Le Masque de la Force
Le Masque de la Force
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Même si bien des choses les opposent, Dranor et Saerian ont en ce jour, quelque chose en commun : ils bossent tous les deux pour le Seigneur de Guerre Borenga. Leurs motivations sont bien différentes, mais l'un comme l'autre n'ont pas pu se permettre de laisser passer une occasion pareille. Sur papier, tout semblait simple : sauter jusqu'à Makem Te, mettre la pression à la République, et toucher un gros chèque ! Mais voilà, lorsque l'Empire, la LMP, la République et même les Jedi s'invitent à la fête, ça dégénère...

Pour autant, les deux mercenaires ne sont pas du genre à fuir, ils n'ont qu'une parole. Question d'honneur et de réputation. Aussi, malgré les échanges de tirs musclés, le duo improbable fonce au cœur de l'action. Leur mission est simple : décourager les vaisseaux civils qui tentaient de fuir la zone de combat. Toutes les méthodes sont bonnes.

Mais rapidement, alors qu'ils tentent de canaliser un énorme paquebot de luxe sorti de l'hyperespace, ils tombent sur un os : deux Jedi. Pas question de lâcher le morceau. Plus vite les Hutt auront ce qu'ils veulent, plus vite ils pourront mettre les voiles... Et donc plus grandes seront leurs chances de survie.

***

Ferus et Travis faisaient partie du contingent de Jedi initialement envoyés sur Mon Calamari, mais alors que le groupe d'adeptes de la Force faisait escale sur Makem Te pour une mission humanitaire, l'appel de Felucia perturba les esprits. Une partie des Jedi quittèrent le système pour voler au secours du monde condamné... Mais Travis et Ferus préférèrent écouter les réticences des autres, et décidèrent de rester sur Makem Te, de poursuivre leur mission initiale.

Mission qui fut une nouvelle fois remise en question, lorsqu'une armada de guerre Hutt sortit de l'hyperespace pour couper la voie Perlemienne, rapidement suivie d'une flotte Impériale visiblement bien décidée à prendre Makem Te ! Puis la Ligue des Mondes Périphérique riposta avec violence, tandis qu'une flotte Républicaine pointait le bout de son nez... Une véritable anarchie spatiale ! Et au milieu de toute cette cacophonie, se trouvait des milliers de civils prisonniers des Hutt, susceptibles d'être abattus par les tirs perdus, ou d'être balayés par les Impériaux qu'aucun sacrifice ne semblait stopper.

Les Jedi décidèrent d'agir. Travis et Ferus sautèrent dans leurs chasseurs respectifs et s'élancèrent derrière Joclad, Kan, Alyria et Lorn.

Mais lorsqu'un énorme paquebot de luxe fut éjecté de l'hyperespace, avec à son bord au moins mille cinq cent innocents, ils surent qu'ils devaient le protéger, couvrir sa tentative de fuite. Ils virèrent de bord et commencèrent à nettoyer la zone, pour le couvrir... Mais les hommes de mains des Hutt ne semblaient pas décidés à les laisser faire aussi facilement, et l'escarmouche spatiale s'engagea.



Seuls les joueurs Dranor Darinson, Saerian El’ros, Travis Torn & Ferus Livian peuvent intervenir dans ce sujet. S’agissant d’une bataille spatiale purement RP, vous serez départagés sur la qualité d’écriture de votre RP, la pertinence, l’originalité et le réalisme de vos actions et de vos choix stratégiques ainsi que votre fair-play vis-à-vis de vos adversaires.
Ordre de post : Dranor – Ferus – Saerian – Travis.
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Dranor le contrebandier en arrivait parfois à se maudire et à se détester. Il n'était pas du genre à avoir mauvais fond, loin de la.
Bosser pour un hutt et récupérer une bonne poignée de crédits sur la misère des autres.... Là il s'était dit qu'il était tombé bien bas et qu'il avait poussé le bouchon un peu trop loin... Mais bon, la vie était compliquée et loin d'être rose pour tout le monde dans cette univers pourrit.

Zora devrait accoucher dans les mois à venir et mine de rien le contrebandier devait penser à pouvoir assumer financièrement, tout ça sans compter les coûts de réparations du croiseur hammerhead qui ne cessaient de flamber de jours en jours... Bref, on en revenait toujours au même problème avec Dranor: l'argent, l'argent et toujours l'argent...
Et il se devait d'être honnête avec lui même, la jeune femme avait des goûts de luxe, tout autant que lui d'ailleurs...

Pour cette mission on l'avait accoquiné avec un cathar, et quand le capitaine le regardait dans les yeux à travers ses lunettes de soleil, il n'était pas difficile de voir à quoi le gugusse carburait... enfin... Chacun son trip, chacun son délire, mais bon il n'aimait pas ça, avoir un gars potentiellement instable à bord ça n'avait généralement rien de bon... Enfin, tant qu'il ne touchait pas à tous les boutons dans le poste de pilotage et qu'il restait propre sur lui, Dranor n'avait pas grand choses à dire pour le moment.

Enfin bon, tout ça pour dire que la grosse limace de Hutt leur avait donné était qu'ils devaient empêcher les civils de fuir, mais pour le capitaine cela ne voulait pas forcément dire de les tuer.
Dranor valait bien mieux que d'abattre de nombreux innocents tentant de fuir... Oui ça lui arrivait parfois d'agir comme un salaud... mais pas à ce point là.
Mais bon... il avait une réputation de mec réglo à tenir, le capitaine faisait son boulot, et ce n'était pas toujours simple.

Faisant virer le Raven sur la droite il plongea vers un transport civil lâchant une rafale vers les déflecteurs de boucliers arrière qui tombèrent rapidement sous la rafale, venant endommager le système de propulsion. Et bam! Le vaisseau était neutralisé et pas de morts inutiles.
Ça, si il avait été comme Zora la question ne se serait même pas posée, il aurait purement et simplement tout fait sauter.
Ah le code d'honneur tordu de Darinson parfois ça valait pas grand chose mais c'était pas si mal que ça dans un certain sens...

Plus les combats faisaient rage, plus le capitaine avait l'impression que des vaisseaux supplémentaire sortaient de l'hyper-espace. Ça n'avait rien de bon, tout n’était plus qu'un énorme bordel sans nom, ça tirait dans tout les sens et ça explosait à des klicks à la ronde...

Se tournant vers le mercenaire qui était assit à coté de lui dans le poste de pilotage, le contrebandier lui fit part de son ressentit.

"Y commence à y avoir pas mal de monde dans le coin pas vrai El'ros? Y va ptêtre falloir que tu monte au poste de tir pour prendre les commandes manuelles. Je sais que je suis bon, ouais ! Un super crack même, mais je sais aussi quand ça commence à puer, et là c'est clairement le cas! File mec ! On reste en contact via le comlink!"

Le mercenaire quitta le poste de pilotage pour se diriger vers le poste de contrôle des tourelles. Oui, la situation devenait compliquée, tout le monde se tirait dessus ça devenait l'anarchie la plus totale!

Se penchant en avant au dessus du poste de commande pour regarder à travers le cockpit, Dranor vit deux chasseurs approcher à grande vitesse dans leur direction.
Activant le contrôle manuel des tourelles d'un revers du doigt sur l'interrupteur, le capitaine rédigea ensuite une partie de l'énergie des boucliers vers les moteurs et concentra également le bouclier déflecteur avant.
Activant la communication courte porté, le pilote leur balança un tir de sommation verbal :

''Hey les deux zozo dans leurs chasseurs, vous savez pas à qui vous avez affaire, jvous conseil de faire demi tour et de faire chauffer vos hyper-drives, jsuis pas du genre commode aujourd'hui, mais à après si vous insistez jpeux vous inviter à danser...''

Ces deux gusses voulaient jouer? pas de problèmes ils allaient jouer ensemble.
Le capitaine Darinson tira sur les commande de pilotage pour se placer en face d'eux, un petit face à face à la loyale, ça pouvait toujours égayer une après midi ou on s'ennuyait, mais quelque chose disait au capitaine Darinson que les choses ne seraient peut être pas aussi simple cette fois.
Il aimait se battre aux commandes de son vaisseau, il ne pouvait le nier, mais il avait aussi assez d'expérience pour appréhender un combat à venir.
La lutte serait difficile ça il le savait déjà, ça serait un ptit derby à l'ancienne, avec des chipirons et des marrons pour tout le monde, mais ça ne le perturberait pas outre mesure. C'était excitant de tomber sur des adversaires qui semblaient en valoir la peine, c'était bien trop rare, la quantité ne valait jamais la qualité.

Activant le comlink du reseau interne du Raven, Dranor appela son coéquipier intérimaire.

"Je me positionne en face à face, je vais essayer de me lancer à la poursuite d'un des deux si ils rompent leur formation. Essai de garder l'autre à distance, mais fais gaffe ils on l'air plutôt doués!"

Dranor arma une torpille à proton, mais pas de verrouillage. Leur lancer ça dans la tronche pouvait soit dans le meilleur des cas et avec un bon coup de chance en détruire un, sois dans un autre cas les faire partir en manœuvres défensive et dans le pire des cas.... et bien il n'en savait fichtrement rien...
Dans le pire des cas ? … Et bien... il improviserait et s'adapterait à la dynamique du dogfight spatial. Dans ce genre de situation, on pouvait essayer de prévoir un minimum à l'avance, mais la victoire se jouait la plupart du temps sur le fait de savoir qui avait le plus de roubignoles pour tirer son épingle du jeu. Et niveau roubignoles, le capitaine Darinson était plutôt bien équipé.

