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Une légère secousse lui fit ouvrir les yeux, lui laissant une désagréable impression de réveil trop rapide. Il avait la sensation de n'avoir dormi que trop peu, depuis le départ du vaisseau. Se frottant les yeux, Emhyr se redressa, observant ce qu'il se passait autour de lui. Une odeur le frappa de plein fouet, provenant de sa droite. Tournant la tête, il put voir Cékatre, son compagnon Jawa, en train de fouiller dans une caisse. Il ouvrait des paquets et se mettait à grignoter ce qu'il trouvait à l'intérieur. Lui saisissant l'épaule, l'ex-Jedi l'obligea à se tourner vers lui. Le petit eut un mouvement de surprise, ce qui renversa de la nourriture – à priori écœurante vue l'odeur – tout autour de lui.

 « Eh, arrête. On est pas là pour ça. »

Cékatre marmonna une excuse, puis se mit à ranger la nourriture. Maintenant qu'il était réveillé, Emhyr savait qu'il ne parviendrait pas à se rendormir avant un moment. Il se gratta le visage, où sa barbe avait poussé pour simuler quelqu'un de négligé. C'était au cas où il aurait à parler avec quelqu'un, il ne voulait pas qu'on puisse le confondre avec un Jedi. Sa tenue elle-même, une veste rouge, un pantalon simple et des bottes, venait lui ajouter un air de contrebandier plutôt que d'utilisateur de la Force. Il avait un pistolet blaster à sa ceinture, ayant laissé son sabre laser dans le sac que portait le Jawa.

Ce dernier se lança dans une série de bruits surexcités, et il fallut le calmer à nouveau. Il se lançait parfois bien trop porter par son enthousiasme. Néanmoins, ce qu'il disait était juste : le vaisseau était depuis assez longtemps dans l'hyperespace pour qu'ils agissent. Emhyr sortit alors son comlink de sa poche, et l'activa.

 « Lyanna ? »

Quelques secondes s'écoulèrent avant que son ex-padawan ne lui réponde. La Togruta était cachée parmi les prisonniers, dans l'une des trois immenses cales du vaisseau. Après avoir étudié le vaisseau, ils avaient appris que deux cales servaient pour les esclaves et l'une pour la nourriture.

 « Déjà réveillé, grand-père ? »

 « Ouais. On va passer à l'action du coup, tu es prête ? »

 « Prête. »

Le trio avait prévu de faire sortir le vaisseau de l'hyperespace, de force, de neutraliser les esclavagistes et ensuite d'atteindre un monde de la République. Cette tâche, ou mission, leur semblait être la seule chose viable à faire pour le moment. Cékatre ne quittait plus Emhyr d'une semelle, ce dernier n'avait pas vraiment de projet désormais, et Lyanna ne désirait pas retourner au sein de l'Ordre Jedi. Autant faire quelque chose d'utile dans la vie, du coup, d'autant qu'ils avaient la possibilité d'agir contre les Sith et l'Empire.

Il suivit le Jawa dans la coursive la plus proche, et ils allèrent vers le centre du vaisseau. Selon ce qu'ils avaient appris, toujours, ce dernier était un cargo pouvant transporter jusqu'à cinquante esclaves, plus une dizaines d'esclavagistes et la nourriture pour tous. Au centre se trouvait le générateur d'hyperespace, et il fallait le désactiver pour rendre le vaisseau vulnérable et en prendre le contrôle. Pendant que ces deux-là s'en occupaient, la Togruta devait s'occuper d'éliminer deux des esclavagistes, qui surveillaient les prisonniers dans les cales. Plus qu'à espérer que toute l'opération se déroulerait bien et sans accroc.
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Dans le fin fond de ma cale allouée au stockage de nourriture, quelque chose tapait et par ailleurs, un large conteneur métallique rectangulaire dans le fond de la pièce remuait. Cela dura quelques temps jusqu'à ce que le couvercle droit du conteneur fut éjectée en arrière au même titre que plusieurs poissons frais du jour qui volèrent dans le coin. Une paire de grosses pattes verdâtres sortirent du trou ainsi formé et s'agitèrent un moment à la recherche du sol. Elles se posèrent enfin au sol et tirèrent sur le reste du corps qu'elles transportaient, finissant finalement par faire sortir son propriétaire.

Galdur, le faciès couvert d'écailles de poissons et empestant la morue salée, roula sur le sol afin de se cacher immédiatement derrière une autre caisse, en espérant ne pas avoir été aperçut par un garde. Personne en vue, il jeta un œil et démarra son comlink.

« Ha ha ! Je savais que c'était une bonne idée de me cacher dans cette caisse de poisson au spatioport ! Personne ne vérifie jamais les caisses de poisson ! Bonne nouvelle QG, j'ai réussi à m'infiltrer comme prévu ! » aboya t-il.
La radio fut silencieuse pendant un moment.
« J'en suis ravi monsieur. Maintenant, vous pouvez arrêtez d'appeler s'il vous plaît ? C'est une pizzeria ici, pas un centre d'opération militaire et ce même si, comme vous dites, vous avez programmé notre numéro en contact d'urgence a coté de votre macro de QG et que vos doigts sont trop gros pour sélectionner le bon bouton. »
« Vous m'avez toujours pas livré mon supplément de méduse, je vous signale ! » répondit le trandoshan.
La personne au bout du fil coupa net la communication. Galdur n'insista pas plus longtemps.

Son topo avait été simple. En plein canton de surveillance dans son secteur habituel, Galdur avait été contacté pour s'occuper d'une petite affaire d'esclavagisme. Au départ, il devait simplement signaler la position du bâtiment de ces criminels, mais non-content de donner des pistes aux autorités, il avait décidé d'embarquer à bord et de les interrompre lui même.
Penchant la tête dans l'ouverture de la porte pour inspecter le couloir de cette zone du vaisseau, Galdur chercha à dépister des caméras ou des gardes. Rien en vue, toujours... Pourtant !

Mais oui, ça ne pouvait être qu'un piège !

Ravi d'avoir ainsi décelé un traquenard aussi subtil, notre trandoshan renonça à l'idée de simplement sortir dans les couloirs et de se diriger vers le couloir principal. Non, il opta pour une idée au moins aussi ingénieuse : Emprunter le conduit d'aération.
Ce fut particulièrement laborieux. Trop large, Galdur se frottait contre le plafond, émettait de grand bruits de frottis contre le métal et passa au dessus d'une salle de repos où deux gardes prenaient une pause.

« L'aération déconne encore ? On l'avait pas fait réparé ? » demanda l'un.
« Bof. Tu sais... Vu le prix qu'on met en entretient du vaisseau... J'suis pas étonné que tout parte en vrille. »
« On dirait presque qu'un animal est là-dedans. »
«  Aucun animal est assez bête pour aller se mettre là-dedans. »

Poursuivant sa course dans le conduit, Galdur finit par déboucher dans le couloir central. Sa tête percuta la grille qui chuta en pivot et il laissa dépasser son gros crâne de trandoshan hors du conduit, ravi de pouvoir sortir de cet espace restreint. Cependant, il avait sorti sa tête avec une orientation qui allait vers la droite, soit le sens circulant du couloir. Aussi, il ne se rendit même pas compte que derrière lui, vers là où il ne regardait pas, un duo d'humain et de jawa venait de l'observer tout simplement extraire sa caboche du conduit.

Quand il se rendit compte qu'on était en train de le regarder, Galdur tourna soudainement la tête et détailla le duo.

« Merde ! » laissa t-il échapper.

De manière presque instantanée, il se recula rapidement, replongeant sa tête dans le conduit et espérant pour qu'on ne l'ai pas vu, ce qui semblait être bien entendu peu probable. Mais qui sait ? Les miracles existaient bien. Peut-être que la Déesse veillerait sur lui et lui donnerait un peu de chance.

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Progressant à pas plus ou moins feutrés dans les coursives – le Jawa faisait plus de bruit qu'un Bantha – le duo parvint finalement dans ce qui, selon leurs prévisions, était le couloir principal du vaisseau, disposant d'une large bande d'aération au plafond et d'un espace suffisant pour laisser passer un land-speeder. Pourquoi une telle largeur dans la conception du couloir, cela échappait totalement à Emhyr. Peut-être pour pouvoir réguler le flot important de prisonniers, en les faisant passer plusieurs à la fois. Après tout, ils avaient repéré un accès sur la partie droite du vaisseau, qui partait du couloir principal pour s'élargir vers une sorte de gigantesque porte latérale. Laquelle devait probablement servir au débarquement et à l'embarquement des marchandises. Organiques et nutritives.

Ils aperçurent enfin ce qu'ils cherchaient : un couloir partant vers les générateurs, dont celui d'hyperespace. Ils poursuivirent leur avancée dans cette direction, et s'apprêtèrent à tourner quand un bruit attira leur attention. Perplexe, Emhyr mit la main à sa ceinture, prêt à se saisir du blaster qu'il portait. Cékatre, lui, sortit son arme de prédilection de son sac, et la chargea. Une grimace tordit le visage de l'humain, et il se retint de faire un mouvement d'exaspération. Ce Jawa était moins froussard qu'il n'y paraissait, car il aimait sortir son lance-grenade combiné à un lance-flammes dès que la situation menaçait de se corser un peu. Sauf qu'aucune de ces deux armes n'était appropriée à un espace comme celui d'un vaisseau en plein hyperespace.

Le bruit continua, jusqu'à ce qu'une grille s'ouvre au-dessus de leurs têtes. Apparut par la suite une tête, massive et verdâtre, qui se mit à regarder un peu partout autour de lui. Si au début, la personne dans l'aération ne semblait pas s'apercevoir de leur présence, elle finit par tourner la tête vers eux, et se replia aussitôt à l'abri. Emhyr avait eu le temps de comprendre qu'il s'agissait d'un Trandoshan. Ce qui n'était pas une bonne nouvelle, de son point de vue. Sans son sabre laser, il n'était pas certain de pouvoir l'affronter s'il le fallait. Cékatre, lui, ne semblait pas découragé pour autant.

