Le Masque de la Force
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Nar shaddaa, la lune des contrebandiers... A perte de vue s'étendent des édifices aux formes improbables dardés vers le ciel saturé de pollution dans la plus totale des anarchies. L'anarchie, oui c'est le mot. Nar Shaddaa ne dort jamais, pire, elle ne décuve jamais. Ici la vie file à un rythme improbable. Tout est rapide, luminescent, extrême. Ici tout se trouve et tout s'achète. Ainsi, bien qu'en ce jour risque de se jouer le prologue d'un des chapitres les plus importants de l'histoire récente de l'Espace Hutt, le commun des mortels est incapable de discerner la moindre agitation inhabituelle. Pourtant, il suffirait de lever les yeux vers le ciel.

L'Ataraxie, corvette corellienne plénipotentiaire, stationne en vol géostationnaire bien au-dessus des premières cime, à une altitude où l'oxygène n'est déjà plus qu'un doux souvenir. A son bord tout le monde retient son souffle, prêt à agir au moindre signal de détresse... Car au sol, depuis plusieurs heures maintenant, les navettes ont déposé les officiels et leur escortes de militaires et Jedi.

A quelques kilomètres de là, le tableau est quasiment le même. Sacrée ironie. Posée, dissimulée par des systèmes de camouflage et des contre-mesures électroniques, une navette de classe Herald attend sagement le retour de ses passagers.

Si ce jour est si spécial, c'est qu'il voit se réunir un Conseil des Kajidic. Réunion ayant lieu dans l'une des tours les plus sécurisées de la petite lune. Droïdes de combats, hommes en arme, tourelles de défense, protection de chasseurs atmosphériques : les Hutt ne lésinent jamais sur les moyens lorsqu'il s'agit de défense. En plus de tous ces mercenaires recrutés pour l'occasion, chaque Kajidic s'est présenté avec son escorte. A croire que les gastéropodes jouent à celui qui a la plus... grosse. Ainsi, les êtres les plus puissants de cette portion de la galaxie se réunissent... Et l'ordre du jour n'a rien d'anecdotique : décider du sort à réserver au Seigneur de Guerre Borenga Kossakii, après son attaque surprise sur Makem Te qui a manqué de déclencher une guerre galactique. Il est clair que pareille initiative ne peut rester sans conséquence. La traditionnelle neutralité de l'Espace Hutt n'est plus un bouclier derrière laquelle se dissimuler... Il va falloir punir et assumer d'une manière ou d'une autre les choix d'un seul d'entre eux. Et bien évidemment, le principal intéressé, Borenga, n'est pas convié...

Alors que le Conseil commence, que Vogda et Jiliac brisent les règles pour inviter à la table des négocations des délégations républicaine et impériale, tout bascule. Alarmes, alertes intrusion. Les droïdes de combats, piratés, se retournent contre les agents vivants. Les tourelles de défense deviennent folles, tirent sur tout ce qui bouge. Dehors, un escadron de drones sort de nulle part, s'en prend aux chasseurs de la sécurité. Modèle et mode opération inconnu. La tension monte, la panique même. Bardulla ordonne le verrouillage de la salle du Conseil. A présent coupé du monde extérieur, impossible de dire ce qui se passe à l’intérieur... Tandis qu'à l'extérieur le chaos et les combats se déchaînent.


***


Glurba a connu des moments... sombres... ces derniers temps. Fraîchement arrivé sur Nar Shaddaa, il n'a trouvé d'autre idée que de se joindre spontanément à la délégation Républicaine et Jedi. Un billet de retour gratuit, et l'assurance d'arriver à bon port tout en évitant les mauvaises rencontres cette fois... Sauf que... Sauf que tout ne se passe pas tout à fait comme prévu. En tant que Padawan, il n'est évidemment pas convié aux négociations. Avec pour compagnie une Zabrak à l'air peu commode et au nom imprononçable, il... attend. Ouvrir l’œil lui a-t-on dit. Les deux mêmes. Shraa a reçu exactement les mêmes instructions. Ici tout n'est qu'apparat : rien n'est ce qui semble l'être. Ainsi sont les Hutts.

Ainsi, lorsque les alarmes se déclenchent soudain, il est difficile de dire que les deux padawans sont totalement pris par surprise. Non, ce qu'ils n'ont pas prévu, c'est surtout l'isolement total de la salle de réunion. Une lourde porte blindée glisse rapidement devant eux. Verrouillage mécanique et magnétique. Impuissants, ils sont coupés des VIP restés à l'intérieur. Attaquer la porte à coup de sabre ? Peut-être cette idée les a-t-elle effleurés... Mais lorsque des droïdes devenus fous déboulent soudain, celle-ci disparaît de leur esprit. Les machines mortelles lèvent leurs armes, tirent sans sommation. Shraa manque de peu de se faire dépecer vivante, esquivant de justesse la première salve. Glurba lui n'a pas cette agilité. Il voit l'un des droïdes pointer son arme vers lui... Mais contre tout attente, la machine reste là, figée. Au lieu d'ouvrir le feu, elle prononce, d'une voix sans intonation :

« Cible non valide. »

Puis elle se détourne pour arroser la Zabrak.

Dans l'ombre, un mercenaire observe la scène. Reed Caoren. Comment est-il arrivé ici ? Une longue histoire. Mais qui se résume simplement : un gros paquet de pognon et des données sensibles valant un gros paquet de pognon. Ils lui ont été promis par un commanditaire inconnu. Peut-être que la prudence aurait été de refuser une offre aussi louche... Mais le nombre de zéros et le contenu des documents promis le firent réfléchir. Une mission à la fois simple et complexe : conserver sur lui un appareil portatif de brouillage, l'activer une fois la sécurité de l'édifice passée (merci la chance et l'improvisation), et laisser faire... les choses. Un dispositif capable de pirater les fréquences spécifiques des droïdes de combat à proximité, leur imposant des nouveaux ordres d'attaque. Alors qu'il presse le bouton, le chaos se déchaîne autour de lui... Et lorsqu'il se rend compte que les machines à tuer ont mystérieusement épargné un Hutt gluant armé d'un sabre-laser, il comprend que tout ne va pas être aussi simple que prévu... Il est allé trop loin pour faire marche arrière. Si toute forme de vie n'est pas chassée de ce niveau, il ne sera jamais payé !




Seuls les joueurs Glurba Lugliiamo, Shraa A. Hungae’Nasra & Reed Caoren peuvent intervenir dans ce sujet. S’agissant d’un combat purement RP, vous serez départagés sur la qualité d’écriture de votre RP, la pertinence, l’originalité et le réalisme de vos actions et de vos choix ainsi que votre fair-play vis-à-vis de vos adversaires.
Ordre de post : Shraa – Reed - Glurba.
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[EVENT] LE BON, LA BRUTE ET LE GLUANT
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FT. GLURBA LUGLIIAMO & REED CAOREN

1423 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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Bienvenue sur Nar Shadda, ville de tous les excès, de toutes les envies, qui fait rêver et qui même parfois fait cauchemarder. C'est grand, vivant, rapide, c'est luminescent, extrême, perverti, au final on ne sait pas vraiment où il faut poser les yeux... Ni les mains. Les rues et les ruelles ne sont que temple de bordels, de commerces glauques et du brouhaha. La lune Hutt représente parfaitement ce que le Jedi de base aux bonnes moeurs encrées refuse à son esprit et son corps ; le plaisir de la vie et de l'opulence. Un chemin que t'a bien été obligé de ne pas suivre, et contre ton grès. Mais maintenant que t'y es, tu ne recules plus, de toute façon tu n'as pas le choix si tu veux survivre dans ce monde hostile qui s'impose à toutes les entités de la galaxie. Alors tu te contentes de toucher avec les yeux les douces folies qui peuvent t'effleurer.
On t'a tiré dans ce trou malfamé pour suivre des Jedi consulaires qui vont, de ce que t'a entendu, faire monter le ton au sujet d'un truc que tu ne comprends pas bien. De toute façon, de façon général, tu ne sais absolument pas ce que tu fais ici, sauf peut-être jouer aux cartes pour tenir compagnie à un autre padawan qui fait parti du voyage. D'ailleurs tu n'as aucune idée de son nom, tu n'as pas cherché à sociabiliser avec l'allié pendant le voyage qui vous a conduit ici. Tout ce que tu peux voir, c'est que la chose est assez imposante, gluante, et l'odeur est plus qu'indésirable : un Hutt quoi. Bonne blague, penses-tu...
Disons que depuis quelques semaines ton humeur est brisée, et que tout ce qui reste de toi ce sont des miettes qui irrite l'intérieur de ton corps à cause d'une tornade de colère qui fait rage en ton sein. Dis comme ça c'est poétique, on se dit que c'est excessif, mais putain, qu'est-ce que ça te fait mal... Mais tu fais avec, tu n'as pas le choix. Tu n'as plus le choix. Tu n'as jamais eu le choix. Du coup tu ne montres rien, tu fais comme d'habitude. Tu n'es qu'un pion comme les autres, et tu dois faire avec. Certains appellent ça le " destin ", mais tu n'y crois pas. Pour toi, c'est juste la poisse quotidienne.

• • •


T'as suivis le groupe de Jedi qui vous ont tiré ici, toi et l'autre. Tes yeux jaunes se posent partout, à droite, puis à gauche, ensuite en haut et puis ils finissent en bas à compter tes pas sur le sol froid du grand édifice que vous avez pénétré. T'as pu compter un grand nombre de caméras et de diverses dispositifs de surveillance lors de votre ascension vers les hauteurs de la société salit par la malice. Des droïdes de métaux froids vous escortent et surveillent le moindre de vos faits et gestes ce qui t'agace fortement et a le don de te crisper au plus haut point.
Pas un mot n'est échangé dans l'ascenseur qui vous monte vers les hautes strates de la pègre, tout le monde essaye de fuir le regard des uns et des autres. Toi pour t'échapper de cette atmosphère pesante tu observes la ville qui s'agite sous son nuage de pollution. Depuis que t'es ici... T'as comme l'impression qu'il y a quelque chose qui cloche. Tu ne sais pas quoi, ce qui t'irrite fortement, mais il y a un petit quelque chose qui semble titiller l'océan de la Force. Ça te fait un peu comme lorsque tu étais sur Tatooïne, et ça n'avait rien présagé de bon. Tu te demandes si les autres aussi sentent ça dans les flux forceux...

• • •


Bon. Les portes sont fermées. Toi et l'autre padawan vous êtes là à attendre comme deux abrutis dans le couloir, bien sagement que la réunion se déroule. Tout ce qu'on vous a dit c'est " d'ouvrir l'oeil ". Mais bien franchement tu te demandes ce qui pourrait bien arriver dans ce lieu au vue des protections qu'il dispose. Et puis de toute façon, si un X ennemi voulait s'en prendre à la tour, tu doutes fortement qu'il prenne l’ascenseur ( ou les escaliers s'il est sportif ), et vienne se présenter comme une fleur devant la porte. Et dans le cas le plus ridicule, qu'il fasse ceci... Ça ne serait probablement pas un bleu du combat et toi et l'autre vous ne feriez probablement pas le poids. Mais au vue des probabilités... Rien n'est probable.
« Sinon tu t'appelles comment ? », finis-tu par demander à la limace alors que le silence et le tintement discret du métal des droïdes commençait à te devenir insupportable et pesant. Si vous devez attendre ensemble, dans le plus grand des ennuis, autant essayer de faire un minimum l'être sociable, même si très au fond de toi, tu n'en a absolument aucune envie. Ça, c'est une certitude. « Parce que bon... Je pense qu'on va poireauter un petit moment, autant sociabilisé. », reprends-tu en le toisant de haut en bas, Sans aucune gêne, remarquant ta légère supériorité au niveau de la taille, mais ta grande infériorité au niveau corpulence. Tu te dis intérieurement que t'as intérêt à pas le chercher si tu veux pas que l'idée de te rouler dessus et t'étouffer sous son mucus puant ne lui traverse l'esprit.
Tu t’apprêtes à reprendre la parole mais une alerte stridante retentit dans tout le bâtiment, et une lourde porte blindée tombe derrière vous, « Mais qu'est-ce que... », pas le temps de faire quoi que ce soit que des pas de fer retentissent dans le sol, faisant trembler celui-ci. Une horde de droïdes vous attaquent et ceux déjà présents s'agitent et vous vise. Bordel ! ... C'est quoi cette merde...

Sans attendre plus tu dégaines ton sabre laser, dévoilant une lame d'énergie rouge s'accordant à la couleur de ta peau. Dans un premier temps tu essayes de sauver ton intégrité physique en évitant de justesse les tires des droïdes fous, et dans un second temps tu pars les coups pour que les machines de guerre se les prennent en pleine face.
Les événements vous ont pris de court, tout tes sens sont en alerte et ton esprit commence à paniquer en se posant trop de questions. C'est pas possible, c'est un piège ?...
« Hey ! Attention ! », lances-tu à ton camarade qui se trouve en fâcheuse posture. Sauf que t'es trop loin pour aller aider le gastéropode. Et puis alors que tu avais quelques secondes de répit, un nouvel ennemi s'acharne sur toi, « MAIS BORDEL ! VOUS ALLEZ ARRÊTEZ ! », et ni une ni deux, tu te jettes sur le droïde où tu te fais un plaisir de le sabrer pile en deux, laissant jaillir de sa carcasse une gerbe d'étincelles notant sa destruction.
Tu te retournes une nouvelle fois vers le Hutt pour tenter d'aller l'aider mais une curieuse scène se déroule sous tes yeux, « Cible non valide. », le droïde se désintéresse tout bonnement du gastéropode pour venir arroser ta personne de rayons lasers, ce que tu évites sans grand mal au vu du temps de réaction de la boîte de conserve, « Sabre-le putain ! », sommes-tu avec autorité à l'autre padawan, alors que tu essayes de renvoyer tous les coups de blaster qui se dirige vers ton entité.

Mais au bout d'un certain temps heureusement vous êtes arrivés à éliminer les machines folles. Tes coeurs s'affolent comme jamais et de grosses gouttes de sueurs traversent ton front et certaines descendent le long de ton échine, glissant sur tes épines dorsales qui ont allégrement déchiré ta bure.
A bout de souffle, le sabre maintenant éteint, tu oses demander à la limace, « C'était quoi ça ?! », en fixant ses petits yeux de tes ambres cerclés de rouge. Y'a pas à dire, y'a vraiment quelque chose qui cloche par ici, et quelque chose te dit que ça ne va pas être de tout repos pour vous...


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Anonymous
« Nan, mais, t'as vu le nombre de chiffres là ? C'est tous des zéros ! »
« Tous ? »

« Ouais euh, sauf le premier... Mais même t'as vu ces documents, t'imagine combien on pourrait revendre ça ? »
« Il est hors de question qu'on accepte ça, on sait même pas de qui ça vient ! »
« Comme à chaque fois, ne te moque pas de moi Lenen. »
« Mais on en a une idée, là il s'agit de s'infiltrer dans un bâtiment des Hutt ! »
« Roh ça va, on a déjà fai
t pire. »
« Comme quoi ? »

« Bah euh... J'ai pas d'exemples en tête là tout de suite. Mais... T'as vu les zéros ? »

« Tu comptes en faire quoi après du fric, monter un cartel ? »

« Bah acheter des choses... Qui vont... Permettre de faire... Des trucs ? Enfin bon, on pourra faire plein de trucs cool avec ! »

« Je regrette, mais c'est hors de question que je marche là-dedans Reed, c'est trop louche. »

« Ok ok... On laisse tomber alors. »


Laisser tomber, mon cul ouais, pour autant de zéro le nautolan était près à quasiment tout, l'éthique et la méfiance n'entraient plus en ligne de compte en voyant le résultat possible, on lui aurait demander de tenter d'assassiner l'impératrice pour ça... Bon ok, quasiment tout. Dans tous les cas, le Nautolan manqua bien entendu à sa parole et accepta l'offre, sans l'aval de sa comparse de toujours qui se demandait encore où en était le Nautolan.

Le commanditaire dont il ignorait tout lui avait donné un objet et un ordre. Rentrer dans un bâtiment, l'activé, puis laisser couler. Faire ce qu'il fallait si besoin est. Le mercenaire se doutait que quelque chose ne tournait pas rond là-dedans, mais il était déterminé, il était concentré et déterminé, l'on dit que lorsque quelqu'un veut quelque chose à fond, c'est dans ce genre de cas qu'il est le plus dangereux. Lenen dirait que le nautolan n'avait pas un mauvais fond. Lui dirait qu'il n'avait pas de fond.

