Felucia, secteur Thanium. Une jungle luxuriante, pleine de couleurs vives, où ne vivent que des paysans pacifiques… Tout ce petit monde a été absorbé par l’Empire depuis Artorias, voilà désormais quatre années galactiques. Les choses ont-elles tant changé depuis pour la population locale ? Leur seul client, désormais, est l’Empire lui-même. On ne vend plus à grand prix les épices, les vivres, les perles rares portées plus tard par des hauts dignitaires républicains. Terminé. Les prix sont fixes et chutent parfois, au gré des besoins du client unique. Les feluciens survivent, certains y trouvent même des avantages.

Mais toutes ces considérations semblent désormais bien futiles. Dans quelques heures, un jour tout au plus, trois astéroïdes percuteront la planète. Si celle-ci n’est pas désintégrée sous le choc, il y a fort à parier qu’après des explosions dévastatrices qui détruiront la plupart des édifices feluciens, l’atmosphère, le climat, les sols soient modifiés à jamais.
Le plus dur, pourtant, n’est pas de dire adieu à une planète d’ores et déjà condamnée. Le plus dur, pour les feluciens et les milliers d’autres êtres présents sur ce monde, c’est de constater avec angoisse que les vaisseaux affrétés pour sauver les habitants sont bien trop petits pour les contenir tous. La panique embrase les villes, les villages, et surtout les astroports qui sont plongés dans une cohue terrible. Les gens se bousculent, sont prêts à piétiner les uns pour passer devant les autres, et toute forme de solidarité s’est évanouie, dévoilant la nature égoïste de ces êtres en voie de disparition.

La panique est telle que dans la Force, le désarroi se fait sentir à des parsecs à la ronde. Chacun réagit à sa manière… Les Sith, pourvus bien sûr de vaisseaux personnels leur permettant de quitter la planète au moment opportun, débarquent pour forcer l’ordre à revenir dans l’évacuation. Ils décident de qui va vivre ou mourir : après les dignitaires, ils exigent ici que ceux qui montent à bord puissent montrer des papiers d’identité impériaux, là que ceux qui présentent des symptômes de maladie restent sur Felucia afin de ne pas contaminer les convois…
Mais les Jedi ne peuvent pas non plus ignorer cet appel. La plupart de ceux à proximité de la frontière décident de la franchir pour tenter de sauver le plus de civils possibles avant qu’il ne soit trop tard…


Les sous-sols de Lianna, cette planète florissante de la route perlemienne, regorgent de tombeaux illustres, en raison de la succession de royaumes et d’empires fastueux ayant régi la planète. Ka’lei Laezea, chevalier Jedi passionné d’archéologie, n’hésite pas à proposer au Conseil d’y emmener quelques padawans pour se plonger dans ces recherches historiques. Le Conseil accepte avec enthousiasme cette proposition hors du commun… Surtout que certains padawans, perçus comme turbulents ou connaissant des difficultés pour s’intégrer à l’Ordre, pourraient beaucoup apprendre de ce petit voyage… Bien plus que de rester indéfiniment enfermé au Temple, dans tous les cas !

C’est ainsi qu’au milieu d’autres padawan, Zelonion Tianesli, Kolin Valkizath, Kanien Artzen ou encore Saphira ont embarqué en direction de Lianna. La planète est accueillante, mais ils n’ont guère eu le temps de la découvrir : à peine atterri, l’appel de Felucia retentit, et les laisse tous coi. Le chevaler Laezea hésite : que faire ? Tant de désespoir, tant de détresse… Peut-on l’ignorer ? Non. Il envisage un bref instant de laisser les padawan sur Lianna. Les plus âgés prendront soin des plus jeunes, estime-t-il… Mais les padawan eux-mêmes refusent de rester ici, désœuvrés, alors qu’à quelques parsecs ils pourraient se rendre utile. Saphira insiste, arguant sa maturité et son âge. Zelonion est lui aussi autonome… Et Kolin et Kanien promettent dans la foulée de ne pas quitter leurs aînés d’un seul pouce. Ka’lei cède et les emmène avec lui…

A proximité de Felucia, à peine la frontière Sith passée, ils apprennent que d’autres Jedi ont agi de la même manière. Regroupés sous les ordres de Maître Vorkosigan, lui-même venant d’atterrir sur Felucia, les Jedi reçoivent le conseil d’atterrir loin de l’astroport de la capitale, Kway Teow, en raison de la cohue qui y règne. Le Chevalier Laezea atterrit dans la campagne à l’extérieur de la ville, au milieu d’immenses champignons plums et de fleurs rouges démesurées. Quel spectacle à couper le souffle ! Mais il n’est guère temps de se balader. Au vue des scènes de désastres qu’ils aperçoivent dans la ville, au loin, Ka’lei regrette d’avoir emmené des padawans si jeunes et assigne Kolin et Kanien à la garde du vaisseau. Ce devait certainement être là qu’ils seraient le plus en sécurité…

