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 « Connaissez-vous la théorie du Chaos, Maître Vorkosigan ? »

Cette théorie qui explique qu'un pet de Gizka sur Ondéron serait à l'origine d'une tempête de sable d'un cycle sur Tatooine. Tout en ayant provoqué entre cette le décès d'un vieillard de crise cardiaque sur Alderaan, un accident de podracer sur Malastare et l'explosion d'un générateur à plasma sur Naboo. L'escalade inarrêtable vers des évènements de plus grandes importances, sans cesse, de façon empirique et minutieusement relié dans ce grand tout qu'est la Galaxie. Une façon pour les intellects de résumer ce que les petits gens disent de façon plus simple. ''Jamais deux sans trois'', ''Un Rancor peut en cacher un autre''. La notion d'aggravation des dits faits en moins.

Leto n'avait jamais trop songé au sujet qu'avait abordé son ami, l'un des seconds du Sénateur de Naboo lorsqu'il eurent le temps de diner ensemble, au terme d'une séance mouvementée au Sénat. Ce qui était un pléonasme. Surtout ces derniers temps où les évènements historiques étaient tombés sur la tête du peuple entier et de leurs dirigeants tels des coups de massue. Brutaux, incontrôlables et imprévisibles. Plus qu'un vif mal de crâne et des questionnements à foison, ces évènements laissaient un champ de ruine dans les mains de la Galaxie. Un champ de ruine où vivait encore tout un peuple innocent et qui en plus de cela allait bientôt accueillir une guerre si rien n'était fait. Des responsabilités lourdes comme un Hammerhead reposaient sur les épaules de ceux qu'on avait élus pour représenter le bien commun, la paix et la justice. C'était suite à de nombreux jours de débats, de travail et de réflexion avec toutes les têtes pensantes concernées qu'un texte de loi dite Patriote avait été rédigé. Sur la base d'une préparation et d'une structuration des idées et des concepts portés par la loi du Vice-Chancelier Ion Keyiën qui avait mis à nouveau au service de la République sa sagacité et son intelligence incisive, une proposition de loi avait été officiellement reconnue. L'analyse des faits et la définition des priorités avaient donnés lieux à d'intense discutions dans lesquelles Leto Vorkosigan, Maître Jedi et Ministre de la Justice ainsi qu'Alyria Von, elle aussi Maître et accessoirement Chancelière Suprême par la force des choses s'étaient fort bien entendus. Le Ministre s'était porté volontaire pour se présenter face au Sénat et aux centaines de représentants de chaque mondes composant la République pour défendre un texte qui posait les fondements d'une politique de sécurité nouvelle. Cette radicalisation en ferait trembler plus d'un, nombre d'entre eux y verraient instantanément une tentative du gouvernement de militariser chaque facette de la vie de la République sous couvert de sécurité intérieure, la première étape étant de proclamer la lutte absolue contre le terrorisme. Le déséquilibre du budget était craint par beaucoup de Sénateurs aux idéaux sociaux fortement ancrés dans le malheur et la détresse de leur propre planète. Pire encore, certains ne manqueraient pas l'occasion d'incriminer les Jedi, de les accuser de vouloir prendre plus de pouvoir que ce qui leur ai dut en tant que tel. Il fallait se montrer fort, ferme et sans concession. Il fallait utiliser les mots justes pour frapper au cœur les Sénateurs, les convaincre de l'urgence de la situation.