Ferus Livian
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Cela faisait un bon long moment que Ferus avait quitter l'ordre jedi et suivait sa route, sans entraves émotionnels. Et pourtant Ferus se décida en tant que jedi libre d'aider ses anciens frères d'armes durant la crise qui se déroulait. Il s'engagea auprès de l'ordre en tant que pilote suppléant pour la mission sur Mon Calamari. Il fut intégré à l'Escadrille Wardog au côté de quelques jedis de renommé comme Lorn ou Alyria, bien que leur talent de pilotage n'égalait pas ceux de notre Naboo, ceux-ci étaient des maitres jedis qui avait vu passer plus d'une guerre, plus d'une bataille spatiale, et pourtant il semblait se reposé sur le talents de l'escadrille Wardog. Parmi les pilotes de l'Escadrille, Ferus reconnu certains qu'il avait côtoyé durant l'académie comme Nagasi ou encore Archer.

Les choses se dégénérèrent une fois arrivé sur makem, en effet plusieurs forces ennemies venaient d'envahir l'orbite de la planète et une armada hutt semblait tenir un blocus conséquent. Plusieurs jedis avaient déjà quitté Makem bien avant l'arrivé de tout ce maelstrom d'ennuis. Les deux maitres jedis s'envolèrent suivit de Joclad et d'un autre jedi. L'Escadrille Wardog avait reçu l'ordre de couvrir le secteur 21-A, mais l'arrivé inattendue d'un paquebot de luxe tiraillé par plusieurs chasseurs hutt, força l'Escadron Wardog a prendre part plus intensément au combat.

"A tous les escadrons, état d'alerte maximale...je répète à tous les escadrons, état d'alerte maximale..."


Wardog leader: " Blaze (Ferus)...Viper (Travis) en piste...."

Ferus et Travis étaient de vieux amis, mais leur relation étaient tendue depuis que le jeune naboo avait décidé de quitté l'Ordre, et pourtant voila que le destin liait à nouveau ses êtres dans un même combat. Tous deux étaient d’excellent pilotes, et tous deux se complétait, mais ce qui frappait le plus c'était de voir comme la Force étaient avec eux lorsqu'ils prenait place dans un cockpit, c'était comme si la Force décidait qu'ici dans le vide spatiale, ceux deux êtres sensibles étaient liés.

Blaze (Ferus) :" Travis....dansons avec les anges..., que la force soit avec toi"

Cette petite réplique que lâchait souvent nos deux frères d'armes étaient une manière de souhaité bonne chance. L'escadron Wardog entra finalement dans l'orbite spatiale de Makem Te où le paquebot semblait etre en proie a plusieurs assauts. Il n'en fallut pas longtemps pour que l4Escadron wardog entre en action. Ferus et Travis engagèrent le combat eux aussi, restant en formation binôme pour toujours avoir un œil sur l'autre.



Theme d'introduction

En tant que pilote chaque nouvel engagement remettait en question le courage et l'audace, car chaque affrontement étaient différent...mais il avait un atout pour lui...la Force lui intimait au plus profond de prendre les commandes et de s'engagé dans ce maelstrom spatiale et de répondre à l'appel de la Force.

Au côté de Travis Ferus ne mit pas longtemps a reprendre ses marques, l'audace et la témérité et les points fort de notre jedi.


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''Hey les deux zozo dans leurs chasseurs, vous savez pas à qui vous avez affaire, jvous conseil de faire....tuuuuuuut."


Ferus coupa la transmission, sans écouté la suite, ce genre de joutes verbale ne l’intéressait pas et n'avait pas d'issue, car aucuns des deux camps n'allaient abandonnés leurs positions aussi ce genre d'intercommunication ne servait strictement à rien.

Un autre individu qui semblait avoir décidé lui aussi de couvrir ce paquebot, abattu plusieurs chasseurs ennemis, ses manœuvres calculé au degré près et cette sensation lui permit de reconnaitre sans difficulté son vieil ami..."Travis".
Ferus se positionna rapidement à ses côtés évitant au passage quelques valses de tirs.


"...Travis...."

Le chasseur adverse quant à lui se positionna en face d'eux, espérant ainsi annoncé clairement sa position. Mais alors que l'individu en face d'eux semblait vouloir joué au cowboy, l'escadron Mobius de la flotte républicaine arriva en renfort afin de protégé et d'assuré la couverture du paquebot.


Mobius leader: " Sécurisez le paquebot...escadron Mobius...ne dépassez pas le plancher K-09..."

Une torpille a proton fut alors déchargé sur notre binôme ( Travis et Ferus) , une attaque ? Si c'était le cas, elle était d'une stupidité sans pareil ou alors son adversaire en face avait quelque chose sous le coude? Ferus manœuvra rapidement en effectuant un tonneau et se plaçant devant Travis et tira plusieurs salves de laser et fit explosé la torpille avant qu'elle n'atteigne sa cible. Notre pilote se replaça au côté de son vieil ami.

"....."

[Désolé pour la réponse c'est juste pour l'intro, je savais pas trop quoi écrire ]
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Saerian marchait dans les couloirs du vaisseau dans lequel il venait de garer son Mante D-5, Zero. On l'avait contacté voici trois jours, alors qu'il revenait d'une collecte de renseignement concernant Zyrtan Evyr, malheureusement totalement infructueuse. C'était à croire que ce foutu Zabrak avait passé l'arme à gauche, ce dont doutait le Cathar. Il l'aurait senti, si le traître Jedi avait finit par périr.
Enfin...

..........................................

Un holo-appel fit lever les yeux du Cathar du fusil dont il prenait soin. Essuyant son front couvert de sueur à l'aide d'un mouchoir et il appuya sur le bouton de son holocom.
La silhouette de son Superviseur à la Guilde apparut et Saerian le salua d'un hochement de tête. Ce dernier, un Kaleesh, répondit de la même façon, avant de réajuster doucement son masque d'os.

"Bonjour, Saerian. Ta chasse fut-elle fructueuse ?"

Son interlocuteur fit la moue, avant de secouer négativement la tête, les oreilles basses.

"Non. Aucun renseignement."

"Pas de chance. Surtout que tu repars en chasse, immédiatement. Un Hutt, nommé Bolengra, ou Borenga, je crois, a cherché à engager pas mal de monde et a fait appel à la Guilde, j'ai donc pensé à toi. On te propose au moins 5.000 crédits. Républicains. Il y en a qui feraient n'importe quoi pour dépenser de l'argent. Je t'envoie les coordonnées du rendez-vous ?"

"Oui. Ca me changera des traques de Jedis."

...........................................................

Il était à présent devant le bureau. Ce dernier était gardé par deux soldats aux uniformes anonymes. La porte s'ouvrit dans un chuintement et le Chasseur de Primes entra. Devant lui, un Twi'Lek aux lekkus coquettement enroulés autour de son cou triait des données sur son datapad.

"Ah, vous voilà. Saerian... El'Ros, je ne me trompe pas ? Ledit Saerian acquiesça. Bien. Voici ce que l'on vous propose. Une bataille aura bientôt lieu dans le Secteur Nilgaard, et nous souhaiterions que vous fassiez... Partir les vaisseaux civils de ce secteur. Vous serez aidés par le Capitaine Dranor Darinson."

Saerian acquiesça, avant d'émettre une objection.

"Le problème est que mon vaisseau est pratiquement à sec."

"Nous ne pourrons vous refaire de plein dans l'immédiat, mais le vaisseau du Capitaine Darinson fera parfaitement l'affaire, vous verrez. Maintenant, pouvez-vous me laisser ? J'ai pas mal de travail à faire."

Saerian attendit d'être dans le couloir avant de pousser un râle d'exaspération.

........................................

Il se trouvait à présent dans le vaisseau de Dranor, un contrebandier qui faisait ce travail parce que sa dulcinée allait bientôt mettre un enfant au monde.

"Chacun ses motivations" s'était dit Saerian.

Cela se passait relativement bien, pour le moment. Le Chasseur de Primes était assit sur un fauteuil derrière le contrebandier et fumait un cigare, plus pour passer le temps que pour faire passer ses nerfs : pour l'instant, ses tâches s'étaient bornées à vérifier les radars du vaisseau et s'assurer qu'il n'y avait aucun problèmes. C'est alors que son partenaire lui intima d'aller prendre les commandes manuelles du poste de tir. Normal, les combats s'intensifiaient autour d'eux.
Le Cathar monta audit poste, pour s'apercevoir que le Contrebandier se crêpait le chignon avec deux chasseurs qui défendaient un vaisseau de luxe. Saerian fit craquer ses articulations et se dégourdit les doigts, avant de prendre les commandes. Dranor lui demanda de tenir à distance un des chasseurs, pendant que lui-même prenait en chasse le second.

"Facile, part'naire." répondit-il.

Il vit une torpille à proton jaillir d'un des canons du vaisseau du Contrebandier, le Raven et filer en direction d'un des deux chasseurs. Ce qui prouvait que le Cathar et l'Humain n'avaient pas DU TOUT la même conception de la traque. Il haussa des épaules. Il fallait bien faire avec, si il ne voulait pas voir sa prime lui échapper.

"Je commence à pilonner. Courage, Dranor."

Dans son viseur se trouvait le vaisseau qui avait intercepté la torpille. Il appuya sur la détente et tira sur l'aile gauche du chasseur.
Travis Torn
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[HJ : Vraiment navré pour ce retard, j'ai essayé de me libérer du mieux que je l'ai pu, mais avec le boulos (je travail dans la restauration) et les fêtes, je n'ai vraiment pas pu faire autrement. J'espère être toujours dans la course, vos postes sont géniaux au passage.]
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Les combats embrasent les cieux de Makem Te…
Strié par les sillages entrecroisés des propulsions ioniques, l’espace, au-dessus du monde désertique, est parcouru d’explosions stellaires. Dans l’atmosphère, une pluie de débris forme des entrelacs nébuleux. Le ciel enténébré est devenu une résille inextricable de traînées étincelantes, fines comme des cheveux, qui dérivent autour des aérolithes comme des spirales erratiques, tel un essaim de moustiques luminescents. Des hauteurs de Mille Mille, la capitale, le spectacle peut paraître fabuleux.
De l’intérieur, il en va tout autrement.
Les moustiques sont les réacteurs subluminiques des chasseurs planétaires. Les lignes brillantes, fines comme des cheveux, sont des tirs de turbolasers, des décharges assez puissantes pour pulvériser une petite ville. Et les aérolithes sont des bâtiments de guerre, toutes factions confondues.
De l’intérieur, la bataille est une tempête de confusion et de panique, de rayons de particules ionisées filants le long de votre chasseur, si près que votre cockpit mugit comme une sirène éraillée. C’est le tumulte des vibrations remontant à travers les semelles de vos bottes tandis que votre croiseur est touché par les missiles percutants, et que meurent ceux avec qui vous vous êtes entraîné, avec qui vous avez partagé vos repas, avec qui vous avez ri et plaisanté. Vu de l’intérieur, le combat est un mélange de terreur, de désespoir, et de la certitude écoeurante que la galaxie toute entière essaie de vous tuer.

