Invité
Anonymous
Nom : Vertigen
Prénom : Jesaëlle
Âge : 23 ans
Race : Zélosienne
Côté de la Force : Lumineux
Rang désiré : Equivalent à un Chevalier jedi, membre du Médcorp
Sabre laser: Aucun. Enfin ce n'est pas tout à fait vrai. Disons qu'elle n'en porte jamais aucun, quoique sa nomination en tant que Chevalier l'ai obligé à en confectionner un, comme symbole de son rang et de son statut. Il est simple, à lame verte et demeure perpétuellement dans un tiroir de son chevet.
Possession :
  • Une ceinture tactique médicale avec nécessaire classique de chirurgie et de soins (scalpel, ciseaux, bandage, sérum, etc…) ainsi que des pochettes contenant des assortiments de plantes médicinales séchées.
  • Un blaster léger et à précision avancée pour aide au tir
  • Une sarbacane avec assortiment de fléchettes minuscules, fioles de soporifiques et de paralysant.
  • Une armure de combat légère renforcée sur la poitrine, l’abdomen et les cuisses, écusson du medcorp au niveau du cœur.
  • 2 détonateurs thermiques (dég. 12) utilisables 1 fois par combat ou Event.


Caractéristiques :
Force : 3
Dextérité :3
Agilité : 3
Constitution : 3
Intelligence : 5
Sagesse : 5
Charisme : 4

Pouvoir de chevalier jedi :
Amélioration des Capacités (niveau 1)
Détection (niveau 2)
Ce pouvoir chez Jesaëlle se présente un peu particulièrement. Elle a une affinité naturelle avec les végétaux, et elle peut, à la condition d'être « ancrée » comme elle le dit elle même, soit dans un état de méditation ou de concentration assez intense, fondre sa conscience à son environnement végétal dans un rayon plus ou moins important suivant son état de stase. Autrement dit, elle est capable de sentir, de ressentir toutes interactions physiques, d'un être vivant ou d'un objet avec la nature : le vent dans les feuilles, des plantes que l'on piétinent, un tronc arbre que l'on grave d'un cœur à la pointe d'un couteau etc... Le pouvoir s'en trouve renforcer dans une jungle mais... complètement inadaptée si c'est une jungle urbaine.(autrement dit utilisation de ce pouvoir uniquement en zone avec des petites plantes et des petites fleurs!)
Télékinésie (niveau 2)
Voile de Force (niveau 1)
Protection de Force (niveau 1)
Absorption de Force (niveau 1)
Guérison (niveau 1) (niveau 2) (niveau 3)
Persuasion
Bouclier de Force

Contraintes et avantages de Race :

Zélosienne : Etre zélosienne comporte certains avantages comme des inconvénients. Jésaëlle peut parfaitement se passer de nourriture pendant plusieurs semaines, se contentant d’un peu d’eau et de beaucoup de lumière. En outre l’alcool ne lui fait strictement aucun effet.
A contrario, elle est extrêmement réceptive au sucre et la moindre dose, a sur elle, le même effet qu’une cuite pour un humain. De même si elle apprécie la chaleur et l’humidité, un froid trop intense ou un espace sans lumière sont des environnements difficiles et hostiles pour elle, entraînant parfois un comportement légèrement agressif.

Points Forts :

Symbiose des végétaux : Depuis toujours, Jesaëlle semble avoir une connaissance intuitive et approfondie de la flore en générale. Il semble qu’elle soit capable, de sentir et de percevoir, le potentiel médical latent des végétaux connus ou inconnus, et de stimuler par la Force leurs capacités de guérison.
De plus elle possède la capacité à étendre sa conscience dans son environnement dans une espèce de « fusion » qui lui permet d’accéder , de se fondre dans les végétaux alentours et de ressentir toutes interaction physique avec eux.

Affinité de guérison : Jesaëlle a naturellement une grande affinité avec la Force en ce qui concerne la guérison. Contrairement au personnel médical usuel, elle a une approche bien particulière de la médecine, et plutôt contrasté avec les sciences de ce domaine. Si elle ne crache pas sur l’utilisation de bacta et divers sérum, elle a une prédilection pour l’utilisation de plantes associées à un traitement par l’usage interne ou externe de la Force.