Vorkosigan quitta très tôt le Ministère de la Justice ce jour-ci, pour passer le plus clair de la journée dans les bureaux de la Rotonde. Préparant minutieusement son argumentaire et s'assurer que le texte de loi avait été correctement enregistré dans l'appareil de stockage numérique qu'il avait avec lui. Quelques un de ses amis au Sénat étaient venus lui demander audience, pour l'assurer qu'au moins, il aurait leur soutien. Puis vint l'heure où, en fin d'après-midi, le Sénat s'était réuni en session extraordinaire. Leto n'avait pas vu la lumière du jour depuis plusieurs heures, et lorsqu'il sortirait enfin de cet enfer sphérique, il ferait probablement déjà nuit, il se pourrait bien même que ce soit la nuit du jour d'après tant certaines négociations et présentations de loi de cette nature au Sénat étaient compliquées et délicates. La Chancelière elle même avait tenue à faire le déplacement auprès de son collègue, confrère et en même temps de tout cela adjoint. Le podium central s'élevât sous un tonnerre de voix, de sifflements, de cris, de grognements, de vobulations et de tout ce qu'étaient capables de faire les centaines de races ici présentes pour s'exprimer. À prêts de trente mètres de hauteur, la colonne de duracier gravée à l'image de la République Galactique cessa son ascension. Leto balaya l'immensité de la Rotonde de son regard austère, ses épaules ne s'affaissaient pas, son visage ne fut aucunement marqué par la gêne et l’intimidation. Déjà des Sénateurs réclamaient la parole, invectivaient leurs infortunés semblables, s'agitaient dans leurs nacelles mais aucun appareillage ne pouvait se mouvoir sans que le Chancelier ou l'orateur sénatorial ne l'y autorise via leur ordinateur de commande. Évitant ainsi un amoncellement de machine volante au centre de la pièce et tout accident qui pouvait découler de ce genre de situation cocasse. La tension était très palpable dans la salle, le raisonnement de son espace devenait assourdissant, l'orateur sénatorial dut patienter plusieurs minutes et hurler de nombreuses fois afin d'obtenir le calme, un peu plus stable à chaque tentative mais vite mis à mal par les joutes verbales et les objections sans fins des un et des autres. L'orateur présenta nerveusement ses excuses à ceux qui l'accompagnait dans la cabine du podium central, Alyria Von, deux de ses conseillers personnels ainsi que le Ministre de la Justice. Ce dernier quitta son siège et se dressa devant la console de contrôle du podium en passant sans mot dire devant l'orateur, le Falleen pressa le bouton activant le haut-parleur qui équipait son installation et prit subitement la parole.

- « Je réclame le silence ! Ce bacchanale est ridicule ! Presque aussitôt, l'attention se fixa sur le grand homme qui était apparut au centre de l'univers, comme se plaisaient à dire ce qui avaient eu la chance avant lui de pouvoir se tenir à sa place. L'orateur put enfin reprendre la parole.

- Honorables Sénateurs de la République, la parole et au Ministre de la Justice Leto Vorkosigan. Ce dernier placa ses mains dans les manches opposées de bure et s'assura d'avoir un timbre de voix fort et clair avant de commencer.

- Merci de votre présence, chers Sénateurs. Comme vous vous en doutez, c'est des faits de la plus extrême gravité qui nous ont poussés à agir tous ensembles pour la garantie du bien commun. La République est confrontée à des heures sombres, si sombres qu'il n'est pas honteux d'avoir peur, de ne pas être capable de savoir où l'ont va, à qui faire confiance. Des heures sombres, la République en a déjà vécues, la République a traversée les époques fièrement, avec solidité et compassion pour son peuple, et ceci grâce à l'unité que nous avons tous été capable de forger pour lutter face à l'adversité. Aujourd'hui encore, l'unité est de rigueur, l'entente entre les peuples est absolument nécessaire pour assurer la sécurité et l'intégrité de nos foyers. Il prit une courte pause. Vous n'êtes pas sans savoir que la République a été attaquée, droit en son cœur par ce qu'elle estimait être un de ses enfants. Les Seigneurs Sith n'ont pas été uniquement les ennemis millénaires des Jedi, mais aussi ceux de la paix, de l'équilibre, de toute ce qui fait que nous sommes des êtres civilisés et raisonnables. L'Histoire nous le prouve, les Sith ont systématiquement apportés la guerre, la désolation et la destruction avec eux. Rien d'autre ne les intéressent que leurs profits personnels, la maitrise de tout et le néant. Tant que leurs pouvoirs meurtriers et leurs soifs de conquête sont nourris généreusement. Nouvelle pause, avant de changer subtilement de ton. Sa phrase suivante fut emprunte de mystère, comme pour suggérer quelque chose sans véritablement l'admettre à l'assemblée. Mais, les Sith ont changés, évolués. Aujourd'hui tout aussi brutaux que naguère, mais plus patients, plus ordonnés aussi, plus malins, mille fois plus insidieux. Il reste dans l'ombre, s'infiltrent tel un venin dans les veines de la République, et avant même qu'elle ne puisse s'en rendre compte, son sort est déjà scellé dans la mort. Lord Janos, mieux connu aujourd'hui sous la dénomination de Darth Deinos est la preuve irréfutable que la République est en danger alors même que nous ne le voyons pas ! L'attentisme lui sera fatal.

