Le Masque de la Force
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Artorias. Jadis, petit monde tranquille de la bordure extérieure. Une planète dont le destin bascula il y a maintenant cinq ans...

Lorsque l’Empire attaqua Artorias, à la surprise générale, la République aidée par ses alliés Jedi tenta de la protéger. Mais l’échec, surnommé « Débacle d’Artorias » par les médias, fut cuisant. Il en résulta un traité qui contraignit la République à céder une partie de sa bordure à son belliqueux voisin.

Depuis lors Artorias est devenue un point stratégique, un symbole même. Monde frontalier, proche des régions inconnues, l’Empire n’a eu de cesse que de renforcer les infrastructures au sol et orbitale afin de permettre à ses flottes d’y stationner, de se ravitailler. La récente annexion de Dubrillion n’a fait que renforcer cette stratégie. Malgré tout, ce monde n’a jamais été totalement soumis. Plusieurs mouvements de résistance sont nés au lendemain de la bataille et ont plus ou moins perduré depuis : anciens militaires, gangs urbains, contrebandiers, réseau de citoyens… La communauté gungan s’est lancée dans un mouvement d’infiltration de l’administration impériale à l’échelle planétaire. Souvent sous-estimé du fait de leur réputation d’idiots, les gungans sont parvenus à entrer un peu partout : agents d’entretien, techniciens de maintenance, agents civils, dockers, douaniers… Ils sont devenus les yeux et les oreilles d’une résistance qui, avec l’aide de quelques éléments de la République, est parvenue à s’unifier il y a peu.

Mais aujourd’hui tout pourrait basculer à nouveau. La République attaque Dubrillion. La Marine Impériale se rassemble dans le système Artorias afin de se ravitailler. Jedi et Forces Spéciales Républicaines ont été envoyés sur place avec pour objectif de ralentir l’inévitable et imminente contre-attaque massive. De son côté, l’Empire doit faire face à un défi de taille : jamais dans sa récente histoire une telle flotte n’avait été massée dans un seul système. Une tâche difficile qui met à rude épreuve son organisation pourtant rodée…


***


L'effervescence a atteint son comble. Le spatioport est saturé. Des centaines de navettes décollent et atterrissent toutes les secondes. Les autorités sont débordées, les contrôleurs aériens et orbitaux sont à la limite du burn-out. Le moindre erreur, et un carambolage pourrait perturber le bon déroulement des opérations.

Au pied de la tour de contrôle, située dans les blocs les plus sécurisés du spatioport, un camion s'arrête. Les gardes en faction se précipitent, armes en main, vers le conducteur. Un gungan. Ils relâchent aussitôt leur garde. L'amphibien affirme devoir livrer une caisse de matériel. Les deux humains l'insultent, le frappent. Sans accréditation spéciale, il n'a rien à faire ici ! Finalement, ils décident de l'escorter eux-mêmes, manu militari, au poste de garde le plus proche... Ils disparaissent à l'angle de la tour rectangulaire.

La caisse s'ouvre. A l'intérieur, un trio improbable. Une humaine, une twi'lek et un zabrak : Saphira, Ombre Jedi encore en apprentissage, la Caporale Saha O. Opale des Forces Spéciales et Kao Cen Darach, Chevalier Jedi confirmé. Le gungan a parfaitement joué son rôle. L'agitation est telle qu'ils sont comme invisibles. Ils foncent dans l'édifice. La tour est aussi haute qu'un immeuble de trente étages. Succession de cages d'escaliers, de réduits de maintenance. Prendre le turbo-élévateur serait trop risqué : s’ils étaient découverts, ils seraient immobilisés et capturés. Ils doivent monter à pied, dans un espace exigu, peu adapté au combat. Leur objectif : atteindre le sommet... Et trouver le moyen de rendre aveugle tous les appareils en approche dans le ciel d’Artorias.

Le sommet de la tour, lui, est bondé. Derrière des consoles, une cinquantaine de contrôleurs s'acharnent sur leurs claviers pour calculer les trajectoires des milliers de vaisseaux entrant ou sortant du spatioport. Un « superviseur » a été désigné pour les... motiver à donner le meilleur d'eux-mêmes. Il s'agit d'une guerrière Sith à l'allure intimidante : Ottona Anticisse. Si son rôle est fondamental, il n'en est pas moins ennuyeux à mourir... Alors, lorsqu’elle sent une étrange perturbation dans la Force, elle n'hésite pas à s'éclipser pour descendre quelques étages à pied, poignée de son sabre en main, aussi silencieuse qu'un prédateur aux aguets, prête à laisser son impulsivité se déchaîner sur le premier intrus qui croiserait sa route...





Seuls les joueurs Ottona Anticisse, Saphira, Kao Cen Darach & Saha O’Pale peuvent intervenir dans ce sujet. S’agissant d’un combat purement RP, vous serez départagés sur la qualité d’écriture de votre RP, la pertinence, l’originalité et le réalisme de vos actions et de vos choix ainsi que votre fair-play vis-à-vis de vos adversaires.
Ordre de post : Saha – Ottona – Kao - Saphira.
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FT. OTTANA ANTICISSE & SAPHIRA & KAO CEN DARACH

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Alors c'est pour ça que tout autour de toi, dans les bureaux, les couloirs, les vestiaires des centres militaires où tu allais il y avait de l'agitation. C'est maintenant alors que tout va se jouer. Le stresse du chef, les autres des hautes strates de la hiérarchie qui vous font vivre un enfer durant les entraînements, les crises de nerfs de tes supérieurs sur ta personne, alors que tu n'as rien à voir avec leurs soucis. C'est pour ça donc qu'on vous mène la vie dure depuis quelques temps, plus que d'ordinaire. La République attaque. Les hostilités sont ouvertes et on envoie les soldats se faire mettre en pièces, avec quelques Jedi, en terrain hostile. La routine quoi, mais là, Saha, on t'a prise à part quelques instants, avant de partir, on t'a brossé dans le sens du poil, notant les hauts-faits qui ont fait que tu te trouves gradée à ce jour. Et surtout, le Commandant Anniston a mis ses deux mains sur tes épaules, il t'a regardé droit dans les yeux et t'as compris... t'as compris que c'était mission suicide. Dans le meilleur des cas, tu reviendrais brisée, dans le pire, tu ne reviendrais pas... La routine quoi. Comme toujours. Entre lui et toi, vous savez très bien que toi t'as toujours était la gonzesse chanceuse à qui il pousse des ailes dans les moments les plus durs. Le pire cas de figure tu l'as souvent effleuré, mais ça n'a toujours était qu'une légère brise. Mais dans le cas actuel il voulait plutôt dire qu'il fallait que t'essayes de faire survivre les deux forceux qui vont te coller pour cette mission.
Tu dois avouer que tu n'es pas vraiment sereine de te savoir détachée de ton équipe habituelle, mais les gars ont confiance en toi, et t'as pas trop le choix. Vous ne pouvez pas vous permettre d'être en comité en armure lourde ici, à Artorias... Si vous voulez être efficace il va falloir briser les chaînes de la fraternité, et tu vas devoir lâcher tes petits. T'as plus peur pour eux que pour toi... Ils sont tous plus jeunes que toi, si immatures, voir même innocents... Tu sais qu certains n'ont jamais vu le sang et telle une mère, tu aurais aimé pouvoir leur épargner ça. Toutes les horreurs qui se préparent...