Points Faibles :

Altruisme : Jesaëlle a la mauvaise manie de faire toujours passer les besoins des autres avant les siens, même dans un contexte dangereux, même si sa vie en dépend, et d’autant plus lorsqu’elle utilise son don de guérison, où il n’est pas rare qu’elle pousse ses facultés jusqu’à l’épuisement total .

Combat : Elle semble absolument inapte à user de la Force de façon offensive et incapable de s’en servir pour combattre.

Apparence physique :
Jesaëlle est ce qu'on appelle une femme-enfant. Son visage conserve les courbes de l'enfance et une certaine naïveté, son teint est clair, ses joues roses ourlées de quelques tâches de rousseurs, une bouche pleine et charnue. Ses yeux légèrement étirés sur les tempes sont d'un émeraude profond, presque iridescent, et lui donne un regard plutôt étrange, rappelant peut être ces lutins ou ces elfes des contes pour enfant. Une impression confirmée par son menton un peu pointu et un petit nez retroussé, ainsi que par ce petit air espiègle trahit d'un sourire suspendu en permanence à la commissure de ses lèvres. Ses cheveux, roux et lisses, lui arrivent jusqu'à mi dos. Généralement elle préfère les porter lâches ou détachés, lorsqu'elle a le choix. Sa silhouette fine et juvénile, délicate, qu'elle en paraît presque fragile.Mais ce qui est le plus frappant chez elle, c'est sa démarche... la grâce et la mouvance d'un roseau sous le vent, à la fois déterminé, souple et fluide.

Caractère :
Jesaëlle est plûtot d'une nature joviale et agréable. Elle aime beaucoup rire et s'amuser mais sait parfaitement redevenir sérieuse lorsque la situation l'exige ou si elle pratique son art. On dit d'elle qu'elle est consciencieuse, précise, et parfois trop exigeante avec elle-même. Il n'est pas rare qu'elle doute de ses capacités ou de ses décisions, qu'elle se remette en question. Il est évident qu'elle présente un certain manque de confiance en elle, bien que ce défaut tente à s'estomper un peu depuis sa nomination en tant que chevalier et son baptême du feu d'Aargau. Hormis ceci, elle est facile à vivre, de bonne compagnie et bon vivante. Invitez là prendre un verre, ce n'est pas elle qui refusera ! On pourrait peut être lui reprocher son altruisme ou son empathie qui parfois donne envie de s'arracher les cheveux. Mais... finalement ça fait partie de son charme, ça et sa naïveté parfois déconcertante.


Histoire :


Tout n’est que désolation, ruines fumantes. Mes yeux me piquent à cause de la fumée et des larmes que je retiens. Je me mords la langue pour ne pas m’effondrer devant les alignements informes de cadavres. Leurs corps ne sont même pas recouverts- nous manquons tant de moyens et de matériels - que les visages grinçants, les regards vides, les blessures odieuses s’exposent sans pudeur. La nausée me menace et la tristesse me broie le cœur. Parmi ces gens, ces anonymes d’Artorias, gît ma sœur. Evanelle. Si gentille, si vivante avant que le drame ne frappe notre planète et notre maison… quand à mon père… j’ignore ce qu’il en est. Nous ne nous parlons plus. Depuis longtemps. Depuis que Maman nous a quittés.

C’est étrange ce flot de souvenirs qui remontent. Toutes ces images d’avant mon départ d’Artorias pour le Temple d’Ondéron. A l’époque où nous étions encore une véritable famille. Comme si c’était le moment pour revivre ces bribes années pourtant j’ai l’impression que c’était hier…

*************************************************

Maman ne va pas bien. Elle tousse. Elle crache. Son mouchoir est taché de vert, ses lèvres aussi. Elle me sourit et je le lui rends. Mais je suis inquiète. C’est de pire en pire. Papa dit qu’il est proche d’une solution, qu’il va guérir Maman. J’espère bientôt. Je viens lui faire un câlin et elle me serre fort dans ses bras. Je sens son cœur qui bat bizarrement. On dirait presque un de ces tripodes de course, vieux et déglingués. Maman n’aimerait pas savoir que je parle comme ça mais c’est comme ça que je le vois. Elle m’embrasse sur le front, et je sais pas pourquoi, je suis triste. J’ai envie de pleurer.

« Tout va bien petite fleur, ne n’inquiète pas. »

« Je ne veux pas que tu sois malade. »

« Les recherches de ton Papa, vont arranger ça Aële. C’est pour ça que nous sommes venus sur Artorias. Pour qu’il puisse finir ses travaux et son remède, ainsi que ses études sur sa plante miracle ! » Dit-elle.