Hel-Karn, lui, est arrivé sur la planète il y a quelques heures, avec d’autres impériaux dont la mission était de maintenir l’ordre dans la foule d’habitants cherchant à quitter la planète. Une fois sur place, cependant, il découvre que la tâche est inutile : des pillards ont déjà envahi les rues de Kway Teow, des gens se sont entretués dans l’espoir d’obtenir une place à bord d’un vaisseau, et le Moff local, à qui il aurait dû rendre des comptes vient de quitter précipitamment son bureau. A l’intérieur du bâtiment impérial, la rumeur court que des Jedi viennent de se poser à l’extérieur de la ville. Un guerrier Sith du nom de Darth Xela, le visage déformé par la fureur, ordonne que ces individus soient chassés du territoire Sith, car ce faisant les Jedi violent le traité de paix négocié entre leur Impératrice et le gouvernement républicain !
Cela tombe bien, car en survolant la campagne par le nord de la ville, il lui a semblé percevoir dans la Force une sensation lumineuse… Hel-karn quitte Kway Teow à bord d’un speeder en imaginant déjà qu’il va pouvoir trouver des Jedi et ramener la preuve de leur mort à Darth Xela…


Seuls les joueurs Kanien Artzen, Kolin Valkizath & Hel-Karn peuvent intervenir dans ce sujet. S’agissant d’un combat purement RP, vous serez départagés sur la qualité d’écriture de votre RP, la pertinence, l’originalité et le réalisme de vos actions et de vos choix ainsi que votre fair-play vis-à-vis de vos adversaires.
Ordre de post : Kolin – Hel-karn - Kanien.

Le désordre total, les gens de cette planète sont devenue de réel animaux. Rétablir l’ordre dans ce calvaire, c’est comme se faire dire : “tu vois se fumier? Eh bien mange le.” Les nerfs à bout, je venais parfois à l’envie de tuer chacun d’eux à coup de sabre laser.

- Lâchez mon fils!

Je viens entrevoir entre deux personnes des hommes en train de s’en prendre à une mère et son fils. Sans hésité je passe au travers des gens qui nous séparer pour m’y rendre. Mon ora devait sûrement se faire sentir car ils arrêtèrent tous de jubiler pour me regarder.

- Ils veulent voler nos passe…

Lumière rouge, bruit de brulures, cris et sang. Je viens dans l’instant d’une seconde couper le premier homme en deux en diagonal, ce qui occasionne ensuite les cris des gens autour. Le second tente alors de fuir, mais avec la force je viens lui envoyer une décharge d'éclairer de force. Du même pouvoir je le soulève dans les airs, créant la terreur autour de moi. Une fois que les cris s’arrête, je laisse son corps tomber au sol, calciné jusqu'à la moelle.

- Les enfants avant tout, le reste, l’empire se moque que vous viviez ou non. Si je revois encore quelqu’un s’attaquer à un enfant, j'ordonne aux troupes de tirer sur tous les adultes présent, c’est bien clair!?

Les soldats autour de moi se mette alors en position de tire, simplement pour menacer. Certes, je ne fais que gérer une petite parti de la station, je n’ai aucune idée de ce qui se passe ailleurs, mais, moi Hel-Karn, j’ai décidé de géré ici comme cela.

C’est à ce moment là que je reçois de nouvelles informations. La république? Des jedi? Dans tous les cas, je dois les chasser de notre territoire selon lord Xela, qui semble plutôt furieux. Sans dire un mot, j’embarque sur le zoomer le plus proche et le démarre. Le bruit aigu du moteur prend alors l’ambiance de fouet et j’appuie sur l'accélérateur pour partir vers la direction donné et même sans, je commence à ressentir cette lumière, une jeune lumière..­. non, je me trompe, j’en compte deux, mais ce n’est pas clair, je suis encore trop loin.

Je zigzag entre les arbres “champignons”. Les grandes plantes se voie énorme ici, donc il ne faut surtout pas que je m’écrase sur l’une d’elle a cette vitesse. Je m’approche, je le ressens, ils sont tout proche. Devant moi se trouve alors un cul-de-sac, se trouvant des herbes, plantes et arbres beaucoup trop dense. Je viens donc appuyer sur les gachettes vous les canarder avec violence, créant un passage par le feu et le bruit.

- Ma présence est maintenant dévoilé avec certitude… Je sais qu’ils sont proche, se cache ne servira à rien… à rien.

Je me parle à moi-même, prêt à ramener leur têtes...

La présence se rapprochait de leur position et si deux jeunes padawans à peine sortis de l'oeuf parvenaient à ressentir la noirceur de l'aura de leur mystérieux visiteur alors l'inverse était probablement vrai. Un grand bruit de laser suivi d'une explosion à quelques mètres à peine confirma ce qu'ils pensaient tous les deux. Le vacarme fut assourdissant et rappella à Kolin le bruit des canons lasers qui vaporisaient les déchets dans les immenses décharges de Coruscant.

- T'as pas le feu à la fourrure peluche ?

Cria Kolin à l'adresse de son compagnon d'aventure velu. Pour avoir déjà vu Kanien se battre l'arme à la main il savait qu'il ne ne manquait pas de bravoure mais entre une salle d'entraînement et une vraie attaque il y avait cents parsecs. Kanien malgré son altérité avait de l'énergie à revendre, il ne fallait jamais se fier aux apparences.