«Opale. Je compte sur toi pour mener à bien cette mission et mettre des bâtons dans les roues à ces putains de Sith. Le principe est simple, pénétrer dans cette tour et faire en sorte que tous les systèmes de surveillance soient hors service le temps qu'on puisse passer la barrière atmosphèrique avec les ressources lourdes. Je me fiche de la méthode que tu choisiras pour t'en débrouiller, je veux juste que ça soit fait. Y'aura probablement des forceux qui se baladeront pour sécurisé cette fichu tour. D'ailleurs c'est pour ça que y'a les deux là, ils t'aideront s'ils savent faire leur boulot. En gros tu montes, en essayant d'être discret. », t'explique ton chef en te montrant diverses cartes et points importants, sans oublier de toiser de façon très lourde les deux forceux qui seront de la partie, « Saphira et... Kao Ceen.. Hum... Darach ? C'est ça ? », demandes-tu gentiment avec un léger sourire qui se veut rassurant aux deux Jedi. Effectivement, tu as fait l'effort de t'informer au préalable sur tes camarades de mission. Contrairement à la grande majorité des militaires, tu es loin d'être en mauvais terme avec les pratiques Jedi, et tu dois avouer que tu ne comprends toujours pas cette rivalité qui se joue entre les deux écoles. « Bon. Tu sais bien que la sphère militaire te fait confiance... Pas comme... Pas comme... », reprends ton chef à qui tu as bien vite fait de couper la parole avec un de tes fameux sourires très insolant, mais impossible à reprendre, « Oui. J'ai compris. Mais je n'ai aucun doute en les capacités des deux autres soldats... de la paix. Si on me les a affecté, je pense que c'est pour une bonne raison. », tu voudrais éviter tout incident diplomatique fâcheux à l'heure actuelle, déjà que les choses sont scabreuses, donc tu désamorces au mieux la bombe que ton supérieur s'amuse à poser par pure vanité et provocation. Aux coins de tes yeux vairons quelques légères rides apparaissent à cause d'un mince sourire qui se dessine sur tes lèvres, ce à quoi Anniston répond par un soupire, « Bien. Alors tout le monde en voiture. Ne perdons pas de temps. ».

• • •


C'est une nouvelle armure militaire qu'on te fait porter pour cette mission. Elle est plus légère, plus fine, moins encombrante et donc te laisse avoir une rare mobilité dans tesmouvements. Grâce à cette nouvelle technologie, en principe, adieu les plaques ingrates couvrant tout ton corps, et lourdes qui font que la progression et la précision des coups peuvent paraître bien médiocre.
Celle-ci se compose donc d'une sorte de tissu moulant avec une multitude de micro-écailles sur celui-ci. Normalement de ce qu'on t'a expliqué, cela absorbe l'énergie des lasers pour éviter les lésions trop graves, toutefois, la chaleur que peuvent provoquer les rayons... Ou même les sabres, laisse tout de même des traces, des brûles qui peuvent être très douloureuses, mais en tout cas jamais mortelles. C'est une aide précieuse pour les cas extrêmes. Après bien sûr tu ne te sépare pas de tes protections aux articulations et du reste de ton attirail de base.
En attendant, grâce à cette petite nouveauté, tu laisses de " l'espace vital " dans la voiture où on vous a fait entrer pour vous conduire à votre point de départ. Si tu n'avais pas cette technologie, les pauvres Jedi seraient en sortant couverts de bleus à cause de la grosse armure que tu te tapes en temps normal...

Au bout d'un moment votre transport s'arrête et des voix s'élèvent, pour au final très rapidement se changer en sons sourds et peu rassurants. Tu n'arrives pas à entendre ce qu'il se dit, mais tu pries pour que ça ne fasse pas tomber à l'eau votre maigre plan d'infiltration...
Heureusement, rien qui ne bouleverse votre avancée, car la voiture redémarre. Tu ne sais pas du tout où cela va vous mener tout ça, mais tu es bien obligée, et les autres aussi, de faire confiance à ce qu'il se passe.
De nouveau il y a du bruit lorsque la voiture s'arrête, tu sens un clic. Un signal. C'est bon vous pouvez sortir. Tu check en quelques secondes la carte digitale qui apparait à ton poignet puis tu fais signe en silence à tes coéquipiers que vous allez devoir rusher jusqu'à une porte qui se trouve juste... en face. Vous n'avez pas le temps de traîner la patte il faut faire vite et discrètement.

• • •


Pour ton plus grand soulagement aucune alarme, tourelle ou même entité vivante ne vous a repéré. Par contre, de ce que tu vois sur la carte, du reste ça ne sera pas une mince affaire. Prendre un turbo-élévateur et se présenter au sommet comme des fleurs c'est peut-être pas l'idée du siècle... Et surtout que tu ne t’appelles pas Korgan Kessel. Rien que l'idée te fait soupirer.
Tu jettes un rapide coup d'oeil à votre environnement qui n'est que calme, même trop calme à ton goût, puis tu te tournes vers les deux Jedi qui t'accompagnent, « Bon, on va devoir faire ça à pied. On n'a pas le choix. Par contre je peux compter quelques caméras Ici, et là... Quand on y arrivera on avisera... Probablement qu'on devra prendre des conduits... Il faut juste prier pour qu'un Impérialiste ne se prenne pas d'une soudaine envie de bonne action pour sa santé... Sinon on risque de devoir faire des tâches... et du bruit... », expliques-tu d'une voix basse, histoire de tout mettre au clair, « Maintenant, on grimpe.», tes mains sur tes vibro-Epées, tu prends les devants.

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La guerrière Sith se souvenait de la dernière fois qu'elle avait mis les pieds sur Artorias. Elle avait pris part à l'une des boucheries les plus glorieuses du jeune Empire Sith de Darth Ynnitach. Les morts s'y amoncelaient en tas informes de chair, les populations locales s'étaient soumises face à la férocité des Sith, et la République avait subi une défaite si cuisante qu'elle avait consenti à signer un malheureux bout de papier pour supplier l'Empire de lui laisser un répit, en échange de dizaines de systèmes. A la suite de cette bataille, elle avait d'ailleurs acquis son surnom de Maraudeuse Grise, et ce surnom était certainement la seule chose dont elle se sentait assez fière pour l'exhiber à la face de tous les ennemis qu'elle s'apprêtait à exterminer. L'avènement des Sith avait eu cette planète pour grand théâtre, la République entière pour spectatrice atterrée et la Rattataki avait été l'une des grandes actrices de cette pièce violente. Sa révérence sur les cadavres des ennemis de l'Empire abattus n'en avait été que plus belle.