Sa voix est douce. Elle me berce. J’ai envie de croire. Oui, Maman va guérir ! Elle ira mieux. Sauf que pour l’instant c’est pire. Chaque jour...

« Maman, je peux jouer dans ta chambre ? Je ne ferais pas de bruit pour que tu dormes ! Promis ! »

« Ça me ferait très plaisir, ma petite fleur. »

Eva entre, et elle boude. Je ne sais pas pourquoi cet air fâché quand elle me regarde. Maman dort déjà. Mais même dans son sommeil, elle tousse.

« Tu embêtes Maman ! Laisse-la se reposer »

Je n’ai pas envie de sortir. Après tout on m’a donné la permission. Mais Evanelle joue les cheftaines. Je n’aime pas quand elle se croit plus grande et plus intelligente que moi. Même si je n’ai que 6 ans, je ne suis plus un bébé !

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Papa ne m’a pas entendue entrer. Il est là, les deux mains de part et d’autre d’une fleur en pot. Sa précieuse Ezelianium . Des fois je lui en veux de passer toutes ses journées et ses soirées dans la serre. Pourtant je sais qu’il cherche un remède pour Maman. Mais il l’abandonne, sans même se rendre compte qu’elle aimerait juste parfois, qu’il soit avec elle, contre elle. Il renifle. Il pleure. Je crois qu’il doute de lui-même. Je voudrais tant l’aider ! Je voudrais tant lui dire qu’il peut donner les pétales et les racines de cette Plante à Maman. Que ça l’aidera. Mais il ne m’écoutera pas. Il ne m’écoute jamais… ou plutôt il ne me croit pas lorsque je lui dis que je sais.
« Comment tu pourrais le savoir Jesaëlle ! Tu n’es pas une scientifique ! »

Je ne sais pas mettre des mots sur cette sensation. Une intuition ? Oui j’ai la conviction que ça marcherais. Mais mon père ne se contente pas de convictions et d’espoirs. Il veut des résultats, des expériences positives. Parfois, quand il prend le temps de manger un peu ou de se reposer, je viens ici, au milieu des plantes. Je m’assois, je ferme les yeux et c’est comme si elles chantaient pour moi. Un murmure. Il faut que je tende l’oreille, que je me concentre bien en gardant les paupières closes, mais elles sont là… Je les sens comme si elles faisaient partie de moi, comme si elles étaient moi. Papa ne veut pas comprendre ça. Il ne peut pas. C’est un cartésien comme dit Maman lorsqu’elle a la force de parler.

« Papa, le repas est prêt. Tu viens ? »

« Non j’ai à faire ! Je n’ai pas encore eu les résultats du laboratoire ! » Grogne-t-il sans se retourner. « Ne m’attendez pas ! »

Je repars, le cœur lourd. Encore une soirée sans lui, avec Maman et son regard vide, sa toux incessante, et sa fatigue qui marque son beau visage de rides. Dire qu’elle ne mange plus du tout, qu’elle ne boit presque plus. Eva essaye de le cacher, mais je l’entends pleurer toute les nuits. De temps en temps, elle vient dans mon lit, se glisse sous mes couettes et me prends dans ses bras pour soi-disant me consoler. En fait elle en a autant besoin que moi, pourtant je déteste lorsqu’elle me dit que Maman va bientôt mourir. Je ne veux pas !

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Maman a des cercles noirs autour des yeux, et elle est si blanche qu’on la dirait couverte de farine. Sa respiration est courte, saccadée, sifflante. Quelques quintes de toux la secouent, mais elle n’a plus la force de porter sa main à sa bouche. J’essuie le sang. Malgré la chaleur qu’il règne ici, elle est glacée et couverte de frissons. Je remonte une couverture supplémentaire sur sa poitrine.

« Bonjour… »

Il y a un Cathar à la porte. Je ne l’ai pas entendu arriver alors je sursaute légèrement, regardant avec curiosité ses traits félins et ses oreilles pointues. C’est comme ça que j’ai deviné qu’il était Cathar. Sa voix est douce et chaude comme un pelage et ses yeux dorés.