 « Monstre vert dangereux ! Lui tirer une grenade dans le trou ? » s'écria le Jawa.

 « Non, non. Ce serait beaucoup trop dangereux, même pour nous. Viens, on continue. »

Ils prirent donc le couloir sur le côté. Dans la tête de l'ex-Jedi, l'apparition de ce Trando ne cessait de revenir. Qui était-il et surtout pourquoi était-il ici ? Il ne faisait aucun doute que s'il avait voulu les attaquer, il l'aurait fait, grille d'aération ou non. Mais il y avait tout de même la question du « pourquoi » ? De ce qu'ils savaient sur eux, les Trandoshans étaient de féroces combattants. Alors il n'y avait probablement qu'une raison qui pousserait l'un d'entre eux à se pointer ici : la baston.

 « Générateur ici ! Le faire sauter ? »

 « Non, désactive-le simplement. Et si possible, coupons également d'autres systèmes. Du genre la lumière. » répondit Emhyr.

Cékatre marmonna quelque chose, ronchonnant sur ce qu'il appelait « combat dans le noir sans lumière », mais il s'en occupa quand même. Quelques instants plus tard, il s'affairait devant les générateurs. Rapidement, un puissant bruit de décélération se fit entendre, tandis que le vaisseau sortait d'hyperespace par la force. Encore un instant plus tard, et les lumières s'éteignirent dans tout le vaisseau. Emhyr plaça des lunettes de vision nocturne sur son visage, le Jawa n'en ayant pas besoin lui.

 « Sors ton blaster, l'ami, on passe à l'attaque. » dit l'ex-Jedi en sortant le sien et en s'engageant dans les coursives.
Galdur
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Ah merde ! Voilà que le courant foutait le camp et que le vaisseau entier était plongé dans le noir ! Ils avaient embauchés un parkinsonien sur l'entretien des commandes de générateurs ou quoi ? Maintenant, dans son conduit, il n'y voyait plus rien. Résultat des courses, il allait devoir trouver un chemin alternatif un peu à l'arrache et de manière assez aléatoire. Galdur fit donc marche arrière et retourna sur ses pas jusqu'à trouver un passage différent de ceux qu'il eut emprunté. Il choisit donc le tout premier angle tournant qui se présenta à lui et poursuivit sa route, et ce jusqu'à arriver vers une grille qui promettait de pouvoir se déloger.
Envoyant un bon coup de poing sur cette dernière, la grille se décrocha et chuta avec fracas sur le sol. Dès lors, Galdur se laissa glisser hors de cette dernière et se rendit compte qu'il avait atterrit dans un local de rangement, à la vue des outils de maintenance et des droïdes souris déposés sur les étagères. Il inspecta la porte qu'il ouvrit à l'aide de ses mains et jeta un coup d’œil discret. Il y avait quatre hommes, qui marchaient dans le couloir, la lampe torche sur l'arme ou à la main. Ils semblaient quelques peu soucieux, à juste titre.

« Ce n'est peut-être qu'une panne. » déclara l'un.
« Nan, ouvrez l’œil. Je suis persuadé que y-a des intrus à bords. Ce générateur était impecc' et je doute que ce soit l'autre technicien à la con qui ait raté son coup dans sa maintenance. »

Ils poursuivirent leurs routes un instant jusqu'à ce qu'un bruit vint à leurs oreilles. Ils se retournèrent.
« Vous voyez quelque chose ? »
« Nan, y'a juste cette caisse pourrie à coté du placard. P'têtre que ça venait de l'intérieur. Continuez d'avancer rapidos vers le générateur, je vais voir ce qui cloche. »

L'esclavagiste se dirigea vers le local de rangement et pénétra à l'intérieur pour inspecter. Rien ne lui semblait particulièrement dérangeant ici. Cependant, alors qu'il observait les étagères en se rendant compte qu'il manquait le soudeur à fusion, les portes de refermèrent derrière lui, puis, quelqu'un souda cette dernière de façon rapide mais sûre.
Galdur était sorti de sa caisse.
Le prisonnier se mit à marteler sur la porte alors que le trandoshan terminait de la souder.

« Hé ! C'est quoi ça ! Ouvrez ! Ouvrez tout de suite ! »
« Je crois pas non. Sachez, mon cher monsieur, que ce placard sera... VOTRE PLACARD ! Ouah ha ha ha ! »
« Enfoiré ! Fait moi sortir ! »
« C'est ça ! En tout, si tu arrive à sortir de là, je promets de ne plus jamais me limer les écailles du crâne. Plus jamais me limer les écailles du crâne ! »
Bien entendu, il avait songé aussi à souder la grille d'aération.

Puis, tout bêtement, il quitta les lieux en laissant là l'homme enfermé dans le placard. Le trandoshan se dirigea ensuite vers le chemin qu'avaient empruntés ses collègues pour les trouver. Il finit par pister leur trace et les observer dans le couloir central qui menait au réacteur central. A trois, donc.
Caché derrière l'angle du mur, Galdur attendaient qu'ils se décident à rentrer pour continuer.


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Ils retournèrent dans les couloirs, maintenant que le vaisseau était plongé dans l'obscurité et qu'il n'y avait plus aucun moyen de la rétablir. Enfin, pas sans l'aide du Jawa. Le petit être avait appliqué, selon ses dires, une sorte d’algorithme dont lui-seul connaissait le secret. Autrement dit, soi-disant incrackable. Même si Emhyr en doutait un peu, il faisait confiance à Cékatre pour avoir trouvé quelque chose de retors et compliqué.

Les lunettes de vision nocturne lui permettaient de voir à peu près ce qu'il se passait dans l'obscurité omniprésente du vaisseau, mais il se donnait un peu d'aide avec la Force. Il pouvait ainsi voir de ses propres yeux ce qu'il se passait, tout en ayant un sixième sens capable de le mettre en garde avant que le danger n'arrive. Il pointait son blaster droit devant lui, près à riposter à la première occasion. Il n'était pas aussi doué avec cette arme qu'avec son sabre-laser, mais ça ferait l'affaire. Il doutait avoir en face de lui des individus très dangereux. Brutaux, certes, arrogants, probablement, mais certainement trop surestimés et trop surs d'eux.

 « Couloir calme. Cékatre pas aimer beaucoup trop ça. »

En un sens, il n'avait pas tort. Le vaisseau tout entier était plongé dans un calme impressionnant, presque sinistre. Ils savaient qu'en cas de coupure des lumières, il y avait normalement un générateur de secours qui projetait des lumières plus faibles afin de permettre tout de même d'y voir un peu. Ils avaient bien sur coupé ce système également, plongeant l'intégralité des compartiments dans l'obscurité. Les prisonniers ne seraient pas très rassurés, mais c'était le seul moyen d'avoir un avantage sur leurs adversaires. Et tout était bon pour pouvoir leur faciliter la tâche.

La situation aurait pu être meilleure, cela dit. Bien qu'Emhyr restait convaincu qu'il n'y avait pas de bonne ou de mauvaise situation, et que franchement... voilà. S'ils avaient pu piéger les esclavagistes dans une même pièce, ça aurait été plus simple, évidemment. Mais il fallait faire avec les moyens du bord, et donc ça voulait dire fureter dans les couloirs jusqu'à tomber sur trois de leurs ennemis.

Empoignant le Jawa qui poussa une exclamation étouffée, Emhyr se planqua à l'angle d'une coursive. Trois hommes, des humains, semblaient vouloir à tout prix ouvrir une porte. Un de leurs camarades avait-il trouvé quelque chose d'intéressant à l'intérieur ? A en juger par les cris étouffés qu'il finit par percevoir, il y avait un quatrième individu à l'intérieur. L'ex-Jedi tenta alors une manœuvre un peu risqué, voyant que le Jawa préparait quelque chose dans son sac. Il fallait lui faire gagner du temps. Il s'avança dans le couloir, bien en vue des esclavagistes.

 « Mes amis ! Que ce jour reste à jamais dans vos mémoires comme celui... »

Il y eut un bruit assourdissant, suivi d'une violente explosion de lumière. Il évita la cécité uniquement grâce à l'aide de la Force, qui l'incita à se protéger les yeux avant que la grenade du Jawa n'explose dans le couloir. Les esclavagistes n'eurent pas cette chance : frappés de plein fouet, ils s'écroulèrent en poussant des hurlements et en se tenant les yeux. La douleur dans leur crâne devait être particulièrement cuisante.

 « Jawa 3. Ennemi 0. » annonça fièrement Cékatre.

 « Tu m'as empêché de finir ma punchline, tu le sais, ça ? » fit Emhyr, faussement vexé.

Le Jawa marmonna une excuse peu convaincue, mais il se mit soudainement à s'agiter en tout sens. Il sortit à nouveau son lance-grenade et le pointa vers un angle du couloir, plus en avant. Qu'aait-il bien pu voir ?

 « Monstre vert là-bas ! Moi cramer lui maintenant ! »

Evidemment. Un vrai psychopathe celui-là. Le Jawa, pas le Trandoshan.
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« Wohoh. On se calme les gars ! Moi aussi je suis venu pour leur botter le derch', laissez en moi un peu ! » balança Galdur en sortant de son couvert.

Il tenait dans sa main ce qui semblait être une vessie d'un quelconque animal, visiblement cousue de manière à faire une gourde. Le contenu de cette dernière semblait quelque peu suspect. C'était quelque chose de... vert ? Quoique cela s'était, ça passa dans le gosier du trandoshan qui émit un rot puissant avant de s'essuyer la bouche.

« Bon assez rigolé. Les trois par terre là, j'vous embarque ! Vous êtes en état d'arrestation. » déclara t-il.