Cela faisait déjà cinq ans que cette bataille avait été gagnée. Cinq longues années où la Maraudeuse Grise attendait, fébrile, qu'une grande bataille se déclenche à nouveau, ici ou à l'autre bout de la galaxie, pour enfin mettre à terre la République et ses pantins et instaurer l'Impératrice des Sith sur le grand trône du noyau de la galaxie. Et cette bataille vint quand la République décida d'attaquer Dubrillon afin de la remettre dans son pitoyable giron. Mais à sa grande surprise et à son certain agacement, elle n'y fut pas envoyée et fut forcée de garder et de superviser le grand astroport d'Artorias. Bien qu'elle espérait y retourner un jour, elle aurait préféré que ce soit dans des conditions plus létales, violentes, sanglantes. Et certainement pas pour surveiller une cohorte de soldats et techniciens impériaux tâchant autant que faire se peut de surveiller les départs et les arrivées de centaines de vaisseaux dans le ciel étoilée de la planète de la Bordure Extérieure. A peine avait-elle reçu l'ordre de mission qu'elle s'en était lassée. Mais bien qu'elle avait rechigné, elle avait finalement obéi et s'était effectivement rendu sur la planète pour effectuer la mission qui lui avait été confiée, espérant que des soldats de la République tentent là aussi de récupérer la planète qui leur avait été volée une demi-décennie auparavant.


Pour mener à bien cette mission ennuyante à souhait, la Maraudeuse Grise avait établi son repère sur la plus haute tour du spatioport : la tour de contrôle. Elle avait accès à toute l'étendue de l'infrastructure et était entourée constamment d'une cinquantaine de techniciens qui contrôlaient les allers et venues de navettes et autres engins spatiaux. De son côté, elle tâchait de coordonner tant bien que mal ceux-ci alors que lesdits engins bloquaient la vue des étoiles dans le ciel d'Artorias tellement ceux-ci étaient nombreux à attendre leurs ordres. La tension était palpable chez ces serviteurs de l'Empire, l'ennui était palpable chez elle. Bien qu'elle tentait de rester active en donnant des ordres relativement inutiles à ses subordonnées ou encore en faisant des patrouilles autour de la tour de contrôle, elle attendait fébrilement qu'arrive quelque chose d'important à massacrer.


La guerrière était assise sur un siège au milieu du brouhaha causé par des dizaines de militaires s'occupant à leurs nombreuses tâches. De temps en temps, elle recevait un rapport, une sorte de notification de principe de la part de son second, un lieutenant humain au front légèrement dégarni et à la moustache finement taillée. Il recevait ses ordres immédiatement de la part de la Maraudeuse et retournait immédiatement vaquer à ses occupations. En ce qui concernait les anomalies présentes au sol et non pas dans l'orbite de la planète, c'était un légionnaire impérial lourdement armé, avec un accent de Dromund Kaas à couper au couteau, qui venait lui signifier ce qu'elle avait à savoir. Malheureusement, c'était bien le moustachu rabougri avec qui elle avait le plus souvent à faire. Le cas inverse, les rares fois où il se présentait, faisait naître en elle un mince espoir qu'il s'agisse d'une invasion au sol et qu'elle doive filer consolider les défenses et assassiner les membres de la résistance Artorienne. Et c'est bien en ces membres de la résistance que perdurait son espoir de violence brute : ils allaient forcément tenter quelque chose pour déstabiliser les Impériaux sur Artorias dès qu'ils apprendraient que Dubrillon a été attaquée par la République. Après tout, seuls quelques parsecs séparaient ces deux systèmes, et c'est d'ailleurs pour cette raison que l'alerte avait été donnée là où se trouvait la Maraudeuse.


Plusieurs heures passèrent alors. Toujours la même rengaine : moustachu fait un rapport, la Maraudeuse le lit en diagonale, elle donne un ordre au moustachu, il obéit et repart bosser. La lassitude était perceptible sur le visage gris, tatoué et percé de la guerrière et il lui devenait difficile de ne pas éclater de rage et de casser tout ce qu'il se trouvait dans cette fichue tour de contrôle. Elle pensait alors aux soldats et guerriers Sith qui se trouvaient en ce moment dans l'espace ou sur Dubrillon, à vivre l'instant frissonnant de la bataille et de la mort imminente, et elle les jalousait au plus profond d'elle-même. Alors qu'elle avait les yeux fixés sur le paysage qui apparaissait à travers la baie vitrée, une voix plus grave que celle du lieutenant au crâne dégarni retentit derrière elle.



La Maraudeuse tourna la tête aussitôt, les sourcils froncés et l'air intrigué, tout ça pour tomber nez à nez avec le légionnaire en armure. Elle n'avait pas été mise au courant d'une quelconque livraison de matériel et il était pratiquement impossible que l'administration impériale ait oublié de faire son travail en délivrant au chauffeur gungan une autorisation, sachant pertinemment que celui-ci serait arrêté dès son entrée dans le spatioport. Interpellée par l'étrangeté de ces faits qui ressemblaient trop à une coïncidence pour justement être une coïncidence, elle fit un bond de sa chaise et ordonna au légionnaire de la conduire au camion de transport. Elle passa auparavant le mot au lieutenant de prendre en main les opérations de contrôle spatial le temps de son absence puis descendit les escaliers quatre à quatre pour se retrouver, quelques minutes plus tard, devant le camion qui lui avait été plus tôt mentionné. Elle est en fit calmement le tour, cherchant la moindre anomalie lui permettant de prouver que cette livraison n'était en fait qu'un prétexte pour donner l'occasion à des résistants d'infiltrer la base. Elle regarda le légionnaire qui se situait alors derrière elle. Celui-ci avait raclé sa gorge pour solliciter son attention et se tenait droit comme un "i".


"Excellence, un camion a été arrêté. Le Gungan mâle qui le conduisait ne disposait pas d'autorisation."


"Alors contrôlez. Et interrogez l'alien."



Le soldat, bien qu'il ait dû se poser des questions sur le leadership de la guerrière, s'exécuta sans discuter. Il la salua et repartit. C'est alors que la Maraudeuse ressentit un frisson très étrange qui lui parcourut l'échine. Un bruissement qui retentissait dans ses oreilles, mais qui n'avait pas l'air de venir de l'extérieur. C'était la Force, une perturbation. Un danger s'approchait, bien qu'elle n'arriva pas devenir ce que c'était. Elle fit alors le lien avec le camion contrôlé et dont le légionnaire venait de lui faire part. Elle devait en avoir le coeur net elle-même. Elle fit un bond de sa chaise, ordonna au lieutenant de prendre le relais le temps qu'elle fasse ce qu'elle avait à faire et se rendit dans la cage d'escalier. Elle jeta un oeil en bas. Personne. Néanmoins, la perturbation ne s'éteignait pas. Elle ressentait toujours ce vent froid dans le dos et qui la glaçait.