Certains ont une ligne de conduite à suivre, en général lui aussi, mais le prix de la transgression était payé, pour une telle somme, il n'allait pas s'encombrer de choses comme la pitié ou le remord, surtout que bon, les hutts sont loin d'être des créatures qu'il porte dans son cœur, des patrons efficaces mais vachement chiants, voilà une chose de certaine. Il ferait ce qu'il devait faire. Un peu plus loin au bout de la rue, il voyait le bâtiment ciblé, il vérifia une dernière fois son matériel et prit une profonde inspiration.

Pendant quelque temps, il observa les allées et venus, les tours des gardes, et bien plus. Pour une fois depuis longtemps le nautolan semblait sérieux, se laissant plus ou moins guider par son instinct, ce que certains appellent la force... Si c'est ça des fois, elle est bien bête alors. Le nautolan supprima 'idée de la porte d'entrée rapidement, après un aller-retour devant. L'avantage des hutt, c'est qu'ils embauchent n'importe qui, enfin, surtout des droïdes pour le coup, mais quelques mercenaires puant.

Puant est important, les capacités olfactives des Nautolans sont supérieures à la normale, bien que l'eau les rendent encore meilleures. Il décida de se servir de ça pour déterminer à quel moment passer entre les mailles du filet. Bon, problème, l'escalade, c'est chiant. Des fois, il enviait les Jedi de pouvoir faire des bons supers hauts, un jour faudrait qu'il voie si ça marche avec lui. C'était le moment après tout, dans une ruelle obscure, il s'y initia. Se concentrant comme le jedi lourdingue lui avait apprit il y a longtemps, il poussa sur ses jambes avec la volonté d'y arriver. Il s’éleva dans les airs et retomber au sol après avoir décollé de quarante centimètres du sol.

« Merde ! »

Grommelant quelques mots incompréhensibles, il repartit de là d'où il venait. Quelques minutes après il revint avec du matériel pour l'aider. Mais bon, ça fait moins classe de grimper avec l'aide d'outils qu'avec un saut de cinq mètres de haut quoi. Tandis qu'il grognait, il se hissa au sommet du bâtiment, non loin de celui qu'il visait. De là où il était, il constata que rentrer serait difficile de là où il était. Il prit une profonde inspiration et se mit à courir, sautant à la fin du toit, espérant accrocher le bâtiment de manière classe.
Mais c'était sans compter son absence de capacité à sauter avec la force. Il manqua d'un bon mètre l'édifice et se rattrapa in extremis à un autre bâtiment à l'étage inférieur. Dommage, ça aurait été vraiment un moment cool. Sans plus d'attente Reed remonta et fixa de nouveau le bâtiment. Tant pis, il allait tenter par l'entrée. Prenant son air le plus énervé possible, il faisait des regards menaçant à tout va et laissait son blaster dépassait, à l'entrée, il fut interpellé par un garde.

« Dégage de là, ça te concerne pas. »

Pour rentrer dans le personnage Reed cracha par terre et posa sa main sur son blaster, avec un air toujours menaçant sur le visage. Il répondit d'une voix grave à l'homme de main des hutt.

« Si, je crois que si gamin, alors bouge de là, tes patrons limaces veulent me voir. »

Sa voix de gros dur partit un peu n’importe comment à la fin de sa phrase, il toussa pour mimer un problème de voix. Visiblement, l'homme des mains des limaces ne le prit pas du tout au sérieux. L'homme de main se prépara à faire dégager le nautolan par la force. Le natif de Glee Anselm se crispa un peu, mit les mains en avant et parla bien plus vite, sans voix de gros dur.

« Nan mais je plaisante hein, désolé du dérangement, j'y vais. »

Les hommes de main gueulèrent quelques mots auxquels le Nautolan ne fit pas attention, trop occupé à fuir. Il commençait à se décourager tandis qu'une idée de génie lui passa par l'esprit. Mais pour ça, il avait besoin d'un taxi. Quelques minutes plus tard, muni de son plan de génie et à bord d'un taxi, il passa non loin du bâtiment, sur les hauteurs et en profiter pour sauter, arguant qu'il n'avait pas de quoi payer. Quelques insultes plus tard le voilà à côté du bâtiment auquel il se rattrapa. Tandis qu'il se prépara à rentrer dans le bâtiment, il lâcha la fenêtre, se rattrapant à l'étage inférieur, les bruits de déplacement et l'odeur dégueulasse indiquaient un hutt.

Finalement, l'infiltration la plus laborieuse fut un succès éclatant pour le nautolan qui rentra dans le bâtiment en gémissant, visiblement la chute avec fait plus mal qu'il ne l'avait cru et il se tenait les bras. Le voilà dans le bâtiment, sans plus attendre Reed activa l'émetteur que son commanditaire lui avait donné. Là, le carnage commença, des bruits de tirs arrivèrent, visiblement le chaos s'installait, rapidement Reed en profita pour bouger du bureau dans lequel il était tombé, passant entre deux affrontements.

Il arriva jusqu'à une porte près de laquelle il vit des Jedi taillés en pièces une bande de droïdes. Merde. Il fallait finir le travail avait dit le commanditaire. Reed prit son courage à deux tentacules et attrapa son sabre laser. Il fit irruption dans le couloir, mimant d'être un peu épuisé. Il prit alors la parole sans plus d'attente.

« Dieux merci, fiu... Vous allez bien... Le maître aurait pas été content que je vous laisse mourir là. »


Il jetait des coups d'oeil autour de lui à la recherche d'autres droïdes, mimant son inquiétude. Puis il reprit la parole.

« Reed, Jedi en mission, je me suis infiltré pour une mission... Aux raisons secrètes. »

Avec le temps, il avait presque réussi à jouer un bon Jedi, dommage qu'il ignorait toujours 70% de ce qu'il fallait pour se faire passer pour un, notamment le bordel avec la présence dans la force. En tout cas, il allait en profiter. Une fois qu'ils le suivront... 
Il fera d'un coup de sabre deux coupes.


Glurba Lugliiamo
Glurba Lugliiamo
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Putain de péripéties, quand même... Quand on se disait qu'on avait tout vu, que c'était fini, eh bien il y en avait encore. Tout ça pour quoi ? A la base, pour aider une connaissance dans le pétrin. Jamol, un Humain, s'était fait arnaquer en achetant une pièce défectueuse pour un système informatique. Glurba, qui s'y connaissait en la matière et que Jamol savait Jedi, était la personne en qui il avait le plus confiance, et en le sollicitant il espérait bien ne pas se faire arnaquer une seconde fois. Glurba était un Hutt, pourtant... mais un Hutt un peu particulier : Jedi, bricoleur, enclin à l'apprentissage du combat... Il avait beaucoup de différences avec un Hutt lambda.

Bref, ayant la permission de quitter seul l'Académie de temps en temps, Glurba avait voulu retourner sur Nar Shaddaa pour aider Jamol, et en profiter au passage pour se laisser aller à tous les plaisirs auxquels un Hutt pouvait avoir droit là-bas gracieusement. Ca aurait dû être un voyage de routine, Glurba serait resté sur la lune hutt quelques jours seulement et serait rentré sur Ondéron après avoir pris du bon temps sans en rapporter les détails à ses supérieurs qui n'auraient certainement pas autorisé cela. Il avait juste dit qu'il se rendrait sur Nar Shaddaa pour « apporter son aide à une connaissance », omettant bien de dire qu'il se frotterait – au sens propre – à des prostituées et autres esclaves, qu'il se ferait passer pour un Hutt local en laissant son uniforme de côté, qu'il se piffrerait la tronche à s'en faire péter le bide, et qu'il se livrerait peut-être bien à quelques jeux d'argent. Non, ça, il avait bien omis d'en parler, comme à chaque fois qu'il se rendait sur Nar Shaddaa ou une autre planète de l'Espace Hutt.

Alors voilà, c'était censé être court et plaisant.
Sauf qu'en résumé, la navette qu'il avait réquisitionnée avait été prise en otage par une Sith morbide qui avait mutilé le copilote et pompé l'énergie vitale du Padawan, puis une fois sur place, dans la cantina de rendez-vous avec Jamol, Glurba s'était fait aborder par une autre Sith, tout aussi sanguinaire que la précédente, qui avait fait un mini-carnage sur les mercenaires présents sur place et prêts à défendre le Hutt en provoquant ce dernier au combat. Et comme si ça n'avait pas suffi, un vaisseau jedi avait fait un passage par là pour solliciter Glurba, l'obligeant à se joindre à une mission de haute importance, à peine avait-il fini d'aider son ami.
Alors bon, si l'on voyait le côté positif des choses : malgré tout ça, Glurba était toujours en bonne santé et avait eu tout juste le temps de réparer la pièce défectueuse pour aider Jamol.
Maintenant, dire que son passage sur Nar Shaddaa était censé être court et plaisant...

“Plaisant”, déjà, c'était foutu. Au revoir les prostituées, la bouffe et les jeux d'argent, ce serait remis à plus tard.
“Court”, ensuite, c'était bien mal parti. Car vu la mission dans laquelle Glurba avait été embarqué...

Dans le vaisseau venu le prendre pour le déposer dans une autre ville de la lune, il avait été présenté à une autre Padawan avec qui il devrait coopérer. Enfin, “présenter”... c'était vite dit. Elle n'avait même pas donné son nom. Glurba l'avait entendu, une fois. On lui avait dit un truc du genre : « Tu vas faire équipe avec Shrahaganaugasra-truc »... Alors, comme il ne s'était pas risqué à essayer de prononcer le nom de Shrahaganaugasra-truc, eh bien il l'avait zappé, et ladite coéquipière ne l'avait pas répété elle-même.

C'était une Zabrak à la peau rouge comme la lave neuve d'un volcan en éruption. Son regard de flammes contrastait avec son expression de glace. Elle paraissait déterminée et concentrée. Dégoûtée aussi par la race de son coéquipier, sans doute. Mais bon, ça, c'est plutôt le contraire qui aurait été notable.
Les deux Padawans étaient donc restés là, dans le vaisseau, le temps de se déplacer d'une ville à une autre, sans s'échanger un mot. Ambiance... Entre d'un côté, un Hutt juste frustré d'enchaîner les péripéties et les contrariétés l'empêchant de prendre simplement du plaisir, et une Zabrak des moins avenantes et pas super sociables, le courant eut du mal à passer. A la limite, s'ils avait dû passer plusieurs jours dans ce vaisseau, ils auraient fini par faire connaissance. Mais là, chacun passa trois heures à bouder l'autre comme s'il le tenait pour responsable de sa situation.
Allez vendre un discours sur l'importance du travail d'équipe, en voyant ça...

La mission, au fait, c'était quoi ? Servir de délégation armée pour des Hutts à l'évènement d'un Conseil des Kajidics, dont la teneur était tenue confidentielles. Deux Padawans n'étaient pas dignes de savoir de quoi aller parler tous ces Hutts réunis dans la même salle. La main ne sait pas à quoi pense le cerveau, elle ne fait que lui obéir.

Glurba et sa coéquipière furent laissés là, dans une sorte d'antichambre, devant la salle de réunion. On leur avait demandé d' « ouvrir l'œil ». Que faire d'autre, à part se tourner les pouces ?

SHRAA – Sinon tu t'appelles comment ?

Ah ben oui : à la question « Que faire d'autre ? », il y avait aussi la réponse « Faire enfin connaissance avec cette ravissante coéquipière ». Alors faisons connaissance avec cette ravissante coéquipière.

GLURBA – Glurba. On m'a dit ton nom quand on m'a demandé de me tenir prêt pour le vaisseau, mais je ne l'ai pas retenu.

Et puis, vu la complexité de son nom, elle pouvait bien le répéter encore quatre ou cinq fois, que Glurba n'arriverait toujours pas à le prononcer sans l'écorcher. Il faudrait un diminutif, du genre en une syllabe, comme “chra”, Glurba croyait se souvenir que ce nom commençait par une syllabe proche. En fait, c'était exactement ça. Un peu au pif.

SHRAA – Parce que bon... Je pense qu'on va poireauter un petit moment, autant sociabiliser.

Poireauter ici pendant que des Hutts, de vrais Hutts tels que Glurba aurait dû être si sa vie n'avait pas été gâchée par les braises de l'Empire, discutaient de choses qui le dépassaient probablement, c'était tellement plus intéressant que de se prélasser parmi les prostituées en se soûlant et en se goinfrant... Glurba grommela intérieurement.

Soudain, une alarme retentit, faisant sursauter les deux Padawans. Il semblait que déjà les choses risquaient de mal se passer. En fait, cette mission n'allait peut-être pas rester ennuyeuse bien longtemps... juste dangereuse à la place, comme si Glurba n'avait pas subi assez de menaces en étant confronté tour à tour à deux puissantes femmes Siths en l'espace de trois jours. Glurba en vivait, des émotions, depuis qu'il avait pris cette décision d'aller aider Jamol... A croire que le destin ou la Force avait décidé de lui faire passer définitivement l'envie de se rendre sur Nar Shaddaa.

Des portes blindées isolèrent chacune des salles du bâtiment. Glurba et “Chra” se retrouvèrent prisonnier dans l'antichambre... mais pas seuls. En effet, sitôt les portes fermées, des pas métalliques et rapides résonnèrent dans la salle. Déboulèrent les droïdes de combat, prêts à tirer sur les deux Padawans. La Zabrak sortit une lame... rouge ?!

Oh merde... Glurba rencontrait déjà une troisième Sith. Mais non... Comment aurait-elle pu s'infiltrer parmi les Jedis et être engagée dans cette mission ? Cela n'avait aucun sens. En fait, Glurba se demanda ce qui était le plus improbable entre une Sith qui trompait des Maîtres Jedis pour se faire engager dans une mission, et une Padawan Jedi qui se battait avec une lame rouge. En tout cas, les droïdes s'attaquèrent indifféremment à eux deux.
Quoique... Alors que la Zabrak esquivait ou parait les premiers tirs, le Hutt s'apprêta à essayer de dévier le premier tir du droïde de combat qui s'était tourné face à lui. Sa lame blanche au clair, tenant fermement le manche d'une main, la bave aux lèvres et son mucus souillant déjà le sol, Glurba plissa les yeux, mais aucun tir ne partit. Au lieu de ça, le droïde de combat déclara d'un ton mécanique :

Droïde – Cible non valide.

A première vue, cela ressemblait à une tentative des Hutts d'éliminer les délégations des autres partis, sauf que les droïdes avaient reçu l'ordre de tuer toute personne sauf des Hutts. Une hypothèse complètement fausse qui s'imposa rapidement dans l'esprit de Glurba. En tout cas, une chose semblait certaine : sa race le sauvait.

Mais une Zabrak, par contre, était une « cible valide ».

SHRAA – Sabre-le, putain !

Et elle voulait que Glurba fasse comment ? Le droïde était à cinq mètres de lui quand même ! Se rendait-elle compte de ce que ça représentait pour un Hutt ?
Enfin, en même temps, il n'y avait pas à réfléchir aux détails. Le Hutt rampa alors vers le droïde figé, décidé à le trancher en deux. Le droïde eut le temps de faire volte-face pour tirer sur la Zabrak, mais tout de même pas de faire beaucoup de tir avant d'être pris en traître par la « cible non valide ». Glurba se déchaîna de toute sa lenteur sur tous les droïdes, par ordre de portée : du plus proche et plus éloigné. Au moins, il pouvait se “faire plaisir” sans rien craindre : aucun droïde ne cherchait à lui tirer dessus. Par deux autres fois, même, un droïde s'arrêta de tirer en se tournant face à lui, perdant du temps à analyser la « cible non valide » puis à annoncer le résultat de cette bien fine analyse. Ce temps perdu fut précieux pour le Hutt, qui rampait avec une lenteur de déplacement aussi sûrement qu'il déposait encore et toujours une traînée de mucus dans son sillage. Il fallait bien être invisible aux yeux de ses ennemis pour compenser cette lenteur de déplacement.

C'est ainsi que les deux Padawans se défirent des quelques droïdes de combat sans trop plus de difficulté. Glurba n'en revenait toujours pas que sa coéquipière fût armée d'un sabre-laser à lame rouge.

Par son pied de limace, Glurba perçut quelques vibrations de pas au sol. Mais ce n'étaient pas celles d'un droïde, cette fois. Il tourna la tête et vit arriver un Nautolan à peau verte, armé d'un sabre-laser à la lame assortie à sa peau. Glurba ne sut pas comment interpréter cette couleur, vu que sa coéquipière supposée Padawan avait une lame rouge... Et puis d'où il débarquait comme ça, lui ?

REED – Dieux merci, fiu... Vous allez bien... Le maître aurait pas été content que je vous laisse mourir là.