Soudainement, un grand bruit se fit ressentir. Le sol trembla quelque peu sous eux et Galdur écarta les jambes et les bras fin de se maintenir debout face à cette soudaine secousse. Des bruits de pas métalliques résonnèrent dans la zone sans que leur provenance ne puis être directement établie. Le trandoshan pivota vers la porte qui fermée qui ponctuait le bout du couloir, persuadé que tout ce vacarme venait de là. Alors qu'il posait ses mains sur les deux morceaux de métal encastrés par rail qui constituaient les deux versants de la porte, cette dernière se déboîta complètement dans ses mains et fut propulsée en arrière, au même titre que lui, suite à un choc relativement violent contre cette dernière. Galdur glissa sur le sol en arrière, le bas du corps se levant finalement vers la fin de son déplacement.
Par la suite, il se redressa en position assise et cligna des yeux en constatant la fêlure sur le verre droit de ses lunettes.

« Sacré nom de... »

Le responsable de l'enfonçage littéral de la porte n'était autre qu'une sorte d'épais droïde qui faisait bien trois mètres de haut. Le bout de ses larges bras était constitué de deux pinces de saisie. Sans doute s'agissait t-il d'un droïde de manutention qu'on avait reprogrammé. En regardant entre ses jambes, Galdur aperçut la silhouette lointaine, sans doute un autre membre d'équipage. Le trandoshan se releva prestement en tirant sa fronde de l'étui qu'il portait dans son dos. Il décrocha un des détonateurs IEMs accrochés à sa bandoulière.

« Wow. Il est gros celui-là ! Je garantis pas que j'ai de quoi l'exploser aussi facilement que les autres ! »

Le droïde se déplaça mécaniquement vers eux et adressa un puissant coup de bras vers ses cibles. Galdur baissa aussitôt la tête en marchant en avant pour éviter et se retrouver dans le dos. Là, il se mit à faire tourner sa fronde.


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Parvenant à dissuader le Jawa de faire brûler vivant le Trandoshan, Emhyr garda néanmoins sa propre arme pointée de manière plus ou moins générale vers le lézard. Il ne lui faisait pas confiance, sa présence étant terriblement suspecte. Cependant, quelque chose dans ses propos concernant les esclavagistes le rendit moins enclin à lui tirer dessus. Il les interpellait en les déclarant en état d'arrestation. Un agent de la République ? Possible, après tout. Lui était bien là par ses propres moyens.

Il s'apprêtait justement à lui parler, voulant en savoir un peu plus, quand il y eut une secousse. Déséquilibré, le Jedi gris tomba sur un genoux, évitant ainsi de s'écrouler sur le sol lamentablement. Si le Trandoshan parvint à maintenir debout, Cékatre fut projeté au sol, couinant comme s'il avait été touché par un tir. Une rapide tape sur le crâne le calma immédiatement. Mais alors la porte du fond se détacha, et un nouvel adversaire émergea dans le couloir.

 « Attention ! » s'écria-t-il en projetant le Jawa sur le côté, à couvert.

Emhyr observa le droïde, qui frôlait le plafond en hauteur et les murs en largeur. Clairement, l'avantage pour eux allait être le manque de mobilité du droïde, qui avait été de toute évidence placé ici en cas d'urgence. De son côté, le droïde avait l'avantage de ne pas être handicapé par le manque de lumière. Il allait falloir la jouer malin, cette fois. Pendant que Cékatre préparait son arme – par pitié, qu'il n'utilise pas le lance-flammes – lui-même ajusta son tir, et à l'aide de son pistolet blaster, tira à plusieurs reprises sur le droïde pour l'occuper. Le Trando était parvenu, on ne sait comment, à le contourner. A l'aide de la Force, Emhyr tenta de repérer quelque chose susceptible de les aider à maîtriser l'engin.

Il trouva finalement ce qu'il cherchait : un individu, plus loin dans le couloir qui se trouvait de l'autre côté de la porte défoncée. Avec surprise, il constata qu'en vérité ils n'étaient pas loin de la passerelle du vaisseau : le second couloir était plus petit, et derrière lui se trouvait une salle circulaire où se trouvaient trois autres personnes. Ce qui ne laissait donc que deux autres esclavagistes, loin d'eux, dans les cales. Parfait.

 « Eh, Boulonator ! »

Il tira, s'aidant de la Force pour accroître la précision de son tir. Le laser frappa pile à la jonction d'une « patte », déstabilisant l'engin. Le tir n'était évidemment pas assez puissant pour détruire l'articulation mécanique, mais il avait frappé à un point faible : désormais il était plus dangereux de tenter de se déplacer pour le droïde. Son cri avait de surcroît attiré son attention, ce qui laisserait donc au Trandoshan le temps de s'en débarrasser.

Mu par un réflexe aussi stupide que désespéré, Emhyr s'élança dans le couloir en courant, espérant capter l'attention du droïde au moment où le lézard attaquerait. Par-dessus son épaule arriva le projectile lancé par le Jawa : une espèce de pâte gluante qui s'étala sur toute la surface du « visage » du droïde, l'aveuglant. Joli lancer. Un instant plus tard, dans un grésillement généralisé des circuits de la machine, le droïde s'immobilisa, puis s'écroula. L'individu, ou plutôt l'esclavagiste, dans le couloir suivant finit par se rendre compte qu'il avait perdu la partie. Le saisissant dans la Force, Emhyr l'envoya se cogner contre la paroi du couloir, l'assommant.

Soudainement, les lumières d'urgence s'activèrent, baignant les environs dans une lueur rouge tamisée. Il retira ses lunettes de vision, qui ne lui servait plus dans cette semi-obscurité. Il tourna son visage vers le Trandoshan.

 « Je sais pas qui vous êtes, mais si vous voulez m'accompagner sur la passerelle et prendre le contrôle du vaisseau... c'est par-là. » dit-il en indiquant la porte menant au pont avec son blaster.

Derrière eux, le Jawa s'affairait à découper la tête du droïde avec un des nombreux appareils qu'il transportait dans son sac. Il espérait sans doute récupérer quelque chose à l'intérieur.
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Galdur rangea tout simplement son IEM et son matériel après s'être rendu compte que cela n'allait même pas lui être utile. En dépit de tout ce qui s'était passé, c'était surtout la pâte projetée par le Jawa qui l'intéressait !

« Eeeh ! Trop cool cette pâte. Tu m'apprendras à en faire ? Ça serait cool à balancer avec une fronde, j'suis sûr ! » brailla t-il à haute voix. « Bon. Bah allons vers le pont. »

Il se dirigea dès lors vers la suite du vaisseau sans même trop se poser de questions sur ceux qui traînaient ici. En fait, Galdur se doutait quelque peu de qui ils étaient, pas besoin d'avoir l'air halluciné, il en avait déjà vu pas mal auparavant.

« Jedi, pas vrai ? Ah ! J'savais pas que les gars avaient envoyés quelqu'un pour s'occuper de cette affaire. Je pensais être le seul dans le coup. Enfin bon, je vais pas me plaindre si on m'envoie des renforts. J'étais pas vraiment censé être ici, déjà. »

Entrant dans la passerelle principale, Galdur inspecta un peu les différents postes de pilotage et de gestion de navigation avant de s'installer à l'un d'eux et de poser son sac à dos dessus. Il le fouilla et en sortit finalement ce qui semblait être un réchaud. Il y plaça par dessus une sorte de bidon métallique et en retira le couvercle avant de tirer de sa poche une cuillère à soupe qu'il se mit à faire tourner dedans.

« Bon. Tu sais quoi ? Le truc bien, c'est que le temps que j’aille réactiver le générateur, la popote sera chaude. Y'a rien de meilleur qu'un bon ragoût pour se remonter le moral et faire passer le temps. »

Sur ces paroles, il laissa là son récipient à chauffer avant de se lever et de rebrousser chemin dans le vaisseau. Il passa devant la porte qu'il avait soudé autrefois. Le trandoshan se rendit compte que celui qui était derrière continuait de taper dessus. Plutôt que de le libérer, Galdur le laissa se débrouiller et s'intéressa plutôt à la réactivation des générateurs. Une fois devant ces derniers, il tenta de les remettre en route. Sans succès, un bruit de craquement se fit entendre suivit d'un son d'électricité. En ouvrant la boite de fusible, Galdur se rendit compte que l'un venait de griller.
Se décidant à aller en chercher un autre, il dû se contraindre à rouvrir le placard qu'il avait soudé, puisqu'il contenait tout les outils de maintenance, dont les fusibles.
Se saisissant de son cutter à fusion, il se mit à redécouper le métal. Pas entièrement cela dit.

« Attention derrière, j'arrive. » prévint t-il à l'avance.
« Putain ! Si je te mets la main dessus, je vais te couper en .. OURF ! » débuta le prisonnier.

La porte venait d'être enfoncée et lui était complètement tombé sur la tête. Galdur marcha sans précautions sur les débris et celui qui se trouvait en dessous. Ce dernier ne fit que gargouiller de douleur.

« Ils sont fous, ces esclavagistes. On leur dit de reculer et ils restent devant. »

Se saisissant de nouveaux fusibles, Galdur fit demi-tour ( en pensant à embarquer son prisonnier par le col en le traînant par terre ). Il remplaça le fusible manquant, redémarra les générateurs puis alla jeter l'esclavagiste dans les vapes sur la pile d'autres. Il revint ensuite sur la passerelle et s'assied à sa place, commençant aussitôt à manger son ragôut.

« Mchalors ? Kechsques vous faites dans le checteur ? Miam. » martella t-il entre deux bouchées.

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Emhyr n'aimait pas vraiment la façon, assez perspicace, dont le Trando avait deviné qu'il était un utilisateur de la Force. Néanmoins, il pensait qu'il était de l'Ordre, probablement, et il n'allait rien dire à ce sujet. Qui sait comment il réagirait s'il apprenait qu'en vérité, il n'était pas un Jedi mais un ex-Jedi ? Bon, d'accord, la nuance était mince, mais il n'y avait rien de plus dangereux qu'une nuance dans une conversation. Cela pouvait entraîner des conversations et des questions gênantes, simplement pour un malentendu. Et il ne voulait pas se mettre le lézard à dos.