Elle descendit les premières marches avec lenteur, incertaine de ce qu'elle allait trouver dans ces escaliers qui n'était que peu éclairés et étroits. Si ce devait être un Jedi, comme elle le pensait, ce serait difficile de manoeuvrer facilement un sabre laser. De plus, la forme qu'elle maîtrisait, l'Ataru, était peu adapté à ces environnements exigus tellement celle-ci privilégiait l'agilité et les acrobaties du combattant. Elle s'aventura cependant de plus en plus dans les escaliers, descendant les étages un à un. Elle ressentait la Force ici. Il y avait un autre utilisateur de la Force qu'elle dans cette cage, elle en était certaine. Elle voulait provoquer le combat, l'attente l'insupportait totalement. Elle se retrouva donc quelques étages avant le rez-de-chaussée et prit son sabre laser qui pendait à sa ceinture avec l'aide de la Force avant de l'allumer, le sabre faisant alors son bruit reconnaissable entre tous par tous.
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C'était la deuxième fois que Kao Cen participait à une opération militaire aux côtés des forces de la République. La dernière en date, sur Aargau, s'était déroulée sans accroc : mais il avait alors s'agit d'une base isolée en plein cœur de l'espace républicain. Cette fois-ci, il combattrait sur le territoire des siths. Une situation qu'il arborait avec son stoïcisme habituel, les événements lui glissaient dessus sans sembler l'affecter. Il se désolait juste de n'avoir encore eu le temps de présenter Saphira à l'accession au rang de chevalier. Se savoir responsable de sa sécurité dans ces conditions n'était pas pour lui plaire, même s'il savait sa padawan pleine de ressources.
Son vieil ami Lennik avait d'ailleurs été surpris de son engagement soudain lorsqu'ils s'étaient parlés, avant de lui recommander la plus grande prudence quant aux agissements de la République et, surtout, de ceux qui en étaient à la tête. Il lui rappela que le Conseil ne s'était pas exprimé sur tout cela et demanda à Kao Cen de se faire aussi peu remarquer que possible, tout en sachant pertinemment que son ami n'en tiendrait pas compte et accomplirait sa mission avec ses méthodes habituelles.

D'autres différences avec les précédents s'annonçaient. Leur mission sur Aargau avait été faites pour ainsi dire en indépendance : en dehors de leur briefing de mission et de quelques contacts, ils n'avaient qu'à peine côtoyer l'armée républicaine. Cette fois-ci, ils allaient non seulement devoir compter sur eux pour les infiltrer mais également sur la présence d'une caporale avec eux sur le terrain. Il espérait que cette femme n'était pas là pour leur donner des ordres, car ils n'allaient pas du tout s'entendre si tel était le cas.
Travailler directement avec l'armée lui plaisait de moins en moins à chaque fois qu'il y pensait. Il avait longuement hésité à les rejoindre. Mais il était venu à la conclusion personnelle que ne pas les aider trahirait ses idéaux. S'ils ne participaient pas à cette mission, Saphira et lui, des soldats ou d'autres jedis devraient prendre leur place. Sans doute des soldats qui n'avaient pas l'expérience ou l'entraînement requis pour combattre les siths, et possiblement des jedis qui n'avaient pas été formés à ce rôle. Saphira et lui étaient des Sentinelles, formées à combattre les siths en profondeur et jusqu'au cœur de leur tanière s'ils le devaient. Lors de ce conflit, leur place était dans cette mission. Même si cela signifiait supporter quelques militaires en plein concours de virilité comme l'officier qui leur fait un briefing. Au moins la caporale, Opale de ce qu'il avait retenu, semblait un peu plus douée que son supérieur pour arrondir les angles.

Le voyage ne fut pas des plus confortable, confinés dans une caisse comme ils l'étaient. D'autant que ni Opale ni lui n'étaient spécialement des formats réduits. Il avait du abandonner son habituelle armure de combat pour cette mission, il ne pourrait compter que sur sa réactivité et son agilité pour lui éviter les ennuis. Il n'aimait pas ça. Il n'avait gardé que ses bracelets et ses jambières, pour éviter de se retrouver trop déstabilisé tout autant que pour rendre ses coups plus percutants. Quand ils entendirent ce qui ressemblait à des ennuis au dehors, il se concentra, ferma les yeux et examina la Force, guettant ce qui pourrait être un danger potentiel. Mais rien ne vint et il perçut seulement la menace doucement s'éloigner. Ne restait qu'une trace, un vague sentiment de danger dont il ne pouvait comprendre la cause.
Il rouvrit les yeux au moment où Opale ouvrait leur cachette. Il laissa Saphira s'extraire de la caisse avant lui et ferma la marche lorsqu'ils coururent vers une porte pour se camoufler. Heureusement pour eux l'état d'alerte de la base empêchaient les soldats impériaux de se concentrer sur leur présence. Kao Cen n'avait pas pris la peine de s'intéresser au nombre de vaisseaux qui transitaient par l'astroport à ce moment, mais le rugissement des moteurs, le ballet incessants des navettes dans le ciel et l'odeur de l'air ionisé qui baignait la zone, caractéristique des propulseurs de vaisseaux, lui laissaient clairement comprendre l'importance de tout ce qui se jouait ici.

Quand ils arrivèrent dans la cage d'escalier, il leva les yeux pour contempler ce qui les attendaient et étouffa un grognement mécontent : il suffisait d'une poignée de défenseur pour bloquer n'importe qui dans un tel environnement. Dans ce genre de cas le meilleur moyen de s'en sortir était d'espérer de ne pas avoir à se battre et de presser le pas. Il prit presque naturellement la position de queue de leur petit groupe, s'ils devaient se faire attaquer dans le dos il était le plus à même d'encaisser l'attaque. Ils n'avaient pas beaucoup progressé lorsque le sentiment, diffus, qui l'habitait depuis leur arrivée se précisa. Il percevait désormais une présence et rien de ce qu'il ne pouvait sentir lui inspirait confiance. Il rattrapa Opale et posa une main ferme sur son épaule pour la retenir. Un regard à Saphira l'informa qu'elle aussi avait perçue la menace pour l'instant invisible. Il prit son sabre en main mais ne fit pas encore jaillir la lame jaune : cela ne ferait que révéler son jeu ce qu'il préférait ne pas faire s'il pouvait l'éviter. Ils continuèrent leur progression, plus prudemment.
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Dehors le temps était là à l'étouffement, c'était humide et chaud, mais une fois la porte fermée derrière vous, l'environnement exigu et mal éclairé se joue de vos cellules, caressant vos épidermes avec une brise ambiante glaciale. De plus l'espace sans vagues, aussi calme qu'un lac oublié, laisse un vrombissement constant dans l'atmosphère, faisant peser une drôle d'ambiance, si lourde, si sourde...
De plus les Jedi ne disent mot. Toi non plus d'ailleurs. Tout ce fait par un regard, par un geste, une respiration. Vos lèvres ne s’entrouvrent pas, elles ne se meuvent pas en des formes abstraites et aucun son ne sort d'entre elles. Comme unique chant, il ne se trouve que le souffle continu de l'aération qui feutre un peu vos pas dans les escaliers métalliques que vous montez pas à pas.

C'est si étrange... Quelque chose dans ta cage thoracique se réchauffe. Tu as comme une vague sensation-souvenir qui vient faire vibrer ton corps serré dans ton armure fine, c'est comme un vieil ami qui t'enlace... Non... En fait c'est différent. Ce n'est pas vraiment un ami, c'est autre chose, c'est beaucoup moins doux, moins délicat. C'est comme un léger bouillonnement, et ça monte, monte, monte encore... Ça ne s'arrête pas, ça ne fait que grandir au fur et à mesure que tu grimpes. C'est peut-être la peur ? Oui, peut-être cette "amie" mesquine que tu traînes souvent, mais il te semble que c'est encore différent. Ce n'est pas tout à fait ça. Alors l'excitation ? Non plus, ça fait longtemps que tu es au-dessus de ça, ça fait longtemps que ça n'anime plus ton corps, des années même... Non c'est un vieux sentiment, un truc que tu ressens de temps en temps, mais de façon plus saine...