« Tu es Jesaëlle, n’est ce pas ? Je suis un ami de ton Papa. Il m’a demandé de venir voir ta Maman. Je peux entrer ? »

Qu’il est grand ! et impressionnant avec son manteau à capuche ! Je me décale, faisant un oui de la tête, devenue subitement muette. Il s’approche, c’est fou comme il est silencieux ! Le parquet ne craque pas sous ses bottes. Il s’agenouille à coté du lit de Maman, ses mains juste au dessus d’elle sans la toucher.

« Qu’est ce que tu fais ? je peux regarder ? »


Il sourit et dévoile des petites dents pointues. D’un mouvement il m’invite à venir.

« Je vais essayer d’aider un peu ta maman… dis moi Jesaëlle, tu as quel âge ? »

« 8 ans ! »

Je bombe le torse pour me grandir parce qu’en vrai je suis plutôt petite pour mon âge. Ses yeux rient, puis il se concentre sur Maman.

« Comment tu fais ! Tu vas vraiment pouvoir soigner Maman ? Parce que Papa, il n’y arrive pas ! Il dit qu’il faut encore qu’il passe des tests pour sa fleur. Il veut être sûr, il ne veut pas que ça la rende plus malade, encore. Pourtant je lui ai dit que ça l’aiderait. Mais il ne veut pas m’écouter. Il ne me croit pas. Mais je ne mens pas ! Je le sens, c’est un peu comme si elle me le disait avec des mots, sauf qu’elle ne peut pas parler puisque c’est une fleur ! »

« Je ne peux pas guérir ta Maman, mais je peux l’aider à ne plus avoir mal. Jesaêlle… tu pourras me montrer ? Pour cette fleur ? »

*************************************************

Et le lendemain, je quittais ma maison avec ce Maitre jedi, notre départ résonnant encore des éclats de disputes de la veille et des mots durs échangés entre eux . Mon père ne m’a pas souhaité au revoir, il n’est pas venu me faire signe à la fenêtre. Il y avait juste Eva, son regard attristé et son mouchoir s’agitant comme un adieu dans le vent. Et un dernier baiser à ma Mère. Le tout dernier.

J’étais plus âgée que la plupart des enfants découvrant pour la première fois, le temple, il faut dire que sur Artorias, monde indépendant de la République, le contrôle des midichloriens à la naissance des enfants n’est ni systématique, ni obligatoire. Je me souviens de ma réaction devant cet édifice. Je n’avais jamais rien vu de tel, et si le voyage avait été éprouvant pour moi, la récompense s’annonçait à sa mesure. Toute cette grandeur, cette démesure. Je me sentais perdue, tellement petite et minuscule dans cette immensité solennelle. C’est amusant, parce que finalement, je me suis très vite adaptée à cette nouvelle vie.Il y avait des rires dans les couloirs du dortoirs des padawans, des espiègleries et des amitiés naissantes. Mes parents et ma sœur manquaient à mon cœur mais j’étais heureuse malgré tout, bien que leurs absences comme l'incertitude de recevoir des nouvelles minaient quelques fois mes journées. En tout cas, je n'oublierais jamais ces années, à l'aune du Temple, entre études passionnantes, et méditations. J'adorais les cours sur l'anatomie, l'alchimie des plantes et la médecine traditionnelle mais je dois avouer que je n'excellais pas particulièrement dans l'apprentissage du sabre et les arts du combat. Mais alors pas du tout. Mes talents de bretteuse étaient - et sont toujours d'ailleurs – grossiers, primaires et enfantins. Ajouté à cela ma totale incapacité à user de la Force, en duel... Non je n'étais pas taillée, pas prédisposée à rejoindre les guerriers de l'Ordre.... Ce n'était pas ma Voie, pas mon Chemin.

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Dans mes veines, la sève d'une guérisseuse coule, et je crois qu'il en a toujours été ainsi. Est-ce en raison de la maladie de ma mère, ou suis-je telle mon père,... Je l'ignore mais j'ai toujours su ce que je voulais faire, ce que je voulais devenir. Je suis de celle qui préserve la vie, et non qui l'arrache. Enfin c'est ainsi que je me suis toujours définie, mon idéal, ma volonté... Pourtant, maintenant, les yeux rivés sur les cadavres de mes compatriotes, de ma sœur, il est comme un pincement dans ma gorge. Ai-je fais, le bon choix ? Suis-je réellement là où il le faudrait ? Oh bien sûr, comme aucun Maître ne me prenait sous son aile, et les années passant, j'ai demandé à rejoindre le Corps Médical des Jedi mais assignée aux hôpitaux d'Ondéron, sous la coupe de médecins dont je ne partage pas forcément la philosophie, je me sens entravée dans mon art,et pas réellement prise au sérieux. Du moins pas autant que je crois le mériter même si formulé comme ça je manque incontestablement de modestie.