Bon, déjà, il n'était pas lui-même Maître Jedi. Chevalier, tout au plus. Normalement, les Padawans n'avaient pas de lame de couleur, mais bon, il y avait bien une Padawan avec une lame rouge dans cette pièce...
Mais flûte, d'où il débarquait ? Les droïdes de combat, encore, la question ne se posait pas, il y en avait dans tout le bâtiment. Mais ce Nautolan ? Glurba croyait être seul dans le vestibule avec la Zabrak.

REED – Reed, Jedi en mission, je me suis infiltré pour une mission... aux raisons secrètes.

Bon, déjà, se présenter, pour partir sur de bonnes bases, et poser des questions ensuite.

GLURBA – Glurba. En mission aussi. Je croyais qu'il n'y avait que nous deux dans cette pièce, hormis les droïdes.

En tout cas, il arrivait un poil trop tard : juste après que les droïdes furent vaincus. Il disait s'être infiltré dans cette mission. C'était un peu bizarre. Glurba aurait pu comprendre que ce Jedi soit en infiltration par précaution, mais envoyé en mission d'infiltration ; mais là, il semblait dire qu'il avait décidé de s'intégrer à la mission sans l'amont de l'Ordre Jedi. Pourquoi faire cela ?

GLURBA – L'Ordre ne sait pas que vous êtes là ? Vous avez décidé vous-mêmes de vous infiltrer ?
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FT. GLURBA LUGLIIAMO & REED CAOREN

731 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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Un craquement, puis deux, puis trois. Tout ton corps commence à hurler. D'un coup t'es muscles se sont tous crispés à l'entente de ce bruit strident qui a sonné l'alerte d'une attaque désordonnait et inattendue. Ils ont compressaient tes os, serrant si fort que s'ils l'avaient pu, ils les auraient brisé en mille morceaux. Puis tes gestes se firent mécaniques, tu as sorti ton sabre, allumé ta lame rouge si particulière pour la padawan que tu es, tout ça en quelques secondes et le reste de ton entité a fait la suite. Tu lèves ton objet de mort au dessus des droïdes fous, tu laisses celui-ci passer dans les circuits donnant vie aux golems, comme si ce n'était que du beurre.
Avant de venir ici tu as bien vu comme c'était facile d'ôter la vie. Le laser passe dans les chaires puis la carcasse tombe, inerte, l'âme quittant, même, fuyant le corps. Là c'est la même chose, mais sans âme, sans sentiment, sans ressenti, rien. Quand ta lame de soldat de la paix s'élève puis s’effondre sur les formes mimant la vie ou la vivant pleinement, tu n'es rien d'autre qu'une machine exécutant les mouvements que l'on t'a savamment appris...

« Glurba... Ok... Shraa pour ma part... En attendant, mon gars, t'es pas un rapide. », dis-tu en essayant de reprendre ton souffle et te redressant de toute ta grande hauteur. Tu te moques un peu de ton équipier, mais rien de foncièrement méchant.
Pas le temps de dire beaucoup plus durant la discussion car vous recevez un invité. Face à vous un Nautolan essoufflé se poste avec un sabre laser. Faisant craquer tes épaules pour la énième fois, tu le toises de haut en bas alors qu'il s'exprime, « Dieux merci, fiu... Vous allez bien... Le maître aurait pas été content que je vous laisse mourir là. ». N'étant pas très rassurée par cette présence, et plutôt suspicieuse envers ce nouveau personnage, tu gardes tout de même ta main gauche sur le manche de ton sabre éteint. Il ne te semble pas que vos accompagnants vous aient notifié la présence d'autres Jedi ici. Mais tu préfères ne rien dire. De toute façon, toi et l'administratif ça a toujours fait deux, on vous l'a peut-être dit, mais ton esprit se trouvait ailleurs. C'est même fort probable. « Reed, Jedi en mission, je me suis infiltré pour une mission... aux raisons secrètes. », reprend-t-il. Dans ton esprit les mots ont dû mal à s’aligner. "Infiltré", mais comment ça, "infiltré" ? On ne s'infiltre pas dans une mission... Enfin tu ne crois pas. Et puis la suite, "raisons secrètes". Si c'est secret on ne le notifie pas... Enfin bon, votre interlocuteur n'a pas l'air d'un grand esprit. Tu te présentes juste après la limace, « Moi c'est Andromias. », tu regardes ton coéquipier du coin de l'oeil, histoire de lui faire comprendre de ne pas faire de gaffe. T'as vraiment pas la confiance avec le nouvel arrivant. Sans gêne tu le fixes dans les yeux, détaillant le moindre de ses traits et Glurba lui pose une question qui te semble pertinente, « L'Ordre ne sait pas que vous êtes là ? Vous avez décidé vous-mêmes de vous infiltrer ? ». En attendant, tu laisses doucement la force venir en toi, l'océan surgit contre les falaises de ton esprit, et quand tu sens que c'est suffisant tu laisses glisser le flux jusqu'au Notalan prétendument Jedi pour essayer de le ressentir. Et effectivement il y a quelque chose. C'est... Perturbant...

« Bon. On est en terrain hostile et on est pas là pour cueillir les choux. En plus les gars de la haute sont enfermés derrière ce mur de fer, dis-tu en montrant d'un mouvement de tête l'immense bloc métallique, faut qu'on bouge et qu'on trouve des réponses... et une solution. », finis-tu par dire. Mine de rien, c'est très grave ce qu'il se passe, et tu aimerais savoir quoi, pourquoi, et comment, « Déjà un plan de cette fichue tour ça serait un bon début... », proposes-tu. Mais tu n'as aucune idée de où tu pourrais trouver ça.


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Glurba et Andromias, tout en écoutant les deux jedi parler le nautolan se retenait de rire en observant la limace jedi. Mais bizarrement la prestation frôlant la perfection ne persuada pas parfaitement les Jedi qui lui répondirent... Apparemment assez suspicieux. Le Jeutt en premier. Il posait des questions au nautolan sur la raison de sa présence, ici, demandant si l'ordre savait qu'il était là. Reed cligna très rapidement des yeux avant de répondre.

« Eeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh... »

Bon, avant de répondre.

« Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh... »

Apparemment le nautolan n'avait aucune idée de quoi répondre au Jeutt, son excuse lui semblait parfaite, mais là, il réfléchissait encore à quoi dire, il leva les yeux au plafond en éteignant son sabre et commença à se gratter le menton, il cherchait quoi dire à la limace laser face à lui. Il envisagea nombre de possibilités, mais certaines n'avaient rien à faire là, comme son idée où il était venu ici, car il chassait un bantha caché dans le bâtiment.

« Alors en fait... »

Avant de répondre ?

« C'est-à-dire que c'est un peu... »

Plus qu'en train de parler Reed était là en train de meubler la conversation, préférant éviter de se faire piéger de nouveau par le diplomate expert qu'il semblait avoir en face lui. Le nautolan commença à se dandiner un peu de gauche à droite, cherchant le mot juste, tandis que son alibi prenait forme dans sa tête, en l'espérant totalement invulnérable contrairement au précédent. Lorsqu'il eut fini de la constituer, il répondit.

« En fait... Alors c'est que... »

Il répondit !

« Baaaaaaaaaaaaaaaaaah... Pas tout à fait... C'est... Un peu... Particulier ? Mais... Je... Ne... Dois... Pas... Trop en dire ? »


Par-fait ! Voilà de quoi persuader le plus complotasse des hutt ! Reed cacha un petit sourire en quoi qui tendait à naître, visiblement, il était fier de lui. C'est la zabrak qui remit les pendules à l'heure. Territoire hostile, puissant derrière cueillir des choux. Bon en fait Reed n'écouta pas la moitié des mots de la Jedi, son regard se balada entre les cadavres de droïdes. Elle cherchait une solution, très bonne initiative, c'est là le peu que Reed entendit. Enfin, le peu auquel il fit attention. Il hocha bêtement la tête avant de répondre.

« Ouais ouais ouais ouais ouais... Dans tous les cas faut qu'on bouge, c'est dangereux ici. Mais pas question que vous restiez là, trop d'enjeux. J'ai cramé quelques droïdes en montant, on va suivre le même chemin, je vous emmène en bas et je me charge du problème des maîtres. Magnez-vous, j'ai pas toute la journée. »


Puis il ralluma son sabre et se colla à l'angle du mur, jetant un coup d'œil discret sur la poursuite du couloir, puis il fit la même chose de l'autre côté. Ça pouvait paraitre relativement ridicule à faire, surtout du point de quelqu'un d'aussi peu prudent que Reed, mais dans le cas présent, il se mettait dans le rôle d'un jedi et leur prudence excessive totalement stupide. Après avoir revérifié les couloirs, il fit signe aux deux autres de passer devant, comme quoi il allait les couvrir et tout et tout.

« Vite, nous devons aller vite ! »

Reed s'arrêta après cette phrase en regardant le hutt. Une question le démanger, c'était hors du personnage, mais... Il trouverait une excuse plus tard... Il éteignit son sabre et fit quelques pas vers le hutt, les yeux pétillant de curiosité. Il observa sous toutes les coutures le Jeutt avant de s’éloigner un peu et de prendre une pose de penseur suite, puis il prit la parole, parfaitement sérieux.

« Dis, est-ce que tu peux sauter ? »

Cette question l'intéressait visiblement pas mal. Il fit quelques pas en arrière et fixa le hutt en plan large, toujours cette même interrogation en tête.
Glurba Lugliiamo
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La Zabrak s'était présentée sous le nom d'Andromias. Cela ne ressemblait pas du tout au nom sous lequel elle s'était présentée à Glurba avant l'irruption du Nautolan. Glurba supposa de toute évidence qu'elle lui avait donné son vrai nom, Shraa, tandis qu'elle s'en inventait un pour le Nautolan. C'est ce que le regard qu'elle lui lança, alors qu'il montra sa perplexité, sembla lui expliquer. Glurba prit donc soin de se taire et de cacher aussitôt sa surprise. Cela sigifiait que Shraa ne faisait pas confiance au nouveau venu. Autant dire qu'il fallait s'attendre à ce qu'elle soit encore plus désagréable avec lui qu'avec Glurba. Le Hutt l'avait aidée du mieux qu'il avait pu, mais elle n'avait pas pu s'empêcher de lui faire remarquer qu'il « n'était pas un rapide ». A quoi s'attendait-elle de la part d'un Hutt, franchement ?

Pour en revenir au dénommé Reed, pourquoi fut-il tant hésitant sur sa réponse ? La question était pourtant très simple : l'Ordre Jedi était-il au courant de sa mission d'infiltration, ou était-ce une initiative non déclarée de sa part ? Shraa avait été prévue par l'Ordre Jedi, et heureusement d'ailleurs, car sinon la couleur de la lame de son sabre-laser aurait créé un conflit dommageable. Mais qu'en était-il de Reed ? C'est tout ce que Glurba voulut savoir, mais bon sang de bon dieu, que le Nautolan fut long et hésitant à répondre !

REED – Baaaaaaaaaaaaaaaaaah... Pas tout à fait... C'est... un peu... particulier ? Mais... je... je... dois... pas... trop en dire ?

Il avait presque l'air de demander à Glurba s'il avait le droit d'en dire plus. Mais qu'est-ce que c'était que cet énergumène ? C'est dans des situations comme celle-ci que Glurba pourrait regretter de n'avoir jamais été assidu aux cours sur la conscience de la Force et de sa nature, car cela lui aurait permis d'analyser celle de Reed et de déterminer s'il elle était bien empreinte du Côté Lumineux. Mais pour dire vrai, Glurba n'en regrettait rien. Ce n'est pas ce jour qu'il allait regretter de ne pas s'être intéressé à ces cours-là. Et puis, il y avait Shraa, et elle, elle saurait sûrement leur apporter cette information.

Pourquoi ? Parce que Glurba avait des doutes. Peut-être que le tumulte de l'alarme et de l'attaque des droïdes de sécurité avec la fermeture des portes blindées, avait créé une atmosphère si tendue qu'elle amenait les gens à se méfier de tout et de rien.
Et le coup de l'infiltration, ça pouvait être vrai dans les deux sens : Reed pouvait être un Sith infiltré. Le plus ironique, c'est que Reed n'était en réalité ni un Jedi ni un Sith, et c'est la seule hypothèse que Glurba n'envisagea pas.

SHRAA – Bon. On est en terrain hostile et on est pas là pour cueillir les choux. En plus les gars de la haute sont enfermés derrière ce mur de fer, faut qu'on bouge et qu'on trouve des réponses... et une solution. Déjà un plan de cette fichue tour, ça serait un bon début...

Oui, avec un plan, le trio trouverait peut-être un accès dérobé qui n'aurait pas été condamné par les portes blindées. Que se passait-il dans la salle de réunion ? Les Hutts des kajidics se faisaient-ils attaquer ? Et cette alarme... Il fallait faire abstraction. Mais c'était foutrement dur ! Glurba savait garder son sang-froid quand il devait se montrer intimidant face à un interlocuteur, mais là, ce n'était pas du tout la même chose, et cette alarme commençait vraiment à lui taper sur le système. Sans s'en rendre compte, le Hutt suait plus que la normale... et cela eut une répercussion sur l'intensité de son odeur corporelle.

GLURBA – D'accord, faisons cela, cherchons un plan de la tour !
REED – Ouais ouais ouais ouais ouais... Dans tous les cas, faut qu'on bouge, c'est dangereux ici. Mais pas question que vous restiez là, trop d'enjeux. J'ai cramé quelques droïdes en montant, on va suivre le même chemin, je vous emmène en bas et je me charge du problème des maîtres. Magnez-vous, j'ai pas toute la journée.

Le problème des maîtres ?! Attends... Quel maître ? Etait-ce à cause du stress que Glurba ne comprenait rien ? A l'intérieur de la salle de réunion se tenait, ou devait se tenir, un Conseil de Kajidics. Il y avait donc des Hutts uniquement, non ? Eventuellement une partie de leur délégation ou de leur garde du corps personnelle, mais pas de Maîtres Jedis. Alors ce mot, “maître”, sorti de la bouche de Reed, il faisait référence à qui, là ? De quel « problème des maîtres » parlait-il ?

Et puis, il était gentil de demander de se magner, mais n'avait-il pas plus que Shraa remarqué que Glurba était un Hutt ? Glurba grommela dans sa bave en rampant vers lui. Reed effectua la sécurisation visuelle du couloir, puis fit signe aux deux Padawans de passer devant, en les pressant une seconde fois d'aller vite. C'est alors qu'enfin, il réalisa sa bêtise : son regard se fixa sur le Hutt qui rampait vers lui. Il éteignit son sabre, et marcha autour de lui, l'observant de la tête à la queue. Glurba s'arrêta. Qu'est-ce qui lui prenait ? Ce fut bien désagréable de se faire observer comme une bête de foire.

GLURBA – Cessez de m'observer comme cela. Mon corps ne vous revient-il pas ?

Glurba s'adressait peut-être à un Chevalier Jedi, et son ton était alors tout à fait déplacé. Seulement, il fallait bien dire que Reed n'inspirait aucune assurance, son attitude ressemblait plutôt à celle d'un débutant. Seule la couleur de sa lame pouvait laisser supposer qu'il était autre chose qu'un Padawan. Et puis, le stress n'aidait en rien Glurba à avoir les idées claires. Reed posa alors une question saugrenue :

REED – Dis, est-ce que tu peux sauter ?

Il se foutait de sa gueule ou quoi ?!

GLURBA – Non ! Enfin, cette question est-elle vraiment sérieuse ? Si votre intention est de vous moquer de moi, alors nous aurons des comptes à régler après être sortis de cette situation !

Il n'y avait pas que l'alarme à taper sur les nerfs de Glurba : il y avait aussi ce Nautolan, et puis Shraa aussi, et puis... tout, en fait.