Toute considération préliminaire n'aurait pu décrire aussi bien le Trandoshan qu'avec sa réaction, une fois arrivé dans la passerelle. Pittoresque, voir loufoque, voilà ce qui serait venu à l'esprit d'Emhyr pour le décrire. Mais il semblait savoir ce qu'il faisait, avec ces esclavagistes, puisqu'il avait combattu et semblait même avoir eu une certaine préparation du terrain. Néanmoins, sa façon de laisser son manger chauffer en plantant là le Jedi gris et son ami Jawa, c'était tout sauf de la politesse.

 « Eh bien... d'accord ? » ironisa-t-il après le départ de leur allié pour le moins insolite.

Peu importe, il reviendrait. En attendant, il allait falloir régler quelques trucs. Les lumières d'urgence étaient toujours là, mais c'était suffisant pour qu'ils distinguent ce qu'il avaient besoin de faire. Conformément à leur plan, il s'agissait maintenant de prendre le contrôle du vaisseau, et si possible de le ramener en territoire républicain. Néanmoins, sans les générateurs, ça pouvait se compliquer. Le comlink d'Emhyr se mit à vibrer.

 « Oui ? »

 « Esclavagistes neutralisés, et les prisonniers sont rassurés. Bon, par contre, va falloir qu'on fasse quelque chose pour les tenir à l’œil. »

 « Prends quelques personnes avec toi et patrouillaient le vaisseau. Ca pourrait être pas mal pour rassembler les corps, et pour prévenir toute attaque surprise. »

A peine eut-il rangé son communicateur que Cékatre tapait du poing sur une des consoles de la passerelle. Dans son tiraillement suraiguë, il n'y avait qu'une seule chose de compréhensible : les données étaient inaccessibles. Pas moyen de prendre le contrôle du vaisseau ou de savoir s'il n'y avait pas quelqu'un à proximité, dans l'espace. Maintenant qu'il y repensait, il avait détecté trois personnes dans cette pièce tout à l'heure. Où étaient-ils désormais ?

Ce fut à ce moment-là que les lumières se réactivèrent, et avec elles l'énergie du vaisseau. Le Jawa se pencha à nouveau sur les consoles, probablement en quête de quelque chose qui pourrait leur permettre de prendre le contrôle du vaisseau. Quelques instants plus tard, le Trandoshan était de retour. Sans gêne, il se mit à manger, tenant qu'à moitié compte des autres autour de lui. Alors, à quoi bon lui répondre franchement ? Il pouvait tout aussi bien mentir, l'autre n'y verrait sûrement que du feu.

 « Nous sommes en mission, tout comme vous. »

Un bruit strident se fit alors entendre, depuis l'une des consoles à l'avant de la passerelle, surprenant tout le monde. Tellement surprenant d'ailleurs que le Jawa en tomba de surprise, ce qui faisait un peu trop de surprise d'un coup. Surprenant. En tout cas, il fallait voir de quoi il s'agissait, aussi Emhyr y alla. Inquiet, il parcourut rapidement les lignes de données qui défilaient à toute vitesse, et ce qu'ilparvint à lire ne lui plaisait pas. Il se redressa, et ordonna à Cékatre de travailler sur ce nouveau problème. Il se tourna ensuite vers le lézard, un sourire forcé aux lèvres.

 « Bon, eh bien il faut croire que notre tâche ne va pas s'arrêter ici. On émet un signal de détresse, afin de bien signaler à tout le monde qu'on est là. »

Il marqua une pause, récupérant son sabre laser dans le sac du Jawa et le plaçant à sa ceinture. Son regard tomba alors sur les senseurs, sur lesquels un point était apparu.

 « Oh, et bonne nouvelle. On a un premier vaisseau pour répondre à notre si urgent problème. »
Galdur
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Visiblement, Galdur ne soupçonnait pas grand chose. Il s'en fichait un peu aussi, il fallait dire, et il n'avait pas vraiment envie de creuser plus loin et laissait donc tranquillement son compagnon de fortune faire ce qu'il avait à faire. De toute façon, il était plutôt concentré sur la consommation de son ragoût que sur ce qui se passait autour de lui. Seul les bips des communications et de l'émission des balises de détresse le tira de son repas.

« On a pas idée de faire chier les gens à l'heure du dîner. Qu'est ce qu'on à sur les senseurs ? Des pirates ? Des flics ? Des esclavagistes ? Des connards ? Un bantha volant ? Un sénateur à poil ? » demanda t-il en posant sa cuillère dans sa gamelle.

Pas besoin d'attendre bien longtemps pour que la réponse se fasse savoir. Aussitôt ils eurent des alertes de radars de combat qui se verrouillaient sur eux, aussitôt l'appareil encaissa un sacré tir qui fit rebondir l'intérieur du vaisseau. Galdur partit littéralement en arrière, renversé de son siège, se retrouvant momentanément sur le dos, les jambes bien dressées. D'autres secousses vinrent frapper à nouveau la coque du vaisseau et les lumières se remirent à vaciller.

« Et allez, retour aux loupiotes qui pètent un plomb maintenant. Tss. Qu'est ce qu'ils nous veulent ceux là ? »

L'honneur était sauf, il avait eut le temps de refermer sa gamelle avant la chute. Le contenu de cette dernière était donc encore dedans. Ils avaient désormais un visuel sur la cible. Une frégate d'interception. Aucun doute à avoir désormais, c'était les pirates qui venaient les cueillir.

« Par le slibard des anciens. J'crois qu'ils nous en veulent ! Et si je me gourre pas, ça a l'air d'être des pillards de l'espace. Grandiose. On pouvait pas mieux tomber. Ils vont nous aborder dans peu de temps. »

Au moins, les tirs avaient cessés, et même si les consoles affichaient maintenant un brouillard de parasite maintenant que les modules de navigation avaient été endommagés, il ne leur restait plus qu'à attendre. Pas besoin d'être un génie pour se douter que les moteurs aussi avaient été mis à mal.
Galdur se redressa sur le pont et reprit sa gamelle de ragoût dans une main et sa cuillère dans l'autre. Il leva le nez et inspecta le visuel de la frégate qui leur passait au dessus pour aller s'amarrer à eux.

« Ça va grouiller dans quelques secondes. Faudrait réussir à se détacher... » dit-il entre deux cuillères de ragoût.

Il haussa les épaules.

« Bon... Ils vont venir par les élévateurs et les escaliers, j'imagine. Ca va en faire pas mal sur les bras... Faudrait que j'arrive à rentrer dans leur frégate et que je nous détache... Une p'tite idée peut-être ? »

Il brandit sa gamelle de ragoût.

« Sinon j'vais leur montrer ce que c'est que de se prendre un bon ragoût dans la face ! »

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Brandissant la main droite en signe de négation, et se tenant la tempe gauche de l'autre, Emhyr essaya de faire comprendre au Trandoshan qu'il pouvait s'occuper lui-même de repousser les agresseurs. Malheureusement sans succès, puisque ce dernier continuait de proférer ses idioties à tort et à travers, sans tenir compte de l'ex-Jedi. Cela dit, ce n'était pas étonnant, ce dernier étant à moitié assommé encore. La chute brutale qu'il avait subi à l'instant avait envoyé sa tempe rencontrer une console, le laissant passablement sonné. Pas de blessure à déclarer, c'était déjà ça.

 « Je peux m'occuper d'eux. » essaya-t-il tant bien que mal d'articuler.

Il attendit que l'effet secondaire de sa chute s'estompe, avant de réitérer sa phrase de manière plus claire.

 « Je vais m'en charger. Mon ami ici présent et moi-même, nous sommes capable de les tenir à distance. Que ce soit ou non en usant de la force. Pendant ce temps, vous, vous allez vous infiltrer dans le vaisseau ennemi. Et vous allez nous débarrasser d'eux... à votre façon. N'oubliez pas qu'on pourrait avoir besoin d'un moyen de retourner en territoire Républicain. Faites pas tout sauter, voulez-vous ? »

Quittant la passerelle avec le Jawa, Emhyr laissa tout de même les coordonnées de son comlink au Trandoshan, au cas où il en aurait besoin pour le contacter. Il appela ensuite Lyanna, afin qu'elle vienne l'aider à partir à la rencontre des nouveau venus. Il fallait à tout prix rassurer les passagers du vaisseau, et empêcher les pillards de passer à l'attaque, autant que possible. Pour ce faire, un plan se formait petit à petit dans l'esprit du Jedi Gris. Il s'agissait plutôt d'un semblant de plan, d'une esquisse, qu'une véritable stratégie. Difficile pour autant de faire mieux, avec si grande urgence. Il ignorait combien de personnes se trouvaient dans le vaisseau qui les attaquait, mais il était prêt à parier que trois défenseurs était plus qu'insuffisant pour les repousser tous. Au mieux, ils allaient pouvoir gagner du temps. C'était un peu sur ça que reposait son plan, en fait. Vu qu'il n'avait pas vraiment d'autre choix.

Finalement, alors qu'il venait d'arriver avec le Jawa là où leurs... invités... allaient apparaître, la Torguta les rejoignit. Elle semblait nerveuse, prête à tirer sur tout ce qui bougeait. Ce n'était pas ainsi qu'ils allaient arranger les choses, mais bon. Au moins, elle serait prête si les pillards tentaient de la jouer par la voie la plus difficile.

 « Bon, quoiqu'il arrive, il faut les empêcher d'entrer dans le vaisseau. On doit gagner du temps pour que le Trandoshan puisse nous aider à... eh bien, faire ce qu'il doit faire, je dirais. »

A peine eut-il finit sa phrase qu'un groupe de trois humains, en tenue de combat usées par le temps et les affrontements, s'approcha de leur position. Ils étaient prudents, avançant de manière coordonnée afin de pouvoir agir de concert si ça tournait mal. Ca aurait été si facile, de les éliminer tous les trois. Mais il fallait faire attention à ce qu'ils n'envoient pas plus d'hommes d'un coup, sinon le surnombre allait empêcher le succès de leur opération.