Toujours appuyé sur le siège du vaisseau à la recherche de la commande du radar, une goutte de sueur sur le front de l'humain perla et alla mourir sur le système de communication du vaisseau. Une lueur éclaira le visage poupin de Kolin. Débrouillard depuis toujours, il parvint à allumer la radio.

- J'appelle du secours, j'ai pas envie qu'on finisse en purée.

Casque vissé sur les oreilles, le brun fit tourner la molette des fréquences. Il ne connaissait ni le canal du Temple ni celui de leur Maître. Dans la friture, il finit par entendre une voix féminine un peu trop enjouée.

- Bonjour et bienvenue sur Star Jet Felucia, les meilleurs speeders de la galaxie à prix discount, tous nos conseillers sont actuellement en ligne, merci de renouveler votre appel ultérieurement.

Nouveau tour énergique de molette.

- Quand tu n'es plus là mon étoile se meurt, quand tu n'es plus là, les banthas se cachent pour mourir. Si tu n'existais pas, dis moi pourquoi j'existerais, je partirais très loin d'ici à l'ombre des saules pleureurs de Naboo...

Chantait la voix nasillarde de Janny Holliday, un chanteur Hapien particulièrement célèbre dans les mondes du Noyau. Un juron plus tard, Kolin actionna à nouveau la molette pour atteindre la fréquence des urgences.

Services des urgences impériales, merci de vous rapprocher d'un soldat en...

La ligne fut coupée une seconde plus tard. Le service des urgences était hors service. Un nouveau juron fleuri franchit le seuil de sa bouche. L'humain du se rendre à l'évidence, son manque d'expérience le rendait incapable de prévenir les Jedis et du peu qu'il pouvait se l'imaginer Kolin, l'ewok n'excellerait pas plus dans ce domaine. Pourtant habitué aux situations critiques le garçon sentit une boule se nouer dans son estomac.

Retournant devant le vaisseau, il aperçu un début d'incendie dans la forêt luxuriante environnante. Il frappa amicalement l'épaule de son compagnon content de le voir en un seul morceau et prit la parole d'une voix qui se voulait indifférente,

- Si t'as une idée de génie faut surtout pas t'priver.

Sentant l'adrénaline monter en lui il posa la main sur la garde de son sabre laser mais ne voulut pas le sortir immédiatement, les Jedis tout combattants qu'ils étaient n'utilisaient la violence que en dernier recours. Enfin, en théorie. Ce bel état d'esprit ferait plaisir aux chevaliers si ils avaient daignés être là.

L'invisible menace, elle, était toute proche prête à bondir pareille à un félin sur un animal blessé.

Sous le boucan de l’implosion des tirs du zoomer, je traverse les arbres condensés pour me retrouver face à un vaisseau Républicain, un vaisseau ennemi dont son s.a.s. est toujours ouvert.

- Se croyaient-ils vraiment à l'abri? Est-ce un piège?

La réflection est là, mais l’action passe directement à l’offensive. Sans penser, je viens faire feu encore une fois, visant leur vaisseau, prioritairement l'intérieur, profitant du fait qu’ils ont laissé ouvert leur s.a.s. J'accélère ma vitesse sans stopper mes tirs qui touchent le vaisseau de plein fouet. Je passe donc à côté d’eux comme une flèche pour redisparaître dans la forêt environnante. Je viens alors faire une manoeuvre bien complexe, freiner, soulever son fessier en penchant le haut de son corps vers l’avant. Le derrière de la moto vient alors se soulever, le forçant a prendre de la hauteur tout en restant sur place en vertical, le moteur fermé. Une fois bien haut, je me penche dans l’autre extrême vers le guidon, en forçant le zoomer à tourner en 180 degré sur lui même pour me mettre en position vers ma cible. Je remet alors les gaz sous un bruit de moteur qui se trouve si fort que la forêt même en souffrait de ses oreilles.

Je pars à nouveau, arrivant directement devant le même vaisseau, face avec leur cockpit que je ne prive pas de nouveaux tirs féroces. Je ressent deux personnes dans ce vaisseau, ils sont là et je ne me trompe pas. Une fois assez proche, sans lâcher ma vitesse, je saute du zoomer vers le sol, en roulant. Dès que mes pieds touchent le sol, la moto vient s’écraser sur leur vaisseau qui, j'espère, a fait le plus de dommage possible dans son explosion.

Je ne vois plus rien, caché par le boucan qui parfume le décor à grandeur. J’allume mon sabre, pour ensuite de mon autre main, venir mettre mon grand capuchon noir sur ma tête, cachant pour de bon mon visage. Je prend le pas, lentement et sûrement, vers le s.a.s qui apparaît devant moi en particule sous la fumé.

Le boucan n’aide personne, compris moi-même et je ne suis pas assez puissant pour savoir où se trouve une personne simplement en me fiant à l’odeur de la force. D’un mouvement brusque de mon bras gauche, j’use de la force pour dissiper la fumer devant moi qui me dévoile le passage jusqu’à leur vaisseau qui semble endommagé de mon attaque au zoomer.