«  Padawn Vertigen, nous devons commencer l'évacuation des blessés. Le docteur Welsbek a besoin de toute l'aide disponible. »

« J'arrive... »

Mes mots se perdent dans la fumée et la désolation, j'essuie mon front, laissant sur ma peau une traînée de sang. On dirait le crépuscule, la lueur rougeoyante embrasant le ciel d'orangé et écarlate teintant les nuages d'ombres et de gris. Mais je sais que ce ne sont que les flammes, le feu de mon monde agonisant , la réverbération de la violence et de la guerre qui colorent ainsi la voûte céleste. Je rejoins d'un pas empressé, les toiles de tentes dressées, les brancards et les infirmiers fourmillant dans leurs combinaisons blanches empourprées.
Dire que je bénéficiais d'une perm... dire que je ne voulais que revoir ma sœur... Chère Eva... mon père et la maison de mon enfance... et finalement j'assiste à la chute...

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Padawan Vertigen.

Nous avons le plaisir de vous informer de votre nouvelle affectation suite à votre demande. Vous serez désormais rattachée au corps de l'armée républicaine dans la 9eme brigade en soutien logistique et médical. Veuillez vous présenter aux bureaux de l'état major de Coruscant pour les détails de votre réaffectation.

Par ordre
Le commandant F. R'ten officier supérieur auprès de l'état maajor
Maitre Gyorkhuu , membre du Conseil du Medcorp


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Rapport de mission : Aargau
Section : unité N°45 – effectif 30 hommes et femmes
Extrait du rapport du Sergent Pertuis en charge du commandement de l'unité n°45 :

… nos chances de survie, étaient quasiment nulles. L'ennemi nous encerclait, et il n'était plus qu'une question de temps avant qu'il procède à un étranglement par chacun des fronts. Nos munitions étaient limitées et nos blessés nombreux, nos pertes importantes. Les ruines nous offraient une relative couverture, inutile en cas d'une attaque massive de tous cotés. J'ai donné des ordres pour poser une ligne défensive composée de pièges, de mines et de tout ce qui pouvait provoquer des dégâts dans les lignes adversaires. Des tireurs se sont placés à des endroits stratégiques, et nous avons regrouper nos dernière force dans la salle souterraine d'une pyramide, avec un seul accès. Des barricades ont été placées, ainsi que le reste de notre matériel médical, militaire et les blessés incapables d'user d'une arme.

L'attaque a commencée à 6h30, heure locale. Nous avons essuyé des tirs de mortiers. Puis l'offensive des soldats. Les pièges, quoique peu nombreux ont été efficaces, balayant une partie des ennemis. Nos tireurs ont fait des ravages soutenus par la Padawan Vertigen dont la méditation dans notre refuge apportait protection aux hommes exposés. Nous avons tenu notre position jusqu'à 8h54, heure à laquelle j'ai ordonné un repli stratégique par manque de munitions et par le fait que nous commencions à être déborder. Je voulais éviter une prise en tenaille qui se serait révélée fatale pour tous. Nous nous sommes barricadés en couvrant l'unique accès. Les blessés étant pris en charge par le docteur Iltar détaché à notre unité, la padawan Vertigen a continuer d'œuvrer à la protection de nos hommes.

Nous avons supporté un grand nombre d'assauts, nos rangs s'éclaicissant de plus en plus malgré la jedi elle même affaiblie. À 16h28, des renforts sont arrivés, brisant la ligne ennemie et les prenant à revers pour effectuer une percée jusqu'à nous.

Nous avons perdu 14 hommes dont le docteur Iltar.
Le nombre de blessés s’élevait à 10 y compris la padawan Vertigen.

Je voudrais souligner son courage et sa persévérance, ses blessures étant due à une utilisation prolongée de la force pour sauvegarder le plus possible d'entre nous, des tirs adverses. Elle s'est écroulée d'épuisement à l'arrivée des secours, et a été évacuée avec les autres.