Sur l’HoloNet… par-delà le macrocosme de Makem Te, les habitants de la République regardent, abasourdis, horrifiés, les invectives de Borenga couplé aux comptes-rendus des journalistes. Tout le monde sait que l’affaire se présente mal. Tout le monde sait qu’un nombre sans cesse croissant d’innocents sont tués ou faits prisonnier. Les Kajidics ne sont pas réputés pour leur indulgence après tout. Mais là c’est l’apothéose.
Les portes de la République, frappées par une coalition de la Bordure Extérieur ?
Une flotte Hutt d’envergure ?
Comment est-ce possible ?
C’est un mauvais rêve, et personne n’arrive à se réveiller.

Et puis il y a Felucia. À travers le mass-média relayé par les satellites outre-République, on assiste en direct au pandémonium tristement analogue dans les cités d’Har Gau, Jiaozi, et Kway Teow. Les informations sont saturées d’images de troupes impériales, pliants sous les assauts persistants d’une profusion planétaire rendue folle par la promesse d’un épilogue définitif.
Après tout, ce n’était plus une crainte, mais une certitude maintenant…
…la planète allait disparaître. Des millions d’êtres vivants allaient mourir.

Sur Felucia, sur Makem Te, ou dans le sillage d’une flotte indépendante, au milieu du vide spatial qui enrobait la voie Perlemienne.

Certains fondent en larmes, d’autres s’empressent d’apporter un peu de réconfort à leur mari, à leur femme, à leurs compagnons de harde, leur clan ou leur colonie, au fruit de leur chair et de leur sang ; enfants, larves, ou jeunes humanoïdes.
Mais étrangement, ils ne sont que quelques-uns de leur génération à ressentir un besoin de réconfort. Au contraire, c’est eux qui consolent leurs aînés. D’un bout à l’autre de la galaxie, le message de la jeunesse… qu’il soit exprimé en mots, en phéromones, par pulsation psychiques, nœuds de tentacules ou ultrasons… est le même : « Ne vous en faites pas, les Jedi vont arriver. »« L’Empire va arriver. », pour ceux qui sont de l’autre côté.
« Tout ira bien. »
Ils disent ça comme si ces simples adjectifs pouvaient accomplir des miracles.
Mais les adultes savent à quoi s’en tenir, évidemment. Ce sont des adultes, ils savent que c’est l’HoloNet qui crée les héros, tourne les mots, agrège, dose, et plébiscite minutieusement ce qu’il y a à montrer. Les adultes savent faire la part des choses entre le mirifique et la réalité crue d’un monde fait de désillusions. Et ces adultes-là, leurs enfants ne peuvent pas les réconforter. Felucia va disparaître. Borenga va exécuter ses otages. La République va perdre. L’Empire va perdre. La Ligue des Mondes Périphérique échouera.
Il n’y a pas d’échappatoire.
Et c’est ainsi que, d’un bout à l’autre de la galaxie, ces adultes regardent l’HoloNet avec du cortosis dans le cœur.
Du cortosis, parce qu’ils ne peuvent pas voir deux éclairs de réversion prismatiques dans l’espace réel, loin au-delà du puits gravifique de Makem Te. Parce qu’ils ne voient pas deux chasseurs stellaires crever froidement l’atmosphère de la planète, et se jeter dans la tempête en faisant feu de tout bois.
Un acte d’héroïsme individuel inaperçu comme il s’en déroulait des centaines d’autres en cet instant, sur la voie Perlemienne. Mais c’est suffisant.

C’est suffisant parce que les adultes se trompent, et que leurs enfants ont raisons…


***

Des canons antichasseurs jetaient des éclairs de tout part dans l’espace autour de lui. Au rugissement de ses propulseurs subluminiques s’ajoutaient le grondement et les vibrations de son cockpit, ébranlé par les décharges de turbolaser qu’émettaient les vaisseaux, toute faction confondu. Parfois, dans sa plongée tourbillonnante et hurlante à travers le nuage de la bataille, il frôlait les explosions de si près que l’onde de choc menaçait de disloquer son chasseur.
Chaque fois qu’il se cognait la tête contre les montants de son siège, Travis Torn gronda en maugréant intérieurement ce qu’il se disait toujours dans ce genre de cas de figure.

* Voler, c’est bon pour les droïdes. *

« S3. », lança t’il à l’adresse du petit astromech, dont le dôme pivotait joyeusement derrière sa verrière, comme inconscient du danger et des explosions qui éclosaient de toute part dans le tumulte sidéral. « Tu ne peux rien faire avec les commandes inertielles ? »
Le petit droïde siffla quelque chose et Travis arqua un sourcil, se disant que cela ressemblait bien à une excuse humaine. « Il a des jours où je me demande si tes concepteurs n’ont pas eut la main un peu lourde avec ton cortex d’émotivité. »
Nouveau sifflement.
[UN JEDI GARDE TOUJOURS SON CALME.]
« Très drôle. Allez, blague un peu moins et règles-moi ces commandes. »

De nouvelles salves de shrapnels encadrèrent sa trajectoire. Il plongea dans la Force, à la recherche d’un passage sûr à travers l’essaim d’éclats et le réseau crépitant de rayons ionisés.
Il n’y en avait pas.
Les dents serrées, il secoua la tête et fit contourner à son chasseur une autre explosion qui aurait pu littéralement peler son blindage comme un vieux fruit lamta trop mûre.
Il détestait ça.

* Oui… voler, c’est bon pour les droïdes. *

Les enceintes de son comlink grésillèrent.

« Travis, dansons avec les anges. Que la Force soit avec toi. »

Il arrivait parfois que cette voix le surprenne par sa gravité nouvelle. Par son calme confiant. Sa maturité. Le temps où Ferus avait été ce Padawan impétueux et pétulant lui paraissait désormais à des années lumières.

« En d’autres termes j’aurais préféré danser avec une ballerine Twi'lek. », rétorqua Travis dans un sourire qui ne monta pas jusqu’à ses yeux. Tirant sur les commandes de son fighter, il fit vriller l’appareil à cent quarte vingt degrés, en biais. Ferus n’eut qu’à lever la tête pour voir son ancien compagnon voler à l’envers, si près que, sans la verrière de transparacier qui les séparait, ils auraient presque pu se serrer la main. Travis lui adressa un clin d’œil.
« Que la Force soit avec toi, Ferus. »

Ils s’observèrent un dernier instant, le temps de ressentir le cris de panique dans la Force, qui émanait des milliers d’âmes à bord du transporteur géant tiré de l’hyperespace, avant de rétablir leur position initiale.
Les deux chasseurs pivotèrent à l’unisson vers la menace, et tandis qu’il réarmait les commandes de tir inertielles sur son ordinateur de visée, Travis eut une dernière pensée pour son ami.
Il espérait toujours deviner dans la voix de Ferus un peu de son sourire moqueur de jadis, mais il ne l’y retrouvait jamais. Plus depuis cette dernière session d’entraînement sur Ondéron, il y a des années. Peut-être même depuis la mort de Si’tahari.
La vie l’avait comme cautérisé.
Depuis leurs retrouvailles sur Makem Te, Travis avait essayé, de temps à autre, d’arracher un vrai sourire à ce compagnon égaré. Et chaque fois, Ferus s’était efforcé de le contenter.
Ils tachaient désespérément de faire comme si leur parcours mutuel ne les avait pas changé, tous les deux.

* Ce n’est pas irrévocable. *
Songea le jeune homme en observant son propre reflet, par-deçà le chaos, dans la verrière.
Ne masque pas la réalité. Tu sais bien que certaines choses ne reviendront plus. À jamais.
Lui répondit son regard, triste et bleu qui s’estompa…et s’estompa encore…
…remplacé par l’apparition d’une sorte de croisement entre le vaisseaux de guerre et la corvette de contrebande. Le tout couplé à une vibration d’avertissement dans la Force, assez puissante pour fendre en deux le champ de bataille.


« Hey les deux zozo dans leurs chasseurs, vous savez pas à qui vous avez affaire, jvous conseil de faire demi tour et de faire chauffer vos hyper-drives, jsuis pas du genre commode aujourd'hui, mais à après si vous insistez jpeux vous inviter à danser... »
« ...!!?... »

Travis arracha un virage d’analogie à l'instant où les tirs de Ferus pulvérisèrent la roquette ionique. Plusieurs fragments lui éraflèrent la coque, et son astromech poussa un Frouiiiiiiiii de terreur.

« Du calme S3. »
* Ce n’est pas passé loin… *

Continuant sur sa manœuvre, il coupa subitement les subluminiques de son chasseur et vira de bord dans une manœuvre qui le fit contourner le vaisseaux sur toute sa largeur, si près qu’il pu sentir son blindage ripper contre la carlingue de l’appareil, par moments. Plusieurs fractions de seconde se déroulèrent dans un crissement interminable…
…et ce qu’il attendait apparut enfin dans son champs de vision.
Biiiiiiiiiiiip lui averti son écran de verrouillage quand la cabine de pilotage fut à porté de tir, presque à bout portant.