Un de mes deux ennemis se trouve là, devant le s.a.s, je ne sais pas trop si je dois en croire mes yeux, mais devant moi se trouve un Ewok. Je suis plutôt impressionné certes, mais je ne le sous-estime pas, je détesterai perdre par une surprise de la sorte. Je dois sûrement faire gaffe à sa vitesse, il ne tient pas un sabre dans sa main pour aucune raison, il a fortement un point fort dont je dois me méfier…

- Vous êtes sur un territoire impérial et vous n’avez aucun droit ou mandat pour être ici. Vous connaissez les conséquences à vos gestes, vous ne partirez point d’ici, sous ordre d’un seigneur, sauf si vous décidez de vous rendre!

Ils ont le choix, se rendre ou combattre, la fuite leur est impossible, leur vaisseau et mon zoomer ne sont plus, quoi que je ne suis pas certain que leur vaisseau sois maintenant hs, je n'ai peu-être pas créé assez de dommage. Je fais alors tourner mon sabre sur lui même à ma droite et de ma main gauche, je viens créer un torrent t'éclaires bleus qui environne ma main et le sol.

Kolin se réfugia dans le vaisseau empruntant le sas à toute allure pour éviter un nouvelle salve destructrice de lasers. Secoué, déséquilibré  commme un fétu de paille balayé aux quatre vents, il trébucha dans sa course à l'intérieur du transport et manqua de s'écraser contre la coursive.

Un fugace aperçu de l'ennemi sur son speeder, comme un macabre prologue lui suffit pour comprendre qu'ils avaient affaire à un tireur émérite doublé d'un sacré pilote. Une vision s'imprima, perspective rétinienne, celle du cadavre fumant de Kanien tombé sous les coups de boutoir de l'impitoyable assaillant. Kolin imaginait ses iris rougeoyants noyés dans un océan de flammes.

L'idée qui avait germé dans son esprit lui servit de sauf conduit pour éviter de céder à la panique qui tentait de l'étrangler. Avec une fougue retrouvée, il se releva et se dirigea vers la console radio qu'il avait abandonnée. L'auguste machine ne lui résista pas. Tremblant, drogué et ivre d'adrénaline il poussa le bouton du haut parleur situé à l'avant du vaisseau en piteux état.

- Quand te reverrai-je planète merveilleuse, ceux qui s'aiment, vivent à deux.

La chanson se mêla aux chants des oiseaux sauvages de Felucia retentissant avec fracas dans les alentours. Son et lumières le spectacle était lancé et si ils devaient crever cela serait au son de la chanson numéro un du top galactique. Dans le meilleur des cas elle servirait à prévenir leur Maître. L'opération était à double tranchant, si la musique adoucissait  les moeurs, elle était audible aussi bien par les Jedis  que par leurs ennemis.

Le garçon n'eut guère le temps de se réjouir,  alors qu'il s'apprêtait à quitter le vaisseau, le feu nourri reprit. Le choc du speeder écrasé contre la carcasse fumante du transport libéra un volupte  de fumée noire, sous le choc, Kolin tomba à la renverse. Sa tête heurta avec fracas le plancher métallique alors qu'un douleur volcanique lui traversa le corps terminant par se loger dans son crâne.

- Quand te reverrai-je planète merveilleuse, nous n'étions, que tous les deux.

Ce n'est que grâce à son instinct de survie que le padawan parvint à se relever. Le vaisseau semblait crier à l'aide et risquait d'exploser pour de bon. 

- Kanien, dis moi que t'es pas vaporisé.

Grogna Kolin en sortant de vaisseau en toussant. Hébété du sang s'échappait de son crâne. Les yeux piquants ses traits se burinérent et se plisserrent alors qu'ils cherchait son compagnon. 

- Quand te reverrai-je planète merveilleuse, même les rancors, vivent à deux.

Abandonner était insupportable, inenvisageable. L'ewok n'était pas son ami et se rangeait parmi la horde de padawans bruyants du Temple que Kolin fuyait comme la peste, mais cette notion n'avait aucune importance. Ils étaient tous deux membres des Jedis et cela était suffisant à ses yeux. Son acolyte était vivant sabre à la main, un sourire de soulagement se greffa sur les traits d'éphebe de Kolin et il lui tapa chaleureusement sur l'épaule.  

- Content de te voir en un seul morceau, peluche. 

Il se tenait la tête tentant de calmer la douleur  qui tembourinait sur ses tempes. 

Leur adversaire avait quelque chose de redoutable. La force ne mentait jamais. Son assurance lui rappela celle des caïds des souterrains pavoisant dans les cantinas. Les éclairs qui dardaient sa main terminait de lui donner malgré son jeune âge un hypnotique attrait. 

- Quand te reverrai-je planète merveilleuse, il fait si froid, quand nous ne sommes pas tous les deux. 

Il en fallait plus pour faire peur au gosse des poubelles. Les souterrains façonnaient  les enfants à ne pas avoir trop peur. Chaque matin Kolin, comme tant d'autres se réveillait en contemplant le soleil artificel et blafard, nul n'était jamais sûr de le voir se coucher. La peur, les cris et les sirènes avaient été ses berceuses. Les sons de son enfance trop vite avortée, battant les tambours d'une mélopée funeste. 

- J'vais faire une connerie, j'suis désolé.