GLURBA – Et puis de quel « problème des maîtres » allez-vous vous charger ? Dites-nous exactement qui vous êtes et ce que vous faites là ! Ce n'est pas le moment des secrets, la situation exige autre chose ! Tout à l'heure, vous avez dit que le « maître » n'aurait pas été content si vous ne nous aviez pas sauvés. Qui est le Maître Jedi qui est en relation avec vous ?
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825 MOTS
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Plus les questions s'avancent et moins ce curieux nouveau personnage tentaculaire t'inspire confiance. Y'a pas à dire, y'a vraiment quelque chose qui cloche avec ce dénommé Reed. Il a l'air vraiment d'un débutant qui ne sait rien de rien, et tu n'as beau ne distinguer aucune pupilles en ces yeux qui ne sont que des sclères noires, tu trouves que son regard est empreint d'une certaine malice, en plus de présenter une grande débilité. Alors fatiguée de ces mots et hésitations trop longues tandis que le système d'alarme te tape sur le système, tu coupes court, « Oui c'est bon, pas la peine de se donner un genre avec les... secrets. On bouge. », toujours avec ton amabilité légendaire. « Ouais ouais ouais ouais ouais... Dans tous les cas faut qu'on bouge, c'est dangereux ici. Mais pas question que vous restiez là, trop d'enjeux. J'ai cramé quelques droïdes en montant, on va suivre le même chemin, je vous emmène en bas et je me charge du problème des maîtres. Magnez-vous, j'ai pas toute la journée. », répondit le Nautolan en ouvrant son sabre. A la vue du laser tu hausses un sourcils. Y'a VRAIMENT quelque chose qui ne va pas, et ça a le don de t'énerver. Tu as comme l'impression d'être dans une mauvaise pièce de théâtre où toutes les tirades ne sont que de bouffonnes blagues. Sans mot dire et regardant l'air passablement mal à l'aise et désespéré ton camarade Hutt, tu lâches un profond soupire avant de reporter ton attention sur le pitre qui est en train de faire des cochonneries contre les murs du couloir que vous devez empruntez. « Vite, nous devons aller vite ! », reprend le mollusque, et toi tu ne peux t'empêcher de rire. Il est vraiment abruti ou ça se passe comment ? Toi tu as la capacité de te mouvoir vite, mais l'autre, là, Glurba, c'est une autre histoire. « Ch'uis désolée pour toi Glurba. J'crois qu'il est un peu con... », tu prends donc les devants, sans noter quoi que soit du dénommé Reed. Si y'a vraiment une couille dans le potage, vous l'apprendrez bien assez tôt. En attendant, après une fine observation d'une demi seconde sur un gros bouton rouge sortant du mur... tu écrases ton poing sans délicatesse dessus : l'alarme s'arrête enfin, « Au moins ça de fait... ».

« Non ! Enfin, cette question est-elle vraiment sérieuse ? Si votre intention est de vous moquer de moi, alors nous aurons des comptes à régler après être sortis de cette situation ! », alors que toi tu vas en direction d'une potentielle sortie, tu entends le Hutt éructer. Ni une, ni deux tu te retournes, la main sur le sabre, et tu vois que le bipède à tentacules se fascine sur le Jedi. « Non mais c'est pas bi-... », commences-tu, mais tu es vite coupée par le Hutt mécontent, « Et puis de quel « problème des maîtres » allez-vous vous charger ? Dites-nous exactement qui vous êtes et ce que vous faites là ! Ce n'est pas le moment des secrets, la situation exige autre chose ! Tout à l'heure, vous avez dit que le « maître » n'aurait pas été content si vous ne nous aviez pas sauvés. Qui est le Maître Jedi qui est en relation avec vous ? », et tu soupires. Alors tu sais que tu n'es pas très patience et que le phénomène de débilité qui est maintenant avec vous a de quoi te taper sur le système, mais là... Ça devient vraiment n'importe quoi, « Glurba ! Bordel ! Les maîtres c'est ceux du temple, t'as quoi là ?! », gueules-tu à la limace pour la faire taire. T'es probablement la première à n'avoir aucune confiance en ce type, et puis le mot maître a de quoi être ambigu sur cette planète... Mais là vous n'avez juste pas le temps. Plantant ton regard jaune dans celui-du Hutt, puis dans celui du Nautolan tu poses les règles, « On bouge, et maintenant. Sinon ça va mal finir pour vous deux. », et puis tu te retournes une nouvelle fois pour reprendre la marche, les sens en alerte, mais les coeurs neutres, « Si je tombe sur le bâtard qui a provoqué ce bordel... Je le sabre. », et quelque chose te dit que vous n'allez pas tarder à tomber sur celui-ci... Si ce n'est pas déjà fait.
Avec tout le boucan que vous faites, tu pourrais donner ta main à couper que vous avez déjà vite fait de vous faire repérer, et une jolie garde de métal doit déjà monter les escaliers pour venir vous faire un sort.

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Même la meilleure des vérités n'est pas égale au pire des mensonges. Le mensonge est largement mieux. Alors quand en plus, le mensonge est déjà de base bien, imaginez à quel point la vérité, c'est de la merde ! Tandis que Reed observait le hutt sous toutes les coutures cela sembla l'énerver, si bien qu'il demanda la raison de cet examen approfondi. Tandis qu'il le finissait Reed répondit sans même lever les yeux vers la limace.

« Oh non, non bien au contraire, je trouve votre corps aussi attirant et gracieux que celui d'une danseuse dans le meilleur des bars de Nar Shadaa. »

Il prononça cette phrase avec un calme et une sincérité à toute épreuve, en vérité, il ne faisait juste pas vraiment attention, cette moquerie étant plus un mécanisme de réflexe qu'une phrase née d'une longue réflexion. La discutions semblait fortement énerver le hutt tandis que Reed conservait un calme à toute épreuve, c'était un rêve qui se réalisait pour lui, en général avec les hutt c'était un peu plus compliqué, alors pouvoir en étudier un d'aussi près... Quelle joie !

Enfin bon, poussé par son énervement pris assez mal la question de Reed sur sa capacité, ou non, à sauter. En tout cas, il ne pouvait pas, le nautolan nota ça dans un coin de sa tête pour le combat qui risquait de survenir. En tout cas le hutt ne fut pas loin de menacer le nautolan, lui intimant que si c'était pour se moquer alors ils auraient des comptes à régler à la fin. Nan, mais pour qui il se prend ? Visiblement le nautolan commençait un peu à s'offusquer et répondit sur un ton pour le moins... Dédaigneux.

« Ola, ola, on se calme petit chenille excitée, arrête un peu de remuer, tu veux ? J'ai autre chose à régler que tes petits problèmes de maturité. Pas ma faute si tu te vexes à la moindre question importante ! Ça avait un intérêt stratégique. Stra-té-gique ! Tu veux que le redise encore une fois pour que ça rentre dans ta tête-ballon ? »

Il martela les derniers mots comme s'il voulait que le padawan s'en souvienne pour longtemps, encore une fois, il semblait convaincu de ce qu'il disait, alors qu'en vérité, ce n'était là rien d'autre qu'une moquerie supplémentaire envers quelqu'un qui semblait trouver sa présence légèrement agaçante. Comment était-ce juste possible d'ailleurs ? Enfin bon. De son côté la zabrak semblait ne pas apprécier l'alarme qu'elle cassa d'un geste violent.

« Bah non, je vais entendre encore un peu plus la limace qui s'agite... »

Jeter de l'huile sur le feu, c'est tout un métier. Enfin bon, la discutions continua, la limace commença à poser plein de questions gênantes auxquelles Reed n'avait pas pensé. L'identité des maîtres. Ah. Merde. Il avait dit maître comme il aurait très bien pu dire gizka. Tandis que le hutt s'énerver Reed entra dans une intense réflexion semblable à celle de la dernière fois. Fidèle à lui-même, il leva les yeux au plafond tout en répondant.

« Eeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh.... Beeeeeeen... C'est que euuuuuuh... »

Et merde ça recommence... Enfin, heureusement, sauvé par la zabrak qui se mit à gueuler. Les maîtres, c'est ceux du temple. Mais bon sang, mais si mais c'est mais bien sûr ! Reed prit une seconde à réagir avant d'acquiescer comme s'il l'avait toujours su, pointant légèrement du doigt la zabrak qui gueulait sur une limace sceptique. Tandis qu'elle finissait sa phrase le nautolan applaudi légèrement, Glurba reprenait rapidement la parole, insistant pour que Reed lui donne un nom, le maître. Il voulait savoir pour quel maître il bossait. Reed finit d'applaudir et rétorqua sur un ton désobligeant.

« Merci Anda... Andra.. Idra... Andro... Andros ? Androsa ? Idrasa ? Idora ? Idroma ! Voilà, merci Idroma, ça va qu'il y en a un des deux qui arrive à réfléchir. Ils ont pas choisi que les meilleurs pour cette mission hein ? Tu veux un nom ? Heeeeeein ? Tu veux un nom hein ? Hein, tu veux un nom ? Hein ? Hein ? Hein, tu veux un nom ! Et bien, tu vas voir ! Tu veux un nom et ben, tu vas voir ! Tu vas aller voir ailleurs, j'ai autre chose que de donner des informations à une limace aussi excitée que ça. Est-ce que tu comprends seulement le mot secret ? J'ai pas le droit de divulguer ça, et même si j'avais le droit sûrement pas à toi. »

Il soupira en finissant sa phrase et commença à suivre la zabrak qui menaça plus ou moins de les tabasser s'ils ne venaient pas. Elle semblait particulièrement en rogne, encore plus contre celui qui avait déclenché tout ça. Reed sifflota un bref instant avant de s'arrêter, mimant qu'il observait un oiseau dans le ciel. Un très beau mime d'ailleurs. Puis il se retourna vers Glurba et fit un signe de la main l'invitant à avancer, à suivre la zabrak.

« Si sa majesté rampante veut bien se donner la peine de se magner. »

Puis il bougonna quelques mots incompréhensibles en se tenant derrière la zabrak. Sabre éteint en main Reed la fixa à plusieurs reprises avant de fixer le sol. S'il allume son sabre... Il devrait avoir le temps... Aller... Juste derrière, genre entre les deux omoplates... Aller... Reed redresse légèrement le manche de son arme, fixant la zabrak quelques secondes de plus. Puis il l'abaisse. Trop facile se dit-il. Trop difficile en vérité. Ce serait bien plus simple si... S'ils le menaçaient...

Reed balança sa tête de gauche à droite en hésitant comment agir, bizarrement une envie de transpercer le hutt serait beaucoup plus simple à obtenir... Tandis qu'il hésitait et réfléchissait des bruits de pas métallique se firent entendre, des droïdes. Merde... Attends... Est-ce qu'ils vont tirer sur celui détenant l'objet source de tous les mots ? En tout cas, ils ne tiraient pas sur Glurba... Et... Attends... Une idée aussi machiavélique que saugrenue venait d’apparaître dans l'esprit du nautolan...

Et si... Et si Glurba avait organisé tout ça ? Et si c'était lui qu'avait fait ça pour récupérer les clans hutt ? Et si il était à la tête du complot le plus machiavélique ? Ou plutôt... Et si Shraa le pensait ? Est-ce que ça ne serait pas plus simple qu'ils s’entre-tuent un peu entre eux ? Cette option fort plaisante faisait son chemin dans l'esprit du nautolan qui alluma son sabre laser tandis que les premiers droïdes arrivaient. Il fit quelques pas en arrière et se plaça non loin de Glurba.

« Aller rampant, aller aller, il est temps de se réveiller et d'aller bosser ! À moins que tu ne préfères faire la sieste ! Bouge-toi hop hop hop ! »

Tandis qu'il semblait insister pour que le hutt monte au combat, il utilisa ses talents les plus incroyables pour tenter le coup du siècle, tandis qu'avec la main tenant son sabre laser, il attirait le regard du hutt avant de grands gestes vers les droïdes et que son air dédaigneux semblait tenter de l'énerver encore plus sa main libre tenait le petit brouilleur qui lui avait servi à déclencher tout le merdier qui était autour de lui.

Quand il faut tenter, il faut tenter ! Sa main se glissa aussi loin du champ de vision du hutt que possible tendant à venir mettre le brouilleur sur la ceinture du hutt, tentant de le positionner de manière à ce qu'il tienne et qu'il puisse utiliser ceci à son avantage dans un coup de pute légendaire tel que seul lui en a le secret. L'enfoiré à l'état pur.
Glurba Lugliiamo
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Pendant que Glurba parlait, l'alarme s'arrêta subitement. Le regard rivé sur le Nautolan, Glurba ne remarqua pas que c'est Shraa qui venait de la couper pour son plus grand bonheur. Toutefois, il allait en falloir plus à Glurba pour réussir à se détendre. L'alarme n'était pas la seule chose à le stresser : les piques incessantes de ce débile de Nautolan ne manquèrent pas de crisper le Hutt. Il avait tout d'abord prétendu qu'il trouvait le corps du Hutt « aussi attirant et gracieux que celui d'une danseuse dans le meilleur des bars de Nar Shaddaa ». Il fallait entendre ça pour le croire. Cette réplique avait pourtant perturbé Glurba qui n'avait pas simplement décelé une moquerie pourtant évidente : il s'était demandé si cette déclaration pouvait être sincère. Il fallait vraiment être très bête ou très sensible à la flatterie pour chercher autre chose qu'une moquerie ironique. Dans le cas de Glurba, la seconde explication était bien entendu la bonne. Glurba n'était pas moins intelligent qu'un autre, mais il avait ses cordes sensibles et ses points faibles.

Si le Nautolan s'était arrêté là, tout aurait pu bien se passer. Seulement, face à l'agacement du Hutt, le dénommé Reed n'avait pas manqué de le traiter de « petite chenille excitée » et d'évoquer chez lui un « problème de maturité ». Et là, bizarrement, Glurba ne se demanda pas s'il était sérieux. Non pas que cela déclencha chez lui une pulsion de violence et une envie de fracasser cette tête à tentacules contre un mur jusqu'à ce que commotion s'ensuive, mais cela accrocha ses nerfs assez facilement.
Ne se rendant pas compte qu'il faisait tout pour que les choses se passent mal – à moins que pour une raison obscure ce soit délibéré – Reed en remit une couche alors que l'alarme s'arrêta :

REED – Bah non, je vais entendre encore un peu plus la limace qui s'agite...

Glurba ne supportait pas ce quolibet de “limace” que tout le monde se plaisait à affubler aux Hutts. Il lui aurait bien dit que la prochaine fois qu'il prononcerait ce mot, il lui ferait bouffer de vraies limaces par tous les orifices, mais Reed avait soufflé cette réflexion presque en même temps que Glurba avait fini de lui poser sa question sur les « Maîtres ». Il ne voulut pas lui offrir l'occasion de changer de sujet, alors il garda ses menaces pour lui le temps que le Nautolan fournisse une réponse convaincante.

REED – Eeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh.... Beeeeeeen... C'est que euuuuuuh...

Ca, par exemple, ce n'était pas une réponse convaincante. A chaque fois qu'on lui posait des questions sur sa présence ici ou sur sa mission, Reed bafouillait, hésitait, réfléchissait... trop longtemps pour que les mots qui suivaient pussent sonner sincères.
Malheureusement, alors que Glurba pensa avoir piégé Reed, la voix de Shraa claqua :

SHRAA – Glurba ! Bordel ! Les maîtres c'est ceux du temple, t'as quoi là ?!

Non mais quelle idiote, celle-là ! Elle prenait sa défense ? Elle avait vite choisi son camp... Tout ça parce que Glurba était un Hutt, à coup sûr. Elle préférait encore se ranger du côté d'un Nautolan prétendu Jedi malgré ses affirmations floues et louches, plutôt que du côté d'un Padawan avéré et honnête mais Hutt.

SHRAA – On bouge, et maintenant. Sinon ça va mal finir pour vous deux.

Et puis c'était quoi cette façon de donner des ordres ? Elle se prenait pour qui ? Elle n'était qu'une Padawan et elle prétendait donner des ordres à un Hutt ? Ou avait-elle vu cela ? Ou avait-elle vu qu'elle pouvait donner des ordres à un Hutt ?
Reed applaudit légèrement. Il pouvait faire son malin, celui-là ! Il pouvait la remercier ! Il se croyait sauvé ? Oh non, il n'allait pas s'en tirer comme ça ! Ignorant complètement les objurgations de Shraa, Glurba revint à la charge tout en se fâchant contre cette dernière :

GLURBA – Il a dit « le maître », je veux le nom d'une personne ! Ne sois pas idiote toi aussi !

Son regard se posa de nouveau sur Reed, lourd d'insistance.

REED – Tu veux un nom ? Heeeeeein ? Tu veux un nom hein ? Hein, tu veux un nom ? Hein ? Hein ? Hein, tu veux un nom ?

Ca ne ressemblait à rien d'autre qu'à une technique pour gagner du temps et essayer de se rappeler le nom d'un Maître Jedi ou trouver le moyen de contourner la question. Reed était dos au mur, et plus il hésitait, plus Glurba le trouvait louche. Pourtant, le Padawan ne savait pas vraiment quoi penser : Reed était louche, certes, mais qu'est-ce que cela pouvait cacher ? S'il avait été un Sith, il n'aurait pas cherché à s'engluer dans un mensonge qu'il était incapable de tenir, non, il aurait attaqué directement les deux Padawans à la moindre occasion. C'est du moins l'image que Glurba se faisait des Siths. Alors que pouvait-il être d'autre ? Quels pouvaient être ses intérêts à se faire passer pour un Jedi ? Glurba avait vraiment du mal à accuser Reed de quoi que ce soit.