Travis pressa la détente.
Des striures surchauffées déchirèrent l’espace, devant lui.
Et Dranor serait forcé d’accomplir des prouesses s’il ne voulait pas finir en nuage de particules à l’état de fusion…
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Anonymous


La torpille du capitaine Darinson monta, fila, oh la belle bleue ! Oh ça oui elle fila directe vers ses adversaires et là bam bam badadam !
En d'autres circonstances, Dranor aurait probablement bondit de joie jusqu'à se péter le sommet du crane sur la console du plafonnier du cockpit, mais là non. Il ne sauta pas de joie, et pour cause. Même si un des deux chasseur avait prit peur et fit une embardée, l'autre abattit le projectile avant même qu'il ne les atteigne.
Voila qui confirmait ses craintes. Ce combat allait etre compliqué...

D'un rapide soupir mi-blasé mi-agacé, le capitaine se rendit compte que son instinct ne lui avait pas joué une nouvelle fois un tour. Ces deux gars pilotaient leurs chasseurs comme des cracks. Arriver à détruire une torpille a proton en pleine accélération, et de face, ça relevait de l'exploit. Oh lui était capable de le faire, mais tout le monde ne s'appelait pas Darinson, encore heureux! Parce que notre compère avait une sacrée réputation à tenir, et ceux qui allaient essayer de réduire le Raven en tas de ferraille devraient se lever de bonne heure.

''Accroche toi Saerian, ça va batailler sec !''

Il Vit le chasseur qui avait fait une embardée le croiser sur le coté et découpler son système de propulsion pour pouvoir s'orienter en position de tir tout en continuant sa trajectoire. Pas bête le gars, mais ce n'était pas à un vieux briscard qu'on allait lui expliquer comment ça marche.

''Ah tu veux la jouer comme ça...''

Siffla le contrebandier entre ses dents alors qu'il aperçut le cockpit de son ennemi pointer vers le sien prêt à lui envoyer une rafale entre les dents.
S'il avait eut une pédale de frein, le contrebandier aurait probablement sauté à pieds joints dessus, mais Dranor se contenta de réduire la vitesse au minimum, piquant du nez alors que les rafales de turbo-lasers passèrent au dessus de lui, un tir venant cependant secouer le vaisseau, frappant le bouclier déflecteur avant, sans commettre plus de dégâts.

Se retrouvant cependant en position de manœuvre défensive avec deux chasseurs au cul, la pire des situations envisageable, le Capitaine remit plein gaz. Le Raven, même s'il n'était pas un chasseur, en possédait cependant sous le capot. Les quatre turbines crachèrent une salve bleutée alors qu'il accéléra à une vitesse fulgurante. Le pauvre mercenaire accroché au poste des tourelles n'allait pas tarder à avoir la nausée... Ce qui fit ironiquement sourire le capitaine.

Quand à l'autre chasseur il s’était contenté de suivre son camarade de jeu, bon sang, Dranor vit s'avancer une tonne d'emmerdes en perspectives... Mais il n’était pas homme à reculer face à un tel challenge !
Poussant les boucliers déflecteurs vers l’arrière d'un revers de sa main artificielle, il contacta son artilleur intérimaire sur le canal interne du Raven.

''Saerian, pilonne les, je file en défensive. Concentre toi sur celui qui à faillit nous faire un coup foireux, ça m'a l'air d'être le plus dangereux ! Je vais essayer d'esquiver et de faire du zig-zag entre les vaisseaux civils, ça va peut être calmer leurs ardeurs !''

Dranor n'avait pas trente six solutions, fallait la jouer à la dextérité, prendre de la vitesse, et des risques, et ça tombait plutôt bien il adorait ces petits moments d’adrénaline !
Mâchouillant un cigare à moitié éteint, le contrebandier se dirigea vers l’énorme paquebot de luxe, le frôlant à maintes reprise, tel un suicidaire. Si les deux zozos voulaient ouvrir le feu il toucheraient sûrement le vaisseau civil ce qui n'était probablement pas leur but.

Poussant ses moulins à plein régime. Dranor se plaça en diagonale du vaisseau, tournant autour de son axe tel un écrou autour d'une vis, regardant les larges baies vitrés du paquebot de luxe. Et ben, quand il pensait que certain avaient espéré passer du bon temps lors d'une jolie petite croisière toute incluse, c’était plutôt râpé... Et même si la situation était tout ce qu'il y avait de plus précaire pour Darinson, il préférait largement être à sa place plutôt qu'à la leurs. Et puis situation précaire... Un combat spatial n’était jamais joué d'avance, et il ne comptait pas vraiment rester en position de proie. La petite manœuvre de l'autre vaisseau était bien jolie, mais le Raven était capable d'en faire tout autant, sa maniabilité n’était plus à prouver. Alors qu'il accéléra une nouvelle fois et passant au ras de la passerelle du commandement du paquebot, le capitaine piqua derrière celle ci, remettant les boucliers déflecteurs vers l'avant.
Jetant son pied revêtu d'une botte en cuir Corellienne sur l’interrupteur du panneau de contrôle droit, il appuya sur la commande de surpassement des sécurités de vol -ce n'était pas toujours pratique de faire des miracles sans copilote, mais on ne pouvait que lui donner un point de plus pour le style!- coupant le propulseur principal pour se retourner l'espace d'un instant face à ses ennemis, tout en continuant sur sa lancé, faisant du marche arrière alors qu'il pressa la détente pour lâcher une bordée de turbo laser bi-tubes dont les traçantes vertes illuminèrent l'espace déjà strié de toutes part.
Alors que Saerian lui aussi s'en donnait à cœur joie, leur envoyant lui aussi un déluge d’énergie entre les oreilles.

''Surprise! T'as vu? Moi aussi je sais le faire!''

Lança t-il à son adversaire. Au moins le capitaine ne regrettait pas d’être venu, il s'amusait comme un ptit fou, ce n'était pas tout les jours fête!

Ferus Livian
Ferus Livian
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L'escadron Wardog allait bientôt arrivé en renfort pour aider le paquebot a arrivé en sécurité ; le couvrant ainsi dans toute sa longueur. Cela laissait l'opportunité a nos deux jedis pilotes de se concentré sur ce vaisseau ennemi qui semblait montré de la résistance.

Wardog Leader :" Blaze...nous nous occupons de couvrir le paquebot, nous descendons sur le planché k-21 débarrassez nous de ce tourneur en rond...terminé"


Ferus(Blaze) :" Bien reçu..."

Wardog Leader :" Nagasi....Archer...vous suivrez Blaze et Viper..."

Nagasi: " Mais le paquebot...commandant..il..faut..."

Wardog Leader: " Ne discutez pas Nagasi..."

La chasse continua dans un maelstrom de feu et de lumière, nos deux avatar de l'espace virevoltèrent entre les différents vaisseaux civils, cependant aucun de nos deux frères d'armes ne tira a ces moments là, épargnant ainsi au maximum les vie civils. L'adversaire qu'il avait en face de lui savait manié son joujou avec une dextérité impressionnante, ce combat serait plus ardue qu'il ne l'imaginerait, mais aussi doué qu'il pouvait l'être il ne ferait désormais plus le poids face à nos deux jedis puisqu'à présent deux de leur camarades venait de les rejoindre dans leur chasse. Cela faisait désormais quatre chasseurs pour un.

Ne quittant pas son binôme d'un pouce, Ferus décida lui aussi d'engagé le dogfight avec cet adversaire.


Archer: " A six heure...Blaze...à six heure..."

"...hm?..."

Le Raven exécuta une manœuvre qui fit dessiné un rictus d'étonnement de la part de notre avatar.

"...Hm...???"

*Il est doué l''animal...*


Un face à face, il osait....!! Il était téméraire avec son taco, mais toutes ses acrobaties avec un tel vaisseau allait finir par jouer sur ses propulseurs, alors que les chasseurs de nos deux jedis étaient parfaitement adapté pour ce genre de combat. Livian poursuivit le Raven au côté de Travis, mais là où Travis était réfléchit lui était impulsif et imprévisible. Notre jedis gris accéléra rapidement pour se retrouvé en face à face lui aussi avec le Raven et c'est la que toute les talents de Ferus s'exaltait, aidé de la Force il suivait son instinct. Et alors qu'il tourbillonnait en exécutant tonneaux sur tonneaux pour évité les salves qui le pilonnait lui et son binôme, il enclencha les rétro propulseur de son chasseur. A cette vitesse l'appareil piqua du nez au dernier moment pour se retrouvé au dessus du Raven pendant quelques secondes, le nez visant le dessus du Vaisseau de nos deux mercenaire et ce fut pendant ce court et bref instant qu'il envoya une série de tirs sur l'ensemble du vaisseau depuis le nez du Raven jusqu'à l'arrière ou se trouvait les réacteurs sur toute sa longueur.

==> Shéma de la manoeuvre
Spoiler:

( Je n'ai pas précisé si mes tirs ont aboutis afin que tu puisses pouvoir réagir, donc je te laisse libre choix de décidé si oui ou non sa touche Wink)

Une fois que le Raven ne fut plus dans son champ de vision, Ferus braqua à nouveau pour replacé son chasseur sur un plan horizontal, se retrouvant alors à nouveau derrière celui-ci. Ses instruments durent se restabilisé à nouveau après la manœuvre risqué.


Archer: "...Wouaahh...incroyable ?"

Nagasi: " Pas pour un jedi...Grim...Ferus...on est derrière toi...."

"...Feu à volonté ne vous arrêtez pas...pilonné le "

"..Travis...tu en a un à cinq heure...braque...vite..."


Malheureusement, plusieurs chasseurs hutts pénétrèrent dans la zone de combat forçant l'escadron wardog a se séparé à nouveau en deux groupes.


TUUUTUUUUT

"...Eh merde...d'où ils sortent ceux là..."

TUUUUUUUUHHT

Ferus arriva a se dégagé de ses poursuivants et se replaça sur l'aide de Travis, ne lâchant pas son binôme des yeux, il devaient être soudé et agir en binôme si il ne voulait pas se faire descendre. Ainsi dans cette position Travis pouvait continuer de ciblé pendant que Ferus protégeait ses arrières.