Glissa-il à l'oreille de son acolyte en degainant  son sabre laser laiteux. 

-  Hey tête de courge. Tu crois que les Jedis auraient laissés deux gosses comme nous tout seul ? T'entends le boucan ? Ils vont rappliquer. On est dix. Alors écoute mon pote, prend tes clics et tes clacs et barre toi la zigounette entre les jambes ou sinon jte jure que tu vas tellement dérouiller que même un toydarien pourra pas racommoder ta trogne. C'ta dernière chance m'sieur le paratonnerre.

Il ne s'était pas démonté et fit preuve d'un excellent jeu d'acteur. Sa voix étranglée trahissait cependant une sourde inquiétude qu'il ne parvint pas à dissimuler totalement. L'aura ténébreuse qui brouillait la lumière dans la Force était trop oppressante. 

- On fait quoi si il attaque, on cours on se bat ? 

Murmura Kolin à son comparse.

Ce strategème était complètement foireux. D'autant plus que la Force se concentrait vers Kanien comme un aimant. Petit par la taille mais grand par le courage, il avait l'air de vouloir en découdre. Kolin ne le laisserait pas tomber. Ça jamais. Hel prendrait peut être la fuite ou sinon advienne que pourra.

- Va falloir jouer en équipe peluche.

Stress, appréhension, comme une pieuvre s'enroulant sur son coeur battant pour le lui arracher du poitrail.

Décidément, je dois m’y attendre, ils ont peur, quoi que non, un seul des deux a peur, le petit Ewok ne semble pas du tout s’être abandonné à l’inquiétude et semble même très partant à m’affronter. Jouons là statégique. L’apprentis humain, qui semble être plus jeune que moi me traite d’une insulte plutôt enfantine, mais… Je n’aime pas les courges!

- Je tente ma chance alors, en espérant qu’elle n’arrive qu’après votre mort!

Je me marre un peu de ma réponse, je ne suis pas crétin et je crois qu'ils ne vont plus tarder à le comprendre. Je commence alors ma marche vers eux. Chacun de mes pas sont pesant, accompagnés du bruit des flammes et explosions environnante. Je fais tourner le sabre entre mes doigts sans arrêter mon avancé, accélérant à chaque seconde.

- Et c’est sous cette promesse que je viens vous combattre, je ne vous sous-estimerai pas, je ne baisserai pas ma garde!

C’est de loin le bon moment de me faire vaincre par manque de concentration, je dois me mettre à fond. Je dois viser la bête poilu en premier, le dieu des courges saura se démarquer ou non ensuite, j’aurai connaissance de ses réactions, fuite ou attaque, on va voir.

Au final, je me retrouve à courir vers eux et d’un énorme cris bestial je saute haut dans les air pour venir écraser mon sabre sur celui de la petite créature. Sans perdre de temps, au moment même ou mon sabre s’immobilise sur le siens, je viens tourner sur moi-même pour revenir l’attaquer à l’horizontal sur son coté. Sans me soucier de si je l’ai touché ou non, je viens de ma main gauche user de la force pour tenter de propulser le padawan humain sur une des parois du vaisseau. J’imagine bien que ma première cible va répliquer donc je bouge, c’est bien ma force, bouger rapidement, toujours bouger en piquant rapidement. Ne jamais rester immobile.

Je me retourne alors rapidement en me propulsant de mes jambes vers l’arrière. Une fois dans les airs, je viens, de mes deux mains, compris celle de droite qui tiens mon sabre, lancer des éclaires en rafales sur le Ewok.

Mes pieds touchent finalement le sol, cessant mon attaque électrique pour venir repointer mon sabre vers le même, lançant un petit regard vers mon semblable humain pour voir où il en est.

- Ô Dame des grandes herbes, Déesse de Felucia, mon grand amour!

Je tourne la tête, vers une console plus loin qui semble avoir soudainement repris conscience, jouant de la musique qui, de mon goût à moi, semble horrible. Sans m’en rendre compte, me voici déconcentré pendant une seconde, ce qui peut facilement leur rendre l’avantage.

- C’est quoi ça?!

La menace pourtant féroce tancé par un Kolin malmené par des émotions contradictoires et antithétique effleura le Sith qui leur faisait face.

- Blast, t’as raison, écrasons le !

Kolin goûtait le son de la voix cuivrée de son ennemi comme si du miel venait réchauffer sa propre gorge. Silencieux, immobile, tel une statue antique que l’on aurait douée de vie, Kolin attendait que le quidam s’approche. Ses pas semblaient faire naître des étincelles. Le soleil vacilla, ses cils noirs vinrent le voiler un court instant alors qu’il se concentrait sur la Force, cherchant la paix intérieure et la tranquillité s’inspirant ainsi des préceptes de ses Maîtres et enseignants. Sérénité, calme.