Il décroisa ses bras afin de sortir d'une petite trousse de cuir attachée à sa ceinture un cristal de sauvegarde qu'il installa dans un réceptacle sur la console de commande du podium.

- Venons en au fait, car je suis sur que même sans avoir entendu tout ce que j'avais à dire jusqu'à présent, vous êtes tous parfaitement conscient de l'importance de la crise que nous sommes en train de traverser. Et par nous j'entends prioritairement le peuple face auquel nous avons les responsabilités absolues. La responsabilité de les mettre en sécurité, la responsabilité de faire en sorte que le soir, après une lourde journée de travail, chaque hommes et femmes, chaque enfants et chaque vieillards aillent rejoindre sa famille et sa couche sans avoir peur du lendemain. La responsabilité de garantir à tout le monde, écoliers, manutentionnaires, médecins, avocats, artistes, enseignants, artisans, agriculteurs qu'ils sont libres d'aller où ils veulent, quand ils veulent, pour vivre leur vie de la façon dont ils l'entendent. Sans craindre d'être volé, agressé, tué dés lors qu'ils mettrons le nez dehors. Le Jedi pressa un nouveau bouton sur la console en face de lui pour transmettre les données du cristal de sauvegarde vers l'ordinateur de chacune des nacelles qui accueillaient les Sénateurs. Un léger bruit de fond s'élevât, Leto laissa quelques secondes à tous pour prendre vaguement connaissance du contenu du document qu'ils venaient de rendre publique.

- Afin d'assurer l'intégrité de ceux qui nous ont élus pour les défendre et lutter pour leurs droits, moi, Leto Vorkosigan Ministre de la Justice du gouvernement républicain, je porte à votre connaissance cette proposition de loi dite Patriote. Elle fut élaborée par feu le Vice-Chancelier Ion Keyiën de qui nous devons pas oublier la perspicacité et la clairvoyance, toujours au service du peuple. Cette loi porte tout le caractère de cet homme de devoir, et jusqu'à la veille de sa mort, il aura défendu la paix et la préservation de la République. L'objectif des conditions de ce texte est simple : renforcer les pouvoirs qui sont conférés aux instances responsables de la sécurité du peuple pour permettre de soutenir de façon plus significative la paix et la sécurité au sein de la République. Cela passe par plusieurs mesures de renforcement très simples. Tout d'abord, l'amélioration de nos services de lutte anti-terrorisme. Le terrorisme est un acte souvent d'une violence et d'une cruauté inouïe qui a couté la vie au regretté Chancelier Valerion Scalia ce tantôt. Mais aussi a des milliers de vies innocentes, souvenez vous de la crise de l'espace Bothan en 21544, l'attaque contre l'Université médicale de Rhinnal en 21543, contre le Sénat lui-même en 21546... À cet instant, un petit objet volant pas tout à fait non-identifié vint virevolter à quelques mètres au dessus du visage du Ministre. Sa peinture jaune vive et un bourdonnement électronique caractéristique faisait de lui quelques chose qu'on ne pouvait difficilement ignorer, d'autant que son balancement de droite à gauche et sa rapidité de déplacement faisait étrangement penser à un gros insecte mécanique. C'était un droïde caméra, neuf autres s'occupaient de scruter de leurs yeux haute technologie le visage et les réactions corporelles de quelques un des Sénateurs les plus importants siégeant actuellement à la Rotonde. Leto n'en avait eu que faire depuis le début, mais il suffisait de porter son attention à son environnement pour constater que cette micro-armée de droïde caméra exécutait un complexe ballet de vol planés à toute allures dans l'immense salle du Sénat et ceci depuis que la séance avait été ouverte. Déjà des voix s'élevaient, tantôt timidement pour réclamer que Vorkosigan reprenne la parole, tantôt de façon plus ferme afin de quémander des éclaircissements sur certain point de détails parfois fâcheux.