La Force.
C'est la Force. Ce vieux souvenir, cette étrange chose. Mais cette fois ça grouille comme des larves dans ton estomac, ça te grignote un peu, ça n'a rien de lumineux.
Cette fois c'est sombre. Alors tes sourcils se froncent, un de tes pas se fait hésitant. Cette impression de larves qui se nourrissent de tes chairs tu te souviens l'avoir eu pour la dernière fois alors que tu étais encore sur Tatooïne. Autant dire que cela date, et de ce que tu avais vu de tes yeux d'enfant, cela n'avait rien d'heureux, bien au contraire même.

Au bout d'un moment tu sens une main sur ton épaule. Et du coin de l'oeil tu vois que c'est le Jedi Zabrak qui te retient. A ton avis, lui aussi a senti ce quelque chose étrange qui plane ici. Ta tête se hoche simplement en signe de compréhension de ta part, puis vous reprenez plus prudemment votre progression, tes mains agrippées fermement sur tes vibroépées.
Si ce quelque chose s'approche dangereusement de vous, tu sais que ces armes seront d'une utilité moindre, mais sortir ton blaster rifle est tout aussi risqué. Ici, c'est trop petit, trop ëxigu. Après, tu as tes mains, ton agilité, ton corps, ta force...

Finalement à vos pas lents et mesurés sur les marches de fer s'ajoute une nouvelle présence. Un bruit des plus significatif signal l'ouverture d'un sabre laser... Et ce n'est pas ceux de tes soldats.
Les ennuis commencent...

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Le silence était pesant dans cette cage d'escalier. On ne pouvait alors entendre que l'inquiétant vrombissement du sabre laser de la Maraudeuse Grise qui n'attendait alors qu'à faire de ceux qu'il allait rencontrer ses victimes. Bien qu'elle ressentait la présence d'un utilisateur de la Force, elle ne savait pas sur combien d'intrus elle allait tomber ni où ceux-ci tentaient de se cacher. Par ailleurs, l'environnement ambiant n'allait certainement pas être à son avantage, elle qui privilégiait les feintes et les mouvements amples pour déstabiliser et occire ses adversaires. Pour peu qu'elle tombe sur un Jedi adepte du Makashi ou du Shien, elle allait au devant de graves déconvenues et d'un certain désavantage. Toutefois, elle pourrait toujours tenter des bottes de Shii-Cho qui, même si elles sont très simples, peuvent se révéler très efficaces quand elles sont lancées de façon imprévisible. Au pire, elle aviserait sur le moment, comme elle le faisait toujours. L'important, c'était de débusquer le rat. Ou les rats.


Elle fit un premier pas, puis un second. La Maraudeuse avançait avec un excès de prudence qui ne lui était pourtant pas familier, elle qui était connue pour sa férocité et pour sa fâcheuse tendance à "foncer dans le tas". Elle n'était évidemment pas considérée comme une stratège mais plutôt comme une folle furieuse faisant volontiers fi des dangers et préférant porter la violence pure et macabre plutôt que la ruse. Toutefois, l'environnement dans lequel la guerrière évoluait ne la rassurait pas vraiment et ne l'incitait pas à adopter cette tactique, si on peut appeler cela comme ça. Elle allait plutôt attendre de se faire attaquer pour pouvoir riposter, ne voulant surtout pas tomber dans un piège duquel, elle était sûre, elle ne s'en sortirait pas. Et s'ils ne comptaient pas attaquer, elle les provoquerait, elle leur montrerait de la façon la plus flagrante où elle se trouve, leur donnant toutes les données nécessaires pour porter un premier coup...


Un troisième pas, un quatrième... L'attente se fit plus lourde, et la patience de la Maraudeuse Grise s'amenuisait rapidement, elle qui n'aimait que l'action et la violence. Elle commençait à trépigner intérieurement, espérant que cette phase de jaugeage serait très vite terminée afin que l'on puisse passer aux choses sérieuses. La colère montait et son aura se faisait plus pesante, et elle même pouvait le sentir. Le Jedi qui se cachait devait sentir cette noirceur arriver jusqu'à lui, lui prendre les tripes, peut-être même que cela pourrait le déboussoler pour peu qu'il ne soit pas habitué aux bonnes choses de la vie comme la férocité et la puissance brute. Elle se retrouva sur l'un des paliers de la cage des escaliers, se retrouvant alors entre deux escaliers. L'un à sa droite montait, l'autre à sa gauche descendait. Malgré tout, elle n'arrivait à repérer personne. Elle allait les attendre ici.


Les pas, elle commença à les faire sur ce palier, en tournant en rond. Ils allaient bien finir par se montrer, et à ce moment, elle allait frapper. Elle tapait ses bottes sur le sol afin de faire du bruit, mais toujours rien. Elle ne put alors s'empêcher de lâcher un râle de mécontentement, son sabre laser toujours allumé et présent dans sa main droite. La colère commençait à monter alors qu'elle sentait l'aura de calme du Jedi remonter à elle. Elle avait horreur de cette sensation qui la faisait se sentir pathétique, faible, pitoyable. Elle en devenait folle, furieuse. Après une pleine minute à attendre fébrilement que signe se montre, elle perdit son calme et frappa son sabre laser sur les barres de métal de l'escalier, créant alors un brouhaha qui brisa le silence dans un fracas assourdissant. Elle était prête.



"JEDIIIIIII !"


Le cri avait été craché avec une férocité qui aurait fait se glacer le sang du plus courageux des soldats. Il était le signe d'une rage cristalline, laissant voir toute son impatience à l'anticipation d'un combat qui se faisait tout proche. Cette nuit-là allait voir le sang couler à flots, et elle s'en fichait éperdument si c'était le sien. Elle voulait juste se battre, lutter comme une Sith, elle qui avait été laissée à l'arrière du champ de bataille, du véritable champ de bataille. Mais que cette planète se rassure : Artorias verra son lot de violence ce soir.
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Ils étaient tendus comme des ressorts. S'il avait été avec de simples soldats, Kao Cen aurait craint que le moindre bruit ne les fasse s'entre-tuer sous l'effet de la surprise. Mais il n'y avait que Saphira et Opale avec lui et chacune d'elles dégageait ce calme propre à ceux qui savaient ce qu'ils avaient à faire. Il arborait la même expression concentrée.

Il pouvait désormais sentir clairement l'aura du sith qui leur faisait face même s'il n'arrivait pas à déterminer où il ou elle se trouvait. En revanche, il supposait que leur adversaire ne connaissait pas davantage leur propre position, sinon il aurait probablement déjà attaqué. Se faire prendre par surprise n'était jamais une bonne idée lorsque l'on souhaitait s'en tirer en vie ou remporter le combat. Les deux n'étaient pas systématiquement liés.