NB: [Dranor si j'ai mal interprété ta manœuvre ou que tu n'a pas bien saisit la mienne ou pour toute autre chose, n'hésite pas à me mp, et si quelque chose te déranges, n'hésite pas j'éditerai, j'ai fais sa depuis ma tablette donc, enfin voila ma boite est ouverte Wink]
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Le Cathar pilonnait à cœur joie. Il aurait préféré être sur le Zéro pour cela, histoire que lui et le contrebandier puissent avoir assez de puissance de feu face à ces deux chasseurs. Maaaais non, il n'avait pas eu voix au chapitre, ce qui faisait que son cher vaisseau était actuellement en direction de Nar Shaddaa, où il serait remisé dans un des hangars de la Guilde des Chasseurs de Primes en attendant son retour. C'était frustrant : utiliser les commandes d'un vaisseau autre que le sien lui semblait contre-nature, sans parler de la désagréable sensation que cela lui provoquait.

Dranor lui conseilla de s'accrocher, tandis qu'il effectuait une manœuvre pour esquiver de peu un des chasseurs ennemis, qui avait décidé de jouer le kamikaze. Saerian fouillait dans sa mémoire pour essayer de se rappeler où avait-il lu le nom de "Dranor Darinson". Le problème d'une mémoire absolue n'était pas tant le fait de savoir bien des secrets que de s'en rappeler au moment opportun. Et pour le moment, il avait du mal à se concentrer sur deux tâches en même temps ! Il inspira profondément, pour chasser son début de migraine, et reprit son pilonnage. Alors que le contrebandier commençait à effectuer une manœuvre d'esquive, le Chasseur de Primes décida que c'en était assez : il lâcha ses commandes un instant et prit une petite fiole, emplie d'un liquide carmin. Il renversa la tête en arrière et cassa la fiole au-dessus de sa gueule. Le liquide tomba directement dans sa gorge et il l'ingurgita avec une grimace, avant de se remettre aux commandes.

Là, il était mieux : il parvenait à suivre les manœuvres spatiales et même à réfléchir. Ce n'était pas de l'épice, du moins, pas au sens général du terme. Il s'agissait d'un produit médical qu'on lui avait prescrit, afin de pouvoir mieux focaliser son attention. En effet, le Cathar avait constaté depuis quelque temps que, si ses flash mémoriels s'estompaient, il avait toutefois des problèmes de concentration. Le médecin qu'il avait consulté avait supposé que c'était un phénomène de cause à effet : parce qu'il parvenait à "oublier" certains souvenirs traumatisants, son cerveau cherchait à compenser ce "manque". Enfin, c'était la théorie du médecin, et pour le moment, elle convenait parfaitement au Chasseur de Primes.

Il se souvint enfin ! Dranor Darinson, tête mise à prix par l'Empire à hauteur de 15.000 crédits, ainsi que... Zora Shaar-Lâ, l'ancienne Apprentie de l'Impératrice. Et celle-ci était à... 500.000 crédits ?! Le Cathar ne put contenir son hilarité : la Force lui apportait sur un plateau au moins deux criminels ! Il se concentra sur le champ de bataille. Jusque-là, il avait tiré mécaniquement, de façon... "Automatique", un simple réflexe. Il espérait que se concentrer allait mieux fonctionner. Des vaisseaux Républicains s'étaient joints aux deux premiers chasseurs, alors que Dranor avait entamé une manœuvre d'esquive en zigzaguant entre les vaisseaux civils.
Le Raven fut touché par quelques tirs, sans, apparemment faire de gros dommages. Des vaisseaux apparurent. Ils étaient aux couleurs du Seigneur Hutt qui avait engagé Saerian et Dranor.

"Dis-moi, Dranor. Cela te fait quoi de savoir qu'un Chasseur de Primes lunatique et camé se trouve dans ton vaisseau, quand tu as une prime de 15.000 crédits sur la tête ? Remarque, 15.000, c'est peu, quand on sait que ta belle en a 500.000..."

Il avait lâché cette dernière phrase au pif : Zora et Dranor avaient reçu cette prime ensemble et il était probable qu'elle ne soit pas la femme du contrebandier, mais c'était toujours un coup à tenter...
Travis Torn
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Le vagissement d’S3-V3 accompagna toute la manœuvre de Tavis, chavirant sur une stridulation diphonique quand le Jedi réactiva brutalement ses propulseurs subluminiques pour se désengager du Raven.
Dans une accélération fulgurante, l’appareil glissa sous le blindage du transporteur, passa à un cheveux des canons ventraux, sous le regard émorfilé d’un artilleur Cathar, et décrocha par la droite, esquivant de justesse une collision frontale avec le chasseur de Ferus. L’autre en fit de même dans une manœuvre inversée, et les deux Padawan partirent simultanément dans une direction différente.
Pour de simples pilotes humains, cela aurait été une manœuvre suicidaire. Le temps d’apercevoir le chasseur de votre partenaire qui fonce dans votre direction, à une fraction respectable de la vitesse du son, et il est déjà trop tard. Mais ces pilotes n’étaient pas vraiment de simples humains d'un point de vue métaphorique. Ni de simples acolytes en réalité…
À travers les milliers d’heures passées ensemble dans les couloirs du Temple, en salle d’entraînement, ou sur le terrain, Ferus Livian et Travis Torn en étaient venus à se comprendre, à s’estimer, et à s’accepter plus intimement qu’un cénacle d’Iktotchi, individus réputés pour leur symbiose télépathique. Plus proche que des amis, plus proches que des frères, c’est ensemble qu’ils étaient devenu des hommes. Incapables d’envisager la vie l’un sans l’autre, tant la guerre, et leur corrélation mutuelle, avaient fondu leurs deux vies en une.
Bien sûre, cette " guerre " n’était pas l’ultimatum de Borenga, ni le blocus d’Aargau, ni l’insurrection d’Artorias, ni même le conflit séculaire, qui perdurait entre ombre et lumière depuis des temps immémoriaux. Non. Ces deux-là avaient commencé leur guerre respective sur Hapès et Telos IV, lorsque qu’Ighelm et Si’tahari trouvèrent la mort des mains d’un Seigneur Sith. Et c’est ensemble qu’ils livraient bataille depuis quatre ans déjà. Bien sûre, entre temps, certaines contingences étaient venues bouleverser les esquisses du tableau ; le dépars de Ferus sur Ondéron, l’émergence de Lorn Vocklan dans l’existence de Travis, mais il existait certains liens que ni l’espace ni la durée ne pouvaient disloquer…
…et des circonstances spécifiquement singulières pour renforcer ces mêmes liens, des circonstances qui réduisaient leur brève disjonction à un simple " détail ".

Après tout, la guerre était devenu leur vie…
…et leur vie était devenue une arme.

Une théologie qui aurait sans doute fait sourciller plus d’un Jedi.

Travis pinça les lèvres.
La Force appliqua sa poigne sur les commandes, et les chasseurs virèrent, puis se croisèrent coque contre coque, assez près pour érafler la peinture de leur carlingue.
Frouiiiiiiouvrouiiip

[PRINCIPE NUMÉRO UN DU JEDI AU COMBAT : SURVIVRE]
« Je sais ce que je fais S3, et puis… tu veilles sur moi, non ? », rétorqua le Jedi sur ce ton de consignation faussement solennel qui caractérisait l’humour de Travis Torn. Le chasseur décrivit un long arc de cercle qui le replaça sur la trajectoire du Raven, légèrement décalé sous l’aile droite de Ferus.
Vrouuuiiiip

[FERUS VEILLE SUR TRAVIS]
« Rappel-moi de jeter un œil à tes programmes syntaxiques quand nous aurons atterri, tu as inversé les homonymes. », le petit astromech lui répondit par une série de chuintements entrecoupés que Travis identifia comme un rire.
* Décidément… *, songea-t-il en reconsidérant les capacités cognitives du droïde. * …on n’arrête pas le progr… *, il ne termina jamais sa phrase. Un frémissement dans la Force inonda la conscience du Padawan quand la navette de contrebande coupa ses réacteurs, obliqua subitement lorsqu’elle arriva à hauteur du superpaquebot – un peu trop proche de la passerelle de commandement, à son goût.- et lâcha une succession de tirs entrecroisés dans un parfait mimétisme de " sa " propre manœuvre, quelques minutes auparavant.

« Non de… », siffla Travis entre ses dents, tandis que son faciès affichait un masque de calme, promptement démenti par une mâchoire tellement crispée que, lorsqu’il parlait, c’était à peine si sa bouche remuait. « …mais d’où sort t’il celui-là ? »
L’alarme de sa console de bord lança un avertissement, et Travis décrivit plusieurs looping entre les jets de plasma avant de partir proprement en vrille quand les rafales -de Saerian, cette fois-ci.- le prirent pour cible, exécutant des manœuvres qui auraient causé la mort de n’importe quel pilote chevronné.
Dans un suprême, un ultime réflexe, il leva les yeux vers le chasseur de Ferus.
Il n’avait pas corrigé sa trajectoire.
Bien au contraire.
Le starfighter fonçait vers le Raven comme une étoile filante en état d’hyper-combustion.

« Ferus…ne tente rien d’exotique… », silence. « …décroche maintenant… », nouveau silence, les deux appareilles étaient sur le point d’entrer en collision. « …FERUS ! »
Travis Torn ne pu que regarder, bouche bée, le chasseur de Ferus basculer au-dessus de la corvette, cracher une gerbe d’éclat d’un rouge stroboscopique, et rétablir sa position en vol inversé.
En réalité ce fut tout ce qu’il distingua.
De nouvelles salves de Saerian calcinèrent l’espace autour de lui, l’obligeant à plonger en piqué au milieu du chaos, juste sous le paquebot. À côté de lui, un chasseur républicain explosa dans un altostratus de flammes et de ferraille.
Chargée de débris et de gaz en expansion, l’onde de choc heurta violemment Travis et déséquilibra son vaisseau. Tirant sur le manche, il parvint de justesse à empêcher son appareil de valser en hourvari et de venir ravager la coque ventrale du paquebot. Il n’eut pas le temps de redresser que, déjà, une alarme retentissait à nouveau sur son tableau de bord…
… suivit d’un cri d’alerte dans les enceintes de son comlink lorsqu'un vaisseau adverse le prit pour cible.