- Secondement, le renforcement des procédures de surveillance afin de prévenir les futures attaques dont seront la cible la République et son peuple. Ce renforcement sera possible que si les instances du Ministère de la Justice et de la Sécurité Intérieure coopèrent pleinement et de façon beaucoup plus intensive que tout ce qui a été fait jusqu'à présent, cela va de soi. Comme dit précédemment, les pouvoirs des entités responsables de la sécurité de la République doivent être augmentés, mais il en va de même pour les entités s'occupant des enquêtes et du renseignement autour des institutions, groupuscules et individus suspectés ou coupables de terrorisme. Toutes ces mentions sont détaillées dans les articles un, deux et trois de la proposition de loi que vous venez de recevoir sur vos pupitres personnels. Il laissa à nouveau quelques temps de réflexion afin que les Sénateurs puissent prendre pleinement connaissance de tout ce qui avait été proposé par le Falleen.

- J'aimerai désormais abordé le sujet des lois contre le terrorisme. Car toutes les meilleures mesures possibles de lutte anti-terrorisme ne peuvent rien si aucune loi n'est assez forte et assez juste pour punir les coupables une fois ceux-ci mis en état d'arrestation. Que deviendraient touts nos efforts, quels sens auront touts nos débats si nous sommes capables d'appréhender les terroristes mais que nous sommes incapables de les punir fermement et avec justesse ? Cela sous-entend naturellement qu'il faut définir ou redéfinir de façon précise toute les notions que nous utilisions pour parler de terrorisme, l'acte en lui-même, les acteurs et les conséquences de tels actes. Tout cela est approfondi dans l'article quatre du texte de loi. Il prit une ultime inspiration, sachant qu'il venait enfin à bout de son interminable diatribe. À sa grande surprise, il n'avait pas eu à affronter plus d'obstacles, d'objections et de mécontentements que cela. On l'avait laissé s'exprimer, exposer ses idées et ses propositions mais il restait à savoir si la loi allait être massivement adoptée ou au contraire rejetée.

- Pour finir, j'exhorte le Sénat à comprendre que la survie de la République passe par sa capacité à s'adapter à son temps. Les choses changent, vous le savez aussi bien que moi, les évènements varient de nature, les individus ont de nouvelles motivations, chaque jour de nouvelle entités et sociétés naissent, désireuses de faire sédition et de prendre par la force ce qui appartient au peuple républicain. Les ennemis de la République revêtent de nouveaux masques, des attributs inédits. Dans l'évolution constante de l'Univers, les ennemis d'hier ne sont plus ceux d'aujourd'hui, quand bien même nous les appelons toujours Sith, impériaux ou encore pirate de l'espace. C'est pour cela que pour la bonne compréhension de nos actes et des mesures que nous devons prendre, il est proposé de redéfinir le sens et la nature de ce qui est considéré comme ennemi de la République. »

Leto soupira étonnamment bruyamment. Ce n'était pas la première fois qu'il s'adressait à l'entièreté du Sénat à partir du podium de la chancellerie, mais c'était probablement la première fois qu'il le faisait avec autant d'intensité afin de porter à bras le corps un sujet aussi crucial. Il prit un instant pour fermer les yeux, des haussements de voix tempétueuses s'élevèrent, très vite, la Rotonde fut de nouveau secouée de débats incroyablement nerveux, de grognements, de hurlements et de combat de belles phrases entre les Sénateurs.

Leto tourna son visage vers Alyria Von, toujours présente derrière lui, ils hochèrent tout deux la tête d'un air entendu.

Un moment historique était à nouveau en train de s'écrire, et tout deux étaient parmi les auteurs. Leurs noms figureraient sur l'immense couverture du roman qu'était l'histoire infinie de la République.