REED – Et bien, tu vas voir ! Tu veux un nom et ben, tu vas voir ! Tu vas aller voir ailleurs, j'ai autre chose que de donner des informations à une limace aussi excitée que ça. Est-ce que tu comprends seulement le mot “secret” ? J'ai pas le droit de divulguer ça, et même si j'avais le droit, sûrement pas à toi.

Si ça avait été la vraie raison, il l'aurait tout de suite dit sans bafouiller. Reed mentait, c'était évident. Et surtout, c'était un mauvais menteur. Il mentait plus vite que son ombre, mais sans avoir réfléchi. Cela ressemblait en fait à de l'improvisation. Il n'avait pas réfléchi à l'avance aux questions que l'on pourrait lui poser, aux informations, vraies ou fausses, qu'il pourrait donner ; alors, dès qu'il était mis dos au mur, il bafouillait, il se décontenançait, et cherchait des moyens bêtes de contourner l'écueil.
En tout cas, quand on est en mission secrète et qu'on est interrogé là-dessus, on ne met pas trois cents ans à hésiter avant de déclarer qu'on est en mission secrète. Soit on le dit tout de suite, soit on a déjà une couverture de prévue.

Et surtout, quand on a un minimum de bons sens, on évite de répéter à un Hutt qu'il est une limace ou une chenille.

GLURBA – Je me ferai un plaisir de te faire avaler un à un tous tes tentacules si tu me traites encore une seule fois de limace, ou n'importe quelle autre insulte.

Voilà, cela faisait déjà trop longtemps dans cette conversation que Glurba n'avait pas trouvé le moment de mettre les choses au point. Quant à Shraa qui se croyait en droit de lui donner des autres, il faudrait aussi penser à la remettre à sa place à un autre moment.

REED – Si sa majesté rampante veut bien se donner la peine de se magner.

C'était sûrement dit à contre-cœur, mais il y avait au moins un effort de fait avec l'emploi de “majesté”. Cela restait toujours aussi débile de demander au Hutt de se magner, cela dit.

GLURBA – C'est déjà mieux.

Glurba rampa vers ses deux compagnons. Sa lenteur les exaspérait, mais tant pis, ils feraient avec. Shraa était quelques mètres devant, Reed juste derrière elle. Alors que Glurba se rapprochait d'eux, des bruits de pas métalliques déjà familiers se firent entendre. De nouveaux droïdes de combat arrivaient. Mais il y en avait combien dans ces couloirs ? Glurba s'était cru dans une antichambre où il était déjà bizarre de voir débarquer Reed et où tous les droïdes avaient déjà été éliminés, mais il dut se rendre compte que les portes blindées avaient laissé un peu plus de couloirs ouverts qu'il ne l'avait pensé, et il restait encore quelques droïdes à éliminer.

Chacune des trois personnes avait son sabre-laser allumé en main. Lame blanche pour Glurba, lame rouge pour Shraa, lame verte pour Reed. Un Hutt, une Zabrak et un Nautolan ; tous trois Padawans ou prétendus Padawans, alors qu'aucun des trois n'en avait l'air. Le seul qui avait la lame blanche d'un Padawan, était un Hutt. Quel drôle de trio, quand même...

Glurba savait maintenant que les droïdes de combat n'allaient pas tirer sur lui. La tactique fut donc de passer devant Shraa pour obstruer l'angle de tir d'au moins un droïde. Reed fit des gestes avec sa main directrice tenant le sabre en le motivant :

REED – Allez rampant, allez allez, il est temps de se réveiller et d'aller bosser ! À moins que tu ne préfères faire la sieste ! Bouge-toi hop hop hop !

Non mais vraiment, quel crétin celui-là...

GLURBA – Et tu vas sans doute me regarder faire ? Bats-toi, toi aussi ! Et tu nous devras des explications une fois débarrassés de ces droïdes. Je sais que tu mens. Tu mens très mal.

Le Hutt rampa vers les droïdes. Dans le stress et l'agacement, il ne sentit pas du tout l'autre main de Reed lui attacher le brouilleur à la ceinture, se faisant avoir par le petit tour de prestidigitation assez facilement. Lame en garde devant lui, il fixa le droïde le plus proche, se tenant près à essayer de dévier un tir de blaster, au cas où il soit cette fois-ci pris pour cible, et ce même si ce n'était pas son fort.
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La limace s'énerve à son tour, il s'agite contre toi, s'insurge. Tu aimerais pouvoir lui répondre par autre chose qu'un soupire, mais il n'y a rien d'autre qu'un souffle agacé qui passe tes lèvres. De plus le Nautolan n'aide en rien et s'amuse de ses moqueries, faisant monter en toi, et en ton camarade, une certaine animosité à son égard. On dirait presque qu'il fait exprès et cela a tout pour te déplaire. Mais tu fais comme tu peux pour ne pas craquer, pour ne pas te retourner une énième fois et lui coller ton poing en pleine face, comme tu en as le secret. Ça serait si facile vue son gabarit et son intellect semblant bien limité. Tu n'aurais qu'à t'approcher, le prendre par le col et puis lui en décoller une. Sa tête se dévisserait peut-être, sa langue il la mordrait certainement, et vous seriez tranquille probablement. Mais ce n'est pas ce que tu fais ni feras, vous n'avez pas le temps et ça ne serait qu'une erreur de plus, alors il n'y qu'un violent, « FERME TA GRANDE GUEULE ! », qui griffe l'intérieur de ta gorge, alors que quelques pas se sont passés et que tu lui tires le haut de son vêtement, presque prête à lui déchirer, et en le décollant légèrement du sol, « Tu vas la boucler Nautolan. On ne te connait pas. Je ne veux pas te connaître. Je ne t'ai jamais vu au Temple... Je n'ai pas confiance. Alors tu vas la fermer et tu vas suivre. En silence. », tes yeux d'ambre et de lave se perdent dans les sombres abysses de Reed. Tu serres encore plus fort son vêtement, le froissant, tirant les fibres, presque on entendrait dans le grand couloir où vous vous trouvez les fils qui se déforment, « Et c'est Andromias. ». Au final tu lâches le mollusque que tu aimerais bien étranger avec quelques de ses tentacules, et tu retournes en avant, laissant Glurba supporter l'insupportable parasite qu'il remaballe à ta place de façon très propre, « Je me ferai un plaisir de te faire avaler un à un tous tes tentacules si tu me traites encore une seule fois de limace, ou n'importe quelle autre insulte. ».

En toi c'est un enfer bouillonnant qui prend place. Les flammes brûlent tes organes et la chaleur fait chauffer le calcium de tes os, puis tes coeurs battent fort et chantent un chant de guerre régulier à tes oreilles. A ça s'ajoute des bruits métalliques désordonnés. Tu avances le sabre en main et sans plus de manière tu l'allumes, laissant jaillir une lame rubis. Tu adores le son que cela fait, et tu sais ce que cela veut dire lorsque ce laser sort de son réceptacle. En prenant une profonde inspiration tu appels la Force et tu joues de ton poignet pour l'échauffer, tout en laissant les golems de métal venir à vous. Cette fois-ci vous êtes prêt à prendre la nouvelle vague de boîte de conserve, et lorsque les premiers tirs sont ouverts, tu n'as aucun mal à les parer et à les dévier vers vos ennemis, en laissant quelques uns Hors Service.
En même temps, du coin de l'oeil, alors que les lames dansent, tu vois une porte de service. Parfait, ça vous aidera probablement, et ça vous gardera sans doute des hordes métalliques aux circuits fous qui semblent grouiller dans tout le bâtiment. Tu te tournes quelques secondes vers le Hutt pour lui signaler, « On passera par là ! », tout en lui montrant du bout du menton... Alors que celui-ci se trouve tout à fait au calme, sans que les droïdes ne l'importunent. C'est vraiment bizarre... Et cette petite réflexion intérieur te coûte de te faire toucher à la cuisse par un laser cuisant, « Aïe ! », et de rage tu abats ton sabre en plein sur l'agresseur devenu trop proche de toi. Le dernier d'ailleurs.

« Aïe... Merde... ça fait mal... », te plains-tu en tournant ta cuisse. Il t'a vraiment pas raté ce bout de ferraille. T'as beau être le fruit d'une espèce résistante, tu possèdes quand même des nerfs. Heureusement la blessure ne te lance pas trop fort trop longtemps, mais il n'en reste que c'est tout de même embêtant. Tout en déchirant un morceau de ton vêtement clair pour te faire un pansement tu t'exprimes sur ce qui se produit, « Je ne sais pas vraiment ce qu'il se passe... mais ça ne me dit rien qui vaille... Glurba, les droïdes semblent totalement se désintéresser de toi. Et ça, c'est louche... », tu lèves les yeux vers lui comme pour le questionner. Actuellement vous vous trouvez dans la zone Hutt, c'est loin d'être le territoire le plus clean de la galaxie, et au vue de pourquoi vous vous trouvez ici, à ton avis y'a un truc avec les Kajilics, ou quelque chose comme ça, et le système doit prendre ton camarade comme un allier, « Mais on s'en fiche de ça... Faut qu'on trouve une sortie, une réponse à ce bordel, et surtout des renforts... », listes-tu pour la énième fois avant de soupirer, « C'est pas deux pauvres padawans qui vont sauver des personnages aussi importants... », soignant bien l'exclusion du Nautolan. Lui, tu ne lui fais vraiment pas confiance et il te tape sur le système. Une petite voix te dit que dès que possible, il faudra le semer... Sauf qu'il a l'air tenace et au vue de la forme de Glurba, ça va être difficile de prendre ses jambes à son cou.

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Pan pan ! Vzioum vzioum ! Pchi pchi ! Tap tap tap ! Chclang ! Slash ! Fluip ! Squouik ! Dans sa tête le nautolan mimait les bruits du combat qu'il menait avec un mince sourire aux lèvres. Son coup avait réussi, le brouilleur était désormais dans la poche de la limace, son plan se passait comme prévu. Bon, c'était là surtout de l'improvisation, mais c'est l'improvisation qui se passe bien, alors c'est cool. Certes, la limace lui avait plus ou moins commandé de se battre et semblait exiger des réponses de lui, mais bon, c'était rien de bien grave pour le développement de son plan.

Certes quelques minutes auparavant la zabrak avait trainé Reed par le cou, ne manquant pas de le menacer un peu au passage, tout en lui annonçant qu'elle non plus n'avait aucune confiance en l'ange de pureté qu'était Reed. Tout ça parce que les jedi sont une grosse bande de tarés parano. Ah nan, mais ceux-là, il n'y a rien vraiment rien à faire avec eux. Mais bon, cela n'avait aucune influence, après tout : Reed avait un plan ! Un vrai avec une idée derrière et une objectif intermédiaire avec la victoire !

Un plan de secours ? Ah non, faut pas pousser non plus, déjà, il avait une idée qui était venue avec son improvisation. Et puis ça semblait plutôt bien parti. Le combat s'était enclenché, Glurba avait foncé devant, ne manquant pas de montrer à tout le monde que les droïdes ne voulaient pas lui tirer dessus. Reed nota, là, c'était normal qu'il le voie. C'était donc une excuse toute bien trouvée. Mais bon, le gros problème avec les plans parfait, c'est qu'il faut y mettre du sien. Reed tenta de gagner du sérieux tandis que le combat s'engageait.

« Merde... Je pensais pas qu'il en restait tant, faites gaffe à vous ! »


Il se retint de préciser sauf la limace, mais garda sa réflexion en tête et ne manquera pas de l'utiliser pour aguicher le soupçon que l'on pouvait avoir envers ce hutt qui n'avait aucune difficulté face à ses ennemis qui ne lui tiraient pas dessus. De son côté Reed faisait ce qu'il pouvait pour se souvenir des enseignements jedi qu'il avait jadis reçu, bougeant autant que possible suivant la forme de combat qu'il avait apprise, le Sii-Cho.

Ses mouvements restaient malgré tout altérés par l'habitude qu'il avait de combattre hors des règles, des actions pouvant sembler maladroites, mais ne manquant pas de lui permettre d'esquiver et une tendance plus qu'admirable à se mettre hors du champ de tir d'un adversaire plutôt que de renvoyer les tirs comme la plupart des jedi le font. De temps en temps durant le combat Reed jetait un coup d'œil vers ses « alliés » espérant que l'un d'entre eux se fasse abattre, ça simplifierait grandement la tâche.

D'un coup de sabre, il trancha l'arme d'un droïde en deux avant de l'achever d'un large coup à la poitrine, coupant la boite de conserve en deux parties distinctes. Le Nautolan leva une dernière fois sabre, renvoyant le tir d'un droïde dans sa tête, puis il fit un petit moulinet comme il voyait les jedi en faire en fin de combat, il retint une petite larme de fierté, c'est quand même classe un sabre laser. Il repartit à l'assaut vers le premier adversaire mécanique qui passait.

Tandis que la lame verte perçait un droïde au niveau de la poitrine un bruit de douleur fit se retourner le nautolan, l'air surpris. Visiblement la zabrak était touchée, légèrement seulement, dommage. Mais elle abattit le dernier droïde, une satisfaction pour le nautolan qui se força malgré tout à conserver un air sérieux aux lèvres. Durant l'affrontement la jedi avait indiquée une porte de sortie, à son tour Reed la pointa du doigt.

« Aller, pas le temps d'attendre, on sort avant que d'autres ne rappliquent ! »

Pour une fois, il semblait sérieux, il se colla au mur, sabre en main en faisant signe aux deux jedi de passer en premier, insinuant qu'il passerait le dernier. Lame levait, il guettait au bout du couloir, de peur que d'autres droïdes ne les surprennent dans leur fuite improvisée. Il insista pour que les deux jedi passent en premier, lorsque le tour de Glurba fut venu, il le fixa quelques secondes, un air interrogateur sur le visage tandis que son regard glissa jusqu'à la ceinture du hutt ou il sembla voir quelque chose. Puis il passa d'interloqué à inquiet, avant de revenir à sa garde.

Une fois les deux jedi dehors, il éteint son arme et passa la porte à son tour. Il plaça son sabre à sa ceinture et referma la porte derrière eux. Il leur fit signe de continuer d'avancer rapidement. Il regarda le hutt. Aussi rapidement que possible. Un dernier regard vers la porte derrière eux et il s'engagea derrière les deux jedi, il laissa quelques secondes couler durant lesquelles il continua à fixer Glurba puis prit la parole.

« Les renforts serait vraiment une bonne chose, je vous l'accorde, et rapidement. Je ne pensais pas qu'il en restait tant et si cela se trouve, il en reste encore pas mal, mieux vaut éviter de tenter le diable... Néanmoins avant de partir... »

Il fit un signe de la main vers la ceinture du hutt. Il fit usage du peu qu'il savait sur la force pour retirer le brouilleur de la ceinture de la limace, l'amenant jusqu'à sa main. Il était temps de tenter le coup. Peut-être bien que c'était trop tôt, un véritable comploteur et manipulateur doué l'aurait dit, mais là, il voulait rapidement en finir, ce hutt l'insupportait. Il attrapa l'objet en plein vol après sa démonstration d'utilisation de la force et le scruta quelques instants, visiblement inquiet.

« Glurba... C'est quoi ça ? »

Son ton était encore un peu différent, il se forçait toujours plus dans son rôle qu'il commençait à se trouver tellement bon dans ce qu'il faisait qu'il y croyait presque. L'air presque accusateur et la main au sabre laser à sa ceinture Reed semblait juger la limace face à lui, ça lui faisait presque plaisir de faire une arnaque comme il en faisait tant à son habitude sur des jedi, une bonne leçon pour un ordre stupide.

« Si je ne me trompe pas... On dirait une sorte... D’émetteur... Ou de brouilleurs d'ondes... Qu'est-ce que tu fabriques avec ça ? Rassure-moi... Ça ne servirait pas à faire en sorte que les droïdes ne te tirent pas dessus ? »

Il laissa sa question en suspens et fixa le hutt lourdement, insistant d'un ton plus sérieux qu'à son habitude. Sa main saisit son sabre laser sans pour autant en activer la lame. Une question le perturba un instant. Est-ce qu'il les tuerait ? Il ne donna aucune réponse à cette question et se reconcentera sur son rôle. Il fit un pas de côté et jeta un coup d'oeil rapide à la porte par laquelle ils étaient venu. Puis il fixa de nouveau la limace.

« Ou bien ne serait-ce pas un émetteur de signal fait pour qu'on se trouve par quelqu'un... Ou bien par quelque chose ? »

Il semblait toujours plus insistant dans ses hypothèses, sans pour autant émettre la vraie, roh la bonne idée ! Au fond de lui le nautolan était tellement fier de ce qu'il avait fait, un véritable coup de maître pour lui, il se sentait tellement content de son travail. Il se tourna brièvement vers la zabrak et lui montra l'objet, puis son regard se reposa de nouveau sur Glurba. Si la jedi voulait l'objet alors il lui donnerait, après tout pourquoi le cacher ?