Quittant sa cachette, Emhyr s'approcha, bien visible. Il comptait sur ses deux amis pour le couvrir au cas où. Il garda une main près de son sabre-laser, conscient que cela pouvait avoir un effet d'intimidation non négligeable sur l'ennemi. Et quel effet ! Ils se stoppèrent net, tous les trois, ayant parfaitement vu l'arme à la ceinture de l'ex-Jedi.

 « Bonjour, messieurs. Que venez-vous faire sur mon vaisseau ? »
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« D'accord mon pote. Je vous laisse les gérer ici. Je vais essayer d'aller jeter un œil ou deux à bord de leurs vaisseaux. Je me demande si je peux emprunter un de leurs sas tiens... Boarf, on verra bien. On se revoit dans peu de temps, d'accord ? Tâchez de rester en vie. » dit-il en hochant la tête avant de se dirige vers les couloirs.

Ça ne devait pas être si compliqué que ça, si les autres restaient à bord pour les occuper, il aurait normalement le champ libre afin de procéder. Refermant sa gamelle de soupe et l'accrochant à sa ceinture, Galdur, plutôt que d'emprunter les couloirs que ses camarades de mission allaient devoir retenir, se décida à repasser par les conduits. Il bondit dans les airs en faisant sauter une plaque qui se trouvait au plafond et commença à grimper à l'intérieur en agitant les pieds au dessus du vide pour s'aider à s'élever. Une fois dans le conduit, il se mit à ramper vers le sas principal en espérant que personne n'ait l'idée de tirer au hasard sur le plafond, sans quoi il allait finir en passoire.

« Faudra que je demande une promotion et une meilleure solde moi... » gargouilla t-il.

Se faufilant le long du vaisseau, Galdur finit enfin par se retrouver au dessus du sas auquel les pirates s'étaient finalement arrimés. Depuis cet endroit, il put entendre et voir brièvement les silhouettes des membres d'équipages qui s'engouffraient dans le vaisseau, à l'abordage. Ils ne se doutaient sans doute guère qu'il n'y avait désormais ici plus d'esclavagiste en mesure de répliquer. Leur surprise allait être d'autant plus forte.

« Allez ! Allez ! Pas de quartiers et en avant ! » cria celui qui restait près du sas à faire de grands mouvements de bras alors que les autres passaient. Une fois que les membres chargés de l'offensive furent passés, il s'engagea à leur suite. Le trandoshan choisit ce moment précis pour descendre de son conduit, profitant des installations d'abordage placées ici et là pour circuler à travers, profitant de l'absence des attaquants. La transition de vaisseau en vaisseau était facile. Mais maintenant venait la partie compliquée :

Circuler dans le navire pirate qui lui, ne serait certainement pas sans surveillance.

Rasant les murs et évitant tout contact, Galdur s'engouffra dans les couloirs étroits de la frégate dont la luminosité était moindre par rapport à celles de l'autre vaisseau, plus spacieux et plus adapté au transport de passagers. S'arrêtant derrière une caisse dans un angle de couloir alors qu'il eut capté la présence de deux gardes dans les environs, le trandoshan s'abaissa et se tint en position, les écouter derrière sa caisse.

 « Tu crois que ça va être une prise facile ? De ce que j'ai pus comprendre, tout les systèmes n'étaient même pas actifs quand on est arrivés. »
« Ça va le faire, t'en fais pas. »
Un étrange petit objet roula à leurs pieds. A bien y réfléchir, cela ressemblait à une sorte de diffuseur.
« Mais qu'est ce que... »

Il n'eut pas le temps d'en dire plus. L'appareil émit un sifflement aigu et projeta une sorte de fumée verdâtre chargée de particules qui vinrent leurs piquer les yeux dans une odeur épouvantable. Ils émirent des râles et des toussotements graves durant un instant avant de chuter mollement en arrière, complètement dans les vapes. Rien d'étonnant, Galdur venait de projeter un engin fait maison qui contenait des spores de plante de Félucia. Pas assez pour tuer. Mais au moins suffisamment pour provoquer une bonne perte de connaissance. En théorie du moins, ça restait assez mauvais pour la santé.

« Et un bon gros dodo. Un... En espérant qu'ils se réveillent un jour. »

C'était le risque à prendre. Plus loin, il entendit des pas, sans doute un autre pirate alerté par le bruit de ses compagnons. Alors que ce dernier courait vers le lieu vers lequel il avait entendu les sons, au détour d'un couloir, une paire de main armée d'une gamelle de soupe vint s'écraser sur sa figure. La frappe ponctuée au fait qu'il courait au moment précis où il s'apprêtait à tourner dans l'angle suffit à faire décoller ses pieds du sol vers l'avant, comme si ils voulaient continuer de courir, alors que sa tête et le reste de son corps partirent en arrière, le tout se terminant par une chute sur le dos et d'un K.O instantané.

Comme quoi, la fidèle soupe de Galdur avait ses points forts.

Il finit par arriver dans sur la passerelle discrètement en faisant un petit aller par les conduits puis en longeant les murs et en marchant a moitié baissé. A l'intérieur, il y découvrit plusieurs techniciens occupés sur leurs postes et un grand individu relativement mieux habillé que les autres qui semblait taper du pied à proximité d'une console.

« Aucune résistance ?! Méfiez vous, il doit y avoir un piège. Poursuivez votre avance dans le vaisseau. » beugla t-il dans une fréquence.

En entrant dans la pièce, le premier réflexe de Galdur fut d'attraper la face du premier membre d'équipage qui se trouvait à sa droite et de l'encastrer bêtement dans sa console de commande. Un pilote plus rapide que les autres voulus se lever et dégaina un pistolet blaster. Se baissant par réflexe au moment où il devait presser la détente, Galdur en profita pour lui projeter sa gamelle de soupe à la figure. La boite s'ouvrit sur le coup et lui déversa le reste de soupe brûlante à la figure, forçant l'homme d'équipage à tirer à coté, à lâcher son arme avant de balayer à grands mouvements de bras quelque peu... aveuglé et meurtri par le liquide qui venait de lui arroser la face.
Instinctivement, le pirate central, sans doute le capitaine ou quelconque leader que ce soit des pirates, pivota sur lui même et tenta un coup en crochet vers le trandoshan. Ce dernier leva juste le bras et interrompit son mouvement avant de lui coller un bon coup de boule et de se mettre en position de combat.

« Alors ! On veut un morceau de moi les gars ? Vous allez faire quoi ? » ricana t-il.

Le chef se releva bien vite du coup précédemment encaissé et tira de sa ceinture son pistolet blaster. De même pour les quelques autres pilotes restants.

« C'est un point qui se défend... » gargouilla Galdur pour lui même avant de se jeter au sol pour éviter un tir qui passait par là. Il attrapa la jambe de sa cible la plus proche et tira pour la faire chuter. Il roula par la suite avec elle sur le sol, ce qui ne dissuada nullement ses compagnons de faire feu. Alors qu'ils achevaient leurs roulades sur le coté externe droit de la passerelle, l'homme avec qui Galdur roulait avait déjà prit trois tirs dans le dos. Le trandoshan se débarrassa du corps et alla chercher dans son paquetage de dos la première arme qui pouvait l'aider.

Une poêle à frire. Boah... Çà ne pouvait pas être si terrible que ça.

Brandissant sa poêle comme si il s'agissait d'une arme de guerre, Galdur apporta son poignet gauche, celui qui portait son bracelet et son système de communication, à sa bouche.
« Comment ça va là dedans, fiston ? J'ai quelques soucis avec des gentlemen de mon coté. Je crois qu'il va falloir que leur apprenne à faire des omelettes. » dit-il.

Il fit une trajectoire en courbe avec sa poêle en chargeant un ennemi et le frappa droit à l'entrejambe en utilisant la tranche de l'ustensile de cuisine. Le pirate émit un couinement pathétique.

« Et pour ça, faut d'abord casser des œufs ! »

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Un nouveau tir s'écrasa à quelques centimètres d'Emhyr, pulvérisant un peu plus la cloison derrière laquelle il se cachait comme il le pouvait. Les pirates semblaient avoir décidé qu'il n'y avait rien de mieux à faire qu'éliminer les trois « propriétaires » du vaisseau qu'ils attaquaient. Ce n'était pas faute d'essayer de négocier, alors que le Trandoshan partait s'infiltrer chez l'ennemi. Mais rapidement, il s'était avéré que personne ne voulait négocier, dans le camp d'en face, ce qui avait déclenché les hostilité. Prenant la forme d'une grenade envoyée neutraliser quatre adversaires, repeignant les murs en rouge, le message de bienvenue avait fait son effet lui aussi. Depuis, Emhyr, Lyanna et Cékatre étaient forcés de se cacher derrière des angles pour repousser leurs adversaires.

Plusieurs cadavres, tous plus ou moins en mauvais état, jonchaient le sol à quelques mètres de leur position. A l'aide de son sabre-laser, il dévia un tir, qui partit s'écraser à quelques centimètres du meneur ennemi. C'était le seul non-humain qu'ils croisaient jusqu'à maintenant. Zabrak de son état, il semblait plutôt adroit avec son pistolet blaster, ainsi qu'un fin tacticien. Après tout, il fallait être un génie pour envoyer ses troupes serrées en rang bien compact dans un couloir, histoire de tous mourir à la première grenade.

 « Prends ça dans la tête, saleté de pirate ! » s'écria la Togruta.

Un tir fusa, tout droit en direction de l’œil d'un pirate. Pas assez rapide, ce dernier ne put rien contre la décharge qui lui traversa le crâne, le tuant sur le coup. Avec une satisfaction sinistre, Emhyr se dit qu'au moins il n'avait pas du beaucoup souffrir, avec ça.