« Travis...tu en a un à cinq heure...braque...vite ! »
« Magnifique… », marmonna l’intéressé en repoussant ses commandes, virant follement sur l’aile gauche alors que, tout autour de lui, l’espace devenait d’un rouge écarlate flamboyant. Travis piqua latéralement le long de la gigantesque superstructure du transporteur touristique auquel les tirs du chasseur ennemi arrachaient désormais des bandes de blindage carbonisées.
Une salve de turbocanon effleura le paquebot. Le Padawan fit louvoyer son appareil si près que la vague d’énergie libérée fit résonner son cockpit comme un gong.


« Ferus, on dirait que ça se corse. »

De nouveaux tirs affluèrent quand son chasseur pénétra une nouvelle fois dans le champ de Saerian, se mêlant désormais aux décharges de son poursuivant dans un maelström de striures entrecroisées. Lèvres crispées, Travis fit décrire à son chasseur un demi-tonneau qui le projeta partiellement hors de portée. Un jet de ses propulseurs inférieurs, une embardée, et il vira à trois mètres à peine du pont du superpaquebot.
Son poursuivant le suivit aveuglément. Devant lui, le Raven se rapprochait inexorablement…
…et ce qui du arriver, arriva…
…il ne su exactement qui du chasseur ou du Raven le toucha, mais l’une des gouvernes de son aile gauche explosa dans un nuage de plasma. Il eut l’impression d’avoir été heurté au bras. Plus par expérience que par instinct, il fit basculer une série de connecteurs et tira sur le manche lorsque son appareil parti promptement, et proprement, dans une vrille incontrôlée. S3-V3 poussa un hurlement strident. Travis brancha le comlink.


« N’essaie pas d’arranger les choses pour le moment, S3. J’ai déjà tout coupé…. », lança t’il dans l’intercom sur un ton faussement calme.
Sa voix tremblait légèrement.
Autour de lui, l’univers semblait réduit à une résille inextricable d’étoiles, d’explosions, et de vaisseaux tourbillonnants sur trame de chaos. Le monde vibrait, et au fond de lui, quelque part, dans le creux de son estomac, une voix, dure et froide lui murmura ; « Tout est fini. », suivit d’une vision de Force.


***

- Un fighter Jedi se perdant dans le tumulte de la bataille pour s’écraser durement sur la surface translucide d’un croiseur de guerre. -

***

« Tout est fini, tu ne peux pas les sauver, tu n’es même pas en mesure de te sauver toi-même. Ces gens vont mourir. TU vas mourir. »
« Non », murmura lentement Travis. « Pas maintenant, pas aujourd’hui. »
Une autre image s’imposa dans son esprit, le renvoyant plus de quinze ans en arrière sur un astroport délabré, dans les abîmes de Corusca Circus.
Les larmes sur le visage d’une mère malade… les pleurs d’un enfant qu’on emportait vers Nar Shaddaa… l’esclavage, la peur, l’angoisse… et la promesse de ce même enfant face à un Maître Jedi
. « Un jour, je la retrouverais. »
…nouveau flash. Un adolescent marchant dans les taudis de Corusca Circus, une décennie plus tard. Une rencontre, et la voix d’une vieille femme. « Ton père a laissé mourir ta mère. »
Et enfin, la fureur…
La peine…
L’impuissance…


* Non. *

L’échec ; cela pouvait arriver n’importe quand. N’importe où. Il suffisait de quelques instants. De quelques secondes d’inattention. D’une légère faiblesse.
N’importe où. N’importe quand.
Mais pas ici. Pas maintenant.
Il obligea le visage de sa mère à retourner dans les limbes de ses souvenirs, et ferma les yeux, laissant sa conscience se dérouler dans l’espace, tout autour de lui.
Derrière, le chasseur continuait à tirer sur son vaisseau, dont le blindage de l’aile gauche commençait à se désintégrer en une queue de comète pleine de débris étincelants. L’armature quant à elle tenait bon.
Un tentacule de Force vibra sur le métal, caressant les reliefs adamantins de la carlingue.
Et un autre.
Puis un autre encore.
Lentement…Inexorablement…l’appareil, dans sa course, commença à se déporter sur lui-même.
Abandonnant toute intention, abandonnant tout désir, toute vie, Travis concentra son attention sur le fil conducteur qui l’attirerait droit sur le Raven ; non l’endroit où il se trouvait, mais l’endroit où il serait lorsque son chasseur y arriverait.
De longues secondes défilèrent tandis que, mû par une trajectoire définie par la Force, le temps, et l’espace ; trois appareils – un fighter Hutt, un vaisseau Jedi, et une corvette Corellienne trafiquée.- coulissaient vers un point de mire précis. Un seul, pas plus.
" Le point de Rupture ", comme l’appelait parfois Ighelm lorsque son Padawan ouvrait cette sorte de troisième œil qui était son don particulier.

On y était.

Travis rouvrit subitement les yeux.
VIOOOOOONRSSSSSSSSHHHHHHHHH.
Surgit de nulle part, le chasseur frôla une nouvelle fois le Raven, passant à toute blinde devant la cabine de pilotage, si proche que ses boucliers déflecteurs vibrèrent dans une cascade d’étincelles miniatures.
Juste derrière, le pilote du fighter Hutt – qui n’avait jusque là pas compris le manège.- poussa un hurlement d’horreur, et tenta désespérément de corriger sa trajectoire en voyant la corvette lui arriver droit dessus.

Et au cœur de toute cette confusion, alors que son chasseur abîmé dérive dans une spirale hiératique, la voix de Travis qui résonne dans le comlink de son partenaire.


« Ferus ? Je crois… que je vais avoir besoin d’aide. »

Ses yeux ne pouvant se détacher du croiseur de guerre, au loin, qui approchait de sa trajectoire...
Encore...
Et encore...
Et encore...

Il repensa à la vision de Force.
Le Masque de la Force
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Au cœur de la bataille, au milieu des géants, les petits appareils s'affrontent dans des combats rapprochés d'une intensité inimaginable. Chaque action peut être la dernière, chaque erreur est potentiellement fatale... Dans ce genre d'affrontements, aucun camp n'est épargné : même les vainqueurs y laissent des plumes... Les manœuvres audacieuses ne sont pas sans conséquences : La Raven et le chasseur de Travis sont entrés en collision. Saerian est touché, blessé, il perd conscience. Dranor, malgré ses talents incontestables de pilote, peine à recouvrer le contrôle de son cargo, parti en vrille. La chasseur de Travis est mal en point… Tandis Férus accuse le contrecoup de ses acrobaties : la manœuvre risquée a poussé son chasseur au-delà de ses limites... De nouveaux chasseurs Hutt lui collent au train, et cette fois il est touché. Les boucliers déflecteurs sautent, son armement grille. Les systèmes de survie lâchent. Il n'a d'autre choix que de s'éjecter...

Dranor Darinson et Travis Torn continuent leur affrontement !

Pourtant le combat est loin d'être terminé. Tant que l'un des pilotes respire encore, rien n'est définitivement joué...
Spoiler:
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''El'ros ? El'ros ? Saerian réponds ! Bordel à cul …!''

Les alarmes gueulaient à n'en plus finir, alors que Dranor sautait d'une fesse et sur l'autre assis dans son fauteuil de capitaine alors qu'une lumière rouge pulsante envahissait le cockpit.
Le pilote du Raven avait l'impression qu'il s'était écrase contre un mur de briques. Même si le chasseur ennemi n’était qu'un poids plume face au cargo corrélien, la cinétique du choc avait été sans précédent.
Et dire qu'avant cela le cargo modifié n'avait presque jamais eu une égratignure... c’était un véritable crève cœur lorsque Dranor pensa l'espace d'une seconde au prix exorbitant que lui avait coûté cette peinture noire mate, ah chienne de vie !
Mais El'ros dans tout ça ? Il devait probablement être blessé, ce qui serait pour le moins fâcheux, et peut être même mort, ce qui en toute honnêteté arrangerait presque le capitaine car il toucherait sa prime.
Il allait s'en dire que Dranor n'aimait pas ce mercenaire « légèrement » junkie sur les bords... Bon de la à souhaiter sa mort, certes pas...
Quoique... Il était vrai que le cathar avait été aussi efficace et utile qu'un Hutt faisant du vélo... Oui... Non ! Que le capitaine touche sa prime c’était tout à fait légitime !

Un grand bam vint frapper la vitre blindée du cockpit, du peu que le contrebandier pu apercevoir, il s'agissait de restes humains... C'était pas toujours toujours charmant le combat spatial... Mais aussi dégoutant que cela puisse paraître, le capitaine avait vu son lot de cadavres et de tripes humaines trainer dans le vide sidéral. Peut etre qu'un jour ça serait son tour ? Allez savoir... Que ce soit dans l'espace ou assit à une table de cantina mal famée, le resultat serait le même, il serait refroidit.

Mais bon sang, tout ça... ça n'avait pas de sens... Dranor ne cherchait pas à tuer des innocents, et c'était bien là ce qu'avait en tête ce salopard de hutt. Gromelant et s'allumant un cigare alors qu'un gerbe d'étincelle vint degringoler du panneau de contrôle supérieur.

''Bon Darinson, réflechit. T'es un super crack, mais là ca se presente mal. Et puis tuer des innoncent, c'est pas vraiment ton délire...''

Le capitaine du Raven était partit dans un monologue aussi etrange qu'improbable.

''Merde je suis pas là pour tuer des innocents moi, et puis si ça continue avec ces réparations, ma prime va se reduire à une peau de chagrin...Saloperie de Hutt à la con...''