Pourtant il y avait autre chose : la peur, délicieuse et acide, venait taquiner de sa langue le creux de son ventre, signal d’alarme qui pimentait le jeu. Il avait déjà été la proie… mais jamais autant que maintenant il n’avait eu la sensation qu’il pourrait bel et bien être dévoré par ce fauve au visage barbare, au regard d’acier, à la voix brûlante

Cette présence étrangère devant lui le rendait plus sensible encore au moindre bruit, l’impatience blessait ses doigts qui se serraient instinctivement sur le manche poli de son sabre, mordant l’épiderme fragile de ses paumes. Le chat et la souris. Qui savait si la souris ne parviendrait pas à s’échapper…Un festin raté, une chance gâchée. Mais au lieu de se diriger vers la fuite qui l’appelait, , Kolin se plia aux intentions de son ami zélé. Il se mit en position de combat plongeant ses prunelles océanes dans le soleil obscur qui auréolait son terrifiant adversaire, posant sur ses épaules une cape safranée.

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Le court moment de grâce publicitaire presque chanté ne dura qu’un instant, le hurlement bestial d’Hel-Karn venait de lancer le prélude du premier combat de l’humain sous l’étendard Jedi. Les sabres s’entrechoquèrent dans un vacarme assourdissant. L’apprenti était rapide mais Kanien plus encore, Kolin le savait, l’avait déjà vu à l’œuvre à l’entrainement. Sa petite taille et sa force tranquille bien inadéquate avec sa stature lui donnaient l’avantage.

Retenant sa respiration, Kolin il brandit son sabre suivant la voie Shii Cho et fit un grand pas en avant pour aller porter une attaque latérale à son adversaire ; le padawan n’avait pas été assez vif. Sa lecture de la Force se brouilla et il se sentit projeter en arrière sur la paroi encrassée du vaisseau. Son dos embrassa de plein fouet le métal lui arrachant un cri aigu de douleur alors qu’il s’écroulait au sol pareil à un fétu de paille laissant son arme s’échapper de ses doigts fins.

- J’savais que j’aurai du sécher ce fichu cours.

Croassa Kolin en rouvrant les yeux, misérablement allongé au sol tout en tâchant d’oublier la lancinante douleur qui lui bariolait le dos en plus de son crâne blessé. Abandonner n’était pas une option pour le padawan, elle n’en avait jamais été une, ni avant, ni maintenant. Il tendit le bras vers son sabre cherchant la lumière de la Force dans le chaos et les éclairs qui zébraient le champ de bataille. Il finit péniblement par attirer son arme vers lui.

Samaël, son ami, lui avait appris ce tour lors de leur première rencontre dans les dortoirs du Temple. Il eut une pensée pour le petit centaure espérant qu’il soit dans une meilleure posture que la sienne.

Une main dans ses cheveux crasseux lui apprit qu’il saignait de la tête. Il avait mal, mais la douleur était une compagne bien familière qui l’avait pris dans ses bras dès son plus jeune âge à la faveur d’un père violent qui ne l’avait jamais épargné. Cette douleur, il la préférait à l’idée de voir son compagnon périr, il la préférait à l’idée de décevoir Joris, il la préférait à l’idée d’abandonner.

La lame jaillit à nouveau de son manche alors que le rachitique padawan se remettait en garde voyant avec soulagement que Kanien allait bien.

- Et maintenant en direct sur radio Félu-Love découvrez le nouveau hit du Hutt Vert’poisseux, la nouvelle étoile découverte dans à la recherche de la nouvelle voix de la bordure extérieure saison 234, nous remercions Loreleï de Corellia qui dédie ce morceau à son copain Ilom pour leur troisième mois de relation !

Smeeleeya whao toopee upee Smeeleeya whao toopee upee Smeeleeya whao toopee upee Bona nai kachu Keel-ee calleya ku kah Ting cooing koo soo ah. Ting cooing koo soo ah. Cha wana do bota Bargon u noa a-uyat Bargon u noa a-uyat Bargon u noa a-uyat
Ting cooing koo soo ah. Cha wana do bota Bargon u noa a-uyat Bargon u noa a-uyat Bargon u noa a-uyat

Ting cooing koo soo ah. Cha wana do bota Bargon u noa a-uyat Bargon u noa a-uyat Bargon u noa a-uyat

Smeeleeya whao toopee upee Smeeleeya whao toopee upee Smeeleeya whao toopee upee Bona nai kachu Keel-ee calleya ku kah Ting cooing koo soo ah. Ting cooing koo soo ah. Cha wana do bota Bargon u noa a-uyat Bargon u noa a-uyat Bargon u noa a-uyat Ting cooing koo soo ah. Cha wana do bota Bargon u noa a-uyat Bargon u noa a-uyat Bargon u noa a-uyat

La voix visqueuse du Hutt ne déconcentra pas Kolin qui s’avança son pied d’appui en avant comme il avait entendu Zelonion le conseiller à la boule de poil. Fondant sur son adversaire visiblement importuné par la musique, il feignit de le frapper d’un coup latéral au niveau du torse mais au dernier moment il se baissa comme un pantin désarticulé pour frapper au niveau de la taille, se rappelant que quand on n’avait pas l’apanage de la force physique, l’agilité pouvait très bien être une bien meilleure alliée.

Cette petite erreur me coûte cher sur le coup. Ce padawan velu vient stoper mon épée laser pour venir me repousser d’un coup de pied féroce (pour sa grosseur du moins). Sur la limite du S.A.S, je vois devant moi s’avancer celui que je venais de projeter sur un mur, il a quelque goûtes de sang sur le front, mais il semble motiver. Une combine est donc utilisé par celui-ci, mais je n’y mord pas, du moins, je ne dénigre pas sa tactique car il m’oblige à faire un bond pour me faire quitter leur vaisseau.