 « Vous êtes sûrs que vous ne voulez pas vous rendre ? Ou discuter ? Soyez imaginatifs, car vous ne réussirez pas à passer les gars. »

 « Désolé, mais on a pas l'habitude de négocier ou de nous rendre. En revanche, si vous, vous souhaitez... » rétorqua le chef adverse.

 « Sans façon, merci. Mais j'insiste, si vous, vous voulez... rho et puis merde. Allez crever. »

Cette dernière ne dut pas trop plaire à l'autre, car quelques tirs vinrent de nouveau s'écraser tout près d'Emhyr. Peut-être même trop près, en vérité, car l'odeur de la cloison en train de se liquéfier sous la chaleur ne lui montait que trop au nez. Il allait falloir réagir, et vite. Ou plutôt agir. Faire, ou ne pas le faire. Il n'y avait pas d'essai. Il entendit alors son comlink vibrer, suivi de la voix grave et étrange du Trandoshan. Fiston ? Une omelette ? Bon sang, il avait faim maintenant.

 « T'inquiète, gamin, on a la situation sous contrôle. Même leur chef semble de notre avis car il tire la tronche. Bon, c'est sûr, on aimerait bien que tu te dépêches, mais c'est presque les vacances là. Un peu chaudes, certes, mais quand même. Attends, deux secondes, j'ai un double-appel. »

Le double-appel en question prit la forme d'une rafale de laser, qui s'écrasa près d'Emhyr. Encore un peu plus près, en fait. Ce qui commençait à faire beaucoup. Beaucoup trop. Loin d'être pas assez. Vraiment beaucoup quoi. Oui bon on a compris !

 « Désolé, un ami un peu trop causant. Et de ton côté, ça va ? Tu as trouvé le laissez-passer A38 pour avoir le droit d'accéder aux commandes ? Ou est-ce que tu veux que je te la tienne pendant que tu bricoles ? »
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« J'y travaille. Mais il va d'abord falloir que je discute avec ces gentl- AÏEUH ! Eh ! Lâche ce flingue ! Ça fait vachement mal ! » beugla soudainement Galdur en coupant sa communication.

Il tenta d'ignorer le trou qui venait d'apparaître sur son flanc droit et se concentra sur le combat à venir. Brandissant sa poêle comme seule arme disponible, Galdur alla fracasser le figure du tireur en espérant se placer suffisamment devant lui afin d'empêcher son compagnon de faire feu. L’ustensile de cuisine alla décrocher la mâchoire du pirate qui chuta mollement au sol, la face en sang et les dents déchaussées. Le prochain braqua son blaster vers le trandoshan qui fit décrire un arc de cercle à sa poêle afin de le désarmer en lui brisant quelques doigts au passage. Par la suite, il tomba littéralement sur le pirate et l'écrasa de tout son poids pour le maintenir au sol.

« Hey ! J'ai besoin des données et des codes pour détacher ce rafiot. J'aurais bien besoin que tu me les files. Et m'oblige pas à faire ma prière pour y arriver ! »
« Vas te faire, enfoiré de lézard ! »
« Bon... Comment elle commençait déjà, cette litanie ? Ah oui. »

Il se saisit d'une sorte de flacon qu'il transportait dans son paquetage. Visiblement, il contenait un liquide jaunâtre plutôt suspect. Et l'odeur qui s'en dégagea quand Galdur l'ouvrit, il y avait d'avantages de raisons de s'inquiéter.

« C'pas facile, quand on est en déplacement. Suffit de laisser un peu trop d'odeurs pour qu'un animal sauvage te piste et te bouffe pendant ton sommeil. Mais parfois, ça peut aussi servir de repoussant. Tout dépend du milieu, en fait. Mais maintenant que j'y réfléchis, je suis sûr que ça peut servir à autre chose. Allez, ouvre la bouche. »
« Attendez... C'est pas ce que je crois, hein ? »

Galdur menaça de lui fourrer dans le gosier. Le pirate commença à se débattre ardemment comme un beau diable, mais rien à faire. Le trandoshan était bien plus lourd et costaud que lui. Il ne put rien faire sinon agiter les bras et éviter d'avaler du liquide.

« Tu vas parler, bon sang ?! »
« Stop ! J'ai pas les codes ! C'est l'timonier qui l'a ! Ôtez moi ça du pif bon sang ! » beugla le pirate.
« T'as du pot. Allez, couvre-feu maintenant, au lit ! »

Galdur abattit sa poêle sur la face du pirate, l'envoyant au pays des rêves sur le coup. Maintenant qu'il avait réussi à se tirer de ce mauvais pas, le trandoshan se permit de recontacter ses camarades.

« C'est encore moi les gars, ça va de votre coté ? J'vais devoir prendre encore un peu de temps. Faut que j'aille choper le timonier par les oreilles afin qu'il me débloque cet engin. J'en aurais encore pour quelques minutes, j'imagine. »

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Quelques minutes ? Voilà qui compliquait un peu toute l'affaire. Mais après tout, il n'était pas non plus à ça près... Même si l'urgence commençait à se faire sentir, de plus en plus. Et ce n'était pas les cris provocateurs du Jawa qui allait changer quelque chose. Pourtant, il y avait quelque chose d'assez effrayant à le voir s'égosiller comme ça, invectivant les pirates de toute sorte de nom. Il avait fini de tirer avec un blaster, il était maintenant passé au lance-flamme. Les langues orangées dévoraient les assaillants, qui s'écartaient en criant garde. Lyanna n'avait plus à les achever avec un tir bien placé.

Emhyr n'avait par conséquent plus grand chose à faire.

 « On va essayer de se débrouiller. »

Le problème, donc, ne venait pas des efforts du Jawa et de la Togruta. Pas plus que de ceux d'Emhyr. Nan, le souci, c'était que les pirates n'allaient probablement pas tarder à un stade supérieur de violence. Et ce faisant, ils allaient finir par passer et ils investiraient le vaisseau tout entier. Ce qui ne devait pas arriver.

 « Je vais tenter quelque chose, couvrez-moi ! »

Le sabre-laser à la main, le Jedi Gris s'élança, virevoltant à travers les cadavres et les tirs laser. Plusieurs passèrent à côté de lui sans l'inquiéter, d'autres durent être stoppés pour éviter qu'il ne soit blessé grièvement. Un ou deux sauts le sauvèrent également d'une amputation malvenue, que son arme ne pouvait empêcher. La lame vrombit, tranchant un membre là, déviant un tir ici. Puisant dans la Force doucement mais sûrement, il s'efforçait de conserver un calme intérieur afin d'éviter de se laisser submerger par sa propre puissance. Le côté obscur ne l'attirait pas, et la fin ne justifiait pas tous les moyens.

Il se retrouva alors nez à nez avec le leader des pirates assaillant le vaisseau. Réagissant vite, ce dernier dégaina une vibrolame et tenta d'attaquer Emhyr. En un éclair bleu et un vrombissement, le pirate perdit sa main et se dégagea, mettant le plus de distance entre lui et le Jedi. Ce dernier ne le poursuivit pas, préférant éviter de tomber dans ce piège ouvert. S'aventurer dans le vaisseau ennemi n'allait pas être une partie de plaisir, et il préférait laisser ça au Tradoshan. Lequel avait besoin de temps, et il n'avait pas besoin de patrouilles ennemies supplémentaires.

Il se recula donc, et s'assurant qu'il n'y avait plus d'ennemi, il prit son comlink. Il fallait quand même avertir son « coéquipier » de fortune.

 « Tu risques d'avoir un peu de visite, on a réussi à les repousser pour l'instant. On va panser un peu nos plaies et essayer d'organiser la prochaine défense, je sens qu'ils vont revenir. Donc si tu pouvais te dépêcher... »

Panser ses plaies. En l'occurrence, il avait quelques brûlures, dues aux tirs qui étaient passés à côté de lui. Il devait les examiner une à une, pour s'assurer qu'il n'y avait aucun risque majeur. Il ne tenait pas à succomber à une blessure que l'adrénaline ne lui faisait pas sentir.
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Finit le pont principal, bonjour la passerelle vers les différents modules. Maintenant qu'il avait fait cracher aux hommes d'équipages qui avait les accès pour s'occuper des consoles de pilotage, il ne restait plus qu'à trouver leur propriétaire : Le timonier. Seul regret du trandoshan : Ne pas avoir de la bonne soupe sous la main, maintenant qu'il l'avait vidée encore brûlante sur la face de quelqu'un. Son chemin vers le sas d'abordage fut tranquille, l'essentiel de l'équipage étant parti a l'abordage et ceux surveillants le pont mit hors combat. Selon ce qu'il avait récolté auprès des hommes d'équipages du pont, le timonier devait se trouver quelque part dans une salle annexe.

Il s'aventura dans une salle qui s'apparentait à une sorte de local de surveillance, vu le nombre d'écrans. Là, deux silhouettes semblaient occupées à contempler avec intérêts les caméras qui donnaient sur le sas d'abordage, où les pirates circulaient. Il s'agissait d'un gamorréen et d'un humain. La poêle a la main, Galdur s'approcha doucement dans leur dos, et abattit aussitôt son ustensile de cuisine sur le crâne de l'humain, l'expédiant aussitôt au pays des rêves. La tête de Galdur bascula doucement vers le gamorréen qui n'avait même pas tourné la tête.

« Je peux vous emprunter votre timonier ? »

- - - -

Pendant ce temps là, plusieurs pirates avaient fait demi-tour, alertés qu'il se passait quelque chose sur le vaisseau principal et même qu'un intrus s'y était glissé. Ainsi, ils séparaient en deux leurs forces, mais après tout, ils étaient bien suffisamment pour s'occuper déjà de celui qui avait osé pénétrer sur leur bâtiment pendant qu'ils avaient le dos tourner.

Nul doute à avoir, ça allait barder.

