L'atmosphère de cette planète n'était pas aussi hospitalière que le laissait croire la base de données du vaisseau Mandalorien. On y étouffait et il en était de même pour Namira qui supportait difficilement la poussière qui s'insinuait partout. Il était sorti seul, laissant Cottle au vaisseau afin qu'il laisse les moteurs en veille prêt à tout éventuelle fuite. Il avait rabattu son capuchon noir, laissant difficilement entrevoir ses traits qui étaient pour l'heure troublés. Depuis son arrivée sur la planète Shéogorath ne lui parlait plus, il se retrouvait seul sur une planète infestée de Siths. De plus Shindra était portée manquante et il devait se fier aux seules indications que lui avait laissé Nubéron, le maître Sith récemment rencontré à la colonie Dreshdae. Bien que celui-ci semblait en savoir long sur ce qu'il appelait la "force", Namira n'avait aucune confiance en cet homme qui lui paraissait douteux et fourbe. Néanmoins il avait été surprit du degrés d'informations que possédait le Sith sur son périple depuis quelques semaines. Tout ceci n'était pas le fruit du hasard, ça, il le savait mais il n'arrivait pas à cerner la nature des évènements ni à anticiper quoique ce soit.

Il décida finalement de se concentrer sur son affaire. La vie de Shindra importait plus que tout et rien ne devait les séparer plus longtemps. Le jeune homme avait tout de même décidé de se présenter sans armes lourdes pour ne pas attirer trop l'attention, il cachait juste un petit blaster de mêlée sous sa tunique noire au niveau de la hanche ainsi que le sabre laser dissimulé derrière son dos. Enroulé de tout son corps par une robe noir il comptait sur l'impressionnisme pour éloigner les quelques fauteurs de trouble. Les plus avertis ne devraient prêter aucune attention à sa personne au vu de son niveau si faible apparent. Le pas vif et les sens en alerte il ne tardait point. La passerelle menant à l'académie Sith n'était plus très loin, depuis la cantina il se sentait comme observé, et cela n'avait pas l'air très amicale. À un certain carrefour il vît une sombre silhouette lui faire signe, mais autre chose semblait l'appeler derrière son dos. Cette impression si forte de volonté de sang força Namira à se retourner, il ne vît rien, il revînt alors sur la première silhouette, mais elle avait disparut par quelque corridor.
Il poursuivit alors sa route d'un pas non rassuré. Désormais il savait à quoi s'attendre sur cette planète, c'est pourquoi il glissa discrètement sa main sous sa tunique à la recherche du manche de son blaster.

Le reste du chemin se fit sans encombre, Namira en était soulagé, mais le reste s'annonçait bien plus pimenté. La porte était gardée et l'entrée n'avait pas l'air de se faire si simplement. Ce n'était pas comme si on frappait pour que quelqu'un ouvre, là un Sith gardait la porte et il ne semblait pas enclin à laisser passer les inconnus. Namira devrait donc la jouer fine, étaler son savoir et même plus, réinventé ce qu'il s'est passé pour attirer l'attention. Ne surtout pas parler des douze, cela semblait inconcevable d'après Nubéron qui pensait que Namira n'avait aucun camps. S'il disait vrai, le garde le tuerait en pensant qu'il raconte tout simplement des histoires farfelues ou il en informerait ses supérieurs pour qu'eux même décident de la marche à suivre. Les douze étaient jadis ennemis des Siths et de tous, mais les quatre sage n'avaient également aucun camps. Pas de quartier pour les fous ou les traîtres, Namira en avait conscience. Il fallait trouver une autre astuce, celle du sabre. Étaler à la vue de tous son sabre pour que le garde prête attention à celui-ci. Inventée une histoire sur ce sabre et qui sait, peut être gagner le droit d'entrée. C'était risqué mais ça avait l'avantage d'être osé.

Il n'avait plus le temps de réfléchir, les portes de l'académie n'étaient plus qu'à quelques mètres. Elles étaient massives et sculptées dans la pierre. Un étrange mécanisme en commandait l'ouverture, nul doute qu'il ne saurait guère comment s'y prendre pour l'actionner. Le garde avait tout de la parfaite description du Sith. Imposant, arrogant et loyale. Namira n'était pas le premier à vouloir entrer. Déjà quelques personnes se trouvaient aux portes, certaines d'entre elles faisaient demi-tour de peur de s'attirer le courroux Sith. Les autres, plus audacieux, restaient plantés devant les portes, comme des piquets. Namira se fraya un passage jusqu'au garde qui le fit reculer de quelques pas avec un coups de crosse sur l'épaule. Namira encaissa silencieusement le coups, son épaule le faisait souffrir mais il faisait mine de ne pas avoir été touché. Il retira lentement sa capuche puis une fois ses bras redescendus, il laissa discrètement apparaître le sabre.
Le Sith le regarda d'un air mauvais, apparemment il était sur le point de demander des explications mais Namira préféra garder le silence un petit moment encore.