« Tiens, si ça se trouve, tu t'y connais mieux que moi en mécanique et autres arts bien utiles. Maintenant Glurba, toi qui voulais des réponses, il serait peut-être tant d'en donner. C'est quoi ce truc ? Et pourquoi diable les droïdes ne t'attaquent-ils pas ? En tout cas si tu veux une réponse, c'est vrai, je mens très mal, mais des fois quand les situations l'exigent, on n'a pas le choix. Mais je me demande si tu ne le sais pas déjà ça. »

Reed recula d'un pas, prenant ses distances avec celui qu'il simulait de soupçonner, un véritable plan de génie, je vous dis !
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De toute sa lenteur, le Hutt dépassa Shraa et Reed pour se porter au contact des droïdes. Il formait une garde avec sa lame, au cas où, mais comme précédemment, les droïdes ne s'intéressèrent pas à lui, sauf un, qui après analyse, répéta la même phrase : « Cible non valide. ». Ce fut sa dernière phrase.
Shraa, au contraire de lui, resta à distance, misant tout sur le renvoi des tirs de blasters. Cela lui réussit plutôt bien jusqu'à ce qu'elle pousse un petit cri de douleur. Glurba tourna la tête pour voir qu'elle venait d'être touchée à la cuisse. La blessure ne paraissait pas trop grave, mais attestait qu'il n'y avait là que deux Padawans débutants face à des droïdes de combat. Quant à Reed, difficile de savoir exactement ce qu'il était. Glurba était maintenant convaincu que c'était un menteur. Mais à quel point s'étendait son mensonge ? S'appelait-il seulement Reed ? Glurba estimait peu probable qu'il soit un Sith, mais il se battait malgré tout avec un sabre-laser, alors s'il n'était pas un Jedi, que pouvait-il être d'autre ? Et surtout, quelles étaient ses véritables intentions ? Etait-il vraiment piégé ici avec les deux Padawans, ou bien au contraire cherchait-il à leur tendre un piège ?

Se posant toutes ces questions, Glurba resta un bref instant inactif, sachant de toute manière qu'il ne risquait pas d'être ciblé par l'un des droïdes. Il se reprit pour ne pas laisser Shraa trop en difficulté. Reed se battait aussi, mais son style laissait à désirer. Glurba se rappelait très bien son combat d'entraînement contre Maître El'Dor, la façon dont se dernier se mouvait en combat, ses attaques, ses parades, ses esquives... Reed était lamentable à côté. Non pas qu'il n'était pas efficace, car au final il ne manquait pas de précision, et il ne reçut aucune blessure, mais il manquait de technique. Glurba était sûr au fond de lui que Reed le dominerait en combat, mais sans le panache d'un Maître Jedi comme Maître El'Dor. C'est comme si Reed était un très bon combattant naturellement, mais sans formation jedi. Il n'utilisait même pas son sabre-laser pour renvoyer, ou même ne serait-ce que dévier, les tirs de blasters ; il misait tout sur l'esquive, son style de combat était un peu instinctif plus que technique.

Glurba n'était qu'un Padawan et n'avait assurément pas l'œil pour juger la technique d'un combattant, mais il se fit malgré tout son opinion sur Reed, sans doute influencé de toute façon par sa conviction que le Nautolan mentait globalement sur ses intentions et sur les raisons de sa présence ici.

SHRAA – Je ne sais pas vraiment ce qu'il se passe... mais ça ne me dit rien qui vaille... Glurba, les droïdes semblent totalement se désintéresser de toi. Et ça, c'est louche...

Aussi louche que les mensonges de Reed ? Certainement pas ! Si Shraa réfléchissait deux minutes, elle se rappellerait qu'ils se trouvaient dans une tour hutt, juste à côté d'une salle de réunion dans laquelle devait se tenir un événement important. Les droïdes pouvaient très bien avoir été programmés pour éliminer toute présence non-Hutt dans les couloirs. Restait à apprendre pourquoi, sachant que les Hutts étaient venus avec des délégations variées. Un Hutt aurait voulu faire un coup fourré aux autres, et cela n'aurait absolument rien de surprenant.
Alors savoir pourquoi les droïdes ne l'attaquaient pas, n'était pas dans les préoccupations de Glurba. Il se faisait facilement une idée.

SHRAA – Mais on s'en fiche de ça... Faut qu'on trouve une sortie, une réponse à ce bordel, et surtout des renforts... C'est pas deux pauvres padawans qui vont sauver des personnages aussi importants...

Pour la sortie, Shraa avait justement désigné à Glurba la porte d'une issue de secours, pendant le combat. Le Hutt rampa vers un droïde pour couvrir la fuite de sa coéquipière Zabrak.

GLURBA – Prends la porte, je les retiens pour te couvrir !

Il disait bien « te couvrir » et pas « vous couvrir », car ayant identifié Reed comme un intrus, il n'était pas prêt à le défendre gratuitement. Ce n'était pas très jedi comme attitude, certes.
Reed ouvrit la porte et Shraa s'engagea la première dans l'issue de secours. Le Hutt détruisit un droïde avant de ramper à son tour vers l'issue de secours, dont Reed maintint la porte ouverte, laissant le Hutt passer. La porte de cette issue de secours avait bien entendu été dessinée pour laisser passer un Hutt sans encombre, étant donné qu'ils étaient, non pas les plus nombreux, mais les plus importants résidents de ce bâtiment et même de cette planète. Reed referma la porte derrière les deux Padawans, en éteignant son sabre. Glurba fit de même et rangea le manche dans son fourreau.

REED – Les renforts seraient vraiment une bonne chose, je vous l'accorde, et rapidement. Je ne pensais pas qu'il en restait tant et si cela se trouve, il en reste encore pas mal, mieux vaut éviter de tenter le diable. Néanmoins, avant de partir...

Reed tendit un bras vers Glurba, et lui arracha quelque chose de la ceinture. Il savait donc bien manipuler la force, ce n'était pas un vulgaire voleur de sabre-laser. Peut-être un Jedi ayant quitté l'académie avant d'avoir achevé son apprentissage ?

GLURBA – Hey !

Glurba se retint de protester plus que cela en voyant l'objet que Reed lui retirait. Cet objet ne lui disait rien du tout. Non, jamais Glurba n'avait eu cet objet sur lui.

REED – Glurba... C'est quoi ça ?
GLURBA – Je me pose la même question, ce n'est pas à moi.

La seule explication était que quelqu'un lui aurait à un moment attaché cet objet à la ceinture. Mais quand, et pourquoi ? Forcément, les premiers soupçons de Glurba se posèrent sur Reed.

REED – Si je ne me trompe pas... on dirait une sorte... d’émetteur... ou de brouilleurs d'ondes... Qu'est-ce que tu fabriques avec ça ? Rassure-moi... ça ne servirait pas à faire en sorte que les droïdes ne te tirent pas dessus ?
GLURBA – Les droïdes ne me tiraient pas dessus parce que je suis un Hutt, c'est aussi simple que cela. Je pense que c'est plutôt à toi de me dire ce que ce brouilleur faisait à ma ceinture. Je n'ai jamais touché cet objet.

Reed porta l'autre main au manche de son sabre-laser, sans l'allumer, et heureusement pour lui, car cela aurait été une déclaration d'hostilité malvenue. Glurba se rapprocha d'un mètre de Reed pour observer l'objet de plus près. Le Nautolan fit un pas de côté, comme pour ne pas laisser le Hutt l'approcher.

REED – Ou bien ne serait-ce pas un émetteur de signal fait pour qu'on se trouve par quelqu'un... Ou bien par quelque chose ?
GLURBA – Encore une fois, à toi de nous le dire.

Glurba remarqua un détail révélateur. Si Reed essayait de piéger Glurba, il s'était pris à la mauvaise cible. Glurba était un Hutt, au mucus particulièrement épais et collant même pour quelqu'un de sa race, sans parler du fait qu'il bavait beaucoup. Tous les objets et habits qu'il portait sur lui étaient assez vite “souillés” – aux yeux des autres en tout cas, car pour Glurba, ses sécrétions corporelles n'avaient absolument rien de sale, en fait aucune substance ni animal ni odeur au monde ne savait dégoûter le Hutt, la notion d'hygiène était absolument abstraite pour lui.

REED – En tout cas si tu veux une réponse, c'est vrai, je mens très mal, mais des fois quand les situations l'exigent, on n'a pas le choix. Mais je me demande si tu ne le sais pas déjà ça.
GLURBA – Oh, mais bien sûr qu'il m'est déjà arrivé de mentir, mais il y a quelque chose sur cet objet qui ne ment pas. Shraa peut en faire elle aussi le constat. Il y a à peine quelques traces de mon mucus sur ce brouilleur. A peine. Si j'avais eu cet objet sur moi depuis ne serait-ce qu'une heure, il y aurait déjà plus de mucus déposé dessus. Quelqu'un vient de m'accrocher cet objet à la ceinture, et ce “quelqu'un”, ce ne peut être que toi. Bas les masques, Reed, et dis-nous vraiment ce que tu fais ici, ce que tu nous veux et pourquoi tu m'as placé cet objet à la ceinture. Parle maintenant, ou je me fâche définitivement. Tu n'oserais pas fâcher un Hutt ? Parle.
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DIALOGUE EN #DC143C
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La porte de l'issue de secours se referme derrière le trio et vous vous retrouvez désormais dans une cage d'escalier étroite qui ne laisse aucune place aux explosions, folies acrobatiques ou à quelconque autre altercation au risque de briser un bras, une jambe ou bien de se fracturer un crâne, tout ceci sur de métal froid à l’hygiène douteuse. D'ailleurs, en parlant d’hygiène, le lieu où vous vous trouvez ne semble pas disposer qu'un semblant d'aération, ce qui fait que les relents puants de ton camarade reste en l'état et ne se dissipent pas. Tu aimerais vraiment prendre une inspiration pour survivre aux odeurs et à ta douleur, mais tu n'en fais rien au risque de te retrouver à quatre pattes et à vomir. Ce n'est peut-être pas très sympa pour ton coéquipier mais il faut dire les choses comme elles sont.

Tu fermes alors quelques instants les yeux, te disant que c'est bizarre que la blessure te fasse encore mal, en sachant que d'habitude ça te lance juste une ou deux minutes avant de disparaitre. Tout a l'heure en bandant la plaie tu n'as pas fait attention à l'état de ta cuisse, mais au vue des effets, à ton humble avis ça ne doit pas être très jouasse en dessous. Toutefois tu n'en touche pas un mot aux deux autres, vous avez mieux à faire. Surtout que le Nautolan vient à s'en prendre au Hutt... Qui semble plus qu'exaspéré par l'être qui parasite votre duo. Te redressant de toute ta hauteur, tu fronces tes arcades sourcilières et interroge les deux du regard, l'air sévère, « Qu'est-ce que... », et les premiers soupçons fusent. Tsss... Vraiment y'a quelque chose qui cloche, et tu n'aimes pas trop le recule défensif de l'humanoïde tentaculaire, « En tout cas si tu veux une réponse, c'est vrai, je mens très mal, mais des fois quand les situations l'exigent, on n'a pas le choix. Mais je me demande si tu ne le sais pas déjà ça. », ce à quoi le Hutt répond en te prenant pour témoin, « Oh, mais bien sûr qu'il m'est déjà arrivé de mentir, mais il y a quelque chose sur cet objet qui ne ment pas. Shraa peut en faire elle aussi le constat. Il y a à peine quelques traces de mon mucus sur ce brouilleur. A peine. Si j'avais eu cet objet sur moi depuis ne serait-ce qu'une heure, il y aurait déjà plus de mucus déposé dessus. Quelqu'un vient de m'accrocher cet objet à la ceinture, et ce “quelqu'un”, ce ne peut être que toi. Bas les masques, Reed, et dis-nous vraiment ce que tu fais ici, ce que tu nous veux et pourquoi tu m'as placé cet objet à la ceinture. Parle maintenant, ou je me fâche définitivement. Tu n'oserais pas fâcher un Hutt ? Parle. ». Toi tu n'aimes pas trop la parlote, ces jeux de langues et de gestes, tout ce que tu peux constater c'est que ce qui se prénomme Reed vous prend vraiment pour des andouilles et ça a le don de te faire voir rouge. Ni une, ni deux, c'est à peine si tu réfléchis, tes nerfs lâchent, tu prends le mollusque par le col et le décolle du sol sans préavis, « J'aime pas des masses qu'on me prenne pour une idiote et on a pas de temps à perdre. », et sans prévenir tu le jettes un étage plus bas, laissant frapper son corps dans les marches métalliques. Une nouvelle alarme retentit. On ne sais jamais vraiment ce qu'il se passer, et même si l'environnement n'est pas avec toi tu sors tout de même ton sabre laser, « Je n'aurais aucune pitié à ton égard. Et je me ferais probablement un plaisir de te faire bouffer tes tentacules un à un. Alors tu parles et tu restes en vie, sinon tu feras office de poisson avarié sur le marché de Nar Shadaa. ». Vous avez assez perdu de temps. Avec toi, ce genre de chose ça ne prend pas. Le Hutt tu le connais pas vraiment peut-être, mais il a le mérite d'être au Temple et surtout de venir du Temple. Alors tu fais confiance. T'es peut-être trop loyale... Ou trop naïve envers ta maison de toujours.

Mais là ça te saoul, ça te prend la tête. Tu veux juste te casser et sonner les cloches de la hiérarchie. Par ici ça déconne.

HS • Pardon, le post est vraiment court, mais je n'ai pas trop le temps en ce moment ;w; ! J'espère que ça ira !
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Un plan de génie, je vous dis ! Malgré l'hostilité visible des deux Jedi le nautolan restait persuadé de la réussite de son plan, c'était la perfection incarnée que son idée, lui était le meilleur arnaqueur de ce siècle, comment quelque chose pourrait-il mal se passer ? Bon après, il y eut quelques petits accrocs, mais rien de bien important continuait-il de se dire. Aussi étrange que ce soit le hutt ne se laissa pas démonter par le plan de génie du nautolan, il semblait même retourner l'accusation contre l'accusateur.

Reed resta bouche bée, comme surpris qu'il ose lui répondre. Nan, mais c'est vrai quoi, il peut pas se laisser avoir comme tout le monde ? Il est obligé de faire son intéressant ? Obligé de faire semblant que gnagnagna et gnagnagna ? Roh la la un vrai gamin ce hutt... Donc probablement centenaire... Donc au moins cinq fois plus vieux que Reed... Mais pas une excuse quand même. En tout cas Glurba disait que les droides ne lui tiraient pas dessus du fait de sa nature de hutt. Pfff... Nan, mais sérieux quoi. Alors là franchement nan, mais.

C'est pas con. Reed leva les yeux au ciel l'air pensif. Si ça se trouve, c'était un hutt qui l'avait embauché. Ça pourrait expliquer la quantité anormale de zéro au bout de son contrat. Il acquiesça de la tête tout seul avant de se reconcentrer rapidement, il sembla concéder quelque chose au hutt, comme quoi, c'était une bonne excuse pour le feu des droides. Mais bon, il lui restait l'argument de l'objet, celui-là aucune chance qu'il ne l'arrête.

Glurba ne semblait pas vouloir répondre, se contentant de renvoyer les questions du nautolan. De quoi agacer Reed, pour un peu plus il semblait croire à ses propres mensonges. Visiblement, ça l'énerver un peu d'entendre le hutt refuser d'admettre, son plan était si bien, pourquoi il n'était même pas hésitant ou déstabiliser lui ? C'est vrai quoi, c'est chiant ce genre de trucs, d'autant plus que Reed n'avait pas grand chose d'autres en stock niveau plan.

« Nan mais ça va quoi, franchement fais pas semblant, nan, mais hein, te paies pas ma tête, tu ne peux pas donner une réponse un peu pour changer, plutôt que de contenter de renvoyer les questions sur moi ? Tu sais rien faire d'autre ? Gamin va. »

Non, gamin ça ne fait pas référence à l'âge, il n'y a aucun moyen de prouver ce genre d'allégation. Dans tous les cas visiblement le nautolan était piquée au vif, malgré tout un air distant et méfiant restait présent sur son visage, il continuait de se méfier du hutt, il ne l'avait pas persuadé, cette hypothèse restait toujours problème. Après tout sans doute avait-il fait le coup. N'est-ce pas ? N'EST-CE PAS ?