- - - -

« Tu risques d'avoir un peu de visite, on a réussi à les repousser pour l'instant. On va panser un peu nos plaies et essayer d'organiser la prochaine défense, je sens qu'ils vont revenir. Donc si tu pouvais te dépêcher.. »
Les grosses mains du gamorréen s'étaient refermées sur la gorge du trandoshan qui faisait dos au mur et qui toussotait en tentant de se dégager de cette prise.
« C'est à dire que je discute entre gentlemen avec un homme d'équipage... » gargouilla t-il, la voix détruite.
C'est qu'il avait de la force cet animal. Faut de pouvoir s'en défaire, Galdur passa à un autre plan. Il mordit avec vigueur le poignet de son agresseur qui émit un crin porcin et lâcha prise avant de se tenir le poignet là où les dents étaient rentrées dans la chair. Galdur lui mit un bon coup de poêle a frire sur la caboche, le forçant à reculer. A sa gauche, il s'empara de ce qui devait être une bouteille d'alcool, probablement du rhum coréllien. A grands coups de poêles, il coucha le gamorréen au sol, l'ustensile de cuisine commençait à faire la tronche vu comment le fer se tordait et se déformait à chaque coup. Si la tête d'un humain passait, le crâne d'acier mais vide d'un gamorréen faisait de l'effet. Galdur se contenta de lui déverser son rhum sur la figure.

« C'est l'heure de se faire un peu de bacon. »

Aussitôt, il mit le feu à l'alcool. Et bon sang, cela fit une sacrée flambée ! Même si les flammes étaient courtes et leur durée éphémère, l'odeur de jambon grillé qui commença à hanter la pièce convaincu Galdur que ce gamorréen n'allait plus poser de problèmes. Il était encore en vie, cela dit, vu les bruits qu'il émettait, mais il allait être cloué au sol pendant un moment encore.
Ramassant le corps assommé du timonier, Galdur prit aussitôt le chemin du pont, cherchant à faire aussi vite que possible.

« C'est encore moi les gars, j'ai le timonier. Dans quelques instants, ce vaisseau ne sera plus accroché. Si tu peux les attirer dans le sas d'abordage... Ils vont être sacrément surpris quand les vaisseaux se détacheront avec eux dans le passage de transition. »

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Attirer les ennemis dans le sas. Tenir le vaisseau. Eliminer leurs adversaires. Ca va, la mission se diversifiait. D'une partie de chasse à l'esclavagiste, on arrivait à la chasse au pirate. Avec pour instruction, de la part du capitaine Lézard, de tenir le pont, en gros. Instructions qui, soit dit en passant, étaient on ne peut plus explicites, claires, précises, faciles à se rappeler. Un plan simple, comme on les aime. Mais c'était la faute des pirates tout ça. C'est vrai quoi, vu qu'il y a ces pirates, il fallait bien garder le vaisseau, et protéger les occupants. Mais s'il n'y avait pas de pirates, bah Emhyr ne serait pas là à garder le vaisseau. Mais s'il n'y avait pas de vaisseau, il serait pas là. CQFD, il était pas vraiment là en fait.

Mais qu'est-ce qu'il racontait ? Bien sur que si qu'il était là ! Et les pirates aussi ! Et le vaisseau aussi ! Trêve de plaisanteries, on a assez ri. C'était l'heure de se battre. Et pour se battre, il fallait des ennemis. Emhyr regarda autour de lui, apercevant Cékatre et Lyanna qui attendaient ses ordres. Un plan germea dans sa tête.

 « Bon, vous avez entendu le copain capitaine Lézard, il va falloir les attirer dans ce sas. Et les y coincer. Puis fermer la porte pour éviter qu'on perde évidemment tout l'oxygène qu'on a dans notre vaisseau. Alors voilà ce qu'il faut que nous fassions tous... »

Une lueur de pur génie s'illumina dans ses yeux, comme s'il venait d'avoir l'idée du siècle.

 « Nous devons nous battre ! Pour prendre la fuite. »

Il attendit les exclamations, les hourra, les « GENIUS » et les applaudissements. Lesquels ne vinrent pas, évidemment. Dépité, il se contenta de soupirer.

 « Bon, ok feu à volonté. »

Et le Jawa s'élança directement, son lance-flammes en avant. Braillant dans sa langue suraiguë, suivi par la Togruta et l'humain, il se mit à invectiver ses adversaires, les traitant de noms si copieusement insultants que leurs mamans seraient sûrement offensées. Principalement quand l'insulte visait les mamans. Et dire qu'on avait dit pas les mamans...

Les pirates se défendaient furieusement, conscient que cette fois, c'était leur vaisseau qui était attaqué. Mais sans le savoir, ils faisaient le travail du trio ; coincés dans le sas reliant les deux vaisseaux, les deux camps s'échangeaient des tirs et des passes d'armes d'une violence inouïe, à faire baver d'envie Kentain Tarentule, le célèbre réalisateur d'holofilms violents et sanglants. Bien sur, il n'y avait pas que ce genre de violence qui aurait pu convenir. On aurait pu croire à un duel de géants des montagnes, comme dans l'holofilm Le Baigneur des Tonneaux, de Péteur Jacque-Sonne. Bon, évidemment, l'utilisation du sabre-laser n'y était pas représenté – à tort d'ailleurs, Emhyr avait toujours trouvé que ce film en manquait – mais dans ce cas-là, quel film aurait le mieux convenu ?

Tout en se battant – et aussi incroyable que cela paraisse – il arrivait à s'imaginer dans un holofilm. Il était tellement focalisé sur cette recherche mentale qu'il en oubliait totalement le Côté Obscur. Un bon moyen, cela dit en passant, d'éviter d'y succomber. Tour à tour, il s'imaginait dans « Patates des Hémorroïdes », un excellent holofilm de pirates, dans « Klingon Forever », un holofilm de science-fiction bizarre, et même dans le navet infâme « Star Wars – Les Bébés de la Corse ». Cela lui fit, étrangement, pensé au fait qu'il n'avait pas vu sa suite, intitulé « les Enfants de la Force ». Et finalement, il trouva la révélation ! Il savait dans quel holofilm ils étaient tous !

Il se hâta d'activer son comlink pour le dire à Capitaine Lézard.

 « Eh ! T'as pas l'impression qu'on est comme dans l'holofilm Assassin Kride et le Drapeau Noir ?! Tu sais, celui où Kride se fait passer pour un pirate dans le but de voler leur bannière ? Il est terrible ce film ! On va même refaire le coup du sas ! »
Galdur
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« Ah euh... Si tu l'dit, j'suis pas très calé en films. J'ai pas les moyens ou le temps de m'en payer. Mais c'pas un problème, j'suis habitué à l'action, donc ça compense un peu. Allez, c'est l'heure de faire bouger ce rafiot. »

Après avoir extirpé les codes au timonier, Galdur se mit immédiatement en place devant l'une des consoles de pilotage. Il n'avait jamais fait ça auparavant. Donc certains pirates s'étaient repliés et se dirigeaient vers lui ? Bon, autant se dépêcher d'effectuer ce décrochage. Et que manquait t-il pour faire ce genre de manœuvre ?

« Une chanson, j'imagine. Les pirates chantent tous des chansons. » décréta t-il.

Il tapota sur la console et débuta alors son travail en sifflant. Diriger l'engin seul était impossible. Mais Galdur se fichait bien des dégâts occasionnés par des mouvements saccadés et maladroits. Il démarre les moteurs de la frégate et se dirigea vers la console de déplacement.

« Chantons l'espace et même les hooooommes ! Au moins pour ce qu'ils ont de meilleur ! » chantonna t-il.

La frégate pirate se décala soudainement violemment sur la droite. Et comme elle était encore arrimée, la poussée soudaine arracha littéralement l'intégralité du module et du sas. Au détriment de ceux qui étaient en transition dedans. Ceux qui ne furent pas aspirés dans le vide furent fracassés par les débris métalliques.

« Hommes libres d'être ce que nous sooooommes ! Fiers ou crétins, fragiles et faux rêveurs ! »

Le mouvement suivant rapprocha la frégate du vaisseau esclavagiste, éclatant son flanc sur celui du second appareil. Un module éclata sur la violence du choc et les vitres cédèrent, projetant encore de nouveaux membres d'équipages qui remontaient dans les couloirs de ce niveau de la frégate.

« Compagnons d'aaaarmes ! A nos plaisirs a nos sueurs, buvons sans laaaaarmes ! Nos canons et avec nos cœurs ! »

Le trandoshan inspecta les niveaux qui contenaient les larges baies de missiles et décida d'enclencher la mise a feu d'une des caches... En laissant le silo de tir fermé. Une brutale explosion survint sur le flanc droit de la frégate, là où la cache avait détoné, et bientôt, la lumière bascula au rouge.

« Levons nos verres à toutes les feeeeemmes ! Plus ou moins belles, plus ou moins, qu'importe ! Chantons celles qui nous accompagneeeeent ! Tigresses rebelles, femelles de toutes sortes ! »

Les explosions filèrent les unes après les autres alors que les réserves de munitions flambaient les unes après les autres. Les secousses frappant la frégate étaient de plus en plus violente, et Galdur en eut du mal à tenir debout.

« Trinquons à la vie tant qu'on l'aiiiime ! Ainsi qu' à toutes celles qui nous la donnent ! Les barres de rire comme étincelleeees ! La vie s'consumme tant qu'on la consomme ! Alors vivement que les murs en treeemblent ! Et que la ville entière s'en souvienne ! »

Cette fois, ce fut les senseurs et le système de survie qui y passèrent. Les écrans de consoles commençaient à s'éteindre les uns après les autres. Et quand les réacteurs allaient exploser, cela allait être terrible.

« On ne fait plus qu'un, on est enseeeemble ! Foutre le boxons avant que ça ferme ! Putaaaain de raaaade ! Ca pour parler l'cons savent y faire ! Et ça nous prends d'mettre les voiiiiles ! »

Boum. C'est bon, les réacteurs étaient passés dans le tout. Difficile de dire ce qui allait se passer ensuite. La passerelle sans doute. Galdur avait tout intérêt à s'éjecter du coin avant que ça ne se fasse, maintenant que la destruction de la frégate était assurée. Autant rebrousser chemin dans les couloirs en ruines et se diriger vers les capsules restantes qui n'avaient pas sauter. Pas de temps à prendre.