"Personne ne passe ! Va t’en d’où tu viens !"

Le Sith ne semblait guère d’humeur à discuter ou à parlementer. De plus, la finesse et la diplomatie n’était pas non plus son fort. Brute, imposant, repoussant, hargneux, un pur Sith en somme. Armé, musclé, aucun doute sur ses capacités offensives comme défensives. La porte si proche semblait tout d’un coup si lointaine avec ce garde si peu coopératif. La discussion était très mal partit, et la situation était prête à dégénérer à n’importe quel instant. Pourtant, aussi inattendue soit il, la porte s’ouvrit, pour laisser apparaître un Twi’lek à la peau bleu, portant avec fierté deux sabres laser accrochés à un imposant ceinturon, tandis qu’en jambière, était accroché un lourd blaster puissant. Echange furtif de regards entre les deux Siths, et déjà le Twi’lek se fit entendre de sa voix puissante, rustre, assurée…

"Qui est ce ?"

"Je ne sais pas Maître… Un étranger égaré qui va vite repartir de là où il vient" lâcha t’il en regardant le jeune homme face à eux d’un regard mauvais…

Le Twi’lek, quand à lui, jaugea du regard l’individu en question, le détaillant méthodiquement, sans laisser paraître la moindre émotion sur son visage. D’apparence distinguée, soignée, cet homme aux deux sabres laser donnait l’impression d’être quelqu’un d’important ici, surement un Maître, ou un instructeur. Puis, tournant le visage, il s’adressa de nouveau au garde, alors qu’il s’apprêtait à rentrer à l’intérieur…

"Chasse-le, pas de place pour les inopportuns ici !"

Une légère brise chaude fit soulever quelque peu le sable, dans cette chaleur étouffante, rendant l’atmosphère lourde et pesante. Korriban était vraiment une planète inhospitalière, tout comme les habitants qui semblaient s’y être établit…

Namira fût peu enchanté lorsque le Twi'lek cependant il était impressionné. Ce sith était charismatique, inutile de le nier, Namira se sentait respectueux envers cet homme étrangement renfermé. Il était certes moins bavard que le garde mais il était déjà moins rustre... enfin... c'est ce que pensait le jeune humain avant que le Twi'lek ne décide de le chasser. Suite à cela le garde commença à lever le bout de son fusil blaster afin de mettre en joue le jeune imprudent qui déjà dégainait son blaster pour le pointer vers ce dernier tout en activant son sabre pour le pointer vers un autre type un peu derrière qui sortait lui aussi une arme.

La situation commençait à devenir explosive mais là, Namira ne pouvait plus faire marche arrière. En son être intérieur commençait à s'élever une voix qui se vouait apaisante et conseillère. Elle lui disait de ne pas reculer, de ne
pas tirer, mais de ne pas reculer non plus. Namira savait de qui il s'agissait. Cette vois l'avait guidée jusqu'ici et lui avait permis de quitter sa planète natale, il avait confiance en elle.

- Je ne suis pas ici pour causer du tord à votre ordre sith, mais pour vous prouver que je digne de l'intégrer. Je peux vous être utile, et vous pouvez m'être utile. Dans ce cas je pense qu'il est inutile de s'entretuer ici et maintenant.

Namira comptait persuader les siths en montrant qu'il ne se laissait pas marcher sur les pieds, néanmoins il savait que c'était dangereux. Dire qu'il n'avait pas peur serait inconsidéré. Il avait peur mais il se concentrait pour ne pas trembler. Le canon du blaster n'oscillait pas, mais le sabre lui...

Le vent chaud rendait l'atmosphère irrespirable. De plus le sable soulevé par le vent brouillait la vision de Namira qui savait qu'il ne ferait jamais mouche du premier coup.

Il lui fallait trouver autre chose. Si la situation empirait il lui restait toujours le détonateur que lui avait confier Cottle. Cependant comment l'utiliser? Il était dissimulé dans la toge et était quasi inaccessible dans cette position. Namira du donc s'avouer vaincu, mais une nouvelle fois la voix s'éleva au fond de son être, elle lui disait de ne pas bouger.