C'est à ce moment qu'un cri résonna à travers la cage d'escalier, un cri de haine et de rage pures. Kao Cen ne put empêcher un frisson de se glisser le long de son échine, qu'il réprima par la force de l'habitude. Il était au moins aussi dangereux d'approcher un véritable sith que de le combattre. Mais il ne se laisserait pas impressionner aussi facilement par son ennemi. Il attira l'attention des deux femmes qui l'accompagnaient :

« Notre objectif est en haut, alors ne perdons pas de temps avec un sith, aussi dangereux soit-il. Pendant que je l'affronterais, vous essaierez de passer outre le combat et de gagner la salle de contrôle. C'est le meilleur plan que nous ayons, je ne servirai à rien de plus utile là-haut. »

Il anticipait directement les réclamations si l'une d'entre elles se refusait à laisser quelqu'un derrière -quel qu’en soit les raisons. Bien sûr, le plan impliquait que leur adversaire ne comprenne pas la manœuvre, ce qui n'était pas gagné d'avance. Ce serait à Kao Cen de l'occuper assez pour que ses équipières puissent accomplir la mission. Ne souhaitant pas laisser de temps -il était trop précieux pour qu'ils le gâchent- à d'éventuelles réclamations, il passa devant le petit groupe et monta les marches.
Il ne se cachait pas, ne cherchait pas à éviter le bruit de ses bottes contre les marches métalliques. Il avait même dégainé son sabre. En tournant dans un angle de l'escalier il la vit. Elle tourna la tête dans sa direction au moment où il entra dans son champ de vision. Une rattataki, entièrement vêtue de noir, un sabre laser rouge en main.
Doivent-ils absolument tous se ressembler ?

Il leva son arme, adoptant une garde agressive, puis se précipita aussitôt sur elle. Il avalait les marches quatre à quatre mais toute sa vitesse ne pouvait combler une faiblesse : elle était en hauteur par rapport à lui, un avantage dont elle saurait à coup sûr profiter. Ce qu'elle démontra rapidement dès leurs premiers échanges. Les sabres se heurtèrent, rouge contre jaune. Il jaugea de la force de son ennemie et sut qu'elle n'était pas à sous-estimer. Quelques passes suivirent. L'environnement étroit ne permettait pas à Kao d'exprimer pleinement les particularités du sokan. Déjà les armes mordaient régulièrement les murs de métal autour d'eux, provoquant une pluie d'étincelles qui le gênait pour voir les mouvements de son ennemie. Il n'en oubliait pas pour autant son but, cherchant à repousser la sith dans un renfoncement ou un couloir annexe, afin de permettre à Opale et Saphira de continuer leur escalade.
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C'est fort, c'est puissant, c'est vibrant. A tel point que tu sens la moindre de tes cellules réagir au cri de rage qui raisonne et trouble le silence morbide de la cage d'escalier où vous vous trouvez. La férocité du son et la sombre aura qui celui-ci dégage a pour effet de crisper et tordre tes boyaux. La chose est si obscure que tu pourrais presque sentir la puanteur de son coeur qui se putréfie dans sa cage thoracique. Tu sens que c'est non loin, et la Force te le notifie bien. En effet, la sensation de larves grouillantes s'intensifie au fur et à mesure que vous progressez dans votre ascension, à tel point que tu pourrais presque en avoir la nausée. Il y a maintenant comme un souffle chaud qui t'enveloppe. Il est chaud et puant comme un volcan en colère, un volcan qui bave sa rage.

A peine le calme revenu, le Jedi Zabrak attire ton attention et propose un plan. Tu ne cherches pas à contester les idées de celui-ci alors tu te contentes de hocher la tête en signe d'approbation. D'habitude tu préfères être la première sur le front. Tu préfères être la première à prendre les coups parce que tu sais que la chance te porte toujours. Si le sang devait couler dans ton équipe, ça serait le tien. On pourrait croire que ce positionnement est narcissique, on pourrait croire que tu veux prendre la pleine lumière des éloges si tu survis. Oui, il y a peut-être un peu de ça au fond, mais la vérité, c'est plus pour te donner bonne conscience. Autour de toi la mort frappe toujours, mais jamais toi. Elle frappe proche de toi... si proche... Mais jamais elle n'a osé te porter un coup en plein coeur. Alors tu t'imposes cette éthique de souffrance première, pour ensuite voir les autres forcément tomber... A ce moment-là tu as si mal, que tu ne peux plus pleurer les pertes.
Mais eux, les Jedi, tu ne les connais pas, ce ne sont pas des membres de ta famille, ce ne sont que des pions... Alors autant les utilisés. Surtout maintenant, en temps de guerre.

Tu laisses donc passer Darach devant-toi, alors que Saphira et ta carcasse restez dans l'ombre en l'attente d'une ouverture.

Les premiers chants des lames ne se font pas attendre. C'est rude, c'est violent, c'est mortel. Le silence n'est plus, il n'y a que rage de tuer et rage de vivre qui hurle dans l'air. Du coin de l'oeil tu arrives à voir ce qui est défini comme obstacle : Une Rattataki enragée. Rien que ça...
Au bout d'un moment le Jedi semble la bloquer et tu en profites pour tirer ta coéquipière et courir quelques étages en direction des hauteurs. Tu n'aimes pas les choses qui durent des heures, tu préfères la rapidité et l'efficacité, sans que ça soit forcément barbare. Tu ne veux pas te rabaisser à la violence... du moins pas tout de suite. Tu te doutes bien qu'une fois en haut, ce n'est pas le café et les petits gâteaux qui vous attendent. Alors tu grimpes, tu ne fais pas attention à ce qui se passe plus bas, vous n'avez tout bonnement pas le temps.

Une quinzaine d'étages plus haut vous arrivez à une porte. Avant d'ouvrir celle-ci tu vérifies rapidement la carte digitale pour avec une idée de votre position.
C'est vraiment maintenant que les choses vont se corser...

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Le combat commença. Enfin. Le Jedi qu'elle avait maintenant devant elle était un Zabrak et son sabre laser jaune trahissait certainement son appartenance à la "caste" des Sentinelles. Dans le vide de cette cage d'escalier, les lames dansaient en éclairant l'ombre relative qui les entourait et des gerbes d'étincelles volaient dans tous les sens quand les lames de leurs armes respectives frappaient soit les murs soit les barres d'escalier. Le bruit assourdissant des rayons qui s'entrechoquaient jurait significativement avec le silence pesant qui régnait encore quelques secondes plus tôt. Elle avait du mal à voir le visage de son adversaire derrière tous ces éclats de lumière, mais elle entrevoyait un air déterminé sur le visage du Jedi.


Le combat était brutal, glorieux et promettait du sang au point de s'y noyer. Elle ne s'était presque jamais autant aussi vivante. La Maraudeuse Grise, bouchère d'Artorias, allait rappeler à cette pathétique planète son pedigree en montrant à la République toute entière la tête cornue de ce pitoyable pitre pendre au bout de ses doigts gantés de noir. Mais il n'allait pas se laisser faire, visiblement, et il souhaitait surtout faire perdre son temps à la guerrière Sith. Elle s'en aperçut d'autant mieux qu'une fois montés au palier supérieur, la place laissée fut suffisante pour laisser deux femmes monter les escaliers quatre à quatre en direction du dernier étage de la tour de contrôle. Elle aurait dû s'en douter. Trop lâches pour affronter seul à seul une véritable menace obscure. Elle ne les calcula même pas. Elle allait tout d'abord tuer ce Jedi puis remonter les étages pour tuer celles qui venaient de lui passer sous le nez. Elle se reconcentra d'autant plus sur le combat, tentant de le raccourcir le plus possible pour éviter que l'irruption des deux agents de la République ne trouble le travail des agents de contrôle aérien. De toute façon, la présence des soldats et autres militaires dans la salle de contrôle allait au mieux enrayer leur progression, au pire la retarder. Le trafic avait mobilisé une bonne partie des ressources militaires d'Artorias à cet endroit précis et la tour était maintenant mieux gardée que jamais.