Reed fit quelques pas en arrières, s'éloignant encore un peu du hutt collant, aux deux sens du terme. Il y avait danger s'il était bien le dangereux criminel qui avait déclenché la folie meurtrière des droides. Attendez... Ah oui, c'est vrai. L'arnaque. Reed peinait à s'en souvenir tellement il jouait bien son rôle, c'était presque émouvant de voir ça, la galaxie regorge de talents en tous genre, la plupart d'entre eux étaient bien entendus regroupés dans Reed.

Finalement vint une vraie réponse du hutt, au sujet du brouilleur prouvant indéniablement sa culpabilité. Il avait déjà menti déjà, ben voilà, il était donc coupable. Attends... Muc... Muquoi ? Apparemment vu que c'est un hutt il dépose du muquoi sur les objets s'il les a longtemps. Pffff foutaises bien sûr. Il prenait la zabrak en appui, mais bon, elle n'allait pas tomber dans le piège, elle semblait trop perspicace pour ça.

Le hutt finit par accuser en face Reed de lui avoir coller le brouilleur. Reed fit un demi pas en arrière et prit un air complétement offusqué en entendant ça. Comment quelqu'un pouvait-il l'accuser, lui, ange parmi les anges, d'avoir fomenté une telle fourberie ? C'est une honte. Le jedi finit son discours par une menace absolument pas voilée. Qu'est-ce que Reed faisait là, il ne voulait pas fâcher un hutt.

« Alors en fait, j'ai déjà fâché des hutt plusieurs, mais ça va, j'ai l'habitude. Les limaces ne sont pas les êtres les plus dangereux de la galaxie, suffit de passer derrière eux et ils ne pigent plus rien. Ce qu'est cool avec eux, c'est qu'ils allient la faiblesse à la stupidité. T'es un bien digne représentant de ton espèce ceci dit en passant, ils peuvent être fiers de toi, aucun doute. »


Reed croisa les bras, sabre éteint toujours en main. Pose mi-fier mi-orgueilleux. Ça claque comme discours ça, donc évidemment, il était complétement fier de lui le nautolan. C'est dans ce genre de moment que des années d'entraînement à se foutre de la gueule des hutts servent complètement. La fierté, le talent, le mérite voilà le quotidien d'un être aussi remarquable que Reed Caoren. Nul doute que la zabrak allait le suivre, ni une ni deux, il se tourne vers elle, un sourire fier aux lèvres.

« Alors du coup on f... »

Ni une ni deux, il n'a pas le temps de boucler sa phrase que la zabrak l'attrape par le col et le balance par-dessus la rambarde. Reed fait une belle chute et se rétame la gueule sur l'escalier un étage plus bas, le tout dans un petit cri de douleur pas camouflé du tout. À l'impact, il laissa le sabre laser qu'il utilise d'ordinaire tombé dans l'escalier, laissant un « gling-gling-gling » venir ponctuer les bruits de douleur qu'il émettait.

« D'accord. D'accord. »

Il se redressa, visiblement l'air agressif, il porta sa main à sa ceinture, au niveau du holster dans lequel il range son arme blaster. Après tout, il est meilleur tireur que sabreur. Il arrive au holster, l'air menaçant et le regard noir de colère. Ça fait mal, vous allez crever bande de fiotes de fanatiques. Voilà l'insulte qu'il aurait sortit si... Si son visage ne c'était pas déconfit en remarquant qu'il n'y avait dans son holster qu'un vieux sandwich périmé. Ah mais oui c'est vrai ses poches étaient pleines... Du coup, il avait mis le sandwich dans son holster et virer le blaster. Reed sortit donc le sandwich de son étui, le fixa quelques secondes puis haussa les épaules.

« Bon, tant pis. »

Puis il jeta le sandwich usagé en direction des jedi, dans un geste visiblement hostile. Constatant le manque d'efficacité de son offensive, il recula un peu sur la défensive, l'air visiblement désolé de son acte désespéré. Un sourire complétement forcé était présent sur ses lèvres tandis qu'il cherchait à esquiver le combat. Après tout son manque d'armement était quelque peu... Handicapant. Il leva les mains doucement, en signe d'apaisement.

« Hey hey... Tout doux les coupaings. On se calme hein... Vous êtes pas sensé ne pas avoir de colère ou une connerie comme ça ? Hey, oh, hey hein ? Il n'y a pas de... De quoi déjà ? Merde... Pas de... Rejeton ? Ouais c'est ça, il n'y a pas de rejeton, il y a le respect, il n'y a pas de connaissance il y a la démence, il n'y a pas de déjection il y a la prostitution, il n'y a pas de vélo il y a la sortie, il n'y a pas de rancor il y a la force hein ? Donc vous voyez moi aussi, je comprends votre charabia à la con. Donc hey, oh, hey, on se calme. »


C'est ça, je crois en plus, le code jedi, un véritable chemin à suivre. Bref, tandis qu'il expliquait sa grande connaissance de la philosophie jedi il reculait passivement, cherchant un peu à retrouver son sabre en même temps.
Glurba Lugliiamo
Glurba Lugliiamo
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Le dénommé Reed était agacé par les retournements de question de Glurba. Oh, il pouvait toujours se plaindre, mais les réparties de Glurba étaient légitimes. Cela faisait déjà plusieurs instants que Glurba avait la conviction que Reed mentait sur les raisons de sa présence ici. Maintenant, il en avait la preuve : Glurba n'imaginait pas du tout Shraa lui avoir posé ce brouilleur à la ceinture – ou alors ce serait un bien beau coup monté, mais elle, Glurba avait la certitude qu'elle était bien Padawan – et son mucus, que tant de races jugeaient inutile en plus de dégoûtant, servait là d'élément de preuve.

Reed était dos au mur, alors forcément, il s'agaçait, essayait tant bien que mal de reprendre la main dans la discussion, mais c'était peine perdue. Il joua les offusqués, mais son jeu d'acteur ne prit pas. Cela ne prenait plus, plus maintenant. Il était démasqué et Glurba attendait juste la vérité, maintenant.

REED – Alors en fait, j'ai déjà fâché des Hutts, plusieurs, mais ça va, j'ai l'habitude. Les Limaces ne sont pas les êtres les plus dangereux de la galaxie, suffit de passer derrière eux et ils ne pigent plus rien.

Cherchait-il à l'humilier, en sous-entendant qu'un Hutt était trop lent pour savoir se battre et qu'il suffisait de lui tourner autour pour le rendre vulnérable ? C'était... en partie vrai, en fait, mais pour Glurba, c'était absolument faux et il en était lui-même la preuve. Que ce sale Nautolan prétentieux et méprisant essaie un peu ! La situation semblait s'y prêter, en plus, hormis que cette cage d'escalier servant d'issue de secours n'était pas du tout adaptée à un combat.

REED – Ce qu'est cool avec eux, c'est qu'ils allient la faiblesse à la stupidité. T'es un bien digne représentant de ton espèce ceci dit en passant, ils peuvent être fiers de toi, aucun doute.

Il déviait le sujet en insultant ouvertement les Hutts, ce que Glurba ne put supporter. La Limace serra les poings en grimaçant.

GLURBA – Comment oses-tu ?!

Il ne voulait pas céder à la violence et cherchait un autre moyen de corriger celui qui venait d'insulter la race la plus respectable de toute la galaxie, mais c'était sans compter sur l'impulsivité de la Zabrak rouge. Cette dernière le souleva par le col et l'envoya se casser la figure sur les marches d'escalier en contrebas. Whow... Glurba misait toujours plus sur la parole que sur les coups, mais là, honnêtement, il devait bien avouer que la réaction de Shraa le soulagea en un sens. Le cri de douleur du Nautolan étalé sur les marches fit chaud au cœur. Il l'avait bien cherché.

C'est alors que l'alarme retentit de nouveau. Qu'est-ce qui se passait, bon sang ? Si cela continuait, il allait être très difficile de sortir d'ici même en utilisant les issues de secours. A moins que...

SHRAA – Je n'aurais aucune pitié à ton égard. Et je me ferais probablement un plaisir de te faire bouffer tes tentacules un à un. Alors tu parles et tu restes en vie, sinon tu feras office de poisson avarié sur le marché de Nar Shaddaa.

Voilà qui était bien dit, mais Glurba pouvait se rendre utile en même temps. En dégringolant dans les marches, Reed avait perdu son sabre-laser des mains, mais surtout, il n'avait plus le brouilleur non plus. Cet objet intéressait Glurba, qui s'y connaissait plutôt bien dans l'utilisation de ce genre de technologies. C'était un bon informaticien, un bon mécanicien, un bon bricoleur, il s'intéressait à tout cela. Ce brouilleur, il devrait savoir l'utiliser.

REED – Hey hey... Tout doux les coupaings. On se calme hein... Vous êtes pas censés ne pas avoir de colère ou une connerie comme ça ?

En utilisant le “vous”, il s'excluait de l'Ordre Jedi. Il n'était donc pas un Jedi, d'autant qu'il qualifiait les préceptes jedi de « conneries ». Mais s'il n'était pas un Sith non plus, que faisait-il avec un sabre-laser ? Glurba fut perplexe, mais le discours de Reed ne fit pourtant aucun doute :

REED – Hey, oh, hey hein ? Il n'y a pas de... de quoi déjà ? Merde... Pas de... rejetons ? Ouais c'est ça, il n'y a pas de rejetons, il y a le respect, il n'y a pas de connaissance, il y a la démence, il n'y a pas de déjection, il y a la prostitution, il n'y a pas de vélo, il y a la sortie, il n'y a pas de rancorr, il y a la Force, hein ? Donc vous voyez moi aussi, je comprends votre charabia à la con. Donc hey, oh, hey, on se calme.

Pour quelqu'un d'extérieur, qui ne serait pas un Jedi, cette déformation involontairement parodique du Code Jedi était à mourir de rire. Glurba avait de l'humour, mais après avoir entendu les Hutts se faire gravement insulter, il était loin de mourir de rire. En d'autres circonstances, il n'aurait eu aucune peine à se marrer en entendant cette déformation du Code Jedi. Il appréciait en revanche moins que Reed qualifie le Code Jedi de « charabia à la con ». Le Code Jedi n'était pas injonctif mais au contraire amenait à la réflexion et à l'interprétation, c'est précisément ce qui le rendait noble et estimable, particulièrement pour le Hutt.

GLURBA – Tu n'as aucune connaissance du Code Jedi et tu es intellectuellement incapable de le comprendre. Tu es un sot, rien d'autre. Maintenant, dis-nous qui tu es puisque tu n'es pas un Jedi, et ce que tu fais avec un sabre-laser.

Glurba n'avait pas omis son idée. Il tendit un bras et se concentra. Il n'avait pas l'habitude de faire appel à la Force, mais lors de son combat d'entraînement contre Maître El'Dor, ce dernier l'avait poussé à s'y exercer. Pas évident pour le Hutt. Mais là, il ne s'agissait pas d'utiliser la Force en situation de combat, quoi que l'ambiance était tendue et que l'alarme du bâtiment striait les nerfs de Glurba. Il se concentra et fit venir le brouilleur dans la main par télékinésie. Il suggéra à Shraa :

GLURBA – Fais-le parler pendant que je manipule ce brouilleur.

L'impulsivité de Shraa était intéressante. Glurba se sentit dans la peau d'un Hutt local, pour son plus grand plaisir : la situation était comme si la Zabrak était là pour l'assister, lui le puissant Hutt.
Avec un sourire évident à cette pensée, Glurba examina le brouilleur. Si les droïdes s'étaient mis à attaquer les délégations à vue à cause d'un brouillage radio ou électromagnétique, alors Glurba, avec ses compétences, escomptait bien le couper pour mettre fin à la zizanie dans le bâtiment et offrir à Shraa et à lui un sauf-conduit.
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[EVENT] LE BON, LA BRUTE ET LE GLUANT
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FT. GLURBA LUGLIIAMO & REED CAOREN

620 MOTS
DIALOGUE EN #DC143C
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C'est strident, indélicat, agaçant, pas supportable. T'en a marre de tout ce bruit qui te vrille les oreilles, de ce bordel perpétuel qui te tombe sur la gueule depuis quelques temps. Faut croire que t'es née sous une mauvaise étoile, que quoi qu'il t'arrive, quoi que tu fasses, où que tu ailles, faut toujours qu'il y ait ce petit quelque chose qui retourne les situations en des plans complexes. Faut toujours que tout soit compliqué. Ta vie est au final qu'un dédale d'obstacles qui fatiguent inlassablement ton corps. Alors t'es toujours sur les nerfs, depuis toujours, et encore plus maintenant. Plus le temps passe plus ton volcan intérieur s'essouffle, pourtant ses dernières baves se font plus brûlantes, et les éructations sont des plus explosives.

Aux paroles que peut déblatérer le tentaculaire imposteur tu ne réponds qu'un grognement menaçant qui en dit long sur ton état actuel, peu enclin à la discussion. Surtout que celui-ci se moque, il essaye de vanner, mais ça ne prend pas avec toi, ne faisant qu'encore plus t'agacer, et par la même occasion agacer Glurba.
Toi, tu n'as aucun mal à prendre la violence comme réponse. Ouais, on te dira que ce n'est pas très Jedi tout ça, mais qu'est-ce que tu t'en fiches, ça fait pas de toi une mauvaise personne, enfin, tu crois ? ... Souvent tu peux avoir le doute sur la question, parce qu'après tout, vous n'êtes que des pions, de "bons" soldats. Mais c'est plus fort que toi et encore plus fort que la Force elle-même. Y'a un truc qui bouillonne constamment en toi, et tu y cèdes volontiers lorsque la chose veut te submerger. C'est plus facile, tellement grisant. Lorsque cette étrange enveloppe obscurcie ta logique tu te sens tellement bien, tellement mieux que lorsque tu dois tout garder en toi, ne rien dire, ne rien faire. Puis lorsque la chose a fait ce qu'elle avait à faire, elle repart, elle retourne se tapisser dans le noir, te laissant plus ou moins paisible.

Glurba te demande de le faire parler, mais dans la situation présente tu te dis que ce n'est pas le bon moment, surtout que celui-ci semble prendre un malin plaisir à se payer votre tête, « Hum. On bouge d'abord ce son annonce les emmerdes et ça me casse la tête. », dis-tu au Hutt déjà intéressé à la petite chose objet de votre incompréhension et de conflit.
Tu descends alors les quelques marches qui te séparent du Nautolan et le relève sans une once de douceur, puis tu le pousses en direction du palier suivant, bien devant toi, « Marche. Ose faire un pas de travers et tu te retrouveras avec des tentacules en moins. », menaces-tu le pseudo-Jedi.
Il faut que vous descendiez tout en bas pour fuir ce bâtiment, trouver comment sortir et chercher des renforts. Vous, Glurba et toi, vous ne pourrez rien faire avec un "otage" dans les pattes et vos faibles forces. Si une nouvelle salve de droïdes vous tombent sur le coin du nez vous n'allez pas faire long feu. Surtout que toi ta jambe ne semble pas être dans un état des plus... ragoutant. Effectivement, en jetant un rapide coup d'oeil à ton bandage tu as vu que celui-ci était chuintant de sang avec une drôle de crevasse... Comme si ta chair avait été rongée. Mais, tu préfères ne pas y penser, il vaut mieux que tu pousses loin de ton esprit l'idée de la douleur. Tu verras pour t'effondrer et te plaindre lorsque vous serez dans un endroit sûr.

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Hey, ça marche ! Reed reprenait confiance en ses talents d'acteur tant il avait évité de se faire sabrer. Bon, après ils ne savaient pas grand chose sur la raison pour laquelle Reed était présent ici. Bon par contre, la limace recommença rapidement à prendre ce cher nautolan pour un con, ce qui ne manqua pas de l'agacer encore un peu. Il était incapable de le comprendre et n'avait aucune connaissance du code jedi ?

« Nan, mais oh, je te permets pas, c'est quoi que je viens d'énoncer avec brio hein ? Des conneries peut-être ? Ok peut-être, j'avoue que ça remonte le temps où on me l'a appris mais et, franchement, vous n'allez pas me dire sincèrement que ce ramassis de conneries qui vous sert de code vous serve à quoi que ce soit si ? »


Reed peinait à croire que les jedi soient si stupides, même pour eux franchement, c'était difficile un tel niveau d'incompétence, comme si cinq ou si phrases foutues les unes après les autres avaient un quelconque réel sens, comme si foutre quelques répliques pseudo-philosophiques faisait de vous quelqu'un d'incroyable. Fallait vraiment être abruti complet pour y croire. Visiblement vexé, Reed poursuivit sa tirade.