"Assez ! Il suffit !" grogna le Twi’lek à l’attention des deux gardes encerclant le jeune homme…

Faisant demi tour, pour venir s’interposer entre les blasters se faisant face, le Twi’lek, un Sith imposant, rustre, débordant de haine, stature imposante et dominante, bien que cette race fut avant tout connue au travers de la galaxie pour sa sensualité et sa grâce, examina alors le jeune homme avec plus attention, regard froid et arrogant plongeant dans celui de l’inconnu venu se présenter aux portes de l’académie. A en croire ses manières, son autorité, il était à deviner que peu de monde osait se mettre en travers de son chemin. Ses Lekkus enroulés autour de son cou, ses muscles bien saillants, le Twi’lek se pencha pour porter son visage si proche de celui du garçon, qu’il pouvait presque sentir les peaux entrer en contact…

"Tu te crois de taille mon jeune ami ? Tu crois mériter ta place parmis nous ? "

D’un geste lent et calme, le Sith posa alors sa main sur le blaster du novice, lui faisant baisser lentement mais surement sa garde, intimant de faire de même aux deux gardes qui s’exécutèrent immédiatement. Sourire narquois de mauvais augure, laissant paraître les dents pointues du Twi’lek tandis que celui-ci reculait de quelques pas, comme pour prendre du recul afin de mieux examiner, une dernière fois, cette éventuelle recrue…

"Il va falloir nous prouver que tu es digne d’être parmis nous. Ici, tu ne trouveras que mort, souffrance, haine, compétition, car c’est à ce prix que le Côté Obscur se révélera peut être un jour à toi. Maintenant, range ce sabre, et suis-moi !"

Le Twi’lek passe si proche du garde qui venait de refuser l’entrée au jeune homme, que celui-ci dû rapidement se pousser pour laisser passer le Sith. L’immense porte s’ouvrit de nouveau, dans un grincement strident, dévoilant petit à petit son antre lugubre et sombre, atmosphère viciée et odeur nauséabonde. Le Sith était déjà à l’intérieur, ne ralentissant aucune la cadence de sa marche, tandis que les deux gardiens se réunissaient pour regarder avec défi le jeune garçon, visiblement mécontent de n’avoir pu en découdre avec celui-ci…

Le Twi'lek semblait froid et strict, rien d'étonnant à cela au vue des rumeurs qui circulaient sur ces individus. Namira ne demanda pas son reste, on lui demandait de ranger son sabre et d'entrer, voilà tout ce qu'il souhaitait depuis le début. Selon lui, ces siths entretenaient bien plus leur image que leurs actions, c'en était pathétique. À quoi bon passer pour un gros dur tant que le pouvoir est à porté. Et là, justement, Namira n'était plus très loin de son but.
Prouver qu'il était digne de devenir jedi noir ne serait pas une mince affaire et survivre à l'entrainement le serait encore moins. Toutefois il avait fait un choix dès lors qu'il quittait le tombeau de sa planète natale, il ne pouvait plus faire marche arrière désormais.

lorsque les deux gardes eurent baissés leurs armes, Namira baissa également les siennes. Il raccrocha son blaster à son ceinturon puis dissimula son sabre dans sa manche droite. Tout en laissant son visage découvert il franchît les portes afin de suivre son hôte.

L'endroit était venteux et humide. Pratiquement aucune lumière n'était présente dans cet succursale que Namira détestait déjà. Être sith pouvait présenter des avantages, mais aussi bien des inconvénients.
Le jeune homme, tout en suivant son hôte, remarqua qu'ici tous les individus restaient silencieux, seuls quelques hurlements parcouraient les couloirs puis s'estompaient dans le souffle venteux des longs corridors.

Le Twi'lek marchait vite vers une destination inconnue pour Namira. Celui-ci avait à peine le temps d'observer une salle que le Twi'lek le trainait dans un autre corridor. Où allaient-ils, qu'allaient-ils faire ou qui allaient-ils rencontrer? Ces questions restaient sans réponses, néanmoins la petite vois refît surface, et avec quelques murmures, elle lui enjoint à se méfier de ce Twi'lek.
Namira restait donc sur ses gardes et tentait de ressentir ce qu'il se passait autour de lui. Il était bien difficile de se concentrer dans un tel endroit. Les siths ici ne plaisantaient pas, ils étaient là pour une raison bien précise, obtenir le titre de jedi noir, nul doute que la compétition serait rude pour notre jeune ami.

Une fois arrivé au sommet de l'édifice Namira pu constater qu'ils débouchaient sur une terrasse à l'air libre. Rien d'encombrant était entreposé ici et une vingtaine d'individus observait le jeune homme d'un air assassins.
Namira avait déjà remarqué plusieurs points de fuite au cas où il devrait fausser compagnie à ses hôtes.

Il ne fallait pas tergiverser longtemps. Ces types là allaient devenir sous peu ses adversaires, dont un peut être, son meurtrier.
Le Twi'lek commença son cours, cela concernait le maniement au sabre; désormais Namira comprenait pourquoi on lui avait laissé le droit d'entrée. Quitte à mourir, le Twi'lek pensait sans doute que Namira devait expier son dernier souffle face à un autre sabre, et non face à un canon de fusil blaster fumant.