Les membres de l'unité encore valides ont été intégrés …...


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Je n'ose y croire. Un sourire émerge sur ma bouche, et j'ai envie de rire, de sauter partout même si je n'en revient toujours pas, même si les perfusions suspendues à mes bras comme des entraves, m’empêchent de véritablement laisser éclater ma joie. Moi ? Chevalier ? Dire que j'imaginais cela impossible ! Après tout j'ai autant d'affinité avec un sabre qu'un gungan avec la diplomatie ! Pour conduite exemplaire ! J'ai vraiment du taper dans l’œil du Sergent pour qu'il appuie cette demande auprès de l'état major, du medcorp et du Temple ! Non parce que si j'avais vraiment été efficace... nous n'aurions pas essuyé autant de pertes... A ces souvenirs mon cœur se serre, et gronde comme un animal blessé. Je n'ai tout de même pas été à la hauteur, je n'ai pas été suffisamment forte pour maintenir les boucliers de force. Et ce faisant je n'ai pu aider le docteur à soigner les blessures de mes compagnons. Toute ma joie s'envole. Je ne mérite pas le titre de Chevalier.... Cette lettre d'annonce de mon intronisation tombe sur le sol, avec ce petit cliquetis électronique signifiant clairement que le bloc de données n'a pas apprécié sa chute.

« Hé Jesaëlle ! Ne fais pas cette tête ! Tu le mérites tu sais... »

« Tu crois ? »

« Oui » m'affirme Alice, une amie de longue date et tout comme moi membre du medicorp « Tu sais très bien que sur le terrain, on ne peut pas sauver tout le monde. Grâce à toi, ton unité a tenue suffisamment longtemps sa position pour que vous soyez secourus ! Et d'après ce que j'ai lu des rapports c'était pas gagné ! En plus tu as failli d'y passer à t'oublier comme ça ! Tu sais combien c'est dangereux ! »

« Oui je sais, mais je ne pouvais pas... il fallait que je tienne. Jusqu'au bout ! »

« Et bien tu vois ! C'est exactement pour ça que c'est mérité. Tu fais toujours passer les autres avant toi, même si ça peut te tuer. Tu es une vraie chevalier, Jesa ! »

« Hmmm... si tu le dis... Mais je trouve que j'ai rien en commun avec une Alyri... »

« Tssss ! Tu es différente. Tu ne combats peut être pas comme tous ces chevaliers, comme un Maitre Vocklan et on t'appelle peut-être pas le Roc d'Aargau, mais ton rôle était et est tout aussi important ! Ne l'oublies jamais ! ... mais au fait comment t'as fait ? »

« Ah... en fait c'est... assez compliqué ! »

« Allez quoi! »

« Tu sais... lorsque je fais mon truc d'arbre, comme tu dis... »

« Ah,,, quand tu étends ta conscience au végétaux ? »

« C'est un peu plus que ça... »

« Ouai mais j'ai jamais compris comment tu faisais et comment ça fonctionnait ton truc ! »

« Je sais pas... disons que c'est comme une symbiose, que j'arrive à sentir, ce qu'ils ressentent... le bruissement du vent dans les frondaisons, le battement d'un cœur d'un homme tapis contre le tronc d'un arbre, le froissement des herbes que l'on foule, ou même la brûlure d'un rayon énergétique dans les feuilles géantes de la jungle. Je peux pas t'expliquer, c'est intuitif, je le ressens, je le devine. « 

« J'ai toujours rien compris. »

Je soupire, continuant cependant mes explications.

«Je me suis ancrée et j'ai dissous ma conscience dans la jungle environnante. Et chaque fois qu'un danger vibrait dans ma toile, un peu comme une araignée avec ses proies, je levais un bouclier sur le soldat en danger … sinon j'aurais jamais pu tenir aussi longtemps... trop épuisant »

« Mouais... d'accord. ! Je crois que j'ai pigé ! Des fois t'es vraiment bizarre Jesa ! »

« Même pas vrai ! »

« Si, si, je t'assure ma vieille ! Et tu vas faire quoi, maintenant que tu vas être chevalier ? »

« La même chose que maintenant, protéger et sauver des vies... mais sur le terrain, là ou je suis vraiment utile ! »


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Luke Kayan
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Magnifique avatar et histoire. Tout est en ordre alors je valide. Cela fait plaisir une jolie fiche comme ça :)
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