« Nan, mais franchement, s'il suffit de placer deux trois mots savants en deux phrases ensemble pour devenir d'un coup le créateur d'un graaaand code philosophique alors moi aussi, j'en suis capable. J'ai toujours su que votre bande de fanatiques n'était pas très futé, mais quand même, vous allez pas me faire croire que vous êtes aussi con que ça ? Faisons les comptes, tu veux limaçusor ? Vous enlevez des gamins dès leur plus jeune âge à leur parent sans demander leur avis, vous les enfermer de force dans un bâtiment en bridant toutes les libertés et leur inculquer un ramassis de connerie appelé code dans le crâne si profond qu'ils sont sensés vivre pour ça ? Et dans l'histoire, vous êtes des gens civilisés, gentils et sages ? Moi, j'appelle ça une bande d'enfoirés. »

Voilà un sujet qui tenait à cœur au nautolan, après tout, il avait failli devenir Jedi également, aujourd'hui, il était heureux d'avoir échappé à ce triste sort, toujours quelque peu vexé le nautolan prit une pause pour respirer, un dernier point des paroles du hutt venait à énerver encore un peu le mercenaire, parce qu'il n'était pas jedi il n'avait pas le droit de toucher un sabre laser ? Encore pire qu'avant, est-ce qu'il en faisait exprès ?

« Sérieux ? Pas jedi pas sabre ? T'as demandé à quelqu'un avant de débiter cette connerie où ça provient d'une intense réflexion de ta part ? De un ça te concerne pas comment j'ai eu ça, de deux, je crois pas que les jedi aient un quelconque droit décisionnaire, encore moins sur Nar Shadaa. Ah, belle lune hein ? La bande de coincés que vous êtes ne peut même pas savoir ce que vous loupez. Pendant que vous jouez aux gentils sages cloîtrés dans votre temple terne à l'extérieur il y a un truc magique que vous ne connaîtrez jamais. J'ai failli rejoindre la bande de fanatiques d'Ondéron, punaise, heureusement ça a foiré ! Et par toutes les mamelles de Nar Shadaa voilà quelque chose que j'apprécie au plus haut point ! »

Il fit de nouveau une pause pour respirer, il avait encore tant à dire, tant à exprimer. Ces jedis étaient décidément tous des cons, peut-être bien que les maîtres sont des êtres super puissant avant des pouvoirs vraiment classe, mais à quoi bon avoir dû pouvoir si la moindre utilisation est régie par un code plus proche des règles d'une précision qu'une voie pour vivre ? Reed sembla se calmer un peu, il hocha la tête de gauche à droite avant de reprendre la parole sur un ton qui semblait presque plaindre les deux jedi.

« Vous resterez cloîtrés là-dedans à écouter une bande de vieux croutons jusqu'à devenir vous-même cette bande de vieux croûtons, à enlever des gamins à leur famille et à faire une propagande plus intense que l'empire pour votre pomme. Vous ne saurez jamais ce que c'est que de se sentir vivant et libre, d'avoir simplement le droit de choisir ce que l'on veut, de choisir notre voie sans avoir un vieux code pour dicter sa conduite. J'ai échappé à l'ordre, je suis sans doute moins puissant et savant que je l'aurais été. Mais jamais je n'échangerais mon libre-arbitre contre du pouvoir et de la connaissance, aussi classe soit-il. Regardez les choses en face pour un coup bande de clodos à sabre laser. Vous êtes une bande d'idiots utilisés par deux trois types qui ont dit avoir le droit de décisions parce qu'ils connaissent le ramassis de conneries qui vous guident mieux que vous ? Alors qu'ils ont jamais simplement touché au fruit défendu ? Alors qu'ils ont jamais simplement accepter d'écouter leur envie à eux ? De ressentir quelque chose et de l'apprécier ? De décider de plaquer quelque chose de chiant ? Alors c'est parce qu'une bande de vieux cons soi-disant sage n'ont jamais profité de la vie que tous ceux sensibles à la force sont sensés ratés leur vie ? Et bah la vache, si c'est ça la sagesse alors ouais, je veux bien être sot. »

Lâché de micro, échec et mat, jeu set et match. La fierté, voilà tout ce que ressentait le nautolan tandis qu'il finissait son monologue. Mais bon, vous savez ce que c'est, quand une bande de cons prétend être au-dessus des autres... Sans doutes les deux là vont-ils défendre leur foi autant que possible, mais bon, c'était peine perdu, ils avaient tort. C'est simplement que les yeux fermés ne sont pas si simples à ouvrir de nouveau.

Tandis que Reed finissait sa phrase le hutt fit preuve de son habitude avec la force, attirant le brouilleur du nautolan jusqu'à lui. Ah merde. Ouais ce truc-là... Reed perdit son air assuré et grimaça, ouais ce machin-là... La limace voulait que Shraa interroge le nautolan tandis qu'il examinait le brouilleur. Ouais, mais non, pas question qu'il désactive tout ça, pas quand on voit la quantité de zéro en jeu, pas question que les droides repartent comme si de rien était.

Mais bon, la chance de Reed n'était pas terminée. La zabrak voulait qu'ils continuent à avancer un peu avant, afin d'éviter de recroiser une bande de droides sans doute. Enfin, elle redressa Reed et le poussa toujours un peu plus à dévaler les marches pour quitter les lieux. Tout ça bien entendu sans oublier de le menacer ouvertement. Le mercenaire fit rouler un peu les yeux et commença à répondre avec un ton nonchalant tout en descendant.

« Ouais ouais ouais c'est bon ça va, à force de menacer, on s'y attend, tu sais. »

Son regard se baladait au sol, cherchant à trouver son arme. Il finit par l’apercevoir un peu plus bas. Cool. Il étira ses bras et bailla un peu, mimant la fatigue tandis qu'il se rapprochait de son arme. Il jeta un coup d’œil à sa gauche, puis derrière lui. La structure métallique de l'escalier serait parfaite. C'était le moment de prouver à quel point Reed était un combattant d'élite, un sabreur de génie et tout ça tout ça. Tandis qu'il avançait, il trébucha, dégringolant quelques marches, tout ça pour mettre un peu de distance entre Shraa et lui. Bon ok, en vrai, il voulait juste accélérer le pas. Enfin, il se redressa en se tenant la tête et piqua un sprint vers la rambarde à côté de lui.

« Geronimoooo ! »

Il bondit et s'accrocha à la structure métallique, calant ses jambes entre deux potelets métalliques. Il s'agrippa alors à une platine au-dessus et se balança jusqu' à un autre potelet plus loin. Il se posa sur celui-là et agrippa au rebord métallique juste au-dessus, puis grimpa à l'étage supérieur, s'approchant de Glurba. Fier de lui Reed tendit la main vers le bas, quelques étages en dessous son sabre laser décolla, se mangea le sol en acier, puis un mur, puis un potelet avec de venir vers Reed accompagné d'un sac-poubelle.

Un mince sourire fier ornait le visage du nautolan, jusqu'à ce qu'un bruit le dérange. Un « bang » non prévu. Son sabre laser se mangea le garde-corps en acier et rebondit, toucha un morceau de la structure métallique de l'escalier puis vint rebondir encore un coup contre un potelet en acier avant de terminer sa course au palier au-dessus des deux combattants. Lot de consolation : le sac-poubelle termina dans la main de Reed, ne manqua pas de laisser une traînée de déchets sur sa route.

« Pourquoi à chaque fois que je fais un truc cool faut qu'un truc capote, c'est vrai quoi, c'est chiant, tu trouves pas limaçounet ? »

Bon. Enfin, il fallait récupérer ce brouilleur. Reed jeta le sac-poubelle vers Glurba, visant le bras qui tenait le brouilleur. Ceci fait, il se mit à courir vers le palier supérieur. Faisant preuve de ses talents de petit singe un coup de plus il grimpa sur la rambarde et sauta pour s'agripper à celle au niveau supérieur, il descendit sur le palier et ramassa son arme qu'il alluma, révélant de nouveau sa lame verte. Il hocha la tête avec un petit sourire satisfait.

« On est jamais mieux servi que par soi-même. »


Ceci dit, il passa par-dessus la plate-forme et se laissa tomber jusqu'au niveau auquel il avait laissé Glurba, le brouilleur et le sac-poubelle. Il tint son arme au niveau de sa poitrine, lame vers le haut, position classe, mais pas trop prête au combat et hocha la tête avant d reprendre une énième fois la parole en direction des jedi.

« Bon, après, c'est bien beau la parlote et tout et tout, mais pour le coup, je pense qu'il était temps de laisser ça au passé, dansons un peu mes amis. Enfin, il est vrai qu'ami est un bien grand mot parce que vous êtes une bande de gogoles fanatisés asservi tandis que moi, je suis un génial gentleman apprécié de tous ceux qui ne sont pas de fanatiques. À la limite, si tu me rends ce suppositoire mécanique et que tu te casses avec ta petite amie la queue entre les jambes, je pourrais dire que j 'ai rien vu. Ça me parait être la meilleure solution, à moins que vous ne teniez à vous risquer à affronter l'incroyable combattant que je suis ? »

Bluffer, c'est tout un art, cet art Reed peinait parfois à maîtriser et pour le coup, il avait peut-être exagéré deux ou trois détails. Notamment ça certitude de remporter un combat contre deux jedi, quand bien même l'un deux est une grosse limace lente et l'autre une gamine énervée à la jambe blessée.
Glurba Lugliiamo
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Reed parut vexé. Grand bien lui fasse. Glurba était même en fait content de l'avoir vexé. De cette façon, il pouvait pousser le Nautolan à en dire plus sur lui. C'est un peu ce qui se produisit. Quelqu'un avait appris le Code Jedi à Reed mais ce dernier avait fini par l'oublier – bien qu'il crût l'avoir récité « avec brio ». Glurba n'était pas la personne la plus ouverte d'esprit, et en entendant Reed, il se répéta que ce dernier n'avait juste rien compris du tout aux enseignements du Code Jedi.

Le brouilleur dans les mains, Glurba n'écouta Reed que d'une oreille. La plus grande partie de sa concentration était utilisée à analyser le brouilleur et son fonctionnement. Il pensa un instant à le détruire simplement, en espérant que la source du brouillage soit ainsi interrompue. Mais si le brouillage n'avait pas de source continue, alors il détruirait au contraire le seul moyen de faire revenir les droïdes à leur programmation initiale.

Reed, cet imbécile, se lança dans un monologue plus long que Glurba n'aurait pu espérer. Il énuméra tous les défauts qu'il avait à reprocher à l'Ordre Jedi. Il avait vraiment de sérieux griefs avec l'Ordre, même si au final il ne racontait que des sottises aux oreilles de Glurba. Reed était trop idiot pour comprendre les enseignements de l'Ordre ou même sa raison d'être ; trop idiot aussi pour se rendre compte que son long monologue faisait bien les affaires de Glurba, qui devinait de mieux en mieux les fonctions des différents boutons de la sorte de manette qu'il avait entre les mains. Trop idiot aussi pour se dire que c'était bête d'essayer d'apprendre à un Hutt les pratiques de marché noir répandues sur Nar Shaddaa. Tout comme il avait été trop idiot pour se rappeler qu'il n'avait pas de blaster à la ceinture, se retrouvant quelques instants plus tôt à braquer les deux Padawans avec un sandwich.

Glurba se laissa distraire un instant de la manette de brouillage quand il entendit Reed raconté qu'il avait quitté l'Ordre Jedi. Le Hutt leva ses yeux globuleux sur le Nautolan. Voilà donc la réponse à une question importante : qui il était. Il était un ancien Jedi, n'ayant rien compris au bien-fondé de l'Ordre et ayant renié ses enseignements. Cela impliquait une chose : il maîtrisait la Force. Du moins y était-il sensible ; il n'en avait pas encore fait usage. En fait, Glurba non plus, hormis pour attirer la manette par télékinésie, ce qui était tout à fait basique. Glurba ne chercha pas à se concentrer pour ressentir la Force chez Reed et estimer sa puissance. Il avait plus urgent à faire.

Il se renconcentra donc sur le brouilleur. Quand Reed eut fini son monologue, Glurba était sur le point de tenter une manipulation, estimant avoir réussi à comprendre le fonctionnement de la manette. Shraa incita ses deux compagnons à descendre l'escalier jusqu'à la sortie. Glurba ne fut pas d'accord : il était sur le point d'arrêter le brouillage des droïdes. Cela n'arrêterait pas l'alarme – ou peut-être que si en fait, tout dépendait de l'objet de cet alarme – ni ne rouvrirait les portes blindées, mais cela mettrait fin à une bonne raison de la zizanie dans le bâtiment.

Glurba laissa Shraa s'occuper de Reed, le temps pour lui d'effectuer la manipulation ; mais pendant qu'il faisait ceci, Reed échappa à Shraa de façon remarquablement acrobatique. Glurba se focalisa sur la manette pour réussir la manipulation, ne se laissant pas distraire par les bonds de singe de l'ancien Jedi. Il dut cependant lever le regard quand Reed atterrit à son étage et appela par télékinésie son... sac poubelle ?! Bon, ok, Reed n'était pas un danger. Glurba se reconcentra pour mener au bout la manipulation sur la manette, mais dut chasser d'un geste tendu le sac poubelle qui lui fut lancé dessus et recouvrit la manette. Reed grimpa à un étage supérieur.

Glurba avait presque fini...
Allez, encore ce bouton... maintenir ce bouton en appuyant sur celui-ci... régler cette molette...
Et...

Voilà ! Pile au momet où Reed atterrit de nouveau sur le même étage que Glurba, avec cette fois-ci son sabre-laser en main et allumé, prenant la pose à défaut de se mettre en garde.

REED – Bon, après, c'est bien beau la parlote et tout et tout, mais pour le coup, je pense qu'il était temps de laisser ça au passé, dansons un peu mes amis. Enfin, il est vrai qu'“ami” est un bien grand mot parce que vous êtes une bande de gogoles fanatisés asservis tandis que moi, je suis un génial gentleman apprécié de tous ceux qui ne sont pas des fanatiques. A la limite, si tu me rends ce suppositoire mécanique et que tu te casses avec ta petite amie la queue entre les jambes, je pourrai dire que j'ai rien vu. Ca me paraît être la meilleure solution, à moins que vous ne teniez à vous risquer à affronter l'incroyable combattant que je suis ?

Il voulait récupérer le brouilleur ? Glurba se garda bien de lui dire qu'il venait de finir la manipulation permettant d'arrêter le brouillage des droïdes, car cela entraînerait un sentiment d'urgence chez Reed, or Glurba voulait que ce dernier prenne son temps. Pourquoi ? Pour Shraa.
Glurba leva la main gauche, en signe de reddition. Lui aussi, il bluffait. Sa main droite exposa le brouilleur, en le gardant tourné de telle sorte que Reed ne vît pas le petit voyant indiquant que le brouillage n'était plus activé.

GLURBA – Oh, tu veux reprendre ça ? Mmmh, c'est cela que tu veux ? Oh, au fait, désolé, maintenant j'ai dû déposer pas mal de mucus dessus, à force de le manipuler dans mes mains. J'espère que cela ne te dégoûtera pas trop.

Le ton de Glurba était sarcastique, évidemment. Preuve de son sens de l'humour, le Hutt plaisantait lui-même sur le caractère dégoûtant pour les autres races de son mucus, alors qu'il ne voyait pas lui-même ce qu'il pouvait avoir de dégoûtant – cela dit, rien dans la galaxie n'était vraiment dégoûtant pour le Hutt. Il détestait que l'on se moque de son corps, que l'on dise du mal de son mucus, mais là, il faisait de l'auto-dérision.

GLURBA – Si tu le veux quand même, eh bien viens le chercher ! Il est juste là, dans ma main !

Glurba ne faisait là que fixer l'attention de Reed sur le brouilleur, ou sur lui plus généralement. Ainsi, il laissait à Shraa la plus grande fenêtre pour agir en prenant Reed par surprise. Il avait bien vu que la Zabrak nerveuse était du genre à vite passer à l'action. Il fallait juste espérer qu'elle comprenne le manège de Glurba.
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Sur ces péripéties, de nouveaux droïdes font leur apparition, blessant Shraa ! Heureusement, plusieurs soldats républicains arrivent à leur rescousse, et prennent en charge la padawan. Le temps que Glurba, épargné bien sûr par les droïdes, les alertent de la présence d’un individu fort suspect…
Ce dernier, bien sûr, s’est enfui depuis longtemps.

Glurba Lugliiamo et Reed Caoren remportent le conflit !

[HRP : Je tiens à dire qu’il n’a vraiment pas été facile de vous départager, avec la variété des styles et des idées ! Nous avons finalement décidé de retenir seulement celui qui avait obtenu le plus de votes parmi le staff : Glurba et Reed étaient ex-aequo.]
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