Le Zabrak utilisait le Sokan, une forme de sabre laser faisant appel à l'environnement pour prendre l'ascendant sur son adversaire. Bien qu'elle n'en maîtrisât que peu, la Sith connaissait les principes de pratiquement toutes les formes connues et savaient reconnaître les bottes particulières de chacune d'entre elles. Dans cette cage d'escalier dénudée de tout artifice et exiguë, elle savait que le Sokan n'était pas la forme à privilégier. Mais sa forme à elle, l'Ataru,  basé sur un style agressif et acrobatique, ne l'était pas non plus. Et finalement, les forces et les faiblesses de chacun se compensaient et bien que la Maraudeuse Grise fut connue pour être une duelliste hors-pair, elle avait du mal à trouver l'ouverture nécessaire pour porter le coup fatal à son ennemi d'un soir. Elle allait devoir se dépêcher de trouver une solution, sinon, elle allait se faire semer par celles qu'elle avait prévu de massacrer plus tard, et elle s'en trouverait... désappointée.


Elle vit alors une ouverture dans la défense du Jedi. Une ouverture très très ténue. Presque invisible pour celui ou celle qui ne maîtrise pas les arts du sabre laser. Peut-être pourrait-elle s'en servir pour porter un coup dangereux. Cette ouverture laissait la cuisse du Jedi à découvert, parfait pour le désarmer avant de lui couper la tête. Elle évita un coup du Jedi avant de porter le sien, mais le dérapage du sabre sur le mur laissa tout juste le temps à celui-ci de parer. Cela la mit dans une rage incontrôlable de voir son coup parfait être réduit à néant par un vulgaire mur en béton. Les sabres s'entrechoquèrent alors et se fixèrent, s'embrassèrent l'un à l'autre. Les forces exercées étaient incroyables et on sentait que si l'un dérapait ou perdait le rapport de force, celui-ci allait au devant de graves déconvenues. Elle approcha alors son visage du Jedi pour lui adresser un mot. Elle poussa la voix afin de dépasser le volume causée par le bruit des sabres lasers se frottant l'un contre l'autre.



"Je vais t'crever ! Et après, je crèverai tes amies !"


Les deux sabres laser se séparèrent alors subitement et les deux ennemis s'éloignèrent quelque peu, leur laissant alors le temps de souffler. Cette première passe avait été brutale et la guerrière Sith, bien qu'elle fut très endurante, ne pouvait s'empêcher de montrer qu'elle avait besoin de reprendre un peu son souffle. La rage la dévorait à l'intérieur et elle dégageait d'elle une aura de colère incroyable. Elle n'avait pas ressenti la puissance du côté obscur de cette façon depuis de nombreuses années. Bien qu'elle jubilait de toute cette haine qui grouillait en elle, elle devait faire attention à ne pas se laisser submerger pour éviter d'oublier son but : tuer les intrus. Elle devait donc raccourcir le combat le plus possible. Elle prit une grande inspiration puis laissa échapper de sa bouche tordue par la colère un râle mêlant d'une manière malsaine du plaisir et de l'exaspération. Puis, elle se mit en position Shii-Cho, la plus basique des formes de sabre laser. Celle-ci était parfaite pour un combat dans de telles positions et elle espérait pouvoir prendre le dessus sur son adversaire de cette façon. Elle jeta un oeil noir au Jedi.


"Viens crever, Jedi."


Spoiler:
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Il ne l'avait pas sous-estimé, et il avait bien fait, car nul doute qu'elle lui aurait tranché la tête si il lui avait laissé la moindre ouverture. Il avait cru un instant avoir fait une erreur mais l'espace exigu l'avait -étonnamment- aidé. Une épreuve de force d'une intensité qu'il avait rarement connu plus tard, ils se retrouvaient à se jauger l'un l'autre. Il la voyait souffler et lui-même contrôlait soigneusement sa respiration : ce n'était certainement pas le moment d'avoir un point de côté. Il ne prenait pas la peine de lui répondre, laissant la haine de son adversaire se consumer à vide. Il n'avait pas pour but de faire plus que la retenir pour le moment, en espérant que Saphira et Opale sauraient se débrouiller avec les autres défenseurs de la tour.

Kao Cen raffermit sa prise sur son sabre. La sith adopta une autre posture, celle du Shii-Cho. Une forme simple, certains diraient basiques, mais dans cet environnement où ni l'un ni l'autre n'arrivait à exprimer son plein potentiel, c'était une bonne stratégie. Kao Cen la regarda dans les yeux, un sourire se dessina sur ses lèvres et la lame de son sabre disparut. Il adopta une garde basse, gardant le manche de son sabre à l'horizontal devant lui : l'alliage de phriik devrait suffire à détourner un coup. Si l'environnement ne lui permettait pas d'utiliser son sabre efficacement, il se rabattrait sur ses autres armes : ses poings, ses pieds et la Force. C'était indéniablement un risque, mais il le sentait jouable. Il approcha lentement, un pas après l'autre : il devait attendre l'attaque. Et vu l'énervement de son adversaire, elle ne tarda pas.

Le combat recommença soudainement. Il n'y avait plus que le sabre laser de la sith qui fendaient l'air et tout ce qui avait l'audace de se tenir sur sa route. La sentinelle restait sur la défensive, privilégiant un retrait brusque à une tentative de parade hasardeuse. Il se contentait de dévier les frappes un peu moins précises de son adversaire à l'aide du manche de son arme, essayant de se dégager une ouverture pour passer à l'attaque.
Une fois il parvint à se glisser sous la garde de a sith et tenta de la frapper au flanc d'un coup de poing rapide, mais elle évita l'assaut et il dut se replier rapidement pour éviter de sentir la morsure du sabre laser. Il était nettement plus à l'aise dans ses mouvements désormais, privilégiant les mouvements vifs et de peu d'ampleur, plus à même de lui donner un avantage dans l'étroitesse de cette cage d'escalier. En revanche, il n'était pas certain de pouvoir tenir suffisamment longtemps le rythme, la première passe d'arme avait été violente et désormais son adversaire pouvait le jouer à l'économie.
Il s'attendait toutefois à ce que la sith s'emporte et essaie de le pousser rapidement dans ses derniers retranchements. Il pouvait encore encaisser, il se sentait suffisamment fort pour ça. Il fallait qu'il tienne bon jusqu'à l'erreur qui lui donnerait l'avantage, c'était le meilleur plan qu'il avait jusque là.
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La porte claque derrière le corps de Saphira. Là il n'est plus question de discrétion ou de délicatesse, c'est marche ou crève, rien d'autre. Avec toi tu n'as qu'une simple padawan et plus bas dans les entrailles de cette tour infernale tu as laissé un soldat accorder une danse avec une créature obscure et en furie du camp ennemi. Vous êtes repérer, vous n'avez pas le choix, vous n'avez jamais eu le choix, vous devez avancer et foutre un sacré bordel dans la salle de contrôle de cette tour. Tu prends une grande inspiration alors que le claquement de la porte raisonne dans l'espace exigu d'un couloir aseptisé. Du coin de l'oeil tu regardes la jeunesse, un morceau de viande parmi tant d'autre qu'on envoie aux chiens sales de l'Empire. Au fond de toi tu trouves ça tellement dommage d'utiliser de si jolies incarnations pour les réduire en simple pion de guerre, mais il en faut bien, surtout maintenant, surtout en ce temps qui court. Il n'y a aucun détail qui peut être fait, sinon c'est toute une nation qui s'écroule, un monde qui sombre dans l'estomac profond de la terreur.