- Pour être honnête, je trouve ce combat plutôt intéressant, pas vous?

La radio continue à faire toute sorte de musique et chant étrange, mais je commence à m’y habituer.

- Huuuja, loka uta foluuuuunaaaaaa.

Un hutt qui annonce un orchestre si je comprend bien, m’enfin bref. Sans aucune introduction, me voilà parti en course comme une flèche vers eux. Je charge d’un saut, le sabre pointer vers le padawan humain. Ils ne doivent pas sortir de ce lieu étroit pour garder mon infériorité équilibré et juste. Je ressent nos sabres se brusqué violemment, mes yeux lourdement fixé sur celui de l’humain, je viens lui donner un sourire plutôt dangereux.

- Vous semblez être deux rapides, nous semblons avoir les trois la même technique, allons savoir qui sont les plus rapide entre nous trois.

Dans la première seconde, je viens le repousser vers l'intérieur sous mon poid. La deuxième secondes, je viens recharger avec un coup de sabre à l’horizontal sur son flanc gauche, pour ensuite le frapper à la vertical de bas en haut. La troisième seconde, je prend mon arme à deux mains et feigne de frapper avec force la façade avant du Ewok pour que quand nos sabre se percute, je puisse tenter de venir le frapper d’un coup de pied des plus violent qui soit. L’assaut est faite, je dois maintenant reculer, ce que je fais d’un simple saut.

Un orchestre joue de leur musique des plus violente qui soit, accompagné d’un chanteur hutt qui nous donne une performance des plus… bref.

Je retente le coup, profitant qu’ils soient déconcentré par mes attaques pour venir leur projeter une vague de force pour les propulser encore plus loin dans le vaisseau. Ils sont petits, donc l’énergie que je met pour les projeté n’est pas si énorme, vaux mieux les pousser que leur envoyer des éclaires.

Ce moment, cette scène vient alors me brusquer, vous savez, c’est “déjà-vue” d’une vision? Le décors prend alors flammes dans les ténebre les plus total. Les deux padawan disparaisse et donne place à quatre adultes, quatre jedi aux sabres bleu et vert, allumé, autour d’une femme accroupis au sol, déchu.

- Au nom de la loi, et de la république, vous êtes en état d’arrestation, sith!

Je suis bloqué, je tremble, mes bras et mes jambes sont retenue par des liens à décharge. Je tourne ma tête pour tente de voir où je suis et je vois mon reflet… mon père? Je suis mon père? Mon visage semble perdu pendant un instant mais je réalise soudainement, la femme…

- Mère?!

Au moment ou je tourne la tête, je vois un des jedi venir écraser son sabre sur cettee dernière qui perd vie à ce moment même. Des éclaires apparaissent au bout de chacun de mes membres, créant une désordonance aux liens qui me retienne, faisant que ceux-ci se brise. Je cris et charge vers eux, le sabre allumé.

- À qui le tour mes enfoirés?!
- Afkiiii noturuuuukaaaaarh!

Décidément cette musique… me revoilà dans la réalité, en pleine course vers les deux jeunes padawan, mon corps entièrement revêtu d’un aura t'éclaire, les yeux rouges illuminé par une haine accumulé par lui, son père et sa mère.

Le bond en arrière de l’infatigable apprenti confirma à Kolin que son retour était un succès. Son coup n’avait pas atteint son but, mais au moins il montrait à Hel-Karn que la partie n’était pas terminée et qu’il ne fallait pas sous-estimer son adversaire même si celui-ci pesait moins de trente kilos.

- Je m’ennuie tellement que j’sens mes ongles pousser.

Coassa un Kolin d’une voix moqueuse en réponse à l’invective tout serrant un peu plus fort son sabre laser en position de défense. Il n’y a pas d’émotions, il y a la paix. Il n’y a pas d’ignorance, il y a la connaissance, il n’y a pas... Il avait oublié le reste du code Jedi qu’il avait commencé à réciter intérieurement. Apprendre par cœur n’avait jamais été son point fort, mais le principal y était : le calme, la quiétude.

En dépit de la douleur l’humain se concentra, tâchant de faire taire l’envie d’émasculer le Sith et la douleur qui le vrillait tout entier. Sa respiration toujours saccadée se calma. Il fit le vide en lui allant jusqu’à ne plus entendre les infâmes gargouillis du Hutt qui résonnaient comme autant d’insultes envoyées au bon goût.

Un pas de côté félin évita la première attaque. La joute et l’échange de coups fut de courte durée. Kolin para les attaques de la lame rouge unes à unes, sans trop de difficultés, comme mu par la Force elle-même. La présence lumineuse de Kanien dans la Force n’y était sans doute pas pour rien. Peu enclin à la confiance envers les autres, Kanien ne lui jouerait pas de mauvais tour, il le sentait à l’instinct.