Spoiler:




Ragda Rejliidic
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La parole est à la délégation de Bakura



Entourés de plusieurs assistants, Diminéon Gastalis trônait au centre de la nacelle. En l'absence du Sénateur Rejliidic, toujours hospitalisé pour sa cure, c'était à lui de prendre la parole au nom de sa planète. Au début, cet exercice l'avait rebuté, effrayé... Mais les mois passants, il prenait de plus en plus d'assurance, s'étonnant même parfois lui-même. Comme à l'instant. Quelque chose, dans ce texte de loi l'avait gêné, dérangé. D'abord hésitant, parce qu'il ne souhaitait pas remettre en cause une loi aussi fondamentale, compte-tenu du contexte, il s'était enfin décidé à prendre la parole, alors que les premiers Sénateurs quittaient déjà leurs places respectives.

« Monsieur le Ministre, la délégation de Bakura voudrait faire une série de remarques concernant ce texte de loi. » dit-il, se penchant vers le micro de sa nacelle. « Ce projet patriote est d'une importance capitale, surtout compte tenu de l'actualité ressente, il est hors de question de le remettre en cause ou de ralentir son processus d'adoption. Non, Bakura souhaite seulement que le gouvernement tienne compte de ses réserves concernant la manière dont il a été rédigé. » Il s'arrêta pour regarder l'assistance. Sur lui des paires d'yeux se demandant où il voulait en venir.

« Ce renforcement de la sécurité doit être une arme contre les forces intérieures ou extérieurs, risquant de menacer notre République. Toutes les forces, quelque soient leur nature. Or dans ce texte, il est fait plus d'une fois mention des « Sith » et de « L'Empire », ce qui le rend beaucoup trop partial pour un projet de cet ampleur.

N'oublions-pas, Monsieur le Ministre, que la République et l'Empire sont actuellement en paix, paix précaire certes, mais garantie par le Traité d'Artorias. Or, il serait tout à fait provocateur et mal venu de désigner textuellement cette entité comme ennemie dans un projet de loi visant à rétablir la sécurité ! Votre discours est lui-même biaisé en ce sens, je vous appelle à la modération, surtout en place publique. Personne n'est dupe, nous savons tous de quoi est capable l'Ordre Sith, mais ce n'est pas une raison pour se montrer provocateur à son égard : ne sommes-nous pas garant de valeurs Républicaines pour lesquelles nous avons tous été élus ou désignés ?

Enfin, il est extrêmement maladroit de dire, et encore plus d'écrire qu'il est « raisonnable » de penser que l'Empire Sith se cache derrière chacune des attaques ou provocations ayant subit la République ou l'Ordre Jedi ces dernières années. En tant que Ministre de la Justice, vous êtes l'un des garants de nos lois, et donc de la présomption d'innocence. A ce jour, aucune enquête ne prouve que les utilisateurs de la Force Obscure ayant été mêlés de prêt ou de loin à ces tragédies agissaient sous les ordres d'une autorité supérieure. De telles allégations, en plus d'être encore une fois provocatrice, pourraient inciter des personnes mal intentionnées à remettre en doute la probité de ce texte, et donc à le discréditer voir le faire abroger dans un avenir proche. Ce qui serait absurde et contre-productif pour la République tout entière. »


Le toydarien se tourna vers l'assemblée :

« Mesdames et Messieurs les Sénateurs : notre République a plus que jamais besoin de recouvrer sa stabilité. C'est pour cette raison que Bakura ne demande aucun amendement ou aucune modification de manière officielle. Elle fait seulement appel au bon sens du gouvernement afin que la manière dont ce projet ait été formulé soit revu et corrigé dans sa version finale. Le contenu en lui même, et je pense que nous seront majoritairement d'accord, est indispensable, et doit être appliqué dans les plus brefs délais. Mais ne confondons pas vitesse et précipitation. Plus que jamais, il est impératif que nos paroles, comme nos acte, ici, au cœur de la rotonde soient objectif, impartiales et dans la droite ligne de nos valeurs les plus chères. »

******

Affalé dans son lit d’hôpital, Ragda Rejliidic observait la scène en direct, depuis la chaîne d'information continue émettant depuis l'enceinte de la Rotonde. Face à son petit datapad, à l’abri des regards du staff médical, il grommelait. Décidément, Diménéon prenait de plus en plus d'assurance... Et ça commençait à le déranger, l'ennuyer même... Il commençait à se montrer trop... Entreprenant.
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