Ce n'est plus le moment des plans détaillés, des idées construites, là, tout de suite, il faut faire le plus dégâts possible et le plus vite possible. T'es mains ont donc quitté les gardes de tes épées, et tu as sortie de ton dos ton blaster rifle. Tu dois avouer que ça te fait un bien fou de pouvoir le porter à bout de bras, de sentir son métal froid entre tes mains. T'as l'impression de pouvoir être utile, de faire quelque chose de ta vie pour la bonne cause... Même si toujours dans ton esprit, tu as cette image de chevalier de la mort qui plane, morbide, te rappelant l'essence même de tes actions. Tu n'es au final qu'un corps vivant avec une âme cassée qui sème sur son passage des graines putrides.
Mais pas le temps aux réflexions profondes, ton visage se ferme, ton corps est souple, du coin de l'oeil tu fais signe à Saphira que c'est le moment, qu'il faut avancer vers la lourde porte qui bloque le passage de votre objectif.

L'idée est dépourvue de sens. Il n'y a aucune délicatesse, mais ce n'est pas de l'espionnage que vous faites. C'est la guerre, c'est aller au front, faire tomber des corps, déchirer les racines de l'âme. Tu supprimes toute émotion sur ton visage, ne laissant qu'un masque serein au regard éteint. Tu n'es qu'une machine.

Sans autre détour tu tires dans le système de la porte et une alarme stridente se lance. Ce n'est plus le temps du souffle qui se coupe et des corps qui se tapissent dans l'ombre. Tu lâches quelques instant ton arme et tire la porte maintenant désactivée, « Des intrus ! », lance un humain alerte dans l'uniforme de l'Empire. Il s'est retourné, et tu n'as pas réfléchis bien longtemps, tu as tiré. la carcasse se refroidit déjà, inerte au sol, choquant au passage quelques autres entités autour de celle-ci, la regardant ne plus réagir.
Puis tout est allé très vite. T'as pas tout de suite chercher à éliminer l'ennemi même si ton corps te le criait, non, t'as juste tirer dans tout ce qui pouvait être électronique, le plus vite possible. Et plus tu tirais, plus des alarmes se déclenchaient, ça allait crescendo. En même temps tu cassais quelques mâchoires à coup de lourde masse métallique quand l'ennemi était trop proche, tu évitais comme tu pouvais les tirs de l'autre camp, mais souvent c'était ton armure qui prenait.

Tu sens les brûlures sur ton corps. Tu sens que ça te fait mal, tu commences à avoir la nausée, mais tu continues. Tu t'arrêtes pas. T'étais prévenu que c'était une mission suicide.

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L'alien Jedi avait éteint son sabre laser, espérant alors pouvoir travailler la Maraudeuse Grise au corps à l'aide de ses propres poings. Le voici qui esquivait la lame rouge de la guerrière Sith, espérant et attendant patiemment que celle-ci fasse une erreur pour qu'il en profite et la neutralise en un seul coup bien placé. Mais c'était mal connaître la folle furieuse qui, bien qu'elle manquait cruellement de patience, ne laissait aucune ouverture possible à son ennemi. Il avait beau se démener comme un beau diable, il n'arrivait décidément pas à décrocher un uppercut qui lui aurait suffi à assommer la guerrière pour qu'il puisse apporter son aide à ses deux amies.


D'ailleurs, elles semblaient avoir atteint le sommet de la tour puisque de nombreuses déflagrations se firent entendre dans la cage d'escalier. La bataille semblait y être violente, tellement que la Sith ne put s'empêcher de tendre l'oreille. La voilà, l'erreur. A peine fut-elle déconcentrée par tout ce raffut que le Jedi lui balança un crochet bien senti en plein visage qui la fit vaciller. Elle retomba immédiatement dans le combat après avoir titubé sur un petit mètre en arrière. Elle décocha un regard noir empli de colère et se décida à changer de tactique afin de se débarrasser de son adversaire une bonne fois pour toutes. Elle émit un râle alors qu'un mince filet de sang coulait de sa narine gauche, puis elle commença à faire tourner son sabre laser. Les moulinets étaient lents, presque comiques et décoratifs. Elle fit alors un pas en avant.


Les moulinets prirent alors de la vitesse et les vrombissements du sabre laser se faisaient de plus en plus forts et secs. Elle renouvela son pas et les moulinets prenaient toujours de la vitesse. Elle écarta alors doucement sa main de son corps pour approcher les mouvements meurtriers de l'arme vers le Zabrak. Elle comptait lui offrir aucune autre alternative que celle d'allumer une bonne fois pour toutes son sabre. C'était là qu'elle était la plus efficace, la plus mortelle. Les tourbillons d'un rouge éclatants venaient alors d'atteindre une vitesse folle, pratiquement incontrôlable. C'était même à se demander comme elle pouvait ne pas se fouler le poignet ou se trancher un bras avec ce véritable torrent meurtrier dont les sons inquiétants semblaient tous autant annonceurs d'un combat féroce et imminent. Un sourire malsain se dessinant alors sur son visage, certaine qu'elle était qu'elle allait pouvoir repousser le chevalier Jedi dans ses derniers retranchements. Elle voulait en terminer, vite. Elle le devait, même.



"Abandonne et meurs sans souffrance, Jedi."


Qu'il abandonne ? Oh non, elle ne l'espérait aucunement. Elle s'amusait bien trop et elle espérait bien qu'à la fin, ce soit lui qui la supplie de l'achever après tout ce qu'elle avait prévu de lui faire subir. Et même s'il était assez lâche - comme le sont les Jedi - pour abandonner, elle ne lui ferait pas le plaisir de le tuer rapidement. Elle se voyait déjà lui arracher toutes les petites épines qu'il arborait sur le sommet de crâne avant de lui trancher les membres un à un. Cette provocation n'était qu'un petit mensonge, une parole dans le vent. Elle savait qu'il n'allait pas abandonner, et elle savait qu'elle le ferait souffrir, quelle que soit l'issue de cette rencontre mortelle.


Elle arrêta alors sa progression après s'être assurée de bloquer le passage. Il n'avait alors que deux possibilités : soit fuir soit sortir son sabre laser. S'il osait essayer de passer par le haut, il allait se faire surprendre par un coup de sabre laser bien placé, et s'il était assez idiot pour espérer placer un coup de poing entre les mailles du tourbillon mortel qu'elle avait formé, il allait au devant d'une mutilation douloureuse.



"Arrête de jouer et bats-toi. BATS-TOI !!"
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Lorsque Saha atteint la salle de contrôle, elle est malheureusement attendue par un contingent de soldats bien plus préparé que ce à quoi elle s’était attendue. Elle tente la retraite avec Saphira à ses côtés, tandis que quelques étages plus bas, la guerrière Sith prend le dessus sur le Jedi. Le sabotage est raté…

Ottona Anticisse remporte le combat !
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