Le capitaine bataillait ferme pour tenter de sortir de la vrille avec le Raven. L'appareil était un veritable charme à piloter, mais avec du plomb dans l'aile cela s'averait un peu plus compliqué que prévu.
Reprennant toutefois les choses en main après avoir frolé le paquebot de luxe – les passagers devaient vraiment faire dans leurs culottes en voyant ça de l'interieur du vaisseau...- le capitaine tira une grosse bouffée sur son cigare avant de le mâchouiller nerveusement.

Il fallait avant toutes choses remonter les boucliers deflecteurs, tant pis pour la vitesse, le capitaine devrait faire contre mauvaise fortune bon cœur. Mais bon tout cela ne lui plaisait pas trop. Meme si le chasseur rescapé qui était à ses trousse était mal en point, le contrebandier devait prendre une décision, et vite, car celui ci allait probablement revenir à la charge.

Activant la communication vers le chasseur, Dranor prit la parole d'une voix suave, usant de son charisme légendaire :

''Hey cowboy ? Tu me reçois ? Jdois dire que t'en à dans la culotte, tu te défends pas mal, mais on va pas se leurrer, toi et moi, on est dans la merde. Si t'a envie de te la jouer homme à homme je suis partant, mais jtrouve qu'il y'a deja pas mal de morts comme ça, moi j'ai pas signé pour tuer des civiles, j'étais pas au courant de cette partie du plan. Alors tu vois les choses comment ? Parce que bon, je tien quand même à avoir ma prime moi dans tout ça...

Le Raven vint se positionner à la droite du chasseur, alors que les deux hommes se dévisageaient à travers leurs cockpit respectifs, le capitaine lui envoyant un geste de la main, presque amical.
Entre bons pilotes, il y avait toujours un certain respect, et même si tout se perdait et foutait le camp dans cette galaxie à la con, Dranor ne pouvait que s'incliner devant les prouesses de son adversaire, même s'il s'estimait bien entendu supérieur à lui.

Qu'allait-il décider ? Tout cela allait il se terminer dans une lutte dont l'issue serait funèste pour l'un d'entre eux? Allez donc savoir...

Travis Torn
Travis Torn
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La galaxie était en feu…
… c’était aussi simple, et aussi direct.

Des éruptions lumineuses écloraient un peu partout dans l’éternité stellaire d’une nuit constellée d’étoiles. Pour Travis, le spectacle semblait irréel, presque absurde, tandis que son appareil décrivait des spirales au cœur du combat qui faisait toujours rage. Des traînées ionisées de débris en tous genres flamboyaient en silence, précédées par les chasseurs planétaires et les navettes de récupération armées.
Le vaisseau n’en finissait plus de se cabrer… sur sa gouverne gauche, des flammèches chauffées à blanc grésillaient le long de sa carlingue, et à en croire le sifflement d’S3-V3 – couplé aux deux alarmes différentes qui hurlaient en même temps dans ses enceintes.- ces mêmes flammèches étaient tout ce qui restait du bouclier ablatif, naguère situé à l’avant du fighter.
Plus inquiétant encore demeurait : le silence de Ferus…
L’espace d’une fraction de seconde, il avait cru ressentir quelque chose, un mélange d'angoisse et de frustration, dans la Force. Travis s'était contorsionné dans son siège, levant les yeux vers l'endroit où aurait du se trouver son ami, mais une secousse l'avait plaqué sur sa console.
Devant lui, le super-croiseur de guerre semblait désormais accrus à une gigantesque façade ponctuée d'excroissances uniformes...
...derrière, l'immense bataille spatiale qui avait embrasé et déchiqueté l'espace de Makem Te redoublait de violence. Le dais moiré des striures de turbolaser se concentra sur une frégate de soutien qui explosa dans un nuage iridescent de gaz cristallisé...

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...suivit d'un anneau nucléaire aux dimensions cauchemardesques.
Dans une manœuvre désespérée, des centaines de chasseurs changèrent subitement de Cap, se percutant parfois les uns aux autres, pour fuir la catastrophe.

Mais Travis ne vit rien de tout cela.
Son attention semblait concentrée sur une écoutille ouverte, droit devant lui, et les relents d'horreur et de souffrance qui y suppuraient.
La Force fut tout à coup saturée d'appels à la pitié...

Quelque chose bougea dans l'ouverture : un fourmillement étrange de débris en suspensions tandis que les cris se taisaient lentement...irrémédiablement...pour toujours, en fin de compte.
Et le jeune homme écarquilla les yeux.
La vision le renvoya cinq ans en arrière, au cœur d'un astroport éventré, sur Telos IV.
Le premier corps fut celui d'un Nautolan, son faciès exotique figé dans une expression de souffrance écœurante. Puis une femelle Twi'lek les bras serrés autour d'un nourrisson, à gauche, un vieillard aux yeux révulsés. Une Chagrienne en tenue d'hôtesse percuta violemment la verrière de sa cabine, se fracturant dans une multitude de cristaux solides. Tout droit, d'autres dépouilles gelées effleurèrent l'appareil.

Les iris cordiérites de Travis Torn se vidèrent de leur substance, étrangement fixe sous ses mèches d'encre noir, tandis que son visage n'était plus qu'un masque exsangue aux émotions imperméables. Ses mains, crispées sur les manettes de son appareil, s'étaient mises à trembler...
Dans la Force, le cœur du Jedi vibra au rythme d'un réacteur à particules sur le point d'entrer en éclosion.
S'il avait toujours eu foi en l'amélioration des sociétés, en l'intégrité, Travis n'était pas aussi naïf au point de croire que cette conviction s'étendrait un jour à toute la galaxie, et aux trilliards d'individus qui l'essaimaient. Pour avoir survécu à la misère des bas-fonds, puis connu l'esclavage et les rouages d'un monde où la joie, comme l'espoir, n'avaient que trop souvent été relégués au rang de billevesée, il comptait peut-être parmi les Padawan les plus à même de comprendre l'importance de l'empathie... voir plus que cela en fin de compte... sa nécessité. Bien sûre, il avait conscience de la folie, et des horreurs que pouvaient engendrer la cupidité de dignitaires de l'acabit de Borenga...
... le genre d'archétype qu’il n’avait vu que trop souvent ; des autocrates prenant ce qu’ils prétendaient être légitimement à eux, par la force des mots, d’abord…puis, par celle des armes quand la verve ne suffisait pas. Des potentats pour qui le pouvoir ne constituait qu’une méthode de contrôle, et non une garantie de justice. Des persécuteurs pour qui la fin justifiait toujours les moyens…des individus de l’engeance de Vestaril et Jasaray* (*cf BG Travis).

... des individus qui, sur le long terme et en définitive, avait perdu leur bataille bien avant de l'avoir commencé.

Oui... il avait conscience de tout cela, et il s'était toujours estimé assez fort pour endurer les déprédations d'une société qu'il s'efforçait de bousculer depuis qu'un Maître Jedi l'avait arraché aux résipiscences de Nar Shaddaa.
Pourtant, rien en cet instant ne l'avait préparé à ça, ni à cette sensation désagréable qu'il avait dans le ventre... comme si la voix qui murmurait « Tout est fini. », s'était muée en une créature de glace et de Cortosis... un serpent visqueux qui rampait entre les murailles de son esprit pour lui rappeler comment sa mère l'avait regardé pour la dernière fois, dans les entrailles de Coruscant, comment il avait échoué à honorer sa promesse, comment il avait perdu son Maître et laissé mourir une vague de réfugiés, au cœur d'une planète consumée par la guerre civile...

Pour lui remémorer ce qu'il avait perdu, et ce qu'il perdrait encore juste parce qu'il n'était pas assez « bon ».

Ses yeux se réduisirent à deux fentes alors que le visage de Ferus s'insinua dans son esprit... suivit du regard, triste et en colère, d'une Mirialan au cœur indomptable.
Il lui restait encore des personnes à aider.

Il détourna son regard des otages sacrifiés, et ses doigts réajustèrent sa liaison de Com…


« S3, à combien estimes-tu les dégâts ? »
Vrouiiiiiiipip !
[AILE GAUCHE ENDOMAGEE A SOIXANTE-SEPT POUR CENT. GOUVERNE INUTILISABLE.]
« Ok, coupe les gouvernes bâbord et tribord, et déploie-moi les volets inertiels. »
Pipipvrouiiiioup !
[VOLETS TROP INSTABLES. GOUVERNES DEBRANCHEES ENTRAINERA PERTE DE MANOEUVRABILITE.]
« Fais-moi confiance. »

L’astromec lui répondit par un Vrouiiip réprobateur et s’exécuta. L’appareil tangua presque aussitôt, et Travis empoigna ses commandes à deux mains, tirant subitement en arrière. Son fighter émis un crissement plaintif puis décolla en chandelle, ponctuant sa tumescence éclaire par une longue striure d’étincelles braisillantes lorsqu’il effleura le blindage du croiseur de Borenga.
C’était la Force qui permettait cela…
…quoique, en cet instant, Travis Torn n’avait aucune envie d’accepter sereinement ce que la Force avait à lui proposer. Pas ici. Pas maintenant. Pas alors que des milliers de vies étaient en jeu.
Non, en cet instant, Travis Torn voulait simplement saisir la Force avec un refus obstiné d’échouer.
Il sauvera ces gens.
Il posera ce vaisseau.

Et tandis qu’une petite voix, naguère prononcée par Ighelm, le mettait en garde sur le côté Obscur, les dérives de la passion, et la frontière entre bravoure et folie, le chasseur Jedi s’arracha à la surface du croiseur pour filer droit vers un paquebot en position critique.

A peine eut t'il franchi les premières lignes qu'on le prit en chasse. Travis pivota et utilisa ses fusées directionnelles pour esquisser une embardée oblique ; il fit un tête-à-queue, pulvérisa le vaisseau qui le pourchassait et se laissa tomber en feuille morte...
...en plein dans la trajectoire bâbord du Raven.


Vrouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip !
« Blast ! »

Travis s’apprêta à virer... S’immergeant dans la Force... Tentant de cerner ne serait-ce qu’un Parsec des intentions de son adversaire.
Et quelque chose d’étrange se produisit.
Une sorte de calme inhabituel là où aurait dû poindre l’urgence du danger. Le tout opiné par…


« Hey cowboy ? Tu me reçois ? J’dois dire que t'en a dans la culotte, tu te défends pas mal, mais on va pas se leurrer, toi et moi, on est dans la merde. Si t'a envie de te la jouer homme à homme je suis partant, mais j’trouve qu'il y'a déjà pas mal de morts comme ça, moi j'ai pas signé pour tuer des civiles, j'étais pas au courant de cette partie du plan. Alors tu vois les choses comment ? Parce que bon, je tiens quand même à avoir ma prime moi dans tout ça... »

De l'autre côté de la verrière, il vit un homme aux yeux perçant lui faire un signe depuis les commandes de son cargo. Cigare en bouche, il arborait une mine radieuse malgré les cicatrices, sous une tignasse courte, bardée d'épis. Son apparence n'avait pas de note particulière, ni son nez, ni sa barbe, pourtant la combinaison de ses traits rendait son visage chaleureux. Et il y avait un détail dans son attitude ; une aura de décontraction, une sorte de puissance intérieur.
Travis l'observa... longuement, plongeant dans la Force, au travers des conventions pour saisir ce soudain revirement de situation.
Il fut frappé par ce qu'il ressenti.
Il n'y avait aucune malveillance chez l'inconnu, juste une volonté forgée au Beskar'gam et une indépendance tenace... presque sauvage.
S'il était tenté par l'alternative de la « jouer d'homme à homme » ?
Inéluctablement.
Allait t'il céder à cette démangeaison ?
Pas forcément.

Ce type avait fait le premier pas.
Et Travis se doutait qu'il venait d'assister, lui-aussi, au massacre des otages.

Il y avait peut-être encore des hommes dotés d'une conscience dans cette galaxie, après tout.


« S3, tu peux pirater son canal ? », déclara Travis sans quitter Dranor des yeux.
Son co-pilote répondit par un sifflement étonné.
« Ne t'inquiète pas, je vais juste bavarder un peu. », il y eut un bref silence, suivit d'un grésillement qui lui confirma la liaison avec le Raven.
Il pressa le bouton de Com ;


« Comment je vois les choses ? Je pourrais déjà te proposer un autre contrat - gratuit celui-ci. - dans l'optique de botter les fesses de ton employeur, qu'est-ce que tu en penses ? », il n'y avait nul sarcasme dans la voix du Padawan, juste une flegme déductive sur la tournure prochaine des événements, et la tentation de proposer une alternative plus cartésienne, plus... Jedi en définitive, au contrebandier. « J'ignore quelles sont tes motivations, et dans quelles circonstances tu t'es retrouvé embarqué dans ce foutoir, mais ouvre les yeux. Borenga va peut-être éliminer d’autres otages, mais s’emparer des mondes de Tion au nez de la République, et avec une telle stratégie, je ne crois pas. Cet imbécile a réveillé un géant... pour couronner le tout, l'Empire et la L.M.P. se sont joint à la partie. Il va finir atomisé avant d’avoir pu honorer quoi que ce soit, et tu ne verras jamais l'ombre d'un Crédit. », il vira de bord, esquiva un projectile, et rétabli sa position initiale. « Qui plus est, tu n’as pas l’air d’être une ordure avide de fric. Aide-moi à protéger ce paquebot… qu’as-tu à perdre au point où nous en sommes ? »

La question aurait pu paraître naïve, voir insensée, et n'aurait jamais été formulée si Travis n'avait pas été frappé par cette sorte d'intuition instinctive qui justifiait souvent les actes d'un Jedi.

Quoique, la Force pouvait se montrer très... velléitaire en de nombreuses occasions.

Les secondes à venir allaient être décisives...
Invité
Anonymous


''Tu te trompes sur une chose mon garçon, je suis bel et bien avide de fric...''

Dranor navigant toujours près du chasseur rescapé écoutait parler son pilote. Il ne pouvait pas le blâmer, l'inconnu avait raison. Tout ça n'était qu'un vaste foutoir et la conscience du capitaine déjà un peu affaiblie par la mission qu'il devait accomplir se retrouvait plombée par la proposition du pilote républicain.
Mais il restait Saerian. Que faire avec lui? Il était inconscient, peut être mort? C'était une bonne question... Dranor grimaça, pestant son cigare accroché à la commissure de ses lèvres. Des problèmes, des problèmes... encore des problèmes, toujours des problèmes!
Sur le papier cette mission avait l'air tellement simple, mais voilà... après tout ce qu'il avait vu, Dranor se sentait plus humain que jamais, la vie dans la galaxie était dur, on devait parfois faire des choix difficiles à l'insu des autres, mais de la à se taper une prime sur la peau de pauvres quidams qui n'avaient de tors que de faire une croisière, ce n'était pas pour le capitaine.
Oui, son adversaire avait raison, ça allait probablement crier dans la chaumière en rentrant, et sa réputation allait en prendre un coup, mais après tout qu'est ce qu'il en avait à foutre? Et puis sa réputation, une réputation de quelqu'un qui ne veux pas tuer d'innocents pour de l'argent c'était pas si mal après tout...
Un long soupir mêlé d'un grognement s’échappa de la bouche du capitaine. Il était l'heure pour lui de prendre une décision.

Il réactiva la communication avec son adversaire et lui répondit :

''Bon, cette mission va sûrement plus me rapporter grand choses. Autant faire une bonne action. Tu peux me couvrir quelques secondes ? J'ai un blessé à faire évacuer par capsule. Dès que c'est fait je te rejoins et on va botter des culs pour la bonne cause.''

Ne perdant pas de temps, le capitaine Darinson se leva de son siège pour se diriger vers le sas de la tourelle, et lorsqu'il arriva, le contrebandier grinça des dents.
Le métal était enfoncé, tordu, et le pauvre chaton qui quelque minutes plus tôt avoinait ses anciens adversaires, avait le poil bien terne et miteux.

''Putain mais qu'est ce que ça fait chier d'avoir bon cœur... Allez El'ros, jte sors de là...''

L'homme était inconscient, et Dranor fut comme il put pour le dégager du siège et le traîner vers la capsule de sauvetage, l'harnachant dans le siège, et lui collant un coup de seringue de Kolto dans la cuisse.

''Allez bonne chance mon vieux, t'enverra une carte postale !''

Le contrebandier referma le sas et tapa de son poing fermé le bouton d’éjection de la capsule. Et allez... encore quelques milliers de crédits qui foutaient le camp... Vu la somme des réparations, Dranor se demandait si il était vraiment encore à ça près...

Fonçant à couilles rabattues vers le cockpit, le contrebandier se rassit sur son siège de capitaine, reprenant les commandes du Raven. Le pilote prit un instant pour regarder autour de lui et juger de la situation qui s’avérait au premier coup de nez merdique, mâchouillant son cigare, il tira dessus et réactiva les systèmes de combat.

''Allez on y va, en piste, ton appareil à prit un sacré coup, le mien ça va, couvre moi si tu veux ! Taïaut !''

Le Raven vira sur la gauche et se redirigea vers le paquebot de luxe, les ennemis étaient nombreux alors que les turbo-lasers du cargo modifié commencèrent à pilonner les chasseurs ennemis. On était partit, on reprenait les même et on recommençait, sauf que la donne avait changé, ce coup ci, les défenseurs avaient le Raven de leur coté, peut être que pour certains ça ne changerait rien, cependant, sa puissance de feu et son pilote, ça penchait lourd tout de même dans la balance.

''On s'est même pas présentés, moi c'est l'incroyable fabuleux et charismatique capitaine Darinson, celui qui exauce tout vos fantasmes même les plus fous ! Mais...jpense que pour toi, Dranor ça devrait aller... Et toi comment on t’appelle super crack ?''

Le cockpit du Raven ne cessait d'être illuminé par les explosions, mais Dranor avait retrouvé un second souffle dans ce combat, au moins cette fois il n'y allait pas à reculons, ça lui rapporterait pas un maudit clou, mais le Karma, c'était tout de même important, et puis peut être que qu'il pourrait aller boire un whisky avec son adversaire après, histoire de voir s'il tenait aussi bien l'alcool qu'il pilotait !

En tout cas...Bordel... Zora allait être furax, et Nuray allait sûrement le troller à son retour, pfff... chienne de vie.


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Alors que les deux pilotes chevronnés semblent avoir su mettre de côté leurs différends pour faire cause commune, leurs systèmes de communications sont soudain bombardés d'appels froids et autoritaires : de nouveaux ordres.

La flotte de Borenga bat en retraite ! Tous les navires de guerre, cargos et chasseurs doivent quitter le système immédiatement, pour rejoindre l'espace Hutt tout proche. Cette annonce force aussitôt Dranor à revoir ses plans. Techniquement, il n'a pas encore trahit le Hutt, il a toutes les chances de se faire payer... De plus, s'il traîne trop dans le coin, rien ne lui garantit que les coéquipiers du Jedi ne le prennent pour cible, aveuglés par la vengeance ou tout autre sentiment pernicieux...

Au même instant, le commandement Républicain ordonne à ses pilotes de ne plus tirer sur les chasseurs et navires impériaux ! Un cessez-le-feu total est sur le point d'être déclaré entre les deux grandes puissances.

Soudain le chaos laisse place à un silence morbide, dérangeant. D'un extrême à l'autre. Difficile de réaliser l'entendue des dégâts, les horreurs subies et perpétrées. Pour autant, chacun sait que cette trêve ne tient qu'à un fil. Ainsi les vaisseaux se regroupent, reculent. Les chasseurs rentrent dans les hangars. L'armada Hutt quitte prestement le système...

TRAVIS TORN REMPORTE CE DUEL SPATIAL !


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