Le Twi'lek invita finalement Namira à se présenter. Le jeune homme s'avança alors au centre de l'assemblée tout en gardant le silence un instant. L'assistance pouvait alors jauger correctement le nouvel arrivant. Moyennement grand, confiant, emmitouflé d'une longue bure, ils avaient largement leurs chances mais pourtant aucun ne s'approchait pour le moment, Namira ne comprit pas vraiment pourquoi.
Il tourna alors sur lui même afin d'exécuter une complète révolution avant de se présenter.

- On m'appelle Namira. Fils de Shé...

Le jeune homme se souvînt alors de ce que lui avait raconté Nubéron. Il ne fallait pas qu'il parle de ce qui lui était arrivé préalablement. Sans quoi, il finirait très certainement avec un trou déjà cicatrisé dans le torse avant d'avoir pu sortir son sabre.
Il se ravisa alors puis laissa tomber sa longue bure pour laisser apparaître un accoutrement atypique d'un mercenaire, sabre en main et blaster au ceinturon.

- Qui je suis importe peu pour le moment. Votre maitre veut un combat sanglant, offrons lui ce qu'il recherche, et que le meilleur emporte la victoire.

A ce moment précis la petite voix s'éleva de nouveau, elle le poussait au sang. Namira écoutait déjà cette voix depuis quelques jours, il ne savait pas quelles seraient les conséquences désastreuses qui pourraient se produire par la suite. Il ne savait s'il pourrait tenir encore longtemps face à cette vague de folie qui culminait au dessus de sa tête.

Le Maître Sith invita alors les élèves, ou du moins apprentis, bien cela eut été la même chose, à se mettre en duo, deux par deux, l’un faisant face à son adversaire, coéquipier de cours. Les origines et races n’avaient plus leurs places ici : ils étaient tous apprentis Sith, adeptes du Côté Obscur de la Force. Le Twi’lek, en maître tout puissant qu’il était durant ce cours, vint alors au milieu d’eux. Il balança au sol des sabres d’entrainements. Ces armes avaient le poids et l’apparence de vrais sabres lasers. Une seule différence notablement, et pas des moindres. La lame laser était remplacée par un tube solide de métal, orné tout du long d’épines pointues. Il s’agissait là en réalité de dards que l’on trouvait sur des créatures vivantes ici même, sur Korriban. Les piqures qu’elles pouvaient provoquer, avec le poison enduit dessus, provoquait au pauvre malheureux une vive douleur, semblable à une brulure de sabre laser justement. Le poison agissait en une fraction de seconde, et très vite, tout le membre touché par le poison se voyait engourdit, parcouru de fourmillements. Il était alors impossible de continuer le combat et l’entrainement. Les groupes se formèrent rapidement, les apprentis ayant déjà assistés à plusieurs cours ensemble, et tous se connaissant visiblement. Ne restait plus alors que le nouveau, seul…

"Allez ! Commencez tas de larves ! Bande de Banthas mal léchés ! Vous empestez d’ici ! Je veux vous voir à pleine puissance, je veux vous voir vous dépassez !"

Le Zabrak qui avait tant dévisagé l’humain, et qui avait vraisemblablement le défaut d’arrogance, si tentait que cela fut un défaut pour un Sith, commença l’entrainement. Le Twi’lek passait entre les élèves et observait avec attention les gestes et mouvements produits. Il s’arrêta néanmoins près du Zabrak, ayant remarqué un défaut dans sa manière de parer les coups de son coéquipier. Aussi, avec précision, justesse, autorité, le Maitre Sith vint remplacer les bras du Zabrak sur le sabre, et lui indiqua le mouvement à suivre…

"Ainsi ! Tu tiens mal ton sabre. Il faut avoir une prise de cette manière sur ton arme Apprenti ! Et tends bien quand tu frappes ainsi !"

L’autre élève ne perdit rien des instructions du Maître Sith, tandis que le Zabrak, quand à lui, semblait outré, furieux de se faire ainsi reprendre…

"Je sais ce que je fais Maître" répondit il avec cette même arrogance coutume chez lui…

"Ah oui ?"

Levant et tendant son bras, il envoya alors le Zabrak vers le rebord de la terrasse, grâce à une poussée de Force puissante. L’apprenti, surprit totalement, se vit alors voler jusqu’au bord du toit, les yeux braqués sur le Twi’lek, incrédule. Puis, tout en regardant l’élève resté sur place, sans même regarder le Zabrak, il envoya une seconde poussée de Force dans la direction de l’apprenti en difficulté, qui tomba sous le choc dans le vide, s’écrasant quelques dizaines de mètres plus bas sur le sol désertique de Korriban…

"Il ne savait pas ce qu’il faisait. Il a été surprit, il n’était pas attentif."

Se tournant vers Namira, le Twi’lek lui fit signe de venir prendre sa place, tandis que l’élève d’en face, un jeune humain, le regardait sans émotion…

"Toi, le nouveau ! Viens prendre sa place. Tu t’entraines avec celui-ci."