«  Chantons l'espace et même les hooooommes ! Au moins pour ce qu'ils ont de meilleur !  Hommes libres d'être ce que nous sooooommes ! Fiers ou crétins, fragiles et faux rêveurs ! »

Les couloirs étaient inondés de fumées. Heureusement pour lui, les lumières rouges le guidait vers les nacelles de secours. Étrangement, il y arriva sans difficultés. C'en était même trop facile. Flairant le piège, Galdur évita tout simplement de se jeter dans la première nacelle de survie. Il se dirigea vers la seconde...

« Mon flair me dit que la première nacelle allait explo... »

Il n'eut pas le temps de finir. La porte de la nacelle sur laquelle il avait la patte lui vola en travers de la tête alors que la capsule venait d'exploser à son tour suite à l'explosion d'un module des environs. Le vide spatial s'ouvrit sous forme d'une déchirure dans la coque du vaisseau. Galdur s'accrocha de toutes ses forces à un tuyau arrimé au mur, le museau en sang suite au choc précédent.

« D'accord. La première capsule suffira. » gargouilla t-il.

A la force de ses bras, il se décala sur le coté, tendit le bras vers la porte de la première capsule, l'ouvrit et se glissa dedans en évitant de se faire avaler par le vide. Quelques secondes de plus dans le couloir et sa tête allait exploser suite à la pression. Un instant plus tard et la nacelle était ejectée de la frégate en flammes et... en ruines. Elle commençait même à se casser en deux, au niveau du pont principal. Quelques minutes de plus là dedans, et c'était la mort assurée, pour sûr.

« Eh ben. Comme quoi la force, c'bien beau, mais ça vaut pas mon tiki Jaggannath et mes fétiches ! »

Il vérifia l'intérieur de son blouson et en tira un collier de dents de requins, une petite sculpture en bois taillée, un croc de nexu, des osselets de dew-backs nains, un œil de bantha, des poils de wampas, une natte poilue de wookie, des arrêtes d'une sorte de poisson carnivore, des écailles de tortues, un fil sur lequel était pendu des insectes cristallisés dans de la résine, trois billes de bois, deux morceaux de pierres taillées, un anneau en chalon et une plume d'un oiseau quelconque.

De toute évidence, si tout ceci était des fétiches, il fallait au moins ça pour s'en sortir dans des conditions pareilles.

« Bon, je suis dehors les gars. On peut venir me chercher ? »

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Il parvint à refermer la porte du sas juste à temps. A peine le lézard – béni ou maudit soit-il – avait-il réussi à dégager les deux vaisseaux l’un de l’autre que le trio du Jedi gris, du Jawa et de la Togruta devaient se planquer à nouveau. Juste à temps, ils se placèrent à bonne distance. Mais le problème pour refermer l’accès au sas restait le même : ils en étaient loin. D’un signe de tête commun Lyanna et Emhyr conjuguèrent leurs forces pour user de la Force sur la porte en question. En bref, en résumé, clairement, simplement, ils réussirent à fermer cette satanée porte dont on vous parle et vous bassine depuis cinq-six lignes. Et ils évitèrent ainsi à leurs personnes une mort atroce par suffocation dans le froid du vide intersidéral. Nan j’déconne. Ils seraient morts de chaud voyons. Tout le monde sait que dans l’espace il fait trop chaud.

Il avait réussi à décaler les deux navires, ce lézard, mais apparemment il avait aussi l’intention de les faire tous mourir un grand coup ces pirates. Peu importe, au fond, ils l’avaient plus ou moins mérité. Mais resterait ensuite un problème de taille : le capitaine Lézard, lui, comment allait-il s’en sortir ? Préférant ne pas trop y repenser, il se tourna vers ses amis et compagnons d’armes.

« Mes amis, nous devrions aller vers le pont ! Quelque chose me dit que nous aurons à récupérer un colis à écailles dans pas longtemps, étant donné qu’il s’évertue à faire sauter le vaisseau adverse. Je ne serais pas surpris qu’il se jette à poil, ou à écailles, dans le vide. »

A peine venait-il de dire ça qu’ils entendirent les échos des chocs et des explosions. Evidemment qu’il allait tout faire sauter ! C’était un Trandoshan, un type étrange, un peu bête, habitué à cogner plus qu’à réfléchir. Même s’il faisait preuve d’une ingéniosité bien supérieure à ce qu’on aurait pu attendre de lui. Ce qui n’était pas forcément une mauvaise chose.

En arrivant sur le pont, ils entreprirent de s’emparer des commandes pour faire avancer ce tas de ferraille qu’était leur vaisseau. Difficile à faire quand un Jawa surexcité était persuadé qu’il parviendrait à piloter tout seul. A plus d’une reprise, il fallut le calmer et essayer d’évaluer la situation sans son aide. On ne pouvait tout de même pas consentir, en pleine connaissance de cause, à éperonner un vaisseau ennemi alors que ce dernier explosait. Ca n’arrangerait rien. Si ?

Finalement, ils furent dispensés de trop de réflexion par le Trandoshan, qui s’extirpa dans une capsule de sauvetage. Devant cela, Emhyr eut une idée. Il prit son comlink.

« Bouge pas ! On vient te chercher camarade ! »

Bougeant le lourd vaisseau avec bien des manœuvres ou des trucs de ce genre, Emhyr repéra la capsule sur les senseurs endommagés par les derniers événements. Réduisant la vitesse au maximum pour éviter qu’il ne commette un accident, il s’arrangea pour se retrouver au-dessus d’un de la capsule. Il imaginait sans peine la tête surprise du lézard quand il verrait qu’il n’y avait plus que le vide spatial et un vaisseau bosselé autour de lui. Emhyr vida l’atmosphère et désactiva la gravité artificielle d’un des hangars, puis il l’ouvrit.

« Je vais te faire entrer dans le vaisseau en douceur. Panique pas, camarade ! »

La manœuvre s’effectua doucement. La capsule pénétra dans le hangar, où Emhyr put réactiver les systèmes. La capsule tomba avec un lourd fracas sur le sol métallique.

« Et voilà : vous êtes arrivé à destination ! »
Galdur
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Galdur envoya un grand coup de pied dans la porte de la capsule afin de faire voler cette dernière. Le morceau de métal se décrocha sa peine et alla valdinguer dans le mur d'en face. Dès lors, le trandoshan s'extirpa de sa capsule et fit un grand sourire en voyant sa bande d'alliés de fortune. Eh bien voilà une journée qui avait été rondement menée. Même si bordel, dans toute cette histoire, le vaisseau avait vraiment morflé !

« Je préviens tout de suite, c'est pas moi qui repayera la peinture ! » dit-il avec assurance.

Les débris de la frégate pirates flottaient aux alentours, démolis. Ainsi c'était la fin de leur règne de terreur et ainsi ils avaient vengés la mort de tout ceux qui avaient succombé par leurs attaques. Ayant le sentiment du devoir bien fait, Galdur tira quelque chose de sa capsule. Cela ressemblait... A sa gamelle militaire. Il tira une sorte de sachet coloré de sa poche sur lequel il était marqué « Tnorr » et en vida le contenu dans sa gamelle. Il sortit alors sa gourde et la vida dans la gamelle, obtenant ainsi une sorte de liquide brunâtre dont il bût une rasade.

« Heureusement, j'ai pu prendre des forces grâce à la soupe Tnorr, c'est riche en vitamines et en fer. Tout ce qu'il faut pour bien grandir en plus d'avoir un goût qui plaira de 7 à 77 ans. Tnorr ? J'adore. » cria t-il en agitant sa gamelle.

Par la suite, après quelques rasades supplémentaires, il referma sa gamelle et inspecta un peu la bande de joyeux drilles qui l'avaient accompagnés tout le long.
« J'dois vous remercier pour l'aide. Ça a été sympa de coopérer avec vous pendant ce temps. J'espère qu'on aura l'occasion de se remettre à bosser ensemble plus tard, hein ? Après tout, c'est pas ce que faut tout les Jedi ? Bosser encore et toujours ? Z'êtes cons, ha ha ha. »

Puis, enfin, Galdur tendit la main à Emhyr. Ce dernier fit de même et ils se la serrent en tournant la tête sur le coté pour afficher un gros sourire. Quelques secondes s'écoulèrent où ils restèrent dans cette position.

 « Okay... Attendez, attendez... Coupez ! COUPEZ ! Pourquoi est-ce qu'on a un varactyl dans le fond du champ au juste ? »
« Ah euh... Désolé, c'est le mien. Est-ce qu'on doit retourner la séquence ? »
« Mouais, nan, ça ira. On va juste faire une image figée de la poignée de main et on mettra le générique par dessus après un fondu enchaîné. »

Galdur se détendit un peu et souffla. Les différents acteurs et techniciens du tournage se déplacèrent alors librement sur le plateau en échangeant des cafés. Galdur alla voir le réalisateur.
« Alors, j'étais comment ? »
« Très bien. Très bien. » répondit-il.
« Rappelez moi votre nom et le film, déjà... »
« Moi ? C'est Al' Wood. Et on tournait l'Age des pirates 3 : Le retour de Vladimir. »
« Ah oui, c'est vrai... Euh, et pour mon cachet ? »
« Allez voir à la caisse. »

S'armant d'un mug rempli de café, Galdur croisa Emhyr un instant.
« Putain, je savais pas que c'était aussi cool d'être acteur d'holofilm. Je sais pas ce que le film vaut, mais moi je me suis bien amusé. En plus, il est vachement sympa, là-bas, le mec... Comment il s'appelle déjà... Ah oui. Christopher Lambort. »

Il tendit son mug pour trinquer.

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