L’apprenti recula, le bout d’humain en profita pour adresser un clin d’œil complice à l’ewok. Kolin ne recherchait pas la gloire et les louanges mais n’avait jamais été un couard. De là où il venait, être tout seul n’était jamais la meilleure situation. L’union faisait la force et la Force, elle, le savait. Ils devaient utiliser leur avantage stratégique : le nombre.

Si Kolin était entêté, il apprenait en revanche toujours de ses erreurs et l’utilisation du choc de Force ne le surprit qu’à moitié. Se sentant partir en arrière, il mit ses mains au-dessus de sa tête et fit une roulade en arrière amortissant sa chute sans trop de dégâts. Malingre, le garçon avait toujours été très agile pouvant se contorsionner dans tous les sens ou faire le grand écart avec une facilité qui aurait rendue jalouse plus d’une Twi’Lek. La Force avait une stratégie pour tous, si elle n’avait pas dotée le gamin des rues d’une forte puissance physique elle lui avait offert d’autres privilèges.

L’autre se mettait à délirer, il avait fumé ou quoi ? Incrédule, Kolin eut la même idée que son camarade velu. Si le Sith voulait divaguer sur sa mère qu’il le fasse autant qu’il le voulait. L’occasion était beaucoup trop belle.

- Je t’ai vu peluche !

Répondit dans un souffle à peine audible l’humain à Kanien, ce dernier avait un plan. Son regard pétillant ne pouvait mentir. Hel ne tarderait pas à attaquer, consumé par le côté obscur, ivre de combat, sa haine prendrait le pas sur toute raison. Le sort leur donna raison quand la folie passagère se dissipa. Sabre en main Kolin emboita le pas à Kanien le suivant comme son ombre. L’attaque orchestrée par la boule de poils fonctionna, Hel Karn leva sa lame pour éviter un fatal et funeste coup de sabre. Kolin avait bien compris le message.

Profitant de l'ouverture. Il décramponna son sabre et posa sa main gauche sur le ventre du jeune homme et sa main droite sur son torse. Arrête de penser à Joris, arrête de penser, concentre toi ! Songea-t-il alors qu’il faisait le vide en lui sentant la Force affluer dans tout son corps tandis que ses paupières se fermèrent pour mieux la guider.

- Bisous à ta maman, tocard !

Le choc de Force libéré comme ressort frappa de plein fouet l’apprenti sur les deux points d’impacts. Kolin fit un pas en arrière et attira ensuite son sabre dans sa main. Pour la première fois depuis son arrivée au Temple, Il adressa un authentique mais éphémère sourire à son acolyte le gratifiant d’un sobre "bien joué." Il en oublia presque sa douleur et le sang qui s’échappait de sa blessure au crâne.

La chanson du Hutt était terminée, une nouvelle page de réclame se lança vantant cette fois les mérites de lingette hygiénique adaptés à plus de 85% des races de la galaxie.

- On r'met ça ?

Glissa-t-il finalement à Kanien. Il ne fallait pas trop se réjouir, l’apprenti avait peut-être encore d’autres cordes à son arc.

Ma charge est prit de travers, alors que je m'avance vers eux, le petit être vient faire une tentative plutôt brillante en venant me créer un angle mort. Son acolytes répond à la perfection à l'appelle, venant me propulser par la force le plus loin possible de leur position. La chute fut douloureuse, non pas par la puissance de la propulsion, mais par les caisses et autres objets qui se tenait sur le passage.

Je reste étendu quelques secondes au sol, ne comprenant pas ce qui se passe, les yeux rivés au plafond. Je finis par secouer la tête, ne me préoccupant pas du sang qui coule sur mon front et des autres blessures corporels mineurs.

- Vous êtes vraiment chiant…

Je viens cracher au sol, pour remarquer que ma salive est rouge sang.

- Votre maître vous a bien former.

Je viens tendre ma main sur le côté pour attirer mon sabre qui à tomber au sol lors de ma chute. Celui-ci vient avec rapidité rejoindre ma main pour se réallumer, brisant le silence d'un bruit de tonnerre.

- Oh que oui… remettez-moi ça pour voir.

De ma main libre, je viens soulever une des caisses traînante pour la soulever un peu dans les airs. Je regarde l'humain et le Ewok à la fois et avec logique, je viens projeter l'objet vers Kolin qui évidemment a plus de difficultés qu'un Ewok a éviter un projectile. Je viens donc m'avancer d'une marche, sûr de moi-même, vers la bête poilue en le regardant d'un regard meurtrier.

D'un élan puissant, je viens le frapper de mon sabre à la vertical. Ne le laissant pas contre attaquer, je viens faire un pas sur le coté pour le frapper plus bas sur son flanc gauche. C'est donc à ce moment que les coups à la chaîne commence. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit coups, dans les cinq premières secondes. Les frappes ne fonctionnent pas contre lui, trop petit il est difficile à toucher, c'est donc au dernier coup que je viens puiser dans mes dernières sources d'énergies pour retenir son sabre avec le miens, venant de mon autre main tenter de lui lancer une slave d'éclairs, ma main collée sur sa tête. Je cris avec force, voulant le tuer de toutes mes forces jusqu'à en mourir d'épuisement. Cette rage est si forte que j'en oublis que l'apprenti jedi de race humaine est toujours présente dans la pièce.