sont sensibles. Cependant, combien de temps me reste-t-il avant que mes mouvements ne se ralentissent et s’éreintent sous la fatigue, avant que mon bras ploie, mon attention se consume et qu'elles finissent par m’atteindre ?

Je pourrais peut-être en finir avec brune, mais le court labs de temps où ma lame s'enfoncerait en elle, me verrait impuissante et vulnérable... trop pour que sa comparse ne se saisisse de cette occasion. Quand à user de la Force, ce serait utiliser mes ressources inutilement pour l'heure. Entre deux balancements de mon sabre contre quelques attaques, je me questionne. Qui de moi ou du hangar est leur objectif ? J'esquisse un sourire. Amusé... résigné...

D'une télékinésie j'active les mines que j'ai placée un peu plus tôt. La déflagration ne tarde pas, le souffle chaud des bombes brûle mon dos, me propulse en avant, alors que le fracas des portes lourdes et des monceaux de murs. Je tombe, m'écorche sur cet asphalte puante et couverte de détritus. Derrière moi, l'accès au bâtiment est clôt pour quelques bonnes heures à la condition d'avoir sous la main le matériel nécessaire pour le dégager. Je me redresse.... pour fuir, ou plutôt tenter de me dissimuler non loin puisque la télécommande des autres explosifs me contraint à rester dans un périmètre restreint. Reste à savoir si elles tenteront de me pourchasser ou.... s'il me faudra surveiller jusqu'au signal, le déblaiement de l'entrée du hangar.

[HRP = désolée pour le retard]
Invité
Anonymous
Une danse, une danse à combien de temps au juste ? Un, deux, trois temps, ou peut-être bien plus. Hel ne le savait pas trop. Et à dire vrai elle s'en fichait un peu, beaucoup. L'utilisatrice de la Force s'était approchée d'elle avec la discrétion d'un félin. Hel était-elle devenue la souris qui se faisait chasser ? Pas tout à fait. La tueuse aimait ce jeux dangereux. On aurait presque pu dire qu'elle était née pour cela. Sa vie était ainsi faite. Hel était comme un funambule sur sa corde ou un voltigeur qui risquait à tout moment de chuter. Un jour cela se produira sûrement, mais c'était bien le cadet de ses soucis. Sa vie, elle l'avait conçue pour protéger sa sœur et elle aimait croire qu'elle avait réussi. Elle aimait se dire que sa cadette coulait des jours paisibles loin de son propre tumulte, loin de tous ces crimes. Combien elle en avait tué ? Sa mémoire lui faisait défaut ou bien était-ce simplement son inconscient qui tentait encore et toujours de la protéger. Il y avait toujours eu cette ambivalence chez cette jeune fille. Elle savait être si douce, si gentille, mais aussi si froide et cynique. Et après des années, Johanna elle-même peinait encore à savoir qu'elle était la véritable Assya et qui de ces deux visages n'était qu'un masque de façade depuis bien longtemps posé sur son visage de porcelaine.

Et alors qu'elle croisait le fer ou plus exactement le laser avec son adversaire, la militaire donnait l'information. Des explosifs au sous-sol. Elle aussi les avait vu lorsqu'ils avaient été tous baignés de lumière. Hel n'avait rien dit. Elle avait d'autre chat à fouetter. Et plus le temps pensait et plus un large sourire se profilait sur ses lèvres. L'adrénaline lui montait à la tête. « Joli jeu de jambe. Vous vous débrouillez à merveille. J'aime beaucoup votre façon de combattre. » autant de phrases qu'elle avait réussi à glisser entre deux attaques ou deux parades, elle ne savait plus trop. Tout allait si vite. Difficile de suivre entièrement ce qui passait. Et puis soudain, la femme s'écarta et là, Hel n'eut pas le temps de réagir. Une explosion, une déflagration pour être honnête et la tueuse fut projetée plus loin tout comme l'utilisatrice de la Force. Douloureuse chute que voilà et Hel peine à se relever. Morte, elle serait sûrement bientôt morte su elle ne bougeait pas. Alors elle se releva, péniblement, certes, mais la voilà de nouveau sur ses pieds prête à reprendre. « Pourquoi vous faites cela ? » demanda finalement la jeune femme. Non pas qu'elle allait tenter de la raisonner, mais elle était vraiment curieuse de connaître ses motivation. Et puis sait-on jamais, elle pourrait peut-être la recruter par la, suite. C'était une plaisante hypothèse, étrange vu la configuration dans laquelle elle se trouvait, mais plaisante. Hel se tourna rapidement vers son acolyte. « Tu dors ou tu viens m'aider ? Elle est coriace et je ne tiens pas à rentrer les pieds devant, vois-tu ? » fit-elle un peu railleuse avant de se concentreuse à nouveau illico presto sur son adversaire. Par chance, parce qu'il en fallait bien un peu, elle évita de justesse une trop grosse blessure. Seul ses vêtements avaient pris le coup.

Ce fut à ce moment-là, que tout se mit en place, enfin. Hel perdit son visage si angélique et un masque de froideur para son visage. La femme au sabre laser avait piqué sa curiosité et en la manquant de peu de la blesser, avait éveiller en elle un monstre. Hel montrait maintenant son véritable visage de tueuse, froide, cynique. Ses yeux brillaient d'un feu nouveau fixés sur les mouvements de son adversaire. Finit de jouer. D'un saut gracieux, Hel s'écarta rapidement de son adversaire. Elle ne devait plus la laisser s'approcher. Et puisque cette dernière prenait la fuite, il était temps que les rôles s'inversent. Au fond, les autres avaient été prévenus et la tueuse était bien décidée à pourchasser l'utilisatrice de la Force, avec sous sans la militaire. Cela ne dépendait plus qu'elle désormais. « Tu me suis ? » questionna-t-elle tout en s'élançant à la poursuite de l'autre. « Mais je suis d'avis que tu garde ce lieux on sait jamais » avait-elle plus ou crié.
Le Masque de la Force
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Lorsque des explosions retentissent au-dessus de leur tête, les trois jeunes femmes comprennent qu’il vaut mieux ne plus traîner dans les parages. Mais Darth Velvet a astucieusement ralenti les deux républicaines à cause de l’explosion de ses mines. Saani et Assya vont devoir s’extirper des décombres, et puis leurs émetteurs ne fonctionnent plus ! Leur cible a tôt fait de filer à l’anglaise, sous leurs yeux déçus.

Darth Velvet remporte le conflit !
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